Section 2 : L'origine
de l'innovation financière et son cheminement :
Afin qu'il soit bien justifier toute « action
d'innover » doit avoir une base théorique solide. Trois bases
analytiques semblent nécessaires dans la théorie d'innovation
financière. Il s'agit de :
- la théorie de la contrainte.
- la théorie de la demande des
caractéristiques.
- la théorie des marchés contestables.
1-La théorie de la
contrainte :
Tout effort d'innovation peut être justifié pour
la plupart des intermédiaires financiers aussi bien pour les banques, un
moyen pour affaiblir les différentes contraintes qui influence leur
fonctionnement, leurs instruments d'action et surtout leur environnement.
« Innover » est donc le remède qu'impliquait le
diagnostic. Les contraintes dont on parle ici sont au nombre de trois,
soit :
A- Les politiques
réglementaires :
Les principales réglementations de l'activité
financière remontent a la fin de la troisième décennie du
dernier siècle au lendemain de la grande dépression : la
crise de 1929. On peut citer à titre d'exemple la remise en cause des
idées classique en matière de l'équilibre
économique suite a la rencontre de l'analyse keynésienne. Cette
école de pensée a donné une dose importante de
réalisme à la politique monétaire en introduisant l'effet
du taux d'intérêt (motif de spéculation, de transaction, de
précaution ......). Cette époque est souvent
caractérisée par la suppression de la frontière entre les
différentes spéculations bancaires ou financières, et
surtout la mise en place des réserves obligatoires pour le
contrôle de la masse monétaire en circulation et du taux
d'intérêt.
B- Le degré de
concurrence au sein de système financier :
La banque est une entreprise lorsqu'on parle de point de vue
de la rentabilité, de part de marché et l'équilibre
financier.
En effet, l'entreprise cherche toujours l'adoption des
actions pour préserver ses avantages concurrentiels sur son domaine
d'activité. Même chose pour la banque ou pour toute autre
institution engagée dans l'activité financière. Dans ce
cadre le modèle des cinq forces concurrentielles de PORTER (1980) est
apparu : La banque est une entreprise lorsqu'on parle de point de vue de
la rentabilité, de part de marché et l'équilibre
financier. En effet, l'entreprise cherche toujours l'adoption des actions pour
préserver ses avantages concurrentiels sur son domaine
d'activité. Même chose pour la banque ou pour toute autre
institution engagée dans l'activité financière. Des
actions pour préserver ses avantages concurrentiels sur son domaine
d'activité. Même chose pour la banque ou pour toute autre
institution engagée dans l'activité financière.
Fig1 ;
Modèle de la concurrence élargie du PORTER (1980).
C'est ainsi que la banque réagit en prenant
l'initiative de créer des nouveaux produits et de supporter des
investissements lourds pour mettre en place des nouvelles technologies
financière. La concurrence interbancaire prend aussi des formes
variées telles que l'offre des nouveaux instruments de gestion des
risques encourus par la clientèle tels que les swaps, les prêts a
taux variable...
Il est à signaler que cette contrainte a eu une ampleur
accrue suite à l'internalisation des activités bancaires.
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