UNIVERSITE PROTESTANTE AU CONGO
« U.P.C. »
FACULTE D'ADMINISTRATION DES AFFAIRES ET SCIENCES
ECONOMIQUES (F.A.S.E)
Kinshasa II
B.P 4745
CONTROLE BANCAIRE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO : ANALYSES ET PERSPECTIVES DE 2001 a 2007
Christelle DIELUMVUIDI NZUZI
Travail de Fin de Cycle présenté en vue de
l'obtention du titre de graduat en Administration des Affaires et Sciences
Economiques
Directeur : Prof. Jacques KAZADI
Rapporteur : Chef de Travaux
Prosper CIAMALA
ANNEE ACADEMIQUE 2007/2008EPIGRAPHE
"L'
économie
mondiale
demeure
une
notion
abstraite
aussi
longtemps
que l'on ne
possède
pas un
compte
en
banque. »
Achille CHAVEE
DEDICACE
A mes chers parents : Damas DIELUMVUIDI LENDA et
Béatrice MABUDILA SAKABONGO : voici le couronnement de vos
efforts.
A mes frères et soeurs : Blaise DIELUMVUIDI,
Bibiche DIELUMVUIDI, Sinclair DIELUMVUIDI, Sergine DIELUMVUIDI, Robine
DIELUMVUIDI, Assise MAMBUENI, Nana MBANZA, Luxene SAKABONGO et Cédric
MABEKA.
A mes futurs enfants dont ce travail sera un motif d'honneur
et de fierté.
DIELUMVUIDI NZUZI Christelle
AVANT -
PROPOS
Je rends grâce à Dieu tout puissant pour sa
protection divine tout au long de mon parcours et me voici au bout de mon
premier cycle de graduat.
Il est une tradition, voire une obligation que chaque
étudiant finaliste d'un quelconque cycle d'études
supérieures ou universitaires, rédige un travail sanctionnant la
fin de cette étape afin de justifier les connaissances acquises. Raison
pour laquelle nous nous sommes investi à mener nos recherches sur ce
sujet qui s'intitule « Contrôle bancaire en
République Démocratique du Congo ».
Avant de commencer ce travail, je me fais le devoir de
remercier :
Le Professeur Ordinaire Jacques KAZADI N'DUBA et le Chef de
travaux Prosper CIAMALA, qui ont bien voulu diriger ce travail malgré
leurs multiples occupations qu'ils trouvent ici l'expression de notre
gratitude. Nous sommes reconnaissante à tous les professeurs qui n'ont
cessé de donner le maximum d'eux-mêmes afin que le pays ait une
élite capable de travailler pour la reconstruction et le
développement.
A nos compagnons et compagnes de l'université
Protestante au Congo : Maguy MPWEME, Sabrina NOBO, Patrick BANZA, Steve
BONSENIE, Natacha OLEKO, Laetitia BITSHILUA qu'ils trouvent dans ce travail la
joie de notre profonde communion.
Nos chaleureux remerciements ; à toutes les
personnes dont nous préférons taire les noms pour ne pas offenser
leur modestie dans ce travail.
0. INTRODUCTION
GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
Les faiblesses d'un système bancaire, que ce soit dans
un pays en développement ou dans un pays développé,
peuvent menacer la stabilité financière tant au sein de ce pays
qu'à l'échelle internationale. La nécessité de le
renforcer fait l'objet d'une attention croissante de la part de la
communauté internationale.
Le comité de Bâle oeuvre dans ce domaine depuis
de nombreuses années, à la fois directement et à travers
les multiples contacts avec les autorités de contrôles bancaires
du monde entier. Au cours de dix - huit derniers mois, il a analysé les
diverses formules nous permettant de mieux développer les efforts pour
renforcer la surveillance prudentielle dans tous les pays, en s'appuyant sur
ces relations avec des pays hors groupe des dix (le groupe de dix se compose de
onze pays industriels dont : l'Allemagne, la Belgique, le Canada, les
Etats - Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Pays - Bas, le Royaume - uni,
la Suède et la Suisse) ainsi que sur ses travaux antérieurs
visant à intensifier le contrôle prudentiel au sein de ses pays
membres. Les organes prudentiels nationaux devraient appliquer les principes
dans l'exercice du contrôle de l'ensemble des organisations bancaires
placées dans leurs juridictions.
Ces principes constituent des exigences minimales qui, dans de
nombreux cas, peuvent avoir à être complétées par
d'autres dispositions destinées à prendre en compte des
situations et risques propres au système financier de chaque pays.
En République Démocratique du Congo, tout
établissement de crédit, avant d'exercer une activité sur
le territoire national, doit obtenir l'autorisation préalable de la
Banque centrale du congo. Celle-ci apprécie l'aptitude de
l'établissement de crédit à réaliser ses objectifs
de développement dans les conditions que requièrent le bon
fonctionnement du système bancaire et la sécurité des
déposants. En effet, la Banque centrale du Congo a, dans ce cadre, la
mission d'élaborer la réglementation et contrôler les
établissements de crédit1(*).
Les établissements de crédit sont tenus de
respecter les normes de gestion destinées, notamment, à garantir
leur liquidité et leur solvabilité à l'égard des
déposant et de tiers, ainsi que l'équilibre de leur structure
financière. La Banque centrale perçoit auprès de chaque
établissement de frais de contrôle et exige de celui-ci
l'élaboration et la communication de tous documents de
contrôle.
A ce jour, d'aucun estime avec raison que la
République Démocratique du Congo est un pays sous -
bancarisé. Cette situation serait en partie due à l'absence de la
confiance du public au système bancaire national.
Or, ce système est géré par l'institut
d'émission, lequel devait plutôt agir dans le sens de conduire les
banques vers une gestion saine et ainsi restaurer la confiance du public.
Evalué au courant de la décennie nonante
à dix - huit banques en activité sur l'ensemble du territoire
national, le système bancaire a vu le nombre des banques sensiblement
baissé à neuf investisseurs.
Aussi dans le cadre de ce travail, le problème majeur
est de comprendre comment s'opère le contrôle bancaire en
République Démocratique.
Plus spécifiquement, il s'agira de répondre aux
préoccupations suivantes :
Quelles sont les mesures prises par la Banque
centrale :
· Lorsque les opérations d'un établissement
de crédit sont conduites de façons contraires à la loi
N°003/002 et autres lois ainsi que les règlements en
vigueur ?
· Lorsque les structures de gestion d'un
établissement de crédit, dans leur organisation administrative et
comptable et dans leur contrôle interne présentent des lacunes
graves ?
· Lorsqu'un établissement de crédit refuse
de se soumettre au contrôle ou entrave ce contrôle ?
0.2. HYPOTHESES DU
TRAVAIL
Les banques se créent, évoluent et
disparaissent sous la tutelle et la surveillance de la Banque centrale.
Celle-ci est l'autorité monétaire qui fait respecter les lois et
règlements en cette matière, elle assure le contrôle
indirectement mais ne se mêle pas dans la gestion permanente et
quotidienne d'une banque privée qui ne la conserve pas.
Partant du principe selon lequel, il n'existe de mauvaises
troupes que des mauvais maîtres, la Banque centrale du Congo peut
sanctionner un établissement de crédit, si celui-ci ne respect
pas les lois en vigueur et selon la gravité des faits, soit en leur
adressant une mise en garde, après avoir exigé de ses dirigeants
des explications utiles quant à cette situation, leur instruisant avec
des injonctions afin de prendre, dans un délai déterminé
toutes mesures correctives appropriés...
0.3. INTERET DU SUJET
Un travail scientifique poursuit un certain nombre d'objectif.
La présente analyse a pour objectif fondamental d'analyser les
différents mécanismes de contrôle bancaire tel
qu'exercés par l'autorité monétaire qui est la Banque
centrale du Congo.
De cet objectif apparaît un triple intérêt,
à savoir :
1. Par les suggestions qui en sortiront, ce travail sera un
outil important pour les opérateurs économiques qui cherchent
à investir dans le domaine des banques ;
2. en suite, cette oeuvre constituera une piste ouverte
à toute la communauté scientifique en l'occurrence, ceux qui
s'intéressent au problème de la bancarisation de
l'économie congolais ;
3. enfin, cette analyse présente un
intérêt particulier pour nous même, en ce sens qu'elle nous
permet un approfondissement des notions sur les banques, ainsi que des
modalités de contrôle de celles-ci.
0.4. DELIMITATION SPATIO -
TEMPORELLE
Dans l'espace, cette étude concerne les banques
installées en République Démocratique du Congo ; et
dans le temps, l'analyse porte sur la période allant de 2001 à
2007 ; ce choix est simplement dicté par le fait que l'année
2001 marque la reprise de la coopération internationale, et donc il y a
lieu de supposer qu'elle a consacrée le retour des investisseurs dans le
secteur bancaire.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Pour réaliser ce présent travail, nous avons
utilisé les méthodes et techniques suivantes :
0.5. 1. LES METHODES
Comme cadre conceptuel de l'analyse, la méthode est
définie par Pinto et Grawitz comme l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie2(*).
Concernant ce travail, les méthodes descriptives,
historiques et analytiques ont été utilisées :
- Méthode descriptive : elle a permis de
décrire les faits observés pour ensuite tirer des
conclusions ;
- Méthode historique : elle a permis de remonter
dans le passé, afin de fouiller les origines de la Banque centrale du
Congo chargés de contrôles et de leurs démarche
appliquées ;
- Méthode analytique : elle a permis d'analyse les
différentes modalités de contrôle bancaire en
République Démocratique du Congo.
0.5.2. LES TECHNIQUES
Les techniques de recherche sont définies comme
étant des procédés par lesquels le chercheur
récolte les données à être analysées3(*).
De ce fait, les techniques ci - après sont
utilisées :
- Technique documentaire : par la consultation des
ouvrages disponibles, des revues et articles, des mémoires et documents
relatifs à ce sujet, ainsi que des publications sur Internet ;
- Technique quantitative : permettant de rassembler et
d'interpréter les statistiques relatives à ce travaux.
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES
Pour réaliser ce présent travail, nous avons
connu des difficultés de tout genre : des obstacles dans
l'obtention des données et des ouvrages nécessaires pour mener
à bien nos investigations et ajouter à cela les
difficultés d'ordre financier pour la saisie et l'impression de ce
travail.
0.7. CANEVAS DE TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'articule autour des chapitres suivants :
Chapitre I : Généralités
conceptuelles.
Dans ce chapitre, nous allons définir et expliciter des
manières très claires le concept des termes liés aux
banques particulièrement à la banque centrale du congo.
Chapitre II : Modalités de contrôle des
banques en république démocratique du Congo.
Vue l'importance du rôle qu'à la banque centrale
du Congo de veiller à la bonne gouvernance des banques se trouvant dans
son territoire. Ici, nous nous efforcerons de saisir les pratiques de
contrôle par la banque centrale du congo.
Chapitre III : Le respect des normes prudentielles de
gestion bancaire.
Ce dernier chapitre aura pour finalité de
vérifier notre hypothèse de travail à partir des faits
observées en vue de tirer des conclusions et suggestions
éventuelles.
Chapitre I. GENERALITES
CONCEPTUELLES
Ce premier chapitre comprendra deux sections dont les notions
sur les banques et un bref aperçu sur la Banque du Congo.
1.1. NOTIONS SUR LES
BANQUES
1.1.1. HISTOIRE ET ORIGINES
DES BANQUES4(*)
Les origines des banques remontent à
l'antiquité vers 3.000 ans avant J-C.
Le mot « banque » dérive de
l'italien « banca » qui désigne un banc en bois sur
lequel les changeurs du Moyen âge exerçaient leur activité.
Les premiers banquiers de cette époque étaient les changeurs.
Au 11ème siècle, les Lombards
introduisent de nouvelles techniques financières, ce qui marquent alors
l'histoire de la banque.
Les fondements de la banque moderne se mettent en place, les
premières banques publiques et les premières bourses apparaissent
pendant la Renaissance, tandis que les banques privées connaissent une
expansion en Europe.
A partir du 17ème siècle, la
naissance du papier - monnaie révolutionne le monde de la banque et de
la finance. Les banques centrales comme la Banque d'Angleterre font leur
apparition pour financier les Etats et pour contrôler l'émission
d'argent. Peu à peu leur rôle a été
précisé et elles sont devenues en quelque sorte la Banque des
banques dans chaque pays.
Le 19ème siècle est l'âge d'or
des banques. C'est une période de croissance et de stabilité des
banques.
Après la guerre 1914 - 1918, l'histoire de la banque
est conditionnée par le développement de l'économie et
l'organisation des systèmes bancaires. Les Etats jouent un rôle de
plus important dans le système bancaire.
Depuis cette époque la banque est un
établissement de crédit pouvant effectuer toutes les
opérations de banque de banque : recevoir les dépôts,
accorder des crédits à tout type de clientèle et pour
toute durée (mais généralement à court terme),
mettre en place et gérer des moyens de paiement, effectuer des
opérations connexes à son activité principale :
change, conseils et gestion en matière de placement, conseils et gestion
en matière de patrimoine pour les particuliers, conseils et gestion au
service des entreprise.
1.1.2. DEFINITION5(*)
Une banque est une société financière
qui gère les dépôts des services et collecte,
l'épargne des clients, accorde des prêts et offre des services
financiers.
Elle effectue cette activité en général
grâce à un réseau d'agences. Elle utilise de plus en plus
d'autres canaux de distribution : opérations par Internet, accords
avec les commerçants pour le crédit à la consommation et
le paiement par carte, guichets automatiques dans des lieux publics,
publipostage, centres d'appel.
Par extension, la banque est le secteur économique qui
regroupe les activités de conception, de production et de
commercialisation des services offerts par une banque.
1.1.3. ROLES
Les banques, non seulement exercent le « commerce
de l'argent », mais sont également les organismes qui
produisent de la monnaie. Selon l'adage « les crédits font les
dépôts » (« Loans make depposits »),
tout crédits accordé par une banque augmente la masse
monétaire en créant un dépôt bancaire (monnaie
scripturale) de montant équivalent, et tout crédit
remboursé réduit la monnaie en circulation.
Les banques jouent un rôle économique très
important dans les sociétés capitalistes. Elles contribuent (de
même que les marchés financiers) à orienter l'argent de
ceux qui en ont momentanément trop vers ceux qui en ont besoin et
présentent des garanties suffisantes. Elles ont un grand rôle dans
la sélection des projets en fonction de comparé à celui du
coeur dans un corps humain qui distribue le sang riche en oxygène vers
les organes.
Elément clé de l'économie d'un pays,
chaque banque est soumise à une supervision assez stricte par une
autorité de tutelle, afin de vérifier la solidité de
l'établissement financier par rapport aux risques auxquels ses
opérations l'exposent :
· Risque de crédit est le risque que l'emprunteur
ne rembourse pas sa dette à l'échéance fixée. S'il
était à l'origine une préoccupation pour les seuls
organismes bancaires, il concerne pourtant toutes les entreprises (notamment
via les créances qu'elles accordent à leurs clients, qui sont des
formes de prêt à court terme), et nombreuses sont aujourd'hui
amenées à l'intégrer dans leur gestion afin de le
minimiser ;
· Risque de marché est le risque de perte qui peut
résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui
composent un portefeuille. Par extension, c'est le risque des activités
économiques directement ou indirectement liées à un tel
marché (par exemple un exportateur est soumis aux taux de change, un
constructeur automobile au prix de l'acier...). Il est dû à
l'évolution de l'ensemble de l'économie, de la fiscalité,
des taux d'intérêt, de l'inflation, et aussi du sentiment des
investisseurs vis-à-vis des évolutions futures... Il affecte plus
au moins tous les titres financiers ;
· Risque pays est la probabilité qu'un pays
assurera le service de sa dette extérieure. Certains pays peuvent
présenter des vulnérabilités par rapport aux
investissements internationaux. L'analyse de la vulnération par rapport
à ce type de risque devient une nécessité dans la gestion
des risques financiers ;
· Risque de liquidité concerne les placements
financiers qui sont très difficile à liquider
(c'est-à-dire à vendre) très rapidement. dans les
périodes de tension sur les marchés, une cause à la
liquidité peut avoir lieu, et les investisseurs qui ont prit un risque
de liquidité important peuvent subir des pertes de capital. les banques
reçoivent majoritairement des dépôts à court terme
de leurs clients et font des prêts à moyen et long terme. Il peut
donc se créer un décalage entre les sommes prêtées
et les sommes disponibles (dépôt), ces derniers peuvent être
insuffisantes.
Dans ce cas, on parle de manque de liquidités ;
· Risque opérationnel correspond au
« risque de pertes provenant de processus internes inadéquats
ou défaillants, de personnes et systèmes ou
d'événements externes ». cette définition
recouvre les erreurs humaines, les fraudes et malveillances, les
défaillances des systèmes d'information, les problèmes
liés à la gestion du personnel, les litiges commerciaux, ...
Etant donné les relations financières
qu'entretiennent les banques au sein du système bancaire, la faillite
d'une banque peut entraîner par effet de dominos, celles d'autres, qui,
faute d'avoir été remboursées par la banque
défaillante, seraient à leur tour incapables de faire face
à leurs engagements.
Ce scénario catalographique pour le système
bancaire, aussi appelé risque systémique, entraînerait une
contraction immédiate des crédits et une entrée en crise
économique du pays faute de financements. Le régulateur oblige
donc à respecter certains ratios financiers enfin de limiter ce risque.
Le plus connu est le ratio d'adéquation de fonds propres, « Le
ratio Mac Donought (ancien ratio Cooke) », récemment remis
à jour dans le cadre des directives Bâle II, qui oblige les
banques à justifier à un niveau de fonds propres minimum pour
assurer les engagements de la banque. Certains pays organisent un fonds
interbancaire de garantie, permettant de rembourser les créanciers de la
banque dont les déposants.
1.1.4. OPERATIONS DES
BANQUES6(*)
Les opérations des banques comprennent :
· La réception et la collecte des fonds du
public ;
· Les opérations de crédit ;
· La disposition clientèle ou la gestion de moyens
de paiement.
1.1.5. CATEGORIES DES
BANQUES7(*)
Il existe trois catégories de banques :
1. Les banques de dépôt, qui n'ont pas le droit
de recevoir des dépôts à plus de deux ans
d'échéance et sont limitées à des butoirs en
matière de prises de participations, ce qui confère à
l'activité d'investissement un caractère très occasionnel
pour elles ;
2. Les banques d'affaires, soumises à des restrictions
en ce qui concerne l'ouverture des comptes à vue ou à moins de
deux ans et qui, coupées de la possibilité de collecter des
dépôts, doivent se tourner vers le marché financier pour
trouver des ressources nécessaires à leur activité
d'investisseur ;
3. les banques de crédit à moyen terme,
auxquelles est interdite la collecte des dépôts d'un terme
inférieur à deux ans et qui, sont soumises en matière de
prises de participation aux mêmes limitations que les banques de
dépôts.
1.1.6. TYPES DES BANQUES8(*)
L'ensemble de banques, chapeauté par la Banque
centrale, forme le système bancaire d'une zone monétaire.
On distingue ainsi différents types de banques
selon leur rôle :
· La Banque centrale a pour rôle :
- de règlementer et superviser les opérations de
différentes banques, en veillant notamment à leur
solvabilité à l'égard des déposants ;
- de superviser la production de la monnaie par ces banques,
et d'en réguler l'usage par le biais des taux d'intérêts
directeurs.
· Les banques de dépôts (en anglais :
commercial banks) travaillent essentiellement avec leurs clients, particuliers,
professionnels et entreprises, reçoivent des prêts et sont
traditionnellement séparées entre :
- banques de détail (en anglais : retail banks)
destinées aux particuliers, aux professionnels et aux PME (petites et
moyennes entreprises) ;
- et banques d'affaires (en anglais : investment banks)
destinées aux moyennes et grandes entreprises
· Les banques d'investissement (en anglais :
investment banks) travaillent essentiellement sur les marchés financiers
et notamment lancent des opérations financières (émission
d'emprunts - obligataires, souscriptions d'actions, introduction en bourse,
fusions acquisitions...).
De plus en plus, les banques de détail et
d'investissement sont des simples filiales de groupes bancaires
diversifiés, qui souvent s'occupent aussi d'assurance, de gestion de
fonds de placement et d'autres activités financières.
Fréquemment, ceux-ci rattachent à la filiale banque
d'investissement les activités dites de banque d'affaires.
Par ailleurs, on distingue les banques suivant
leur actionnariat
· Les banques de détail, lesquelles sont
généralement soient mutualistes, soient commerciales :
- les banques commerciales sont des sociétés
dont le capital est détenu par des actionnaires et qui sont
généralement cotées en bourse.
- Une banque mutualiste. C'est un régime qui provient
de l'esprit coopératif initié notamment par le milieu
agricole.
1.1.7. ACTIVITES
BANCAIRES9(*)
Les banques font partie du paysage quotidien : elles
reçoivent les virements de solaires, règles pour
prélèvement automatique les facteurs de gaz et
d'électricité ou de téléphone, elles accordent des
crédits.
a. Chèque, provision,
virement
Le chèque est en
outre de paiement par lequel le détenteur d'un compte bancaire (ou
assimilé) demande à sa banque de payer le montant indiquée
sur le chèque.
Evidemment, le détenteur du compte doit avoir
une provision disponible pour que le chèque soit
honoré, et le bénéficiaire n'est, en principe, payé
que si le montant du chèque ne dépasse pas la somme portée
au crédit du compte.
Virement bancaire permet de transférer
de la monnaie d'un compte bancaire à un autre. Sur l'ordre de son
client, la banque débite son compte et crédite celui d'un autre
client pour le même montant.
b. Le crédit
Le crédit est la principale activité des
banques.
Le crédit est une opération par laquelle un
agent économique prête à un autre des moyens de paiement.
Lorsque la banque accorde un crédit, le bénéficiaire de
crédit rembourse le montant nominal du prêt auquel s'ajoute
l'intérêt perçu par la banque ; celui-ci est le revenu
qui rétribue le prêteur de capitaux.
Les banques n'accordent de crédit que si elles estiment
leur client rembourser le crédit le moment venu. Ainsi, la banque peut
accepter certains découverts, c'est-à-dire accepter de payer plus
que la somme portée au crédit du compte, si elle considère
que son client est solvable.
c. Les autres activités des
banques
Aujourd'hui, les banques ont beaucoup diversifié leurs
activités et leurs services sont développés. La banque
émet des cartes de crédits, vend des services financiers,
conseille lors des achats de valeurs mobilières...
Les cartes de crédits permettent à leurs
détenteurs à ne pas payer immédiatement leurs factures
dans tous les cas où le commerçant accepte la carte de
crédit considérée.
La signature d'un feuillet d'achat (ou la frappe du code
secret) vaut de la part du titulaire de la carte acceptation du paiement par
l'organisme émetteur de la carte de crédit pour le montant
indiqué. Le titulaire s'engage par cet acte à rembourser
l'émetteur.
1.2. BREF APERCU SUR LA
BANQUE CENTRALE DU CONGO ET SON ROLE DE TUTELLE
1.2.1. Présentation de la Banque centrale du Congo10(*)
1.2.1.1. Historique
Depuis sa création, la Banque centrale du Congo est
passé par plusieurs étapes, à savoir :
a. Epoque coloniale
Créée par le décret Royal du 30 juillet
1951, la Banque centrale du Congo Belge et du Rwanda - Urundi (BCCBRU) fut
constituée sous forme d'association de Droit public.
Elle ouvrit ses guichets le 1e juillet 1952 et
conclut durant la même année une convention avec la Banque du
Congo Belge, actuelle Banque commerciale du Congo (BCDC), fondée en
1909, afin d'accomplir la fonction de caissier du Congo Belge et du Rwanda -
Urundi.
Son siège administratif se situait à Bruxelles
tandis que son siège social était localisé à
Léopoldville l'actuelle Kinshasa.
Son capital social était de 150.000.000 francs
congolais, soit l'équivalent de 3.000.000 de USD.
Dès son origine, la Banque exerçait les
fonctions d'Institut d'Emission, de Banquier et de caissier de l'Etat ainsi
d'autorité de contrôle du secteur bancaire.
b. Epoque post - coloniale
b.1. Conseil monétaire
Après l'accession du pays à la
souveraineté internationale, la Banque centrale du Congo Belge et du
Rwanda - Urundi fut dissoute par le décret - loi du 03 octobre 1960,
lequel a prévu la création d'une banque nationale propre au
Congo, dans un délai de trois mois.
Le décret - loi précité a institué
un conseil monétaire chargé d'exécuter provisoirement la
politique monétaire et de crédit du gouvernement en attendant la
mise ne place effective de la Banque Nationale du Congo. Il était
également chargé de l'élaboration des statuts de la Banque
Nationale du Congo ainsi que des projets de lois sur la monnaie et les banques
commerciales.
b.2. Banque Nationale du Congo
Le Décret - loi du 23 février 1961 consacra la
constitution de la Banque Nationale du Congo dont la mise en place intervint le
22 le 22 juin 1964. il s'agissait d'une institution publique dont était
intégralement souscrit par l'Etat congolais.
La Banque Nationale du Congo exerçait alors les
fonctions d'Institut d'Emission, de Banquier et de caissier de l'Etat ainsi que
de conseiller du gouvernement en matière financière,
économique et monétaire.
Depuis lors, les statuts de la Banque ont subi plusieurs
modifications dont les plus significatives découlent des textes ci -
après :
1. Ordonnance - Loi n°67/264 du 23 juin 1967 portant
modification du Décret - Loi du 23 février 1961 portant
constitution et organisation de la Banque Nationale du Congo ;
2. Ordonnance - Loi n°71/008 du 08 mars 1971 portant
modification des statuts de la Banque National du Congo ;
3. Ordonnance - Loi n°93/002 du 28 septembre 1993
relative à la constitution et l'organisation de la Banque du
Zaïre ;
4. Décret - Loi n°187 du 21 janvier 1999 portant
organisation et fonctionnement de la Banque centrale du Congo ;
5. loi n°005/002 du 07 mai 2002 relative à
l'organisation et au fonctionnement de la Banque centrale du Congo.
1.2.1.2. Statut juridique11(*)
La Banque centrale du Congo (BCC) est une institution de
droit public, doté de la personnalité juridique.
Elle est régie par des dispositions de la loi
n°005/2008, relative à la constitution et au fonctionnement de la
Banque centrale du Congo.
1.2.1.3. Capital de la Banque
Le capital de la Banque centrale du Congo est détenu
en totalité par l'Etat congolais. Une loi fixe la hauteur du capital
ainsi que les modalités de son augmentation ou de sa diminution (article
5).
1.2.1.4. Objet et missions légales
Selon l'article 6 de la loi précitée, la Banque
centrale du Congo accomplit toutes les missions de la Banque centrale
notamment :
- assurer la stabilité du niveau général
des prix ;
- assurer la stabilité interne et externe de la monnaie
nationale ;
- détenir et gérer les réserves
officielles de la République ;
- promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de
compensation et de paiement ;
- élaborer la réglementation et contrôler
les établissements de crédit, les institutions de micro finances
et les autres intermédiaires financiers ;
- éditer les normes et règlements concernant les
opérations sur les devises étrangères ;
- participer à la négociation de tout accord
international conclu par la République Démocratique du Congo
comportant des modalités de paiement et en assurer l'exécution,
conformément aux modalités déterminées ;
- promouvoir le développement des marchés
monétaires et des capitaux.
La Banque centrale du Congo est seule habilitée sur le
territoire national à émettre des billets et pièces de
monnaie ayant cours légal en République Démocratique du
Congo (RDC).
La Banque peut également être chargée avec
l'accord de l'Etat d'autres missions d'intérêt public, compatibles
avec sa mission principale (article 7).
I.2.1.5. Structure et organisation
Le conseil de la Banque présidé par le
Gouverneur de la Banque centrale est l'organe suprême qui a les pouvoirs
les plus étendus concevoir, orienter la politique de la Banque et en
contrôler la gestion (article 18). Le contrôle des
opérations financières de la Banque est exercé par un
collège de trois Commissaires aux comptes nommés par le
Président de la République pour un mandat de deux ans
renouvelable une fois (articles 35 et 36).
En dehors du siège de Kinshasa et du bureau de
représentation de Bruxelles (Belgique), la Banque comprend 10 directions
provinciales, 19 Agences autonomes et 8 Agences mandataires.
Au 31 décembre 2006, la Banque centrale du Congo (BCC)
employait 1899 personnes, contre 1821 au 31 décembre 2005.
1.2.1.6. Régime fiscal
Conformément à ses statuts, la Banque centrale
du Congo (BCC) est exemptée de tous les impôts et taxes.
1.2.1.7. Rapports avec les pouvoirs publics
La Banque centrale du Congo remplit les fonctions de banquier
de l'Etat et de conseil de Gouvernement en matière économique,
monétaire et financière. Elle remplit également la
fonction de caissier de l'Etat, conformément à une convention
conclue avec le ministère ayant les finances dans ses attributions.
La Banque peut remplir les fonctions de caissiers des
entités administratives décentralisées et des organismes
publics, en application de conventions sociales conclues entre la Banque, d'une
part et des entités et organismes publics, d'autre part.
A ce titre la Banque :
- accepte et effectue les paiements pour compte de
l'Etat ;
- administre tout compte spécial de l'Etat en accord
avec les ministères intéressés ;
- assure le service de la dette publique ;
- achète, vend, décaisse, transfère,
perçoit ou détient pour compte de l'Etat tous chèques,
lettres de change, valeurs mobilières et autres valeurs.
- Perçoit le produit, en principal ou
intérêt, résultant de la vente pour compte de l'Etat en sa
qualité de détenteur des valeurs.
Cependant, conformément à l'article 57 de la loi
n°005/2002, il est interdit à la banque d'accorder des avances ou
tout autre type de crédit à l'Etat, à ses subdivisions
administratives et aux entreprises publiques. L'acquisition directe,
auprès d'eux, par la banque des instruments de leur dette est
également interdite.
1.2.2. Agrément et retrait d'agrément12(*)
Les établissements de crédit sont
obligatoirement constitués sous forme d'une personne morale.
Sous réserve des dispositions légales
spécifiques, les banques doivent être constitué sous la
forme des sociétés par actions à responsabilité
limitée.
Les établissements de crédits doivent :
- Justifier d'un capital minimum libéré,
déterminé par la Banque centrale ;
- Répondre à un besoin économique local
ou général ;
La demande d'agrément est introduite auprès de
la Banque centrale. Elle doit comprendre :
Ø Un exemplaire original des statuts
rédigés en français ;
Ø La liste des actionnaires et dirigeants ;
Ø Les prévisions d'activités,
d'implantation et d'organisation ;
Ø Le détail des moyens techniques et financiers
que l'établissement de crédit entend mettre en oeuvre ;
Ø Tous les autres éléments susceptibles
d'éclairer la décision de la Banque centrale.
La Banque vérifie la conformité de la demande
aux exigences de la loi. Elle apprécie l'aptitude de
l'établissement de crédit à réaliser ses objectifs
de développement dans les conditions que requiert le bon fonctionnement
du système bancaire et la sécurité des
déposants.
Dans le processus d'examen de la demande d'agrément, la
Banque centrale est habilitée à recueillir tout renseignement
jugé utile à l'instruction de la demande.
Lorsque l'agrément est sollicité par un
établissement de crédit qui est une filiale d'un Etablissement de
crédit agréé dans un pays, étranger, la Banque
consulte, avant d'accorder l'agrément, les autorités de
supervision bancaire du pays d'origine en vue de s'assurer notamment de la
crédibilité de cet établissement de crédit. La
gestion courante des établissements de crédit doit être
confiée à deux personnes physiques au moins, justifiant de
l'honorabilité, de la compétence et de l'expérience
professionnelle nécessaire à l'exercice de cette fonction.
La Banque centrale dresse et tient à jour la liste des
établissements de crédit agrées auxquels est
affecté un numéro d'inscription.
Cette liste ainsi que les modifications dont elle fait l'objet
sont publiées annuellement au journal officiel.
Les établissements de crédit doivent faire
figurer leur numéro d'inscription sur toute correspondance ou
publication.
Au 31 décembre de chaque année, la Banque
centrale classifie les établissements de crédit selon les
catégories ci - après :
Ø Les établissements de crédit dont le
capital est mixte ;
Ø Les établissements de crédit dont la
totalité du capital est détenue par l'Etat.
Cette liste ainsi que les modifications dont elle fait l'objet
publiées annuellement au journal officiel.
L'agrément est notifié par une décision
de la Banque centrale. Cette dernière dispose d'un délai de 90
jours à compter de la date de réception du dossier, par statuer
et se prononcer.
L'acte d'agrément est publié, aux frais de
l'établissement de crédit, au journal officiel et dans au moins
un des principaux organes de la presse nationale.
Il précise la catégorie dans laquelle est
classé l'établissement de crédit et énumère
les opérations de banque qui lui sont autorisées. Le refus
d'agrément est notifié au promoteur par la Banque centrale.
Le retrait d'agrément est prononcé par la Banque
centrale lorsque l'établissement de crédit :
- renonce à l'agrément ;
- ne remplit plus les conditions auxquelles l'agrément
est subordonné ;
- a cessé d'exercer son activité depuis six mois
au moins.
Le retrait d'agrément peut, en outre, être
prononcé pour infraction eux dispositions de la loi n°003/2002 du
02 février 2002 relative à l'activité et au contrôle
des établissements de crédit et de ses mesures d'exécution
et il est entraîne la radiation de la liste des établissements de
crédit.
La radiation emporte de plein droit dissolution de
l'établissement de crédit.
Le retrait d'agrément est notifié à
l'établissement de crédit concerné et publié au
journal officiel et dans au moins un des principaux organes de la presse
nationale.
Tout établissement de crédit dont
l'agrément a été retiré entre en liquidation.
1.2.3. Réglementation des établissements de
crédit
Les fonds propres des établissements de
crédits, tels que définit par voie de réglementation par
la Banque centrale, ne peuvent à aucun moment, devenir inférieur
au montant du capital minimum.
Dans les conditions définies par la Banque centrale,
les établissements de crédits sont tenus de respecter ces normes
de gestion destinées, notamment, à garantir leur liquidité
et leur solvabilité à l'égard des déposants et des
tiers, ainsi que l'équilibre de leur structure financière.
Ils sont tenus en particulier de respecter les ratios de
couverture et de division des risques.
Les établissements de crédit peuvent accorder,
dans les limites et conditions définies par la Banque centrale, des
crédits des participations dans les entreprises existantes ou en
création, et ne peuvent aussi accorder, dans les limites et
conditions définies par la Banque centrale, des crédits ou de
garanties aux personnes qui participent à leur direction, administration
ou fonctionnement ou se porter caution en leur faveur pour un montant global
supérieur à 20% de leurs fonds propres prudentiels. Il en est de
même en ce qui concerne les entreprises dans lesquelles les personnes
visées ci-dessus ou les établissements de crédit
eux-mêmes détiennent un intérêt quelconque.
Il est interdit aux établissements de se servir de
fonds et valeurs dont ils disposent pour exercer, directement ou indirectement,
une influence intéressée sur l'opinion publique.
Après avoir parlé des
généralités conceptuelles, le second chapitre sera
basé sur les modalités de contrôle des banques en
République Démocratique du Congo.
Chapitre II. MODALITES
DE CONTROLE DES BANQUES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
La Banque centrale du Congo fait, régulièrement
ou chaque fois qu'elle le juge nécessaire, par une ou plusieurs
personnes mandatées par elle à cet effet, le contrôle sur
pièces et sur place de tout établissement de crédit en vue
d'établir si cette dernière est saine et si elle respecte les
dispositions légales et réglementaires régissant
l'activité et le contrôle des établissements de
crédit.
1. CONTROLE SUR PIECES OU
CONTROLE PERMANENT13(*)
a. DEFINITION
Le contrôle sur pièces est le contrôle
permanent de la situation financière et prudentielle d'une banque
effectué, principalement sur la base des états et autres
documents périodiques communiqués à la Banque centrale du
Congo.
b. OBJECTIF
Le contrôle sur pièces a pour but principale
d'assurer un rôle de prévention et d'alerte en pratiquant une
analyse continue et réactualisée de la situation
financière et réglementaire de tous les établissements
vis-à-vis de l'ensemble des réglementations bancaire et
financière.
c. SOURCES D'INFORMATION OU CHAMP D'APPLICATION DU CONTROLE
SUR PIECES
- Analyse des documents ou des états périodiques
réglementaires ;
- Documents publiées par les établissements de
crédit ;
- Connaissance approfondie de l'environnement de
l'établissement, de ses clients et autres contreparties ;
- Entretien avec les commissaires aux comptes ;
- Rapports des auditeurs internes ;
- Ecoute de la profession bancaire et autres informations.
Sur la montée des risques : rumeurs de places,
plaintes diverses, difficultés dans les opérations de
compensation, ...
d. CARACTERISTIQUES DU CONTROLE SUR PIECES
- Permanence ;
- Rôle préventif et d'alerte.
e. TRAVAUX DE CONTROLE PERMANENT
- Contrôle de cohérence et de vraisemblance des
données comptables ;
- Contrôle et suivi de l'évolution de la
conformité aux normes prudentielles de gestion par chaque
établissement ;
- Injonction aux établissements ;
- Examen des mesures de redressement et suivi de leur
réalisation ;
- Analyse financière du système
bancaire ;
- Analyse des rapports annuels des commissaires aux
comptes ;
- Analyse des rapports annuels sur le contrôle
interne ;
- Préparation du programme de vérification sur
place ne collaboration avec la sous Direction chargée du contrôle
sur place ;
- Suivi de la mise en oeuvre des rapports sur place ;
- Préparation au quotidien des réponses aux
correspondances des banques portant notamment sur leur situation
financière, la comptabilisation des opérations, les points
relatifs aux procédures ;
- Initiation et participation à des enquêtes
ponctuelles ;
2. CONTROLE SUR PLACE ET
ARTICULATION AVEC LE CONTROLE PERMANENT
a. DEFINITION
Le contrôle sur place constitue des
vérifications effectuées sur site ou de visa auprès des
banques.
Ces vérifications sont opérées en
principe dans le cadre du programme annuel arrêté par la DSIF sur
la base, notamment des propositions émanant de la SD/contrôle sur
pièces et des thèmes approuvés par la Haute Direction.
b. OBJECTIF
L'objectif du contrôle sur place est d'assurer la
détention des risques et porter une appréciation sur la
qualité de la situation de la banque vérifiée et de ses
perspectives.
c. TYPES DE VERIFICATION
Trois types :
Ø Vérifications globales ;
Ø Vérifications sectorielles de
commandités ;
Ø Vérifications ponctuelles.
d. ACTIVITES DU CONTROLE SUR PLACE
Les investigations menées lors du contrôle sur
place permettent notamment :
Ø De s'assurer de la sincérité des
informations contenues dans les états périodiques, de la
fiabilité ainsi que de la conformité du processus de
l'élaboration ;
Ø D'évaluer la qualité du dispositif de
contrôle interne ;
Ø D'apprécier sur terrain l'environnement,
l'organisation et le fonctionnement des banques ainsi que la qualité de
leurs gestions et des leurs risques ;
Ø De procéder à une évaluation de
leur situation financière et prudentielle et du respect de la
réglementation bancaire sur base des données recueillis ou
corrigés ;
Ø De fournir des informations détaillées
à la SD/contrôle sur pièces et à la Direction des
informations détaillées sur l'organisation, les activités
et la situation de l'établissement.
Après analyse des modalités de contrôle
des banques en République Démocratique du Congo, le chapitre qui
suit sera basé sur le respect de normes prudentielles de gestion
bancaire.
Chapitre III. LE
RESPECT DES NORMES PRUDENTIELLES DE GESTION BANCAIRE
Le présent travail aborde les aspects liés au
respect des normes de gestion : il s'agira dans une première
section de décrire les normes prudentielles de gestion telles
qu'édictées par la Banque centrale du Congo.
La deuxième et dernière section
présentera quelques tableaux sur l'évolution des
paramètres financiers des banques agréées. Ces tableaux
seront plus détaillés pour la période allant de 2001
à 2004 et quelques ratios seront présentés pour la
période allant de 2005 à 2006.
III.1. LES NORMES
PRUDENTIELLES DE GESTION14(*)
Conformément aux dispositions du troisième
titre de la loi n°003/2002 du 02 février 2002 relative à
l'activité et au contrôle des établissements de
crédit, la Banque centrale du Congo a édicté les normes ci
- après à respecter par les établissements dans le cadre
de leur gestion.
Ces normes concernent :
- Le capital minimum ;
- Les fonds propres prudentiels ;
- La solvabilité ;
- La Division des risques ;
- La surveillance des positions de change ;
- La liquidité ;
- Le risque de transformation sur le moyen et long
terme ;
- La limitation des participations ;
- Dispositions finales.
III.1.1. CAPITAL
MINIMUM
Les banques sont tenues au moment de leur inscription sur la
liste des banques agréées, de disposer d'un capital
libéré à concurrence d'un montant minimum de USD 5
millions fixé par la Banque centrale du Congo. Ce montant constitue un
plancher et l'Institut d'émission, au moment de l'agrément d'une
banque, se réserve le droit d'exiger plus en fonction des
prévisions d'activités lui soumises.
Les banques agréées existantes doivent veiller
en permanence à ce que leurs fonds propres prudentiels leur assurent le
niveau de solvabilité requis.
Les fonds propres des établissements de crédit,
tels que définis par voie réglementaire par la Banque centrale,
ne peuvent à aucun moment, devenir inférieur au motant du capital
minimum.
Toute banque doit justifier à tout moment que son
actif excède effectivement d'un montant au moins égal au capital
minimum le passif dont il est tenu envers les tiers.
Les éléments constitutifs de l'actif et du
passif exigible sont :
Total actif comptable déduction faite des
éléments ci - après :
Code 301 : Capital non libéré
302 : Charges à étaler (frais de
premier établissement)
40430 : Participants filiales dans les
établissements de crédit
- : Report à nouveau négatif
83 : Résultat non approuvés
négatifs
Total passif comptable : déduction faite des
éléments ci - après :
Code 518 : Provisions générales
53 : Subventions
54 : Réserves
55 : Primes d'émission
56 : Capital social
80 : Résultat positif de l'exercice en
cours
82 : Report à nouveau positif
84 : Résolution non approuvés
positif
- : Emprunts subordonnés (quasi
capital)
III.1.2. FONDS PROPRES
PRUDENTIELS
Au sens de la présente instruction, les fonds propres
prudentiels des banques sont constitués par la somme :
- des fonds propres se base (noyau dur) ;
- des fonds propres complémentaires.
Les fonds propres de base sont constitués des
éléments suivants :
Code 518 : Provisions Réserves
541 : Réserves légales
542 : 75% des réserves de
réévaluation légales des actifs immobilisés
jusqu'à la fin décembre 2001
543 : Autres réserves
55 : Primes d'émission
56 : Capital social (souscrit)
80 : Résultat positif de l'exercice en cours
s'il a été certifié par les commissaires aux comptes ou
par un audit externe à la condition de comprendre toutes les charges,
prévisions, amortissements et corrections des valeurs afférent
à la période et de déduire les impôts
prévisibles, et les acomptes sur dividendes ou les prévisions des
dividendes.
82 : Report à nouveau positif
84 : Résultats non approuvés positifs,
à concurrence de 50%
A déduire : les comptes de l'actif ci -
après :
Code 301 : Capital non libéré
302 : Charge à étaler (frais de premier
établissement)
80 : Résultat négatif de l'exercice en
cours
- : Report à nouveau négatif
83 : Résultats non approuvés
négatifs
- autres frais et valeurs incorporels ;
- éventuellement toute provision exigée par la
Banque centrale et non encore constituée par la Banque
concernée.
Des fonds propres complémentaires comprennent les
éléments suivants :
Code 53 : Subventions non affectés
542 : Réserves de réévaluation
antérieures à 2002 et la totalité de celles
postérieures à 2001.
- : Emprunts subordonnés (quasi capital)
Un emprunt subordonné est un engagement financier
contracté par un établissement financier auprès d'un
bailleur de fonds pour notamment renforcer la structure financière.
Pour être acceptable, l'emprunt subordonné
à durée indéterminée doit remplir les conditions
suivantes :
- Etre préalablement approuvé par l'organe de
supervision de la Banque centrale du Congo qui se réserve le droit de
consulter l'autorité de supervision du pays prêteur ;
- L'initiative de remboursement doit émaner de
l'emprunteur en fonction de ses possibilités et avec l'accord de la
Banque centrale du Congo ;
- Le taux d'intérêt est un taux de faveur par
rapport à celui pratiquer sur la place financière de
l'opération ; son paiement est subordonné à
l'existence d'une situation financière ;
- Peut être transformé en apport en
capital ;
- Les économies réalisées du fait du non
remboursement de l'emprunt subordonné et des charges y relatives dans
les limites des échéances que s'est fixées l'emprunteur,
doivent, en cas des pertes, être disponibles et utilisées afin
d'absorber les dites pertes sans pourtant porter attente à la poursuite
des activités de la banque.
En cas d'échéances, hormis les conditions
décrites ci-dessus, l'emprunt subordonné doit :
- avoir une durée initiale au moins égale
à 5 ans ;
- prévoir la décote annuelle ou la
réduction progressive au cours des cinq dernières années
en vue de refléter son apport de moins en moins sensibles à la
solidité du bilan de la banque.
Les fonds propres complémentaires ne peuvent être
inclus dans les fonds propres prudentiels que dans la limite de 100% du montant
des fonds propres de base.
Sont déduits des fonds propres prudentiels, les
participations détenues dans les établissements de crédit
ainsi que les concours et les garanties en faveur des dirigeants et des
principaux actionnaires.
III.1.3. SOLVABILITES
Les banques sont tenues, dans la gestion de leurs ressources,
de respecter un rapport de 10% minimum entre les fonds propres prudentiels et
le total des risques bancaires.
a. Au numérateur : fonds propres prudentiels tels
que définis au point 2 ci-dessus.
b. Au dénominateur : Risque bancaires.
Les risques bancaires au bilan et hors bilan sont
affectés des coefficients de pondération de 0%, 20%, 25%,
50% ; 80% et 100%.
III.1.4. DIVISION DES
RISQUES
Les banques doivent justifier à tout moment
que :
- Le montant total des risques encourus sur un même
bénéficiaire ou une même signature n'excède pas 25%
de leurs fonds propres prudentiels ;
- Le montant total des risques encourus sur les
bénéficiaires dont les risques dépassent pour chacun
d'entre eux 15% des fonds propres prudentiels les dites banques n'excède
pas 800% de ces mêmes fonds propres.
Sont considérés comme même
bénéficiaire ou même signature :
Ø Les personnes physiques ou morales qui constituent un
ensemble du point de vue du risque parce que l'une d'entre elles détient
sur l'autre ou sur les autres, directement ou indirectement un pouvoir de
contrôle, notamment un contrôle exclusif conjoint ou une influence
notable ;
Ø Les personnes physiques ou morales qui sont
liées de telles sorte que les difficultés financières
rencontrées par l'une ou certaines d'entre elles entraîneraient
nécessairement des difficultés financières
sérieuses chez l'autre ou toutes les autres. De tels liens peuvent
notamment exister entre deux ou plusieurs personnes physiques ou morales dans
l'un des cas suivants :
· Les personnes sont apparentées au premier
rang ;
· Les personnes sont des filiales de la même
entreprise - mère ;
· Les personnes sont soumises à une direction de
fait commune ;
· Chacune des personnes est une collectivité
territoriale ou un établissement public, et l'une dépend
financièrement de l'autre.
Ø Les personnes qui sont liées par les contrats
des garanties croisés ou qui entretiennent entre elles des relations
d'affaires prépondérantes, notamment lorsqu'elles sont
liées par des contrats de sous traitance ou de franchise.
Par ailleurs, les banques sont tenues de joindre à leur
déclaration à la Banque centrale un état
détaillé des concours accordés sur un même ensemble
de contreparties au - delà de 10% des fonds propres prudentiels de
l'établissement.
III.1.5. SURVEILLANCE DES
POSITIONS DE CHANGE
Les banques sont tenues dans la gestion de leurs ressources
et emplois de respecter de façon permanente :
a. un rapport maximum de 5% entre le montant de leur position
longue ou courte dans chaque devise étrangère et le montant de
leurs fonds propres prudentiels ;
b. un rapport maximum de 15% entre le montant de leur position
longue ou courte dans l'ensemble des devises et le montant de leurs fonds et le
montant de leurs fonds propres prudentiels.
Le rapport ainsi institué se compose des
éléments suivants :
1. Au numérateur : Position nette de change
La position nette de change est déterminée par
la différence entre les avoirs et les engagements à partir des
éléments suivants :
Ø Les éléments d'actif et du passif
libellés en monnaies étrangères ;
Ø Les éléments de haus bilan
libellés en monnaie étrangères.
Toutefois, sont exclus les éléments
suivants :
Ø Les opérations dont le risque de change en
supporté par l'Etat ;
Ø Les positions structurelles, c'est-à-dire les
immobilisations corporelles et incorporelles, les titres des filiales et de
participation ainsi que les dotations aux succursales à
l'étranger.
2. Au dénominateur : Fonds propres prudentiels
tels que définis au point 2 ci-dessus.
II.1.6. LIQUIDITE
a.
Liquidité immédiate
Les banques sont tenues, dans la gestion de leurs ressources
et emplois, de respecter un rapport de trésorerie minimum de 80% entre
le total des disponibilités et le total des ressources à vue tels
que repris ci-dessus.
Le rapport ainsi institué se compose des
éléments suivants :
1. Au numérateur : Emplois disponibles
Code 10 : Caisse
111 : Banque centrale, comptes disponibles
(2): Intervention sur le marché monétaire,
prêt au jour le jour.
131 : Marché interbancaire, prêts au jour le
jour contre garanties d'effets publics ou privés
141 : Banque et autres institutions financières
privées, comptes ordinaires
148 : Banques et autres institutions financière
privées, fonds reçus de la Banque centrale, aides
étrangères.
204 : Crédits à la clientèle, effets
commerciaux réescompte à concurrence de 95$.
2. Au dénominateur : Ressources
Code 111 : Banque centrale, solde débiteur du
compte ordinaire
115 : Banque centrale, réescompte
124 : Interventions sur le marché
monétaire, emprunts au jour le jour conclue garantie d'effets publics ou
privés.
135 : Marché interbancaire, emprunts au jour le
jour contre garantie d'effets publics ou privés.
14 : Banques et autres institutions
financières, comptes ordinaires
20 : Ressources provenant de la clientèle
à vue.
281 : Autres ressources provenant de la
clientèle, livrets d'épargne.
b.
Liquidité à court terme
Les banques sont tenues dans la gestion de leurs ressources et
emplois de respecter un rapport minimum de 80% entre leurs actifs liquides ou
susceptibles d'être rendus liquides rapidement par mobilisation et le
total de leurs dettes à court terme.
Le rapport ainsi institué se compose des
éléments suivants pour des montants restants à courir
à moins d'un an :
1. Au numérateur : Actif liquides ou
mobilisables à court terme
a. Actif du bilan
Code 10 : Caisse
111 : Banque centrale, comptes disponibles
112 : Banque centrale, valeurs assimilées
113 : Banque centrale, compte à court terme
121 : Interventions sur le marché
monétaire, prêt au jour le jour
122 : Interventions sur le marché
monétaire, prêt à court terme.
131 : Marché interbancaire, prêt au jour le
jour contre garantie d'effets publics ou privés.
132 : Marché interbancaire, prêt à
court terme contre garantie d'effets publics de privés.
141 : Comptes ordinaires banques et autres institutions
financières privées.
142 : Crédits aux banques ou comptes à
court terme.
143 : Crédits aux banques ou comptes à
moyen et long terme.
147 : Couvertures de change pour crédits
documentaires.
148 : Fonds reçus de la Banque centrale, aides
étrangères.
161 : Opérations en transit pour le compte du
Trésor.
162 : Office des chèques postaux.
163 : Autres établissements financiers à
court terme.
165 : Avances sur impôts.
167 : Timbres fiscaux
168 : Organismes administratifs non financières
non productifs à court terme.
17 : Bons du Trésor et valeurs
assimilées, à concurrence de 95%
201 : Crédit à la clientèle court
terme, comptes ordinaires découverts - sociétés.
203 : Crédit à la clientèle court
terme ; comptes ordinaires découvertes - particuliers.
204 : Crédit à la clientèle à
court terme, effets commerciaux réescomptables à concurrence de
95%.
205 : Crédit à la clientèle à
court terme, effets commerciaux non réescomptables.
206 : Crédit à la clientèle à
court terme, autres crédits à la court terme crédits
repartis.
207 : Crédit à la clientèle à
court terme, autres crédits à court terme non repartis.
231 : Organismes publics productifs non financiers,
à court terme.
241 : Organismes publics productifs non financiers,
prorogés court terme.
251 : Crédits spéciaux, financement des
ventes à crédit à court terme.
253 : Crédits spéciaux, entreprises
filiales ou contrôlées à court terme.
255 : Crédits spéciaux, administrateurs et
directeurs à court terme.
257 : Crédits spéciaux ; personnel
à court terme
32 : Valeurs en recouvrement
353 : Comptes de régularisation actif, produits
à recevoir
371 : Coupons et titres échus à encaisser
sur opérations sur titres
401 : Portefeuille - titres, fonds publics à
échoir à moins d'un an
402 : Emprunts garantis par l'Etat à court
terme.
403 : Placements à court terme
405 : Titres détenus à moins d'un an
b. Actifs hors bilan
Code 20 : Engagements reçus
d'intermédiaires financiers, à
Concurrence de 5%
50 : Garanties réelles reçues hors
marché monétaire, à concurrence de 5%
S'agissant des engagements de refinancement reçus des
établissements de crédit, les accords s'y rapportant doivent
comporter une clause écrite d'irrévocabilité dans une
durée de 6 mois et être soumis à l'approbation de la Banque
centrale - Direction de la supervision des intermédiaires financiers.
2. Au dénominateur : Les rubriques passives
à court terme ci - après :
a. Passif du bilan
Code 111 : Banque centrale, comptes exigibles
113 : Banque centrale, comptes à court terme
114 : Banque centrale, comptes à moyen
terme : échéances exigibles à court terme.
115 : Banque centrale, réescompte.
124 : Intervention sur le marché
monétaire : Emprunts au jour le jour contre garantie d'effets
publics ou privés.
125 : Emprunts à plus de trois mois maximum contre
garantie d'effets publics ou privés.
126 : Emprunts à plus de trois mois maximum contre
garantie d'effets publics ou privés.
127 : Emprunts à plus de six mois et un an au
maximum contre garanti d'effets publics ou privés,
échéances à court terme.
128 : Emprunts à plus d'un an contre garantie
d'effets publics ou privés.
135 : Marché interbancaire : Emprunts au jour
le jour contre garantie d'effets publics ou privés
136 : Emprunts à plus de trois maximums contre
garanti d'effets publics ou privés
137 : Emprunts à plus de trois mois et six mois
maximums contre garanti d'effets publics ou privés
138 : Emprunts à plus de six mois et un an maximum
contre garanti d'effets publics ou privés
139 : Emprunts à plus d'un an contre garanti
d'effets publics ou privés, échéances exigibles à
court terme.
141 : Banques et autres institutions financières,
comptes ordinaire
151 : Banques et autres institutions financières,
compte du passif
152 : Banques et autres institutions financières,
compte du passif à plus de trois mois et six mois maximums
153 : Banques et autres institutions financières,
compte du passif à plus de six mois et un an maximum
154 : Banques et autres institutions financières,
compte du passif à plus d'un an, échéances exigibles
à court terme.
161 : Trésor et établissements publics,
Opérations en transit pour le compte du Trésor.
162 : Trésor et établissements publics,
autres établissements financiers à court terme,
échéance exigible à court terme
166 : Impôts et taxes - lois sociales.
20 : Ressources provenant de la clientèle
à vue
271 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, entreprises - trois mois maximum.
272 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, particulier - trois mois maximum
273 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, entreprises - six mois maximum
274 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, particulier - six mois maximum
275 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, entreprises - à plus de six mois et un an maximum
276 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, particuliers à plus de six mois et un an maximum
277 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, entreprises - à plus d'un an, échéances exigibles
à court terme
278 : Ressource clientèle à terme, comptes
et bons, particulier - à plus d'un an, échéances exigibles
à court terme
281 : Autres ressources provenant de la clientèle,
livrets d'épargne
282 : Autres ressources provenant de la clientèle,
comptes indisponibles
30 : Créditeurs divers
33 : Comptes exigibles après encaissement
362 : Produits perçus d'avance
363 : Charge à payer
364 : Effets envoyés au recouvrement escomptes
52 : Obligations : 5 ans minimum,
échéances exigibles à court terme.
b. Passifs hors bilan
Code 10 : Engagements en faveur ou d'ordre des
intermédiaires
Financiers, à concurrence de 25%
31 : Engagements en faveur ou d'ordre de la
clientèle
40 : Garanties réelles conférées
hors marché monétaire.
III.1.7. RISQUE DE
TRANSFORMATION SUR LE MOYEN ET LONG TERME
Les banques sont tenues de respecter un rapport minimum de
80% entre d'une part, les capitaux permanents et d'autre part, la valeur
comptable des actifs immobilisés.
Toutefois, les fonds propres prudentiels doivent couvrir
intégralement les immobilisations corporelles.
Le rapport ainsi institué se compose des
éléments suivants des ressources et emplois dont la durée
initiale est supérieure à 1 an ou pour la fraction de la
période restant à couvrir à plus d'un an.
1.
Au numérateur : capitaux permanents
a. Fonds propres prudentiels tels que définis au point
2 ci - dessus
b. Ressources à moyen et long terme.
Code 114 : Banque centrale, comptes à moyen
terme
128 : Interventions sur le marché
monétaire emprunts à plus d'un an contre garanties d'effets
publics ou privés.
139 : Marché interbancaire, emprunts à plus
d'un an contre garanties d'effets publics ou privés.
154 : Banques et autres institutions financières,
comptes du passif emprunts et comptes à terme
164 : Trésor et établissements publics,
autres établissements à moyen et long termes
277 : Ressource provenant de la clientèle à
terme, comptes et bons, entreprises à plus d'un an.
278 : Ressource provenant de la clientèle à
terme, comptes et bons, particuliers à plus d'un an.
52 : Obligations : 5 ans minimum
- Dépôts moyens à vue calculés sur
une période d'un an.
2.
Au dénominateur : Actif immobilisés
Code 21 : Crédits à moyen terme
22 : Crédits à long terme
232 : Crédits aux organismes publics productifs
non financiers à moyen terme
233 : Crédits aux organismes publics productifs
non financiers à moyen terme.
242 : Crédits prorogés à moyen et
long termes
252 : Crédits spéciaux, financement des
ventes à moyen et long termes
254 : Crédits spéciaux, entreprises
filiales ou contrôlées à moyen et long termes.
255 : Crédits spéciaux, crédits
aux administrateurs et directeurs à moyen et long terme.
258 : Crédits spéciaux, personnel
à moyen et long terme
26 : Crédits litigieux
404 : Portefeuille - titres, participations filiales
45 : Immobilisation nettes
III.1.8. LIMITATION DES
PARTICIPATIONS
Les banques sont tenues dans la gestion de leurs ressources
de respecter l'une ou l'autre des limites suivantes dans le cadre des prises de
participations dans le capital d'une entreprise :
- Chaque participation ne pourra excéder 15% des fonds
propres prudentiels tels que définis au point 2 ci - dessus.
- L'ensemble des participations ne pourra excéder 60%
des fonds propres prudentiels de la banque concernée.
Au sens de la présente instruction, sont
considérés comme participations, les titres qui confèrent
au moins 10% du capital ou des droits de vote dans une entreprise ou qui
permettent d'exercer, directement ou indirectement, une influence tangible sur
la gestion et la politique financière d'une entreprise.
Il en est ainsi des participations qu'un établissement
détient par intermédiaire des sociétés du
portefeuille ou d'un investissement.
Ne sont pas soumis aux limites imparties.
Ø Les participations détenues dans les
établissements de crédit assujettis ;
Ø Les participations dans des entreprises dont
l'activité constitue un prolongement de l'activité de la banque
détentrice ou consiste, soit en la détention d'immobilisations
affectées à l'exploitation de l'établissement, soit en la
fourniture de services nécessaires à l'exploitation de la
banque ;
Ø Les titres détenus pour compte de tiers en
vertu d'un accord formel en faisant l'objet d'un engagement irrévocable
d'achat reçu d'un tiers, à concurrence des fonds reçus des
tiers, à concurrence des fonds reçus des tiers par la banque en
couverture de l'opération.
III.1.9. DISPOSITIONS
FINALES
Les banques sont tenues de respecter en permanence les
présentes normes. Elles doivent calculer et déclarer à la
Banque centrale du Congo, Direction de la Supervision des intermédiaires
financières, les ratios ci-dessus en indiquant les détails sur le
mode de calcul de chacun.
La transmission à la Banque centrale des données
indiquées ci - dessus doit se faire de la manière
suivante :
- journellement : le ratio de liquidité
immédiate ;
- hebdomadairement : les ratios de surveillance des
dispositions de change ;
- mensuellement : tous les autres ratios.
Les banques ont six mois à dater de la publication de
la présente instruction pour respecter en permanence les ratios
prévus.
Les banques qui ne respectent pas les rapports minima au
maxima ainsi déterminés sont possibles, suivants
l'appréciation de la Banque centrale du Congo, soit d'une astreinte
égale à 1% de l'insuffisance ou du dépassement entre la
norme requise et le ratio constaté à la fin de chaque mois, soir
d'une des sanctions prévues à l'article 77 de la loi
n°003/2002 du 02 février 2002 relative à l'activité
et au contrôle des établissements de crédit.
Les banques admises au Régime Spécial de
restructuration tel que renouvelé à ce jour sont exemptées
d'astreintes durant la période légale de leur restructuration
pour autant que l'organe de supervision bancaire se convainc de
l'exécution conforme du plan de restructuration.
La banque qui ne respecte pas les dispositions repris au point
1 est tenue de présenter à la Banque centrale des mesures
correctives appropriée dans un délai de 60 jours à compter
de la date du constat. Au-delà de ce délai et à
défaut de présentation des mesures précitées,
l'astreinte prévue ci-dessus fera d'application.
III.2. EVOLUTION DES
PARAMETRES FINANCIERS DES BANQUES AGREEES15(*)
III.2.1. QUELQUES NORMES DE
GESTION
Le tableau ci - après présente l'évolution
de quelques normes de gestion pour la période allant de 2001 à
juin 2004.
Tableau 1. Evolution de quelques normes de gestion (en milliers
de USD)
|
En milliers de USD
|
RUBRIQUES
|
2001
|
2002
|
2003
|
Juin - 2004
|
1. Total bilantaire
|
178456,35
|
205100,02
|
322388,73
|
393783,28
|
2. Fonds propres
|
9042,85
|
44372,94
|
32201,62
|
34976,16
|
3. Positions de charge
|
15061,59
|
8569,31
|
4566,33
|
1918,38
|
4. Produit net bancaire
|
25967,01
|
13870,56
|
43690,39
|
10362,59
|
Source : Banque centrale du Congo, Plan
stratégique du développement de la Banque centrale du Congo et du
système financier national. Août 2004. p.120
La République Démocratique du Congo demeure un
Etat où les possibilités de réussite sont énormes
pour les opérateurs oeuvrant dans le secteur bancaire.
En effet, pour la période considérée le
total bilantaire a évolué à un rythme croissant passant de
178,5 millions de USD en 2001 à 393,8 millions en juin 2004, soit une
augmentation de 121.
S'inscrivant dans le même rythme, les fonds propres ont
également augmenté passant entre 2001 et juin 2004, de 9,0
millions de USD à 34,9 millions, soit un accroissement de 288.
La position de change des banques est demeurée longue
sur toute la période. Cependant, elle a évoluée à
un rythme décroissant.
Le produit net bancaire a évolué en dent de
scie, enregistrant une augmentation en 2003 et une baisse en juin 2004.
La situation relevée ci-dessus,
particulièrement au niveau de la position de change des banques traduit
le relâchement budgétaire qui aurait caractérisé la
période sous analyse.
Le tableau ci - après illustre l'évolution de
quelques normes de gestion au niveau des banques agrées pour la
période allant de 2001 à 2004.
2001
|
BCDC
|
UBC
|
BIAC
|
BIC
|
CITIBANK
|
STANBIC
|
BC
|
BCCE
|
FBC
|
BCD
|
TOTAL
|
1. Total bilantaire
|
72452,73
|
23174,68
|
13015,73
|
16481,52
|
14780,97
|
12978,19
|
1391,46
|
6655,09
|
1044,36
|
16481,62
|
178456,3
|
2. Fonds propres
|
2131,89
|
4289,68
|
1539,45
|
47,45
|
444,29
|
-12,40
|
-12,76
|
-186,77
|
75,19
|
726,82
|
9042,85
|
3. Position de change
|
773,82
|
1008,84
|
10812,85
|
1245,63
|
1175,39
|
180,07
|
202,20
|
-110,11
|
-53,16
|
-173,95
|
15061,59
|
4. Produit net bancaire
|
6014,37
|
4155,66
|
1830,75
|
3225,87
|
4170,74
|
1737,70
|
152,49
|
756,99
|
496,91
|
3425,55
|
25967,01
|
2002
|
BCDC
|
UBC
|
BIAC
|
BIC
|
CITIBANK
|
STANBIC
|
BC
|
BCCE
|
BCD
|
RWB
|
TOTAL
|
1. Total bilantaire
|
66735,25
|
22516,52
|
13700,36
|
19091,03
|
22771,19
|
23817,26
|
0,00
|
8125,02
|
14879,40
|
13463,98
|
205100,02
|
2. Fonds propres
|
2306,63
|
7296,25
|
2157,00
|
1735,64
|
1565,60
|
26251,10
|
0,00
|
121,32
|
613,23
|
2326,21
|
44372,94
|
3. Position de change
|
3989,59
|
-479,06
|
114,75
|
3989,59
|
-1928,60
|
114,41
|
0,00
|
1828,98
|
-11,49
|
951,14
|
8569,31
|
4. Produit net bancaire
|
3421,43
|
1773,77
|
1227,90
|
1565,34
|
733,45
|
1324,77
|
0,00
|
1414,97
|
2003,58
|
405,37
|
13780,56
|
2003
|
BCDC
|
UBC
|
BIAC
|
BIC
|
CITIBANK
|
STANBIC
|
BC
|
BCD
|
FBC
|
RWB
|
TOTAL
|
1. Total bilantaire
|
109605,89
|
26081,07
|
18679,97
|
33159,79
|
44748,56
|
30644,71
|
9694,31
|
11055,56
|
5929,85
|
32789,02
|
322388,73
|
2. Fonds propres
|
17063,79
|
5291,84
|
1030,49
|
2093,20
|
653,55
|
594,63
|
1665,87
|
616,23
|
-31,86
|
3223,88
|
32201,62
|
3. Position de change
|
632,23
|
-931,01
|
-191,13
|
900,17
|
215,21
|
113,44
|
243,66
|
318,48
|
-76,32
|
3341,59
|
4566,33
|
4. Produit net bancaire
|
16194,89
|
6779,39
|
2712,44
|
4649,84
|
4531,97
|
2346,15
|
1187,45
|
2266,02
|
249,03
|
1993,21
|
43630,39
|
2004
|
BCDC
|
UBC
|
BIAC
|
BIC
|
CITIBANK
|
STANBIC
|
BC
|
BCD
|
FBC
|
RWB
|
TOTAL
|
1. Total bilantaire
|
147207,13
|
30352,50
|
25518,06
|
39067,27
|
53434,51
|
37951,47
|
12486,30
|
0,00
|
0,00
|
47766,05
|
393783,28
|
2. Fonds propres
|
16942,20
|
-510,30
|
3935,78
|
3052,00
|
1588,33
|
2845,47
|
3082,58
|
0,00
|
0,00
|
4040,10
|
34976,16
|
3. Position de change
|
49,10
|
-3538,01
|
364,49
|
4013,10
|
63,22
|
-1462,43
|
345,60
|
0,00
|
0,00
|
2083,31
|
1918,38
|
4. Produit net bancaire
|
2188,57
|
821,02
|
1147,90
|
1747,44
|
1243,55
|
1436,26
|
880,07
|
0,00
|
0,00
|
897,77
|
10362,59
|
Tableau 2 : Evolution des paramètres
financières des banques agréée de 2001 à 2004
Source : Banque centrale du Congo, Plan
stratégique du développement de la banque centrale du congo et du
système financier national, août 2004. Pp.121-122
Au niveau des données ci-dessus, la liquidation de
l'UBC parait justifier dans la mesure où en 2004, cette banque a
affichée des fonds propres négatifs tandis que ceux de la BCDC et
FBC ont été nuls.
III.2.2. QUELQUES RATIOS
1.
Solvabilité
Tableau 3 : Evolution de taux de solvabilité de
2001 à 2007
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
solvabilité=10%
|
11
|
16
|
8
|
16
|
5,46
|
11,66
|
12,7
|
Source : Banque centrale du Congo, Plan
stratégique du développement de la Banque centrale du Congo et du
système financier national, août 2004, Pp.121-122
Le système bancaire est demeuré globalement
solvable en dépit des situations d'insolvabilité
enregistrées en 2003 et 2005. cette situation est due principalement
à l'état de l'UBC qui a affiché un niveau de
solvabilité de - 2% en 2003, et également des niveaux de
solvabilité très faible de la BIAC, CITI BANK, STANBIC et BCD au
cours de ces années.
2.
Liquidité
Tableau 4 : Evolution du ratio de liquidité de
2001 à 2007
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Liquidité=80%
|
93
|
64
|
71
|
97
|
84,24
|
86,20
|
67,09
|
Source : Banque centrale du Congo, Plan
stratégique du développement de la Banque centrale du Congo et du
système financier national, août 2004, Pp.121-122
Le système bancaire a été moins
liquidé en 2002, 2003 et 2007. en effet, alors que la norme veut que le
taux de liquidité soit supérieur à 80%, les années
citées ci - haut ont enregistré des taux respectifs de 64%, 71%
et 67%.
Cette situation peut se justifier dans le cadre des mesures
prises concernant le programme économique des gouvernements (PEG) de
2002 à 2005 et le programme suivi par les services de fonds (PSSF) en
2007.
Les mesures visaient entre autres les avoirs
intérieurs nets.
3.
Rentabilités
Tableau 5 : Evolution de Ratio de rentabilité de
2001 à 2004
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Rentabilité
|
41
|
- 8
|
9
|
3
|
Source : Banque centrale du Congo, Plan
stratégique du développement de la Banque centrale du Congo et du
système financier national, août 2004, Pp.121-122
Il y a lieu de relever que la rentabilité des banques
n'a été entachée qu'en 2002 avec un taux de
rentabilité de -8%.
4.
Coefficient d'exploitation
Tableau 6 : Evolution du ratio de coefficient
d'exploitation de 2001 à 2004
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Coefficient d'exploitation
|
94
|
192
|
162
|
180
|
Source : Banque centrale du Congo, Plan
stratégique du développement de la Banque centrale du Congo et du
système financier national, août 2004, Pp.121-122
De 2002 à 2004, les changes des banques ont
été supérieurs par rapport aux recettes brutes
d'exploitation.
5.
Risque de change
La norme veut que ce risque soit inférieur à
15%.
Cependant des données disponibles pour les
années 2005 à 2007, il ressort que les banques ont connu
d'énormes risques de change atteignant 251,1% en 2007 alors qu'ils
étaient de 17% et 42% en 2005 et 2006 respectivement.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail portant
sur le contrôle bancaire en république démocratique du
Congo : analyses et perspectives allant de 2001 à 2007.
Après analyse de notre travail, nous pouvons dire
ceci :
Face à ce défi de veiller en permanence à
la stabilité et à la solidité du système bancaire,
la Banque centrale par une gestion douteuse qui la caractérise, est
à la base de la faiblesse du système bancaire congolais.
Ceci s'explique par le fait que, le contrôle qu'elle
exerce n'est pas rigoureux et ne favorise pas l'épanouissement
harmonieux du système bancaire.
En guise de suggestion, nous demanderons à la Banque
centrale du Congo d'intensifier le contrôle sur place et sur pièce
en vue de plus sécuriser les biens de la population.
Cependant, il nous est conscient de dire que nous n'avons
nullement la prétention d'avoir épuisé tous les aspects
liés à cette étude ; néanmoins, nous avons la
nette conviction d'avoir développé l'essentiel.
Ainsi donc, nous sollicitons l'indulgence de nos lecteurs pour
les éventuelles imperfections que cette oeuvre humaine pourrait contenir
en dépit de toute notre attention.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
a) A.
Choinel,
Système bancaire et financier, Revue banque, éditeur 2002
(4e édition), p.5
b)
J. Bremond & A. G, Dictionnaire des sciences économiques et
sociales, Paris Cedex 06 p.23
c)
KUTUNSA et SHOMBA, Initiation aux méthodes de recherches en sciences
sociales, PUC, Kinshasa 1995, p.178.
d)
Pinto & Grawitz, Méthodes de science sociale, 7e
édition, Dalloz, Paris 1964, p.360
II. DOCUMENTS OFFICIELS
1)
Banque centrale du Congo, Contrôle bancaire, organisation et
modalités, Août 2006, Pp.31-33
2)
Banque centrale du Congo, Instruction n°14 aux banques, Pp.1-12
3)
Banque centrale du Congo, Loi n°003/2002 du 02 février 2002
relative l'activité et au contrôle des établissements de
crédit, Pp.5-6
4) Banque centrale du Congo, Plan stratégique de
développement de la Banque centrale du Congo et du système
financier national, Août 2004, Kinshasa, p.8
5)
Banque centrale du Congo, Rapport d'audit des états financiers,
exercice 2006, Kinshasa, mai 2007, p.12
III. REVUES ET PUBLICATIONS
1)
http://fr.wiipedia.org/wiki/Banque.Pp.3-4
2)
http://fr.wikipedia.org/Wiki/Banque,pp.1-3
3)
http://www.irepp.com/article-impression.php3?id-article=293,p.2
4)
http://www.teteamodeler.com/Culture/Origine/IInfo/Banques.asp.pg.1
TABLE DES
MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
AVANT - PROPOS
iii
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
0.3. INTERET DU SUJET
4
0.4. DELIMITATION SPATIO - TEMPORELLE
5
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
5
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES
6
0.7. CANEVAS DE TRAVAIL
7
Chapitre I. GENERALITES CONCEPTUELLES
8
1.1. NOTIONS SUR LES BANQUES
8
1.1.1. HISTOIRE ET ORIGINES DES BANQUES
8
1.1.2. DEFINITION
9
1.1.3. ROLES
10
1.1.4. OPERATIONS DES BANQUES
12
1.1.5. CATEGORIES DES BANQUES
13
1.1.6. TYPES DES BANQUES
13
1.1.7. ACTIVITES BANCAIRES
15
1.2. BREF APERCU SUR LA BANQUE CENTRALE DU CONGO ET
SON ROLE DE TUTELLE
17
1.2.1. Présentation de la Banque centrale du
Congo
17
1.2.2. Agrément et retrait
d'agrément
22
1.2.3. Réglementation des
établissements de crédit
25
Chapitre II. MODALITES DE CONTROLE DES BANQUES EN
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
27
1. CONTROLE SUR PIECES OU CONTROLE PERMANENT
27
2. CONTROLE SUR PLACE ET ARTICULATION AVEC LE
CONTROLE PERMANENT
29
Chapitre III. LE RESPECT DES NORMES PRUDENTIELLES
DE GESTION BANCAIRE
31
III.1. LES NORMES PRUDENTIELLES DE GESTION
31
III.1.1. CAPITAL MINIMUM
32
III.1.2. FONDS PROPRES PRUDENTIELS
33
III.1.3. SOLVABILITES
36
III.1.4. DIVISION DES RISQUES
36
III.1.5. SURVEILLANCE DES POSITIONS DE CHANGE
37
II.1.6. LIQUIDITE
38
III.1.7. RISQUE DE TRANSFORMATION SUR LE MOYEN ET
LONG TERME
45
III.1.8. LIMITATION DES PARTICIPATIONS
47
III.1.9. DISPOSITIONS FINALES
48
III.2. EVOLUTION DES PARAMETRES FINANCIERS DES
BANQUES AGREEES
49
III.2.1. QUELQUES NORMES DE GESTION
49
III.2.2. QUELQUES RATIOS
52
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
56
TABLE DES MATIERES
57
* 1 Banque centrale du Congo,
Plan stratégique de développement de la Banque centrale du
Congo et du système financier national, Août 2004, Kinshasa,
p.8
* 2 Pinto & Grawitz,
Méthodes de science sociale, 7e édition,
Dalloz, Paris 1964, p.360
* 3 KUTUNSA et SHOMBA,
Initiation aux méthodes de recherches en sciences sociales, PUC,
Kinshasa 1995, p.178
* 4
http://www.teteamodeler.com/Culture/Origine/IInfo/Banques.asp.pg.1.
* 5
http://fr.wikipedia.org/Wiki/Banque,pp.1-3
* 6
http://www.irepp.com/article-impression.php3?id-article=293,p.2
* 7 A. Choinel,
Système bancaire et financier, Revue banque, éditeur 2002
(4e édition), p.5
* 8
http://fr.wiipedia.org/wiki/Banque.Pp.3-4
* 9 J. Bremond & A. G,
Dictionnaire des sciences économiques et sociales, Paris Cedex 06
p.23
* 10 Banque centrale du Congo,
Plan stratégique du développement de la Banque centrale du
Congo et du système financier national, Août 2004, Pp3-5
* 11 Banque centrele du Congo,
Rapport d'audit des états financiers, exercice 2006, Kinshasa,
mai 2007, p.12
* 12 Banque centrale du Congo,
Loi n°003/2002 du 02 février 2002 relative l'activité et
au contrôle des établissements de crédit, Pp.5-6
* 13 Banque centrale du Congo,
Contrôle bancaire, organisation et modalités, Août
2006, Pp.31-33
* 14 Banque centrale du Congo,
Instruction n°14 aux banques, Pp.1-12
* 15 Banque centrale du Congo,
Plan stratégique du développement de la Banque centrale du
Congo et du système financier national, Août 2004,
Pp.120-122
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