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Perceptions et usages de la moustiquaire imprégnée d'insecticide pour la lutte anti-paludique

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par Marie NTUMBA KISITA
Université pédogogique nationale, Kinshasa - Gradué en sciences de la santé. 2008
  

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE

Kinshasa-Binza

B.P. 8815

PERCEPTIONS ET USAGES DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D'INSECTICIDE POUR LA LUTTE

ANTI-PALUDIQUE

(Cas des habitants de la commune de Bumbu)

PAR

NTUMBA KISITA

G3 Sciences infirmières

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Gradué en Sciences de la Santé.

Option : Sciences infirmières

Directeur : Jean- Pierre IKOLONGO BEFEMBO

Chef de Travaux

Année académique : 2008-2009

DEDICACE

A notre Dieu tout puissant qui nous a accordé son souffle de vie ;

A notre père Henry KISITA MAKIESE ;

A notre mère Valentine MAYAMBA LUZELUKA ;

A nos frères et soeurs Ignace KISITA, Richard KISITA, Wivine KISITA, Nanoucha MATONDO, Deborah KISITA, Charles Harvie KISITA, Rachel MBUDI, Plamedie DIMONIKA.

REMERCIEMENTS

A l'issue de notre premier cycle à l'Université Pédagogique Nationale, il nous est d'un noble devoir d'exprimer notre gratitude à toutes les personnes qui n'ont cessé de nous apporter tout leur précieux soutien pour l'aboutissement de ce travail.

Ainsi exprimons-nous notre profonde gratitude à tous les Professeurs de l'Université Pédagogique Nationale en général et particulièrement à ceux du Département des Sciences de la Santé pour leur dévouement témoigné durant ces trois années de formation.

Nous tenons à remercier sincèrement le Chef de Travaux Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO qui, eu dépit de ses multiples occupations, a accepté d'assumer la direction de ce travail.

Que nos amis et collègues de promotion : Sandrine MPUTU, Dalton DIMONIKA, Cadet LUKOMBO, Théo KONGA et Jean MALEMBO, trouvent à travers ces lignes l'expression de notre profond attachement.

Que tous ceux dont nous taisons ici les noms, non par oubli mais par amour, lisent aussi toute l'expression de nos sincères remerciements pour leurs contributions à l'éclosion finale de ce travail.

NTUMBA KISITA

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

Le paludisme demeure une maladie préoccupante dans le monde. Plus de 41% de la population mondiale est exposée au risque de contracter le paludisme, et ce chiffre augmente chaque année en raison de la détérioration des systèmes de santé, de la résistance accrue aux médicaments et aux insecticides, du changement de climat et des guerres. Il est l'une des principales causes de morbidité et de mortalité dans les pays en développement (Durand, 1997).

Selon l'OMS, on dénombre, chaque année, entre 300 et 500 millions de cas de paludisme. Cette maladie cause la mort de 1,5 à 2,7 millions de personnes par an (HARRIET, 1998).

Parmi les groupes à haut risque, on trouve les enfants, les femmes enceintes, les voyageurs, les réfugiés, les personnes déplacées et les travailleurs arrivant dans des zones endémiques (DURAND, 1997).

Pour y faire face, plusieurs stratégies de lutte sont proposées, allant de la prise en charge des cas à la mise en oeuvre des méthodes préventives individuelles telle que la moustiquaire imprégnée. (CARNEVALE, 1998)

La revue Cochrane1 (1998) a conclu que les MII réduisaient la mortalité générale d'environ 20% en Afrique et qu'environ 6 vies sont annuellement épargnées pour 1000 enfants âgés de 1 à 59 mois protégés par

une MII. Cette revue a également conclu que les MII réduisaient de 50% les épisodes cliniques de paludisme non compliqué dus à Plasmodium falciparum et à Plasmodium vivax, tout en réduisant la parasitémie.

A cet effet, il ne reste plus que deux ans à la communauté internationale de lutter contre le paludisme pour réaliser les objectifs 2010 visant à fournir de manière performante et abordable des moyens de protection et des traitements antipaludiques à toutes personnes à risque.

Les moustiquaires sont obtenues grâce au financement de la Banque mondiale à travers le Projet d'urgence de réhabilitation urbaine et sociale (Purus), avec le concours du ministère congolais de la Santé et son service spécialisé, le Programme national de la lutte contre le paludisme (PNLP).

Le projet de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à l'insecticide a pour but de contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité dans les 35 zones de santé de Kinshasa. Selon les initiateurs de ce projet, l'augmentation de l'utilisation de la moustiquaire imprégnée à longue durée contribue à atteindre les objectifs du plan stratégique de lutte contre le paludisme. Ce plan vise d'augmenter à 80% la couverture des groupes vulnérables par les moyens de prévention, tels que les moustiquaires imprégnées d'insecticide, destinées à être distribuées à pendant les prochains quatre mois à la population de la capitale de la RDC.

Selon L'Association de santé familiale (ASF), la distribution de 2 millions de moustiquaires évitera plus de 2.223.986 cas d'épisode de malaria et environ 16.240 cas de décès liés au paludisme dans les 85 zones de santé de Kinshasa. Par ailleurs, l'utilisation des moustiquaires imprégnées réduit la morbidité liée au paludisme de 50%.

Les 2 millions de moustiquaires ont été distribuées à la population à travers une campagne de masse par site fixe en ciblant les ménages. Ceux-ci ont été préalablement identifiés et dénombrés par les relais communautaires attachés aux zones de santé. Chaque ménage ciblé a reçu deux moustiquaires.

Il convient de noter que la République démocratique du Congo figure parmi les pays du monde les plus touchés par la malaria. Sa population totale est à risque de malaria. En effet, selon que la maladie évolue dans un pays, celui-ci est classé par des organismes internationaux dans une catégorie. Il y a la phase de contrôle, la plus critique, dans laquelle se trouve d'ailleurs la RDC, la phase pré-élimination, élimination et prévention de la re-introduction.

Notre pays doit, avant 2011, quitter la phase de contrôle dans laquelle il se retrouve. Pour cela, il faut que les actions efficaces de lutte contre le paludisme couvrent au moins les 80% de la population. Si avant le délai nous n'arrivons pas à relever le défi, nous risquons de ne plus bénéficier de certains privilèges des organisations internationales de santé.

Selon le PNLP, par cette action, la pauvreté en RDC se verra réduite. Selon la même source, pour traiter un cas grave de paludisme chez une femme, il faut une enveloppe financière d'environ 70 dollars USD, alors que chez un enfant de moins de 5 ans, le coût peut s'élever jusqu'à 100 $ dollars américains.

0.2. Hypothèse de travail

Les habitants de Bumbu méconnaissent la moustiquaire imprégnée d'insecticide, et donc l'emploient peu dans la prévention du paludisme.

L'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticide préconisée par la médecine moderne se trouve confrontée à des difficultés d'ordre sociologique, anthropologique et économique, ce qui explique les attitudes de refus ou d'indifférence vis-à-vis de ce produit.

0.3. Délimitation de l'étude

Nous avons délimité notre travail à la population de la commune de Bumbu pour laquelle nous examinons les obstacles liés à l'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticides.

Dans le temps, l'enquête de notre étude ponctuelle s'est déroulée durant la période de juin 2009 à juillet 2009.

0.4. Choix et intérêt de l'étude

L'aire d'étude privilégiée dans le cadre de cette investigation est la commune de Bumbu, et ceci, pour plusieurs raisons. D'abord, elle n'est pas urbanisée et comprend une forte densité de la population. Ensuite, notre formation d'infirmière nous a permis de nous familiariser avec les habitants et de vivre certaines de ses réalités. Enfin, c'est notre commune de résidence et, de ce fait, elle nous offre une certaine facilité dans les contacts pour la collecte des données.

L'intérêt de notre sujet est également le fait que ses résultats permettront de mieux appréhender le problème de déchets ménagers dans la commune de Bumbu et, fourniront des informations pour les chercheurs et même les autorités dans leurs efforts de mettre en place une gestion rationnelle et durable de l'assainissement du milieu. En outre, le projet qu'il propose contribue à l'économie des déchets et à l'intégration de la population dans la gestion de l'environnement.

0.5. Objectif général

Etudier les obstacles liés à la moustiquaire imprégnée d'insecticide dans la population de Bumbu.

0.6. Objectifs spécifiques

· Evaluer le degré de perception et usage de la moustiquaire imprégnée d'insecticides par les habitants de la commune de Bumbu.

· Identifier les obstacles de la population face à l'emploi de la MII en vue de proposer des mesures d'amélioration et de faire d'éventuelles suggestions.

0.7. Intérêt du sujet

La santé est un capital qu'il faut chercher à préserver à tout prix. La maladie affecte cruellement le corps ainsi que d'autres aspects de la vie. De ce fait, il serait judicieux d'étudier les voies et moyens de la prévenir. En Rd-Congo, on ne saurait parler de maladie sans se pencher sur le paludisme qui est un fléau très important.

En effet, la situation épidémiologique de la Ville de Kinshasa reste dominée par le paludisme. Il a représenté près de 89% du total des cas notifiés au cours de l'an 2005, parmi les 14 pathologies notifiées. On a enregistré 2.112.874 cas de paludisme avec 4.650 décès. (PNUD, 2008 et CRI, 2008)

Une telle maladie est menaçante pour le développement de notre pays. Cette assertion est d'autant plus vraie que les périodes d'invalidités et les décès prématurés dont il est à l'origine diminuent fortement la force de travail du pays. Il devient alors impérieux d'envisager les moyens actuellement utilisés pour combattre ce fléau.

Ainsi, dans le cadre de la lutte contre cette maladie, il y a la possibilité d'un traitement curatif qui peut donner des résultats concluants. Mais, compte tenu de son caractère répétitif, de sa cherté et du niveau actuel de la résistance du germe aux produits chimiques, la lutte préventive serait la meilleure solution.

La seule méthode immédiate s'avère la protection physique contre le moustique. Pour cela, la possibilité est donnée d'utiliser toute une gamme de produits. Mais, le seul qui reste prometteur et vraisemblablement sans inconvénient sur la santé humaine est la MII. Elle chasse et tue les moustiques tout en protégeant l'individu. Elle est, pour le moment, la méthode la plus efficace et la plus pratique. Il serait alors judicieux de voir la perception et usage de ce produit afin de comprendre les difficultés liées à son adoption.

Les populations, compte tenu de leur situation sociale, ont un déficit d'information. En outre, certaines pesanteurs socioculturelles associées à leur pauvreté pourraient expliquer leur attitude défavorable à l'usage de la MII. C'est justement dans l'optique de mieux appréhender ce fait que nous avons entrepris l'analyse de l'adoption de la MII.

0. 8. Structure du travail

Dans le souci de mieux rendre compte de cette étude, son développement dans ce travail s'articulera autour de trois chapitres :

§ Le premier chapitre traite des généralités sur le paludisme et la MII.

§ Le deuxième chapitre présente le milieu, le matériel et la méthode.

§ Le troisième chapitre est consacré aux résultats et à la discussion.

Une conclusion mettra un terme à ce travail.

CHAPITRE I. GENERALITES SU LE PALUDISME ET LA MII

I.1. QUELQUES DONNEES GENERALES SUR LE PALUDISME 

I.1.1. Définition

Le paludisme ou encore la malaria est une maladie infectieuse dû à un parasite unicellulaire du genre Plasmodium, transmise par des moustiques femelles du genre anophèle.

Il existe quatre espèces de plasmodium ou agents du paludisme humain :

Plasmodium falciparum : le plus répandu et le plus dangereux ;

Plasmodium vivax ;

Plasmodium ovale ;

Plasmodium malariae.

I.1.2. Mode de transmission

Alors que les moustiques mâles se nourrissent du nectar des fleurs, les femelles hématophages piquent, un repas sanguin nécessaire pour assurer la maturation des oeufs.

La transmission n'est possible que dans les régions où existent des anophèles vecteurs.

I.1.3. Cycle parasitaire

Les Plasmodium subissent un cycle biologique complexe. Ils évoluent chez l'homme et chez l'anophèle.

a) Chez l'homme

Les Plasmodium subissent une évolution en deux phases chez l'homme :

1. Hépatique : en piquant, le moustique infecté injecte avec sa salive, un grand nombre de parasites. Ceux-ci pénètrent dans les hépatocytes où ils se multiplient sans manifestation clinique.

2. Sanguine ou érythrocytaire : après cette période d'incubation d'une semaine, les parasites passent dans la circulation et pénètrent dans les hématies, les globules rouges éclatent, les parasites sont libérés et vont infester d'autres globules rouges.

La lyse des globules rouges correspond à l'acné de la fièvre.

b) Chez l'anophèle femelle

Lors d'une piqûre chez un paludéen, le moustique absorbe les éléments parasitaires sanguins. Seuls les gamétocytes, après fécondation vont générer les sporozoaires (formes infectantes) qui seront à leur tour inoculés à l'homme.

I.1.4. Signes cliniques

Les signes cliniques sont différents selon la gravité de la maladie.

a) Accès palustre de primo-invasion

La fièvre apparaît brutalement en quelques heures, on retrouve les signes de la fièvre : frisson, sueurs, céphalées.

Ces symptômes peuvent porter à tort son diagnostic en état grippal. C'est pourquoi tout symptôme fébrile au retour d'une région d'endémie palustre doit faire penser au paludisme. Cet accès palustre est considéré comme simple car il n'est associé à aucun signe de gravité. Il s'agit de signes cliniques et biologiques.

b) Accès pernicieux palustre ou neuro-paludisme

Le neuro-paludisme est une urgence médicale.

I.1.5. Plan physiopathologique

Multiplication rapide et massive des plasmodium falciparum dans les capillaires viscéraux du cerveau, mais du coeur, foie, poumons et reins entraînant une hypoxie (diminution de la quantité d'oxygène apporté dans les tissus par le sang) de ces viscères.

Plan clinique

Chez l'enfant : apparition de signes neurologiques, anémie garve, hypoglycémie, convulsions.

Chez l'adulte : trouble de la conscience, chute de la pression artérielle systolique, insuffisance rénale, coma.

I.1.6. Diagnostic biologique

Le diagnostic biologique repose sur la mise en évidence du plasmodium dans le sang :

§ Frottis sanguin.

§ Prélèvement de quelques gouttes.

I.1.7. Traitement

Les traitements contre le paludisme portent le nom générique d'antipaludéens. La mise au point d'un vaccin est difficile par la complexité antigénique du parasite.

§ Palustre simple : le choix thérapeutique se limite aux anti-malariens

§ Palustre pernicieux : administration de quinine par voie intraveineuse.

I.1.8. Prophylaxie

La prévention est basée sur trois actions :

§ Information sur le degré du risque de paludisme et des mesures préventives ;

§ Mesures de protection contre les piqûres de moustiques : insecticide, répulsif, moustiquaire ;

§ Chimioprophylaxie. (Soins-infirmiers.com)

I.2. PRESENTATION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE

I.2.1. Historique de l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides

Les moustiquaires imprégnées d'insecticides s'utilisaient depuis longtemps pour prévenir les maladies à transmission vectorielle. En effet, les forces armées soviétiques, allemandes et américaines, au cours de la deuxième guerre mondiale, ont utilisé des moustiquaires et vêtements imprégnés d'insecticide dans le dessein de se protéger contre le paludisme et la leishmaniose.

L'efficacité de cet outil a permis de relancer à la fin des années 70, des recherches qui ont révélé le rôle prépondérant des insecticides dans la lutte contre les moustiques et qui sont moins toxiques sur les mammifères. Des dosages optimaux pour diverses combinaisons de moustiquaires et d'insecticides ont été mis au point. Ainsi, la disponibilité de moustiquaires imprégnées d'insecticides était une réalité dans la médecine moderne vers les années 80.

C'est également au début de ces années que l'OMS a commencé par s'intéresser aux moustiquaires. Il est à noter qu'une impulsion spéciale a été donnée pour la première fois à l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides avec la conférence ministérielle sur le paludisme à Amsterdam en 1992. Au cours de cette réunion consacrée à la définition des quatre stratégies mondiales de lutte antipaludique l'accent a été mis entre autre sur la mis en oeuvre de mesures de prévention sélectives et durables y compris a lutte anti-vectorielle. Ensuite, la volonté politique de lutter contre le paludisme a été réaffirmée avec le Sommet Africain des chefs d'Etat sur l'initiative « faire reculer le paludisme » (Roll Back Malaria RBM) en avril 2000 à Abuja, au Nigeria.

Les gouvernements intéressés ont accepté de mettre en oeuvre la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme, conçue à Amsterdam (1992). C'est alors que l'exécution de la composante lutte anti-vectorielle comprenant l'utilisation sélective de méthodes basées sur la protection personnelle qui implique l'usage des moustiquaires imprégnées d'insecticides est rentrée dans sa phase active. En effet, l'UNICEF, partenaire de RBM a mis en place au niveau des pays des systèmes d'appui basés sur les moustiquaires imprégnées. C'est alors qu'un partenariat entre le secteur public et le secteur privé est né dans la plupart des pays africains pour développer une véritable culture de la moustiquaire imprégnée. A l'heure actuelle, les moustiquaires imprégnées sont vendues et distribuées par l'intermédiaire du secteur public (gouvernements) et du secteur privé (organisations non gouvernementales, associations et autres). Au Bénin les moustiquaires imprégnées d'insecticides sont intégrées à la stratégie de lutte contre le paludisme et aux programmes des soins de santé primaire. Elle est distribuée notamment par l'ONG PSI, les Centres de Santé, les pharmacies, les commerçants, etc à travers toute l'étendue du territoire national et se présente en matériels plus élaborés.

I.2.2. Matériels utilisés

a) Tissus

Divers types de tissus sont utilisés dans la fabrication des moustiquaires. Les plus courants sont : le coton, le nylon, le polyester, le polyéthylène, le polypropylène, et les mélanges de coton et de fibres synthétiques. Ces tissus sont soit tricotés, soit tissés pour fabriquer le filet qui sert à faire des moustiquaires. Il est à signaler que les qualités d'aptitude à l'imprégnation et à l'emploi de la moustiquaire dépendent de la nature du tissu ayant servi à la confession.

Les moustiquaires en polyester et en nylon sont légères et souples. Elles peuvent donc être bien essorées après le trempage. Si ceci permet d'éviter le gaspillage de l'émulsion lorsqu'on les fait sécher par contre avec le coton le cas est différent, car même si le tissu a été fortement essoré, la solution d'insecticide coule. Il faut remarquer aussi que les moustiquaires en polyéthylène et celles en polypropylène qui ont des fibres épaisses et raides sont difficiles à essorer.

D'une manière générale, la préférence est donnée aux tissus synthétiques multifilaments comme le nylon et le polyester. Ils sont plus faciles à imprégner, absorbent moins d'insecticide et sont plus durables tout en offrant une meilleure aération aux utilisateurs.

b) Modèles de moustiquaires

Divers modèles de moustiquaires sont disponibles. Les formes assez répandues sont le modèle rectangulaire et le modèle conique.

La moustiquaire rectangulaire

Elle peut être accrochée au lit grâce à des ficelles ou des cadres. Elle est plus spacieuse et offre plus de chance pour que le dormeur ne la touche surtout quand ils sont plusieurs à l'intérieur. Les moustiquaires rectangulaires sont plus rencontrées que les autres formes.

La moustiquaire conique

La moustiquaire de forme conique est plus facile à suspendre et à replier. Elle semble plus adaptée et est utile dans les petites pièces où les lits peuvent servir de sièges ou de tables dans la journée.

Il convient de signaler qu'à l'intention des voyageurs, de la moustiquaire conique de marques Spider, Traker en forme de pyramide et Solo en forme de coin sont disponibles.

c) Couleur

Les moustiquaires couramment rencontrées sont de couleur rose, verte, bleue et blanche. Les gens ont une préférence pour les moustiquaires blanches le plus souvent même si elles sont plus salissantes que celles qui sont colorées.

d) Insecticides

Les insecticides utilisés pour l'imprégnation doivent répondre aux spécifications de l'OMS. En outre, ils doivent être enregistrés et acceptés par le pays. Le choix d'un type d'insecticide dépend de la sensibilité du vecteur, de l'efficacité, de la disponibilité, du coût et des ressources.

S'agissant des types de produits, nous pouvons retenir que ceux qui conviennent le mieux au traitement des moustiquaires sont les pyréthrinoïdes synthétiques et le pseudi-pyréthrinoïde etofenprox. Ils présentent l'avantage d'être facilement absorbables par les tissus et ont une action rapide. Nous pouvons citer les exemples suivants : permétrine, deltamethrine, lambdacyhabothrine, etofenprox, etc.

CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU, MATERIEL ET METHODE

2. 1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

2. 1.1.Aperçu historique

La commune de Bumbu fut créée par l'arrêté ministériel n° 68-026 du 30 mars 1962 tel que modifié par l'arrêté ministériel n° 69-042 du 23 janvier 1969 déterminant pour la ville de Kinshasa, le nombre, la dénomination et les limites des communes urbaines qui la compose.

Avant cette date, elle fut une zone territoriale sous la dépendance du territoire suburbain de Kimwenza, siège de sa première direction (actuel Mont-Ngafula). Elle deviendra ensuite, une commune par les arrêtés ministériels mentionnés ci-haut.

Conformément à ces arrêtés, la commune urbaine de Bumbu est riche dans son historique car elle connaît cinq différentes périodes :

a) De 1963 à 1968, elle est une zone territoriale sous la dénomination de Sinalco, dirigée par les administrateurs ;

b) De 1968 à 1972, la zone territoriale de Sinalco change de dénomination et devient la commune de Bumbu, dirigée par les bourgmestres communaux ;

c) De 1972 au 17 mai 1997 ; la commune de Bumbu changera d'appellation de la commune à la zone, dirigée par les commissaires de zone et commissaires de zone assistants ;

d) Du 17 mai 1997 à ce jour, avec l'avènement de l'AFDL, l'entité redevient commune urbaine de Bumbu dirigée par un bourgmestre a.i conformément à l'arrêté ministériel 97-001 du 11 juin 1997. les mandats des bourgmestres a.i ayant pris fin en août 2002, ces derniers ont été remplacés par les bourgmestres et bourgmestres adjoints nommés par le décret-loi n° 101/2002 du 7 août 2002.

e) Actuellement, la commune de Bumbu est régie comme toutes les autres communes de la ville de Kinshasa, par les décrets-lois n° 131/97 du 8 octobre 1997 et n° 081/98 du 2 juillet 1998, tous les deux ayant modifié les ordonnances n° 82-006 et n° 02-008 portant respectivement organisation territoriale, politique et administrative de la République Démocratique du Congo et statut de la ville de Kinshasa.

2.1.2. Situation géographique et administrative

La commune de Bumbu est bornée :

· Au Nord par la rue Kwilu qui la sépare de la commune de Ngiri-Ngiri (intersection de l'axe de l'avenue de la libération, ex. 24 novembre et l'avenue Elengesa, ex. Foncobel) ;

· Au Sud, par la rue Kimvula « haute tension » (intersection ligne de la haute tension jusqu'à l'avenue de la libération) ;

· A l'Est, par l'avenue Elengesa qui la sépare de la commune de Makala (la prolongation de l'avenue Elengesa à la ligne haute tension) ;

· A l'Ouest, par l'avenue de la libération qui la sépare de la commune de Selembaô (de l'axe de l'avenue de la libération à l'intersection de la rue Luvambanu et la direction Kisibi jusqu'à la rue Kwilu).

La commune de Bumbu a une superficie de 5,30 km2, elle compte 10.044 parcelles, 11 avenues ou grandes artères et 68 rues. Le recensement réalisé en 2005 a évalué la population de la commune de Bumbu à 265.075 habitants, soit une densité de 50.014 habitants au kilomètre carré.

Cette commune à un seul grand centre de santé de l'Etat dénommé « Centre mère et enfant de Bumbu », situé entre les avenues Mafuta et Lubaki, derrière la maison communale. Elle est dotée, en outre, de 12 maternités et 16 petits centres de santé agrées par le gouvernement congolais.

La commune de Bumbu est en réalité baignée par un seul cours d'eau dénommé « rivière Kalamu » dont l'ancienne appellation est Mbumbu. Cette entité est construite dans sa quasi-totalité sur une surface plane et ne connaît pas de problème d'érosion.

2.2. Matériel

Un certain nombre d'instruments de recherche nous ont servi dans l'élaboration de ce travail. C'est notamment : les ouvrages, le Net, les papiers et le cahier registre.

2.3. Méthodes et techniques de recherche

Pour réaliser cette étude, nous avons eu recours à la méthode et aux techniques ci-après :

a) Méthode d'enquête.

Cette méthode nous a permis de mieux saisir, comprendre et connaître la perception de la MII par la population de la commune de Bumbu et son usage.

b) Techniques

Nous avons utilisé les techniques suivantes :

· La recherche documentaire : elle a consisté à consulter quelques ouvrages relatifs à l'étude menée. Elle nous a permis de parcourir certains documents de la commune et les études antérieures réalisées sur la question ou celles apparentées à la question traitée dans cette étude.

· La pré-enquête pour la découverte du site : elle nous a permis de préparer la collecte des données ou d'explorer parfaitement notre milieu d'étude.

· Le questionnaire écrit : il a été élaboré en fonction des normes en matière de salubrité, de l'observation du milieu d'étude.

· L'interview : nous avons procédé par un jeu de questions - réponses dans nos échanges avec la population en rapport avec le sujet de notre étude en vue de mieux appréhender leur perception du problème faisant l'objet de notre étude.

· L'échantillonnage : il est défini comme étant une opération qui consiste à sélectionner et retenir quelques sujets de la population c'est-à-dire la taille valide sur laquelle va porter une étude. Pour cela, un échantillon doit être proportionnel à la population à étudier, pour que les résultats ne soient pas biaisés.

Pour ce faire, nous avons procédé de manière aléatoire par tirer au sort au un quartier sur un total de treize que compte la commune de Bumbu. Dans ce quartier, nous avons retenu quatre rues.

L'unité d'enquête a été la parcelle et donc sur chacune des rues, nous avions choisi la première parcelle à gauche ou à droite puis les suivantes par intervalle de quatre parcelles. Le nombre total des parcelles échantillonnées a ainsi été de 100; reparties à travers ces quatre rues.

2.4. Difficultés rencontrées

Nous avons rencontré quelques difficultés dans la réalisation de ce travail. Celles-ci ont été principalement d'ordre organisationnel par rapport au temps imparti et à nos occupations professionnelles ainsi que d'ordre sociologique spécialement en ce qui concerne la réticence de nos enquêtés.

CHAPITRE III. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

III.1. TABULATION DES DONNEES

Tableau n°1 : Répartition de statut de personnes enquêtées

Statut

Effectif

%

Chef de famille

55

55

Femme enceinte

15

15

Autre

30

30

Total

100

100

Sur un échantillon on 100 individus, 55% sont chef de famille, 30% représentent les autres catégories et 15% des femmes eneintes.

Tableau n°2 : Répartition par Sexe

Sexe

Effectif

%

Masculin

60

60

Féminin

40

40

Total

100

100

La population d'étude se répartissait en 60% d'hommes et 40% des femmes

Tableau n° 3 : Structure de la population par âge.

Tranche d'âge

Effectif

%

< 25

5

5

25 - 30

5

5

31 - 36

10

10

37- 42

12

12

43 - 48

18

18

49 - 54

20

20

55 au plus

30

30

Total

100

100

Ce tableau montre que de la tranche d'âge de 55 ou plus est plus élevés 30% , 20% pour l'âge 42 -54 , 18% de 43-48,37 -42 18%, 31-36 /10,25-30 5% et < 25 5%

Tableau n° 4 Structure d'emploi

Profession

Effectif

%

Agriculteur

10

10

Artisan

2

2

Elève

8

8

Apprenti

10

10

Fonctionnaire

30

30

Commerçant

25

25

Autre

15

15

Total

100

100

Il ressort de ce tableau qu'il y a un pourcentage élevé pour ces fonctionnaires soit 30%, 25% pour les commerçant , 15 % pour autre, 10% d'agriculteur , 8% d'élève et 2% d'artisan

Tableau n° 5 Répartition sur la religion .

Religion

Effectif

%

Christianisme

40

40

Islam

11

11

Animisme

1

1

Eglise de réveil

30

30

Autre

18

18

Total

100

100

Ce tableau Montre que le taux pratiquant le christianisme est de 40 % , 30 % pour l'église de réveil , 18 % pour autre , 11 % de l'Islam et 1% d'animisme .

Tableau n° 6 : Répartition suivant l'instruction

Situation

Effectif

%

Alphabète

24

24

Non alphabète

76

76

Total

100

100

Ce tableau montre que parmi les personnes enquêtées 76% sont de non alphabète et 24% d'alphabète.

Tableau n°7 : Répartition on personne ayant un poste radio

Situation

Effectif

%

Disposant

87

87

Non disposant

13

13

Total

100

100

Comparativement au nombre de personnes ayant une radio le tableau montre 87% et 13% de personnes qui ne dispose pas de radio.

Tableau n° 8 : répartition sur la fréquence d'écoute

Situation

Effectif

%

Tous les jours

20

20

Quelques fois

58

58

Jamais

22

22

Total

100

100

Sur une total de 100 personnes, ce tableau montre que 58% suivent quelques fois la radio 22 % ne suivent pas la radio et 20 % suivent tous les jours la radio.

Tableau n° 9 : Répartition personne ayant un poste téléviseur

Situation

Effectif

%

Disposant

91

91

Non disposant

9

9

Total

100

100

Ce tableau 91 % de personnes enquêtées ont un poste téléviseur et 9 % n'en posent pas .

Tableau n° 10 : Répartition de fréquence de suivi des émissions

Situation

Effectif

%

Tous les jours

73

73

Quelques fois

15

15

Jamais

12

12

Total

100

100

Ce tableau démontre que 73 % de la population suivent la télévision tous les jours , 15% suivent quelque fois et 12% ne suivent pas les émissions télévisées.

Tableau n°11 : Connaissances crées à la MII

Situation

Effectif

%

Oui

74

74

Non

26

26

Total

100

100

Il ressort qu'après résultat d'enquête 74 % de la population ont une connaissance sur la MII et 26 % manquent cette connaissance .

Tableau n° 12 : Evaluation d'information moins une fois de la MII ( super ....... )

Situation

Effectif

%

Oui

74

74

Non

26

26

Total

100

100

Ce tableau indique bien que le nombre de personne ayant au moins une fois d'information sur la MII soit 75% et 25% n'ont pas d'information .

Tableau n° 13 : Evaluation sur le moyen, canal, on occasion d'information.

Situation

Effectif

%

Agent communautaire

40

40

Agent de santé

30

30

Radio

10

10

bouche à l'oreille

15

15

Autres

5

5

Total

100

100

Il ressort de ce tableau , l'information reçu , par un agent communautaire est supérieur soit 40%, soit 30 % par un agent de santé , 15% de bouche à l'oreille, 10 % et 5 % s'autres .

Tableau n° 14 : Evaluation sur les personnes ayant déjà vu au moins une MII

Situation

Effectif

%

Oui

76

76

non

24

24

Total

100

100

Ce tableau montre que 76% de personnes ont déjà une MII et 24 % ne l'ont jamais vu.

Tableau n° 15 : Evaluation de terminant le milieu au lieu sur les personnes ayant déjà vu la MII.

Situation

45E45ffectif

%

Dans votre commune

15

15

Ville

10

10

Autre commune

30

30

Total

100

100

Ce tableau indique qu'il y a 45% de personnes ont vu la MII dans leur communie , 30% par d'autres milieux , 15 % en ville et 10 % dans d'autres communes.

Tableau n° 16 : Moyen d'obtention d'une MII

Situation

Effectif

%

Achat

5

5

Distribution gratuite

72

72

Fabrication personnelle

0

0

Cadeau

23

23

Total

100

100

Nous remarquons sur ce tableau que 72 % des personnes ont obtenu la MII par la distribution gratuite par ces agents de santé, 23% par cadeau , 5 % par achat et 0 % pour la fabrication personnelle.

Tableau n° 17 : Utilité de la MII selon les différents personnes

Situation

Effectif

%

Chasse et tue moustiques

32

32

Protection contre le paludisme

38

38

Protection centre la fraîcheur

3

3

Embellissement de la chambre

7

7

Protection contre les rats et insectes

10

10

Protections d'utilité

0

0

Autres

10

10

Total

100

100

Ce tableau indique 38% des personnes savent que la MII protège contre le paludisme , 32% la MII chasse et tue les moustiques , 7 % , la MII en sellice la chambre , 10% pour la protection contre les rats et autres insectes, 10% pour d'autres et 0 % pour la protection d'inutilité.

Tableau n° 17 : Période d'utilisation de la MII

Situation

Effectif

%

Jour

8

8

Nuit

92

92

Total

100

100

Ce tableau indique que 92% de personnes savent que la MII est utilisée la nuit et 8 % le jour.

Tableau n°19 : Avantages d'utilisation régulière de la MII

Situation

Effectif

%

Protection contre les piqûres de moustiques

58

58

Tue les insectes

12

12

Protection contre la saleté tombant du plafond

5

5

Réduction de la Malaria

25

25

Total

100

100

Nous remarquons sur ce tableau que 58 % des personnes savent que la MII protège contre les piqûres de moustiques ; 25% , la MII réduit la malaria , 12 % la MII tue les insectes et 5 % la MII protège contre la saleté tombant du plafond.

Tableau n°20 : Soit ion dormir sous la MII quand on n'est pas malade.

Situation

Effectif

%

Oui

8

88

non

12

12

Total

100

100

Dans ce tableau 88 % de personnes disent que on doit dormir sous la MII quand on n'est pas malade et 12% disent non.

Tableau n° 21 : Perception d'utilisation de la MII

Situation

Effectif

%

Moyen de prévention du paludisme

76

76

Facteur d'intoxication réduisant la durée de vie de homme

0

0

Moyen d'exhibition de richesse4

0

0

Signe d'ho0mme civilisé

4

4

Contraire aux insecte et coutumes des ancêtres

0

20

0

20

Total

100

100

Ce tableau montre que la MII est perçu a 76 % comme moyen de prévention du paludisme, 20% pensent autrement , 4% comme signe d'homme civilisé.

Tableau n° 22 : Attitude personnelle face à l'usages de la MII

Situation

Effectif

%

Favorable

85

85

Défavorable

15

15

Total

100

100

Dan ce tableau 85% sont favorables face à l'usage de la MII et 15 % sont défavorables.

Tableau n° 23 : Motifs qui rendent défavorable l'usage de la MII

Situation

Effectif

%

Elle n'est pas efficace

0

0

Elle empêche de respirer

27

27

Elles source de chaleur

30

30

Elle gère le sommeil

23

23

Elle fait peur la nuit

0

0

Elle se présente comme un cercueil

0

0

Autres

20

20

Total

100

100

Ce tableau montre que 30 % de personnes disent que la MII et ... de chaleur ; 27% , la MII empêche la respiration 23 % elle gèrent ce sommeil et 20% autres à ....

Tableau n° 24 : Attitude de votre épouse ou époux face à l'usage de la MII.

Situation

Effectif

%

Favorable

72

72

Défavorable

28

28

Total

100

100

Ce tableau montre que 72% d'épouses et époux sont favorables à l'usage de la MII et 28% sont défavorables.

Tableau n° 25 : Attitude des enfants face à l'usage de la MII .

Situation

Effectif

%

Favorable

84

84

Défavorable

16

16

Total

100

100

Ce tableau indique bien les enfants sont favorables à 84 % pour l'usage de la MII et 16 % sont défavorables.

Tableau n° 26 : Qualification des campagnes de sensibilisation sur la MII.

Situation

Effectif

%

Education pour population

79

79

Publicitaires pour les sociétés ou ONG vendeuses

0

0

Autres

21

21

Total

100

100

Ce tableau montre que 72% de personnes qualifient les campagnes de sensibilisation sur la MII comme moyen d'éducation de la population et 21 % pensent autrement.

Tableau n° 27 : Couche ou catégorie destinée à la MII

Situation

Effectif

%

Enfant de - de 5 ans

10

10

Femmes en centres

14

14

Tout ce morale

76

76

Total

100

100

Dans ce tableau , 76 des personnes indiquent que le MII est pour tout le monde , 14% pour les femmes enceintes et 10% pour les enfants de moins de 5ans.

Tableau n° 28 : Possession de la MII dans la Maison

Situation

Effectif

%

Oui

72

72

non

28

28

Total

100

100

Ce tableau montre que le nombre de personnes possédant la MII est de 72% et 28% n'est disposent pas

Tableau n° 29 : Sorte de moustiquaire utilisée

Situation

Effectif

%

Imprégnée

85

85

Simple

15

15

Total

100

100

Ce tableau indique que 85 % de moustiquaire imprégnée sont utilisées et 15% de moustiquaires simples sont utilisées.

Tableau n° 30 : Saison de l'année particulière dans l'usage de la MII

Situation

Effectif

%

Saison sèche

8

8

Saison de pluies

3

3

Toutes l'année

89

89

Total

100

100

Ce tableau signale que 89% de personnes utilisent la MII toute l'année et 8% pendant la saison sèche et 3% pendant la saison de pluie.

Tableau n° 31 : L'usage de la MII enfreint - il certaines de vos coutumes.

Situation

Effectif

%

Oui

0

0

Non

100

100

Total

100

100

Nous remarquons que 100 % de personnes disent que la MII n'enfreint pas à certaines coutumes .

Tableau n° 32 : Habitude de imprégner la Moustiquaire.

Situation

Effectif

%

Oui

0

0

Non

100

100

Total

100

100

Ce tableau montre que 100 % de personnes n'ont pas l'habitude de reimpregner la moustiquaire.

Tableau n° 33 : L'imprégnation de la moustiquaire est-il danger pour l'homme.

Situation

Effectif

%

Oui

0

0

Non

100

100

Total

100

100

Ce tableau indique 80% de personnes disent que l'imprégnation de la moustiquaire n'est pas un danger pour l'homme et 20% pensent que c'est un danger.

Tableau n° 34 : Est - vous pour la moustiquaire imprégnée d'insecticide ou moustiquaire simple

Situation

Effectif

%

MII

72

72

M Simple

28

28

Total

100

100

Il ressort de ce tableau que 72 % de personnes sont pour la MII et 28% pour la moustiquaire simple .

Tableau n° 35 : Inconvénients liés à la MII

Situation

Effectif

%

Chaleur

26

26

Taille inadaptée

4

4

Frangibilité ( tous)

12

12

Autres

58

58

Total

100

100

Le tableau indique 58 % de personnes pensent à d'autres inconvénients non identifiés, 26% pour la chaleur , 12% pour la fragilité .... et 4% pour la taille inadaptée.

Nous disons qu'il y a certains facteurs qui limitent la population de notre commune dans l'utilisation de MII, notamment :

Insuffisance d'information sur le bien fait de la MII ;

Manque de connaissance sur la MII et son Utilisation etc...

Tableau n° 36 : Degré de coopération avec les enquêtés

Situation

Effectif

%

Bon

48

48

Moyen

32

32

Mauvais

20

20

Total

100

100

Dans ce tableau, le degré de coopération avec les enquêtes était à 48 Bon, 32% moyen et 20% mauvais. Ainsi nous disons qu'à l'instar de ces résultats que notre enquête s'est bien déroulée.

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

· Durand, J.P et al., Sociologie contemporaine, 2e édition revue et augm., Paris, Vigot, 1997, 775p.

· Harriet, F., La lutte contre les moustiques nuisants et vecteurs de maladies, Paris, Karthala, ORSTOM, 1998, 111p.

· Iroko, F.A., Une histoire des hommes et des moustiques en Afrique, France, l'Harmattan, 1994, 169p.

· Legenler, C. et al.,  Un mur contre la malaria :Du nouveau dans la prévention des décès dus au paludisme, Canada, OMS / CRDI, 1997, 219p.

· Olivier de Sardan, J.P., Anthropologie et développement :Essai en socio-anthropologie du changement social, Paris, APAD, Karthala, 1995, 202p.

· OMS , Lignes directrices concernant l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide, AFRO, HARARE, édition provisoire, 1997, 90p.

· Rozendaal, J.A., La lutte anti-vectorielle : Méthode à usage individuel et communautaire, Genève, OMS, 1999, 435p.

· Sofowora, A., Plantes médicinales et médecine traditionnelle d'Afrique, Paris, Karthala, 1996, 375p.

Thèses, mémoires et rapports

· Abdou, G.H., Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification familiale dans la communauté urbaine de Niamey, mémoire de maîtrise, UNB, FLASH, 1996, 96p.

· Dadjo, K.A., Impact de l'utilisation de la moustiquaire imprégnée sur la morbidité palustre des enfants de moins de cinq ans dans la commune d'Agbado, Sous-préfecture de Savalou, UNB, FSS, 2000, 91p.

· MSP, OMS, L'analyse de la situation du paludisme et es autres maladies de l'enfant au Bénin dans le cadre de l'initiative « Faire Reculer le Paludisme », rapport d'étude, Cotonou, juillet 2000, 171p.

· PNLP, Evaluation du Programme National de Lutte contre le Paludisme du Bénin : Plan quinquennal 1994-1999, rapport préliminaire, Cotonou, 2000.

· PSI/ABMS, Enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques (CAP) relatives au Sida, à la diarrhée, au paludisme et à la planification familiale, rapport final, Cotonou, Avril 2000, 126p.

· OMS, Spécifications pour les tulles moustiquaires, rapport d'une réunion informelle, Genève, juin 2000, 24p.

· Soumaïla, Y., Opinions et attitudes des cadres de santé nigériens face à la médecine traditionnelle : cas de la commune de Dosso, mémoire de maîtrise, UNB -FLASH, 1993 -1994, 108p.

Références électroniques

Soins-infirmiers.com

Annexe 1. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Dans le cadre de notre travail de fin de cycle, nous vous prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire individuellement.

Ne mentionnez pas votre nom ;

Veuillez répondre lisiblement et précisément sans ratures ;

Cochez à l'aide d'un X dans la case correspondante.

I. IDENTIFICATION/ CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES DE L'ENQUETE

1.01- Avenue : .........................................................................

1.02- Statut de l'enquêté :

o Chef de famille

o Femme enceinte

o Autre (à spécifier)

1.03- Sexe :

o Masculin

o féminin

1.04- Age : .............................................

1.05- Profession :

o Agriculteur

o artisan

o élève

o apprenti

o fonctionnaire

o commerçant

o autre (à spécifier) .......................................................................

1.06- Religion :

o Christianisme

o Islam

o Animisme

o Eglise de réveil

o Autre (à spécifier)....................................................................

1.07- Avez-vous suivi des études ?

o oui

o non

o Si oui quel est votre niveau final ?..............................................

1.08- Pouvons-nous connaître la taille de votre ménage ?

o oui

o non

Si oui, donnez- nous les effectifs comme suit :

o nombre d'épouses :....................................................................

o nombre de femmes enceinte :....................................................

o nombre de toits : .....................................................................

o nombre d'enfants de moins de 5 ans : ........................................

o nombre total d'enfants : ...........................................................

1.09- Avez-vous un poste radio ?

o Oui

o non

1.10- Quelle est votre fréquence d'écoute de la radio ?

o tous les jours

o quelquefois

o jamais

1.11- Avez-vous un téléviseur ?

o Oui

o non

1.10- Quelle est votre fréquence de suivre les émissions à la télévision ?

o tous les jours

o quelquefois

o jamais

II- CONNAISSANCES LIEES A LA MII

2.01- Avez-vous entendu parler de la moustiquaire ?

o Oui

o Non

2.02- Avez-vous entendu parler au moins une fois de la MII (super moustiquaire) ?

o Oui

o Non

- Si oui à quelle occasion ?

o Agent communautaire

o Agent de santé

o Radio

o Bouche à oreille

o Autres

2.03- Avez-vous vu au moins une fois la MII ?

o Oui

o Non

Si oui, où l'avez-vous vue ?

o Dans votre commune

o En ville

o Autre commune

o Autres ....................................................................................

2.04 - Comment les aviez-vous obtenues ?

o Par achat

o Distribution gratuite par les agents de santé

o Fabrication personnelle

o Cadeau de la part d'une connaissance

2.05- Quelle est selon vous l'utilité de la MII ?

o chasse et tue les moustiques

o protège contre le paludisme

o protège contre la fraîcheur

o embellir la chambre

o protège cotre le rat et les autres insectes

o protège l'intimité

o Autre (à spécifier).....................................................................

2.06 - A quelle période doit-on utiliser la MII ?

o le jour

o la nuit

2.07- Quels sont les avantages liés à l'utilisation régulière de la MII ?

o Protection contre les piqûres de moustiques

o Tue les insectes

o Protection contre la « saleté » tombant du plafond

o Réduction de la malaria

2.08- Est-ce qu'on doit dormir sous une MII quand on n'est pas malade ?

o Oui

o Non

III- EVALUATION DES ATTITUDES VIS-VIS DE LA MII

3.01- Comment percevez-vous l'utilisation la de la MII ?

o moyen de prévention du paludisme

o facteur d'intoxication réduisant la durée de vie de l'homme

o moyen d'exhibition de richesse

o signe d'homme civilisé

o contraire aux us et coutumes des ancêtres

o autres (à spécifier)......................................................................

3.02- Quelle est votre attitude personnelle face l'usage de la MII ?

o Favorable

o Défavorable

3.03- Pourquoi êtes-vous défavorable à l'emploi de la MII ?

o elle n'est pas efficace

o elle empêche de respirer

o elle est source de chaleur

o elle gêne le sommeil

o elle fait peur la nuit

o elle se présente comme un cercueil

o autres (à spécifier).................................................................................

3.04- Quelle est l'attitude de votre épouse ou époux face à l'usage de la MII ?

o Favorable

o Défavorable

3.05- Quelle est l'attitude de vos enfants face à la MII ?

o Favorable

o Défavorable

3.06- Comment qualifiez-vous les campagnes de sensibilisation sur la MII ?

o éducation pour les populations

o publicitaires pour les sociétés ou ONG vendeuses

o autres (à spécifier)..................................................................................

3.07- Selon vous, à quelle(s) couche(s) est destinée la MII ?

o enfants de moins de 5 ans

o femme enceinte

o tout le monde

IV- EVALUATION DES PRATIQUES DE LA MII

4.01- Avez-vous des moustiquaires imprégnées dans votre maison ?

o Oui

o Non

- Si oui, combien en avez-vous ?.............................................................

- Si non, exprimez-vous le besoin d'en posséder ?

o Oui

o Non

4.02- Sous quelle moustiquaire dormez-vous ?

o Imprégnée

o Simple

4.03- A quelle période de l'année utilisez-vous la MII ?

o Saison sèche

o Saison des pluies

o Toute l'année

4.04- L'usage de la MII enfreint-il certaines de vos coutumes ?

o Oui

o Non

Si oui les expliquer..................................................................................................

4.05- Avez-vous l'habitude de réimprégner votre moustiquaire ?

o Oui

o non

4.07.- L'imprégnation de la moustiquaire est-elle un danger pour l'homme ?

o Oui

o non

4.08 - Etes-vous pour la moustiquaire simple ou pour la moustiquaire imprégnée d'insecticide pour lutter contre les moustiques ?

o Moustiquaire simple

o Moustiquaire imprégnée d'insecticide

4.09 - Pourquoi êtes-vous contre la moustiquaire imprégnée d'insecticide ?

...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................4.10 - Quels sont les inconvénients liés à la MII ?

o Chaleur

o Taille inadaptée (trop petite)

o Fragilité (trous)

o Autres (à préciser)...........................................................................................

V. RAISONS DE LA NON ADOPTION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D'INSECTICIDE

5.01- En gros, quels sont les facteurs limitant de la population de votre commune dans l'utilisation de la MII ?
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5.02- Degré de coopération :

o Bon

o Moyen

o Mauvais

Merci de votre collaboration

Annexe 2. Tableau synoptique de la population de la commune de Bumbu

Quartiers

Population congolaise

Population étrangère

Totaux

Homme

Femme

Garçon

Fille

Total

Homme

Femme

Garçon

Fille

Total

MONGALA

3.284

3.207

3.725

3.536

13.752

464

513

532

567

2.076

15.828

UBANGI

2.798

3.606

3.743

3.977

13.824

133

159

149

143

584

14.408

LOKORO

2.587

2.694

2.952

3.130

11.363

107

130

118

129

484

11.847

MAINDOMBE

2.445

2.460

3.320

3.560

11.785

34

44

90

104

272

12.057

KWANGO

2.376

2.648

3.196

3.230

11.450

158

227

209

248

842

12.292

LUKENI

2.615

2.438

2.632

2.747

10.432

54

61

62

76

253

10.685

KASAI

4.478

5.624

5.059

5.987

21.148

54

42

35

33

164

21.312

MFIMI

2.708

2.824

3.213

3.298

12.043

635

612

650

631

2.528

14.571

Lt MBAKI

7.647

7.908

9.373

9.922

34.850

96

114

164

185

559

35.409

DIPIYA

3.153

3.070

4.391

4.061

14.675

247

308

266

218

1.039

15.714

NTOMBA

4.352

4.050

5.419

5.359

19.180

14

15

5

9

43

19.223

MBANDAKA

8.987

9.331

11.482

12.005

41.805

28

19

24

16

87

41.892

AMATI

9.485

9.881

9.734

10.609

39.790

15

18

5

9

47

39.837

Totaux

56.915

59.441

68.239

71.502

256.097

2.039

2.262

2.309

2.368

8.978

265.075

Source : service habitat, 2005

Annexe 3. Les quartiers de la commune de Bumbu et leur démographie

Dénomination

Population

1

DIPIYA

15.714

2

KASAI

21.312

3

KWANGO

12.292

4

LOKORO

11.847

5

LUKENI

10.685

6

Lt MBAKI

35.409

7

AMATI

39.837

8

MAINDOMBE

12.057

9

MONGALA

15.828

10

MBANDAKA

41.892

11

MFIMI

14.571

12

NTOMBA

19.223

13

UBANGI

14.408

Total

265.075

Source : Maison communale, service habitat, 2005






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery