Jihane BENNANI
4ème année Management Financier
13/07/2009
Rapport de stage
« Transposition des normes ISA par le cabinet
international
Price Waterhouse/ Coopers &
Lybrand »
SOMMAIRE
Introduction
Partie I : Présentation du cabinet
PriceWaterhouseCoopers
Chapitre I : PriceWaterhouse Coopers & Lybrands
(PWC) : Un cabinet de renom
Section I : Historique et fiche signalétique
Section II : Environnement global du cabinet PWC
Chapitre II : Théorie d'agence et
l'audit
Section I : Relation auditeur -audité
Section II : L'audit comme résolution des
problèmes d'agence
Partie II : Audit entre positif et normatif
Chapitre I : Présentation des normes
ISA
Section I : Normes de planification des missions
Section II : Normes de déroulement des missions
d'audit
Section III : Normes de finalisation des travaux d'audit
Chapitre II. Transposition des normes ISA à la
méthodologie PWC
Section I : La planification des missions par PWC
Section II : Le déroulement des missions par PWC
Section III : La finalisation des travaux par PWC
Conclusion
Introduction
Le terme audit a connu une large diffusion durant ces
dernières années. Il est devenu un terme courant dans le monde
moderne des affaires. En effet, le développement d'activités, le
recours sans cesse à des financements extérieurs et le
développement des marchés boursiers ont fait de l'entreprise une
entité complexe dont le suivi nécessite un contrôle
continu.
L'audit a pour objectif d'effectuer des travaux rigoureux et
systématiques afin d'étudier, de vérifier et
d'évaluer les différentes côtés de l'activité
de l'entreprise. Ces exigences peuvent être appréhendées
par différents niveaux d'audit s'attachant chacun à une dimension
de l'entreprise : l'audit comptable et financier, l'audit interne...
L'un des aspects majeurs de l'audit concerne aussi bien la
vérification des données financières, que la
régularité et la sincérité des comptes
présentés par les dirigeants de l'entreprise.
Les cabinets d'audit connaissent un développement vu
les multitudes des services proposés ainsi que leur effectif. Ce
développement répond à des obligations légales
accrues, exigées par l'Etat marocain et des obligations
manifestées par les entreprises pour répondre à des
besoins spécifiques.
Lors de ma participation aux missions d'audit du cabinet
Coopers & Lybrand j'ai pu mettre d'une part en pratique mes connaissances
théoriques acquises et d'autre part me familiariser avec le monde de
travail pour pouvoir l'affronter un jour.
Durant mon stage, j'ai participé à
différentes missions d'audit et j'ai réalisé
différentes travaux que ce rapport reflète. Il sera
réparti en deux parties : dans la première partie
intitulée « présentation du cabinet
PriceWaterhouseCoopers »; il convient d'abord de présenter le
cabinet ainsi que son environnement global pour ensuite définir par la
suite la théorie d'agence et les différents missions
réalisées lors du stage. Dans une deuxième partie
intitulée « l'audit entre le positif et normatif »
,je présenterai les différents normes ISA pour enchainer avec la
transposition de ces dernières à la méthodologie du
cabinet PWC.
Partie I : Présentation du cabinet
PriceWaterhouseCoopers
Pricewaterhouse Coopers appartient au groupe dit des Bigs
Four, il a une expérience inestimable en audit et conseil auprès
des entreprises les plus prestigieuses du monde. Dans ce premier chapitre je
présenterai le cabinet en énumérant ses services et sa
clientèle, également la mission que j'ai effectuée durant
cette période de stage.
Chapitre I : Présentation du cabinet Coopers
& Lybrand
PricewaterhouseCoopers au Maroc, est une société
de droit marocain, faisant partie du réseau mondial de Pricewaterhouse
Coopers. L'ensemble de son personnel a acquis une longue expérience dans
le domaine de l'audit et du conseil. C'est l'un des premiers cabinets d'audit
et conseil au Maroc.
Section: Historique et fiche signalétique
1. Histoire de création du
cabinet
Année
|
Evénement
|
1849
|
Fondation à Londres du cabinet Price par Samuel
Lowell Price
|
1854
|
Fondation à Londres du cabinet Cooper Brother
|
1865
|
Edwin Waterhouse rejoint le cabinet Price qui devient
Price Waterhouse
|
1929
|
Ouverture du bureau de Coopers & Lybrand à
Paris
|
1961
|
La naissance de Pricewaterhouse Maroc
|
1994
|
La naissance de Coopers & Lybrand Maroc
|
1997(Septembre)
|
Coopers & Lybrand et Price Waterhouse annoncent
leur projet de rapprochement
|
1997 (Novembre)
|
Les associés des différentes
activités membres de Coopers & Lybrand et de Price Waterhouse votent
le principe de rapprochement dans les différents pays
|
1998
|
Lancement de PricewaterhouseCoopers après
autorisation du rapprochement par la
Commission
européenne
|
2002
|
Rapprochement de Pricewaterhouse Maroc et Coopers &
Lybrand Maroc
|
2007
|
Divorce de Pricewaterhouse Maroc et Coopers &
Lybrand Maroc
|
2. Fiche signalétique
Raison sociale
|
Coopers & Lybrand Maroc
|
Forme juridique
|
SA
|
Capital
|
500 000 DHS
|
Activités
|
Audit et Conseil
|
Siège social
|
83, avenue Hassan II- 20000 Casablanca, Maroc
|
N° RC
|
75 745
|
N° Patente
|
34 108 719
|
Id.Fisclae
|
01 020 042
|
CNSS
|
354185
|
Téléphone
|
052298 40 40/ 77 90 00
|
Site internet
|
www.pwcglobal.com
|
Section II : L'environnement global du cabinet
PWC
1. La clientèle
Le cabinet de Casablanca fait partie du réseau
international qui audit les grandes structures internationales dans diverses
secteurs d'activité (industries, banques, assurances...) ex : le
cabinet audite plus de 20 banques parmi les 100 plus importantes dans le monde,
on cite : Banque Mondiale, Banque Nationale de Paris, Chemical New York
Corporation....
Au Maroc, le portefeuille comprend des sociétés
marocaines tel que les assurances, des cimenteries, des sociétés
touristiques et hôtelières, des sociétés de textiles
et confection, des sociétés de BTP ; des produits chimiques
et pharmaceutiques ; des entreprises publiques, on cite à titre
d'exemple : Volkswagen, IBM, Caterpillar, Sony, Shell, Fiat...
2. Prestations fournies par le
cabinet :
Le cabinet propose en général à sa
clientèle une gamme élargie de services :
ü L'audit et certification des
comptes : où on procède à l'identification
des risques, sectoriels ou spécifiques pouvant avoir un impact sur les
états financiers, la compréhension de la manière dont les
activités sont produites (systèmes d'information, processus de
consolidation,...) et contrôlées (outils de pilotage, organisation
du contrôle interne, activités de l'Audit Interne,...),
l'évaluation de la pertinence de ces contrôles, leur validation
sur base de tests. 1(*)
ü La convention/retraitement des états
financiers pour les adapter aux normes spécifiques du pays :
Le cabinet aide certaines structures à mettre en pratique les
retraitements IFRS pour le besoin de publications des états financiers
en IFRS ou pour le besoin de reporting groupe.
ü L'assistance comptable : Un
département s'occupe de la saisie comptable.
ü Le conseil juridique : tout ce qui est
relatif à la constitution de sociétés allant
même au dépôt de marques, cession de marques, les actes de
la vie juridique à savoir les protocoles, transactions, contrats, les
baux commerciaux et civils. S'ajoute également le choix du statut du
dirigeant et de son mode de rémunération ; et la
transmission d'entreprise : cessions, acquisitions de sociétés et
de fonds de commerce
ü Le conseil fiscal : à
savoir l'établissement ou contrôle des diverses
déclarations fiscales (IR, IS, TVA, droits d'enregistrement et de
timbre, Patente,...), l'assistance à l'occasion de vérifications
de l'administration fiscale et l'optimisation fiscale.
ü Le conseil en gestion : et ceci par
la conception et l'établissement :des outils de gestion
adéquats , tableaux de bord / reporting ;les budgets
d'exploitation et de trésorerie , les bilans prévisionnels et
plans de financement et enfin l'études de coût de revient, de
rentabilité
ü Le conseil en ressources humaines et assistance
pour le recrutement : Le cabinet revoie le profil des personnes
à embaucher et décide de leur efficacité et la valeur
ajouté à apporter pour l'entreprise.
3. Organigramme hiérarchique de
« Coopers & Lybrand »
Tous les départements, même s'ils aient chacun un
dirigeant, sont tous sous la direction de Mr.AL MECHATT, Directeur
Général de Coopers & Lybrand.
4. Le contrôle de qualité
adopté :
« Un cabinet a l'obligation de mettre en place un
système de contrôle de qualité dont le but d'obtenir
l'assurance raisonnable que le cabinet et son personnel se conforment aux
normes professionnelles et aux obligations légales et
réglementaires , et que les rapports d'audit émis par le cabinet
ou les associés responsables des missions sont appropriés en la
circonstance».2(*)
La qualité exigée et le respect des standards de
PriceWaterhouseCoopers conduient la firme à prendre des mesures
très strictes d'autocontrôle. La firme reçoit
régulièrement la visite d'une équipe venant d'autres
cabinets du réseau PWC. Cette équipe sélectionne certains
dossiers et évalue le processus du travail, la validité des
conclusions avancées et la conformité des travaux
effectuées avec les normes de travail indiquées par la
communauté financière internationale (ISA et les standards
PWC).
Egalement, un contrôle est réalisé par
l'ordre des experts comptables pour s'assurer que le commissaire aux comptes
c'est conformé à la réglementation locale.
5. Effectif du cabinet :
L'effectif total du cabinet au Maroc est composé
aujourd'hui de 40 personnes.
Les collaborateurs nationaux et étrangers sont de
formation universitaire ou diplômés de grandes écoles soit
au Maroc ou de l'étranger.
Grace à la volonté des responsables du cabinet
marocain de maintenir un niveau élevé, les collaborateurs
débutant suivent chaque année des cycles de formation, au Maroc
et à l'étranger, pour la mise à jour de leurs
connaissances.
Chaque collaborateur est muni d'un micro-ordinateur pour
faciliter la réalisation des missions, et rester en contact avec le
bureau.
Un personnel motivé peut travailler mieux et se
traduira par un respect total des normes et absence de problèmes suite
à la revue qualité des travaux réalisés par
l'auditeur.
(En annexe : une étude élaborée
pour mesurer la satisfaction du personnel).
Ce personnel en question constitue le noeud du succès du
cabinet, il essai de préserver une bonne image du cabinet chez
l'audité. C'est pour cela que je propose dans le chapitre
suivant un aperçu sur la relation établie entre l'auditeur
et l'audité.
Chapitre II : Théorie d'agence et audit
Le point de départ de la relation auditeur - audité
s'inscrit dans la divergence d'intérêt mise en avant par la
théorie de l'agence. Cette théorie d'agence stipule que les
propriétaires de l'entreprise («principaux») confient la
gestion de celle-ci à des dirigeants («agents »). Les agents
sont donc supposés agir pour le compte des actionnaires,
conformément aux intérêts de ceux-ci.
Section I : Relation auditeur -audité
1. Problème d'agence entre dirigeant et
actionnaires
Les dirigeants, en tant qu'acteurs rationnels peuvent avoir un
comportement opportuniste. Ils peuvent en effet chercher à servir leurs
intérêts propres aux dépens de ceux de l'entreprise. Et
ceci est d'autant plus grave que les actionnaires sont en asymétrie
d'information par rapport aux dirigeants puisqu'en confiant la gestion aux
« principaux », ils s'en éloignent.
Pour remédier à ces problèmes, les
actionnaires ont recours à une tierce personne pour surveiller les
dirigeants. Il s'agit de l'auditeur qui a une mission de contrôle de la
reddition des comptes et de protection des intérêts des
actionnaires. Les auditeurs sont donc les mandataires des actionnaires et
représentent la garantie d'une information comptable fiable et
sincère.
Cette théorie, souvent utilisée dans la
modélisation de la relation auditeur audité repose sur
l'idée que l'auditeur est le contrôleur des dirigeants et
suggère de ce fait un conflit potentiel entre ces deux acteurs.
2. Problèmes d'agence entre actionnaires et
créanciers
Dans le cadre de la relation dirigeants-créanciers, on
considère que les actionnaires agissent à travers les dirigeants.
Il est facile dans cette condition de montrer que les créanciers et les
actionnaires sont également engagés dans une relation
contractuelle, puisque les premiers confient aux seconds des ressources en
échange d'une promesse de rémunération et de remboursement
à l'échéance.
En tant que gestionnaires des fonds empruntés, les
actionnaires peuvent être considérés comme mandataires des
créanciers. De ce fait, des relations conflictuelles peuvent exister si
les dirigeants et les actionnaires, dont les intérêts sont
supposés confondus, détournent une partie de la richesse de la
firme au détriment des créanciers.3(*)
Section II : L'audit comme solution aux
problèmes d'agence
1. Entre dirigeant et actionnaires
Dans ce contexte, l'audit apparaît comme une solution aux
problèmes d'agence permettant de réduire les comportements
opportunistes des dirigeants et de donner plus de crédibilité
quant aux états financiers établis par ces derniers.
Ainsi, on voit que l'audit est d'une part utilisé par les
dirigeants en tant que signal leur
permettant de montrer leurs performances de gestion et leur
respect des principes et méthodes comptables généralement
admis lors de leur préparation des états financiers et d'autre
part constitue pour les actionnaires un moyen pour contrôler les
dirigeants et palier à l'imparfaite observation de ses actions par les
actionnaires.
Or, comme les contrats d'intéressement (pratiques
américaines) utilisés pour résoudre les conflits d'agence
entre actionnaires et dirigeants sont souvent basés sur les
résultats comptables et comme ces résultats sont établis
par les dirigeants eux-mêmes, il y aura un risque que ces derniers
utilisent des méthodes comptables qui maximisent le résultat
comptable et par suite leur rémunération.
D'où la nécessité de contrôler les
dirigeants à travers un audit effectué par un expert
indépendant afin d'éviter d'éventuelles manoeuvres et
manipulations qui peuvent affecter la valeur de la firme.
Cet audit attestera la sincérité et la
fiabilité des comptes et le respect des principes et méthodes
comptables généralement admis.
2. Entre actionnaires et créanciers
Cherchant à obtenir des crédits auprès des
créanciers (dont notamment les banquiers), les dirigeants et
actionnaires dont les intérêts sont supposés convergents,
vont utiliser l'audit et notamment le rapport de l'auditeur pour maximiser la
valeur de ses actions et augmenter la crédibilité des
états financiers qu'ils ont établis. Vu la
préparation par le dirigeant de ces informations pour d'autres
utilisations, la société aura tout intérêt à
préparer les états financiers et à les faire certifier par
un auditeur indépendant.
Quant aux créanciers dont notamment les banquiers, l'audit
constitue un parfait moyen leur permettant de s'assurer d'une part que les
états financiers établis par les dirigeants sont fiables et
sincères et d'autre part du respect par les dirigeants des clauses
contractuelles restrictives qui ont été établies.
La mission de l'auditeur externe a un triple but :
?? La protection des actionnaires et la minimisation des
coûts d'agence dus à l'existence des actionnaires
extérieurs ;
?? La protection des créanciers et la minimisation des
coûts d'agence dus à l'existence des créanciers ;
?? Et l'aide du dirigeant dans la maîtrise de la gestion de
son entreprise et la minimisation des coûts d'agence internes.
Avant de nous lancer « équipe PWC »
dans les missions, notre senior nous présente des informations sur
l'entreprise à auditer, et c'est l'une des spécificités
lors des missions d'audit au cabinet PWC, que je présenterai en
détail dans la partie suivante.
Partie II : Audit entre positif et normatif
Étant donné que le cabinet PWC est un cabinet
international, il est soumis au respect des normes internationales. Une
comparaison de l'approche d'audit et des normes ISA serait pertinente. Pour
cela en premier chapitre je présenterai les normes ISA relatives au
déroulement d'une mission d'audit, pour traiter en deuxième
chapitre la transposition de ces normes par le cabinet.
Chapitre I : Présentation des normes
ISA
L'objet de la présente Norme Internationale d'Audit
(International Standard on Auditing, ISA) est de définir des
procédures et des principes fondamentaux et de préciser leurs
modalités d'application concernant l'objectif et les principes
généraux en matière d'audit d'états financiers.
Elle apporte également des précisions sur la
responsabilité de la direction dans l'établissement et la
présentation des états financiers ainsi que dans le choix du
référentiel comptable utilisé dans leur
préparation, visé dans les Normes ISA sous le vocable de «
référentiel comptable applicable ». 4(*)
Section I : Normes ISA 300 : la planification
des missions
« Planifier » signifie élaborer une
stratégie générale et une approche détaillée
relative à la nature, au calendrier et à l'étendue des
travaux d'audit. Cette planification a pour objectif de réaliser ces
travaux de manière efficace et en temps voulu.
4. Une planification adéquate permet
d'accorder une attention suffisante aux aspects essentiels de l'audit,
d'identifier les problèmes potentiels et d'accomplir rapidement les
travaux. Par ailleurs, elle facilite la répartition des tâches
entre collaborateurs en fonction de leur expérience et en coordination,
le cas échéant, avec les travaux effectués par d'autres
auditeurs ou experts.
5. L'étendue de la planification est
variable et dépend de la taille de l'entité, de la
complexité et de la connaissance qu'a l'expert-comptable de celle-ci et
de ses activités.
6. La connaissance générale de
l'entité est un élément important de la planification.
Grâce à cette connaissance, l'expert-comptable est plus à
même d'identifier les faits, opérations et pratiques susceptibles
d'avoir une incidence significative sur les comptes.
7. L'expert-comptable peut souhaiter
s'entretenir de certains éléments du plan de mission et de
certaines procédures d'audit avec le conseil d'administration (le cas
échéant, le comité d'audit), les dirigeants et les cadres
de l'entité, afin d'améliorer l'efficacité des travaux et
de coordonner les procédures d'audit avec les contrôles
déjà effectués par le personnel de l'entité.
Toutefois, l'expert-comptable reste seul maître de son plan de mission et
de son programme de travail.
8. L'expert-comptable élabore un plan de
mission décrivant l'approche générale des travaux d'audit
et leur étendue. Il consigne dans ses dossiers de travail la
justification des choix opérés lors de la préparation de
ce plan. Le plan de mission est suffisamment
détaillé pour guider la préparation du programme de
travail. Cependant, la forme et le fond varient selon la
taille de l'entité, la complexité de la mission, la
méthodologie et les technologies spécifiques utilisées par
l'expert-comptable.
9. Les aspects que l'expert-comptable prend en
compte pour élaborer son plan de mission concernent notamment :
La connaissance générale de
l'entité
· les facteurs économiques et les
caractéristiques du secteur ayant une incidence sur l'activité de
l'entité ;
· les principales caractéristiques de
l'entité : son secteur d'activité, ses résultats
financiers et ses obligations de communication d'informations
financières, ainsi que les changements intervenus depuis la
dernière mission ;
10. L'expert-comptable élabore un
programme de travail définissant la nature, le calendrier et
l'étendue des procédures d'audit nécessaires pour mettre
en oeuvre son plan de mission. Il consigne dans ses dossiers
de travail la justification des choix opérés lors de son
établissement. Le programme de travail est un ensemble d'instructions
à l'attention des collaborateurs participant à la mission,
servant à contrôler la bonne exécution des travaux. Ce
programme peut également préciser pour chaque rubrique, les
objectifs de l'audit et un budget d'heures fixant les temps prévus pour
les différents contrôles ou procédures d'audit.
11. Pour élaborer son programme de
travail, l'expert-comptable prend en compte l'évaluation
spécifique du risque inhérent et du risque lié au
contrôle, ainsi que le niveau d'assurance qu'il entend obtenir des
contrôles substantifs. Il prend également en compte le calendrier
prévu pour les tests de procédures et les contrôles
substantifs, la nécessité de coordonner toute aide que
l'entité a prévu d'apporter, la disponibilité des
collaborateurs et la participation d'autres auditeurs ou d'experts. Il peut
s'avérer nécessaire d'analyser de façon plus
détaillée les autres aspects mentionnés au paragraphe 9
pour élaborer le programme de travail.
12. Le plan de mission et le programme de
travail sont modifiés si nécessaire au cours de la
mission. La planification constitue un processus qui se
poursuit, en effet, tout au long de la mission du fait de l'évolution
des circonstances ou de résultats inattendus des procédures
d'audit. Les motifs des modifications importantes apportées sont
consignés dans les dossiers de travail.
Section II : Normes ISA 310 : Le
déroulement des missions d'audit
Avant d'accepter la mission, l'expert-comptable rassemble des
informations préliminaires sur le secteur d'activité, les
détenteurs du capital, les dirigeants et les opérations de
l'entité et détermine s'il lui est possible d'acquérir un
niveau de connaissance suffisant de cette entité et de son secteur
d'activité pour effectuer cette mission.
5. Après acceptation de la mission,
l'expert-comptable réunit des informations complémentaires et
plus détaillées. Dans la mesure du possible, il est
préférable qu'il dispose des connaissances nécessaires au
début de sa mission. Tout au long du déroulement de celle-ci, ces
informations sont reconsidérées et actualisées et de
nouveaux éléments sont obtenus.
6. L'obtention d'informations sur
l'entité et son secteur d'activité est un processus continu et
cumulatif. Il consiste à réunir et à évaluer des
informations et à corroborer les connaissances ainsi acquises avec les
éléments probants et les autres informations obtenues aux
différents stades de la mission. Par exemple, bien que des informations
soient réunies lors de la planification, elles seront en
général approfondies et complétées aux stades
suivants de la mission, à mesure que l'expert-comptable et ses
collaborateurs se familiarisent avec l'entité.
7. Au cours des exercices suivants,
l'expert-comptable actualise et reconsidère les informations
réunies précédemment, notamment celles contenues dans les
dossiers de travail de l'exercice précédent. Il met
également en oeuvre des procédures visant à
détecter les changements importants survenus depuis le dernier
exercice.
8. L'expert-comptable a le choix entre plusieurs
sources d'informations pour acquérir la connaissance
générale de l'entité et de son secteur d'activité,
notamment :
· son expérience antérieure de
l'entité ;
· des entretiens avec les dirigeants ;
· des entretiens avec le personnel d'audit interne et
l'examen de leurs rapports ;
· des entretiens avec les conseils de l'entité ou
autres experts qui ont travaillé pour le compte de celle-ci ou dans son
secteur d'activité ;
· des renseignements obtenus de personnes
informées et extérieures à l'entité (exemple :
économistes spécialistes du secteur, autorités de tutelle,
clients,fournisseurs, concurrents) ;
· les publications relatives au secteur
d'activité (exemple : statistiques, études, textes,
magazines professionnels, rapports élaborés par des
banques et des courtiers, journaux financiers) ;
· les textes légaux et réglementaires
ayant une incidence significative sur l'entité ;
· la visite des locaux et des sites de production ;
· les documents établis par l'entité
(exemple : procès-verbaux de réunions, documents adressés
aux actionnaires ou aux autorités de tutelle, documents promotionnels,
rapports annuels et financiers des exercices précédents, budgets,
rapports internes de gestion, rapports financiers intercalaires, manuel de
politique de gestion, manuel de procédures, plan comptable, organigramme
et définitions de fonctions, plans de marketing et de ventes, etc.).
9. La connaissance générale de
l'entité et de son secteur d'activité constitue un cadre de
référence permettant à l'expert-comptable d'exercer son
jugement professionnel. La compréhension des activités de
l'entité et son utilisation adéquate aident celui-ci à
:
· évaluer les risques et identifier les
problèmes ;
· planifier et conduire efficacement sa mission ;
· évaluer la validité des
éléments probants collectés ;
· permettre, le cas échéant, de formuler
des avis, recommandations et conseils.
10. Pendant le déroulement de sa mission,
l'expert-comptable est amené à porter de nombreux jugements pour
lesquels la connaissance générale de l'entité et de son
secteur d'activité est importante, notamment pour :
· évaluer le risque inhérent et le risque
lié au contrôle ;
· analyser les risques liés au secteur
d'activité et la validité des réponses données par
la direction ;
· définir le plan de mission et le programme de
travail ;
· déterminer un seuil de signification et
apprécier s'il reste toujours adapté ;
· évaluer les éléments probants
obtenus afin d'établir le bien fondé et la validité des
critères retenus par la direction sous-tendant l'établissement
des comptes ;
· apprécier les estimations comptables et les
déclarations faites par la direction ;
· identifier les domaines dans lesquels des
compétences et une attention particulières peuvent être
nécessaires ;
· identifier les entreprises ou parties liées et
les opérations avec celles-ci ;
· mettre en évidence des informations
contradictoires (par exemple, des déclarations de la direction non
concordantes) ;
· déceler des circonstances inhabituelles (par
exemple, fraude ou non-respect de textes légaux et
réglementaires, données de gestion internes ne concordant pas
avec les résultats financiers publiés) ;
· pouvoir formuler des demandes précises et
évaluer la crédibilité des réponses ;
· examiner le bien fondé des politiques
comptables suivies et de la description qui en est donnée dans
l'annexe.
11. L'expert-comptable s'assure que les
collaborateurs intervenant sur la mission ont une connaissance
générale de l'entité et de son secteur d'activité
suffisante pour accomplir correctement le travail qui leur est
confié. L'expert-comptable les sensibilise
également à la nécessité de recueillir des
informations supplémentaires et de les faire connaître aux autres
membres de l'équipe.
12. L'expert-comptable apprécie si sa
connaissance générale de l'entité et de son secteur
d'activité lui permet de conforter son jugement sur les comptes pris
dans leur ensemble et si les critères retenus sous-tendant
l'établissement de ceux-ci sont cohérents avec cette
connaissance.
Section III : Normes ISA 510 de finalisation des
travaux d'audit
2. Afin d'être en mesure d'exprimer une
opinion sur les comptes du premier exercice de sa mission, l'expert-comptable
réunit des éléments probants suffisants et
appropriés lui permettant d'obtenir l'assurance que :
(a) les soldes d'ouverture ne contiennent pas d'anomalies ayant
une incidence significative sur les comptes de l'exercice en cours,
(b) les soldes de clôture de l'exercice
précédent ont été correctement repris ou, le cas
échéant, que le compte de résultat enregistre dans la
rubrique appropriée les écritures de redressement
éventuelles sur exercices antérieurs et que l'annexe donne une
information pertinente,
(c) les politiques d'arrêté des comptes et les
méthodes d'évaluation et de présentation sont
appropriées et ont été appliquées de manière
constante ou que les modifications de ces politiques et méthodes ont
été régulièrement traitées.
3. Les «soldes d'ouverture»
désignent les soldes des comptes au début de l'exercice. Les
soldes d'ouverture correspondent aux soldes de clôture de l'exercice
précédent et reflètent les incidences :
(a) des opérations des exercices antérieurs, et
(b) des politiques d'arrêté des comptes de
l'exercice précédent.
4. Lors de la première mission d'audit
à effectuer sur les comptes de l'entreprise l'expert-comptable ne
dispose pas au préalable des éléments probants corroborant
les soldes d'ouverture.
5. Les éléments probants
suffisants et appropriés que l'expert-comptable réunit sur les
soldes d'ouverture dépendent notamment :
· des politiques d'arrêté des comptes et
des méthodes d'évaluation et de présentation
appliquées par l'entité ;
· des comptes de l'exercice précédent,
audités ou non, et, dans l'affirmative, de l'opinion exprimée
dans le rapport ;
· de la nature des postes apparaissant au bilan et du
risque d'anomalies susceptibles d'affecter les comptes de l'exercice en cours
;
· du caractère significatif des soldes
d'ouverture au regard des comptes de l'exercice en cours.
6. L'expert-comptable examine si les soldes
d'ouverture reflètent l'application de politiques d'arrêté
des comptes et de méthodes d'évaluation et de présentation
régulières, et si ces politiques et méthodes ont
été appliquées de manière constante aux comptes de
l'exercice en cours. Si ces politiques et méthodes ou leur application
ont subi des changements, il examine si ces derniers sont justifiés et
régulièrement traités.
7. Lorsque les comptes de l'exercice
précédent ont fait l'objet d'un audit par un autre
expert-comptable, l'opinion sans réserve émise sur les comptes
par ce dernier constitue une présomption de régularité et
de sincérité du bilan d'ouverture. Le nouvel expert-comptable
s'enquiert auprès de son prédécesseur des diligences mises
en oeuvre par celui-ci et, avec son accord, procède, lorsque celui-ci
lui paraît nécessaire, à une prise de connaissance de ses
dossiers de travail.
8. Lorsque les comptes de l'exercice
précédent ont fait l'objet d'un audit de la part d'un autre
professionnel indépendant chargé du contrôle des comptes,
l'expert-comptable s'informe de la nature, de l'étendue et des
conclusions de la mission de celui-ci. Il s'enquiert également de la
compétence professionnelle et de l'indépendance vis-à-vis
de l'entité contrôlée de cet autre professionnel.
Sur la base de cette prise de connaissance, l'expert-comptable
détermine les diligences qu'il estime nécessaire à l'effet
de s'assurer que le bilan d'ouverture ne comporte pas d'anomalies
significatives.
9. Dans des cas exceptionnels, et notamment
lorsque le nouvel expert-comptable n'a pas obtenu de son
prédécesseur ou de l'autre professionnel indépendant les
informations estimées nécessaires sur les travaux
effectués par celui-ci sur les comptes de l'exercice
précédent, il effectue les travaux complémentaires
appropriés pour fonder son propre jugement.
10. Si le rapport sur les comptes de l'exercice
précédent comporte une réserve, une opinion
défavorable, un refus d'exprimer une opinion pour cause
d'impossibilité, ou un paragraphe d'observation, l'expert-comptable est
particulièrement attentif au cours de sa mission au suivi des questions
qui ont engendré cette réserve, cette opinion défavorable
ou ce refus d'exprimer une opinion ou l'observation formulée.
11 Dans la communication et ses relations avec
son prédécesseur ou l'autre professionnel indépendant
chargé du contrôle des comptes qu'il est amené à
remplacer, l'expert-comptable applique les règles fixées par le
Code de Déontologie du Conseil Supérieur de l'Ordre des
experts-comptables.
12. Lorsque les comptes de l'exercice
précédent n'ont pas été audités ou si
l'expert-comptable n'a pas été en mesure de se satisfaire du
résultat de l'application des procédures décrites aux
paragraphes 7 à 9, il met en oeuvre d'autres procédures telles
que celles décrites aux paragraphes 13 et 14 ci-après, pour
s'assurer de l'absence d'anomalies provenant du bilan d'ouverture et
susceptibles d'affecter de façon significative le résultat de
l'exercice en cours, de la permanence des politiques d'arrêté des
comptes et des méthodes d'évaluation et de présentation,
ainsi que du rattachement correct des produits et des charges à chaque
exercice.
13. Pour les actifs circulants et les dettes
d'exploitation, il est généralement possible de réunir
certains éléments probants par la mise en oeuvre des
procédures d'audit de l'exercice en cours. Par exemple, le recouvrement
des créances clients ou le paiement des dettes fournisseurs à
l'ouverture pendant l'exercice en cours fournit des éléments
probants sur leur existence, les droits et obligations qui s'y rattachent, leur
exhaustivité et leur évaluation en début d'exercice. Dans
le cas des stocks, il est cependant plus difficile d'obtenir des
éléments probants satisfaisants sur leur existence physique en
début d'exercice. Des procédures complémentaires sont donc
souvent nécessaires ; par exemple, l'observation d'une prise
d'inventaire physique en cours d'exercice et son rapprochement avec les
quantités en stock à l'ouverture, le contrôle de la
valorisation des éléments en stock à l'ouverture, l'examen
de la marge brute et des procédures de césure. En associant
plusieurs de ces procédures, il est souvent possible d'obtenir des
éléments probants suffisants et appropriés.
14. Pour les actifs immobilisés et les
passifs autres que les dettes d'exploitation, tels que les immobilisations
corporelles et financières, les emprunts, les provisions pour risques et
charges, etc., l'expert-comptable examine en général les
documents justifiant les soldes d'ouverture. Dans certains cas, il peut obtenir
confirmation de ces soldes auprès de tiers, par exemple pour les
emprunts et les immobilisations financières. Dans d'autres cas, il peut
avoir à mettre en oeuvre des procédures d'audit
complémentaires.
15. Lorsqu'il se révèle impossible
de mettre en oeuvre a posteriori les procédures mentionnées
ci-dessus, permettant à l'expert-comptable de réunir des
éléments probants suffisants et appropriés sur les soldes
d'ouverture, il apprécie, compte tenu de son évaluation du risque
d'anomalies et de son incidence éventuelle sur les comptes, s'il
convient de formuler une réserve pour limitation de l'étendue des
travaux d'audit ou le refus d'exprimer une opinion pour cause
d'impossibilité résultant de la limitation.
Après avoir énuméré dans un premier
temps les différentes normes d'ISA relatives à l'accomplissement
des missions d'audit, par la suite le déroulement de la mission tel
qu'il est effectué par le cabinet sera décrit, pour s'assurer de
l'application de ces normes par le cabinet.
Chapitre II. Transposition des normes ISA à la
méthodologie PWC
Avant de procéder à la planification de la
mission il faut d'abord identifier les besoins du client dans son cadre
environnemental.
Ø Comprendre le client et son
activité
La norme ISA 315 exige que l'auditeur comprenne
l'entité et son environnement, ce qui est tracé par le cabinet
PWC dans ce schéma suivant :
Section I : La planification des missions par
PWC
« L'auditeur doit planifier sa mission afin
qu'elle soit réalisée de manière efficace et doit
établir un programme de travail. »5(*)
La mission est gérée par un manager qui prend
contact avec le directeur financier pour la planification de la mission afin de
déterminer sa durée, la date de lancement.
Une lettre de mission est établie, contenant tous les
traits sur lesquels les deux parties se sont mises en accord (honoraires et les
modalités de paiement -acompte, chèque, les intervenants, les
devoirs et obligations des deux parties). Cette lettre est signée par
les deux parties.
Le manager envoie un mail au responsable planning pour
planifier la date d'intervention et les personnes qui vont intervenir sur cette
mission. Suite à ce mail le responsable planning met à jour le
planning.
Au cas où une personne serait planifiée sur
plusieurs missions à la fois, le conflit de planification est
discuté et résolu lors des réunions qui s'effectuent entre
managers. Ces réunions sont tenues en fonctions des besoins.
Normalement, le choix de l'auditeur est effectué en
fonction de ses compétences, de ses connaissances du secteur
d'activité auquel évolue la société.
Section II : Le déroulement des missions
par PWC
Le chef de mission réunit l'ensemble de
l'équipe avisée, pour une séance de briefing. Cette
séance est sensée cadrer et expliquer les travaux à
effectuer, les attentes du client, les délais et les livrables
finales.
Une liste préalable de document est envoyée au
client pour anticiper le démarrage de la mission.
Lors de la mission, le chef de mission effectue une
réunion avec le DG de la société pour les faits marquants
de l'année, passer en revue l'activité de l'année (les
réalisations, les éventuels litiges, le risque de fraude...).
« Lors de la planification et de la
réalisation de l'audit et afin de réduire le risque d'audit
à un niveau acceptable faible, l'auditeur doit prendre en compte le
risque que les états de synthèse contiennent des anomalies
significatives provenant des fraudes. Les deux catégories
d'anomalies : la présentation d'états de synthèse
mensongères ou le détournement d'actifs »6(*).
Cette réunion permet de mieux orienter nos travaux
d'audit en identifiant les cycles risques.
A cet effet une répartition de section est
réalisée en fonction des compétences de chaque
intervenant, le chef de mission prend en charge les sections à risque
identifiées précédemment.
Pour chaque mission, il existe des risques soit relatifs
à l'entité, ou ceux d'audit, ou des risques clés.
Risque de l'entité
|
Risque d'audit
|
Risque clé
|
Tout élément qui empêche le client
d'atteindre ses objectifs, que ce soit dans le domaine opérationnel ou
concernant le respect des contraintes légales et
réglementaires.
|
Correspond au risque d'une opinion inappropriée soit
émise sur les états financiers
|
Un risque requiert une attention particulière lors de
l'audit du fait de la nature du risque.
|
A titre d'exemple, dans la société
auditée au cours de la période de stage, surtout celle du secteur
immobilier, les risques de l'entité prélevés sont les
suivants :
· Risque inhérent à la
dépréciation des stocks
Généralement la vente des lots de terrains
aménagés s'étale sur une longue durée ce qui
génère des stocks considérables de produits finis
puisqu'on peut rencontrer des difficultés sérieuses dans la
commercialisation et la liquidation des produits.
Donc, il faut porter une attention particulière aux
provisions comptabilisées afin de distinguer les provisions pour risques
et charges de celles pour dépréciation.
· Risque lié à la comptabilisation
des provisions pour travaux post-achèvement
La réalisation d'un projet se fait par tranches ce qui
mène l'entreprise à réclamer des réceptions
provisoires des travaux afin de pouvoir céder des lots finis. Ce
faisant, le prix de revient devant servir de base au déstockage doit
inclure tous les coûts relatifs à cette tranche en tenant compte
des dépenses à venir dont la réalisation est
décalée dans le temps.
Ces provisions correspondent donc au coût des travaux
à effectuer postérieurement à la constatation de
l'achèvement des opérations.
Les travaux post-achèvement doivent faire l'objet de
notes détaillés permettant d'apprécier la
réalité et le montant de la provision constituée,
d'où l'importance pour le commissaire aux comptes de passer en revue ces
estimations post-achèvement afin de valider les soldes comptables y
afférent.
Le travail de l'auditeur est essentiellement un travail de
terrain. Lors de mon stage au sein du cabinet, j'ai participé à
différentes missions où j'ai pu réaliser divers travaux
variés permettant de mettre en pratique mes connaissances
théoriques. Ces travaux consistent en la réalisation des tests de
validation des comptes et des revues analytiques. La procédure
du test se fait par la sélection des comptes relevant de
l'activité de la société et comportant certains
risques.
Durant ces missions divers travaux ont été
réalisés. Ces derniers sont détaillés comme
suit : (Voir tests réalisés sur ANNEXE
2)
· Test de réalité
d'exhaustivité et de cut-off du chiffre d'affaires et des avances
clients : Pour s'assurer que le détail des ventes est
exhaustif, on rapproche le total du détail avec le solde figurant au
niveau de la balance générale. Pour la validation des montants
comptabilisés, nous avons testé certains montants en le validant
par rapport au contrat de vente et des versements réalisés
à la banque pour une vente. Et enfin pour le cut-off, nous avons
récupéré le chrono des contrats conclus en 2009 pour
s'assurer qu'ils doivent être effectivement comptabilisées en
2009.
· Test de réalité et
d'exhaustivité des charges et des produits : Pour certains
comptes de produits et charges dont la variations entre N-1 et N n'est pas
cohérente avec l'évolution de l'activité, nous avons
déroulé un test de réalité consistant à
valider les montants comptabilisés sur la base de pièces
justificatives (factures...) et un test d'exhaustivité pour s'assurer
que l'ensemble des charges et produits de l'exercice sont comptabilisés
de manière exhaustive.
· Test sur les immobilisations :
Pour s'assurer de la réalité et l'exactitude des immobilisations
inscrites dans l'actif de la société, nous avons
déroulé les tests suivants :
Nous avons établit un tableau de mouvement des
immobilisations et des amortissements pour justifier les mouvements en
l'exercice N et N-1 (acquisitions, cessions, retraits, reprise, dotations ...)
Nous nous sommes assurer de la réalité des
éléments comptabilisés en examinant les pièces
justificatives des écritures passées en immobilisation et les
documents juridiques justifiant les acquisitions d'immobilisations en
spécifiant la date d'acquisition et la date de début
d'amortissement, la nature des frais immobilisé, le nom du fournisseur,
le montant comptabilisé, la conformité du taux d'amortissement
aux usages et à la réglementation comptable.
Nous nous sommes assurés de la réalité
des éléments sortis ou cédés en :
- examinant les documents juridiques ayant justifiés
cette opération (Contrat de cession de fonds de commerce...)
- vérifiant que la dotation de l'immobilisation
cédée a été comptabilisée,
- vérifiant que l'immobilisation a été
soldée avec le compte d'amortissement et la valeur nette
d'amortissement,
- vérifiant que le produit de cession a
été encaissé et correctement comptabilisé,
Nous nous sommes assurés de l'exactitude des dotations
aux amortissements à travers une revue rapide des tableaux de calcul de
la dotation.
· Elaboration des LEADS, se sont des
feuilles maitresses des comptes ; c'est un éclatement des comptes
de la balance générale selon les rubriques.
· Test de pertes de change nous nous
sommes assuré que les pertes de changes comptabilisées par la
société respectent les assertions d'audit suivantes :
o Exactitude ; Pertes de change
correctement calculées comptabilisés que la base du taux de
change du jour même de la transaction
o Cut-off : Elles ont été
réalisées au cours de l'exercice 2008 et concernent celui-ci.
o Réalité : Pertes de
changes réelles et concernent des opérations
réalisées par l'entreprise
· Test clients et comptes rattachés :
nous nous sommes assurés de la réalité,
exactitude des créances clients comptabilisées au 31
décembre 2008 en circularisant les clients les plus importants en cas de
non réceptions des réponses nous avons récupérer
les analyses de comptes clients les plus importants et vérifier les
encaissements postérieurs des clients
sélectionnés,
· Afin de nous assurer de l'exhaustivité de la
provision comptabilisée, nous avons effectués les
opérations suivantes :
o Demander la balance âgée des créances
clients. Vérifier que toutes les créances datées de plus
d'une année ne présentent pas de risque à provisionner.
o Obtenir les documents justificatifs ou le bien fondé
des provisions constatées au cours de l'exercice.
o Vérifier que le montant de la provision a
été calculé sur la base du montant hors taxes de la
créance.
o Demander l'état d'avancement des créances
provisionnées au cours des exercices précédents.
Vérifier que ces créances sont toujours impayées
(rapprochement avec le montant des créances douteuses)
o Vérifier le bien fondé des reprises sur
provision constatées au cours de l'exercice.
o Vérifier que les dotations et les reprises sont
correctement comptabilisées.
Nous nous sommes assurés de l'exhaustivité des
créances clients comptabilisées en récupérant les
10 derniers PV de réception signé par les clients au 31
décembre 2008 et les 10 premiers relatives à Janvier 2009 et nous
nous sommes assurés du respect du principe de séparation des
exercices.
· Identification et validation des variations
entre la balance générale définitive et la balance
auditée suite aux ajustements : à la
réception de la balance générale définitive nous
nous sommes assuré que les variations entre la balance définitive
et la balance audités sont justifiés et correspondent à
des opérations réelles.
Section III : La finalisation des travaux par
PWC
Des séances de revues des travaux effectués par les
autres intervenants de la mission sont réalisées par le chef de
mission afin d'identifier d'éventuel point d'audit et de voir
l'état d'avancement des travaux
Après la réalisation des travaux d'audit et le
suivi des documents restant en suspens, un rapport est discuté avec le
management de la société dans le but de réajuster les
comptes de cette dernière sur la base de constats faits à l'issue
des travaux et avant l'émission des rapports du commissaire aux
comptes.
Les normes prescrites par le manuel des normes sont
entièrement respectées par le cabinet PWC, puisque leurs dossiers
de travail comprennent des étapes devant obligatoirement être
complétées par l'auditeur ces étapes répondent
à des obligations prévues dans les normes ISA.
Conclusion
La conclusion tirée de ce rapport est que le cabinet
PWC applique parfaitement les normes ISA, mais il garde toujours des
spécificités concernant leur application.
Ainsi selon les normes ISA, l'auditeur doit être
changé d'un exercice à l'autre, mais pour le cabinet, le
même auditeur s'occupe du même dossier. Ceci pour des raisons de
capitalisation de l'expérience acquise sur les
spécificités du dossier et aussi à la demande des clients
qui souhaitent avoir à traiter avec les mêmes équipes.
Ceci pour éviter à l'audité de se faire
justifier à chaque fois de gagner sa confiance pour avoir facilement
accès aux informations nécessaires, et de faciliter
l'accomplissement de la mission de l'auditeur.
Cette démarche cherche à créer une
souplesse et une harmonie dans la relation auditeur et audité, pour
qu'il ne soit pas perçu autant qu'un inspecteur.
Table de matières
Bibliographie
Le manuel des normes `Audit légal et contractuel' Norme
ISA
Relation auditeur - audité de Geneviève Krebs,
édition AFNOR (cyberlibris)
Webographie
http://www.pwc.com
http://www.procomptable.com
Annexes
ANNEXE 1 : Etude de la structure du personnel
J'ai élaboré et distribué un
questionnaire au personnel du cabinet en vue de mesurer leur satisfaction
concernant le salaire, l'évolution au sein du cabinet...
Puis j'ai procédé à un tri par des
tableaux croisés dont les résultats sont les suivants :
Questionnaire : Satisfaction du personnel du cabinet
Pour identifier votre niveau de satisfaction salariale, nous
avons élaboré ce questionnaire anonyme.
Vous êtes prié de le remplir
Merci pour votre collaboration.
1. Votre sexe : homme
femme
2. Age :
21-24ans 25-28ans 29 ans et plus
3. Votre situation familiale : célibataire
marié (ée)
4. Veuillez indiquer votre niveau d'étude
général :
........................................................................
Vos diplômes (veuillez indiquer
l'école) : .....................................................................................
.............................................................................................................................................................
5. Vous êtes : salarié
permanent salarié
saisonnier
6. Quel est votre poste de travail : Manager
Senior Junior
7. Le nombre d'année d'expérience :
1-4ans 4-8ans 8 ans et plus
8. Avez-vous suivi des formations relatives à votre
poste ? oui non
9. Si oui, étaient elles assurées ?
au sein du cabinet à l'externe
10. Le nombre de missions effectuées par an :
- 12 missions + 12 missions
11. Quels sont les secteurs d'activités sur lequel vous
vous spécialisez ?
Banque Assurance Industrie
BTP Service
12. Quel type de sociétés vous auditez
principalement ?
SA SARL SNC
Personne physique
13. A quel type de société appartiennent
-elles ?
Société familiale
Multinationale
14. Par quel moyen vous vous déplacez lors des
missions ? ...............................................
15. Les déplacements sont ils
rémunérés ? oui
non
16. Déterminez votre rémunération mensuelle
nette :
7000-9000dhs 9000-12000
plus de 12000
17. Êtes-vous satisfait de votre salaire ?
oui non
18. Sinon, où réside le problème ?
................................................................................................
19. Êtes-vous satisfait des formations
réalisées ? oui non
20. Êtes-vous satisfait de votre évolution au sein
du cabinet ? oui non
21. Êtes-vous satisfait de votre encadrement ?
oui non
22. Comment trouvez-vous la charge de travail au cabinet ?
............................................................
Merci
· Tri par sexe et poste
Malgré une certaine équité entre les
deux sexes, on peut constater que la majorité des managers sont des
hommes. Cette situation serait dû au fait la majorité des managers
sont non mariés et peuvent toujours suivre le rythme soutenu de la
charge de travail au cabinet. Alors que les femmes qui se marient au bout de 2
à 3 ans d'expériences en audit n'arrivent plus à suivre la
cadence de travail surtout avec les nouvelles obligations familiales.
· Tri par situation familiale et
sexe
La majorité du personnel est
célibataire. Quant aux personnes mariées, ils signalent
être amenées à faire des sacrifices au dépourvu de
leur vie privée.
· Tri par âge et poste
La pyramide des âges est très
jeune ; principalement entre 21 à 24 ans. Cette situation est
expliquée par le nombre d'auditeurs juniors représentant 18
personnes sur 33 personnes au total soit 55%.
· Tri par niveau d'étude et
salaire
La plupart du personnel possède un niveau de bac +4,
certains préparent leur cycle d'expertise comptable en
parallèle.
La rémunération se fait sur la base du type du
diplôme (diplôme marocain et diplôme étranger) et du
niveau d'étude (Bac+4, Bac+5...)
· Tri par poste de travail et secteur
d'activité
Le cabinet s'organise autour de différents secteurs
d'activités de manière proportionnelle. Un auditeur doit aborder
les problématiques des différents secteurs, et ne se
spécialise pas dans un seul secteur.
· Type de société audité-
type de société
La majorité des
entreprises auditées par le cabinet sont soit des sociétés
familiales soit des multinationales, quelques soit leurs formes juridiques.
· Satisfaction salariale
Certains salariés ne sont pas
satisfaits du salaire qu'ils touchent. Ces derniers estiment qu'il n'est pas
proportionnel à la charge de travail réalisée
· Satisfaction de la formation au sein du
cabinet
La majorité du personnel du cabinet
est satisfait des formations réalisées au sein de ce dernier.
· Satisfaction de l'évolution au sein du
cabinet
Plus de la moitié du personnel du
cabinet est satisfait de son évolution au sein du cabinet.
· Satisfaction de l'encadrement au sein du
cabinet
Une grande partie du personnel du cabinet
est satisfaite de l'encadrement de son supérieur hiérarchique.
ANNEXE 2 : Tests réalisés lors des
travaux d'audit
· Récapitulatif des
factures
Mois
|
Projet
|
fournisseurs
|
N°Facture
|
Date facture
|
objet
|
MHT
|
TVA
|
MTTC
|
JANVIER
|
AGADIR B3-10
|
INJAZ SAKANE
|
061/2008
|
30/01/2008
|
SITUATION N°3 DES TRAVAUX EXECUTES
|
385421
|
770834
|
4625058,
|
FÉVRIER
|
AGADIR B3-11
|
INJAZ SAKANE
|
057/2008
|
02/02/2008
|
SITUATION N°3 DES TRAVAUX EXECUTES
|
1541666
|
308333
|
1850000
|
MARS
|
AGADIR B3-12
|
ACT Development
|
57
|
01/03/2008
|
Mise à disposition personnel
|
4208,60
|
841,72
|
5050,32
|
AVRIL
|
AGADIR B3-13
|
ACT Development
|
58
|
02/04/2008
|
Mise à disposition personnel
|
4208,60
|
841,72
|
5050,32
|
MAI
|
AGADIR B3-14
|
ACT Development
|
59
|
03/05/2008
|
Mise à disposition personnel Bureau de
vente
|
30135,92
|
6027,18
|
36163,10
|
JUIN
|
AGADIR B3-15
|
IBS
|
0019/2008
|
04/06/2008
|
STABILITE, SEISME......
|
300000,0
|
12000,0
|
72000,00
|
JUILLET
|
AGADIR B3-16
|
LEADER RESEAUX
|
200806022
|
05/07/2008
|
Electrification extérieure
|
325634,6
|
65126,9
|
390761,6
|
AOÛT
|
AGADIR B3-17
|
LEADER RESEAUX
|
200806023
|
06/08/2008
|
Electrification extérieure
|
166464,3
|
33 292
|
199757,2
|
SEPTEMBRE
|
MARRAKECH "ILOT6"
|
LEADER RESEAUX
|
200806024
|
07/09/2008
|
Electrification extérieure
|
159387,6
|
31877,5
|
191265,20
|
OCTOBRE
|
AGADIR B3-10
|
SCOTEC MAROC
|
8240141/SOMAA
|
08/010/2008
|
HONORAIRES
|
18000,00
|
3600,00
|
21600,00
|
NOVEMBRE
|
AGADIR B3-10
|
BESTIMO
|
34/08
|
09/11/2008
|
PRESTATIONS COMMERCIALES
|
22500,00
|
4500,00
|
27000,00
|
· Test de réalité et
exhaustivité des ventes
Test de vente de prestation au
31.12 .2008
|
|
N° Facture
|
Nom client
|
Objet de la facture
|
Date de la facture
|
Montant TTC sur facture
|
Montant HT sur facture
|
Montant comptabilisé
|
Ecart
|
Commentaire
|
1
|
X
|
FRAIS DE GESTION projet
|
31/03/2008
|
500000
|
416666
|
416 666,66
|
-
|
|
2
|
X
|
FRAIS DE GESTION projet
|
31/03/2008
|
100000
|
833333
|
833 333,33
|
-
|
|
Total à tester
|
|
1249 999
|
|
|
|
Total des Ventes de prestation
|
|
|
|
|
|
Scope
|
|
|
|
|
|
· Test sur les immobilisations
Test des acquisitions des
immobilisations
|
|
Compte
|
Montant
|
Date facture
|
Fournisseur
|
Libellé Facture
|
N° Facture
|
HT
|
Ecart
|
N° BC
|
2355000
|
10 000
|
04/12/2008
|
MICRO STAR
|
ACHAT PC HP
|
8019749
|
10 000
|
-
|
NON
|
2355000
|
4 500
|
12/09/2008
|
STS
|
ACHAT UNITE CENTRALE
|
FA00090
|
4 500
|
-
|
NON
|
2355000
|
1 990
|
17/07/2008
|
STS
|
ACHAT RESEAU+USB HP
|
FA00070
|
1 990
|
-
|
NON
|
2355000
|
7 200
|
11/06/2008
|
STS
|
ACHAT PC HP
|
FA00063
|
7 200
|
-
|
NON
|
NON
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total à Tester
|
23690
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des Acquisition
|
23690
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Scope
|
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
· Elaboration des LEADS
LEAD PROOF BILAN
|
En KDHS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Actif
|
2008
|
2007
|
2006
|
Var
|
Passif
|
2008
|
2007
|
2006
|
Var
|
Immobilisations
|
367
|
369
|
202
|
- 2
|
Capitaux
|
38755
|
90526
|
51194
|
- 51771
|
Stocks
|
314 560
|
224 872
|
48995
|
89688
|
Ecart de conversion
|
-
|
8571
|
1154
|
- 8571
|
Frs
|
6 403
|
16 731
|
10000
|
- 10328
|
Frs
|
11424
|
21055
|
-
|
- 9631
|
Etat
|
29 485
|
9 036
|
20
|
20449
|
Etat
|
6939
|
631
|
-
|
6308
|
Débiteurs
|
3
|
107
|
10
|
- 104
|
Client
|
89790
|
62780
|
-
|
27010
|
|
|
|
|
|
Créditeurs
|
5
|
|
|
|
Comptes de régul Actif
|
75
|
55
|
55
|
20
|
Comptes de régul Passif
|
12
|
6
|
-
|
6
|
Trésorerie
|
18 279
|
42 835
|
397
|
- 24556
|
Trésorerie
|
194309
|
110466
|
7331
|
83843
|
Total
|
369 172
|
294 004
|
59679
|
75168
|
Total
|
341234
|
294034
|
59679
|
47200
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat Bilan
|
27 938
|
- 30
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat CPC
|
27 936
|
- 30
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ecart
|
2
|
0
|
-
|
|
LEAD PROOF CPC
|
En KDHS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges
|
31/12/2008
|
2007
|
2006
|
Var
|
Produits
|
31/12/2008
|
31/12/2007
|
31/12/2006
|
Var
|
Achats Consommés
|
98 841
|
164 262
|
46567
|
- 65421
|
Produits d'exploitations
|
157542
|
175646
|
48 783
|
126 864
|
Charges Externes
|
9 793
|
8 725
|
125
|
1068
|
TCE
|
455
|
230
|
86
|
|
Impots & Taxes
|
4 847
|
2 021
|
2177
|
2826
|
|
|
|
|
-
|
D.E.A
|
6
|
4
|
-
|
3
|
|
|
|
|
|
Charges d'exploitation
|
113488
|
175 012
|
48869
|
- 61524
|
Produits d'exploitations
|
157997
|
175877
|
48 869
|
|
Charges Financières
|
10116
|
895
|
126
|
9221
|
Produits Financiers
|
16
|
-
|
-
|
|
Charges non courantes
|
477
|
-
|
-
|
477
|
Produits Non courants
|
40
|
-
|
-
|
|
IS
|
6027
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total Charges
|
130108
|
175 907
|
48995
|
- 45799
|
Total Produits
|
158053
|
175877
|
48 869
|
127007,6902
|
|
|
|
|
|
Résultat CPC
|
27945
|
- 30
|
- 126
|
|
|
|
|
|
|
Résultat Bilan
|
27936
|
- 30
|
-
|
|
|
|
|
|
|
Ecart
|
9
|
- 0
|
|
|
· Tableau sur les immobilisations:
|
Tableau d'immobilisations brutes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Compte
|
Intitulé
|
Solde 2007
|
Acquisition
|
Cession
|
Solde 2008
|
Immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
|
235200
|
MATERIEL DE BUREAU
|
11
|
|
|
11
|
235500
|
MATERIEL INFORMATIQUE
|
10
|
|
|
10
|
Immobilisations financières
|
|
|
|
|
|
258100
|
ACTIONS BANQUE POPULAIRE
|
353
|
|
|
353
|
|
|
|
|
TOTAL
|
373
|
|
|
|
|
TOTAL BG 2008
|
367
|
|
|
|
|
ECART
|
6
|
|
|
Tableau d'amortissement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
compte
|
intitulé
|
Solde 2007
|
Dotation
|
Reprise
|
Solde 2008
|
283500
|
AMORT MOB, MATERIEL
|
- 2
|
6
|
|
4
|
283550
|
AMORT DU MATERIEL INFORMATIQUE
|
- 2
|
|
|
- 2
|
|
|
|
|
Total
|
3
|
|
|
|
|
TOTAL BG 2008
|
-9
|
|
|
|
|
ECART
|
12
|
|
|
|
Validation Dotation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
compte
|
intitulé
|
Solde 2007
|
Acquisition
|
Cession
|
Base de calcul dotation
|
taux d'amortissement
|
Dotation calculée
|
Dotation comptabilisée
|
Ecart
|
619350
|
DEA DES IMMOB, MAT DE BUREAU
|
4
|
|
|
4
|
25%
|
1
|
6
|
-5
|
· Test de chèque
Date
|
Pièce
|
Fournisseurs
|
Montant
|
09/04/2008
|
FACTURE N°098916
|
Municipalité Tanger
|
22520
|
13/03/2008
|
BULLETIN DE VERSEMENT N°090408
|
Direction de la protection civile
|
162700
|
18/08/2008
|
BON N° 35601620
|
WIRAKAT ALMAARIFA
|
8000
|
|
|
total testé
|
193220
|
|
|
total réel
|
194529,75
|
|
|
Ecart
|
-1309,75
|
|
|
Scope
|
99%
|
· Test de validation des clients et comptes
rattachés
Client
|
Montant de l'avance
|
Objet
|
N° reçu JOUD INVEST
|
reçu de la banque
|
Date
|
Signature Joud invest
|
Signature du client
|
STE IMOBILIERE OMARIATE
|
145 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
48
|
OK
|
18/01/2008
|
OK
|
NON
|
MOHAMMED BENNANI
|
525 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
19
|
OK
|
30/09/2008
|
OK
|
OK
|
MOHAMMED LOUDIYI
|
525 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
17
|
OK
|
30/09/2008
|
OK
|
OK
|
ABDELOUAHED DEROUICHE
|
284 850,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
9
|
OK
|
30/09/2008
|
OK
|
OK
|
ABDELATIF RASSIANE
|
200000 272500
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
20
|
OK
|
30/09/2008
|
OK
|
OK
|
MOHAMMED BERRADA
|
472 500,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
24
|
OK
|
04/11/2008
|
OK
|
OK
|
MOUIMI
|
420 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
39
|
OK
|
03/11/2008
|
OK
|
OK
|
HASSANE ATLAS
|
330 750,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
45
|
OK
|
03/11/2008
|
OK
|
OK
|
LOUDIYI ATOUFIK
|
525 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
37
|
OK
|
03/11/2008
|
OK
|
OK
|
KHALID ELBOURY
|
275 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
33
|
OK
|
03/11/2008
|
OK
|
OK
|
LOUDIYI ATOUFIK
|
525 000,00
|
acquisition d'un lot de terrain programme Sakane assilah
|
40
|
OK
|
08/11/2008
|
OK
|
OK
|
|
|
|
total 2208
|
total 2007
|
var
|
|
|
total
|
2 833 100,00
|
|
42903000
|
38964900
|
3938100
|
|
|
scope
|
72%
|
|
|
|
|
|
|
· Test de réalité,
d'exhaustivité et de cut-off du chiffre d'affaires
N°
|
date facture
|
N° BL
|
N° donneur d'ordre
|
Nom du donneur d'ordre
|
Montant HT
|
validation
|
FV0801082
|
31/12/2008
|
805057
|
CLT0598
|
TELECOM PARTNERS
|
2 700 000,00
|
OK
|
FV0805127
|
28/05/2008
|
805004
|
CLT0598
|
TELECOM PARTNERS
|
1 607 685,00
|
OK
|
FV0803134
|
31/03/2008
|
803149
|
CLT0489
|
MEGATEL
|
1 407 928,50
|
ok
|
FV0804161
|
|
|
CC00010
|
SIGMATEL
|
1 104 714,00
|
|
FV0802071
|
25/02/2008
|
802046
|
CLT0176
|
NEURONES TECHNOLOGIE
|
972 477,00
|
OK
|
FV0811131
|
27/11/2008
|
811157
|
CLT0098
|
SCHNEIDER ELECTRIC MAROC
|
749 107,00
|
OK
|
AV0802006
|
18/02/2008
|
711085
|
CLT0227
|
INTELCOM
|
972 477,00
|
OK
|
AV0801009
|
31/01/2008
|
801063
|
CLT10226
|
ATELIERS HAMMA
|
576 000,00
|
OK
|
AV0810014
|
13/10/2008
|
810072
|
CLT0300
|
ELECTRO TECHNIQUE
|
360 000,00
|
OK
|
· Identification et validation des variations
entre la balance générale définitive et la balance
auditée suite aux ajustements
Nom
|
Balance récapitulatif
|
balance définitive
|
Solde au - Débit
|
Solde au - Crédit
|
Différence
|
Solde au - Débit
|
Solde au - Crédit
|
Différence
|
Ecart
|
CAPITAL SOCIAL
|
|
3 650000
|
3 650,00
|
|
3650 000
|
3 650,00
|
-
|
RESERVE LEGALE
|
|
365000
|
365,00
|
|
365 000
|
365,00
|
-
|
REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDIT)
|
|
2 855399
|
2 855,40
|
|
2855 399
|
2 855,40
|
-
|
RESULTAT (BENEFICE)
|
|
|
-
|
|
|
-
|
-
|
RESULTAT NET (SOLDE DEBITEUR)
|
|
|
-
|
|
|
-
|
-
|
PROV POUR GARANTIES DONNEES CL
|
|
81000
|
81,00
|
|
81 000,00
|
81,00
|
-
|
PROV POUR GARANTIES OPS
|
|
|
-
|
|
|
-
|
-
|
PROV POUR MAINTE CONTART
|
|
1 700 000
|
1 700,00
|
|
1700 000
|
1 700,00
|
-
|
PROV POUR CONGES PAYES SIMIL
|
|
152 515
|
152,52
|
|
152 515,58
|
152,52
|
-
|
PROV POUR CONGES OPS
|
|
|
-
|
|
|
-
|
-
|
CHARGE A REPARTIR/PLUS EXERCIC
|
369400
|
|
- 369,40
|
369400
|
|
- 369,40
|
-
|
CHARGE A REPARTIR/CITE INTERNE
|
28000
|
|
- 28,00
|
28000
|
|
- 28,00
|
-
|
IMM RECH & DEV. : LOGICIELS
|
255881
|
|
- 255,88
|
255881
|
|
- 255,88
|
-
|
* 1
http://www.pwc.com/extweb/service.nsf/docid/4edb21f7c02c008d8525718f0024f9e6
* 2 Paragraphe 4, du Manuel des
normes, Audit légal et contractuel, Norme ISA 1220
* 3
http://www.procomptable.com
* 4 Le manuel des normes `Audit
légal et contractuel'
* 5 Le manuel des normes `Audit
légal et contractuel' Norme ISA 2300
* 6 Le manuel des normes `Audit
légal et contractuel' Norme ISA 1240