La démarche certification, une variable
de changement. Etude de cas ONAPAR-MARODEC
Thématique : La démarche Qualité
est une variable de changement, Etude de cas le la société
Marodec-Onapar
Nom du chercheur
|
TATOUTI RACHID
|
Diplôme préparé
|
MBA pour cadres
|
Etablissement
|
Université UQAM de Monreale Canada
|
Historiques
Actualisation
|
Version initiale V1.0 Elaborée
le :18-12-2007
21-01-2008
|
Plan du travail
Titre du thème : La
démarche certification, une variable de changement. Etude de cas
ONAPAR-MARODEC.
INTRODUCTION
Partie I : la certification ; une démarche de
changement
I. Le changement et l'organisation
A. 1Le changement est une nécessité
A.1 Définitions et concept
A.2 Le changement est une action subie ou choisie
B. Quel type de changement choisir ?
B.1 mobiles de changement
B.2 Types de changement
II. La démarche qualité ; un projet de
changement
A. La qualité et le changement
A.1 Définitions et concepts de la qualité
A.2 La conduite du changement par la qualité
B. Problématique
B.1Démarche qualité
B.2 L'Homme dans l'organisation
Partie II : Etude de cas «Entreprise
ONAPAR-MARODEC»
I. Présentation de l'entreprise
II. Système de Management de la Qualité
III. Analyse de la situation du changement
a. Questionnaire
b. Traitement & analyse
1. CONCLUSION
INTRODUCTION
5
I) LE CHANGEMENT ET
L'ENTREPRISE
7
A. LE CHANGEMENT
EST UNE NECESSITE
7
1. DEFINITIONS ET
CONCEPTS
7
2. LE CHANGEMENT
EST UNE ACTION SUBIE OU CHOISIE
8
B. QUEL TYPE DE
CHANGEMENT CHOISIR ?
8
1. MOBILES DE
CHANGEMENT
8
2. TYPES DE
CHANGEMENT
9
II) LA
DÉMARCHE QUALITÉ ET LE CHANGEMENT
9
A.
DÉFINITIONS ET CONCEPTS DE LA QUALITÉ
9
B. LA
DÉMARCHE QUALITÉ ; UN PROJET DE CHANGEMENT
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
1. APPRENTISSAGE ET
DÉMARCHE QUALITÉ
10
2. APPRENTISSAGE ET
MODÈLES D'EXCELLENCE EFQM
10
3. LA
DÉMARCHE QUALITÉ ET LE CHANGEMENT
10
C.
PROBLÉMATIQUE
11
1. DÉMARCHE
QUALITÉ
11
2. L'HOMME DANS
L'ORGANISATION
11
III)
PRÉSENTATION DE LA SOCIETE
14
A. FICHE
SIGNALÉTIQUE DE MARODEC
14
B. ENVIRONNEMENT ET
CLIENTS
15
C. MISSIONS
15
D. LES DOMAINES
D'ACTIVITÉS
16
E. GESTION DES
RESSOURCES ET ORGANISATION
16
F. ORGANIGRAMME DE
MARODEC
17
G. SYSTÈME
DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ONAPAR-MARODEC
17
1. CARTOGRAPHIE DES
PROCESSUS
18
2. FINALITÉS
DES PROCESSUS
19
3. CONTRIBUTION
À LA MISE EN oeUVRE DU SMQ
20
4. REVUE DE
DIRECTION
20
5.
AMÉLIORATION CONTINUE DU SYSTÈME
21
6. DOCUMENTATION DU
SYSTÈME DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ
22
IV) ANALYSE DE LA
SITUATION DE CHANGEMENT
22
A. LE QUESTIONNAIRE
D'ENQUÊTE
22
B. TRAITEMENT ET
ANALYSE DU QUESTIONNAIRE
22
V) CONCLUSION
27
A. LES
MUTATIONS
27
B. LES
RECRUTEMENTS
27
C. LES
LICENCIEMENTS
27
2. INTRODUCTION
La notion d'entreprise a beaucoup évolué au fil
des années. Après les entreprises fordiennes et toyotiennes...,
c'est aujourd'hui le tour de formes nouvelles qui s'apparentent plus à
un concept technologique. Parmi les paramètres qui ont participé
à cette évolution figure « la
qualité »
La qualité signifie, selon une approche
technique ; satisfaire le client et lui offrir exactement ce qu'il
désire sans plus. Offrir un bien ou un service qui dépasse les
attentes du consommateur ne serait pas de la qualité, mais de la sur
qualité. Pourquoi engager des frais supplémentaires si les
objectifs en termes de satisfaction et de fidélisation sont
atteints ?
A partir de cela, des normes ont été
élaborées et des procédures de mise en place et de
certification ont été établies. ISO9001, 9002 ou 9003 sont
des appellations adoptées pour désigner les niveaux
d'intégration du management par la qualité dans les rouages de
l'entreprise. Ainsi ISO9003 signifie la mise en place d'un contrôle
qualité au niveau des phases terminales de production. La 9002 se
concentre plutôt sur le produit. La 9001 concerne l'adoption des aspects
qualité à partir des premières phases de la conception.
Le client prend une place centrale dans le processus.
Cependant, il ne s'agit plus uniquement du consommateur classique, mais aussi
du client interne : l'employé. Ce dernier est une pièce
maîtresse dans le puzzle de la qualité. A ce titre, il est utile
de rappeler que la démarche prend naissance dans les bureaux du top
management et se propage à l'ensemble des ressources en oeuvre dans
l'entreprise.
Une prise de conscience générale de l'enjeu est
fondamentale. D'où la nécessité d'impliquer l'ensemble du
personnel à travers des opérations de formation et de
participation aux processus de prise de décision.
Un management participatif et indiqué dans pareilles
démarches. En fait, la satisfaction du client externe est un objectif
qui ne peut être atteint que par la participation de tous. Du portier aux
directeurs. Le rôle du chef d'entreprise revient donc à initier le
processus et à veiller et assurer une bonne coordination entre les
différentes parties en cause.
Bref, la certification est vite devenue incontournable au
niveau des opérations commerciales internationales. L'attestation de
qualité est devenue, de ce fait, discriminatoire pour ces entreprises
qui ne voulaient ou qui ne pouvaient se faire certifier ;
l'opération restait relativement coûteuse en termes de temps et
d'argent.
Une nouvelle barrière était née. Il ne
suffit plus aujourd'hui de se faire certifier 900n, l'environnement entre aussi
en jeu avec ISO14001. Cette dernière intègre la prise en
considération de contraintes environnementales aux niveaux des processus
de production. Autrement dit il ne s'agit plus de s'assurer que le client est
satisfait, il faut en plus faire attention de l'environnement.
Au delà des concepts théoriques du changement
sensés fournir le cadre général permettant de comprendre
et de traiter toutes les solutions. Notre recherche va s'étaler sur deux
parties menées; la première traitera la certification en
tant que démarche de changement, la deuxième portera sur
l'expérience ONAPAR-MARODEC.
La démarche qualité est une
démarche de changement
L'ouverture des frontières du pays et la mondialisation
de l'économie imposent un niveau de compétitivité aux
entreprises marocaines. Ces dernières doivent améliorer leurs
performances pour rester compétitives, survivre et se développer
.Ces contraintes dictées par les enjeux du marché
nécessitent des mises à niveau récurrentes du
système du management ., Les entreprises se doivent d'être dans un
processus de progrès permanent à tous les niveaux de
l'organisation.
La démarche qualité est un processus de
progrès et un projet de changement.
Pour GOLDARTT, Le processus de progrès permanent est le
fait « d'être capable de disséquer les
environnements les plus complexes pour atteindre le problème
fondamental, d'être capable de construire et de vérifier des
solutions qui font réellement disparaître les effets
négatifs sans en créer de nouveaux, et par dessus, provoquer un
tel changement majeur sans à-coups et sans lever de résistances,
mais au contraire, de l'enthousiasme ».
Le contexte socioculturel qui présente des leviers et
des résistances figure parmi les environnements les plus complexes dont
il faut tenir compte pour maîtriser le processus de mise en oeuvre de la
démarche qualité.
En effet, Chaque entreprise développe à sa
façon son processus de mise en oeuvre car on ne dispose pas de
démarche standard. Jusqu'à présent on s'est attaché
beaucoup plus à poser des problèmes qu'à proposer des
solutions à de leurs résolutions.
Les processus de mise en oeuvre d'une démarche
qualité ne sont pas maîtrisés parce qu'ils n'arrivent pas
à impliquer le personnel à tous les niveaux et ils ne prennent
pas en compte la dimension socioculturelle. Il s'agit de minimiser l'impact des
résistances et de profiter pleinement des leviers existants. Surmonter
cette étape charnière en associant l'ensemble du personnel au
pilotage des différentes phases du projet constitue un pas primordial
pour la réussite des objectifs escomptés.
I) LE CHANGEMENT ET
L'ENTREPRISE
A. LE CHANGEMENT EST UNE
NECESSITE
1. DEFINITIONS ET CONCEPTS
Le changement demeure une des préoccupations majeures
des responsables des entreprises et des autres types d'organisations. Il est
généralement synonyme de restructuration et de mise à
niveau du fonctionnement des entreprises. Aujourd'hui, il est associé
aux vastes mouvements stratégiques des entreprises : fusions et
acquisitions, mondialisation des activités,...Face à une
concurrence de plus en plus vive et un environnement en perpétuelle
évolution, les entreprises sont contraintes de se remettre en cause.
Des secteurs entiers comme la micro-informatique et
l'automobile sont contraints de changer en permanence .Les technologies
deviennent rapidement obsolètes, la durée de vie de produits se
raccourcit, la concurrence innove toujours plus .Etre dans une position de
monopole n'est plus aujourd'hui synonyme d'immobilisme .Le changement est
partout.
Le changement a lui-même changé de statut. Il est
le moyen de passer d'un état à un autre, que l'on veut
atteindre. C'était un mal nécessaire, une situation provisoire
maintenant, le changement fait partie intégrante de la vie de
l'entreprise, il est intégré à son fonctionnement.
On sait que rien n'est acquis, que tout est rapidement
dépassé. Le caractère provisoire est perçu
dés le début. Cela n'est pas sans poser de multiples
problèmes. Le sentiment d'être dans une situation qui finira par
changer risque de déboucher sur une moindre implication, sur un niveau
d'exigence moins élevé en termes de compétences, de
qualité, de fonctionnement. Les imperfections et les dysfonctionnements
seront d'autant plus facilement acceptés que la situation dans laquelle
ils se sont développés et perçues comme non durable. Peu
importe les faiblesses actuelles puisqu'une prochaine réorganisation
bouleversera les règles du jeu et anéantira les efforts que l'on
aurait pu entreprendre pour améliorer l'organisation présente.
Le changement, quel que soit sa nature, exige de
déstabiliser la situation existante. Plus celle-ci est stable, plus le
changement est difficile à réaliser. L'adaptation parfaite
à un environnement donné devient un lourd handicap lorsque
celui-ci évolue. Toutes les ressources de l'entreprise ont
été mobilisées pour exploiter aux mieux les conditions
.Lorsque l'environnement bouge de plus en plus vite comme aujourd'hui, la
capacité à évoluer rapidement est un atout beaucoup plus
important que la perfection de l'organisation et son fonctionnement, le
changement devient naturel pour l'entreprise.
2. LE CHANGEMENT EST UNE ACTION
SUBIE OU CHOISIE
Nulle entreprise n'échappe à la
nécessité de changer, mais les dirigeants peuvent se contraindre
ou au contraire être contraints de le faire. Quand il est
décidé volontairement il vise soit l'amélioration d'une
situation, soit l'anticipation possible de la dégradation possible de
celle-ci.
Le changement est décidé soit pour
améliorer la situation, soit pour anticiper une possible
dégradation de celle-ci. Dans tous les cas, les dirigeants disposent
alors d'une marge de manoeuvre importante pour mettre en oeuvre le processus du
changement. Ils ne sont pas prisonniers de contraintes fortes qui les obligent
à brusquer les événements de façon parfois
dramatique. Quand il est subi... Il devient alors la condition
nécessaire à la survie de l'entreprise.
Le retard dans sa mise en oeuvre peut avoir plusieurs causes :
l'erreur de prévision, l'absence d'anticipation des dirigeants. La
remise à plus tard de l'engagement des actions nécessaires. Les
dirigeants sont conscients de la nécessité du changement, mais
ils ne le décident pas, soit parce qu'ils ne veulent pas assumer les
risques liés à tout changement, soit parce qu'ils refusent les
conséquences qui en découlent tout en les sachant
inévitables, telles que les licenciements importants ou une baisse
provisoire de rentabilité.
Enfin, l'impact à mettre en oeuvre le changement est un
autre facteur qui explique le caractère subi du changement. Dans ce
contexte, les dirigeants sont conscients de la nécessité de faire
évoluer l'entreprise. Ils ont d'ailleurs pris la décision
d'engager un processus de changement, mais celui-ci n'a pas
débouché aux résultats escomptés. L'entreprise ne
change donc pas, en un moment où les circonstances lui auraient permis
de faire volontairement et finit par se trouver dans une situation où
elle est obligée de changer dans des conditions devenues difficiles.
Cette cause là est probablement la plus répondue.
B. QUEL TYPE DE CHANGEMENT
CHOISIR ?
Le changement est donc nécessaire, ses mobiles sont
divers, ainsi que les formes qu'il peut prendre.
1. MOBILES DE CHANGEMENT
Le changement concerne l'ensemble des entreprises. Il est le
résultat d'un processus de décision plus ou moins formel et
explicite, qui intègre le besoin d'adaptation et les initiatives
internes. La spécificité de chaque entreprise sur ces deux
aspects fait que chaque changement est unique. Toutefois un certain nombre de
traits communs se dégagent par rapport à ce qui le motive. Les
causes du changement peuvent être d'ordre externe ou bien d'ordre
interne.
· Les causes externes correspondent à des
changements qui sont provoqués par des éléments
extérieurs à l'entité qui va changer. Il s'agit
généralement d'éléments qui constituent
l'environnement de l'entreprise. Elles sont très nettement les plus
fréquentes.
· Les causes internes, correspondent à des
changements induits par l'entreprise : volonté de
développement et vision du/des dirigeant(s) essentiellement
2. TYPES DE CHANGEMENT
A l'instar des mobiles du changement, ses types peuvent
revêtir formes. Dans certains cas il est très circonscrit et bref,
dans d'autres très vaste, très profond et long, parfois encore il
est rapide et violent. Il peut être très consensuel ou
imposé par les dirigeants. Trois dimensions majeures permettent de
caractériser les types de changements :
· Sa profondeur du changement
· Sa rapidité du changement
· Son mode d'imposition choisi
Des relations fortes existent naturellement entre ces trois
dimensions.
Le chois du type de changement, tout comme le changement
lui-même, peut être libre ou non. Choisir de changer à
partir d'une multitude de changements de faible profondeur menée avec un
consensus initial suppose que l'environnement et l'entreprise le permettent. Un
bon niveau de prévision favorise la possibilité d'utiliser des
changements peu profonds et multiples. Une bonne maîtrise de
l'environnement permet de disposer de plus de temps et donc de décider
du moment et de la rapidité du changement envisagé. Une bonne
adaptabilité au changement autorise des renouvellements plus rapide et
plus nombreux, tout en favorisant le consensus.
Le dirigeant est donc rarement entièrement libre de
choisir le type de changement qu'il va amorcer, celui-ci étant la
résultante de la volonté du dirigeant, d'une part, et des
opportunités et contraintes internes et externes, d'autre part.
II) LA DÉMARCHE
QUALITÉ ET LE CHANGEMENT
La phase actuelle de la mondialisation détermine une
large apparition des différences culturelles (DEMORGON, 2000). Si les
principes de la qualité et de l'excellence paraissent universels, Leur
mise en oeuvre ne peut être que locale en fonction de la diversité
et des spécificités des cultures.
A. DÉFINITIONS ET CONCEPTS
DE LA QUALITÉ
L'ISO 8402 définit le concept qualité par
« l'ensemble caractéristiques d'une entité qui lui
confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés et
implicites ». Cette définition a évolué et ISO
9000 : définit le concept de qualité comme suit
« Aptitude d'un ensemble de caractéristiques
intrinsèques à satisfaire des exigences ».
Par ailleurs, ISO 8402 définit le management par la
qualité totale par « Mode de management d'un organisme,
centré sur la qualité, basé sur la participation de tous
ses membres et visant au succès à long terme par la satisfaction
du client et des avantages pour tous les membres de l'organisme et pour la
société.
SHIBA définit « le management par la
qualité total comme un système évolutif,
développé avec succès dans les industries, destinés
à l'amélioration continue des produits et des services, dans le
but d'accroître la satisfaction du client dans un monde en rapide
évolution »
HAMLIAN note « Que d'autres, disciplines
scientifique, viennent approfondir et développer de façon
croissante les notions liées à la qualité. Ainsi, les
sciences humaines, comme la sociologie, la psychologie, l'histoire ou encore
l'économie permettent de mieux maîtriser les enjeux humains et de
recentrer la qualité sur la notion de client ».
Le concept de qualité ainsi que la démarche
qualité ont suivi une évolution allant de la conformité
à l'adéquation avec les valeurs et avec l'environnement social
et global, Le tout est formalisé tel que le système de management
de la qualité ou les référentiels d'excellence.
Il existe trois modèles d'excellence au niveau
international ; le prix deming pratiqué au Japon depuis 1951, le
prix Malcolm Baldrige mis en place aux Etats unis en 1987 et le prix
EFQM,modèle de performance des entreprises européennes depuis
1991.
Le modèle, repose sur le préalable
suivant : « D'excellents résultats peuvent
être obtenus au niveau de l'activité et de sa performance, du
client, du personnel et de la collectivité grâce à un
leadership qui actionne et entraîne la politique et la stratégie,
le personnel, le partenariat, les Ressources et les processus »
B. LA CONDUITE DU CHANGEMENT, PAR LA QUALITE
1. APPRENTISSAGE ET
DÉMARCHE QUALITÉ
SHIBA décrit « Le système de
management qualité comme un système d'apprentissage qui se
concentre sur le développement des compétences à chaque
niveau. Il améliore les ressources humaines».
Cet auteur soutient que « l'aspect le plus important
du SMQ réside dans le développement de l'individu et
l'encouragement de l'homme à l'apprentissage ». En
particulier, il exige des dirigeants capables de développer leurs
connaissances théoriques pratiques de la qualité.
2. APPRENTISSAGE ET MODÈLE
D'EXCELLENCE EFQM
Le référentiel d'excellence attache une grande
importance à l'apprentissage. Parmi les huit principes fondamentaux de
l'excellence ; le principe concernant les processus continus
d'apprentissage, d'innovation et d'amélioration qui
stipule ; « La performance de l'organisation est
optimisée lorsqu'elle s'appuie sur le management et le partage des
connaissances, au sein d'une culture d'apprentissage, d'innovation et
d'amélioration,continus.
De même EFQM définit les connaissances comme
« un maillon de la hiérarchie composée des
données, de l'information et du savoir ».
Par ailleurs, le modèle d'excellence EFQM,
l'apprentissage, la connaissance et la compétence au niveau de
l'individu, des équipes et de l'organisation reviennent à
plusieurs reprises.
3. LA DÉMARCHE
QUALITÉ ET LE CHANGEMENT
La démarche qualité est un système
d'apprentissage. Par ailleurs le modèle d'excellence EFQM accorde une
place importante aussi bien à l'apprentissage qu'au changement.
Or ce dernier est un processus qui passe par l'apprentissage,
la démarche qualité est donc un processus de changement.
L'objectif de notre recherche est de concevoir une
démarche pour conduire le changement par la qualité dans un
contexte socioculturel spécifique. Ceci va nous permettre de
définir les risques qui lui sont intrinsèquement
inhérents. Autrement dit minimiser l'impact des résistances et
profiter pleinement des leviers du contexte socioculturel.
Sachant que l'aboutissement de cette démarche
nécessite le balisage des poches de résistances susceptibles de
se dresser contre le projet.
Pour illustrer notre recherche, nous allons étudier le
cas concret de la société ONAPAR-MARODEC.
C. PROBLÉMATIQUE
1. DÉMARCHE
QUALITÉ
La mise en oeuvre de la démarche qualité
introduite le concept de la culture d'excellence ; « les
dirigeants développent la mission, la vision et les valeurs de
l'organisation et ont un rôle de modèle dans une culture de
l'excellence». EFQM considère la culture comme un éventail
complet des comportements que transmettent, mettent en pratique et renforcent
les membres d'une organisation. Comment concilier donc entre cette culture
d'excellence et la culture nationale.
La démarche qualité qui est un système de
management, ne peut donc ignorer la diversité des cultures, Il n'y a pas
une seule bonne méthode d'application du système de management
qualité.
Celle-ci doit être adaptée à la culture et
à l'histoire de chaque entreprise.
Pour BOUDAREL, « Mettre en mouvement l'entreprise en
direction d'un SMQ, C'est agir sur les quatre éléments qui la
constituent : la culture, le management, les structures et les
systèmes »
Pour réussir le changement par la qualité, il
faut donc prendre en compte la dimension socioculturelle.
Nous formulons notre problématique comme suit :
La démarche qualité étant un projet de changement,
comment le conduire, tenant compte du contexte socioculturel, dans la
société ONAPAR-MARODEC ?
En effet la conjonction de plusieurs phénomènes
complexes, liés à l'environnement et aux processus de mise en
oeuvre de la démarche qualité. Notre recherche sera axée
sur la dimension humaine ; car l'homme se trouve au coeur de ce noyau,
d'ou l'implication et la participation du personnel à tous les niveaux
du pilotage du projet.
2. L'HOMME DANS L'ORGANISATION
Compte tenu de l'importance de l'homme au sein de
l'organisation, comment impliquer le personnel aux différents niveaux de
l'organisme ? Nous postulons donc que pour conduire le changement par la
qualité, il faut impliquer tout le personnel à tous les niveaux
hiérarchique dans la mise en oeuvre de la démarche
qualité, cela devra nous permettre de respecter les principes universels
de la qualité et de l'excellence.
· Principe de qualité, implication du personnel
(ISO 9000 :2000) : « Les personnes sont à tous les
niveaux l'essence même d'un organisme ; et donc une totale
implication de leur part permet d'utiliser leurs capacités au profit de
l'organisme ».
· Principe de l'excellence, développement et
implication du personnel « le potentiel du personnel de
l'organisation est pleinement libéré grâce au partage des
valeurs et à une culture fondée sur la confiance, la
responsabilisation et le pouvoir d'agir qui stimule l'implication de
tous ».
GENELOT considère « que les Hommes dans
l'entreprise ne vivent pas hors du temps, hors de leurs histoires et hors de
l'environnement. Ils sont insérés dans un contexte culturel,
économique et social, dont ils dépendent et qui les
façonnent. Cette dépendance réciproque introduit un
facteur supplémentaire dans le management. Les Hommes sont le fruit
d'une lignée, d'un peuple et d'une région qui ont forgé
leurs traditions et leurs croyances. Avant l'entreprise, l'école, la vie
familiale et le sociale ont modelé leurs comportements. Pour Edgar
Morin, « La culture est dans l'esprit qui est dans la
culture ».
En effet, la dimension socioculturelle joue un rôle
important dans la conduite du changement par la qualité, compte tenu des
spécificités culturelles.
Etude de cas,
MARODEC -ONAPAR
III) PRÉSENTATION DE LA SOCIETE
A.
FICHE SIGNALÉTIQUE DE MARODEC
La société MARODEC est une Société
Anonyme créée en 1931
|
Coordonnées
|
Adresse
Tél
Fax
|
: 52, Avenue Hassan II. 20000 Casablanca
: 022 42 98 06
: 022 29 31 92
|
Capital social
|
: 5,2 Millions de Dirhams
|
Actionnariat
|
: 100% ONAPAR
|
Activité
|
: Maîtrise d'ouvrage
déléguée : Réalisation de projets immobiliers
pour le compte de sociétés filiales ou partenaires du groupe
ONA.
|
Missions
|
· : Gestion des projets immobiliers du groupe :
· Etudes de Faisabilité et rentabilité des
projets
· Gestion des Achats de prestations de services
· Gestion administrative des projets
· Conduite des études et suivi des travaux sur
chantier
· Gestion financière des projets
· Livraison des projets
|
· Effectif
|
: 120 personnes
|
B.
ENVIRONNEMENT ET CLIENTS
MARODEC
Direction
Décideurs techniques
ONAPAR
Décideurs politiques
ONAPAR et Partenaires
Usagers / Clients
Citoyens
et Utilisateurs Finaux
Exploitant
Direction d'exploitation
Fournisseurs
MOE, Entreprises, Prestataires de service
Conseil
Juridique et Comptable
Environnement
Riverains chantier
Média
Cadre réglementaire
Groupe
Commissaire aux comptes
Tribunal...
Un projet dans son contexte Les intervenants autour
d'un projet
client contractuel
client non contractuel
partenaire
C.
MISSIONS
La mission essentielle et quasi-exclusive de MARODEC est, du
fait même de son objet social, la maîtrise d'ouvrage
déléguée pour la réalisation de projets immobiliers
pour le compte des sociétés filiales et partenaires du Groupe
ONA
D. LES
DOMAINES D'ACTIVITÉS
Pour mener à bien sa mission, MARODEC assure :
· Le pilotage des études et de la
réalisation des travaux sur chantier
· La livraison des ouvrages aux clients
· Les actions d'information des ces clients et
partenaires
· La gestion financière des projets dans le strict
respect des exigences des clients.
· L'élaboration des actes d'achats de prestations
de services propres aux projets.
· La gestion administrative des projets
E.
GESTION DES RESSOURCES ET ORGANISATION
Afin de maîtriser les projets qu'ONAPAR et ses
partenaires ont confiés à MARODEC, celle-ci s'est dotée
d'une organisation basée sur le principe de Management de Projet.
Elle contribue directement à la satisfaction du
client.
Pour chaque projet, un chef de projet est
désigné par le Direction de MARODEC (Directeur et Directeur
Technique). Sous la tutelle de son directeur technique, il s'appuie sur une
équipe de partenaires recouvrant les corps d'état et les
métiers nécessaires à l'atteinte de ses objectifs.
Le management des ressources de MARODEC est assuré par
la Direction. En fonction des besoins humains, matériels et techniques
identifiées tout au long des projets, la direction déploie les
ressources nécessaires.
Les actions d'identification, de mise à disposition et
de déploiement des ressources sont assurées par les processus de
Management : Politique, Organisation et Amélioration, Management
des Ressources Humaines et Communication Interne.
Pour MARODEC, sont essentiellement concernés les
ressources humaines et les outils informatiques.
F.
ORGANIGRAMME DE MARODEC
G. SYSTÈME DE MANAGEMENT DE
LA QUALITÉ ONAPAR-MARODEC
Afin de conserver une « vue orientée
client », MARODEC s'appuie sur la cartographie de ses processus
à la fois pour bâtir son référentiel et
améliorer ses performances.
1.
CARTOGRAPHIE DES PROCESSUS
Exploitation des projets
Satisfaction des clients du client
Commercialisation
Satisfaction des clients
ONAPAR
Direction du développement
Direction de l'exploitation
Direction commercial
COFARMA
Autres clients
Exigences clients
S2: Moyens généraux
M3 : Gestion des RH
M4 : Audit et évaluation du SMQ
S1: Gestion des documents, des données et des
enregistrements
S3 Gestion des prestataires
Processus supports
M2 : Communication interne et externe
M1 : Politique, organisation et amélioration
Processus de management
R2 : PROCESSUS DE GESTION DES
PROJETS
Processus opérationnels
R4 : Contrôle et exécution des études et
travaux aspect technique
R5: Suivi administratif et financier des projets
R6 : Livraison du projet
R3 : Achat de Prestations
R1 : CADRE D'INTERVENTION
S4 : Gestion Comptable et Financière
Pour maîtriser ses activités, le fonctionnement
de MARODEC est structuré selon trois types de processus :
· Les processus de Management M1 à M4
· Les processus de Réalisation R1 à R6
· Les processus Support S1 à S4
Cette cartographie est obtenue en identifiant :
· Les processus de Réalisation qui participent
directement à la satisfaction des besoins du client
· Les processus Support et de Management qui sont
indispensables au fonctionnement de l'entreprise
Des Processus en Relation
Chaque processus est défini dans une fiche processus
qui contient un tableau présentant les processus en interfaces avec le
processus concerné. Les interfaces sont précisées par des
données d'entrée et de sortie.
Des Processus Pilotés
Un pilote de processus est identifié. Ce responsable en
garantit la cohérence de mise en oeuvre et son évolution2. FINALITÉS DES
PROCESSUS
M1 S'adapter à la forte
évolution des besoins de nos clients par l'optimisation de nos processus
et de notre organisation.
Fédérer le personnel de MARODEC autour d'axes
forts concernant des actions de développement et de progrès.
M2 Réaliser et mettre en oeuvre le
plan de communication Informer et impliquer le personnel en communiquant avec
lui.
M3 Disposer du personnel adapté aux
besoins de MARODEC. Identifier, développer et maintenir les
compétences du personnel. Exécuter les obligations
administratives dans le respect des délais.
M4 Mesurer l'efficacité du SMQ par
rapport aux attentes des clients et aux objectifs du groupe. S'assurer que
MARODEC remédie aux dysfonctionnements du SMQ par la mise en oeuvre des
actions d'amélioration
R1 Définir un cadre clair,
précisant les exigences et les responsabilités du MO et du MOD
R2 Assurer la maîtrise du
déroulement des projets
R3 Maîtriser la sélection, le choix
et la gestion administratives des conventions/ contrats / marchés avec
les partenaires
R4 S'assurer que le projet sera
réalisé dans les délais, selon le coût et
conformément aux exigences du MO. Vérifier que les composantes
techniques d'un projet sont en adéquation avec les exigences du MO,
conformes aux normes et règles de l'art.
R5 Assurer l'utilisation optimale des ressources
financières allouées aux projets. Assurer le traitement des
demandes de règlement des prestations.
R6 Livrer le projet dans les délais,
selon le coût et conformément aux exigences du Maître
d'ouvrage. Evaluer la performance du projet.
S1 Garantir une traçabilité des
documents et des actes accomplis dans le cadre des projets. Définir les
règles de gestion des enregistrements ayant une incidence sur la
qualité des prestations.
S2 Disposer des moyens de travail
répondant aux besoins et dans les délais
S3 Disposer d'un réseau de
partenaires :
- adaptés aux besoins de MARODEC et à ceux de ses
clients et répondant aux critères de qualité de
MARODEC
S4 Disposer des moyens de travail
répondant aux besoins et dans les délais
NB : Certains processus de
MARODEC, Gestion des Ressources Humaines, Audit et évaluation du SMQ,
Gestion Comptable et Financière et Moyens Généraux, sont
externalisés et gérés par des structures de la holding,
ONAPAR.
Dans le cadre de cette externalisation de service et
conformément aux exigences de la norme ISO 9001 V2000, il a
été convenu de formaliser la relation entre MARODEC d'une part,
et ONAPAR, d'autre part, par l'élaboration et la mise en place d'un
Contrat de Service selon les conditions déterminées dans ce
dernier
3.
CONTRIBUTION À LA MISE EN oeUVRE DU SMQ
La mise en oeuvre du Système Qualité est
garantie par la contribution de quatre types d'acteurs :
La Direction de MARODEC avec le Comité de Direction est
responsable de l'application du SMQ
Le Pilote de processus veille à l'application
cohérente de son processus, il valide ses évolutions
L'Auditeur évalue l'application et l'efficacité
des processus
Le Responsable Qualité maîtrise le
référentiel, garantit la cohérence du Système
Qualité et sa conformité aux exigences de la norme ISO 9001.
DIRECTION DE MARODEC
PILOTE DE PROCESSUS
ACTEURS DES PROCESSUS
AUDITEURS
RESPONSABLE QUALITÉ
4.
REVUE DE DIRECTION
Afin d'assurer l'efficacité du Système
Qualité par rapport à sa politique et ses objectifs, MARODEC
réalise une fois par an une Revue de Direction animée par le
Responsable Qualité. Ainsi la Direction est amenée à
décider d'actions d'amélioration et d'évolution du
Système et de la Politique Qualité5. AMÉLIORATION CONTINUE DU SYSTÈME
REVUE
DE DIRECTION
DONNEES D'ENTREE
DONNEES DE SORTIE
BILAN
POLITIQUE
OBJECTIFS
EVALUATION
QUALITE
PERCUE
EVALUATION
QUALITE
REELLE
REVUE DES
PROCESSUS
AUDITS
EVALUATION
Fournisseurs
S/T
Serv
. Matériel
SUIVI DES
PLANS
D'AMELIORATION
PRESENTATION
DES FAITS
MARQUANTS
EVALUATION
S.M.Q.
EFFICACITE
PLANIFICATION
DES
RESSOURCES
PLANS D'ACTIONS
D'AMELIORATIONS
ORIENTATIONS
STRATEGIE
OBJECTIFS
Satisfaction Clients
Réclamations
Non
-
conformités
Sinistralité
Management
Ressources
Réalisation
AUDITS
Qualité
Sécurité
-
Pour le Système
(Organisation/Documentation)
-
Les procédés de construction
(Technique/Méthode de production)
-
La Qualité des chantiers
Revue de direction
DONNEES D'ENTREE
Données de sorties
BILAN
POLITIQUE
OBJECTIFS
EVALUATION
QUALITE
PERCUE
EVALUATION
QUALITE
REELLE
REVUE DES
PROCESSUS
AUDITS
EVALUATION
S/T
SUIVI DES
PLANS
D'AMELIORATION
PRESENTATION
DES FAITS
MARQUANTS
EVALUATION
S.M.Q.
EFFICACITE
PLANIFICATION
DES
RESSOURCES
PLANS D'ACTIONS
D'AMELIORATIONS
ORIENTATIONS
STRATEGIE
OBJECTIFS
Satisfaction Clients
Réclamations
Non
-
conformités
Sinistralité
Management
Ressources
Réalisation
AUDITS
Qualité
-
Pour le Système
(Organisation/Documentation)
-
Les procédés de construction
(Technique/Méthode de production)
-
La Qualité des chantiers
Au-delà des actions liées aux NC, AC, AP
« rattachées » fortement à l'ouvrage, il est
nécessaire de mettre en place une boucle de la qualité permanente
qui concerne tout autant les processus et le système. Le but est de
faire ressortir les principales sources d'amélioration et d'y associer
des plans d'actions, dont les effets, mesurés, relancent à
nouveau la réflexion :
.
6.
DOCUMENTATION DU SYSTÈME DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ
Le Manuel Qualité s'applique à toutes les
activités de MARODEC et est établi en référence
à la norme ISO 9001 V2000
Exclusion : Le Chapitre 7.6 de la norme est exclu. Le
système de management de la qualité s'appuie sur un ensemble de
procédures
(Cf. liste des procédures).
Les documents du système qualité : le
Manuel de Management de la Qualité (MMQ), les fiches Processus, les
procédures, les fiches et formulaires, les documents sont
gérés par le Responsable Qualité.
Ils sont consultables sur AGORA.
Les enregistrements qualité sont définis dans
les procédures correspondantes.
Elles identifient le responsable de l'archivage, le lieu et la
durée de l'archivage de chaque type d'enregistrement.
Les documents projets sont gérés par les chefs
de projets.
Ces derniers et le secrétariat tiennent à jour
et suivent un plan de classement des documents définit dans les
procédures correspondantes.
Les documents relatifs à la veille technique et
règlementaire sont gérés par le responsable veille
technique et règlementaire conformément à la
procédure y afférente.
IV) ANALYSE DE LA SITUATION DE
CHANGEMENT
A. LE QUESTIONNAIRE
D'ENQUÊTE (VOIR ANNEXE)
B. TRAITEMENT ET ANALYSE DU
QUESTIONNAIRE
Sexe
|
Réponses
|
fréquence
|
masculin
|
17
|
70,8%
|
féminin
|
7
|
29,2%
|
Question2 :
Age
|
Réponses
|
Fréquence
|
20-25
|
2
|
8,3%
|
25-35
|
9
|
37,5%
|
35-45
|
11
|
45,8%
|
45 et plus
|
2
|
8,3%
|
Total
|
24
|
100%
|
Question3 :
Responsabilité
|
Réponses
|
Fréquence
|
Cadre moyen
|
15
|
62,5%
|
Employé
|
4
|
16,7%
|
Cadre supérieur
|
2
|
8,3%
|
Autres
|
3
|
12,5%
|
Total
|
24
|
100%
|
Question4 :
Ancienneté
|
Réponses
|
Fréquence
|
-2ans
|
12
|
50%
|
2-5
|
5
|
20,8%
|
5-10
|
3
|
12,5%
|
+10ans
|
4
|
16,7%
|
total
|
24
|
100%
|
Question5 :
Affectation
|
Réponses
|
Fréquence
|
DG
|
0
|
0
|
DRH
|
4
|
16,7%
|
Audit
|
1
|
4,2%
|
Moyens généraux
|
2
|
8,3%
|
Compta et financière
|
3
|
12,5%
|
Autres
|
14
|
58,3%
|
total
|
24
|
100
|
Question5 :
Question6 :
Question7 :
Question8 :
Tableau croisé :
C. COMMENTAIRE
L'équipe quality energie a élaboré un
questionnaire (dont un exemplaire est annexé au rapport) lui
permettant de recueillir les avis du personnel de la société
ONAPAR objet de la certification décidée par ses dirigeants
.L'exploitation des réponses obtenues auprès des 24
salariés concernés est ventilée dans les tableaux
ci-joints
L'analyse du test soumet au personnel dégage les
conclusions suivantes :
- La structure des 24 salariés de la
société révèle une prépondérance du
sexe féminin 17(70,8%) par rapport au sexe masculin 7(29,2)
-La tranche d'âge 35-45 ans représente 45,8% de
l'effectif suivie de celle des 25-35 ans à concurrence de 37,5%Ces deux
catégories totalisent 83,3% de la population employée.
- Les cadres moyens occupent la première position
puisqu'ils occupent représentent 62,5%(15) du total du personnel
employé.
-Le dispatching du personnel au sein des différents
départements de la société nous renseigne que 53,3%(14)
sont affectés à des missions itinérantes. Ce qui signifie
que l'activité de l'entreprise est axée sur l'activité
commerciale
-50% du personnel employé a moins de 2 ans
d'ancienneté .Ceci traduit le caractère récent de la
création de l'entreprise
-En réponse aux questions relatives aux motifs de la
démarche de la certification, 37,5% (8) des salariés estiment
qu'elle vise l'amélioration du chiffre d'affaires, 33,3% (8) pensent
qu'elle permet de satisfaire la clientèle et de réduire les
coûts de production .Le cumul de ses deux réponses totalise
70,8%(17) des salariés interrogés
-Concernant l'appréciation de l'action de communication
de la certification : 54,2% (13) des salariés ont manifesté
leur adhésion au processus du changement alors que 45,8% (11) ont
émis un avis contraire
-S'agissant de l'implication dans la réalisation des
attentes de la certification, 54,1% (13) des salariés ont
été associé au projet tandis que les 45,9%(11) autres ont
exprimé des avis divergents
-Au sujet de la qualité du travail que procurera la
certification une fois réalisée : 91,66% (22)
salariés questionnés affirment que leurs tâches deviendront
efficaces et rapides par rapport à la situation antérieure
-A la question relative au niveau de satisfaction du
système de management de la qualité de
l'entreprise :79,2%(19) salariés ont manifesté leur
entière satisfaction quant à ce changement .Ce résultat
dénote que la certification initiée par les dirigeants d'ONAPAR a
été correctement pilotée afin d'éviter les
écueils qui pourraient se dresser contre son aboutissement.
3. Conclusion
Afin d'aboutir au mieux la politique de changement
optée par ONAPAR-MARODEC, plusieurs actions préventives
permettant d'éliminer les causes de non-conformités potentielles
ont été menées, parmi celles les plus importantes, les
actions qui ont eu un impact direct sur le personnel de cette organisation,
elles se présentent essentiellement dans les recrutements, les mutations
et les licenciements.
A. LES MUTATIONS
C'est un acte correctif qu'a mené la direction, pour
pouvoir faire face aux exigences de changement.
B. LES RECRUTEMENTS
Une action de recrutement d'un personnel, qualifié et
compétant, d'une expérience significative dans le domaine, a
été menée, afin d'améliorer en permanence
l'efficacité du système de management de la qualité.
C. LES LICENCIEMENTS
Comme reconnu mondialement un changement au sein d'une
organisation peut engendrer plusieurs comportements, dont la résistance
est le comportement majeur.
ONAPAR-MARODEC, dans sa stratégie de mise en oeuvre du
changement, que quelques éléments l'ont considérés
comme imposée, n'a pas pu échapper à une telle
réaction.
Afin de faire face à ce phénomène de
résistance l'entreprise ONAPAR-MARODEC, a opté pour le
licenciement de toute une direction, qui se composait essentiellement d'un
directeur technique et de 3 ingénieurs.
D'ou les membres de l'organisation existants, dans leur
grande majorité, n'ont pas leur mot à dire ; ils doivent
faire confiance et accepter les bouleversements qui leur sont proposés
pour le bien de l'organisation.
Mais malheureusement, Dans la plupart des cas, la confiance
attendue ne se manifeste pas. La résistance au changement
apparaît ; le changement est douloureux, difficile, et ne s'obtient
qu'après avoir surmonté un grand nombre de difficultés.
La constation principale qui se visualise au sein de ce
changement ONAPAR-MARODEC est que les individus les moins dynamiques trouvent
parfaitement leur compte dans ce contexte.
Les premiers peuvent s'abriter derrière les
règles pour se protéger et les autres les détourner
à leur avantage. C'est ce qui explique que la résistance au
changement s'exprime quels que soient le dynamisme et la motivation des
individus concernés.
Questionnaire :
1. Sexe
o F
o M
2. Quel Age avez vous ?
o 20ans-25ans
o 25ans-35ans
o 35ans-45ans
o 45ans et plus
3. Quel est votre niveau de
responsabilité ?
o Employé
o Cadre moyen
o Cadre supérieur
o Autres
4. Depuis Quand avez-vous intégré ONAPAR-
MARODEC ?
o -2ans
o Entre 2 et 5ans
o Entre 5 et 10ans
o Plus de 10 ans
5. Dans Quelle Direction travaillez- vous ?
o Direction générale
o DRH
o Audit
o Moyens généraux
o Comptable et financière
o Autres
6. A votre avis quels sont les motifs de cette
démarche ?
o Satisfaction clientèle, réduction des
coûts et formalisation des processus
o Développement du Chiffre d'affaires et augmentation
des bénéfices
o Renforcer le positionnement de l'entreprise
o Autres
7. Appréciez-vous l'action de communication de ce
projet ?
o Oui
o Non
8. vous sentez-vous impliqués dans la
réalisation des attentes du projet de certification ?
o Très impliqué
o Impliqué
o Moins impliqué
o Non impliqué
9. En terme de qualité de travail, que vous
procure ce changement ?
o Efficacité
o Rapidité
o Complexité
o Autres
10. Etes -vous satisfait du système de management
qualité de votre entreprise ?
o Très satisfait
o Satisfait
o Peu satisfait
o Non satisfait
|