Aspects généraux sur les GPL.
Introduction :
Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) sont
un mélange gazeux composés essentiellement de propane et de
butane.
Dans ce chapitre nous donnons un aperçu sur les
marchés des GPL en illustrant leur évolution dans le monde, et
cela a travers différents facteurs qui sont : la production, la
commercialisation et la consommation tout en citant les différents
marchés internationaux qui existent.
I- Généralités sur les
GPL :
I-1. Définition des GPL :
Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) sont
un mélange d'hydrocarbures légers stockés à
l'état liquide et issus du raffinage et des gaz associés dans les
gisements de pétrole avec (40% des ressources mondiales) et du
traitement de gaz naturel et de la liquéfaction des GNL avec (60% des
ressources mondiales). Les hydrocarbures constituant les GPL sont des
molécules constituées de 2 à 4 atomes de carbone
(éthylène, propylène, butadiène, propane,
butane).
Les GPL sont un mélange de propane et de butane, ils
sont composés d'environ 80% de butane et 20% de propane.
Les GPL étaient considérés comme un
résidu de l'extraction du pétrole, directement brûlé
au sommet de torchères1(*). Actuellement ils sont récupérés
par distillation, constituant les fractions légères, et le reste
servent généralement de carburant (différents appareils).
Le GPL-C (carburant) par exemple est utilisé pour les véhicules,
car il s'agit de la fraction lourde des GPL.
I-2. Composition :
Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) sont
des molécules pures, dites saturées, car elles possèdent
des relations stables entre les différents atomes. En effet, les GPL ne
sont que des chaînes hydrocarbonées, c'est-à-dire qu'ils
sont constitués uniquement de molécule de carbones (3 pour le
propane - 4pour le butane) et d'hydrogènes (8 pour le propane -10pour le
butane).
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain2.png)
Molécule de butane
Molécule de propane
Le butane et le propane partagent de nombreuses
caractéristiques :
? Incolores ;
? Inodores à l'état naturel
(pour des raisons de sécurité, on y ajoute du mercaptan, qui par
son odeur bien caractéristique permet de détecter toute
fuite) ;
? Non toxiques ;
? Non corrosifs ;
? Fluidité ;
Néanmoins, ils se distinguent par deux
éléments :
? Leur pression de liquéfaction (passage de
l'état gazeux a l'état liquide) ;
? Leur température d'ébullition (a la quelle un
liquide se vaporise) ;
A température ambiante et à pression
atmosphérique, les GPL ont la propriété d'être
à l'état gazeux, mais ils se liquéfient aisément
en augmentant leur pression, facilitant ainsi leur stockage et utilisation.
Tableau 1 :
Caractéristiques physico-chimiques
des GPL
|
Propane
|
Butane
|
Formule chimique
|
C3H8
|
C4H10
|
Equivalence
(1L de gaz liquide est égale)
|
270 L
De propane gazeux
|
239 L
De butane gazeux
|
Température d'ébullition a pression
ambiante
(passage de l'état liquide à l'état
gazeux)
|
- 40°C
|
0°C
|
Pression de liquéfaction a 15°c
(passage de l'état gazeux a l'état liquide)
|
7,5 bars
|
1,5 bar
|
Source :
www.economiedenergie.fr
I-3. Origine des GPL :
Les GPL peuvent être extraits à partir des champs
de production de gaz naturel et/ou du raffinage du pétrole brut. Il
s'agit des :
? Les champs pétrolier :
Lors du traitement de pétrole brut il est
nécessaire de stabiliser le pétrole brut à
proximité des gisements de production en séparant les gaz dissous
qui contient des proportions importantes de propane et de butane qui peuvent
être liquéfiés.
? Le raffinage :
Au cours des différentes opérations de raffinage
et particulièrement pendants les opérations de distillation
atmosphérique sous vide, les GPL sont recueillis : Lors de
procédé du raffinage, les gaz (essentiellement les GPL) montent
vers le haut de la colonne de dilatation tandis que les autres produits se
déposent en bas, ainsi les fractions sont recueillies à chaque
étage.
? Traitement du gaz naturel :
Au cours des opérations de traitement, il est
indispensable de séparer les GPL du reste des constituants de gaz
naturel pour éviter en particulier les condensations dans les gazoducs
sous pression élevé.
? Les unités GNL :
Lors de l'opération de liquéfaction du gaz
naturel et pour un respect des conditions de sécurité
liées a son transport par méthanier. Le gaz à
l'entrée des complexes GNL est appauvri par une extraction des GPL
restants.
I-4. Utilisation des GPL :
Les GPL sont une énergie de développement
durable. L'avantage majeur de ses derniers est d'être facilement
stockable et transportable, ils jouent un rôle majeur dans
l'aménagement énergétique du territoire.
Ils représentent ainsi une alternative
intéressante à l'utilisation d'électricité,
notamment dans le chauffage et la production d'eau chaude (secteur domestique).
Les GPL ont d'autres utilisations en tant que combustibles,
ils sont largement utilisés dans les secteurs de l'aviculture2(*), de l'horticulture3(*) et aussi pour le séchage
des céréales avant le stockage en silos4(*) (secteur agricole). On peut les
utiliser aussi en tant que carburant GPL-C (secteur de transport) et dans la
génération d'électricité (secteur industriel). Ils
sont utilisés principalement pour la fabrication de plastique,
caoutchouc et aussi pour la fabrication des produits pharmaceutiques et
cosmétiques (secteur pétrochimie).
I-5. Rendement des GPL :
Les GPL offrent une puissance énergétique
supérieure aux autres énergies. Cette efficacité nous est
indiquée par leur pouvoir calorifique5(*).
Il s'agit de la quantité de chaleur
dégagée par la combustion complète sous pression
atmosphérique.
En termes de quantité de chaleur dégagée,
voici les équivalences.
Tableau 2 :
Equivalence thermique du
propane
|
1 kg de
Propane
|
Bois
3 à 6kg
|
Charbon
1.5 à 2kg
|
Fioul
1.29L
|
Gaz naturel
1.16m
|
Electricité
1,38Kwh
|
Source :
www.economiedenergie.fr
II- La chaîne des GPL :
Le processus de production des GPL est simple, il est tout
d'abord extrait du sol (onshore) ou des océans (offshore) par forage,
puis transporté par voie terrestre ou marine ou par pipelines
jusqu'à une installation de traitement et de transformation pour
être ensuite acheminé vers une zone de consommation ou
également stocké dans des cavités enterrées ou dans
des réservoirs aériens.
Nous résumons ce processus dans ce qui suit :
II-1. Production :
Lors du raffinage du pétrole brut, les gaz
légers montent vers le haut de la colonne de distillation, alors que
les éléments lourds (produits liquides) se déposent dans
le bas de cette colonne. Ainsi séparés nous pouvons
récupérer les éléments voulus (Propane, Butane).
Les GPL peuvent aussi être extrait directement des
champs de gaz naturel d'où ils sont transportés à travers
des pipelines vers des complexes de séparation afin d'obtenir du propane
et du butane.
II-2. Traitement :
Les GPL sont utilisés séparément, le
producteur est en effet contraint de livrer à la consommation des GPL
conforme aux spécifications réglementaires pour assurer la
sécurité du transport et des usagers. Ce processus implique tout
d'abord une extraction des éléments en phases liquide dans le gaz
naturel, puis le fractionnement de ces différents éléments
(Propane, Butane) dans des unités de séparation.
II-3. Distribution:
Il existe différents moyens de transport pour les GPL
qui sont :
a) Le transport par
pipe :
Ce mode de transport est utilisé dans le cas d'un
transfert de quantités importantes des GPL de leur point de production
vers les unités de séparations ou vers les centres de stockages
importants.
Il a un avantage important, du point de vue
économique ; dans le cas d'acheminement de grandes quantités
sur des distances longues.
b) Le transport par
bateaux :
Ce mode est utilisé fréquemment pour les
échanges internationaux. Dans ce cas, les GPL sont stockés dans
des réservoirs réfrigérés.
c) Le transport par
wagons-citernes :
Pour des quantités moins importantes que celles du
transport par pipe et bateau, il est préférable d'utiliser la
voie ferroviaire avec des wagons-citernes d'une capacité unitaire
moyenne de 50 tonnes.
d) Le transport par
camions-citernes :
C'est le mode de transport le plus utilisé pour les
petites quantités des GPL pour les courtes distances à partir des
centres de stockage vers les utilisateurs finaux.6(*)
Figure
1
Source :
www.economiedenergie.fr
III- Marché des GPL :
Globalement, c'est l'offre et la demande qui
déterminent les prix du marché. Cependant, quand des
décisions doivent être prises sur la base d'évolutions
présumées des prix, le facteur psychologique joue un rôle
déterminant, comme dans la Bourse7(*).
Aussi, les prix des GPL dépendent fortement de la
manière dont les négociants considèrent l'évolution
du marché. Ainsi, des stocks particulièrement
élevés ou bas dans de grands pays acheteurs entraînent des
baisses ou des hausses de prix.
III-1. Les fondamentaux du marché des GPL :
En 2007 les prix mondiaux des GPL ont approché des
records absolus (hausse de la demande). Dés lors que l'économie
mondiale est entrée en récession, le plus grand producteur
mondial des GPL (USA), a opéré un changement majeur dans sa
stratégie énergétique ainsi les prix du brut se sont
effondrés. Ceux-ci et d'autres changements ont affecté les
marchés des GPL dans le commerce mondial.
III.1.1. L'offre mondiale des GPL:
La production des GPL a augmenté dans presque toutes
les régions du monde. En 2008 l'offre mondiale été
d'environ 239 millions de tonnes (environ 7,7 millions de bbl/j), en hausse par
rapport à 2007 en raison des hausses de la production de pétrole
et de GNL.
D'autre part, L'approvisionnement mondial de GPL a
augmenté de 198 millions de tonnes en 2000 à 239 millions de
tonnes en 2008. Ainsi l'approvisionnement a augmenté d'environ 2,4%/an.
Purvin &Gertz 8(*)s'attend à ce que l'offre atteint environ 270
millions de tonnes en 2012.
Figure 2: Evolution de l'offre mondiale des
GPL par région (2000 - 2012)
Source :EIA9(*)
? Moyen-Orient :
L'approvisionnement mondial des GPL du Moyen-Orient a
représenté un cinquième de l'approvisionnement mondial en
2008 et a atteint une croissance moyenne d'environ 4,1% par an de l'offre des
GPL depuis 2000 en dépit des baisses de production dans la région
en 2001 et 2002. En 2008 environ 66% de la production des GPL est due à
la transformation des gaz associés (GN), avec 24% de gaz non
associés (GNL), et 10% comme sous-produit du raffinage.
L'Arabie Saoudite reste le premier producteur des GPL au
Moyen-Orient avec une production d'environ 43% en 2008 qui représente
plus de 43 millions de tonnes. Les Emirats Arabes Unies ont été
le deuxième plus grand producteur des GPL en Moyen-Orient en 2008, avec
une production de 7,2 millions de tonnes et une part de plus de 15%. L'Iran fut
troisième en 2008, avec une production de 7 millions de tonnes des GPL,
plus du double de sa production en 2000. La production des GPL au Qatar a
fortement augmenté en raison de nombreux projets de gaz, et il est
prévu que le pays devienne le deuxième plus grand producteur des
GPL au Moyen-Orient en 2012. Les GPL Irakiens ont connu une baisse de
production spectaculaire en 2003 en raison de la guerre, mais l'impact global
sur la région a été relativement faible puisque la
production de l'Irak était inférieure à 5% de l'ensemble
du Moyen-Orient. La production Irakienne des GPL a augmenté depuis 2003,
pour atteindre en 2008 plus de 80% de ce qui a été produit dans
les années précédant de la guerre.
? Etats-Unis, Canada :
La région comprenant les USA et le Canada est
demeurée le principal producteur mondial des GPL en 2008,
représentant environ 24% des approvisionnements mondiaux. Les USA ont
produit 82% des GPL de la région en 2008. Le traitement du gaz naturel
représente 61% de la production régionale. La récession
américaine aurait commencé en décembre 2007, mais l'impact
de cette dernière sur l'offre des GPL était limité en
2008. En cette même année, la production des raffineries du
propane aux USA a diminué d'environ 5% par rapport à 2007 alors
que la production du butane était en hausse de plus de 40%. Au Canada
la production des raffineries du propane a été également
réduite, tandis que celle du butane a augmenté, soit une baisse
de production des GPL net inférieure à 1%.
Purvin&Gertz prévoit que la production des GPL aux
USA et au Canada restera aux alentours de 58-59 millions de tonnes jusqu'en
2012.
? Asie du Nord :
L'Asie du Nord a connu la deuxième plus forte hausse de
la production des GPL dans le monde 2000-2008, derrière le Moyen-Orient.
La production des GPL est passée de 15,8 millions de tonnes en 2000
à 25,8 million de tonnes en 2008. Les raffineries ont contribué
à plus de 90% de la production des GPL en chine. Le reste de la
production provenait des raffineries de La Corée du Sud et de Taiwan. La
production des GPL au Japon a légèrement diminué au cours
de cette période.
Malgré la récession mondiale, La Chine a
réussi a augmenté la production des GPL de 6% en 2008 par rapport
à 2007.
? Afrique :
La production des GPL est passée de 14,7 millions de
tonnes en 2000 à 18,3 millions de tonnes en 2008, aboutissant à
une croissance de 2,8% /an. L'augmentation nette de la production de 2000
à 2008 été alimentée par des augmentations en
Afrique occidentale, à savoir Le Nigeria, L'Angola, La Guinée
équatoriale. Ces trois pays de L'ouest Africain ont été
responsables de plus de trois quarts de la croissance de l'offre Africaine des
GPL depuis 2000.
L'Algérie est toujours le plus grand producteur des GPL
en Afrique. La production a été de 9,1 millions de tonnes en
2008. Elle est aussi le deuxième exportateur au monde après
l'Arabie Saoudite, mais la production a légèrement diminué
depuis 2000. L'Egypte et La Libye ont connu respectivement des augmentations de
0,5 et 0,4 millions de tonnes des GPL par an par rapport à 2000.
? Amérique latine :
La production des GPL en Amérique latine (dont celle du
Mexique et des Caraïbes) était d'environ 24,3 millions de tonnes en
2008, ainsi qu'en 2007. En Amérique latine, le Mexique est le plus
grand producteur des GPL avec 6,5 millions de tonnes des GPL en 2008. Le
Brésil, le Venezuela et l'Argentine sont également de grands
producteurs, avec une production de 13,7 millions de tonnes en 2008.
Ensemble ces quatre pays ont contribué environ à
83% de la production des GPL en 2008 dans la région. Le Brésil a
connu la plus forte croissance de l'offre depuis 2000, en hausse d'environ 1,6
millions de tonnes par an.
? Sous continent Indien :
Sur le sous-continent indien, la production des GPL est
passée de 6,3 millions de tonnes en 2000 à 8,8 millions de tonnes
en 2008, aboutissant à une croissance de plus de 4% par an. L'Inde
domine l'offre des GPL dans la région, avec environ 94% de la
production.
? Asie du sud et l'Océanie :
Les pays de l'Asie du sud ont produit environ 10,5 millions de
tonnes des GPL en 2008. Les plus grands pays producteurs de la région
sont La Thaïlande, La Malaisie et l'Indonésie, La Thaïlande
ayant la plus grande production dans la région, qui est estimée
à 40%.
La production des GPL en Océanie qui est beaucoup plus
faible est estimée à 3,9 millions de tonnes en 2008. L'offre en
Océanie est dominée par l'Australie, qui a toujours
généré plus de 95% des GPL dans la région.
? Europe :
Le nord de l'Europe a produit environ 18,3 millions de tonnes
des GPL en 2008. Dont prés de la moitié provenant de La Mer du
nord. L'Allemagne qui dispose de la plus grande capacité de raffinage en
Europe, a produit à partir de ses raffineries environ 3 millions de
tonnes des GPL en 2008.
Le sud de l'Europe a généré environ 9,6
millions de tonnes en 2008. Les plus grands pays producteurs en 2008
étaient La France (2,7 millions de tonnes) et l'Italie (2,3 millions de
tonnes).
III-1.2. La demande mondiale des GPL :
La demande mondiale des GPL était d'environ 239
millions de tonnes en 2008. Purvin& Gertz estime que le marché va
croître pour atteindre environ 270 millions de tonnes d'ici 2012. Ainsi
la demande totale va croître d'environ 3.1% par an.
Figure 3: Evolution de la demande mondiale
des GPL (2000 - 2012)
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain5.png)
Source : EIA
? Asie du nord :
En 2008, l'Asie du nord avait la deuxième plus grande
demande au monde (après l'Amérique du nord). Une grande partie de
la demande venait de La Chine, sa demande est passée de 12 ,3
millions de tonnes en 2000 à 19,4 millions de tonnes en 2008.
Le Japon est le deuxième plus grand consommateur des
GPL en Asie du Nord et le plus grand importateur mondial.
La Corée du Sud est le plus grand consommateur mondial
des GPL utilisé pour le carburant automobile (auto gaz).
? Moyen-Orient :
Le Moyen-Orient avait la plus grande demande des GPL
après l'Asie du Nord.
L'Arabie Saoudite a été le principal utilisateur
des GPL au Moyen-Orient pour la production de produit chimique, environ 73% de
la consommation des GPL en produits chimiques de la région.
? Asie du Sud :
La demande de la région n'étant que d'environ 4%
de la demande mondiale des GPL, Le marché des GPL en Asie du Sud est
relativement faible. La région a connu une croissance de la demande
d'environ 6,7% par an depuis 2000, cependant il est prévu que la demande
va croître en moyenne d'environ 7% par an jusqu'en 2012.
? Océanie :
L'Océanie est de loin la plus petite région de
la demande des GPL, en 2008 sa consommation a été d'environ 2,1
millions de tonnes.
? Etats-Unis, Canada :
La région des Etats-Unis et du Canada
représente le plus grand marché dans le monde, la demande de base
de la région en GPL a enregistré une faible croissance de 2000
à 2008 par rapport à la moyenne mondiale.
? Amérique Latine :
Le marché latino-américain est le
troisième consommateur des GPL du monde. Dans la région,
environ 75% des GPL sont utilisés dans le secteur domestique et
commercial, La demande de l'Amérique Latine en GPL est passée de
25,4 millions de tonnes en 2003 à 28,1 millions de tonnes en 2008.
? Europe :
La demande dans l'Europe du Nord est passée de 12
millions de tonnes en 2000 à 13 ,2 millions de tonnes en 2008. En
revanche la demande du Sud de l'Europe a diminué passant de 17,2
millions de tonnes en 2000 à environ 14,8 millions de tonnes en 2008.
? Afrique
En Afrique, environ 85% de la demande des GPL sont
concentrées sur la côte nord, 95% des GPL sont consommés
par le segment domestique et du marché commercial. Le solde de la
demande se compose principalement de la consommation de GPL carburant en
Algérie. La demande totale des GPL était d'environ 10,6 millions
de tonnes en 2008, ce qui traduit une croissance d'environ 5% par an depuis
2000.
III-2. Les modes de commercialisation des GPL :
a) Types de vente10(*) :
Pour assurer les échanges internationaux et maintenir
la relation vendeur acheteur, il est nécessaire de cerner les modes de
commercialisation qui se pratiquent en trois types de ventes :
? Par transaction contractuelle :
Un contrat est un accord signé entre deux parties, le
vendeur et l'acheteur, qui constitue la transaction.
Un contrat prévoit :
ü Les quantités annuelles de base ;
ü Type de livraison : en FOB, CFR, CIF ;
ü la durée du contrat
ü Destination du produit (port de
déchargement) ;
ü Prix de facturation ;
ü Les cas de forces majeures ou les deux parties sont
exonérées de responsabilité à des
événements qui peuvent survenir indépendamment de leurs
volontés respectives telles que les accidents, les
tempêtes...etc.
ü Les programmes de livraisons : c'est la
répartition des livraisons et les lots durant la période du
contrat (mois, trimestre, ...etc.).
? La transaction spot :
C'est une transaction ponctuelle simulée par une
demande et une offre soudaine et soumise aux conditions prévalents sur
le marché au moment de la conclusion de l'accord.
Elle prévoit les mêmes éléments du
contrat, sauf la durée.
? Les appels d'offre :
Un producteur ou un acheteur peut lancer un appel d'offre
national ou international pour la vente ou l'achat d'une quantité des
GPL. Une fois l'appel d'offre émis, l'émetteur reçoit un
certain nombre de proposition qu'il étudie pour choisir celle qui
répond à ses exigences (offre mieux disante).
e) Types de livraison
maritime11(*) :
Les types de livraison qui concerne les GPL sont :
? F.O.B :
« Free On Board »,
signifie que le vendeur a rempli son obligation de livraison quand la
marchandise passe à l'intérieur du navire au port d'embarquement
désigné. A partir de se point l'acheteur couvre les pertes et les
dommages que peut courir la marchandise.
? C.F :
« Cost Freight » en Français
« coût et fret », cela signifie que le vendeur doit
payer tous les frais de frets12(*) nécessaires pour l'acheminement de la
marchandise au port de destination, mais les risques de frais nés
d'événements intervenants après que la marchandise ait
été livrée a bord du navire, est transféré
du vendeur a l'acheteur quand la marchandise passe le bastingage du navire au
port d'embarquement.
? C.I.F :
« Cost Insurance and
Freight » en Français « coût assurance et
fret » signifie que le vendeur a les mêmes obligations que dans
le cas précédent mais il doit, en plus, fournir une assurance
pour l'acheteur contre le risque de perte ou dommage que peut courir la
marchandise au cours du transport.
III-3. La consommation mondiale des GPL par
secteur d'utilisation :
Figure 4
Source : EIA
Le secteur domestique est le segment de consommation le plus
important avec 52% de la consommation mondiale des GPL soit prés de 105
Millions de tonnes. Le secteur pétrochimie occupe la deuxième
place, avec une part de 26%, évaluée à 52 Millions tonnes
et qui devrait atteindre 57 Millions de tonnes en 2010, suivi par le secteur de
l'industrie avec une part de 12%.
La croissance de la consommation de GPL-C a été
de 9%, mais elle est en réalité moins portée sur des
quantités peu importantes et enfin le secteur agricole qui occupe la
dernière place avec une part de 1%.
III-4. Les prix des GPL :
Les prix des GPL dépendent surtout de
l'équilibre offre/demande.
La fiscalité de chaque pays joue un très grand
rôle dans la formation des prix sur le marché domestique.
La fixation des prix des GPL (en plus de l'offre et de la
demande) dépend fortement de la destination du produit et de son
utilisation ; plus son utilisation est éloignée de son lieu
de production, plus les charges sont onéreuses.
Les prix des GPL se caractérisent par une
saisonnalité prononcée notamment dans les marchés ou le
secteur domestique est prédominant.
? HIVER : (Octobre à Mars) Il se
caractérise par une forte demande domestique à cause du froid qui
touche les grands centres de consommation (Europe, USA,
Japon).
? ETE : (d'Avril à Septembre) : La
consommation domestique des GPL diminue en tirant une baisse des prix
favorisant la substitution du Naphta par les GPL dans l'industrie
pétrochimique.
Ainsi aujourd'hui, trois publications quotidiennes coexistent
sur le marché et sont spécialisées par région et
par taille de transaction. Ces publications relatent les faits marquants
survenus sur le marché et estiment au quotidien les niveaux de prix
pratiqués sur les dernières transactions de prix pour les GPL qui
sont :
? Platt's :
Les estimations qui y sont publiées vont de petites aux
grosses cargaisons, des transactions en F.O.B ou en C.I.F. Cependant, sa
spécialité est plutôt la commercialisation des petites
cargaisons en Europe, appelées Co-asters.
? Argus :
Cette publication est plus appréciée par les
professionnels du marché, elle est spécialisée dans toute
la gamme de taille des transactions et se distingue par ses performances dans
les estimations en Extrême Orient (Japon, Chine).
? Opis :
Elle est spécialisée dans les estimations des
prix du marché Américain. Les cotations qu'elle publie sont
exclusivement appliquées pour les transactions réalisées
dans les réseaux pipelines Américains basés principalement
à Mont Belvieu (Houston- Texas).
L'avantage de ces publications est qu'elles donnent
l'information en temps réel, mais elles présentent le
désavantage d'être exposées aux influences et manipulations
des acteurs actifs sur le marché.
? Prix posté :
Il est fixé pour le propane et le butane
séparément, et tient compte des niveaux des prix des GPL sur les
marchés d'une manière générale et le marché
méditerranéen en particulier. Ce prix devra être
fixé mensuellement, en recueillant également les avis des clients
contractuels. Il y a seulement trois producteurs qui fixent les prix
postés officiels des GPL :
1)- Prix posté SONATRACH
(Algérie) :
Appelé « SP » (SONATRACH Price),
fixé essentiellement pour les exportations de SONATRCH à
destination du marché méditerranéen. Ce prix est
fixé à partir des estimations et études des
évolutions du marché présent et futur en termes de demande
de produit sur le marché méditerranéen.
2)- Aramco (Arabie
Saoudite) :
Le CP (Contrat Price) est principalement destiné au
marché de l'Extrême Orient, surtout pour le Japon qui est le
premier importateur mondial des GPL.
3)- Prix posté ANSI (Ex
BP) :
Ce prix est fixé mensuellement, comme pour le SP de
SONATRACH et le CP d'Aramco. Il a été introduit par la BP
(Britesh petroleum OIL Compagny) en vue de stabiliser le marché
Européen.
Certains facteurs influençant sur le prix des GPL et
qui se présentent comme suit :
Ø L'effet de saisonnalité (hiver,
été)
Ø Offre/demande ;
Ø Le transport maritime ;
Ø D'autres événements (guerre,
catastrophes naturelles) ;
Ø Le prix du pétrole et ceux des substitutions
(à titre d'exemple le naphta).
Ø Les quantités des GPL exporté sont
vendues soit aux prix contractuels, soit aux prix spot
? Prix contractuel :
Il est fixé mensuellement et s'applique aux ventes
contractuelles. Il est fixé en fin du mois qui précède le
mois d'exécution d'une part et selon les précisions des prix sur
le marché international des GPL au cours du mois d'exécution
d'autre part.
Ce prix peut être soit fixé, soit le
résulta d'une formule précise tenant compte des prix
contractuels :
Ø Prix fixé : c'est
un prix négocié entre le vendeur et l'acheteur. En
définitif, il est convenu d'un prix pouvant satisfaire les deux
parties.
Ø Prix basé sur une
formule : il est composé d'une multitude de prix de
référence. Le vendeur tient compte des prix pratiqués et
des prix contractuels pratiqués par les autres producteurs des GPL.
? Prix spot :
C'est le prix fixé par le vendeur et l'acheteur pour
une vente « spot ». Il peut être supérieur,
égale ou inférieur au prix contractuel. Il s'applique à
une vente spot qui est une vente intervenant à un instant donné
et qui est soumise aux conditions du marché prévalant.
Le vendeur devra accroître ses ventes contractuelles,
car c'est le seul moyen qui va lui permettre de préserver et aussi de
l'améliorer et de l'assurer comme déboucher permanent et stable
pour son produit et pour valoriser ce dernier.
Le vendeur devra saisir l'opportunité que lui
confère la proximité des autres pour la vente des GPL avec des
prix garantissant au moins une marge supérieure à celle des
concurrents.
Avant de déterminer les prix le vendeur devra prendre
en considération différents facteurs, à savoir :
· L'objectif : pour le vendeur est de maximiser ses
profits ;
· La demande : l'élasticité de la
demande par rapport aux prix ;
· L'estimation des coûts : fixes et
variables ;
· La concurrence : lors que le vendeur
connaîtra les prix des ses concurrents, son prix exprimera le
positionnement concurrentiel de son produit ;
· La saisonnalité : hiver /
été.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain7.png)
Figure 5
Source :
Statoilhydro
III-5. Caractéristique du marché des
GPL :
a) Un marché
régional :
? Les échanges internationaux s'articulent autour des
grands marchés régionaux.
Les échanges internationaux des gaz de pétrole
liquéfiés ne représentent que 6% de la production
mondiale, contrairement au pétrole dont 57% et le gaz naturel dont 26,3%
de leur production font l'objet d'échanges internationaux13(*).
Deux caractéristiques distinguent la
géopolitique des gaz de pétrole liquéfiés, la
lourdeur des coûts de transport et la rigidité technique des
réseaux qui bloquent la construction d'un véritable marché
international, même si le commerce des gaz de pétrole
liquéfiés se développe plus vite que sa production, et
même si le transport maritime des GPL accroît les
quantités transportées rapidement. Il est peu probable que ces
échanges atteignent la fluidité internationale qui
caractérise les autres hydrocarbures.
Le transport des gaz de pétrole liquéfiés
nécessite des infrastructures rigides et coûteuses, la proportion
des gaz de pétrole liquéfiés échangée par
rapport à la quantité produite est relativement faible, mais
aussi la construction d'infrastructures qu'il s'agisse de conduites ou de
terminaux méthaniers, n'est justifiée que par l'existence d'une
offre dense. Ceci limite le commerce sur de très grandes distances. Ce
sont les raisons pour lesquelles il n'existe pas de marché international
des gaz de pétrole liquéfiés.
? Il n'existe pas de prix mondial des gaz de pétrole
liquéfiés
Le marché international des gaz de pétrole
liquéfiés se compose de différents marchés
régionaux, il est donc difficile de parler d'un prix mondial pour ces
produits. Bien qu'il existe une tendance vers une certaine
libéralisation du marché, celui-ci reste néanmoins
très réglementé sur plusieurs pays. Ces divers
degrés de libéralisation expliquent en partie les
différences de prix qui existe entre les différents
marchés.
Une conséquence importante du cloisonnement des
marchés est l'absence de référence mondiale pour le prix
des gaz de pétrole liquéfiés comme il en existe pour le
pétrole.
Par ailleurs, les mécanismes de formation des prix sont
différents selon les marchés. En Amérique du Nord s'est
développé un marché régional au comptant sur la
base d'une forme de moyen et court terme sur la base d'une technique Outlook,
tandis qu'en Europe et au Japon, les prix évoluent le plus souvent en
fonction de formules de prix négociées par transaction
contractuelle, sur la base d'une technique de net back.
Conclusion :
Faisant partie de notre vie quotidienne, et soutenant les
différentes industries dans le monde, la demande pour les GPL
s'accroît de jour en jour. Il a été avancé qu'il y
aurait une forte croissance de l'offre en GPL selon les prévisions et
les estimations en ce qui concerne l'évolution future du marché
mondial. Et donc, on constate une concurrence de plus en plus vive à
l'échelle mondiale sur les GPL.
L'indexation et Le mécanisme de fixation des prix des
GPL
sur le marché
américain.
Introduction :
Les Etats-Unis furent les pionniers dans l'industrie
pétrolière, ils furent les plus grands producteurs mondiaux de
pétrole pendant plus d'un siècle, ils ont exprimé une
gourmandise excessive dans la consommation énergétique, tant sur
le plan de l'économie et dans la consommation des ménages.
Le présent chapitre, sera consacré à
l'étude du marché GPL américain et la description des
énergies concurrentes aux GPL notamment le naphta. Nous consacrons la
partie suivante aux mécanismes de fixation des prix des GPL sur le
marché américain et leur évolution au regard de la
substitution propane, butane par le naphta dans la pétrolochimie.
3.1)- Le marché des GPL
américains :
3.1.1) Structure du marché des GPL
américains :
Le marché américain est très
intégré et mature, pratiquement auto suffisant et totalement
déréglé avec un grand nombre d'acteurs. Le processus de
libéralisation est déjà bien avancé puisqu'il est
loin d'être un marché dont les prix sont stabilisés et
contrôlés. Ce marché est aujourd'hui en évolution et
fortement concurrentiel, caractérisé par des fluctuations de prix
dictées par la loi de l'offre et la demande et par des capacités
de production et de transport très importantes. C'est un marché
physique actif utilisant des contrats spot.
Sa structure permet des contrats directs entre les producteurs
et les consommateurs.
Après la libéralisation des prix à la
tête des puits en 1978, une offre excédentaire des GPL
apparaît aux Etats-Unis. A partir de 1983 se développe un
marché libre, dit marché spot, sur lequel les producteurs, ne
trouvant pas de débouchés auprès de leurs transporteurs
habituels, proposent des volumes au plus offrant.
3.1.2) Le marché libéral des GPL :
Suite aux crises énergétiques des années
70, le secteur des GPL a subi des réformes structurelles afin d'ouvrir
le marché à la concurrence pour réduire les coûts et
améliorer la performance économique et l'efficacité
énergétique. Ces politiques de libéralisation ou de
dérégulation se sont appliquées avec des degrés
différents et pas à la même vitesse selon les pays.
La dérégulation des marchés des GPL a
été initiée au milieu des années 1980 aux
Etats-Unis et au Royaume-Uni. Cette dernière a visé trois
objectifs majeurs :
v Faire baisser les prix des GPL pour les industriels afin
d'améliorer leur compétitivité ;
v Ouvrir l'achat et la vente des GPL à la concurrence
ou autrement dit créer un marché ouvert ;
v Maintenir un opérateur unique pour la gestion du
transport et de la distribution, de façon à ne pas dupliquer les
réseaux.
Cette évolution a nécessité la
séparation des activités des opérateurs sur une base
comptable ou juridique afin d'avoir d'un coté les gestionnaires de
réseaux contrôlés par une autorité de
régulation et de l'autre les sociétés de production et de
commercialisation soumises aux lois du marché.
La deuxième conséquence importante est
l'émergence d'un marché « spot » des GPL
permettant des échanges ponctuels au jour le jour. Cette tendance est le
résultat de la multiplicité des acteurs qui doivent pouvoir
équilibrer leurs offres par des échanges à court terme sur
le marché.
La création de ce marché coexiste avec un
marché règlementé comme celui du NYMEX14(*) ou de l'IPE15(*) pour des contrats des GPL
standardisés, afin de pouvoir offrir aux opérateurs une
couverture du risque prix.
Globalement le modèle spot évolue fortement dans
un marché déréglé :
? La durée des contrats est moins longue, avec une
panoplie de contrats compris entre 1mois, 18 mois et plus de 18 mois (Etats-
Unis).
? La clause de « Outlook» est parfois
remplacée par clause de « Take or Realeased »
(possibilité de revendre sur le marché spot les
excédents).
? Le prix est défini par référence au
marché des GPL qui dépend de l'équilibre de
l'offre/demande et des énergies concurrentes.
? Le transport des GPL est géré par un
opérateur indépendant de la commercialisation ; ses tarifs
sont contrôlés par un régulateur.
Par conséquent, le long terme n'est pas
complètement éliminé dans un marché où le
prix spot (ponctuel) devient directeur. Les contrats à long terme
restent d'actualité, pour des durées plus ou moins courtes et
avec une indexation des prix se référant au marché
« spot ». Par ailleurs, la signature de contrat de
transport sur des durées relativement longues permet de planifier les
besoins futurs d'investissement dans les réseaux (investissements
lourds). Ils offrent d'une certaine façon la visibilité à
long terme.
3.1.3) Le Mont Belvieu :
Le Mont Belvieu présente un pole industriel par sa
position géographique sur la cote, il à plusieurs terminaux et
il reçoit des navires de différents continents. Dispose d'une
importante infrastructure de stockage et de pipelines pour l'acheminement des
liquides sur les marchés, en plus d'être à proximité
de grandes raffineries de pétrole brut.
Les prix pratiqués sur ce marché spot sont
orientés principalement sur le Golf Coast et la Cote Est qui ont
chacune leurs caractéristiques bien particulières que nous
citerons ci après :
Figure 6: Mont Belvieu et le réseau US
de pipeline GPL
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain8.png)
Source: National Energy
Board
? Le Golf Coast:
C'est la place incontournable pour le marché des GPL,
que ce soit pour les Etats-Unis ou pour les autres pays producteurs. Cette
région dispose de la plus grande capacité de stockage au monde,
soit plus de 15 Millions de tonnes. Cette dernière approvisionne tout
le marché américain à travers un réseau de pipeline
important qui alimente les hubs du « Mid Continent », le
Nord Est des Etats-Unis et également le Sud Est. De plus, un nombre
important d'unités industrielles (raffinage, pétrochimique,
transformation, ...) sont implantées dans cette région et
profitent pleinement des flexibilités opérationnelles offertes,
que ce soit dans le domaine des infrastructures, ou dans l'éventail des
produits disponibles.
Le Mont Belvieu est le site de référence de
cette région, il est situé à une cinquantaine de
kilomètres de Houston. Cette localité dispose de deux terminaux
maritimes, propriété des sociétés
« Entreprise et Targa » à partir desquelles des
opérations d'importation et exportation sont réalisées,
qui font office de société de Midstream 16(*) et également
« Dow » qui importe pour son propre système.
L'acteur majeur qui a un rôle important dans les
importations est « Entreprise » avec des parts de
marchés plus de 34,4% réalisés en 2008 pour un volume de
1,02 Millions de tonnes, suivi par « Targa et Dow » dont
les parts de marché sont respectivement de 15,34% et 2,02% du total des
importations.
a) Entreprise :
C'est une compagnie de Midstream, qui n'est présente ni
dans l'exploration ni dans le développement des champs mais dont
l'activité repose sur la collecte des produits Gaziers, le transport par
pipeline, le stockage, l'investissement dans des unités de gaz de
processing et leur gestion opérationnelles,
isomérisation17(*)
du normale butane en iso butane ainsi que la commercialisation de ces
produits.
Le feedstock18(*) utilisé pour faire fonctionner cet important
complexe est le gaz naturel. Cependant pour accéder aux installations de
cette société, les ventes de propane et de butane par les
producteurs ou traders19(*) sont soumises a des fees 20(*) qui sont
négociés, dont les niveaux varient en fonction des forces du
marché et des prix du gaz naturel (quand les prix du gaz naturel
augmentent les coûts du terminalling21(*) et de
fractionnement22(*) augmenteront).
Le coût du terminalling est appliqué pour le
propane et le butane, alors que celui du fractionnement est utilisé
uniquement pour le butane (isomérisation). De ce fait, le coût du
propane sera toujours inférieur à celui du butane.
Le terminalling de cette compagnie présente un atout
important pour la réception de toute taille de navire sans aucune
restriction. Entreprise a accru sa capacité de réception de 500
milles tonnes/mois a 1 million de tonnes/mois.
b) Targa :
Elle présente les mêmes caractéristiques
qu'Entreprise mais d'envergure moindre. Elle dispose de pipelines et de
capacité de stockages importants, néanmoins, elle n'est pas
présente dans le segment commercial de même que Entreprise. Elle
ne fait que louer ses services (stockage, séparation, transport). Le
même principe des coûts est appliqué par Targa.
Les terminaux situés à Mont Belvieu (pour
Entreprise et Targa) n'ont pas de contraintes quant a l'importation de propane
et/ou de butane, ce sont les seuls terminaux US qui présentent cette
flexibilité et qui sont moins exposés aux effets de la
saisonnalité.
Le référentiel de prix pour cette
localité est le « benchmark23(*) » Mont Belvieu, qui sert de
référence sur tout le marché Américain, y compris
l'Amérique Latine. La différence entre cette localité et
les autres régions réside dans le fait que pour le Golf Coast un
discount est à ajouter par rapport au Mont Belvieu, les volumes des
autres régions sont valorisés sur ce référentiel
plus un premium24(*).
c) Dow :
Cette société dispose de deux terminaux
situés a Plaquemine (Louisiane) et Freeport (Texas) qui ont pour
objectif d'approvisionner principalement ses unités
pétrochimiques, elles peuvent jouer le rôle de trader au vu des
capacités de stockage importantes. Par ailleurs, plus de 98% de ces
importations portent sur le propane, Dow est le géant mondial dans le
domaine de la fabrication et la distribution de produits chimiques (le plus
grand fabricant de plastique).
? La Cote Est :
La Cote Est est une région ou la demande est
essentiellement axée sur le propane, destiné principalement au
secteur domestique. Son approvisionnement est assuré par des pipelines
(Teppco, Dixie) relier à des terminaux maritimes. Pour la Floride
comprise les importations avoisinent le million de tonnes. Les principales
sociétés activant dans la région sont :
a) Sea 3 :
Cette société dispose de deux
terminaux :
Newington- New Hampshire avec une capacité de stockage
de 34 mille tonnes et Tampa- Floride avec une capacité de stockage de 50
mille tonnes. Les importations annuelles de cette société sont
respectivement de 360 et 300 mille tonnes de propane. Elle commercialise ce
produit a des vendeurs en vrac qui le revendent a des distributeurs.
b) Amerigas :
Elle importe environ 100 mille tonnes de propane par an,
suivant le même principe de Sea 3 elle commercialise son produit. Son
terminal se situe à Chesapeak (Virginie) avec une capacité de
stockage de 33 mille tonnes.
c) Spectra (ex Duke) :
Elle importe 220 mille tonnes de propane par an avec une
capacité de stockage de 34 mille tonnes et commercialise son produit
suivant le même principe que celui de Sea 3. Cette société
a loué le terminal de Providence auprès du propriétaire
Teppco jusqu'en avril 2014.
La consommation de propane sur La Cote Est est de 75% / 25%
respectivement hiver/été.
Comparativement à l'US Gulf Coast, les capacités
de stockage sont très limitées avec un total de 150000 tonnes.
De même, la demande de propane et dominante, cette
région ne présente pas la même flexibilité que l'US
Golf Coast qui peut absorber du propane et du butane, sans aucune
restriction.
Les ports de La Cote Est présentent des contraintes par
rapport à ceux de l'US Gulf Coast, dans le sens ou ils ne peuvent
recevoir des LGC (navires de plus de 34 mille tonnes), ce qui n'est pas le cas
pour les terminaux de Houston, Plaquemine et Freeport.
3.1.4) Le stockage du propane aux
Etats-Unis :
Aux Etats-Unis il y'a trois types de stockage du propane :
primaire, secondaire et tertiaire.
1)- Stockage primaire :
Les raffineries, les unités de gaz, les pipelines, et
les stocks de terminal de vrac. Les stocks primaires constituent la
deuxième source d'approvisionnement de propane durant la saison de
chauffage en hiver. La plus grande source de production étant en
provenance des installations de gaz naturel et des raffineries. Les
installations de stockage primaire de propane sont généralement
situées à proximité d'importants hubs de production et de
transport, dans les mines épuisées et sous pressions et de
cavernes de stockage dans les dômes de sel souterraines, situé
principalement en Conway, le Kansas, le Mont Belvieu, et au Texas.
2)- Le stockage
secondaire :
Est principalement constitué de grands
réservoirs aériens et sous pression.
3)- Le stockage
tertiaire :
Consiste en petits réservoirs aériens
situés surtout aux établissements résidentiels et
commerciaux25(*).
3.1.5) L'offre et la demande des GPL aux
Etats-Unis :
Les GPL comptent pour environ 60% de toute l'énergie
consommée au Canada et aux Etats- Unis qui proviennent du continent
Américain. Ils sont employés principalement dans les secteurs
résidentiels, commercial comme source de chauffage, dans le secteur
industriel comme source de chaleur et comme composant de base dans la
production pétrochimique et le secteur de production
d'électricité.
3.1.5.1) L'offre des GPL :
Les Etats-Unis sont les premiers producteurs des GPL au monde
avec 42 millions de TM en 2007 soit 18 millions de TM provenant des raffineries
et 24 millions de TM des unités de « Gas
Processing ». Toutefois, ces dernières années, ce pays
a connu une diminution de la production soit une baisse de 4 millions de TM par
rapport à 2001, notamment depuis l'apparition de la crise en juillet
2008.on constate un déséquilibre entre l'offre et la demande,
principalement du fait des déclins des réserves, mais
également du fait que les Etats-Unis essayent de contrôler leur
niveau de production, et préfèrent recourir aux importations.
Cette production est collectée à travers un
dense réseau de pipelines, est acheminée dans une seconde
étape au niveau de différents Hub, dont le plus important et
celui de Mont Belvieu, situé sur le Gulf Coast.
3.1.5.2) La demande des GPL :
Les Etats-Unis sont également les premiers
consommateurs des GPL au monde avec un niveau actuel de 48 Millions de tonnes.
La demande Américaine est satisfaite par la production locale et les
importations. Ces dernières sont réalisées par le biais du
« Cochin pipeline26(*) » à partir du Canada, par voie
maritime a travers des terminaux se situant sur La Cote Est du Gulf Coast des
Etats-Unis.
Néanmoins, les prévisions de la demande
intérieure restent fortement tributaires du secteur de la
pétrolochimie qui est intimement liée à la croissance
économique mondiale.
La demande des GPL aux Etats-Unis est principalement
concentrée au niveau du Gulf Coast, et à un degré moindre
La Cote Est et le Mid Continent.
Ces différents centres de consommation sont
alimentés par le biais d'un réseau de pipeline (Dixie, Mappco,
Cochin, Teppco...), dont la majorité a pour point de départ le
Gulf Coast (Mont Belvieu) et permet d'alimenter principalement le Mid
Continent et le Cote Est.
Sur le parcours desdits pipelines, des minis hubs se sont
constitués pour un approvisionnement régional. Des volumes sont
ventilés à partir de ces minis hubs par camions ou voie
ferrée.
Figure 7: Evolution de la consommation des
GPL aux USA (1997-2007)
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain9.png)
Toutefois, la demande des GPL a enregistré ces
dernières années une contraction, principalement dans le secteur
domestique pour le propane suite a une plus grande pénétration du
gaz naturel, de même que le secteur du raffinage et e la
pétrolochimie pour le butane, suite a la décision d'interdire
l'utilisation des MTBE (méthyle tertio butyle éther) dans tous
les Etats pour cause de pollution des nappes phréatiques27(*) et de les remplacer par
l'Ethanol. Pour rappel, les MTBE sont utilisés comme additifs pour les
essences.
Concernant la distribution des GPL sur le sol
américain, on peut souligner que plus de 50% de cette activité
est contrôlée par un nombre restreint de compagnies, dont AMERGAS
est le leader.
Figure 8 : La consommation des GPL aux
USA par secteur d'utilisation
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain10.png)
Source: statistical review of global LPG
Dans le schéma ci-dessus, on observe que le secteur
pétrochimique est dominant avec prés de 49% de la consommation
des GPL, dont une grande partie est consommée au niveau du Gulf Coast.
Les GPL sont utilisés dans le secteur domestique pour
24% (cuisine, chauffage, chaudière), essentiellement sur La Cote Est des
Etats-Unis.
Les raffineries consomment prés de 14% (destinés
à la production de carburants), 5% pour le secteur de l'agriculture, 6%
pour l'industrie et 2% seulement pour le secteur des transports car
l'utilisation des GPL-C n'est pas développée aux Etats-Unis.
3.2)L'indexation des prix des GPL aux
Etats-Unis :
²²-1. La formation et l'indexation des
prix :
Le commerce international des GPL a connu un
développement important avec la libéralisation, à travers
le changement des mécanismes d'indexation des prix qu'il subi.
Les prix des GPL peuvent être évalués
à différents stades de la filière. Tout en amont, le
coût à considérer, est le prix de tête de puits (le
coût du gaz naturel et le pétrole brut). Les prix peuvent
être également différenciés par types
d'utilisateurs. On distingue alors le prix pour les consommateurs, domestique,
commercial, industriel ou les compagnies d'électricité.
De plus, le marché spot n'est pas régi par un
seul prix mondial des GPL. Ceci est du a l'existence de différents
marchés régionaux. En général, les principaux
composants du prix final des GPL sont :
? Le prix de tête de puits des gaz naturels et de
pétroles bruts.
? Le coût de transport sur une longue distance.
? Le coût de la distribution locale.
? Les marges.
Aux Etats-Unis, les prix de tête de puits ont
été les premiers à être libéralisés
(en 1978), les coûts relatifs au transport sont encore
gérés par des offices gouvernementaux, alors que les organes
locaux s'intéressent aux coûts locaux de distribution.
Dans les contrats des GPL, le producteur et l'acheteur
s'engagent à court terme sur une clause «Outlook» et
l'engagement porte sur une quantité et sur le prix.
Dans une situation de monopole, le principe de calcul est
défini sur une base dite « net back » : les
coûts de transport et de distribution sont déduits du prix moyen
des énergies concurrentes. Sur le marché final, le
résultat correspond au prix d'achat maximal que le distributeur est
prêt à payer.
Prix des GPL= prix de l'énergie
concurrente
- coûts de transport de la
frontière au consommateur
- coûts de stockage pour les pointes
de consommation
- toutes taxes à la
consommation.
|
Afin de trouver un prix qui puisse être significatif
sur une longue période et de tenir compte des possibles substitutions
énergétiques, la formule de fixation du prix des GPL doit
être indexée sur une énergie concurrente au GPL. En
principe cette formule est indexée sur le prix des produits
pétroliers et gaziers.
La libéralisation croissante des GPL conduit à
une évolution du mécanisme d'indexation.
En effet, si chaque marché présente des
coûts et des conditions d'approvisionnement, des profils de consommation
et des degrés de concurrence spécifiques, la
déréglementation se traduit en règle
générale par les implications suivantes en matière de
prix :
v Les prix du transport et des services restent du domaine de
la régulation (le transport relevant d'un monopole et les services
étant associés à la notion de service public) le prix de
la commodité, du transport et des services.
v Les facteurs de fixation des prix sont la
saisonnalité de la demande pour le chauffage et la production
d'électricité, la demande pour le stockage en fonction des prix,
la possibilité pour les consommateurs de procéder a des
substitutions de combustibles, le niveau des capacités de stockage et
l'élasticité des prix de l'offre.
Donc, dans un marché libre, les mécanismes de
formation des prix sont complexes, on peut citer quelques uns, à titre
d'illustration :
· l'indexation sur le cours du pétrole.
· La concurrence entre les pays producteurs.
· Le poids de la demande.
· Les déséquilibres entre l'offre et la
demande.
Sur le marché spot américain, les prix des GPL
sont indexés sur ceux du pétrole et du gaz naturel. Du fait
qu'ils sont fixés sur le marché « libre »,
ils sont plutôt déterminés par les trois derniers
facteurs ; la concurrence entre les différents marchés
régionaux, le poids de la consommation dans chaque région, le
resserrement entre l'offre et la demande et bien d'autres facteurs
importants : les réserves énergétiques de chaque
région, les capacités et les moyens de transport malaisés
et coûteux...etc. qui font que le prix des GPL différent d'un
marché régional a un autre. C'est-à-dire que le prix spot
se fixe sur un marché spot régional en s'adaptant à ses
conditions (condition du marché libre totalement
déréglementé).
Les marchés au comptant (spot) sont
généralement crées dans des zones ou sont
concentrés un grand nombre d'acheteurs, de vendeurs et de transporteurs.
Ils sont situés prés des grandes régions de consommation
ou de production des GPL. Des prix au comptant sont alors fixés en
divers lieux.
Les marchés au comptant des GPL aux Etats-Unis donnent
des indices sur le prix à divers centres (Hub) d'approvisionnement et de
transaction, les acteurs de marchés utilisent les prix de ces centres a
la place du prix à la tête des puits.
3.2.2) Prix des GPL sur le marché
américain :
Les facteurs principaux qui déterminent la demande des
GPL sont l'influence saisonnières et l'activité
économique. En raison des conditions climatiques, la demande est
caractérisée par une forte saisonnalité. L'offre est
influencée par la disponibilité et l'accessibilité au
transport et stockage des GPL.
Les prix des GPL sont cycliques, leur mouvement à la
hausse est la conséquence d'une demande plus forte, qui va encourager
l'exploration et le forage. Lorsque la production commence à
croître, les prix vont tendre à chuter.
? L'influence des marchés gaziers et des
marchés pétroliers :
Le gaz et le pétrole (à travers ses produit
raffinés) étant des produits substituables, sur un marché
spot, le prix et la demande des GPL ont un lien étroit avec le prix et
la disponibilité du pétrole et du gaz naturel, ce dernier a un
impact indirect mais puissant sur le prix des GPL et par la sur la consommation
des GPL, de sorte que si le prix du pétrole et du gaz naturel sont trop
élevés, cela pourrait conduire au remplacement du pétrole
et du gaz naturel en faveur des GPL. En conséquence la demande des GPL
augmente entraînant la hausse des prix. L'offre et la demande des GPL et
celle du gaz naturel et le pétrole sont liés et leurs prix sont
fortement corrélés.
? L'influence du climat :
Un hiver plus froid que la normale épuise les stocks
des GPL. Typiquement, ces stocks seront renouvelés pendant les mois
d'été, alors que la demande et plus faible. Toute fois, ce
renouvellement de stocks en été est de plus en plus ralenti par
l'augmentation de la demande des centrales électriques en GPL, qui
doivent alimenter les systèmes de climatisation et d'autres appareils de
refroidissement durant la période estivale. Par conséquence, les
marchés commencent avec des niveaux de stockages inférieurs
à la moyenne, des prix plus élevés et une plus grande
instabilité.
La demande et le prix des GPL connaissent donc un
déroulement typique : une période de pointe pendant les mois
d'hiver et une période creuse pendant l'été.
3.2.3) Mécanisme de prix des GPL aux
Etats-Unis :
? Prix des GPL aux Etats-Unis :
Source : Sonatrach
« SPE »
Les Etats-Unis présentent l'avantage de disposer d'une
infrastructure de réception et de stockage importante. Cette
région est habituellement approvisionnée par pipe, ce qui rend ce
marché plus attractif à cause des coûts de transport par
pipe qui viennent majorer les prix FOB des GPL. C'est ainsi qu'en
période de forte demande (hiver) une fois la capacité par pipe
est saturée, le recours aux importations s'avère
indispensable.
ü Les prix des GPL sur le marché spot sont
influencés par les prix du naphta, gasoil et d'autres produits
concurrents qui eux même sont influencés par le prix du
pétrole brut.
ü Les GPL sont utilisés comme matière pour
l'industrie pétrochimique, lorsque les prix de ces derniers sont
compétitifs par rapport aux produits pétroliers
concurrents28(*).
Les GPL ne sont utilisés dans la
pétrochimie qu'à condition que leur prix soit égal
à environ 85% de celui du naphta.
|
? Prix propane aux Etats-Unis :
+ Proportionnel
- Inversement proportionnel
|
Source : Sonatrach
« SPE »
Le propane est utilisé comme combustible pour le
chauffage pendant la période hivernale.
ü La demande de propane est tributaire de son prix sur le
marché du fait qu'elle constitue une charge compétitive par
rapport aux autres produits à savoir l'éthane, la gazoline et le
naphta pour la pétrochimie.
ü Sur le marché spot il existe une
interdépendance entre le propane et le gaz naturel, lorsque le prix de
ce dernier est élevé, l'extraction des GPL, au niveau des
unités de traitement de gaz est faible.
ü Les prix spot de propane sont étroitement
liés avec les prix des gros utilisateurs de la pétrochimie, les
conditions métrologiques et notamment les hivers très froids
peuvent conduire à des augmentations de la consommation qui influent sur
le prix spot. ainsi une forte demande inattendue fait baisser les stocks qui
font grimper les prix spot.
3.3) La substitution propane-butane par le
naphta dans la pétrochimie :
²²²-1. La
pétrochimie :
a)- Définition :
La pétrochimie est la science qui s'intéresse
à l'utilisation des composés chimiques de base issus du
pétrole pour fabriquer d'autres composés synthétiques qui
peuvent exister ou non dans la nature ; dans le dernier cas, ces
composés sont dits artificiels. Ces fabrications sont, en
général, basées sur des réactions chimiques
appropriées en présence ou non d'un catalyseur29(*). Lors du raffinage du
pétrole, la coupe naphta issue de la distillation atmosphérique,
peut servir de charge à une unité de vapocraquage30(*). Ce naphta peut être
craqué dans un vapocraqueur pour donner des produits insaturés,
fragiles et susceptibles d'être transformés en matières
plastiques, et produits cosmétiques et pharmaceutiques. C'est ainsi
qu'à partir du pétrole on peut fabriquer des matières
plastiques de toutes sorte employées ensuite comme matière
première dans les secteurs de la construction et dans l'industrie
électrique, électronique, le textile, l'aéronautique et
d'autres.
Un vapocraqueur est une unité de pétrochimie
servant à utiliser principalement de l'éthylène et du
propylène deux produits indispensables dans la fabrication du
polyéthylène et du polypropylène, deux matières
plastiques bien connues.
En effet, en faisant passer les produits intermédiaires
obtenus soit par distillation, soit par des unités secondaires, dans des
unités spécifiques de pétrolochimie on obtient des
matières premières susceptibles d'être transformées
en des produits qui n'existent pas dans la nature.
Le gaz naturel peut également fournir des
matières premières, du méthane, de l'éthane pour la
pétrochimie.
La transformation de ces produits en d'autres composés
organiques dont les termes ultimes de transformations sont :
? Des matières premières plastiques,
? Des solvants,
? Des résines,
? Des fibres synthétiques,
? Des détergents,
? Des plastifiants,
? Des élastomères,
? Des adhésifs,
? Du polyester,
? Du nylon,
? Des médicaments,
? Des cosmétiques,
? Des engrais.
La pétrochimie est basée principalement sur deux
types de procédés : craquage à la vapeur et
procédés d'extractions. Par reformage à la vapeur du gaz
naturel ou des naphtas, elle débouche sur la production
d'hydrogène qui sert, au delà de son utilisation comme vecteur
énergétique et vecteur pétrochimique dans les
hydrotraitements, a la fabrication de l'ammoniac puis des engrais, du
méthanol et des alcools oxo, entre autres.
Avec le premier type de procédés, on obtient
des oléfines tandis qu'avec le deuxième type, on extrait des
aromatiques. Les oléfines et les aromatiques sont des matières
premières qu'on appelle des grands intermédiaires servant dans
l'industrie des plastiques, pharmaceutique, cosmétique,
électronique, aéronautique et textile.
3.3.2) Le naphta :
a)- Définition :
Les solvants naphta et les solvants aromatiques sont des
mélanges d'hydrocarbures dont la composition chimique dépend de
la nature du pétrole brutes dont ils dérivent et des
procédés de raffinage qu'ils ont subis.
Les principaux constituants (représentant plus de 50%
et même fréquemment plus de 90% du solvant) sont des hydrocarbures
aromatiques dont le nombre de carbones se situe dans la gamme (C8 -
C20) et dont les points d'ébullition sont compris entre 140
et 320°.
b)- Utilisations :
- Diluant pour les peintures, vernis, encres d'imprimerie.
- Solvant dans l'industrie agrochimique et l'industrie du
bâtiment.
- Solvant pour la fabrication des caoutchoucs et plastiques,
bitumes.
- Préparation du noir de carbone et de
résigne.
- Agent de nettoyage industriel.
Il existe trois sortes de naphta :
? Le naphta léger : il est
envoyé au stockage comme base de mélange (blendstook) pour
être utilisé dans la fabrication des carburants.
? Le naphta lourd : est
utilisé en charge (feedstock) de reformage catalytique.
? Le naphta total : il peut
servir comme craquage à la vapeur.31(*)
3.3.3) La substitution des GPL par le
naphta :
La substitution dans le secteur pétrochimique est
principalement due a la diminution de consommation des GPL en période
d'été , menant a une hausse des stocks et une baisse des prix
.elle est aussi favorisée par la particularité du naphta a donner
plusieurs dérivés dans les procédées
pétrochimiques.
Le recours a la substitution des GPL dans la
pétrochimie intervient seulement lorsque leurs prix soient égaux
a 85% de celui du naphta.
Ce phénomène s'explique notamment par une
progression extraordinaire des GPL qui se sont substitués au naphta
comme matière première pendant la période de 1987
jusqu'à 1990 pour arriver a une consommation de 1.13millions de tonnes
en 1993
3.4) L'évolution des prix des GPL sur le
marché Américain :
3.4.1) Comparaison des prix des GPL avec les autres
produits pétroliers :
Les liquides de gaz naturel (LGN), c'est-à-dire les
hydrocarbures liquides extraits du gaz naturel, sont l'éthane, le
propane, le butane et les pentanes plus. Le terme gaz de pétrole
liquéfié (GPL) désigne le propane et le butane produits
lors du raffinage du pétrole brut, mais on l'emploie également
pour désigner le propane et le butane dérivés du gaz
naturel.
Figure 9: graphique comparatif des prix des
gaz naturel et de l'éthane
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain11.png)
Note : 1 kpi3 de gaz naturel = 1,05 GJ
Source :
Ministère de l'Énergie de l'Alberta.
Figure 10: graphique comparatif des prix du
propane, du butane et WTI
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain12.png)
Source :
Ministère de l'Énergie de l'Alberta.
En général, les prix des LGN sont plus
élevés que celui du gaz naturel parce qu'ils tiennent compte des
frais d'extraction. Comme l'illustre la figure 4, par conséquent
les prix de l'éthane suivent de près ceux du gaz naturel. La
figure 5 illustre l'influence des prix du pétrole brut sur ceux du
propane et du butane. Les prix du pétrole brut jouent un rôle dans
l'établissement des prix plafond du propane et du butane parce que ces
derniers concurrencent les produits à base de pétrole (notamment
le naphte, le mazout de chauffage et le gasoil) dans les principaux
marchés. Depuis 2000, les prix du gaz naturel ont été
indexé a ceux du pétrole brut (à valeur d'énergie
équivalente). Dans de telles situations, les prix du propane et du
butane suivent habituellement la tendance des prix du gaz naturel et la
rentabilité de l'extraction des liquides diminue.
Les approvisionnements en LGN dépendent du niveau de
production de gaz naturel, de la quantité de liquides contenus dans le
gaz et des importations. De plus, la production de propane et de butane
augmente ou diminue selon la production des raffineries de pétrole brut.
Les deux principaux facteurs qui influent sur la demande sont les conditions
météorologiques, le propane étant utilisé pour le
chauffage domestique, et les besoins en éthane de l'industrie
pétrochimique.
Le secteur canadien des GPL est intégré au
marché nord-américain. Comme les exportations canadiennes de
propane ne représentent qu'une petite partie de la demande en
Amérique du Nord et aux États-Unis, le Canada n'a pas le pouvoir
de fixer le prix. C'est plutôt à Mont Belvieu, au Texas, qu'est
fixé le prix de référence pour les marchés de LGN
de l'Amérique du Nord. On y trouve la plus grande région
consommatrice, dont l'emplacement stratégique, sur la côte du
golfe du Mexique, offre un point de réception idéal pour les GPL
arrivant de l'Europe, de l'Afrique et du Moyen-Orient. Mont Belvieu dispose en
outre d'une importante infrastructure de stockage et de pipelines pour
l'acheminement des liquides sur les marchés, en plus d'être
à proximité de grandes raffineries de pétrole brut. La
demande du secteur pétrochimique est le principal facteur qui agit sur
les prix des GPL à Mont Belvieu.
On compte trois autres grands carrefours de commerce des GPL
en Amérique du Nord, soit Edmonton (Alberta); Sarnia (Ontario) et Conway
(Kansas). Ils disposent d'une infrastructure de stockage souterrain
considérable et sont reliés aux sources d'approvisionnement en
GPL de même qu'à des réseaux de transport et de
distribution par pipeline. Edmonton et Conway desservent le marché du
Midwest américain tandis que Sarnia et Mont Belvieu approvisionnent
celui du Nord-Est des États-Unis.
3.4.3) L'analyse des tendances et des prix :
Bien que le propane soit produit à partir du
pétrole brut et du gaz naturel, son prix est d'avantage indexé
par le coût de ses derniers. Par ailleurs, le prix du propane est
généralement plus élevé que celui du gaz naturel
parce qu'il tient compte des frais d'extractions. Le graphe ci-dessous
présente la corrélation de prix du propane avec celui du
pétrole brute.
Figure 11 : évolution des prix du
propane et du pétrole brut, Etats-Unis
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain13.png)
Source :
EIA
Les prix du propane suivent les tendances
haussières similaires à celle du pétrole brut.
|
Conclusion
Les prix du propane suivent les tendances haussières a
celle du pétrole brut.
Les prix des GPL, ceux du gaz naturel et le pétrole sont
liés et leur prix sont fortement corrélés que nous verront
après lors de la présentation de l'application.
Étude de causalité et de
cointégration.
Introduction :
Notre étude s'est proposée d'étudier
sept variables économiques qui représentent une structure
microéconomique du marché américain, qui sont:
Le prix du propane, le prix du gaz naturel, le prix du naphta,
le prix de pétrole brut, la demande, l'offre et les stocks.
Ce travail consiste à;
Stationnariser les sept séries étudiées
et d'élaborer un modèle commun qui représente la structure
dynamique entre ces variables en premier lieu, suivie d'une étude
d'éxogénéité représentée par
l'étude de la causalité, finalisée par la recherche d'une
cible qui vise à trouver une relation à long terme entre ces
variables.
L'objectif est de construire une relation
simultanée entre ces variables et de pouvoir en extraire
l'impact du choc dans l'une de ces variables par rapport aux autres variables
introduites : constituant l'objet de la deuxième partie de cette
présente étude « Causalité et de
Cointégration ».
I-Interprétation des données
statistique :
Afin de mener notre analyse nous considérons les
variables suivants en logarithmes depuis Juin 1992 jusqu'à Septembre
2009.
Le prix de propane : PRO
Le prix de gaz naturel : GAZ
Le prix de pétrole brut : WTI32(*)
Le prix du naphta : NAPHTA
Les stocks : STOCK
La demande : DEM
L'offre : OFFRE
Nos séries sont issues de la source suivante :
Energy Information Administration (EIA)33(*).
II- Stationnarisation des variables :
Nous ne pouvons identifier clairement les
caractéristiques stochastiques d'une série chronologique que si
elle est stationnaire. Cette étude de stationnarité s'effectue
essentiellement à l'aide de l'étude de fonction
d'autocorrélation et des tests de racines unitaires qui
permettent :
Pour la première de détecter si le processus
stochastique est affecté d'une tendance ou d'une saisionnalité et
pour le second d'apporter des éléments de réponses sur le
type de non stationnarité de la série.
Pour ce faire, deux types de processus sont distingués
:
· Le processus TS (Trend Stationnary)
qui présentent une non-stationnarité de type
déterministe.
· Le processus DS (Differency
Stationnary) pour les processus non stationnaires aléatoires.
Ces deux types de processus sont respectivement
stationnarisés par écart à la tendance et par le filtre
aux différences. Dans ce dernier cas, le nombre de filtres aux
différences permet de déterminer l'ordre de l'intégration
de la variable.
III- Détermination de la
représentation VAR optimale :
Après avoir stationnarisé les variables, nous
construirons un modèle VAR (Vector Auto Regressive).
Ces modèles permettent, d'une part d'analyser les effets d'une variable
sur l'autre à travers des simulations de chocs aléatoires et
d'autre part de mener une analyse en termes de causalité. Dans le cas
d'un processus VAR chacune des variables est modélisée en
fonction de ses propres retards et des retards des autres variables.
Un modèle VAR à k variables et p décalage
s'écrit :
Yt= ?0 +?iYt-i +V Avec: ?i= BÏ Ai
i [0, P]
Vt= BÏ åt tZ
Dimension (K, 1) et Vt le vecteur des résidus.
Pour déterminer le nombre de retard optimal pour la
représentation VAR nous estimerons plusieurs
modèles pour un ordre allant de 1 à h (h
étant le retard maximum admissible par la théorie
économique ou par les données disponibles). Le retard P qui
minimisera les critères d'Akaike (AIC) et Schwartz (SC) sera retenu.
IV- Etude de la
cointégration :
L'analyse de la cointégration permet d'identifier si
une relation de long terme existe entre plusieurs variables. Si les variables
sont de même ordre d'intégration, l'existence d'un ou de plusieurs
vecteurs de cointégration sera possible.
Pour déterminer le nombre de relation de
cointégration nous utiliserons le test de Johansen. Si le test
révèle l'existence de la cointégration nous aurons besoin
d'une correction du modèle (modèle à correction d'erreur)
qui tien compte de cette relation.
V- Etude du modèle VAR (ou VECM) :
Si l'étape précédente met en
évidence une relation de cointégration, l'étude se fera
à ce niveau sur le modèle VECM, si le test de Johanson indiquera
qu'il n'y a pas de relation de cointégration, on poursuivra l'analyse
à l'aide du modèle VAR.
Nous construisons le modèle VAR, comportera les
variables suivantes : PRO, DEM, OFFRE, STOCK, NAPHTA, GAZ et WTI ce qui nous
permettra d'étudier les interactions entre les variables.
Le modèle VAR permet d'analyser les effets de la
dynamique des prix spot américains à travers deux outils :
- L'analyse des fonctions de réponse impulsionnelle qui
permettent de mesurer l'impact d'un choc sur les variables,
- La décomposition de la variance de l'erreur de
prévision à chaque variable par rapport à un choc : si un
choc sur l'erreur de prévision de Y1t n'affecte pas la variance de
l'erreur de Y2t celle ci est considérée comme exogène, car
elle évolue de manière indépendante.
Il est alors possible d'étudier les impacts que les
variables ont les unes sur les autres.
VI- Etude de la causalité :
La mise en évidence de relations causales entre les
variables économiques permet une meilleure compréhension des
phénomènes économiques, et par la même, permet la
mise en place d'une politique économique optimisée. Nous
utiliserons ici la notion de causalité développée par
Granger : la variable Y1t cause la variable Y2t si la prévision de cette
dernière est améliorée en incorporant à l'analyse
des informations relatives à Y1t et à son passé.
Le schéma ci-dessus nous résume la
stratégie de stationnarisation.
La stratégie du
travail :
v Stationnarisation des variables :
? Analyse préliminaire de la série
propane :
Identification :
Pour cette phase de l'étude nous considérons la
série « propane», qui représente
l'évolution des prix propane sur le marché spot américain
sur une période allant de juin1992 à septembre 2009, appelant
à des observations, au nombre de 216.
Etape 1 : Analyse du graphe et du
corrélogramme
Une première analyse, concernant la
stationnarité, peut être fournie par l'étude du graphique
de la série «propane» ainsi que son corrélogramme.
Analyse du
graphe :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain14.png)
Figure 12: Graphe de
la série brute de propane.
La représentation graphique de la série propane
présente les caractéristiques suivantes :
Ø Une non stationnarité en moyenne
témoignée par une légère tendance a la hausse
linéaire.
Ø Une augmentation par tranche en variance,
caractérisant une non stationnarité en variance.
Ø Un phénomène qui se
répète à intervalle régulier, se qui nous laisse
à supposer la présence d'une saisonnalité qu'il faudra
vérifier par la suite.
Ø La série est perturbée (connu sous le
nom de volatilité) par les effets de
la crise financière notamment, celle de 2008.
Analyse du
corrélogramme :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain15.png)
Figure 13 : Fonction d'A-C simple et
partielle de la série but.
Observation:
Une décroissance lente de la fonction
d'autocorrélation c'est un signe de non stationnarité en
moyenne.
Pour pouvoir pallier de l'effet de la non stationnarité
en variance, on utilise la série logarithmique qui offre les avantages
suivants:
· Minimise l'influence des effets du temps sur la
série,
· Réduire le nombre d'étapes pour aboutir
à une série stationnaire,
· Permet de ne pas perdre l'information sur les
premières valeurs de la série.
La série notée (LPRO) garde la même allure
que la série (pro) exhibant ainsi une tendance à la hausse, et
semblant donc non stationnaire au sens de la moyenne.
Le graphe de la série logarithmique
(LPRO):
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain16.png)
Figure 14: le graphe
logarithmique de la série de propane.
L'application de la fonction logarithmique (Ln) sur la
série n'a pas eu d'impact considérable sur l'allure de la
série, probablement dû au fait que la variance n'est pas
proportionnelle à la moyenne, le coefficient de variation n'étant
pas constant au cours du temps.
La série a une allure croissante au cours du temps,
elle reste non stationnaire.
L'effondrement brutal des valorisations des prix de propane
suite à l'éclatement d'une bulle spéculative, ce krach
préfigure pour origine des excès spéculatifs dus à
la psychologie du marché spot.
Ces excès dus en particulier à des limitations
d'investissement des opérateurs (crise de confiance) d'où la
volatilité de la série.
Etape (3): Test de Dickey-Fuller
On cherche le nombre de
retards : « P »
On choisit le nombre de retards qui possède une
valeur minimale des deux critères d'Akaike et de
Schwarz pour les trois modèles de la stratégie.
Les critères
d'information:
AIC = Log óî2 + 2(p +q)/T
SIC = Log óî2 + (p +q) Log
T/T
Les modèles de la
stratégie:
Pour déterminer le nombre de retards optimal, une
procédure type consiste à estimer tous les
modèles :
Modèle (1) :? D(LPRO)t =
Ô D(LPRO)t-1 + åt
Modèle (2) :? D(LPRO)t =
Ô D(LPRO)t-1 + C + åt
Modèle (3) :? D(LPRO)t =
Ô D(LPRO)t-1 + ât + C+ åt
Et cela pour des ordres « p » allant de 0
à 4 avec ë0=0, à chaque étape on calcule
les fonctions d'"Akaike et Schwarz " et on aura le tableau
suivant :
|
Modèle (3)
|
Modèle (2)
|
Modèle (1)
|
P
|
AIC
|
SC
|
AIC
|
SC
|
AIC
|
SC
|
0
|
-1,82
|
-1,78
|
-1,81
|
-1,78
|
-1,81
|
-1,79
|
1
|
-1,92
|
-1,86
|
-1,89
|
-1,84
|
-1,88
|
-1,85
|
2
|
-1,93
|
-1,85
|
-1,90
|
-1,84
|
-1,90
|
-1,85
|
3
|
-1,93
|
-1,83
|
-1,89
|
-1,81
|
-1,89
|
-1,83
|
4
|
-1,91
|
-1,80
|
-1,88
|
-1,78
|
-1,88
|
-1,8
|
Source : résultats obtenus
à partir du logiciel eviews 5 .0
Min AIC : -1,93 qui correspond à p=2.
Min SIC : -1,86 qui correspond à p=1.
Le retard qui minimise les deux critères AIC et
SIC est de -1,86 et correspond à P=1.
Ce qui nous amène à effectuer le test de
Dickey-Fuler simple.
Application de la
stratégie:
Les modèles utilisés pour l'application de la
stratégie sont :
Model (1): Modèle sans
constante et sans tendance.
Model (2): Modèle avec
constante et sans tendance.
Model (3): Modèle avec
constante et avec tendance.
Modèle
(1) :? D(LPRO)t = Ô D(LPRO)t-1 + åt
Modèle
(2) :? D(LPRO)t = Ô D(LPRO)t-1 + C + åt
Modèle
(3) :? D(LPRO)t = Ô D(LPRO)t-1 + ât + C +
åt
Test de Dickey-Fuller
simple :
Modèle (3) :? D(LPRO)t =
Ô D(LPRO)t-1 + ât + C + åt
-Test de la tendance :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain17.png)
Source : résultats obtenus
à partir du logiciel eviews 5 .0
Tcal= 3,05 >Ttab=
2,79 au seuil de signification de 5%. On rejette donc
l'hypothèse.
La tendance dans ce cas est significative.
-Test de Racines Unitaire :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain18.png)
Source :
résultats obtenus à partir du logiciel eviews
5 .0
DFcal= -3,49
supérieur à DFtab au seuil de 1%.
On accepte l'hypothèsed'existence de Racines
Unitaires.
Cette non stationnarité est de type «DS»
(Differency stationnarity), «TS» (Trend Stationnary).
Un choc produit à une date donnée a des effets
durables dans le temps, ce qui va détourner la série de son
mouvement réel.
La méthode adéquate, dans ce cas, serait
d'appliquer le filtrage de différentiation d'ordre 1.
Etape (4) : La
stationnarisation de la série :
Pour stationnariser la série on applique la
première différenciation :
DLPRO= (1-B) LPRO <=> DLPRO
=LPRO-LPRO (-1).
Telle que « DLPRO » et la nouvelle
série stationnaire.
Graphe de la série
« DLPRO » :
Figure 15 : Graphe de
la série but différentiée d'ordre 1.
D'après le graphe on remarque que la tendance a disparu
et la série parait stationnaire.
Analyse du correlogramme de la
série « DLPRO » :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain20.png)
Figure 16 : Corrélogramme de la
série DLPRO.
Application de stratégie de D -F :
Le nombre de retard (p), qui minimise les deux critères
d'information pour cette série pour les trois modèles est
égal à 1.
Tests de Dickey-Fuller augmentés sur la
série DLPRO (LPRO différenciée d'ordre
1) :
Les résultats du test sont présentés dans le
tableau :
Modèle [1']
|
Modèle [2']
|
Modèle [3']
|
|
calculée
|
tabulée
|
calculée
|
tabulée
|
calculée
|
tabulée
|
|
-10.13561
|
Au seuil 1% :-2. 5762
|
-1013714
|
Au seuil 1% :-3. 4622
|
-10.1142
|
Au seuil 1% :-4.0034
|
|
Au seuil 5% :-1. 9423
|
Au seuil 5% :-2. 8754
|
Au seuil 5% :-3.4318
|
|
|
Au seuil 10% :-1. 6156
|
|
Au seuil 10% :-2. 5742
|
Au seuil 10% :-3.1396
|
Modèle (3) :? D (LPRO) t
= Ô D (LPRO) t-1 + ât + C + åt34(*)
Tcal= 0,20 <Ttab=
2,79 au seuil de signification de 5%. Ce qui veut
dire que la tendance est non significativement différente de zéro
(i.e. B=0), ceci est confirmé par la probabilité qui est
supérieure à 0,05.
On passe à l'estimation du modèle [2].
Modèle (2) : ?D(LPRO)t =
Ô D(LPRO)t-1 + C + åt35(*)
Tcal= 0,59 <Ttab=
2,53 au seuil de signification de 5%. Ce qui veut
dire que la constante est donc non significativement différente de
zéro (i.e. c=0).
Ce qui est confirmé par la probabilité qui est
supérieur à 0,05.
On passe donc à l'estimation du modèle [1].
Modèle (1) :? D(LPRO)t =
Ô D(LPRO)t-1 + åt 36(*)
L'ADF= -10,13 inférieure aux valeurs -2,57 ;
-1,94 ;-1,61 tabulées par Dickey-Fuller aux seuils 1%, 5%, 10%.
On rejette donc l'hypothèse nulle de racine unitaire
(existence de racine unitaire).
La série D (LPRO) est stationnaire d'ou LPRO est
intégré d'ordre 1, I(1).
Généralisation des sept les
séries :
Série de demande de propane :
DEM.
Série des stocks de propane :
STOCK.
Série d'offre de propane :
OFFRE.
Série prix de naphta : NAPHTA.
Série prix de gaz naturel :
GAZ.
Série de prix de pétrole brut :
WTI.
Nous nous limitons à communiquer les résultats
qui ont été calculés en suivant la même
démarche que la série PRO.
Les graphes des séries
bruts37(*) :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain22.png)
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain24.png)
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain26.png)
Figure 42 :
les graphes des séries brutes.
Les graphes des séries
logarithmiques :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain27.png)
Figure 43 : les graphes logarithmiques des
séries brutes.
Dessaisonalisation avec la méthode de la
moyenne mobile38(*)
Dessaisonalisation des séries
« DEM », « STOCK »,
« GAZ » :
On va désaisonnaliser les séries a l'aide des
coefficients saisonniers et cela par la méthode de la moyenne mobile
pour un modèle multiplicatif.
Les graphes des séries
différenciées :
Figure 44: les graphes des
séries buts différentiées d'ordre 1.
On remarque que toutes les séries sont
stationnaires.
Les corrélogrammes des séries
différenciées39(*):
D'après les corrélogrammes on remarque que les
séries sont stationnaire.
Etude des séries
logarithmiques :
Le tableau ci-dessous résume les résultats
suivants :
variables
|
Retard (p)
|
Saisonnalité
|
Stationnarité
|
|
LDEM
|
2
|
existe
|
non stationnaire DS
|
LSTOCK
|
1
|
existe
|
non stationnaire DS
|
LGAZ
|
1
|
existe
|
non stationnaire DS, TS
|
LNAPHTA
|
3
|
n'existe pas
|
non stationnaire DS, TS
|
LOFFRE
|
2
|
n'existe pas
|
non stationnaire DS
|
LWTI
|
1
|
n'existe pas
|
non stationnaire DS, TS
|
Source : résultats obtenus
à partir du logiciel eviews 5 .0
Test de Dickey-Fuller Augmenté sur les
séries suivantes40(*) :
variables
|
Modèle 3
|
Modèle 2
|
Model 1
|
Décision
|
ADF cal
|
ADF tab
|
ADF cal
|
ADF tab
|
ADF cal
|
ADF tab
|
|
DLDEMSA
|
-17.97
|
-3.43
|
-17.99
|
-2.87
|
-18.04
|
-1.94
|
stationnaire
|
DLSTOCKSA
|
-12.77
|
-3.43
|
-12.80
|
-2.87
|
-12.83
|
-1.94
|
stationnaire
|
DLOFFRE
|
-17.19
|
-3.43
|
-17.21
|
-2.87
|
-17.25
|
-1.94
|
stationnaire
|
DLNAPHTA
|
-10.96
|
-3.43
|
-10.98
|
-2.87
|
-10.96
|
-1.94
|
stationnaire
|
DLGAZSA
|
-10.89
|
-3.43
|
-10.91
|
-2.87
|
-10.88
|
-1.94
|
stationnaire
|
DLWTI
|
-10.96
|
-3.43
|
-10.96
|
-2.87
|
-10.95
|
-1.94
|
stationnaire
|
Source : résultats obtenus
à partir du logiciel eviews 5 .0
Résultats et
interprétations :
On peut récapituler les étapes de la
stationnarisation des séries dans les points suivant :
1- le principe d'élimination et les tests
effectués sur le modèle avec constante et trend (modèle
(1)).
2-Chaque fois qu'un coefficient n'est pas significatif, il est
éliminé dans l'étape séquentielle suivante.
3-Cette stratégie fait appel au test ADF pour rejeter
ou accepter l'hypothèse de racine unitaire. Le tableau suivant
résume les résultats de ce test pour les séries
mensuelles.
Tableau 3 : Le test de racine unitaire pour les
séries mensuelles
Variables
|
1er niveau
|
1ère différence
|
Modèle retenu
|
Classification I (0) ou I (1)
|
Test de Dickey-Fuller augmenté
|
LPRO
|
-3,49
|
-10,13
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
LGAZSA
|
-3,13
|
-10,89
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
LNAPHTA
|
-3,51
|
-10,96
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
LSTOCKSA
|
-3,92
|
-12,83
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
LDEMSA
|
-4,16
|
-18,04
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
LOFFRE
|
-3,66
|
-17,25
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
LWTI
|
-3,06
|
-10,95
|
Modèle (1)
|
I (1)
|
Source : résultats obtenus
à partir du logiciel eviews 5 .0
L'application des tests de racine unitaire montre
que :
La série (LPRO) est non stationnaire,
intégrée d'ordre 1 : I(1)
La série (LDEM) désaisonnalisée est non
stationnaire, intégrée d'ordre 1 : I(1)
La série (LSTOCK) désaisonnalisée est non
stationnaire, intégrée d'ordre 1 : I(1)
La série (LOFFRE) est non stationnaire,
intégrée d'ordre 1 : I(1)
La série (LNAPHTA) est non stationnaire,
intégrée d'ordre 1 : I(1)
La série (LGAZ) désaisonnalisée est non
stationnaire, intégrée d'ordre 1 : I(1)
La série (LWTI) est non stationnaire,
intégrée d'ordre 1 : I(1)
v Détermination de la représentation VAR
optimale :
Représentation V A R (Victor Auto
Régressive) :
1)- Définition:
Le processus VAR représente une
généralisation des modèles AR dans le cas multi
varié. Il présente les modèles d'équations
simultanées dans l'espace dynamique (Il décrit
l'évolution dynamique des variables endogènes par rapport
à leur passé commun).
2)- Le choix du nombre de
retards:
On choisit le modèle qui possède le minimum des
valeurs des deux critères d'informations AIC et SIC. Le tableau suivant
donne les valeurs des deux critères pour les différents
modèles avec et sans constante.
3)- Estimation du VAR :
Nous introduisons l'ordre « P » pour
estimer le VAR.
Et nous travaillerons avec les séries
suivantes :
Sans constante :
Avec constante :
P
|
AIC
|
SC
|
AIC
|
SC
|
1
|
-20,68
|
-19,27
|
-20,62
|
-19,72
|
2
|
-20,86
|
-19,89
|
-20,80
|
-19,10
|
3
|
-20,83
|
-18,44
|
-20,77
|
-18,27
|
4
|
-20,89
|
-17,52
|
-20,83
|
-17,52
|
Source : résultats obtenus
à partir du logiciel eviews 5 .0
Min AIC : -20,89 qui correspond à p=4.
Min SIC : -19,89 qui correspond à p=2.
Selon le principe de Parcimonie le retard qui minimise les
deux critères AIC et SIC : -19,89 qui correspond à
P=2.
Ainsi on obtient le VAR (2)
L'estimation du VAR(2) :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain28.png)
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain29.png)
Figure 22: tableau résultat d'estimation du
modèle VAR(2).
Ecriture d'un VAR(2) :
Soient:
X1t= DLDEMSAt
X1t= ? a1i xit-1 +? b1i xit-2 + ît
X2t= DLGAZSAt
X2t= ? a2i xit-1 +? b2i xit-2 + ît
X3t= DLNAPHTAt
X3t= ? a3i xit-1 +? b3i xit-3 + ît
X4t= DLSTOCKSAt
X4t= ? a4i xit-1 +? b4i xit-4 + ît
X5t=DLPROt
X5t= ? a5i xit-1+? b5i xit-5 + ît
X6t=DLOFFREt
X6t= ?a6i xit-1 +? b6i xit-6 + ît
X7t=DLWTIt
X7t= ?a7i xit-1 +? b7i xit-7+ ît
2)- Estimation des paramètres de VAR
(2):
1ére technique: Estimation
par les MCO.
2éme technique: Estimation
par le maximum de vraisemblance.
Pour la suite, nous utilisons la 2éme technique.
Xt = C + A*Xt-1+ B *Xt-2+î
|
Où:
A & B sont des matrices de dimensions (7x7),
Xt est le vecteur des variables stationnaires de Dimensions
(7x1),
C est le vecteur des constantes de Dimensions (7x1),
î est le vecteur des résidus de Dimensions (7x1)
.
L'objectif est de maximiser la quantité suivante:
Log L(X1.....X208)= 208*7/3*Log 2ð-208/3 Log det
?î - ½ ?208 î't* ?-1î * ît
|
L'estimation des paramètres du
VAR(2)41(*) :
Pour s'assurer que nous sommes en présence d'un VAR(2)
stationnaire, il faut que toutes leurs valeurs propres soient
inférieures à 1 et pour cela on trace le cercle des valeurs
propres.
3)- Valeurs propres du polynôme
caractéristique :
Source :
résultats obtenus à partir du logiciel eviews
5 .0
Le modèle VAR (2) est stationnaire car toutes les
valeurs propres se situent à l'intérieur du cercle unité.
On remarque également que tous les paramètres du
modèle sont significativement différents de zéro, ce qui
est confirmé par le test de Student associés aux
paramètres du modèle sont en valeur absolue supérieurs
à 1,96 (tabulée au seuil de 5%), ce qui est confirmé par
les probabilités de nullité des coefficients qui sont tous
inférieurs à 0,05.
4)- La représentation graphique des
résidus:
Existence des pics significatifs qui sortent de l'Intervalle
de confiance ce qui signifie que les résidus n'ont pas une structure
d'un bruit blanc, mais, puisque nous sommes dans un VAR (2), la structure du
bruit blanc pour les résidus n'est pas un critère
nécessaire mais elle nous aide dans l'analyse des impulsions.
5)- Graphes des résidus pour les sept
équations :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain31.png)
Figure 47: Graphes des
résiduels des séries buts différentiées d'ordre
1.
Les graphes des sept séries nous observons des
perturbations caractérisés par des forts pics suivies par des
stabilisations, qui se répètent sur les longs des
séries.
Ceci renforce l'hypothèse de présence des
phénomènes de volatilité.
8)- Étude
d'éxogénéité :
Définition :
On dit qu'une variable est exogène si le comportement
de cette variable dépend que de ces propres informations, il' y a deux
types d'éxogénéité :
· L'éxogénéité
faible:
On dit qu'une variable est faiblement exogène si elle
peut être considérée comme fixe et donnée sans une
perte d'information (on peut la modéliser on utilisant ses perturbations
et ses informations).
· L'éxogénéité
forte:
On dit qu'une variable est fortement exogène si elle
est à la fois faiblement exogène et si aucune autre variable ne
la cause au sens de granger (ses valeurs à chaque période sont
statistiquement indépendantes des valeurs des perturbations
aléatoires de toutes les périodes).
8.1)- Étude de l'éxogenité
du VAR:
Ø Étude des prix de propane:
D'après la représentation VAR on constat que
la variable PRO retardée d'une période est significative
(coefficient positif), cela veut dire que le niveau des prix du (mois t)
dépend du niveau des prix passé de PRO (mois t-1) se qui est
cohérent avec la réalité. S'il y a une augmentation de la
valeur de PRO, ce qui confirme :
La hausse des prix du pétrole brut et ceux du naphta
et l'augmentation de la demande nous donne une augmentation de prix de
propane, par conséquent la baisse de l'offre et des stocks ainsi la
demande à la consommation du naphta augmentera surtout dans le secteur
de la pétrochimie.
Le propane est utilisé dans la pétrochimie
qu'à condition que son prix soit égal à environ 85% de
celui du naphta.
Les prix du propane sont influencés par les prix du
naphta et d'autre produits concurrent qui eux même sont influencés
par le prix du pétrole brut.
Ø Étude de la demande:
Le niveau de la demande de propane est lié dans le
court terme d'une manière positive avec une hausse de l'offre et celle
des stocks et avec sa propre variable d'une manière négative se
qui est aussi cohérent avec la réalité.
La demande de propane est tributaire de son prix sur le
marché du fait qu'elle constitue une charge compétitive par
rapport aux autres produits pétrolier.
Une forte demande inattendue fait baisser les stocks qui font
grimper les prix.
En période de forte demande quant à la
capacité par pipe est saturé recours aux importations s'avers
indispensable.
Ø Étude de l'offre :
Le niveau de l'offre de propane est liée dans le court
terme avec les stocks d'une manière positive et avec sa propre variable
négativement se qui est aussi cohérent avec la
réalité car lorsqu'il une amélioration de
productivité le niveau de stockage augmente ainsi les prix
diminuent.
Ø Étude du naphta :
Le prix du naphta est lié dans le court terme d'une
manière positive avec sa propre variable, il est lié aussi avec
le prix du pétrole brut et la demande d'une manière positive se
qui est cohérent avec la réalité. Car cette
dernière dépend du secteur pétrochimique.
Les prix du naphta sont influencés par le prix du
pétrole brut.
Ø Étude de stock :
La hausse des stocks est lié dans le court terme d'une
manière positive avec sa propre variable et celle de l'offre, elle est
liée avec le prix de pétrole brute d'une manière
négative se qui est aussi cohérent avec la
réalité. Car le prix du propane est indexé sur le prix du
pétrole brut et celui de gaz naturel.
Quand l'offre est en hausse les stocks augmente d'où
les prix diminuent.
Ø Étude du gaz
naturel :
Le prix du propane et celui du gaz naturel sont liées
dans le court terme d'une manière positive et il est lié avec les
stocks d'une manière négative se qui est aussi cohérent
avec la réalité. Car ces derniers sont indexés.
Sur le marché spot il existe une interdépendance
entre le prix de propane et celui du gaz naturel, lorsque les prix de ce
dernier sont élevés, l'extraction des GPL au niveau des
unités de traitement de gaz est faible.
Ø Étude du pétrole
brut :
Le prix du pétrole brute est lié positivement
avec celui du naphta ce qui cohérent avec la réalité.
Les prix spot de propane sont étroitement liés
avec les prix des gros utilisateurs de la pétrochimie, les conditions
métrologiques et notamment les hivers très froids peuvent
conduire à des augmentations de la consommation qui influent sur le prix
spot.
Les séries PRO, GAZ, NAPHTA, STOCK, DEM, OFFRE, WTI
étant des processus intégrés d'ordre 1.
D'où il faut vérifier la cointégration au
niveau de ses variables.
v Étude de la cointégration
:
Définition:
La cointégration est une notion de relation à
long terme entre plusieurs variables non stationnaires, elle permet de
définir une ou plusieurs tendances stochastiques communes, il s'agit de
trouver une relation statique à long terme entre les variables
étudiées.
Il est possible que trois séries soient divergentes
à court terme mais évoluent d'une façon identique ou
proportionnelle à long terme.
Conditions d'existence de relation de cointégration:
1)- Les variables non stationnaires d'un même ordre
d'intégration (d),
2)- La combinaison linéaire de ces variables va
être intégrée d'un ordre strictement inférieur
à d.
1/ La cointégration au sens de Johansen
:
Cette méthode est intéressante car elle permet
de donner le nombre de relations de cointégration estimée, ce qui
n'était pas le cas dans la précédente méthode. La
séquence du test de Johansen consiste à trouver le nombre de
relations de cointégration (r) ; pour cela on utilise la méthode
de maximum de vraisemblance.
1ére technique:
Estimation par le test de la trace.
2éme technique: Test
de valeur propre maximale.
? 1ére technique: Le
test de la trace.
On teste l'hypothèse suivante:
H0 : r = q H1 : r> q
On utilise la statistique suivante: TR= -T ?Log (1
-ëi).
Maintenant on va tester le nombre de relations de
cointégration pour p=5.
H0 : r = 0 VS H1 : r> 0
ë (0) =256,29> v (critique) =125,61.
On rejette H0 donc il y a au moins une relation de
cointégration.
H0 : r = 1 VS H1 : r> 1
ë (1) =170,11 > v (critique) =95,75.
H0: r = 2 VS H1 : r> 2
ë (2) =104,69 > v (critique) =69,81.
H0 : r = 3 VS H1 : r> 3
ë (3) =69,86 > v (critique) =47,85.
H0 : r = 4VS H1 : r> 4
ë (4) =38,73 > v (critique) =29,79.
On accepte H0 donc r=5, il y a cinq relations de
cointégration le modèle à correction d'erreur peut alors
être estimé.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain32.png)
Tableau 4 :
Estimation de la relation de cointégration
? 2éme technique: Le
test de la valeur propre maximale.
H0 : r = q H1 : r> q
On utilise la statistique suivante: VPmax= -TLog (1
-ëq+1).
Maintenant on va tester le nombre de relations de
cointégration pour p=5.
H0 : r = 0 VS H1 : r> 0
ë (0) =86,18 > v (critique) =46,23.
On rejette H0 donc il y a au moins une relation de
cointégration.
H0 : r = 1 VS H1 : r> 1
ë (1) =65,42> v (critique) =40,07.
H0 : r = 2 VS H1 : r> 2
ë (2) =34,82 > v (critique) =33,87.
H0 : r = 3 VS H1 : r> 3
ë (3) = 31,12> v (critique) = 27,58.
H0 : r = 4VS H1 : r> 4
ë (4) = 24,64> v (critique) = 21,13.
On accepte H1 donc r=5, il y a cinq relations de
cointégration le modèle à correction d'erreur peut alors
être estimé.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain33.png)
Tableau 5 :
Estimation de la relation de cointégration
La formule de la relation de
cointégration:
Zt-1=
LPROt-1-1,819824*LDEMSAt-1-0,665568*LGAZSAt-1+0,823403*
LNAPHTAt-1+1,139480*LOFFREt-1+0 ,719417*LSTOCKSAt-1-1,254194*LWTI-
4,760549.
Tableau 6 :
estimation de la relation de cointégration
On conclut que tous les coefficients sont significatifs dans
la relation.
Donc on peut faire une représentation VECM (vecteur
modèle de correction des erreurs).
v Etude du modèle VAR (ou VECM) :
7)-Estimation VECM :
Définition:
Le VECM est un modèle qui permet de modéliser
les ajustements qui conduisent à une situation d'équilibre
à long terme. Il s'agit d'un modèle qui intègre à
la fois, l'évolution de court et de long terme.
ë: est la force de rappel vers la cible de long terme
(Diminution du taux de croissance à la date t: Si ce coefficient n'est
pas significatif et n'est pas négatif. phénomène de retour
à l'équilibre).
Zt-1: Mesure le déséquilibre entre les variables
concernées par la cointégration qui s'appelle l'erreur de
l'équilibre; et c'est celle-ci qui représente la prise en compte
du Long terme.
Le vecteur des variable en niveau Xt représente les
variables en niveau stationnaires représentent la prise en compte du
court terme.
L'écriture initiale d'un modèle VECM est la
suivante :
X t= Ïyt-1 +
B1Xt-1 +B2X t-2 + t
|
Où Xt est le vecteur des variables stationnaires
différencier et Yt c'est le vecteur des variables en logarithme non
stationnaires;
Si on regard bien on trouve qu'il existe une contradiction
pour cela Johannsen à décomposé la matrice Ï en deux
sous matrice: Ï= ë*á `où:
ë est la matrice de force de rappel il signifie la
vitesse à laquelle les variables s'ajustent pour établir une
situation d'équilibre à long terme.
á c'est la matrice qui contient les vecteurs de
cointégrations qui sont indépendants donc l'approche de Johannsen
consiste à poser :
Où : le vecteur Zt-1 est stationnaire qui
représente le vecteur de l'erreur d'équilibre.
La représentation du
VECM :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain35.png)
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain36.png)
Figure 60: tableau résultat
d'estimation du modèle VECM(2).
Ce tableau contient les différents résultats de
l'estimation VECM.
Coint Eq1 désigne les résidus retardés
d'une période de la relation de cointégration
préalablement trouvé.
Les chiffres entre crochets sont les [T] de student
de coefficients estimés.
L'étude du modèle
VECM:
1)- Test de la significativité de du vecteur
de force de rappel:
On va tester la significativité du coefficient de terme
d'erreur d'équilibre pour chaque équation dans le modèle;
on introduit la statistique suivante:
T=(T ë1)2+(T ë2)2+(T
ë 3)2+ (T ë4)2 + (T ë5)2 +
(T ë6)2 on la test avec la statistique tabulée de la
table Engel et Granger.
Si la valeur de la statistique est grande donc on accepte
l'hypothèse H1 donc le vecteur de force de rappel est significatif.
2)- Le test de négativité du vecteur
force de rappel :
D'après la visualisation de du modèle VECM on
conclut que:
ü La variable STOCKSA à un coefficient de force
de rappel négatif mais il n'est pas significatif donc l'équilibre
dans le long terme existe mais il n'est pas significatif.
ü La variable DEMSA possède un coefficient
significatif donc la relation à long terme n'est pas
interprétable.
ü La variable OFFRE à un coefficient de force de
rappel négatif mais il n'est pas significatif donc l'équilibre
dans le long terme existe mais il n'est pas significatif.
ü La variable GAZSA possède un coefficient
significatif donc la relation à long terme n'est pas
interprétable.
ü La variable WTI à un coefficient de force de
rappel positif mais il n'est pas significatif donc l'équilibre dans le
long terme existe mais il n'est pas significatif.
ü Les variables NAPHTA et PRO ont un
phénomène de retour d'équilibre à long terme cela
veut dire qu'il y à une stabilité pour ces deux variables (les
coefficients significatifs et négatifs).
8.2)- Étude de l'éxogenité
du VECM :
Ø Étude des prix de
propane :
La hausse des prix de propane dépend de la hausse du
prix du naphta retardée d'une période (positivement) et de la
hausse du prix de pétrole brut retardé de deux périodes
(positivement) et de sa propre valeur retardé d'une période
(positivement).
Les prix de propane connaissent un déroulement
typique :
Une période de pointe pendant les mois d'hiver et une
période creuse pendant l'été.
Ø Étude de la demande:
La baisse de la demande de propane dépend
essentiellement de la hausse de l'offre retardée d'une période
d'une manière positive et de la baisse du prix de pétrole brut
retardé de deux périodes positivement aussi.
Les prix et la demande de propane ont un lien étroit
avec le prix et la disponibilité du pétrole brut ainsi que le gaz
naturel.
La demande de propane et celle du gaz naturel et le
pétrole sont liés et leurs prix sont fortement
corrélés.
Ø Étude de l'offre :
Une hausse de l'offre dépend de l'augmentation des
stocks d'une manière positive retardée d'une période et
de sa propre valeur retardée d'une période négativement.
Un hiver plus froid que la normale épuise les stocks de
propane. Typiquement, ces stocks seront renouvelés pendant les mois
d'été, alors que la demande et plus faible. L'offre est
influencée aussi par la disponibilité et l'accessibilité
au transport et stockage de propane.
L'offre de propane et celle du gaz naturel et le
pétrole sont liés et leurs prix sont fortement
corrélés.
Ø Étude du naphta :
La hausse du prix du naphta dépend de sa propre valeur
d'une manière positive retardée d'une période et de la
hausse du prix de pétrole brut positivement retardé de deux
périodes. Se qui est cohérent avec l'étude VAR.
Ø Étude de stock :
La baisse des stocks dépendent de la baisse de l'offre
retardée d'une période d'une manière négative, de
sa propre valeur retardée d'une période positivement et de la
hausse des prix de pétrole brut d'une manière négative
retardée de deux périodes.
Toute fois le renouvellement des stocks se fait en
été ou l'offre augmente et les prix diminuent.
Ø Étude du gaz
naturel :
La hausse des prix du gaz naturel dépend
essentiellement de la hausse des prix de propane d'une manière positive
retardé d'une période, de l'augmentation de la demande
positivement retardée d'une période, de sa propre valeur
retardée d'une période d'une manière positive, de la
baisse des stocks négativement retardée de deux périodes
et de la baisses de l'offre retardée d'une période
négativement.
Les prix de propane et ceux de gaz naturel sont
interdépendant l'un a l'autre sur le marché spot.
Ø Étude de pétrole
brut :
La hausse des prix de pétrole brut dépend
essentiellement de la hausse des prix de naphta positivement retardée
d'une période et de sa propre valeur retardé de deux
périodes positivement. Se qui est cohérent avec l'étude
VAR.
v Étude de la causalité :
9.1)- Étude de la causalité au
sens de Granger :
Définition:
Une variable X « cause » la variable
y, au sens de Granger, si la qualité de la prévision
fondée sur la connaissance du passé commun de X et Y est
meilleure que celle fondée seulement sur la connaissance du passé
de Y, ie :
E (Yt /Xt-1, Yt-1) ? E (Yt
/Yt-1)
|
Où:
Xt-1: est le passé de x jusqu'à la date t-1.
Yt-1: est le passé de y jusqu'à la date t-1.
Nous étudierons la causalité deux à
deux:
Ex : On dit que DEM « ne cause» pas STOCK,
si les paramètres du passé de DEM dans le modèle des
stocks sont nuls.
Test de causalité de DEM vers STOCK:
H0: a71=b71=0
H1: a71? 0, ou b71?0
On calc ule la statistique de Fisher car on a une
hypothèse jointe:
Fcal= (SCRsc - SCRnc ) / SCRnc/(N-(K+1))
|
Tableau de
causalité :
Le tableau suivant représente un extrait des variables
où il existe une boucle rétroactive, ie une causalité dans
les deux sens42(*).
ï La variable DLDEMSA cause au sens de Granger la
variable DLGAZSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLOFFRE cause au sens de Granger la
variable DLDEMSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLDEMSA cause au sens de Granger la
variable DLPRO car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLSTOCKSA cause au sens de Granger la
variable DLDEMSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLOFFRE cause au sens de Granger la
variable DLGAZSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLPRO cause au sens de Granger la variable
DLGAZSA car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLGAZSA cause au sens de Granger la
variable DLPRO car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLSTOCKSA cause au sens de Granger la
variable DLGAZSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLNAPHTA cause au sens de Granger la
variable DLPRO car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLNAPHTA cause au sens de Granger la
variable DLSTOCKSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLWTI cause au sens de Granger la variable
DLNAPHTA car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLNAPHTA cause au sens de Granger la
variable DLWTI car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLOFFRE cause au sens de Granger la
variable DLPRO car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLOFFRE cause au sens de Granger la
variable DLSTOCKSA car la probabilité critique du test est
inférieure à 0,05.
ï La variable DLSTOCKSA cause au sens de Granger la
variable DLPRO car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLPRO cause au sens de Granger la variable
DLSTOCKSA car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLWTI cause au sens de Granger la variable
DLPRO car la probabilité critique du test est inférieure à
0,05.
ï La variable DLPRO cause au sens de Granger la variable
DLWTI car la probabilité critique du test est inférieure à
0,05.
ï La variable DLWTI cause au sens de Granger la variable
DLSTOCKSA car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
ï La variable DLSTOCKSA cause au sens de Granger la
variable DLWTI car la probabilité critique du test est inférieure
à 0,05.
Toutes les autres hypothèses de non causalité
sont acceptées car les probabilités critiques des tests sont
supérieures à 0,05.
10)- La décomposition de la variance et
l'analyse impultionnelle:
L'objectif de cette partie est de faire une analyse sur les
résidus.
On décomposera l'étude en deux sous partie :
1)- L'analyse de l'impulsion :
L'objectif dans l'analyse de l'impulsion est faire apparaitre
l'impact d'un choc à une variable du système aux autres
variables puisque il' y a une structure dynamique dans la composition d'un VAR
c.-à-d. de représenter l'effet d'un choc d'une innovation sur
les autres variables.
Un choc produit à une variable se transmet aux autres
variables.
La détection de l'impact instantané
sur le gaz naturel et le propane:
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain37.png)
Figure 64: graphe de l'analyse
d'impulsion du propane et du gaz naturel.
v Le choc sur PRO n'a pas d'effet instantané sur le gaz
naturel ce qui explique que la courbe relative à DLPRO ne parte pas de
l'origine, donc le choc se répercute à partir de la 2eme
période en s'amortissant par la suite.
v Le choc sur GAZSA se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLGAZSA
parte d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la première
période.
v Le choc sur PRO se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLPRO parte
d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la première
période.
v Le choc de GAZSA n'affecte pas, de façon remarquable
le DPRO ce qui explique que les courbe parte d'origine.
Le choc s'amortit dés la première
période.
La détection de l'impact instantané
sur le naphta et le pétrole:
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain38.png)
Figure 65: graphe de l'analyse
d'impulsion du naphta et du pétrole.
v Le choc sur WTI se répercute instantanément
sur le NAPHTA ce qui explique que la courbe relative à DLWTI parte de
l'origine, donc le choc se répercute à partir de la
première période en s'amortissant par la suite.
v Le choc sur NAPHTA se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLNAPHTA
parte d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la quatrième
période.
v Le choc sur WTI se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLWTI parte
d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la quatrième
période.
v Le choc de NAPHTA se répercute sur le pétrole
brut ce qui explique que la courbe relative à DLNAPHTA ne parte pas
d'origine, donc le choc se répercute à partir de la
troisième période en s'amortissant par la suite.
La détection de l'impact instantané
sur le propane et les stocks:
Figure 66: graphe de l'analyse d'impulsion du
propane et du stock.
v Le choc sur STOCKSA se répercute
instantanément sur le propane ce qui explique que la courbe relative
à DLSTOCKSA parte de l'origine, donc le choc se répercute
à partir de la quatrième période en s'amortissant par la
suite.
v Le choc sur PRO se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLPRO parte
d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la troisième
période.
v Le choc sur STOCKSA se répercute
instantanément sur lui-même ce qui explique que la courbe relative
à DLSTOCKSA ne part pas de l'origine.
Le choc s'amortit dés la troisième
période.
v Le choc sur PRO n'a pas d'effet instantané sur les
stocks ce qui explique que la courbe relative à DLPRO parte d'une
valeur suffisamment inferieur à 0, d'où le choc se
répercute à partir de la quatrième période en
s'amortissant par la suite.
La détection de l'impact instantané
sur le propane et le pétrole :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain40.png)
Figure 67: graphe de l'analyse
d'impulsion du propane et du pétrole.
v Le choc sur WTI se répercute instantanément
sur le propane ce qui explique que la courbe relative à DLWTI parte de
l'origine, donc le choc se répercute à partir de la
cinquième période en s'amortissant par la suite.
v Le choc sur PRO se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLPRO parte
d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la troisième
période.
v Le choc sur WTI se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLWTI parte
d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la quatrième
période.
v Le choc sur PRO n'a pas d'effet instantané sur le
pétrole brut ce qui explique que la courbe relative à DLPRO
parte d'une valeur suffisamment supérieur à 0, d'où le
choc se répercute à partir de la sixième période
en s'amortissant par la suite.
La détection de l'impact instantané
sur les stocks et le pétrole :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain41.png)
Figure 68: graphe de l'analyse
d'impulsion du stock et du pétrole.
v Le choc sur WTI se répercute instantanément
sur les stocks ce qui explique que la courbe relative à DLWTI parte de
l'origine, donc le choc se répercute à partir de la
quatrième période en s'amortissant par la suite.
v Le choc sur STOCKSA se répercute
instantanément sur lui-même ce qui explique que la courbe relative
à DLSTOCKSA parte d'une valeur suffisamment supérieur à
0.
Le choc s'amortit dés la troisième
période.
v Le choc sur WTI se répercute instantanément
sur lui-même ce qui explique que la courbe relative à DLWTI parte
d'une valeur suffisamment supérieur à 0.
Le choc s'amortit dés la quatrième
période.
v Le choc sur STOCKSA n'a pas d'effet instantané sur le
pétrole brut ce qui explique que la courbe relative à DLSTOCKSA
ne parte d'origine, d'où le choc se répercute à partir de
la troisième période en s'amortissant par la suite.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain42.png)
Figure 69: graphe de l'analyse
d'impulsion du gaz naturel et de la demande.
v Le choc de DEMSA n'a pas d'effet instantané sur GAZSA
se qui explique que la courbe de DLDEMSA ne parte pas d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
de la deuxième période négativement.
Ce choc disparaît au bout de cinq mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain43.png)
Figure 70: graphe de l'analyse
d'impulsion de la demande et de l'offre.
v Le graphique suivant désigne l'impact d'un choc
d'OFFRE sur la DEMSA.
Le choc sur OFFRE n'affecte pas instantanément DEMSA
se qui explique que la courbe relative à DLOFFRE parte d'origine.
Ce choc disparaît au bout de sept mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain44.png)
Figure 71: graphe de l'analyse
d'impulsion du propane et de la demande.
v Le choc sur DEMSA n'affecte pas instantanément PRO se
qui explique que la courbe relative à DLDEMSA parte d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
de la premier période.
Ce choc disparaît au bout de sept mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain45.png)
Figure 72: graphe de l'analyse
d'impulsion de la demande et du stock.
v Le choc sur STOCKSA n'affecte pas instantanément
DEMSA se qui explique que la courbe relative à DLSTOCKSA parte
d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
de la premier période.
Ce choc disparaît au bout de trois mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain46.png)
Figure 73: graphe de l'analyse
d'impulsion du gaz naturel et de l'offre.
v Le choc sur OFFRE n'affecte pas instantanément GAZSA
se qui explique que la courbe relative à DLOFFRE parte d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
de la troisième période.
Ce choc disparaît au bout de trois mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain47.png)
Figure 74: graphe de l'analyse
d'impulsion du gaz naturel et du stock.
v Le choc sur STOCKSA n'affecte pas instantanément
GAZSA se qui explique que la courbe relative à DLSTOCKSA parte
d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
des la première période négativement.
Ce choc disparaît au bout de cinq mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain48.png)
Figure 75: graphe de l'analyse
d'impulsion du propane et du naphta.
v Le choc sur NAPHTA n'affecte pas instantanément PRO
se qui explique que la courbe relative à DLNAPHTA parte d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
des la quatrième période négativement.
Ce choc disparaît au bout de cinq mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain49.png)
Figure 76: graphe de l'analyse
d'impulsion du stock et du naphta.
v Le choc de NAPHTA n'a pas d'effet instantané sur
STOCKSA se qui explique que la courbe de DLNAPHTA ne parte pas d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
de la deuxième période négativement.
Ce choc disparaît au bout de trois mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain50.png)
Figure 77: graphe de l'analyse
d'impulsion du propane et de l'offre.
v Le choc sur OFFRE n'affecte pas instantanément PRO
se qui explique que la courbe relative à DLOFFRE parte d'origine.
L'effet de ce choc apparaît à partir
des la première période négativement.
Ce choc disparaît au bout de quatre mois.
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain51.png)
Figure 78: graphe de l'analyse
d'impulsion du stock et de l'offre.
v Le choc de OFFRE n'a pas d'effet instantané sur
STOCKSA se qui explique que la courbe de DLOFFRE ne parte pas d'origine.
Ce choc disparaît au bout de cinq mois.
De façon générale nous remarquons que
les chocs sont transitoires, c'est-à-dire que les variables retrouvent
leurs équilibres de longs termes au bout de dix périodes (dix
mois).
Toutes les fonctions de réponses tendent vers le 0, ce
qui confirme la stationnarité de notre modèle VAR.
2)- L'étude de la décomposition de la
variance:
L'intérêt est de savoir quelle est la
contribution de chaque innovation à la variance totale de l'erreur de
prévision .On présente les tableaux suivants qui donnent le
pourcentage de contribution des résidus de chaque variable sur la
variance de l'erreur de prévision de la variable
considérée dont on peux tirer des conclusion sur la variable
qui influence le plus sur les autres variables.
Mais pour faire cette étude il faut ordonner les
variables de la plus exogènes vers la plus endogènes car dans la
décomposition de cholesky il va `y avoir un changement des innovations
d'une manière que la première variable va être en fonction
de ses innovations ; la deuxième en fonction de ses innovations et les
innovations de la première variable etc.... et par définition
une variable est exogène si elle est indépendante des autres
perturbations donc c'est la raison de l'arrangement des variables .
Source : résultat obtenu à
partir du logiciel eviews 5.0
? La variance de l'erreur de prévision de DLPRO
est due : ![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain52.png)
Source : résultat obtenu
à partir du logiciel eviews 5.0
D'après le tableau on obtient en moyenne une
innovation de propane qui contribue de 76,06% de sa variance de l'erreur de
prévision, la demande contribue en moyenne de 2,03% de la variance de
l'erreur de PRO, 1,02% pour le gaz naturel, 8,87% pour le naphta, 5,41% pour
l'offre, 0,84% pour les stocks et en fin de 5,73% pour le pétrole
brut.
On conclut donc que le propane contribue avec une bonne
partie dans la détermination de la variance d'erreur de
prévision.
? La variance de l'erreur de prévision de
DLDEMSA est due :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain53.png)
Source : résultat obtenu a partir
du logiciel eviews 5 .0
En moyenne l'innovation de propane contribue de 2,80% de la
variance de l'erreur de prévision, la demande contribue en moyenne de
39,42% de sa propre variance de l'erreur, 0,040% pour le gaz naturel, 0,33%
pour le naphta, 53,57% pour l'offre, 2,4% pour les stocks et en fin de 1,4%
pour le pétrole brut.
On conclut que l'offre a la plus grande partie après
la demande dans la détermination de la variance de l'erreur de
prévision.
? La variance de l'erreur de prévision de
DLGAZSA est due :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain54.png)
Source : résultat obtenu a partir
du logiciel eviews 5 .0
En moyenne l'innovation de propane contribue de 14,71% de la
variance de l'erreur de prévision, la demande contribue en moyenne de
2,21%, 75,02% pour le gaz naturel, 0,71% pour le naphta, 4,53% pour l'offre,
0,98% pour les stocks et en fin de 1,81% pour le pétrole brut.
On conclut que le gaz naturel a la plus grande partie
après le propane dans la détermination de la variance de
l'erreur de prévision.
? La variance de l'erreur de prévision de
DLNAPHTA est due :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain55.png)
Source : résultat obtenu a partir
du logiciel eviews 5 .0
En moyenne l'innovation de propane contribue de 18,17% de la
variance de l'erreur de prévision, la demande contribue en moyenne de
1,47%, 1,86% pour le gaz naturel, 70,17 pour le naphta, 0,67% pour l'offre,
1,05% pour les stocks et en fin de 6,57% pour le pétrole brut.
On ne conclut que le naphta à la plus grande partie
après le propane dans la détermination de la variance de l'erreur
de prévision.
? La variance de l'erreur de prévision de
DLOFFRE est due :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain56.png)
Source : résultat obtenu a partir
du logiciel eviews 5 .0
En moyenne l'innovation de propane contribue de 1,97% de la
variance de l'erreur de prévision, la demande contribue en moyenne de
2,58%, 0,32% pour le gaz naturel, 2,32% pour le naphta, 90,42% pour l'offre,
2,13% pour les stocks et en fin de 0,22% pour le pétrole brut.
On conclut que l'offre contribue avec une bonne partie dans
la détermination de la variance d'erreur de prévision.
? La variance de l'erreur de prévision de
DLSTOCKSA est due :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain57.png)
Source : résultat obtenu a partir
du logiciel eviews 5 .0
En moyenne l'innovation de propane contribue de 11,75% de la
variance de l'erreur de prévision, la demande contribue en moyenne de
15,23%, 0,54% pour le gaz naturel, 2,43 pour le naphta, 27,59 pour l'offre,
37,47% pour les stocks et en fin de 4,95% pour le pétrole brut.
On conclut que les stocks ont la plus grande partie
après l'offre suivi de la demande dans la détermination de la
variance de l'erreur de prévision.
? La variance de l'erreur de prévision de DLWTI
est due :
![](La-dynamique-des-prix-GPL-au-regard-des-determinants-marche-spot-americain58.png)
Source : résultat obtenu a partir
du logiciel eviews 5 .0
En moyenne l'innovation de propane contribue de 30,09% de la
variance de l'erreur de prévision, la demande contribue en moyenne de
1,45%, 1,10% pour le gaz naturel, 28,65 pour le naphta, 1,23 pour l'offre,
2,19% pour les stocks et en fin de 35,26% pour le pétrole brut.
On ne conclut que le pétrole brut à la plus
grande partie après le propane suivi du naphta dans la
détermination de la variance de l'erreur de prévision.
On déduit que :
v L'impact d'un choc affectant DPRO sur DLNAPHTA est moins
important que l'impact d'un choc affectant DLNAPHTA sur DLPRO.
v L'impact d'un choc affectant DLDEMSA sur DLOFFRE est plus
important que l'impact d'un choc affectant DLOFFRE sur DLDEMSA.
v L'impact d'un choc affectant DLGAZSA sur DLPRO est plus
important que l'impact d'un choc affectant DLPRO sur DLGAZSA.
v L'impact d'un choc affectant DLNAPHTA sur DLPRO est plus
important que l'impact d'un choc affectant DLPRO sur DLNAPHTA.
v L'impact d'un choc affectant DLOFFRE sur DLDEMSA est moins
important que l'impact d'un choc affectant DLDEMSA sur DLOFFRE.
v L'impact d'un choc affectant DLSTOCKSA sur DLOFFRE est plus
important que l'impact d'un choc affectant DLOFFRE sur DLSTOCKSA.
v L'impact d'un choc affectant DLWTI sur DLPRO est plus
important que l'impact d'un choc affectant DLPRO sur DLWTI.
Interprétation
économique :
Afin d'interpréter économiquement les
résultats de l'analyse des fonctions de réponses impultionnelles
et les tests de causalité dans notre modèle, on rappelle que
l'effet d'un choc d'une innovation sur des valeurs courantes et futures des
variables endogènes est représenté par des fonctions de
réponses impultionnelles. Ainsi l'explication de l'interaction entre les
variables, sera en fonction de l'environnement économique des mois ou le
choc est intervenu en fin 2008 et les mois suivants au début de 2009.
Par contre les tests de causalité englobent toute la période de
l'étude (les 17ans). Donc notre interprétation économique
nous tiendrons compte de l'évolution du marché spot
américain.
Le prix et la demande des GPL ont un lien étroit avec
le prix et la disponibilité du pétrole et du gaz naturel, ce
dernier a un impact direct puissant sur le prix et sur la consommation des
GPL, de telle sorte que si le prix du pétrole et du gaz naturel sont
trop élevés, cela pourrait conduire au remplacement du
pétrole et du gaz naturel par les GPL.
En conséquence la demande des GPL augmente
entraînant une hausse des prix. L'offre et la demande des GPL et celle du
gaz naturel et le pétrole sont liés et leurs prix sont fortement
corrélés.
Par conséquent on peut dire que la hausse des prix de
propane dans notre modèle est du à l'augmentation des prix de
pétrole brut, du naphta et ceux du gaz naturel c'est du à un
phénomène d'évolution du mécanisme
d'indexation, cela veut dire que les prix de propane sont
indexé sur ceux du pétrole brute et du gaz naturel.
Du fait qu'ils soient fixés sur un marché libre,
ils sont déterminés par une concurrence de production entre
divers pays, le poids de la demande et par le déséquilibre offre
et demande.
Les relations de causalité trouvées entre les
variables sont dues essentiellement à la vente des GPL dans le
passé, ce dernier a permis à encourager les investissements dans
la production des GPL ce qui à leur tour ont engendré une
augmentation de la consommation au fil du temps pour de nombreux pays notamment
l'Amérique.
La combinaison des différents résultats issus de
l'analyse des chocs, des tests de causalité et de la
décomposition de la variance de l'erreur de prévision ont
montrés que :
v Une hausse significative de propane n'a pas d'impacte sur
les stocks, sur le gaz naturel et sur la demande car sa variance de l'erreur
de prévision est de 76,06 % à ses propres innovations.
v La hausse significative de la demande conduit
essentiellement à une croissance de l'offre dans le 1er mois
puis à la décroissance dans le 2eme mois (équilibre
offre/demande). Cet impact est significatif pour les stocks ainsi pour la
demande et le propane car on a trouvé des relations de causalité
pour ces variables.
Néanmoins, les relations de causalité restent
très fragiles, car le propane participe à seulement 2,80 % et les
stocks à 2,40% dans la variance de l'erreur de la demande.
v La hausse significative du prix du gaz naturel conduit
essentiellement a l'augmentation de prix de propane dans le 1er mois
puis a une baisse dans le 2eme mois. Cet impact n'est significatif que pour le
gaz naturel car on a trouvé une relation de causalité pour ses
deux variables.
Néanmoins, cette relation de causalité reste
sensible, car la variable propane participe à 14,71 % dans la variance
de l'erreur de gaz naturel.
v La hausse significative des prix de naphta conduit
essentiellement à une augmentation de prix du propane dans le
1er mois et une baisse de prix dans le 2eme mois suivie d'une baisse
de prix pour le pétrole brut dans le 1er mois et la hausse
dans le 2eme mois. Cet impact reste significatif pour le propane ainsi que
pour le naphta et le pétrole brut car il existe des relations de
causalité pour ses trois variables.
Néanmoins, cette relation de causalité reste
sensible, car la variable propane participe à 18,17 % et la variable de
pétrole brut participe à 6,57 % dans la variance de l'erreur du
naphta.
v L'augmentation de l'offre conduit essentiellement à
la baisse des prix de propane dans le 1er mois suivie d'une hausse
dans le 2eme mois puis à accroitre et à décroitre au fils
des mois jusqu'à l'extinction du choc après une période de
deux mois.
Cette dynamique est la même pour le gaz naturel, la
demande, le propane et les stocks. Mais cette interaction entre l'offre et
propane reste non significative car on n'a pas trouvé de relation de
causalité entre propane et l'offre.
v Une hausse de stock conduit l'offre, la demande, le prix de
propane et celui du pétrole brut à suivre la même
dynamique. Ces interactions parfaite entre : l'offre et la demande, la
demande et e propane, l'offre et le propane, le propane et le pétrole
brut... laisse à pensé à l'existence des relations de
causalité positive entre ses nombreuses variables. Cette intuition est
vérifiée par les résultats de la relation de
causalité et par la décomposition de la variance de l'erreur de
prévision, cette dernière montre que l'augmentation de l'offre
est de 27,6 % engendre une baisse de la demande de 15,24 %, du propane de 11,76
% et du pétrole brut de 5 %.
v La hausse du prix du pétrole brut conduit
essentiellement le prix de propane et le prix du naphta à suivre la
même dynamique. Cette interaction parfaite entre le pétrole brut
et le naphta laisse à penser que l' existence d'une relation de
causalité positive entre ses deux variables est vérifié
par les tests de causalité et celle de la décomposition de la
variance de prévision qui nous donne une hausse de 29 % pour le naphta
et de 30% pour le propane.
Conclusion :
Le traitement des sept séries, nous à permit de
mettre en évidence une relation de cointégration entre les sept
variables étudier. Cette cointégration montre qu'il existe une
influence mutuelle entre la formation des prix des produits pétroliers,
chose qu'on a expliqué par plusieurs causes.
L'étude des circuits de causalité nous montre
d'une part que les tendances haussières du pétrole brut influent
directement sur les prix du propane, du naphta et du gaz naturel et d'autre
part que ses relations de causalité sont positives c'est-à-dire
que les prix de propane suivent les tendances haussières similaires
à celle du pétrole brut.
La décomposition de la variance nous indique qu'un choc
sur le pétrole brut à plus d'impact sur les variables
concurrentes en particulier sur le naphta, le propane et le gaz naturel que sur
les stocks, l'offre et la demande.
* 1 _ Permet de brûler
les excédents de gaz avec un haut taux d'efficacité, aidant leur
suppression dans les unités de raffinage et éviter des risques
d'explosions intempestives.
* 2 _ L'élevage
d'oiseaux ou de volailles.
* 3 _ La branche
professionnelle de l'agriculture consacrée a la production de plante ou
d'agrément.
* 4 _ Un réservoir de
stockage de matériel en vrac, céréale etc.
* 5 _
Qui
produit
de
la
chaleur.
* 6 _
www.techno-sience.net
* 7 _ Au sens
économique
et
financier
est une
institution
privée
ou
publique
qui permet de réaliser des échanges de
biens
ou d'
actifs
standardisés
et ainsi d'en fixer le
prix.
* 8 _ Is an independent
energy industry consultancy with headquarters in Houston, Texas and an
international network of offices in the United States.
* 9 _ Energy Information
Administration: independent statistics and analysis in the United States.
* 10 _ Symposium : La
revue scientifique canadienne.
* 11 _ Incoterms :
Guide des transports internationaux de marchandises
* 12 _ Le transport.
* 13 _ Purvin&Gertz.
* 14 _ New York Mercantile
Exchange : une bource de commerce fondée en 1872 devenu New York
Commodities Exchange (COMEX) qui a recentré ses activités sur les
produit industriels.
* 15 _ International
Petroleum Exchange devenu Intercontinental Exchange (ICE).
* 16 _ The midstream
industry processes, stores, markets and transports commodities such as crude
oil, natural gas, natural gas liquids (LNGs, mainly ethane, propane and butane)
and sulphur.
* 17 _ Transformation en un
composé isomère qui est formé de mêmes
éléments dans les mêmes proportions, mais qui
présente des propriétés différentes.
* 18 _ Charge.
* 19 _ Opérateurs de
marché : acheter et vendre des actions, obligations, produits
dérives... sur les marchés financiers.
* 20 _ Is the
price one
pays as
remuneration
for services.
* 21 _ Terminal : le
lieu où l'on change de mode de transport.
* 22 _ La distillation,
division, fragmentation
* 23 _ Sur les
marchés de taux d'intérêt : emprunt d'Etat
particulièrement liquide qui sert de base de comparaison a l'ensemble du
marché obligatoire.
* 24 _ Prime de risque.
* 25 _ Poten&paterne
2008.
* 26 _ Canalisation reliant
le Canada aux Etats-Unis pour le transport des GPL.
* 27 _ Ce sont des
l'aquifères souterrain que l'on rencontre à faible profondeur et
qui alimentent traditionnellement les puits.
* 28 _ Sonatrach
« SPE/ ETM/ NGM »
* 29 _ C'est l'action d'une
substance sur une transformation chimique dans le but de modifier sa vitesse de
réaction.
* 30 _ Craquage a la
vapeur.
* 31 _
www.lexique-energie.com
* 32 _ West Texas
Intermédiate
* 33 _ Independent statistic
and analysis in the united states
* 34 _ Tableau n°3 a
l'annexe.
* 35 _ Tableau n°4 a
l'annexe.
* 36 _ Tableau n°5 a
l'annexe.
* 37 _ Figure n°18 ;
revenir à l'annexe.
* 38 _ tableau n°6 ;
revenir à l'annexe.
* 39 _ Figure n°21 ;
revenir à l'annexe.
* 40 _ Tableau n°7 ;
revenir à l'annexe.
* 41 _ Figure n°23 ;
revenir à l'annexe.
* 42 _ tableau n°12 ;
revenir à l'annexe.
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