Chapitre 1 :
1. le contexte du développement durable chez
AREVA 10 Chapitre 2 :
2. Le Management du Développement
Durable 14 Chapitre 3 :
3. La culture manageriale et le Développement
Durable 44
Conclusion :
Le DD influence-t-il le management ?
57
Annexes . .... . 58
Bibliographie 80
Résumé :
Le management du Développement Durable (DD) exige
d'introduire des processus d'information et de décision transversaux. Au
sein d'une multinationale dont la structure est matricielle et
filialisée, cela pose des difficultés. Les responsables des
directions fonctionnelles n'ont pas de rapport hiérarchiques ni dans les
BU, ni sur les sites. Les managers chargés de relayer la mise en place
des actions pilotées par le siège sont sous la
responsabilité hiérarchique du directeur de site et du directeur
de Business Unit (BU). La culture d'entreprise permet en partie de surmonter le
relatif manque d'efficacité du relai des actions.
La démarche « AREVA WAY » (AW) est l'outil
principal déployé au sein du groupe afin de structurer la
démarche DD. Elle s'articule autour de 10 engagements et préserve
un équilibre entre les trois piliers du DD.
Le développement durable ne révolutionne pas les
méthodes de management et les pratiques managériales. En
revanche, il permet de faire la synthèse des meilleures pratiques en
vigueur au sein d'une entreprise, en obligeant les managers à confronter
leur action de manière transversale avec les autres fonctions de
l'entreprise. La chasse aux gains d'efficacité et de productivité
peut être orientée dans un sens qui soit profitable à
l'opérationnel, et non comme dans la vision populaire classique comme un
moyen de contraindre le salarié à des sacrifices toujours plus
grands.
La culture managériale de l'entreprise peut-être
aussi bien un atout qu'un frein a l'intégration du développement
durable.
Le développement durable permet de développer des
outils qui opèrent la synthèse et encourage à l'excellence
à travers toutes les entités et fonction de l'entreprise.
On constate une influence relative du développement
durable sur les méthodes de management classique, et sur l'autonomie des
BU.
Le « respect des personnes » comme valeur principale
et partagée par les managers d'AREVA.
Le Bilan du développement durable chez AREVA est
nuancé, la jeunesse du groupe et l'identité forte des filiales de
premier rang freine le développement de l'AW. La culture d'entreprise
qui maintient une autonomie forte des sites et BU préserve cet
état de fait. Le manque de liens entre les objectifs
opérationnels, la démarche d'auto-évaluation et les
résultats en performance opérationnelle contribuent à
déconnecter AW du quotidien opérationnel.
La puissance et l'ambition de la démarche DD est un
atout majeur pour AREVA, qui se retrouve ainsi précurseur et un des
leaders du DD au sein du CAC 40. La réorganisation en cours permettra
certainement de lever les principaux freins à l'intégration
complète du DD dans toutes les fonctions, dans toutes les BU et sur tous
les sites.
Mots clés : AREVA WAY, Management,
Développement Durable, transversalité, Réorganisation.
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