1. Problématique
La réduction de la pauvreté et des
inégalités entre les différents groupes
socio-économiques demeure au coeur des préoccupations des
responsables de maints pays en développement, institutions
internationales et organisations non gouvernementales, afin d'atteindre les
objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD),
fixés pour 2015 par la communauté internationale.
Comme dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne,
l'extension rapide de la pauvreté est le phénomène qui a
sans aucun doute, le plus marqué la société et
l'économie Congolaise au cours des décennies. La situation
actuelle est toujours caractérisée par une pauvreté
accrue. La RDC est l'un des pays les plus frappés par
l'insécurité alimentaire. Elle a touché environ 64 % de
sa population en 2001. En 2002, le nombre de personnes en
insécurité alimentaire avait augmenté, passant de 64 %
à 73 % de la population (FAO, 2006). Le Rapport National de suivi de
progrès des Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD) pour la RDC, publié en 2004, qualifie d'invraisemblable la
réduction, de moitié, de la pauvreté extrême et de
la faim d'ici 2015 tel que visé par les OMD. Le Document de la
Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté
(DSCRP), publié en juillet 2006 en finalisation du Document
Intérimaire de Réduction de la pauvreté publié en
mars 2002, souligne que la proportion de personnes vivant en dessous du seuil
de pauvreté était de 80 % en 2001 et 70,68 % en 2005 et que
l'incidence de la pauvreté est plus élevée en milieu rural
(77%) qu'en milieu urbain (59%). Le DSCRP souligne aussi l'existence, en RDC,
des fortes injustices distributives entre les groupes socio-économiques,
des discriminations et exclusions quasi endémiques ; comme pour les
indices de pauvreté, l'inégalité est marquée par
des disparités considérables.
Pour remédier au problème de pauvreté et
des inégalités socio-économiques, la majorité des
pays d'Afrique Sub- Saharienne se sont engagés dans la mise en oeuvre
des Stratégies de Lutte contre la Pauvreté, le plus souvent
à travers des Documents de Stratégie de Réduction de la
Pauvreté (DSRP) appuyés par la communauté internationale.
Ces pays ont par ailleurs souscrit des engagements au titre des Objectifs du
Millénaire pour le Développement.
Afin de répondre à cet état de fait, le
Document de Stratégie de la Croissance et de Réduction de
Pauvreté de la RDC, préconise des reformes Socio
économiques et fiscales susceptible de diminuer l'incidence de la
pauvreté et des inégalités socio-économiques. Cette
nouvelle orientation de la politique Socio-économique vise à
attaquer la pauvreté là où elle est principalement
localisée (milieu rural), en augmentant les revenus des pauvres
principalement dans les milieux ruraux. La stratégie se fonde sur une
croissance économique moyenne d'au moins 7% sur la période de
2005-2008, sinon d'au moins de 8% sur la période 2008-2010(avec un
accent sur le secteur rural) et réduire ainsi l'incidence de la
pauvreté à 50% d'ici à 2015 et à 25% d'ici à
2025(Ministère du plan, 2006). Elle se repose
sur cinq piliers1(*) qui
impliquent de stabiliser le cadre macro-économique, de
libéraliser l'économie, de réhabiliter les
infrastructures, de relancer les secteurs productifs et de permettre
l'allocation de la plus grande partie des ressources publiques
mobilisées au secteur rural où plus de 75% des populations sont
pauvres.
Le pilotage des DSCRP et le suivi des OMD rencontrent
cependant, dans de nombreux domaines, des difficultés liées
à des insuffisances méthodologiques, d'organisation et du manque
de capacités des systèmes d'information et d'analyse.
Selon AFRISAT, la République Démocratique du
Congo, comme ses consoeurs de la sous région des Grands Lacs (Rwanda et
la Burundi), est classée parmi les pays ne possédant pas un
système fiable d'information, d'analyse et d'évaluation des
programmes de réduction de la pauvreté. Dans ce pays de
2 345 000 km², tout semble à reconstruire, y compris les
statistiques et les indicateurs fiables permettant de mettre à jour
l'ampleur de la pauvreté et les résultats des stratégies
mises en oeuvre.
Cette faiblesse du manque de capacités des
systèmes d'information et d'analyse ne permet pas une vue claire de
l'aboutissement ou des résultats des reformes amorcées dans le
cadre de cette nouvelle politique de développement. Il est claire que le
choix ex-ante de telles ou telles mesures ou de leur combinaison n'est pas
trivial et la mise au point d'un système d'analyse et évaluation
à l'aide des modèles, pour l'étude de différents
scénarios, peut représenter une aide à leur
définition. Ex post, l'évaluation d'une politique existante peut
également s'appuyer sur l'utilisation de modèles afin d'estimer
des impacts indirects difficilement mesurables dans la
réalité.
Le processus de mondialisation et l'intégration
croissante des économies ont des effets variables selon les pays et les
Régions en termes de pauvreté et d'inégalité, qui
sont encore assez mal appréhendés en RDC. Il devient alors
important de questionner, à laide des modèles économiques,
la souténabilité de ce nouveau processus de développement,
à la fois mondialisé et régionalisé ainsi que les
modalités d'insertion de l'économie congolaise dans
l'économie mondiale, en se basant sur la mise en oeuvre des nouvelles
réformes économiques préconisées par le
DSCRP :
§ L''amélioration de la productivité
agricole dans les milieux ruraux, grâce à un afflux de financement
extérieur comme le préconise le DSCRP, améliorerait t-elle
la sécurité alimentaires et le bien être des ménages
ruraux de la RDC ? Quel pourrait être son impact sur les variables
macroéconomiques du pays et son incidence sur les indices de
pauvreté et des inégalités entre les groupes
socio-économiques ?
§ Quel pourrait être l'impact de la
politique de libéralisation commerciale, préconisée par le
DSCRP, sur les différents secteurs socio-économiques du pays et
plus particulièrement sur le secteur agricole, et sur le bien être
des ménages notamment sur la sécurité alimentaire,
l'incidence de la pauvreté et des inégalités entre les
groupes sociodémographiques ? Quel est sont impact sur les
variables macroéconomiques du pays ?
Telles sont des questions auxquelles ce travail se propose de
répondre, en utilisant les modèles d'équilibre
général calculable(MEGC) qui, grâce à la
complexité des effets pris en compte et de leurs influences sur le
comportement des agents économiques, constituent des outils puissants
d'analyse des politiques économiques et sociales et apparaissent comme
étant plus efficaces pour faire le lien entre les réformes
socioéconomiques, l'équilibre macroéconomique, la
sécurité alimentaire, la pauvreté et la distribution de
revenu, et peut servir ainsi d'outil de l'aide à la décision
publique.
2. Objectifs de la recherche.
L'objectif global de cette étude est de mesurer
l'impact global d'une croissance économique de la stratégie
DSCRP-PPTE basée sur la relance du secteur agricole et la
libéralisation commerciale sur les composantes macroéconomiques,
la sécurité alimentaire, la pauvreté et les
inégalités entre les groupes socio-économiques en RDC.
Quatre objectifs spécifiques sont poursuivis pour
atteindre notre but et répondre à nos questions d'étude :
1) Construire la Matrice de Comptabilité Sociale (MCS)
de la RDC sur la base des objectifs de l'étude afin de Mettre en exergue
les relations qui existent entre les différents secteurs de
l'économie Congolaise et en particulier le lien entre le secteur
agricole au reste de l'économie;
2) Construire un Modèle d'Equilibre
Général Calculable (MEGC) sur la base de la Matrice de
Comptabilité Sociale ci-dessus ;
3) Simuler et comparer des mesures de politique de
redistribution des fruits de la croissance économique sur la
sécurité alimentaire, l'incidence de la pauvreté et des
inégalités au sein des ménages;
4) Sur la base des simulations, recommander des politiques
permettant d'atteindre la sécurité alimentaire, la
réduction de l'incidence de la pauvreté et des
inégalités au sein des ménages.
3. Hypothèses
1) Suite à ses effets positifs sur les
différents secteurs socio-économiques tels que
démontré par la théorie des avantages comparatifs, la
libéralisation commerciale, aurait un impact positif tant sur la
production économique globale, que sur le secteur agricole, la
sécurité alimentaire et le bien être des ménages
(Réduction de pauvreté) en République Démocratique
du Congo
2) Dans un contexte de pauvreté structurelle,
une croissance économique soutenue basée sur
l'amélioration de la productivité du secteur agricole grâce
à un afflux de financement extérieur qui soutien,, à court
terme, la relance des centres semenciers, le renforcement des mesures de
mobilisation et d'encadrement des populations rurales autour des
méthodes culturales modernes, la relance du secteur de l'élevage
en renforçant la reconstruction du cheptel décimé pendant
le conflit, la relance de la diversification des cultures de rente et le
renforcement de l'appui aux producteurs à travers les diffusions des
intrants et des informations résultant de la recherche appliquée,
le développement et l'organisation des marchés agricoles ainsi
qu'à moyen terme, le soutien aux initiatives privées (les
opérateurs économiques, les ONG, les coopératives...etc.)
particulièrement en matière d'encadrement, d'approvisionnement et
de commercialisation, le soutien des initiatives des agriculteurs à
travers les groupements, les Comités de Développement
Communautaires (CDC), les Associations de Développement des Villages
(ADV), les coopératives en vue d'en faire des opérateurs
économiques et de changer progressivement les systèmes
traditionnels d'exploitation agricole améliorerait la
sécurité alimentaire et le bien être des
ménages en RDC.
4.
Intérêts de l'étude
Le modèle d'équilibre général
Calculable, par sa structure, permettra de décrire en détails
l'économie de la RDC, les interactions macroéconomiques entre les
différents secteurs économique du pays ainsi que entre la RDC et
le reste du monde. Cette base de données qui combine plusieurs sources
de données dont les tableaux entrées-sorties, les enquêtes
sur les ménages et les comptes nationaux, est également un
instrument de nature, à la fois, microéconomique et
macroéconomique qui sera utilisé dans le calibrage des politiques
de développement et qui donnera, en outre, la situation de
référence à laquelle seront comparés les
résultats des simulations effectuées.
Il est plus que nécessaire que la RDC se dote d'un
outil d'aide à la décision publique permettant d'évaluer
les programmes de lutte contre la pauvreté mis en place par les acteurs
de développement.
5. Subdivision de travail
Outre l'introduction et la conclusion générale,
ce travail s'articule sur 3 chapitres.
Le premier chapitre intitulé
généralités, explique le contexte de la stratégie
DSRP comme un outil de définition et planification des politiques de
développement économique et social dans le cadre de la
dernière stratégie en date en matière de
désendettement nommé Initiative PPTE. Le deuxième point de
ce chapitre présente les différentes classes des modèles
couramment rencontrées dans la littérature économique de
modélisation.
Le deuxième chapitre reprend l'approche
méthodologique utilisée dans ce travail. Il commence par
présenter les raisons qui justifient le choix des modèles
d'équilibre général calculable comme notre outils
d'analyse, avant de présenter nos sources des données, les
principes de construction de notre MCS et du MECG en passant par l'approche
entropie utilisé pour l'équilibrage de la MCS ainsi que les
logiciel informatiques utilisés pour les analyses
macroéconomiques et les simulations.
Le troisième chapitre quant lui, présente les
résultats de notre étude. Ce chapitre présente
premièrement l'évolution de la structure de l'économie
congolaise entre 1994 et 2005. Il reprend ensuite la matrice de
comptabilité sociale de la RDC ainsi que les différentes matrices
de connexions sectorielles avant de présenter l'impact de la politique
de libéralisation commerciale sur le secteur agricoles et la
sécurité alimentaire en RDC. L'impact sectoriel, l'impact de la
croissance agricole et de libéralisation commerciale sur la
pauvreté et les inégalités sociodémographiques.
6. LES PRINCIPALES CONCLUSIONS
Le processus de mondialisation et l'intégration
croissante des économies, au centre de la Stratégie DSRP, ont
des effets variables selon les pays et les Régions en termes de
pauvreté et d'inégalité, qui sont encore assez mal
appréhendés en RDC. Il était alors devenu important de
questionner, la souténabilité de ce nouveau processus de
développement, à la fois mondialisé et
régionalisé, ainsi que les modalités d'insertion de
l'économie congolaise dans l'économie mondiale, suite à
des nouvelles réformes socio-économiques
préconisées par le DSCRP.
L'objectif global de cette étude était de
mesurer l'impact global sur les composantes macroéconomiques, la
sécurité alimentaire, la pauvreté et les
inégalités entre les groupes socio-économiques en RDC,
suite aux reformes socio-économiques de la stratégie DSCRP-PPTE,
basée sur la relance du secteur agricole et de la libéralisation
commerciale.
Quatre objectifs spécifiques ont été
poursuivis pour atteindre notre but et répondre à nos questions
d'étude :
1) Construction d'une Matrice de Comptabilité Sociale
(MCS) de la RDC pour l'année 2005, sur la base des objectifs de
l'étude, afin de Mettre en exergue les relations qui existent entre les
différents secteurs de l'économie congolaise et en particulier le
lien entre le secteur agricole au reste de l'économie;
2) Construire un Modèle d'Equilibre
Général Calculable (MEGC) sur la base de la Matrice de
Comptabilité Sociale ci-dessus;
3) Simuler et comparer des mesures de politique de
redistribution des fruits de la croissance économique sur la
sécurité alimentaire, l'incidence de la pauvreté et des
inégalités au sein des ménages;
4) Sur la base des simulations, recommander des politiques
permettant d'atteindre la sécurité alimentaire, la
réduction de l'incidence de la pauvreté et des
inégalités au sein des ménages.
Au terme de ce travail nous pouvons tiré les
conclusions suivantes
L'économie congolaise a connue un recule entre 1994 et
2005. Le secteur agricole, premier en importance pour ce qui concerne la
formation du PIB, a connue une diminution de 18 %, due essentiellement à
la baisse de production des cultures vivrières, d'élevage, de la
pêche ainsi que de la chasse. Le secteur tertiaire, deuxième en
importance dans la formation du PIB, a progressé de 9% entre 1994 et
2005. Le secteur « industries » a, elle aussi, connue une
amélioration dans la formation du PIB, passant de 14 à 23 % entre
1994 et 2005. Malgré une baisse de consommation de 20,6% en moyenne,
l'économie congolaise est restée une économie de
consommation importante. 89,1% du PIB sont affectés à la
consommation. On remarque, en outre, une faiblesse structurelle des
investissements. Une moyenne de 11,1% du PIB est affectée à
l'investissement. Mais la tendance s'amélioré due à
l'augmentation des dépenses allouer à la Formation Brute du
capitale. La RDC est restée Importateur net des biens et services
(exportations nettes -0,2% en moyenne) et, les impôts sur le commerce
extérieur sont restés principales sources de recette de
l'Etat.
Les simulations réalisées montre que la
conjugaison des effets prix et revenus négatif des mesures de
libéralisation des échanges agricoles freine la production
agricole et diminue les performances macroéconomiques de la RDC. Toute
fois elles entraînent une baisse de prix des importations des produits
alimentaires qui s'accompagne d'un accroissement de la demande et de la
consommation de ces produits. Cette plus grande accessibilité de la
population aux produits alimentaires renforce, en raison de son effet positif
sur le bien être du à la consommation de ces produits, leur
sécurité alimentaire qui reste, néanmoins, très
vulnérable aux chocs externes. Ce qui, contrairement aux attentes de la
politique du DSCRP, qui vise à assurer une meilleure autosuffisance
alimentaire, maintien la RDC dans une situation de la dépendance
alimentaire vis-à-vis du reste du monde. Ce passage d'une
économie de production alimentaire à une économie
d'importation, à la suite de la libéralisation des
échanges agricoles, compromet le bien être et la
sécurité alimentaire du long terme, qui implique la
réduction de la dépendance alimentaire et
l'élévation de la production domestique. En vue d'atténuer
les effets négatifs de ces mesures de libéralisation, des mesures
envisageables ont été simulées. Il ressort des
résultats de ces simulations que, l'appui financier international est
nécessaire à la RDC pour résoudre le problème de
production alimentaire et de médiocres performances
macro-économique, posé par la libéralisation des
échanges de produits agricoles.
L'effet de la hausse de la productivité du secteur
agricole de 20% est de favoriser une réallocation des ressources en
défaveur de la production vivrière et des services non-marchands,
au profit de toutes les autres branches du secteur industriel, et de celles des
services marchands. Au niveau des finances publiques, ce choc a pour effet une
amélioration de l'épargne du gouvernement de l'ordre de 8,7%.
Une hausse des prix mondiaux des céréales de
50%, entraîne une augmentation de l'indice de pauvreté de 7,98%,
laissant entrevoir que la hausse de prix mondiaux des céréales
aggrave la pauvreté, pendant que l'augmentation de la
productivité agricole réduit légèrement la
pauvreté dans les milieux urbains, car elle diminue
légèrement l'indice FGT (-1,56%).
Une amélioration de la productivité
améliore la situation des pauvres et non pauvres urbains et
dégrade par contre les conditions de vie des populations rurales. Si les
gains de productivité ne profitent pas aux populations rurales, sans un
mécanisme de compensation, la recherche de rendements plus
élevés ne peu être une motivation pour ces
ménages.
Pour les deux simulations, les variations des
inégalités sont marginales. L'accroissement de 50% du prix
mondial des céréales, diminuent légèrement les
inégalités intra- ménages pour les deux groupes de
ménages urbains dirigés par un chef non éduqué
(Kinshasa avec -0,49% et autres centres urbains, -0,35%) et l'augmentent, par
contre, pour les autres catégories de ménages.
Les résultats obtenus suite à
l'amélioration de la productivité dans le secteur agricole
peuvent paraître contre- intuitif avec une augmentation plus importante
des inégalités (mais toujours faible) pour les ménages
ruraux éduqués (2,19 %) et non éduqués (1,59 %).
Les ménages des autres centres urbains non éduqués ayant
connu une diminution de la pauvreté subissent en contre partie une
hausse de l'inégalité avec une variation de 1,52%. Les autres
groupes de ménages connaissent une légère aggravation de
leur situation inégalitaire hormis les ménages Kinois non
éduqués pour lesquels nous constatons une très
légère amélioration en terme d'inégalité
(-0,43 %).
A la lumière de ces résultats, nous
recommandons à la RDC des politiques douanières prudentes.
Une ouverture partielle et progressive est nécessaire à condition
d'une présence d'un appui financier extérieur pour
remédier aux effets néfaste de déséquilibre
macroéconomique. La politique agricole devrait être centrée
sur l'amélioration des prix agricoles ainsi qu'une politique qui
conduirait à la réduction des intermédiaires seraient des
clés de l'amélioration des revenues et des conditions de vie des
ruraux. Des études devront être menées pour
déterminer les stratégies des compensations ainsi que les mesures
d'encadrement optimales capables de faire de l'amélioration des
productivités physique une solution pour les ménages ruraux.
Les résultats de ce travail devraient servir d'outil de
base à plusieurs chercheurs et applications qui s'intéresseront
plus particulièrement aux comportements des branches agricoles de
l'économie ou encore à une modélisation du monde agricole.
Nous recommande aux étude future d'inclure dans le modèle la
dimension provinciale pour mesurer les effets différenciés des
reformes socioéconomiques préconisées par le DSCRP sur les
populations selon les provinces d'habitation. D'autres grandeurs
macroéconomiques devraient aussi être pris en compte, notamment,
l'inflation, les encaisse monétaires, les dépenses publiques,
l'inflation, le taux d'Intérêt etc.
* 1 Les cinq piliers du DSCRP
sont : Pilier 1 : refonder l'Etat ; Pilier 2 : promouvoir une croissance
de qualité favorable à la réduction de la pauvreté
; Pilier 3 : assainir le cadre macroéconomique ; Pilier 4 : accentuer la
lutte contre le HIV/SIDA ; Pilier 5 : promouvoir la Dynamique Communautaire.
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