ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DU
CEPROMAD
INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DES
AFFAIRES
UNIC - I.S.GE.A.
CAMPUS DU NORD - EST
B.P 2824 -
BUKAVU
ETUDE ANALYTIQUE DE LA
GESTION
DES FINANCES ET DES
APPROVISIONNEMENTS DE LA SINELAC
PAR
KENDA LAYA
Mémoire présenté pour l'obtention du
Diplôme de Licence en Management
Faculté de Management
Option : Gestion Financière et Comptable
Directeur : DIASIVI L. MFULAMA
OCTOBRE 1996.
DEDICACE
Pour tant d'amour...
à un
père : NKENDA MALESA,
à une
mère : LONDA BUEYA,
À mes
frères,
à ma soeur unique
NKENDA LUSA,
à mon
épouse,
à mes
enfants,
Je dédie ce
mémoire.
REMERCIEMENTS
Cette étude
élaborée pour l'obtention du diplôme de Licence en
Management, (Option : Gestion Financière et comptable) nous a
demandée des sacrifices personnels et les concours des personnes
physiques et morales.
Nous remercions cordialement Monsieur
DIASIVI L. MFULAMA, Directeur de ce travail qui a suivi attentivement
l'évolution de cette étude malgré ses nombreuses
occupations journalières.
Nos remerciements s'adressent
également au Professeur Ordinaire des Universités, NSAMAN -O -
LUTU, Docteur en Management et Recteur de l'UNIC-I.S.GE.A. qui a le souci de
former les Managers, à toutes les autorités, tous les professeurs
et formateurs de l'UNIC-I.S.GE.A qui ont contribué pour notre formation
en Management.
Nous disons grand merci à
l'Ambassadeur BADIATA MEEH, ancien Directeur Administratif et Financier de la
SNELAC que nous admirons beaucoup pour sa maîtrise en matière de
gestion.
Nous n'oublierons pas de remercier
également les anciens et les nouveaux Directeurs de la SINELAC qui nous
ont permis de faire des recherches au sein de cette entreprise.
Pour terminer, nous tenons à
exprimer notre profonde gratitude à tous les collègues et amis,
ainsi qu'à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à notre formation de Manager en Gestion Financière et
Comptable.
KENDA LAYA
LISTE DES TABLEAUX,
FIGURES ET GRAPHIQUE
SCHEMA N° 1 : Circuit Trésorerie-
Approvisionnement
TABLEAU N° 1 : Les bilans comptables d'exercices
consécutifs 1992 et 1993.
TABLEAU N° 2 : Comptes d'exploitation
générale d'exercices consécutifs 1992 et 1993.
TABLEAU N° 3 : Les bilans comptables d'exercices
consécutifs 1993 et 1994
TABLEAU N° 4 : Tableau de formation simplifié
de résultat pour exercices 1993 et 1994
TABLEAU N°5 : Bilans simplifiés successifs de
la SINELAC pour le calcul de la trésorerie
TABLEAU N° 6 : Calcul et évolution de la
trésorerie
TABLEAUN° 7 : FR < BFR
TABLEAU N°8 : FR < BFR
TABLEAU N° 9 : FR < BFR
TABLEAU N° 10 : Besoin et consommation des produits
stratégiques en 1994
TABLEAU N° 11 : Liste des critères
d'évaluation d'un fournisseur
FIGURE N° 1 : Influences internes et externes
à la SINELAC
TABLEAU N° 12 : Comparaison des prix et
quantités
TABLEAU N° 13 : Rotation de fonds de roulement
FIGURE N° 2 : Structure du bilan financier
TABLEAU N° 14 : Calcul des masses des bilans de la
SINELAC pour les exercices 1992,
1993 et 1994
TABLEAU N° 15 : Présentation des bilans
financiers condensés en valeurs absolues 1992,
1993 et 1994
TABLEAU N° 16 : Présentation des bilans
financiers condensés en pourcentage 1992,1993
et 1194
TABLEAU N° 17 : Structure des bilans financiers
d'une activité donnée.
GRAPHIQUE N° 1 : Graphique triangulaire n°1
GRAPHIQUE N°2 : Graphique triangulaire n°2
GRAPHIQUE N° 3 : Graphique triangulaire n° 3
TABLEAU N° 18 : Calcul des masses des bilans
TABLEAU N° 19 : Présentation des bilans
fonctionnels condensés consécutifs en valeurs
Absolues
TABLEAU N° 20 : Présentation des bilans
fonctionnels condensés en pourcentages
SCHEMA N° 2 : Fonds de roulement net global
TABLEAU N° 21 : Fonds de roulement net global
TABLEAU N° 22 : Bilans fonctionnels à 4
masses
GRAPHIQUE N° 4 : Graphique carré n°1
GRAPHIQUE N° 5 : Graphique carré n° 2
GRAPHIQUE N° 6 : Graphique carré n°3
GRAPHIQUE N°7 : Graphique n°4
SIGLES ET
ABREVIATIONS
F.R : FONDS DE ROULEMENT
B.F.R : BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT
F.P. : FONDS PROPRES
C.P. : CAPITAUX PROPRES
T.R.S. : TRESORERIE
V.I. : VALEURS IMMOBILISEES
C.S. : ENCAISSE
V.C. : VALEURS CIRCULANTES
T.D.P. : TITRES DE DEPLACEMENT
S. : STOCKS
DLMT : DETTES A LONG ET MOYEN TERME
DCT : DETTES A COURT TERME
CRE : CREDIT
CLT : CLIENT
FSS : FOURNISSEURS
AL : ACTIF LIQUIDE
D... : DEBITEURS DIVERS, CREANCES
D'EXPLOITATION A COURT
TERME
ENBE : EMPLOIS NESSECITES PAR LES BESOINS
D'EXPLOITATION
REGCE : RESSOURCES GENEREES ÄR LE CYCLE
D'EXPLOITATION
CEPGL : COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS
LACS
EGL : ENRGIE DES PAYS DES GRANDS LACS
D.T.S. : DROITS DE TIRAGE SPECIAUX
UNIC : UNIVERSITE DU CEPROMAD
CEPROMAD : CENTRE DE PROMOTION EN MANAGEMENT ET EN
DEVELOP-
PEMENT
I.S.G.E.A. : INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DES
AFFAIRES
SNELAC : SOCIETE INTERNATIONALE D'ELECTREICITE DES PAYS
DES
GRNDS LACS
KW : KILOWATT
KWH : KILOWATTHEURE
MW : MEGAWATT
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 PROBLEMATIQUE
Les entreprises industrielles et commerciales,
les organisations internationales, nationales et privées quelles que
soient leurs dimensions ont besoin des finances pour leurs exploitation et
fonctionnement.
Les approvisionnements s'effectuent correctement
lorsqu'il y a une trésorerie saine au sein de l'entreprise et elle
assure son fonctionnement normal grâce aux approvisionnements bien
réalisés.
Dans les relations clients-entreprises, les
premiers doivent payer leurs factures afin que l'entreprise à son tour
s'acquitte de ses dettes financières, d'exploitation et diverses envers
les fournisseurs et les tiers.
La gestion des approvisionnements à travers
diverses techniques procure à 'entreprise les biens d'investissements,
pièces de rechange, matières, produits consommables, fournitures
de bureau, équipements, prestations diverses, services, etc.
Il s'avère donc que la vie et la survie de
l'entreprise est fonction, dans le cadre de notre étude, de la
santé financière et du mode des approvisionnements. C'est
à ce titre que nous nous demandons :
-si la SINELAC a une trésorerie qui peut lui permettre
de faire une bonne gestion des approvisionnements d'une part et d'autre
part ;
-si les aspects financiers de la SNELAC ne présentent
pas le risque d'exploitation ;
-de même, il nous vient à l'esprit de nous
interroger, si la SINELAC en tant qu'entreprise moderne détient tous les
outils de gestion dans le domaine des approvisionnements et des finances.
0.2 HYPOTHESE DU TRAVAIL
La gestion de la trésorerie
particulièrement et de toutes les finances, généralement
serait médiocre au sein de la SINELAC. Cela aurait des
conséquences sur les approvisionnements et d'autres paiements aux tiers.
La cause de cet état de chose, serait-elle une mauvaise gestion
financière de l'institution ?
0.3 METHODES DU TRAVAIL
Un travail de recherche scientifique recourt aux
méthodes appropriées en vue de démontrer la façon
dont la vérité est découverte et de mieux la cerner.
D'après J. THEUNISSEN, « la
méthode est l'ensemble des règles à suivre ou des moyens
à employer pour découvrir la vérité ou pour
démontrer quand on la possède »1(*).
Pour notre travail, nous avons fait usage des
méthodes suivantes :
0.3.1. La méthode analytique
Cette méthode nous a permis de
procéder à l `analyse économique, financière
et fonctionnelle des bilans consécutif ainsi que d'interpréter la
gestion des approvisionnements de la SINELAC.
0.3.1 La méthode historique
C'est la méthode qui était
utilisée pour faire mieux la genèse de cette
société.
0.4TECHNIQUES
D'INVESTIGATION
Nous avons utilisé différentes
techniques pour collecter les données utiles à notre travail.
Pour notre étude, nous avons fait recours
aux techniques suivantes :
0.4.1. L'interview
« C'est une technique qui a pour but
d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes,
l'enquêteur et l'enquêté, afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations de l'enquête
concernant un objet précis2(*).
A LA SINELAC , nous avons causé avec
plusieurs personnes, notamment les cadres supérieurs et autres. Nous
avons suivi également avec beaucoup d'intérêt, l'interview
de Directeur Administratif et Financier de la SINELAC accordé au
journaliste de l'Office Zaïrois de Radiodiffusion et T2lévision de
Kinshasa qui s'était tenu à Bukavu au mois de mai 1993.
0.4.2 L'observation participante
En notre qualité de Chef des Services
Généraux de la SINELAC, nous vivons ce que nous analysons dans
notre travail.
0.4.3. La technique documentaire
Nous avons consulté plusieurs ouvrages
généraux et spécialisés pour appuyer d'une
façon efficace nos arguments scientifiques.
0.5 JUSTIFICATION DU CHOIX
DU SUJET ET SON IMPORTANCE
Lors d'une mission officielle à Bujumbura
en République du Burundi, nous avons connu un problème financier
dans la domaine des approvisionnements. La SINELAC n'avait pas payé les
frais de transport des pièces de rechange en provenance de l'Europe qui
étaient destinées à la Centrale hydroélectrique de
RUZIZI II pour une intervention rapide.
Nous étions obligés de prendre un
contact avec le Transitaire EAST AFRICAN CARGO/BRUXELLES pour demander un
crédit en vue de retirer les pièces de rechange
immédiatement.
L'entreprise qui a une unité d production
comme la SINELAC doit être solvable.
Ce travail est un document de
référence aux Managers de la SINELAC et tous ceux qui
s'intéressent à la gestion financière et des
approvisionnements.
D'une façon objective
En tant que Managers, ce travail est une
consultation financière pour détecter l'origine des
déboires financiers que nous projetons.
Notre travail peut être
thérapeutique à cette situation.
D'une façon subjective
C'est la curiosité scientifique qui
nous amène à aborder ce thème pour notre satisfaction
intellectuelle personnelle.
0.6 DELIMITATION DU
TRAVAIL
Cette étude s'étale sur une
période de trois ans à savoir : 1992, 1993 et 1994. Cette
période nous a permis de faire l'étude analytique de la gestion
des finances et des approvisionnements à la SINELAC.
0.7 TRAVAUX ANTERIEURS
Au sujet de la SINELAC certains travaux
avaient été élaborés. Ainsi en parcourant les
rayons de la bibliothèque de l'UNIC-I.S.GE.A nous avons entre autre
découvert :
1) ANALYSE DU CONTROLE INTERNE DE LA SINELAC par MASSIMANGO
TUNA, Travail de fin d'études pour l'obtention du diplôme de
graduat en Management, option : Comptabilité et études
bancaires, année académique 1993-1994, 60 pages.
2) LE BUDGET COMME OUTIL DE GESTION AU SEIN DE LA SINELAC par
BONIFACE BALISHINGE, travail de fin d'études présenté pour
l'obtention du diplôme de graduat en Management, option :
Comptabilité et études bancaires, année académique
1993-1994, 48 pages.
3) ESSAI D'INTEGRATION D'UNE COMPTABILITE ANALYTIQUE AUTONOME
DANS UNE SOCIETE DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION D'ELECTRICITE ( CAS DE
LA SINELAC ) par NIYITEGEKA Félix, travail de fin d'études
présenté pour l'obtention du diplôme de graduat en
Management, option : Comptabilité et études bancaires,
année académique 1993-1994, 57 pages.
0.8. SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Notre travail comprend quatre chapitres qui sont
précédés par une introduction générale.
Le premier chapitre traite sur les
généralités, c'est-à-dire la monographie de la
SINELAC.
Les approvisionnements et la trésorerie
quant à leur gestion seront examinés dans le deuxième
chapitre.
L'analyses économique et financière
des bilans suivant les principes de la liquidité sera abordée
dans le troisième chapitre.
Le quatrième chapitre va être
consacré à l'analyse fonctionnelle des bilans qui nous permettra
d'étudier la notion de fonds de roulement net global.
Une conclusion sanctionnera ce travail.
CHAPITRE I :
GENERALITES
1.0. INTRODUCTION
Dans un premier temps, nous allons
présenter la SINELAC quant à son organisation.
Cette présentation sera suivie de celle des
états financiers de la SINELAC et d'une généralité
sur les notions de finances.
1.1. LA SINELAC
1.1.1. HISTORIQUE
La SINELAC était créée par la
volonté des pays membres de la Communauté Economique des Pays des
Grands Lacs (C.E.P.G.L..).
Le but de sa création est de consolider le
développement économique des trois pays membres, à
savoir :
-La République du Burundi ;
-La République Rwandaise et
-La République du Zaïre.
Le 8 février 1982, le Comité de
Gestion de l'organisation de la C.E.P.G.L. avait donné le mandat
à l'Energie des Pays des Grands Lacs (E.G.L.) de superviser le projet
RUZIZI II jusqu'à sa réalisation pour le compte des trois Etats
dans l'intérêt de la communauté.
Sa réalisation avait fait l'objet de
conventions de financement entre les trois Etats contractants et divers
organismes financiers (bailleurs de fonds).
La SINELAC est un établissement de droit
international public à forme de société commerciale,
assurant un service public et possédant un patrimoine propre.
Elle a pour objet de construire et d'exploiter la
centrale hydroélectrique de la RUZIZI II.
Son siège social est établi à
Bukavu, en République du Zaïre.
Son capital social est représenté par
des parts sociales nominatives souscrit par fractions égales par les
trois Etats contractants, fixés en Droits de Tirage Spéciaux
(D.T.S.) à 12.000.000. de DTS, dont les 300 parts sociales d'une valeur
nominale unitaire de 40.000 DTS sont réparties de la manière
suivante :
-100 parts pour le Burundi, soit 4.000.000.DTS
-100 parts pour le Rwanda, soit 4.000.000 DTS
-100 parts pour le Zaïre, soit 4.000.000 DTS
Elle est constituée pour une durée de
cinquante ans renouvelables pour les durées égales par tacite
reconduction.
Elle possède trois centres
d'activités, il s'agit :
1) du siège de la société qui se trouve
à Bukavu, dans la Région du Sud-Kivu en République du
Zaïre ;
2) de la Centrale hydroélectrique RUZIZI II
située en aval de la Centrale hydroélectrique de la
société National d'Electricité de la République du
Zaïre (S.N.E.L.). Elle se trouve entre les biais de Kiandja et Kitimba
dans la Zone de Kabare, Région du Sud-Kivu en République du
Zaïre. Cette centrale comprend 2 groupes de 14,6 MW ? la mise de ces
groupes avait eu lieu en juin 1989. La puissance totale, après
l'installation d'un troisième groupe sera de 44 MW (3 x 14,6) ;
3) du poste d'interconnexion et de distribution (POSTE DE
MURURU II) placé à Mururu dans la préfecture de Cyangugu
en République Rwandaise.
Le poste de Mururu II injecte l'énergie
électrique produite par la Centrale hydroélectrique de la SINELAC
dans les trois réseaux nationaux sur une tension de 110 KV pour le
Burundi et le Rwanda et 70 KV pour le Zaïre.
1.1.2. ORGANISATION DE LA
SINELAC
1.1.2.1 ORGANIGRAMME
L'organigramme consiste à
départementaliser, à préciser les relations
d'autorités ainsi qu'à définir les tâches.
L'organisation de l'entreprise commence par une
structure qui est exprimée matériellement par un organigramme.
Organigramme est un « graphique
représentant la structure d'une organisation complexe (entreprise,
groupement, etc.) avec ses divers éléments et leurs
relations3(*).
L'organisation consiste à répartir
le travail entre les membres du groupe et à identifier et mettre en
place les relations nécessaires4(*).
ORGANIGRAMME DE LA SINELAC
ASSEMBLEE GENERALE
AG
COLLEGE
DES COMMISSAIRES
AUX COMPTES
CONSEIL D'ADMINISTRATION
CA
COMITE DE DIRECTION
DIRECTION GENERALE
DG
DIRECTION ADMINISTRATIVE
&FINANCIERE
DIRECTION TECHNIQUE
DAF
DT
CHEF DE DPT
CHEF DE CHEF DE CF DE
CHEF DE L'ADMINISTRATION
DES FINANCES
CENTRALE
POSTE
CHEF D'EQUIPE CHEF D'EQUIPE CHEF D'EQUIPE CHEF D'EQUIPE
X CHEF
D'ELECTRICIENS DE MECANICIENS D'OPERATEURS
D'ELECTRONICIENS NEANT D'EQUIPE
D'OPERATEURS
CHEF DE SECRETARIAT INFIRMERIE CHEF DE
CHEF DE CHEF DE CHEF DE
ELECTRICIENS MECANICIENS
OPERATEURS
CHEF DE OPERATEURS
SERVICES
SERVICE SERVICE SERVICE
SERVICE
DE LA CENTRALE
TRAVAUX
DE POSTE
GENERAUX
DU PERSONNEL COMPTABLE TRESORERIE BUDGET
PUBLICS
Source : Rapport d'activité de la SINELAC
1.1.2.2. DESCRIPTION
La SINELAC a quatre organes de gestion, il s'agit
de :
1) Assemblée Générale ;
2) Conseil d'Administration ;
3) Comité de Direction ;
4) Collège des Commissaires aux Comptes.
1. Assemblée Générale
Elle est composée de l'ensemble des
associés qui y sont représentés par les Ministres ayant
l'énergie dans leurs attributions.
L'Assemblée Générale ordinaire
se réunit par an une seule fois au courant du premier semestre, elle
statue sur les comptes de l'exercice précédent, la
décharge aux administrateurs et commissaires aux comptes. Elle a le
pouvoir de nommer les Administrateurs, les Commissaires aux comptes, le
Directeur Général et dans le cas échéant, une
société d'audit.
L'assemblée Générale
extraordinaire peut se réunir à la demande de l'un des
associés, du Conseil d'Administration ou du Collège des
Commissaires aux comptes.
Elle statue sur les points à l'ordre du jour
comme prévu aux statuts.
2. Conseil d'Administration
Il est composé DE SIX Administrateurs
désignés à raison de deux personnes par associé.
Le secrétariat est assuré par le
Directeur Générale de la SINELAC ou son représentant et
participe avec voix consultative aux réunions du Conseil. L e directeur
Générale de l'E.G.L. participe également avec voix
consultative aux réunions du Conseil.
Le Conseil a le pouvoir d'élire parmi ses
membres un président et deux vice-présidents,
représentant les différents associés.
Il a le pouvoir de nommer les deux membres du
Comité de Direction autres que le Directeur Général.
Le conseil d'Administration exerce les pouvoirs les
plus étendus.
3. Comité de Direction
Le Directeur Général préside le
Comité de Direction qui se compose de trois membres de
nationalités différentes.
Le Comité de Direction assure la gestion
courante de l'entreprise sous la Direction du Directeur
Général.
4. Collège des Commissaires aux Comptes
Il contrôle les opérations de la
société.
Il est constitué des trois Commissaires aux
Comptes de nationalités différentes nommés par
l'Assemblée Générale sur présentation des mandats
issus de chacun des pays associés.
Le Collège assure la vérification des
comptes et fait rapport à l'Assemblée Générale
extraordinaire.
Direction Générale
La gestion d'une entreprise ne peut pas être
effectuée par une seule personne. Dans le cas de la SINELAC, le
Directeur Général est le garant de la gestion. Il est
assisté par deux Directeurs de nationalités différentes
qui sont expérimentés dans leur domaine,à savoir :
* Direction Administratif et Financier
Le Directeur Administratif et Financier a la charge de
deux départements distincts, à savoir :
-Le Département de l'Administration qui est
composé de : Services Généraux, Secrétariat,
Infirmerie, et Service du Personnel.
-Le Département des Finances qui panifie,
organise et contrôle le Service de la Comptabilité, le Service de
la Trésorerie et le Service du Budget.
Il y a lieu de noter que les Chefs des départements
sont des cadres supérieurs.
1. Les « Services
Généraux »
-Ils étudient les besoins des différents
services, établissent les projets de budgets de la SINELAC pour les
dépenses de fonctionnement et d'investissement ;
-Ils assurent la gestion des approvisionnements, du charroi et
du patrimoine immobilier de la SINELAC ;
-Ils vérifient toutes les factures, notes de
débit, de crédit, les bordereaux d'expédition, bons de
livraison, les devis, les contrats de travaux, etc. ;
-Ils s'occupent de la surveillance des installations de la
SINELAC ;
-Ils gèrent les magasins des pièces de rechange,
produits consommables, fournitures de bureaux, équipements,
etc. ;
-Ils définissent les tâches des chauffeurs,
jardiniers et sentinelles ;
-Ils engagent les temporaires pour les travaux manuels en
tenant compte de planning tracé par le Chef des Services
Généraux et effectuent la paie des temporaires ;
-Ils sont chargés de chercher les logements pour les
hôtes ;
-Ils supervisent les travaux de réfection des
bâtiments, maisons, villas qu'ils confient aux entrepreneurs avec
l'accord de la Direction ;
-Ils gèrent la cantine et le cercle
récréatif de la SINELAC;
-Ils assurent la distribution des articles entre divers
utilisateurs ;
-Ils souscrivent l'assurance police flotte pour les
véhicules et les engins lourds de la société ;
Ils procèdent aux formalités de
dédouanement et d'exonération des biens de la
société et d'émigration du personnel ayant le statut
diplomatique.
2. Secrétariat
-Il assure l'enregistrement du courrier (entrant et sortant)
de la SINELAC ;
-Il expédie et distribue le courrier de la
société ;
-Il affiche des communiqués et les notes de
service ;
-Il vérifie les audiences des visiteurs qui veulent
prendre contact avec la Direction ;
-Il dactylographie la correspondance de toute la
société.
3. Infirmerie
-Elle soigne tous les agents qui travaillent à la
centrale RUZIZI II et leurs membres de famille ;
-Elle assiste le médecin conseil de la
société ;
-Elle établit les transferts des malades dans les
grandes formations médicales.
4. Service du Personnel
-Il organise le recrutement du personnel ;
-Il répond aux demandes d'emploi ;
-Il fournit aux postulants retenus la liste des documents pour
constituer leur dossier administratif et prépare les lettres
d'engagement et les contrats d'engagement pour les agents ayant terminé
leur essai ou stage ;
-Il établit la lista de paie des agents ;
-Il fait les déclarations d `accident, assure les
cotisations sociales (INSS...) et établit, par trimestre, les bordereaux
de versement pour l'impôt sur revenu et de l'épargne à la
source ;
-Il contrôle les présences, la
ponctualité, les sorties, les absences des agents de la
SINELAC ;
-Il réalise le planning des congés du personnel
et veille à ce que la permanence soit assurée à tous les
niveaux (des responsables et exécutants).
5. Service de Comptabilité
-Il tient le facturier d'entrée ;
-Il vérifie les factures, notes de débit, notes
de crédit et déclarations des créances si elles sont
conformes ;
-Il établit les notes de débit et de
crédit ;
Il enregistre toutes les opérations économiques
et financières dans les journaux et livres comptables ;
-Il dégage mensuellement ou trimestriellement la
situation des valeurs actives et passives de la société ;
-Il procède aux ajustements comptables qui sont
proposé par les auditeurs ou les commissaires aux comptes de la
SINELAC ;
Il présente la situation comptable et financière
à la fin de l'année ;
-Il fait le suivi des emprunts et subventions ;
-Il tient différents registres (celui des actionnaires,
des immobilisations, des chèques ou ordres de virement, transferts
émis,...) ;
-Nous avons constaté que les consommations
d'énergie électrique effectuées par les
Sociétés Nationales d'Electricité sont facturées
par le Chef de Département des Finances.
6. Service de la Trésorerie
-Il s'occupe de la gestion des fonds ;
-Le tableau des valeurs échues et des engagements de la
SINELAC sont établis par lui ;
-Il exécute les paiements autorisés par la
Direction ;
-Il suit chaque jour les cours de change appliqués sur
les opérations en devises ;
-IL tient les registres des opérations
financières, contrôle la nature des frais prélevés
par les banquiers et effectue le rapprochement entre les opérations
confiées aux banques et leur exécution ;
-Il tient les livres auxiliaires de caisse ;
-Il assure la gestion des découverts et autres
facilités de caisse accordés à la SINELAC ;
-Il contrôle les niveaux d'intérêts
débiteurs et créditeurs relatifs aux facilités de caisse
ou placements ;
-La sécurité des fonds, des titres valant
espèces et autres titres est assurée par lui.
Il sied de signaler que la politique de la trésorerie
est l'apanage de la Direction Administrative et Financière.
7. Service du Budget
-Il diffuse budgets approuvés par le Conseil
d'Administration ;
-Il suit l'exécution du budget de l'exercice ;
-Il informe la hiérarchie et les services
concernés de la situation d'engagement budgétaire pour chaque
article budgétaire ;
-Il assure le suivi budgétaire par l'analyse des
écarts entre les réalisations et les prévisions ;
-Il précise la période de l'élaboration
des projets du budget de l'année à venir.
Les services que nous venons
d'énumérer sont dirigés par des cadres moyens qui ont une
expérience adéquate.
* Direction Technique
Elle exploite la Centrale RUZIZI II. En son sein,
elle a :
- l'Equipe d'Electriciens ;
- l'Equipe de Mécaniciens ;
- l'Equipe d'Opérateurs ;
- l'Equipe d'Electroniciens ;s
Elle commande également les unités
de Poste de Mururu II qui tient une Equipe d'Opérateurs. Le Chef de
Centrale RUZIZI II et le Chef de Poste de Mururu II sont des cadres
d'Opérateurs, tandis que les Chef d'Equipes sont les membres du
personnel d'encadrement.
1. Equipe d'Electriciens
Elle intervient lorsqu'il y a un problème
dans le système électrique de la Centrale
hydroélectrique.
Elle entretient le circuit électrique et
la ligne haute- tension (H.T.).
2. Equipe de Mécaniciens
Cette équipe s'occupe de tous les
problèmes mécaniques qui peuvent surgir à la Centrale
hydroélectrique.
Elle est dotée d'un atelier
mécanique et d'un garage de la partie mécanique, de la centrale
hydroélectrique et fait l'entretient des engins lourds (compresseurs,
motopompe).
3. Equipe d'opérateur de la centrale de RUZIZI
II.
Cette Equipe est considérée comme
l'oeil de la centrale RUZIZI II.
Elle sait lire et manipuler le tableau de bord
de la salle de commande de la centrale hydroélectrique tout
« en respectant les instructions de la hiérarchie.
Elle est en contact permanent avec l'Equipe de
opérateurs du poste de MURURU II, pour contrôler l'énergie
électrique produite à chaque heure.
4. Equipe d'Electroniciens
Elle assure le bon fonctionnement de circuit
électronique de la Centrale hydroélectrique qui consiste à
protéger les installations de la Centrale, à maintenir la vitesse
du rotor de la turbine pour éviter les perturbations dans les
réseaux, à déclencher le système d'alarme lorsqu'il
y a une anomalie, à faire fonctionner automatiquement le système
contre l'incendie.
Elle s'occupe aussi de la bonne marche du
système des télécommunications.
5. Services des Travaux Publics
Il effectue les études pour maintenir en bon
état le bâtiment qui abrite les groupes et les ouvrages de
génie civil qui se trouvent en amont de la Centrale
hydroélectrique.
6. Equipe d'opérateurs du poste de MURURU II
Elle assure le suivi d'injection d'énergie
électrique aux réseaux nationaux.
Elle contrôle la fréquence de
l'ensemble des réseaux ; prend note de la quantité
d'énergie électrique consommée par chaque réseau
national et envoie les relevés au Département des Finances.
1.2 NOTIONS DES
FINANCES
La finance est l'un des piliers du management et
la monnaie est citée parmi les ressources de base du management.
Pour faire fonctionner un système, il faut
qu'i y ait les capitaux pour le personnel, pour les besoins, pour les stocks,
pour la production, pour le fonctionnement, etc.
Les quatre piliers du management :
1) L e marketing ;
2) Les hommes ;
3) La finance ;
4) La production méthodique, planifiée et
contrôlée5(*).
1.2.1. DEFINITIONS
* LE BILAN
Bilan est un mot qui provient de la langue
italienne « bilancio ». Bilancio signifie balance.
Le bilan est un tableau qui donne la situation
d'un système ou d'affaire à un moment déterminé de
sa vie.
C'est un tableau qui se présente parfois
sous forme de T subdivisé de deux parties.
La partie de gauche porte le nom de l'Actif et celle de droit
Passif.
Ces parties peuvent également être
superposées dans un document.
Le bilan montre la situation de l'affaire à
tout moment. Il indique les résultats de la gestion, bons ou
mauvais6(*).
Pour entreprendre un management qui soit efficace,
il est nécessaire de pouvoir l'évaluer.
Pour ce faire, l'entreprise dispose d'outils
précis :
-En comptabilité : (le compte de pertes et profits
ainsi que le bilan permettront de constater clairement la situation
financière de l'entreprise).
-Le calcul économique (les prix de revient devront
être établis pour tous les produits, de même certaines
méthodes de calcul telle que le « calcul de la
rentabilité du capital investi » seront des terrains
précieux de la santé de l'entreprise7(*).
Classiquement, le bilan est une photocopie
à la fin d'un exercice de la situation du patrimoine de
l'entreprise8(*).
1.2.2. L'UTILITE PRIMORDIALE
DES FINANCES
Toutes les activités tournent à
l'aide des finances. En tous les cas, la grande majorité des ressources
financières arrangent beaucoup de problèmes dans les
organisations.
Pour monter une affaire, qu'elle soit grande ou
petite, les promoteurs doivent recourir aux finances, pour son démarrage
et durant la vie de cette affaire les finances doivent toujours intervenir pour
qu'elle puisse survivre.
Les finances sont des ressources de base qui
attirent l'attention particulière de managers par conséquent ils
sont obligés d'appliquer un gestion financière transparente au
sein des systèmes en tenant compte des facteurs influençant
l'environnement.
La gestion financière stratégique
est la clé de réussite dans les affaires et la gestion de la
trésorerie est une partie importante qui consiste à exercer la
gestion financière dans un système.
La gestion de trésorerie est une des
composantes essentielles de la gestion financière de
l'entreprise9(*).
« Il faut une habile gestion
financière pour se procurer des capitaux, pour tirer le meilleur parti
possible des disponibilités, pour éviter les engagements
téméraires.
Beaucoup d'entreprises qui auraient pu être
prospères meurent de la maladie du manque d'argent. Aucune reforme,
aucune amélioration n'est possible sans disponibilités ou sans
crédit.
Une condition essentielle du succès est d'avoir
constamment sous les yeux la situation financière de
l'entreprise 10(*)».
1.2.3LES ETATS FINANCIERS DE
LA SINELAC
Tableau n°1
LES BILANS COMPTABLES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992 ET 1993
BILANS DE LA SINELAC EN DTS
ACTIF
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENT ET PROVI-
SIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
I. ACTIF IMMOBILISE
|
|
89.222.405,60
|
89.301.834,38
|
19.230.045,52
|
24.621.726,18
|
69.992.360,08
|
64.680.108,20
|
* FRAIS ET VALEURS INCORPORELLES IMMOBILISES
|
|
|
|
|
|
|
- Frais de premier établissement
|
2.154.635,10
|
2.174.861,29
|
1.508.244,58
|
19.137.171,60
|
846.390,52
|
235.689,69
|
- Frais d'études
|
|
2.802.246,29
|
2.742.730,75
|
1.961.572,41
|
2.468.457,68
|
840.673,88
|
274.273,07
|
- Intérêt et commissions sur emprunts à
Long terme
|
13.403.740,10
|
13.403.740,10
|
9.382.618,05
|
13.063.366,00
|
4.021.122,05
|
1.340.374,04
|
SOUS-TOTAL
|
|
18.360.621,49
|
18.321.332,14
|
12.852.435,04
|
16.470.995,34
|
5.508.186,45
|
1.850.336,80
|
* VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
|
|
- Immeuble
|
|
|
3.603.907,31
|
3.623.526,08
|
449.793,76
|
578.373,67
|
3.154.113,55
|
3.045.152,41
|
- Matériel Roulant
|
|
317.094,70
|
305.899,00
|
232.738,40
|
274.189,33
|
84.356,30
|
31.709,67
|
- Mobilier
|
|
|
131.544,13
|
84.226,12
|
39.958,95
|
34.466,16
|
91.585,18
|
50.459,96
|
- Mtériel divers
|
|
150.043,39
|
168.234,38
|
93.955,91
|
123.190,53
|
56.087,48
|
45.043,85
|
- Otillage
|
|
|
420.259,32
|
452.972,98
|
265.005,08
|
354.612,86
|
155.254,03
|
98.360,12
|
- Génie Civil Centrale
|
|
40.710.323,32
|
40.710.323,32
|
2.849.041,38
|
3.663.247,84
|
37.861.281,94
|
37.047.075,48
|
- Génie Civil Poste
|
|
1.925.222,61
|
1.925.222,61
|
134.743,21
|
173.247,66
|
1.790.479,40
|
1.751.974,95
|
- Installations hydro-mécaniques
|
1.860.615,99
|
1.860.615,99
|
195.193,01
|
251.011,49
|
1.665.422,98
|
1.802.604,50
|
- Turbines et auxiliaires
|
|
5.176.091,46
|
516.272,50
|
543.608,70
|
697.025,88
|
4.632.482,76
|
4.465.246,62
|
- Alternateurs et auxiliaires
|
6.868.822,54
|
6.748.398,31
|
720.068,20
|
910.081,87
|
6.148.754,34
|
5.838.316,44
|
- Equipement Général
|
|
486.063,79
|
486.063,79
|
51.416,23
|
66.012,74
|
434.647,56
|
420.051,05
|
- EQuipement haute tension
|
2.382.487,02
|
2.362.087,22
|
248.654,38
|
317.446,55
|
2.133.832,64
|
2.044.640,67
|
- Equipement de protection et de mesure
|
1.553.260,28
|
1.540.376,20
|
162.117,50
|
207.022,23
|
1.391.142,78
|
1.333.353,97
|
- Ligne 110 KV
|
|
2.342.038,00
|
23.269.647,81
|
204.928,33
|
207.022,23
|
1.391.142,78
|
2.065.783,49
|
- Equipement de secours
|
|
1.582.388,42
|
1.579.435,26
|
186.387,44
|
239.617,71
|
1.396.000,98
|
1.339.817,55
|
- Immobilisations litigieuses en service
|
1.332.562,61
|
1.580.005,00
|
0
|
0
|
1.332.562,61
|
158.005,00
|
Sous-total
|
|
|
70.842.724,68
|
70.917.326,57
|
6.377.610,48
|
8.150.730,84
|
64.465.114,20
|
62.766.595,73
|
ACTIF(SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET
|
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
|
|
EN COURS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Constuctions en cours
|
|
|
13.443,97
|
59.082,57
|
0,00
|
0,00
|
13.443,97
|
59.082,57
|
Sous-total
|
|
|
|
13.443,98
|
59.082,58
|
0,00
|
0,00
|
13.443,98
|
59.082,58
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Caution et garanties déposées
|
|
5.615,46
|
4.093,10
|
0,00
|
0,00
|
5.615,46
|
4.093,10
|
-Prêt pour achat véhicules LMT
|
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0
|
0
|
Sous-total
|
|
|
|
5.615,46
|
4.093,10
|
0,00
|
0,00
|
5.615,46
|
4.093,10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II ACTIF CIRCULANT
|
|
|
13.398.469,14
|
14.536.818,01
|
1.118.785,30
|
1.610.585,96
|
11.279.683,84
|
12.926.242,05
|
*STOCK
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Stock pièces de rechange
|
|
|
840.381,11
|
837.494,94
|
0,00
|
0,00
|
840.381,11
|
837.494,94
|
-Sous- total
|
|
|
|
840.381,12
|
837.494,95
|
0,00
|
0,00
|
840.381,12
|
837.494,95
|
* VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Fournisseurs et acomptes sur cde
|
|
53.767,79
|
9.308,23
|
0,00
|
0,00
|
53.767,79
|
9.308,23
|
-Client
|
|
|
|
8.854.908,18
|
12.635.083,62
|
1.118.122,60
|
1.610.575,96
|
7.736.785,58
|
11.024.507,66
|
-Avances et Prêts au Personnel
|
|
62.385,89
|
89.138,20
|
0,00
|
0,00
|
62.385,89
|
89.138,20
|
-Débiteursdivers
|
|
|
90.458,36
|
202.886,65
|
662,7
|
0,00
|
89.795,66
|
205.886,65
|
-Débiteurs notes de débit à
établir
|
|
15.035,14
|
30.744,94
|
0,00
|
0,00
|
15.035,14
|
30.744,94
|
-Compte de régularisation de l'Actif
|
|
13.163,61
|
7.921,62
|
0,00
|
0,00
|
13.163,61
|
7.921,62
|
Sous- total
|
|
|
|
9.089.718,97
|
12.978,083,26
|
1.118.785,30
|
1.610.575,96
|
7.970.933,67
|
11.367.507,30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Banques
|
|
|
|
2.446.578,35
|
1.296.688,30
|
0,00
|
0,00
|
2.446.578,35
|
1.296.688,30
|
-Chèques et /ou O.P. en circulation
|
|
-78.690,99
|
-607.171,46
|
0,00
|
0,00
|
-78.690,99
|
"-607.171,46
|
-Caisses
|
|
|
|
844,69
|
1.947,34
|
0,00
|
0,00
|
844,69
|
1.947,34
|
-Transfert des fonds
|
|
|
99.637,01
|
29.775,63
|
0,00
|
0,00
|
99.637,01
|
29.775,63
|
Sous- total
|
|
|
|
2.468.369,06
|
271.239,81
|
0,00
|
0,00
|
2.468.369,06
|
721.239,81
|
TOTAL DE L'ACTIF
|
|
|
101.620.474,74
|
103.838.652,39
|
20.348.830,82
|
26,232.302,14
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
PASSIF
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I.CAPITAUX PERMANENTS
|
68.815.770,06
|
59.297.089,99
|
1.209.672,24
|
1.55.817,36
|
67.606.097,82
|
57.746.252,63
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*RESSOURCES PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
-Capital souscrit appelé
|
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000.,00
|
12.000.000,00
|
Sous-total
|
|
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*RESULTAT (PERTE)
|
|
|
|
|
|
|
|
-Résultat des exercices antérieurs
|
-20.596.813,97
|
-27.242.795,92
|
0,00
|
0,00
|
-20.596.813,97
|
-27.242.795,92
|
-Résultat de l'exercice
|
|
-6.645.981,95
|
-4.125.710,64
|
0,00
|
0,00
|
-6.645.981,95
|
-4.125.710,64
|
Sous-total
|
|
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
0,00
|
0,00
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
*SUBVENTIONS
|
|
|
|
|
|
|
|
-Subventions d'Equipement Italie
|
7.180.385,39
|
7.180.385,39
|
746.251,93
|
961.663,49
|
6.434.133,46
|
6.218.721,90
|
-Subventions d'étude et de surveillance FED
|
3.141.376,66
|
3.141.376,66
|
430.816,79
|
553.969,95
|
2.710.559,87
|
2.587.406,71
|
-Subvention AFME
|
|
35.183,92
|
35.183,92
|
32.603,52
|
35.183,92
|
2.580,40
|
0
|
-Sous-total
|
|
|
10.356.945,97
|
10.356.945,97
|
1.209.672,24
|
1.550.817,36
|
9.147.273,73
|
8.806.128,61
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
|
|
|
|
-Emprunts à long terme IDA
|
58.354.041,27
|
54.505.878,38
|
0,00
|
0,00
|
58.354.041,27
|
54.505.878,38
|
-Emprunts à long terme FED
|
13.983.346,74
|
12.653.019,32
|
0,00
|
0,00
|
13.983.346,74
|
13.653.019,32
|
-Emprunts à long terme BDGEL
|
857.996,52
|
643.497,40
|
0,00
|
0,00
|
857.996,52
|
643.497,40
|
-Fournisseurs à plus d'un an
|
506.235,48
|
506.235,48
|
0,00
|
0,00
|
506.235,48
|
506.235,48
|
Sous-total
|
|
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
0,00
|
0,00
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
PASSIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISEMENTS ET
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
II. DETTES A COURT TERME
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
0,00
|
0,00
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
-Fournisseurs locaux
|
|
11.687,24
|
12.293,08
|
0,00
|
0,00
|
11.687,24
|
12.293,08
|
-Fournisseurs étrangers
|
|
537,85
|
4.009,58
|
0,00
|
0,00
|
537,85
|
4.009,58
|
-FSS locaux factures à recevoir
|
2.557,97
|
1.689,93
|
0,00
|
0,00
|
2.557,97
|
1.689,93
|
-Fournisseurs étrangers factures à recevoir
|
33.816,96
|
22.446,77
|
0,00
|
0,00
|
33.816,96
|
22.446,77
|
-Fournisseurs étrangers litigieux
|
1.580.005,00
|
1.548.808,51
|
0,00
|
0,00
|
1.580.005,00
|
1.548.808,51
|
-Rémunérations dues
|
|
3.560,67
|
5.825,61
|
0,00
|
0,00
|
3.560,67
|
5.825,61
|
-Etats et organismes étatiques
|
18.676,35
|
52.227,22
|
0,00
|
0,00
|
18.676,35
|
52.227,22
|
-Subvention à recevoir
|
|
139.437,96
|
139.437,96
|
0,00
|
0,00
|
139.437,96
|
139.437,96
|
-Emprunts à recevoir
|
|
0,00
|
46.132,48
|
0,00
|
0,00
|
0
|
46.132,48
|
-Intérêts et commissions à payer
|
4.551.910,54
|
10.844.347,39
|
0,00
|
0,00
|
4.551.910,54
|
10.844.347,39
|
-Créditeurs divers
|
|
7.968,91
|
25.130,85
|
0,00
|
0,00
|
7.968,91
|
25.130,85
|
-Charges à payer
|
|
36.560,00
|
44.830,00
|
0,00
|
0,00
|
36.560,00
|
25.130,85
|
-Emprunt à court terme
|
|
7.279.226,65
|
7.112.918,24
|
0,00
|
0,00
|
7.279.226,65
|
7.112.918,24
|
Sous-total
|
|
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
0,00
|
0,00
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
TOTAL DU PASSIF
|
|
82.481.716,16
|
79.157.167,61
|
1.209.672,24
|
1.550.817,36
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
Source : Les états financiers de la SINELAC
N.B : L'arrangement conçu par nous-même
Tableau n° 2
COMPTES D'EXPLOITATION GENERALE
D'EXERCICES
CONSECUTIFS1992 ET 1993
N°
|
INTITULES DES COMPTES
|
1992
|
1993
|
CPTES
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
61
|
*MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMEES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Carburant et lubrifiants
|
|
18.031,98
|
|
19.150,42
|
|
|
-Eau et électricité bureaux
|
|
704,61
|
|
1.693,16
|
|
|
-Tenue de travail
|
|
|
0,00
|
|
2.017,50
|
|
|
-Produits d'entretien
|
|
4.778,37
|
|
6323,38
|
|
|
-Imprimés et fournitures de bureau
|
13.810,63
|
|
12.297,02
|
|
|
-Fournitures informatiques
|
|
794,49
|
|
0,00
|
|
|
-Matériel pour entretien
|
|
14.733,37
|
|
52.906,77
|
|
|
-Câbles et fils électriques
|
|
0,00
|
|
3.220,24
|
|
|
-Autres fournitures diverses
|
|
24.233,27
|
|
0,00
|
|
|
Sous-total
|
|
|
77.086,72
|
|
97,608,49
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
62
|
*TRANSPORT CONSOMMES
|
|
|
|
|
|
-Frais de voyage de mission
|
2.050,64
|
|
1.847,25
|
|
|
-Location véhicules
|
|
0,00
|
|
5.072,06
|
|
|
Sous-total
|
|
|
2.050,64
|
|
6.919,31
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
63
|
*AUTRES SERVICES CONSOMMES
|
|
|
|
|
|
-Entretien maison d'habitation
|
791,43
|
|
3.240,06
|
|
|
-Entretien véhicules
|
|
10.992,98
|
|
9.214,90
|
|
|
-Entretien matériel de bureau
|
4.112,51
|
|
4.188,60
|
|
|
-Entretien matériel de maisons
|
856,44
|
|
0,00
|
|
|
-Frais de surveillance
|
|
2.141,27
|
|
2.969,44
|
|
|
-Frais de P.T.T
|
|
10.051,59
|
|
9.459,16
|
|
|
-Frais bancaires
|
|
1.034,02
|
|
739,43
|
|
|
-Frais sur opérations de change
|
4.826,44
|
|
6.189,45
|
|
|
-Indemnité de mission
|
|
20.712,84
|
|
36.167,07
|
|
|
-Frais d'accueil et de réception
|
3.418,88
|
|
1.577,16
|
|
|
-Frais d'audit externe
|
|
20.169,13
|
|
15.000,00
|
|
|
-Frais d'assistance technique
|
3.250,51
|
|
7.602,64
|
|
|
-Frais d'annonces et publicités
|
208,89
|
|
1.813,29
|
|
|
-Documentations diverses
|
|
1.566,44
|
|
1.768,47
|
|
|
(Agences en douanes)
|
|
1.784,29
|
|
7.657,49
|
|
|
Sous-total
|
|
|
85.917,66
|
|
107.587,16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
64
|
*CHARGES DIVERSES
|
|
|
|
|
|
|
-Assurances
|
|
|
4.829,85
|
|
2.375,01
|
|
|
-Assemblée générale
|
|
7.572,14
|
|
9.210,00
|
|
|
-Conseil d'administration
|
|
20.518,90
|
|
43.197,69
|
|
|
-Collège des commissaires aux comptes
|
8.579,30
|
|
7.451,00
|
|
|
-Réunion des Electriciens
|
|
149,63
|
|
0,00
|
|
|
-Pertes de change
|
|
1.586.768,85
|
|
1.422.732,06
|
|
|
-Frais de participation stages et dons
|
50,00
|
|
1.839,83
|
|
|
-Autres charges diverses
|
|
959,25
|
|
846,76
|
|
|
Sous-total
|
|
|
1.629.427,92
|
|
1.487.652,35
|
|
(suite)
65
|
* FRAIS DU PERSONNEL
|
|
|
|
|
|
|
|
-Traitement et salaires de base
|
435.165,77
|
|
358.345,09
|
|
|
|
-Allocations familiales
|
|
70.775,84
|
|
69.738,01
|
|
|
|
-Charges patronales
|
|
16.114,12
|
|
25.585,43
|
|
|
|
-Frais INPP
|
|
|
988,93
|
|
978,09
|
|
|
|
-Frais médicaux et pharmaceutiques
|
30.483,15
|
|
36.776,62
|
|
|
|
-Frais médicaux à l'étranger
|
2.548,97
|
|
2.774,52
|
|
|
|
-Frais de scolarité
|
|
6.300,78
|
|
3.398,44
|
|
|
|
-Frais de voyage de congé
|
|
5.296,31
|
|
9.863,85
|
|
|
|
-Indemnité de logement
|
|
24.573,88
|
|
64.115,22
|
|
|
|
-Loyer des agents logés
|
|
6.794,87
|
|
0,00
|
|
|
|
-Indemnité de transport
|
|
6.512,03
|
|
30.667,75
|
|
|
|
Eau et électricité
|
|
252,84
|
|
0,00
|
|
|
|
-Frais de déménagement
|
|
225,68
|
|
1.481,07
|
|
|
|
-Frais de formation personnel
|
1.085,0
|
|
0,00
|
|
|
|
-Frais du personnel temporaire
|
1.249,63
|
|
1.483,13
|
|
|
|
-Indemnités de caisse
|
|
775,9
|
|
775,9
|
|
|
|
-Frais funéraires
|
|
818,88
|
|
255,54
|
|
|
|
-Indemnité de fin de carrière et de
préavis
|
31.733,41
|
|
9.985,19
|
|
|
|
-Indemnités de décès
|
|
1.652,28
|
|
0,00
|
|
|
|
-Indemnités compensatoires de congé
|
4.910,49
|
|
961,25
|
|
|
|
-Frais de rapatriement
|
|
2.454,23
|
|
0,00
|
|
|
|
-Loisirs du personnel
|
|
27,35
|
|
0,00
|
|
|
|
Sous-total
|
|
|
650.740,32
|
|
617.185,08
|
|
|
66
|
*CONTRIBUTIONS ET TAXES DIVERSES
|
|
|
|
|
|
|
-Plaques minéralogiques
|
|
99,11
|
|
66,67
|
|
|
|
-amendes de retard CPR
|
|
533,01
|
|
2.585,47
|
|
|
|
Sous-total
|
|
|
632,12
|
|
2.652,14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
67
|
*CHARGES FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
-Intérêts intercallaires IDA
|
|
6.266.744,95
|
|
7.170.342,32
|
|
|
|
-Intérêts FED
|
|
|
103.488,34
|
|
94.897,64
|
|
|
|
-Intérêts et commissions BDEGEL
|
106.185,21
|
|
87.471,84
|
|
|
|
Sous-total
|
|
|
6.476.418,50
|
|
7.352.711,80
|
|
|
68
|
*DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
|
|
|
|
|
|
|
-Dotations aux amortissements
|
5.532.909,68
|
|
5.497.199,84
|
|
|
|
-Dotations aux amortissements
|
provisions
|
|
0,00
|
|
993.955,11
|
|
|
|
Sous-total
|
|
|
5.532.909,68
|
|
6.491.154,95
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
71
|
*PRODUCTION VENDUE
|
|
|
|
|
|
|
|
-Vente à la REGIDESO
|
|
|
1.837.256,20
|
|
1.876.266,15
|
|
|
-Vente à l'ELECTROGAZ
|
|
|
3.749.562,0
|
|
5.633.276,94
|
|
|
-Vente à la SNEL
|
|
|
522.200,87
|
|
2.269.511,85
|
|
|
Sous-total
|
|
|
|
6.109.019,07
|
|
9.779.054,94
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
74
|
*PRODUITS ET PROFITS DIVERS
|
|
|
|
|
|
|
-Intérêts créditeurs
|
|
|
114.719,83
|
|
89.659,13
|
|
|
-Intérêts divers
|
|
|
10.874,22
|
|
399,52
|
|
|
-Gain de change
|
|
|
704.072,15
|
|
1.341.537,72
|
|
|
-Quote-part amortissement des -subventions
|
|
345.601,50
|
|
341.145,12
|
|
|
-Reprise sur amortissement et provisions
|
|
0,00
|
|
|
|
|
Sous -total
|
|
|
|
1.175.267,70
|
|
2.352.718,40
|
|
Classe 6
|
Total des charges (6)
|
|
14.455.183,56
|
|
16.163.471,28
|
|
|
(suite)
Classe 7
|
Total des produits (7)
|
|
|
7.284.286,77
|
|
12.131.773,34
|
83
|
*RESULTAT HORS EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
Résultat hors exploitation
|
|
|
685.673,85
|
93.188,85
|
|
|
Sous -total
|
|
|
|
685.673,85
|
93.188,85
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
84
|
*RESULTAT SUR SESSION D'IMMOBILISATION
|
|
|
|
|
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
160.759,01
|
|
823,85
|
|
|
Sous-total
|
|
|
160.759,01
|
|
823,85
|
|
|
Total classe 8
|
|
160.759,01
|
685.673,85
|
94.012,70
|
|
|
*RESULTAT DE LA PERIODE A AFFECTER (PERTE)
|
|
6.645.981,95
|
|
4.125.710,64
|
|
TOTAL
|
|
|
14.615.942,57
|
14.615.942,57
|
16.257.483,98
|
16.257.483,98
|
Source : Les états financiers de la SINELAC
N.B : L'arrangement conçu par nous même.
Tableau n° 3
LES BILANS COMPTABLES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1993 ET
1994
BILANS DE LA SINELAC
ACTIF
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENT ET
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
I. ACTIF IMMOBILISE
|
|
|
89.301.834,38
|
89.819.431,90
|
24.621.726,18
|
28.262.320,80
|
64.680.108,20
|
61.557.11,10
|
* FRAIS ET VALEURS INCORPORELS IMMOBILISES
|
|
|
|
|
|
|
-Frais de premier établissement
|
|
2.174.861,29
|
2.676.796,77
|
1.939.171,60
|
2.229.859,81
|
235.689,69
|
446.936,96
|
-Frais d'études
|
|
|
2.742.730,75
|
2.742.730,75
|
2.468.457,68
|
2.742.730,75
|
274.273,07
|
0
|
-Intérêts et commissions sur emprunts à
Long terme
|
13.403.740,10
|
13.403.740,10
|
12.063.366,06
|
13.403.740,10
|
1.340.374,04
|
0
|
Sous-total
|
|
|
|
18.321.332,14
|
18.823.267,62
|
16.470.995,34
|
18.376.330,66
|
1.850.336,80
|
446.936,96
|
*VALEURS CORPORELLES IMMOBILISES
|
|
|
|
|
|
|
-Immeubles
|
|
|
|
3.623.526,08
|
3.627.434,30
|
578.373,67
|
707.542,11
|
3.045.152,41
|
2.919.892,19
|
-Matériel roulant
|
|
|
305.899,00
|
305.899,00
|
274.189,33
|
287.711,12
|
31.709,67
|
18.187,88
|
-Mobilier
|
|
|
|
84.926,12
|
84.926,12
|
34.466,16
|
42.907,57
|
50.459,96
|
42.018,55
|
-Matériel divers
|
|
|
168.234,38
|
154.340,99
|
123.190,53
|
141.043,33
|
45.043,85
|
13.297,66
|
-Outillage
|
|
|
|
452.972,98
|
470.425,93
|
354.612,86
|
411.682,59
|
98.360,12
|
58.743,34
|
-Génie Civil Centrale
|
|
|
40.710.323,32
|
40.710.323,32
|
3.663.247,84
|
4.477.454,31
|
37.047.075,48
|
36.232.869,01
|
-Génie Civil Poste
|
|
|
1.925.222,61
|
1.925.222,61
|
173.247,66
|
211.752,11
|
1.751.974,95
|
1.713.470,50
|
-Installations hydro-mécaniques
|
|
1.860.615,99
|
1.860.615,99
|
251.011,49
|
306.829,97
|
1.609.604,50
|
1.553.786,02
|
-Turbines et auxiliaires
|
|
|
5.162.272,50
|
5.162.272,50
|
697.025,88
|
851.894,05
|
4.465.246,62
|
4.310.378,45
|
-Alternateurs et auxiliaires
|
|
|
6.748.398,31
|
6.748.398,31
|
910.081,87
|
1.112.533,83
|
5.838.316,44
|
5.635.864,48
|
-Equipement générale
|
|
|
486.063,79
|
486.063,79
|
66.012,74
|
80.594,65
|
420.051,05
|
405.469,14
|
-Equipement haute tension
|
|
|
2.362.087,22
|
2.362.087,22
|
317.446,55
|
388.309,16
|
2.044.640,67
|
1.973.778,06
|
-Equipement de protection et de mesure
|
|
1.540.376,20
|
1.540.376,20
|
207.022,23
|
253.233,51
|
1.333.353,97
|
1.287.142,69
|
-Lignes 110KV
|
|
|
2.326.967,81
|
2.326.967,81
|
261.184,32
|
319.358,52
|
2.065.783,49
|
2.007.609,29
|
-Equipement de secours
|
|
|
1.579.435,26
|
1.579.435,26
|
239.617,71
|
293.143,31
|
1.339.817,55
|
1.286.291,95
|
-Immobilisations litigieuses en service
|
|
1.580.005,00
|
1.580.005,00
|
0,00
|
0,00
|
1.580.005,00
|
1.580.005,00
|
Sous-total
|
|
|
|
70.917.326,57
|
70.924.794,35
|
8.150.730,84
|
9.885.990,14
|
62.766.595,73
|
61.038.804,21
|
ACTIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES EN COURS
|
|
|
|
|
|
|
-Constructions en cours
|
|
|
59.082,57
|
67.137,41
|
0,00
|
0,00
|
59.082,57
|
67.137,41
|
Sous-total
|
|
|
|
59.082,57
|
67.137,41
|
0,00
|
0,00
|
59.082,57
|
67.137,41
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Caution et garanties déposées
|
|
4.093,10
|
4.232,62
|
0,00
|
0,00
|
4.093,10
|
4.232,52
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-total
|
|
|
|
4.093,10
|
4.232,62
|
0,00
|
0,00
|
4 093,10
|
4 232,52
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II. ACTIF CIRCULANT
|
|
|
14.536.818,01
|
18.772.668,55
|
1.610.575,96
|
1.150.678,77
|
12.926.242,05
|
17.621.989,76
|
*STOCK
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Stockpièces de rechange
|
|
|
837.494,94
|
803.143,76
|
0,00
|
0,00
|
837.494,94
|
803.143,76
|
Sous-total
|
|
|
|
837.494,94
|
803.143,76
|
0,00
|
0,00
|
837.494,94
|
803.143,76
|
*VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Fournisseurs acomptes sur cde
|
|
9.308,23
|
71.407,66
|
0,00
|
0,00
|
9.308,23
|
71.407,66
|
-Client
|
|
|
|
12.635.083,62
|
17.534.624,75
|
1.610.575,96
|
1.150.678,77
|
11.024.507,66
|
16.383.945,98
|
-Avances et Prêts au Personnel
|
|
89.138,20
|
64.174,52
|
0,00
|
0,00
|
89.138,20
|
64.174,52
|
-Débiteurs divers
|
|
|
205.886,65
|
184.649,70
|
0,00
|
0,00
|
205.886,65
|
184.649,70
|
-Débiteurs notes de débit à
établir
|
|
30.744,94
|
2.799,13
|
0,00
|
0,00
|
30.744,94
|
2.799,13
|
-Compte de régularisation de l'actif
|
|
7.921,62
|
374,11
|
0,
|
0,00
|
7.921,62
|
374,11
|
Sous-total
|
|
|
|
12.978.083,26
|
17.858.029,87
|
1.610.575,96
|
1.150.678,77
|
11.367.507,30
|
16.707.351,10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Banques
|
|
|
|
1.296.688,30
|
176.860,74
|
0,00
|
0,00
|
1.296.688,30
|
176.860,74
|
-Chèque et /ou O.P. en circulation
|
|
1.947,34
|
11.940,11
|
0,00
|
0,00
|
1.947,34
|
11.940,11
|
-Caisses
|
|
|
|
29.775,63
|
10.743,06
|
0,00
|
0,00
|
29.775,63
|
10.743,06
|
-Transfert des fonds
|
|
|
-607.171,46
|
-88.048,99
|
0,00
|
0,00
|
-607.171,46
|
-88.048,99
|
Sous-total
|
|
|
|
721.239,81
|
11.494,92
|
0,00
|
0,00
|
721.239,81
|
11.494,92
|
TOTAL DE L'ACTIF
|
|
|
103.838.652,39
|
108.592.100,55
|
26.232.302,14
|
29.412.999,57
|
77.606,350,25
|
79.179.100,88
|
PASSIF
|
VALEUR D'ACQUISIITION
|
AMORTISSEMENTS ET
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I. CAPITAUX PERMANENTS
|
|
59.297.069,99
|
50.391.151,91
|
1.550.817,36
|
1.868.531,96
|
57.746.252,63
|
48.522.619,95
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
* RESSOURCES PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
|
-Capital souscrit appelé
|
|
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
Sous-total
|
|
|
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*RESULTAT (PERTE)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Résultat des exercices antérieurs
|
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
0,00
|
0,00
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
-Résultats de l'exercice
|
|
|
-4.125.710,64
|
-4.627.613,94
|
0,00
|
0,00
|
-4.125.710,64
|
-4.627.613,94
|
Sous-total
|
|
|
|
-31.368.506,56
|
-35.996.120,50
|
0,00
|
0,00
|
-31.368.506,56
|
-35.996.120,50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*SUBVENTIONS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Subventions d'Equipement Italie
|
|
7.180.385,39
|
7.180.385,39
|
961.663,49
|
1.184.763,58
|
6.218.721,90
|
5.995.621,81
|
-Subventions d'Etude et de surveillance FED
|
3.141.376,66
|
3.141.376,66
|
553.969,95
|
648.584,46
|
2.587.406,71
|
2.492.792,20
|
-Subvention AFME
|
|
|
35.183,92
|
35.183,92
|
35.183,92
|
35.183,92
|
0,00
|
0
|
Sous-total
|
|
|
|
10.356.945,97
|
10.356.945,97
|
1.550.817,36
|
1.868.531,96
|
8.806.128,61
|
8.488.414,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
|
|
|
|
-Emprunt à long terme IDA
|
|
|
54.505.878,38
|
50.658.715,50
|
0,00
|
0,00
|
54.505.878,38
|
50.657.715,50
|
-Emprunt à long terme FED
|
|
|
12.653.019,32
|
12.520.052,59
|
0,00
|
0,00
|
12.653.019,32
|
12.520.052,59
|
-Emprunt à long terme BDEGL
|
|
643.497,40
|
428.998,28
|
0,00
|
0,00
|
643.497,40
|
428.998,28
|
-Fournisseurs à plus d'un an
|
|
506.235,48
|
423.560,07
|
0,00
|
0,00
|
506.235,48
|
423.560,07
|
Sous-total
|
|
|
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
0,00
|
0,00
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
PASSIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
PROVISIONS
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
II. DETTES A COURT TERME
|
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
0
|
0
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
-Fournisseurs locaux
|
|
|
12.293,08
|
9.096,10
|
0
|
0
|
12.293,08
|
9.096,10
|
-Fournisseurs étrangers
|
|
|
4.009,58
|
107.508,32
|
0
|
0
|
4.009,58
|
107.508,32
|
-FSS locaux factures à recevoir
|
|
1.689,93
|
0
|
0
|
0
|
1.689,93
|
0
|
-Fournisseurs étrangers factures à recevoir
|
22.446,77
|
0
|
0
|
0
|
22.446,77
|
0
|
-Fournisseurs étranger litigieux
|
|
1.548.808,51
|
1.548.808,51
|
0
|
0
|
1.548.808,51
|
1.548.808,51
|
-Rémunérations dues
|
|
|
5.825,61
|
8.331,84
|
0
|
0
|
5.825,61
|
8.331,84
|
-Etats et organismes étatiques
|
|
52.227,22
|
46.700,23
|
0
|
0
|
52.227,22
|
46.700,23
|
-Subventions à recevoir
|
|
|
139.437,96
|
0
|
0
|
0
|
139.437,96
|
0
|
-Emprunt à recevoir
|
|
|
46.132,48
|
0
|
0
|
0
|
46.132,48
|
0
|
-Intérêts et commissions à payer
|
|
10.844.347,39
|
17.465.853,07
|
0
|
0
|
10.844.347,39
|
17.465.853,07
|
-Créditeurs divers
|
|
|
25.130,85
|
320.537,19
|
0
|
0
|
25.130,85
|
320.537,19
|
-Charges à payer
|
|
|
7.112.918,24
|
11.104.952,17
|
0
|
0
|
7.112.918,24
|
11.104.952,17
|
-Emprunt à court terme
|
|
|
44.830,00
|
44.693,50
|
0
|
0
|
44.830,00
|
44.693,50
|
Sous-total
|
|
|
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
0
|
0
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
TOTAL DU PASSIF
|
|
|
79.157.167,61
|
81.047.632,84
|
1.550.817,36
|
1.868.531,96
|
77.606.350,25
|
79.179.100,88
|
Source : Les états financiers de la SINELAC
N.B : L`arrangement conçu par nous même
Nous avons voulu produire à la place des
comptes d'exploitation générale un tableau de formation de
résultat simplifié.
Le Plan Comptable Général
Zaïrois était conçu de façon que la formation du
résultat dégage dix soldes successifs tels que la marge brute, la
valeur ajoutée, le résultat brut d'exploitation, le
résultat brut hors exploitation, le résultat net d'exploitation,
le résultat net hors exploitation, les résultats sur cession
d'immobilisations et de titres à court terme, le résultat avant
contribution sur les résultats, le résultat net de la
période à affecter et le cash flow.
Le tableau e formation de résultat (TFR)
simplifie que nous avons produit à dégagé trois soldes de
gestion pour les exercices 1993 et 1994.
Le solde de gestion « marge
brute » n'était pas nécessaire pour les
autorités de la SINELAC parce que ses activités n'ont pas une
prédominance commerciale.
Au niveau du tableau de formation du
résultat les simplifications sont les suivantes :les agents
économiques concernés ont la faculté de ne pas distinguer
l `exploitation de hors exploitation. Les résultats sur cessions
d'immobilisations et de titres à court terme sont
présentés séparément dans le tableau, dans une
rubrique appelée « Autres résultats ».
Cette rubrique reçoit aussi les pertes et profits exceptionnels et sur
exercices antérieurs quand leur importance le justifie et quand les
agents économiques désirent les séparer des
éléments de la gestion courante11(*).
Tableau n° 4
TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT
SIMPLIFIE POUR EXERICES 1993 ET 1994
N°
|
DESIGNATION DES COMPTES
|
1993
|
1994
|
CPTES
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDES DE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDES DE
|
GESTION
|
GESTION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
71
|
PRODUCTION VENDUE
|
|
|
9.779.054,94
|
|
|
7.653.192,56
|
|
61
|
MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMEES
|
97.608,49
|
|
|
69.051,94
|
|
|
62
|
TRANSPORTS CONSOMMES
|
9.619,31
|
|
|
4.082,20
|
|
|
63
|
AUTRES SERVICES CONSOMMES
|
107.587,16
|
|
|
64.687,53
|
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
|
|
9.566.939,98
|
|
|
7.515.370,89
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
|
9.566.939,98
|
|
|
7.515.370,89
|
|
74
|
PRODUITS ET PROFITS DIVERS
|
|
1.431.596,37
|
|
|
425.871,03
|
|
78
|
REPRISES SUR AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
|
|
921.122,03
|
|
|
777.611,79
|
|
64
|
CHARGES ET PERTES DIVERSES
|
1.487.625,35
|
|
|
1.244.551,64
|
|
|
65
|
CHARGE DE PERSONNEL
|
617.185,08
|
|
|
675.445,91
|
|
|
66
|
CONTRIBUTIONS ET TAXES
|
2.625,14
|
|
|
0
|
|
|
67
|
INTERETS
|
|
|
7.352.711,80
|
|
|
6.907.715,28
|
|
|
68
|
DOTATION AUX AMORTISSEMENT ET PROVI.
|
6.491.154,95
|
|
|
4.791.273,39
|
|
|
82
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
|
(4.031.697,94)
|
|
|
(4.900.132,51)
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
4.031.697,94
|
|
|
4.900.132,51
|
|
|
84
|
AUTRES RESULTATS
|
|
94.012,70
|
|
|
24.461,16
|
296.979,73
|
|
86
|
CONTRIBUTION SUR LE REVENU PROFES
|
|
|
|
|
|
|
|
SIONNELS ET LOCATIFS
|
|
|
|
|
|
|
|
87
|
RESULTAT NET DE LA PERIODE A AFFECTER
|
|
|
(4.125.710,64)
|
|
|
(4.627.613,94)
|
Nota : Le signe ( ) représente des chiffres
négatifs.
Source : Conçu par nous-même.
CHAPITRE II : LES
APPROVISIONNEMENTS ET LA TRESORERIE
INTRODUCTION
Avant de commencer ce chapitre, il sied de
connaître quelques notions sur les approvisionnements et la
trésorerie.
La gestion des approvisionnements consiste
à pourvoir le système en matières premières,
produits d'entretien et consommables, équipements, matériels, les
services nécessaires, etc, en assurant la distribution rationnelle et la
gestion des stocks pour sa bonne marche.
La trésorerie représente la
possibilité qu'un système détient en vue d'être
solvable à court terme. La trésorerie est l'ensemble des
facultés de paiement à court terme d'une entreprise, en face des
obligations à court terme12(*).
La trésorerie a également pour
objectif de prendre de précaution pour le bon fonctionnement du
système pour qu'il n'y ait pas des inconvénients dans
l'exploitation, par exemple le remplacement urgent d'une pièce
défectueuse qui nécessite la bonne marche d'une machine de
production.
Selon la théorie Keynésienne, la
détention d'une trésorerie a trois objectifs : un motif de
transaction, un motif de précaution et un motif de
spéculation13(*).
Les valeurs financières qui proviennent
de la trésorerie permettent au système de s'approvisionner en
matières premières, produits consommables et autres pour
réaliser la production ou le service (bien) qu'il va vendre pour obtenir
un fonds dépensé avec profit ou perte qui rentrera à la
trésorerie, cela se présente par le schéma
ci-après :
Schéma n°1 : Circuit Trésorerie -
Approvisionnement
VALEURS
PRODUCTION FONDS OU
FINANCIERES APPROVISIONNEMENTS
MARCHANDISE CASH FLOW
SERVICE
Source : Conçu par nous même
Pour qu'il y ait un bon fonctionnement dans le
système, le circuit que nous avons représenté doit faire
une boucle.
Il faut retenir :
Deux grandes fonctions de l'approvisionnement :
-les achats ;
-la gestion des stocks14(*).
Nous allons distinguer également la
différence qui existe entre la trésorerie, le Fonds de Roulement
et le Besoin en Fonds de Roulement.
Les problèmes liés à la
trésorerie, recouvrement et à la gestion des approvisionnement
seront étudiés dans ce chapitre.
2.1.LA TRESORERIE AU SEIN
DE LA SINELAC
La trésorerie peut se présenter
sous forme de solde entre le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de
Roulement.
Notre démarche consiste à
expliquer la trésorerie de la manière suivant :
-Le Fonds de Roulement est d'une part la différence
entre les capitaux permanents et les valeurs immobilisées et d'autre
part la différence qui se dégage entre les valeurs circulantes et
les dettes à court terme ;
-Le Besoin en Fond de Roulement est l'ensemble des stocks,
crédits clients (valeurs réalisables) diminué de
crédit fournisseurs ;
-La trésorerie est la différence qui existe
entre les actifs liquides et les crédits de trésorerie ainsi que
d'autres dettes à court terme d'une part et d'autre part par la
différence qui se dégage entre le Fonds de Roulement et le Besoin
en fonds de Roulement.
Michel Levasseur considère/
« Le Besoin en Fonds de Roulement comme la
différence entre les emplois nécessités par les besoins de
l'exploitation (stocks, crédit clients) et les ressources
générées par le cycle d'exploitation (crédit
fournisseurs) ;
- La trésorerie, comme la différence entre les
actifs liquides (titres de déplacement, encaisse) et les crédits
de trésorerie 15(*)».
SINELAC
BILANS SIMPLIFIES SUCCESSIFS POUR LE CALCUL DE LA
TRESORERIE
VALEUR EXDPRIMEE EN.......DTS
ACTIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
PASSIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
|
(CAPITAUX PROPRES)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NETTES
|
|
69.992.360,08
|
64.680.108,20
|
61.557.111,10
|
FONDS PROPRES
|
-6.095.522,19
|
-10.562.377,95
|
-15.507.706,49
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES A LONG ET
|
|
|
|
STOCKS
|
|
840.381,11
|
837.494,94
|
803.143,76
|
MOYENS TERMES
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CLIENTS DEBITEURS
|
7.970.933,67
|
11.367.507,30
|
16.707.351,10
|
FOURNISSEURS
|
1.628.605,02
|
1.589.247,87
|
1.665.412,93
|
DIVERS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CREDITS DE
|
|
|
|
TITRE DE DEPLACEMENT
|
0
|
0
|
0
|
TRESORERIE ET
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
AUTRES DETTES A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
COURT TERME
|
12.037.341,08
|
18.270.849,75
|
28.991.068
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ENCAISSE
|
|
2.468.369,06
|
721.239,81
|
111.494,92
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
791.791.100,88
|
TOTAL
|
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
791.791.100,88
|
Manager KENDA LAYA
Tableau n° 5
BILANS SIMPLIFIES SUCCESSIFS DE LA
SINELAC POUR LE CALCUL DE LA TRSORERIE
VALEUR EN DTS
|
ACTIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
PASSIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
|
(CAPITAUX PROPRES)
|
|
|
|
NETTES
|
|
69.992.360,08
|
64.680.108,20
|
61.557.11,10
|
FONDS PROPRES
|
-6.095.522,19
|
-10.562.377,95
|
-15.507.706,49
|
|
|
|
|
|
DETTES A LONG
|
|
|
|
STOCKS
|
|
840.381,11
|
837.494,94
|
803.143,76
|
ET MOYEN TERMES
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
FOURNISSEURS
|
1.628.605,02
|
1.589.247,87
|
1.665.412,93
|
CLIENTS DEBITEURS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DIVERS ETC
|
7.970.933,67
|
11.367.507,30
|
16.707.351,10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CREDITS DE TRESORE
|
|
|
|
TITRE DE PLACEMENT
|
|
|
|
RIE ET AUTRES DETTES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A COURT TERME
|
12.037.341,08
|
18.270.849,75
|
28.991.068
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ENCAISSE
|
|
23.468.369,06
|
721.239,81
|
111.494,92
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
79.179.100,88
|
TOTAL
|
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
79.179.100,88
|
Dans notre étude nous utilisons le DROIT DE TIRAGE
SPECIAL (DTS) qui est d'usage à la SINELAC comme unité
monétaire pour ses opérations.
2.1.1. LA TRESORERIE ET
L'EXPLOITATION DE LA SINELAC
1. EQUATION D'EQUILIBRE DE
TRESORERIE
[ ( FP+DLMT) - VI ] - [ (S+CRE CLT + D...) - CRE FSS] =
[ ( TDP+ CS) - CRE DE TRS]
[ CP - VI ] - [ ENBE - RGCE ] = [ AL - CRE DE TRS ET
AUTRES DCT ]
FR - BFR = AL - CRE DE TRS ET AUTRES DTC
TRS = TRS FR > BFR
- TRS = -TRS FR < BFR
0 = 0 FR = BFR
Au cas où la trésorerie est
positive notre équation d'équilibre se présente de la
manière suivante :
( VI + BFR ) + TRS = (FP + DL MT)
AR + TRS = C.P.
TRS = CP -AR
Cela veut dire que FR BFR
Au cas où la trésorerie est
négative notre dernière équation d'équilibre
sera :
( VI + BFR ) = (FP + DL MT) + TRS
AR = CP + TRS
-TRS = CP -AR16(*)
Cela veut dire que FR < BFR
La trésorerie est
équilibrée lorsque les membres qui se trouvent de part et d'autre
du signe de l'égalité présente une valeur numérique
nulle, notre équation d'équilibre est alors :
( VI + BFR ) + 0 = ( FP + DL MT )
AR + 0 = CP
0 = CP - AR
Cela revient à dire que FR = BFR
Un déséquilibre de
trésorerie résulte d'une évolution du fonds de roulement
insuffisant pour couvrir le financement de l'exploitation1.
Comme nous avons terminé à
démontrer notre équation d'équilibre de trésorerie,
il y a lieu de passer à l'application concrète dans le cas de la
SINELAC.
2. CALCUL ET EVOLUTION DE
TRESORERIE
Tableau n° 6
DESIGNATION
|
1992
|
1993
|
1994
|
FR
BFR
|
- 2.386.262,26
7.182.709,76
|
- 6.933.855,57
10.615.754,37
|
- 12.034.491,15
15.854.081,93
|
FR - BFR
|
- 9.568.972,02
|
- 17.549.609,94
|
- 28.879.573,08
|
AL
CRE DE TRS ET AUTRE DCT
|
2.468.369,06
12.037.341,08
|
721.239,81
18.270.849,75
|
111.494,92
28.991.068
|
AL - CRE DE TRS ET AUTRES DCT
|
- 9.568.972,02
|
- 17.549.609,94
|
-28.879.573,08
|
Source : Conçu par nous même.
3. EQUATION D'EQUILIBRE DE
TRESORERIE APPLIQUEE A LA SINELAC
DEMONSTRATION POUR 1992
[ (- 6.095.522,19 + 73.701.620,01) - 69.992360,08 ]- [ (
840.381,11 + 7.970.933,67) - 1.628.605.02] = [ (0 +2.468.369,06) -
12.037.341,08]
[67.606.097,82 - 69.992.360,08] - [ ( 8.811.314,78) -
1.628.605,02 =
[ (0 + 2.468.369,06) - 12.037.341,08 ]
[ - 2.386.262,26 ] - [7.182.709,76] = [2.468.369,06 -
12.037.341,08]
- 9.568.972.02 = - 9.568.972,02
(69.992.360,08 + 7.182.709.76) = ( - 6.095.552,19 +
73.701.620,01) +9.568.972,02
77.175.069,84 = 67.606.097,82 + 9.568.972,02
- 9.568.972.02 = 67.606.097,82 - 77.175.069 ,84
- TRS = 67.606.097,82 - 77.175.069,84
- TRS = - 9.568.972,02 FR <
BFR
Tableau n° 07
ACTIFS RISQUES
77175169,84
|
CAPITAUX PERMANENTS
67606097,82
|
TRESORERIE
9568972,02
|
Source : conçu par nous même
Commentaires
Nous avons remarqué que notre
équation est bien équilibrée, cela prouve que nous ne nous
sommes pas trompés pour avoir le résultat final de la
trésorerie de la SINELAC. Ce résultat démontre qu'en 1992
la trésorerie de la SINELAC était négative pour un montant
de DTS (9568972,02).
Pour notre cas, le Fonds de Roulement est
inférieur au Besoin en Fonds de Roulement. Les Actifs Risqués
représentent le montant de DTS 77175069,84 et les Capitaux Permanents
sont en concurrence de DTS 67606097,82.
En 1992, la trésorerie de la SINELAC
n'était pas aisée. Une trésorerie très aise peut
être signe d'une stratégie de croissance externe17(*).
Ce risque de la trésorerie que nous avons
observé peut sans doute entraîner le risque d'exploitation.
Il y a moins de chance pour acheter les
pièces de rechange, les produits d'entretien et les articles divers pour
le fonctionnement convenable de la SINELAC.
Sa trésorerie est négative mais
elle peut continuer à fonctionner en achetant soit au comptant, à
crédit ou en instaurant un procédure de cessation partielle ou
momentanée de paiement des certains engagements ou dettes à court
terme. Cette situation n'est pas à entretenir.
Il est souhaitable que la SINELAC sollicite le
crédit de trésorerie auprès des banquiers pour
résorber le déficit.
DEMONSTRATION POUR 1993
[(10.562.377,95 + 68.308.630,58) - 64.690.108,20 ] - [ (
837.494,94 + 11.367.507,30)- 1.589.247,87]=
[ (0 + 721.239,81) - 18.270.849,75]
[ 57.746.252,63 -646.801.108,20 ] - [ ( 12.205.002,24) -
1.589.247,87]=
[ ( 0 + 721.239,81) - 18.270.849,75]
[ - 6.933.855,57] - [ 10.615.754,37] = [ - 17.549.609,94]
- 17.549.609,94 = - 17.549.609,94
(64.680.108,20 + 10.615.754,37) = ( - 10.562.377,95 +
68.308.630,58) + 17.549.609,94
75.2955.862,57 = 57.746.252,63 + 17.549.609,94
- 17.549.609,94 = 57.746.252,63 - 75.295.862,57
- TRS = 57.746.252,63 - 75.295.862,57
-TRS = 17.549.609,94 FR < BFR
Tableau n° 08
FR < BFR
ACTIFS RISQUES
75295862,57
|
CAPITAUX PERMANENTS
57746252,63
|
TRESORERIE
17549609,94
|
Source : conçu par nous même
Commentaires
Notre équation d'équilibre de
trésorerie pour l'année 1993 est balancée. Cela veut dire
que les opérations ne sont pas erronées.
La valeur négative de la
trésorerie de la SINELAC s'élève à DTS (
17.549.609,94), les actifs risqués sont de l'ordre de DTS 75.295.862,57,
les capitaux permanents représentent la valeur de DTS 57.746.252,63.
Nous remarquons que la trésorerie de la
SINELAC a connu une régression, elle passe de DTS (9.568.972,02) en 1992
à DTS (17.549609,94) en 1993, la situation de la trésorerie est
donc précaire.
Les capitaux permanents ont été
absorbés, ils passent de DTS 67.606.097,82 en 1992 à DTS
57.746.252,63 en 1993.
DEMONTRATION POUR 1994
[ (- 15.507.706,49 + 64.030.326,44) -61.557.111,10 ]- [ (
803.143,76 + 16.707.351,10)-1665412,93]= [(0+ 1110494,92) -
28.991068]
[48.522.619,95 - 61.557.111,10] - [17.510.494,86 -
1.665.412,93] =
[111.494,92 - 28.991.068]
[ - 13.034.491,15] - [15.845.081,93] = [111.494,92 -
28.991.068]
- 28.879.573,08 = - 28.8793573,08
(61.557.111,10 + 15.845.081,93) = ( - 15.507.706,49 +
64.030.326,44 + 28.879.573,09
77.402.193,03 = 48.522.619,95 + 28.879.573,08
- 28.879.573,08 = 48.522.619,95 - 77.402.193,03
-TRS = 48.522.619,95 - 77.402.193,03
- TRS = - 28.879.573,08 FR < BFR
Tableau n° 09
FR < BFR
ACTIFS RISQUES
77402193,03
|
CAPITAUX PERMANENTS
48522619 ?95
|
TRESORERIE
28879573,08
|
Source : conçu par nous même
Commentaires
Il est inquiétant de constater que la
SINELAC n'arrive pas à effectuer de profit dans ses activités.
Les capitaux permanents ne font que chuter, l'institution fonctionne sans qu'il
y ait rentabilité à court terme. Une des solutions est que le
Conseil d'Administration revoit la tarification de vente d'énergie
électrique auprès de ses partenaires (Sociétés
Nationales d'Electricité).
La valeur des capitaux permanents a
dégringolé de DTS 57.746.252,63 en 1993 et de DTS 48.522.619,95
en 1994, il y a lieu de sonner l'alarme pour sauver cette entreprise.
La trésorerie est de plus en plus
négative, le Conseil d'Administration doit également instaurer un
système efficace de recouvrement.
La trésorerie est passée de DTS
(17.549.609,94) en 1993 de DTS (28.879.573,08) en 1994.
CONCLUSION PARTIELLE
En tant que GESTIONNAIRE Financier, nous sommes
en face d'une entreprise malade qui risque de mourir si des mesures
appropriées ne sont pas prises, alors qu'il y a encore moyen de pouvoir
la sauver.
Nous avons constaté que notre
étude démontre que la SINELAC n'a pas d'équilibre
financier à court terme. Pour qu'il y ait équilibre financier
à court terme le Fonds de Roulement doit être égal ou
supérieur au Besoin en Fonds de Roulement (FR = BFR) ou (FR BFR).
Alors que pour la SINELAC le fonds de roulement
est inférieur au besoin en fonds de roulement pour les trois
années successives à savoir : 1992, 1993, 1994.
Le principe de la trésorerie Zéro
n'est pas d'application à la SINELAC pour qu'il y ait une gestion de
trésorerie efficace, il est souhaitable que ce principe soit
utilisé pour la bonne marche de la trésorerie.
Lors de la réalisation du projet, le
tarif économique était fixé à 7,2 DTS pour 100 KWH
mais à la mise en service, il était appliqué le tarif non
économique de 2,5 DTS pour 100 KWH.
Si la SINELAC avait appliqué le tarif de
7,2 DTS ou 6 DTS pour 100 KWH, la trésorerie allait être positive
pour les années 1992, 1993, 1994 ainsi de suite.
Dans le même ordre d'idées, il est
souhaitable que le troisième groupe de la centrale
hydroélectrique soit installé pour augmenter la production ;
ce qui va entraîner l'augmentation de chiffre d'affaires. Autre mesure de
redressement, il est important que le Conseil d'Administration de la SINELAC
mette sur pied une technique efficace de recouvrement pour garantir la bonne
marche de cette entreprise.
2.1.2. RECOUVREMENT
Le recouvrement est la perception des sommes
dues. Cette opération peut s'effectuer avec courtoisie et méthode
en vue d'amener les clients débiteurs à payer leurs dettes sans
regret.
2.1.2.1 LES CREDITS CLIENTS
ET CREDITS FOURNISSEURS
Dans le cadre de l `équilibre de
trésorerie, il y a lieu d'analyser :
-les données brutes et
-la structure des besoins en fonds de roulement, l'analyse de
l'évolution des éléments constitutifs du besoin en fonds
de roulement permet d'apprécier la stabilité de crédit mis
en oeuvre dans l'entreprise (par les partenaires commerciaux de l'entreprise
elle-même) 1.
Dans un système, il est souhaitable en
matière de la gestion de trésorerie que la durée moyenne
du crédit fournisseurs soit supérieure à la durée
moyenne du crédit clients. Les fournisseurs ne doivent pas infliger les
conditions plus draconiennes au système.
Le Gestionnaire Financier doit faire
attention lorsque la durée moyenne du crédit fournisseurs et
celle du crédit clients sont trop élevées, il peut
vérifier pour savoir si le recouvrement s'effectue convenablement.
Pour le cas de la SINELAC, la situation est
la suivante :
DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1992
360 jours x Clients + Effets à recevoir et autres
débiteurs
Ventes
12 mois x Clients + Effets à recevoir et autres
débiteurs
Ventes
360 x 7970933,67 = 469.72 jours
6109019,07
ou = 1 an et 31 jours
12 x 7970933,67 = 15,66 mois
6109019,08
ou = 1 an et 31 jours
DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS EN 1992
360 jours x Fournisseurs + Effets à payer et autres
créditeurs
Achats + dépenses diverses
12 mois x Fournisseurs + Effets à payer et autres
créditeurs
Achats + dépenses
diverses
360 x 13665946,10 =551,40 jours
8922273,88
ou = 1 an et 53 jours
12 x 13665946,1 = 18,38 mois
8922273,88
ou = 1 an et 53 jours
Commentaires
En 1992, la SINELAC avait accordé du
crédit à ses clients dont le délai moyen de recouvrement
est d'une année et 31 jours contre une année et 53 jours de la
durée moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses
fournisseurs.
Elle n'avait donc pas de trésorerie
équilibrée pouvant lui permettre d'honorer rapidement ses
engagements à court terme.
Le délai moyen de recouvrement est
très long et cela a occasionné un très grand retard de
paiement des fournisseurs et autres dettes à court terme.
DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1993
360 x 11367507,30 = 418,48 jours
9779054,94
ou = 1 an et 16 jours
12 x 11367507,30 = 13,95 mois
9779054,94
ou = 1 an et 16 jours
DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS
360 x 19860097,62 = 738,98 jours
9675016,33
ou = 2 ans et 6 jours
12 x 19860097,62 = 24,64 mois
9675016,33
ou = 2 ans et 6 jours
Commentaires
En 1993, la SINELAC avait accordé du
crédit à ses clients dont le délai de recouvrement est
d'une année et 16 jours contre deux ans et 6 jours de la durée
moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses fournisseurs.
La marge de la sécurité pour la
gestion de trésorerie de la SINELAC est erronée parce que la
durée de recouvrement est trop longue. La SINELAC gèle à
cet effet les paiements parce que sa trésorerie est en
difficulté.
DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1994
360 x 16707351,10 = 1.231,98 jours
7653192,56
= 2 ans et 19
jours
12 x 16707351,10 = 26,20 mois
7653192,56
= 2 ans et 19
jours
DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS EN 1994
360 x 30656480,93 = 1.230,98 jours
8965534,5
= 3 ans et 42
jours
12 x 30656480,93 = 41,04 mois
8965534,5
= 3 ans et 42
jours
Commentaires
En 1994, le délai moyen de recouvrement
est d'une durée de deux ans et 19 jours contre trois ans et 42 jours de
la durée moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses
fournisseurs.
L'ensemble des facultés de paiement
à court terme de la SINELAC, en face de ses obligations à court
terme ne fait que détériorer.
Cette entreprise qui est encore jeune a besoin
de vivre pendant longtemps pour qu'elle puisses contribuer à la
croissance économique des Pays de Grands Lacs.
Normalement, la durée du crédit
fournisseurs varie entre 60 à 90 jours. Lorsque les délais de
règlement des factures de la clientèle sont longs, il y a blocage
d'exploitation.
Le Conseil d'Administration de la SINELAC a le
noble devoir de revoir les conditions de paiement de la clientèle et les
possibilités de mobiliser les créances nées des ventes
d'énergie électrique.
Les Managers savent que les bons
résultats de la gestion apportent avantages et satisfactions aux
individus, aux groupes, à l'institution et à la communauté
toute entière.
2.1.2.2. TECHNIQUE DE
RECOUVREMENT
Dans la pratique les techniques de recouvrement
sont nombreuses mais nous proposons à la SINELAC ces différentes
techniques ci- dessous :
1. RECOUVREMENT SUR BASE
D'UN AVIS DE COUPURE
Cette technique consiste à rappeler les
clients qu'ils doivent payer leurs factures avant une date précise si
les clients n'arrivent pas à régler leurs factures, la SINELAC
peut établir des avis de coupure pour interrompre la fourniture
d'énergie électrique dans les 8 jours qui suivent.
2. RECOUVREMENT SUR BASE
D'ESCOMPTE
L'escompte se présente comme l'achat au
comptant d'une créance matérialisée par une effet de
commerce, voire une facture peut être transformée en liquide
à une date d'échéance bien déterminée.
C'est le banquier qui achète la
créance, mais « sauf bonne fin ». Au cas où
il n'est pas réglé par le tiré (client de la SINELAC) le
banquier va se retourner à son cédant (SINELAC) pour
réclamer le remboursement.
La SINELAC peut solliciter la ligne de
crédit qui oblige les débiteurs (clients) à supporter les
frais d'escompte.
3. RECOUVREMENT SUR BASE DE
CAUTIONNEMENT OU GARANTIE BANCAIRE
La SINELAC peut demander à ses clients de
demander auprès de ses banquiers le cautionnement ou ( garantie
bancaire) pour le règlement rapide de ses créances.
Le cautionnement est un prêt de signature
au terme duquel la banque prend l'engagement de payer la dette de son client,
débiteur principal envers tiers, au cas où il ne la
réglerait pas lui-même18(*).
A cette condition, il faut qu'il y ait le
contrat de fourniture d'énergie électrique qui doit être
synallagmatique.
4. RECOUVREMENT SUR BASE
D'UN DISPOSITIF
La SINELAC peut installer un système
électronique au Poste de Mururu II qui consiste à alimenter les
réseaux nationaux moyennant l'introduction d'une carte de crédit
acheté au Département des Finances. Cette carte donne droit
à la consommation d'une quantité prévue de KWH.
Si elle arrive au niveau de la consommation
prévue, le réseau se déclenche automatiquement, mais avant
de se déclencher, elle une marge de quelques jours pour signaler qu'elle
arrive vers la fin de sa consommation prévue. A ce moment là,
l'opérateur peut introduire un autre carte de crédit pour
éviter le déclenchement au réseau national
concerné.
Ce système n'est pas nouveau, il existe
déjà dans les domaines des finances et des
télécommunications.
Pour la banque, elle augment son réseau
de service grâce à la carte de crédit, ou est arrivé
à un self service bancaire, notamment avec l'usage des appareils
électriques que certains qualifient de banque à la rue.
Ces appareils permettent de retirer un certain
montant par jour pour bénéficier d'un découvert mais aussi
d'un crédit automatique d'un certain montant qui fonctionne comme un
crédit de caisse, renouvelable selon un principe de crédit
revolving19(*).
5. RECOUVREMENT SUR BASE DE
NEGOCIATION
Le recouvrement sur base de négociation
est une technique très souple qui consiste à contacter les
clients pour les persuader qu'ils sont des partenaires commerciaux qui doivent
contribuer aussi au bon fonctionnement de l'entreprise. Si elle ferme, ils
risquent également de connaître les répercussions en tant
que clients et partenaires commerciaux.
Toutefois, cette technique ne donne pas toujours
de bons résultats.
CONCLUSION PARTIELLE
Le ralentissement des recouvrements immobilise
le capital et peut entraîner la faillite.
Normalement, lorsque l'entreprise remarque que
des créances clients accusent un retard chronique dans leurs paiements,
il est souhaitable de se débarrasser de ces clients parce qu'ils
absorbent les bénéfices de l'entreprise et doivent être
remplacés par des nouveaux clients qui sont en mesure de régler
rapidement leur dû.
Pour le cas de la SINELAC, le Conseil
d'Administration doit faire comprendre aux Sociétés Nationales
d'Electricité d'honorer rapidement leurs factures.
Même si la SINELAC applique les
différentes techniques de recouvrement énumérées
précédemment, nous avons constaté qu'elle a besoin
d'augmenter son Fonds de Roulement pour la bonne marche de ses
activités.
Nous examinerons le problème de fonds de
roulement lorsque nous étudierons la gestion des approvisionnements.
2.2. LA GESTION DES
APPROVISIONNEMENTS
INTRODUCTION
La gestion des approvisionnements consiste
à commander et à acheter les matières, les produits
d'entretien, les matériels, l'équipement, les fournitures de
bureau, etc., ainsi que les services nécessaires d'une part et d'autre,
à gérer les stocks en amont d'un système.
L'acheteur traditionnel, bon technicien, et bon
négociateur qui est souvent bloqué par de décisions
préétablies doit se transformer en Manager.
Le Manager dirige les opérations avec
l'environnement pour obtenir un bon résultat. Dans ce contexte, le
Manger aborde le marché fournisseurs (les marchés - amont) en
mettant en application le marketing des fournisseurs, le marketing des achats
et la politique fournisseurs.
« Pour déterminer où doit aller
l'entreprise, il faut tenir compte des points suivants :
1. La compétence de ses dirigeant en matière de
production, marketing, finance et approvisionnement20(*).
2.2.1. PROCEDURE D'ACHAT ET
GESTION DE LA COMMANDE
2.2.1.1. PROCESSUS
D'ACHAT
Plusieurs études et
enquêtes ont admis de distinguer quatre phases principales dans le
processus d'achat.
1° La phase de besoin qui peut se présenter
de la manière suivante :
- l'origine du besoin ;
- la précision de ce besoin ;
- la vérification de son utilité.
2° La phase d'instruction du dossier qui consiste
à prospecter le marché-fournisseur, d'évaluer et de
sélectionner le fournisseur.
3° La phase de décision d'achat qui
concerne la négociation, la prise de décision technique et
financière ainsi qu'à l'achat proprement dit qui doit être
matérialisé par une passation d'un commande.
4° La phase d'utilisation est le suivi même
d'achat et de contrôle de l'utilisation du bien acheté.
Ce processus formel est souvent pratiqué
lorsque l'achat est exceptionnel et non répétitif mais c'est une
référence pratique à manipuler et parfaitement adaptable.
Tout achat doit être précédé par de étapes en
séquence.
A la SINELAC, ces étapes sont
respectées. Des nombreuses études et enquêtes ont permis de
distinguer quatre phases principales dans un tel processus21(*).
Ces études et enquêtes étaient
menées par :
PHILIPE HAYMANN, 1973.
Groupe d'étudiants HEC sous la direction de PHILIPE
HAYMANN, 1970.
JACQUES LAPARRA, Acheteurs, Février 19972.
DENIS DAUMONT, 197222(*).
Le domaine des achats dans le système
s'occupe de l'acquisition de tous les biens, produits et services utiles pour
la bonne marche de l'organisation.
2.2.1.2. LES BESOINS
2.2.1.2.1. ORIGINES DES
BESOINS
Pour qu'il y ait achats, les besoins doivent se
faire sentir.
Les besoins peuvent être définis au
budget de l'exercice par lequel nous distinguerons d'une part les
dépenses d'investissement et d'autre part les dépenses de
fonctionnement. Ces dépenses seront effectuées convenablement
lorsqu'il y a les recettes qui doivent les couvrir.
Les besoins naissent également à
partir des pannes, des accidents et autres imprévues.
Les besoins s'expriment à travers les
documents qui s'intitulent REQUISITION BUDGETAIRE, REQUISITION SPONTANEE,
LETTRE DE DEMANDE D'ACHAT,...
2.2.1.2.2. PLANIFICATION
TACTIQUE DES BESOINS
La planification tactique identifie les grandes
activités qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs
stratégiques23(*).
La stratégie est à la fois
pensée et prévisionnelle, à l `opposé da la
tactique qui consiste à s'adapter sur le terrain pendant les
opérations24(*).
Pour le Général
BEAUFRE : « La stratégie est l'art d'employer les
forces pour atteindre les buts fixés par la
politique »25(*).
Les Services Généraux, sur base
du budget de l'exercice précisent les objectifs en vue d'établir
le programme d'achats qui ont été déterminés, en
tenant compte d'une part des besoins qui se font sentir pour le fonctionnement
ou l'exploitation et d'autre part les besoins qui concernent
l'investissement.
Ces besoins peuvent se présenter de la
manière suivante :
-1° les besoins qui ont trait au fonctionnement de
l'Appareil Administratif de la SINELAC ;
-2° les besoins pour entretenir les installations, les
machines, les bâtiments, les maisons, etc. ;
-3° les besoins pour l'exploitation de la
SINELAC ;
- 4° les besoins pour l'acquisition de nouveaux
matériels, équipements, appareils, outils, etc.
L'acquisition d'un bien ou d'un service arrive
à satisfaire certains besoins des utilisateurs ou demandeurs. Les
Services Généraux organisent des réunions de concertation
avec les utilisateurs pour évaluer les besoins exacts et sur base de ces
réunions, ils fixent les priorités en prenant en
considération les détails qui ont été
déterminés dans le budget de l'exercice.
Lors de la planification tactique des besoins,
les Services Généraux proposent parfois la substitution pour
éviter le blocage de l'exploitation.
Un budget doit être un guide, et
n'entraîner ni sclérose ni liberté
exagérée26(*).
Pour le cas de carburant qui est un produit
stratégique, en 1994, la SINELAC avait besoin de 20.000 litres soit
20m3 pour son exploitation dont 15 m3 d'essence et
5m3 de gasoil. Dans la pratique, nous avons constaté que la
SINELAC avait consommé en 1994, 15.555,90 litres d'essence, soit
15,5559m3 et 5.676 litres de gasoil, soit 5.676m3.
Tableau n° 10 : Besoins et consommation des produits
stratégiques en 1994
PRODUIT
|
BESOIN
|
CONSOMMATION
|
ECARTS
|
Quantité prévue en 1994
|
Dépense prévue en 1994
|
Quantité consommée en 1994
|
Dépens effectuée en 1994
|
Ecart en quantité
|
Ecart en valeur (DTS)
|
Ecart en %
|
ESSENCE
|
15.000 L
15 m3
|
9.000 DTS
|
15.555,90 L
15.5559 m3
|
9333,54 DTS
|
555,92 L
0,5559 m3
|
333,54
DTS
|
3,7
|
GASOIL
|
5.000L
5 m3
|
3.000 DTS
|
5.676 L
5,676 m3
|
3.405 DTS
|
676 L
0, 676 m3
|
405 DTS
|
13,5
|
TOTAL
|
20.000 L
20 m3
|
12.000 DTS
|
21.231,9 L
21, 2319 m3
|
12.738,54
DTS
|
1231,9 L
1,2319 m3
|
738,54
DTS
|
6,15
|
Source : conçu par nous même.
Le besoin concernant ce produit
stratégique, l'étude n'avait pas pris en considération les
imprévus.
En 1994, la SINELAC avait eu des instructions du
Conseil d'Administration pour que H
2.2.1.2.3. PRECISION DE
BESOINS ET VERIFICATION DE SON UTILITE
LES Services Généraux arrivent
à constater que dans une entité ou centre d'activité,
certains services ou certaines équipes expriment le même besoin.
Lors de la réunion de concertation, les Services Généraux
demandent avec précision la manière dont le besoin se
présente en vue de dresser le rapport au Comité de Direction.
La précision de besoin a pour but
d'éviter le double emploi. Parfois, une même équipe ou un
service exprime un besoin deux fois dans un exercice par mégarde, dans
ce cas les Services Généraux font un remarque écrite pour
annuler le second besoin formulé par mégarde.
Les Services et Equipes doivent justifier
l'utilité de besoin en tenant compte du budget de l'exercice. Lorsque
les Services Généraux constatent que l'utilité de besoin
ne cadre pas avec l'objectif fixé, ils demandent au client interne de
préciser l'utilité du besoin.
Si le client n'arrive pas à justifier
correctement l'utilité du besoin, les Services Généraux
procèdent à son annulation. Après, la précision de
besoin et la vérification de son utilité, les Services
Généraux peuvent entamer le processus qui consiste à faire
l `évaluation et la sélection des fournisseurs.
2.2.2. EVALUATION ET SELECTION
DES FOURNISSEURS
Pour sélectionner les fournisseurs d'une
façon plus efficace, il y a lieu de faire appel aux notions de
marketing fournisseurs, de marketing achats, de politique d'achat qui
consistent à affronter les marchés fournisseurs que les Manager
appellent parfois les marchés amont.
Il convient d'arrêter une stratégie
d'approvisionnement pour aboutir à la conquête des marchés
amont.
« La stratégie d'approvisionnement
découle de la politique générale de l'entreprise et de sa
stratégie commerciale »27(*).
Dans ce contexte, le Responsable des
approvisionnements est considéré comme un Manager sur les
marchés fournisseurs (marchés amont) et il doit être en
mesure de préparer un contre-stratégie pour satisfaire les
besoins des utilisateurs de son organisation.
2.2.2.1. LE MARKETING ET
LES ACHATS
A la SINELAC, le produit qui est proposé
par l'utilisateur doit être avant l'achat ou la passation de
commande.
Les Services Généraux doivent
savoir si le produit demandé peut satisfaire l'utilisateur, si c'est un
produit nouvellement lancé sur le marché et qui n'est pas bien
connu. Dans ce cas, la SINELAC ne saura pas le maintenir pour son utilisation
parce que le produit doit être connu et fiable.
Le prix attire l'attention des Services
Généraux, le nouveau fournisseur baisse souvent le prix pour
vendre facilement son produit.
Le prix peut varier avec les quantités.
Lorsqu'on commande une petite quantité le prix unitaire peut augmenter.
Au contraire, lorsqu'il s'agit d'une grande quantité,le prix unitaire
peut connaître une diminution ; dans ce cas, il s'agit de la remise
sur quantité.
Le prix unitaire augmente également
lorsque le produit est beaucoup demandé sur le marché.
La SINELAC s'arrange pour que le prix ne soit
pas chargé de contribution sur chiffre d'affaires (C.C.A.) parce qu'elle
est exemptée de toutes taxes conformément aux articles 8 et 10 de
la convention portant création de la SINELAC et à l'article 22 de
la convention sur les privilèges et immunités de la CEPGL et ses
organismes spécialisés.
Le produit qui a un prix unitaire exorbitant
peut être commandé ou acheté si le fournisseur qui l'offre
n'a pas beaucoup de concurrents. Le produit qui coûte moins cher ne donne
pas tellement de garantie. Au cours d'un exercice, les Services
Généraux avaient opter pour acheter des tondeuses
mécaniques fabriquées en Allemagne, mais le Comité de
Direction estimait acheter celles qui étaient fabriquées en Chine
parce qu'elles coûtaient moins cher mais après un mois elles
étaient déclassées.
La distribution du produit doit être
rapide, pour le produit importé, la SINELAC souhaite qu'il soit
expédié par avion.
Les délais de livraison du produit
influencent la SINELAC pour retenir le fournisseur. La SINELAC propose aux
fournisseurs d'utiliser les transitaires efficaces pour l'expédition
rapide des produits ; elle demande aux fournisseurs d'expédier la
commande à un endroit précis tels que BUKAVU, BUJUMBURA ou
KIGALI.
LA SINELAC se préoccupe beaucoup des
actions publicitaires et promotionnelles des fournisseurs. Les nouvelles
marques posent de temps à autre de problèmes au niveau des
utilisateurs ; pour cette raison, elle fait attention lors de la
sélection des fournisseurs pour qu'elle ne puise pas tomber sur un
fournisseur qui est en train de faire la promotion d'un nouveau produit qu'elle
ne connaît pas très bien.
G.W. DICKSON a fait une étude empirique
sur les critères auprès de 273 responsables d'achat aux USA, dont
le but était de déterminer les facteurs leur permettant de
choisir leurs fournisseurs et de les comparer entre eux28(*).
Nous proposons la liste ci-dessous que nous
avons travaillé pour les critères d'évaluation d'un
fournisseur à la SINELAC.
Tableau n° 11 : Liste des critères
d'évaluation d'un fournisseur
N°
|
CRITERES
|
%
|
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
|
Qualité de fournisseur
Livraison ( respect des dates de livraison)
Performance passée (respect de la qualité et de
la quantité)
Garanties
Capacité de production
Prix (prix d'achat, les conditions de paiement)
Capacité technique
Capacité financière
Système de communication
Réputation
Capacité managériale
Suivi du dossier client
|
10,817
10,539
9,240
8,777
8,561
8,499
7,850
7,757
7,479
7,448
6,848
6,185
|
|
|
100
|
Source : conçu par nous même.
Nous avons quantifié les valeurs de ces
critères en considérant leurs moyennes.
Les critères qui peuvent intéresser la SINELAC
ont été repris sur la liste précitée.
Lorsqu'on fait la comparaison entre les
différents fournisseurs, c'est le fournisseur qui obtient le pourcentage
élevé qui doit être retenu. Il ne suffit pas de retenir le
fournisseur, les Services Généraux qui assurent les achats
à la SINELAC se substituent à ses fournisseurs pour qu'ils
puissent être en mesure de faire la contre-stratégie en vue de
satisfaire les utilisateurs. Tel que le montre si bien la figure n°1, les
Services Généraux assurent la communication entre la SINELAC et
son environnement. A l'intérieur de la SINELAC, ils précisent des
besoins, participent aux décisions d'achat. A l'extérieur, les
Services Généraux gèrent le système d'informations
sur les fournisseurs, dirigent le système d'évaluation et de
sélection, les négociations qui aboutissent à des
engagements fermes.
MARCHE FOURNISSEUR
Figure n° 01 : influences internes à la
SINELAC
ENTREPRENEURS PRODUCTEURS
VENDEURS
INFLUENCES EXTERNES
SERVICES
GENERAUX
(ACHETEURS)
INFLUENCES INTERNES
SINELAC
DIRECTION ADMINISTRATIVE
DIRECTION TECHNIQUE
ET FINANCIERE
DIRECTION GENERALE
Source : conçu par nous même.
Pour qu'il y ait évaluation et
sélection des fournisseurs,les Services Généraux
procèdent aux appels d'offres.
La politique d'achat autrement dit politique
fournisseurs est très importante pour la sélection des
fournisseurs.
2.2.2.2. POLITIQUE
D'ACHAT
Pour réaliser la politique d'achat nous
devons tenir compte de :
-stratégie- produits ;
-stratégies-sources ;
-stratégie-prix ;
-stratégie-communication.
1.
Stratégie-produits : Conformément à
cette stratégie, les produits à sélectionner chez les
fournisseurs doivent être disponibles, dans le cas échéant,
il y a lieu de considérer les produits de substitution qui se trouvent
chez le fournisseur.
2.
Stratégie-sources :
Il est possible dans ce cas de
considérer les besoins exprimés précédemment, ceux
qui se font sentir pour la première fois et les besoins qui sont
susceptibles de se faire sentir dans un avenir proche.
En accord avec le Comité de Direction,les
Services Généraux orientent la stratégie-sources vers la
politique fournisseurs qui peut convenir.
Dans cette condition, on effectue le choix entre
la politique de répartition.
2.1. Politique
d'exclusivité
Les Services Généraux retiennent,
un seul fournisseur, un type de produits, il s'agit de mono-source.
Pour le problème qui concerne le
Génie Civil (lot 1), la SINELAC contacte l'entreprise COGEFAR qui se
trouve à MILAN-ITALIE.
Pour le problème de vannes et conduite
forcée (lot 2), elle préfère traiter avec l'entreprise
SALVATORE TRIFONE & FIGLI qui se trouve à MAGENTA- ITALIE.
En ce qui concerne le problème des
turbines (lot 3), la SINELAC prend contact avec l'entreprise MEYRPIC qui est
implantée à GRENOBLE-FRANCE.
S'il y a panne au niveau des alternateurs (lot
4), la SINELAC demande dans un premier temps à l'entreprise ANSALDO qui
est située à GENES- ITALIE.
Pour le problème d'équipements
électriques internes ( lot 5A), la SINELAC s'adresse à
l'entreprise MARELLI ( ABB SAE SADELMI SpA) installée à MILAN -
ITALIE.
Pour le problème qui se pose au niveau
d'équipements électriques externes (lot 5B) la SINELAC se dirige
vers l'entreprise ABAY dont le siège est à BRUXELLES
(BELGIQUE).
Les entreprises précitées sont
également appelées attributaires à la SINELAC. Ces
attributaires maîtrisent convenablement leur domaine.
La SINELAC aborde également la politique
de répartition.
2.2 La politique de
répartition
La politique de répartition consiste
à diversifier les sources d'approvisionnement pour obtenir des prix plus
justes.
Lorsqu'il y a plusieurs sources
d'approvisionnement, il y a lieu de trouver facilement la quantité et la
qualité demandée pour les utilisateurs. Le fournisseur unique
peut provoquer une plus grande inertie ou lourdeur dans la gestion des
approvisionnements.
La politique de répartition est flexible,
elle laisse une grande liberté pour sélectionner les
fournisseurs.
3. Stratégie-prix
Les Services Généraux cherchent
à acheter les produits aux prix pratiqués sur le marché. L
es prix sont composés pour sélectionner les fournisseurs.
Pour le même produit, les prix peuvent être
différents chez différents fournisseurs.
La conjoncture influence considérablement sur le prix,
il y a certains fournisseurs qui pratiquent le dumping pour vendre plus
à l'étranger.
« DUMPING : pratiques qui tendent à ce
que les marchandises puissent être offertes sur des marchés
étrangers, soit à un prix inférieur à celui qu'est
pratiqué sur le marché national,soit à un prix
inférieur à leur coût de production »29(*).
« DUMPING : pratique commerciale qui consiste
à vendre une marchandise sur un marché étranger à
un prix inférieur à celui pratiqué sur le marché
intérieur »30(*).
Les conditions financières
pratiquées par les fournisseurs jouent également sur les prix.
Comme le bon achat consiste à mettre en
couverture plusieurs fournisseurs en vue de sélectionner le meilleur
selon de critères prédéterminés, il y a lieu de
comparer également les pris et les quantités offerts par les
différents fournisseurs.
A la SINELAC, les Services
Généraux dressent les tableaux de comparaison.
Tableau n° 12
COMPARAISON DES PRIX
ET QUANTITES
PRIX
EXPRIMES EN DTS
PRODUITS
|
FOURNISSEUR J
|
FOURNISSEUR K
|
FOURNISSEUR L
|
OBSERVATIONS
|
|
|
Q.D.
|
Q.O.
|
P.U.
|
P.T.
|
Q.D.
|
Q.O.
|
P.U.
|
P.T.
|
Q.D.
|
Q.O.
|
P.U.
|
P.T.
|
PRODUIT 1
|
600
|
300
|
9
|
2700
|
600
|
600
|
9
|
5400
|
600
|
600
|
12
|
7200
|
Pour le produit 1, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 2
|
30
|
30
|
100
|
3000
|
30
|
20
|
120
|
2400
|
30
|
10
|
105
|
1050
|
Pour le produit 2, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 3
|
15
|
15
|
200
|
3000
|
15
|
15
|
190
|
2850
|
15
|
15
|
210
|
3150
|
Pour le produit 3, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 4
|
50
|
40
|
70
|
2800
|
50
|
20
|
70
|
1400
|
50
|
50
|
45
|
2250
|
Pour le produit 4, le fournisseur L est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 5
|
100
|
100
|
8
|
800
|
100
|
100
|
5,5
|
550
|
100
|
1000
|
9,5
|
9500
|
Pour le produit 5, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 6
|
1600
|
1600
|
3,5
|
5600
|
1600
|
1600
|
3,8
|
6080
|
1600
|
1600
|
3,2
|
51200
|
Pour le produit 6, le fournisseur L est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 7
|
80
|
80
|
50
|
4000
|
80
|
80
|
70
|
5600
|
80
|
80
|
40
|
3200
|
Pour le produit 7, le fournisseur L est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 8
|
5
|
5
|
400
|
2000
|
5
|
5
|
400
|
2000
|
5
|
5
|
400
|
2000
|
Pour le produit 8, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 9
|
10
|
10
|
800
|
8000
|
10
|
10
|
750
|
7500
|
10
|
10
|
900
|
9000
|
Pour le produit 9, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 10
|
45
|
20
|
24
|
500
|
45
|
45
|
30
|
1350
|
45
|
45
|
27
|
1215
|
Pour le produit 10, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 11
|
10
|
10
|
65
|
650
|
10
|
10
|
72
|
720
|
10
|
10
|
68
|
680
|
Pour le produit 11, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 12
|
70
|
70
|
35
|
2450
|
70
|
70
|
30
|
2100
|
70
|
50
|
35
|
1750
|
Pour le produit 12, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 13
|
200
|
200
|
1,5
|
300
|
200
|
200
|
2
|
400
|
200
|
200
|
1,8
|
360
|
Pour le produit 13, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 14
|
1
|
1
|
466
|
466
|
1
|
1
|
480
|
480
|
1
|
1
|
500
|
500
|
Pour le produit 14, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
Source : conçu par nous même.
Q.D : QUANTITE DEMANDE PAR L'UTILISATEUR
Q.O. : QUANTITE OFFERTE PAR LE FOURNISSEUR
P.U. : PRIX UNITAIRE
P.T. : PRIX TOTAL
Lorsque l'on procède à la
sélection des fournisseurs suivant le tableau comparatif des prix et
quantités, les Services Généraux tiennent compte de la
disponibilité de produit qui se trouve chez les fournisseurs et les prix
qui sont pratiqués sur le marché fournisseur.
4.
Stratégie-communication
Les Services Généraux qui
s'occupent des achats à la SINELAC n'attendent pas que les fournisseurs
puissent venir à la SINELAC.
Pour obtenir les résultats escomptés les
Services Généraux lancent les demandes d'offres auprès des
fournisseurs en s'appuyant sur les actions publicitaires, promotionnelles et
informatives.
Pour que la politique d'achat ou la politique
fournisseur soit efficace, elle doit s'inscrire dans
un « purchasing mix ».
Après avoir sélectionné les
fournisseurs les Services Généraux peuvent procéder
à la passation de la commande.
2.2.3. PASSATION DE LA COMMANDE
ET SUIVI
2.2.3.1. PASSATION DE LA
COMMANDE
La passation de la commande s'effectue lorsque
le fournisseur réunit toutes les conditions qui peuvent lui permettre de
vendre un produit donné.
A la SINELAC, la commande est faite en
remplissant une série de formulaires par les Services
Généraux, en faveur d'un fournisseur local pour un ou plusieurs
produit en précisant les quantités, les prix et le délai
de livraison, si c'est possible.
Le bon de commande est établi en cinq
exemplaires à la SINELAC :
-l'original du bon de commande et le deuxième
exemplaire sont destinés au bénéficiaire ; toutes
fois, il doit joindre l'original du bon de commande à la
facture ;
-le troisième exemplaire est remis au
Département des Finances ;
-le quatrième exemplaire est gardé aux Services
Généraux ;
-le cinquième exemplaire est la souche qui reste dans
le carnet.
La commande peut également se
présenter comme une lettre par laquelle les Services
Généraux s'expriment pour commander un ou plusieurs produits chez
un fournisseur étranger sélectionné au
préalable.
Le bon de commande et la lettre de commande
doivent être rédigés avec beaucoup de soin et une grande
attention parce qu'ils constituent, après acceptation par les
fournisseurs, les contrats qui lient les parties.
Le bon de commande a la valeur d'un contrat qui
lie les deux parties. Elle doit exprimer clairement les intentions du client et
du fournisseur.
Le bon de commande est déposé
chez le fournisseur pour qu`il prépare les articles, fournitures ou
produits qui sont repris sur le bon de commande.
Pour le fournisseur étranger et lointain,
la SINELAC envoie la commande par courrier, mais pour éviter le retard,
elle préfère envoyer la commande par télécopie.
Les conditions générales d'achat
précisent les termes généraux du contrat liant le client
et le fournisseur
Dans ce cas, un exemplaire de bon de commande
sert au fournisseur comme accusé de réception, ce qui signifie
que les conditions générales d'achat de la SINELAC sont
acceptées, ce n'est qu'à ce moment-là qu'il est
précisé que le contrat est véritablement signé.
Le SINELAC évite souvent de passer une
commande par téléphone.
2.2.3.2. MARCHES ET
COMMANDES OUVERTES
Les marchés et commandes ouvertes ne sont
pas appliquées à la SINELAC.
La commande ouverte est celle qui porte sur
plusieurs articles, fournitures et produits pour lesquelles le fournisseur est
obligé de respecter certaines conditions (prix en particulier).
L'acheteur de son côté fait l'estimation des quantités
approvisionnées et des désignations précises,
périodiques ou non dans ce cadre il y aura des liaisons directes
établies entre utilisateurs et fournisseurs.
Le service d'achat ne peut intervenir qu'en cas
de litiges. A ce moment l'acheteur ne traite qu'avec les fournisseurs qui sont
capables de respecter toutes les conditions exigées.
Si c'est possible, la SINELAC peut appliquer la
commande ouverte avec les articles, fournitures et produits tels que :
HUILE DIELECTRIQUE POUR TRANSFOS DE PUISSANCE (DIEKAN 1.500 P.) ; HUILE
BAKOLA 68 ; FINASOL ; HYPOCHLORITE DE CALCIUM ; SILICAGEL ;
LUBRIFIANT...
2.2.3.3. SUIVI DE LA
COMMANDE
La SINELAC, même si le fournisseur n'a pas
renvoyé l'accusé de réception de la commande, exige une
réponse pour justifier l'accord du fournisseur.
Lorsque le fournisseur ne répond pas
vite, les Services Généraux relancent la commande. Ce n'est qu'au
moment où le fournisseur répond favorablement que la SINELAC peut
juger que la commande est acceptée par celui-ci.
Il n'est rentable et préférable
d'effectuer le suivi que pour les commandes importantes en quantité
ainsi qu'en valeur, parce que la procédure de suivi entraîne des
frais.
Lors du suivi de la commande, les Services
Généraux conservent les traces écrites pour tous les
contacts pris avec le fournisseur.
En ce qui concerne la relance de la commande,
les Services Généraux ne fixent pas la date de relance
appropriée pour une commande mais ils font le jugement et
l'appréciation sur la nature de la commande.
L'informatique est un outil efficace qui permet
de relancer automatiquement une commande.
C'est pour cette raison également que nous recommandons
à la SINELAC de procéder à l'informatisation des
achats.
Il arrive également qu'une commande soit
modifiée, pour cette raison la SINELAC informe le fournisseur en
lançant une nouvelle commande qui annule et remplace la
précédente.
2.2.4. RECEPTION DE LA
COMMANDE
La réception des biens commandés
est organisée par les Services Généraux. Au niveau local,
lorsqu'on dépose le bon de commande pour les fournitures de bureau ou
articles divers à
Après la réception de bon
de commande, le fournisseur prépare les fournitures et les articles
commandés, ensuite il établit un bordereau d'expédition ou
un bon de livraison ; il peut également procéder à
deux ou trois livraisons, cela dépend de la quantité
commandée.
Au niveau international et pour les fournisseurs
lointains, il y a lieu de recevoir au préalable des avis
d'arrivée en provenance des transitaires, des magasins
généraux, les copies des lettres de transport aérien.
Lorsque le matériel arrive par exemple
à l'aéroport de Bujumbura, de Kigali ou de Kavumu, les Services
Généraux établissent une attestation d'exonération
sur base de l'avis d'arrivée, lettre de transport aérien,... pour
faciliter le passage frontalier et l'entrée de ce matériel en
République du Zaïre.
Si les frais de transport de matériel
n'étaient pas payés à la commande, le transitaire
étranger qui a supporté ces frais va demander à son
correspondant d'exiger le paiement des frais de transport avant que la SINELAC
puisse récupérer le matériel.
Les Services Généraux organisent
également le transport de matériel à partir de
l'aéroport jusqu'à la SINELAC.
Pour le matériel qui nécessite
l'urgence, le Chef des Services Généraux prend contact avec la
Direction Régionale de l'Office d' Accises et de Douanes (OFIDA) pour
l'établissement d'une demande d'enlèvement d'urgence.
L'Office Zaïrois de Contrôle (OZAC)
procède à la vérification qualitative et quantitative.
Les Services Généraux
vérifient également la conformité des documents avec le
matériel expédié et ils font entrer le matériel au
magasin du siège..
Après, ils établissent le bon de
sortie et un bordereau d'expédition pour envoyer le matériel chez
l'utilisateur qui doit à son tour aussi contrôler la
quantité et la qualité.
L'utilisateur accuse réception sur le
bordereau d'expédition pour le renvoyer ensuite aux Services
Généraux.
Au cas où il n'y a rien à
signaler, l'utilisateur ne met pas des annotations sur le bordereau
d'expédition.
Nous conseillons à la SINELAC
l'utilisation des bons de réception qui précisent
l'identité du fournisseur, le numéro de la commande, la
quantité reçue, la quantité éventuellement
rejetée (abîmée dans le transport).
2.2.5. VERIFICATION DE LA
FACTURE ET REGLEMENT
Nous avons constaté qu'à la
SINELAC, il y a des fournisseurs locaux qui ne demandent pas souvent d'acompte.
Par contre, les fournisseurs étrangers demandent 100 % de la valeur de
la commande à la commande.
2.2.5.1. FOURNISSEURS
LOCAUX
En ce qui concerne la facture fournisseur local,
les Services Généraux observent dans un premier temps si le bon
de commande est annexé à la facture, en deuxième lieu, ils
examinent si le bon d'entrée était établi pour les
fournitures, articles, produits repris sur la facture.
Il y a également des achats
qui se font sur base des bons provisoires à justifier. Cette
procédure est enclenchée lorsque les fournisseurs ne sont pas
bien connus au préalable, lorsque l'urgence s'impose et il s'agit des
achats groupés.
Les Services Généraux confient une
provision à un technicien ou à un administratif qui achète
les fournitures, articles, produits, matériel, etc. précis,
ensuite les Services Généraux vérifient si la facture est
conforme aux fournitures, articles, produits, matériels achetés.
La provision doit être justifié en
principe dans les 48 heures qui suivent le retrait des fonds à la caisse
ou à la banque. Ce principe est à revoir parce que lorsque
l'acheteur est en mission officielle le délai précité
n'est pas respecté.
2.2.5.2. FOURNISSEURS
ETRANGERS
Lorsque les fournisseurs demandent 100 %
à la commande, les Services Généraux s'arrangent pou
initier les règlements sur base des offres ou des factures pro forma qui
permettent à la comptabilité de débiter le compte
« FOURNISSEURS ACOMPTE SUR COMMANDES » et créditer
un des comptes financiers.
Les fournisseurs font accompagner les factures
définitives avec les commandes lors des expéditions.
D'autres fournisseurs préfèrent
envoyer également les factures définitives après la
réception des commandes même si les factures avaient
accompagné les commandes.
Les Services Généraux
établissent les demandes de paiement de régularisation pour que
le Service de comptabilité puisse créditer le
compte « FOURNISSEURS ACOMPTE SUR COMMANDES » et
débiter un des comptes concernés d'immobilisation, de stocks, de
charges et pertes diverses (comptes de la classe 6).
2.2.5.3. CAS DE DEMANDE DE
PAIEMENT PERMANENTE
C'est un principe qui consiste à
regrouper les fonds en une seule demande de paiement,les dépenses d'une
même nature pendant une année. Chaque mois l'acheteur
désigné sur la demande de paiement permanente est obligé
de prélever un montant bien déterminé à l'avance
qu'il doit justifier après un mois.
Le montant global doit être initialement
prévu au budget de l'exercice. Dans ce cas la justification de fonds se
fait après pour renouveler la provision qui va permettre à
l'acheteur d'effectuer les achats et les dépenses pour le mois
prochain.
Il est souhaitable de mettre sur pied
l'informatisation des achats pour qu'il y ait l'efficience dans la gestion des
approvisionnements.
2.2.5.4. UTILISATION DES
BIENS
Les Services Généraux doivent se
rendre compte de l'utilisation des fournitures,articles, produits,
matériel expédiés auprès des utilisateurs.
Le Magasinier de la Centrale RUZIZI II informe
chaque mois le Chefs des Services Généraux pour qu'il puisse
suivre l'utilisation des pièces de rechange et des produits
d'entretien.
2.3. LES FONDS DE
ROULEMENT
Le fonds de roulement peut être
défini comme étant égal aux valeurs circulantes
diminuées des engagements à court terme (dettes à court
terme).
Pour financer ses opérations, toute
entreprise a besoin de fonds de roulement. Le fonds de roulement peut augmenter
lorsqu'il y a une augmentation des ventes ou du chiffre d'affaires, cette
augmentation se fait au niveau des recettes qui doivent être
supérieures par rapports aux dépenses engagées.
Dans notre cas, nous devons faire savoir que la
production que la SINELAC réalise ne peut pas être
stockée.
L'énergie électrique ne doit pas
être stockée en vue d'être vendue après une
période donnée. Les stocks de la SINELAC ne peuvent pas
être transformés en actif liquide.
2.3.1. ROTATION DU FONDS DE
ROULEMENT DE LA SINELAC
Pour avoir une rotation du fonds de roulement,
il y a lieu de connaître le chiffre d'affaires annuel ou les ventes
nettes annuelles ainsi que le fonds de roulement de l'exercice.
La rotation de fonds de roulement s'obtient en
divisant le chiffre d'affaires annuel ou le montant annuel des ventes nettes
par le fonds de roulement d'exercice.
Ventes nettes annuelles =
Rotation du fonds de roulement net
Fonds de roulement de l'exercice
2.3.2. CALCUL DE ROTATION DE
FONDS DE ROULEMENT NET DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992, 1993,1994
Le tableau ci-dessous démontre que les
fonds de roulement nets de la SINELAC pour exercices 1992, 1993 1994 sont
négatifs, ce qui le témoigne d'une structure financière
déséquilibrée.
Tableau n° 13 : Rotation des fonds de roulement
ANNEES
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
FONDS DE ROULEMENT
|
ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET
|
1992
|
6.109.019,07
|
- 2.386.262,26
|
- 2,56
|
1993
|
9.779.054,94
|
- 6.933.855,57
|
- 1,41
|
1994
|
7.654.192,56
|
-13.034.491,15
|
- 0,58
|
Nous constatons que les fonds de roulement de
trois exercices successifs ne sont pas excédentaires. La SINELAC est
insolvable pour ces trois exercices. Elle doit faire attention parce qu'elle
ouvre la voie à la faillite.
Selon les statistiques industrielles, les taux
de rotation typiques sont de l'ordre de 4 à 6 fois par an31(*).
2.4. RISQUE
D'EXPLOITATION
Une mauvaise gestion financière peut se
répercuter sur la gestion des approvisionnements qui est un risque au
niveau d'exploitation.
2.4.1. RISQUE AU NIVEAU DES
INPUTS ET OUPUTS
L'énergie électrique ne demande
pas la combinaison des matières premières pour qu'elle soit
produite. En d'autres termes, on n'achète pas des matières
premières en vue d'obtenir l'énergie électrique.
Par contre, pour qu'il y ait une bonne
production, les machines doivent être bien entretenues. Pour que
l'entretien puisse se faire convenablement, la SINELA doit acheter les
pièces de rechange et les produits d'entretien d'une part et d'autre
part le personnel doit être soigné et
rémunéré.
Le fonds de roulement nous démontre que
la SINELAC n'est pas capable e financer correctement ses opérations. Le
risque d'exploitation réside au niveau des inputs qui peuvent provoquer
la chute de la production.
Il y a lieu de noter qu'au moment où la
SINELAC ne sera plus à la hauteur de remplacer les pièces
vétustes qui peuvent mettre hors usage les machines qui produisent
l'énergie électrique, cette société va
connaître un blocage sans précédent et dans ce cas, il n'y
aura plus des outputs qui vont générer les recettes.
Comme les machines tournent encore, il y a lieu
de prendre des précautions pour que la gestion financière de
cette entreprise soit bonne.
CHAPITRE III : ANALYSE
ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BILAN SUIVANT PRINCIPES DE LA LIQUIDITE
3.1. LE BILAN FINANCIER
CONDENSE
La structure du bilan financier condensé
pour apprécier la solvabilité de l'entreprise au terme d'une
année doit se présenter de la manière
suivante 32(*):
Figure n° 02 : Structure du bilan financier
ACTIF
PASSIF
ACTIF CIRCULANT
CAPITAUX PERMANENTS
CAPITAUX PROPRES
|
|
DETTES A LONG ET À MOYEN TERMES
(PLUS D'UN AN)
|
STOCKS
|
DETTES À COURT TERME
(A MOINS D'UN AN)
|
VALEURS REALISABLES A COURT
TERME ET DISPONIBLES
|
Source : Méthodes de gestion.
Pour obtenir cette structure, des reclassements et
des retraitements des postes et des rubriques du bilan comptables sont
indispensables.
L'analyse économique et financière ne
sera effectuée convenablement que lorsque le bilan comptable va subir
les retraitements qui vont permettre d'obtenir le bilan financier
condensé.
3.1.1. CALCUL DES MASSES DES
BILANS DE LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992, 1993 ET 1994
BILAN FINANCIERS DE LA SINELAC
CALCUL DES MASSES DES BILANS
VALEURS EXPRIMEES EN DTS
MASSES DE L'ACTIF
|
ANNEE
|
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
|
|
|
|
|
*VALEUR NETTE DU BILAN
|
|
69992360,08
|
64680108,2
|
61557111,1
|
Frais de premier établissement (actif fictif)
|
846390,52
|
235689,69
|
446936,96
|
Frais d'études (actif fictif)
|
|
|
840673,88
|
274273,07
|
0
|
Intérêts et commissions sur emprunts à
long terme
|
4021122,05
|
1340374,04
|
0
|
Stock outil
|
|
|
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
64284173,63
|
62829771,4
|
61110174,14
|
|
|
|
|
|
|
|
STOCKS
|
|
|
|
|
|
|
*VALEUR AU BILAN
|
|
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
Stock outil
|
|
|
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
|
|
|
|
|
|
|
VALEURS EALISABLES A COURT TERME
|
|
|
|
Créances (nettes)
|
|
|
7957770,06
|
11359585,68
|
16706976,99
|
Comptes de régularisation de l'actif
|
|
13163,61
|
7921,62
|
374,11
|
Disponibilités
|
|
|
2468369,06
|
721239,81
|
111494,92
|
|
|
|
|
10439302,73
|
12088747,11
|
16818846,02
|
MASSES DU PASSIF
|
ANNEE
|
|
|
|
|
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
|
|
Total du bilan
|
|
|
12000000
|
12000000
|
12000000
|
Résultats des exercices antérieurs
(bénéfices)
|
|
|
|
Résultats des exercices antérieurs (pertes)
|
20596813,97
|
27242795,92
|
31368506,56
|
Résultat de l'exercice (bénéfice)
|
|
|
|
|
Résultat de l'exercice (perte)
|
|
6645981,95
|
4125710,64
|
4627613,94
|
Frais de premier établissement (actif fictif)
|
846390,52
|
235689,69
|
446936,96
|
Frais d'études (actif fictif)
|
|
|
840673,88
|
274273,07
|
0
|
Intérêts et commissions sur emprunts à
long terme
|
4021122,05
|
1340374,04
|
0
|
Subventions
|
|
|
|
-11803708,64
|
-12412714,75
|
-15954643,45
|
|
|
|
|
|
|
|
EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
|
*VALEUR AU BILAN
|
|
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
|
|
|
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES A COURT TERME
|
|
|
|
|
*VALEUR AU BILAN
|
|
|
13665946,1
|
19860097,62
|
30656480,93
|
RESULTAT A DISTRIBUER
|
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
136654946,1
|
19860097,62
|
30656480,93
|
- L'actif immobilisé net :
Cette masse représente des valeurs
immobilisées nettes du bilans comptable mais diminuées des frais
d'établissement (actif fictif) et des valeurs à moins d'un an et
augmentées éventuellement d'une partie des stocks
considérés comme des immobilisations (STOCK OUTIL).
-« les capitaux propres
Cette masse représentez le montant des
capitaux du bilan comptable majoré des provisions pour risques et
charges sans objet réel (c »est ce que l'on appelle des
réserves occultes) et réduits des résultats à
distribuer et des actifs fictifs »33(*).
Nous avons considéré les frais de
premier établissement, les frais d'études, les
intérêts et commissions sur emprunts à long terme comme les
actifs fictifs.
Malgré l'amortissement des frais
d'établissement (actif fictif) dans le bilan comptable, sa valeur nette
était totalement diminuée lors de calcul des masses du bilan
financier34(*).
Dans le même ordre d'idées, nous
présumons que les actifs fictifs sont imaginaires, n'ont rien de
réel, ils n'existent au bilan comptable que par convention et ils sont
amortis de la même façon.
Lorsque les Gestionnaires Financiers font les
retraitements du bilan comptable, ils ne doivent pas tenir compte des actifs
fictifs, c'est pour cette raison qu'ils sont totalement diminués.
3.2 PRESENTATION DES
BILANS FINANCIERS CONDENSES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992,1993 ET 1994.
Les bilans d'exercices consécutifs en
valeurs absolues et en pourcentage nous aideront d'étudier
l'évolution de la SINELAC.
3.2.1. PRESENTATION DES BILANS
FINANCIERS CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES DES ANNEES 1992,1993 ET 1994.
ACTIF
|
|
ANNEE
|
ANNEE
|
ANNEE
|
EVOLUTION
|
EVOLUTION
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
1992- 1993
|
1993-1994
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
64284173,6
|
62829771,4
|
611100174
|
-1454402,23
|
-1719597,26
|
|
|
|
|
|
|
|
STOCKS
|
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
- 2886,17
|
- 4354,18
|
|
|
|
|
|
|
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
A COURT TERME ET
|
10439302,7
|
12088747,1
|
16818846
|
1649444,38
|
4730098,91
|
DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
75563857,5
|
75756013,5
|
78732163,9
|
192155,98
|
2976150,47
|
PASSIF
|
|
ANNEE
|
ANNEE
|
ANNEE
|
EVOLUTION
|
EVOLUTION
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
1992-1993
|
1993-1994
|
CAPITAUX PROPRES
|
-11803708,6
|
-12512714,8
|
-15954643,5
|
- 609006,11
|
- 3541928,7
|
DETTES A LONG ET
|
|
|
|
|
|
MOYEN TERMES
|
73701620
|
68308630,6
|
64030326,4
|
- 5392989,43
|
- 4278304,14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES A COURT TERME
|
13665946,1
|
19860097,6
|
30656480,9
|
6194151,52
|
10796383,3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
75563857,5
|
75756013,5
|
78732163,9
|
192155,98
|
2976150,47
|
3.2.2. PRESENTATION DES BILANS
FINANCIERS CONDENSES EN POURCENTAGES
ACTIF
|
|
ANNEE
|
ANNEE
|
ANNEE
|
EVOLUTION
|
EVOLUTION
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
19 921 993
|
19 931 994
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
85,07%
|
82,94%
|
77,62%
|
- 2,26%
|
- 2,74%
|
|
|
|
|
|
|
|
STOCKS
|
|
1,11%
|
1,11%
|
1,02%
|
- 0,34%
|
- 4,10%
|
|
|
|
|
|
|
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
A COURT TERME ET
|
13,82%
|
15,96%
|
21,36%
|
15,80%
|
39,13%
|
DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
|
|
PASSIF
|
|
ANNEE
|
ANNEE
|
ANNEE
|
EVOLUTION
|
EVOLUTION
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
19 921 993
|
19 931 994
|
CAPITAUX PROPRES
|
- 15,62%
|
- 16,39%
|
- 20,26%
|
5,16%
|
28,53%
|
DETTES A LONG ET
|
|
|
|
|
|
MOYEN TERMES
|
97,54%
|
90,17%
|
81,33%
|
- 7,32%
|
- 6,26%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES A COURT TERME
|
18,09%
|
26,22%
|
38,94%
|
45,33%
|
54,36%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
|
|
3.2.3. LA STRUCTURE DES BILANS
FINANCIERS D'UNE ACTIVITE DONNEE
Lorsqu'une entreprise est prospère, la
structure des bilans financiers se présente de la manière
suivante :
Tableau n° 17 :
ACTIF
|
%
|
PASSIF
|
%
|
ACTIF IMMOBILISE
STOCKS
DETTES REALISABLES A COURT TERME ET DISPONIBLES
(CREANCES ET DISPONIBLES)
|
30 à 50
20 à 30
|
CAPITAUX PROPRES
DETTES A LONG ET MOYEN TERME (DETTES FINANCIERES
DETTES A COURT TERME
(DETTES D'EXPLOITATION ET
DUVERSES)
|
60 à 80
20 à 10
20 à 10
|
100-100
|
100-100
|
Il y a lieu de faire visualiser des bilans
financiers aux moyens de diagrammes à barres, de diagrammes circulaires,
de graphiques triangulaires mais la visualisation des bilans au moyen de
graphiques triangulaires se fait lorsqu'elle permet de représenter les
données dépendantes de trois variables. Comme la SINELAC n'a plus
de capitaux propres, cette étude ne nous permettra pas de faire une
visualisation de graphiques triangulaires des bilans au niveau des passifs.
3.3. VISUALISATION DES
BILANS
3.3.1. VISUALISATION DES BILANS
DE LA SINELAC AU MOYEN DE GRAPHIQUES
TRIANGULAIRES
Le graphique triangulaire permet de
présenter des données dépendantes de trois
variables35(*).
Si la santé de la SINELAC était bonne, les
segments de droite (en rouge) devraient se rencontrer sur l'aire de
tolérance que nous avons coloré.
3.4. L'ANALYSE DU BILAN
3.4.1. GENERALITES SUR LES
RATIOS
L'analyse des ratios consiste à mesurer
les situations financières ainsi que les changements qui interviennent
dans ces situations. Un ratio indique le rapport entre deux termes.
Un ratio est un rapport combinant deux valeurs
caractéristiques extraites des documents comptables d'une entreprise. Le
ratio n'est significatif que s'il est comparé à ceux des
exercices précédents ou à ceux des entreprises
concurrentes36(*).
Les ratios permettent de faire l'analyse
financière qui démontre la situation financière d'une
entreprise qui peut être favorable ou défavorable.
3.4.2. LE RATIO DE FINANCEMENT
DES IMMOBILISATIONS DE LA SINELAC
CAPITAUX PERMANENTS
ACTIF OMMOBILISE
La formule :
Ce ratio permet au gestionnaire financier ou aux
experts de connaître la façon dont les investissements ont
été financés.
Le chiffre à obtenir à l'issue de
calcul doit être égal ou supérieur à 1.
1992 : 61.897.911.37 =0,96
64.284.173,63
1993 : 55.895.915,83 = 0,89
62.829.771,40
1994 : 48.075.682,99 = 0,79
61.110.174,14
La situation de la SINELAC n'est pas
satisfaisante, elle ne semble pas non plus être en
amélioration.
3.4.3. LE RATIO D'AUTONOMIE
FINANCIERE
CAPITAUX PROPRES
DETTES
La formule :
Ce ratio sert à mesurer le degré
d'indépendance financière de l'entreprise.
Pour une entreprise prospère, indépendante, les
capitaux propres doivent être supérieurs aux dettes.
1992 : -11.803.708,64 = -0,14
87.367.566,11
1993 : - 12.412.714,75 = -0,14
88.168.728.20
1994 : - 15.954.643,45 = - 0,17
94.686.807,37
Si la SINELAC dépend
énormément de ses créanciers, la situation ne semble pas
être en voie d'amélioration, au contraire.
3.4.4. LE RATIO DE LIQUIDITE
GENERALE DE LA SINELAC
ACTIF CIRCULANT
DETTES A COURT TERME TERMETERME
La formule :
Le rôle de ce ratio est de
déterminer la dépendance de l'entreprise vis-à-vis des
rentrées de trésorerie. Lorsque le ratio est important,
l'entreprise est moins exposée, ce ratio doit être égal ou
supérieur à 1.
1992 : 11.279.683,84 = 0,83
13.665.946,10
1993 : 12.926.242,05 = 0,65
19.860.097,78
1994 : 17.621.989,78 = 0,57
30.656.480,93
Si la SINELAC ne peut pas faire face à
ses dettes à court terme avec son actif circulant, la SINELAC est dans
une situation financière critique.
N.B. : Les stocks de la SINELAC sont constitués
essentiellement des pièces de rechange.
3.4.5. LE RATIO DE TRESORERIE
GLOBALE DE LA SINELAC
Valeurs réalisables à court terme et
disponibles
Dettes à court terme
La formule :
Ce ratio sert à indiquer la situation de
trésorerie de l'entreprise, ce ratio doit être voisin de 1 pour
que l'entreprise ne puisse pas avoir des difficultés financières
plus précisément de trésorerie, disons mieux, de
paiement.
1992 :10.439.302,73 = 0,76
13.665.946,10
1993 : 12.088.747,11 = 0,61
19.860.097,62
1994 : 16.818.846,02 = 0,55
30.656.480,93
La situation de la trésorerie de la
SINELAC est préoccupante. D'une année à une autre, elle ne
s'améliore pas.
Une règle empirique donne pour ce ratio une valeur
souhaitable37(*).
3.4.6. LE RATIO DE LIQUIDITE
IMMEDIATE DE LA SINELAC
Valeurs disponibles (disponibilités)
Dette à court terme
La formule :
Ce ratio sert à mesurer la
solvabilité à vue ou immédiate de l'entreprise.
1992 : 2.468.369,06 = 0,18
13.665.946,10
1993 : 721.239,81 = 0,04
19.860.097,62
1994 : 111.494,92 = 0,004
30.656.480,93
Le niveau très faible du ratio
démontre les difficultés de paiement des dettes à court
terme immédiatement exigibles au sein de la SINELAC.
Nous avons étudié seulement les
ratios qui étaient entrain de nous préoccuper pour
procéder à l'analyse économique et financière du
bilan de la SINELAC. Il y a lieu également de procéder à
l'analyse fonctionnelle du bilan.
CHAPITRE IV :
L'ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN : NOYION DE FONDS DE ROULEMENT NET
GLOBAL
L'analyse de type fonctionnel consiste à
étudier la structure d'un système et les risques qui en
découlent. Cette analyse n'est pas bien connue dans les milieux
financiers. Pour arriver à faire l'analyse fonctionnelle, il faut
établir le bilan fonctionnel condensé à partir du bilan
comptable.
Le proposé par le bilan comptable
général se prête à une analyse de type fonctionnel
dont le fondement est le classement des créances et des dettes
d'après leur origines sans tenir compte des échéances. Il
s'agit d'étudier la structure de l'entreprise et les risques qui en
découlent38(*).
L'analyse de type fonctionnel n'est apparue que
récemment, mais elle es susceptible de se développer dans les
prochaines années étant donné qu'elle utilise directement
les documents de synthèse du plan comptable
général39(*).
4.1. BILAN FONCTIONNEL
CONDENSE
La structure du bilan fonctionnel
condensé qu'on établit à partir du bilan comptable se
présente de la manière suivante :
Figure n° 3 : Structure du bilan
fonctionnel40(*).
RESSOURCES
STABLES
BESOINS
STABLES
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
STOCKS
|
DETTES FINANCIERES
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
Source : Méthodes de gestion.
Pour les masses du bilan fonctionnel
condensé, nous distinguons au passif les ressources qui sont
constituées :
*des financements propres qui regroupent les fonds
destinés à financer des besoins stables qui ne sont pas à
la date du bilan, dus à des tiers.
FINANCEMENTS PROPRES = RESSOURCES PROPRES + AMORTISSEMENTS
RESSOURCES
PROPRES =
CAPITAUX PROPRES + PROVISIONS
« Les capitaux propres regroupent toutes les sommes
portées au bilan comptable y compris le résultat de l'exercice.
Les provisions sont toutes reprises quelles qu'elles soient enregistrées
à l'actif ou au passif »41(*).
*des dettes financières qui regroupent également
les capitaux mis à la disposition du système en vue de financer
des besoins stables.
FINANCEMENTS PROPRES + DETTES FINANCIERES = RESSOURCES
STABLES
* des dettes d'exploitation et dettes diverses qui sont
destinées à financer les éléments d'exploitation ou
hors exploitation.
A l'actif, nous distinguons les besoins qui
sont constitué s :
* des actifs immobilisés bruts qui regroupent les
actifs immobilisés hors exploitation et d'exploitation ; dans ce
cas il s'agit des besoins stables du système.
Les valeurs obtenues doivent correspondre aux valeurs
initiales des moyens mis en oeuvre dans le système.
*des stocks qui correspondent à la valeur brute, les
provisions sont portées au passif.
* des créances et disponibilités, les comptes de
régularisation doivent être ajoutés quelle que soit leur
échéance.
Figure n°03 : Structure du bilan
fonctionnel42(*)
BESOINS STABLES
RESSOURCES STABLES
FINANCEMENTS PROPRES
|
|
STOCKS
|
DETTES FIANANCIERES
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
Source : Méthodes de gestion.
Pour les masses du bilan fonctionnel
condensé, nous distinguons au passif les ressources qui sont
constituées :
FINANCEMENTS PROPRES = RESSOURCES PROPRES + AMORTISSEMENTS
RESSOURCES
PROPRES =
CAPITAUX PROPRES + PROVISIONS
*des financements propres qui regroupent les fonds
destinés à financer des besoins stables qui ne sont pas à
la date du bilan, dus à des tiers.
« Les capitaux propres regroupent toutes les sommes
portées au bilan comptable y compris le résultat de l'exercice.
Les provisions sont toutes reprises quelles qu'elles soient enregistrées
à l'actif ou au passif »43(*).
* des dettes financières qui regroupent
également les capitaux mis à la disposition du système en
vue de financer des besoins stables.
FINANCEMENTS PROPRES + DETTES FINANCIERES = RESSOURCES STABLES
* de dettes d'exploitation et dettes diverses qui sont
destinées à financer les éléments d'exploitation ou
hors exploitation.
A l'actif, nous distinguons les besoins qui sont
constitués :
* des actifs immobilisés bruts qui regroupent les
actifs immobilisés hors exploitation et d'exploitation ; dans ce
cas il s'agit des besoins stables du système.
Les valeurs obtenues doivent correspondre aux valeurs
initiales des moyens mis en oeuvre dans le système.
* des stocks qui correspondent à la valeur brute, les
provisions sont portées au passif.
* des créances et disponibilités, les comptes de
régularisation doivent être ajoutés quelle que soit leur
échéance.
4.1.1. CALCUL DES MASSES DES
BILANS DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992,1993,1994
Tableau n°18
VALEUR EXPRIMEE EN DTS
CALCUL DES MASSES DES BILANS
|
|
|
|
|
MASSES DE L'ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEE
|
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
ACTIF IMMOBILISE BRUT
Total des immobilisations au bilan (brut)
Provisions
STOCKS
Valeur au bilan
CREANCES ET DISPONIBILITES
Créances clients et comptes rattachés (brut)
Disponibilités
Charges constatées d'avance
|
|
|
|
89222405,6
|
89301834,38
|
89819431,9
|
1209672,24
|
1550817,36
|
1868531,96
|
90432377,84
|
90852651,74
|
91687963,86
|
|
|
|
|
|
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
|
|
|
|
|
|
9076555,36
|
12970161,64
|
17857655,76
|
2468369,06
|
721239,81
|
111494,92
|
13163,61
|
7921,62
|
374,11
|
11558088,03
|
13699323,07
|
17969524,79
|
11558088
|
13699323,07
|
17969524,79
|
MASSES DU PASSIF
|
ANNEE
|
|
|
|
1992
|
1993
|
1994
|
FINANCEMENTS PROPRES
Capitaux propres (montant figurant au bilan)
Provisions:
Provisions pour risques
Provisions pour dépréciations
Ressources propres
Amortissement ( y compris des frais d'établissement)
FINANCEMENTS PROPRES
DETTES FINANCIERES
Emprunts et dettes financières
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES
DIVERSES
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
Produits constatés d'avance
|
|
|
|
6095522,19
|
10562377,95
|
15507706,49
|
-6095533,19
|
-10562377,95
|
-15507706,49
|
|
|
|
1209672,24
|
1550817,36
|
1868531,96
|
1118785,3
|
1610575,96
|
1150678,77
|
2328457,54
|
3161393,32
|
3019210,73
|
|
|
|
-3767064,65
|
-7400984,63
|
-12488495,76
|
|
|
|
19230045,52
|
24621726,18
|
28262320,8
|
19230045,52
|
24621726,18
|
28262320,8
|
|
|
|
15462980,87
|
17220741,55
|
15773825,04
|
|
|
|
|
|
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
|
|
|
1632165,69
|
1595073,48
|
1673744,77
|
18676,35
|
52227,22
|
46700,23
|
11875666,1
|
18073358,96
|
28936035,93
|
139437,96
|
139437,96
|
0
|
13665946,1
|
19860097,62
|
30656480,93
|
4.1.2. PRESENTATION DES BILANS
FONCTIONNELS CONDENSES CONSECUTIFS DE LA SINELAC EN VALEURS ABSOLUES ET EN
POURCENTAGES POUR EXERCICES1992, 1993 ET 1994.
4.1.2.1. PRESENTATION DES
BILANS FONCTIONNELS CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES
Tableau n° 19
ACTIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
90432077,84
|
90852651,74
|
91687963,86
|
STOCKS
|
840381,11
|
837994,94
|
803143,76
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
11558088,03
|
13699323,07
|
17969524,79
|
|
102830546,98
|
105389469,75
|
110460632,41
|
PASSIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
15462980,87
|
17220741,55
|
15773825,04
|
DETTES FINANCIERES
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
13665946,10
|
19860097,62
|
30656480,93
|
|
102830546,98
|
105389469,75
|
110460632,41
|
4.1.2.2. PRESENTATION DES
BILANS FONCTIONNELS CONDENSES CONSECUTIFS EN POURCENTAGES
Tableau n° 20.
ACTIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
87,94%
|
86,21%
|
83,01%
|
STOCKS
|
0,82%
|
0,79%
|
0,73%
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
11,24%
|
13,00%
|
16,27%
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
PASSIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
15,04%
|
16,34%
|
14,28%
|
DETTES FINANCIERES
|
71,67%
|
64,82%
|
57,97%
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
13,29%
|
18,84%
|
27,75%
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
Les bilans fonctionnels condensés
consécutifs vont nous permettre de faire l'étude de fonds de
roulement net global de la SINELAC pour les exercices 1992, 1993 et 1994 en vue
de constater, si les besoins structurels seront financés par des
ressources non stables ; ce qui peut constituer pour la SINELAC un risque
important.
4.2. LE FONDS DE ROULEMENT
NET GLOBAL
Le fonds de roulement net global est la
différence dégagée entre les ressources stables et les
besoins stables.
Le fonds de roulement net global se
présente de la manière suivante :
-lorsqu'il y a excédent des ressources stables, nous
pouvons présumer que celles-ci sont mises à la disposition du
fonctionnement de l'entreprise à l'actif circulant.
-lorsqu'il y a insuffisance des ressources stables, il y a
lieu d'avancer que celles-ci ne peuvent pas être en mesure de financer
les besoins stables, dans cette condition les besoins structurels sont
financés par les ressources non stables.
Le fonds de roulement net global ne peut
être obtenu qu'à partir d'un bilan fonctionnel condensé.
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = RESSOURCES STABLES - BESOINS
STABLES
Le fonds de roulement net global peut être
mis en évidence sur les schémas suivant :
Schéma n° 2
FINANCEMENT PROPRES
|
DETTES FINANCIERES
|
BESOINS STABLES
RESSOURCES STABLES
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
|
3Le fonds de roulement net global est constitué :
soit de l'excédent des ressources stables mises à la disposition
du fonctionnement de l'entreprise à l'actif circulant ;
Soit de l'insuffisance des ressources stables pour financer
les besoins stables : dans ce cas les besoins structurels sont
financés par des ressources non stables, ce qui peut constituer pour
l'entreprise un risque important »44(*).
4.2.1. CALCUL DE FONDS DE
ROULEMENT NET GLOBAL DE LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992,1993 ET 1994.
4.2.1.1. CALCUL POUR
L'EXERCICE 1992
Ressources stables pour 1992 : Financements propres +
Dettes financières
15.462.980,87 + 73.701.620,01 = 89.164.600,88
Besoins stables pour 1992 : Actif immobilisé
brut
90.432.077,84 = 90.432.077,84
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 1.267.476,96
4.2.1.2. CALCUL POUR L'EXERCICE 1993
Ressources stables pour 1993 : Financements propres +
Dettes financières
17.220.741,55 + 68.3083630,58 = 85.529.372,13
Besoins stables pour 1993 : Actif immobilisé
brut
90.852.651,74 = 90.852.651,74
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 5.323.279,61
4.2.1.3. CALCUL POUR
L'EXERCICE 1994
Ressources stables pour 1994 : Financements propres +
Dettes financières
5.773.825,04 + 64.030.326,44 = 79.804.151,48
Besoins stables pour 1994 : Actif immobilisé
brut
91.687.963,86 = 91.687.963,86
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 11.883.812,38
Tableau n° 21 : Fonds de roulement net global
d'exercices 1992,1993,1994
ANNEE
|
RESSOURCES STABLES
|
BESOINS STABLES
|
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
|
1992
|
89.164.600,88
|
90.432.077,86
|
- 1.267.476,96
|
1993
|
85.529.372,13
|
90.852.651,74
|
- 5.323.279,61
|
1994
|
79.804.151,49
|
91.687.963,86
|
- 11.883.812,38
|
Nous avons remarqué qu'en 1992,
l'insuffisance des ressources stables pour financer les besoins stables
était de l'ordre de - 1.267.476,96 DTS.
En 1993, il y a une insuffisance des ressources
stables pour financer les besoins stables cela jusqu'à concurrence de -
5.323.279,61 DTS.
En 1994, la situation devient encore plus
défavorable ; nous avons noté le montant de
- 11.883.812,38 DTS.
Les besoins structurels sont financés par
des ressources non stables et cela démontre que la SINELAC est en train
de courir un risque important.
Il y a lieu de prendre des précautions
pour changer positivement la situation financière de la SINELAC.
4.2.1.4. VISUALISATION DES
BILANS FONCTIONNELS AU MOYEN DU GRAPHIQUE CARRE
Pour nous permettre de
visualiser les bilans fonctionnels au moyen du graphique carré, il
s'avère nécessaire de présenter les bilans fonctionnels
condensés consécutifs de la manière suivante :
ACTIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
PASSIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
ACTIF IMMOILISE BRUT
ACTIF CIRCULANT
|
87.94
12.06
|
86.21
13.79
|
83.01
16.89
|
FINANCEMENTS PROPRES
DETTES
|
15.04
84.96
|
16.34
83.66
|
14.28
85.12
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Le graphique sert à représenter
par un point qui se trouve à l'intérieur du carré un
ensemble en des sous ensembles de même montant, par conséquent les
bilans doivent être exprimés en pourcentages.
Graphique carré n° 4
Graphique carré n° 5
Financements propres
Financements propres
100
100 100
100
Actif immobilisé brut
87.94
86.21
Actif immobilisé brut
Point du bilan
16.34
Point du bilan
Point du bilan
Point du bilan
Point du bilan
15.04
0
0 0
0
Passif total 100
Passif total
Actif total
0 Actif total
Pour exercice 1992
Pour exercice 1993
Graphique carré n° 6
Actif immobilisé brut
Financements propres
100
100
83.01
Point du bilan
14.28
0
Passif total 100
100 Actif
total 0
Pour exercice 1994.
Pour les exercices 1992, 1993
et 1994 nous avons constaté que l'aire de tolérance est trop
déplacée vers le bas et le côté droit,le point du
bilan n'est pas normalement situé dans la zone définie et cette
constatation démontre que la santé financière de la
SINELAC n'est pas bonne.
Graphique carré n° 7
100
100
__
80
__
Actif immobilisé brut
Financements propres
__
50 __
__
__
__
__
Point du bilan __
__ __
__ __
0
0
Passif total
0
100
100
Actif total
0
Si la santé financière de la
SINELAC était bonne le point du bilan devrait se situer sur l'aire de
tolérance que nous avons coloré sur le graphique ci-dessus.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui
justifie la fin de notre cycle universitaire de Licence en Management.
Notre mémoire est comme qui dirait une
consultation financière qui nous a amené à connaître
l'état de santé financière de la SINELAC en tenant compte
de la gestion des approvisionnements.
Le premier chapitre était
constitué de généralités Et avait donné une
idée générale sur l'organisation de la SINELAC.
Quelques notions des finances étaient
abordées et les états financiers de la SINELAC ont
été présentés.
Le deuxième chapitre nous a permis de
focaliser notre attention sur les approvisionnements et la trésorerie.
Cela nous a amené à constater que la gestion de la
trésorerie de la SINELAC n'était pas adéquate et que la
gestion des approvisionnements risque de connaître un blocage qui peut
entraver le fonctionnement normal de toute la société.
L'examen des fonds de roulement d'exercices
consécutifs nous a fait voir que la SINELAC n'est pas en mesure de
financer convenablement ses opérations, même si elle
procédait au recouvrement.
Le troisième chapitre était
consacré à l'analyse économique et financière du
bilan suivant les principes de la liquidité. Dans ce chapitre, nous
avons eu l'occasion de présenter les bilans financiers de la SINELAC
à partir des retraitements des bilans comptables.
La visualisation des bilans au moyen des
graphiques a montré que la santé financière de la SINELAC
n'était pas bonne.
L'analyse du bilan par les ratios renseigne
que :
-la SINELAC dépend énormément de ses
créanciers, elle ne peut pas faire face à ses dettes à
court terme avec son actif circulant ;
-la situation de trésorerie de la SINELAC est
préoccupante pour les gestionnaires ;
-la SINELAC ne fait que perdre sa capacité de faire
face à ses dettes à court terme immédiatement exigible.
Dans le quatrième chapitre, nous avons
procédé à l'analyse fonctionnelle. Nous avons
établi les bilans fonctionnels à partir des bilans comptables
pour obtenir les fonds de roulement nets globaux.
Les besoins structurels de la SINELAC sont
financés par des ressources non stables, cela veut dire que cette
société est en train de courir un risque important.
En notre qualité de Managers, nous
pensons qu'il y a lieu de procéder au redressement qui peut sauver cette
société. Si la SINELAC parvient à appliquer les principes
du management à travers les Managers compétents ou d'autres
Gestionnaires avertis, elle arrivera à remonter ses difficultés
au niveau de la gestion financière qui entrave la gestion des
approvisionnements qui risque de bloquer complètement la bonne marche de
son fonctionnement.
Le Comité de Direction peut attirer
l'attention de l'Assemblée Générale par le biais du
Conseil d'Administration pour la recherche des capitaux et mettre en place la
stratégie qui va permettre à la SINELAC de réaliser le
profit et de résorber ses dettes.
La SINELAC doit fournir un effort
considérable pour effectuer convenablement le recouvrement de ses
créanciers. Elle doit en outre informatiser sa gestion des
approvisionnements.
Bref, outre les mesures de redressement
proposés par-ci par-là dans notre travail, un diagnostic
financier surtout est nécessaire pour la SINELAC.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. A. BRIMO, Les méthodes en sciences sociales,
édition Monchrétien, Paris, 1972.
2. CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU ZAIRE, SECRETARIAT
GENERAL DE LA COMPTABILITE, Plan Comptable Générale
zaïrois, 1ère édition, 1978
3. GEORGES PETIT-DUTAILLIS AVEC LA COLLABORATION DE HENRI
BERNARD, Le crédit et les Banques, L'économique n°
16, édition Sirey, Paris.
4. GEORGES R. TERRY ET STEPHEN G. FRANKLIN, Les principes du
Management, 8è édition, Collection Gestion, Economica, Paris,
185.
5. HENRI FAYOL, Administration industrielle et
générale, Dunod, Paris, 1966.
6. JACQUES SIMON, Vocabulaire économique,
éditions INEP/CONTINENT, Léopoldville.
7. JEAN PIERRE ET MICHEL TIROUFLET, Eléments
d'économie politique, Armand colin, éditeurs, Paris, 1983.
8. JOSEPH IFERGAN, Les difficultés des entreprises,
diagnostic et plan de redressement, Centre de Librairie et
d'éditions techniques C.L.E.T., 1985.
9. J.TEUNISSEN, L'éducation intellectuelle, S. e.,
Montréal/Canada, 1986.
10. LIONEL COLLINS ET GERARD VALIN, Audit et contrôle
interne, aspects financiers,
Opérationnels et stratégiques, Dalloz,
4è édition, 1992.
11. MAURICE PETITJEAN, Gestion analytique et
budgétaire, Librairies Techniques, Paris1er ,1972.
12. MAX MOREAU, Le management pratique de l'entreprise,
2ème édition.
13. M. COHEN, La dynamique commerciale. Application aux
produits industriels, collection la vie de L'entreprise, Dunod Economie,
1969.
14. M. DEPREZ ET M. DUVANT, Méthodes de gestion,
Tome2, Techniques et outils de gestion, Paris, 1993.
15. MICHEL LEVASSEUR, La gestion de la
trésorerie : nature et difficulté du problème,
Analyse Financière, 4ème trimestre, Paris, 1974.
16. OLIVIER BRUEL, Politique d'achat et gestion des
approvisionnements, Dunod Entreprise, Bordas, Paris, 1991.
17. PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, Paris, 1991.
18. RALPH B. TOWER, Manuel de gestion financière,
Collection : Techniques Américaines, Centre Régional
d'éditions techniques.
19. ROBERT OBERT, Les prévisions dans l'entreprise
plans de financement, budgets et trésorerie, édition Dunod,
Paris, 1991.
II. COURS
1. C.COULOMBEL, Management et marketing, Educatel,
Liège, 1990.
2. DIASIVI L. MFULAMA, Diagnostic d'entreprises,
Inédit, UNIC - I.S.GE.A., Campus Nord-Est, Année
académique 1994-1995.
3. Les opérations des Banques et des Bourses,
Inédit, UNIC-I.S.G.E.A., Campus Nord-Est, Année académique
1994-1995.
4. MICHEL CHARLIER, Les opérations de Banque,
Université Lovanium de Kinshasa.
N.B : les annexes seront présentées
incessamment
ANNEXES
TABLES
DES MATIERES
DEDICACE
2
REMERCIEMENTS
3
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUE
4
SIGLES ET ABREVIATIONS
5
0. INTRODUCTION GENERALE
6
0.1 PROBLEMATIQUE
6
0.2 HYPOTHESE DU TRAVAIL
6
0.3 METHODES DU TRAVAIL
6
0.4TECHNIQUES D'INVESTIGATION
7
0.5 JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET ET SON
IMPORTANCE
7
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL
8
0.7 TRAVAUX ANTERIEURS
8
0.8. SOMMAIRE DU TRAVAIL
9
CHAPITRE I : GENERALITES
9
1.0. INTRODUCTION
9
1.1. LA SINELAC
9
1.1.1. HISTORIQUE
9
1.1.2. ORGANISATION DE LA SINELAC
10
1.1.2.1 ORGANIGRAMME
10
1.1.2.2. DESCRIPTION
13
1.2 NOTIONS DES FINANCES
17
1.2.1. DEFINITIONS
17
1.2.2. L'UTILITE PRIMORDIALE DES FINANCES
18
1.2.3LES ETATS FINANCIERS DE LA SINELAC
19
CHAPITRE II : LES APPROVISIONNEMENTS ET LA
TRESORERIE
33
2.1.LA TRESORERIE AU SEIN DE LA SINELAC
34
2.1.1. LA TRESORERIE ET L'EXPLOITATION DE LA
SINELAC
37
1. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE
37
2. CALCUL ET EVOLUTION DE TRESORERIE
38
3. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE APPLIQUEE A
LA SINELAC
38
2.1.2. RECOUVREMENT
42
2.1.2.1 LES CREDITS CLIENTS ET CREDITS
FOURNISSEURS
42
2.1.2.2. TECHNIQUE DE RECOUVREMENT
44
1. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN AVIS DE COUPURE
44
2. RECOUVREMENT SUR BASE D'ESCOMPTE
44
3. RECOUVREMENT SUR BASE DE CAUTIONNEMENT OU
GARANTIE BANCAIRE
45
4. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN DISPOSITIF
45
5. RECOUVREMENT SUR BASE DE NEGOCIATION
45
2.2. LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS
46
2.2.1. PROCEDURE D'ACHAT ET GESTION DE LA
COMMANDE
46
2.2.1.1. PROCESSUS D'ACHAT
46
2.2.1.2. LES BESOINS
47
2.2.1.2.1. ORIGINES DES BESOINS
47
2.2.1.2.2. PLANIFICATION TACTIQUE DES BESOINS
47
2.2.1.2.3. PRECISION DE BESOINS ET VERIFICATION DE
SON UTILITE
48
2.2.2. EVALUATION ET SELECTION DES FOURNISSEURS
49
2.2.2.1. LE MARKETING ET LES ACHATS
49
2.2.2.2. POLITIQUE D'ACHAT
51
1. Stratégie-produits
52
2. Stratégie-sources
52
2.1. Politique d'exclusivité
52
2.2 La politique de répartition
52
3. Stratégie-prix
53
4. Stratégie-communication
55
2.2.3. PASSATION DE LA COMMANDE ET SUIVI
55
2.2.3.1. PASSATION DE LA COMMANDE
55
2.2.3.2. MARCHES ET COMMANDES OUVERTES
56
2.2.3.3. SUIVI DE LA COMMANDE
56
2.2.4. RECEPTION DE LA COMMANDE
57
2.2.5. VERIFICATION DE LA FACTURE ET REGLEMENT
58
2.2.5.1. FOURNISSEURS LOCAUX
58
2.2.5.2. FOURNISSEURS ETRANGERS
58
2.2.5.3. CAS DE DEMANDE DE PAIEMENT PERMANENTE
59
2.2.5.4. UTILISATION DES BIENS
59
2.3. LES FONDS DE ROULEMENT
59
2.3.1. ROTATION DU FONDS DE ROULEMENT DE LA
SINELAC
59
2.3.2. CALCUL DE ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT
NET DE LA SINELAC POUR EXERCICES 1992, 1993,1994
60
2.4. RISQUE D'EXPLOITATION
60
2.4.1. RISQUE AU NIVEAU DES INPUTS ET OUPUTS
60
CHAPITRE III : ANALYSE ECONOMIQUE ET
FINANCIERE DU BILAN SUIVANT PRINCIPES DE LA LIQUIDITE
62
3.1. LE BILAN FINANCIER CONDENSE
62
3.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC
POUR LES EXERCICES 1992, 1993 ET 1994
63
3.2 PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS
CONDENSES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992,1993 ET 1994.
64
3.2.1. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES
EN VALEURS ABSOLUES DES ANNEES 1992,1993 ET 1994.
65
3.2.2. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES
EN POURCENTAGES
65
3.2.3. LA STRUCTURE DES BILANS FINANCIERS D'UNE
ACTIVITE DONNEE
66
3.3. VISUALISATION DES BILANS
66
3.3.1. VISUALISATION DES BILANS DE LA SINELAC AU
MOYEN DE GRAPHIQUES TRIANGULAIRES
66
3.4. L'ANALYSE DU BILAN
68
3.4.1. GENERALITES SUR LES RATIOS
68
3.4.2. LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS
DE LA SINELAC
69
3.4.3. LE RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE
69
3.4.4. LE RATIO DE LIQUIDITE GENERALE DE LA
SINELAC
69
3.4.5. LE RATIO DE TRESORERIE GLOBALE DE LA
SINELAC
70
3.4.6. LE RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE DE LA
SINELAC
70
CHAPITRE IV : L'ANALYSE FONCTIONNELLE DU
BILAN : NOYION DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
71
4.1. BILAN FONCTIONNEL CONDENSE
71
4.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC
POUR EXERCICES 1992,1993,1994
73
4.1.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS
CONDENSES CONSECUTIFS DE LA SINELAC EN VALEURS ABSOLUES ET EN POURCENTAGES POUR
EXERCICES1992, 1993 ET 1994.
75
4.1.2.1. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS
CONDENSES EN VALEURS ABSOLUES
75
4.1.2.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS
CONDENSES CONSECUTIFS EN POURCENTAGES
75
4.2. LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
76
4.2.1. CALCUL DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL DE
LA SINELAC POUR LES EXERCICES 1992,1993 ET 1994.
77
4.2.1.1. CALCUL POUR L'EXERCICE 1992
77
4.2.1.3. CALCUL POUR L'EXERCICE 1994
77
4.2.1.4. VISUALISATION DES BILANS FONCTIONNELS AU
MOYEN DU GRAPHIQUE CARRE
78
CONCLUSION GENERALE
80
BIBLIOGRAPHIE
82
ANNEXES
84
* 1 J. THEUNISSEN,
L'éducation intellectuelle,S.E.,Montréal/Canada, 1986, page
12.
* 2 A. BRIMO, les
méthodes en sciences sociales, Edition Monchrétien, Paris, 1972,
page 207.
* 3 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE
1990, Librairie Larousse, 1989.
* 4 GEORGE R. TERRY, Ph. et
STEPHEN G. FRANKLIN, Ph. D., Les principes du Management, 8è
édition, collection Gestion, Economia, 1985, page 37.
* 5 MAX MOREAU, Le management
pratique de l'entreprise, 2ème édition, Economique
48, rue Hericart 78015, Paris, page 61.
* 6 RALPH B. TOWER, Manuel de
gestion financière, collection : techniques américaines,
centre régional d'éditions techniques, page 2.
* 7 C. COLOMBEL, Cours de
management et marketing, Educatel, P.B./11.
* 8 JEAN-PIERRE ET MICHEL
TIROUFLET (PREFACE DE PATRICK MESSERLIN, professeur à
l'Université de Lille), Eléments d'économie
politique, Armand colin, éditeur, Paris, 1983, page 24.
* 9 ROBERT OBERT, Les
prévisions dans l'entreprise, plans de financement, budgets et
trésorerie, édition Dunod, Paris 1991, page 153.
* 10 HENRI FAYOL,
administration industrielle et générale, Dunod, Paris
1966, page 3.
* 11 Conseil permanent de la
Comptabilité au Zaïre, Secrétariat Général de
la Comptabilité, Plan Comptable Général Zaïrois,
1è Edition, 1978, page 193.
* 12GEORGES PETIT-DUTAILLIS
avec collaboration de HENRI BERNARD, Le crédit et les banques,
l'économique n°16,Paris, édition Sirey, page 277.
* 13 MICHEL LEVASSEUR, la
gestion de la trésorerie : nature et difficulté du
problème, analyse financière,4è trimestre, Paris,1974,
page 87.
* 14 LIONEL COLLINS, GERARD
VALIN, audit et contrôle interne aspects financiers, opérationnels
et stratégiques, Dalloz, 4è édition, 1992, page 215.
* 15 MICHEL LEVASSEUR, op. cit.
page 84.
* 16 1 JOSEPH IFERGAN, Les
difficultés des entreprises, diagnostic et plan de redressement, centre
de librairie et d'éditions techniques C.L.E.T. ; 1985, page 61.
* 17 MICHEL LEVASSEUR, op.cit.,
page 84.
* 18 MICHEL CHARLIER, cours de
« les opérations de banque », Université
Lovanium de Kinshasa, page 47.
* 19 Cours d'opération
des banques et de bourse, inédit, UNIC-ISGEA, Campus nord-est Bukavu,
1994 - 1995.
* 20 THEODORE LEVITT,
Innovation et marketing, traduit de l'américain par J.E. Leymarie, les
éditions d'organisation, Paris, 7è, 1971, page 68.
* 21 OLIVIER BRUEL, Politique
d'achat et gestion des approvisionnements, Dunod, entreprise, Bordas, Paris,
1991, page 49.
* 22 OLIVIER BRUEL, op.cit.,
page 42.
* 23 GEORGES R. TERRY PH. D.,
ET STEPHEN G. FRANKLIN, PH. D., Les principes du management, collection
gestion, RICHARD D. IRWIN series in management, Economica, Paris, 1985, page
187.
* 24 C.COULOMBEL, Management et
marketing, Educatel, Liège, 1990,p.b/16.
* 25 M. COHEN, La dynamique
commerciale, application aux produits industriels, collection la vie de
l'entreprise, Dunod, Economie, 1969, page 43.
* 26 OLIVIER BRUEL, op.cit.,
page 61.
* 27 OLIVIER BRUEL, op.cit.,
page 7.
* 28 OLIVIER BRUEL, op.cit.,
page 126.
* 29 JACQUES SIMON, Vocabulaire
économique, éditions i.n.e.p/continent, Leopoldville, page 49.
* 30 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE,
Librairie Larousse, 1989.
* 31 RALPH. TOWER, Manuel de
gestion financière, Collection : Technique américaine-21,
Centre Régional éditions techniques, page 22.
* 32 M. DEPREZ , M. DUVANT,
Méthodes de gestion, Tome 2, techniques et outils de gestion,1993, page
69.
* 33 M. DEPREZ, M. DUVANT,
op.cit, page 69
* 34 M. DEPREZ, M. DUVANT,
op.cit, page 61.
* 35 M. DEPREZ, M. DUVANT,
op.cit., page 72
* 36 M. DEPREZ ET M. DUVANT ,
op.cit.,page 70.
* 37 GEORGE R. TERRY, Ph. D. ET
STHEPHEN G. FRANKIN , Ph. D., Les principes du management, Collection
gestion, Richard D. Irwin, Inc, Economica,1985, pour traduction
française, page531.
* 38 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 79.
* 39 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 81.
* 40 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 79.
* 41 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 79.
* 42 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 79.
* 43 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 79.
* 44 M. DEPREZ ET M. DUVANT,
op.cit., page 81.
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