ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE
Kinshasa-Binza
B.P. 8815
PERCEPTIONS ET USAGES DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE
D'INSECTICIDE POUR LA LUTTE
ANTI-PALUDIQUE
(Cas des habitants de la commune de Bumbu)
PAR
NTUMBA KISITA
G3 Sciences infirmières
Travail de fin de cycle présenté et défendu
en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences de la
Santé.
Option : Sciences infirmières
Directeur : Jean- Pierre IKOLONGO
BEFEMBO
Chef de Travaux
Année académique : 2008-2009
DEDICACE
A notre Dieu tout puissant qui nous a accordé son
souffle de vie ;
A notre père Henry KISITA MAKIESE ;
A notre mère Valentine MAYAMBA LUZELUKA ;
A nos frères et soeurs Ignace KISITA, Richard KISITA,
Wivine KISITA, Nanoucha MATONDO, Deborah KISITA, Charles Harvie KISITA, Rachel
MBUDI, Plamedie DIMONIKA.
REMERCIEMENTS
A l'issue de notre premier cycle à l'Université
Pédagogique Nationale, il nous est d'un noble devoir d'exprimer notre
gratitude à toutes les personnes qui n'ont cessé de nous apporter
tout leur précieux soutien pour l'aboutissement de ce travail.
Ainsi exprimons-nous notre profonde gratitude à tous
les Professeurs de l'Université Pédagogique Nationale en
général et particulièrement à ceux du
Département des Sciences de la Santé pour leur dévouement
témoigné durant ces trois années de formation.
Nous tenons à remercier sincèrement le Chef de
Travaux Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO qui, eu dépit de ses multiples
occupations, a accepté d'assumer la direction de ce travail.
Que nos amis et collègues de promotion : Sandrine
MPUTU, Dalton DIMONIKA, Cadet LUKOMBO, Théo KONGA et Jean MALEMBO,
trouvent à travers ces lignes l'expression de notre profond
attachement.
Que tous ceux dont nous taisons ici les noms, non par oubli
mais par amour, lisent aussi toute l'expression de nos sincères
remerciements pour leurs contributions à l'éclosion finale de ce
travail.
NTUMBA KISITA
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
Le paludisme demeure une maladie préoccupante dans le
monde. Plus de 41% de la population mondiale est exposée au risque de
contracter le paludisme, et ce chiffre augmente chaque année en raison
de la détérioration des systèmes de santé, de la
résistance accrue aux médicaments et aux insecticides, du
changement de climat et des guerres. Il est l'une des principales causes de
morbidité et de mortalité dans les pays en développement
(Durand, 1997).
Selon l'OMS, on dénombre, chaque année, entre
300 et 500 millions de cas de paludisme. Cette maladie cause la mort de 1,5
à 2,7 millions de personnes par an (HARRIET, 1998).
Parmi les groupes à haut risque, on trouve les enfants,
les femmes enceintes, les voyageurs, les réfugiés, les personnes
déplacées et les travailleurs arrivant dans des zones
endémiques (DURAND, 1997).
Pour y faire face, plusieurs stratégies de lutte sont
proposées, allant de la prise en charge des cas à la mise en
oeuvre des méthodes préventives individuelles telle que la
moustiquaire imprégnée. (CARNEVALE, 1998)
La revue Cochrane1 (1998) a conclu que les MII
réduisaient la mortalité générale d'environ 20% en
Afrique et qu'environ 6 vies sont annuellement épargnées pour
1000 enfants âgés de 1 à 59 mois protégés
par
une MII. Cette revue a également conclu que les MII
réduisaient de 50% les épisodes cliniques de paludisme non
compliqué dus à Plasmodium falciparum et
à Plasmodium vivax, tout en réduisant la
parasitémie.
A cet effet, il ne reste plus que deux ans à la
communauté internationale de lutter contre le paludisme pour
réaliser les objectifs 2010 visant à fournir de manière
performante et abordable des moyens de protection et des traitements
antipaludiques à toutes personnes à risque.
Les moustiquaires sont obtenues grâce au financement de
la Banque mondiale à travers le Projet d'urgence de
réhabilitation urbaine et sociale (Purus), avec le concours du
ministère congolais de la Santé et son service
spécialisé, le Programme national de la lutte contre le paludisme
(PNLP).
Le projet de distribution gratuite de moustiquaires
imprégnées à l'insecticide a pour but de contribuer
à la réduction de la morbidité et la mortalité dans
les 35 zones de santé de Kinshasa. Selon les initiateurs de ce projet,
l'augmentation de l'utilisation de la moustiquaire imprégnée
à longue durée contribue à atteindre les objectifs du plan
stratégique de lutte contre le paludisme. Ce plan vise d'augmenter
à 80% la couverture des groupes vulnérables par les moyens de
prévention, tels que les moustiquaires imprégnées
d'insecticide, destinées à être distribuées à
pendant les prochains quatre mois à la population de la capitale de la
RDC.
Selon L'Association de santé familiale (ASF), la
distribution de 2 millions de moustiquaires évitera plus de 2.223.986
cas d'épisode de malaria et environ 16.240 cas de décès
liés au paludisme dans les 85 zones de santé de Kinshasa. Par
ailleurs, l'utilisation des moustiquaires imprégnées
réduit la morbidité liée au paludisme de 50%.
Les 2 millions de moustiquaires ont été
distribuées à la population à travers une campagne de
masse par site fixe en ciblant les ménages. Ceux-ci ont
été préalablement identifiés et
dénombrés par les relais communautaires attachés aux zones
de santé. Chaque ménage ciblé a reçu deux
moustiquaires.
Il convient de noter que la République
démocratique du Congo figure parmi les pays du monde les plus
touchés par la malaria. Sa population totale est à risque de
malaria. En effet, selon que la maladie évolue dans un pays, celui-ci
est classé par des organismes internationaux dans une catégorie.
Il y a la phase de contrôle, la plus critique, dans laquelle se trouve
d'ailleurs la RDC, la phase pré-élimination, élimination
et prévention de la re-introduction.
Notre pays doit, avant 2011, quitter la phase de
contrôle dans laquelle il se retrouve. Pour cela, il faut que les actions
efficaces de lutte contre le paludisme couvrent au moins les 80% de la
population. Si avant le délai nous n'arrivons pas à relever le
défi, nous risquons de ne plus bénéficier de certains
privilèges des organisations internationales de santé.
Selon le PNLP, par cette action, la pauvreté en RDC se
verra réduite. Selon la même source, pour traiter un cas grave de
paludisme chez une femme, il faut une enveloppe financière d'environ 70
dollars USD, alors que chez un enfant de moins de 5 ans, le coût peut
s'élever jusqu'à 100 $ dollars américains.
0.2. Hypothèse de travail
Les habitants de Bumbu méconnaissent la moustiquaire
imprégnée d'insecticide, et donc l'emploient peu dans la
prévention du paludisme.
L'utilisation de la moustiquaire imprégnée
d'insecticide préconisée par la médecine moderne se trouve
confrontée à des difficultés d'ordre sociologique,
anthropologique et économique, ce qui explique les attitudes de refus ou
d'indifférence vis-à-vis de ce produit.
0.3. Délimitation de l'étude
Nous avons délimité notre travail à la
population de la commune de Bumbu pour laquelle nous examinons les obstacles
liés à l'utilisation de la moustiquaire imprégnée
d'insecticides.
Dans le temps, l'enquête de notre étude
ponctuelle s'est déroulée durant la période de juin 2009
à juillet 2009.
0.4. Choix et intérêt de
l'étude
L'aire d'étude privilégiée dans le cadre
de cette investigation est la commune de Bumbu, et ceci, pour plusieurs
raisons. D'abord, elle n'est pas urbanisée et comprend une forte
densité de la population. Ensuite, notre formation d'infirmière
nous a permis de nous familiariser avec les habitants et de vivre certaines de
ses réalités. Enfin, c'est notre commune de résidence et,
de ce fait, elle nous offre une certaine facilité dans les contacts pour
la collecte des données.
L'intérêt de notre sujet est également le
fait que ses résultats permettront de mieux appréhender le
problème de déchets ménagers dans la commune de Bumbu et,
fourniront des informations pour les chercheurs et même les
autorités dans leurs efforts de mettre en place une gestion rationnelle
et durable de l'assainissement du milieu. En outre, le projet qu'il propose
contribue à l'économie des déchets et à
l'intégration de la population dans la gestion de l'environnement.
0.5. Objectif général
Etudier les obstacles liés à la moustiquaire
imprégnée d'insecticide dans la population de Bumbu.
0.6. Objectifs spécifiques
· Evaluer le degré de perception et usage de la
moustiquaire imprégnée d'insecticides par les habitants de la
commune de Bumbu.
· Identifier les obstacles de la population face à
l'emploi de la MII en vue de proposer des mesures d'amélioration et de
faire d'éventuelles suggestions.
0.7. Intérêt du sujet
La santé est un capital qu'il faut chercher à
préserver à tout prix. La maladie affecte cruellement le corps
ainsi que d'autres aspects de la vie. De ce fait, il serait judicieux
d'étudier les voies et moyens de la prévenir. En Rd-Congo, on ne
saurait parler de maladie sans se pencher sur le paludisme qui est un
fléau très important.
En effet, la situation épidémiologique de la
Ville de Kinshasa reste dominée par le paludisme. Il a
représenté près de 89% du total des cas notifiés au
cours de l'an 2005, parmi les 14 pathologies notifiées. On a
enregistré 2.112.874 cas de paludisme avec 4.650 décès.
(PNUD, 2008 et CRI, 2008)
Une telle maladie est menaçante pour le
développement de notre pays. Cette assertion est d'autant plus vraie que
les périodes d'invalidités et les décès
prématurés dont il est à l'origine diminuent fortement la
force de travail du pays. Il devient alors impérieux d'envisager les
moyens actuellement utilisés pour combattre ce fléau.
Ainsi, dans le cadre de la lutte contre cette maladie, il
y a la possibilité d'un traitement curatif qui peut donner des
résultats concluants. Mais, compte tenu de son caractère
répétitif, de sa cherté et du niveau actuel de la
résistance du germe aux produits chimiques, la lutte préventive
serait la meilleure solution.
La seule méthode immédiate s'avère la
protection physique contre le moustique. Pour cela, la possibilité est
donnée d'utiliser toute une gamme de produits. Mais, le seul qui reste
prometteur et vraisemblablement sans inconvénient sur la santé
humaine est la MII. Elle chasse et tue les moustiques tout en protégeant
l'individu. Elle est, pour le moment, la méthode la plus efficace et la
plus pratique. Il serait alors judicieux de voir la perception et usage de ce
produit afin de comprendre les difficultés liées à son
adoption.
Les populations, compte tenu de leur situation sociale, ont un
déficit d'information. En outre, certaines pesanteurs socioculturelles
associées à leur pauvreté pourraient expliquer leur
attitude défavorable à l'usage de la MII. C'est justement dans
l'optique de mieux appréhender ce fait que nous avons entrepris
l'analyse de l'adoption de la MII.
0. 8. Structure du travail
Dans le souci de mieux rendre compte de cette étude,
son développement dans ce travail s'articulera autour de trois
chapitres :
§ Le premier chapitre traite des
généralités sur le paludisme et la MII.
§ Le deuxième chapitre présente le milieu,
le matériel et la méthode.
§ Le troisième chapitre est consacré aux
résultats et à la discussion.
Une conclusion mettra un terme à ce travail.
CHAPITRE I. GENERALITES SU LE PALUDISME ET LA
MII
I.1.
QUELQUES DONNEES GENERALES SUR LE PALUDISME
I.1.1. Définition
Le paludisme ou encore la malaria est une maladie infectieuse
dû à un parasite unicellulaire du genre Plasmodium,
transmise par des moustiques femelles du genre anophèle.
Il existe quatre espèces de plasmodium ou agents du
paludisme humain :
Plasmodium falciparum : le plus répandu et
le plus dangereux ;
Plasmodium vivax ;
Plasmodium ovale ;
Plasmodium malariae.
I.1.2. Mode de transmission
Alors que les moustiques mâles se nourrissent du nectar
des fleurs, les femelles hématophages piquent, un repas sanguin
nécessaire pour assurer la maturation des oeufs.
La transmission n'est possible que dans les régions
où existent des anophèles vecteurs.
I.1.3. Cycle parasitaire
Les Plasmodium subissent un cycle biologique
complexe. Ils évoluent chez l'homme et chez l'anophèle.
a) Chez l'homme
Les Plasmodium subissent une évolution en deux
phases chez l'homme :
1. Hépatique : en piquant, le moustique
infecté injecte avec sa salive, un grand nombre de parasites. Ceux-ci
pénètrent dans les hépatocytes où ils se
multiplient sans manifestation clinique.
2. Sanguine ou érythrocytaire : après cette
période d'incubation d'une semaine, les parasites passent dans la
circulation et pénètrent dans les hématies, les globules
rouges éclatent, les parasites sont libérés et vont
infester d'autres globules rouges.
La lyse des globules rouges correspond à l'acné
de la fièvre.
b) Chez l'anophèle femelle
Lors d'une piqûre chez un paludéen, le
moustique absorbe les éléments parasitaires sanguins. Seuls les
gamétocytes, après fécondation vont générer
les sporozoaires (formes infectantes) qui seront à leur tour
inoculés à l'homme.
I.1.4. Signes cliniques
Les signes cliniques sont différents selon la
gravité de la maladie.
a) Accès palustre de primo-invasion
La fièvre apparaît brutalement en quelques
heures, on retrouve les signes de la fièvre : frisson, sueurs,
céphalées.
Ces symptômes peuvent porter à tort son
diagnostic en état grippal. C'est pourquoi tout symptôme
fébrile au retour d'une région d'endémie palustre doit
faire penser au paludisme. Cet accès palustre est
considéré comme simple car il n'est associé à aucun
signe de gravité. Il s'agit de signes cliniques et biologiques.
b) Accès pernicieux palustre ou neuro-paludisme
Le neuro-paludisme est une urgence médicale.
I.1.5. Plan physiopathologique
Multiplication rapide et massive des plasmodium falciparum
dans les capillaires viscéraux du cerveau, mais du coeur, foie, poumons
et reins entraînant une hypoxie (diminution de la quantité
d'oxygène apporté dans les tissus par le sang) de ces
viscères.
Plan clinique
Chez l'enfant : apparition de signes neurologiques,
anémie garve, hypoglycémie, convulsions.
Chez l'adulte : trouble de la conscience, chute de la
pression artérielle systolique, insuffisance rénale, coma.
I.1.6. Diagnostic biologique
Le diagnostic biologique repose sur la mise en évidence
du plasmodium dans le sang :
§ Frottis sanguin.
§ Prélèvement de quelques gouttes.
I.1.7. Traitement
Les traitements contre le paludisme portent le nom
générique d'antipaludéens. La mise au point d'un vaccin
est difficile par la complexité antigénique du parasite.
§ Palustre simple : le choix thérapeutique se
limite aux anti-malariens
§ Palustre pernicieux : administration de quinine
par voie intraveineuse.
I.1.8. Prophylaxie
La prévention est basée sur trois
actions :
§ Information sur le degré du risque de paludisme
et des mesures préventives ;
§ Mesures de protection contre les piqûres de
moustiques : insecticide, répulsif, moustiquaire ;
§ Chimioprophylaxie. (Soins-infirmiers.com)
I.2. PRESENTATION DE LA MOUSTIQUAIRE
IMPREGNEE
I.2.1. Historique de l'utilisation des moustiquaires
imprégnées d'insecticides
Les moustiquaires imprégnées d'insecticides
s'utilisaient depuis longtemps pour prévenir les maladies à
transmission vectorielle. En effet, les forces armées
soviétiques, allemandes et américaines, au cours de la
deuxième guerre mondiale, ont utilisé des moustiquaires et
vêtements imprégnés d'insecticide dans le dessein de se
protéger contre le paludisme et la leishmaniose.
L'efficacité de cet outil a permis de relancer à
la fin des années 70, des recherches qui ont révélé
le rôle prépondérant des insecticides dans la lutte contre
les moustiques et qui sont moins toxiques sur les mammifères. Des
dosages optimaux pour diverses combinaisons de moustiquaires et d'insecticides
ont été mis au point. Ainsi, la disponibilité de
moustiquaires imprégnées d'insecticides était une
réalité dans la médecine moderne vers les années
80.
C'est également au début de ces années
que l'OMS a commencé par s'intéresser aux moustiquaires. Il est
à noter qu'une impulsion spéciale a été
donnée pour la première fois à l'utilisation des
moustiquaires imprégnées d'insecticides avec la conférence
ministérielle sur le paludisme à Amsterdam en 1992. Au cours de
cette réunion consacrée à la définition des quatre
stratégies mondiales de lutte antipaludique l'accent a été
mis entre autre sur la mis en oeuvre de mesures de prévention
sélectives et durables y compris a lutte anti-vectorielle. Ensuite, la
volonté politique de lutter contre le paludisme a été
réaffirmée avec le Sommet Africain des chefs d'Etat sur
l'initiative « faire reculer le
paludisme » (Roll Back Malaria RBM) en avril 2000
à Abuja, au Nigeria.
Les gouvernements intéressés ont accepté
de mettre en oeuvre la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme,
conçue à Amsterdam (1992). C'est alors que l'exécution de
la composante lutte anti-vectorielle comprenant l'utilisation sélective
de méthodes basées sur la protection personnelle qui implique
l'usage des moustiquaires imprégnées d'insecticides est
rentrée dans sa phase active. En effet, l'UNICEF, partenaire de RBM a
mis en place au niveau des pays des systèmes d'appui basés sur
les moustiquaires imprégnées. C'est alors qu'un partenariat entre
le secteur public et le secteur privé est né dans la plupart des
pays africains pour développer une véritable culture de la
moustiquaire imprégnée. A l'heure actuelle, les moustiquaires
imprégnées sont vendues et distribuées par
l'intermédiaire du secteur public (gouvernements) et du secteur
privé (organisations non gouvernementales, associations et autres). Au
Bénin les moustiquaires imprégnées d'insecticides sont
intégrées à la stratégie de lutte contre le
paludisme et aux programmes des soins de santé primaire. Elle est
distribuée notamment par l'ONG PSI, les Centres de Santé, les
pharmacies, les commerçants, etc à travers toute l'étendue
du territoire national et se présente en matériels plus
élaborés.
I.2.2. Matériels utilisés
a) Tissus
Divers types de tissus sont utilisés dans la
fabrication des moustiquaires. Les plus courants sont : le coton, le
nylon, le polyester, le polyéthylène, le polypropylène, et
les mélanges de coton et de fibres synthétiques. Ces tissus sont
soit tricotés, soit tissés pour fabriquer le filet qui sert
à faire des moustiquaires. Il est à signaler que les
qualités d'aptitude à l'imprégnation et à l'emploi
de la moustiquaire dépendent de la nature du tissu ayant servi à
la confession.
Les moustiquaires en polyester et en nylon sont
légères et souples. Elles peuvent donc être bien
essorées après le trempage. Si ceci permet d'éviter le
gaspillage de l'émulsion lorsqu'on les fait sécher par contre
avec le coton le cas est différent, car même si le tissu a
été fortement essoré, la solution d'insecticide coule. Il
faut remarquer aussi que les moustiquaires en polyéthylène et
celles en polypropylène qui ont des fibres épaisses et raides
sont difficiles à essorer.
D'une manière générale, la
préférence est donnée aux tissus synthétiques
multifilaments comme le nylon et le polyester. Ils sont plus faciles à
imprégner, absorbent moins d'insecticide et sont plus durables tout en
offrant une meilleure aération aux utilisateurs.
b) Modèles de moustiquaires
Divers modèles de moustiquaires sont disponibles. Les
formes assez répandues sont le modèle rectangulaire et le
modèle conique.
La moustiquaire rectangulaire
Elle peut être accrochée au lit grâce
à des ficelles ou des cadres. Elle est plus spacieuse et offre plus de
chance pour que le dormeur ne la touche surtout quand ils sont plusieurs
à l'intérieur. Les moustiquaires rectangulaires sont plus
rencontrées que les autres formes.
La moustiquaire conique
La moustiquaire de forme conique est plus facile à
suspendre et à replier. Elle semble plus adaptée et est utile
dans les petites pièces où les lits peuvent servir de
sièges ou de tables dans la journée.
Il convient de signaler qu'à l'intention des voyageurs,
de la moustiquaire conique de marques Spider, Traker en forme
de pyramide et Solo en forme de coin sont disponibles.
c) Couleur
Les moustiquaires couramment rencontrées sont de
couleur rose, verte, bleue et blanche. Les gens ont une
préférence pour les moustiquaires blanches le plus souvent
même si elles sont plus salissantes que celles qui sont
colorées.
d) Insecticides
Les insecticides utilisés pour l'imprégnation
doivent répondre aux spécifications de l'OMS. En outre, ils
doivent être enregistrés et acceptés par le pays. Le choix
d'un type d'insecticide dépend de la sensibilité du vecteur, de
l'efficacité, de la disponibilité, du coût et des
ressources.
S'agissant des types de produits, nous pouvons retenir que
ceux qui conviennent le mieux au traitement des moustiquaires sont les
pyréthrinoïdes synthétiques et le
pseudi-pyréthrinoïde etofenprox. Ils présentent l'avantage
d'être facilement absorbables par les tissus et ont une action rapide.
Nous pouvons citer les exemples suivants : permétrine,
deltamethrine, lambdacyhabothrine, etofenprox, etc.
CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU, MATERIEL ET
METHODE
2. 1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
2. 1.1.Aperçu historique
La commune de Bumbu fut créée par
l'arrêté ministériel n° 68-026 du 30 mars 1962 tel que
modifié par l'arrêté ministériel n° 69-042 du
23 janvier 1969 déterminant pour la ville de Kinshasa, le nombre, la
dénomination et les limites des communes urbaines qui la compose.
Avant cette date, elle fut une zone territoriale sous la
dépendance du territoire suburbain de Kimwenza, siège de sa
première direction (actuel Mont-Ngafula). Elle deviendra ensuite, une
commune par les arrêtés ministériels mentionnés
ci-haut.
Conformément à ces arrêtés, la
commune urbaine de Bumbu est riche dans son historique car elle connaît
cinq différentes périodes :
a) De 1963 à 1968, elle est une zone territoriale sous
la dénomination de Sinalco, dirigée par les
administrateurs ;
b) De 1968 à 1972, la zone territoriale de Sinalco
change de dénomination et devient la commune de Bumbu, dirigée
par les bourgmestres communaux ;
c) De 1972 au 17 mai 1997 ; la commune de Bumbu changera
d'appellation de la commune à la zone, dirigée par les
commissaires de zone et commissaires de zone assistants ;
d) Du 17 mai 1997 à ce jour, avec l'avènement de
l'AFDL, l'entité redevient commune urbaine de Bumbu dirigée par
un bourgmestre a.i conformément à l'arrêté
ministériel 97-001 du 11 juin 1997. les mandats des bourgmestres a.i
ayant pris fin en août 2002, ces derniers ont été
remplacés par les bourgmestres et bourgmestres adjoints nommés
par le décret-loi n° 101/2002 du 7 août 2002.
e) Actuellement, la commune de Bumbu est régie comme
toutes les autres communes de la ville de Kinshasa, par les décrets-lois
n° 131/97 du 8 octobre 1997 et n° 081/98 du 2 juillet 1998, tous les
deux ayant modifié les ordonnances n° 82-006 et n° 02-008
portant respectivement organisation territoriale, politique et administrative
de la République Démocratique du Congo et statut de la ville de
Kinshasa.
2.1.2. Situation géographique et administrative
La commune de Bumbu est bornée :
· Au Nord par la rue Kwilu qui la sépare de la
commune de Ngiri-Ngiri (intersection de l'axe de l'avenue de la
libération, ex. 24 novembre et l'avenue Elengesa, ex.
Foncobel) ;
· Au Sud, par la rue Kimvula « haute
tension » (intersection ligne de la haute tension jusqu'à
l'avenue de la libération) ;
· A l'Est, par l'avenue Elengesa qui la sépare de
la commune de Makala (la prolongation de l'avenue Elengesa à la ligne
haute tension) ;
· A l'Ouest, par l'avenue de la libération qui la
sépare de la commune de Selembaô (de l'axe de l'avenue de la
libération à l'intersection de la rue Luvambanu et la direction
Kisibi jusqu'à la rue Kwilu).
La commune de Bumbu a une superficie de 5,30 km2,
elle compte 10.044 parcelles, 11 avenues ou grandes artères et 68 rues.
Le recensement réalisé en 2005 a évalué la
population de la commune de Bumbu à 265.075 habitants, soit une
densité de 50.014 habitants au kilomètre carré.
Cette commune à un seul grand centre de santé de
l'Etat dénommé « Centre mère et enfant de
Bumbu », situé entre les avenues Mafuta et Lubaki,
derrière la maison communale. Elle est dotée, en outre, de 12
maternités et 16 petits centres de santé agrées par le
gouvernement congolais.
La commune de Bumbu est en réalité
baignée par un seul cours d'eau dénommé
« rivière Kalamu » dont l'ancienne appellation est
Mbumbu. Cette entité est construite dans sa quasi-totalité sur
une surface plane et ne connaît pas de problème
d'érosion.
2.2. Matériel
Un certain nombre d'instruments de recherche nous ont servi
dans l'élaboration de ce travail. C'est notamment : les ouvrages,
le Net, les papiers et le cahier registre.
2.3. Méthodes et techniques de
recherche
Pour réaliser cette étude, nous avons eu recours
à la méthode et aux techniques ci-après :
a) Méthode d'enquête.
Cette méthode nous a permis de mieux saisir, comprendre
et connaître la perception de la MII par la population de la commune de
Bumbu et son usage.
b) Techniques
Nous avons utilisé les techniques suivantes :
· La recherche documentaire : elle a consisté
à consulter quelques ouvrages relatifs à l'étude
menée. Elle nous a permis de parcourir certains documents de la commune
et les études antérieures réalisées sur la question
ou celles apparentées à la question traitée dans cette
étude.
· La pré-enquête pour la découverte
du site : elle nous a permis de préparer la collecte des
données ou d'explorer parfaitement notre milieu d'étude.
· Le questionnaire écrit : il a
été élaboré en fonction des normes en
matière de salubrité, de l'observation du milieu
d'étude.
· L'interview : nous avons procédé par
un jeu de questions - réponses dans nos échanges avec la
population en rapport avec le sujet de notre étude en vue de mieux
appréhender leur perception du problème faisant l'objet de notre
étude.
· L'échantillonnage : il est défini
comme étant une opération qui consiste à
sélectionner et retenir quelques sujets de la population
c'est-à-dire la taille valide sur laquelle va porter une étude.
Pour cela, un échantillon doit être proportionnel à la
population à étudier, pour que les résultats ne soient pas
biaisés.
Pour ce faire, nous avons procédé de
manière aléatoire par tirer au sort au un quartier sur un total
de treize que compte la commune de Bumbu. Dans ce quartier, nous avons retenu
quatre rues.
L'unité d'enquête a été la parcelle
et donc sur chacune des rues, nous avions choisi la première parcelle
à gauche ou à droite puis les suivantes par intervalle de quatre
parcelles. Le nombre total des parcelles échantillonnées a ainsi
été de 100; reparties à travers ces quatre rues.
2.4. Difficultés rencontrées
Nous avons rencontré quelques difficultés dans
la réalisation de ce travail. Celles-ci ont été
principalement d'ordre organisationnel par rapport au temps imparti et à
nos occupations professionnelles ainsi que d'ordre sociologique
spécialement en ce qui concerne la réticence de nos
enquêtés.
CHAPITRE III. PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS
III.1. TABULATION DES DONNEES
Tableau n°1 : Répartition de statut de
personnes enquêtées
Statut
|
Effectif
|
%
|
Chef de famille
|
55
|
55
|
Femme enceinte
|
15
|
15
|
Autre
|
30
|
30
|
Total
|
100
|
100
|
Sur un échantillon on 100 individus, 55% sont chef
de famille, 30% représentent les autres catégories et 15% des
femmes eneintes.
Tableau n°2 : Répartition par Sexe
Sexe
|
Effectif
|
%
|
Masculin
|
60
|
60
|
Féminin
|
40
|
40
|
Total
|
100
|
100
|
La population d'étude se répartissait en 60%
d'hommes et 40% des femmes
Tableau n° 3 : Structure de la population par
âge.
Tranche d'âge
|
Effectif
|
%
|
< 25
|
5
|
5
|
25 - 30
|
5
|
5
|
31 - 36
|
10
|
10
|
37- 42
|
12
|
12
|
43 - 48
|
18
|
18
|
49 - 54
|
20
|
20
|
55 au plus
|
30
|
30
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que de la tranche d'âge de 55 ou plus
est plus élevés 30% , 20% pour l'âge 42 -54 , 18% de
43-48,37 -42 18%, 31-36 /10,25-30 5% et < 25 5%
Tableau n° 4 Structure d'emploi
Profession
|
Effectif
|
%
|
Agriculteur
|
10
|
10
|
Artisan
|
2
|
2
|
Elève
|
8
|
8
|
Apprenti
|
10
|
10
|
Fonctionnaire
|
30
|
30
|
Commerçant
|
25
|
25
|
Autre
|
15
|
15
|
Total
|
100
|
100
|
Il ressort de ce tableau qu'il y a un pourcentage
élevé pour ces fonctionnaires soit 30%, 25% pour les
commerçant , 15 % pour autre, 10% d'agriculteur , 8%
d'élève et 2% d'artisan
Tableau n° 5 Répartition sur la religion .
Religion
|
Effectif
|
%
|
Christianisme
|
40
|
40
|
Islam
|
11
|
11
|
Animisme
|
1
|
1
|
Eglise de réveil
|
30
|
30
|
Autre
|
18
|
18
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau Montre que le taux pratiquant le christianisme est
de 40 % , 30 % pour l'église de réveil , 18 % pour autre ,
11 % de l'Islam et 1% d'animisme .
Tableau n° 6 : Répartition suivant
l'instruction
Situation
|
Effectif
|
%
|
Alphabète
|
24
|
24
|
Non alphabète
|
76
|
76
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que parmi les personnes
enquêtées 76% sont de non alphabète et 24%
d'alphabète.
Tableau n°7 : Répartition on personne ayant un
poste radio
Situation
|
Effectif
|
%
|
Disposant
|
87
|
87
|
Non disposant
|
13
|
13
|
Total
|
100
|
100
|
Comparativement au nombre de personnes ayant une radio le
tableau montre 87% et 13% de personnes qui ne dispose pas de radio.
Tableau n° 8 : répartition sur la
fréquence d'écoute
Situation
|
Effectif
|
%
|
Tous les jours
|
20
|
20
|
Quelques fois
|
58
|
58
|
Jamais
|
22
|
22
|
Total
|
100
|
100
|
Sur une total de 100 personnes, ce tableau montre que 58%
suivent quelques fois la radio 22 % ne suivent pas la radio et 20 % suivent
tous les jours la radio.
Tableau n° 9 : Répartition personne ayant un
poste téléviseur
Situation
|
Effectif
|
%
|
Disposant
|
91
|
91
|
Non disposant
|
9
|
9
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau 91 % de personnes enquêtées ont un poste
téléviseur et 9 % n'en posent pas .
Tableau n° 10 : Répartition de
fréquence de suivi des émissions
Situation
|
Effectif
|
%
|
Tous les jours
|
73
|
73
|
Quelques fois
|
15
|
15
|
Jamais
|
12
|
12
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau démontre que 73 % de la population suivent
la télévision tous les jours , 15% suivent quelque fois et 12%
ne suivent pas les émissions télévisées.
Tableau n°11 : Connaissances crées à la
MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
74
|
74
|
Non
|
26
|
26
|
Total
|
100
|
100
|
Il ressort qu'après résultat d'enquête 74
% de la population ont une connaissance sur la MII et 26 % manquent cette
connaissance .
Tableau n° 12 : Evaluation d'information moins une
fois de la MII ( super ....... )
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
74
|
74
|
Non
|
26
|
26
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique bien que le nombre de personne ayant au
moins une fois d'information sur la MII soit 75% et 25% n'ont pas
d'information .
Tableau n° 13 : Evaluation sur le moyen, canal, on
occasion d'information.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Agent communautaire
|
40
|
40
|
Agent de santé
|
30
|
30
|
Radio
|
10
|
10
|
bouche à l'oreille
|
15
|
15
|
Autres
|
5
|
5
|
Total
|
100
|
100
|
Il ressort de ce tableau , l'information reçu , par un
agent communautaire est supérieur soit 40%, soit 30 % par un agent de
santé , 15% de bouche à l'oreille, 10 % et 5 % s'autres .
Tableau n° 14 : Evaluation sur les personnes ayant
déjà vu au moins une MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
76
|
76
|
non
|
24
|
24
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que 76% de personnes ont déjà
une MII et 24 % ne l'ont jamais vu.
Tableau n° 15 : Evaluation de terminant le milieu
au lieu sur les personnes ayant déjà vu la MII.
Situation
|
45E45ffectif
|
%
|
Dans votre commune
|
15
|
15
|
Ville
|
10
|
10
|
Autre commune
|
30
|
30
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique qu'il y a 45% de personnes ont vu la MII
dans leur communie , 30% par d'autres milieux , 15 % en ville et 10 % dans
d'autres communes.
Tableau n° 16 : Moyen d'obtention d'une MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Achat
|
5
|
5
|
Distribution gratuite
|
72
|
72
|
Fabrication personnelle
|
0
|
0
|
Cadeau
|
23
|
23
|
Total
|
100
|
100
|
Nous remarquons sur ce tableau que 72 % des personnes ont
obtenu la MII par la distribution gratuite par ces agents de santé,
23% par cadeau , 5 % par achat et 0 % pour la fabrication personnelle.
Tableau n° 17 : Utilité de la MII selon les
différents personnes
Situation
|
Effectif
|
%
|
Chasse et tue moustiques
|
32
|
32
|
Protection contre le paludisme
|
38
|
38
|
Protection centre la fraîcheur
|
3
|
3
|
Embellissement de la chambre
|
7
|
7
|
Protection contre les rats et insectes
|
10
|
10
|
Protections d'utilité
|
0
|
0
|
Autres
|
10
|
10
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique 38% des personnes savent que la MII
protège contre le paludisme , 32% la MII chasse et tue les moustiques
, 7 % , la MII en sellice la chambre , 10% pour la protection contre les
rats et autres insectes, 10% pour d'autres et 0 % pour la protection
d'inutilité.
Tableau n° 17 : Période d'utilisation de la
MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Jour
|
8
|
8
|
Nuit
|
92
|
92
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique que 92% de personnes savent que la MII est
utilisée la nuit et 8 % le jour.
Tableau n°19 : Avantages d'utilisation
régulière de la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Protection contre les piqûres de moustiques
|
58
|
58
|
Tue les insectes
|
12
|
12
|
Protection contre la saleté tombant du plafond
|
5
|
5
|
Réduction de la Malaria
|
25
|
25
|
Total
|
100
|
100
|
Nous remarquons sur ce tableau que 58 % des personnes savent
que la MII protège contre les piqûres de moustiques ; 25%
, la MII réduit la malaria , 12 % la MII tue les insectes et 5 % la
MII protège contre la saleté tombant du plafond.
Tableau n°20 : Soit ion dormir sous la MII quand
on n'est pas malade.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
8
|
88
|
non
|
12
|
12
|
Total
|
100
|
100
|
Dans ce tableau 88 % de personnes disent que on doit dormir
sous la MII quand on n'est pas malade et 12% disent non.
Tableau n° 21 : Perception d'utilisation de la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Moyen de prévention du paludisme
|
76
|
76
|
Facteur d'intoxication réduisant la durée de vie
de homme
|
0
|
0
|
Moyen d'exhibition de richesse4
|
0
|
0
|
Signe d'ho0mme civilisé
|
4
|
4
|
Contraire aux insecte et coutumes des ancêtres
|
0
20
|
0
20
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que la MII est perçu a 76 % comme
moyen de prévention du paludisme, 20% pensent autrement , 4% comme
signe d'homme civilisé.
Tableau n° 22 : Attitude personnelle face à
l'usages de la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Favorable
|
85
|
85
|
Défavorable
|
15
|
15
|
Total
|
100
|
100
|
Dan ce tableau 85% sont favorables face à l'usage de la
MII et 15 % sont défavorables.
Tableau n° 23 : Motifs qui rendent défavorable
l'usage de la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Elle n'est pas efficace
|
0
|
0
|
Elle empêche de respirer
|
27
|
27
|
Elles source de chaleur
|
30
|
30
|
Elle gère le sommeil
|
23
|
23
|
Elle fait peur la nuit
|
0
|
0
|
Elle se présente comme un cercueil
|
0
|
0
|
Autres
|
20
|
20
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que 30 % de personnes disent que la MII et
... de chaleur ; 27% , la MII empêche la respiration 23 % elle
gèrent ce sommeil et 20% autres à ....
Tableau n° 24 : Attitude de votre épouse ou
époux face à l'usage de la MII.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Favorable
|
72
|
72
|
Défavorable
|
28
|
28
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que 72% d'épouses et époux sont
favorables à l'usage de la MII et 28% sont défavorables.
Tableau n° 25 : Attitude des enfants face à
l'usage de la MII .
Situation
|
Effectif
|
%
|
Favorable
|
84
|
84
|
Défavorable
|
16
|
16
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique bien les enfants sont favorables à
84 % pour l'usage de la MII et 16 % sont défavorables.
Tableau n° 26 : Qualification des campagnes de
sensibilisation sur la MII.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Education pour population
|
79
|
79
|
Publicitaires pour les sociétés ou ONG
vendeuses
|
0
|
0
|
Autres
|
21
|
21
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que 72% de personnes qualifient les
campagnes de sensibilisation sur la MII comme moyen d'éducation de la
population et 21 % pensent autrement.
Tableau n° 27 : Couche ou catégorie
destinée à la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Enfant de - de 5 ans
|
10
|
10
|
Femmes en centres
|
14
|
14
|
Tout ce morale
|
76
|
76
|
Total
|
100
|
100
|
Dans ce tableau , 76 des personnes indiquent que le MII est pour
tout le monde , 14% pour les femmes enceintes et 10% pour les enfants de
moins de 5ans.
Tableau n° 28 : Possession de la MII dans la Maison
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
72
|
72
|
non
|
28
|
28
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que le nombre de personnes possédant
la MII est de 72% et 28% n'est disposent pas
Tableau n° 29 : Sorte de moustiquaire utilisée
Situation
|
Effectif
|
%
|
Imprégnée
|
85
|
85
|
Simple
|
15
|
15
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique que 85 % de moustiquaire
imprégnée sont utilisées et 15% de moustiquaires simples
sont utilisées.
Tableau n° 30 : Saison de l'année
particulière dans l'usage de la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Saison sèche
|
8
|
8
|
Saison de pluies
|
3
|
3
|
Toutes l'année
|
89
|
89
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau signale que 89% de personnes utilisent la MII
toute l'année et 8% pendant la saison sèche et 3% pendant la
saison de pluie.
Tableau n° 31 : L'usage de la MII enfreint - il
certaines de vos coutumes.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
100
|
100
|
Total
|
100
|
100
|
Nous remarquons que 100 % de personnes disent que la MII
n'enfreint pas à certaines coutumes .
Tableau n° 32 : Habitude de imprégner la
Moustiquaire.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
100
|
100
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau montre que 100 % de personnes n'ont pas l'habitude de
reimpregner la moustiquaire.
Tableau n° 33 : L'imprégnation de la
moustiquaire est-il danger pour l'homme.
Situation
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
100
|
100
|
Total
|
100
|
100
|
Ce tableau indique 80% de personnes disent que
l'imprégnation de la moustiquaire n'est pas un danger pour l'homme et
20% pensent que c'est un danger.
Tableau n° 34 : Est - vous pour la moustiquaire
imprégnée d'insecticide ou moustiquaire simple
Situation
|
Effectif
|
%
|
MII
|
72
|
72
|
M Simple
|
28
|
28
|
Total
|
100
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 72 % de personnes sont pour la MII
et 28% pour la moustiquaire simple .
Tableau n° 35 : Inconvénients liés
à la MII
Situation
|
Effectif
|
%
|
Chaleur
|
26
|
26
|
Taille inadaptée
|
4
|
4
|
Frangibilité ( tous)
|
12
|
12
|
Autres
|
58
|
58
|
Total
|
100
|
100
|
Le tableau indique 58 % de personnes pensent à d'autres
inconvénients non identifiés, 26% pour la chaleur , 12% pour la
fragilité .... et 4% pour la taille inadaptée.
Nous disons qu'il y a certains facteurs qui limitent la
population de notre commune dans l'utilisation de MII, notamment :
Insuffisance d'information sur le bien fait de la MII ;
Manque de connaissance sur la MII et son Utilisation etc...
Tableau n° 36 : Degré de coopération
avec les enquêtés
Situation
|
Effectif
|
%
|
Bon
|
48
|
48
|
Moyen
|
32
|
32
|
Mauvais
|
20
|
20
|
Total
|
100
|
100
|
Dans ce tableau, le degré de coopération avec les
enquêtes était à 48 Bon, 32% moyen et 20% mauvais. Ainsi
nous disons qu'à l'instar de ces résultats que notre
enquête s'est bien déroulée.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
· Durand, J.P et al., Sociologie contemporaine,
2e édition revue et augm., Paris, Vigot, 1997, 775p.
· Harriet, F., La lutte contre les moustiques
nuisants et vecteurs de maladies, Paris, Karthala, ORSTOM, 1998, 111p.
· Iroko, F.A., Une histoire des hommes et des
moustiques en Afrique, France, l'Harmattan, 1994, 169p.
· Legenler, C. et al., Un mur contre la
malaria :Du nouveau dans la prévention des décès dus
au paludisme, Canada, OMS / CRDI, 1997, 219p.
· Olivier de Sardan, J.P., Anthropologie et
développement :Essai en socio-anthropologie du changement social,
Paris, APAD, Karthala, 1995, 202p.
· OMS , Lignes directrices concernant
l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide,
AFRO, HARARE, édition provisoire, 1997, 90p.
· Rozendaal, J.A., La lutte anti-vectorielle :
Méthode à usage individuel et communautaire, Genève,
OMS, 1999, 435p.
· Sofowora, A., Plantes médicinales et
médecine traditionnelle d'Afrique, Paris, Karthala, 1996, 375p.
Thèses, mémoires et
rapports
· Abdou, G.H., Connaissances, Attitudes et
Pratiques de la planification familiale dans la communauté urbaine de
Niamey, mémoire de maîtrise, UNB, FLASH, 1996, 96p.
· Dadjo, K.A., Impact de l'utilisation de la
moustiquaire imprégnée sur la morbidité palustre des
enfants de moins de cinq ans dans la commune d'Agbado,
Sous-préfecture de Savalou, UNB, FSS, 2000, 91p.
· MSP, OMS, L'analyse de la situation du paludisme et
es autres maladies de l'enfant au Bénin dans le cadre de l'initiative
« Faire Reculer le Paludisme », rapport
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· PNLP, Evaluation du Programme National de Lutte
contre le Paludisme du Bénin : Plan quinquennal 1994-1999,
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· PSI/ABMS, Enquête sur les Connaissances,
Attitudes et Pratiques (CAP) relatives au Sida, à la diarrhée, au
paludisme et à la planification familiale, rapport final, Cotonou,
Avril 2000, 126p.
· OMS, Spécifications pour les tulles
moustiquaires, rapport d'une réunion informelle, Genève,
juin 2000, 24p.
· Soumaïla, Y., Opinions et attitudes des
cadres de santé nigériens face à la médecine
traditionnelle : cas de la commune de Dosso, mémoire de
maîtrise, UNB -FLASH, 1993 -1994, 108p.
Références électroniques
Soins-infirmiers.com
Annexe 1. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Dans le cadre de notre travail de fin de cycle, nous vous
prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire
individuellement.
Ne mentionnez pas votre nom ;
Veuillez répondre lisiblement et
précisément sans ratures ;
Cochez à l'aide d'un X dans la case correspondante.
I. IDENTIFICATION/ CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES DE
L'ENQUETE
1.01- Avenue :
.........................................................................
1.02- Statut de l'enquêté :
o Chef de famille
o Femme enceinte
o Autre (à spécifier)
1.03- Sexe :
o Masculin
o féminin
1.04- Age : .............................................
1.05- Profession :
o Agriculteur
o artisan
o élève
o apprenti
o fonctionnaire
o commerçant
o autre (à spécifier)
.......................................................................
1.06- Religion :
o Christianisme
o Islam
o Animisme
o Eglise de réveil
o Autre (à
spécifier)....................................................................
1.07- Avez-vous suivi des études ?
o oui
o non
o Si oui quel est votre niveau
final ?..............................................
1.08- Pouvons-nous connaître la taille de votre
ménage ?
o oui
o non
Si oui, donnez- nous les effectifs
comme suit :
o nombre
d'épouses :....................................................................
o nombre de femmes
enceinte :....................................................
o nombre de toits :
.....................................................................
o nombre d'enfants de moins de 5 ans :
........................................
o nombre total d'enfants :
...........................................................
1.09- Avez-vous un poste radio ?
o Oui
o non
1.10- Quelle est votre
fréquence d'écoute de la radio ?
o tous les jours
o quelquefois
o jamais
1.11- Avez-vous un
téléviseur ?
o Oui
o non
1.10- Quelle est votre fréquence de suivre les
émissions à la télévision ?
o tous les jours
o quelquefois
o jamais
II- CONNAISSANCES LIEES A LA MII
2.01- Avez-vous entendu parler de la moustiquaire ?
o Oui
o Non
2.02- Avez-vous entendu parler au moins une fois de la MII (super
moustiquaire) ?
o Oui
o Non
- Si oui à quelle
occasion ?
o Agent communautaire
o Agent de santé
o Radio
o Bouche à oreille
o Autres
2.03- Avez-vous vu au moins une fois
la MII ?
o Oui
o Non
Si oui, où l'avez-vous
vue ?
o Dans votre commune
o En ville
o Autre commune
o Autres ....................................................................................
2.04 - Comment les aviez-vous obtenues ?
o Par achat
o Distribution gratuite par les agents de santé
o Fabrication personnelle
o Cadeau de la part d'une connaissance
2.05- Quelle est selon vous l'utilité de la MII ?
o chasse et tue les moustiques
o protège contre le paludisme
o protège contre la
fraîcheur
o embellir la chambre
o protège cotre le rat et les
autres insectes
o protège l'intimité
o Autre (à
spécifier).....................................................................
2.06 - A quelle période doit-on utiliser la MII ?
o le jour
o la nuit
2.07- Quels sont les avantages
liés à l'utilisation régulière de la MII ?
o Protection contre les piqûres de moustiques
o Tue les insectes
o Protection contre la « saleté »
tombant du plafond
o Réduction de la malaria
2.08- Est-ce qu'on doit dormir sous une MII quand on n'est pas
malade ?
o Oui
o Non
III- EVALUATION DES ATTITUDES VIS-VIS DE LA
MII
3.01- Comment percevez-vous l'utilisation la de la MII ?
o moyen de prévention du paludisme
o facteur d'intoxication
réduisant la durée de vie de l'homme
o moyen d'exhibition de richesse
o signe d'homme civilisé
o contraire aux us et coutumes des
ancêtres
o autres (à
spécifier)......................................................................
3.02- Quelle est votre attitude personnelle face l'usage de la
MII ?
o Favorable
o Défavorable
3.03- Pourquoi êtes-vous
défavorable à l'emploi de la MII ?
o elle n'est pas efficace
o elle empêche de respirer
o elle est source de chaleur
o elle gêne le sommeil
o elle fait peur la nuit
o elle se présente comme un
cercueil
o autres (à
spécifier).................................................................................
3.04- Quelle est l'attitude de votre épouse ou
époux face à l'usage de la MII ?
o Favorable
o Défavorable
3.05- Quelle est l'attitude de vos
enfants face à la MII ?
o Favorable
o Défavorable
3.06- Comment qualifiez-vous les
campagnes de sensibilisation sur la MII ?
o éducation pour les populations
o publicitaires pour les
sociétés ou ONG vendeuses
o autres (à
spécifier)..................................................................................
3.07- Selon vous, à quelle(s) couche(s) est
destinée la MII ?
o enfants de moins de 5 ans
o femme enceinte
o tout le monde
IV- EVALUATION DES PRATIQUES
DE LA MII
4.01- Avez-vous des moustiquaires imprégnées dans
votre maison ?
o Oui
o Non
- Si oui, combien en
avez-vous ?.............................................................
- Si non, exprimez-vous le besoin d'en posséder ?
o Oui
o Non
4.02- Sous quelle moustiquaire dormez-vous ?
o Imprégnée
o Simple
4.03- A quelle période de
l'année utilisez-vous la MII ?
o Saison sèche
o Saison des pluies
o Toute l'année
4.04- L'usage de la MII enfreint-il
certaines de vos coutumes ?
o Oui
o Non
Si oui les
expliquer..................................................................................................
4.05- Avez-vous l'habitude de réimprégner votre
moustiquaire ?
o Oui
o non
4.07.- L'imprégnation de la
moustiquaire est-elle un danger pour l'homme ?
o Oui
o non
4.08 - Etes-vous pour la moustiquaire simple ou pour la
moustiquaire imprégnée d'insecticide pour lutter contre les
moustiques ?
o Moustiquaire simple
o Moustiquaire imprégnée d'insecticide
4.09 - Pourquoi êtes-vous contre la moustiquaire
imprégnée d'insecticide ?
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................4.10
- Quels sont les inconvénients liés à la MII ?
o Chaleur
o Taille inadaptée (trop petite)
o Fragilité (trous)
o Autres (à
préciser)...........................................................................................
V. RAISONS DE LA NON ADOPTION DE LA MOUSTIQUAIRE
IMPREGNEE D'INSECTICIDE
5.01- En gros, quels sont les facteurs limitant de la population
de votre commune dans l'utilisation de la
MII ? ...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
5.02- Degré de coopération :
o Bon
o Moyen
o Mauvais
Merci de votre collaboration
Annexe 2. Tableau synoptique de la population de la commune de
Bumbu
Quartiers
|
Population congolaise
|
Population
étrangère
|
Totaux
|
Homme
|
Femme
|
Garçon
|
Fille
|
Total
|
Homme
|
Femme
|
Garçon
|
Fille
|
Total
|
MONGALA
|
3.284
|
3.207
|
3.725
|
3.536
|
13.752
|
464
|
513
|
532
|
567
|
2.076
|
15.828
|
UBANGI
|
2.798
|
3.606
|
3.743
|
3.977
|
13.824
|
133
|
159
|
149
|
143
|
584
|
14.408
|
LOKORO
|
2.587
|
2.694
|
2.952
|
3.130
|
11.363
|
107
|
130
|
118
|
129
|
484
|
11.847
|
MAINDOMBE
|
2.445
|
2.460
|
3.320
|
3.560
|
11.785
|
34
|
44
|
90
|
104
|
272
|
12.057
|
KWANGO
|
2.376
|
2.648
|
3.196
|
3.230
|
11.450
|
158
|
227
|
209
|
248
|
842
|
12.292
|
LUKENI
|
2.615
|
2.438
|
2.632
|
2.747
|
10.432
|
54
|
61
|
62
|
76
|
253
|
10.685
|
KASAI
|
4.478
|
5.624
|
5.059
|
5.987
|
21.148
|
54
|
42
|
35
|
33
|
164
|
21.312
|
MFIMI
|
2.708
|
2.824
|
3.213
|
3.298
|
12.043
|
635
|
612
|
650
|
631
|
2.528
|
14.571
|
Lt MBAKI
|
7.647
|
7.908
|
9.373
|
9.922
|
34.850
|
96
|
114
|
164
|
185
|
559
|
35.409
|
DIPIYA
|
3.153
|
3.070
|
4.391
|
4.061
|
14.675
|
247
|
308
|
266
|
218
|
1.039
|
15.714
|
NTOMBA
|
4.352
|
4.050
|
5.419
|
5.359
|
19.180
|
14
|
15
|
5
|
9
|
43
|
19.223
|
MBANDAKA
|
8.987
|
9.331
|
11.482
|
12.005
|
41.805
|
28
|
19
|
24
|
16
|
87
|
41.892
|
AMATI
|
9.485
|
9.881
|
9.734
|
10.609
|
39.790
|
15
|
18
|
5
|
9
|
47
|
39.837
|
Totaux
|
56.915
|
59.441
|
68.239
|
71.502
|
256.097
|
2.039
|
2.262
|
2.309
|
2.368
|
8.978
|
265.075
|
Source : service habitat, 2005
Annexe 3. Les quartiers de la commune de Bumbu et leur
démographie
N°
|
Dénomination
|
Population
|
1
|
DIPIYA
|
15.714
|
2
|
KASAI
|
21.312
|
3
|
KWANGO
|
12.292
|
4
|
LOKORO
|
11.847
|
5
|
LUKENI
|
10.685
|
6
|
Lt MBAKI
|
35.409
|
7
|
AMATI
|
39.837
|
8
|
MAINDOMBE
|
12.057
|
9
|
MONGALA
|
15.828
|
10
|
MBANDAKA
|
41.892
|
11
|
MFIMI
|
14.571
|
12
|
NTOMBA
|
19.223
|
13
|
UBANGI
|
14.408
|
Total
|
265.075
|
Source : Maison communale, service habitat, 2005
|