RÉPUBLIQUE DE CÔTE
D'IVOIRE Union-Discipline-Travail
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
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UFR BIOSCIENCES Laboratoire de Botanique
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Année Universitaire : 2007-2008
MÉMOIRE Présenté à l'UFR
Biosciences pour obtenir le
DIPLÔME D'ÉTUDES APPROFONDIES DE
BOTANIQUE Option : ÉCOLOGIE
VÉGÉTALE Par KONAN
Djézou THÈME
ÉVALUATION DE L'IMPACT DE LA CACAOCULTURE SUR
LA FLORE ET LA VÉGÉTATION EN ZONE DE FORÊT DENSE HUMIDE
SEMI-DÉCIDUE : CAS DU DÉPARTEMENT D'OUMÉ.
Soutenue publiquement, le 30 Avril 2009, devant
le jury composé de :
M. N'GUESSAN Kouakou Edouard Maître de Conférences,
Université de Cocody-Abidjan Président
M. TRAORÉ Dossahoua Professeur Titulaire,
Université de Cocody-Abidjan Directeur
M. GOETZE Dethardt Docteur, Université de Rostock,
Allemagne Co-directeur
M. KOUAMÉ N'guessan François
Maître-Assistant, Université de Cocody-Abidjan Examinateur
Résumé
La pratique de l'agriculture itinérante
incontrôlée dans le Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire,
précisément à Oumé a eu des effets négatifs
sur les blocs forestiers qui sont des réserves de ressources
génétiques forestières très importantes. Nous
assistons impuissamment à la régression des surfaces
forestières au profit des plantations de cacaoyers ainsi que la
disparition de certaines espèces importantes.
La présente étude effectuée dans cette
région avait pour objectif d'évaluer l'impact de la cacaoculture
sur la flore et la végétation. Pour atteindre cet objectif, notre
étude a porté sur la comparaison de la structure de la
végétation des plantations de différentes classes
d'âge, des fragments de forêt et des jachères
considérées ici comme stade intermédiaire entre les
plantations et les fragments forestiers. Nous avons évalué
également le potentiel de régénération des
espèces ligneuses des milieux anthropisés dans le but d'envisager
une reprise de la végétation dans les milieux post-culturaux.
Les résultats obtenus, nous ont permis de comprendre
que la cacaoculture entraîne la disparition de certaines espèces
naturelles en lieu et place des espèces introduites pour l'alimentation,
la médicine et l'artisanat. Les espèces ligneuses sont
très rares dans les plantations. Les milieux post-culturaux
(jachères) sont colonisés par les espèces de brousses
secondaires. L'influence humaine se perçoit également dans les
fragments de forêt où la structure de la végétation
est plus dense dans la basse strate. Les pratiques agricoles à
Oumé constituent donc une menace pour la préservation de la
biodiversité forestière.
Mots clés : Évaluation, impact,
cacaoculture, flore, végétation, Département
d'Oumé.
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