UNIVERSITE DE
KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE
(GEOGRAPHIE-GEOLOGIE)
ESSAIE D'AMENAGEMENT ET
D'ASSAINISSEMENT DE LA CITE DE KIMPESE, SUITE A LA
PRESENCE DE LA CIMENTERIE DANS LE BAS-CONGO
ERICK KIATOKO NTAMBA
Avril 2007
DEDICACE
A ma fille Keren KIATOKO KIALUNGILA
AVANT-PROPOS
A l'issue de ce travail de fin deuxième cycle
universitaire, je me permets de remercier tous ceux qui de près ou de
loin, ont rendu possible son élaboration. Car j'ai
réalisé ce qu'a été le rêve de ma jeunesse,
celui d'être en même temps un agent de développement et
un bon ouvrier au service des sciences ; car dit-
on : « hâtez-vous lentement et sans perdre
courage »
C'est a ce titre que j'adresse une pensée pieuse et mes
sentiments les plus sincères à tous les professeurs, chefs de
travaux et assistants du département des sciences de la terre
(Géographie-Géologie) et de la faculté des sciences de
l'Université de Kinshasa qui dans le cadre de leurs attributions ont
suscité en moi une curiosité scientifique, mais aussi le
sentiment de faire toujours mieux et faire plus.
C'est pourquoi je rends hommage à l'endroit du
Professeur KAKESSE qui, en dépit de ses multiples et lourdes
préoccupations a bien voulu assurer la direction de ce travail et
surtout grâce à ses sages conseils et sa rigueur scientifique ce
travail a vu le jour ainsi qu'au Prof. Aloni pour avoir participé dans
l'élaboration de ce travail.
J'adresse également mes remerciements à
l'endroit des mes parents PAPA KIATOKO MANGEYE ET MAMAN KIALUNGILA MUNDINGI
qui se sont donnés corps et âme pour m'aider a réaliser ce
travail.
Mes remerciements le plus chaleureux à mes
frères et soeurs. DIDI KIATOKO, NONO KIATOKO, GRACE KIATOKO, MIMI
KIATOKO, THIERRY KIATOKO, .PRINCE MAKAYA, PATY LUSEMO et a la famille MAFWILA
.NSUMBU, NAKU et NTIANKULU.
Mes remerciements à ma future épouse AUGUSTINE
MUKETI pour ses conseils et encouragements.
Mes remerciements a tous les collègues de l'auditoire
et amis WILLY NGOMA, BIJOU VITA, JEAN COTIS, PLUME, HECTOR, PIERRE KAPILA,
PAULIN, MADIKA, KAMALE, WOKO., TSHILOLO, MUAMBI, NDALA DENIS , PATY
NSUMBU , AFUSUY , KALUNGA , NTOMBI.
A mes connaissances TOKO DIEUMERCI, TIMOTHE SHIMANGA, FIFA
BAMOENELA, JEANNOT NEKINA , NDALA.
Enfin Mes remerciements aux autorités de la CINAT, Mr
PONGOPONGO, surtout a Mr MABEKI Chef de laboratoire de la CINAT, au Chef de la
cité de KIMPESE à toutes la populations de KIMPESE pour leur
collaboration.
Que tous ce qui n'ont pas été cité ici ne
m'en tiennent pas rigueur, car leur compréhension et leur
tolérance constitue pour nos relations le soubassement d'une
amitié fructueuse.
Kinshasa le 07 avril 2007
INTRODUCTION GENERALE
L'aménagement des territoires a toujours
été une grande préoccupation pour les hommes. La fonction
d'un territoire détermine son aménagement qui le valorise. Les
généralisations des échanges, les industrialisations, les
richesses économiques, les tourismes sont quelques exemples des causes
des bouleversements actuels dans l'aménagement des territoires.
L'état de l'environnement vise à
déterminer si la population est en bonne santé ou non, ainsi que
la durée moyenne de vie.
La gestion des déchets industriels est un
problème qui prend de plus en plus d'ampleur dans le monde. Les
industries traitent des substances contenant parfois des
éléments nocifs et toxiques, en concentrations plus ou moins
fortes. 1(*)
L'état de l'environnement est un facteur important de
diffusion des maladies transmissibles ou de leurs niches et/ou vecteur. On
enregistre chaque année 20 à 25 % des décès dans
le monde dus à ces causes. Les maladies sur lesquelles l'environnement
influe le plus sont: les maladies infectieuses, parasitaires, respiratoires qui
compromettent les perspectives de développement, surtout dans les pays
pauvres.
Selon diverses évaluations, environ 60 % des infections
respiratoires aigues, 90% des maladies diarrhéiques, 50% des
états respiratoires chronique et 90% des cas du paludisme pourraient
être évités par de simples interventions sur
l'environnement. 1(*)2(*)
Il est de plus en plus manifeste que la contamination du sol
met en danger la santé humaine et l'hygiène du milieu.3(*)
Les sources de contamination du sol englobent les usines, les
parcs à rebus, les fosses à goudron de houille, les parcs
à ferraille, les résidus miniers, les décharges
municipales, les réservoirs de stockage souterrains qui fuient, les
sites d'évacuation de déchets dangereux, les pesticides
pulvérisés dans les champs, les pelouses et les terrains de golf,
ainsi que les produits pétroliers et l'asphalte appliqués sur les
routes et sur les terrains.
Les sols peuvent également être contaminés
par les gaz d'échappement des véhicules automobiles, les
particules émises par les cheminées industrielles et par les
dépôts atmosphériques de polluants (p. ex. matières
particulaires).4(*)
A propos d'une étude réalisée dans des
localités proches d'une cimenterie à Cotonou (République
du Bénin), l'eau de puit d'une localité proche d'une cimenterie
est comparée a celle d'un village proche. On trouve dans l'eau du
premier puits, une quantité plus importante de silice, d'oxyde de
calcium et de magnésium. Ce sont là des éléments
faisant partie de la composition chimique normale du ciment.5(*) Ceci pose le problème de
la population environnante face à la poussière de ciment.
Une autre étude menée en 1992 par Porthand
Cement Association (USA) a montré une augmentation de la présence
de certaines métaux lourds dans le ciment 26% de Plomb, 83% de Chrome,
9,6% de Baryum et 64% d'Antimoine du à l'incinération de
déchets toxiques. 6(*)
Une première étude qui a été
effectuée en 2004 par nous à partir des analyses de trois
échantillons de sol sur l'axe Cinat - Institut Médical
Evangélique (I.M.E.) à Kimpese à des distances de 15, 50
et 800 mètres a montré que le pH était respectivement de
4,92, 5,73 et 7,24. Plus on s'éloigne de l'usine, plus la valeur de pH
dans le sol devient faible. Et en analysant les échantillons des
feuilles de manioc, on a remarqué qu'à 15 et 800 mètres de
l'usine les teneurs en plomb étaient respectivement de 1,35 et 1,20
ug/g.
Dans le pays envoie de développement, aucun
mécanisme de contrôle de la pollution (chimique) sur
l'environnement n'est envisagé, alors que ça et là on
rencontre des usines minières, sucrières, et des cimenteries dont
les niveaux de pollution ne sont pas connus.
1. PROBLEMATIQUE
Selon l'union européenne, les eaux superficielles qui
contiennent environ 0,001 à 0,005mg de cadmium, 0,005mg de plomb, et un
pH compris entre 6,5 et 8,5 sont considérées comme propres
à la consommation.7(*)
Dans la nature la concentration de plomb dans les sols est
inférieure à 100ug/g.8(*)
D'après les normes en vigueur en ce qui concerne le
plomb au Canada, le ministère la Santé du Canada recommande une
teneur maximale de 10 parties par milliard (ppm) de plomb dans l'eau potable.
Le Conseil canadien des ministres de l'environnement a fixé la
concentration maximale à 140 ug/g dans les sols des terrains
résidentiels et des parcs. La concentration maximale prescrite à
des fins agricoles est de 70 ug/g, tandis que la concentration maximale des
terrains utilisés à des fins commerciales est fixée
à 260 ug/g, celle des propriétés industrielles, à
600 ug/g.8(*) Mais dans
les légumes, la teneur admissible est de 0,3ug/g.9(*)
L'accumulation du plomb
dans l'organisme humain est susceptible de provoque l'attente de certains
organes comme les reins, poumons, cerveaux..., voire même certains
cancers.
La toxicité du plomb a été largement
étudiée et son action toxique fût déjà
décrite par Hippocrate (370 avant J-C).1(*)0
Dans l'organisme humain, la silice provoque la silicose. La
silicose est une inflammation des cellules alvéolaires, suite au
dépôt des cristaux de silice au niveau des
alvéodes.1(*)1
Cette inflammation a lieu
lorsque la concentration aérienne de la silice est supérieure
à 1%. Une exposition prolongée à la silice augmente
également les risques de la silicose.1(*)2
Les effets de la toxicité du calcium ne se manifestent
qu'en cas d'absorption de très importantes quantités. Une forte
concentration du calcium dans l'organisme perturbe l'équilibre ionique
du phosphate, du fer et calcium lui même.1(*)3
La concentration moyenne du calcium dans le sol est environ
1,37.104 mg/Kg.1(*)4 On a
constaté par ailleurs que la lixiviation du calcium a partir du sol
augmente nettement avec l'acidité de l'eau de pluie.1(*)5
Toujours en relation avec la toxicité de certain
métaux, on sait que les conséquences d'un excès en
manganèse ne peuvent se produire qu'en des doses qui n'ont rien à
voir avec ce que peut apporter l'eau. La présence de manganèse
peut donner à l'eau une couleur noirâtre, provoquer des
dépôts d'hydroxyde, lui conférer un goût
métallique désagréable et tacher le linger.1(*)6
Or, tous ces éléments proviennent des
matières premières utilisées dans la fabrication du
ciment, qui sont le calcaire, le gypse, l'argile, le fuel, le mazout, la
dynamite ou explosifs utilisés dans l'abattage du calcaire.
Le problème qui s'est posé à nous depuis
notre première étude est de savoir :
· quels pourraient être les effets de l'industrie
« cimenterie de Kimpese » en
général ?
quels pourraient être l'origine de la présence du
plomb dans les feuilles de manioc des environs immédiats de la
cité de Kimpese en particulier dans le sol aux alentours de la
cimenterie nationale de Kimpese ?
· enfin, quels types d'aménagement et quelles
méthodes d'assainissement peut-on envisager pour la cité de
Kimpese ?
2. LES OBJECTIFS ET
L'INTÉRÊT DU SUJET.
L'objectif du présent travail est de
déterminer la nature et le degré de pollution aux environs de la
cimenterie national de Kimpese en vue de son aménagement et de son
assainissement éventuels. Pour ce faire, nous avons envisagé
de :
· chercher l'origine du Pb rencontré dans les plantes
cultivées aux alentour de la cimenterie et la teneur du plomb dans le
fuel-oil utilisé pour la combustion,
· vérifier si la cimenterie de Kimpese est une
entreprise susceptible de dégager du plomb;
· évaluer la teneur en Pb dans différents
échantillons des sols récoltés à
différentes distances,
L'intérêt du sujet est de réveiller la
conscience de la population de Kimpese, des travailleurs de la cimenterie
ainsi que des autorités du pays sur le danger de la présence non
contrôlée d'une cimenterie sur les habitants plus
précisément sur la santé de la population, ainsi que
l'urgence et la nécessité d'aménager et d'assainir la
cité de Kimpese.
3. L'HYPOTHÈSE.
La Cimenterie Nationale de Kimpese (cinat) comme la plupart
d'autres cimenteries produisent plusieurs types des polluants chimiques tels
que: le CO2, le CO, la SO4, le Plomb, la
Poussière, le Cadmium, le Magnésium, la Silice, l'Oxyde
d'Aluminium (ALO3)...etc. Nous pouvons par conséquent émettre
l'hypothèse que la cimenterie nationale de Kimpese (Cinat) contribue
à la pollution des sols, de l'air, des eaux et elle serait aussi
responsable des quelques maladies dans la cité de Kimpese.
4. DIVISION DU TRAVAIL.
Hormis les remerciements, l'introduction
générale et la conclusion générale, le
présent travail comprendra quarte chapitres.
Le premier chapitre est consacré aux
généralités sur l`aménagement du territoire,
l'assainissement et la cimenterie.
Le deuxième chapitre nous parle des techniques,
matériels et méthodologie du travail.
Le troisième chapitre se rapporte aux
différentes caractéristiques de la cité de Kimpese.
Le quatrième chapitre, analyse les problèmes
d'aménagement de la cité de Kimpese.
5. MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL
En vue d'attendre nos objectifs, nous mené une
enquête transversale et rétrospective au sein de la population de
Kimpese.
PRÈMIERE PARTIE :
GÉNÉRALITÉS SUR LES CONCEPTS ET
MÉTHODES.
CHAPITRE I. LES CONCEPTS FONDAMENTAUX SUR
L'AMÉNAGEMENT, L'ASSAINISSEMENT, ET LA CIMENTERIE.
Dans le présent chapitre nous avons définit les
concepts que nous avons utilisés pour permettre aux lecteurs de prendre
connaissance des différents concepts utilisés dans ce travail.
I.1.
L'AMÉNAGEMENT
Ce terme est entré récemment dans le vocabulaire
de la géographie par l'intermédiaire de l'action concertée
d'organisation du territoire, s'accompagne d'adjectifs qui en
définissent la portée : aménagement agricole,
aménagement régional, aménagement du territoire.
Aménager veut dire corriger le déséquilibre.
En ce qui nous concerne nous parlerons successivement de
l'Aménagement du Territoire, l'aménagement régional et
l'aménagement urbaine.
1. L'aménagement du
Territoire
L'aménagement du Territoire est l'ensemble des mesures
décidées pour réduire les déséquilibres sur
le territoire.1(*)7
2. L'aménagement Régional
L'aménagement régional vise réaliser une
optimisation de l'utilisation de l'espace régional.
3. L'aménagement Urbain
L'aménagement urbain est l'ensemble des actions
localisées visant à réaliser une optimisation de
l'utilisation de l'espace urbain1(*)8.
I.1.1.
L'IMPORTANCE ET LA RESTRICTION DE L'AMÉNAGEMENT
1°. L'importance de
l'aménagement
Dans beaucoup de pays, la politique d'aménagement
continue de revêtir une importance relativement faible, cela est dû
à différentes causes dont:
· les nombreuses conditions défavorables a
l'aménagement du territoire national, telles que l'insuffisance des
bases juridiques, l'absence de règles de procédure, la
pénurie de ressources financières et humaines et le manque de
sensibilisation aux problèmes environnementaux;
· la grande complexité des tâches de
l'aménagement du territoire dont l'accomplissement est souvent rendu
difficile - voire même impossible - par le manque de continuité
des actions entreprises ou par l'instabilité politique ainsi que par des
changements imprévus dans la situation générale d'un pays
(p. ex. catastrophes naturelles, guerres civiles. ;
· Programmation des mesures complémentaires
nécessaires, préparant et accompagnant la planification dans de
nombreux domaines sociaux, économiques et politiques ainsi que dans
celui des relations publiques et des activités de conseil ;
· le faible poids politique de l'aménagement de
l'espace, et en particulier de la planification régionale,
découlant de l'existence de structures généralement
centralisées et sectorielles de décision, d'administration et de
planification, et donc de l'institutionnalisation insuffisante de la
planification régionale.1(*)9
2°. Les Restrictions de
l'aménagement
Enfin, des restrictions thématiques au cours du
processus de planification, par exemple des déficits d'informations
(inaccessibilité ou inexistence), peuvent faire obstacle à une
analyse réaliste des problèmes (recherche des causes,
identification des interactions) ou à l'établissement d'un
pronostic réaliste sur les développements futurs. Et si les
conditions politiques et financières sont en même temps
perturbées.
Ces contraintes peuvent remettre en cause la fonction
organisatrice et régulatrice de l'aménagement du territoire et
rendre tout pronostic sur les développements futurs impossible.
Outre les restrictions susmentionnées qui peuvent
affecter l'aménagement du territoire, la prise en compte des aspects
environnementaux est également sujette à d'autres restrictions
parmi lesquelles il y a lieu de citer :
· la pauvreté et les déficits
d'approvisionnement des populations, qui font apparaître comme un luxe -
du moins à court terme la nécessité de protéger
l'environnement,
· le manque de sensibilisation des planificateurs,
décideurs politiques et populations concernées aux
impératifs environnementaux (perception des problèmes), ou le
manque d'alternatives favorisant des comportements respectueux de
l'environnement,
· le manque de personnels et de compétences
techniques pour évaluer adéquatement les questions
géo-écologiques,
· l'inefficacité des instruments de
l'aménagement du territoire face aux problèmes environnementaux
engendrés par les interactions économiques et des liens de
dépendance au niveau interrégional ou international (p. ex.
exploitation abusive des bois tropicaux ; monoculture de "denrées de
rente", etc.)
· Manque de possibilités d'en assurer l'application
et le contrôle ou d'imposer des sanctions2(*)0.
I.1.2.
LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX D'UNE POLITIQUE D'AMÉNAGEMENT DU
TERRITOIRE RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT.
1. Les Instruments
L'instrument central sur lequel se fonde la mise en oeuvre des
décisions en matière d'aménagement du territoire et de
planification régionale est un document ou plan accompagné
d'exposés complémentaires sur des problèmes prioritaires.
Ces problèmes sont de nature sectorielle ou territoriale,
destinés à servir de "système d'information" et de base de
décision pour d'autres instances de planification et acteurs
politiques.
L'attention devrait le moins porter sur le "produit final"
que sur le "processus" même de planification. En adaptant celui-ci aux
conditions institutionnelles et informationnelles locales, et surtout en
s'efforçant de percevoir ses fonctions de coordination et d'organisation
comme des instruments d'une politique préventive de sauvegarde de
l'environnement.
2. L'intégration des aspects environnementaux
en aménagement du territoire.
L'application de procédures relativement
compliquées d'intégration des aspects écologiques à
l'aide "d'études d'impact du plan sur l'environnement" ou à
l'aide de plans spécifiques indépendants, comme cela est
pratiqué en Allemagne avec les plans d'aménagement des paysages,
est à l'heure actuelle irréaliste dans beaucoup de pays, mais
serait souhaitable à l'avenir.
I.1.3.
LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'AMÉNAGEMENT URBAIN
Pour bien comprendre la problématique posée par
les opérations d'aménagement, il faut considérer qu'elles
constituent la suite logique de trois éléments.
1. le premier élément, est la
multiplicité d'outils permettant de réaliser une opération
d'aménagement.
Ceux-ci peuvent d'ailleurs souvent se combiner plus ou moins
harmonieusement. Pourquoi tant d'outils? Le droit de l'urbanisme est un droit
récent et très concret. Sa formation est essentiellement
pragmatique. Les outils ont été forgés souvent à la
demande, pour répondre à un besoin précis.
2. le deuxième élément est
l'existence d'une logique commune à l'ensemble de ces outils.
Si l'on prend n'importe quel manuel de droit de l'urbanisme,
son contenu ressemble toujours plus ou moins à un "inventaire. Il n'y a
d'ailleurs pas beaucoup de moyen de faire autrement si l'on veut être
clair et simple. La notion d'aménagement urbain est très
relativement unitaire. Ce sont les juristes qui, après coup, par la
théorie juridique, ont forgé l'unité de la notion
d'aménagement.
Mais si il y a multiplicité d'outils, il faut surtout
se garder de croire, ce qui est malheureusement le cas trop souvent, qu'ils
sont interchangeables. Chacun a son utilité. Il faut simplement
apprendre à en jouer afin de gérer au mieux les opérations
d'aménagement.
3. le troisième élément
est la gestion des opérations d'aménagement.
Une opération d'aménagement, au delà de
l'objet désincarné qu'il peut représenter dans les livres,
a des conséquences très concrètes. C'est en cela que faire
de l'urbanisme est intéressant. Des idées d'aménagement
germent, des propositions de nouvelle réglementation sont
régulièrement faites dans l'administration. L'aménageur
(on peut englober dans cette expression facile les juristes, les
ingénieurs, les architectes, les élus,... tous ceux qui
interviennent à un titre quelconque dans la réflexion sur
l'aménagement).
Une fois le projet ou la règle élaborés
et définitivement adoptés, il sont mis en oeuvre par
l'intermédiaire du ou des permis de construire nécessaire(s). Il
se passe le plus souvent un à trois ans entre l'idée et sa
concrétisation dans la rue. C'est très court à
l'échelle de l'existence d'une ville. Un aménageur a la chance de
voir se réaliser très vite le résultat grandeur nature de
son travail. Il a également la chance d'avoir en permanence sous son
regard le résultat de ses erreurs.
Une opération d'aménagement s'applique d'abord
à un territoire toujours bien défini.
Le territoire c'est le sol et le sol, dans notre
société, c'est le propriétaire. Il est rare qu'une
opération d'aménagement se fasse en plein désert. Ce n'est
pas impossible. Mais le plus souvent, surtout dans nos régions, une
opération d'aménagement se greffe sur un territoire
déjà occupé. Mal occupé, insuffisamment
occupé, peut-être, mais occupé quand même. Or qui dit
"occupation" dit "occupant" et il faut bien en tenir compte.
Une fois l'opération montée, il faut la financer.
C'est sur ce point d'ailleurs qu'ont lieu les discussions les plus âpres.
Ici le vernis le plus solide craque très facilement et des promoteurs
qui, dans leurs manoeuvres de séduction, mettent facilement
l'intérêt collectif en avant, redécouvrent leur propre
intérêt d'entrepreneur, légitime certes, mais bien souvent
peu compatible avec l'intérêt général. Lorsque le
financement est trouvé, l'opération peut être
réalisé, et ce n'est pas forcément l'étape la plus
facile2(*)1.
I.2.
L'ASSAINISSEMENT
L'assainissement est un processus par lequel des personnes
peuvent vivre dans un
environnement plus
sain ; pour cela, des moyens physiques, institutionnels et sociaux sont
mis en oeuvre dans différents domaines, tels que l'évacuation des
eaux usées et
de
ruissellement,
l'évacuation des déchets solides, l'évacuation des
excréta et le traitement de tous ces éléments2(*)2
I.2.1. L'UTILITÉ DE L'ASSAINISSEMENT
L'assainissement est fortement lié à la
santé
publique en raison des nombreuses maladies liées à un mauvais
assainissement : maladies à transmission orale (
diarrhée,
typhoïde,
hépatites,
choléra), ou
liées à un vecteur (
paludisme,
filariose,
dengue). D'autres maladies
sont également liées à un mauvais assainissement de base
et en particulier à des
latrines défectueuses
ou inexistantes :
bilharziose,
nématodes ou autres
vers.
L'assainissement est aussi un composant essentiel de l'
urbanisme, et doit
idéalement être inclus dès la planification d'une nouvelle
partie d'une
ville : l'installation
d'un système d'assainissement a posteriori est compliqué par la
présence des
bâtiments.
L'inexistence ou l'insuffisance du système
d'assainissement a des conséquences grave pour la ville : les eaux
de ruissellement peuvent entraîner des
inondations, des
éboulements
et une détérioration rapide des
routes puisque la plus grande
surface de la ville est imperméable et ne permet pas l'
infiltration ; les
eaux usées ont les mêmes effets en plus de leur
insalubrité ; les déchets solides s'accumulent très
rapidement, pouvant bloquer des voies d'accès, etc.2(*)3
I.2.2. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT
L'organisation de l'assainissement implique plusieurs
acteurs : le
service public au
niveau local et territorial ; le secteur privé à grande
échelle ; le secteur privé informel ; et les
individus.
Etant donné que l'assainissement est un
élément essentiel de la vie quotidienne, les premiers acteurs
impliqués sont d'une part les individus et d'autre part le secteur
privé à petite échelle ou informel : la construction
de latrines, l'évacuation des déchets hors d'un quartier, les
petits travaux de nettoyage de rues sont souvent organisés localement
(par exemples avec des associations de quartier) avant une intervention du
service public.
A l'époque de l'
industrialisation,
les programmes d'assainissement à grande échelle étaient
en général menés par les services publics ; ils
assurent toujours un rôle essentiel dans l'assainissement mais, de plus
en plus, certains rôles sont délégués à des
entreprises privées []et notamment l'épuration des eaux, le
traitement des déchets et la plomberie au niveau domestique. Le service
public assure dans la plupart des cas la collecte des déchets et
l'entretien du système d'égout car il s'agit d'activités
peu profitables, où une taxe d'habitation est la façon la plus
courante de rentabiliser les opérations. 2(*)4
Cependant, dans de nombreux pays, notamment en
développement, les services publics ne disposent pas d'assez de moyens
pour assurer ces services, qui sont alors entièrement
délégués aux entreprises privées ; si cela
peut permettre un meilleur développement économique,
l'inconvénient majeur est que les zones pauvres et en particulier les
bidonvilles sont mal ou
non desservies car sont trop peu rentables.
L'État ou la collectivité locale se voit alors
affecter un rôle de régulateur pour assurer une distribution
équitable des services.2(*)5
I.2.3.
LA SITUATION D'ASSAINISSEMENT DANS LE MONDE.
Figure n° 1
Couverture
de l'assainissement de base dans le monde d'après une évaluation
du WSP en 20022(*)6.
La
couverture mondiale de l'assainissement de base montrée sur la carte
ci-dessus provient d'une estimation effectuée par le Water &
Sanitation Programme en 2002 (branche de la
Banque Mondiale) en
utilisant différentes sources. Dans ce contexte,
« l'assainissement de base » correspondant à
l'accès à « un système d'évacuation des
excréta amélioré », ce qui inclut les
connections à un système d'égout, à une fosse
septique, à une latrine à siphon hydraulique, à fosse
simple ou à fosse améliorée ventilée.
En revanche, ne font pas partie des systèmes
« améliorés » les latrines publiques ou
partagées, les latrines à ciel ouvert (cas de nombreuses latrines
à fosse simple), les latrines à seau et bien évidemment la
défécation en plein air, en sachet plastique, etc.
I.2.4.
L'ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN ET RURAL
1. L'assainissement en milieu urbain
En milieu urbain, les besoins en assainissement sont
considérables. En outre, là où des infrastructures
d'assainissement existent, elles sont le plus souvent vétustes et mal
entretenues. Enfin, les unités industrielles et autres
établissements dangereux, insalubres et incommodes implantés en
milieu urbain constituent des sources réelles de pollution des eaux de
surface et souterraines en l'absence de dispositifs adéquats de
pré traitement des rejets.
2. L'assainissement rural
La problématique de l'assainissement en milieu rural
est très différente de celle en milieu urbain du fait d'un
habitat dispersé et d'une population moins nombreuse, ce qui a des
répercussions immédiates tant sur le coût de
l'assainissement que sur le choix des filières.
3. La solution
La meilleure solution réside généralement
dans un mélange raisonné des différentes techniques :
· l'assainissement non collectif ;
· le " petit " assainissement collectif
à l'échelle de quartiers ou de hameaux
(généralement appelé " assainissement
semi-collectif ") ;
· l'assainissement collectif à l'échelle du
bourg.
Cet équilibre ne peut être atteint que sur la
base :
· de choix adaptés au contexte local ;
· d'études préalables pour aboutir à
un choix raisonné des zones.
La prise en compte satisfaisante de l'ensemble de ces
éléments nécessité d'engager une réflexion
méthodique et détaillée préalablement à la
mise en oeuvre d'une politique d'assainissement. Le schéma directeur
constitue en cela un outil adapté.
4. Le schéma directeur d'assainissement :
le choix d'une stratégie d'assainissement
Elaborer un schéma directeur consiste à
définir pour le court et le long terme, Les modalités de collecte
et de traitement des eaux usées sur la commune. Il doit être
traduit graphiquement sur plan, il permet de définir les travaux
à réaliser à court terme de façon cohérente
avec les travaux qui devront être envisagés à long
terme.2(*)7
I.2.5.
LES TECHNIQUES D'ASSAINISSEMENTS
1. La technique d'assainissement des eaux
usées
Elle comprend différentes phases qui sont :
a. Première phase=pré -traitement ou
décantation.
Avant d'être traitées ou épurées
les eaux usées doivent faire l'objet d'une décantation: les
matières lourdes rejoignent le fond pour former les boues tandis que les
matières légères remontent à la surface pour former
le chapeau.
b. Seconde phase = traitement des eaux.
Il est important à ce stade de distinguer:
Des dispositifs dits "extensifs" :Ceux-ci
rassemblent les systèmes d'épuration qui ont pour principe le
traitement naturel via filtre planté, lagune, zone humide
reconstituée, etc... sans intervention mécanique.
Des dispositifs dits "intensifs" :Ceux-ci
rassemblent les systèmes d'épuration avec traitement
mécanique et oxygénation; on relève plusieurs
techniques:
Les systèmes à biomasse fixée sur des
supports fixes ou mobiles les systèmes à boues activées;
les systèmes à bio-disques.
C. Troisième phase = décantation secondaire des
eaux.
Certains systèmes sont généralement
complétés par un compartiment de décantation secondaire
(même principe que la première phase ou prétraitement. A ce
stade-ci, on peut trouver une "recirculation" ou reprise des boues
décantées par pompe ou air lift avec retour de celles-ci vers le
décanteur primaire.2(*)8
2. La technique d'assainissement des sols
La prise de conscience des problèmes liés
à la contamination des
sols
par des substances polluantes est beaucoup plus récente que dans le cas
de l'érosion. Trois grandes catégories de polluants sont
aujourd'hui mises en cause :
·
Les pollutions acides,
·
Les métaux lourds,
· Les composés organiques.
L'origine des polluants est très diverse :
·
pollution atmosphérique,
· pesticides,
·
industries (combustion d'énergies fossiles...).
Les risques associés à la pollution des sols ont
longtemps été sous estimés en raison de leur
capacité "tampon", de différer dans le temps les
conséquences d'une contamination.
Certaines plantes sauvages sont capables de pousser sur des
sols contaminés par des substances toxiques telles que le plomb, le
zinc, le cadmium ou certains composés organiques. Ces plantes, dites
"hyper accumulatrices", stockent les polluants dans leur tige et leurs
feuilles.
On peut ensuite les récolter et les faire brûler
: un remède "deux en un" pour l'environnement, on dépollue les
sols et on produit de l'énergie avec la biomasse. C'est ce qu'on appelle
la "phytoremédiation", un procédé bien plus
écologique que les techniques actuelles de dépollution, qui font
appel à des méthodes chimiques coûteuses et polluantes.
Mais peu de plantes naturelles sont susceptibles d'être
utilisées, car elles ont une trop petite surface de "stockage".
Le seul problème est de ne pas faire paître un
troupeau de vaches sur les champs en cours de décontamination2(*)9.
I.2.6.
LES MÉTHODES D'ASSAINISSEMENT DU SOL
Selon les particularités du terrain, les
activités y exercées, la nature des risques encourus, on peut
établir une recommandation de méthode.
Le choix de la méthode préférentielle se
fonde sur plusieurs critères comme le prix, la durée, les normes
à atteindre, la faisabilité technique attestée par des
essais concluants en laboratoire et sur site, l'impact sur l'homme et sur
l'environnement, la réduction des risques et le rendement
environnemental. L'idée consiste donc bien à présenter une
solution optimisant le rapport entre les gains environnementaux et la
réduction des risques/coûts.
1. Les méthodes ex-situ :
Première catégorie de procédés
disponibles, les méthodes d'assainissement ex-situ se déclinent
en deux variantes :
· la technique « off site » est
basée sur l'excavation du sol pollué et son évacuation
vers un centre de traitement agréé.
· la technique « on site » se
caractérise également par l'excavation du sol. Le traitement des
terres contaminées est, toute fois, réalisé sur le site
à assainir.
Avantages de la méthode : La technique ex-situ
« off site » est généralement simple et
rapide à mettre en oeuvre. Elle permet, en outre, de traiter tout type
de contaminants. Elle ne s'applique qu'à la zone insaturée du
sol. Si la pollution a déjà atteint la nappe phréatique,
en d'autres mots la zone saturée, appliquez une méthode
« in-situ ». Seuls points d'ombre : les coûts
d'assainissement assez élevés et l'encombrement du chantier qui
peut engendrer une certaine gêne au niveau de l'accès à
l'entreprise et/ou au maintien des activités de production.
Lorsque les volumes de terres contaminées
s'avèrent élevés, l'assainissement sur le terrain
même peut devenir intéressant. Basée sur le même
principe d'excavation que la technique « off site », la
méthode « on site » permet, en effet, de limiter les
coûts et l'impact environnemental de l'assainissement.
2. Les Méthodes in-situ
L'excavation n'est pas toujours utile ou souhaitable. Les
techniques d'assainissement in-situ regroupent donc tous les
procédés dont le but est d'éliminer les contaminants sans
les extraire du sol. Les méthodes in-situ peuvent se répartir en
deux catégories, sur la base de l'endroit où se déroulent
le traitement et la transformation chimique des contaminants :
· les techniques visant à extraire les
contaminants du sol et à les traiter via une installation
d'épuration « hors sol ». Les possibilités
les plus courantes, à ce niveau, sont le « pump &
treat » et le « venting » ;
· les techniques visant à l'élimination des
contaminants au sein même du sol, sans extraction3(*)0.
3. La phytoextraction ou l'utilisation des plantes pour
dépolluer le sol
La phytoextraction est une méthode de
décontamination des sols pollués par des métaux lourds
(cuivre, argent, or, mercure, zinc, cadmium, fer, plomb,...). Elle est
basée sur la culture de plantes possédant des
propriétés de tolérance et d'accumulation de ces
métaux. Elles vont ainsi être capable, grâce à ces
propriétés particulières, d'extraire et d'accumuler les
métaux dans leurs parties récoltables. Ces plantes accumulatrices
sont capables, grâce à leur physiologie adaptée,
d'accumuler jusqu' à 1% de leur matière sèche en
métaux lourds, ce qui est un taux très supérieur à
la normale.
Il existe environ 400 espèces reconnues des plantes
hyper accumulatrices tolérantes aux métaux. Elles sont ainsi
capables d'accumuler une certaine concentration d'un métal donné.
On peut citer par exemple le tournesol, le pissenlit, le colza, l'orge
différente Crucifier, l'ortie. 3(*)1
Les avantages de la méthode
Cette technique présente de nombreux
intérêts, d'ordre environnemental et économique. Elle
permet d'abord de conserver le paysage agréable, contrairement à
d'autres méthodes de dépollution qui le transforment. Ensuite, il
est parfois possible de réutiliser les sols en agriculture après
leurs décontaminations. Enfin, économiquement, elle est souvent
plus avantageuse que les autres méthodes. Ceci est dû au fait que
la phytoextraction entraîne la production de produits secondaire
utilisable, qui sont donc des sources de rentabilité. Ainsi, les
métaux qui ont été extraits (via les cendres) peuvent
être vendues et réutilisées, et l'incinération de la
récolte permet la production d'énergie utilisable
(électricité, chauffage).
Les inconvénients de la
méthode
Comme inconvenants, les problèmes se posent et devront
faire l'objet d'études approfondies. Puisqu'il s'agit d'effacer les
erreurs de passé. Les recherches actuelles tentent d'améliorer
les méthodes. L'une des voies explorées est de modifier le
génome dans plantes afin d'améliorer l'efficacité de
l'extraction par les plantes et notamment augmenter la tolérance et
l'accumulation ders métaux. il s'agit aussi d'obtenir des racines plus
développées et plus nombreuses, dans le but qu'elle puissent
pénétrer plus profondément dans le sol, et ainsi atteindre
des polluants en profondeur.3(*)2
I.3. LES GÉNÉRALITÉS SUR LA
CIMENTERIE.
I.3.1.DÉFINITION
1. La définition
d'une Cimenterie
La cimenterie est une industrie de fabrication du ciment.
2. Définition du
ciment
Etymologiquement le ciment est un mot qui dérive du
latin coementum, qui signifiait du temps des romains morceau de pierre qui
existe dans le ciment romain. Au moyen âge, le mot ciment signifiait tout
matériel tel que mortier ou pouzzalone mélangé à la
chaux, des morceaux de pierre brute, brique ou tuile broyées et l'eau
utilisée pour la construction. 3(*)3
I.3.2
LA PRÉSENTATION DU DOMAINE DE LA CIMENTERIE
Les usines de ciment fabriquent principalement des produits
pulvérulents. L'addition d'eau donne une pâte plastique qui durcit
après un certain temps de réaction. Les étapes de la
production sont les suivants :
· Extraction: Transport, broyage, dosage des
agrégats, stockage, préparation des matières
premières ;
· Cuisson ;
· Stockage et broyage des produits cuits ;
· Incorporation d'additifs: plâtre pour le ciment
ou eau pour la chaux
· Ensachage et l'expédition.
Dans l'industrie du ciment, on rencontre deux
procédés de fabrication (voie humide et voie sèche) pour
préparer et cuire les matières premières,
constituées en général d'un mélange de calcaire et
l'argile.
a. Procédé par voie humide: la matière
première est délayée dans de l'eau pour obtenir un
mélange pâteux qui contient 35 à 45% d'eau. Cette eau
s'évapore ensuite pendant la cuisson. La quantité
d'énergie nécessaire est 100% plus élevée que dans
le procédé par voie sèche. La quantité d'effluents
gazeux spécifique est également plus importante. Les fours
récents des procédés par voie humide ne sont plus
utilisés que pour des matières premières présentant
des caractéristiques extrêmes. Les installations plus anciennes
sont de plus en plus souvent converties en systèmes par voies
sèches, plus économiques en énergie.
b. Procédé par voie sèche: la
matière première est simultanément séchée et
concassée, préchauffée dans un échangeur de chaleur
à contre-courant parcouru par les fumées du four, puis cuite dans
la plupart des cas dans un four rotatif à une température de
frittage de 1 400°C. Les capacités des installations modernes
peuvent dépasser 5 000 t/jour, alors que celles des fours du processus
à voie humide sont rarement supérieures à 1 000 t/jour.
Les fours droits sont devenus rares ; ils ne sont employés que dans
certains cas particuliers (sujétions du marché, nature des
matières premières). Leur débit est en
général inférieur à 200 t/jour.
I.3.3.
LES CRITÈRES CONDITIONNANT LE CHOIX DU SITE
· situation météorologique, micro-climatique
et d'hygiène atmosphérique,
· qualité de l'eau et situation hydrologique,
· situation (hydro) géologique et
pédologique,
· pollution par le bruit,
· dangers sismiques,
· vibrations,
· réserves naturelles et biotopes rares,
· effets d'enclavement pour la flore et la faune,
· morcellement de surfaces et utilisation des surfaces
voisines,
· refoulement de la production agricole,
· exploitation de ressources naturelles,
· protection de biens culturels (monument historiques, sites
de fouilles archéologiques, etc.),
· infrastructure (routes, bâtiments, alimentation en
énergie et adduction d'eau),
· infrastructure d'évacuation des eaux
usées,
· infrastructure d'élimination des déchets,
· raccordement au réseau de circulation,
· volume des transports.3(*)4
I.3.4.
L'IMPACT DE LA CIMENTERIE SUR L'ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION
ÉVENTUELLES
1. L'air.
a. Les effluents gazeux ou gaz de
fumées
L'extraction et le broyage des matières
premières du ciment, (essentiellement calcaire, gypse et argile),
réalisés en grande partie dans les carrières, ne
produisent aucun effluent gazeux.
Les matières premières du ciment sont souvent
séchées pendant la préparation et le broyage, et
l'humidité est rejetée sous forme de vapeur d'eau inoffensive.
Pendant la cuisson des matières premières (fabrication du
ciment), le carbonate de calcium est transformé en oxyde de calcium,
laissant s'échapper le dioxyde de carbone (CO2) contenu dans
le calcaire.
Les émissions gazeuses sont constituées du
CO2 de décarbonation et des effluents gazeux des
combustibles, ainsi que, dans une moindre mesure, de vapeur d'eau. Elles
peuvent contenir aussi des composés soufrés (en
général sous forme de SO2) et de l'oxyde d'azote
(NOx). Les émissions de chlore et de fluor sous forme de
vapeurs et de gaz sont évitées grâce à la fixation
des éléments polluants dans la masse de cuisson. On peut aussi
avoir le monoxyde de carbone.
Les émissions de vapeur d'eau et de CO2
varient selon le processus et le rejet des composés soufrés peut
être considérablement réduit grâce à des
matériaux et des combustibles adaptés et à une
régulation judicieuse du système de combustion. Les composants
soufrés peuvent être partiellement agglomérés par le
clinker de ciment pendant la cuisson. Ce n'est que dans des conditions de
production spécifiques, par exemple en cas d'excédent de soufre
dans les matières premières et le combustible, ou en
présence d'une combustion réductrice que l'on constate
ponctuellement un rejet important de SO2.
Dans les fours à ciment, la température des
flammes peut atteindre 1 800°C, et l'oxydation de l'azote de l'air peut
entraîner le rejet d'oxyde d'azote en quantités importantes.
Une usine de ciment utilise souvent des huiles, des solvants,
des restes de colorants, des vieux pneus ou d'autres déchets
combustibles comme combustibles complémentaires. Ces déchets
contiennent des éléments polluants, mais ceux-ci sont normalement
agglomérés par le clinker et ne sont pas rejetés dans les
effluents gazeux. Si des combustibles de ce type sont utilisés, le
processus doit être soumis à des contrôles de
sécurité appropriés afin d'éviter le rejet d'autres
matières polluantes.
b. La poussière
Le procédé d'extraction et de transformation du
ciment entraîne la formation de poussière. Pour le ciment, il
s'agit d'un mélange de calcaire, d'oxyde de calcium, de minéraux
et en partie de ciment cuit.
Des systèmes d'aspiration et des
dépoussiéreurs puissants, tels les séparateurs
électrostatiques (électro-filtres), les tissus filtrants et les
filtres à lit de sable (souvent combinés à des cyclones)
sont indispensables pour garantir une exploitation conforme des installations
et éviter une augmentation disproportionnée des frais d'usure des
machines, une teneur en poussière élevée très
gênante à l'emplacement des postes de travail et des pertes de
production. Ces précautions limite l'émission des
poussières sans les supprimer totalement
c. Les bruits
Les abattages à l'explosif pratiqués pour
extraire les matières premières sont responsables de nuisances
acoustiques ponctuelles et d'ébranlements. Un système de mise
à feu adapté permet de réduire considérablement ces
émissions sonores. Aujourd'hui, il est possible d'insonoriser les
machines d'extraction afin de respecter les réglementations.
Les fours de cuisson sont nécessairement
équipés de nombreux gros ventilateurs, très bruyants, et
l'entreprise doit là aussi prévoir des mesures de protection
contre le bruit (enveloppes insonorisant).
Pour éviter les nuisances, les usines surtout du ciment
doivent respecter un éloignement de 500m minimum des zones
habitées. Le niveau de bruit dans les zones d'habitation. La pollution
sonore se mesure par le décidel (bd) qui est l'unité de mesure
dans une échelle d'intensité.
Dans les usines de ciment, de nombreuses machines ont un
niveau de bruit élevé malgré les progrès techniques
réalisés. Des équipements statiques permettent
généralement de réduire globalement le bruit. Les postes
de travail fixes installés dans ces zones (postes de contrôle
etc.) doivent être insonorisés. Si le niveau de bruit permanent
reste élevé, l'entreprise doit fournir à ses
employés une protection auditive, dont le port est obligatoire pour
éviter les affections auditives. Dans ces zones, le port d'une
protection auditive est obligatoire même pour des interventions de courte
durée.
d. L'eau
Les Cimenteries consomment de grandes quantités d'eau,
mais leurs eaux de procédé ne sont pas polluantes. Une usine de
ciment consomme environ 0,6 m3 d'eau/t de ciment pour le refroidissement des
machines. La plus grande partie de cette eau est recyclée, les
prélèvements d'eau fraîche se limitant à l'eau
d'appoint nécessaire pour compenser les pertes dans le circuit.
Dans les installations par voie sèche, l'eau sert
également au refroidissement des fumées des fours, ce qui
représente environs 0,4 - 0,6 m3 d'eau/t de ciment. Les
usines utilisant le procédé par voie humide nécessitent
encore environs 1 m3 d'eau/tonne de ciment pour le broyage du mélange
séché. Cette eau est restituée par évaporation.
e. Les sols
Si les dépoussiéreurs ne sont pas convenablement
entretenus, la poussière qui retombe peut entraîner la pollution
des sols aux alentours des usines de ciment.
Dans les usines de ciment, il est possible que certaines
composantes spécifiques des matières premières (minerai de
fer ou depuis une époque récente déchets combustibles de
plus en plus utilisés) introduisent dans le processus des
éléments traces nuisibles à l'environnement.
S'ils sont en fusion, ces polluants sont presque totalement
absorbés, chimiquement agglomérés et rendus inoffensifs
dans le clinker.
Pour exclure tout risque de nuisance lors de l'utilisation de
constituants spéciaux ou de déchets en provenance d'autres
industries, des analyses doivent être mises au point en ce qui concerne
les éléments traces dangereux pour l'environnement comme le plomb
(Pb), le cadmium (Cd), le tellure (Tl), le mercure (Hg) et le zinc (Zn) qui se
déposent dans les poussières filtrées.
Le cas échéant, on aura recours à des
techniques telle la séparation des poussières afin
d'éviter l'accumulation des matières polluantes dans le
processus.
f. L'écosystème.
Les cimenteries utilisent des matières premières
extraites près de la surface du sol. Des dégradations ne peuvent
être épargnées au site de l'extraction. Le choix du site
pour l'implantation d'une usine de ciment, doit tenir compte des aspects
écologiques.
En cas d'implantation dans les zones agricoles, il faut
étudier les nouvelles sources de revenus possibles pour les personnes
concernées, les femmes en particulier. Outre le respect de la
réglementation sur les effluents gazeux, la poussière, le bruit
et l'eau, une étude portant sur les données du sous-sol,
l'intégration des installations dans le paysage et l'infrastructure du
site s'imposent.
Par infrastructure, il faut entendre ici l'approvisionnement
et les possibilités de logement du personnel, les réseaux de
circulation et le volume du trafic, les plans d'industrialisation existants ou
futurs pour la zone en question.
Les effets sur l'environnement ne se limitant pas à
l'enceinte de l'usine, les groupes de population concernés, en
particulier les femmes et les enfants, doivent pouvoir bénéficier
des prestations d'un service de soins médicaux.
Pour la production d'une tonne de ciment, les besoins en
matières premières s'élèvent à 1,6 t,
à laquelle vient s'ajouter du plâtre, ce qui fait un besoin total
d'environ 1,65 t. 3(*)5
CHAPITRE II. LES TECHNIQUES ET LES MÉTHODES
UTILISÉES.
II.1.LES TECHNIQUES UTILISÉES
II.1.1. LA TECHNIQUE D'OBSERVATION DIRECTE ET
PARTICIPATIVE.
Dans l'élaboration de ce travail, nous avons
utilisé la technique observation qui nous a permis d'observés les
différents problèmes que pause la cimenterie dans
l'aménagement de la cité de Kimpese, d'observé la
direction du vent pour voir la direction de la fumée provenant de
l'usine par rapport aux habitations, aux champs et à l'hôpital
(I.M.E).
Cette méthode nous a permis aussi de cerner
différents problèmes d'aménagement et d'assainissement qui
se posent dans la cité de Kimpese.
Enfin, nous avons élaboré 120 fichet
d'enquêtes dont certaines ont été distribuées
auprès de la population de Kimpese qui ont un certains niveaux
d'instructions. Pour une autre partie, nous avons aidés la population
enquêtée pour la compréhension du contenue, nous l'avons
assistée pendant les remplissages de ces fichets.
Pour cela, nous étions obligés de circuler dans
tous les quartiers de la cité, dans les champs, dans des écoles
et université, enfin dans dans différents secteurs
d'activités que l'on rencontre dans la cité de Kimpese cela pour
recueillir des informations chez presque toutes les catégories des
personnes actives dans la cité.
Cette technique nous a permis de bien comprendre les besoins
de la population face à l'implantation de la cimenterie dans la
cité, de bien cerner les problèmes d'aménagement et
d'assainissement que pose la cimenterie nationale de Kimpese, et de recueillir
certaines propositions auprès de la population pour remédier aux
problèmes d'aménagement et d'assainissement suite à la
présence de la cimenterie.
II.1.2. LA TECHNIQUE EXPÉRIMENTALE.
Nous avons aussi utilisé la technique
expérimentale, qui nous a permis évalué la teneur en Plomb
dans les sols utilisés pour l'agriculture situés aux entours de
la cimenterie nationale de Kimpese.
Pour cela, nous avons récoltés les
échantillons des sols en suivant les directions de la fumée
provenant de l'usine S-N et SW-NE et en mesurant les distances partant de 500
mètres à 1000 mètres. Ces distances ont été
choisies par le faite que ce dans ces site nous a été accessible
et ces dans cette partie que nous avons trouvés des cultures de champs.
Chaque échantillon a été codé, de
chiffre un à six, donc de un à quatre pour les sols et de cinq
à six pour le fuel.
Pour évaluer la teneur en CO2 que la
cimenterie envoie dans l'atmosphère lors de la combustion de la farine
du ciment, nous avons prélevés puis analysés deux
échantillons des fuels provenant de différent pays. Cette
quantité de CO2 est exprimée en mg/litre.
II.2. LES MÉTHODES
UTILISÉES.
II.2.1. LA MÉTHODE D'ANALYSE DES FICHETS
D'ENQUÊTES.
Après avoir récoltés les fichets
d'enquêtes et pour atteindre nos objectifs, il nous a fallut de faire une
analyse des donnés recueillie auprès de la population locale de
la cité de Kimpese. Pour cela, 120 fichets d'enquêtes ont
été récoltés. Chaque question de ce fichet a
été codifiée puis saisie par l'ordinateur à l'aide
de logiciel statistique Epi Data version 3.02.
Après avoir terminés la saisie, les
donnés ont été exportés dans le logiciel
statistique SPSS version 10.0 où ils ont été
décodés puis analysés pour nous donner les
résultats sous forme des tableaux et graphique. A parti de ce tableau
que nous avons choisies les donnés qui nous sera utile dans
l'élaboration de ce travail.
II.2.2. LA MÉTHODE D'ANALYSE GÉOGRAPHIQUE.
Nous avons traités ces donnés statistique
à l'aide des logiciel statistique tel que :
· Epi Data ; pour la codification et le masque de
saisie,
· SPSS ; pour le décodage et le traitement
des données,
· Excel ; pour les tableaux de matrice.
La formule utilisée pour calculer les indices de
concentration est la suivante :
i : lieu,
j : variable considérée,
P : total général des toutes les variables
dans tous les lieu,
Pi : total des variables du lieu i,
Pij : la valeur de la variable j dans le lieu i,
Pj : total des variables j,
Cij : le coefficient de concentration des variables.
II.2.3. LA MÉTHODE D'ANALYSE DU PLOMB DANS LES
ÉCHANTILLONS DES SOLS ET DU FUEL.
Pour déterminer la teneur en Plomb dans les quatre
échantillons des sols prélevés aux alentours de la
cimenterie nationale et de deux échantillons de fuels, nous avons eu
besoin des matériels suivants et nous avons procédé en
suivant le mode 'opératoire suivant :
* Le
matériel.
Pour réaliser la détermination de plomb dans les
feuilles de manioc, nous avons utilisés les matériels
suivants:
· ampoule a décantation,
· bouchons creux; poly n° 1,
· coton absorbant en balle,
· cuillère de mesure 1.0g,
· éprouvette graduée, 5ml,
· éprouvette graduée, 25ml,
· éprouvette graduée, 250ml,
· éprouvette graduée en bouchée
50ml,
· une plaque chauffante,
· statif 13x20.
* Mode opératoire.
· Peser 1 gramme pour chaque échantillon,
· Introduire les échantillons dans
l'erlanmayer,
· Ajouter 5ml d'acide sulfurique concentré dans
chaque échantillon,
· Chauffer pendant quatre minutes, jusqu'à la
vaporisation,
· Laisser refroidir,
· Ajouter 5 ml d'eau oxygénée dans chaque
échantillon,
· Chauffer pendant cinq minutes,
· Laissez refroidir,
· Ajouter 50 ml d'eau distillée,
· Chauffer pendant une minute,
· Laisser refroidir,
· Tamponner les solutions avec une gélule à
Ph 7.0,
· Filtrer après refroidissement à l'air
libre,
· Prélever six pincés de citrate
(indicateur) et on le met dans éprouvette graduée à 250ml,
· Prélever 120 ml de chloroformes que l'on
remplis dans éprouvette, en raison de 20 ml par échantillons,
· Agiter jusqu' à ce que le chloroforme soit bien
mélangé avec le citrate,
· Mettre 20 ml du mélange de citrate et du
chloroforme dans chaque échantillon de la solution à traiter,
· Placer les échantillons dans les ampoules
à décantation,
· Titrer les solutions jusqu'à ce que les
solutions vire de la couleur verte foncée à la couleur orange,
· Laisser reposées les solutions durant 15 minutes
jusqu'à ce qu'ils aient décantations des solutions,
Nous remarquons que les solutions sont séparées
en deux parties :
1. La partie précipitée (partie chloroformiser),
celle qui est utilisée pour le dosage de Plomb, dans un appareil
appelé, spectrophotomètre qui nous donne des valeurs en ug/l.
2. La partie aqueuse (qui est à jeté).
DEUXIEME PARTIE : L'ANALYSE DES DONNÉES SUR LA
PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.
CHAPITRE III. CARACTÉRISTIQUES DE LA CITÉ DE
KIMPESE.
III.I.
LE SITE DE KIMPESE
1° Localisation
Située au Sud- Ouest de la RDC, plus
précisément dans la province du Bas- Congo, dans le district de
Caractères, territoire de Songololo, la cité de Kimpese est
bornée :
· A l'Est par le chemin de fer Kinshasa - Matadi
· A l'Ouest pat l'ancien village Paza, les pipe-line de
la Société d'énergie pétrolière du Congo
jusqu'à la rivière Sukiankasa et la concession Blanton
· Au Nord par la rivière Sukiankasa
· Au Sud par la colline Moyombe et le pipe- line de Sep-
Congo
Bâtie sur le pied du Mont de cristal, la cité de
Kimpese se trouve sur l'axe routier Kinshasa- Matadi, à 222 km de
Kinshasa et 143 km du grand port de Matadi. Elle est située entre
5°24'ET 5°12' de latitude sud, 14°18' et 14°13' de
longitude Est. Elle se trouve à 337métre d'altitude par rapport
au niveau de l'océan.
2°.
L'hydrographique.
La cité de Kimpese est traversée par huit
rivières qui sont autorail, bien tapé, Bilharziose, Luvawu
autrement appelé Modiadia, Nganda, Nsaki, Sukiankasa et Lukunga.
L'appartenance de la cité de Kimpese à la classe climatique AW de
la classification de Köppen, accorde une certaine stabilité
à ce réseau, due à l'alternance de deux saisons,dont celle
des pluies est intercalées par une petite saison sèche.
3°. Le
relief
Posé sur un terrain ondulé, la cité
de Kimpese à un relief dont les caractéristiques principales
sont les collines et les vallées. Ces vallées sont parcourues par
des rivières citées ci- haut.
4. Le Sol
Le sol de la cité de Kimpese est
généralement argileux. Les sols des collines sont recouverts
d'une fraction considérable des galets (cailloux et quartzites) qui ne
favorise par une agriculture agréable.
Dans les vallées, on a des sols à texture
Alluvionnaire et Sablo- argileux provoquée par des crues des
rivières après des fortes pluies.
5°. La
végétation
La végétation dominante dans la cité
de Kimpese est la savane herbeuse. On y rencontre une petite forêt de
galerie artificielle de CECO couvrant environ le 1/10 de la cité de
Kimpese. On y rencontre aussi quelque forêt artificielle.
6°. Le
climat
La cité de Kimpese se trouve dans une zone tropicale
humide d'après la classification de Koppen, ce climat est du type
climatique AW.
a) la saison sèche comprend :
· la grande saison sèche qui va du 15 mai au 25
septembre,
· la petite saison sèche qui intervient entre le
15 janvier au 15 février.
b) la saison pluvieuse
· Elle comprend aussi deux
périodes :
· la première saison de pluies débute au
mois d'octobre jusqu'au 14 janvier
· la deuxième saison de pluies va de mi
février au 14 janvier. D'où dans une année on a 132 jours
de saison sèche marquée par des brouillards et le froid.
III.2. La subdivision
administrative de la cité de Kimpese et de la population
Subdivision administrative de la cité de
Kimpese
1°. Cité de Kimpese
La cité de Kimpese est divisée en quatre
quartiers qui sont quartier 1, quartier, 2 quartier 3 et quartier 4.
Dans le temps, la cité de Kimpese était un centre
d'élevage. Il a été distribué par le
concessionnaire.
La cité de Kimpese est représentée par un
chef de la cité.
Chaque quartier est représenté par un chef de
quartier, suivi d'un adjoint et d'une secrétaire.
Généralement, les chefs de ce quartier ne résident pas
dans le quartier qu'il dirige.
Fig.2 :
CARTE ADMINISTRATIVE DE LA CITE DE KIMPESE
Echelle : 1/10 000
Source : INS/Limete
2° LA POPULATION DE LA CITE DE KIMPESE
Tableau n° 1 : Représentants
la population de Kimpese
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
TTG
|
HHA
|
FFA
|
JJG
|
JJF
|
TTOTAL
|
HHA
|
FFA
|
JJG
|
JJF
|
TTOTAL
|
|
7352
|
8541
|
10126
|
10127
|
36145
|
1808
|
2175
|
2842
|
3356
|
10182
|
|
46327
|
HA : Homme Adulte JG : Jeune Garçon
TG : TOTAL GENERAL
FA : Femme Adulte JF : Jeune Fille.
Source: Bureau de la cité de Kimpese
Dans tous les quartiers, on remorque que les femmes sont plus
nombreuses que les hommes. Que ça soit la population Etrangères
que Congolaise, sauf dans le quartier quatre où la population des
jeunes garçons est plus nombreuse que les jeunes filles. Avec une
population totale de 46 327 habitants, cette population est
répartie de la manière suivante :
- Population Congolaise : 78,02 % ;
- Hommes Adultes : 20,34%
- Femmes Adultes : 23,62%
- Jeunes Garçons : 28,01%
- Jeunes Filles : 28,01%
Population Etrangère : 21,97%
- Hommes Adultes : 17,75%
- Femmes Adultes : 21,36%
- Jeunes Garçons : 27,91%
- Jeunes Filles : 32,96%
Donc au total nous avons :
Hommes Adultes : 19,05%
Femmes Adultes : 22,43%
Jeunes Garçons : 27,96%
Jeunes Filles : 30,485%
D'où selon le sexe, la cité de Kimpese comprend
en moyenne :
Hommes : 47,01%
Femmes : 52,975%
La population Etrangère est essentiellement
constituée des Angolais et en faible proportion de la population de la
RDC.
La population locale est dominé par deux tribus qui
sont : les NDIBU et les MANIANGA.
La langue habituellement parlée est le KIKONGO, suivie
de lingala. L'activité principale de la population est l'agriculture
vivrière. Malgré l'implantation de la cimenterie et d'autres
activités, toute la population se donne à l'agriculture et
l'élevage domestique tel que les poules, les porcs,...etc. les
plantes le plus souvent cultivées le manioc, soja, le maïs, le
haricot, les arachides, les patates douces. Malgré cela, les villages
environnants approvisionnent la cité en denrées alimentaires
telles que : Les cossettes de manioc, le maïs, les arachides, l'huile
de palme.... etc.
Les habitations sont généralement en briques
cuites. Cela est dû à la présence de l'argile et pour
limiter le coût d'achat de ciment. Du faite qu'il y' a plus des femmes
que les hommes peut être la causes de la faible production agricole de
Kimpese.
III.3.
Le problème d'assainissement dans la cité de Kimpese.
L'assainissement d'un milieu est un facteur important qui
influence l'état de santé d'une population et la propreté
du milieu considéré.
Le grand problème d'assainissement que l'on rencontre
dans la cité de Kimpese a pour origine principale :
Dans les années antérieures, la cité de
Kimpese était un centre d'élevage. Il a été
distribué par les concessionnaires. Cela a pour conséquence le
manque de réseau d'égout et drainages des eaux.
La situation d'assainissement dans les villes des pays
sous-développés reste catastrophique surtout dans des quartiers
nés anarchiquement.3(*)6
III.3.1. LA GESTION DES EAUX USÉES
Toutes les eaux des pluies et ménagères sont
déversés dans la nature et entraîne les stationnements des
eaux dans des vallées, et aux alentours des habitations dans certains
endroits. Ces eaux usées permettent la multiplication de certain
vecteur provoquant des maladies au près de la population ainsi qu'elle
est la cause des érosions dans la cité de Kimpese par l'effet de
ruissellement.
Fig.3 : érosion par l'eau de
ruissellement à Kimpese dans le quartier III
Photo prise dans le quartier 3
Ce problème d'érosion commence à prendre
de plus en plus de l'ampleur dans la cité.
IIII.3.2.LA GESTION DES DÉCHETS SOLIDES
La grande quantité des déchets solide que l'on
rencontre dans la cité de Kimpese est constituée
généralement des ordures ménagères.
Fig.4 : Ordures ménagères
dans la cité de Kimpese.
Photo prise dans
le quartier III (derrière le bureau du Chef de la citée)
En ce jour aucun mécanisme ne envisager pour
réduire ou éliminer de façon régulière ces
ordures par le fait que l'administration de la cité n'a pas des moyens
financiers et matériels. Or ces dans certain cas, certain de ces
déchets comme les sachets, les verres, les plastiques peuvent être
recycles et par contre d'autres peuvent servir de compost pour l'agriculture.
Tous ces déchets contribuent au problème des santés de la
population de la cité.
III.3.
La santé de la population de Kimpese
Le problème de santé de la population est un
facteur importance qui freine le développement d'une région.
Voici le tableau qui indique l'état de santé de la population
dans la cité de Kimpese et différents types des maladies qui
ravage la population.
Tableau n° 2 : les différents
types des maladies dans la cité de Kimpese de Janvier à Novembre
2006. 3(*)6
Tableau 1
AIRE DE SANTE
|
AGE
|
CHOLERA
|
Diarrhée sanglante
|
FH
|
Fièvre jaune
|
Méningite
|
Monkey Pox
|
Paludisme
|
Peste
|
PFA
|
Rougeole vaccinée
|
Rougeole non vacciné
|
Typhus
|
TNN
|
Tétanos
|
Fièvre Typhoïde
|
Trypanosome
|
Oncho et autres filarioses
|
IRA
|
VIH /SIDA
|
TBC
|
Lèpre
|
Schisto
|
Diar- Simples
|
Amibiases
|
Ulcère de B
|
Diabète
|
HTA
|
MPE
|
Xérophtalmie
|
Goitre
|
Anémie
|
Noma
|
Epilepsie
|
Konzo
|
Violence Sexuelle
|
Autres
|
Coqueluche PT vaccine
|
Coqueluche PT non Vaccine
|
IST
|
Total
|
KIMBALA
|
0 - 11 mois
|
0
|
16
|
0
|
0
|
3
|
0
|
510
|
0
|
0
|
2
|
3
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
3
|
112
|
0
|
0
|
0
|
1
|
72
|
2
|
0
|
0
|
0
|
13
|
0
|
0
|
68
|
0
|
0
|
0
|
0
|
89
|
0
|
0
|
1
|
896
|
1 - 4 ans
|
0
|
13
|
0
|
0
|
7
|
0
|
1286
|
0
|
0
|
9
|
8
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
218
|
0
|
2
|
0
|
2
|
92
|
10
|
3
|
0
|
0
|
40
|
0
|
0
|
280
|
0
|
0
|
0
|
0
|
151
|
0
|
0
|
0
|
2124
|
5 - 14 ans
|
0
|
5
|
0
|
0
|
4
|
0
|
1477
|
0
|
0
|
7
|
2
|
0
|
0
|
1
|
5
|
0
|
2
|
134
|
0
|
7
|
0
|
83
|
69
|
22
|
8
|
2
|
1
|
15
|
0
|
1
|
152
|
0
|
5
|
0
|
2
|
211
|
0
|
0
|
21
|
2236
|
15ans +
|
0
|
7
|
0
|
0
|
3
|
0
|
2241
|
0
|
0
|
32
|
0
|
0
|
0
|
3
|
5
|
1
|
43
|
159
|
129
|
129
|
0
|
159
|
85
|
49
|
26
|
304
|
555
|
1
|
0
|
21
|
90
|
0
|
14
|
0
|
1
|
2181
|
0
|
0
|
518
|
6756
|
Total
|
0
|
41
|
0
|
0
|
17
|
0
|
5514
|
0
|
0
|
50
|
13
|
0
|
1
|
4
|
13
|
1
|
48
|
623
|
129
|
138
|
0
|
245
|
318
|
83
|
37
|
306
|
556
|
69
|
0
|
22
|
590
|
0
|
19
|
0
|
3
|
2632
|
0
|
0
|
540
|
12012
|
KIMBANG
|
0 - 11 mois
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
386
|
0
|
0
|
3
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
189
|
0
|
0
|
0
|
0
|
59
|
2
|
0
|
0
|
0
|
10
|
0
|
0
|
70
|
0
|
0
|
0
|
0
|
62
|
0
|
0
|
0
|
782
|
1 - 4 ans
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
780
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
7
|
0
|
0
|
294
|
0
|
0
|
0
|
32
|
44
|
16
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
64
|
0
|
0
|
0
|
0
|
113
|
0
|
0
|
0
|
1356
|
5 - 14 ans
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
529
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
13
|
0
|
0
|
96
|
0
|
0
|
0
|
107
|
20
|
16
|
0
|
0
|
0
|
7
|
0
|
0
|
25
|
0
|
2
|
0
|
0
|
256
|
0
|
0
|
10
|
1082
|
15ans +
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
794
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
1
|
1
|
175
|
0
|
0
|
0
|
102
|
27
|
41
|
1
|
0
|
87
|
26
|
0
|
0
|
11
|
0
|
1
|
0
|
0
|
347
|
0
|
0
|
201
|
1818
|
Total
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2489
|
0
|
0
|
4
|
4
|
0
|
0
|
0
|
22
|
1
|
1
|
754
|
0
|
0
|
0
|
241
|
150
|
75
|
1
|
0
|
87
|
46
|
0
|
0
|
170
|
0
|
3
|
0
|
0
|
778
|
0
|
0
|
211
|
5038
|
CBCO
|
0 - 11 mois
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
353
|
0
|
0
|
52
|
21
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
47
|
0
|
0
|
0
|
0
|
41
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
117
|
0
|
0
|
0
|
635
|
1 - 4 ans
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
545
|
0
|
0
|
43
|
22
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
44
|
0
|
0
|
0
|
8
|
31
|
3
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
100
|
0
|
0
|
0
|
797
|
5 - 14 ans
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
238
|
0
|
0
|
1
|
5
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
13
|
0
|
0
|
0
|
24
|
6
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
120
|
0
|
0
|
3
|
414
|
15ans +
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
395
|
0
|
0
|
2
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
25
|
0
|
0
|
0
|
85
|
19
|
8
|
0
|
0
|
20
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
225
|
0
|
0
|
53
|
840
|
Total
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1531
|
0
|
0
|
98
|
50
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
129
|
0
|
0
|
0
|
117
|
97
|
13
|
1
|
0
|
20
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
562
|
0
|
0
|
56
|
2685
|
CECO
|
0 - 11 mois
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
703
|
0
|
0
|
6
|
3
|
0
|
0
|
0
|
38
|
0
|
0
|
196
|
0
|
0
|
0
|
0
|
105
|
1
|
0
|
0
|
0
|
49
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
160
|
0
|
1
|
8
|
1272
|
1 - 4 ans
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1031
|
0
|
0
|
9
|
1
|
0
|
0
|
0
|
95
|
0
|
0
|
300
|
0
|
3
|
0
|
10
|
139
|
13
|
0
|
0
|
0
|
56
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
360
|
0
|
0
|
0
|
2019
|
5 - 14 ans
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
741
|
0
|
0
|
4
|
2
|
0
|
0
|
0
|
129
|
0
|
0
|
164
|
1
|
5
|
0
|
97
|
66
|
70
|
0
|
1
|
3
|
21
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
405
|
0
|
0
|
38
|
1751
|
15ans +
|
0
|
9
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1286
|
0
|
0
|
20
|
5
|
0
|
0
|
0
|
148
|
2
|
9
|
361
|
53
|
86
|
0
|
344
|
84
|
138
|
6
|
15
|
143
|
18
|
0
|
1
|
3
|
0
|
2
|
0
|
0
|
1319
|
0
|
0
|
336
|
4388
|
Total
|
0
|
14
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3761
|
0
|
0
|
39
|
11
|
0
|
0
|
0
|
410
|
2
|
9
|
1021
|
54
|
94
|
0
|
451
|
394
|
222
|
6
|
16
|
146
|
144
|
0
|
1
|
3
|
0
|
5
|
0
|
0
|
2244
|
0
|
1
|
382
|
9430
|
YANGA DIA SONGA
|
0 - 11 mois
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
238
|
0
|
0
|
13
|
18
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
49
|
0
|
0
|
0
|
0
|
36
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
37
|
0
|
0
|
0
|
0
|
30
|
0
|
0
|
0
|
422
|
1 - 4 ans
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
327
|
0
|
0
|
13
|
40
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
103
|
0
|
0
|
0
|
1
|
38
|
6
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
22
|
0
|
0
|
0
|
1
|
63
|
0
|
0
|
0
|
615
|
5 - 14 ans
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
230
|
0
|
0
|
16
|
43
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
73
|
0
|
0
|
0
|
34
|
12
|
2
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
1
|
62
|
0
|
0
|
1
|
478
|
15ans +
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
258
|
0
|
0
|
6
|
14
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
88
|
0
|
0
|
0
|
49
|
16
|
12
|
1
|
0
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
136
|
0
|
0
|
10
|
599
|
Total
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1053
|
0
|
0
|
48
|
115
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
313
|
0
|
0
|
0
|
84
|
102
|
20
|
1
|
0
|
8
|
2
|
0
|
0
|
62
|
0
|
1
|
0
|
0
|
291
|
0
|
0
|
11
|
2114
|
TOTAL
|
0 - 11 mois
|
0
|
17
|
0
|
0
|
3
|
0
|
2190
|
0
|
0
|
76
|
46
|
0
|
1
|
0
|
38
|
0
|
4
|
593
|
0
|
0
|
0
|
1
|
313
|
5
|
0
|
0
|
0
|
76
|
0
|
0
|
175
|
0
|
1
|
0
|
0
|
458
|
0
|
1
|
9
|
4007
|
1 - 4 ans
|
0
|
15
|
0
|
0
|
7
|
0
|
3969
|
0
|
0
|
74
|
73
|
0
|
0
|
0
|
105
|
0
|
0
|
959
|
0
|
5
|
0
|
53
|
344
|
48
|
3
|
0
|
0
|
101
|
0
|
0
|
366
|
0
|
1
|
0
|
0
|
787
|
0
|
0
|
1
|
6911
|
5 - 14 ans
|
0
|
8
|
0
|
0
|
4
|
0
|
3215
|
0
|
0
|
28
|
53
|
0
|
0
|
1
|
148
|
0
|
2
|
480
|
1
|
12
|
0
|
345
|
173
|
112
|
9
|
3
|
5
|
43
|
0
|
1
|
180
|
0
|
8
|
0
|
3
|
1054
|
0
|
0
|
10
|
5961
|
15ans +
|
0
|
19
|
0
|
0
|
3
|
0
|
4974
|
0
|
0
|
61
|
21
|
0
|
0
|
3
|
157
|
4
|
54
|
808
|
182
|
215
|
0
|
739
|
231
|
248
|
34
|
319
|
812
|
45
|
0
|
22
|
104
|
0
|
19
|
0
|
1
|
4208
|
0
|
0
|
11
|
14401
|
Total
|
0
|
59
|
0
|
0
|
17
|
0
|
14348
|
0
|
0
|
239
|
193
|
0
|
1
|
4
|
448
|
4
|
59
|
2840
|
183
|
232
|
0
|
1138
|
1061
|
413
|
46
|
322
|
817
|
265
|
0
|
23
|
825
|
0
|
29
|
0
|
3
|
6507
|
0
|
1
|
1200
|
31279
|
En observant le tableau ci-dessus, nous remarquons que sur
une population de 46327 habitants que compte la cité de Kimpese, il y'a
eu 31.279 personnes qui ont soufferts des maladies dont 67,51% de la population
entre le mois de janvier à novembre 2006. Seul aire de santé
Kimbala dans la quartier IV représente à elle-même plus de
12012 cas donc 25, 92% des population de la cité et 85,58 % de la
population du quartier IV donc une population total de 14035 habitants.
Le paludisme elle même vient en première position
avec 14348 personnes où 30,97% de cas de la population total de la
cité. Il est suivi des infections respiratoires aiguës (IRA) avec
2840 cas 6,13%. Puis de la diarrhée avec 1061 cas.
Lorsque nous regroupons la population par âge, on
remarque que :
En ce qui concerne la population de moins dont l'âge est
compris entre 0 et 11mois, il y'a eu 4007 de personnes qui ont
été malades, pour ceux dont l'âge est compris entre 1 et 4
ans, il y'a eu 6911 cas de maladies pour ceux dont l'âge varie entre 5-14
ans 5961 enfin ceux qui ont l'âge compris entre 15 ans et plus 14401
personnes sont tombés maladies durant la période du 1er janvier
au 30 novembre 2006. D'où ce sont ceux qui on attend l'âge de plus
de 15ans qui souffre plus des maladies.
Ces types des maladies peuvent être
évités par un assainissement de l'environnement.
III.4.
La cimenterie de Kimpese
III.4.1. PRÉSENTATION DE LA CIMENTERIE NATIONALE DE
KIMPESE
1° Situation
géographique
Située dans la province du Bas- Congo, secteur de
Kimpese, la cimenterie nationale (Cinat) est implanté à 222 km de
Kinshasa et à 143 km du chef - lieu de la province du Bas - Congo
(Matadi), dans le quartier Quatre de la cité de Kimpese avec une
superficie de 688 ha,76a et 20ca. Elle a pour coordonné
géographique : S 05° 32'53,6'' et E 14°27'25,3''.
2.
L'objet de la CINAT
La cimenterie nationale de Kimpese a pour objectif principal,
l'exploitation de la matière première, la fabrication puis la
commercialisation du ciment.
III.5.
Composition moyenne de la matière première utilisée
à la Cinat
III.5.1. COMPOSITION MOYENNE DU
CALCAIRE.
Tableau n° 3, représentant la
composition moyenne du calcaire utiliser par la cinat.
Eléments
|
Pourcentage
|
Perte ou Feu
|
42,00
|
Si O2
|
3,00
|
A12
|
1,50
|
Fe2 O3
|
0,50
|
Ca O
|
52,15
|
Mg O
|
0,30
|
SO3
|
-
|
La perte en feu existe aussi longtemps qu'il y a le CaCo3. Des
que la réaction de carbonisation qui permet de souffler le CaCo3 0
1450°C se termine, la chaux CaO reste sans perte en feu. D'où la
fumée provient de la décarbonations de la farine du calcaire.
CO2
Ca CO3 + Chaleur Ca O Réaction
de décarbonation.
III.5.2. COMPOSITION MOYENNE DE
QUELQUE ARGILES UTILISÉES PAR LE CINAT
Tableau n° 4 : La composition moyenne
de quelque argile utiliser par la cinat.
Types d'argiles
|
% Perte en feu
|
% SiO2
|
% Al2 O3
|
% Fe2 O3
|
Argile Siliceuse
|
5,29
|
73,35
|
10,30
|
9,77
|
Argile moyenne
|
7,75
|
63,14
|
19,62
|
7,58
|
Argile moyenne
|
9,30
|
50,78
|
19,38
|
18,19
|
Argile Normale
|
9,61
|
53,74
|
21,73
|
14,05
|
L'argile siliceuse renferme beaucoup plus de silice que
d'outre types d'argile, soit 73,35%. Mais la perte en feu est plus faible
5,29%. L'humidité est d'ordre de 1 à 12%. En littérature
chimique, on l'utilise autour de 7%.
L'Argile Normale peu ou non être utilisé en
cimenterie. Tous ces types d'argiles sont mélangés en tenant
compte de la composition chimique et de la perte en feu. Ce qui est important
en cimenterie mélange est surtout dans le cas des argiles est la
vérification des modules.
III.5.3. LA COMPOSITION CHIMIQUE
MOYENNE ET CARACTÉRISTIQUE PHYSIQUE DU GYPSE.
a. La composition chimique moyenne
gypse.
* Perte en Feu : 20,00% * Si02 : 1,50%
* Al2 03 : 1,00% * Fe2 03 : 0,50%
* Ca 0 : 32,00% * SO3 : 44%
B. Les caractéristiques physiques de gypse
- Granulométrie (0 - 35 mm)
#177; 80% de cristaux sur le tamis de 7 - 10 mm
#177; 10% de refus sur le tamis de 35 mm
Le gypse joue le rôle de régulariser ou de
retarder la prise. Il est mélange au Clinker
III.5.4. LE FUEL-OÏL
Composé essentiellement de composantes de paraffinique,
oléfinique, naphténique et aromatique. Comme sa viscosité
est chargée dans une grande mesure, son pouvoir se trouve entre 8500 -
10000 Kcal/Kg.
* caractéristique spécifique de Fuel - oïl
utilisé par le CINAT.
- Densité moyenne à 15°C = 0,940
- Viscosité moyenne à 50°C = 17,3
- Température de pulvérisation = 120°C
- Carbone : 85 - 90%
- Hydrogène : 5 - 10%
- 02, N, S...etc. : 3 - 4 %
- Eau : 0,5 %
- Résidu de carbonate : 6- 10%
- PCI : = 975 Kcal /Kg
III.6. L'exploitation de la
matière première par la cimenterie de Kimpese
La carrière de la cimenterie de Kimpese est
située à près de 500 mètres de l'usine. On exploite
du calcaire et de l'argile qui constitue la matière première
utilisée dans la fabrication du ciment. Le premier sondage donne 16
mètres de profondeur d'argile, l'opération qui consiste à
extraire l'argile est appelée découverture.
Au moment où on atteint la couche du calcaire, cette
dernière est abattue à l'aide des explosifs pour faciliter le
transport jusqu'à l'usine. Pour abattre 10.000 tonnes de calcaire, on a
besoin de 2000 kg d'explosifs.
- Durée du
travail.
La durée de travail a été fixée
à 250 jours de travail, à 8 heures pour l'exploitation de la
carrière. Conformément à cette durée de travail
annuelle, on peut donc extraire par jour 18000 tonnes de calcaire et 260 tonnes
d'argile.
III.6.1. LA RÉSERVE DU
GISEMENT PRÉVU POUR L'EXPLOITATION.
1. La réserve de calcaire dans la
première carrière.
a. Epaisseur moyenne effective du calcaire selon les sondages
11,5 m
b. Epaisseur maximum effective du calcaire selon le sondage
21,0 m
c. Surface d'exploitation 200000 m²
d. Volume évolué de réserves du calcaire
(bxc) 4200000 m3
e. Densité : 2,72 t/m3,
f. Quantité de réserve du calcaire
(catégorie probable) dxe = 11.424.000t
g. Epaisseur du calcaire à déduire de la
stratigraphie 35,0 m
h. Volume de gisement des calcaires indiqués 7000000
m3.
i. Quantité du calcaire indiquée (ou
d'exploitation) hxe 19040000 tonnes.
2. la réserve en argile.
j. Epaisseur moyenne de la couche d'argile 8 m
k. Surface d'exploitation 200000 m3
l. Volume de réserves évoluées en argile
(axb) 1600000 m3.
m. Densité d'argile : Jaune 2,48
n. Brune 2,58
o. Violette 2,55
p. Moyenne 2,55 t/m2
q. quantité de réserve en argile = 4080000
tonnes.
III.6.2. LA RÉSERVE AU
NORD DU TERRAIN POUR L'EXPLOITATION DE LA DEUXIÈME CARRIÈRE.
1. La réserve en calcaire.
a. Epaisseur moyenne effective du calcaire selon les sondages
16,0 m,
b. Epaisseur maximum effective du calcaire selon le sondage
30,50 m,
c. Surface d'exploitation 640000 m²,
d. Volume évolué de réserves du calcaire
(bxc) 1952000 m3,
e. Densité : 2,72 t/m 3,
f. Quantité de réserve du calcaire
(catégorie probable) dxe 53.694.000 t,
g. Epaisseur du calcaire à déduire de la
stratigraphie 120 m,
h. Volume de gisement des calcaires indiqués (cxy)
76800000 m3,
i. Quantité du calcaire indiquée (ou
d'exploitation) hxe 208896000 tonnes.
2. La réserve en argile.
j. Epaisseur moyenne de la couche d'argile 6,5 m,
k. Surface d'exploitation 401450 m3,
l. Volume de réserves évoluées en argile
(axb) 2609425 m3,
m. Densité d'argile : 2,55 t,
n. Quantité de réserve en argile = 6654034
tonnes.
III.7. La capacité
d'extraction prescrite.
La capacité de production fixée pour
l'installation est de 300000 tonnes des ciments par an. Une calcul exacte pour
cette quantité de ciment donne comme quantité nette
nécessaire : 421440 tonne de calcaire. 51416 tonnes.
Ces quantités en tenant compte des pertes d'exploitation
possible, des variations des rapports de mélange à cause de
l'humidité de la roche et d'une sécurité de production de
6,32% compris sont fixée à :
-
450000 tonnes de calcaire/an,
-
65000 tonnes d'argile/an.
Pour abattre 10000 tonnes de calcaire, il faut 2000Kg des
explosifs.
III.
8. Les problèmes de la cimenterie nationale de Kimpese.
Depuis un certain temps, la cimenterie nationale de Kimpese
connaît des problèmes d'ordres financiers et matériels. Le
manque des certains matériels fait la les autorités de la
cimenterie sont obligés de prendre en location des véhicules pour
permettre l'exploitation de la matière première.
La première carrière est presque
épuisée, il est en effet impossible d'exploité la
deuxième carrier par manque de :
· bulldozer,
· camion de transport de la matière
première,
· bulldozer avec pelle,
· marteau.
III.9.
Le problème de la cimenterie sur l'environnement
Au niveau de la Carrière,
La méthode utilisée pour exploiter la roche dans
la carrière de la cinat est l'exploitation à ciel ouvert. Les
roches sont abattues avec des explosifs. Ils sont ensuite chargés puis
transportés vers les concasseurs.
°Au niveau
du paysage :
· Surfaces dévastées,
· Altération de la morphologie,
· Risques de chutes de pierres sur les gradins ;
Fig.5 : Carrière de la
cimenterie nationale
°Dans l'air :
a. bruit
b. ébranlements dus aux tirs à l'explosif;
c. dégagements de poussières par le trafic,
d. les tirs à l'explosif, le vent ;
e. effluents gazeux suite à l'ignition spontanée
de terrils,
f. gaz nocifs, vibrations.
° La
Flore
Destruction de la flore sur le lieu d'extraction.
° La Faune
Emigration.
CHAPITRE IV. L'AMENAGEMENT DE LA CITE DE KIMPESE ET LA
PRESENCE DE LA CIMENTERIE
Dans un premier temps, l'installation une industrie dans une
localité donnée doit tenir compte de certaine condition qui
permettra a ne pas nuire à l'environnement. Ce le cas du choix des sites
d'implantation de la cimenterie de Kimpese. Une telle activité peut
avoir une incidence sur l'environnement, il est nécessaire que les
dispositions soient prises en vue de minimiser les pollutions et nuisances et
la population locale doit en tirer profit de la présence de la
cimenterie dans leur localité.
La cité de Kimpese depuis sa création n'a
connues qu'un de grand projet d'aménagement qui est l'installation de la
cimenterie Nationale en date du 27 octobre 1970.
La raison qui a poussé le gouvernement du zaïre
à l'époque d'installer une cimenterie dans la cité de
Kimpese est la disponibilité et l'accessibilité de la
matière première.
IV.1.
Organisation Urbaine de la cité de Kimpese et problème
d'aménagement
A. Organisation Urbaine de la
cité de Kimpese
1° Activité commerciale
Les activités commerciales de la cité de Kimpese
se concentre au quartier commercial de la cité tous au long de la route
nationale n°1. On y trouve des pharmacies, des bars, des chambres froides,
des boutiques et des hôtel.
Un marché journalier est organisé chaque jour
dont les produits agricoles vendus sont localement cultivés par la
population de Kimpese et le grand marché a lieu tous le dimanche.
2° Routes
Les routes qui relient la cité de Kimpese avec d'autres
villages ne sont pas asphaltées. Seul la route nationale n°1 qui a
été réhabilite depuis certain temps.
Au niveau des quartiers, nous constatons que certaines avenues
sont tellement étroites ne permettant pas aux véhicules de
circuler librement.
3. Moyen de transport
Au niveau de la cité, aucun moyen de transport
inter-cité n'a été mis au point. Sauf sur la national
n° 1 où les transports reliant l'hôpital IME et le parking
La population utilise plus la marche à pied, les
vélo et quelque des motos. Quelque particulier on leur voiture
personnels.
4° Sites des constructions de
l'habitat
En observant la figure 2, nous constatons que ce vers le Sud
que l'habitat s'est développé.
Cela est du par la topographie du milieu. Le Sud de la
cité est plat,il y `a pas des marécages comme on les trouve vers
la partie nord où l'on trouve un relief accès accidenter.
De ce fait, les causes de non respect des normes
urbanistiques ont pour cause :
· Les non respects des dimensions de certaines avenues
qui vont que certaines avenues sont très petites, il est difficile qu'un
véhicule roule librement,
· Certaine certains avenues non pas de nom (dans le cas
de nouveau quartier,
· La non planification des habitats dans les nouveaux
quartiers,
· La construction des maisons dans des vallées ce
qui est à la basse des inondations.
B. Problème d'aménagement dans la
cité de Kimpese.
Le grand problème que connaît la cité de
Kimpese sur le plan aménagement est le fait que :
a. aucun plan cadastral n'a été envisagé
dé les débuts des constructions de la cité,
b. les concessionnaires ont distribué les parcelles
sans tenir compte d'un plan,
Certains ont construit sur les vallées ou sur les
marécages, ce qui fait que pendant la saison de pluie, certaines maisons
sont sous eaux.
c. le site utilisé pour l'agriculture est un terrain
proche de la cimenterie, cela a pour conséquence la pollution des
cultures.
Ces cultivateurs sont encadrés quelque fois par des
ongd locale.
Les problèmes que connaissent les cultivateurs
sont :
· la non mécanisation des outils agricoles,
· la mauvaise qualité des semences,
· les prix exorbitants des semences qui viennent de
l'Angola,
· l'appauvrissement du sol des fins agricoles,
· la conservation des produits pourrissable telles que
les tomates.
IV.2.
Le Choix du site de la Cimenterie Nationale de Kimpese.
Ce qui a favorisé l'implantation de la cimenterie
à Kimpese est :
· la présence et l'abondance de la matière
première (calcaire et argile),
· l'usine est situé proche de la nationale
n° 1 reliant la capital à d'autre ville du pays telle que Matadi et
Boma et des grands centre urbain,
· la cité est traversée par le rail,
· la présence de l'électricité, par le
fait que la cité de Kimpese est traversée par des câbles
électriques de haute tension,
· la présence de la main d'oeuvre qui est
disponible, qualifié et abondante,
· l'accessibilité en eau est garantie,
· la direction du vent par rapport à une grande
partie de la cité et des camps des travailleurs.
L'apport de la cimenterie dans l'aménagement
de la cité de Kimpese.
L'effet d'implanter une industrie dans une localité,
permet à la population de cette contrait d'en bénéficier
sous diffèrent forme.
L'apport de la cimenterie nationale dans la cité de
Kimpese se limite pour quelques action telle que :
· le transport pour les agents ainsi que pour la
population,
· embauche de la population autochtone comme
journalier ; cela profite à la population pour gagner un peu
d'argent,
· don de quelques sacs de ciment pour la construction de
l'Université protestante de Kimpese (UPK),
· la construction d'un amphithéâtre pour les
jeunes de la cité.
IV.3.
Problème d'aménagement du à la présence de la
cimenterie
Les problèmes majeurs d'aménagement dans la
cité de Kimpese sont :
· l'occupation par la cimenterie d'un site à de
fin agricole ; le fait que la cimenterie a été
implanté dans un site à de fin agricole, des mesures devraient
être prise pour satisfaire les agriculteurs qui cultivés dans ce
site en leurs octroyant d'autre terrain et empêcher des cultivés
prêt de l'usine,
· la non prise en compte des activités
préexistants ; avant de prendre la décision pour implanter
une activité industrielle, il est important de prendre en compte les
activités qui sont situé autour de l'usine pour ne pas
gêner les activités qui étaient implanté bien avant.
De ce fait, la poussière provenant de la cimenterie gêne une
partie du site de l'Istm Kimpese situé dans l'espace de l'hôpital
IME. Ceux qui expliquent que les étudiants, et autres sont
exposés à la pollution surtout par le fait que il y'a aucun
système dépoussiérage qui fonctionne actuellement.
VI.4. mesures d'assainissements dans de la cite
de kimpese suite à la présence de la cimenterie.
La première mesure d'assainissement que nous pouvons
prendre en compte est l'installation des dépoussiérages au niveau
de la cimenterie. Par le fait que l'assainissement d'un site demande beaucoup
d'investissement et nous pensons il serait souhaitable d'utiliser la
phytoextraction qu'il présente de nombreux intérêt d'ordre
environnemental et économique bien que des problèmes se pose et
devront faire l'objet études approfondi.
IV.5. Matrice d'information géographique
Il est question dans cette matrice de présenter dans un
tableau les données brutes telle que nous les avons
récoltées sur terrain. Cette matrice permet de bien
interpréter les données.
Le tableau n° 5, concerne la matrice
d'information géographique. Il est constitué de 25 variables qui
se présentent de la manière suivante :
· nous avons retenus 9 variables pour expliquer les
matériaux de constructions.
Ces variables sont : matériau prédominant
brique cuite, matériau prédominant brique non cuite,
matériau prédominant bloc ciment, matériau durable brique
cuite, matériau durable brique non cuite, matériau durable bloc
ciment, matériau moins cher brique cuite, matériau moins cher
brique non cuite, matériau moins cher bloc ciment ;
· puis, nous avons retenus 10 variables pour expliquer
l'aménagement à Kimpese suite à la présence de la
cimenterie.
Ces variables sont : la population
bénéficie de la cimenterie a kimpese, la population ne
bénéficie pas de la cimenterie a kimpese, la population a de
moyen financier pour acheter du ciment, la population n'a pas de moyen pour
acheter du ciment, l'implantation de la cimenterie a kimpese est favorable,
l'implantation de la cimenterie a kimpese est défavorable,
l'implantation de la cimenterie a cet endroit est assez favorable, l'espace
affecte par la cimenterie était pour l'agriculture, l'espace affecte par
la cimenterie était pour l'élevage, l'espace affecte par la
cimenterie était pour l'habitation ;
· Enfin, 6 variables ont étaient retenus pour
expliquer les maladies et l'assainissement dans la cité de Kimpese.
Ces variables sont : prédominance de la malaria,
prédominance de l'ira, prédominance de la diarrhée,
implantation des arbres au tour de l'usine, installation
d'électrofiltre, utilisation de la matière première non
polluante.
Tableau n° 5 : Matrice
d'information géographique
Matériau de construction
|
Aménagement
|
Maladie et Assainissement
|
Variable
Lieu
|
Matériau prédominant brique cuite
|
Matériau prédominant brique non cuite
|
Matériau prédominant bloc ciment
|
Matériau durable brique cuite
|
Matériau durable brique non cuite
|
Matériau durable bloc ciment
|
Matériau moins cher brique cuite
|
Matériau moins cher brique non cuite
|
Matériau moins cher brique ciment
|
La population bénéficie de la cimenterie à
Kimpese
|
La population ne bénéficie pas de la cimenterie
à Kimpese
|
La population a de moyen financier pour acheter du ciment
|
La population n'a pas de moyen pour acheter du ciment
|
L'implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable
|
L'implantation de la cimenterie à Kimpese est
défavorable
|
L'implantation de la cimenterie à cet endroit est assez
favorable
|
L'espace affecté par la cimenterie destiner à
l'agriculture
|
L'espace affecté par la cimenterie destiner à
l'élevage
|
L'espace affecté par la cimenterie destiner à
l'habitation
|
Prédominance de la malaria
|
Prédominance de l'IRA
|
Prédominance de la diarrhée
|
Implantation des arbres au tour de l'usine
|
Installation d'électrofiltre
|
Utilisation de la matière première non polluante
|
Total
|
|
X1
|
X2
|
X3
|
X4
|
X5
|
X6
|
X7
|
X8
|
X9
|
X10
|
X11
|
X12
|
X13
|
X14
|
X15
|
X16
|
X17
|
X18
|
X19
|
X20
|
X21
|
X22
|
X23
|
X24
|
X25
|
|
Quartier 1er
|
11
|
0
|
0
|
13
|
0
|
1
|
7
|
5
|
0
|
4
|
11
|
7
|
7
|
9
|
5
|
0
|
13
|
3
|
1
|
8
|
8
|
0
|
4
|
1
|
1
|
119
|
Quartier 2
|
10
|
3
|
1
|
14
|
0
|
0
|
7
|
7
|
1
|
8
|
5
|
4
|
9
|
9
|
1
|
0
|
8
|
6
|
0
|
7
|
4
|
0
|
8
|
0
|
0
|
112
|
Quartier 3
|
16
|
1
|
0
|
16
|
0
|
1
|
8
|
8
|
2
|
10
|
7
|
7
|
15
|
12
|
1
|
3
|
16
|
2
|
0
|
8
|
9
|
1
|
14
|
1
|
0
|
159
|
Quartier 4
|
20
|
3
|
1
|
22
|
1
|
0
|
11
|
11
|
1
|
14
|
9
|
5
|
18
|
15
|
8
|
5
|
14
|
5
|
1
|
12
|
10
|
1
|
16
|
0
|
0
|
203
|
Total
|
57
|
7
|
2
|
65
|
1
|
2
|
33
|
31
|
4
|
36
|
32
|
23
|
49
|
45
|
15
|
8
|
51
|
16
|
2
|
35
|
31
|
2
|
42
|
2
|
1
|
593
|
IV.5.1. MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE
La proportion d'utilisation de la brique cuite comme
matériau de construction (variable X1) dans la cité de Kimpese a
comme proportion de 57 cas sur les 68 personnes enquêtées.
Après avoir exploité l'argile
généralement dans le lieu de construction de la maison, on la met
sous la rectangulaire à l'aide d'un moule, et on la laisse sécher
pendant quelques jours.
Puis ces briques sont superposées sous forme d'une
pyramide pour être cuites.
Fig.6 : les fours pour briques cuites.
IV.5.2. BRIQUE NON CUITE OU BRIQUE ADOBE.
En se référant aux de matériaux de
construction tableau n° 5, brique adobe, (variable X2) dans la
cité de Kimpese a pour proportion 7 cas sur les 68 personnes
enquêtées.
Ces types de constructions sont généralement
dans le quartier 2et quartier 4 par le fait que l'on y trouve encore des
espaces vides. Et cela généralement vers les limites de la
cité.
Après avoir extrait l'argile, celle-ci est
entassée dans un moule de forme rectangulaire, puis
séchée.
IV.5.3. BRIQUE EN BLOC CIMENT
Matériau de type moderne. Dans le tableau n° 5, le
bloc ciment (variable X3) dans la cité de Kimpese a comme proportion de
2 cas.
Nous remarquons que ces types de maisons sont construites dans
le quartier 2 et quartier 4 par où l'on retrouve des camps de
travailleurs tel que : camps IME et camps CECO.
IV.5.4. MATÉRIAU DE DURABLE BRIQUE CUITE
Le matériau durable brique cuite dans la cité de
Kimpese (variable X4) a un effectif de 65 cas.
De manière générale ce type de
matériau de construction est durable et esthétique lorsque le
bâtiment a été soigneusement construit.
IV.5.5. MATÉRIAU DURABLE BRIQUE NON CUITE OU ADOBE
Le matériau durable brique non cuite ou adobe (variable
X5) dans le tableau n° 5, a comme proportion de 1 cas.
Ce type de matériau est rare dans la cité de
Kimpese. Généralement, la population l'utilise pour s'installer
provisoirement en attendant de battre des briques qui seront cuite dans le four
pour une construction définitive.
IV.5.6
MATÉRIAU DURABLE BLOC CIMENT
Le matériau durable bloc ciment (variableX6) dans le
tableau n° 5, a comme proportion de 2 cas. Ce type de matériau est
utilisé dans le monde à partit de 1817.
En début de XIX ème siècle,
Louis Vicot (1806 - 1861), jeune Ingénieur de ponts et chaussées
de 22 ans a mené des travaux autour des phénomènes
d'hydraulicité du mélange « chaux - cendres
volcaniques ». Ce liant déjà connu des Romain, restait
jusqu'alors le seul matériau connu capable de faire prise au contact de
l'eau.
Mais, le véritable essor de l'industrie du ciment
coïncide avec le développement des nouveaux matériels de
fabrication : des fours rotatif et broyeurs à boulets en
tête. Ainsi, en 1870, il fallait près de 40 heures pour produire
une tonne de clinker, contre environ 3 minutes de nos jours.3(*)8
IV.5.7. MATÉRIAU MOINS CHÈR BRIQUE CUITE
Le matériau moins cher brique cuite (variable X7), a
comme proportion de 33 cas.
Bien que ce type de matériau soit aussi durable, il est
moins coûteux. C'est ce qui explique que la grande partie des habitations
dans la cité de Kimpese est construite en brique cuite.
IV.5.8. MATÉRIAU N MOINS CHER BRIQUE ADOBE
Le matériau moins cher brique adobe (variable X8) a
comme proportion de 31cas.
Si ce type de matériau est moins cher, c'est par ce
qu'elle est presque gratuite par le fait que la matière première
(argile) ne se vend pas. On l'extrait dans le lieu de construction.
IV.5.9. MATÉRIAU MOINS CHER BLOC CIMENT
Le matériau moins cher bloc ciment (variable X9), a comme
proportion 2 cas.
La population de Kimpese utilise généralement du
ciment pour le pavement et le crépissage de son habitation.
IV.5.10. LA POPULATION BÉNÉFICIE DE LA
PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.
Le bénéficie de la population suite à la
présence de la cimenterie à Kimpese (variable 10), à un
total de 36 cas.
Ces bénéficies de la population sont
généralement :
· l'emploi,
· la gratuité du transport de la cimenterie dans
la cité de Kimpese,
· l'achat du ciment sur place.
IV.5.11. LA POPULATION NE BÉNÉFICIE PAS DE LA
PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.
La population ne bénéficie pas de la
présence de la cimenterie à Kimpese (variable X11), donne un
total de 32 cas.
Ces enquêtés affirment que la population de
Kimpese ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie
parce que :
· le coût du ciment élevé (environs
15 $ le sac dans la cité)
· la main oeuvre est extérieure, (tel que les
cadres et quelque fois des ouvriers),
· la faible production du ciment.
Cette dernière se confirme par le faite que la
production du ciment à Kimpese n'a jamais atteint les ¾ de sa
capacité. Sa production est fixée lors de son installation
à 300000 tonnes par an.3(*)9
La production la plus élever a été
enregistrée en 1987 avec 196 233 tonnes de ciment.
IV.5.12. LA POPULATION A DES MOYENS FINANCIERS POUR ACHETER DU
CIMENT À KIMPESE
La population a des moyens financiers pour acheter du ciment
à Kimpese (variable X12), représente un total de 23 cas.
IV.5.13. LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS FINANCIERS POUR
ACHETER DU CIMENT À KIMPESE
La population n'a pas des moyens financiers pour acheter du
ciment à Kimpese (variable X13), à un effectif de 49 cas.
Nous constatons que la majorité des
enquêtés a déclarés n'avoir pas des moyens
financiers pour acheter du ciment. C'est l'un de critère qui peut
explique la concentration des habitats en matériau brique cuite à
Kimpese et ce ceux qui fait que cette cité ne reflète pas l'image
que l'on peut avoir d'une cité productrice du ciment.
IV.5.14. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE
FAVORABLE
Implantation de la cimenterie à Kimpese favorable
(variable X14), a un total de 45 cas.
Les raisons présentées les enquêtés
sont les suivants :
· l'usine est implantée non loin de la
carrière, cela facilite les transports de la matière
première et diminue les dépenses du carburant,
· la poussière n'arrive pas dans leurs
habitations,
· la poussière provenant de l'usine ne contient
pas des éléments pouvant contribuée à la pollution
des cultures.
Or d'après une étude que nous avons
abordée en 2004 dans des champs cultivés autour de la cimenterie,
nous avons trouvé du plomb à des teneurs de 1,35 et 1,20 ug/g
à des distances allant de 15 à 800 mètres.
Néanmoins les critères qui ont favorisé
l'implantation de la cimenterie à Kimpese sont :
· la présence et l'abondance de la matière
première (calcaire et argile),
· la cité est traversée par une route
principale et rails reliant la capitale à d'autres villes du pays telle
que Matadi et Boma et des grands centres urbains,
· l'usine est construite près du rail. Ce
critère permet l'évacuation de la marchandise (ciment) vers
d'autres villes,
· la présence de l'électricité, par le
fait que la cité de Kimpese est traversée par des câbles
électriques de haute tension,
· la présence de la main d'oeuvre qui est
disponible, qualifiée et abondante,
· le besoin en eaux,
· la direction du vent par rapport à une partie
grande de la cité et des camps des travailleurs.
IV.5.15. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE ASSEZ
FAVORABLE
Implantation de la cimenterie à Kimpese assez favorable
(variable X15), a un total de 15 cas.
Ce qu'il y ait fait que l'implantation de la cimenterie
à Kimpese soit assez favorable, bien qu'il ait des avantages pour la
cité, nous pouvons remarqué aussi quelques inconvenants tel que
la pollution de la cité.
IV.5.16. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À KIMPESE EST
DÉFAVORABLE
Implantation de la cimenterie à Kimpese est
défavorable (variable X16), a un effectif de 8 cas.
Nous remarquons qu'un petit nombre de nos
enquêtés ne sont pas favorable à l'implantation de la
cimenterie à Kimpese.
Ce qui est important lors qu'on implante une industrie, c'est
d'estimé les risques qui peuvent se faire à l'aide d'un cadre
d'appréciation, en comparant les incidences évaluées sur
l'environnement (intensité d'utilisation ou de pollution) aux
caractéristiques évaluées d'aptitude et de
sensibilité des biens naturels.
L'aménagement du territoire proprement dit n'engendre
tout d'abord aucun effet direct sur l'environnement. Mais la planification
crée une base ferme pour des implantations concrètes qui,
elles-mêmes, entraînent des effets sur l'environnement. 4(*)0
IV.5.17. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE
DESTINE POUR L'AGRICULTURE.
L'espace affecté à la cimenterie, destiné
à l'agriculture (variableX17), a un total de 51 cas.
Or, les sites entrant en ligne de compte pour l'implantation
industrielle sont les surfaces :
· situées sur des sols de mauvaise qualité ou
non appropriés à
l'agriculture,
· présentant peu d'intérêt pour la
protection des espèces,
dépourvues de réserves d'eaux
souterraines ou dont les eaux souterraines sont protégées par
d'épaisses couches encaissantes ou par des sols accusant une forte
capacité de filtration et de forts pouvoirs tampons,
· soumises à des situations climatiques favorisant
l'évacuation des polluants atmosphériques,
· situées à une distance suffisante d'autres
utilisations sensibles, telles que logement et agriculture.4(*)1
Au niveau de la cité de Kimpese, certains de ces
critères n'ont pas été pris en compte. Pour preuve, la
population continue à cultiver aux alentours de la cimenterie.
IV.5.18. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE
DESTINE A L'ÉLEVAGE
L'espace affecté à la cimenterie, destine
à l'élevage (variable X18), a un total de 16 cas.
Généralement l'agriculture et l'élevage
sont des activités liées l'une à l'autre, on utilise les
excréments provenant des élevages comme fertilisants et les
produits agricoles pour alimenter les animaux.
IV.5.19. L'ESPACE AFFECTÉ À LA CIMENTERIE,
ÉTAIT DESTINE A L'HABITAT
L'espace affecté à la cimenterie destine
à l'habitat (variable X19), donne un total de 2 cas.
IV.5.20. PRÉDOMINANCE DE LA MALARIA
La prédominance de la malaria (variable X20) dans la
cité de Kimpese donne un total de 35 cas, une moyenne de 8,75 et
l'écart type de 2,22.
En ce référant au tableau n° 5, seul
représentant les différents types des maladies dans la
cité de Kimpese de Janvier à Novembre 2006 obtenu au bureau des
zones de santé à Kimpese, on se rend compte que la malaria vient
en tête de toute les maladie avec près de 14348 cas pour la
cité de Kimpese à partir du mois de janvier à novembre
2006.
IV.5.21. PRÉDOMINANCE DES INFECTIONS RESPIRATOIRES
AIGUËS (IRA)
La prédominance des infections respiratoires
aiguës (IRA) (variable X21) dans la cite de Kimpese donne un total de 31
cas, une moyenne de 7,75 et l'écart type de 2,63.
Elle vient en deuxième position après le
paludisme dans les statistiques des maladies à Kimpese avec un total de
2840 cas pour le mois de Janvier à Novembre 2006.
Plusieurs cause pourraient être à l'origine de
cette maladies tels que :
· la poussière du sol lors des passages des
véhicules et les soufflements du vent,
· la poussière provenant de la cimenterie a aussi
une part de responsabilité.
IV.5.22. PRÉDOMINANCE DE LA DIARRHÉE
Prédominance de la diarrhée (variable X22), a un
total de 2 cas, une moyenne de 0,5 et l'écart type de 0,58. Elle vient
en troisième position des d'après nos enquêtes effectuer
dans la cité de Kimpese.
IV.5.23. PLANTER DES ARBRES AUTOURS DE LA CIMENTERIE
Planter des arbres autours de la cimenterie (variableX23),
donne un total de 42cas, une moyenne de 0,5 et l'écart type de 10,5.
C'est l'une de pratique qui permet que la poussière ne
puisse pas atteindre ou polluer des activités situées hors d'une
usine. Ces arbres ont une grande hauteur et beaucoup, des feuilles. Cette
poussière ce dépose sur les feuilles
L'inconvénient de cette pratique est que ce sont ces
arbres qui deviennent pollués. Dans ce cas, si ce sont des arbres
fruitiers, il ne serait pas intéressant de manger ces fruits.
IV.5.24. INSTALLATION DES ÉLECTROFILTRES
Installation des électrofiltres dans la cimenterie
nationale (variable X24), a un total de 2 cas, une moyenne de 0,5 et
l'écart type de 0,58.
L'éléctrofiltre a pour rôle d'absorber une
grande quantité de poussières provenant de concasseur et du four
enfin d'éviter la pollution des particules fines.
IV.5.25. UTILISATION DE LA MATIÈRE PREMIÈRE NON
POLLUANT
Utilisation de la matière première non polluant
(variable X25), a un total de 1 cas, une moyenne de 0,25 et l'écart
type de 0,5.
Pour évaluer le problème de la pollution dans la
cité de Kimpese, nous avons analysés la teneur en plomb dans le
fuel-oil utiliser comme combustible dans la cimenterie de Kimpese ainsi que la
teneur du plomb dans le sol situer aux alentours de la cimenterie par
où la population cultive des champs.
Les résultats suivants ont été obtenus
dans les tableaux ci-dessous :
Résultats des Analyses du
plomb dans fuel-oil utiliser par la cimenterie nationale de Kimpese.
Tableau n° 6 : Résultats des
analyses du plomb dans le fuel-oil
Echantillon1
|
Echantillon2
|
365 ug/g
|
375 ug/g
|
Ces résultats expliquent
que le fuel-oil est à l'origine de la contamination du sol situer aux
alentours de la cimenterie par le fait que nous avons trouvés dans le
fuel une certaine quantité du plomb.
Tableau 7 : Résultats des
concentrations du plomb dans le sol aux alentours de la cimenterie de Kimpese.
Direction des
échantillons
|
Nord
|
Nord-Est
|
Nord
|
Nord-Est
|
Distance en
(mètre)
|
500
|
500
|
1000
|
1000
|
Résultats en
(ug/g)
|
150
|
250
|
192,5
|
255
|
Ces résultats
expliquent que le plomb a été introduit dans l'environnement. La
partie la plus contaminer est le Nord-Est. Ce site est utilisé pour
l'agriculture. Cela engendre une pollution des cultures et des cultivateurs qui
ont des champs aux environs. Les valeurs obtenues sont supérieur
à la concentration maximale prescrite à des fins agricoles qui
est de 70 ug/g.
La distribution du plomb
dans l'organisme humain
Le plomb absorbé par
l'organisme par inhalation ou par ingestion est distribué par le sang
à différents organes : le foie, les reins, la rate, la
moelle osseuse et surtout les os. Le plomb sanguin ne représente que 1
à 2 % de la quantité totale de plomb présent dans
l'organisme ; les tissus mous (reins, foie, rate...) en contiennent 5
à 10 % et plus de 90 % est fixée sur les os.
Le plomb est principalement (75 %)
éliminé dans les urines. 15 à 20 % du plomb sont
éliminés dans les fèces. Le plomb est également
excrété dans la salive, dans la sueur, dans les ongles, dans les
cheveux...
a. Les voies d'exposition du plomb
Le plomb peut
pénétrer dans l'organisme humain par trois voies :
· par inhalation de vapeur de
plomb ou de poussières (oxyde de plomb)
· par ingestion, qu'il
s'agisse du plomb d'abord inhalé et ingéré à la
suite des processus d'épuration pulmonaire, ou du plomb
ingéré directement avec les aliments ou avec les
poussières se trouvant sur les mains ou les objets portés
à la bouche notamment chez le jeune enfant.
b. Les principaux effets toxiques du plomb pour
l'homme
Le saturnisme désigne
l'ensemble des manifestations de l'intoxication par le plomb. Les coliques de
plomb sont les effets toxiques les plus connus du métal mais ses
principaux organes cibles sont : le système nerveux, les reins et
le sang.
Effets sur le
système nerveux : Le plomb est responsable d'atteintes
neurologiques. En cas d'intoxications massives, l'effet neurotoxique du plomb
peut se traduire par une encéphalopathie convulsivante pouvant aller
jusqu'au décès. En cas d'intoxication moins sévère,
on a observé des troubles neuro-comportementaux et une
détérioration intellectuelle.
Effets sur la moelle
osseuse et le sang : Le plomb bloque plusieurs enzymes
nécessaires à la synthèse de l'hémoglobine. Ces
effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules
rouges et à une anémie.
Cancer : L'administration de
fortes doses de plomb a induit des cancers du rein chez de petits rongeurs. En
revanche, il n'a pas été mis en évidence de
surmortalité par cancer dans les populations exposées au plomb.
L'intoxication aiguë est rare. L'intoxication habituelle est liée
à une exposition chronique.4(*)2
Tableau n° 8: MATRICE DE CONCENTRATION
|
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Variable
Lieu
|
Matériau prédominant brique cuite
|
Matériau prédominant brique non cuite
|
Matériau prédominant bloc ciment
|
Matériau durable brique cuite
|
Matériau durable brique non cuite
|
Matériau durable bloc ciment
|
Matériau moins cher brique cuite
|
Matériau moins cher brique non cuite
|
Matériau moins cher bloc ciment
|
La population bénéficie de la cimenterie
à Kimpese
|
La population ne bénéficie pas de la cimenterie
à Kimpese
|
La population a de moyen financier pour acheter du ciment
|
La population n'a pas de moyen pour acheter du ciment
|
L'implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable
|
L'implantation de la cimenterie à Kimpese est
défavorable
|
L'implantation de la cimenterie à cet endroit est assez
favorable
|
L'espace affecté par la cimenterie à
l'agriculture
|
L'espace affecté par la cimenterie à
l'élevage
|
L'espace affecté par la cimenterie à
l'habitation
|
Prédominance de la malaria
|
Prédominance de l'infection respiratoire aigue
|
Prédominance de la diarrhée
|
Implantation des arbres au tour de l'usine
|
Installation d'électrofiltre
|
Utilisation de la matière première non polluante
|
|
X1
|
X2
|
X3
|
X4
|
X5
|
X6
|
X7
|
X8
|
X9
|
X10
|
X11
|
X12
|
X13
|
X14
|
X15
|
X16
|
X17
|
X18
|
X19
|
X20
|
X21
|
X22
|
X23
|
X24
|
X25
|
Quartier 1er
|
0,96
|
0,00
|
0,00
|
1,00
|
0,00
|
2,49
|
1,06
|
0,80
|
0,00
|
0,55
|
1,76
|
1,53
|
0,71
|
1
|
1,7
|
0
|
1,27
|
0,9
|
2,5
|
1,1
|
1,28
|
0,00
|
0,47
|
2,5
|
4,98
|
|
Quartier 2
|
0,93
|
2,27
|
2,65
|
1,14
|
0,00
|
0
|
1,12
|
1,20
|
1,32
|
1,18
|
0,85
|
0,93
|
0,97
|
1,06
|
0,4
|
0
|
0,83
|
2
|
0
|
1,1
|
0,68
|
0,00
|
1
|
0
|
0
|
|
Quartier 3
|
1,05
|
0,53
|
0,00
|
0,92
|
1,87
|
1,86
|
0,90
|
0,96
|
1,87
|
1,04
|
0,84
|
1,14
|
1,14
|
1
|
0,2
|
1,4
|
1,17
|
0,5
|
0
|
0,9
|
1,08
|
1,87
|
1,23
|
1,9
|
0
|
|
Quartier 4
|
1,02
|
1,25
|
1,46
|
0,99
|
1,46
|
0
|
0,97
|
1,04
|
0,73
|
1,14
|
0,84
|
0,64
|
1,07
|
0,98
|
1,6
|
1,8
|
0,8
|
0,9
|
1,46
|
1
|
0,94
|
1,46
|
1,1
|
0
|
0
|
|
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
(2006)
IV.6. Matrice de
concentration.
En vue de spatialiser les différentes variables
statistiques que nous avons retenus dans ce travail, nous avons calculé
l'indice de concentration pour permettre aux lecteurs de prendre connaissance
du lieu par où les indices sont significatifs où pas. Ceci va
nous permettre de trouver les concentrations spatiales des différentes
données qui seront projeté sur les différentes cartes.
IV.6.1. LA CONCENTRATION DE
MATÉRIAU PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE (VARIABLE X1).
La concentration du matériau prédominant brique
cuite (variable X1) varie de 0,93 à 1,05.
Les indices non significatifs varient de 0,93 à 0,96.
Ces indices sont localisés dans le quartier 1er et dans le
quartier 2. Les valeurs significatives varient de 1,02 à 1,05. Ces
valeurs sont concentrées dans le quartier 3 et quartier 4.
D'une manier générale, le type de
matériau prédominant brique cuite, ne devrait pas être
utilisé comme dominant dans la cité de Kimpese par le fait qu'il
y a une cimenterie depuis 1974. Mais ce phénomène s'explique par
des raisons suivantes :
· la matière première (argile) est
disponible et accessible,
· acquisition d'une habitude auprès de la
population,
· la gratuité de la matière première
(argile),
· faible coût pour la construction.
La figure n°7 : la concentration
spatiale de matériau prédominant brique cuite.
IV.6.2. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU PRÉDOMINANT
BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X2)
La concentration de matériau prédominant brique
non cuite (variableX2) au tableau n° 8 a des indices qui varient de 0,00
à 2,27.
Nous constatons que dans le quartier 1er et
quartier 3, les indices de concentration ne sont pas significatifs. Ces valeurs
varient de 0,00 à 0,53. Dans le quartier 2 et quartier 4, les valeurs
des indices de concentration varient de 1,25 à 2,27 et sont
significatifs. Cela s'explique par le taux élevé des habitations
anarchiques.
La figure n°8 : la concentration
spatiale de matériau brique non cuite.
Fig.7 : la concentration de Matériau
prédominant brique cuite (Variable X1).
Concentration non significative. 0,93 à 0,96
Concentration significative. 1,02 à 1,05
Légende (X1)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
prédominant brique cuite se répartit de la manière
suivante : deux quartier où la concentration est non
significative (quartier 1er et quartier 2) et deux quartiers
où la concentration est significative (quartier 3 et quartier
4).
Fig.8 : la concentration de Matériau
prédominant brique non cuite (variable X2)
Légende (X2)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Echelle=1/5000
Concentration non significative. 0,00 à 0,53
Concentration significative. 1,25 à 2,27
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
prédominant brique non cuite se répartit de la manière
suivante : deux quartiers où la concentration est non
significative (quartier 1er et quartier 4) et deux quartiers
où la concentration est significative (quartier 1er et
quartier 3).
IV.6.3. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION
PRÉDOMINANT BLOC CIMENT (VARIABLE X3)
La concentration de matériau de construction
prédominant bloc ciment (variable X3) du tableau n°8 a pour indices
allant de 0,00 à 2,65. Les indices non significatifs sont
localisés dans les quartier 1er et quartier 3. Elle est de
0,00. Les indices significatifs sont localisés dans le quartier 2 et
quartier 4, dont les valeurs des indices varient de 1,46 à 2,65.
Si les concentrations sont significatives dans ces deux
quartier, cela peut s'expliqués par le fait que les camps de
travailleurs sont localisés dans ce quartiers, cas de CECO dans le
quartier 2 et Camps I.M.E, Graford et Cimenterie dans le quartier 4.
La figure n°9 : la concentration
spatiale matériau prédominant bloc ciment.
IV.6.4. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION
DURABLE BRIQUE CUITE (VARIABLE X4).
La concentration du matériau de construction durable
brique cuite (variable X4), a des indices qui varient de 0,92 à 1,14.
Les valeurs indices non significatifs sont localisés dans le quartier 3
et quartier 4, varient de 0,92 à 0,99. Les valeurs des indices
significatifs varient de 1,00 à 1, 14, elles sont localisées dans
le quartier 1er et quartier 2.
La figure n°10 : la concentration
spatiale matériau durable brique cuite.
Fig.9 : la concentration de matériau de
construction prédominant bloc ciment (variable X3)
Concentration non significative. 0,00
Concentration significative. 1,25 à 2,27
Légende (X3)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau de
construction prédominant bloc ciment se répartit de la
manière suivante : deux quartiers où la concentration est
non significative (quartier 1er et quartier 3 ) et deux
quartiers où la concentration est significative (quartier 2 et
quartier 4).
Fig.10 : la concentration du matériau de
construction durable brique cuite variable X4).
Légende (X4)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
Echelle=1/5000
Concentration non significative. 0,00
Concentration significative. 1,25 à 2,27
La concentration spatiale de matériau
de construction durable brique cuite se répartit de la manière
suivante : deux quartiers où la concentration est non significative
(quartier 3 et quartier4) et deux quartiers où la concentration est
significative (quartier 1er et quartier 2).
IV.6.5. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION
DURABLE BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X5).
La concentration du matériau de construction durable
brique non cuite (variable X5) a des indices qui varient de 0,00 à
1,87. Nous constatons que dans le quartier 1er et quartier 2, les
indices de concentration ne sont pas significatifs. La valeur est de 0,00.
Dans le quartier 2 et quartier 4, les valeurs des indices de concentration
varient de 1,46 à 1,87 et sont significatifs.
La figure n°11 : la concentration
spatial matériau durable brique cuite.
IV.6.6. LES INDICES DE CONCENTRATION DU
MATÉRIAU BLOC CIMENT (VARIABLE X6).
La concentration du matériau bloc ciment (variableX6) a
de indices varient de 0,00 à 2,49. Les indices non significatifs 0,00
sont localisés dans le quartier 2 et quartier 4. Les
Indices significatifs sont dans le quartier 1er et
quartier 3 dont les valeurs varient de 1,86 à 2,49.
La figure n° 12 : la concentration
spatiale matériau durable bloc ciment.
Fig.11 : la concentration du matériau de
construction durable brique non cuite (variable X5).
Légende (X5)
Concentration non significative. 0,00
Concentration significative. 1, 46 à 1,87
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
de construction durable brique non cuite se répartit de la
manière suivante : deux quartiers où la concentration est
non significative (quartier 1er et quartier 3 ) et deux
quartiers pour la concentration significative (quartier 2 et quartier
4).
Fig. 12 : la concentration du matériau bloc
ciment (variable X6).
Légende (X6)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Concentration non significative.0, 00
Concentration significative.1, 86 à 2,49
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
durable ciment se réparti de la manière suivante : deux
quartier pour les concentrations non significatives (quartier 2 et 4) et deux
quartier pour les concentration significatives : (quartier1er
et 3)
La concentration spatiale de matériau
durable bloc ciment se répartit de la manière suivante :
deux quartiers où la concentration est non significative (quartier 2 et
quartier 4) et deux quartiers où la concentration est
significative : (quartier 1er et quartier 3).
IV.6.7. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE CONSTRUCTION
MOINS CHER BRIQUE CUITE (VARIABLE 7)
La concentration du matériau de construction moins cher
brique cuite (variable 7) varie de 0,90 1,12. Les concentrations non
significatives varient de 0,90 à 0,97 ces concentrations sont
localisées dans la quartier 3 et quartier 4. Les concentrations
significatives sont localisées dans le quartier 1er et
quartier 2.
La figure n°13 : la concentration
spatial matériau de construction moins cher brique cuit.
IV.6.8. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE
CONSTRUCTION MOINS CHER BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X8).
La concentration de matériau de construction moins cher
brique non cuite (variable X8), ces indices varient entre 0,80 à 1,20.
Les indices non significatifs varient de 0,80 à 0,96, elles se localises
dans le quartier 1er et les indices significatifs varient de 1,04
à1, 20. Ces indices ses localises dans le quartier 2 et quartier 4.
.
La figure n° 14 : la concentration
spatiale matériau de construction moins cher brique cuit.
Fig. 13 : la concentration du matériau de
construction moins cher brique cuite (variable X7)
Légende (X7)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Concentration non significative.0, 90 à 0,97
Concentration significative.1, 06 à 1,12
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
de construction moins cher brique cuite se répartit de la
manière suivante : deux quartiers où la concentration est
non significative (quartier 3 et quartier4) et deux quartiers où
la concentration est significative (quartier 1er et quartier
2).
Fig. 14 : la concentration de matériau de
construction moins cher brique non cuite (variable X8)
Légende (X8)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
Concentration non significative. 0, 80 à 0,96
Concentration significative.1, 04 à 1,20
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
moins cher brique non cuite se répartit de la manière
suivante : deux quartiers à la concentration est non
significative (quartier 1er et quartier 3) et deux quartiers
où la concentration est significative (quartier 2 et quartier
4).
IV.6.9. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION
BLOC CIMENT MOINS CHER (VARIABLE X9)
Le matériau de construction bloc ciment moins cher
(variable X9) a des indices de concentration qui varient de 0,00 à 1,87.
Les indices non significatifs varient de 0,00 à 0,73 elles sont
localisés dans le quartier 1er et quartier 4. Les indices
significatifs varient de 1,32 à 1,87. Ceux indices sont localisés
dans le quartier 2 et quartier 3.
Ceux ce qui expliquent la localisation de maison bloc ciment
dans le quartier 2 par le fait que ce ne pas la population qui ont construit
ceux maisons et locaux en blocs ciment mes ce sont l'église CECO par
où l'on trouve aussi l'Université protestante de Kimpese.
La figure n° 15 : la concentration
spatiale matériau de construction moins cher bloc ciment.
IV.6.10. LA CONCENTRATION LE BÉNÉFICE DE LA
POPULATION AUPRÈS DE LA CIMENTERIE NATIONALE DE KIMPESE (VARIABLE 10)
Le bénéfice de la population auprès de la
cimenterie nationale de Kimpese (variable 10) a des indices de concentration
qui varient de 0,55 à 1,18. L'indice 0,55 est non significatif il est
localisé dans le quartier 1er. Les indices significatifs
varient de 1,04 à 1,18 dans le quartier 2, quartier, 3 et quartier 4.
Si la population du quartier 1er ne
bénéficie pas du tout de la cimenterie, cela peut s'explique par
leur éloignement par rapport à d'autres quartier. Ces
bénéfices sont :
· L'achat du ciment non loin de l'usine ou des
dépôts du ciment,
· Le transport des agents et des populations, et
même de la marchandise
· L'emploi.
La main d'oeuvre constitue un facteur important pour
l'implantation d'une industrie dans un milieu donné. Elle doit
être disponible, quantitativement (effectifs), et qualitativement. Cette
population doit bénéficié de la présence
d'industrie installer dans leur localité.
La figure n° 16 : la concentration
le bénéfice de la population auprès de la cimenterie
nationale de Kimpese.
Fig. 15 : la concentration de matériau de
construction bloc ciment moins cher (variable X9).
Légende (X9)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006
Concentration non significative. 0, 00 à 0,73
Concentration significative.1, 32 à 1,87
Echelle=1/5000
La concentration spatiale de matériau
de construction moins cher bloc ciment se répartit de la manière
suivante : deux quartiers où la concentration est non
significatives (quartier 1er et quartier 4) et deux quartiers
où la concentration est significative : (quartier 2 et quartier
3).
Fig. 16 : la concentration le bénéfice
de la population auprès de la cimenterie nationale de Kimpese (variable
10)
Légende (X10)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Echelle=1/5000
Concentration non significative. 0, 55
Concentration significative.1, 04 à 1,18
La concentration spatiale
bénéfice de la population auprès de la cimenterie
nationale de Kimpese se répartit de la manière suivante : un
quartier où la concentration est non significatif (quartier1) et
trois quartiers où la concentration significative: (quartier 2, quartier
3 et quartier 4).
IV.6.11. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI NE
BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE (VARIABLE X11).
La population qui ne bénéficie pas de la
présence de la cimenterie à Kimpese (variable X11), a des indices
de concentration varient de 0,08 à 1,8. Ces indices ne sont pas
significatifs pour les quartier 1er, quartier 2 et quartier 3, elle
est de 0,8. Il est significatif pour le quartier 4.
Ce phénomène s'explique par le fait que le quartier
1er est éloigné de la cimenterie par rapport à
d'autre.
La figure n°17, la population
déclare n'avoir pas des bénéfices de la cimenterie
nationale à Kimpese
IV.6.12. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI A DES MOYENS
FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 12),
La concentration dont la population a des moyens financiers
pour l'achat du ciment (variable 12), a des indices qui varient de 0,64
à 1,53. Les indices dont les valeurs ne sont pas significatifs varient
de 0, 64 à 0,93, ils sont localisés dans le quartier 2 et
quartier 4. Les indices de concentration sont significatives et varient de 1,14
à 1,53. Ils sont localisés dans le quartier 1er et
quartier 2.
La figure n°18, la concentration de la
population qui a des moyens financiers pour l'achat du ciment.
Fig. 17 : la concentration de la population qui
ne bénéficie pas de la présence de la cimenterie à
Kimpese (variable X11).
Concentration non significative. 0,8
Concentration significative.1, 8
Légende (X11)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Echelle=1/5000
La concentration spatiale la population qui ne
bénéficie pas de la présence de la cimenterie à
Kimpese
se répartit de la manière suivante : trois
quartier où la concentration est non significative (quartier 2,
quartier 3 et quartier 4) un quartier pour l'indice de concentration
significatifs : (quartier 1).
Fig. 18 : la concentration de la population qui
a des moyens financiers pour l'achat du ciment (variable 12),
Légende (X12)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Concentration significative. 0,64 à 0,93
Concentration significative.1, 14 à 1,53
Echelle=1/5000
La concentration spatiale la population qui a
moyens financiers pour l'achat du ciment (variable X12) se répartit de
la manière suivante : deux quartiers où de concentration
est non significatifs (quartier 2, quartier 4) et deux quartiers où la
concentration est significatifs : (quartier 1 et quartier 3).
IV.6.13. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS
FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 13),
La concentration de la population n'a pas des moyens
financiers pour l'achat du ciment (variable 13), a des indices qui varient de
0,71 à 1,14. Les indices non significatifs varient de 0,71 à 0,97
et ils sont localisés dans le quartier 1eret quartier 2. Les
indices significatifs varient de 1,07 à 1,14 et sont localisés
dans le quartier 3 et quartier 4.
La figure n°19, montre espace par
où la population déclare n'avoir pas des moyens financier pour
l'achat du ciment.
IV.6.14. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE
À KIMPESE EST FAVORABLE (VARIABLE 14)
La concentration sur implantation de la cimenterie à
Kimpese (variable 14) est favorable a des indices qui varient de 0,98 à
1,06. L'indice de concentration non significatif est de 0,98, dans le quartier
4. Les indices de concentration significatifs sont dans le quartier
1er, quartier 2 et quartier 3.
La figure n°20 : la concentration
sur implantation de la cimenterie à Kimpese est favorable
Fig. 19 : la concentration de la population n'a
pas des moyens financiers pour l'achat du ciment (variable 13).
Légende (X13)
1/5000
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Concentration ne sont pas significatifs. 0,71 à 0,97
Concentration sont significative.1, 07 à 1,14
La concentration spatiale de la population
n'a pas des moyens financiers pour l'achat du ciment se répartit de la
manière suivante : deux quartiers où la concentration est
non significatifs (quartier 1, quartier 2) et deux quartiers où la
concentration est significatifs, (quartier 3 et quartier 4).
Fig. 20 : la concentration sur implantation de la
cimenterie à Kimpese est favorable (variable 14).
Légende (X14)
1/5000
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Concentration non significative. 0,98
Concentration significative.1 à 1,06
La concentration spatiale implantation de la
cimenterie à Kimpese est favorable se répartit de la
manière
suivante : un quartier où la concentration est non
significatifs (quartier 4) et trois quartiers où la concentration est
significatifs, ( quartier 1er, quartier 2 et quartier 3).
IV.6.15. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE
À KIMPESE NE SONT PAS FAVORABLE (VARIABLE 15).
Les indices de concentration sur implantation de la cimenterie
à Kimpese (variable 15) n'est pas favorable varient 0,2 à 1,7.
Les indices de concentration non significatif varient de 0,2 à 0, 4 dans
les quartier 2 et quartier 3. Les indices de concentration significatifs
varient de 1,6 à 1,7 dans le quartier 1er et quartier 4.
La figure n°21, montre espace par
où la population déclare que l'implantation de la cimenterie
à Kimpese n'est pas favorable.
IV.6.16LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE
À KIMPESE EST ASSEZ FAVORABLE (VARIABLE 16).
La concentration sur implantation de la cimenterie à
Kimpese est assez favorable (variable 16) varient de 0,00 à 1,8.
L'indice de concentration non significatif est de 0,00 dans le quartier
1er et quartier 2. Les indices de concentration significatifs sont
dans le quartier 3 et quartier 4.Ils varient de 1,4 à 1,6.
La figure n°22, montre espace par
où la population déclare que l'implantation de la cimenterie
à Kimpese est assez favorable.
Fig.21 : la concentration sur implantation de la
cimenterie à Kimpese n'est pas favorable (variable 15)
Légende (X15)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
1/5000
Concentration non significative. 0,2 à 0,4
Concentration n'est pas significative.1
La concentration spatiale sur implantation de
la cimenterie à Kimpese n'est pas favorable se répartit de la
manière suivante : deux quartiers où la concentration est
non significatifs, (quartier 2 et quartier 3) et deux quartiers où la
concentration est significatifs, (quartier 1er et quartier
4).
Fig. 22 : la concentration sur l'implantation de la
cimenterie à Kimpese est assez favorable (variable 16).
Légende (X16)
1/5000
Légende (X16)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko, 2006
Concentration non significative. 0,00
Concentration significative.1, 4 à 1,8
La concentration spatiale sur implantation de
la cimenterie à Kimpese est assez favorable se répartit
de la manière suivante : deux quartiers où
la concentration est non significative (quartier 1er et quartier 2)
et deux quartiers où la concentration est significatifs, (quartier 3
et quartier 4).
IV.6.17. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ
À LA CIMENTERIE À KIMPESE DESTINÉE POUR L'AGRICULTURE
(VARIABLE X17)
La concentration de l'espace affecté à la
cimenterie à Kimpese (variable X17) dans le tableau n°8
était destinée pour l'agriculture avant son implantation a comme
indices allant 0,9 à 1,1. Le indice non significatif est de 0,9 dans le
quartier 3. Il est significatif dans le quartier 1er et quartier 2
et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,00 à
1,1.
La Fig. n° 23, la concentration spatiale
de l'espace affecté à la cimenterie était destinée
pour l'agriculture.
IV.6.18. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ
À LA CIMENTERIE À KIMPESE DANS LE TABLEAU ÉTAIENT
DESTINÉS POUR LES ÉLEVAGES (VARIABLE X18)
La concentration de l'espace affecté à la
cimenterie à Kimpese (variable X18) dans le tableau n°8
étaient destinés pour les élevages avant son implantation
a comme indices allant 0,68 à 1,28. Les indices non significatifs
varient de 0,68 à 0,94 dans le quartier 2 et quartier 4. Il est
significatif dans le quartier 1er et quartier 3 dont les indices
de concentration varient de 1,08 à1, 28.
La Fig. n° 24, illustre la concentration
spatiale de l'espace affecté à la cimenterie avant son
implantation était destinée pour l'agriculture.
Fig.23 : la concentration de l'espace affecté
à la cimenterie à Kimpese destinée pour l'agriculture
(variable X17).
Légende (X17)
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
Concentration non significative. 0,80 à 0,83
Concentration significative.1, 17 à 1,27
La concentration spatiale de l'espace
affecté à la cimenterie à Kimpese était
destinée à l'agriculture avant son implantation se
répartit de la manière suivante: deux quartiers où la
concentration est non significative (quartier 2 et quartier 4) et deux
quartier où la concentration est significative (quartier
1er et quartier 3).
Fig. 24 : la concentration de l'espace
affecté à la cimenterie à Kimpese étaient
destinés pour les élevages (variable X18)
Légende (X18)
Source : enquête sur terrain, 2006
Les indices de concentration ne sont pas significatifs :
0,5 à 0,90
L'indice de concentration est significatif. 2
1/5000
La concentration spatiale de l'espace
affecté à la cimenterie à Kimpese était
destinée à l'élevage se répartit de la
manière suivante : trois quartier pour les indices de concentration
non significative quartier 1er, quartier 3 et quartiers 4 et un
quartier pour les indices de concentration significative : (quartier
2).
IV.6.19. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE AFFECTÉ À
LA CIMENTERIE À KIMPESE ÉTAIENT DESTINÉS POUR LES
HABITATIONS AVANT SON IMPLANTATION
Légende (X18)
(VARIABLE X19)
La concentration de l'espace affecté à la
cimenterie à Kimpese (variable X19) dans le tableau n°8
étaient destinés pour les habitations avant son implantation a
comme indices allant 0,00 à 1,87. Le indice non significatif est de 0,00
dans le quartier 1er et quartier 2. Il est significatif dans le
quartier 3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,08
à1, 28.
La Fig. n° 25 : la
concentration spatiale de l'espace affecté à la cimenterie avant
l'implantation était destinée pour l'habitat.
IV.6.20. LA CONCENTRATION MALADIE PRÉDOMINANCE LA
MALARIA (VARIABLE X20).
La concentration de la prédominance la malaria
(variable X20) dans le tableau n°8 dans la cité de Kimpese a comme
indices allant 0,47 à 1,23. Le indice non significatif est de 0,47 dans
le quartier 1er. Ils sont significatifs dans le quartier 2 quartiers
3 et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,00 à
1,23.
La Fig. n° 26 : concentration spatiale
de maladie a prédominance malaria.
Fig.25 : la concentration de l'espace
affecté à la cimenterie à Kimpese destiné a
l'habitation avant son implantation (variable X19)
Légende (X19)
1/5000
L'indice de concentration n'est pas significatif. 0,00
Les indices de concentration sont significatifs. 1,46 à
2,25
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
La concentration spatiale de l'espace
affecté à la cimenterie à Kimpese était
destinée pour l'habitat se répartit de la manière
suivante : deux quartiers où la concentration est non
significative, (quartier 2 et quartier 3) et deux quartiers la concentration
est significative, (quartier 1er et quartier 4).
Fig. 26 : la concentration maladie
prédominance la malaria (variable X20).
Légende (X20)
1/5000
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
L'indice de concentration n'est pas significatif.
0,90
Les indices de concentration sont significatifs. 1
à 1,1
La concentration spatiale de la
prédominance la malaria se répartit de la manière
suivante : un
quartier où la concentration est non significative,
(quartier 3) et trois quartiers où la concentration est significatifs,
(quartier 1er, quartier2 et quartiers 4).
IV.6.21. LA CONCENTRATION DE MALADIE PRÉDOMINANCE
INFECTION RESPIRATOIRE AIGU « IRA » (VARIABLE X21)
La concentration de l'espace prédominance infection
respiratoire aigu « IRA » (variable X21) dans le tableau
n°8 dans la cité de Kimpese a comme indices allant 0,47 à
1,23. Le indice non significatif est de 0,47 dans le quartier 1er.
Ils sont significatifs dans le quartier 2 quartiers 3 et quartier 4 dont les
indices de concentration varient de 1,00 à 1,23.
La Fig. n°27 : la
concentration spatiale de maladie a prédominance IRA.
IV.6.22. LA CONCENTRATION DE MALADIE PRÉDOMINANCE
DIARRHÉE (VARIABLE X22) DANS LE TABLEAU N°8
La concentration de maladie prédominance
diarrhée (variable X22) dans le tableau n°8 dans la
cité de Kimpese a comme indices allant 0,00 à 1,9. Le indice non
significatif est de 0,00 dans le quartier 1er et le quartier 2. Ils
sont significatifs dans quartiers 3 et quartier 4 dont les indices de
concentration varient de 1,5 à 1,9.
La Fig. n°28, illustre
la concentration spatiale de la maladie a prédominance
diarrhéique.
Fig.27 : la concentration de maladie
prédominance infection respiratoire aigu « IRA »
(variable X21)
Légende (X21)
1/5000
Source : enquête sur terrain, Kiatoko,
2006
Les indices de concentration ne sont pas significatifs. 0,68
à 0,94
Les indices de concentration sont significatifs. 1,08 à1,
28
La concentration spatiale de la
prédominance infection respiratoire aigu « IRA » se
répartit de la manière suivante : deux quartiers où
la concentration est non significatifs, (quartier 2 et quartier 4 ) et deux
quartiers où la concentration est significatifs, (quartier
1er, quartier 3).
Fig. 28 : la concentration de maladie
prédominance diarrhée (variable X22) dans le tableau
n°8
Légende (X22)
1/5000
Concentration non significative. 0,00.
Concentration significative.1, 5 à 1,9.
Source : enquête sur terrain, Kiatoko
2006
La concentration spatiale de la
prédominance diarrhée se répartit de la manière
suivante :
deux quartier où la concentration est non
significatifs, (quartier 1er et quartier 2 ) et
deux quartiers où la concentration est
significative,(quartier 3 et quartiers 4).
IV.6.23. LA CONCENTRATION PLANTER LES ARBRES AUTOURS DE LA
CIMENTERIE (VARIABLE X23)
La concentration implanter les arbres autours de la cimenterie
(variable X23) dans le tableau n°8, a comme indices allant 0,47 à
1,23. Le indice non significatif est de 0,47 dans le quartier 1er.
Ils sont significatifs dans quartiers 2, quartiers 3 et quartier 4 dont les
indices de concentration varient de 1 à 1,23.
La Fig. n°29, illustre la concentration
spatiale de l'action d'assainissement planter les arbres autours de la
cimenterie.
IV.4.24. LA CONCENTRATION INSTALLATION DE L'ELECTROFILTRE
(VARIABLE X24)
La concentration installation de l'électrofiltre dans
la cimenterie de (variable X24) dans le tableau n°8, a comme indices
allant 0,00 à 2,5. Le indice non significatif est de 0,00 dans le
quartier 2 et quartiers 3. Ils sont significatifs dans le quartier
1er et quartier 4 dont les indices de concentration varient de 1,9
à 2,5.
La Fig. n°30, illustre la concentration
spatiale de l'action installation de l'électrofiltre dans la
cimenterie.
Fig. 29 : la concentration implanter les arbres
autours de la cimenterie (variable X23)
Légende (X23)
Légende (X23)
1/5000
Source : enquête sur terrain décembre,
Kiatoko 2006
Concentration n'est pas significatif. 0,47.
Concentration sont significatifs.1 à 1,23.
La concentration spatiale différents
actions d'assainissement implanter les arbres autours de la cimenterie se
répartit de la manière suivante: un quartier où la
concentration est non significative,(quartier 1er ) et trois
quartiers où la concentration est significatifs,(quartier2, quartier 3
et quartiers 4).
Fig.30. la concentration installation de
l'électrofiltre (variable X24)
Légende (X24)
1/5000
Source : enquête sur terrain décembre,
Kiatoko, 2006
La concentration spatiale installation
de l'électrofiltre dans la cimenterie se répartit de la
manière suivante :
deux quartiers où la concentration est non
significative, (quartier2 et quartier 4 ) et deux quartiers où
la concentration est significative,(quartier 1er et
quartiers 3).
Concentration non significative. 0,00.
Concentration significative.1, 9 à 2,5.
IV.6.25. LA CONCENTRATION UTILISATION DE LA MATIERE PREMIERE
NON POLLUANTE (VARIABLE X25)
La concentration de différentes actions
d'assainissement (variable X25) dans le tableau n°8, utilisation de
la matière première non polluante dans la cimenterie a comme
indices allant 0,00 à 4,98. Le indice non significatif est de 0,00 dans
le quartier 2 et quartiers 3 et quartier 4. Il est significatif dans le
quartier 1er dont le indice de concentration est de 4,98.
La Fig. n° 31 : utilisation de la
matière première non polluante dans la cimenterie de Kimpese.
1/5000
Source : enquête sur terrain décembre,
Kiatoko, 2006
Légende (X25)
Concentration non significative 0,00.
Concentration significative 4,98.
La concentration spatiale utilisation
de la matière première non polluante dans la cimenterie se
répartit de la manière suivante : trois quartiers où
la concentration est non significative, (quartier 3, quartiers 4.et quartier 2)
et un quartiers où la concentration est significative, (quartier
1er).
Conclusion
Au vu de ce problème, l'étude de localisation
d'une unité industrielle doit tenir compte des critères des choix
de site pour ne pas contribuer à la détérioration de
l'environnement car assainir un milieu demande un investissement
considérable.
Pour ce fait, l'aménager doit prendre en compte tous
les aspects important pour ne pas lègue à la
génération futur un environnement malsain.
CONCLUSION GÉNÉRALE ET SUGGESTION
Le présent travail se rapporte à
l'aménagement et l'assainissement de la cité de Kimpese suite
à la présence de la cimenterie.
Dans ce travail, nous sommes parti d'un fait
réel : depuis un certains temps (1974), une cimenterie a
été installée dans la cité de Kimpese. Ce qui fait
que la cité de Kimpese est exposée à une pollution due
à la cimenterie nationale.
L'objectif de notre étude était de chercher
l'origine du plomb rencontré dans les plantes cultivées aux
alentours de la cimenterie et la teneur du plomb dans le fuel-oil
utilisé pour la combustion, vérifier si la cimenterie de Kimpese
est une entreprise susceptible de dégager du plomb, évaluer la
teneur en Pb dans différents échantillons des sols
récoltés à différentes distances, évaluer la
teneur en CO2 dans les fuel-oils utilisés par la cimenterie
Nationale de Kimpese (Cinat).
Notre étude a été subdivisée en
deux parties : une partie théorique et une autre sur l'analyse des
donnés sur la présence de la cimenterie à Kimpese.
Dans la partie théorique de notre travail, nous avons
présenté une étude générale sur les concepts
d'aménagement, l'assainissement, et la cimenterie. En suite nous avons
abordés la partie techniques et méthodes utilisées dans
notre étude.
La seconde partie de notre étude a consisté a
l'analyse des donnée sur la présence de la cimenterie à
Kimpese où nous avons donné les caractéristiques de la
cité de Kimpese, les problèmes d'assainissement dans la
cité sur la gestion des eaux usées et la gestion des
déchets solides, la santé de la population, de la
présentation de la cimenterie nationale, de la composition
chimique moyenne et de l'exploitation de la matière première.
En fin nous avons abordé le point sur
l'aménagement de la cité de Kimpese et la présence de la
cimenterie.
Dans ce chapitre, nous avons fait une enquête à
l'aide des fichets qui a consisté à faire une étude
sur :
· les types des matériaux utilisés par la
population de Kimpese: bien qu'il y'ait l'implantation de la cimenterie, nous
avons remarqué que ce plus les briques cuites prédominent comme
matériaux de construction parce qu'elles sont durables et ne demandent
pas beaucoup d'investissements,
· l'implantation de la cimenterie à Kimpese :
Nous pensons que ce n'est pas une mauvaise chose car elle répond
à certains critères tels que: la présence de la
matière première, la topographie, la présence des voies de
communications et la main d'oeuvre. Cependant, il existe certains
problèmes l'aménageur n'a pas pris en compte : les
activités qui ont existé avant l'implantation de la cimenterie
(la concession de l'IME et le site agricole). Ce qui fait que les
poussières arrivent jusque dans la concession de l'IME et aux champs,
· Type des maladies les plus fréquentes dans la
cité de Kimpese. Nous remarquons que ces maladies (paludisme, IRA, et
la diarrhée) sont liées à un environnement malsain. Elles
peuvent être réduites par l'assainissement du milieu,
· Type d'assainissement pratique par la cimenterie. Nous
pensons que l'utilisation de l'électrofiltre est successible de
réduire la pollution des particules dans les environs de la cimenterie.
Nous avons aussi analysé la teneur en plomb dans les
échantillons des sols d'usage agricole aux environs de la cimenterie et
les fuel-oils combustible utilisés pour chauffer le four en vue de
connaître les effets de la cimenterie nationale de Kimpese sur
l'environnement.
Nous constatons que la teneur en plomb dans nos
échantillons des sols est supérieure à 70ug/g qui est la
valeur admissible pour un sol à des fins agricoles. Au Nord de la
cimenterie, la teneur en plomb varie de 150 à 192,5ug/g et vers le
Nord-Est elle varie de 250 à 255 ug/g.
D'où, il y a pollution du plomb dans le sol agricole
autour de la cimenterie.
L'origine de plomb est le fuel-oil dont la teneur est de 365
ug/g pour l'échantillon 1 et 375 ug/g pour l'échantillon 2
après les analyses.
L'aménagement agricole du site proche de la cimenterie
national de Kimpese est un problème qui doit interpeller les
autorités du pays en général, celles de la cité de
Kimpese et de la cimenterie en particulier car l'intoxication du plomb engendre
des conséquences graves sur la santé de la population et sur
l'environnement.
A cet effet, des mesures doivent être prises pour
évacuer les agriculteurs qui cultivent sur le site proche de la
cimenterie.
SUGGESTION
Nos suggestions vont droit au gouvernement de la
République Démocratique du Congo en général, aux
autorités de la cité de Kimpese et de la cimenterie nationale en
particulier du danger que auquel la population ainsi que l'environnement de la
cité de Kimpese sont exposés en vue de prendre des mesures
suivantes :
· la mise en marche des électrofiltres dans la
cimenterie,
· un contrôle rigoureux des éléments
polluants dans les matières premières utilisées par la
cimenterie,
· ne plus autoriser des activités telles que les
champs, les élevages, les habitations dans un rayon de 5 Km de la
cimenterie par où passe le vent,
· éviter la progression des constructions des
maisons vers la cimenterie,
· délocaliser les agriculteurs autour de la
cimenterie,
· faire un contrôle médical régulier
à tous les travailleurs de la cimenterie,
· l'assainissement du site pollué par le plomb en
utilisant des méthodes pouvant être abordables et moins
coûteux.
· Que des études soit faite pour la mise en
oeuvre des méthodes plus simples par exemple la photo extraction pour
l'assainissement du site.
BIBLIOGRAPHIE
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1. Anonyme, 1990, cahier de l'IBGE N°2, l'environnement
à Bruxelles, un premier état de la situation décembre 223
P.
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Mack Belledune (Nouveau-Brunswick) E8G 2R3. p 35
3. JEAN MAIRE N, 2000, l'assainissement des petites
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fixées sur supports fins, Environnement et Technique N°194. 18p
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l'environnement des industries et les critères environnementaux de leur
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12. Programme des Nations Unies pour l'Environnement
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l'environnement dans les pays en voie de développement, 1985. 93 p
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II. TFC
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III. Articles, revues, cours
15. ARL 1987 Wechselseitige Beeinflussung von Umweltvorsorge
und Raumordnung, 2p
16. ARL 1988: Umweltgüte und Raumentwicklung. Forschungs-
und Sitzungs-berichte der 17. ARL (édit.), Vol 179, Hanovre, 6p
18. Bureau de la cité de Kimpese
19. Bureau de statistique de la cinat Kimpese
20. Bureau de zone de santé de Kimpese.
21. Forschungs und Sitzungsberichte der ARL (édit.), Vol
165, Hanovre.
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23. Lelo Nzuzi, 2005, cours d'aménagement du
Territoire, P 6, 2005.
24. Water and Sanitation, 2004,
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policies, SDC, 23p
25. Water and Sanitation Programme,
2005, New Designs for Water and Sanitation Transactions, 12 p.
IV. Site Internet
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et de l'assurance contre les accidents du travail. www. Wsib.on.ca.
27. Cureton et al, 1992 citer par
http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/H46-2-98-211F-13.pdf.
28. Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit
(GTZ) GmbH, Eschborn 1995,
www.gtz.de/upv/publika/french.
29. Groupe Technique de santé.
www.loease.com/manganèse.
http://www.wssinfo.org/en/122_definitions.html.
30. J.-H. DRIARD, LES PRINCIPES GENERAUX DE L'AMENAGEMENT
URBAIN,
http://www.coin-urbanisme.org/amenagement/preamb.html.
31. Jocelyn Perret, 2005,
www.cnid.org/incinératio/4P_cimenteriep.df.
32. LAURENT Dabouine au, Yann Lamy, Philippe
Colla. www.quesimodo.versailles. Inra.fr/inapg/phytoremed/index.htm.
33. Magasine Science,
http:/linternaute.com/Science/environnement/dossier/06/0602-bonsogm/index.shtml.
34. Ministère de la Région wallonne, 2005,
http/mrw.wallonoe.be/dgrne/publi/eaux_usées/index.htm.
35. Ministère de la Région
wallonne,2005 ;
http://mrw.wallonie.be/dgrne/publi/de/eaux_usees/index.htm.
36. Office Internationl de l'Eau-Janvier2000,
www.carteleau.org/guide/assainisement.htm#
assainissement.
37. Thomas Rahn cité par http://dsp-
.pwgsc.gc.ca/Collection/H46-2-98-211F-13.pdf.
38. UNFP,
www.unfp.org/2001
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39. UNICEF Sanitation Programming Handbook, voir sur
http://www.unicef.org.
40.
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41.
www.lafrage.fr.
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www.mym.wallonie.be/dyne/rapports/arryss/vir1992/ML/9315.
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www.nyvit.com/fileshare/doc/canada/msds041cfrpdf.
44.
www.senat .fr.
45.
www.crdp-monpellier.fr/ressources/99/99
en 1092.html.
46. Zohun Th et All1993,
www.Santetropical.com/résume/34008pdf.
TABLE DES FIGURES ET TABEAUX
Figures
N°
|
TITRE
|
PAGE
|
1.
|
La situation d'assainissement dans le
monde................................................
|
12
|
2.
|
La carte administrative de la cite de
Kimpese...............................................
|
31
|
3.
|
Erosion par l'eau de ruissellement à Kimpese dans le
quartier 3...............
|
34
|
4.
|
Ordures ménagères dans la cité de
Kimpese...........................................
|
35
|
5.
|
Carrière de la cimenterie nationale de
Kimpese.........................................
|
43
|
6.
|
Les fours pour briques
cuites.........................................................................
|
50
|
7.
|
La concentration de matériau prédominant brique
cuite..............................
|
62
|
8.
|
La concentration de matériau prédominant brique
non cuite.......................
|
62
|
9.
|
La concentration de matériau de construction
prédominant bloc ciment....
|
64
|
10.
|
La concentration du matériau de construction durable
brique cuite.............
|
64
|
11.
|
La concentration du matériau de construction durable
brique non cuite....
|
66
|
12.
|
La concentration du matériau bloc
ciment....................................................
|
66
|
13.
|
La concentration du matériau de construction moins cher
brique cuite......
|
68
|
14.
|
La concentration de matériau de construction moins cher
brique non
cuite................................................................................................................
|
68
|
15.
|
La concentration de matériau de construction bloc
ciment moins cher.....
|
70
|
16.
|
La concentration le bénéfice de la population
auprès de la cimenterie nationale de
Kimpese....................................................................................
|
70
|
17.
|
La concentration de la population qui ne
bénéficie pas de la présence de la cimenterie à
Kimpese................................................................................
|
72
|
18.
|
La concentration de la population qui a des moyens financiers
pour l'achat du
ciment.......................................................................................................
|
72
|
19.
|
La concentration de la population n'a pas des moyens
financiers pour l'achat du
ciment............................................................................................
|
74
|
20.
|
La concentration sur implantation de la cimenterie à
Kimpese est
favorable.........................................................................................................
|
74
|
21.
|
La concentration sur implantation de la cimenterie à
Kimpese n'est pas
favorable.........................................................................................................
|
76
|
22.
|
La concentration sur l'implantation de la cimenterie à
Kimpese est assez
favorable......................................................................................................
|
76
|
23.
|
La concentration de l'espace affecté à la
cimenterie à Kimpese destinée pour
l'agriculture......................................................................................
|
78
|
24.
|
La concentration de l'espace affecté à la
cimenterie à Kimpese était destinée pour les
élevages..........................................................................
|
78
|
25.
|
La concentration de l'espace affecté à la
cimenterie à Kimpese destiné a l'habitation avant son
implantation.........................................................
|
80
|
26.
|
La concentration maladie prédominance la
malaria....................................
|
80
|
27.
|
La concentration de maladie prédominance infection
respiratoire aiguë
|
82
|
28.
|
La concentration de maladie prédominance
diarrhée ..............................
|
82
|
29.
|
La concentration implanter les arbres autours de la
cimenterie................
|
84
|
30.
|
La concentration installation de
l'électrofiltre..............................................
|
84
|
31.
|
La concentration installation de
l'électrofiltre..............................................
|
86
|
Tableaux
N°
|
Titre
|
Page
|
1.
|
Représentions de la population de Kimpese
...................................................
|
32
|
2.
|
Les différents types des maladies dans la cite de
Kimpese ............................
|
36
|
3.
|
Représentation la composition moyenne du calcaire
......................................
|
38
|
4.
|
La composition moyenne de quelque argile utiliser par la
cimenterie.
|
39
|
5.
|
Matrice d'information
géographique.................................................................
|
49
|
6.
|
Résultats des analyses du plomb dans le
fuel-oil.............................................
|
58
|
7.
|
Résultats des concentrations du plomb dans le sol aux
alentours de la cimenterie de
Kimpese....................................................................................
|
58
|
8.
|
Matrice de
concentration..................................................................................
|
60
|
TABLE
DES MATIERES
DEDICACE
i
AVANT-PROPOS
ii
INTRODUCTION GENERALE
1
1. PROBLEMATIQUE
3
2. LES OBJECTIFS ET L'INTÉRÊT
DU SUJET.
4
3. L'HYPOTHÈSE.
5
4. DIVISION DU TRAVAIL.
5
5. MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL
5
PRÈMIERE
PARTIE :
6
GÉNÉRALITÉS
SUR LES CONCEPTS ET MÉTHODES.
6
CHAPITRE I. LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX SUR L'AMÉNAGEMENT, L'ASSAINISSEMENT, ET LA
CIMENTERIE.
7
I.1. L'AMÉNAGEMENT
7
I.1.1. L'IMPORTANCE ET LA RESTRICTION DE
L'AMÉNAGEMENT
7
I.1.2. LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX
D'UNE POLITIQUE D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE RESPECTUEUX DE
L'ENVIRONNEMENT.
9
1. Les Instruments
9
2. L'intégration des aspects
environnementaux en aménagement du territoire.
9
I.1.3. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE
L'AMÉNAGEMENT URBAIN
10
I.2. L'ASSAINISSEMENT
11
I.2.1. L'UTILITÉ DE L'ASSAINISSEMENT
11
I.2.2. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT
11
I.2.3. LA SITUATION D'ASSAINISSEMENT DANS LE
MONDE.
12
I.2.4. L'ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN ET
RURAL
13
I.2.5. LES TECHNIQUES D'ASSAINISSEMENTS
14
I.2.6. LES MÉTHODES D'ASSAINISSEMENT DU
SOL
15
I.3.1.DÉFINITION
18
I.3.2 LA PRÉSENTATION DU DOMAINE DE LA
CIMENTERIE
18
I.3.3. LES CRITÈRES CONDITIONNANT LE CHOIX
DU SITE
19
I.3.4. L'IMPACT DE LA CIMENTERIE SUR
L'ENVIRONNEMENT ET MESURES DE PROTECTION ÉVENTUELLES
20
CHAPITRE II. LES TECHNIQUES ET LES
MÉTHODES UTILISÉES.
24
II.1.1. LA TECHNIQUE D'OBSERVATION DIRECTE ET
PARTICIPATIVE.
24
II.1.2. LA TECHNIQUE EXPÉRIMENTALE.
24
II.2.1. LA MÉTHODE D'ANALYSE DES FICHETS
D'ENQUÊTES.
25
II.2.2. LA MÉTHODE D'ANALYSE
GÉOGRAPHIQUE.
25
II.2.3. LA MÉTHODE D'ANALYSE DU PLOMB DANS
LES ÉCHANTILLONS DES SOLS ET DU FUEL.
26
DEUXIEME PARTIE : L'ANALYSE
DES DONNÉES SUR LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE.
28
CHAPITRE III.
CARACTÉRISTIQUES DE LA CITÉ DE KIMPESE.
29
III.I. LE SITE DE KIMPESE
29
III.2. La subdivision administrative de la
cité de Kimpese et de la population
30
III.3. Le problème d'assainissement
dans la cité de Kimpese.
33
III.3.1. LA GESTION DES EAUX USÉES
34
IIII.3.2.LA GESTION DES DÉCHETS
SOLIDES
35
III.3. La santé de la population de
Kimpese
35
III.4. La cimenterie de Kimpese
38
III.4.1. PRÉSENTATION DE LA CIMENTERIE
NATIONALE DE KIMPESE
38
III.5. Composition moyenne de la
matière première utilisée à la Cinat
38
III.5.1. COMPOSITION MOYENNE DU CALCAIRE.
38
III.5.2. COMPOSITION MOYENNE DE QUELQUE ARGILES
UTILISÉES PAR LE CINAT
39
III.5.3. LA COMPOSITION CHIMIQUE MOYENNE ET
CARACTÉRISTIQUE PHYSIQUE DU GYPSE.
39
III.5.4. LE FUEL-OÏL
40
III.6. L'exploitation de la matière
première par la cimenterie de Kimpese
40
III.6.1. LA RÉSERVE DU GISEMENT
PRÉVU POUR L'EXPLOITATION.
40
III.6.2. LA RÉSERVE AU NORD DU TERRAIN
POUR L'EXPLOITATION DE LA DEUXIÈME CARRIÈRE.
41
III.7. La capacité d'extraction
prescrite.
42
III. 8. Les problèmes de la
cimenterie nationale de Kimpese.
42
III.9. Le problème de la cimenterie
sur l'environnement
42
CHAPITRE IV. L'AMENAGEMENT DE LA
CITE DE KIMPESE ET LA PRESENCE DE LA CIMENTERIE
44
IV.1. Organisation Urbaine de la
cité de Kimpese et problème d'aménagement
44
De ce fait, les causes de non respect des
normes urbanistiques ont pour cause :
45
IV.2. Le Choix du site de la Cimenterie
Nationale de Kimpese.
46
IV.3. Problème d'aménagement
du à la présence de la cimenterie
47
IV.5. Matrice d'information
géographique
47
IV.5.1. MATÉRIAU PRÉDOMINANT
BRIQUE CUITE
50
IV.5.2. BRIQUE NON CUITE OU BRIQUE
ADOBE.
51
IV.5.3. BRIQUE EN BLOC CIMENT
51
IV.5.4. MATÉRIAU DE DURABLE BRIQUE
CUITE
51
IV.5.5. MATÉRIAU DURABLE BRIQUE NON
CUITE OU ADOBE
51
IV.5.6 MATÉRIAU DURABLE BLOC
CIMENT
51
IV.5.7. MATÉRIAU MOINS CHÈR
BRIQUE CUITE
52
IV.5.8. MATÉRIAU N MOINS CHER BRIQUE
ADOBE
52
IV.5.9. MATÉRIAU MOINS CHER BLOC
CIMENT
52
IV.5.10. LA POPULATION BÉNÉFICIE
DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À KIMPESE.
53
IV.5.11. LA POPULATION NE
BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE.
53
IV.5.12. LA POPULATION A DES MOYENS FINANCIERS
POUR ACHETER DU CIMENT À KIMPESE
53
IV.5.13. LA POPULATION N'A PAS DES MOYENS
FINANCIERS POUR ACHETER DU CIMENT À KIMPESE
54
IV.5.14. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE FAVORABLE
54
IV.5.15. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE ASSEZ FAVORABLE
55
IV.5.16. IMPLANTATION DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE EST DÉFAVORABLE
55
IV.5.17. L'ESPACE AFFECTÉ À LA
CIMENTERIE DESTINE POUR L'AGRICULTURE.
55
IV.5.18. L'ESPACE AFFECTÉ À LA
CIMENTERIE DESTINE A L'ÉLEVAGE
56
IV.5.19. L'ESPACE AFFECTÉ À LA
CIMENTERIE, ÉTAIT DESTINE A L'HABITAT
56
IV.5.20. PRÉDOMINANCE DE LA
MALARIA
56
IV.5.21. PRÉDOMINANCE DES INFECTIONS
RESPIRATOIRES AIGUËS (IRA)
56
IV.5.22. PRÉDOMINANCE DE LA
DIARRHÉE
57
IV.5.23. PLANTER DES ARBRES AUTOURS DE LA
CIMENTERIE
57
IV.5.24. INSTALLATION DES
ÉLECTROFILTRES
57
IV.5.25. UTILISATION DE LA MATIÈRE
PREMIÈRE NON POLLUANT
57
Direction des échantillons
58
Nord
58
Nord-Est
58
Nord
58
Nord-Est
58
Distance en (mètre)
58
Résultats en (ug/g)
58
150
58
250
58
192,5
58
255
58
Ces résultats expliquent que le
plomb a été introduit dans l'environnement. La partie la plus
contaminer est le Nord-Est. Ce site est utilisé pour l'agriculture. Cela
engendre une pollution des cultures et des cultivateurs qui ont des champs aux
environs. Les valeurs obtenues sont supérieur à la concentration
maximale prescrite à des fins agricoles qui est de 70 ug/g.
58
La distribution du plomb dans l'organisme
humain
58
IV.6. Matrice de concentration.
61
IV.6.1. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU
PRÉDOMINANT BRIQUE CUITE (VARIABLE X1).
61
IV.6.2. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU
PRÉDOMINANT BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X2)
61
IV.6.3. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE
CONSTRUCTION PRÉDOMINANT BLOC CIMENT (VARIABLE X3)
63
IV.6.4. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE
CONSTRUCTION DURABLE BRIQUE CUITE (VARIABLE X4).
63
IV.6.5. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU
DE CONSTRUCTION DURABLE BRIQUE NON CUITE (VARIABLE X5).
65
IV.6.7. LA CONCENTRATION DU MATÉRIAU DE
CONSTRUCTION MOINS CHER BRIQUE CUITE (VARIABLE 7)
67
IV.6.9. LA CONCENTRATION DE MATÉRIAU DE
CONSTRUCTION BLOC CIMENT MOINS CHER (VARIABLE X9)
69
IV.6.10. LA CONCENTRATION LE
BÉNÉFICE DE LA POPULATION AUPRÈS DE LA CIMENTERIE
NATIONALE DE KIMPESE (VARIABLE 10)
69
IV.6.11. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION QUI
NE BÉNÉFICIE PAS DE LA PRÉSENCE DE LA CIMENTERIE À
KIMPESE (VARIABLE X11).
71
IV.6.12. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION
QUI A DES MOYENS FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 12),
71
IV.6.13. LA CONCENTRATION DE LA POPULATION N'A
PAS DES MOYENS FINANCIERS POUR L'ACHAT DU CIMENT (VARIABLE 13),
73
IV.6.14. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE
LA CIMENTERIE À KIMPESE EST FAVORABLE (VARIABLE 14)
73
IV.6.15. LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE
LA CIMENTERIE À KIMPESE NE SONT PAS FAVORABLE (VARIABLE 15).
75
IV.6.16LA CONCENTRATION SUR IMPLANTATION DE LA
CIMENTERIE À KIMPESE EST ASSEZ FAVORABLE (VARIABLE 16).
75
IV.6.17. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE
AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE DESTINÉE POUR
L'AGRICULTURE (VARIABLE X17)
77
IV.6.18. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE
AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE DANS LE TABLEAU
ÉTAIENT DESTINÉS POUR LES ÉLEVAGES (VARIABLE X18)
77
IV.6.19. LA CONCENTRATION DE L'ESPACE
AFFECTÉ À LA CIMENTERIE À KIMPESE ÉTAIENT
DESTINÉS POUR LES HABITATIONS AVANT SON IMPLANTATION (VARIABLE
X19)
79
IV.6.20. LA CONCENTRATION MALADIE
PRÉDOMINANCE LA MALARIA (VARIABLE X20).
79
IV.6.21. LA CONCENTRATION DE MALADIE
PRÉDOMINANCE INFECTION RESPIRATOIRE AIGU « IRA »
(VARIABLE X21)
81
IV.6.22. LA CONCENTRATION DE MALADIE
PRÉDOMINANCE DIARRHÉE (VARIABLE X22) DANS LE TABLEAU
N°8
81
IV.6.23. LA CONCENTRATION PLANTER LES ARBRES
AUTOURS DE LA CIMENTERIE (VARIABLE X23)
83
IV.4.24. LA CONCENTRATION INSTALLATION DE
L'ELECTROFILTRE (VARIABLE X24)
83
IV.6.25. LA CONCENTRATION UTILISATION DE LA
MATIERE PREMIERE NON POLLUANTE (VARIABLE X25)
85
CONCLUSION GÉNÉRALE
ET SUGGESTION
87
SUGGESTION
89
BIBLIOGRAPHIE
90
TABLE DES FIGURES ET
TABEAUX
93
Figures
93
Tableaux
94
TABLE DES MATIERES
95
* 1
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* 2 UNFP
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Kimpese
* 8 Centre de santé de
Jacquet River, 41B, rue Mack Belledune (Nouveau-Brunswick) E8G 2R3, Tél.
: (506) 237-3206 Téléc. : (506) 237-3209.
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Unies pour l'Environnement (PNUE): Principes directeurs pour
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