EPIGRAPHE
« Il est mon refuge, ma forteresse, mon Dieu, sur lui
je compte »
Psaume 90, 2
IN MEMORIAM
A vous tous les miens dont la mort a arraché sans
que vous puissiez palper cette oeuvre scientifique.
A mes grands parents Fortunat NKUMBA et Jacqueline MUSAO,
Valentin KAYEMBE, TRUDON NGOY dont les bien faits sont présent sur
cette terre.
A notre chère et regretté mère BANZA
MUKWALA, pour tous les sacrifices longtemps et patiemment consentis. Dans
l'oeuvre combien noble d'éducation et d'instruction ; la
reconnaissance nous échoit de lui dédier ce modeste travail,
fruit mérité des louables efforts, puisse - t - elle trouver
à travers cette scientifique expression de notre profonde gratitude,
pour l'inoubliable souvenir d'elle, dont la gravure demeurera à jamais
dans notre mémoire.
A mon regretté père MUKALAYI BANZA dont la
mort a arraché brutalement que son âme repose en paix.
A notre tante, Micheline KALUMBA et notre soeur Solange
ILUNGA que la mort a arraché brutalement de notre affection. Que le bon
Dieu de miséricorde vous accorde sa grâce et que vos âmes
reposent en paix... que la prouesse de mes écrits vous parvienne partout
où vous êtes
BANZA MUKALAY DIDIER
DEDICACE
A toi l'Eternel, DIEU tout puissant qui nous a
comblé de sa grâce, de sa miséricorde, de sa faveur, de sa
bénédiction tout en aplanissant notre chemin qui avait beaucoup
de calamités liées à toutes formes d'embuches.
A mes grands mères Antoinette KABULO et VICTORINE
BANZA pour tous les encouragements et l'affection que vous ne cessez de
témoigner à notre égard.
A vous maman Rose ILUNGA et PAPA Boniface UWESHI pour
l'amour que vous ne cessez de nous témoigner.
A vous oncle Bruno MBALE et tantine Maguy KABUYA pour les
multiples sacrifices.
A vous oncle Godefroid KIBOYA et tantine Francine CHANSA,
vous qui en dépit des difficultés familiales m'avez aidez
à grader lentement mais surement le gradin du savoir.
A vous oncle Armand KABANGE et tantine Silvie KABINDA, les
mots me Manque pour exprimer notre gratitude à votre égard, voici
le fruit de votre oeuvre, de votre patience et de la confiance dont vous avez
fait montre au cours de nos études, merci pour toutes les charges
passés, présentes et futures.
A vous oncle Paul KASONGO et Tantine Lydie DJUBA pour les
Multiple sacrifices dont vous nous témoigner à notre égard
A vous Oncle Dieudonné KISHIKO et Tantine Lisette
KETA pour les encouragements, l'affection et les sacrifices que ne cessez de
témoigner à notre égard.
A vous Oncles Dénis KALONDJI et tantine Annie MWEPU
pour les encouragements et l'affection que vous nous témoigner.
A vous oncle Philippe NGOY, Hervet NGOY, Patrice NGOY,
Désiré MBAYO et tantine Joëlle pour votre attitude positive
à notre égard et tous les encouragements que nous recevons de
votre part.
A tous ceux qui nous lirons, nous leur dédions ce
travail.
AVANT - PROPOS
Au seuil de ce modeste travail marquant la fin des nos
étude universitaire, nous tenons à exprimer nos vif sentiment de
gratitude et de remerciement à tous ceux qui cinq années durant
ont bien voulu apporté une large contribution à notre formation
intellectuelle.
Nos remerciements s'adresse particulièrement au
professeur ordinaire Jean - Jacques MWALABA KASANGANA, directeur de ce
mémoire qui en dépit de ses multiple responsabilité et
occupation à bien voulu assurer personnellement la direction de ce
travail.
Nous pensons également aux professeurs, chef de travaux
et assistants de la faculté de sciences économiques pour leurs
savoirs faire qu'ils nous ont transmis :
Notre gratitude s'adresse également à tous les
personnels de l'agence en douane GETRAK, à Mr PASSY MUGENGA CIRIMWAMI
directeur général, Mr Jacques SABO, Jonathan KIMALARUNGU,
Eugène KAGALE, CHRIS BIAMUNGU, Jean Jacques, Olga MUKALAYI, Thierry
ILUNGA, John KABULO, José KAYEMBE, Yannick, Poète, Mr ILUNGA
*
*Notre remerciement s'adresse à tous les amis et les
compagnons de lutte, MAKEO THEMBO, MUDIYA MWAMBA, KALENDA MWAMBA,
Cédric KABULEPA, Djo BASHIZI, Blaise Pascal BASHIZI, Bambino LUBAMBA,
Junior NUMBI, Trésor BABE, Yves KASOS, Yannick RUBANGU, Elisé
SOLOTSHI, Cally KANYINDA, Cédric KUNDA, NZIMBI MAZOWA, Francis
KABWE, Carel NZITA, Faustin ILUNGA, Trésor NSIONA, Christian MPOYO, Elie
MUGENGA à tous nous disons merci pour tous les services rendu.
Nous pensons enfin à nos frères et soeurs Amis
et connaissance Valentin KAYEMBE et Silvie, berger Serge KAYEMBE, CHRIS MASANGU
et Pamela KABAMBA, MAMI UMBA et REGIS KALUNGA, FRANCINE MUJINGA et DANIEL
ANDERSON, OLIVIER LUMBU, et ANGE OMBA, tonton KELITE et CARINE NGOIE, KITALU
MBUYU, NICE UTSHANDA, TRUDON NGOY, ESELLINE KALIPA, FORTUNE KERLITE, JOSLINE
MUSAU, JESICA BANZA, VANESSA, JOELLE, HUGUES, TRUDY, VICTOR, HERVET, MARIE
MBALE, CHRISTELLE MBALE, ARSENE MBALE, ARMANDINE, KEVIN, MAGLOIR, LESLIE, HUGAL
KIBOYA, MARIELLA BANZA, EDDY, NATHAN, ROSIE, JENNY, MARC KABANGE, TECLA
KABANGE, JUNIOR KABANGE, ELVIS KABANGE, WINNIE KABANGE, GADE NKUMBA, GARRY,
CLAUDIA MUSAU, CLAUDE BASHIZI, JONATHAN NKUMBA, LIONNEL KISHIKU, BRUNI
MASANGU, MARINETTE MASANGU, BENITA MASANGU, GADE UWESHI, ESTIME KALUNGA,
EMELIE, GOTHIER KIBOYA, MAGNIFICATE, GLORY, IRENE UWESHI...
I. INTRODUCTION
GENERALE
Depuis l'Etat indépendant du Congo, les ressources
naturelles particulièrement les substances minérales
précieuses, n'ont cessé d'attirer des chercheurs des
investisseurs miniers venant de différents horizons. Ce qui avait
amené le Congo Belge à légiférer sur la recherche
et l'exploitation des substances minérales dans le territoire
national.
Il ressort de l'analyse objective de toutes les données
bilantaires des activités minières disponibles à ce jour,
que les législations promulguées après
l'indépendance de la République démocratique du Congo
depuis 1967 n'avaient pas attiré les investissements, mais qu'elles
avaient plutôt eu un impact négatif sur la production
minière du pays et sur les finances publiques et les régimes
minier, fiscal, douanier et de change qu'elles avaient organisés
n'étaient pas incitatifs.
A quelques exceptions près, les études
statistiques ont démontré que les volumes d'investissements et de
la production minière ont été plus importants dans la
période allant de 1937 à 1966 comparativement à celle
allant de 1967 à 1996, période régie par la loi
minière de 1981. Il se dégage de ces données que 48
sociétés minières ont été
opérationnelles pendant la période de 1937 à 1966 contre
38 seulement entre 1967 et 1996 et 7 dans la période d'après 1997
et actuellement dans le Katanga nous avons au moins 50 entreprises
minières.
Pour palier cette insuffisance, le législateur a tenu
à mettre sur pied une nouvelle législation incitative avec des
procédures d'octroi des droits miniers ou des carrières
objectives, rapides et transparentes dans laquelle sont organisés des
régimes fiscal, douanier et de change1(*)
I.1.
PROBLEMATIQUE
La problématique est l'activité intellectuelles
qui consiste à poser le problème d une manière rationnelle
et systématique celle-ci constitue un facteur essentiel qui permet de
faire démarre toute recherche scientifique en se posant des questions
indispensables qui soutiennent l'idée scientifique du chercheur2(*) de quoi s'agit ? Il s'agit
des exportations des produits miniers au Congo
I.1. CONSTAT
L'économie congolaise connait une expansion au niveau
de ses exportations plus précisément dans le secteur minier,
l'afflux des investissements dans ce domaine constitue les recettes de l'Etat
en matière de fiscalité.
Pour notre part nous avons constaté l'émergence
des sociétés minières au Katanga et nous voulons
étudier leurs impacts dans le système bancaire congolais.
I.1.2.
INTERROGATION
Ainsi nous avons été intéressés
par le code minier plus précisément en son article 269 qui
stipule que les sociétés minières qui exportent les
produits miniers sont autorisé à garder et a géré
dans leurs comptes principaux les recettes de leurs ventes à
l'exportation à concurrence de 60 % et sont tenues de rapatrier
obligatoirement dans leurs comptes nationaux en République
Démocratique du Congo 40% des recettes d'exportations dans le 15 jours
à dater de l'encaissement des comptes principaux3(*)
A ce niveau plusieurs interrogations méritent
d'être posées à savoir :
· Quel est le régime des exportations
minières en république démocratique du Congo?
· Quel est l`impact de rapatriement de recettes
d'exportation des produits miniers sur le système bancaire congolais
· Quelles sont les modalités pratiques du
rapatriement de recette d'exportation ?
I.2. HYPOTHESE
Par hypothèse, il faut entendre la proposition de
réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la
recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse
puisse fournir une réponse4(*)
En effet les exportations des produits miniers sont
régies par la loi N°007 /2002 du 11 juillet 2002 portant code
minier dont le champ d'application couvre les mines et les carrières,
cette loi est complétée par le décret N°038/2003 du
26 mars 2003 portant le règlement minier qui est l'ensemble des lois
régissant l'activité minière en République
Démocratique du Congo.
Depuis la libéralisation du secteur minier le
rapatriement des recettes d'exportation aurait permis l'entrée de
devises dans le système bancaire congolais et les dépôts
auraient augmenté entrainant le développement du secteur
bancaire.
Les modalités pratique du rapatriement est que pour
toutes opérations d'exportation les sociétés
minières ont l'obligation de souscrire une licence d'exportation des
biens et un document de change à la banque centrale du Congo, le code
minier a autorisé à toutes les sociétés
minières d'ouvrir un compte en devise qu'on appel « compte
principal » auprès d'une banque étrangère
à réputation internationale qui aura des relations d'affaire avec
un correspondant pour la gestion des fonds qu' il est autoriser à tenir
en dehors du territoire national communiquer à la banque centrale du
Congo dans les moindres détails toutes les coordonnées du compte
principal, verser les recettes d exportations dans son compte principal avant
toute redistribution, payer à partir de ce compte le service de la
dette étrangère y compris le principal, les
intérêts, les commissions et les pénalités selon les
conventions d' emprunt conclues avec les bailleurs de fonds étrangers
et tenu obligatoirement de rapatrier à partir du compte principal 40% de
recettes d'exportation dans son compte national tenu en République
Démocratique du Congo.
Le titulaire doit soumettre un rapport mensuel sur les
mouvements des fonds versés dans le compte principal en devises à
l'étranger, ainsi que les références des dossiers
d'exportation sur les recettes versées dans ce compte. Ce rapport,
accompagné d'une copie du relevé bancaire dudit compte est soumis
à la Direction des Mines et à la Banque Centrale du Congo, pour
contrôle, Toutefois, la Banque Centrale conserve le droit de
dépêcher ses délégués pour vérifier la
régularité des opérations inscrites sur le compte
principal après en avoir préalablement informé par
écrit le titulaire.
I.3. FORMULATION DU
SUJET
Ce sujet intitulé le rapatriement des recettes
d'exportation des produits miniers et ses implications sur les systèmes
bancaires en RDC vont rassembler les hypothèses suivantes :
- Les exportations sont soumis à la loi
n°007/2002 portant le code minier qui a libéralisé le
secteur en 2002 et le règlement minier l'ensemble des lois qui
régissent les activités minières en RDC.
- D'une part l'impact de l'émergence des
sociétés minière en RDC ont apporté
l'entrée des devises dans les systèmes bancaire congolais et
entraînant un développement de celui ci d'autre part leur
rapatriement de recette d'exportation des produits miniers aurait
augmentés les dépôts.
I.4. INTERET DU
SUJET
Les traditions universitaires font l'obligation a tout
étudiant ayant atteint la fin d'un des cycles d'études
supérieures et universitaires de choisir un thème qui couronnera
la formation reçue.
Le choix et intérêt de notre sujet sont
motivés par le souci d'élargir nos connaissances scientifiques
d'une part et d'autre part la curiosité scientifique que nous avons de
savoir si le rapatriement des recettes d'exportation des produits miniers ont
des implications sur le système bancaire.
Notre Etude parait importante dans la mesure où en RDC
le secteur minier est considère comme le moteur de la relance
économique, la période allant de 2003 à 2006 la demande
des titres miniers étaient de 2010 titres miniers octroyés dont
76% en exploitation et 24% en recherche.
Pour notre part nous trouvons opportun de tenter la
présentation d'une telle étude et nous avons l'espoir que ce
travail ayant lui-même bénéficié de l'apport des
travaux précédents, pourra a son tour servir de documentation a
ceux dont l'attention sera drainée vers le même thème, soit
pour le compléter par la suite ou corriger ses imperfections, vu que
celles-ci reste inhérente a toute oeuvre humaine.
I.5. METHODE ET TECHNIQUE
DU TRAVAIL
La méthode est un ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontres et les
vérifie5(*). Dans le
cadre de notre travail, nous avons opté pour les méthodes les
suivantes :
· La méthode inductive
· La méthode systémique
a) Méthode
Inductive
Selon le Prof Mwalaba Kasangana, induire c'est remonté
de l'observation des faits à une proposition générale,
cette méthode correspond à l'aspect normatif et elle fait de
l'économie soit une science descriptive, historique et humaine.6(*)
Dans la réalisation de ce travail, cette méthode
est d'une importance capitale, car elle nous permettra qu'à partir d'une
observation des exportations des produits miniers pour extrapoler un jugement
général.
b) La méthode
systémique.
Elle est traitée sous forme d'analyse systémique
qui est toute recherche théorique ou empirique qui partant du postulat
que la réalité sociale présente le caractère d'un
système, interprète et explique les phénomènes
sociaux par des liens d'interdépendance, les retient entre eux et
forment une totalité.
Dans le cadre de ce travail nous avons également
opté pour cette méthode du fait de l'importance que la
République démocratique du Congo accorde au secteur minier.
c) les Techniques
Mbayo Musewa définit la technique comme un outil qui
permet au chercheur de faire la récolte des données et dans une
certaine mesure de traiter les informations nécessaires à la
recherche7(*).
Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recours
à des techniques suivantes :
1. La technique
documentaire
Elle consiste a consulté divers documents écrits
(ouvrages, rapports annuels, mémoires, syllabus, le journal officiel)
Dans le présent travail, elle nous a permis de
réunir toutes les informations nécessaires d'ordre
théorique.
2. La technique d'observation
directe
Elle consiste à étudier les faits directs sans
passer par des intermédiaires.
3. La technique d'interview libre
C'est une technique vivante qui est un procédé
d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale
pour recueillir les informations en relation avec le but fixer, elle nous a
permis d'obtenir les informations supplémentaires sur certain aspect de
notre travail.
I.6. DELIMITATION DU
SUJET
Une étude scientifique nécessite une
délimitation spatiale et temporelle pour qu'elle soit
compréhensible et claire.
Notre travail, ne pouvant pas échapper à cette
norme, sera délimité aussi bien dans le temps que dans
l'espace.
Dans le temps, notre étude couvre la période
allant de 2005 à 2009 justes après la libéralisation du
secteur minier.
Dans l'espace, nous avons adapté notre étude
à la réalité pratique sous un angle provincial ont
amené notre étude à l'étendue du territoire
national.
I.7. STRUCTURE DE
l'ETUDE
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres.
- Le premier chapitre portera sur les considérations
générales, nous aurons à définir les mots
clé qui renferment notre thème de recherche et l'analyse du
nouveau code minier son avantage et son inconvénient vis-à-vis
des sociétés minières.
- Deuxième chapitre, il portera sur les
différents intervenants dans le rapatriement des recettes d'
exportations des produits miniers nous auront à
présenté l'OCC, la banque centrale du Congo, les banques
commerciales la direction de mines qui jouent un rôle très
important dans le rapatriement des recettes d exportation des produits
miniers
- Le troisième sera consacré sur l'impact de
rapatriement des recettes d'exportations des produits miniers et ses
implications sur le système bancaire congolais, il sera question
d'analyser le 40% rapatrié par les sociétés
minières dans le système bancaire de la république
démocratique du Congo.
CHAP I CONSIDERATIONS
GENERALES
I.DEFINITION DES
CONCEPTS
I.1. LES RECETTES
D'EXPORTATIONS
Ce sont des sommes d'argent perçus sur les
opérations concernant la sortie des marchandises sur le territoire
national, la taxe douanière pour cette opération est
imposée sur la valeur FOB (Free On Board) c.-à-d. les
exportations sont évaluée par les services des douanes à
leurs sortie du territoire national, leur prix n'intègre donc pas les
dépenses de transport et d'assurance puisque le prix est
évalué au moment du chargement sur un moyen de transport8(*). L'OFIDA le perçoit comme
les impôts indirects.
I.2 LE
RAPATRIEMENT
C'est l'action de faire revenir les biens, les capitaux dans
leurs pays d'origine9(*)
I.2.1 LE RAPATRIEMENT DES
RECETTES D'EXPORTATION A 40%
C'est le rapatriement des sociétés
minières qui ont des comptes en devise qu'on appel compte principaux
auprès des banques étrangères de réputation
internationale qui rapatrie a partir de ce compte 40% de recette d'exportation
dans leurs comptes nationaux tenu en République Démocratique du
Congo10(*)
I.2.2 LE RAPATRIEMENT DES
RECETTES D'EXPORTATION A 100%
C'est le rapatriement des sociétés
minières qui n'ont pas de comptes appelée compte principaux
auprès des banques étrangères de réputation
internationale et leur client à partir de l'étranger rapatrie
à 100% recettes d'exploitations leurs comptes nationaux.
I.3. LES EXPORTATIONS
C'est la vente à l'étranger des produits,
marchandises ou services de l'activité économique nationale, les
exportations des marchandises donnent lieu à un déplacement
physique d'objet qui franchit la frontière11(*).
I.3.1 EXPORATATION
TEMPORAIRE
C'est l'enregistrement temporaire vers l'extérieur de
l'équipement, engin, machine pour la réparation à
l'étranger, il s'agit des produits tels au sein de la garantie
prolongée par le fournisseur12(*).
L'exportation temporaire se fait en 3 phase ;
- La 1ère phase : enregistrement
temporaire c'est la demande de l'ordre de réparation auprès du
fabriquant, le fournisseur à l'étranger.
· Le retrait de l'Equipement de locaux la
préparation des documents d'expédition à l'entreprise qui
effectuera la réparation par fax ou courrier électronique
· L'emballage et la fermeture de l'étiquetage
- 2ème Phase : la réparation
c'est la demande de l'autorisation à l'utilisateur quant au montant
à payer pour la réparation.
· L'expédition du matériel par le
fournisseur à l'étranger.
- 3ème Phase : le retour du
matériel dans le pays c'est l'expédition à
l'étranger et la réception du matériel, le retrait des
documents transport international
· Le paiement des taxes de réparation.
I.3.2 EXPORATION
DEFINITIVE
La douane communautaire parle de l'exportation
définitive lorsque des marchandises quittent définitivement le
territoire national vers d'autre pays. Ce terme exportation définitive
ne recouvre pas ni la réexportation des produits ni les sorties
temporaires du territoire national, la marchandise exportée doit faire
l'objet d'une déclaration définitive de la douane dans le pays
d'exportation13(*)
I.4 LE SYSTEME
BANCAIRE
Le professeur MABI MULUMBA note que le système bancaire
congolais est de formation récente, qu'il évolue et qu'il est
compléter au fur et à mesure qu'apparaissent de nouvelles
exigences du développement du pays14(*)
Les grandes étapes de son histoire sont les
suivantes :
· 1909 : Création de la Banque du Congo
Belge (la première banque à avoir vu le jour au
Congo) filiale de la Banque de la Société Générale
de Belgique avec rôle original de Banque de dépôt, puis
celui- des banques d'émissions à partir du 07 juillet 1911.
· 10 août 1911 création de la Banque
Commerciale du Congo Satellite de la Banque du Congo Belge, elle devait
récupérer les opérations interdites à cette
dernière par les dispositions la régissant en tant qu'institution
d'émission.
· 1911 : Etablissement à Lubumbashi de la Standard
Bank 0f South africa qui se retira du Congo en 1936.
· 1919 : Ouverture d'une agence à Kinshasa par la
Banco National Ultramarino Agence qui sera reprise en 1926 par Banco d' Angola
et transférée à Boma en 1934 (elle fermera ses portes en
1947).
· 1920 : Début des activités du
crédit général du Congo qui absorbe en 1924 les quatre
agences de la banque de Bruxelles à Kinshasa, Lubumbashi, Matadi et
Kisangani.
· 1928 Constitution de l'Union du Crédit
d'Elisabethville il disparaîtra lors de la crise de 1930-1935.
· En 1929, le crédit général du
Congo fut à son tour absorbé par la Banque Belge d'Afrique qui
prendra en 1971 la dénomination d' « Union Zaïroise des
Banques ».
· 1947 : constitution de la Société
Générale Congolaise des Banques émanation de la banque
de reports : en 1971, elle a pris le nom de la « Banque du Peuple ».
· Octobre 1950 : Naissance de la Banque congolaise pour
l'industrie, le commerce et l'agriculture sous l'impulsion de la Banque Belge
pour l'industrie. En 1957, les activités furent reprises par la
société congolaise des Banques qui deviendront la Banque du
Peuple.
· 28 septembre 1951 : Institution de la Banque Centrale
du Congo Belge et du Rwanda Burundi qui entrera en fonction. le 1er
juillet 1952 pour coiffer la structure financière du pays15(*). La liquidation interviendra
en l960, l'année de l'accession du pays à l'indépendance
et tous les pouvoirs de la Banque Centrale seront exercés en fait par un
conseil monétaire créé par le décret loi du 03
octobre 1960.
· 29 septembre 1952 Implantation de la krediet Bank.
Celle- ci reprit en 1954, l'activité de la Banque congolaise pour
l'industrie; le commerce et l'agriculture installée à Bukavu
modifia sa dénomination en krediet Bank congolais, pour finir prit le
nom de crédit commercial africain après 1960. Elle fut
absorbée à son tour par la Banque du Peuple en 1967.
· Juillet 1954 Ouverture à Kinshasa des guichets
de la Banque de paris et des Pays-Bas (société française)
· Décembre 1969 Grâce à l'initiative
des nationaux, le Congo connaîtra la création de la Banque de
Kinshasa. C'est l'actuelle Nouvelle Banque de Kinshasa (NBK)
· Avril 1970 : Naissance de la Banque Internationale pour
l'Afrique au Zaïre (BIAZ), filiale de la Banque Internationale pour
l'Afrique occidentale (BIAO), une banque devenue internationale avec la
participation à son capital français à l'origine, de la
First National City Bank en 1965.
· 1 juillet 1971 Implantation de la First City Bank
à Kinshasa.
· Mars1973 Implantation de la Griendlay Bank.
· 1997 : Création de la Banque du Commerce et de
développement (B.C.D), la succursale de Lubumbashi a ouvert ses portes
le 16 mars 1998.
I.4.1.
Organisation bancaire congolaise
La structure bancaire congolaise comporte d'une part les
institutions monétaires et d'autre part les institutions
financières non monétaires.
1. Les institutions
monétaires
A. La Banque Centrale
du Congo
Dans notre pays, c'est la Banque Centrale du Congo qui fait
office de la Banque Nationale. Cette institution reçoit de l'Etat dans
le cadre de la politique économique et financière, la mission de
veiller sur la monnaie et le crédit. A ce titre, elle veille
également au bon fonctionnement du système bancaire (16(*)) C'est cette banque qui a
le privilège d'émission des billets de banque. La
création d'un institut d'émission au Congo est centenaire. Dans
son organisation actuelle, la Banque Centrale a été
créée par le décret-loi du 23 février 1961 qui a
été abrogé par l'ordonnance-loi n°67/264 du 23 juin
1967, en son article premier, relative au statut de la Banque Centrale.
Cette dernière joue le rôle fondamental sur le système
bancaire en raison de son importance sur les activités bancaires et
exerce les fonctions suivantes.
· Le privilège de l'émission qui lui
accorde le pouvoir exclusif et illimités d'émettre les billets de
banque sur l'ensemble du territoire national.
· Les opérations sur l'or et sur les titres
·Les opérations d'escompte
· Les avances sur effets publics et valeurs
mobilières et les avances à l'Etat.
· Les opérations d'achat et de vente d'effets
publics à court terme (open market)
·Les opérations effectuées pour le
compte des banques étrangères d'émission.
· L'application de la réglementation de
change.
·Etc.
B. Les Banques de
dépôts
Comme nous l'avons susmentionné les banques de
dépôts sont celles dont l'activité principale consiste
à effectuer des opérations de crédit et de recevoir du
public des dépôts de fonds à vue ou à terme.
· Dépôts à vue c'est un
dépôt bancaire que le déposant peut retirer sans
préavis préalable à la banque.
· Dépôt à terme c'est l'argent
détenu dans un compte bancaire par un individu ou par une firme pour
lequel la banque peut exiger un préavis de retrait qui est
généralement d'un ou deux mois. Le Congo comprend une dizaine de
banques commerciales
- Banque congolaise
- Banque commerciale du Congo
- Banque de commerce et du développement
- Banque internationale pour l'Afrique au Congo
- Banque internationale de crédit
- Citibank
- Ecobank
- First international Bank
- Access Bank
- Fransabank
- Procredit Banque
- Trust Merchant Bank
- Afriland first bank
- Invest bank Congo
- Mining bank of Congo
- Stanbic Bank
- Etc.
En plus de ces banques, on trouve également l'office des
chèques postaux qui avait connu des difficultés
d'organisation.de ce fait, il n'est pas bien intégré dans le
système monétaire congolais.
2. Les institutions
financières non-monétaires
Par institutions financières non-monétaires, il
faut entendre tous les intermédiaires financiers qui n'ont pas le
pouvoir de création monétaire.
Au Congo, 1' intermédiation financière de ces
institutions financières est peu active. Leurs opérations de
crédit sont si faibles qu'il est inutile pour le moment de les
réglementer. Les institutions financières existantes au Congo
sont (17(*))
a. La
Société Financière de Développement
(SOFIDE)
Créée le 09 janvier 1970, sous l'impulsion des
pouvoirs publics avec le groupe de la banque Mondiale et d'un ensemble de
Banques et institutions financières étrangères. Elle a
comme objectifs l'octroi des prêts à moyen et à long termes
ainsi que la prise des participations en faveur des projets
réputés rentables.
b. La
Société Mobilière et immobilière
(MOBIMO)
La MOBIMO est une émanation
de la Banque commerciale du Congo et vit en symbiose avec celle-ci. Elle a pour
objet social le financement de l'habitat.
c. La compagnie
Financière de Kinshasa (COFIKI)
Elle a été
constituée le 31 août 1971. Comme la MOBIMO, elle est
l'émanation d'une Banque commerciale à savoir, la Banque de
Kinshasa. En plus de ce qu'elle finance la contribution au sens large, elle est
une véritable banque d'affaire et de finance aussi bien le court que le
moyen terme.
d. l'Institut National de Sécurité
Sociale INSS
C'est un établissement public disposant des ressources
relativement importantes qui s'accroissent d'année en année et
pourrait jouer un rôle non négligeable dans le financement de
l'économie.
e. La
Société Nationale d'Assurance (SONAS)
Créée le 23 novembre 1966, la SONAS joue du
monopole des assurances. Elle mobilise à l'instar de l'INSS des fonds
importants qui pourraient contribuer efficacement au financement des
investissements.
f. La Caisse
Générale d'Epargne du Congo (CADECO)
Celle-ci fut créée en juin 1950 comme objectif
essentiel de permettre à la population congolaise de se constituer une
épargne en vue d'améliorer leur sort. Bien que les
modalités de Collecte sont adaptées à la petite
épargne qui n'exige que des conditions minimum de
Sécurité, la CADECO n'a plus bonne presse auprès des
épargnants pour des raisons gestionnelles. Cette épargne ainsi
Constituée pourrait être mise à la disposition de
l'économie.
g. Autres composantes
de l'infrastructure financière
La Caisse Nationale d'Epargne et de Crédits
Immobilière (CNECI)
La Société de crédit aux classes moyennes
et à l'industrie (SCCMI)
L'Office National de Logement (ONL)
L'office de Gestion de la dette Publique (OGEDEP)
Le Fond de Promotion de l'Industrie (FPI)
I.5. LES PRODUITS
MINIERS
Le produits miniers ce sont des substances minérales
sous quelque forme que ce soit, extraites en vertu des droits miniers et/ou des
carrières d'exploitation et/ou tout produit élaboré
à partir de ces substances dans les usines de concentration de
traitement ou de transformation à des fins commerciales.
II. ANALYSE DU CODE MINIER
II 1. DEFINITIONS
II. 1.1. CODE MINIER
CONGOLAIS
Le code minier est défini comme étant un Corps.
De lois constituées en un système complet de la
législation qui porte sur la matière bien
déterminée (18(*))
II.1.2. REGLEMENT
MINIER :
L'ensemble des mesures d'exécution des dispositions du
présent code minier prises par décret du président de la
République (19(*))
II.1.3. RELANCE
ECONOMIQUE
La relance économique est une politique conjoncturelle
destinée à donner une impulsion nouvelle à une
activité économique dans une phase de ralentissement ou de
stagnation. (20(*))
II 1.4. DROITS
MINIERS
Toute prérogative d'effectuer la recherche et ou
l'exploitation des substances minérales classées en mines
conformément aux dispositions du code minier congolais. Le permis
d'exploitation , de petite mine , le permis de recherche, le permis
d'exploitation, le permis d'exploitation de rejets sont les droits miniers
(21(*))
II 1.5 TITRES
MINIERS
Les certificats officiel
délivrés par le cadastre minier conformément aux
dispositions du présent code miner et constatant les droits minier
(22(*)). Le certificat de
recherche, le certificat d'exploitation, le certificat des rejets et les
certificats d'exploitation des petites mines sont des titres miniers.
II.1.6. MINES
:
-. Tout gisement artificiel des substances
minérales classée en mines exploitable a ciel ou souterrain et ou
toute usine de traitement ou de transformation des produits de cette
exploitation se trouvant dans le périmètre minier, y compris les
installations matériels mobiliers et immobiliers affectés a
l'exploitation (23(*))
II.1.7.SUBSTANCES MINERALES:
Tout corps naturel inerte ou artificiel
contenant un ou plusieurs minéraux sous forme amorphe ou cristalline,
solide, liquide ou gazeux ayant une valeur économique. Les produits des
carrières sont des substances minérales au sens du présent
code (24(*))
II.1.9 TITULAIRE MINIER
Toute personne au nom de laquelle un droit minier ou de
carrière est accordé et un titre miniers ou un titre de
carrière est établi conformément aux dispositions du
présent code et qui rea1ise ou fait réaliser les
opérations autorisées en vertu de son titre minier et de
carrière (25(*))
II 1.10 PROSPECTION:
Toute activité par laquelle une personne se livre a des
investigation au moyen de l'étude de l'information disponibles des
observations de prés où a distance de la prise et de l'analyse
des échantillons trouvés sur la surface de la terre et dans les
terrains sub-superficiels ou dans les cours d'eaux en utilisant notamment des
technique géologique et géochimique y compris divers
méthodes tel que la télédétection afin de
découvrir des indices de l'existence d'un gite minéral à
des fins économiques . (26(*))
II.2. NECESSITE DE REFORME
DE LA LEGISLATION MINIERE POUR LA RELENCE ECONOMIQUE DE LA RDC
Comme nous l'avons dit ci-haut, le secteur minier est
resté depuis des années, la principale source d'entrée des
liquidités dans l'économie Congolaise. Ce secteur à
participer a plus d 75% aux recettes de l'état en 1950 et 90%
en 1970: depuis plusieurs décennies ce secteur joue un
rôle capital dans l'économie. La législation qui le
régit étant a une certaine période dépassée
et non adaptée à la conjoncture cela n'a pas permis un
développement harmonieux du secteur au fil des années. (27(*))
En effet, à titre d'exemple le décret du 16
Décembre 1910 modifié et complété par le
décret du 16 Avril 1919, dans ces décrets le gouvernement du
Congo belge à l'époque avait réglementé la
recherche et l'exploitation minière uniquement dans la province du
Katanga.
Cette législation sera abrogée et
remplacée par le décret du 24 Septembre 1937 après
l'accession de notre pays à l'indépendance portant
législation générale sur les mines et hydrocarbures. Une
fois de plus cette législation sera abrogée a son tour par
l'ordonnance -- loi n° 81-013 du 02 Août 1981 portant la
législation n'avait apporté aucune grande innovation car les deux
dernières législations étaient presque identique dans les
grandes lignes par ailleurs nous avions constaté que malgré la
succession des législations et bien d'autres après
l'indépendance de la RDC cela n'a pas permis d'attirer les investisseur,
mais par contre elles ont toutes eu un impact négatif sur le
développement du secteur minier dans le pays. La raison qui a fait que
celles-ci n'ont pas atteint leurs but est qu'elles organisaient des
régimes douaniers fiscal et de change qui n'étaient pas
incitatifs et cela a engendre la chute du secteur minier lorsqu'on compile
cette raison avec d'autres. C'est ainsi qu'il était nécessaire de
mettre sur pied une législation minière incitative pour pallier
aux insuffisances du législateur dans le passé en ce qui concerne
ce secteur et pour cela il fallait organiser des régimes douaniers,
fiscal et de change qui y concourent. (28(*))
II.2.1. LES INNOVATIONS DU
NOUVEAU CODE MINIER CONGOLAIS
Le nouveau code minier Congolais qui a été
promulguer par le président de la République Démocratique
du Congo est donc venu répondre aux insuffisances des anciennes
législation minière afin de provoquer un nouveau de collage a
partir du secteur minier qui par 1' effet d' entraînement peut
démarrer la relance économique dont notre pays a tant besoin pour
ce faire le nouveau code minier Congolais a introduit certaines innovations
qu'on ne trouve pas dans les anciennes législations minière a
savoir
v L'abandon du régime minier conventionnel au profit du
seul régime minier du droit commun soumettant tous les opérateurs
miniers aux mêmes conditions.
v Une simple déclaration suffit pour procéder
à la prospection
§ L'introduction d'une nette distinction entre les
conditions d'octroi, de déchéance des droits miniers ou des
carrières et les conditions d'opération e a d les conditions
d'exercice et des droits miniers
§ L'introduction des procédures d'octroi de
renouvellement et de retrait garantissant la célérité,
l'objectivité la transparence.
v L'insertion des dispositions sur les carrières c a d
les substances minérales sont classés en carrières et la
reprise de leur gestion par le seul ministère ayant les mines dans ses
attributions.
§ L'institution du droit superficielle par carre et de la
redevance minière
v L'institution d'un régime fiscal et douanier
spécifique au secteur minier et qui tient compte à la fois des
intérêts des investisseurs et ceux de l'état
§ L'institution d'un régime de change applicable a
tous les exportateurs miniers
§ L'institution dans le code minier des dispositions
particulières sur le fait du traitement des rejets miniers et
l'exploitation des petites mines
v L'institution de deux nouveaux services dans la gestion du
secteur minier:
1. Le cadastre minier:
- Un établissement public a caractère
administratif et technique doté de la personnalité juridique
administrative et financière .Son fonctionnement est fixe par le
décret N°068/2003 du 03703/2003 il a notamment pour mission
§ L'inscription des actes prévus par le code
minier dans les registres y afférents et/ou cartes de retombes
minières.
§ L'instruction cadastrale des demandes d'octroi,
d'extension de renouvellement, de mutation, d'amodiation des droits miniers et
bu de carrières, la coordination de l'instruction technique et
environnementale des dits demandes et la notification des avis des instructions
minières aux personnes concernées.
§ La certification de la capacité
financière minimum des requérants des droits miniers et de
carrière de recherche.
§ La notification des décisions relatives aux
droits miniers ou des carrières aux requérants intéresses.
§ La certification de la capacité
financière minimum des requérants des droits miniers et de
carrière de recherche
§ La notification des décisions relatives aux
droits miniers des carrières aux requérant intéresses
§ La délivrance de l'attestation de protection
§ L'inscription ou de la radiation des
périmètres miniers ou des carrières sur la carte
cadastrale
2. Le service de protection de l'environnement minier :
Le service chargé de la protection de l'environnement
minier au sein du ministère des mines exerce en coordination avec les
autres organismes de l'état charges de la protection de l'environnement
les prérogatives qui lui sont dévolues par le présent code
et par toute autre réglementation en la matière notamment:
a) La définition et la mise en oeuvre de la
réglementation minière en matière de protection et de
sauvegarde de l'environnement concerne par l'exploitation minière.
b) L'instruction technique du PAR (programme
d'atténuation et de restructuration de l'environnement) en relation avec
les opérations de recherche des substances minérales classes en
mines et carrières.
c) L'instruction technique de l'EIE (étude d'impact
environnementale classes en mines et en carrières des zones de
restriction conformément aux articles 279 et 282 du nouveau code
minier).
d) Des périmètres des droits miniers et ou des
carriers existants.
e) L'obligation fait aux opérateurs miniers d'assurer
la protection de l'environnement concerne par l'activité minière
et de restaurer les sites après l'exploitation .Pour ce faire ils
doivent présenter:
· Un plan d'atténuation et de
réhabilitation de 1`environnement (PAR)
· Une étude d'impact environnementale du projet
(EIE)
· Un plan de gestion environnementale
f) L'insertion des dispositions sureté
(hypothétique et mécanisme de substitution d'un opérateur
minier défaillant)
II. 3. AVANTAGES DU
NOUVEAU CODE MINIER
II.3.1 POUR LES
INVESTISSEURS
II.3.1.1 SUR LE PLAN DU REGIME MINIER
A) Une procédure garantissant l'objectivité, la
célérité (rapidité) et la transparence.
* L'objectivité: Elle est garantie par le principe
« premier venu, premier servi » les droits d'exploitation sont
livrés suivant l'ordre d'arrivée des demandes au niveau du
cadastre minier Elle est aussi caractérisée par deux autre
aspects a savoir: la description détaillée des modalités
d'application du code minier Congolais, mais aussi par
l'énumération limitative des motifs de refus d'octroi et de
retrait des droits doublés de l'institutions d'une voie de recoure en
cas d'un refus ou un retrait contesté
* La célérité Elle est rendu possible
grâce a l'imposition d'un délai butoir dans les processus de:
· L'instruction et l'inscription des demandes des
droits miniers au niveau du cadastre minier.
· La prise de décision ou encore la
modification des décisions en rapport avec les demandes des droits
miniers déjà enregistrés et instruite par le cadastre
minier
· De la délivrance des titres qui sont les
preuves de l'acquisition des droits miniers après que la demande soit
examinée par le cadastre minier
*La transparence:
Elle est assurée par le fait que le nouveau code minier
Congolais consacre en son sein:
· L'obligation imposée au cadastre minier
d'afficher tout avis émis ou décision prise a l'issue de toute
instruction de chaque demande relative aux droits miniers ou des
carrières et delà notification au demandeur
· L'obligation exigé au cadastre minier de
procéder a l'affichage et a la notification de l'intéressé
après toute prise de décisions relative à une demande des
droits miniers 29(*)
B) une procédure garantissant l'obtention des droits en
cas de défaillance des autorités compétentes pour un
octroi par rapport a une demande formulée (art43 al 3et 46 al 1 ,6et 7)
du nouveau code minier et (art 105 al 1 et 144 al 2) du règlement
minier. Le code minier prévoit qu'en cas de silence les droit
sollicités sont censés être octroyés et le cadastre
minier procède a l'inscription du dit droit qui peut aussi se faire par
voie judiciaire en cas d'un recourt au tribunal du titulaire du dit droit.
C) La suppression de la discrimination liée a
l'existence d'un régime dualiste qui organisait d'une par un
régime de droit commun et un régime du droit conventionnel
d'autre part c- a- d il n'y a plus deux catégories d'entreprise dans le
secteur minier soumis a deux régime minier différents. Ainsi
toutes les entreprises minières, sont mises sur un même pied
d'égalité.
D) La possibilité d'obtention des
crédits auprès des institutions bancaires grâce a
l'institution des sûreté minière qu'on trouve dans les
articles 168 al76 du nouveau code minier Congolais.
E) Facilitation des transactions sur les droits miniers et de
carrière c- a- d un opérateur minier qui ne devrai plus
travailler en R D C peut céder ses droits miniers a un autre
opérateur dans les conditions du nouveau code minier Congolais par:
· La suppression de l'autorisation préalable
à la cession a l'amodiation qui est synonyme au louage des droit minier
et a la transmission des ces droits
· L'institution du contrat
d'option (art 193 à 195) du nouveau code minier Congolais
F) Sécurisation des installations minière contre
le pillage et le vol par attribution d'une quantité de la Redevance
minière partielle a ces mouvements des droits miniers
superficialités aux communautés locales (art 242 du nouveau code
minier Congolais et art 527 al du règlement minier et 402
70 tiret du règlement minier)
G) Sécurisation contre les tracasseries administratives
par l'énumération limitative des organes et service de
l'état qui sont compétent pour l'application des dispositions du
nouveau code minier Congolais
H) La stabilité des droits miniers garantie par le fait
que le code minier ne peut être modifié que par une autre loi
adoptée par le règlement du parlement, et la durée qui est
nécessaire pour l'adoption d'une nouvelle loi étant plus ou moins
longue (art 276 du nouveau code miniers Congolais).
II. 4. AVANTAGE SUR LE PLAN
DES REGIMES FISCAL, DOUANIER ET DE CHANGE
1) Protection des opérateurs miniers contre toutes
tracasseries des régies et administrations fiscales et douanière
par l'énumération exhaustive et donc strictement exclusive dans
le code minier de l'ensemble des impôts, taxes, redevance et droits a
percevoir (art 220 du code minier Congolais)
2) Stabilité du régime fiscal douanier et de
change garantie par le fait que les dispositions du code minier Congolais y
relatives ne peuvent être revue que par l'adoption d'une loi par le
parlement qui abroge les dispositions du nouveau code minier Congolais (art 221
et 276 a)
3) Bénéfice des dispositions fiscales et
douanières du droit commun postérieures a la date du 11janvier
2003 plus favorable que celle du code minier.
4) Exonération de tout droit de douane et toute autre
contribution a la sortie du territoire national des échantillons
exportés par le titulaire des titres miniers pour des raisons d'analyse
et essaies industriels (art 226 al 1 du nouveau code minier Congolais) et de
toute exportation en rapport avec le projet minier (art 234 du nouveau code
minier Congolais.
5) Le plafonnement du montant global des redevances
et frais a payer en rémunération de tous les services a
l'exportation temporaire pour perfectionnement a 1% de leur valeur (art 243 al
b du nouveau code minier Congolais. 30(*)
6) Possibilités d'obtenir l'autorisation de
déduire les pertes professionnelles comme au cours d'un exercice qui
bénéfices réalisés au cours de 5 premiers exercices
qui suivent l'exercice déficitaire (art 251 du nouveau code minier
Congolais).
7) Liberté de convertir les devises en Franc Congolais,
aux taux du marché auprès des banques agrée ou
intermédiaires nos bancaires agrées autres que les messageries
financières (art 263 du nouveau code minier Congolais) et d'effectuer au
profit de non résidents, les transferts des revenus, les transferts
courant et en cours en raison des mouvements des capitaux en relation directe
avec les opérateurs autorisés en vertu des droits miniers (art
264 al 1 du nouveau code minier Congolais).
8) autorisation des garder et gérer à
l'étranger dans son compte principal et ses comptes de service de la
dette étrangère 60% des recettes de vente des produits marchands
exportés (art 269 du nouveau code minier)
9) L'exonération de la redevance du contrôle
d'échange pour:
· Le rapatriement des recettes provenant de son compte
principal.
· Les transferts effectués en faveur des comptes
de service de la dette étrangère.
· Tout paiement effectué a partir des ces comptes
(art 270 al du nouveau code minier Congolais)
II.4.2 AVATANGE POUR
L'ETAT
II.4.2.1 SUR LE PLAN DU
REGIME MINIER
A) Le droit d'obtenir, sans contre partie financière de
sa part de 5% non diluable du capital social de toute
société qui sollicite un permis d'exploitation (art 71 du nouveau
code minier)
B) le paiement des droit superficielle annuels par
carré imposé aux titulaire des droits minier en République
Démocratique du Congo dans la mesure où :
· II permet a certains services de l'état
(cadastre minier direction de géologie, des mines et de l'environnement)
d'avoir des recettes nécessaire pour leur bon fonctionnement) et
d'approvisionner le trésor publique de l'état (art 198 du nouveau
code minier et 402 du règlement minier)
· Il constitue un moyen de lutter contre le gel des
offres des concessions minières et des carrières (artl96 all, 2
du nouveau code minier) Offre ainsi a l'état la possibilité
d'augmenter ses partenaires miniers et de carrières;
· Contribue tant soit peut au développement des
milieux ruraux où s'effectuent les activités minières a
petite échelle ou artisanal (art402, 7è tiret du règlement
minier) 31(*)
C) La possibilité de mettre fin au gel des concessions
minières et de carrières a l'aventurisme et a la
spéculation dans le domaine minier grâce:
Au plafonnement du nombre des titres qu'une personne et ses
sociétés affilies peuvent détenir (art53et art63 al2 du
nouveau code minier congolais) A l'obligation pour les titulaires des permis de
recherche de renoncer d'office a la moitie du périmètre couvert
par son titre lors de chaque renouvellement (art53 et 76 du nouveau code minier
congolais) A l'obligation faite au titulaires de commencer les travaux dans le
délai imparti, sous peine d'être déchus de sont droit (art
196 al a et 196 al b du nouveau code minier congolais).
D) La possibilité de diminuer au tant que possible la
pollution et de préserver l'environnement montre les effets
négatifs de l'activité minière ou de carrière,
grâce aux nombreuses obligations précises en rapport avec
pollution et a la protection de l'environnement imposés aux demandeurs
et titulaires sont érigées à condition d'obtention de
droits miniers et de carrière au commencement d'activité (art50
al 1 du nouveau code minier congolais).
E) La possibilité d'améliorer la connaissance
géologique du territoire national grâce a:
· La libéralisation de la protection (art 17 du
nouveau code minier congolais) L'institution de la (provision pour
reconstitution des gisements (art 257 du nouveau code minier congolais)
4.2. 2 SUR LE P.LAN DES REGIMES
FISCAL, DOUANIER ET DE CHANGE.
A) Abandon du régime conventionnel grâce à
certaines sociétés minières qui
bénéficiaient des avantages exceptionnels notamment des
exonérations pour une durée plus longue que celle de la vie d'une
mine. Par ce fait, l'état était prive des recettes fiscales et
douanières auxquelles il avait droit. (Art 219 du nouveau code minier
congolais).
B) L'institution de la redevance minière (art 240 du
nouveau code minier congolais) calculée sur base de la valeur du produit
marchand et due a l'occasion de toute vente de celui-ci , cette redevance
permet à l'état d'avoir des recettes générés
par les activités minières sans devoir attendre la fin de
l'exercice fiscal.
C) Attribution de 40% de la redevance minière aux
entités administratives décentralisées (province,
territoire) qui sont obligées de ne les affecter qu'a la
réalisation des infrastructures de base d'intérêt
communautaires (art 242 al let2 du nouveau code minier congolais) et exemption
de la contribution sur le chiffre d'affaire a l'intérieur pour ces
même produits (art 259 al 2du nouveau code minier congolais).
D) Encouragement de-là consommation du traitement et de
la transformation des substances minérales dans le pays. A cet effet le
nouveau code minier accorde le crédit d'impôt égal à
un tiers (1/3) de la redevance minière payée sur les produits
vendus à une entité de transformation locale.
E) Obligation faite aux titulaires qui exporte les produits
marchands de rapatrier 40% des recettes de ventes des dits produits injectant
ainsi des capitaux nouveaux dans le circuit économique du pays (art269
al b du nouveau code minier congolais).
CHAP II DIFFERENTS
INTERVENANT DANS LE RAPATRIEMENT DES RECETTES D'EXPORTATIONS
I. OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE
I.1 .NATURE JURIDIQUE,
OBJET SOCIAL ET MISSION
L'Office congolais de Contrôle et une Entreprise
Publique à caractère Technique et Commercial, doté de la
personnalité juridique, placé sous tutelle du Ministère du
Commerce Extérieur et du Porte feuille dont la structure, le personnel,
la compétence et l'intégrité lui permettent d'assurer sa
mission selon les critères bien définis.
La mission assignée à l'Office Congolais de
Contrôle par le législateur consiste à :
_ Préserver les intérêts
économiques en assurant le contrôle de la qualité, de la
quantité, des prix et de la conformité de tous les produits et
marchandises;
_ Analyser tous les échantillons et produits afin de
protéger les clients;
_ Garantir la sécurité des installations, des
machines ainsi que le contrôle technique de tous les appareils et travaux
et leur étalonnage;
_ Prévenir ministres et procéder à la
constatation des avaries survenues aux marchandises et produits et
établir des certificats d'avaries y afférents
_ Gérer et exploiter les silos, magasins
généraux et entrepôts en douane;
_ Exercer toutes opérations quelconques se rapportant
directement ou indirectement à son activité légale, sauf
les opérations d'achat et en vue de la revente.32(*)
I.1.2 VISION DE
L`OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (OCC)
L'Office Congolais de Contrôle vise
à être un organisme leader dans les domaines d'inspection et de
Contrôle de qualité reconnue au niveau international pour soutenir
les efforts de développement économique, industriel et le
progrès social en République Démocratique du Congo. Il est
le garant de la régulation dans les opérations commerciales et
industrielles; sous cet aspect, il est l'oeil vigilant au service de- l'Etat,
des hommes d'affaires et de la population (consommateur de l'usager). 33(*)
A) En faveur de I' Etat
L'Office Congolais de Contrôle aide l'Etat à
juguler la fraude fiscale et maîtriser la balance des paiements
extérieurs par le contrôle des prix; aider I' Etat à
disposer des statistiques fiables dans le commerce extérieur et à
maîtriser les valeurs en douane de la marchandise, soutenir l'Etat dans
les efforts de développement intégral.
b) En faveur de
l'Opérateur Economique
Rassurer les importations, les exportations et les assureurs
ainsi que les fournisseurs de la qualité, de la conformité et du
prix des marchandises et produits; aider les opérateurs
économiques et industriels à s'assurer du respect des normes.
c) En faveur du consommateur
de l'usager
Sécuriser et rassurer le consommateur et usager de la
qualité du produit identifié et retenu comme propre à la
consommation ou des ouvrages en chantier prêts à être
utilisés. Sécuriser l'usager sur le lieu de travail,
prévenir les « atteintes à l'environnement humain.
I.1.3 SON
IMPLANTATION
L'Office Congolais de Contrôle est un organe de
contrôle neutre n'ayant d'intérêts ni dans le secteur
industriel ni dans les secteurs commerciaux à l'instar de certains
organismes de contrôle nationaux et multinationaux tels que: Bureau
Veritas (BV) en France, Kenya Bureau of Standards (KEBS) au Kenya, Quality and
Standards Anthority of Ethiopia (QSDE) en Ethiopie.
Au niveau national
Une couverture géographique du territoire national avec
des Directions Provinciales et des Agences.
Au niveau international
Un réseau mondial des mandataires dans le secteur du
commerce extérieur et des assurances avec Atlantis International SGS,
Cabinet d'Expertises maritimes Robert Vissiere; Une liaison dans le secteur de
la normalisation et de la métrologie avec les Organismes homologues tels
que: ISO, CEI, ORAN, etc.
I.1.4 LE CARACTERE
OBLIGATOIRE DÙ CONTROLE
Les contrôles susmentionnés sont obligatoires et
relèvent de la compétence exclusive de l'Office Congolais de
Contrôle (cf. la loi particulière sur le Commerce ord.-L
n°74014/10/94).
I.1.5 LIEUX DES
CÔNTROLES
Les contrôles s'effectuent aux lieux ci-après:
De production, précisément en cours de
fabrication et! ou avant sortie de l'usine (pour les marchandises et produits
locaux).
D'embarquement et ou débarquement pour les marchandises
et produits importés et ou exportés. 34(*)
I.1.5 BUT DES
CONTROLES
Dans le cadre de la surveillance des mouvements commerciaux en
République Démocratique du Congo les contrôles de l'Office
Congolais de Contrôle sont à la base des statistiques que publie
le Gouvernement sur le Commerce Extérieur et la production industrielle
locale. Pour remplir la noble tâche, l'Office Congolais de Contrôle
dispose:
· Des laboratoires d'analyses physico-chimiques et
microbiologiques;
· Des agents de formation universitaires ou
supérieurs techniques;
· D'un réseau national d'agences et des postes de
contrôle sur toutes les frontières;
· Des correspondants en matière de surveillance
disséminés aux quatre coins du monde.
a) BUT DU CONTROLE DES
PRIX
L'Office Congolais de Contrôle doit veiller à ce
que l'opération soit pour le pays:
1. Un moyen de réaliser les économies des
devises et de lutter contre l'exploitation illicite des devises; à cet
effet, il doit veiller à ce que les marchandises ne soient pas
surfacturées.
2. Un support à l'effort de maximisation des revenus de
l'Etat; pour cela, l'Office Congolais de Contrôle doit veiller à
ce que les marchandises ne soient pas sous facturées.
3. Un moyen important d'assurer un traitement équitable
des opérations économiques dans le commerce international; dans
cette ligne de pensée, l'Office Congolais de Contrôle doit veiller
à ce que le prix facturé corresponde aux prix
généralement pratiqué à l'exportation dans les pays
d'origine ou d'embarquement.
4. Un appui au pouvoir d'achat des consommateurs, en veillant
à ce que les marchandises ne soient pas surfacturées.
b) BUT DU CONTROLE DE
CONFORMITE
Ce contrôle revêt une double finalité:
1) Identification: s'assurer qu'il s'agit bien d'une
marchandise donnée, ayant fait l'objet d'un contrôle qualitatif,
quantitatif et de prix qui a été embarquée ou
débarquée et pas autre chose.
2) Contrôle de l'embarquement: s'assurer que la mise
à bord de la marchandise est effective.
c) BUT DU CONTROLE DE LA QUALITE *
Ce contrôle porte sur:
· L'examen organoleptique (goût);
· Les examens physico-chimiques et/ou microbiologiques
(labo);
· La détermination des essais physiques et/ou
mécaniques autrement dit c'est un contrôle qui consiste à
la commande et que la qualité est requise propre à la
consommation humaine. L'importance primordiale est de sauvegarder la
santé des consommateurs.
I.1. DEPARTEMENT
CONTROLE DES EXPORTATIONS
Ce département a pour mission au sein de l'OCC, de
concevoir, de coordonner et de superviser les activités d'inspection
des produits destinés à l'exportation sur l'ensemble du
territoire national.
Il s'agit notamment de déterminer la conformité
des produits d'exportation aux exigences requises, les exigences normatives,
les exigences réglementaires (réglementation de change) les
exigences conventionnelles (conventions cités sur les espèces
protégées convention de bale sur les déchets toxique.
Par ailleurs les paramètres d'inspection incluent des
éléments de vérification sur la quantité, la
qualité et le prix le contrôle des exportations s effectue
à partir d'une lettre de demande de contrôle que les
société minières adresse à l'entité de l'OCC
du lieu d'entreposage de sa marchandise destiné à l'exportation
cette lettre peu dans certains cas être remplacée par une
conventions de contrôle entre l'OCC et les sociétés
minières qui exportent régulièrement, dans ce cas, les
agents en poste dans les installation de l'exportateur
procède automatiquement a l inspection du lot prêt à l
exportation35(*).
Ce département contrôle des exportations est un
acteur de premier plan dans la préservation du patrimoine de l'Etat et
les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo,
avec l'ensemble des composantes de l'OCC il appuie les sociétés
minières congolaises orientées vers l'exportation.
· Constitution du dossier d'exportation
I.2. DIVISION DES SOCIETES
MINIERES (DSM)
Est l'une des divisions de l'Office s'occupant exclusivement
des activités des sociétés minières ainsi qu'au
contrôle des Exportations et Importations.
Pour ce qui est du contrôle à l'Exportation, le
client est appelé à introduire une lettre de demande
d'exportation au département; le dossier est examiné et
renvoyé aux chefs des Services afin d'aboutir à l'étape
d'échantillonnage tout en passant par la banque pour le paiement.
A la sortie du bulletin, le client est appelé à
se présenter pour le déchargement et le camion doit-être
pesé afin d'établir le poids brut du produit ou de la marchandise
et enfin de compte, un Certificat de Vérification à l'Exportation
(C.V.E) lui est délivré.
La Division des Sociétés Minières a
quatre Services ci-dessous: Autres Sociétés Minières;
Gécamines; Emission des documents; Echantillonnage.
I.2.1 SERVICE AUTRES
SOCIETES MINIERES
Ce service s'occupe du traitement des
documents des Importations et Exportations des sociétés
minières autres que la Gécamines et comporte en son sein quatre
bureaux dont:
I.2.2. BUREAU
EXPORTATION
L'exportation veut dire action
d'exporter, c'est-à-dire transporter une marchandise ou produit national
vers l'étranger.
Dans le contexte de l`0CC, lorsqu'une Entreprise en cours
d'édification de son usine ou ayant déjà achevé son
processus de fabrication et qui procède au traitement des minerais en
vue de la production des dérivés de cuivre, cobalt, des alliages
et/ou des lingots de cuivre, etc. qui seront destinés à
l'exportation; Ces produits sortant fraîchement de l'usine, doivent
être conservés (stockés) dans l entrepôt.
Les sociétés minières sont tenu de:
o Rédiger une lettre adressée au Directeur
Provincial de l'OCC, ayant pour objet demande de contrôle à
l'exportation;
o Annexer à ladite lettre l'arrêté du
ministre des mines lui autorisant l'exportation de la marchandise ou du
produit;
o L'autorisation de transport des substances minérales
de la division des mines, et le certificat d'exportation livré par la
division du commerce extérieur;
o Un registre de commerce, le numéro import-export,
l'identification nationale soit lors des importations, soit lors de la
première exportation à déposer à l`OCC.
PROCEDURE
- Inspection ou contrôle visuel;
- Ensachage (mettre dans le big bag);
- Enfilage (alliage);
- Assistance au pesage;
- Etablissement d'un rapport de «lof
prêt» à l'exportation. L'agent
devra prélever des échantillons qui seront transmis au
laboratoire au moyen d'un carnet de transmission et d'une copie du rapport de
lot prêt à l'exportation qui sera déposé au bureau.
C'est alors que le Service autres Sociétés Minières
recevra le dossier du transitaire ainsi que le rapport de lot prêt de
l'agent et les transmettra au SEDOC pour l'enregistrement. Ainsi, ce rapport de
lot prêt est remis au client pour la souscription et
l'établissement de Licence à la banque et réservera deux
copies à l'Office Congolais de Contrôle. 36(*)
Enfin, les sociétés minières
solliciteront l'assistance de l'agent de l'Office au chargement de la
marchandise ou du produit sur camion/wagon, sanctionné par un rapport de
contrôle sur la mise sur camion/wagon permettant au bureau export
d'établir un Certificat de Vérification à l'exportation
(C.V.E) autorisant la sortie de la marchandise ou du produit du pays vers
l'étranger.
I.3 BUREAU BORDEREAU DE
TRANSÎT (BT)
Ce bureau réceptionne des bordereaux de transit en
provenance de la frontière, les enregistre et les dépose au
bureau des apurements. Un bordereau de transit est un document de l'Office
Congolais de Contrôle qui renseigne sur le passage du camion/wagon des
marchandises ou produits en transit au niveau de la frontière vers une
entité bien déterminée.
I.3.1. BUREAU DES
APUREMENTS ET SUIVI
Apurer signifie vérifier et arrêter
définitivement un compte. Ce qui fait que ce bureau s'occupe de la
vérification de tout le processus de contrôle effectué en
amont tout comme en aval des carnets d'enregistrement et des rapports
journaliers soumis à la facturation.
I.3.2 SERVICE
GECAMINES
Ce service s'occupe du contrôle des importations et
exportations de la Gécamines et compte deux bureaux à savoir:
Bureau Importations et Bureau Exportations.
Procédure (elle est la même que pour les
autres Services énumérés ci-haut).
I.3.3 SERVICE EMISSION DES
DOCUMENTS
Ce Service, comme le titre l'indique, se charge de
l'émission des documents. Il est composé de deux Pools à
savoir: Pool Dactylographie et Pool d `Encodeur.
I.3.4 SERVICE
ECHANTILLONNAGE
Ce Service s'occupe du prélèvement des
échantillons des marchandises ou produits des sociétés
minières devant être exportés vers l'étranger.
- Section radioactivité de Kisanga
Dès l'arrivée du camion à la
barrière, l'inspecteur Contrôleur est appelé à
prélever les numéros des plaques: de devant, au milieu et en
arrière du Camion remorque (C/R) muni de l'appareil Radiomètre
pour prélever le taux :(le plus élevé est: 0,20°: le
taux probable est: -0,200° et le taux minimum ou normal est -300°.
L'Inspecteur Contrôleur doit réclamer au déclarant la
lettre d'autorisation portant les annotations de l'OFIDA, Division des Mines,
Division de Transport, CEEC etc. afin d'être enregistré.
La Section tient deux cahiers d'enregistrement et un carnet
radio activité lui permettant d'établir un Certificat de
Contrôle de Radio activité au poste de checking tout en se
référant au document délivré par le Gouvernorat
annexé au certificat de Radio activité du Laboratoire, de
plombage.
Ce Certificat de Radio activité coûte 80$ dont
20$ reviennent au Gouverneur et 60$ à l`Office ; il est établi en
deux langues `Français et Anglais,) et à trois volets dont
l'original accompagne le chauffeur, le deuxième volet revient à
la Caisse de la section et enfin le troisième est gardé au bureau
pour les archives. Les numéros des plaques utiles pour la section sont
les deux premiers et l'heure à prendre en compte est celle
d'enregistrement (établissement) du document et non celle du checking
car ce dernier peut se faire même une journée avant le passage du
camion qui doit-être autorisé par la Division Minière ou
Police minière. Le camion dont les frais de Contrôle ont
été payés soit à KOLWEZI, soit à LIKASI sont
soumis à une contre vérification à ce poste pour la simple
raison que l'opérateur économique (déclarant) par
intention de fraude peut changer soit décharger ce produit! Marchandise
qui venait de subir un contrôle de là où il vient (KOLWEZI/
LIKASI).
MISSIONS
Le contrôle effectué au
niveau de la radio activité est double car:
- Du point de vue sanitaire : effets du rayonnement de la
radio activité; d'où, lutte contre la non radio activité
du fait qu'on manipule sans objets / matériels de, protection
appropriés (plomb par exemple);
- Du point de vue économique: protéger la nation
Congolaise contre l'exportation illicite de l'Uranium vers l'extérieur
du pays pour la fabrication des Bombes Chimiques, action interdite au niveau
International.
II. ADMINISTRATION DES
MINES
L'administration de mine comprend la direction des mines, le
cadastre minier, le service de la protection de l'environnement minier, la
division provinciale de mines.
II.1. ECONOMIE MINIERE
- Attributions globales
§ Examiner et analyser des rapports des titulaires des
droits miniers et carrières de production;
§ Calculer des performances des comptoirs
agréés;
§ Compiler et publier des données statistiques sur
la production et la productivité du secteur;
§ Déterminer des valeurs des produits miniers
marchands sur les marchés internationaux;
§ Calculer des valeurs de base des produits pour l'Ofida;
§ Compiler et publier des statistiques de
vérité des produits miniers
§ Analyser les états financiers (Bilan- tableau de
formation de résultat ...) des titulaires des sociétés
miniers ou de carrières de production.
§ Contrôler les opérations du compte
principal l'extérieur des titulaires des sociétés
minières ou de carrières ainsi que les marchés conclus
entre titulaire et une société affiliée en coordination
avec la Banque Centrale Congo.
§ Emettre des avis sur toute note des perceptions des
recettes du secteur minier à établir par la DGRAD,
§ Déterminer avec le concours de la DGRAD et le
Comptable des Mines le niveau des recettes programmées et
réalisées du secteur minier,
§ Vérifier la détermination de l'assiette
de la redevance et veiller à son paiement effectif,
§ Gérer le mobilier et le matériel
technique spécifique;
§ Gérer le fournitures et matériel de
bureau et autres ;
§ Tenir des fiches d stock37(*).
Coordonne contrôle1 et supervise toutes les
activités de la Division.
II.2 LES SOCIETES
MINIERES
Toutes sociétés au nom de laquelle un droit
minier ou de carrière est accorde et un titre minier ou un titre de
carrières est établi qui réalité l'activité
minière
38(*)
La RDC comprend plusieurs sociétés
minières plus particulièrement dans la province du Katanga, voici
quelques-unes :
- Anvil Mining filiale d'Anvil Mining
- Ridge Mining filiale de Ridge Mining
- Rwashi Mining filiale de Metorex Mining LTD
- Leda Mining filiale de Leda Mining
- EGMF filiale de George Forest International
- MMK filiale d'EGMF et Sodimico
- TFM filiale de Freeport-Mc Moran Lundi Mining corporation
Gécamines
- Katanga Mining Limited filial de George Forest international
et Kinross Gold Corporation
- Kamoto Copper Company (KCC) filial de Katanga mining Limited
et Gécamines...
II. LA BANQUE CENTRALE DU
CONGO
La banque centrale du Congo est d'abord l'institut
d'émissions de la monnaie fiduciaire et c'est aussi la banque du
trésor et des autres banques donc c'est la banque des banques.
Toutes les autres banques peuvent recourir à elle dans
certaines conditions (réescompte). Elle a pour prérogative
essentielle le contrôle du contrôle de volume des crédits
bancaires du fait que l'arme monétaire occupe une place de choix parmi
les moyens d'actions du choix parmi le moyens d'actions du gouvernement sur
l'activité économique, l'Etat ne peut accepter qu'elle lui
échappe et qu'elle soit utilisée à l'encontre de sa
politique39(*).
III.1. INTERVENTION DE LA
BCC ET DES BANQUES AGREES DANS LE RAPATRIEMENT.
Le BCC contrôle des opérations du compte local et
extérieurs, les sociétés minières ont l'obligation
de soumettre un rapport mensuel sur le mouvement des fonds versés dans
le compte principal en devises à l'étranger, ainsi que les
références des dossiers d'exportations (cad la souscription d'une
licence EB et le document de change avant toute exportation) sur les recettes
versées dans ce compte, ce rapport accompagné d'une copie du
relevé bancaire dudit compte est soumis à l'administration des
mines et à la banque centrale du Congo pour le contrôle de
conformité avec les dispositions prises.
Toutefois, la banque centrale du Congo conserve le droit de
dépêcher ses déléguées pour vérifier
la régularité des opérations inscrites sur le compte
principal après en avoir préalablement informé par
écrit les sociétés minières.
Les sociétés minières sont tenues de
payer à la banque centrale du Congo la redevance de contrôle de
change sur les opérations suivantes :
- Tout paiement vis-à-vis de l'étranger
effectué par les banques agrées sur ces comptes en banques des
sociétés en RDC, aussi bine qu'on recette qu'en dépenses
à l'exception des rapatriements des recettes qui proviennent du compte
principal.
- Toute opération du débit ou du crédit
effectué sur son compte principal à l'exception des transferts
en faveur de comptes de service de la dette étrangère.
- Les sociétés introduirons les banques
intervenante de calculer cette redevance et d'en virer au profit du compte
indiquer par la banque centrale.
III.2. INTERVENTION DES
BANQUES AGREEES
Les banques agrées récoltent les
liquidités des agents économique en capacité de
financement et les affectent à des prêts aux agents en
déficit40(*), les
banques agrées ont des licences exportations que la BCC leurs attribuent
et les sociétés minières souscrivent ces licences avant
toute exportation, elles sont validées par les banques
agréées et la BCC, elle vérifie les
références du dossier qui s'accompagne de la facture et du lot
prêt que l'OCC attribut à toute les sociétés lors du
chargement, la licence d'exportation ne peut être valider que s'il ya le
lot prêt, la facture l'attestation de transport pour la souscription de
la licence de la division provinciale de mines.
Les banques agréées font rapport à la
BCC, elle calcul la redevance du contrôle de change et le montant du
rapatriement, ces références sont transmises à
l'administration de mines.
- La plupart des banques que l'on retrouve en
république démocratique du Congo sont des filial c'est les cas
- Banque congolaise filial de Swift développement
internationale
- Banque commerciale du Congo filial de Fortis
- Banque de commerce et du développement
- Banque internationale pour l'Afrique au Congo filial de
groupe Elwyn Blattner
- Banque internationale de crédit groupe de BSG
investiment et de DSI Banking service
- Citibank filiale de Citibank
- Ecobank filial d'Ecobank
- First international bank filial de first bank
- Access bank filial de access bank
- Procredit Banque filial de Procredit bank
- Mining bank of Congo filial de IFC Metropol
- Stanbic Bank filial de standard bank of south africa
- Rawbank filial de Groupe Rwaji
Ces banques collaborent avec des internationales dans la
procédure de rapatriement des recettes d'exportation, les
sociétés minières avant toute exportation souscrivent un
document de change à la banque centrale du Congo et une licence
d'exportation du modèle EB laquelle et annexé la facture et le
nom du client à l'étranger.
Les sociétés minières ont des comptes
appelés comptes nationaux qui reçoivent le rapatriement des
recettes d'exportations au près des banques agréées.
CHAP. III L'IMPACT DE
RAPATRIEMENT DES RECETTES D'EXPORTATIONS DES PRODUITS MINIERS SUR LE SYSTEME
BANCAIRES.
III.1. PRODUCTION DES
PRODUITS MINIERS
La production minière, qui a commencé
voilà plus d'un siècle, a joué un rôle important de
la gestion économique de la RDC durant l'époque coloniale et
après l'importance jusqu'à la fin des années 1980, en
effet le sous-sol de la RDC compte parmi les plus Riches pays au monde au
regard de la géologie et la minéralogie étant donné
que c't avantage naturel, la défaillance de la RDC est
généralement attribué à la malédiction des
ressources naturelles.
La RDC possède des gisements des gisements contenant
une cinquantaine de minerais recensés mais seulement une douzaine de ce
avec une concession minière de plus de 18800 km.
III.1. EVOLUTION DES
EXPORTATIONS PRODUITS MINIER PAR TONNES
Tableau I Produits minier par tonnes
Produit
Année
|
Alliage Blanc
|
Alliage Rouge
|
Cuivre cathodique (99%)
|
Cuivre noir (80-98%)
|
Cuivre Buster
|
Concentré de cobalt
|
Concentré de cuivre
|
Carbonate de Cobalt
|
Hydroxyde de Cobalt
|
Concentré de CUCO
|
2005
|
2.445
|
3.350
|
1.092
|
1.194
|
623
|
39544
|
5535
|
16425
|
20405
|
3503
|
2006
|
3.021
|
3600
|
3736
|
8025
|
3548
|
119335
|
111575
|
1509
|
-
|
-
|
2007
|
5536
|
4819
|
37541
|
29543
|
13439
|
33136
|
174230
|
2110
|
17211
|
1130
|
2008
|
29555
|
58525
|
127748
|
58292
|
2183
|
98677
|
360670
|
3810
|
10679
|
179907
|
2009
|
23807
|
7266
|
146240
|
39544
|
-
|
70046
|
244949
|
8298
|
330422
|
70265
|
Source : Division provinciale des mines,
statistique d'Exportations des produits minier
2005-2009.Commentaires
En analysant le tableau ci-dessous nous constatons que les
exportations des produits miniers connaissent une expansion de 2005 à
2008, puis décroissent en 2009 à l'exception de quelques produits
tels que les alliages rouges et le cuivre cathodique.
En effet, depuis la libéralisation du secteur minier
l'économie congolaise en 2006 et toutes les conséquences qui s'en
suivre à savoir l'assainissement du cadre macro-économique, le
relancement avec les institutions financières internationales, la mise
sur pied d'un code d'investissement et d'un domaine minier attractifs, la RDC a
connu un afflux des investisseur de tout genre, à savoir anglo-saxon,
chinois, indiens, etc. dans le domaine minier.
Avec la flambée du cours de certains métaux dont
le cuivre et le cobalt, ces différents investisseurs se sont mis
à la réalisation de leur investissements et la production dans le
domaine minier augmentait au fur et à mesure qu'ils terminait leurs
investissements et qu'ils commençaient l'exploitation, les entreprises
minières passaient comme du champion et toutes les concessions
minières étant occupées et même souvent objets de
dispute.
C'est ainsi qu en prenant par exemple le cuivre
cathodique ; il est passe de 1092 tonnes en 2005 à 146.240 tonne en
2009 soit une augmentation de 13391% quant aux alliages blancs, ils sont
passés de 2.445 tonnes en 2005 à 5.536 en 2007 et 29.555 tonnes
en 2008 pour descendre à 23.807 tonnes en 2009 soit une augmentations
respectives de 226,42% en 2007 533,86% en 2008 par rapport à 2007 et une
dimension de 24,14% en 2009 par rapport en 2008.
Le cuivre noir est passé de 1.194 tonnes en 2005
à 58.292 tonnes en 2008, soit une baisse de 33% pour chuter à
39.544 tonnes en 2009 soit une baisse de 33% d'une manière
générale, nos constatons que les exportations de produits miniers
étaient en hausse de 2005 à 2008 pour chuter en 2009.
Cela est consécutif d'une part à
l'achèvement de la départ des investissements et au début
de l'exploitation de la plupart des entreprises minières et d'autre part
à la hausse continue du cours des métaux exportés. En
effet le cours
III.2.EVOLUTION DES
RECETTES D'EXPORTATION DE 2005 A 2009.
Tableau II. Recettes d'exportation des produits miniers de
2005 à 2009 en Dollars US.
ANNEE
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Montant
|
239.205.502,66
|
419.792.833,64
|
6687.437.213,73
|
792.111.327,43
|
424.359.550,80
|
Source : Banque centrale du Congo, Relevé de
CVE d'exportation.
Graphique de recette d'exportation se présentent comme
suite
800
600
400
200
2005 2006 2007 2008 2009
Source : Graphique élaboré par
nous-mêmes en fonction des données de la division Provincial des
mines
Commentaires
En jetant un coup d'oeil sur le graphique ci-dessus, nous
remarquons que la courbe des recettes d'exportation est croissante entre 2005
et 2008, pis elle devient décroissante en 2009. Les recettes
d'exportation ont connu une ascension figurante entre 2005 et 2006 en passant
de 239.205.502,66 dollars à 419.792.833,64 dollars américains,
soit une augmentation de 75,49%. Cette augmentation est due d'une part au fait
que certaines entreprises minières qui étaient en phase
d'investissement sont passés à la phase de production et donc
à l'exportation du fait que l'essentielle de leur production est
destinée au reste du monde. D'autre part, le cours d'exportations ont
bénéficié du cours favorable des métaux du cuivre
et du cobalt qui sont passés respectivement de 2983 et 4875 dollars
américains en 2005 à 4.157 et 7.300 dollars en 2005.
Il en est de même de la comparaison entre les
années 2006 et 2007 où les recettes d'exportation passent de
419.792.833,64 à 687.437.213,73 dollars, soit une augmentation de
63.75%. De même qu'entre 2005 et 2006, en 2007 aussi, on constate une
augmentation des exportations de nos produits miniers et donc, celle des
recettes d'exportations suite aux mêmes raisons que celles
évoquées ci haut à savoir l'augmentation de la production
des divers métaux dont le cuivre et le cobalt et la hausse du cours de
ces derniers. Par le même moment, on constate la multiplication des
plusieurs petites usines et la présence des
« investisseurs » asiatiques, notamment les indiens et les
chinois. Ces derniers sont attirés par le cours très
élevé du cuivre et du cobalt d'une part, et d'autre part par une
main d'oeuvre bon marché et surexploitée.
Entre 2007 et 2008, les recettes d'exportation passent de
687.437.213,73 à 792.111.327,43 soit une augmentation de 15,22%. En
effet, en 2008, les recettes d'exportation atteignent leur sommet.
III.2.1 EVOLUTION DE
RECETTES D'EXPORTATION RAPATRIEES
Tableau III : Recettes d'exportation rapatries de 2005
à 2009.
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Montant
|
95.682.201,06
|
167.917.136,45
|
274.974.885,49
|
316.844.530,97
|
169.748.820, 32
|
Source : BCC, relevé de CVE par
société.
Graphiquement, les recettes d'exportation rapatriée se
présentent comme suit
Commentaires
L'article 269 du code minier stipule que toute entreprise
minière doit rapatrier 40% de ses recettes d'exportation. En observant
le graphique ci-haut, on constate que les recettes rapatriées ont
été croissantes entre 2005 et 2008 pour diminuer sensiblement en
2009. Elles sont passées de 95682.201,06 dollars américains en
2005 à 167.917133,45 dollars en 2006, soit une hausse de 75,49%, cette
hausse est dûe aux raisons évoquées dans le point relatif
à l'évolution des recettes d'exportation à savoir
l'augmentation de la production minière et la hausse des cours des
minerais exportés. Il en est de même pour les autres années
où les recettes d'exportation rapatriées passent par exemple de
167.919.133,45 à 274.885,49 dollars américains de 2006 à
2007 soit une hausse de 63,75% et de la baisse des recettes d'exportation de
316.844.530,97 à 169.743.820,32 dollars américains soit une
diminution de 46,66% entre 2008 et 2009.
Toutefois, il convient de signaler que les données du
tableau des recettes d'exportation rapatriées sont purement
théoriques du fait qu'elles résultent du simple principe de
l'article 267 du code minier qui stipule que toute entreprise minière
doit rapatrier 40% de ses recettes d'exportations.
Comme indiqué sur le graphique. Cependant bien que les
recettes d'exportation connaissent une augmentation, cette dernière
reste faible car, elle passe de 75,49% entre 2005 et 2006, 63,75% entre 2006 et
2007 et jà 15,22%entre 2007 et 2008. La principale raison de cette
baisse des recettes est liée d'une part à la baisse de la
production et d'autre part à la chute des cours des principaux
métaux expansion à savoir le cuivre et le cobalt. En effet,
dès septembre 2008, le monde entier fut secoué par une crise
financière qui entraîna avec elle la chute des cours des produits
miniers et par conséquent la fermeture de certaines entreprises
minières du fait que l'essentiel de leurs capitaux proviennent de
l'extérieur.
Il convient de signaler toutefois qu'entre 2005 et 2008, les
recettes d'exportation ont connu une augmentation de plus de 300% en passant de
239.205.502,66 dollars à 792.111.327,43 dollars américains.
Cependant, entre 2008 et 2009 ces dernières par seront
de 792.111.327,43 à 424.359.55, 80 dollars américains, soit une
dimension de 86,66% cette situation est consécution aux raisons
évoquées ci-haut à savoir la crise financières et
la chute des cours des produits miniers exportés. Toute fois une reprise
du cours des métaux exportées à été
observé dès le deuxième trimestre 2009.
III.2.2. EVOLUTION DE LA
REDEVANCE MINIERE DE 2005 A 2009
Tableau IV : Redevances minières de 2005 à
2009 en dollars US
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Montant
|
5.832.433,60
|
19.363.464,82
|
39.785.419,37
|
44.525.280,34
|
32.169.834,72
|
Source : Division provinciales des mines / Katanga,
statistiques d'exportations de 2005 à 2009
Graphique II Evolution des redevances minières de 2005
à 2009
Source : Graphique élaboré par nous
même en fonction des données de la Division Provinciale des
mines/Katanga
Commentaires
En jetant un coup d'oeil sur le graphique ci-dessus, nous
remarquons que la courbe Evolution des redevances minières est
croissante entre 2005 et 2008, puis elle devient décroissante en 2009.
Les redevances minières ont connu une ascension figurante entre 2005 et
2006 en passant de 239.205.502,66 dollars à 419.792.833,64 dollars
américains, soit une augmentation de 75,49%. Cette augmentation est due
d'une part au fait que certaines entreprises minières qui étaient
en phase d'investissement sont passés à la phase de production et
donc à l'exportation du fait que l'essentielle de leur production est
destinée au reste du monde. D'autre part, le cours d'exportations ont
bénéficié du cours favorable des métaux du cuivre
et du cobalt qui sont passés respectivement de 2983 et 4875 dollars
américains en 2005 à 4.157 et 7.300 dollars en 2005.
Il en est de même de la comparaison entre les
années 2006 et 2007 où les recettes d'exportation passent de
419.792.833,64 à 687.437.213,73 dollars, soit une augmentation de
63.75%. De même qu'entre 2005 et 2006, en 2007 aussi, on constate une
augmentation des exportations de nos produits miniers et donc, celle des
recettes d'exportations suite aux mêmes raisons que celles
évoquées ci haut à savoir l'augmentation de la production
des divers métaux dont le cuivre et le cobalt et la hausse du cours de
ces derniers. Par le même moment, on constate la multiplication des
plusieurs petites usines et la présence des
« investisseurs » asiatiques, notamment les indiens et les
chinois. Ces derniers sont attirés par le cours très
élevé du cuivre et du cobalt d'une part, et d'autre part par une
main d'oeuvre bon marché et surexploitée.
Entre 2007 et 2008, les recettes d'exportation passent de
687.437.213,73 à 792.111.327,43 soit une augmentation de 15,22%. En
effet, en 2008, les recettes d'exportation atteignent leur sommet.
III.3. EVOLUTION DES DEPOTS
BANCAIRES EN MILLIONS DE CDF
Tableau V. Dépôts bancaires en
millions de CDF
|
Décembre 2005
|
Décembre 2006
|
Décembre 2007
|
Décembre 2008
|
Décembre 2009
|
Dépôt à vue en MN
|
18425
|
29749
|
67020
|
87916
|
97923
|
Dépôt à terme en MN
|
4811
|
4418
|
2500
|
1306
|
3497
|
Dépôt en devise
|
188520
|
213074
|
338464
|
604656
|
1020502
|
Total des dépôts
|
211756
|
247241
|
407984
|
672982
|
1121922
|
Source : BCC rapport annuel 2005 à 2006,
condensé de données statistique de 2007 à 2009
Nous constatons une nette évolution des
dépôts bancaires de décembre 2005 à décembre
2009 pour les dépôts à vue de 13425 à 97923 ;
un dépôt à terme en MN ont connut d'abord une baisse
passant de 4811 à 1306 de 2005 à 2008 puis ils ont connut une
hausse passant 1306 à 3497.
Les dépôts en devises ont aussi connut une nette
évolution passant de 188.520 à 1020.502 parce que les recettes
rapatriés par le secteur sont en devises.
III.3.a TAUX DE CHANGE ANNUEL MOYEN
Tableau VI Taux de change
annuel moyen
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
423,11
|
476,1192
|
512,31
|
563,6061
|
762,00
|
Source : condensés statistique de la BCC
N°3/2009
III.3.1. :
TRANSACTIONS INTER BANCAIRES
Tableau VII Transactions inter bancaires en millions des USD
|
BANQUES AGREES
|
PERIODE
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
ACHAT
|
285,2
|
308,80
|
533,47
|
916,46
|
851,04
|
VENTE
|
322,3
|
367,94
|
562,79
|
973,39
|
867,59
|
Source : BCC, condensé des données
statistique de 2005 à 2009.
En analysant les transactions interbancaires à partir
de l'année 2005 les transactions sont augmentées à l'achat
passant de 285,2 à 851 et la vente passant de 322,3 millions USD
à 867,59
III.3.2. :
RAPPROCHEMENT ENTRE DEPOTS BANCAIRES ET RECETTES DES EXPORTATIONS DES PRODUITS
MINIERES RAPATRIEES
Tableau VIII Rapprochement entre dépôts bancaires et
recettes des exportations rapatriées
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Recette rapatriés
|
95.682.201,06
|
167.917.136,4
|
274.974.885,49
|
316.844.530,97
|
169.748.820,32
|
Total dépôts
|
500.475.054
|
519.238.826
|
796.361.578
|
1.194.064.647,99
|
1.472.338.583
|
%
|
19
|
32
|
35
|
27
|
12
|
Tableau élaboré par nous même en
fonction des données de la BCC
Commentaire
En analysant ce tableau nous constatons que les recettes d
exportation rapatriés en 2005 valaient 19% des dépôts
bancaires et en 2006 elle valaient 32% de dépôts bancaires, en
2007, elle s'élevaient à 35% cela était due au boom
minier, a partir de 2008 nous constatons une diminution de 7% de recette d
exportation rapatrié dans les dépôts bancaires qui
étaient successivement de 27% en 2008 et 12% en 2009 suite à la
crise financière de septembre 2008 certaines sociétés
minières n'ont pas rapatrier parce qu'elles ont exporter et le prix des
métaux ont baisser.
CRITIQUE ET SUGGESTION
Le secteur minier en RDC à ce jours est
considéré comme le moteur de la relancé économique,
ainsi lorsque le système financier s'avère inefficace et ne sait
plus répondre aux aspirations des différents agents
économiques, on assiste souvent à une paralysie de
l'activité économique, cependant, l'efficacité du
système financier doit répondre à certaines
préalables parmi lesquels la stabilité monétaires en
récoltant l'épargne et l'octroyer sous forme des crédits
à l'économie.
La RDC n'a jamais connu une si grande embellie dans son
secteur bancaire, la RDC a certes du chemin à parcourir pour relever son
faible taux de bancarisation, mais l'ampleur avec laquelle les banques se
créent soulève biens des interrogations, ces inquiétudes
se ravivent dans la mesure ou la plus part des banques récemment
créées en RDC sont généralement la branche
financière d'un réseau commercial international opérant
dans le circuit commercial congolais ce sont organisés pour canaliser
leur transaction autour de ce qu il faudra appeler leurs banques, chaque
réseau c'est donc doté de sa banque comme une filiale.
Nous reprochons :
· A la BCC dans le processus de rapatriement les ventes
en consignations et les ventes à tempérament, celle-ci accorde
l'extrême validité de la licence d'exportation des biens la
durée de 4 mois.
· Il y a une divergence des données des
exportations entre la BCC et la divisions provinciale des mines en ce sens que
le volume des exportations sont élevées alors que le rapatriement
sont moins élevés.
Nous proposons
· Le renforcement par la BCC et la division provinciale
de mine en ce qui concerne les ventes en consignation et à
tempérament, d'où les ventes aux comptants à
l'étranger.
· Nous recommandons une franche collaboration entre la
BCC, la division provinciale des mines, l'OCC et les banques commerciales pour
une harmonisation de la gestion des données d'exportations, incorporer
le cabinet du conseiller en matière des mines du gouverneur car leurs
données et les données de la division provinciale des mines sont
faibles.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail il nous est
impératif de conclure que celui-ci n'a nullement l'intention de
prétendre avoir épuisé toutes les données du
problème encore moins avoir répondu à toutes les
préoccupations des autres chercheur mais plutôt il nous revient de
résumer les éléments qui ont fait l'ossature de notre
analyse et d'émettre quelques suggestions.
Notre sujet a porté sur le rapatriement des recettes
d'exportation des produits miniers et ses implications sur le système
bancaires en RDC de 2005 à 2009.
Nous avons cherché à savoir d'une part quel
l'impact de rapatriement des recettes d'exportations des produits miniers sur
le système bancaire congolais et d'autre part les modalités
pratiques du rapatriement de ces recettes.
Nous avons en premier lieu constaté l'émergence
des sociétés minières au Katanga depuis la
libéralisation du secteur minier et leurs apports dans le
développement du système bancaire congolais et ensuite les
exportations minières en RDC sont régies par le code minier et le
règlement minier.
La modalité pratique du rapatriement pour toutes
opérations d'exportation les sociétés minières ont
l'obligation de souscrire une licence d'exportation des biens et un document de
change à la banque centrale et aux banques agrée.
L'article 269 du code minier a autorisé que toutes
sociétés minières d'ouvrir un compte en devise qu'on appel
compte principal auprès d'une banque internationale qui aura des
relations d'affaires avec un correspondant pour la gestion des fonds, qu'il est
autorisé à tenir en dehors du territoire national communiquer
à la BCC et la direction des mines toutes les coordonnées du
compte principal avec de relève de comptes et ensuite tenu de rapatrier
40% de recettes d'exportation dans son compte national tenu en
république démocratique du Congo.
Nous avons observé la faiblesse dans le rapatriement
c'est au niveau des ventes a tempérament et les ventes en consignations
et ensuite les différences des données des licences souscrite
à la banque centrale du Congo et la division provinciale des mines.
Nous suggérons le renforcement par la banque centrale
et la division provinciale de mines en ce qui concerne les ventes ;
qu'elles soient au comptant après une courte durée.
Nous recommandons une étroite collaboration entre la
banque centrale du Congo ; la division provinciale des mines et l'OCC pour
une harmonisation de la gestion des données d'exportation.
C'est ainsi que nous affirmons nos hypothèses dans ce
sens que bien qu'il ait une large divergence entre les données de la
banque centrale du Congo et la division provinciale des mines le rapatriement
des recettes d'exportation des produits miniers ont permit l'entrée des
devises et les dépôts ont augmenter entrainant le
développement du secteur bancaire a peu près 40% des
dépôts dans le système bancaire proviennent du secteur
minier.
* 1 _ Journal officiel de la
RDC, code minier, 43ème année, Numéro
spécial, 15 juillet 2002.p4
* 2 _ Quivy et Componhaudi,
manuel de recherche en science sociale, Ed Dunod, Paris 1988, P 86
* 3 _ Journal officiel de la
RDC, code minier, 43ème année, Numéro
spécial, 15 juillet 2002.p4
* 4 _ RONGER P,
Méthodes des sciences social, Ed Dalloz, Paris 1971
* 5 _ Pinto et Grawits,
cités par prof Kalunga MAWAZO, cours de méthodes de recherche
en science économique, G2 2007
* 6 _ Mwalaba KASANGANA, Cours
d'économie Politique, G1 Economie 2006
* 7 _ MBAYO MUSEWA, cours de
méthode de recherche, G2 économie,2007
* 8 _ Alain DEITON et ANTOINE
Cazorla, dictionnaire des sciences économiques, Ed Armand Colin, Paris
2007, P 251
* 9 _ AHEMED SILEM et
JMALBERTINI, lexique d'économie, Ed Dalloz, Paris, p 339
* 10 _ Journal officiel de la
RDC, portant code minier, Op cit
* 11 _ Journal officiel de la
RDC, portant code minier, Op cit
* 12 _ Législation
douanière congolaise art 6
* 13 _ Législation
douanière congolaise art 6 op cit.
* 14 _ MABI MULUMBA les
banques commerciales face aux mutations structurelles de l'économie
Zaïroise, IRES, UNIKIN, 1988, Kinshasa p 14-15
* 15 _ C.AMEYE Quelques
réflexions sur le projet de reforme bancaire au Congo belge, 1951,
p.337
* 16 _ MWALABA K., Cours
de gestion des institutions financière congo1aises, UNILU,
Faculté des sciences économiques, 2008 -2009.
* 17 _ MABI MULUMBA,
op.cit.p20-27
* 18 _ JOURNAL Officielle LA
RDC, code minier, 43é année, n° spécial,
15juillet 2002
* 19 _ CODE MINIER op cit
* 20 _ THOMAS S,
Dictionnaire économique et social, Iléme édition,
paris, 1977, p105
* 21 _JOURNAL OFFICIEL DB LA
RDC, op.cit.
* 22 _ JOURNAL Officielle LA
RDC, code minier, 43é année, n° spécial,
15juillet 2002
* 23 _ JOURNAL OFFICIEL DE LA
RDC, CODE MINIER op cit
* 24 _ Idem
* 25 _ Idem
* 26 _ JOURNAL OFFICIEL DE LA
RDC, CODE MINIER op cit
* 27 _Idem
* 28 26 JOURNAL OFFICIEL DE LA RDC,
Code Minier op cit
* 29 _ Journal officiel de la
RDC Code minier, op cit
* 30 _ Journal officiel de la
RDC Code minier, op cit
* 31 _ Journal officiel de la
RDC Code minier, op cit
* 32 _ Manuel des
procédures de contrôle des produits miniers. OCC, op
cit
* 33 _ Manuel des
procédures de contrôle des produits miniers. OCC, op
cit
* 34 _ Manuel des
procédures de contrôle des produits miniers . OCC opcit
* 35 _ Manuel des
procédures de contrôle des produits miniers. OCC p1
* 36 _ Manuel des
procédures de contrôle des produits miniers. OCC p5
* 37 _ Administration, de mine
situation organisationnelle,p8
* 38 _ Journal officiel du
Congo, code minier, op cit
* 39 _ Mwalaba KASANGANA
Jean-Jacques, cours de gestion des institutions financières
congolaise, L1 Economie 2009-2010.
* 40 _ Rousseau P
économie politique générale, 2ème
Ed SAS P 580 Gembloux, 1975
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