O. INTRODUCTION
Les discours utopiques ont très souvent
accompagné l'apparition des nouvelles technologies de communication. On
a notamment assisté depuis un quart de siècle à des
enthousiasmes successifs. Ce furent la vidéocassette et le câbles
pendant les années 70, puis la radio FM, la télématique,
la micro --informatique, la télévision haute tension puis
interactive et, enfin, aujourd'hui Internet et les autoroutes de
l'information.
Chacune de ces nouvelles technologies trouva ses
idéologues qui annonçaient une nouvelle révolution de la
communication. C'est pourquoi, en 1972 Jean -- Claude Batz écrit que :
« l'apparition de la vidéo cassette constitue un
événement d'une portée considérable. Dans
l'histoire des moyens d'expressions audiovisuels, cet événement
est aussi important que le fut, il y a vingt-ans, l'apparition de la
télévision elle -- même ».1(*)
Après quelques années qui ont suivi la
période de l'apogée de la vidéocassette, quelques
idéologues montent au créneau pour enfoncer les clous sur la
télédistribution. Il en est le cas de jean d'Arcy qui fut l'un
des premiers responsables de la télévision française qui a
dit : « jusqu'à nos jours, la communication à distance
était demeurée ce qu'elle était depuis les premiers
âges. Elle devient soudain abondante, facile, à la portée
potentielle de tous sans les intermédiaires de magiciens.2(*)
La compréhension du secteur des
télécommunication est devenu bien difficile depuis quelques
années pour les néophytes, mais également pour les
observateurs avertis : certes, la floraison permanente de nouveaux produits ou
concepts a largement contribué à rebuter les non
spécialistes ; pourtant, de telles évolutions sont somme toute
normales, dans un secteur de haute technologie et d'autres secteurs comme
l'informatique ou l'électronique grand public, ont connu des
évolutions spéculaires, mais accessibles à la
compréhension du grand public.
L'ordinateur et son cortège de langage digital, investi
comme un tourbillon tous les secteurs de la vie moderne. Il a poussé
l'homme à chercher comment faire passer les données
(informations) d'un ordinateur à un autre comme toute technologie a
évolué en allant du réseau local à l'Ethernet, de
l'Ethernet à l'Arpanet qui se trouve à l'articulation de
plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche
académique et celui de l'industrie informatique. Io s'agit d'un pas
ultérieur de la révolution informatique dans le sens qu'elle
dépasse le concept d'ordinateur personnel et permet la création
des réseaux d'ordinateurs qui socialise l'informatique.
Né de la convergence technologique de deux
entités diverse, « communication et ordinateur », Internet a
ouvert la communication à des horizons inimaginables jusqu'à un
passé récent, lui donnant un pouvoir jamais atteint
auparavant.
Internet n'est pas seulement un instrument dans le sens
traditionnel qui s'ajoute aux autres instruments, il est surtout un espace
virtuel de communication, de rencontres et d'échanges.
Structurellement, Internet est un moyen de communication de
plusieurs à plusieurs qui transforme la communication de système
informatique en forme existentielle. La communication d'Internet est modulaire,
extensible, élastique foncièrement adaptée à
plusieurs voix où le dialogue, la confrontation et la débat sont
réciproques. Plus particulièrement, Internet personnalise et
démocratise l'information, la transformant en redoutable arme
politique.3(*)
A présent, examinons la problématique de la
révolution de l'Internet dans le système de communication humaine
actuelle.
Problématique
En ère de communication, la globalisation est, certes,
déjà inscrite dans les its -,aie lus en
plus sociétés sont connectées aux réseaux
d'information et de communication dont la logique est de fonctionner sur le
monde universel. Ce cadre va toutefois se modifier profondément quand le
réseau va se développer au de là du monde scientifique
pour atteindre d'abord, les laboratoires de recherche privés puis
l'ensemble des entreprises et, plus récemment le grand public. En
quittant le monde fermé de recherche universitaire pour
pénétrer avec lui un certains nombre de ses valeurs, Internet va
apporter avec lui un certain nombre de ses valeurs, et notamment les princes
d'échange égalitaire et de circulation libre et gratuite de
l'information.
Les réseaux de télécommunication et en
particulier Internet permettent de s'affranchir des contraintes de distance et
de satisfaire potentiellement l'homme dans son désir d'ubiquité.
Pour autant, l'amélioration globale de l'accessibilité ne
réduit pas la différenciation spatiale et l'émergence de
nouveaux concepts (cyberespace, espace virtuel etc.) ne signifie pas la mise au
rencart d'une notion indissociable de cette différenciation, le
territoire.
La vie de l'homme est chaque fois basculée par le
développement technologique. Internet aujourd'hui un lieu carrefour de
distraction, échange tant culturel, scientifique, moral que social. Un
lieu d'échange commercial, politique etc.
Ayant compris l'idée du fonctionnement du réseau
Internet, nous nous posons les questions de savoir :
v Comment l'Internet permet- il (facilite-il) les rencontres/
échanges, tant politiques, moraux, scientifiques, commerciaux que
culturels ?
v Avec Internet, les inégalités spatiales
peuvent-elles raisonnablement s'atténuer et, en quoi consiste-la-
révolution de l'Internet tant du point de vue communicationnel
qu'informationnel ?
v L'Internet est - ce un mystère ou une
réalité, si une réalité Qui- tient, les manettes
de sa direction et comment?
Hypothèses
Selon M. GRAWITZ, l'hypothèse est une proposition de
réponse à une question posée. Elle tend à formuler
une relation entre des propositions significatives même plus ou moins
précis. Elle Ile aide à sélectionner les faits
observés, ceux - ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, de leur donner une signification qui, une fois
vérifiée, constituera un élément possibles dans la
théorie.
Abordant dans le même ordre d'idée, ESISO A SIA
AMANT souligne que : « une hypothèse, dans une affirmation
provisoire convenant la relations entre deux ou plusieurs variables pour le
fonctionnement à priori ou à postériori d'une institution
».
Cette affirmation provisoire implique également une
prise de position de chercheur face aux faits observés et à
observer. Pour tenter de répondre aux questionnements soulevés
dans cette étude, pensons que l'Internet est une jungle
informationnelle. Le nombre de serveurs croit de manière vertigineuse et
s'y retrouver devient de plus en plus difficile.
L'hypothèse étant une proposition provisoire de
réponse, il ne nous est pas facile de donner des affirmations à
des questions que nous nous sommes posées ci - haut, qui peuvent mettre
directement d'accord toute la communauté, scientifique. Puis que la
coutume l'oblige, pour compléter notre réponse qui
précède ce paragraphe, nous pensons que, comme une Eglise,
l'Internat a un conseil des sages, chaque membre a une opinion sur la
manière dont devraient fonctionner les choses, et, chacun est libre d'en
faire partie ou pas. C'est votre choix. L'Internet n'a ni président, ni
Directeur technique, ni pape, seulement que, les réseaux qui le
constituent peuvent avoir des Présidents ou des Directeurs
Généraux, mais c'est différent car il n'y a pas
d'autorité unique pour l'Internat pris dans son ensemble.
Du point de vue technique, le monde entier a connu une gestion
qui, aujourd'hui a donné une forme de révolution tant du point de
vue communicationnel qu'informationnel. L'Afrique, connue comme un continent
à caractère spécifique nous citons : « la
tradition orale », est aujourd'hui passée de cette
étape pour se servir des média comme l'outil principal de
communication et d'information, précisément en République
démocratique du Congo où nous trouvons une multitude des
chaînes des télévisions et stations des Radios tant
privées qu'officielles.
Intérêt du sujet
L'intérêt de ce sujet qui porte sur
l'étude de la révolution de l'Internet dans le système de
communication humaine peut se dégager à deux niveaux :
Scientifique et Pratique.
Pour des raisons d'illustration, nous allons examiner, d'abord
l'intérêt scientifique avant celui dit pratique.
Sur le plan scientifique, cette étude est une
étape d'un processus de recherche pouvant amener des connaissances plus
approfondies et étendre les champs de réflexions des chercheurs
sur les mécanismes de révolution des nouvelles technologies de
l'information et de la communication
tau n--se-basant ame,n-de l'Internat.
Sur le plan pratique, cette étude tente d`apporter un
raisonnement de plus, permettant aux utilisateurs de cet outil de l'information
et de la communication (télécommunications) autrement
appelés les internautes, d'être beaucoup plus prudent dans leur
manière d'utiliser l'Internet couteau à double tranchant.
Méthodes et techniques
A ce stade, nous cherchons à donner quelques
indications sur le choix à opérer pour chaque étude, sur
la gamme des méthodes et techniques de recherche. Le principe directeur
en cette matière veut que ce choix soit fonction de l'orientation du
travail, de l'étendue et de l'ampleur de l'investigation ainsi que, dans
certaines mesures de nos préférences.
C'est à juste titre que B. VERHAEREN soutient
« qu'il n'existe pas, même à l'égard d'un
projet spécifique comme ville, une méthode universelle applicable
en tous temps et en tous lieux (....) »4(*) En effet, il est vrai que chaque
objet de connaissance informe et conditionne la méthode, mais il est
également vrai que, la méthode se transforme et s'ajoute
constamment au cours même de son application. Ce que nous venons de noter
au sujet des méthodes s'étend aussi sur les techniques, car l'une
ou l'autre recherche renfermé aussi bien des qualités que des
insuffisances d'où la nécessité de rigueur et même
d'un usage cumulatif.5(*)
L'élaboration de ce travail consiste à recourir
à la Méthode analytique, et deux techniques à
savoir : la technique documentaire et la technique d'interview qui
viennent en appui.
La méthode analytique : Permet de recueillir et
d'analyser les données enfin, porter notre jugement sur l'information de
notre sujet. S'agissant de techniques : la technique d'interview permet de
recueillir les informations auprès des utilisateurs du dit outil de
l'information et de la communication citons Internet autrement appelés
les internautes sur la problématique de notre travail. Par contre, la
technique documentaire : permet de réunir les ouvrages utiles ayant
traité les matières y afférentes à l'objet de notre
travail.
Délimitation du sujet
Pour saisir notre démarche, il s'est
avéré nécessaire de la circonscrire. En effet, notre
travail est subdivisé en trois chapitres, ainsi que la conclusion
générale. Le premier chapitre est consacré aux approches
conceptuelles et théoriques. Le deuxième chapitre parle de
l'Internet comme système de l'information et de la communication,
c'est-à-dire ce chapitre relève quelques aspects pratiques du
système informationnel et communicationnel de l'Internet, pour cerner la
mythologie qui y existe. Et le troisième chapitre porte sur
l'évaluation du système de gestion de l'information à la
Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires,
Domaniales et de Participations (DGRAD).
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
Section 1
I. Cadre Conceptuel
I.1. La Révolution
Le mot révolution vient du latin « Revulutio
» qui signifie retour, action de «revolver», de tourner. Le
Larousse définit le terme révolution comme un « changement
brusque et violent dans la structure économique, sociale ou politique
d'un Etat
>~, e--dbn~ °v°ri,riA
de la Révolution française de 1848
Quand à Paul Littré, la Révolution
~1onest-,'Gn et vident dans changement brusque la politique et le gouvernement
d'un Etat.6(*)
Scientifiquement, nous expliquons la Révolution comme
la conséquence du refus des sociétaires de la manière et
de la conception d'organisation et d'orientation de 1 société par
une minorité gouvernementale, l'instauration par la force d'une nouvelle
façon et d'une nouvelle vision structurelles de gouvernement.
En bref, ceci fait passer la Révolution pour une
destruction reconstruction ». ce cercle vicieux demeure valable toute
4ascis~1, ",;ocialiste,~ationahste
libérak/éÉc.
I.1.1. La Mentalité
Vouloir étudier l'influence de l'Internat dans le
système de communication humaine, nous pousse de définir le
concept mentalité. Le dictionnaire français Encarta 2008,
définit la mentalité" comme une façon de
penser et ensemble des croyances d'une collectivité ou d'un lieu,
façon de penser particulière d'une personne ou encore
état d'esprit qui accepte ce que l'on désapprouve.
Larousse de poche quant à lui, définit la
mentalité comme étant un «état d'esprit
»7(*)
1.1.2. Le Comportement
En psychologie et en écologie, le comportement se
définit comme Con ensemble des attitudes et des réactions
objectivement observables d'un être humain ou d'un animal8(*)»
1.1.3. Internet
Beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est «
Internet ». C'est pourquoi, pour comprendre «
Internet,», nous commençons
par un exemple illustratif Claire : Sur votre ordinateur, vous avez une masse
de fichiers sur disque : des programmes, des documents etc... Comment faire si
votre voisin produit un fichier Word et veut que vous le lisiez ? Il peut le
mettre sur une disquette (support) et traverser le couloir pour vous la donner.
Vous la glissez ensuite dans votre lecteur pour récupérer le
fichier. C'est en quelque sorte la première forme de réseau
d'ordinateurs appelé : « Speaker Net ».
Les gens veulent souvent partager leur travail avec d'autres
et plus vous voulez partager, moins le réseau pédestre est
adapté. Au sein des entreprises, on a développé des
réseaux (LAN) comme Novell ou Apple talle. Avec un réseau local,
plus besoin de transporter les disquettes d'un ordinateur à un autre :
vous pouvez accéder aux fichiers des autres, comme s'ils étaient
sur votre propre ordinateur. Cependant, si vous voulez atteindre un ami dans
une ville lointaine, vous avez toujours besoin d'une disquette que vous
adressez par la poste. C'est en quelque sorte le «speaker Net »
longue distance
C'est alors que, l'Internet passe pour un réseau local
mondial, ou peut être mieux, une extension mondiale de votre disque.
Internet est une grande bibliothèque archivée et arrangée
il est aussi ce bibliothécaire qualifié qui, à votre
requête sillonnera tous les rayonnages pour vous ramener une liste des
dossiers et documents susceptibles de vous intéresser. C'est pourquoi,
il est appelé source dans le langage de Wais.9(*)
En fait, il est plus réaliste de dire que, l'Internet
est un mécanisme qui permet de connecter l'ensemble des réseaux
locaux en un seul grand réseau mondial."Aldo FALCONI quant à lui,
définit l'internet comme un moyen de communication de système
informatif en forme existentiel le sens traditionnel qui s'ajoute aux autres
instruments, il est surtout un espace virtuel de communication, de rencontres
et d'échanges.
1.3.1 Communication
L'être humain débute sa carrière de
communicateur très tôt. A peine sorti du ventre de sa mère,
il se met à hurler, crier, pleurer. Ces pleurs manifestent-ils la
douleur, la colère, la peur ? On ne sait trop. Peut- être
tout cela à la fois ...Pour l'entourage, c'est un premier «
signe » : le bébé est donc bien vivant.9(*) Ainsi que l'on commence
à communiquer.
Le premier c u nouveau- né n'est pas un acte de
communication intentionnel bis/i"expression de ses cris sont un
moyen pour entrer en contact. Avec les personnes qui l'entourent, pour appeler
maman, lui faire comprendre qu'il a faim, qu'il a mal, ou tout simplement qu'il
veut être pris dans les bras, bercé caressé... tous les
bébés ne communiquent pas de la même façon :
certains sont très sociables, d'autres craintifs, certains expressifs,
d'autres peu communicatifs, etc. c'est ainsi que jean- François Dortier
définit , la communication comme étant un
« processus d'ajustement interactif »10(*).
Certains considèrent la communication comme un
système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lors que
les individus en interaction et fait intervenir à la
fois des processus cognitifs, affectifs et inconscient 11(*)Jans son texte intitulé:
« l'anthropologue et linguiste américain de Hymes montre que la
communication désigne : « soit l'échange d'informations
entre deux personnes, soit la transmission de messages par les médias
».
Après avoir brossé écheveau de concept
de--communication d'un apport les différentes définitions
tirées chez les différera s auteurs nous ne
pouv s pas passer inaperçu ans dire un n4ot sur ce
concept. Quan a la
Co unic on est un ens mble des n~6dalitès
spécifiques et explicite de t ansmgiion d'informations.
1.3.1 types de communication
1.3.1.1 la communication interpersonnelle.
Au commencement de la communication se trouve l'interaction
directe entre deux individus. Les recherches en sciences humaines ont
montré que cette interaction ne saurait se réduire à la
transmission d'un message. C'est pourquoi nous disons que la communication
interpersonnelle est basée sur l'échange émetteur-
récepteur.
Comme nous montre Edmond marc, la relation de face à
face obéit à toute une grammaire de règle et de processus
sans les quelles la communication n'est pas possible. La communication
émetteur- récepteur est générale, celle pendant
laquelle la compréhension est meilleure, mais le nombre de
récepteurs est limité à une seule personne. La
rétroaction est quasi systématique. Les échanges
interpersonnels n'ont pas seulement une visée instrumentale ; ils sont
aussi animés par un besoin de reconnaissance, des enjeux de
positionnement, d'identité, etc. en outre, ils sont loin de s'exprimer
par la seule parole. Jacques Cosnier pour appuyer cette idée montre
comment les gestes, les postures, les regards (ce que l'on appelle la :
communication
"(6). TSHIMANGA- KUTANGIDIKU(e), UNIKIN,
2005- 2006.
Moire générale de la communication, g1 ~~ 1~ coin,
fac des lettres,
15 htt p. ii. Fr. wikipédia. Org./wiki/ communication: lu
vendredi, 11/07/08 à 19h00
(5) d. hymes, the anthropology of communication, dans fex dance(
éd. Act, 1967 cité par yves winkid dans la communication
états de savoir, éd. Sciences humaines, paris, janvier 2003, p.
111.
(6) edmond marc, cité par Phillip Cabin, la
communication états de savoir, op. cit, p. 103.
non verbale » sont un constituant essentiel à la
compréhension : pour accompagner ou pilotez la discussion, pour exprimer
ou partager les émotions.
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi, elle
sera non verbale peut-être paraverbale c'est- à- dire qui
accompagne la vocabilisation. Par exemple. Lors que le locuteur explique qu'il
faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction c'est un
cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection
est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que :
« je me retranche derrières, mes idées, laissez- moi
tranquille » mimiques et posture, font parties de la
communication.12(*)
Pour Mucchielli : « on ne peut ne pas
communiquer » que l'on se laisse ou que l'on parle, tout est
communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon
d'être, notre façon de dire, notrÎdlne pas dire, toutes ces
choses «parlent » à, notre récepteur. C'est
ainsi que nous disons que la communication est une forme de manipulation. Et en
effet, l'environnement ou le comportement d'autrui.
1.3.1.1.1. La communication verbale
La plupart de nos interactions se réalisent par ,
parole dans la conservation. Le langage est fondamental dans la vie sociale. La
conservation informelle occupe une place importante dans la vie quotidienne.
Pour comprendre des actions de tous les jours, certains individus utilisent une
recherche empirique appelé « ethnométhodologie
fondée par ~arfinkel, et qui a comme objectif de donner un sens aux
activités pratiques, banales en leur accordant la même attention
qu'on accorde habituellement aux événements
extraordinaire »13(*)
L'être humain cherche toujours à donner un sens
à ce que les autres font ou à ce qu'ils disent c'est pourquoi, le
contexte social joue un rôle important dans ces interprétations.
Saisir la signification d'un énoncé il faut connaître le
contexte de l'acte de communication. Ainsi, le même message peut avoir
une signification différente selon qu'il est prononcé dans les
divers contextes.
L'étude du langage quotidien est capital dans la
communication verbale car elle permet d'observation comment les individus
produisent et traitent l'information dans les éclairages et comment ils
se servent du langage.
1.3.1.1.2. La communication non verbale.
Une grande partie des interactions sociales comprend des
communications non verbales : l'échange de l'information par mimique, la
gestuelle ou les mouvements du corps. L'immédiateté l'une des
caractéristiques de la communication non verbale, comme elle
reflète les émotions instantanées de l'individu-
émetteur, elle n'est pertinente que pendant la durée de son
émission.
L'expression faciale une part considérables de la
recherche en communication non verbale. Le mouvement des yeux, le clignement,
structuration de la bouche, les grimaces, etc. sont des éléments
qui déterminent l'expression du visage et permettent d'établir
une autre grammaire » de leurs combinaisons. Certaines recherches ?
Plusieurs personnes soulignent que l'expression faciale -varie-peu
suivant l'appartenance culturelle. Existence six émotions de
base.-bonheur, tristesse, colère, dégout, peur~t surprise) qui
semblent être identiques chez des membres de cultures
éloignées. Cela permet de dire que, l'expression faciale des
émotions est innée chez les individus même si certaines
modifications, liées à la culture, peuvent intervenir.
Il n'existe aucun geste, posture qui caractériserait
toutes les cultures. Des gestes utilisés par les individus appartenant
à une culture s'opposent, quelquefois diamétralement aux gestes
employés par d'autres. Ainsi, l'inclinaison de tête peut signifier
l'approbation pour les un, la négation pour les autres ou, pour
certaines cultures être un signe inconnu.
Les expressions faciales, 4e-fnêni"e les gestes sont
utilisés constamment pour compléter la parole pour envoyer des
messages ou même parole suppléer. La communication non verbale
permet de voir que ce qui est prononcée ne coïncide pas toujours
avec ce que l'individu pense réellement.
Le visage, le langage corporel et gestuel sont parfois joint
à la parole pour compléter et accentuer certaines significations
ou pour en cacher ou en atténuer d'autres. les individus
essaient le plus souvent de con trôleileur-ex-pression-f
ac-!aWet-co-rpefl~ !l-
1.3.1.1.3. La communication comme culture
La co unication ne p'sse pas uniquement ar la paroi mai aussi par
des ge ees, des postures, es façons d'occuper "espace ... e tou dans un
conte te donné. Tel e t le regard de l'a thropologie de communication,
domaine d'étude prometteur mais encore ssez peu e loitë
Dans la société moderne, la « communication
» désigne soit l'échange d'information entre deux personnes,
soit la transmission de messages par les médias.
La première définition @at e9mfned,-- ~
assique-i-elle- isole la
communication commel'ensemble des modalités
spécifiques et explicites de -,) Uv
transmission d'informationÇ. -Dans la vie de
tous les jours, onparle de la
communication comme phénomène d'envoi et de
réception de paroles, de lettres, de signaux, d'images, etc
a recherche spécialisée sur la communication
s'inscrit majoritairement dans cette perspective : la sociologie des
médias la psychologie des interactions, la prospective sur les nouvelles
technologies ne cessent d'utiliser, à la fois dans leurs travaux
théoriques de construction de « modèles et dans leurs
analyses, une définition « télégraphique » de la
communication, soit un émetteur A envoie un message X à un
récepteur B, grâce au support Z etc. les termes peuvent changer,
le schéma de base reste.
1.3.1.1.4. Comment s'ignorer poliment
La communication interpersonnelle n'est pas seulement faite de
mots : regards, expressions faciales, gestes, attitudes, déplacement du
corps sont susceptibles d'agir comme des signes et d'intervenir dans la
régulation des activités humaines. D'où l'importance des
pratiques d'observation, qu'elles soient directes ou médiatisées
par des files, des photographies, des croquis. La conversation, s'appliquent
généralement aux interactions collectives.
La communication comporte le plus souvent deux visées
distinctes : faire passer un contenu et définir la relation entre les
interlocuteurs. En effet, tout message transmet d'abord un contenu
(information, opinion jugements, sentiments, attentes ... ), mais en même
temps, il tend à instaurer, plus ou moins directement, une certaine
relation entre les interlocuteurs.
Si, par exemple, un homme dans un café demande à
une jeune femme solitaire à une table voisine : « avez - vous
l'heure ? », le contenu est clairement une demande d'information, mais le
sens implicite est peur - être : « je souhaiterais entrer en
relation avec vous ».
La définition de la relation résulte pour une
large part d'un « rapport de place » qui structure la communication.
Ce rapport peut être préalable au contact. Si je vais, par
exemple, chez le médecin, la place et l'identité situationnelle
de chacun sont clairement définies : je suis là en tant que
patient, et mon interlocuteur va interagir avec moi entant que médecin.
C'est pourquoi la nudité et le toucher vont être
considérés comme « normaux » alors qu'ils ne le
seraient pas dans un autre type de rapport. Un grand nombre de rapports sociaux
(maître/ élèves, client/vendeur, parent/enfant, patron
/employé ...) sont des rapports préétablis, fixant par
avance l'identité sociale, les rôles et les styles de
communication des protagonistes. Mais d'autres sont plus ouverts : si je
rencontre une inconnue dans une soirée la place à partir de
laquelle nous allons nous communiquer n'est pas déterminée par
avance. Ainsi je peux découvrir que nous avons la même profession
et discuter en tant que « collègues » ; ou bien m'apercevoir
que nous avons des enfants du même âge et parler en tant que «
parents » ; ou encore, si je la trouve attirante, me situer comme homme
face à une femme en adoptant une attitude séductrice...
1.3.1.2. La communication dans le groupe
La communication de groupe part de plus d'un émetteur
s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par
un message
(Communication) ciblé sur leur compréhension et
leur culture propre. C'est e e
celle qui est apparue sur la culture de masse
(société de consommation), dont la publicité ciblée
est la plus récente et la plus manifeste.
Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux
de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse. La
communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée
à la taille du groupe, la fonction du groupe, et la personnalité
des membres qui le compose.
1.3.2.1. Analyse transactionnelle à la
communication
Dans - la vie de tous les jours, il ; est des situations
où nous aimerions, vivre une bonne intelligence avec notre entourage
voire même établir avec lui des relations de complicité en
intimité. Mais nous échouons faut de savoir comment.
L'analyse transactionnelle (en abrégé
A.T) propose un outil d'analyse et de contrôle de la
communication, simple et directement applicable. Une des situations les plus
irritantes, notamment, est celle de conflit que l'on voudrait éviter ou
maîtriser, mais en vain.
Nous nous bornerons à examiner quelques uns des conflits
parmi les plus courants. Quelques exemples quotidiens :
- « tu connais l'heure exacte de la réunion ?;
- Bien sûr, tu as toujours l'aire de croire que je ne suis
au courant de rien!» ;
- « étudiant Ben, vous avez vu à quelle heure
vous arrivez ?
- Oui Monsieur le professeur à huit heures seize minutes
très exactement ».
Ces situations sont encore plus difficiles à supporter
si, comme c'est souvent le cas dans le monde du travail, l'agresseur est un
supérieur hiérarchique : l'envoyer promener, c'est s'exposer
à de graves ennuis : plier et se soumettre c'est perdre sa
dignité et à long terme s'exposer à la dépression
et la maladie. Que répondre alors à des telles réflexions
:
- C'est à cette heure -- ci que vous arrivez ? bien dormi
? » « En voici une tenue, vous croyez que c'est carnaval ? »;
- « Rendez-moi ce rapport pour demain si vous en êtes
capables ».
L'A.T apporte ici un instrument de travail appelé
transactions, permettant entre autres d'identifier avec précision ces
moments cruciaux qui font basculer une relation, instrument de
compréhension qui, par la même occasion, permet de redresser la
barre et, bien entendu, donne toutes les clés pour mener à bien
une communication saine, positive et authentique, si tel est le désir,
bien sûr, de la personne concernée.14(*)
1.3.2.2. Les médias et la communication de
masse
L'essor des moyens de communication est une
caractéristique essentielle des sociétés contemporaines,
et leur étude constitue un champ d'investigation très important.
L'américain Harold Lasswell fut le premier à concevoir un
véritable programme de recherche sur le média. Par la suite, la
réflexion sur l'influence des moyens de communication (radio,
télévision, presse)
Les individus ont constitué le pôle majeur
d'interrogation.
En étudiant les campagnes électorales, Paul
Lazarsfeld et son équipe ont montré que l'impact des
médias s'exerce de façon indirecte et sélective. Les gens
choisissent les messages aux quels ils s'exposent, ils n'en retiennent qu'une
partie, en général celle qui est en accord avec leurs
convictions. Enfin, pour forger leur jugement, ils ont tendance à
s'appuyer sur des leaders d'opinions et sur leurs groupes de
référence.
1.3.3. Les télécommunications
Les télécommunications sont l'ensemble des
procédés permettant de transmettre des informations à
distance15(*)."Comme le
souligne J.P TRUXILLO et P.CORSO. La télécommunication est la
désignation génétique de toutes les formes de transmission
à distance d'une quantité d'information au moyen de
procédés optiques électrique, hertziens ou
autres."16(*)
Il existe à ce jour de multiples services de
télécommunications : le téléphone, la radio, la
télévision, les réseaux informatiques. L'usage du
télégraphe a progressivement régressé à
mesure que celui du téléphone se développait.
L'utilisation des réseaux téléphones
s'est également diversifiée, notamment avec l'apparition de la
télécopie et de la télématique. Il est
désormais possible de communiquer à l'aide d'ordinateurs, sur le
réseau téléphonique grâce à des modems, mais
aussi sur des réseaux de transmissions de données
spécifiques comme Internet.
1.3.3.1. Télégraphe
C'est un système de télécommunication
assurant la transmission et la réception de signaux (messages
alphanumériques, le mot télégraphe faisant
référence à tout système de communication à
distance.
1.3.3.2. La Radio -télévision
1.3.3.2.1. La Radio
La radio est un système de communication utilisant la
propagation dans l'espace des ondes électromagnétiques. La besoin
de communication et information a toujours été ressenti dans la
communauté humaine. Et, dès sa création, l'homme a voulu
partager l'expérience de son vécu avec ses
congénères et ce, mutuellement. Ainsi, était -- il
obligé d'inventer un système qui servirait de support à sa
pensée c'est - à - dire actualiser sa pensée à
travers divers système des codes devant servir de communication.
Et, quoi de plus naturel et logique qu'il commence par
prospecter sa structure physiologique avant d'aller voir son environnement
physique. L'homme ça donc utiliser sa voix qu'il va codifier pour
recevoir et donner l'information. L'homme va inventer le langage humain
articulé c'est - à - dire la langue que les linguistes
structuraliste appellent « code » pour assouvir ce besoin
élémentaire de communication.
1.3.2.1.1. La voix
Si la voix humaine n'occupe pas tout l'univers sonore, elle
tient assurément une place privilégié dans la
communication <radiophonique. Non seulement elle a pour fonction d'assurer
le contact avec les auditeurs mais encore de les maintenir, elle devient alors
elle-même message.
Je J'a Vnix, de Ja diction, de
l'élocution est en MatièTe d'émissions
parlées, en raison inverse de l'intérêt intellectuel ou
sentimental du texte.
Outre cet aspect rationnel, au -- delà des
caractéristiques individuelles, la voix est un élément non
négligeable pour la signification du message. En effet, la
possibilité de jouer avec les divers traits vocaux w(timbre,
débit) permet un double travail sur les énoncés.
1.3.3.2.1.2. Le Rôle politique et culturel de la
Radio
En devenant l'affaire de professionnel, les programmes de
radio se spécialisent et s'étendent sur presque toute la
journée. Beaucoup d'émissions retransmettent des activités
qui n'ont pas été conçues pour la radio, des cartes, des
chansons, des pièces de théâtres, de conférences,
des lectures d'extraits de livrés ou des journaux.
Mais, peu à peu, sous l'influence de la nouvelle
technique des genres nouveaux apparaissent : radio -- théâtres,
feuilletons radiophoniques dont l'effet sur les auditeurs peut être
saisissant, ainsi, la guerre des mondes qui, le 30 octobre 1938 perturba la
ville de New York : beaucoup de ses habitants furent affolés par cette
émission radiophoniques, imaginant une17(*) invention de matières, elle donna en un jour ;
la notoriété à son auteur, un Jeune homme information --
culturelle -- divertissement, ne se présentent pas partout avec le
même ordre d'importance.
Le rôle culturel de la radio est surtout souligné
en Europe où plus de la moitié des programmes est
généralement consacré à la musique (concerts et
arts lyriques surtout) ; les émissions littéraires et historiques
cherchent à diffuser le patrimoine culturel, confortant, consciemment ou
non, l'idéologie dominante.18(*)
La radio scolaire, dans certains pays, les émissions
religieuses contribuent aussi à renforcer le caractère culturel
de la radio. Le divertissement (chansons, yeux, sketches) occupe la
première place dans les stations commerciales qui cherchent à
attirer le plus d'auditeurs, aux Etats --Unis et en France, dans les postes
privés.2,19(*)
Le rôle politique de la radio apparaît sous deux
aspects : la politique de la radio, qui selon les pays est réglée
par le monopole de l'Etat, laissé à des sociétés
commerciales la libre initiative, sous réserve de respecter la
répartition internationale des longueurs d'ondes ou encore
présente des situations intermédiaires.
Mais avec le développement des émissions, la
radio est devenue un jeu politique plus intéressant. Les «causeries
au coin du feu» inaugurées par Franklin Roosevelt aux Etats -- Unis
en 1933, les allocutions du Président Doumergue en France en 1934, est
des appels à l'opinion publique souvent mal ressentis par les
parlements.
Les discours radiophoniques d'Hitler contribuent au
conditionnement des esprits dans l'Allemagne nazie.
Le rôle politique de la radio s'est surtout accru en
matière de politique extérieure, d'abord par ce que la radio se
révèle moyen d'information le plus rapide, ignorant les
frontières, c'est surtout Lorsque la crise qui abouti à la
rencontre de Munich le 30 Septembre 1938 que la radio apparut partie
intégrante des événements.
Les émissions en langues étrangères
à destination, d'autres pays se développent de plus en plus
à la ville de la deuxième guerre mondiale : la BBC l'inaugure en
1938 avec des missions en arabe et en espagnol tout d'abord. Le rôle de
la radio diffère moins en fonction de son organisation plus ou moins
étatique que selon la nature du régime politique et le
degré de liberté de l'information.
I.3.3.2.1.2.Différence entre Radio et presse
écrite
C'est comme nous l'avion dit dans les paragraphes
précédant que, si le langage est inextricablement associé
à la culture, c'est l'écriture qui est liée à la
civilisation, à la culture des cités.
Si nous pouvons mettre en exergue le caractère
différentiel de la presse écrite et la radio, nous dirons que, la
radio a un langage propre fait de parole, de musique et des effets sonores. La
rédaction nouvelle pour la radio est différente qu'écrire
la même nouvelle pour la presse dite écrite, le moyen
utilisé n'étant pas le même.
Dans le journal, la nouvel est lue, tandis qu'à la
radio, elle est écouté. La presse écrite est pour un
public lettré, la radio est pour tout public confondu, lettré et
illettré. Ces derniers ont le droit d'être informé au
même titre que les premiers. Par conséquent, écrire pour la
radio c'est écrire pour l'oreille. Il faut écrire comme on parle
: le texte pour l'oreille doit couler.
Bref, la presse écrite est caractérisée
par le graphisme et la radio par la voix et la musique.20(*)
1.3.3.2.2. La télévision
Toujours avec souci de perfectionner le
secteur du média, l'homme s'est trouvé dans le besoin de
communiquer ou d'informer tant avec la parole qu'avec l'image. Ce besoin
conduit l'homme à emprunter les écrits à la presse
écrite, la parole à la radio et les images au cinéma
finalement inventer un nouveau moyen d'informer à distance qu'est la
télévision.
1.3.3.2.2.1. Historique de l'invention
Si les ondes électromagnétiques peuvent
transmettre les sons, pourquoi n'en serait - il pas de même pour les
images ? C'est la question que se sont posée les chercheurs dès
la fin du 19è S. Mais, très vite, ils comprirent qu'il
n'est pas possible d'envoyer une image telle quelle, par voie hertzienne, il
faut d'abord la décomposer en très petits éléments,
puis les convertir d'une station émettrice, l'image fait les parcours
sous forme d'ondes jusqu'au poste récepteur qui transforme de nouveau
les ondes m images. Comment cela est-il -possible ?
Toute image filmée par une caméra est
décomposée en un mosaïque de points plus ou moins lumineux
sur une superficie à forme de cône, dit tube cathodique, une
grille de minuscules carrés très serrés. Cette
opération, appelée balayage de l'image, doit être faite
très bite pour que l'oeil ne perçoive pas les mouvements
saccadés. Pour cette raison la caméra filme 25/30 images par
seconde.21(*)
A l'intérieur avancent et reculent à grande
vitesse un faisceau de décharges électriques microscopiques, les
électrons, qui bombardent l'image point par point en la transformant,
par réaction dépend de leur luminosité. Transmises par
ondes hertziennes, par câbles ou par fibres optiques, ces ondes sont
recueillies, au terme du parcours, par l'antenne du poste récepteur qui,
à l'intérieur, un autre tube cathodique semblable à celui
de la caméra, transforme avec un processus opposé à celui
initial, les impulsions électriques en poids lumineux qui forment de
nouveau l'image du départ.22(*)
1.3.3.2.2.2. Les débuts de la
télévision
Avant la 2ème guerre mondiale, la
télévision existait déjà dans quelques pays
industriels, parfois ç titre expérimental. En Grande Bretagne, en
France, en Allemagne, aux Etat - Unis, les premiers programmes avaient
été lancés sur les ondes.
La guerre devait dans la plus part de pays, paralyser le
développement. Seuls les Etat - Unis, dont l'évolution technique
était déjà très avancée en 1940,
poursuivirent la mise e, place de la télévision pendant la
guerre. Ils avaient de ce fait, en 1945, une avance importante sur les pays
européens.
Comme la radio à ses débuts, la
télévision ne suscita pas tout de suite un enthousiasme
universel. On admirait la curiosité technique. On n'imaginait pas les
perspectives ouvertes par l'engin dans la vie quotidienne de tous les pays
développés. On assimilait l'image à celle
déjà connue, de la cinématographie. On la jugeait par
rapport au cinéma, on la sous estimait.
Par rapport à la radio, la comparaison n'était
pas non plus à l'avantage de la télévision. En 1940 les
techniques du radioreportage permettaient d'intervenir rapidement en direct et
de rendre compte de l'événement d'une manière
instantanée. On n'imaginait pas la même souplesse dans
l'achèvement des images. La télévision
expérimentale était comme la 1ère radio.
Confinée dans les studios. Quand elle en sortait c'était pour
adopter les lourdes et coûteuses méthodes de tournage du
cinéma.
1.4. Système
La systémique propose de voir le système comme
un ensemble d'éléments en interaction entre eux et avec leur
environnement, et coordonnés en fonction d'une finalité.23(*)
En tant que système, le mot Internet est une fusion de
deux mots notamment: « Inter » qui signifie « entrer » et
« Net » qui est quand à lui « réseau » ce
qui veut dire: « entre réseau ». Internet est une fusion entre
télécommunication et informatique.
Né de la convergence technologique de deux
entités diverses communications et ordinateur, Internet a ouvert la
communication à des horizons inimaginables jusqu'à un
passé récent, lui donnant un pouvoir jamais atteint
auparavant.
D'écrire un système de communication, c'est donc
détailler la structure et le fonctionnement finalisé de celui -
ci dans ses diverse composantes internes et externes. Il s'agit alors
d'étudier l'interdépendance et la coopération entre les
parties dans le milieu d'insertion tout en mettant l'accent.
Les trois éléments majeurs des systèmes
observés sont ici : le langage, la mentalité collective et la
structure sociétale.
Par langage On entendra dans la pure ligne
des anthropologues de la communication. Toutes manifestations observables
d'expression de la pensée et des relations entre les hommes dans un
contexte civilisationnel déterminent. Contrairement aux approches
linguistiques qui voudraient réserver l'usage du terme au seul verbal,
art parlé ou écrit. Le langage couvre alors tous les emplois des
signes, verbaux, olfactifs ou autres. Si tous les langages sont, ici pris en
compte, aucun ne l'est cependant global étudié, soit en prise
directe avec la mentalité collective et la structure
sociétale.
Par mentalité collective j'entends un
mode de perception qui amène sans plus amples procès, à
faire considérer telle action, telle attitude, tel comportement comme
« normaux ». Inéluctables ou dignes d'estimes. On pourrait
parler d'évidences sociales repérables dans les pratiques et les
discours d'une société ou dans cette société.
On pourrait encore parler de présentation sociale,
d'imaginaire collectif, de mythologie ou d'idéologie du sens c'est bien
leur ensemble que vise le terme de mentalité collective tel qu'utilise
ici et que l'on pourrait synthétiser en parlant d'esprit du temps.
Dans une structure sociétale enfin, le terme de
structure est pris dans son sens premier de construction ou son sens classique
de disposition, d'arrangement des parties, disposition. Pour citer spencer
généralement envisagée comme caractéristique de
l'ensemble qu'elle désigne et comme durable.
Décrire un système de communication, c'est
étudier l'interdépendance et la coopération entre les
parties et les milieux d'insertion tout en mettant l'accent, puisque l'analyse
se veut comparative sur les phénomènes dynamiques
d'évolution et d'adaptation.24(*)
Il. Cadre théorique
Pour mieux cerner la problématique de notre travail, il
y a nécessité de nous servir de la théorie de
l'appropriation, approche qui met en exergue la formation des usages sociaux
des nouvelles technologies de l'information et de la communication
particulièrement l'Internet qui est notre champs d'application.
Sur la base de cette approche, il est nécessaire de
comprendre comment se réalisil'insertion d'une nouvelle technique de
communication dans une société. Cette insertion fait l'objet
d'une appropriation. En ceci, c'est l'individu consommateur qui en est
principalement le centre.
L'appropriation, dans les champs médiatique ou
technologiques, implique trois états qui produisent de plusieurs
manières notamment : l'usage, la réception et la consommation.
L'usage : Correspondre principalement
à la dimension technique des médias (ou technologies).
L'appropriation à ce niveau, signifie la connaissance des codes
techniques d'un média ou (technologies) donné et une certaine
compétence dans la manipulation de l'appareillage ;
La réception : Correspondant
principalement à la dimension symbolique. Elle est essentiellement
commandé par les besoins fondamentaux de l'homme ;
La consommation : Quand à elle,
correspond à la dimension économique de média,
c'est-à-dire en tant qu'étalage au lieu de promotion des biens de
consommation.
La logique marchande est le principal moteur de cette forme
d'appropriation, mais la logique sociale comme la logique technique ne sont pas
tout à fait absentes.25(*)
Chapitre II. : INTERNET ET LE SYSTEME DE C
OMMUNICATION
Petit histoire d'Internet
On peut distinguer deux périodes dans le
développement de ce nouveau système de Communication, celle des
années 70 et 80, où le réseau est destinée au monde
scientifique et celle des années 90, où l'on commence à
créer une « toile d'araignées » universelle
qui rejoint aussi bien les entreprises que le grand public. Au cours de la
première période, les différents acteurs ont construit un
code sociotechnique qui articulait leurs visions et leurs
intérêts, ils avaient ainsi mis en place « Object -
frontière ». En revanche, Internet des années 90 n'a
pas encore trouvé sa forme définitive. C'est encore un
« Objet - Valise ».
Le projet de créer un réseau de connexion entre
ordinateurs est lancé au milieu des années 60 par le
Département américain d el défense. L'objectif
était de disposer d'un système capable de protéger les
données informatiques militaires en cas d'attaque nucléaire
soviétique. Ce programme de recherche fut confié à des
universités. Très vite, un second objectif interne à la
recherche informatique militaire s'est mêlé au premier :
offrir une puissance informatique partagée aux Laboratoires qui
travaillent avec l'Agence ARPA du Département de la Défense. Le
réseau Arpanet, qui démarra au tournant des années 60 et
70, est donc le résultat d'une commande des militaires qui souhaitaient
bénéficier des recherches informatiques universitaires les plus
avancées.
Les informaticiens universitaires avaient déjà
une solide tradition de collaboration et d'échange, ils constituaient ce
qu'on a parfois appelé un « Collège
invisible ». Le réseau informatique est devenu le canal
naturel de ces échanges. Par ailleurs, les universités pouvaient
accéder gratuitement à certains développements
informatiques réalisés par les grandes entreprises du domaine.
C'estains que le Laboratoire de Berkely, qui joua un rôle majeur dans le
démarrage d'Arpanet, utilisa le système d'exploitation Unix
d'ATT. Grâce au réseau, cette université a pu diffuser par
la suite les nouvelles versions d'Unix qu'elle avait réalisées.
On le voit donc, Arpanet se trouve à l'articulation de plusieurs mondes
sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche
académique et celui de l'industrie informatique. Les universités
furent l'acteur central capable d'associer ces différents mondes.
Le rôle clé des universités dans le
développement d'Arpanet explique qu'elles aient pu projeter sur le
réseau leur monde d'organisation. Une des valeurs fondamentales du monde
académique est le libre accès aux résultats de recherche.
C'est ce principe d'une circulation libre et gratuite de l'information qui fut
adopté par Arpanet. Logiciel était la reconnaissance de ses
pairs.
Mais Arpanet n'adopta seulement certaines des valeurs du monde
académique, il en adopta également certains principes
d'organisation. L'université est un monde où les échanges
scientifiques sont importants, et où en même temps l'autonomie de
chaque Laboratoire est très grande. Aussi Arpanet organisa la
circulation de l'information en construisant des règles du jeu
minimales, et donc simples, qui permettaient l'Interconnexion des ordinateurs.
Le protocole TCP/IP définit une structuration de l'information en
paquets standard munis d'une adresse qui permet d'expédier l'information
à des machines dites « hôtes » qui coordonnent
ensuite le réseau de l'université ou du Laboratoire.
En revanche, l'organisation locale du réseau permet un
fonctionnement souple et décentralisé, et elle a
évité de définir un standard trop complexe permettant
d'interconnecter directement tous les terminaux informatiques de
l'époque.
Dans les années 80, la connexion informatique a
commencé à s'étendre dans les secteurs universitaires qui
n'étaient pas spécialistes d'informatique. La National Science
Fondation (NSF) américaine organisa un nouveau réseau
destiné à l'ensemble du monde académique. C'est dans un
autre Laboratoire, le centre européen de recherche nucléaire
(CERN), qu'on a défendu un nouveau mode de recherche de l'information en
s'appuyant sur des liens hypertextuels. Le principe : c'est l'utilisateur
qui va chercher l'information dont il a besoin et non l'auteur (ou
l'éditeur) qui envoie son texte à une liste de lecteurs. Le Wolde
Wide Web (toile d'araignée mondiale) a nécessité la
construction d'un logiciel : un navigateur (ou browser) qui permet
d'effectuer cette recherche d'information, en consultant des fichiers
conçus et stockés pour cette exploration. Le Web est donc bien un
outil qui permet de rendre plus efficace la recherche documentaire pour les
scientifiques. On remarquera au passage qu'Internet est devenu mondial et que
l'étape du Web a été conçue en Europe.
Ces quelques indications sur l'histoire d'Arpanet permettent
de comprendre comment s'est construit ce système technique. Pour
Arpanet, comme pour d'autres technologies, les différents acteurs ont
dû élaborer ensemble un cadre sociotechnique qui doit devenir
suffisamment stable pour que le système soit utilisable.
Le développement d'un objet technique ne se fait pas,
comme on l'imagine souvent, en deux temps : élaboration technique
puis diffusion mains, au contraire, par un processus plus complexe où le
cadre de fonctionnement et le cadre d'usage sont construits en
parallèle. Ordinairement, dans un Laboratoire de recherche, on
élabore un objet technique tout en imaginant ses usages, les
représentations que les ingénieures se font de l'utilisation
influent sur leur travail de conception. Dans le cadre d'Arpanet, l'aticulation
entre l'élaboration du cadre de fonctionnement et du cadre d'usage est
encore plus étroite. Côté cadre de fonctionnement, le
protocole TCP/IP permet de connecter de façon très
décentralisée de nombreux ordinateurs ; côté
cadre d'usage, il est particulièrement adapté à des
valeurs de libre circulation de l'information et d'autonomie des utilisateurs
et, de plus, ses premiers utilisateurs furent ceux - là mêmes qui
l'avaient construit. A chaque évolution d'Arpanet, les concepteurs en
furent toujours les usagers.
L'utilisation fut d'autant plus intensive qu'elle était
gratuite pour les chercheurs, puisque le réseau était
financé par le développement de la défense et par le
NSF.
En définitive, ce processus d'élaboration a
permis d'articuler étroitement le cadre de fonctionnement et le cadre
d'usage pour donner naissance à un cadre sociotechnique stable.26(*)
1. Le Système de Communication
Jean Lohisse propose d'analyser les systèmes de
communication privilégiés par différents types de
sociétés dans l'histoire. Selon l'auteur, il existe, du point de
vue des systèmes de communication quatre grands types historiques de
sociétés. Un premier type de société est
dominé par l' »oralité » : la langue est
avant tout parlée, l'échange se fait en face à face, les
codes de communication sont motivés plutôt qu'arbitraires, le
langage a une fonction magique et de cohésion du groupe. Ce type
d'Afrique subsaharienne contemporaine, par exemple. Un second type de
société est caractérisé par la
« scribalité » : l'écriture manuscrite
n'y est pas encore fait de tous, mais elle s'impose comme mode de relation
légitime entre les hommes. C'est ce type qui domine l'Europe au cours du
Moyen Age classique. Dans un troisième type de société,
c'est la « massalité » qui caractérise la
communication : des contenus communs sont adressés au plus grand
nombre par les moyens sophistiqués utilisés par les masses -
médias. Ce type est pleinement réalisé en occident aux
XXè Siècle. Enfin, l'informalité », qui est le
quatrième type retenue par l'auteur, est le modèle de
société qui tendrait à s'imposer aujourd'hui en occident.
Favorisé par le développement des nouvelles technologies de la
communication. L' »informalité est le système de
communication où un langage machiné privilégie et est
privilégié par une société à
mentalité collective virtualisante et à structure
sociétale cellulisée »...
2. La Mondialisation de la communication
C'est en l'inscrivant dans l'histoire des processus socio -
économiques et politiques de ces deux derniers siècles qu'Armand
Mattelart raconte l'Internationalisation de la communication. Il fait ainsi la
généalogie de l'espace international des réseaux et
identifie les lieux d'où parlent les acteurs pour comprendre la
« communication monde » d'aujourd'hui.
« L'internationalisation de la communication est fille de deux
universalismes : les lumières et le libéralisme ».
D'un côté, la libre circulation de la pensée et des
opinions ; de l'autre, l'individualisme et la libre concurrence sur un
marché unique deux projets d'un espace mondial sans entraves,
tantôt opposés, tantôt convergents. C'est ainsi que depuis
le télégraphe, premier espace unifié des flux, jusqu'aux
autoroutes de l'information, - en passant par les réseaux de la routes,
du rail et des ondes hertziennes ou encore, par l'instauration de l'heure
universelle et normes métriques, - les différents dispositifs
techniques vont porter les discours de la communication comme facteur
d'intégration des sociétés humaines.
Dans les faits ces dispositifs n'ont jamais cessé
d'être au centre des luttes pour des hégémonies
étatique et commerciales. A. Mattelrt trace les grandes étapes
qui scandent ces luttes. Dès la fin du XIXè siècle,
l'industrialisation de l'information (création des agences et des
groupes des images animées) est en place. « La grande Guerre
confère à la propagande ses lettres de noblesses. La paix le
consacre comme méthode de gouvernement » son efficacité
dans l'issue du premier conflit mondial forge l'idée que
l'administration des sociétés modernes ne peut se passer des
techniques de la presse, de la radio et du cinéma dans la diffusion des
idées. La seconde guerre mondiale puis la guerre froide conduisent la
conception propagande de la communication. A la fin des années 60, le
global fait son entrée par la biais de la communication
électronique. Le slogan du « village global » comme
sa carrière dans l'imaginaire du tout - planétaire.
Bien que délinée et globale, la circulation des
flux d'information à l'échelle planataire est unidirectionnelle.
« Les réseaux, imbriqués qu'ils sont dans la division
internationale du travail, hiérarchisent l'espace et conduisent à
une polarisation toujours plus grande entre le (s)centre (s) et le (s)
périphérie (s). » c'est pour rendre compte de cette
logique qu'A. Mattelrt parle de « communication - monde »,
en référence à l'économique - monde de Fernad
Braudel. La réalité concrète, c'est
l'homogénéisation et la fragmentation de l'espace
mondial.27(*)
3. Télécommunication et philosophie des
réseaux
Dans l'Utopie de la communication, paru en 1995, Philippe
Breton situait autour de l'année 1942 et des travaux du père de
la cybernétique, Norbert Wiener, le point de départ de la
« religion communication en deus ex machina des
sociétés modernes. Tout en s'inscrivant dans le même
courant critique de la communication.
La notion qui devait faire florès dans le champ de la
communication : le réseau, émerge dans l'oeuvre de Pierre
Musso de faire apparaître, à travers une généalogie
de ses significations successives, les curieuses similitudes existant entre la
vision saint - simonienne et certains discours technolophiles contemporains
28(*)
4. La dynamique des nouvelles technologies et son
impact dans le monde
Une autre question africaine qui se pose à la dynamique
de la mondialisation est celle des technologies modernes de la communication et
de l'information. Ces nouvelles technologies faut - il le rappeler, sont au
centre de la société du savoir qui est en train de savoir le jour
dans le monde actuel. En fait, la communication et l'information sont devenue
le premier des matières au sens économiques du terme, et de ce
fait, une nouvelle industrie est née depuis le début de la
décennie 90 et s'appelle « info-communication ».
Elle représentait déjà enfin 1998 un marché
intéressant de 2.114 milliard de dollars des Etats - Unis
d'Amérique et devrait absorber d'ici 2015, 60% de la population active.
C'est autant dire que parler de la dynamique de la mondialisation revient
à parler de l'ère de
« l'info-communication », et la relation entre les deux
concepts est celle de l'oeuf et de la poule. On ne sait pas souvent de l'oeuf
ou de la poule qui vient avant l'autre. Cette nouvelle industrie devient ainsi
un nouveau foyer de pouvoir et de puissance de ceux qui s'y sont investis ou
qui y investissent des grands capitaux. Autant qu'il était question du
foyer du savoir, il est aujourd'hui attesté que les technologies
modernes deviennent un phénomène irréversible à
l'image de la dynamique de la mondialisation.
Dans le contexte précis, l'absence de savoir et de
savoir - faire dans ce secteur a des implications majeures pour l'Afrique. La
maîtrise de ces nouvelles technologies et services associés
nécessitent de la part de l'Afrique une révision globale
juridique et réglementaire, afin d'assurer une certaine cohérence
des actions à entreprendre simultanément dans les
différentes activités concernées.
Ceci explique non seulement l'extension du rôle que les
télécommunications sont appelées à jouer dans le
« planétaire » en cours de constructions, mais aussi
les possibilités offertes aux nouveaux venus dans le domaine de l'offre
de services des télécommunications. C'est pour tenir devant cette
nouvelle exigence qu'il existe désormais dans chaque pays un organe de
réglementation plus ou moins indépendant, mais différent
de l'opérateur du réseau des télécommunications. Ce
qui a entraîné et qui entraîne encore un foisonnement rapide
dans le monde des réseaux de télécommunications, et
même certaines entreprises mettent en place des réseaux
privés avec une zone de couverture mondiale.
Les autoroutes de l'information en cours de construction
à travers le monde s'appuient principalement sur deux types de
supports : les câbles à fibres optiques, à savoir les
câbles sous - marins et les satellites de
télécommunication, dont les nouveaux satellites à orbites
basses. La Capacité des circuits internationaux est passée de
321.300 en 1995, à 2 millions en 1999. vingt pays se partagent plus de
80% du trafic international. Ce qui va entraîner ou qui entraîne
une baisse généralisée des tarifs de
télécommunications internationaux, phénomène qui,
à notre humble avis, ira en s'accentuant ay fur et à mesure que
le jeu de la concurrence sera loyal. Depuis 1990, le tarif des communications
internationales a baissé de plus de 50%.29(*)
En outre, il y a le phénomène Internet qui
apparaît une meilleure illustration du formidable bouleversement que
connaît le paysage des télécommunications en ce
début du 3ème millénaire. le taux de
progression d'accès au réseau Internet était de 140% en
1998. Au même horizon, on comptait 48 millions de serveurs sur lequel
étaient raccordé 145 millions d'utilisateurs, chiffre à
comparer, selon les experts, respectivement à 4 millions et millions qui
sont les données de 1990.30(*)
5. Une connexion à Internet
Si vous demandez à quelqu'un « Etes - vous
connecté à Internet ? » vous pouvez vous attendre
à d'étranges réponses. La question demande une
réponse précise, mais ce n'est pas ce que les gens font le plus
souvent. Pour des nombreuses personnes, « Etes - vous
connecté ? » Est similaire à « faites -
vous vos achats chez J.C Penney ?». Acheter chez J.C. Penney signifie
différentes choses selon vos interlocuteurs.31(*)
Pour certains, J.C Penney, c'est le magasin de la galerie
marchande. Pour d'autres, c'est le catalogue ou un site Internet. La
réponse par oui ou non dépendra probablement plus de la
possibilité qu'aura eue la personne interrogée de trouver ce
qu'elle cherchait dans ce magasin, que du moyen par lequel l'achat a
été effectué. C'est la même chose pour Internet. Si
je demande « Etes - vous connecté ? », vous
interprétez la question comme « Puis - je faire diverses
choses sur l'Internet à partir de mon poste de
travail » ? Par exemple il est courant d'entendre les
utilisateurs de Compuserve parler de leur « connexion
Internet » par ce qu'ils peuvent adresser du courrier
électronique à des utilisateurs de l'Internet. En fait, les
utilisateurs de Compuserve n'ont pas vraiment une connexion Internet ; ils
peuvent seulement atteindre certains des ses services de manière
limitée. Avant de commencer il est important de savoir ce qu'une
connexion signifie. Quand vous le saurez, vous pourrez voir si vous
bénéficiez d'une connexion ou pas, si vous n'avez pas
d'accès Internet, vous pourrez déterminer le type de connexion et
le niveau de services souhaité, et le prix à payer pour
l'obtenir.
Quels sont les services offerts par un service en ligne comme
Compuserve, et en quoi l'accès Internet est - il différent ?
Décrire Compuserve est facile. C'est une société avec son
siège, sa comptabilité, une valeur en Bourse etc. Elle offre un
catalogue de services. Vous récupérez certains logiciels (dans
le cas de Compuserve il s'agit de Win CIM), Vous vous abonnez et enfin vous
vous connecter aux services de Compuserve. Si vous voulez rendre certaines de
vos données accessibles à quelqu'un d'autre, vous demandez
à Compuserve de les stocker sur un de leurs ordinateurs. Inversement si
vous souhaitez récupérer des données d'un autre
utilisateur, il faut qu'il ait fait la même démarche au
près de Compuserve. Et tout cela se fait à l'aide de Win CIM, le
logiciel de Compuserve.32(*)
La beauté de l'Internet vient de son
côté bien plus nébuleux. Internet ressemblé
vraiment à un gigantesque réseau local. Ainsi de la même
manière que vous pouvez récupérer le fichier de votre
collègue depuis votre ordinateur, un site à Singapour ou rendre
des fichiers accessibles aux utilisateurs du monde entier. Vous n'avez rien de
spécial à faire ni a payer un supplément quel conque. Vo
us êtes aussi proche de votre voisin que de quelqu'un situé
à New York.
Plus, les services offerts par Compuserve sont définis
par les dirigeants et limités par le logiciel fourni, Win CIM. Ils ne
changent pas souvent. Sur Internet de nouveaux services apparaissent à
chaque instant ; quelqu'un dire : « je viens
d'écrire cela » c'est comme cela que le word wide web a
commencé en 1992. Tim Neners - Lee et quelques outres ont écrit
un logiciel, l'ont mis à disposition de la communauté et
l'histoire était en marche. Cette dernière année, pas
moins d'une demi-douzaine de nouveaux services sont apparus incluant l'audi en
temps réel et la réalité virtuelle.33(*)
L'Internet n'est pas en effet une grande
société qui possède des masses d'ordinateurs offrant
certains services, Internet est seulement un mécanisme permettant aux
ordinateurs de communiquer n'importe quand et n'importe où. C'est juste
un moyen de transférer des données d'un endroit à l'autre
avec le minimum de difficultés. Mon ordinateur peut contacter le
côte aussi aisément que je peux vous appeler par
téléphone, et même plus facilement. Nos ordinateurs
pouvaient communiquer, les possibilités offertes sont multiples. Nous
avons mentionné le courrier électronique et le Wold Wide Web mais
ce n'est rien par rapport à ce qui sera possible dans quelques
années.
Ce qui permet aux ordin ateurs de communiquer sur Internet,
c'est TCIP/IP. Pour être sur Internet vous devez avoir une connexion
TCIP/IP (Pour l'instant considérez TCIP/IP comme un signal à la
mode. Une connexion TCIP/IP pour Internet, c'est comme l'esprit de vulcain dans
star Trek. Votre ordinateur fait partie du réseau et sait communiquer
avec chaque vous, vous utilisez sans doute PPP, un logiciel
intégré à Windows 95. (Si vous êtes sur un
réseau local, votre réseau local doit être connecté
à Internet, mais c'est généralement là le travail
de quelqu'un d'autre) TCP/IP et PPP correspondent juste aux tuyaux qui
autorisent la connexion au reste du monde.
6. Se connecter
Voila une grande surprise : vous pouvez être
connecté à l'Internet et ne pas le savoir. La plupart des
utilisateurs bénéficient d'une connexion via leur travail ou leur
école : leur société organisme ou université
est connecté à l'Internet, et ils utilisent cette connexion pour
leur travail ou pour le plaisir. si votre organisme a une connexion Internet et
si vous avez un ordinateur dans votre bureau, être connecté au
Réseau devrait être simple. Demandez à l'administrateur,
système ou réseau si votre organisme est connecté
à l'Internet, et si oui, comment faire pour raccorder votre bureau. Si
vous avez la chance, vous n'aurez absolument rien à faire juste vous
asseoir, lancer Internet Explorer et découvrir. Ne pensez pas que c'est
irréaliste des tas de gens sont dans ce cas. Si vous êtes moins
chanceux et que votre administrateur dit que vous n'êtes pas sur
Internet, posez la question évidente :
« Pourquoi ? » Pour de petites sociétés,
des connexions Internet relativement peu onéreuses peuvent permettre de
constituer une sorte de réseau inter-sites, ce qui était jusque
là réservé à des multinationales comme EXXON ou
IBM.
Si vous n'êtes pas déjà connecté,
il y a plusieurs possibilités pour le devenir. Cela va d'une solution
complète et chère, pour les grandes sociétés ou
université, à des solutions moins onéreuses qui sont mieux
adaptées aux usages professionnels des petites structures ou des
individus. Quelle que soit la solution choisie, elle passe par
l'intermédiaire d'un fournisseur de service Internet,
c'est-à-dire une organisation qui vend des accès à
l'Internet. Il en existe pour les divers niveaux indiqués d'une
connexion Internet par ligne spécialisées à haut
débit à une connexion à la demande (dite connexion
« dial up ») par le réseau téléphone
commute.
7. Composante de l'Internet
La question de savoir les composantes de l'Internet est
difficile car la réponse change tout le temps. Il y a quinze ans, cette
réponse aurait été facile ; tous les réseaux,
utilisant le protocole IP qui coopèrent pour former un seul
réseau apparent pour leurs utilisateurs respectifs. Cela inclut divers
réseau régionaux nationaux d'agences gouvernementales,
d'université ou organismes de recherche. ...
Plus récemment, des réseaux reposant que
d'autres protocoles d'échange ont vu l'intérêt de
l'Internet. Ils ont voulu offrir ces services à leur clientèle.
Ils ont pour cela développé des méthodes pour connecter
leurs réseaux « bizarres » (EARN/BITNET, DECNET,
america online, Compuserve etc. ...) au monde Internet. Au début, ces
connexions (appelées passerelle) servaient surtout au transfert de
courrier électronique entre deux réseaux. Certains ont
été plus loin pour multiplier les services possibles. Font - ils
partie de l'Internet ? C'est difficile à dire tout dépend de
leur humeur.
Le réseau Microsoft (MSN) est nouvelle création
qui offre les services des anciens réseaux comme Compuserve, mais aussi
une connexion complète à Internet pour ceux qui le souhaitent.
Si vous souscrivez seulement à MSM vous
bénéficiez des forums de news ; groupes de discussion, et
autres services à valeur ajoutée. Si vous souscrivez aussi
à Internet, vous bénéficiez des avantages des deux mondes,
avec l'accès complet au Word wide web et à tous les autres
services de l'Internet.34(*)
Il est clair que MSM n'est pas l'Internet mais juste un
nouveau fournisseur de services qui peut vous proposer la connexion à
l'ensemble du réseau. Il n'est donc pas vraiment différent du
petit opérateur local qui vo us propose les mêmes services, il
est juste plus gros. Vous n'êtes pas obligé d'utiliser MSM,
Windows 95 permet d'accéder au service de n'importe quel prestataire
Internet. C'est là que réside la beauté de l'Internet, il
met sur un pied d'égalité petits et gros fournisseurs de
services, les reliant un gigantesque réseau unique. En tant
qu'utilisateurs de Windows 95 vous pourrez vous adresser au prestataire
Internet qui vous offre les meilleurs services.
II. Organisation de l'Internet
II.1. De la direction de l'Internet
Comme nous l'avons expliqué dans le premier chapitre,
Internet est comme une église ; il a son conseil des sages, chaque
membre a une opinion sur la manière dont devrait fonctionner les choses,
et chacun est libre d'en faire partie ou pas. C'est votre propre choix.
L'Internet n'a ni président, ni directeur technique, ni Pape. Les
réseaux qui le constituent peuvent avoir des Présidents ou des
Directeurs Généraux, mais c'est différent. Il n'y a pas
d'autorité unique pour Internet pris dans son ensemble.
En fait, l'organe d'orientation de l'Internet repose sur
l'Internet Society ou ISOC. ISOC est une organisation dont les membres sont des
volontaires et dont le but est de promouvoir l'échange d'information
à l'aide des technologies de l'Internet. Il constitue un conseil des
sages qui a la responsabilité de la direction technique ainsi que
l'administration de l'Internet.
Le conseil des sages est composé d'un groupe de
volontaires appelé l'IAB (Internet Architecture Board). L'IAB se
réunit régulièrement pour « donner sa
bénédiction » à des standards et allouer des
ressources, comme des adresses. L'Internet fonctionne par ce qu'il existe des
manières standardisées pour les ordinateurs et les logiciels
applicatifs de dialoguer entre eux. Ce la permet à des matériels
de différents constructeurs de communiquer sans problème. Ce
n'est pas un réseau IBM, Sun ou Macintosh Uniquement. L'IAB est
responsable de ces standards ; il décide quel standard est
nécessaire, il examine le problème, adopte un choix l'annonce
à travers le réseau. (Vous vous attendriez à des tablettes
gravées ?). L'IAB gère aussi des tables de divers types qui
doivent être uniques. Par exemple, chaque ordinateur connecté
à l'Internet a une adresse sur 23bits qui est unique. Aucun autre
ordinateur ne peut avoir la même adresse. Comment cette adresse doit -
elle être assignée ? L'IAB se préoccupe de ce type de
problème. Il n'attribue pas les adresses, mais édicte les
règles de délivrances.35(*)
Comme dans une église, chacun a son opinion sur le
fondement des choses. Les utilisateurs de l'Internet peuvent exprimer leur
opinion au travers des réunions de l'IETF (Internet Engineeng Task
Force). L'IETF est une autre organisation de volontaires ; elle se
réunit régulièrement pour discuter de problèmes
techniques ou opérationnels de l'Internet. Lorsqu'apparaît un
problème qui semble important, l'IEF peut mettre en place un groupe de
travail pour l'analyser. `En pratique, un problème important signifie
en général qu'il se trouve suffisamment de volontaires pour faire
partie qu'il se trouve suffisamment de volontaires pour faire partie du groupe
de travail). Chacun peut assister aux réunions de l'IETF et faire partie
des groupes de travail. Les groupes de travail peuvent avoir des
préoccupations très différentes, allant de la production
de documentation à la coopération entre réseaux en passant
par le changement de la signification de tel bit dans un paquet IP. Un groupe
de travail produit généralement un rapport. Ce rapport peut
consister seulement en une documentation délivrée à qui en
fait la demande en une idée que les utilisateurs appliquent si elle
semble bonne ou enfin en une demande de standardisation adressé à
l'IAB.36(*)
Si vous entrez dans une église et acceptez sa
philosophie et ses enseignements, vous êtes en retour accepter par elle
et en recevez les bénéfices. Si, au contraire, vous ne
l'appréciez pas, vous pouvez la quitter. L'église continue
à fonctionner mais vous n'en profitez plus. L'Internet fonctionne de
cette manière. Si un réseau accepte les règles de
l'Internet, s'y connecte et estime en faire partie, alors il est partie
constituante de l'Internet. Il y trouvera parfois des choses qu'il
n'apprécie pas et pourra adresser ses remarques à l'IETF.
Certains de ces remarques pourront être reconnues valides et l'Internet
pourra évaluer dans ce sens, d'autres risquent d'être en
contradiction avec le « dogme » et seront rejetées.
Si enfin le réseau provoque par ses actions des dommages à
l'Internet, il pourra être excommunié jusqu'à ce qu'il
fasse amende honorable.
II.2. De la Paie
La règle habituelle, lorsque les choses ne sont pas
claires, est de se demander : « D'où vient
l'argent ? » Mais ç a ne marche pas ici. Personne ne paye
pour « l'Internet », il n'y a pas de société
commerciale Internet Inc. qui collecterait des fonds des divers réseaux
ou des utilisateurs. Au contraire, chacun paye sa part. Les réseaux
décident de se connecter et règlent les problèmes de
financement de ces interconnexions. Une université ou une
société privée paye pour sa connexion à un
fournisseur de services locaux ou régional, qui lui - même paye sa
connexion à un réseau national ou international.
Il y a un mythe de l'Internet gratuit. Ce n'est pas
gratuit ; quelqu'un paye pour chaque connexion à l'Internet.
Très souvent en effet ces coûts ne sont pas connus de
l'utilisateur final, ce qui alimente l'illusion de l'accès gratuit.
Le fait que l'Internet ne soit pas un seul réseau, mais
un ensemble de réseaux n'a pas grande signification quelque chose
d'utile : lancer un programme, accéder à des données
importants ou uniques. Vous n'avez pas à vous soucier de comment tout ce
la est relié. Considérez le système
téléphonique. C'est aussi un Internet en quelque sorte. VODACOM,
ZAIN, CCT, Tigo, Standard Télécom etc. ... sont des
sociétés différentes qui opèrent chacune sur une
partie du réseau téléphonique. Elles se préoccupent
de la manière d'inter-opérer ; tout ce que vous avez
à faire est de composer votre numéro. Et si vous ne vous
préoccupez pas du coût ou des aspects commerciaux, vous n'avez pas
à vous soucier de l'opérateur qui est derrière, mais juste
à composer le numéro de votre correspondant, et ça
marche.
Vous ne vous occupez de votre opérateur que lorsqu'il y
a problème. Si un central s'arrête, c'est à la compagnie
propriétaire de ce central de le réparer. Les différentes
compagnies téléphoniques peuvent mener des opérations en
commun mais chacun est responsable du bon fonctionnement de sa partie du
système. La chose est également vraie dans l'Internet. Chaque
réseau a son centre opérationnel. Les différents centres
peuvent communiquer pour résoudre des problèmes ou
améliorer le service. Mais vous avez un contrat avec l'un de ces
opérateurs dont le rôle est de vous fournir un bon service.
CHAPITRE III :
L'INTERNET ET SON MODE FONCTIONNEMENT
Ces deux dernières décennies ont vu
émerger des nouvelles technologies rendant possible l'interconnexion des
réseaux différents (Internet working) en les faisant
apparaître comme un unique environnement de consommation homogène.
On désigne ce système d'interconnexion sous le nom d'Internet
dont le point commun est de fonctionner en suivant les protocoles TCP/IP
(Transmission control Protocol/ internet Protocol). Le but de cette section est
de retracer une brève historique de ces protocoles et leur
fonctionnement.
Contraction des termes anglais interconnected Network pour
réseaux interconnectés, Internet renvoie à l'association
et la mise en contact de plusieurs milliers de réseaux informatiques
établis sur la planète37(*).
Jungle, magie, mythe, auberge espagnole, les métaphores
sont nombreuses pour décrire la manifestation du cybercafé. Le
terme Internet fait référence aux réseaux, de couverture
mondiale, qui relie utilisateurs et les systèmes informatiques. Ces
réseaux de télécommunications est composé d'un
grand nombre de réseaux interconnectés reliant plusieurs millions
d'ordinateurs entre eux à l'échelle planétaire.
Ainsi, Internet est qualifié de «réseau de
réseaux » il offre des services de mise en relation et de transfert
de données entre entités distantes38(*).
Internet se définit de plusieurs manières selon
qu'il est appréhendé sous les angles fonctionnels,
technologiques, économiques, politiques et sociaux.
· Du point de vue technologique, Internet désigne
un réseau dont les échanges respectent un ensemble de conventions
communes. Ces conventions sont décrites dans les protocoles de
communication qui s'appuient sur deux protocoles fondamentaux : TCP/IP qui
permettent d'interconnecter des systèmes
hétérogènes en leur donnant des règles communes
· Du point de vue fonctionnel, il est un réseau
qui permet d'accéder ou de réaliser différents services de
communication, de messagerie électronique, des forums de discussion
(news group), le world Ovide wed ou le web simplement, le cyberespace,
etc. ;
· Sous un angle économique, les entreprises ont
compris les bénéfices qu'elles pourraient trier de l'utilisation
des outils Internet, tant pour supporter leur communication que pour permettre
en place des services d'information et de commerce ;
· Politiquement, le développement de l'Internet
s'_ dans un cadre politique résultant de choix relatifs à
l'accès aux technologies de l'information et de la communication,
engageant la responsabilité du politique par rapport à un
ensemble de choix ayant des conséquences sur le développement des
infrastructures, des acteurs et de contenus de l'Internet ;
· Du point de vue social, l'évolution des
technologies de l'information et des télécommunications conduit
à une véritable révolution dans la façon de penser
les échanges tant économiques que sociaux pu culturel.
L'abolition des nations des distances géographique et temporelle induite
par les réseaux exerce une influence sur la façon dont chacun
perçoit le monde et intégrait avec lui.
III.1. Historique et
organisation de l'Internet
Les travaux de l'ARPA ('advanced research porjet Agency )
débutèrent au milieu des années 70 et avaient pour but de
développer un~'commutation de paquet pour relier ses centres de
recherches dans le but de partager des équipements informatiques et
échanger des données et du courrier. Le but était de
concevoir un réseau résistant à des attaques militaires.
Il ne fallait doitc pas qu'il comporte de points névralgiques dont la
destruction aurait entraîné l'arrêt complet du
réseau. C'est ainsi, que dès le départ de réseau
ARPANET fut conçu sans noeud particulier de dirigeant et de telle sorte
que si une voie de communication venait à être détruite,
alors le réseau soit capable. D'acheminer les informations par un autre
chemin. C'est vers 1980 qu'est apparu le réseau Internet, tel qu'on le
connaît maintenant lorsque l'ARPA commença à faire
évoluer les ordinateurs de ses réseaux de recherche vers les
nouveaux protocole TCP / IP et qu'elle se mit à subventionner,
l'université de BERKELEY pour qu'elle intégré TCP/IP
à son système d'exploitation Unix ( BSD).
Ainsi la quasi totalité des départements
d'informatique des Universités américaines put commencer a se
doter de réseaux locaux qui en quelques années seront
interconnectés entre eux sous l'impulsion de la NSF (national science
fondation). Même si dès son origine Internet comprenait des
sociétés privées, celles -ci étaient plus ou moins
liées à la recherche et du développement, alors
qu'à l'heure actuelle les activités commerciales s'y sont
considérablement multipliées et ceci surtout depuis
l'arrivé du Web en 1993.
III.2. Architecture des
protocoles
Les logiciels TCP / IP sont structurés en quatre
couches protocoles qui s'appuient sur une couche matérielle39(*).
ü la couche de liens est l'interface avec le
réseau et est constitué d'un driver du système
d'exploitation et d'une carte d'interface de l'ordinateur avec le
réseau.
ü La couche IP (Internet Protocol) gère la
circulation des paquets à travers le réseau en assurant leur
routage. Elle comprend aussi les protocoles/CMP (Internet control message
Protocol) et IGMP (Internet Groupe management Protocol).
ü La couche transport assure tout d'abord une
communication de bout en bout en faisant abstraction des machines
intermédiaires entre l'émetteur et le récepteur
destinataire. Elle s'occupe de réguler le flux de données et
assure un transport faible ;
ü La couche application est celle des programmes
utilisateurs comme telnet (connexion à un ordinateur distant) FTP (file
transfert Protocol), SMTP mail transfert Protocol).
III.3.. Le réseau
Internet
III.3.1. Accès au
réseau Internet
On accède au réseau Internet par
l'Intermédiaire de points d'accès. Ceux-ci sont
gérés et contrôle par des entreprises
spécialisées dénommées fournisseurs d'accès
Internet (IAP, Internet accès Provider). Au-delà de ce service de
base, il offre généralement un service de gestion de messagerie
électronique et peut aussi héberger les pages web de ses clients.
il est alors dénommé ISP (Internet service provider)
III.3.1.1. Les technologies
d'accès et des supports de transmission
Elles définissent le type de raccordement du
système informatique de l'utilisation au point d'accès du
réseau.
P Le réseau téléphonique,
l'infrastructure téléphonique classique peut être
utilisé pour accéder à distance, au fournisseur
d'accès Internet. Le débit maximum est de 56 Kbit/s avec les
modems les plus récents ils autorisent des débits de l'ordre de
10 Mbit /s sur de courtes distances ;
P La boucle locale, est la partie terminale de
l'infrastructure de transmission qui relie l'utilisateur final au point
d'entrée dans le réseau d'un opérateur de
télécommunication. La boucle radio réaliser un
raccordement par ondes hertziennes sans utiliser une infrastructure de
transmission filaire. Ces technologies permettent une connexion permanente et
atteignent des débits allant jusqu'à 2 Mbit/s ;
P Réseaux câbles. Grâce au câble
coaxial qui est un câble utilisé également en
téléphonie et en télévision, il est
constitué d'un coeur qui est fil cuivre. Certains coaxiaux « large
bande » peuvent atteindre un débit maximal de 150 mhz ;
P La fibre optique est un support d'apparition récente
mais son utilisation a pris de l'ampleur car elle permet des débits de
plusieurs Gbit //s sur de très longues distances. Enfin la
bande passante d'une fibre optique étant très large (plusieurs
Mhz), elle permet de faire le multiplexage fréquentiel qui fait
transiter simultanément plusieurs communications ;
P Les terminaux mobiles, les téléphones mobiles
de troisième génération (UMTS, universdal mobil
transmission systèm) ainsi que le protocole WAP ( Wirelss Access
protocol ) permettent l'accès au net via l'infrastructure de la
téléphonie sans fils.
Les liaisons sans fils sont possible grâce a des
liaisons satellitaires, Les débits très
élevés mais les transmissions sensibles aux perturbations et les
possibilités d'écoute nombreuses. Cette dernière
alternative est longuement utilisée dans les pays les infrastructures
de téléphonie classique ne sont pas assez
développées, voire inexistantes es très mauvaise
qualité comme la République Démocratique du Congo (RDC)
III.3. Les implications des
NTIC
En définitive, les NTIC apparaissent comme des forces
susceptibles de transformer la vie sociale, économique et politique dans
le monde. Les NTIC sont porteuses de bouleversement dans les structures aussi
bien étatiques que non étatiques, auxquels les individus sont
tenus de s'accommoder au nombre des phénomènes qui sont aux
sillages des NTIC.
6.1. Les autoroutes de
l'information
L'annonce, en 1994, du projet des autoroutes de l'information
à échelle planétaire par le Vice -Président des
Etats -Unis Al Gore marqua la fusion de l'information et de la globalisation.
On appelle autoroute de l'information des dispositions destinées
à acheminer d'un point à un autre de hauts débits
d'information (100 mégabits seconde) inscrite dans plusieurs supports
complémentaires, mais différents.40(*) L'expression, abusivement attribuée au
vice-président américain Al gore était déjà
évoquée lors du lancement du projet diane (direct information
Access net Work in Europe) dont l'objectif est d'arriver à un couplage
avec le réseau de lignes à haut début Euro net,
présente comme une autorité électronique.
6.1.1. Les structures et
fonctionnement
Les autoroutes sont des réseaux de
télécommunications en fibre optique permettant l'accès de
leurs usagers à de multiples services de production, de traitement de
l'information et à des services de fonctionnement. Ces derniers reposent
sur la gestion de l'information: presse électronique,
télétravail, télémédecine et visiophone.
L'équipement du réseau en câbles de fibre optique permet la
circulation de l'information dans les deux sens. C'est ainsi que les autoroutes
de l'information permettent une réelle interactivité entre
l'usage et l'émetteur du service.
Les autoroutes supposent un recours massif à
l'information et à des logiciels puissants, 6«P~les signaux
porteurs d'informations qu'ils transportent sont traduits en langage
numérique, grâce à trois technologies
complémentaires : la compression numérique de l'image, des
algorithmes complexe et des composantes électroniques, ATM (Asynchronous
transfer Mode). Ces éléments permettent de gérer
simultanément des flux numériques de toute gére (voix,
image, sons, données et de les organiser).
6.1.2. Logique des
autoroutes de l'information
Les autoroutes de l'information diffusent des produits et des
programmes divers selon une double logique : d'une part, il s'agit
d'intégrer transport aux stratégies de gestion de l'information,
d'autres part, il sait de donner à la gestion de
l'information une dimension nouvelle correspondant aux volumes
d'activité, parfois considérables de la vie économique
contemporaine.
La logique des autoroutes de l'information, par ailleurs,
intègre à la logique de la communication la dimension
transnationale, ou planétaire des échanges et de la circulation
de l'information. L'internationalisation des services d'information, la
mondialisation de la production de l'information et de ses marchés, sont
à l'origine de la perspective des autoroutes de l'information.
6.1.3. Les usages et
fonctions autoritaires
Les usages des autoroutes de l'information touchent à
la fois le domaine des usages professionnels de la communication et dans le
domaine des usages particuliers des médias et de l'information portant,
les autoroutes de l'information sont appelées à réaliser
l'interconnexion des réseaux existants de transport de l'information,
professionnels et grand public: Le réseau radiotéléphone,
le réseau hertzien, les aires de réception des satellites (le
satellite ne donnant, lui, pas accès à des service interactifs),
il s'agit de faciliter à la fois l'accès des usagers à ces
réseaux, l'interconnexion de ces réseaux et par
conséquent, la possibilité de passage des usagers d'un
réseau à l'autre par simple communication.
6.1.4. Les autoroutes dans
l'économie de l'information
Les autoroutes de l'information ont une triple fonction dans
l'économie de l'information.
6.2. Le
numérique
Le numérique en Anglais digital, se dit d'un signal
sonore ou vidéo représente sons forme d'élément
Binaires (bits). La numérisation ou digitalisation en Anglais, de
l'information consiste à transformer les valeurs qui décrivent
l'intensité des sons et des couleurs, perceptibles en mode analogique,
en mesures qui sont codées en suites de 0 et 1 pour être
reconnues, traités et restituées, au final sous forme analogique.
Seule forme reconnaissable par les appareils visuels et auditifs humains par
les machines numériques. La numérisation de l'information
présente des avantages importants. En effet, les données
numériques sont plus faciles à transformer, à transporter,
à diffuser et à éditer et disponibles sur tous les
supports.
6.3. La mondialisation
Le développement des moyens de communication
grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication
est l'une des manifestations de la mondialisation.
* 1 Jean -- Claude BATZ, «
La vidéo cassette » cité par Patrice FLICHY dans :
« la communication état des savoirs », 3e
édition, P.U.F., 2003, p/383.
* 2 Jean d'Arcy, cité par
Patrice FLICHY dans, Op.Cit., p.384.
* 3 Aldo falconi, «
Histoire de la communication 2 », Médiaspaul, Kinshasa, 2004,
p.179.
* 4 VERHAEGEN,
B., et Alu, Histoire d'une ville, la population, Tome I, Kisangani,
éd. P.U. Z, 1976, pp. 21-22.
* 5 KUYUNSA, B.,
et SHOMBA, S., Initiation aux méthodes de recherche en Science
Sociale, éd. P.U. Z, 1995, p.33.
* 6 Petit Larousse 'P.
Littré. Dictionnaire de langue française, T4. Ed. Cap Me te
Carlo, p. 5573.
* 7 Encartai 2008. (c) 1993-2007
Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
* 8 Le Larousse de Poche :
Paris, 1954, p.236.
* 12 TSHIMANGA KUTANGIDIKU E., histoire
générale de la communication et de l'Information) Notes de cours
de G1Com, Fac des lettres, UNIKIN, 2005 - 2006, Inédit.
* 9 Jean François
Dortier, La communication: Omniprésente, mais toujours imparfaites
dans la communication Etat des savoirs, éd. Sciences humaines,
Paris, pp. 1-2.
* 10 Jean dortier, La
communication : omniprésent, mais toujours imparfaites, dans la
communication état des savoirs, éd. Science hre, paris, p.p.
1-2.
* 11
* 12 Jacques Cosnier,
dans communication état de savoir, op cit, p.345
* 13 Judith LAZAR, La
science de la communication, 3e éd., puf, paris, 1996,
p.55
* 14 Jean -- Yves Fournier, La
communication Etat des savoirs, Op.Cit. pp. 221 -- 222.
* 15 Pungi J.L,
Télécommunication, Cours de G3, Communication,
UNIKIN, Fac. Des lettres, 2007 -- 2008, Inédit p.1.
* 16 J.P. TRUXILLO et CORSOP,
Dictionnaire de la communication, cité par NAGIFI, In Impact du
téléphone cellulaire sur les étudiants de l'UNIKIN, TFC,
2002 -- 2003, p.6.
* 17 Pierre Albert et
André Jean TUDESQ Histoire de la radio -télévision,
lè'e éd. PU F, 1981, pp.33-34.
* 18 Idem. P.25z
* 19 Pierre Albert et
André - Jean TDESQ, OP.Cit, p.28.
* 20 Mungenga (F.), Note de
coure de méthodologie de l'information III, G3 communication,
Faculté de lettres et Sciences Humaines, UNIKIN, 2006 -- 2007, p.22.
* 21 Aldo Falconi, Histoire
de la communication 2, Médiaspaul , RDC, p.135.
* 22 Idem, p.136.
* 23 Jean LOHISSE, Les
système de communication « Approche socio - anthropologique »,
éd. Armand. Colin, Paris, 1998, pp. 8-11.
* 24 Jean LOHISSE, Op.Cit
; p. 11
* 25 J.PUNGI LINO,
Cité par S.TSIMBA MAVUNGU, Usage et processus d'apprentissage de
l'intérêt par les étudiants des facultés catholiques
de Kinshasa, mémoire, Inédit, FCS/FCK, 2002 -- 2003, p.9.
* 26 PATRICE FLICH, Utopie
et Innovation, « le Cas Internet », In La
communication, Etat de savoir, éd. Sciences Humaines, Paris, 2003, pp.
385 - 387.
* 27 A. MATTELART, La
mondialisation de la communication, PUF, Coll, « Que sais -
je ? », 1996, 128p.
* 28 P. MUSSO, Technologie de
la communication et société, éd. Sciences Humaines, Paris,
2005, p.438.
* 29 TSHIKOJI MBUMBA (S),
Les questions africaines de la mondialisation, éd. Cerdaf,
Kinshasa, 2007, p.147
* 30 Les statiques Bonn U.I.T.,
1988.
* 31 J.C. Penney est une
chaîne de magasins aux Etats - Unis, un peu comparable au Printemps ou
Galeries Lafayette en France mais qui vend aussi par correspondance.
* 32 Daude Isabelle, Word 2000
Fonction avancées et Internet 2000, éd. Paris, 2001, p.7.
* 33 Idem, p.8.
* 34 Daude Isablle,
Op.Cit., p.15.
* 35 BRETON Philippe, Le
culte de l'Internet une menace pour le lien social ?, PUF, 2000,
p.28.
* 36 BRETON Philippe, Le
culte de l'Internet une menace pour le lien social , Op.Cit.p.35.
* 37 Jacques HELLEMAN «
Internet, un nouveau mode de transmission des connaissances : le rôle du
biblithécaire » in revue de communication sociale, volt n°2,
juin - Décembre 1997, pp.109 - 127
* 38 Armand DUFOUR et Solange
CHERNAOUTI -- HELIE, Internet, PUF, coll. Que sais -- je ,9eme édition,
paris 2002, p.3
* 39 Piscal Nicolas cours de
réseaux Maîtriser d'informatiques, université d'Angers,
2000
* 40 Bernard lamizet, et al,
Op.cit, p. 45 et suivantes
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