COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE ET
MONÉTAIRE DE L'AFRIQUE CENTRALEE
C E M A C
INSTITUT
SOUS-RÉGIONAL DE STATISTIQUE ET D'ÉCONOMIE
APPLIQUÉEE
ORGANISATION INTERNATIONALE
B.P : 294 -Yaoundé (République du
Cameroun)
Tél. : +237 22 22 01 34 Fax :
+237 22 22 95 21 E-mail : isseacemac@yahoo.fr
RAPPORT DE STAGE
ANALYSE
MULTIDIMENSIONNELLE
DE L'AVORTEMENT EN RÉPUBLIQUE DU
CONGO
STAGE EFFECTUÉ DU 02 JUILLET AU 10
SEPTEMBRE 2007
ÀU CENTRE NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET
DES ÉTUDES
ÉCONOMIQUES (CNSEE)
BRAZZAVILLE-RÉPUBLIQUE DU CONGO
Présenté et soutenu le 27 octobre 2007
par :
NGANGA KOUBEMBA Anaclet Géraud
Elève Ingénieur d'Application de la
Statistique 3ième année
Sous
l'encadrement de :
M. MAHOUKOU Etienne
Chef de service des Etudes
Démographiques
Devant le jury composé de :
· Président : M. NGONTHE
ROBERT
Directeur des Études du 3ième cycle
à l'ISSEA
· Examinateur : M. NGAH NGAH
Symplice
Enseignant permanent à l'ISSEA
Année académique
2007/2008
DÉDICACE
À ma mère OUMBA
ALICE ; ma fille GANGAT-GFASTU Rébecca Vertu et ma
fiancée KAYI M. Faïda Chrislène.
REMERCIEMENTS
Qu'il nous soit permis d'exprimer nos profondes gratitude et
reconnaissance, à tous ceux qui de près ou de loin ont
contribué au bon déroulement de notre stage ainsi qu'à
ceux qui ont voulu rehausser la qualité de ce document. Il n'a pu
être réalisé que mutuellement avec notre coéquipier
stagiaire (Gaston DIKWE, IAS 3) que nous remercions
indéfiniment.
Nous remercions particulièrement :
Ø Monsieur Samuel AMBAPOUR, Directeur
Général du CNSEE, qui a bien voulu nous accueillir dans sa
structure. Nous lui remercions davantage pour l'attention qu'il nous a
portée et pour ses conseils multiformes sur le plan
professionnel ;
Ø Monsieur Dominique KIMPOUNI,
Directeur de la coordination et de l'harmonisation statistique, qui nous a fait
montre d'abnégation durant notre stage ;
Ø Monsieur Gabriel BATSANGA, Directeur
des statistiques démographiques et sociales, qui nous a accueilli dans
sa direction où nous étions précisément
affectés ;
Ø Notre encadreur, Monsieur Etienne
MAHOUKOU, chef de service des études démographiques
à la DSDS, pour ses précieux conseils sans lesquels ce travail
n'aurait pas été réalisé jusqu'au bout ;
Ø Monsieur Jean BILONGO,
Mesdames Elisabeth MBOUSSI et Honorine
SOLO et tous les autres cadres du CNSEE que nous avons pu
côtoyer, pour nous avoir fait connaître davantage les
réalités professionnelles.
Nos remerciements s'adressent aussi à Monsieur
Léoncio F. ESONO Nze OYANA, Directeur
Général de l'ISSEA et à tout le personnel de l'ISSEA pour
nous avoir donné une formation professionnelle significative ;
à l'endroit de nos autres camarades stagiaires Théophile
ROTOUDJIMAYE, Remy MEZUI et Romain
NIBE, avec qui nous avons passé d'agréables moments
à Brazzaville ; et à notre ami et frère,
Aymar Sylver MALONGA M, pour sa documentation et ses
pertinentes suggestions.
Je ne saurais terminer cette page sans exprimer mes
tréfonds gratitudes à mes soeurs et frères
consanguins et à la famille KAYI, qui sans
relâche m'ont apporté leurs indéfectibles soutiens moral et
matériel.
Que ceux qui n'ont pas été
énumérés ici, trouvent également l'expression de ma
totale reconnaissance.
SOMMAIRE
Pages
DÉDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SOMMAIRE
III
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
IV
AVANT-PROPOS
V
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
VI
SYNTHÈSE
VIII
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU
CNSEE-DÉROULEMENT STAGE ET TRAVAUX RÉALISÉS
3
I.1 PRÉSENTATION DU CNSEE
3
I.1.1 GENÈSE
3
I.1.2 ATTRIBUTIONS
3
I.1.3 ORGANISATION
4
I.1.4 MOYENS HUMAINS
6
I.1.5 PRODUITS DU CNSEE
6
I.2 DÉROULEMENT DU STAGE
6
I.2.1 CONTACT AVEC L'ADMINISTRATION
6
I.2.2 DESCRIPTION DU SERVICE DES ÉTUDES
DÉMOGRAPHIQUES
7
I.3 TRAVAUX EFFECTUÉS
8
CHAPITRE II : PRÉSENTATION DE
LA SOURCE DE DONNÉES : L'ENQUÊTE EDSC-I 2005
9
II.1 CADRE INSTITUTIONNEL, CONTEXTE ET
OBJECTIFS DE L'EDSC-I
9
II.1.1 CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ENQUÊTE
EDSC-I 2005
9
II.1.2 CONTEXTE DE L'ENQUÊTE EDSC-I 2005
9
II.1.3 OBJECTIFS DE L'ENQUÊTE EDSC-I 2005
10
II.2 STRUCTURE DE LA BASE DE DONNÉES
DE L'ENQUÊTE EDSC-I
11
II.3 PLAN D'ÉCHANTILLONNNAGE
11
II.4 CALENDRIER DES ACTIVITÉS DE
L'EDSC-I
12
CHAPITRE III : TECHNIQUES D'ANALYSE
DES DONNÉES UTILISÉES
13
III.1 MÉTHODES FACTORIELLES
13
III.1.1 L'ACP EN BREF
13
III.1.2 L'AFC EN BREF
14
III.1.3 L'ACM EN BREF
17
III.2 MÉTHODE DE CLASSIFICATION
18
CHAPITRE IV : AVORTEMENT MULTI
VARIÉ AU CONGO
20
IV.1 INTRODUCTION
20
IV.2 MÉTHODOLOGIE
21
IV.3 DÉCOMPOSITION DES INTERACTIONS
ENTRE LES PROFILS D'AVORTEMENT
22
IV.3.1 FRÉQUENCE D'AVORTEMENT ET CLASSE
D'ÂGES DE LA FEMME
22
IV.3.2 FRÉQUENCE D'AVORTEMENT ET NIVEAU DE
BIEN-ÊTRE ÉCONOMIQUE DU MÉNAGE
26
IV.3.3 RAISON PRINCIPALE D'AVORTEMENT ET
ÂGE DE LA FEMME
31
IV.3.4 DÉPARTEMENT ET PROCÉDURE
D'AVORTEMENT
36
IV.3.5 NIVEAU DE BIEN-ÊTRE ÉCONOMIQUE
ET PROCÉDURE D'AVORTEMENT
40
IV.3.6 PRISE EN COMPTE DES AUTRES INTERACTIONS
42
IV.4 CATÉGORISATION DES FEMMES
À PROFILS D'AVORTEMENT SIMILAIRES
42
IV.5 SPÉCIFICATION EN
RÉGRESSION LINÉAIRE MULTIPLE
47
IV.5.1 PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSES DU
MODÈLE
47
IV.5.2 STATISTIQUES SOMMAIRES
48
IV.5.3 MODÉLISATION ET VALIDATION DES
HYPOTHÈSES
49
CHAPITRE V : DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES ET RECOMMANDATIONS
51
V.1 DIFFICULTES RENCONTRÉES
51
V.2 RECOMMANDATIONS
52
V.2.1 RECOMMANDATIONS LIÉES À LA
DSDS
52
V.2.2 RECOMMANDATIONS LIÉES À
L'AVORTEMENT EN RÉPUBLIQUE DU CONGO
52
CONCLUSION GÉNÉRALE
54
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
I
ANNEXES
II
ANNEXE A : ORGANIGRAMME DU CNSEE
II
ANNEXE B : DÉCOMPOSITION
INTERACTION PROFILS D'AVORTEMENT
III
ANNEXE C : RÉSULTATS DE
L'ACM\CORRESPONDANCES MULTIPLES
X
ANNEXE D : RÉSULTATS
RÉGRESSION LINÉAIRE MULTIPLE
XI
SIGLES ET
ABRÉVIATIONS
ACH ou CAH
|
Classification Ascendante Hiérarchique
|
ACP
|
Analyse en Composantes Principales
|
AD
|
Analyse discriminante
|
AFC
|
Analyse Factorielle des Correspondances1(*)
|
ACM
|
Analyse des Correspondances Multiples
|
AFRISTAT
|
Observatoire Économique et Statistique d'Afrique
Subsaharienne
|
CNSEE
|
Centre National de la Statistique et des Études
Économiques
|
CNLS
|
Conseil National de Lutte Contre le Sida
|
CO2
|
Cosinus carrés
|
DSDS
|
Direction des Statistiques Démographiques et Sociales
|
DSRP
|
Document de Stratégie de Réduction de
la Pauvreté
|
DHS
|
Demographic and Health Survey
|
EDSC-I
|
Enquête Démographique et de Santé au Congo
(première édition)
|
IAS
|
Ingénieurs d'Application de Statistique
|
ISSEA
|
Institut Sous- Régional de Statistique et
d'Économie Appliquée
|
IST
|
Infections sexuellement transmissibles
|
MCF
|
Méthode Contraceptive future
|
NEPAD
|
Nouveau Partenariat pour le Développement
de l'Afrique
|
OMS
|
Organisation Mondiale de la santé
|
OMD
|
Objectifs du Millénaire pour le Développement
|
ONU
|
Organisation des Nations Unies
|
ORC Macro
|
Opinion Research Corporation Macro
|
PCT
|
Parti Congolais du Travail
|
PPTE
|
Pays Pauvres Très endettés
|
PNP
|
Politique Nationale de Population
|
PC
|
Programme de Coopération
|
PNLCS
|
Programme National de Lutte Contre le Sida
|
PNDS
|
Programme National de Développement Sanitaire
|
RGPH
|
Recensement Général de la Population et de
l'Habitat
|
RC
|
République du Congo
|
SPAD
|
Système Pour l'Analyse des Données
|
SPSS
|
Statistical Package for the Social Sciences
|
UNFPA
|
Fonds des Nations Unies pour la Population
|
UNICEF
|
Fonds des Nations Unies pour l'Enfance
|
AVANT-PROPOS
Le programme d'étude dans la division des
Ingénieurs d'Application de la Statistique (IAS) à l'Institut
Sous-régional de Statistique et d'Économie Appliquée
(ISSEA), dans un souci de faire acquérir significativement aux futurs
IAS des compétences relatives aux réalités
professionnelles auxquelles ils feront face, inclus un stage académique.
Ce stage pour les élèves de 3ième année
est destiné à leur permettre d'appliquer quelques unes des
disciplines qu'ils ont apprises, stage pendant lequel les stagiaires effectuent
un travail statistique sur l'inventaire et la description des sources de
données statistiques au sein de leur structure d'accueil d'une part,
collecter les données, en accord avec un tuteur de stage et dont ils
procéderont à une brève analyse d'autre part, et fera
l'objet d'une soutenance devant un jury convenablement choisi
par l'ISSEA.
Voila la perspective dans laquelle s'inscrit ce travail
rapportant ainsi notre stage effectué du 02 juillet au 10 septembre
à la DSDS (Direction des Statistiques
Démographiques et Sociales) du Centre National de la Statistique et des
Études Économiques près du Ministère du Plan, de
l'Aménagement du Territoire, de l'Intégration Économique
et du NEPAD (Brazzaville- RC), conformément à la note2(*) N°
023.07/ISSEA/DG/DE1-2/BS.
Nous nous sommes intéressés,
dans cette optique, à la base des données de la 1ère
édition de l'Enquête Démographique et de Santé au
Congo (EDSC-I) et avons ainsi concocté notre
thème intitulé « Analyse multivariée de
l'avortement en République du Congo ».Il est question
pour nous, de dresser un profil de l'avortement avec une approche micro
multidimensionnelle. Cette étude se propose donc de dresser un
cliché de l'avortement multidimensionnel, ce qui permettra, à
notre sens, d'une part de dresser un portrait complémentaire de
l'analyse déjà faite dans le rapport EDSC-I sur l'avortement et
d'autre part d'alimenter les stratégies de santé existantes en
République du Congo, en l'occurrence les stratégies visant le
bien-être social (planification familiale et santé de la
reproduction) de la femme.
Il appartient dorénavant à la direction de
l'ISSEA, de faire des critiques et suggestions à l'endroit de ce travail
entaché certainement des imperfections, critiques et suggestions qui
seront pour nous une perle de perfection!
LISTE DES TABLEAUX ET
GRAPHIQUES
Pages
TABLEAUX/SECTION
FRÉQUENCE D'AVORTEMENT*CLASSE
D'ÂGES
|
Tableau IV.3.1-1 : Répartition
des femmes selon le nombre d'avortements eu au cours de la vie et le groupe
d'âges............................................................................................
|
III
|
Tableau IV.3.1-1-a : Profils groupes
d'âges.................................................................
|
III
|
Tableau IV.3.1-1-b : Profils nombre
d'avortements......................................................
|
III
|
Tableau IV.3.1-1-c : Valeurs propres,
Taux d'inertie et Histogramme des valeurs propres.
|
IV
|
Tableau
IV.3.1-1-d : Coordonnées, Contributions et C02 des
fréquences actives..............
|
IV
|
Tableau
IV.3.1-1-e : Coordonnées, Contributions et Cosinus
carrés des individus.............
|
IV
|
Tableau IV.3.1-1-f : Valeurs et
Histogramme des indices de niveau................................
|
IV
|
FRÉQUENCE D'AVORTEMENT*NIVEAU DE BIEN-ÊTRE
ÉCONOMIQUE DU MÉNAGE
|
Tableau IV.3.2-1 : Répartition
des femmes selon le nombre d'avortements eu au cours de la vie et le quintile
de bien-être
économique..................................................................
|
IV
|
Tableau IV.3.2-1-a : Profils Quintile de
bien-être économique.......................................
|
IV
|
Tableau IV.3.2-1-b : Profils Nombre
d'avortements......................................................
|
IV
|
Tableau IV.3.2-1-c : Valeurs propres,
Taux d'inertie et Histogramme des valeurs propres.
|
V
|
Tableau
IV.3.2-1-d : Coordonnées, Contributions et C02 des
fréquences actives..............
|
V
|
Tableau
IV.3.2-1-e : Coordonnées, Contributions et Cosinus
carrés des individus.............
|
V
|
Tableau IV.3.2-1-f : Valeurs et
Histogramme des indices de niveau................................
|
V
|
RAISON MAJEURE DE L'AVORTEMENT*CLASSE
D'ÂGES
|
Tableau IV.3.3-1 : Répartition
des femmes ayant avorté au moins une fois les cinq dernières
années en fonction de la raison principale de l'avortement et
l'âge de la femme....
|
VI
|
Tableau IV.3.3-1-a : Profils groupe
d'âges..................................................................
|
VI
|
Tableau IV.3.3-1-b : Raison principale
du dernier avortement.......................................
|
VI
|
Tableau IV.3.3-1-c : Valeurs propres,
Taux d'inertie et Histogramme des valeurs propres.
|
VII
|
Tableau
IV.3.3-1-d : Coordonnées, Contributions et CO2 des
fréquences actives
|
VII
|
Tableau
IV.3.3-1-e : Coordonnées, Contributions et Co2 des
individus............................
|
VII
|
Tableau IV.3.3-1-f : Valeurs et
histogramme des indices de niveau................................
|
VII
|
DÉPARTEMENTS*PROCÉDURE
D'AVORTEMENT
|
Tableau IV.3.4-1 : Répartition
des femmes ayant avorté au moins une fois les cinq dernières
années en fonction du département d'origine et de la
procédure utilisée au dernier
avortement....................................................................................................
|
VIII
|
Tableau IV.3.4-1-c : Valeurs propres,
taux d'inertie et Histogramme des valeurs propres..
|
IX
|
Tableau
IV.3.4-1-d : Coordonnées, Contributions et C02 des
fréquences actives..............
|
IX
|
Tableau
IV.3.4-1-e : Coordonnées, Contributions et C02 des
individus............................
|
IX
|
Tableau IV.3.4-1-f : Valeurs et
histogramme des indices de niveau................................
|
IX
|
NIVEAU DE BIEN-ÊTRE ÉCONOMIQUE
*PROCÉDURE D'AVORTEMENT
|
Tableau IV.3.5-1 : Répartition
des femmes ayant avorté au moins une fois les cinq dernières
années en fonction du Quintile de bien-être économique du
ménage et de la Procédure utilisée au dernier
avortement.......................................................................
|
40
|
RÉSULTATS ACM
|
Tableau IV.4-1 : Description des
libellés des 12
Variables..............................................
|
43
|
Tableau IV.4-2 : Demi tableau de Burt
des 8 questions actives......................................
|
X
|
Tableau IV.4-3 : Valeurs propres, taux
d'inertie et Histogramme des valeurs propres........
|
43
|
Tableau
IV.4-4 : Coordonnées, Contributions et C02 des
modalités actives sur les axes 1 à 7..
|
X
|
Tableau IV.4-5 : Coordonnées
et valeurs-tests des modalités illustratives sur les axes 1-7.
|
XI
|
RÉSULTATS RÉGRESSION LINÉAIRE
MULTIPLE
|
Tableau IV.5.2-1 : Statistiques
descriptives sommaires................................................
|
49
|
Tableau IV.5.2-2 : Matrices des
corrélations................................................................
|
XI
|
Tableau IV.5.3-1: Qualité
d'ajustement......................................................................
|
49
|
Tableau IV.5.3-2 : Analyse de la
variance...................................................................
|
49
|
Tableau IV.5.3-3: Coefficients du
modèle de régression linéaire
multiple.........................
|
XII
|
Tableau IV.5.3-4 : Statistiques des
résidus.................................................................
|
XII
|
GRAPHIQUES/SECTION
FRÉQUENCE D'AVORTEMENT*CLASSE
D'ÂGES
|
Graphique IV.3.1-1-a : Profils groupes
d'âges.............................................................
|
III
|
Graphique IV.3.1-1-b : Profils nombre
d'avortements..................................................
|
III
|
Graphique IV.3.1-1-c :
Représentation simultanée. Profils Nombre d'avortements et
profils Groupe
d'âges..................................................................................................
|
25
|
Graphique IV.3.1-1 : Arbre de
classification (ou Dendrogramme). Nombre d'avortements et Groupes
d'âges......................................................................................................
|
26
|
FRÉQUENCE D'AVORTEMENT*NIVEAU DE BIEN-ÊTRE
ÉCONOMIQUE DU MÉNAGE
|
Graphique IV.3.2-1-a : Profil Quintile
de bien-être économique.....................................
|
V
|
Graphique IV.3.2-1-b : Profil Nombre
d'avortements...................................................
|
V
|
Graphique IV.3.2-1-c :
Représentation simultanée. Profils Nombre d'avortements et
profils Quintile de bien-être
économique........................................................................
|
29
|
GraphiqueIV.3.2-1-d : Arbre de
classification. Nombre d'avortements*Quintile de bien-être
économique........................................................................................................
|
30
|
RAISON MAJEURE DE L'AVORTEMENT*CLASSE
D'ÂGES
|
Graphique IV.3.3-1-a : Profils Groupe
d'âges..............................................................
|
VI
|
Graphique IV.3.3-1-b : Profils Raison
principale du dernier avortement..........................
|
VII
|
Graphique IV.3.3-1-c :
Représentation simultanée. Profils Raison majeure du dernier
avortement* profils Groupe
d'âges...............................................................................
|
34
|
Graphique IV.3.3-1-d : Arbre de
classification primale (ou Dendrogramme primale). Raison du dernier avortements
et classe
d'âges..............................................................
|
36
|
GraphiqueIV.3.3-1-d* : Arbre de
classification dual (ou Dendrogramme dual). Raison majeure du dernier
avortement- classe
d'âges..............................................................
|
36
|
DÉPARTEMENTS*PROCÉDURE
D'AVORTEMENT
|
Graphique IV.3.4-1-a : Profils
Départements..............................................................
|
VIII
|
Graphique IV.3.4-1-b : Profils
Méthode
d'avortement...................................................
|
VIII
|
Graphique IV.3.4-1-c :
Représentation simultanée. Profils Technique d'avortement et
profils
Départements...........................................................................................................................
|
37
|
Graphique IV.3.4-1-d : Arbre de
classification (ou Dendrogramme).Technique d'avortement et
Département......................................................................................
|
38
|
NIVEAU DE BIEN-ÊTRE ÉCONOMIQUE
*PROCÉDURE D'AVORTEMENT
|
Graphique IV.3.5-1 :
Représentation simultanée. Profils Niveau de bien-être
économique et profils Procédure
d'avortement.................................................................................
|
41
|
Graphique IV.3.5-2 : Arbre de
classification. Profils Niveau de bien-être économique et Profils
Procédure
d'avortement.....................................................................................
|
42
|
RÉSULTATS ACM
|
Graphique IV.4 : Hypercube de
contingence. Position des mentions actives et illustratives sur le plan
(1,2)........................................................................................................................................
|
45
|
RÉSULTATS RÉGRESSION LINÉAIRE
MULTIPLE
|
Graphique IV.5.2-1: Graphique de dispersion
matricielle...............................................
|
XII
|
Graphique IV.5.2-2: Graphique des
résidus standardisés/variable
dépendante.................
|
XII
|
Graphique IV.5.2-3 : Régression
des résidus
standardisés............................................
|
XII
|
SYNTHÈSE
Le stage que nous venons d'effectuer au CNSEE marque la fin
de notre 3ième année de formation à l'ISSEA. Il
nous a permis de participer à 2 principaux travaux statistiques portant
sur le traitement et l'analyse des données de l'enquête
EDSC-I dont les sujets « Pauvreté
multidimensionnelle des ménages et des enfants en République du
Congo» et « Analyse multivariée de
l'avortement en République du Congo» nous ont permis de
développer notre enthousiasme de recherche, de nous familiariser
davantage avec certains logiciels, notamment SPAD, SPSS, EXCEL et PAINT, et
d'acquérir une meilleure compréhension de l'avortement et de la
pauvreté, avec pour corollaire une formulation des lignes d'actions
pouvant servir d'arbitrage pour les décideurs en charge des PNP. Le
dernier sujet (développé au chapitre 4) a été
l'activité principale de notre stage et au terme de son analyse dans
notre présent travail, nous avons obtenu les principaux résultats
suivants, récapitulant une image multidimensionnelle du profil de
l'avortement en RC :
? Environ 12 femmes sur 100 (11.39 %) ont
déclaré avoir avorté ne serait-ce qu'une fois au cours de
leur vie et parmi elles, 6.35 % ont déclaré avoir avorté
une seule fois;
? Les femmes qui ont déclaré avoir
avorté, l'ont fait en moyenne deux (2) fois et dans l'ensemble, elles
n'ont jamais dépassé 9 avortements au cours de leur vie. Et puis,
près d'une femme sur cinq d'entre elles a déclaré avoir
connu des complications après avortement. Ces complications sont
beaucoup plus influencées par l'âge de la femme qui les explique
à 68.85 % (positivement) et par la technique utilisée pour
avorter qui les explique à 7.60 % (dans le sens négatif).
? La fréquence d'interruption volontaire de grossesse
s'élève avec le niveau de bien-être économique du
ménage (6.05 % dans le quintile plus pauvre contre 15.48 % dans le
quintile plus riche), avec la classe d'âges (1.02 % dans la fourchette
15-19 ans contre 22.32 % à 45-49 ans), avec le nombre d'enfants vivants
et avec le niveau d'instruction alors qu'elle décroît avec le
stade de la grossesse au moment de l'avortement. En outre, une
prédominance des femmes a déclaré avoir avorté
parce qu'elles estimaient déjà avoir un nombre
élevé d'enfants (22.92 %) ;
? Plus de la moitié des femmes interrogées (et
ayant déclaré avoir avorté) ont avorté par usage
des méthodes modernes que sont la dilatation/curetage (près de 15
femmes sur 25) et l'aspiration (près de 2 femmes sur 25). Il s'agit
principalement des femmes originaires des départements pourvus des
grandes villes dont le Kouilou (26.35 % dû à Pointe-Noire) et
Brazzaville (26.12 %). Parmi les méthodes restantes, est utilisée
majoritairement la technique des comprimés (15.54 % des
cas) ;
? Le milieu rural regorge une prédominance des femmes
issues des ménages pauvres qui arrêtent l'école très
tôt (au niveau primaire), avortent par les techniques traditionnelles
utilisées même à leur propre domicile. Ces femmes ne vont
presque pas en consultation post avortement, interrompent des grossesses
évoluées jusqu'à 5 mois et plus, et préconisent
utiliser à l'avenir une méthode contraceptive à dominance
traditionnelle ;
? Contrairement au milieu rural, le milieu urbain est
doté d'un environnement médical et scolaire `'adapté''.
C'est ainsi qu'il regorge les femmes de niveau modal secondaire
1-2/supérieur qui avortent par le truchement des techniques modernes
dans des établissements publics et privés de santé. Ces
femmes vont en consultation après avortement, motivent leur raison
d'avorter pour la poursuite soit de leur scolarité soit de leur travail,
avortent dans la plupart des cas des grossesse peu évoluées
(entre 0-1 mois) et entrevoient utiliser à l'avenir une procédure
contraceptive moderne.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Indépendante depuis 1960, la République du
Congo a connu l'instauration de la démocratie pluraliste en 1992,
régime multipartiste qui s'est accompagné de troubles, en 1993
puis en 1997-1999, qui ont occasionné des préjudices au sein de
la population et la destruction d'une partie du tissu économique du
pays. Au sortir des conflits armés de la période 1997-1999, le
Gouvernement s'est investi dans la mise en place des bases de la relance
effective de l'économie nationale en s'inscrivant dans la double
dynamique du sommet de Copenhague 1996 visant la réduction de
moitié de la pauvreté d'ici à l'an 2015,
conformément aux OMD et de l'initiative PPTE. C'est ainsi qu'en fin
2005, la situation macroéconomique du Congo s'est
caractérisée, entre autres, par la consolidation de la croissance
économique (6.8 % contre 4.2 % en 2004) grâce à la forte
montée de la production pétrolière. Le PIB à prix
courants a enregistré une hausse de 64.9 % en 2005 contre 20.9 %
l'année précédente, passant de 2307.8 milliards de F CFA
en 2004 à 3 157.8 milliards de F CFA en 2005.
Abritant le siège de l'OMS, la RC se trouve
prédisposée à souscrire aux déclarations et actes
internationaux majeurs relatifs à la santé en Afrique. La loi
n°014-92 du 29 avril 1992 portant institutionnalisation PNDS
démontre parfaitement l'intérêt des autorités
congolaises pour ce secteur vital. L'application de cette loi s'est d'abord
traduite par la mise en oeuvre d'un 1er PNDS 1992-1996 qui a permis
un certain nombre de réalisations ayant considérablement
modifié le paysage sanitaire du Congo (par exemple la mise en place, par
le décret n°95-3 du 04 janvier 1995, du Comité Technique de
Suivi du PNDS, cadre de développement d'une approche participative et
intersectorielle dans l'analyse des problèmes de santé). Enfin,
l'intérêt du Gouvernement pour l'élaboration d'une
Politique Nationale de Population (PNP) s'est concrètement
manifesté dans le 2ème Programme de coopération
(1992-1994) signé avec le Fonds UNFPA pour veiller à faire une
place aux questions de population.
Malheureusement, l'absence de données
démographiques récentes et fiables, n'a pas permis de doter le
pays d'un cadre de référence nécessaire à la
promotion du bien-être de la population. Toutefois, dans le cadre des OMD
et conformément à la vision du NEPAD, le Gouvernement congolais
oeuvre à l'amélioration de la qualité de vie de la
population. Le DSRP (en cours), s'inscrit dans cette logique. Dans le
même ordre d'idée, le 3ième programme pays de
coopération (2004-2008) signé le 17 mai 2004 avec l'UNFPA
contribue, en particulier, à favoriser l'accès aux services de
qualité en santé.
D'après les résultats de l'EDSC-I, 11% des
femmes ont eus recours à l'avortement3(*) au cours de leur vie. Il peut s'agir bien entendu
d'une proportion sous-estimée à cause du caractère
illégal et de la réprobation que revêt cette pratique. Or
il est évident de soupçonner une corrélation
négative entre la pratique de l'avortement et la santé de la
mère et/ou de l'enfant, et, en tant que telle, contribuerait
significativement à la dégradation du potentiel féminin en
général et de l'enfant en particulier. Ce qui peut retarder le
développement du Congo car dit-on dans le langage populaire :
« un corps sain est une source de richesse », mais aussi,
parce que la population de la RC est jeune [45 % des congolais ont moins de 15
ans et à dominance féminine (51 %)]4(*).
De même, on peut aussi présumer qu'avorter peut
avoir une influence sur la fécondité, nuire à la
santé maternelle et par extension à la santé de l'enfant,
et peut, dans une certaine mesure, accroître significativement le risque
de décéder pour les femmes ayant recours à cette pratique.
Vue comme telle, l'analyse de l'avortement revêt une place de choix pour
la mise sur pied des stratégies en matière de santé de la
reproduction. D'où la nécessité de porter une attention
particulière à l'avortement, une des gangrènes et un des
vices qui mine la population congolaise si l'on veut juguler la mauvaise
santé de la reproduction en RC.
Cependant, en RC, les rares analyses disponibles sur
l'avortement ne sont qu'unidimensionnelles. C'est dans ce contexte que
s'inscrit ce travail dont les résultats, fondés selon une
approche multidimensionnelle, ajoutés à ceux du rapport EDSC-I
2005 et complétés éventuellement par ceux du RGPH2006,
alimenteraient les réflexions relatives à l'amélioration
de l'état de santé de la reproduction, permettraient de saisir
certains facteurs explicatifs de l'avortement, insuffleraient des lignes
d'actions en matière d'avortement des femmes selon leurs
caractéristiques sociodémographiques et économiques,
fourniraient des indicateurs d'aide à l'arbitrage pour les
décideurs en charge des PNP et compléteraient la base de
données du CNSEE afin de renforcer ses capacités statistiques
pour la mesure et le suivi de la santé de la reproduction .
Nous commencerons notre exploration par la
présentation du CNSEE et le déroulement de notre stage dans le
chapitre 1 puis la présentation de l'enquête EDSC-I Congo 2005
dans le chapitre 2. Après quoi nous procéderons à une
description des techniques d'analyse des données utilisées au
chapitre 3, puis à l'analyse multi variée proprement dite de
l'avortement au Congo qui fera l'objet du Chapitre 4 pour enfin terminer par
les difficultés rencontrées et les recommandations au chapitre
5.
Chapitre I :
PRÉSENTATION DU CNSEE-DÉROULEMENT DU
STAGE ET TRAVAUX RÉALISÉS
Ce
chapitre est consacré à la présentation
générale (genèse, attributions, organisation, moyens
humains et publications) de la structure qui nous a accueilli et à la
description sommaire du déroulement de notre stage. Aussi, le chapitre
traite-t-il, en dernière partie, des autres travaux que nous avons
réalisés dans la structure.
I.1 PRÉSENTATION DU
CNSEE
I.1.1
Genèse
Crée en 1977, le CNSEE recouvre les attributions de la
Direction de la Statistique et de la Comptabilité Économique
(DSCE) qui était l'une des directions du Commissariat
Général au Plan (CGP). Ce changement engendra un autre,
à savoir : le passage du Service National de Statistique (SNS)
à une Direction Générale élevée au
même rang que le Secrétariat Général au
Ministère du Plan, de l'Aménagement du Territoire, de
l'Intégration Économique et du NEPAD qui, a
succédé au Commissariat Général du Plan .
I.1.2 Attributions
Le CNSEE est, d'après le décret n°2003-133
du 31 juillet 2003 portant attributions et organisation de la Direction
Générale du CNSEE, l'organe technique qui assiste le Ministre
dans l'exercice de ses fonctions en matière de statistique et des
études économiques. Il est chargé, notamment, de :
Ø promouvoir la statistique ;
Ø veiller à l'application de la loi sur la
statistique au niveau national ;
Ø produire, de concert avec les services
spécialisés du Ministère en charge de l'économie,
des finances et du budget, des comptes nationaux ;
Ø produire et suivre, de concert avec le
Ministère en charge de l'économie, des finances et du budget, les
indicateurs macro-économiques ;
Ø produire les statistiques démographiques et
sociales ;
Ø réaliser les travaux statistiques relatifs
à l'état et au mouvement de la population, à la production
et à la répartition des biens et services ;
Ø conduire des enquêtes statistiques sur
l'emploi, le chômage, le secteur informel, l'habitat et
l'environnement ;
Ø publier les indicateurs économiques, sociaux
et culturels d'intérêt national ;
Ø centraliser, actualiser et exploiter les fichiers des
personnes physiques/morales, des biens ;
Ø coordonner l'action statistique de l'administration
publique, des services semi-publics et des organismes privés
d'intérêt général et centraliser les documents
statistiques détenus par les administrations et les services
techniques ;
Ø participer à l'élaboration, au suivi et
au contrôle des programmes du Gouvernement à travers les
études démographiques et sociales ;
Ø apporter le concours technique dans la coordination
des travaux statistiques initiés par les administrations et les
entreprises publiques, ainsi que les organismes privés ;
Ø gérer le personnel du corps de la
statistique ;
Ø réaliser les enquêtes de sondages
d'opinion ;
Ø gérer les fichiers du système congolais
d'immatriculation des entreprises et des établissements ;
Ø assurer le secrétariat permanent de la
commission supérieure de la statistique ;
Ø contribuer à l'application des recommandations
de la commission supérieure de la statistique ;
Ø coordonner et suivre l'activité des
directions départementales de la statistique et des études
économiques ;
Ø créer et gérer la base des
données économiques, démographiques et sociales ;
Ø produire et analyser les statistiques judiciaires et
pénitentiaires ;
Ø promouvoir la recherche, la coopération et la
formation dans le domaine statistique ;
Ø assurer le développement intégré
des statistiques publiques en se basant sur un système des normes
techniques harmonisées au plan national, sous-régional et
international ;
Ø adopter les concepts, les nomenclatures, les normes
et les méthodes en vigueur au plan régional et international.
I.1.3 Organisation5(*)
Placée sous l'autorité d'un Directeur
Général, la Direction Générale du CNSEE
comprend outre le secrétariat de la Direction, le service de la
communication et de la diffusion, le service des méthodes et des
mécanismes de suivi du développement humain et des
directions6(*) au sein
desquelles existe un certain nombre de services.
I.1.3.1 Direction des statistiques économiques
Elle comprend :
§ le service de l'analyse et des synthèses
économiques ;
§ le service de la conjoncture et de la
prévision ;
§ le service du commerce extérieur ;
§ le service du commerce intérieur et des
prix ;
§ le service des statistiques de transport et de
communication ;
§ le service des statistiques sectorielles.
I.1.3.2 Direction des statistiques démographiques et
sociales
Elle comprend :
§ le service des études
démographiques ;
§ le service des statistiques de l'état-civil et
des migrations ;
§ le service des statistiques de l'éducation, de
la santé et de la protection sociale ;
§ le service des statistiques de la main d'oeuvre, de
l'emploi et des salaires ;
§ le service des statistiques de l'habitat et de
l'environnement ;
§ le service de la cartographie censitaire.
I.1.3.3 Direction de la coordination et de l'harmonisation
statistique
Elle comprend :
§ le service des nomenclatures ;
§ le service de la coordination statistique ;
§ le service des programmes régionaux de
développement statistique ;
§ le service des relations bilatérales et des
programmes de coopération.
I.1.3.4 Direction de l'informatique et de la gestion de base
de données
Elle comprend :
§ le service de la formation, de la diffusion et de la
prospection informatique ;
§ le service des méthodes et des
programmes ;
§ le service de traitement et de gestion des bases de
données ;
§ le service de la maintenance.
I.1.3.5 Direction administrative et financière
Elle comprend:
§ le service administratif et du personnel ;
§ le service des finances et du personnel ;
§ le service de la documentation, des archives et de la
reprographie.
I.1.3.6 Directions départementales
Les Directions Départementales sont dirigées,
chacune, par un Directeur départemental. On y trouve les services
suivants :
§ le service de la coordination statistique ;
§ le service des statistiques
économiques ;
§ le service des statistiques démographiques et
sociales ;
§ le service administratif et financier.
I.1.4 Moyens humains
Le CNSEE dispose d'un personnel de 138 agents répartis
de la manière suivante :
§ 6 Ingénieurs Statisticiens Economistes;
§ 4 Ingénieurs Statisticiens
Démographes;
§ 52 Ingénieurs des Travaux Statistiques;
§ 2 Cadres A Informaticiens ;
§ 14 autres Cadres A ;
§ 9 Adjoints Techniques (catégorie B) ;
§ 6 Adjoints Administratifs (catégorie
B) ;
§ 16 Agents Techniques (catégorie C) ;
§ 18 Agents Administratifs (catégorie C) ;
§ 11 autres agents administratifs de catégorie C
(attachés de l'Administration, secrétaires, chauffeurs, ...).
I.1.5 Produits du CNSEE
Le CNSEE met à la disposition des consommateurs
diverses publications dont les principales sont : le Bulletin annuel des
transports, l'Annuaire statistique, l'Etat de l'économie congolaise, les
Comptes de la Nation, les prix à la consommation des ménages, les
Statistiques du commerce extérieur et les Résultats
définitifs du RGPH.
I.2 DÉROULEMENT DU
STAGE
I.2.1 Contact avec
l'administration
Comme d'usage, nous avons d'abord été
reçu à la Direction Générale du CNSEE où
nous avons bénéficié d'un accueil affable de son
Directeur qui après un entretien nous avait recommandé de
visiter les différentes autres Directions, question d'explorer la
structure et le fonctionnement du centre. C'est alors que nous avons eu
l'opportunité de faire la connaissance du personnel et avons
été informés des tâches incombées à
chaque Direction.
Au terme de ce tour de Direction, notre attention a
été attirée particulièrement à la Direction
des Statistiques Démographiques et Sociales (DSDS) où nous
étions retenus, et distinctement au service des études
démographiques.
I.2.2 Description du service des études
démographiques
Dans cette section, nous
présentons les attributs spécifiques du service dans lequel nous
étions retenus, sa structuration et la méthodologie suivie pour
atteindre les tâches qui lui sont assignées.
· S'agissant des fonctions, le service des études
démographiques est dirigé et animé par un chef de service.
Il est chargé, notamment, de :
Ø collecter, analyser et publier les statistiques
judiciaires autres que celles liées à l'état civil des
individus, d'une part et pénitentiaires, d'autre part ;
Ø coordonner la préparation administrative et
technique des RGPH en collaboration avec les autres services de la direction et
d'autres administrations ;
Ø réaliser le dénombrement de la
population ;
Ø exploiter les données recueillies, analyser et
publier les résultats ;
Ø confectionner les tables nationales et
départementales de mortalité et de
fécondité ;
Ø procéder à l'élaboration des
perspectives démographiques et dérivées ;
Ø collecter, analyser et publier les données
dans les matières sociales non couvertes par les autres services de la
direction.
· Quant à sa structuration, le service des
études démographiques comprend deux bureaux (placés bien
entendu sous l'autorité d'un chef de service), à savoir :
Ø bureau des statistiques judiciaires et
pénitentiaires ;
Ø bureau des études démographiques et
sociales.
Pour atteindre ses objectifs, le service procède,
entre autres, par des descentes sur le terrain, au moment qu'il le faut. Il
s'agit principalement des descentes dans les administrations
pénitentiaires, les mairies, les hôpitaux/centres de santé,
Ministère de la justice/Tribunal de grande instance et Ministère
de l'environnement.
I.3 TRAVAUX
EFFECTUÉS
A notre arrivée au CNSEE (02-07-2007), certains
travaux étaient en cours d'exécution, notamment l'analyse
approfondie des données de l'enquête démographique et de
santé (EDS-I) tenue à Brazzaville en 2005. Des thèmes ont
été confiés à certains experts et chercheurs sous
la supervision du Directeur Général du CNSEE. Après la
phase de prise de contact du travail de terrain et la petite initiation en la
matière, nous avons pu réaliser les principaux travaux que
voici :
ü La traduction, en français, de la base de
données de l'enquête EDSC-I. Cette base, en effet, était
archivée avec deux versions dont l'une entièrement en anglais et
l'autre avec un mélange de langues (français et anglais) avec une
prédominance de variables7(*) en anglais ;
ü La pauvreté multidimensionnelle des enfants et
des ménages en RC. Ce fut un projet de recherche qui nous était
donné par le DG du CNSEE afin d'appuyer et compléter les analyses
approfondies déjà amorcées par certains experts sur
d'autres sujets cadrant avec l'EDSC-I. Notre contribution portait sur
l'apurement de la base de données et la définition des variables
d'intérêt et les résultats préliminaires des ACM
selon une approche non monétaire de la mesure directe de la
pauvreté des enfants. Le projet reste encore inachevé8(*) et peut-être poursuivrons
nous cette étude puis adresser les résultats
complémentaires au CNSEE. Ce fut pour nous un travail fastidieux mais
très profitable en termes d'amélioration des performances et
aptitudes d'esprit de recherche ;
ü L'analyse multidimensionnelle de l'avortement au Congo
qui est le sujet de notre présente étude. Nous nous le sommes
proposés compte tenu des projets en cours visant l'approfondissement des
analyses des données existantes de l'EDSC-I.
Chapitre II :
PRÉSENTATION DE LA SOURCE DE DONNÉES : L'ENQUÊTE
EDSC-I 2005
Certes le CNSEE dispose de plusieurs données qui nous
permettraient d'atteindre nos objectifs définis plus haut (avant-propos
§.3 et introduction générale §.6) {par exemple vol.I
RGPH 1996-Provisoires, 1ère édition de
l'Enquête Congolaise auprès des Ménages (ECOM I),
l'EDSC-I,...}, le présent rapport se base essentiellement sur les
données de l'EDSC-I pour un double motif :(i) elle a l'avantage
d'avoir été conçue dans le cadre de la finalisation du
DSRP et le suivi des OMD ; (ii) elle est une base de données
suffisamment récente et représentative au niveau national.
II.1 CADRE INSTITUTIONNEL,
CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L'EDSC-I
II.1.1 Cadre institutionnel de
l'enquête EDSC-I 2005
L'enquête EDSC-I a été
exécutée par le CNSEE. Faisant partie du Programme International
des Enquêtes Démographiques et de Santé (Demographic and
Health Survey-DHS) de ORC Macro, Calverton, Maryland (USA), cette investigation
a été réalisée avec l'appui technique de ORC Macro
International grâce à l'assistance financière du
Gouvernement Congolais, du CNLS par le truchement de l'Agence Internationale de
Développement (IDA-Banque Mondiale) et de l'UNICEF. Quant à sa
coordination, elle a mobilisé les linguistes de la chaîne
nationale de télévision et au personnel da santé pour
traduction en Lingala et Kituba, les deux langues nationales de la RC.
II.1.2 Contexte de
l'enquête EDSC-I 2005
La plongée dans la démocratie pluraliste en
1992 s`est accompagnée, en RC, de troubles, en 1993 puis en 1997-1999,
qui ont occasionné des préjudices à la population et
fragilisé les indicateurs de performances macroéconomiques (taux
de dépendance économique d'environ 76 %, augmentation du taux de
chômage, chaque congolais actif ayant à sa charge au moins 3 non
actifs)9(*). La RC qui
jusqu'à une date récente était comptée parmi les
pays à revenu intermédiaire, avec une pauvreté non encore
décriée, n'a pas échappé à la crise sociale
apparue suite à la dévaluation du F CFA qui enchérit la
réduction des dépenses publiques et plus particulièrement
la réduction de 30 % des salaires10(*) des fonctionnaires aggravée par leur retard de
paiement.
Aujourd'hui, il faut le noter, `'la lutte contre la
pauvreté'' est le thème dont l'intérêt est croissant
et généralisé. C'est dans cette optique qu'au sortir des
conflits armés de la période 1997-1999, le Gouvernement congolais
s'est investi dans la mise sur pied des bases de relance effective de
l'économie nationale visant la réduction de la pauvreté
conformément aux OMD et de l'initiative PPTE. Ainsi les indicateurs
macroéconomiques qui autrefois `'étaient au rouge'' furent
rééquilibrés : retour à la croissance de 6.8 %
en 2005 contre 4.2 % en 2004, PIB à prix courant avec une hausse de 64.9
% en 2005 contre 20.9 % en 2004, hausse de la masse monétaire de 34.4 %
ayant porté à 443.4 milliards en 2004 contre 330.0 milliards en
décembre 2004, taux d'inflation11(*) de 2.1 % en 2005 contre 3.5 % en 2004,...
Certes, l'économie nationale est en `'bonne
santé'', il faut signifier que cela n'a pas la même
visibilité dans les conditions de vie de chaque groupe des populations
congolaises. Or juguler la pauvreté nécessite des données
récentes, fiables et à l'échelon national.
Le Gouvernement congolais ayant un intérêt pour
l'élaboration des PNP, il était judicieux d'établir un
pont entre le CNSEE et les différentes structures traitant de la
pauvreté. Voulant à cet effet, poser des labels et notamment la
construction des indicateurs démographiques, l'EDSC-I fut
opérée. Le contexte susmentionné montre qu'il était
opportun de mener une EDS au Congo. On dit souvent dans le jargon populaire
« santé et éducation pour bouter la
pauvreté ».
II.1.3 Objectifs de
l'enquête EDSC-I 2005
La population cible de l'EDSC-I
était un échantillon national des hommes de 15-59 ans et des
femmes de 15-49 ans avec pour objectif global de
disposer des indicateurs démographiques et de santé
indispensables à la mise en place des politiques et des programmes et
plus particulièrement à la finalisation du DSRP et au suivi des
OMD.
Les objectifs12(*) spécifiques de l'EDSC-I sont :
§ collecter des données permettant de calculer
divers indicateurs démographiques;
§ mesurer le niveau de mortalité maternelle au
plan national;
§ étudier les facteurs directs et indirects qui
déterminent les niveaux et tendances de fécondité et de
mortalité;
§ identifier les catégories de femmes susceptibles
d'utiliser la contraception ;
§ mesurer le taux de connaissance et de pratique
contraceptive par méthode ;
§ recueillir des données détaillées
sur la santé maternelle et infantile ;
§ évaluer le niveau de consommation de sel
iodé ;
§ déterminer l'état nutritionnel des
mères et des enfants de moins de 5 ans ;
§ recueillir des données sur la connaissance, les
opinions et attitudes des personnes vis-à-vis du VIH/Sida et des autres
IST ;
§ assembler des données sur le travail de
l'enfant ;
§ Servir de comparaison internationale et renforcer les
capacités13(*) du
CNSEE.
II.2 STRUCTURE DE LA BASE
DE DONNÉES DE L'ENQUÊTE EDSC-I
L'EDSC-I dispose de 3 fichiers : ménage, hommes 15-59
ans et femmes 15-49 ans.
v Le questionnaire
ménage comprend les sections que voici : identification du
ménage, caractéristiques socioculturelles et
démographiques du ménage, travail de l'enfant,
caractéristiques des logements des ménages et section mesure du
poids/taille et du niveau d'hémoglobine ;
v Le questionnaire femmes 15-49
ans avec les sections : caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés, reproduction,
planification familiale, santé des enfants14(*), mariage et activité
sexuelle, préférence en matière de
fécondité, caractéristiques du conjoint et travail de la
femme, VIH/Sida et autres IST et section mortalité maternelle ;
v Enfin, le questionnaire hommes
15-59 ans a comme sections : caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés, reproduction, mariage et
activité sexuelle, VIH/Sida et autres IST et section mortalité
maternelle.
II.3 PLAN
D'ÉCHANTILLONNNAGE
L'échantillon de l'EDSC-I est représentatif au
niveau national, et stratifié à 2 degrés. Les 12
départements du pays ont été regroupés en 4
domaines : (i) Brazzaville (ii) Pointe Noire, (iii) Sud Congo (Kouilou, Niari,
Lekoumou, Bouenza, Pool) stratifié en urbain et rural et (iv) Nord Congo
(Plateaux, Cuvette, Cuvette-Ouest, Sangha, Likouala) stratifié en urbain
et rural. Au 1er degré, 225 grappes ont été
tirées, proportionnellement à leur taille, à partir de la
liste des ZD établies lors du RGPH 1996. Les ménages des grappes
sélectionnées ont été exhaustivement
dénombrés.
Quant au 2ème degré les
ménages ont été tirés de façon
équiprobable, à partir de la liste des ménages
établie lors du dénombrement. Un total de 24 ménages a
été tiré dans chaque grappe urbaine contre 34 dans chaque
grappe rurale pour un total de 6012 ménages sélectionnés
pour l'enquête ménage.
Par ailleurs, tous les individus des ménages
tirés ont été identifiés à l'aide du
questionnaire ménage. Toutes les femmes âgées de 15-49 ans
(résidentes habituelles ou visiteuses) qui se trouvaient dans ces
ménages ont été interrogés individuellement. En
outre, ces femmes, de même que tous les enfants âgés de
moins de 5 ans, ont été mesurés, pesés et ont
fourni un échantillon de sang pour estimer la prévalence de
l'anémie. De plus, dans un ménage sur deux, tous les hommes de
15-59 ans (résidents habituels ou visiteurs) ont également
été interrogés individuellement.
Rappelons enfin que toutes les 225 grappes
sélectionnées dans l'échantillon ont pu être
enquêtées. Par contre, sur les 6012 ménages
sélectionnés, 5926 ménages ont
été identifiés et trouvés au moment de
l'enquête dont 5879 enquêtés avec succès (taux
de réponse égal à 99 %). Et à l'intérieur
des 5879 ménages enquêtés avec succès, 7440 femmes
de 15-49 ans ont été identifiées éligibles. Et
parmi elles, 7051 ont été interrogées
(taux de réponse égal à 95 %). L'enquête homme par
contre a été réalisée dans un ménage sur
deux et 3515 hommes de 15-59 ans ont été identifiés. Parmi
eux, 3146 ont été enquêtés avec
succès (taux de réponse à 90 %).
II.4 CALENDRIER DES
ACTIVITÉS DE L'EDSC-I
v cartographie et dénombrement des 225 grappes :
25 avril-27 mai 2005 ;
v enquête pilote (pré-test sur 20
agents) :10 nov.-10 déc. 2004 ;
v formation de 87 agents pour enquête principale :
14 juin-7 juillet 2005 ;
v sélection de 60 agents et collecte enquête
principale : 8 juillet-23 nov. 2005 ;
v analyse des données et rédaction d'un rapport
de 14 chapitres15(*) :
Dès décembre 2005.
Chapitre III : TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNÉES
UTILISÉES
On distingue trois démarches principales d'analyse des
données : l'analyse factorielle qui cherche à réduire un
nombre important d'informations par un nombre aussi restreint que possible de
variables appelées composantes (ou facteurs), la classification qui
consiste à classer les unités statistiques et les variables
statistiques à l'aide d'algorithmes préalablement établis
et l'analyse discriminante qui permet de construire une règle de
décision permettant d'affecter un groupe d'individus donné. Les
méthodes16(*)
d'analyse de données les plus utilisées dans le traitement des
enquêtes sont : l'analyse en composantes principales (ACP), l'analyse
factorielle des correspondances (AFC), l'analyse des correspondances multiples
(ACM), l'analyse discriminante (AD) dont l'AD décisionnelle et l'AD
descriptive et les méthodes de classification que sont la classification
ascendante hiérarchique (ACH) et la classification ascendante non
hiérarchique (ACNH). Dans les sections suivantes nous n'explicitons que
les méthodes factorielles et la CAH qui s'adaptent à nos
objectifs définis plus haut.
III.1 MÉTHODES FACTORIELLES
Basées sur des représentations graphiques
(conversion automatique d'un gros tableau de données en images
synthétiques), les méthodes d'analyse factorielle trouvent
leur intérêt dans le sens où, en statistique,
« un bon graphique est plus parlant qu'une montagne de
chiffres », Xavier BRY (1995, p.3).
III.1.1 l'ACP en Bref
L'ACP consiste à décrire un ensemble
d'individus et un ensemble de variables quantitatives. Le but est
d'analyser les proximités des vecteurs individus, les
corrélations entre les variables et, simultanément, les
individus et les variables. Elle considère que les q nouvelles variables
(dites composantes principales ou variables définies par les facteurs
principaux), sont des combinaisons linéaires des p (p>q)
variables initiales et, qu'elles sont non corrélées
linéairement. En somme, les objectifs poursuivis par une ACP sont :
o la représentation graphique "optimale" des individus
en minimisant les déformations du nuage des points, dans un sous-espace
de dimension réduit q ;
o la représentation graphique des variables dans un
sous-espace en explicitant au mieux les liaisons entre ces variables.
NOTA BENE :
- La dispersion du nuage autour de son centre de
gravité est mesurée à l'aide de l'inertie totale du nuage
de points donnée par la formule
Un des objectifs de l'ACP étant de décrire les
proximités entre les individus, on a besoin de mesurer la
similarité de 2 vecteurs individus qui seront dits proches s'ils ont
à peu près les mêmes valeurs des variables
associés ; Ainsi, l'ACP permet, entre autre, de décrire les
ressemblances et les oppositions entre des individus. Elle va nous permettre de
réduire la dimension de l'espace en projetant les données sur des
axes (aussi appelés facteurs ou dimensions) bien choisis ;
- La qualité des résultats auxquels conduit
l'ACP dépend, de façon évidente, du choix de la dimension
q du sous-espace de représentation, c'est-à-dire du
nombre de composantes principales retenues pour faire des
interprétations graphiques. Le nombre de composantes principales
à retenir et les interprétations qui en découlent sont
rappelés via AFC et ACM dans les sections suivantes ;
- Les variables actives sont utilisées directement dans
l'ACP pour construire les axes principaux. Au contraire, les variables
supplémentaires sont introduites après avoir construit les axes
principaux ; les individus et les variables n'étant pas dans le
même espace, dans le cadre d'une ACP, on ne peut pas les
représenter sur le même graphique.
III.1.2 l'AFC en Bref
L'analyse des correspondances binaires (ACORBI) ou analyse
factorielle des correspondances (AFC) permet d'étudier la
dépendance de 2 variables qualitatives. Elle est basée sur une
décomposition du Chi-Deux de contingence et l'étude de la
dépendance est réalisée par des représentations
graphiques. C'est une généralisation de l'ACP et s'applique par
excellence aux tableaux de contingence (dits aussi tableaux de
dépendance ou tableaux croisés) formés d'individus
décrits par 2 caractères qualitatifs. La première
formalisation mathématique de l'AFC est due à
Hirschfeld (1935), et celle de l'ACM à
Guttman (1941), ce qui dresse un historique de
l'évolution de l'analyse des correspondances anglo-saxone alors qu'en
France, l'analyse des correspondances a été proposée par
Benzécri (1973)17(*).
NOTA BENE :
- Une AFC sur tableau de contingence se justifie si : (i) on
est intéressé par l'analyse des relations entre les
catégories de l'une et l'autre variable ; (ii) on dispose au moins
de 3 modalités par variable et suffisamment bien remplies (par
regroupement au besoin) ;
- On dit que 2 variables sont liées si la connaissance
de l'une d'entre elles pour un individu modifie la distribution attendue de
l'autre ;
- L'AFC peut être définie comme une double ACP :
ACP du tableau des profils-lignes et ACP du tableau des profils-colonnes. La
métrique utilisée pour mesurer la proximité entre deux
individus n'est plus la métrique usuelle (distance euclidienne), mais la
distance du Chi-Deux. Ce faisant, l'AFC peut être
considérée comme une ACP avec une métrique
spéciale, la métrique du Chi-Deux. Son objectif est de
résumer et de décrire les liens entre l'ACP des profils-lignes et
l'ACP des profils-colonnes et de construire des graphiques mettant en
évidence les proximités entre les profils- lignes, les
proximités entre profils-colonnes, et la nature de la liaison entre les
lignes et les colonnes du tableau de contingence ;
- La métrique du Chi-Deux possède la
propriété d'équivalence distributionnelle,
propriété de stabilité de l'AFC : si 2 lignes de la table
de contingence sont proportionnelles, on ne modifie pas l'AFC de la table en
remplaçant les deux lignes par leur somme. La propriété
demeure aussi vraie pour les colonnes ;
- Il existe bien un lien avec le Chi-Deux de Karl Pearson. En
règle générale, constater une dépendance c'est bien
mais l'expliciter est mieux. L'AFC vise précisément à
décomposer cette dépendance selon un ensemble de dimensions
indépendantes de même que l'ACP décompose la variance
totale selon un ensemble de facteurs non corrélés.
INDICES D'AIDE À L'INTERPRÉTATION
· Inertie et test
d'indépendance
L'inertie totale est donnée par la formule
suivante : Cela signifie que la valeur de l'inertie totale
(qui est aussi la somme des valeurs propres) est un indicateur de la dispersion
du nuage et mesure la liaison entre deux variables A et B, et avant toute
interprétation, il faut s'assurer que ledans la table de contingence est suffisamment grand et supérieur
au point critiquepour que la liaison entre les deux variables qualitatives A et B soit
jugée significative. C'est seulement dans une telle circonstance
qu'exhiber l'AFC interviendra utilement, pour décrire cette
dépendance entre lignes et colonnes du tableau de contingence ; On
rappelle que, avec : effectif observé, effectif théorique d'indépendance et , k étant l'effectif total de la table de contingence.
· Qualité globale
La qualité globale de la représentation du nuage
initial par le sous-espace de dimension q [] est mesurée par le pourcentage d'inertie pris en compte par les
q premiers axes factoriels définissant ce sous-espace. Puisque la part
du Chi-Deux expliquée par le ième axe factoriel est donnée par , on déduit alors que la proportion d'inertie expliquée
par les ième premiers axes factoriels s'écrit : .
· Contribution relative d'un axe à un
individu
Cette contribution représente la qualité de la
représentation d'un individu par le sous-espace qui ajuste le nuage
initial. Elle se mesure par l'indice CO2 donné par :
où et désignent respectivement la coordonnée factorielle et la
distance entre l'individu i et le centre de gravité G du nuage. Cet
indice n'est autre que le cosinus carré de l'angle formé par
l'individu i et l'axe factoriel.
Si est proche de 1, l'individu est bien représenté sur cet
axe, si au contraire est proche de 0, l'individu i est très mal
représenté sur cet axe. On peut généraliser cette
notion en passant d'un axe à un sous-espace généré
par les q premiers axes factoriels. On appelle contribution relative du
sous-espace généré par les q premiers axes
factoriels, la quantité :
Si un point est bien représenté sur un
sous-espace à q dimensions (c'est-à-dire,), on en déduira qu'il est inutile de chercher à
améliorer la représentation de ce point par la prise en compte
d'autres axes factoriels.
· Contribution relative d'un individu à un
axe
L'AFC présente une particularité du fait que les
individus sont affectés de poids différents (fi.) : un
individu peut donc avoir plus ou moins d'influence dans le lien entre les
variables qualitatives; on dispose pour la mesurer d'un indice appelé
contribution relative d'un individu à un axe donné par la
relation .
La somme de toutes les contributions vaut 1 et qu'un profil-
ligne (resp. profil-colonne) est d'autant plus important dans la construction
du ième axe factoriel que sa contribution est élevée.
· Choix du nombre de composantes
principales
Des nombreux critères de choix pour q existent dans la
littérature. On utilisera essentiellement la règle de la part
d'inertie expliquée et la règle du coude de Cattell. On admet que
le nombre d'axes factoriels est égal à .
III.1.3 l'ACM en Bref
L'ACM généralise l'AFC et permet donc de
représenter sur le même graphique les modalités de
réponses de plus de 2 variables. Elle permet de décrire de vastes
tableaux binaires, dont les fichiers d'enquêtes socio-économiques
constituent un exemple privilégié; Elle s'applique non plus
à une table de contingence, mais à un tableau disjonctif complet
(qui présente en ligne les individus et en colonne toutes les
modalités des variables qualitatives retenues, les cases d'intersection
comportant la valeur 1 si l'individu répond au critère en colonne
et 0 dans le cas contraire) ou à un tableau de Burt. Les règles
d'interprétation des résultats (coordonnées, CTR, COS2)
concernant les éléments actifs d'une ACM sont sensiblement les
mêmes que celles d'une AFC et pour choisir la dimension q du
sous-espace de projection on utilisera soit le critère du coude de
Cattell (décrochement ou décroissance des 1 ères valeurs
propres) soit le critère de Kaiser, et très souvent la
règle de la valeur propre supérieure à la moyenne des
valeurs propres ().
NOTA BENE :
- La faible part de la variance expliquée sur les
premiers axes est une caractéristique de l'ACM qui donne
généralement des mesures pessimistes de l'information
extraite ;
- L'ACM présente une propriété
particulière redevable à la nature même du tableau
disjonctif complet. En effet, elle met en évidence des types d'individus
ayant des profils semblables quant aux attributs choisis pour les
décrire ;
- Compte tenu des distances entre les éléments
du tableau disjonctif complet et des relations barycentriques
particulières, on exprime : (i) la proximité entre individus en
terme de ressemblances : deux individus se ressemblent s'ils ont choisi
globalement les mêmes modalités ; (ii) la proximité
entre modalités de variables différentes en terme d'association :
ces modalités sont proches parce qu'elles concernent globalement les
mêmes individus (individus semblables) ; (iii) la proximité
entre 2 modalités d'une même variable en terme de ressemblance :
par construction, les modalités d'une même variable s'excluent et
si elles sont proches, cette proximité s'interprète en terme de
ressemblance entre les groupes d'individus qui les ont choisies
(vis-à-vis d'autres variables actives de l'analyse). L'inertie totale
est donnée par et exprime le nombre moyen des J modalités par les p variables
actives, diminué d'une unité. Dépendant uniquement du
nombre de variables et de modalités et non des liaisons entre les
variables, elle n'a donc pas de signification statistique. Et contrairement
à cette somme des valeurs propres (inertie totale) qui n'a pas de sens
statistique, la somme des carrés des valeurs propres est un indicateur
de liaison entre variables : elle est d'autant plus élevée que
les liaisons entre variables sont plus fortes ;
- En ACM, une variable continue n'est active que si elle est
rendue nominale (soit découpée en classes soit recodée
selon 2 colonnes numériques).
III.2 MÉTHODE DE CLASSIFICATION
Pourquoi une classification ? (i)Il est toujours
difficile d'interpréter les axes factoriels au-delà du plan
factoriel ;(ii) la compression excessive de l'espace de projection peut
entraîner des distorsions fâcheuses et des superpositions de points
occupant des positions distinctes dans l'espace ;(iii) les visualisations
peuvent manquer de robustesse et (iv) les visualisations peuvent concerner des
milliers de points et donner lieu à des graphiques illisibles.
D'où la nécessité d'une classification
réalisée sur l'espace tout entier, méthode robuste en ce
sens que, les parties basses des dendrogrammes produits sont
indépendantes des éventuels points marginaux isolés.
La technique de
classification fournit une autre forme de synthèse des
données qu'une analyse factorielle. Elle constitue des classes
homogènes d'individus, les classes étant distinctes les unes des
autres le plus probable relativement aux variables considérées.
Les individus qui se ressemblent au niveau des variables actives sont
rassemblés dans une même classe et la synthèse de toute
l'information contenue dans le tableau de données se ramène alors
à la caractérisation de ce petit nombre de classes
homogènes. Il s'agit d'une classification sur facteurs issus de l'AFC ou
de l'ACM. Elle revient à créer une variable qualitative qui
correspond à l'appartenance à une classe ; SPAD propose la
classification hiérarchique (CAH/RECIP) qui fournit une
hiérarchie de partitions, et la méthode d'agrégation
autour de centres mobiles qui conduit directement à une seule partition.
Dans notre étude, nous n'utiliserons uniquement que la
CAH ;
NOTA BENE :
- La méthode de classification sur les facteurs de SPAD
effectue une classification des individus à partir d'un ensemble de p
variables (ou p facteurs) issus d'une analyse factorielle
préalable ;
- Le logiciel SPAD effectue une CAH
selon le critère de Ward. C'est une méthode qui consiste
en une ascendance hiérarchique qui minimise à chaque
étape la perte d'inertie inter-classes. La
procédure effectue la classification hiérarchique d'un ensemble
d'individus caractérisés par leurs premières
coordonnées factorielles créées par une procédure
d'analyse factorielle (avec le critère d'agrégation de
Ward !). L'arbre d'agrégation appelé
dendrogramme ainsi créé peut ensuite être
coupé en un nombre donné d'éléments
``terminaux» où les individus sont regroupés selon une
hiérarchie18(*)
H de façon ascendante : on regroupe les individus les
plus proches et on recommence pour les n-1 points suivants... On produit donc
une suite de partitions emboîtées ;
- L'Indice de niveau19(*) donnera la valeur de l'indice d'agrégation (ou
indice de niveau) de chaque noeud et mesurera, au sens de Ward, la
dissimilarité entre les classes. Et le choix du niveau de coupure du
dendrogramme, et donc, du nombre de classes de la partition n'étant pas
toujours facilité par simple inspection visuelle, nous utiliserons
l'examen de l'histogramme des indices croissants de niveau et
réaliserons la coupure après agrégation correspondant
à des valeurs peu élevées qui regroupent les
éléments les plus proches à des valeurs
élevées de l'indice, qui dissocient, les groupes bien distincts
dans la population (coupure au niveau pour lequel cet histogramme marque un
palier important).
- La CAH présente l'avantage de laisser libre le choix
du nombre de classes qui est imposé avec la méthode des centres
mobiles. De plus, elle est déterministe.
Chapitre IV : AVORTEMENT
MULTI VARIÉ AU CONGO
IV.1 INTRODUCTION
Le dictionnaire LE PETIT LAROUSSE (1996,
P.114)] défini l'avortement comme étant « une expulsion
volontaire ou naturelle d'un embryon ou d'un foetus avant le moment où
il devient viable. C'est en d'autres termes, une interruption naturelle ou
provoquée d'une grossesse ». Nous nous appesantirons sur
l'aspect provoqué de l'avortement c'est-à-dire la desquamation
avec usage des techniques modernes (aspiration, dilatation,
curetage) et traditionnelles (injections, comprimés,
plantes, décoctions,...). La pratique de cet acte n'est pas
nouvelle au Congo tout comme partout dans le monde. Elle est un facteur
explicatif des épineux problèmes : mortalité
maternelle, mortalité infantile, détérioration du
système immunitaire féminin, ralentissement d'aptitude de
procréation chez la femme pour ne citer que cela.
On peut aussi présumer que l'avortement des
« jeunes mères » peut accroître leurs risques
de mortalité. Enfin, en détériorant le système
immunitaire de la femme qui fait recours à cette pratique, il peut,
entre autres, lui ôter certaines convenances scolaires et mêmes
professionnelles. D'où la nécessité de son analyse.
Malheureusement, sa mesure est souvent un sujet
délicat à cause des nombreuses considérations qui
entourent cet acte. En effet, l'avortement est condamné par la
presque-totalité des religions, elle a un caractère
illégal, fait l'objet d'une législation prohibitive et se
pratique classiquement de façon dissimulée ou clandestine.
Toutefois, la section reproduction de l'EDSC-I a traité des aspects
ayant trait à cette pratique, lesquels aspects ont été
analysés (cf.Chap6, PP 87-98, Rapport EDSC-I, CNSEE Congo et ORC Macro).
Selon les résultats de l'EDSC-I, 11 femmes sur 100 ont
déclaré avoir avorté, au moins une fois au cours de leur
vie. Et parmi elles, 1% ont eu recours à cette pratique 4 fois ou
plus20(*) et 9 % ont
déclaré l'avoir fait, au moins une fois, au cours des 5
dernières années.
Pour signifier notre attitude réservée des
interprétations que nous ferons face à la délicatesse de
notre sujet qu'est l'avortement, nous voulons paraphraser le Directeur
de la coordination et de l'harmonisation statistique du CNSEE
(Dominique KIMPOUNI) qui explique
que : « Les résultats concernant l'avortement
doivent être interprétés avec prudence et il est plus
judicieux de les considérer avec une certaine réserve. Par
exemple, la proportion 11 %, des femmes ayant avorté au moins une fois,
est probablement sous-estimée ; certaines femmes, en effet,
déclarent avoir avorté plus aisément que
d'autres» [cf. Rapport EDSC-I Congo (2005,
P.87)]. Qu'à cela ne tienne, nous donnerons à
travers ce chapitre une mesure multivariée de l'avortement au Congo en
saisissant quelques facteurs explicatifs, après qu'on ait
présenté l'approche méthodologique.
IV.2
MÉTHODOLOGIE
Nous pensons que l'analyse des différents
thèmes de l'EDSC-I, contenue dans son rapport est assez large pour
orienter tout usager. Notre contribution ne va que dans le sens d'un
enrichissement : notre manière multivariée de décrire
l'avortement pourrait compléter sa trace que révèle les
statistiques descriptives uni et bidimensionnelle du rapport EDSC-I. En effet,
constater une liaison (liaison entre les variables décrites dans la
section IV.3) entre deux caractères est une bonne chose mais expliciter
cette liaison de façon aussi synthétique que possible en est une
autre. Pour ce faire, nous opterons pour une triple approche :
§ Une mise en évidence des écarts
à l'indépendance des profils d'avortement. Il s'agira en
effet d'une décomposition des interactions ou d'une explication des
liaisons entre profils d'avortement. Nous analyserons partiellement, les
proximités entre chaque profil et son profil marginal21(*) des tables de contingence, en
détectant l'existence ou non d'une liaison entre caractères
qualitatifs22(*) (pris 2
à 2) et procéderons, dans le cas d'une interaction existante,
à sa décomposition via la technique d'AFC
complétée par une
ACH sur les facteurs, conformément aux
sections III.1.2 et III.2 du chapitre III. C'est ce qui fait l'objet de la
section IV.3 ;
§ Une mise en évidence des catégories
des femmes à profils d'avortement similaires. Il s'agira d'une
généralisation de la précédente approche. Nous
procéderons à la construction et à l'analyse d'un
Hypercube de contingence de l'avortement avec un ensemble des variables pris
simultanément, c'est-à-dire que nous mettrons en évidence
les genres de femmes qui se ressemblent quant aux attributs choisis pour les
décrire, et, ce, par le truchement de la technique d'ACM
complétée par une ACH sur les facteurs (conformément aux
sections III.1.3 et III.2 du chapitre III). La section IV.4 traite de cette
question ;
§ Une description du nombre d'enfants vivants des
femmes interrogées. Nous utiliserons un ajustement d'un hyperplan
par la technique des MCO (moindres carrés ordinaires) qu'offre le
progiciel SPSS, avec usage des variables indicatrices relatives à
l'avortement.
Nous terminons cette méthodologie en disant qu'au
préalable des analyses multi variées, nous donnerons pour chaque
table (ou graphique) une description sommaire univariée sans laquelle il
n'y aura aucun sens à interpréter les axes c'est-à-dire
les directions principales de projection d'inertie du nuage de points
initial.
Remarque :
Pour des raisons de taille élevée
d'échantillon de femmes, et donc d'encombrement graphique, la
représentation simultanée des lignes et des colonnes liée
à l'ACM, bien qu'importante, ne figure point dans notre rapport. Nous
ferons correspondre tous les points-lignes à des femmes anonymes qui ne
seront intéressantes que par leurs caractéristiques. Les
individus n'interviendront ensuite dans l'analyse donc que par l'entremise des
variables supplémentaires. Cf. LEBART L, MORINEAU A et
PIRON M (1994, P.140)
IV.3 DÉCOMPOSITION
DES INTERACTIONS ENTRE LES PROFILS D'AVORTEMENT
Compte tenu du nombre important des variables pouvant faire
l'objet d'une décomposition, nous tenons à signaler que nous nous
limiterons seulement à 5 tables de contingence (thèmes allant de
IV.3.1 à IV.3.5).
IV.3.1 Fréquence
d'avortement et classe d'âges de la femme
Le tableau IV.3.1-1 (cf. annexe B.1) donne la
répartition de l'ensemble des femmes selon le nombre d'avortements eus
au cours de leur vie et leur groupe d'âges. Les deux variables
quantitatives (Nombre d'avortement et l'âge de la femme) ont
été transformées en variables qualitatives après
les avoir découpées en tranches [instruction prise dans Xavier
BRY (1995, P.7)]. Ce tableau d'effectifs bruts n'est pas intéressant
à analyser. Nous allons nous intéresser aux tableaux IV.3.1-1-a
(profils groupe d'âges) et IV.3.1-1-b (profils nombre d'avortements) qui
lui sont associés.
Le tableau IV.3.1-1-a donne les profils-lignes
c'est-à-dire la répartition de la variable `'Groupe
d'âges'' pour chaque poste de la variable `'Nombre d'avortements''. Il
s'agit des probabilités conditionnelles pour une femme d'appartenir dans
le groupe d'âges i sachant qu'elle a eu j avortement(s) au cours de sa
vie. Son examen appuyé par le graphique IV.3.1-1-a montre une
prééminence des femmes n'ayant jamais avorté (88.61 %).
Soit donc une proportion de 11.39 % des femmes ayant avorté ne serait-ce
qu'une fois au cours de leurs vie, quelque soit le groupe d'âges et parmi
elles, 6.35 % ont déclaré avoir avorté une seule fois
contre 0.67 % de celles qui ont eu recours à l'avortement 4 fois au
minimum. On note par ailleurs que la fréquence d'avortement est
corrélée positivement avec l'âge, passant par exemple de
1.02 % dans la fourchette 15-19 ans à 22.32 % entre 45-49 ans. Cette
croissance n'est pas surprenante.
De même le tableau IV.3.1-1-b donne les
profils-colonnes c'est-à-dire la répartition de la variable
`'Nombre d'avortements'' pour chaque poste de la variable `'Groupe
d'âges''. Il s'agit des probabilités conditionnelles pour une
femme d'avoir connu j avortement(s) au cours de sa vie sachant qu'elle
appartient dans le groupe d'âges i. Son examen rapide appuyé par
le graphique IV.3.1-1-b montre une prééminence des femmes
âgées de 15-19 ans (22.21 %).
Malheureusement les 2 tableaux (et donc les 2 graphiques) mis
en exergue dans cette partie ne donnent pas les différences des divers
profils-lignes et profils colonnes. En outre ces deux histogrammes ne donnent
pas séparément l'information de profil à celle de poids.
D'où la nécessité d'étudier la liaison globale
groupe d'âge *nombre d'avortements de la table de contingence IV.3.1.
Mesure globale de la liaison
Le problème est simple. On cherche à
répondre aux questions suivantes :
Q1 : le nombre d'avortements qu'à eus une femme
renseigne t-il sur son âge ?
Q2 : les femmes d'une classe d'âges donnée
avortent elles `'remarquablement'' un certain nombre de fois ?
Il y a indépendance entre Nombre d'avortements et Classe
d'âges.
Il existe une liaison entre le Nombre d'avortements et la Classe
d'âges.
On va donc éprouver l'hypothèse principale contre son alternative, où :
Résultats de l'AFC avec SPAD.
Nous avons 4 axes factoriels [min (n, p)-1=min (7,5)-1]. Et
la somme des 4 valeurs propres du tableau IV.3.1-1-c (annexe B.1) donne
0.0614, qui correspond à la trace de la matrice de départ
ou en d'autres termes à l'inertie totale du nuage de points
initial. Multipliée par l'effectif total (7051) des femmes du tableau de
contingence, on trouve une statistique de test de khi-deux :.Or l'on sait que sous, une telle statistique suit une loi de (khi-deux) à 24 degrés de liberté. Avec un seuil
de, on a :
Ainsi, le observé est largement supérieur au critique (432.93>36.40) : on rejette donc l'hypothèse
principale d'indépendance.C'est effectivement dans cette circonstance de dépendance que
l'usage de l'AFC est jugée utile.
Nombre d'axes à retenir
L'histogramme des valeurs propres joint au tableau IV.3.1-1-c
(annexe B.1) montre l'existence d'un décrochement (ou un coude)
entre la 1ère et la 2ème valeur propre. Le
critère de Cattell est respecté. Nous retenons un seul axe
important : le 1er, avec une valeur propre qui apporte 90.33 % de l'inertie du nuage.
Interprétation des Résultats de
l'AFC
Le premier axe explique environ 90 % de l'information et
oppose les femmes qui ont déclaré n'avoir eu aucun avortement au
cours de leur vie aux femmes ayant avorté au moins une fois (opposition
de JAM à AV1, AV2, AV3 et AV4+). Le second axe quant à lui
n'explique qu'environ 6 % de l'information et oppose AV1 et AV4+ à AV2
et AV3.
Si tous les profils-colonnes avaient même contribution,
celle-ci tournerait entre 20 % (100% divisé par 5
modalités de la variable Nombre d'avortements). Les profils-colonnes
ayant une contribution au-delà de cette moyenne théorique sont
celles ayant influencé significativement23(*) le 1er axe. Il s'agit uniquement du
profil-colonne AV1« avoir connus 1 avortement » qui,
d'après le tableau IV.3.1-1-d (annexe B.1), explique plus de la
moitié (53.4 %) de l'inertie de l'axe 1. Les profils JAM
« n'avoir jamais avorté »,
AV2 « avoir avorté 2 fois » et
AV3 « avoir avorté 3 fois » et
AV4+ « avoir avorté 4 fois ou plus », en
expliquent respectivement 11.2 %, 15.2 %, 10,7 % et 9.4 % (47 % environ dans
l'ensemble). Quant à l'axe 2, l'explication est donnée
majoritairement par le profil AV3 qui apporte seule plus de 3/4 de
l'information (79 %) suivi du profil AV1 en explique environ15 %.
Le profil JAM est parfaitement représenté sur
le 1er axe. Il en est de même pour le profil AV1 qui est
très bien représenté sur ce même axe. A ces deux
profils, il ne serait plus important de les prendre en compte sur l'axe 2. Les
autres profils sont aussi relativement bien représentés sur le
1er axe. Par contre le profil AV3 est relativement bien
représenté sur l'axe 2.
Par ailleurs, d'après le Tableau IV.3.1-1-e (annexe
B.1), si tous les profils-lignes avaient même contribution, celle-ci
varierait entre 14 % (100% divisé par 7 groupes d'âge). Les
profils ayant donc une contribution au-delà de cette moyenne sont celles
ayant influencé significativement le 1er axe. Il s'agit des
profils-lignes 15-19 ans et 35-39 ans qui ont fortement contribué
à la formation de l'axe 1 en apportant respectivement pour 43 % et 18 %
environ (75 % environ pour les deux à la fois). Sur l'axe 2, ce sont les
profils-lignes 25-29 ans et 45-49 ans qui participent significativement
à la création d'environ 77 % de l'inertie dans l'ensemble
(respectivement 23 % et 54%).
Tous les profils-lignes sont très bien
représentés sur l'axe 1, excepté le profil 25-29 ans qui
est relativement bien représenté sur l'axe 2. On remarque aussi
que les profils-lignes 15-19 ans et 20-24 ans sont parfaitement
représentés sur l'axe 1 (modalités à co2=1).
Tous ces détails sont synthétisés dans
le graphique IV.3.1-1-c ci-après, qui est une représentation
simultanée des profils-lignes et des profils-colonnes du tableau de
contingence Nombre d'avortement*Groupe d'âges.
GraphiqueIV.3.1-1-c :
Représentation simultanée. Profils Nombre d'avortements et
profils Groupe d'âges.
Classe 3
Classe 2
Classe 1
Source : EDSC-I 2005
Nous allons compléter24(*) l'examen de ce graphique par un dendrogramme
résultant d'une classification ACH issue elle-même des
résultats de l'AFC précédente. L'on parvient alors
à constituer les groupes similaires d'âges vis à vis des
profils JAM, AV1, AV2, AV3 et AV4+. Le dendrogramme obtenu (graphique
IV.3.1-1-d ci-dessus) renseigne sur les caractéristiques des 3 classes
obtenues ainsi qu'il suit :
Classe 1 (couleur jaune) :
constituée des femmes aux « âges
avancés » : 35-29 ans, 40-44 as et 45-49 ans. Ce sont des
femmes ayant le plus avorté.
Classe 2 (sans couleur) :
constituée des femmes aux « âges
moyens » : 25-29 ans et 30-34 ans. Ce sont des femmes à
profil d'avortement intermédiaire, c'est-à-dire relativement
proche en même temps des femmes n'ayant connu aucun avortement et celles
ayant déjà avorté au cours de leur vie.
Classe 3 (couleur rouge) :
constituée des « femmes à peine
matures » : 15-19 ans et 20-24 ans. Ce sont des femmes dont le
profil est très proche de celui des femmes n'ayant jamais avorté
au cours de leur vie.
Il y a donc un effet âge dans la table de contingence de
départ. Ce qui confirme les résultats de l'EDSC-I, à
savoir: en RC, la fréquence d'avortements augmente avec l'âge de
la femme. Ce résultat n'est pas contraire à la
réalité. En effet plus la femme est âgée plus elle
connaît une durée d'activité sexuelle plus longue, ce qui
peut justifier le nombre elevé d'avortements au cours de sa vie. Suivant
le premier axe (graphiqueIV.3.1-1-c) s'oppose ainsi la classe 3 aux
classes 1 et 2.
GraphiqueIV.3.1-1-d : Arbre de
classification (Dendrogramme).Nombre d'avortements et Groupe d'âges.
Classe 3
Classe 2
Classe 1
Source : EDSC-I 2005
Coupure du dendrogramme ici en 3 classes
IV.3.2 Fréquence
d'avortement et Niveau de bien-être économique du
ménage
Le tableau IV.3.2-1 de l'annexe B.2, donne la
répartition de l'ensemble des femmes selon le nombre d'avortements eus
au cours de la vie et le niveau de bien-être économique du
ménage d'origine de la femme. La variable quantitative (Nombre
d'avortements) a été transformée en variable qualitative
après l'avoir découpée en tranches. Ce tableau d'effectifs
bruts n'est pas intéressant à analyser. Nous allons nous
intéresser aux tableaux IV.3.2-1-a (profils niveau de bien-être
économique) et IV.3.2-1-b (profils nombre d'avortements) qui lui sont
associés.
Le tableau IV.3.2-1-a donne les profils-lignes
c'est-à-dire la répartition du niveau de bien-être
économique du ménage pour chaque poste de la variable Nombre
d'avortements. Il s'agit des probabilités conditionnelles qu'une femme
appartienne à un ménage de niveau de bien-être
économique i sachant qu'elle a eu j avortement(s) au cours de sa vie.
Son examen appuyé par le graphique IV.3.2-1-a dessine les mêmes
tendances que celles du graphique IV.3.1-1-a, c'est-à-dire que quelque
soit la catégorie de niveau de bien-être économique, il y a
une très forte prédominance des femmes n'ayant jamais
avorté. La fréquence d'avortement croit avec le quintile de
bien-être économique, passant par exemple de 6.05 % dans le
quintile +Pauvre à 15.48 % dans le quintile +Riche. Cette croissance
n'est pas ahurissante : « les pauvres ont un taux de
fécondité plus élevé que les riches » se
dit parfois « le lit du pauvre est fécond », dans le
langage populaire.
De même le tableau IV.3.2-1-b donne les
profils-colonnes c'est-à-dire la répartition de la variable
`'Nombre d'avortements'' pour chaque poste de la variable `'Niveau de
bien-être économique''. Il s'agit des probabilités
conditionnelles de rencontrer une femme ayant connu j avortement(s) au cours de
sa vie sachant qu'elle est issue d'un ménage de niveau de
bien-être économique i. Son examen rapide appuyé par le
graphique IV.3.2-1-b montre que le niveau bien-être économique
croit avec la fréquence d'avortement, passant de 81.36 % à 85.11
% lorsque le nombre d'avortements varie de JAM à AV+. Il relève
aussi une prédominance des les femmes issues des ménages les plus
riches.
Malheureusement ces 2 tableaux (et donc ces 2 graphiques) mis
en exergue dans cette partie ne donnent pas les différences des divers
profils-lignes et profils colonnes. Et aussi les deux histogrammes ne donnent
pas séparément l'information de profil à celle de poids.
D'où l'intérêt d'étudier la liaison globale Niveau
de bien-être économique *nombre d'avortements de la table de
contingence IV.3.2.
Mesure globale de la liaison
Le problème consiste à répondre aux
questions suivantes :
Q1 : le nombre d'avortements qu'à eus une femme
renseigne t-il sur le quintile de bien-être économique du
ménage dont elle est issue ?
Q2 : les femmes issues d'un ménage de quintile de
bien-être économique donné avortent elles
`'particulièrement'' un certain nombre de fois ?
Il y a indépendance entre Nombre d'avortements et Quintile de
bien-être économique.
Il existe une liaison entre le Nombre d'avortements et Quintile de
bien-être économique.
On va donc éprouver l'hypothèse principale contre l'alternative, telle que :
Résultats de l'AFC avec SPAD
Nous avons de même ici 4 axes
factoriels [min (n, p)-1=min (5,5)-1]. Et la somme des 4 valeurs
propres du tableau IV.3.1-1-c (annexe B.2) donne
0.0138, qui correspond à la trace de la matrice
de départ ou en d'autres termes à l'inertie totale du
nuage de points initial. Multipliée par l'effectif total
(7051) des femmes du tableau de contingence, on trouve une
statistique de test khi-deux : .Or l'on sait que sous, une telle statistique suit une loi de (khi-deux) à 16 degrés de liberté. Avec un seuil
de, on a :
Ainsi, le observé est largement supérieur au critique (97.30>26.30) : on rejette donc l'hypothèse
principale d'indépendance . Exhiber l'AFC s'avère alors utile.
Nombre d'axes à retenir
L'histogramme des valeurs propres joint au tableau
IV.3.2-1-c montre l'existence d'un décrochement (ou un coude) entre
la 1ère et la 2ème valeur propre. Nous retenons un
seul axe important : le 1er, avec une valeur propre . Il explique 84.50 % de l'inertie du nuage.
Interprétation des Résultats de
l'AFC
Le premier axe explique près de 85 % de l'information
et oppose les femmes qui ont déclaré n'avoir jamais avorté
au cours de leur vie aux femmes ayant avorté 1 fois, 2 fois, 3 fois et 4
fois ou plus.
Si tous les profils-colonnes avaient même contribution,
celle-ci varierait autour de 20 % (100% divisé par 5).
Les profils-colonnes de contribution au-delà de 20 % sont donc celles
ayant influencé fortement le 1er axe : il s'agit des
profils-colonnes AV2 et AV3 qui ont, d'après le tableau IV.3.2-1-d
(annexe B.2), expliqué respectivement 43.1 % et 24.3 % de l'inertie de
l'axe 1. Le profils AV1 en a expliqué 17.2 %. Quant à l'axe
2, l'explication est donnée majoritairement par le profil AV1 qui
apporte seule plus de la moitié de l'information (59 %). On remarque
aussi que le profil JAM (co2=1) est parfaitement représenté sur
l'axe 1 qu'il ne serait plus important de le prendre en compte sur l'axe 2, et
tous les autres profils sont bien représentés sur le
1er axe.
Par ailleurs, d'après le Tableau IV.3.1-1-e (annexe
B.2), si tous les profils-lignes avaient même contribution, celle-ci
balancerait entre 20 % (100% divisé par 5). Au-delà de cette
moyenne les profils seront considérés comme ayant plus
influencé le 1er axe : il s'agit des profils-lignes
+Pauvre et +Riche qui ont contribué à la formation de l'axe 1 en
apportant respectivement 42.7 % et 37.8 % environ (81 % environ pour les deux
à la fois). Sur l'axe 2 (bien que non important ici), ce sont les
profils-lignes +Pauvre (23.6 %) et Second (69.3 %) qui participent
significativement à la création d'environ 93 % de l'inertie dans
l'ensemble. L'on remarque la bonne représentation sur l'axe 1 de tous
les profils-lignes (excepté le profil-ligne
« moyen ») et la parfaite représentation du
profil-ligne+Riche sur cet axe.
Tous ces détails sont synthétisés dans
le graphique IV.3.2-1-c suivant, qui représente simultanément les
profils Nombre d'avortement*Quintile de bien être économique.
Classe 3
GraphiqueIV.3.2-1-c :Représentation
simultanée. Profils Nombre d'avortements*profils Quintile de
bien-être
économique..............................................
Classe 2
Classe 1
Source : EDSC-I 2005
L'inspection visuelle de ce graphique relève et
confirme la croissance de la fréquence d'avortement avec le quintile de
bien-être économique du ménage dont est issu la femme. Elle
relève aussi sur le 1er axe une opposition entre les femmes
issues des ménages +Riche, Quatrième ou Moyen et ayant connu soit
2 soit 3 avortements au cours de leur vie aux femmes issues des ménages
+Pauvre ou Second et n'ayant presque jamais avorté.
Nous pouvons de même ici affiner ce résultat via
un arbre de classification. C'est ainsi qu'a été
complété25(*) l'examen de ce graphique par une ACH issue
elle-même des résultats de l'AFC qui lui sont associés, ce
qui a abouti à une classification des individus vis-à-vis des
postes JAM, AV1, AV2, AV3 et AV4+ (voir graphique IV.3.2-1-d suivant).
GraphiqueIV.3.2-1-d : Arbre de
classification. Nombre d'avortements*Quintile de bien-être
économique.
Classe 2
Classe 3
Classe 1
Coupure du dendrogramme ici en 3 classes
Source : EDSC-I 2005
Le dendrogramme ci-dessus obtenu, coupé, renseigne sur 3
classes décrites ainsi qu'il suit :
Classe 1 :
Constituée uniquement des femmes issues des
ménages +Pauvre ayant le moins avortées (profil proche de JAM),
c'est-à-dire, ont pour la plus part, déclaré n'avoir pas
eu recours à l'avortement au cours de leur vie ;
Classe 2 :
Formée des femmes originaires des ménages de
niveaux de vie second et moyen. Elles ont aussi leur profil de bien-être
économique relativement proche de celui des femmes n'ayant connu aucun
avortement au cours de leur vie. C'est précisément la sous-classe
« second » qui a ce statut des femmes n'ayant presque
jamais avorté ;
Classe 3 :
Constituée des femmes issues des ménages dont
le niveau de bien-être économique est
« quatrième, +Riche ». Il s'agit des femmes qui ont
le plus déclaré avoir eu recours à l'avortement. La
sous-classe +Riche particulièrement, est la plus
représentée dans cette situation de fréquence
élevée d'avortement.
Ces regroupements en classes confirment les résultats
de l'EDSC-I, 2005 en RC, qui stipulent que les femmes originaires des
ménages les plus riches interrompent plus volontairement les grossesses
par rapport à celles des ménages les plus pauvres qui ont plus
tendance à garder le foetus jusqu'à ce qu'il devienne viable. On
peut imaginer beaucoup de choses à ce niveau. Et de notre point de vue,
la réponse se trouve entre deux courants de pensées du cadre
conceptuel de l'appréhension de la pauvreté:
§ Selon l'école des welfarist,
est considérée comme pauvre (ou non-riche), toute personne qui se
situe en deçà d'un seuil fixé de bien-être
économique (seuil de pauvreté) c'est-à-dire une personne,
qui face à ces ressources, combine tous les paniers de biens/services
qui maximisent son utilité ; Basée sur ce cadre, nous
pouvons affirmer que les femmes pauvres26(*) ont de moins en moins recours à l'avortement
parce qu'elles trouvent que l'enfant est une ressource future sur laquelle est
fondée l'espoir de leur ménage afin de quitter le dessous du
seuil de pauvreté. Et encore qu'avorter c'est risqué sa vie et
c'est d'autant plus risqué lorsqu'on est dépourvu des moyens,
palliatifs aux complications éventuelles.
§ L'école des besoins de base,
qui considère comme pauvre (ou non-riche) une personne privée
d'un minimum de conforts de base jugés
élémentaires27(*) à l'atteinte d'une certaine qualité de
vie. Dans cette optique, on peut par exemple dire que les femmes riches
sont dotées des moyens financiers que la probabilité qu'elles
soient tentées à avorter est plus grande par rapport aux femmes
pauvres qui déjà sont dépourvues des commodités
(conforts) élémentaires. A cela peut s'ajouter le fait que les
femmes riches sont pour la plupart occupées (travail,
scolarité,...) qu'elles trouvent la grossesse comme faisant obstacle
à leur occupation. Il sied de préciser que ce dernier avis
est discutable car on peut très rapidement trouver son contraire, en
pensant par exemple au fait que les femmes riches ne devraient pas, compte tenu
de leurs conforts (facilités économiques) devant leur permettre
d'élever plus aisément un enfant, ne devraient en principe pas
plus avorter que les femmes pauvres.
Nous confirmerons (ou infirmerons) ce propos dans la suite et
précisément dans la section IV.4 traitant de l'ensemble des
interrelations choisis autour de l'avortement.
IV.3.3 Raison principale
d'avortement et Âge de la femme
Le tableau IV.3.3-1 de l'annexe B.3, donne la
répartition des femmes ayant avorté au moins une fois les cinq
dernières années en fonction de la raison principale du dernier
avortement et de l'âge de la femme ; la variable âge
étant rendue nominale[instruction prise dans Xavier BRY (1995,
P.7)]. Nous allons nous intéresser aux tableaux IV.3.3-1-a
(profils groupes d'âge) et IV.3.3-1-b (profils raison principale du
dernier avortement) qu'il engendre.
Le tableau IV.3.3-1-a donne les profils-lignes,
c'est-à-dire la répartition de la variable `'Groupe
d'âges'' pour chaque modalité de la variable `'Raison principale
du dernier avortement''. Il s'agit des probabilités conditionnelles pour
une femme d'appartenir dans le groupe d'âges i sachant qu'elle a
avorté dernièrement pour une raison j donnée. Il ressort
du graphique IV.3.3-1-a une forte prééminence des femmes qui ont
déclaré avoir eu recours à l'avortement parce qu'elles
estimaient déjà avoir un nombre élevé d'enfants.
Cette raison a été évoquée dans 22.92 % des cas,
talonnée par la proportion de celles qui ont évoqué les
autres raisons (18.75 %) et le problème d'argent/difficultés
économiques (16.36 %). Les raisons concernant le problème de
santé et la peur des parents ont été de moins en moins
évoquées, soit respectivement dans 5.87 % et 5.72 % des cas. Il
apparaît particulièrement que la peur des parents est plus
évoquée par des femmes les moins âgées (15-19 ans).
Elle explique peu l'avortement. Cela confirme ce que nous avons vu plus
haut : c'est dans la fourchette d'âges la plus basse que la
proportion des femmes ayant recours à l'avortement est la plus petite
possible (1.02 %) cf. section IV.3.1.
Le tableau IV.3.3-1-b donne la répartition de la
variable `'Raison majeure du dernier avortement'' pour chaque poste de la
variable `'Groupe d'âges''. Son examen appuyé par le graphique
IV.3.3-1-b montre une prédominance des femmes âgées de
20-24 ans (31.74 %), suivie de celles en âge de 20-24 ans. Les plus
faibles proportions sont observées chez les femmes en âge de 40-44
ans (2.62 %) et 45-49 ans (1.08 %). Toutefois, une étude de la liaison
globale renseignerait mieux sur la table de contingence IV.3.3-1 entre groupe
d'âges et la raison principale au récent avortement.
Mesure globale de la liaison
On veut répondre à deux questions : Q1 : la
raison du dernier avortement renseigne t-elle sur l'âge de la
femme ? Q2 : les femmes d'une classe d'âges donnée
avortent elles `'spécifiquement'' pour une certaine catégorie de
raison donnée ?
Il y a indépendance entre raison du récent avortement et
Classe d'âges
Il existe une liaison entre raison du récent avortement et Classe
d'âges
On va donc éprouver l'hypothèsecontre l'alternative, de telle sorte que :
Résultats de l'AFC avec SPAD.
Nous avons 6 axes factoriels. L'inertie totale du
nuage de points décrit dans le tableau IV.3.3-1-c (annexe B.3) est
0.2859. Ce qui correspond à une statistique de test khi-deux .Cette dernière suit, sous, une distribution de (khi-deux) à 42 ddl. Au niveau d'évidence, on a :
Ainsi, le observé est largement supérieur au critique : on rejette donc l'hypothèse principale
d'indépendance.Exhiber l'AFC s'avère aussi utile ici pour décrire cette
liaison.
Nombre d'axes à retenir
L'histogramme des valeurs propres joint au tableau
IV.3.3-1-c montre l'existence d'un coude entre la 2ième et la
3ème valeur propre. Deux axes suffisent : le 1er, avec une valeur
propre et le second avec une valeur propre, apportant respectivement 78.18 % et 10.66 % (soit environ 89 % dans
leur ensemble) de l'inertie du nuage.
Interprétation des Résultats de
l'AFC
Dans le tableau IV.3.3-1-d (annexe B.3), les profils-colonnes
ayant une contribution au-delà de la tendance idéale
souhaitée (12.5 %) sont celles ayant influencé significativement
le 1er axe. Il s'agit des profils « Tropjeune »,
« Peurparents » et « continuscol/trav »
qui ont expliqué respectivement 38 %, 21 % et 18 % la formation du
premier axe. Ces profils expliquent donc dans leur ensemble la
quasi-totalité de la formation de cet axe. On peut donc assimiler le
1er axe à la catégorie des femmes en bas âge.
Cet axe qui explique environ 78 % de l'information, oppose
« Tropjeune », « Peurparents » et
« continuscol/trav » à
« autres ». Sur cet axe sont bien représentés
les profils « Peurparents »,
« continuscol/trav » et « autres »
alors que, est très bien représenté, le profil
« Tropjeune ».
Le second axe quant à lui n'explique qu'environ 11 % de
l'information et oppose « PbSanté » à
« Tropenfants » et« continuscol/trav ».
Ces 3 modalités ont contribué pour 81.5 % dans la formation du
2ième axe, soit respectivement 30.5 %, 22.3 % et 28.7 %.
Cependant seule le profil « PbSanté » y est bien
représenté (bon co2).
Par ailleurs, dans le tableau IV.3.3-1-e (annexe B.3), les
profils-lignes ayant une contribution très loin de la moyenne
souhaitée 14 % sont ceux qui ont le plus participé à
l'élaboration du 1er axe. Il s'agit du profil-ligne 15-19 ans
qui a apporté pour lui seul près de la moitié de
l'information (49.5 %) et du profil-ligne 30-34 ans qui lui a contribué
pour 17.9 % (68 % environ pour les deux à la fois) alors que les
profils-lignes 20-24 ans, 25-29 ans et 35-39 ans n'ont dans leur ensemble
apporté qu'environ 29 % de l'inertie à la formation du
1er axe.
Tous ces profils précités sont bien
représentés sur cet axe. Le profil 15-19 ans y est
particulièrement très bien représenté (très
bon co2). Cet axe oppose 15-19 ans et 20-24 ans, qui agissent du coté
négatif à 25-29 ans, 30-34 ans et 35-39 ans qui agissent à
l'inverse, du coté positif.
Sur l'axe 2, ce sont les profils-lignes 15-19 ans,20-24 ans
et 40-44 ans qui participent plus significativement à la création
d'environ 78 % de l'inertie dans l'ensemble (respectivement 23 %,30 % et 25%).
Les profils-lignes 35-39 ans et 45-49 ans n'y ont contribué que
faiblement. En effet, 35-39 ans n'a apporté que 12 % d'information
contre 45-49 ans qui n'en a apporté que 10 %.Tous les profils-lignes
dont il est parlé ici sont mal représentées sur l'axe 2,
excepté le profil 44-49 ans qui y est relativement bien
représenté.
Nous avons synthétisé la
précédente description sur le graphique IV.3.3-1-c
ci-après.
Effet Guttman
Classe 4
Classe 3
Classe 2
Classe 1
GraphiqueIV.3.3-1-c: Représentation
simultanée. Profils Raison du dernier avortement* profils Groupe
d'âges
Source : EDSC-I 2005
Le long du premier axe de la figure ci-dessus, l'on voit bien
sur cette figure, qu'en ce qui concerne la récente interruption de
grossesse, les raisons « Trop jeune » et « Peur
des parents », corrélées négativement avec cet
axe, ont été plus évoquées par les femmes de la
frange 15-19 ans. C'est une confirmation de l'analyse exploratoire
précédente. Et ce résultat n'est pas extraordinaire car on
peut très facilement s'apercevoir qu'étant encore trop jeunes
(15-19 ans), ces femmes ont peu d'expérience dans l'activité
sexuelle, sont au plus, majoritairement, au lycée, sont encore sous le
toit des parents et dépendent d'eux certainement, ce qui justifie
qu'elles aient leur crainte. En revanche, la raison de continuer l'école
ou de poursuivre le travail, raison qui est aussi corrélée
négativement avec le 1er axe, a été plus
évoquée par les femmes de 20-24 ans. De l'autre coté de
cet axe se positionne les femmes qui ont interrompu leur dernière
grossesse pour d'autres raisons.
Le long du second axe, par contre, s'opposent les profils
« problèmes de santé »,
évoquées par les femmes âgées de 40-44 ans, du
coté positif de l'axe avec les profils « Nombre
élevé d'enfants » et « poursuite de la
scolarité et/ou du travail), évoqués respectivement par
les femmes de 25-34 ans et 20-24 ans.
Effet Particulier
Il apparaît dans le graphique ci-dessus un particulier
phénomène statistique. En effet, on note la forme parabolique
présentée par la suite des classes d'âges. Cet effet
apparaît ici, comme habituellement dans la plupart des variables
temporelles (ici l'âge), de façon mécanique. Et en tant que
tel, il n'est pas forcément intéressant en soi mais peut
s'avérer important dans l'étude des phénomènes
périphériques, afin d'interpréter véritablement les
axes. C'est ainsi que l'axe 1 oppose les basses classes d'âges (15-24
ans) aux classes d'âges avancées (30-49 ans) tandis que l'axe 2
oppose les groupe d'âges extrêmes (15-19 ans et 40-49 ans) aux
groupes d'âges intermédiaires (20-24 ans, 25-29 ans et 30-34
ans) : C'est l'effet Guttman. Certains points méritent une
attention particulière le long de la parabole.
La parabole signifie : initialement assez importante, la
proportion des femmes qui avortent en bas-âge pour des raisons
d'adolescence et de dépendance à leur parents (peur des parents,
trop jeunes), décroît pour atteindre son minimum à 20-24
ans où elle correspond aux femmes qui avortent pour pouvoir continuer
les études ou le `'boulot'', puis croit à nouveau pour redevenir
une importante proportion de femmes amorçant leur ménopause et
qui interrompent leur gestation pour des raisons de bien-être
physiologique (problème de santé).
Il y a par ailleurs deux points qui méritent une
attention particulière, notamment les classes d'âges qui
marquent une rupture de la parabole:30-34 ans et 44-49 ans. A ces âges se
produisent donc des phénomènes spécifiques qui perturbent
l'effet Guttman. En somme, il va sans dire au Congo, qu'une étude
particulière de l'avortement peut donc s'avérer très
important chez les femmes de 30-34 ans et 45-49 ans. Nous n'avons actuellement
aucun argument pour dire ce qu'il en est véritablement.
En outre, nous avons effectué via une CAH, des
regroupements en termes de similarité entre femmes, en ce qui concerne
les raisons de la dernière interruption de grossesse vis-à-vis de
l'âge. Ces regroupements complétant l' AFC sont
résumés dans le graphique IV.3.3-1-d. Mais aussi, nous avons
exceptionnellement dans cette partie, ajouté une CAH effectuée
sur la matrice duale de l'initiale (voir graphique
IV.3.3-1-d*), afin de bien distinguer les proximités
entre les raisons du dernier avortement, ce qui ne semble pas trop se dessiner
sur le graphique primale IV.3.3-1-c.
GraphiqueIV.3.3-1-d : Arbre de
classification primale (ou Dendrogramme primale). Raison du dernier
avortements* classe d'âges.
Coupure de l'arbre ici en 4 classes
Classe 1
Classe 2
Classe 4
Classe 3
Source : EDSC-I 2005
Classe 4
Classe 3
Classe 2
Classe 1
Source : EDSC-I 2005
Coupure de l'arbre ici en 4 classes
GraphiqueIV.3.3-1-d* : Arbre
de classification dual (Dendrogramme dual). Raison du dernier avortements et
classe
d'âges........................................................................................................................................
La prise en compte simultanée de la coupure des deux
arbres précédents complète la constitution des classes
homogènes qui était encore un peu ambiguës sur le graphique
IV.3.1-1-c. Ainsi apparaît très nettement 4 classes :
Classe 1 (en rose) : Des femmes de 15-19
ans et avortant parce que trop jeunes et/ou ayant peur des parents ;
Classe 2 (en violet) :
Des femmes de 20-24 ans et qui décident d'avorter pour
poursuivre l'école ou le travail ;
Classe 3 (en violet-rose) :
Des femmes de 25-39 ans et qui justifient leur décision
d'interruption de gestation pour des raisons soit d'un nombre
élevé d'enfants soit pour d'autres raisons ;
Classe 4 (en jaune) :
Des femmes de 40-49 ans et avortant pour des problèmes
d'argent, de santé ou d'absence d'enthousiasme de leur partenaire.
IV.3.4 Département et
procédure d'avortement
Le tableau IV.3.4-1 de l'annexe B.4, donne la
répartition des femmes ayant avorté au moins une fois les cinq
dernières années selon le département d'origine et la
procédure d'avortement utilisée au dernier avortement. Les
effectifs en marge ne sont toujours pas égaux à la somme des
effectifs des modalités concernées (une combinaison de
méthodes d'avortement est plausible chez certaines femmes). Les profils
sont représentés sur les graphiques en secteur IV.3.4-1-a et
IV.3.4-1-b (annexe B.4).
Il ressort du graphique IV.3.4-1-a une forte
prééminence de l'utilisation des techniques modernes
d'avortement. En effet, plus de la moitié des femmes interrogées
(femmes ayant avorté) ont avorté avec usage des méthodes
modernes que sont la dilatation/curetage (près de 3 femmes sur 5) et
l'aspiration (près de 2 femmes sur 25). Parmi les méthodes
restantes, est utilisée majoritairement l'usage des comprimés
dans 17.54 % des cas.
De même il ressort du graphique IV.3.4-1-b une
prédominance des femmes qui avortent dans les départements lotis
des grandes villes. Il s'agit des département comme Kouilou (26.35 %)
à cause de Pointe-Noire (une des grandes métropoles congolaise)
qui couvre elle seule pratiquement toute les femmes ayant avorté dans le
Kouilou, et Brazzaville avec près d'un quart des femmes ayant
avorté (26.12 %).
Mesure globale de la liaison
On veut répondre à deux questions : la technique
utilisée au dernier avortement renseigne t-elle sur le
département d'origine ? ; Les femmes d'une région
donnée avortent-elles`'préférentiellement'' avec une
certaine méthode donnée ? La statistique de test est alors que, une AFC est donc plausible. Cette dernière donne 6 axes
possibles et le critère de Kaiser (cf. tableau
IV.3.4-1-c, annexe B.4) donne la suffisance des deux 1ers axes
pour la projection du nuage. Ces deux axes permettent d'analyser 84 % de la
dispersion des profils par rapport aux profils moyens (56 % pour le premier et
28 % pour le second). On a résumé l'interprétation sur la
figure IV.3.4-1-c ci-après :
GraphiqueIV.3.4-1-c :
Représentation simultanée. Profils Technique d'avortements*
profils Départements.
Source : EDSC-I 2005
L'examen visuelle de cette figure fait apparaître,
tenant compte aussi des CTR, des coordonnées et des CO2
(tableaux IV.3.4-1-d et IV.3.4-1-e, annexe B.4), deux types
d'opposition. D'une part, le 1er axe est un paramètre de
niveau le long duquel s'opposent les techniques modernes d'avortement
(dilatation et curetage) pratiquées par les femmes originaires du
Kouilou (à cause de Pointe-Noire, 2ième ville de la
RC) aux méthodes traditionnelles (Sondes, plantes et décoctions)
utilisées par les femmes originaires des départements
défavorisés que sont la Likouala et la Cuvette. Il faut noter que
la Likouala est bonne illustrative (bon co2) c'est-à-dire très
bien représentée sur cet axe. L'individu Kouilou a
été mis en supplémentaire (Pointe-Noire en effet, est une
métropole du Congo située dans le Kouilou). La proximité
de Pointe-Noire à coté de Kouilou dans le graphique ci-dessus
confirme cette filiation. On fait remarquer qu'en gagnerait mieux en
richesse d'analyse si l'on mettait les postes « sondes » et
« aspiration » en supplémentaires.
D'autre part, l'axe 2, oppose les profil Dilatation/curetage
et sondes utilisées par les femmes originaires du Niari, de
Pointe-Noire, de la Bouenza et de la Likouala aux profils injections et
comprimés plus utilisées par les femmes issues de la Lekoumou, la
Cuvette-Ouest et la Sangha. Le deuxième axe est pour ainsi dire un axe
géographique. Une vue claire du rapprochement entre
départements/techniques d'avortement est illustrée sur la figure
IV.3.4-1-d ci-après :
GraphiqueIV.3.4-1-d : Arbre de
classification (ou Dendrogramme).Technique d'avortement* Départements
Classe 5
Classe 4
Classe 1
Classe 2
Classe 3
Source : EDSC-I 2005
Coupure de l'arbre ici en 5 classes
Une inspection visuelle de la coupure du dendrogramme ci
-dessus, coupure conforme à l'histogramme des indices de niveaux du
tableau IV.3.4-1-f (annexeB.4), on a un regroupement en 5 classes, à
savoir :
Classe 1 :
Des femmes de la Likouala, avortant majoritairement par des
techniques traditionnelles comme les plantes et les décoctions. Le
mauvais environnement socio-économique et culturel (enclavement,
inondation, insuffisance des établissements scolaires, l'absence des
grands centres de santé/hôpitaux) en est l'explication ;
Classe 2 :
Des femmes des départements Cuvette-Ouest, Lekoumou,
Sangha, Plateaux, Pool et Cuvette. Il s'agit ici d'un résultat
très impressionnant en ce sens que cette classe est constituée
par la quasi-totalité des départements regroupés lors de
l'EDSC, précisément au moment de la stratification (cf.
Rapport EDSC-I2005, P.9). Ce sont des régions du Nord (exception faite
pour le Pool) dans lesquelles les femmes avortent avec des
procédés traditionnelles comme les injections et les
comprimés : ce sont des départements aussi mal lotis en
matière de bien-être physiologique ;
Classe 3 :
Des femmes originaires de Pointe-Noire et de la Bouenza.
L'homogénéité de la Bouenza par rapport à
Pointe-Noire peut s'expliquer en ce sens que la population de la Bouenza est
plus concentrée à Nkayi, la plus grande ville de ce
Département. Nkayi en effet couvre près de ¼ de la
population de la Bouenza28(*). La proximité de Bouenza/Pointe-Noire n'est
donc qu'une ressemblance de Nkayi et Pointe-Noire qui sont deux villes
où les femmes arrêtent leur état gestatif par des
techniques modernes comme la dilatation et le curetage. Dotés des grands
centres hospitaliers, l'usage de ces méthodes caractérise ces 2
localités pourvues d'un environnement médical acceptable. Ce
pendant l'étude des procédures d'avortement dans les
localités rurales de la Bouenza reste à réfléchir.
On ne peut rien dire de nos statistiques. Peut être faut il envisager
pour ces localités des techniques d'analyse plus robustes ou au moins
plus exhaustives ;
Classe 4 :
Constituée des femmes Brazzavilloises. Capitale
politique, Brazzaville est pourvue de plusieurs centres de santé, des
hôpitaux, des cabinets/cliniques (publics et privés) et même
d'un centre hospitalier et universitaire (le CHU de Brazzaville) pour dire que
cette classe de femmes est dans un environnement médical relativement
adapté au modernisme, tout au moins pour celles qui supportent les frais
de bien-être physiologique.
Brazzaville est une grande métropole congolaise si
bien que l'usage prédominant des techniques modernes d'avortement,
caractéristiques des femmes qui l'habitent n'est pas singulier. C'est
ainsi qu'elles utilisent fréquemment les méthodes modernes comme
la dilatation/curetage : des 67.95 % des femmes qui les utilisent, 27.21 %
d'entre elles sont brazzavilloises. L'aspiration, méthode très
sophistiquée y est aussi utilisée à 49.10 % des 9.02 % qui
l'utilisent dans l'ensemble des départements.
Classe 5 :
Des femmes du Niari. Elles ont pratiquement
les mêmes caractéristiques que celles de Brazzaville. Elles
utilisent Dilatations/curetage (6.12 % des cas) et de moins en moins les
plantes/décoctions (17.07 % des cas) et l'aspiration à une
proportion d'environ 6.78 %). Le Niari doit le modeste usage des techniques
assez sophistiquées à Dolisie, troisième ville du Congo.
Des mêmes sources que celles précisées dans la description
de la classe 2 précédente, il ressort que Dolisie couvre
près de 77 % de la population du Niari. Etant aussi techniquement
(sanitaire et éducatif) assez équipée, Dolisie et donc le
Niari par ricoché n'occupe pas une position inaccoutumée sur les
graphiques IV.3.4-1-c et IV.3.4-1-d
sus-indiqués.
IV.3.5 Niveau de
bien-être économique et Procédure d'avortement
Une brève étude (AFC) sur la table de
contingence IV.3.5-1 ci-dessus est synthétisée sur les graphiques
IV.3.5-1 et IV.3.5-2 qu'elle engendre.
Tableau IV.3.5-1 : Répartition
des femmes ayant avorté au moins une fois les cinq dernières
années en fonction du Quintile de bien-être économique du
ménage et de la Procédure utilisée au dernier
avortement.
Source : EDSC-I 2005
Les marges ne sont pas impératives
(certaines femmes ayant déclaré avoir utilisé
simultanément plus d'une technique lors du récent avortement).
Les modalités particulières Sonde et NSP (Ne sait pas) sont pris
en supplémentaires (illustratives).
Graphique IV.3.5-1 :
Représentation simultanée. Niveau de bien-être
économique et Procédure d'avortement.
Source : EDSC-I 2005
La simple inspection visuelle de ce
graphique fait apparaître une trajectoire parabolique de l'ensemble des
profils : cette forme, nous l'avons vue à l'instar de la
sous-section IV.3.3, est caractéristique de l'effet Guttman.
Particulièrement ici, il porte sur les deux caractères
étudiés. Ainsi, le premier axe [qui explique plus des trois
quarts(76.46 %)] de la dispersion des profils autour de leur profils moyens
oppose les `'fortes'' modalités des caractères aux `'faibles''
modalités de ces mêmes caractères c'est-à-dire, d'un
côté les femmes issues des ménages les plus riches et
faisant recours aux techniques modernes d'avortement telles dilatation/curetage
et aspiration, et de l'autre côté les femmes originaires des
ménages les plus pauvres ou de quintile économique second,
faisant recours aux méthodes familières constituées des
plantes/décoctions.
Par contre, le long de l'axe 2 qui apporte près d'un
cinquième (18.57 %) d'information à la matrice initiale,
s'opposent les modalités intermédiaires29(*) des deux caractères
c'est-à-dire les femmes issues des ménages de niveau de vie
économique « moyen » ou
« 4ième », utilisant des comprimés
et/ou des injections pour avorter contre les modalités extrêmes
illustrées par les femmes issues des ménages plus pauvres
(recourant aux plantes/décoctions) ou plus riches (recourant à
l'aspiration) pour avorter.
Le regroupement entre procédures d'avortement
homogènes a été facilitée via la figure
ci-après résultant d'une CAH ayant permis de distinguer 4
classes : aspiration, plantes/décoctions, comprimés et
injections puis Dilatation/curetage (Ce qui a permis de compléter la
figure IV.3.5-1 précédente avec des rectangles
matérialisant les classes et leurs caractéristiques).
Graphique IV.3.5-2 : Arbre de
classification. Niveau de bien-être économique et Procédure
d'avortement.
Coupure de l'arbre ici en 4 classes
Source : EDSC-I
2005
IV.3.6 Prise en compte des autres Interactions
La méthode AFC utilisée dans les sections
précédentes a l'inconvénient de ne prendre que les
caractères 2 à 2, ce qui rend l'analyse fastidieuse, vu le nombre
élevé des variables choisies autour de l'avortement. C'est ainsi
les facteurs autres que ceux étudiés plus haut (exemple Nombre
d'enfants vivants, Milieu de résidence, Niveau d'instruction, Stade de
la dernière grossesse avortée, Complications post avortement,
Consultation post avortement et Méthode de contraceptive
envisagée), interviendront dans les deux dernières sections.
Mais, jusque-là, ce ne sera toujours pas un travail exhaustif car
l'avortement est inter relié à beaucoup d'autres thèmes de
la santé de la reproduction à l'instar de la planification
familiale, la santé de la mère, etc.
IV.4 CATÉGORISATION
DES FEMMES À PROFILS D'AVORTEMENT SIMILAIRES
Nous procéderons dans cette partie à la
construction et à l'analyse d'un Hypercube de contingence de
l'avortement avec un ensemble des variables pris simultanément de sorte
que nous obtenions une mise en évidence des genres (des
catégories) de femmes qui se ressemblent quant aux attributs (profils)
choisis pour les décrire, et ce, par le truchement de la technique
d'ACM. Notons que, pour servir d'auxiliaires avec les variables qui ont
été cité au IV.3.6, nous reprenons certaines autres
variables étudiées plus haut. Un échantillon de 185 femmes
est concerné à 12 questions ci-dessus
sélectionnées. Les détails sont donnés à
l'annexe C.
Le tableau IV.4-1 ci-dessus donne les libellées des 12
questions (ou variables) que nous avons sélectionné et leurs
modalités [seule la modalité Std5+ a été
ventilée (effectif inférieur à 2 %) dans le tri
à-plat des modalités ayant précédé l'analyse
par l'ACM avec SPAD]. Il présente 12 variables dont 8 actives avec 22
modalités associées (21 après apurement) et 4
illustratives avec aussi 22 modalités associées. Dans toute la
suite de cette section on adopte les notations de Benzécri, soit J=21
(modalités actives) et P=8 (variables actives).
Tableau IV.4-1 : Description des
libellés des 12 Variables
----------------------------------------------------
| 8 VARIABLES ACTIVES ET 22 MODALITES
ASSOCIEES |
|---------------------------------------------------+
| IDEN - LIBELLE
|
+---------------------------------------------------+
| 1. Milieu de résidence (MIR)
|
| MIR1 - Urbain |
| MIR2 - Rural |
+---------------------------------------------------+
| 2. A eu des complications après
avortement? |
| Oui - OuiCPA |
| Non - NonCPA |
+---------------------------------------------------+
| 3. Est allée en consultation après
avortement?(CSA)
| Oui - OuiCSA 5.47 1.28 |
Non - NonCSA 7.03 0.78 |
+---------------------------------------------------+
| 4. Technique utilisée pour avorter (TNQ)
|
| TNQ1 - Dilation/Curetage |
| TNQ2 - Aspiration |
| TNQ3 - Sondes/Injections/Comprimés |
| TNQ4 - Plante/Décoction/Autre TNQ |
+---------------------------------------------------+
| 5. Qui décide d'avorter? (DEC)
|
| DEC1 - Elle même |
| DE - Autre DEC |
+---------------------------------------------------+
| 6. Stade (en mois) de la grossesse avortée?
(STD) |
| STD1 - Stade 0-1 |
| STD2 - Stade 2-4
STD3 - Stade de 5 et plus |
+---------------------------------------------------+
| 7. Nombre d'enfants vivants (NEV)
|
| NEV1 - 0-1 |
| NEV2 - 2-4 |
| NEV3 - 5 et plus |
+---------------------------------------------------+
| 8. Méthode contraceptive future (MCF)
|
| MCF1 - Stérilisation |
| MCF2 - Pilule |
| MCF3 - Condom |
| MCF4 - Coït/Autre MCF |
+---------------------------------------------------+
+--------------------------------------------------+
| 4 VARIABLES ILLUSTRATIVES ET 21 MODALITES
|
|--------------------------------------------------|
| IDEN - LIBELLE
|
+--------------------------------------------------+
| 1. Lieu de l'avortement (LAV)
|
| LAV1 - Hôpital |
| LAV2 - Centre de santé |
| LAV3 - Clinique/Cabinet |
| LAV4 - Autre LAV |
| LAV5 - Maison |
+--------------------------------------------------+
| 2. Motif principal de l'avortement (MPA)
|
| MPA1 - Problème de santé
|
| MPA2 - Trop jeune |
| MPA3 - Trop d'enfants |
| MPA4 - Peur parents |
| MPA5 - Continuer Ecole /Travail |
| MPA6 - Argent |
| MPA7 - Autre MPA |
+--------------------------------------------------+
| 3. Niveau d'instruction (NIV)
|
| NIV1 - Primaire |
| NIV2 - Secondaire1-2 |
| NIV3 - Supérieur |
+--------------------------------------------------+
| 4. Classe d'âges (CAG)
|
| CAG1 - 15à19 ans |
| CAG2 - 20à24 ans |
| CAG3 - 25à29 ans |
| CAG4 - 30à34 ans |
| CAG5 - 35-39 ans |
| CAG6 - 40-49 ans |
+--------------------------------------------------+
Source : Notre sélection sur la base
EDSC-I 2005
Le tableau IV.4-2 (annexe C) présente le tableau de
Burt relatif aux 8 variables actives. On y trouve 28 tables de contingence
croisant les 8 variables actives 2 à 2 (), avec sur la diagonale, les questions croisées
elles-mêmes, et donc les effectifs correspondant à chaque
modalité (la somme de tous les effectifs de chaque table est 185 qui
est le total des individus concernés par toutes les 12 questions
simultanément).
Dans le tableau IV.4-3 ci-après est
présentée l'inertie totale du nuage I=1.625(I=J/P-1) ainsi que
les 13 (J-P) valeurs propres nécessaires à la
détermination des axes factoriels.
Tableau IV.4-3 : Valeurs propres, Taux
d'inertie et Histogramme des valeurs propres
SOMME DES VALEURS PROPRES .... 1.6250
HISTOGRAMME
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| NUMERO | VALEUR | POURCENT.| POURCENT.|
|
| | PROPRE | | CUMULE |
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| 1 | 0.1997 | 12.29 | 12.29 |
********************************************************************************
|
| 2 | 0.1857 | 11.43 | 23.72 |
***************************************************************************
|
| 3 | 0.1647 | 10.13 | 33.85 |
******************************************************************
|
| 4 | 0.1497 | 9.21 | 43.06 |
************************************************************
|
| 5 | 0.1352 | 8.32 | 51.39 |
*******************************************************
|
| 6 | 0.1334 | 8.21 | 59.60 |
******************************************************
|
| 7 | 0.1278 | 7.87 | 67.46 |
****************************************************
|
| 8 | 0.1088 | 6.70 | 74.16 |
********************************************
|
| 9 | 0.1051 | 6.47 | 80.62 |
*******************************************
|
Source : EDSC-I 2005
| 10 | 0.0985 | 6.06 | 86.69 |
****************************************
|
| 11 | 0.0848 | 5.22 | 91.90 |
**********************************
|
| 12 | 0.0715 | 4.40 | 96.31 |
*****************************
|
| 13 | 0.0600 | 3.69 | 100.00 |
*************************
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
L'histogramme annexé à ce tableau
révèle une décroissance irrégulière des
valeurs propres. Le critère de Cattell suggère un coude entre la
7ième et la 8ième valeur propre. Cela est
confirmé par la règle des valeurs propres supérieures
à 1/P=0.125, permettant de ne retenir que les 7 premiers et donc 7 axes
factoriels. On peut également y remarquer la faible proportion d'inertie
expliquée sur chacun de ces 7 axes : c'est une
caractéristique de l'ACM, qui donne très souvent des valeurs
propres moins pessimistes30(*).
Le tableau IV.4-4 (annexe C) fournit les indicateurs
nécessaires pour interpréter les positions des modalités
actives. Seules les modalités ayant une contribution supérieure
à 4.5 % (100 %/22) et un cosinus carré supérieur à
0.05 (1/22) sont à interpréter. Sont significatifs sur l'axe1, 7
variantes sur 22 (toutes sont bien représentées sur cet
axe) : Rural, oui CPA, Aspiration, Sond/Inject/Comprimé,
Plante/Décoc/Autr TNQ, Stade 2-4 mois et NEV 0-1 enfants, qui expliquent
elles seules plus des deux tiers de l'inertie de l'axe 1 [67.2 % =14.5 %
(Rural) +8.0 % (OuiCPA)+17.0 % (Aspiration)+5.8 %
(Sond/Inject/Comprimé)+12.0 % (Plante/Décoc/Autr TNQ)+5.3 %
(Stade 2-4 mois)+4.6 % (NEV 0-1 enfants)]. La formation de l'axe 2 quant
à elle est plus expliquée par 9 variantes (toutes sont bien
représentées sur cet axe) qui contribuent dans leur ensemble
à 86.2 % à sa formation : OuiCPA (22.1 %),
Dilatation/Curetage (7.0 %), Aspiration (7.8 %), Plante/Décoc/Autr TNQ
(14.0 %), Aure DEC (6.9 %), Stade 2-4 mois (5.1 %), NEV 0-1 enfants (4.9 %), 5
enfants et + (7.6 %) et Stérilisation (10.8 %). La représentation
de la structure des modalités sur le plan factoriel (1,2), qui
résume les 28 tables croisées, constitue l'Hypercube de
contingence qui est la synthèse finale de cette partie
matérialisée par la figure IV.4 (page suivante).
Pour ne pas passer outre les 5 autres axes, nous signalons
particulièrement quelques éminences observées : des
femmes qui sont allées en consultation post avortement, ayant 2 à
4 enfants et envisageons utiliser dans leur union soit la pilule soit le
retrait/Autre MCF comme contraception (62.5 %, axe 3), des femmes pour
lesquelles la décision d'avorter a été prise par quelqu'un
d'autre et prétendant utiliser le condom comme moyen de
contraception(48.7 %,axe 4), des femmes qui avortent soit par
Sond/Inject/Comprimé soit par Plante/Décoc/Autr TNQ (47.9 %, axe
5),des femmes ayant 5 enfants et + et ayant l'intention de planifier leur
famille par le recours à la stérilisation (49.7 %, axe 6) et des
femmes de qui n'a pas émané la décision d'interruption de
grossesse et ayant 5 enfants et plus (37.8 %, axe 7).
Dans le tableau IV.4-5 (annexe C) sont données les
valeurs-test et les coordonnées des modalités
supplémentaires sur les 7 premiers axes. Seules les postes significatifs
[valeur-test supérieure à 2 (en valeur absolue)] sont pris en
compte. Ainsi, on note les mentions {Clinique/Cabinet,À la
maison/Autre LAV}, {AutreLAV,MPA}, {Primaire,Secondaire1/2} et {30 à 34
ans}, caractéristiques du 1er axe alors que les mentions
{Hôpital} et {20 à 24 ans, 30 à 34 ans, 40 à 49 ans}
caractérisent le second axe. Les postes {peur des parents} et {15
à 19 ans, 25 à 29 ans} sont caractéristiques du
3ième axe alors que seule la coordonnée {A la
maison/Autre LAV}, relative au lieu d'avortement caractérise le
4ième axe. On y trouve les postes {Clinique/Cabinet,
À la maison/Autre LAV},{Trop d'enfants} et {25 à 29 ans, 40
à 49 ans} qui déterminent l'axe 5 ; les variantes { À
la maison/Aure LAV},{Supérieur},{15 à 19 ans,30 à 34 ans,
35 à 39 ans} affiliées à l'axe 6 et enfin, les
raisons {Problèmes de santé, Problèmes d'argent} et les
tranches d'âges {35 à 39 ans, 40 à 49 ans} qui
caractérisent le 7ième axe.
Graphique IV.4 : Hypercube de
contingence. Position des mentions actives et illustratives sur le plan
(1,2).
Source : EDSC-I 2005
Légende : Points
triangulaires pleins rouge = modalités actives ; Points
rectangulaires pleins-bleu = modalités illustratives ; Lignes
rouges = lieux précis de certaines modalités qui encombreraient
la figure si on les plaçait à leur lieu originel ; Courbes
à lignes polygonales = jointure des modalités ordinales
[CAG : clase d'âges, NEV : nombre d'enfants vivants,
Stad : stade de la grossesse au moment de l'avortement, NIV : niveau
d'instruction].
Il ressort de cet Hypercube de contingence deux observations.
D'une part, l'axe 1 qui oppose son côté positif engendré
par les femmes de niveau d'instruction considérable (secondaire 1 et 2),
ayant 0 à 1 enfant, avortant par le recours exclusif à
l'aspiration dans les cabinets médicaux/cliniques, avec son
côté négatif constitué par les femmes rurales
âgées de 30-34 ans, de niveau d'instruction très basse
(primaire), interrompant des grossesses de 2-4 mois par des techniques
traditionnelles telles sondes/injections/comprimés et
plantes/décoctions/autres TNQ qu'elles utilisent chez elles ou en
d'autres lieux et connaissant ipso facto des complications après
avortement (l'axe 1 est pour ainsi dire un axe de technologie31(*) en matière
d'avortement). D'autre part, s'opposent sur l'axe 2, son côté
positif engendré par les femmes en âge avancé (30-34 ans et
40-49 ans) ayant au moins 5 enfants vivants et qui avortent des grossesse de
2-4 mois par des techniques assez bonnes (dilatation/curetage)
pratiquées dans les hôpitaux contre son côté
négatif constitué des femmes de 20-24 ans, ayant 0 à 1
enfant, ne prenant pas elles-mêmes la décision d'avorter par usage
soit de l'aspiration soit les plantes/décoctions/autres TNQ,
déclarant avoir connu des complications post avortement et envisageant
ipso facto utiliser à l'avenir la stérilisation comme moyen
contraceptif.
Conclusion
Il faut dire que ces résultats sont en accord avec
ceux que nous avons obtenus dans la section précédente. Ils les
complètent avec des modalités spécifiques. En tenant
compte des dépendances établies aux sections IV.3 et IV.4 et des
lignes polygonales évolutives incorporées sur le graphique IV.4,
il se dessine que la fréquence d'interruption volontaire de grossesse
(NAV) augmente avec le quintile de bien-être économique du
ménage, la classe d'âge (ligne polygonale CAG, en noir), le nombre
d'enfants vivants (ligne polygonale NEV, en vert d'eau) et avec le niveau
d'instruction (ligne polygonale NIV, en violet) alors qu'elle
décroît avec le stade de la grossesse au moment de l'avortement
(courbe Stad, en turquoise).
Cette fréquence est plus élevée chez les
urbaines que chez les rurales. En effet, le milieu rural est très mal
lotis (environnement médical, socio-culturel et économique
« inadaptés») si bien que les femmes qui y sont issues
arrêtent l'école très tôt, avortent par les seules
techniques traditionnelles qu'elles utilisent en des lieux autres que les
hôpitaux, les cliniques/cabinet/centres de santé. Faute des moyens
financiers et d'instruction suffisante, les femmes rurales ne vont presque pas
en consultation après avortement, risquent leur vie en interrompant des
grossesses évoluées. Néanmoins, elles préconisent
utiliser à l'avenir le préservatif comme moyen contraceptif. Le
milieu urbain quant à lui est doté des environnements
médical et scolaire « relativement adéquats »
si bien qu'on y trouve une prédominance des femmes assez instruites,
avortent de ce fait par le truchement des techniques modernes, vont en
consultation post avortement car pourvues aussi des commodités
financières, motivent leur décision d'avorter pour la poursuite
soit de la scolarité soit du travail et ne le font dans la plupart des
cas que pour des grossesses moins évoluées (stade 0-1 mois).
Il s'est aussi révélée une relation
milieu de résidence-taux de fécondité : le nombre
d'enfants vivants moins élevé chez les femmes urbaines en bas
âge qui ne prennent pas elles-mêmes la décision d'avorter
contre le nombre d'enfants vivants élevé chez les femmes rurales
âgées et prenant elles-mêmes la décision d'avorter.
Ceci confirme un des résultats de l'EDSC-I 2005 à savoir
: « à tous les âges, la fécondité en
milieu rural est plus élevée par rapport à la
fécondité en milieu urbain (cf. Gabriel
BATSANGA, Rapport EDSC-I Chapitre 4, p.55).
Enfin, on n'a pas eu de bonnes raisons de rejeter
l'hypothèse d'une dépendance entre les techniques
utilisées pour l'avorter et la MCF : autant les femmes urbaines
utilisent majoritairement des procédures modernes pour avorter autant
elles entrevoient utiliser des MCF modernes tandis qu'autant les femmes rurales
font principalement recours aux techniques traditionnelles d'avortement autant
elles ont l'intention d'utiliser des MCF à prédominance
traditionnelle.
IV.5 SPÉCIFICATION
EN RÉGRESSION LINÉAIRE MULTIPLE
IV.5.1 Problématique et
hypothèses du modèle
Puisque l'avortement peut affecter la fécondité
(approximée dans notre travail par le nombre d'enfants vivant), nous
voulons dans cette partie postuler un hyperplan pour essayer de voir s'il
existe une relation entre le nombre d'enfants vivants
(Nev) et un vecteur de variables explicatives, cela
dans le simple but de compléter les caractéristiques (profils)
des femmes `'avorteuses'', par d'autres variables qui auraient pu encombrer les
analyses factorielles effectuées dans les sections IV.3 et IV.4 plus
haut. Le modèle ici postulé ne constitue donc aucunement
une explication de la probabilité pour qu'une femme décide
d'avorter en raison de son nombre d'enfants vivants (ce qui nous contraindrait
d'utiliser un modèle autre que la régression linéaire
multiple et dont nous n'avons pas compétence). Avec
Nav : nombre total d'avortements,
Ngsnv : nombre de grossesses sans naissance vivante,
Stad : stade de la dernière grossesse
avortée, ÂgeF : l'âge de la femme et
Âgep : l'âge du partenaire comme
régresseurs potentiels. Nous postulons :
(H),
Où est le terme d'erreur aléatoire d'espérance nulle et de
variance égale à une constante. Nous voulons de façon
astucieuse rendre plus spécifique l'équation de l'hyperplan (H)
précédente, en y incorporant 2 variables qualitatives. Les
résultats de l'EDSC concernant les complications que connaissent
certaines femmes selon l'âge et la procédure d'avortement nous
incitent à nous intéresser à des nouveaux
caractères dans le modèle de départ. Connaissant des
femmes tirées pendant l'EDSC-I, celles qui, après avortement, ont
connu des complications selon qu'elles aient utilisées telle ou telle
autre procédure pour interrompre une grossesse, notre objectif, ici, est
de représenter spécifiquement le profil des femmes ayant
connu des complications après leur dernier avortement et de
vérifier si le type de technique utilisé lors de la
dernière interruption de grossesse a une influence sur le nombre
d'enfants vivants (NEV). Pour ce faire, on définit deux variables
indicatrices tecniq et
complic que nous incrusterons ensuite dans
l'élaboration du modèle de départ, en les dichotomisant de
la façon suivante :
Le modèle à considérer s'écrit
alors :
(H)
Nous rappelons les hypothèses classiques du
modèle de régression : H1 la relation
statistique entre la variable dépendante et les variables explicatives
est linéaire, H2 le terme
erreur est une variable aléatoire d'espérance nulle,
H3 la variance des erreurs est
homoscédastique, H4 Il n'existe aucune
corrélation entre les erreurs, H5 les
variables explicatives ne sont pas stochastiques mais certaines,
H6 les termes d'erreurs
aléatoires sont normalement distribuées de
moyenne 0 et de variance constante ó².
Concrètement, notre objectif est de déterminer
les estimateurs des paramètres inconnus () qui soient sans biais, et les plus précis possibles, ce qui
permettra d'ajuster un hyperplan de régression (H) pouvant servir, s'il
est validé, à une inférence statistique32(*). En effet, ce modèle
peut servir à la prédiction de la variable dépendante Nev
pour un vecteur (ÂgeF, Stad, Nav, Ngsnv, ÂgeP, Tecniq, Complic) de
variables explicatives, à la construction de intervalles de confiance et
à effectuer des test d'hypothèses sur les coefficients du
modèle. Avec SPSS, nous avons obtenu les résultats suivants que
nous analysons brièvement.
IV.5.2 Statistiques
sommaires
Le tableau IV.5.2-1 ci-dessus donne pour
chaque variable sa valeur minimale, sa valeur maximale, sa moyenne et son
écart type. Il ressort que les femmes observées (et ayant
avorté) ont en moyenne 3 enfants, les valeurs de Nev étant
dispersées autour de cette valeur de 3 enfants vivants, sans toute fois
dépasser 15 enfants. Seules les âges (femme et partenaire) sont
grandement dispersées autour de leur moyenne (9 pour les femmes avec un
âge moyen de 28 ans et 11 pour les partenaires avec un âge moyen de
39 ans). On y trouve aussi deux indicateurs particuliers de l'avortement :
les femmes ayant avorté l'ont fait en moyenne deux fois au cours de leur
vie, et dans l'ensemble, elles ont eus au plus 9 avortements.
TableauIV.5.2-1 : Statistiques
descriptives sommaires.
Source : EDSC-I 2005
Le tableau IV.5.2-2 (annexe D) donne les coefficients de
corrélations entre les variables explicatives. Toutes les variables
explicatives ne sont pas fortement corrélées deux à deux.
Par contre, l'âge de la femme et l'âge de son partenaire d'une
part, le nombre total d'avortements au cours de la vie et le nombre de
grossesse sans naissance vivante, sont relativement bien
corrélées dans le sens négatif.
Le graphique IV.5.2-1 (annexe D) représente toutes les
combinaisons possibles des variables du modèle pris deux à deux.
La forme allongée indique une liaison linéaire entre deux
variables. Il en est le cas pour ÂgeF et ÂgeP, ÂgeF et Nev,
Nev et ÂgeP, Nav et Ngsnv. Ces résultats confirment les
précédents. De plus on a aucune variable explicative fonction
linéaire élevée des autres variables explicatives. Il n'y
a donc pas multicolinéarité.
IV.5.3 Modélisation et
validation des hypothèses
D'après le tableau IV.5.3-1 suivant, le modèle
explique 71 % de la dépendance de Nev à l'ensemble de ses
variables explicatives. La statistique de Fisher (F=1252.284) y associée
confirme la significativité globale de la régression,
c'est-à-dire qu'il existe au moins une variable qui permet d'expliquer
Nev. Elle atteste significative la mesure d'ajustement par un hyperplan dont la
qualité est mesurée par la statistique de Fisher F. Par ailleurs,
la statistique de Durbin-Watson (DW=1.771) jointe, est aussi
significative : ce qui suppose que les erreurs (résidus) sont
indépendantes. Quant au tableau IV.5.3-2 qui le suit, il n'est qu'un
résumé de l'analyse de la variance. Elle présente
particulièrement la variabilité totale comme résultant
d'une variabilité expliquée par l'hyperplan (H) et d'une
variabilité résiduelle.
Tableau IV.5.3-1: Qualité
d'ajustement.
Source : EDSC-I 2005
TableauIV.5.3-2 : Analyse de la
variance.
Source : EDSC-I 2005
Dans le tableau IV.5.3-3 (annexe D) sont fournis
particulièrement les coefficients du modèle (colonne B), leur
écart type (colonne Erreur standard), les t-statistiques (statistiques
de Student, colonne t) et leur signification avec un niveau d'évidence 5
% (colonne signification). Il ressort que seuls la constante
et les coefficients des variables ÂgeF,
Stad, ÂgeP et Tecniq
sont significatifs. Dans son avant dernière colonne apparaissent des
corrélations partielles. Chaque coefficient décrit le rapport
linéaire entre la variable dépendante Nev et une variable
explicative lorsque les effets linéaires des autres variables
explicatives du modèle sont éliminés. Ainsi l'on voit que
l'âge de la femme (corrélation partielle égale à
0.685) ainsi que la technique utilisée pour avorter (corrélation
partielle égale à -0.076) contribueront plus au pouvoir
explicatif du modèle.
L'observance (annexe D) du graphique IV.5.2-2 et du
tableau IV.5.3-4 d'une part et du
graphique IV.5.2-3 d'autre part rassure respectivement
que les résidus sont distribués normalement et que les erreurs ne
sont pas corrélées à Nev.
D'où l'on peut écrire le modèle suivant de
l'hyperplan (H):
Les termes entre parenthèses sont les t de Student
(t-ratios), le coefficient de détermination et l'estimateur de l'écart type des résidus.
Il ressort de cet hyperplan qu'au seuil de 5 %, on peut
admettre que l'âge de la femme, le stade de la grossesse au moment de
l'avortement, l'âge du partenaire et la technique utilisée pour
avorter ont une influence sur le nombre d'enfants vivants des femmes ayant
avorté ne serait-ce qu'une fois au cours de leur vie. Ainsi, nous avons
capté à travers la variable Nev d'autres informations (en
encadré ci-dessous) sur les caractéristiques des classes des
femmes à profil d'avortement illustré au travers des analyses
factorielles faites plus haut. La combinaison de toutes ces informations est
récapitulée dans les principaux résultats de notre
étude (cf. synthèse et conclusion).
Encadré : Signification des
coefficients du modèle
Lorsque l'âge de la femme augmente d'une année,
le nombre d'enfants vivants correspondant s'élève de 19 points
(le stade de la grossesse au dernier avortement, la technique utilisée
pour avorter et l'âge du partenaire demeurant stables) alors qu'une
augmentation d'une année d'âge chez le partenaire
élève relativement de 0.006 le nombre d'enfants vivants.
Lorsque le stade de la grossesse au dernier avortement
augmente d'un mois, le nombre d'enfants vivants s'élève de 6.5
points, les autres facteurs (AgeF, AgeP et Tecniq) restant constants.
Le coefficient 0.432 attaché à la variable
indicatrice Tecniq est la variation relative de Nev qui accompagne une
variation de Tecniq d'une unité c'est-à-dire une variation du
Nombre d'enfants vivants qui se crée lorsque l'on passe d'une technique
traditionnelle à une technique moderne pour interrompre une grossesse
(ÂgeF, Stad, ÂgeP demeurant inchangés).
La constante 2.732 confirme le Nev moyen des femmes
interrogées obtenu dans les statistiques sommaires décrites
à la page 49 de la sectionIV.5.2.
Chapitre V :
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ET RECOMMANDATIONS
Ce chapitre souligne quelques difficultés majeures que
nous avons rencontrées, malgré le bon et aimable climat de
travail et le bon encadrement dont nous avons bénéficié
durant toute la période de notre stage. Des recommandations sont
suggérées pour pallier à certains problèmes
épineux que pour l'ensemble des informations recueillies autour de
l'avortement en RC.
V.1 DIFFICULTES
RENCONTRÉES
Comme obstacles majeurs pendant notre stage, on peut
citer :
§ L'insuffisance du
personnel. La DSDS, en effet, souffre d'un manque
drastique de personnel. Pire encore, malgré le nombre insuffisant des
cadres dans cette direction, certains d'entre eux viennent en dents de scie,
tantôt ils sont là et tantôt non en raison des heures
d'arrivée et de départ incontrôlées, et encore moins
les absences. Cela a plus ou moins retardé notre travail car obtenir
certaines informations nécessitait beaucoup de jours. Mais aussi, cela
affecte les cadres les plus fréquents dans cette direction en ce sens
qu'ils doivent consacrer plus de temps et donc plus d'efforts pour
réaliser les missions de la DSDS ;
§ L'insuffisance de
micro-ordinateurs. Nul n'est besoin de démontrer
l'indispensable rôle de l'outil informatique pour le statisticien.
Malheureusement, le ratio nombre de micro-ordinateur/ effectif des cadres
à la DSDS est en déca de l'unité et n'est donc pas
l'apanage de la DSDS. Exception faite de l'appareil du Directeur de la DSDS
lui-même, nous avons estimé ce ratio à environ 1
micro-ordinateur pour 18 cadres. Il est clair que cela ralenti de plus belle
l'exécution rapide des travaux liés à la DSDS qui
déjà, est touchée par l'insuffisance de
personnel ;
§ L'utilisation de machine en
alternance. Bien que c'est dans le service dans lequel où nous
étions retenus que se trouvait, heureusement, l'unique ordinateur de la
DSDS (exception faite de celui du Directeur), nous étions obligé
de travaillé en temps partagé : nous, notre collègue
coéquipier DIKWE Gaston et, de temps en temps, les cadres de la DSDS
(dans le cadre des prestations de circonstances). C'était
l'éminente des grandes difficultés rencontrées. Nous avons
ainsi, des suites de programmation de temps imparti, commencé la
rédaction proprement dite de notre rapport le 17 août 2007 soit 1
mois et 2 semaines après le début de notre stage ;
§ La fuite du
temps. Compte tenu des deux précédents problèmes
auxquels il faut ajouter la traduction en français de la base de
données EDSC-I 2005 qui était mise à notre disposition ,
notre temps imparti touchait à sa fin sans que nous n'achevons l'analyse
telle que définie en introduction générale. Tenant compte
de cet aspect, nous pouvons expliquer l'inefficience dans certaines de nos
analyses. Par exemple, il nous est arrivé de constater que la
création du 2ième axe factoriel, soit expliquée
majoritairement (79 %) par la modalité AV3 (cf. section
IV.3.3). Nous savons que, dans de tels cas, la présence de cette
modalité dans l'analyse cache nombre de relations, plus affinées,
entre les modalités restantes. Faute de temps nous n'avons pas mis cette
modalité en supplémentaire et recommencer l'analyse. Dans le
même contexte, nous n'avons pas pu classifier à la fois les lignes
et les colonnes issues d'une AFC, toutefois, cela ne change pas
considérablement l'analyse, étant entendu que lignes et colonnes
jouent le même rôle dans une AFC et en plus nous pensons avoir
abordé l'essentiel.
V.2 RECOMMANDATIONS
V.2.1 Recommandations
liées à la DSDS
Afin de pallier aux situations susmentionnées, nous
suggérons que la DSDS sollicite une
dotation, d'une part des nouveaux cadres afin de prêter main forte
à ceux qu'il compte déjà, et d'autre part du
matériel de travail tel de micro-ordinateurs, de façon à
améliorer la productivité et être plus efficient dans
l'exécution des tâches assignées à cette direction.
En même temps, il serait souhaitable de mettre à la disposition de
cette direction, un service de maintenance de matériel endommagés
et obsolètes ; Aussi, nous
suggérons que le CNSEE, veille à une bonne opération de
saisie des données d'enquête, ce qui serait une perfection
considérable de la qualité des statistiques et des analyses
éventuelles ; Enfin nous
suggérons que la DSDS procède à une opération de
comparaison des informations de différentes sources car certaines
sources en effet présentent des informations divergentes.
V.2.2 Recommandations
liées à l'avortement en République du Congo
Il a été constaté tout le long de notre
analyse détaillée au chapitre 4 des disparités
considérables, surtout géographiques, en matière
d'avortement. Il s'est avéré que les femmes rurales, bien
qu'avortant moins que les femmes urbaines, le font avec usage des techniques
traditionnelles qu'il va sans dire qu'elles sont plus exposées aux
complications post avortement par rapport aux femmes urbaines. Nous avons
présumé que le manque d'infrastructures de base (telles
hôpitaux, centres de santé, personnel qualifié,
établissements scolaires) en est grandement illustratif.
De ce fait, l'Etat congolais, en tant que garant de l'offre
des services sanitaires doit :
§ par le biais de son Ministère de la
santé, assainir le tissu de la santé par des équipements
sanitaires adaptés ;
§ multiplier les formations sanitaires dans le domaine de
la santé de la reproduction ;
§ encourager et motiver les promoteurs et fondateurs des
formations sanitaires privées et publiques qui peuvent promouvoir
la planification familiale (conseils sur le contrôle de la
fécondité et contraception) ;
§ octroyer des primes de motivation au personnel de
santé exerçant en zone rurale ;
§ motiver les étudiants congolais dans la
formation via les écoles de médecine, désenclaver
l'arrière pays et prioritairement les départements mal lotis
comme Likouala, Cuvette/Cuvette-Ouest, Plateaux, Pool, Lekoumou et
Sangha ;
§ décourager davantage l'avortement dans toutes
les structures de santé ;
§ initier une sensibilisation de la population (surtout
des jeunes), du danger que revêt la pratique de l'avortement en
organisant des conférences, des colloques, des débats, des
émissions télévisées/radiodiffusées de
presse et pourquoi pas envisager un module de cours portant sur les
conséquences de l'avortement dans le système d'enseignements. Un
encouragement aux méthodes contraceptives peut catalyser cette
stratégie (distribution gratuite des préservatifs par
exemple) ;
§ sensibiliser avec insistance le message concernant
l'incidence de l'avortement sur la santé de la mère et de ses
enfants compte tenu des techniques traditionnelles ;
§ pour atténuer la fréquence d'avortement
et mieux dépeindre ce mal qui mine le secteur sanitaire, il est
nécessaire que l'Etat congolais revigore le système de production
des données statistiques de ce secteur, ceci par le suivi rigoureux et
régulier de collecte et analyse des données cadrant la
santé de la reproduction.
Il faut préciser qu'il serait plus judicieux que les
différentes actions sus-citées s'orientent prioritairement dans
le milieu rural.
Telles peuvent être les axes stratégiques qui
aideraient le Gouvernement congolais à améliorer la santé
de la reproduction qui est une des composantes dans la vision qui consiste
à poursuivre ses objectifs du millénaire pour le
développement.
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Nos principaux objectifs durant le stage ont
été, d'une part, d'appréhender l'environnement de travail
du futur statisticien que nous sommes et d'autre part, de mettre sur pied
d'une trace micro multidimensionnelle du profil d'avortement par
l'élaboration de quelques indicateurs de l'avortement afin d'insuffler
des lignes d'actions relatives à l'avortement des femmes selon leurs
caractéristiques sociodémographiques/économiques et de
renforcer les capacités statistiques du CNSEE pour la mesure et le suivi
de la santé de la reproduction en RC. Au terme de la période
de 2 mois et 8 jours passés à la DSDS du CNSEE, nous pouvons dire
que le stage nous a été bénéfique en ce sens que la
quasi-totalité de nos objectifs a été atteinte.
C'est ainsi le stage nous a permis de connaître les
contraintes auxquelles nous seront soumises à l'avenir, telles le
matériel limité, les tâches simultanées et leurs
interactions dans la réalisation. Le stage nous a aussi permis de nous
familiariser davantage avec les logiciels statistiques comme SPSS et SPAD.
Après avoir présenté notre structure d'accueil, nous avons
étalé l'enquête EDSC-I qui nous a servi de source de
données puis exhibé les techniques d'analyse des données
après quoi nous avons procédé à l'analyse
proprement dite de l'avortement multivariée. De cette analyse s'est
dessiné nombre d'indicateurs relatifs à l'avortement dont les
principaux méritent d'être reprécisés.
Il est ressorti que :
? environ 12 femmes sur 100 (11.39 %) ont
déclaré avoir avorté ne serait-ce qu'une fois au cours de
leur vie et parmi elles, 6.35 % ont déclaré avoir avorté
une seule fois;
? les femmes qui ont déclaré avoir
avorté, l'ont fait en moyenne deux (2) fois et dans l'ensemble, elles
n'ont jamais dépassé 9 avortements au cours de leur vie. Et puis,
près d'une femme sur cinq d'entre elles a déclaré avoir
connu des complications après avortement. Ces complications sont
beaucoup plus influencées par l'âge de la femme qui les explique
à 68,85 % (positivement) et par la technique utilisée pour
avorter qui les explique à 7.60 % (dans le sens négatif).
? la fréquence d'interruption volontaire de grossesse
s'élève avec le quintile de bien-être économique du
ménage (6.05 % dans le quintile plus pauvre contre 15.48 % dans le
quintile plus riche), avec la classe d'âges (1.02 % dans la fourchette
15-19 ans contre 22.32 % à 45-49 ans), avec le nombre d'enfants vivants
et avec le niveau d'instruction alors qu'elle décroît avec le
stade de la grossesse au moment de l'avortement. En outre, une forte
prédominance des femmes a déclaré avoir avorté
parce qu'elles estimaient déjà avoir un nombre
élevé d'enfants (22.92 %) ;
? plus de la moitié des femmes interrogées (et
ayant déclaré avoir avorté) ont avorté par usage
des méthodes modernes que sont la dilatation/curetage (près de 3
femmes sur 5) et l'aspiration (près de 2 femmes sur 25). Il s'agit
principalement des femmes originaires des départements pourvus des
grandes villes dont le Kouilou (26.35 % dû à Pointe-Noire) et
Brazzaville (26.12 %). Parmi les méthodes restantes, est utilisée
majoritairement la technique des comprimés (15.54 % des cas).
? le milieu rural regorge une prédominance des femmes
issues des ménages pauvres qui arrêtent l'école très
tôt (au niveau primaire), avortent par les techniques traditionnelles
utilisées même à leur propre domicile. Ces femmes ne vont
presque pas en consultation post avortement, interrompent des grossesses
évoluées jusqu'à 5 mois et plus, et préconisent
utiliser à l'avenir une méthode contraceptive à dominance
traditionnelle ;
? contrairement au milieu rural, le milieu urbain est
doté d'environnements médical et scolaire `'adaptés''.
C'est ainsi qu'il regorge les femmes de niveau d'instruction modal secondaire
1-2/supérieur qui avortent par le truchement des techniques modernes
dans des établissements publics et privés de santé. Ces
femmes vont en consultation après avortement, motivent leur raison
d'avorter pour la poursuite soit de leur scolarité soit de leur travail,
avortent dans la plupart des cas des grossesse peu évoluées
(entre 0-1 mois) et entrevoient utiliser à l'avenir une procédure
contraceptive moderne.
Partiel et imparfait, ce travail attend de la part du
jury des remarques et suggestions devant permettre sa correction après
quoi sera amendé entre autres son pouvoir révélateur de
l'avortement.
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
1. BRY Xavier, « Analyses Factorielles
Multiples », Economica, coll. Poche Techniques quantitatives, Tome 2,
1996.
2. LEBART Ludovic, MORINEAU Alain et PIRON
Marie, « Statistique Exploratoire
Multidimensionnelle »,2nd édition DUNOD, 1994.
3. CNSEE Congo.1998.RGPH de 1996, vol I :
Résultats provisoires.Brazzaville, Congo : Ministère de la
programmation, de la privatisation et de la promotion de l'entreprise
Privée Nationale (MPPPEPN).
4. CNSEE Congo et ORC Macro.2006, Enquête
démographique et de santé du Congo 2006.Calverton, Maryland,
USA : CNSEE et ORC Macro.
ANNEXES
ANNEXE A :
ORGANIGRAMME DU CNSEE
ANNEXE B : DÉCOMPOSITION INTERACTION PROFILS
D'AVORTEMENT
ANNEXE B.1 : CORRESPONDANCE FRÉQUENCE
D'AVORTEMENT-CLASSE D'ÂGES
Tableau IV.3.1-1 : Répartition des
femmes selon le nombre d'avortements eus au cours de la vie et le groupe
d'âges.
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.1-1-a : Profils groupes
d'âges
|
JAM
|
AV1
|
AV2
|
AV3
|
AV4+
|
Total
|
15 à 19 ans
|
0,9898
|
0,0038
|
0,0057
|
0,0006
|
0,0000
|
1,0000
|
20 à 24 ans
|
0,9350
|
0,0368
|
0,0181
|
0,0067
|
0,0033
|
1,0000
|
25 à 29 ans
|
0,8651
|
0,0687
|
0,0420
|
0,0210
|
0,0032
|
1,0000
|
30 à 34 ans
|
0,8458
|
0,0899
|
0,0450
|
0,0118
|
0,0075
|
1,0000
|
35 à 39 ans
|
0,7988
|
0,1145
|
0,0373
|
0,0313
|
0,0181
|
1,0000
|
40 à 44 ans
|
0,7931
|
0,1071
|
0,0544
|
0,0309
|
0,0145
|
1,0000
|
45 à 49 ans
|
0,7768
|
0,1458
|
0,0501
|
0,0091
|
0,0182
|
1,0000
|
Total
|
0,8861
|
0,0635
|
0,0302
|
0,0135
|
0,0067
|
1,0000
|
Tableau IV.3.1-1-b : Profils Nombre
d'avortements
|
JAM
|
AV1
|
AV2
|
AV3
|
AV4+
|
Total
|
15 à 19 ans
|
0,2481
|
0,0134
|
0,0423
|
0,0105
|
0,0000
|
0,2221
|
20 à 24 ans
|
0,2234
|
0,1228
|
0,1268
|
0,1053
|
0,1064
|
0,2117
|
25 à 29 ans
|
0,1714
|
0,1897
|
0,2441
|
0,2737
|
0,0851
|
0,1756
|
30 à 34 ans
|
0,1264
|
0,1875
|
0,1972
|
0,1158
|
0,1489
|
0,1325
|
35 à 39 ans
|
0,1061
|
0,2121
|
0,1455
|
0,2737
|
0,3191
|
0,1177
|
40 à 44 ans
|
0,0699
|
0,1317
|
0,1408
|
0,1789
|
0,1702
|
0,0781
|
45 à 49 ans
|
0,0546
|
0,1429
|
0,1033
|
0,0421
|
0,1702
|
0,0623
|
Total
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
Source : EDSC-I 2005
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.1-1-c : Valeurs propres, Taux
d'inertie et Histogramme des valeurs propres.
TRACE AVANT DIAGONALISATION. 0.0613
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| NUMERO | VALEUR | POURCENT.| POURCENT.|
|
| | PROPRE | | CUMULE |
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| 1 | 0.0554 | 90.33 | 90.33 |
********************************************************************************
|
| 2 | 0.0035 | 5.64 | 95.97 | *****
|
| 3 | 0.0024 | 3.85 | 99.82 | ****
|
| 4 | 0.0001 | 0.18 | 100.00 | *
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
Tableau
IV.3.1-1-d : Coordonnées, Contributions et Cosinus
carrés des fréquences actives
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| FREQUENCES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE COURT P.REL DISTO | 1 2 3
4 0 | 1 2 3 4 0 | 1 2 3 4 0 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| C1 - JAM 88.61 0.01 | 0.08 0.00 0.00
0.00 0.00 | 11.2 0.0 0.2 0.0 0.0 | 1.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| - AV1 6.35 0.47 | -0.68 -0.09 0.00
-0.02 0.00 | 53.4 15.1 0.0 25.2 0.0 | 0.98 0.02 0.00 0.00 0.00 |
| C3 - AV2 3.02 0.32 | -0.53 0.04 0.20
0.03 0.00 | 15.2 1.7 50.8 29.2 0.0 | 0.87 0.01 0.12 0.00 0.00 |
| C4 - AV3 1.35 0.66 | -0.66 0.45 -0.11
-0.01 0.00 | 10.7 79.0 6.7 2.2 0.0 | 0.67 0.31 0.02 0.00 0.00 |
| C5 - AV4+ 0.67 0.96 | -0.89 -0.15 -0.39
0.09 0.00 | 9.4 4.2 42.3 43.5 0.0 | 0.81 0.02 0.16 0.01 0.00 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.1-1-e : Coordonnées, Contributions et Cosinus
carrés des individus
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %)| COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 1 2 3 4
0 | 1 2 3 4 0 | 1 2 3 4 0 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| 15 à 19 ans 22.21 0.11 | 0.33 -0.01
-0.02 0.00 0.00 | 42.7 0.6 4.0 4.8 0.0 | 0.99 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 20 à 24 ans 21.17 0.02 | 0.15 -0.01
-0.01 0.00 0.00 | 9.0 0.9 0.8 1.6 0.0 | 0.99 0.01 0.00 0.00 0.00 |
| 25 à 29 ans 17.56 0.01 | -0.06 0.07
0.06 -0.01 0.00 | 1.0 23.2 26.5 18.0 0.0 | 0.28 0.40 0.31 0.01 0.00 |
| 30 à 34 ans 13.25 0.02 | -0.12 -0.04
0.06 0.00 0.00 | 3.6 7.4 19.2 0.7 0.0 | 0.74 0.10 0.17 0.00 0.00 |
| 35 à 39 ans 11.77 0.09 | -0.29 0.04
-0.10 -0.01 0.00 | 17.6 4.5 49.5 9.1 0.0 | 0.88 0.01 0.11 0.00 0.00 |
| 40 à 44 ans 7.81 0.09 | -0.29 0.07
0.00 0.03 0.00 | 12.1 9.8 0.0 65.5 0.0 | 0.94 0.05 0.00 0.01 0.00 |
| 45 à 49 ans 6.23 0.15 | -0.35 -0.17
0.00 0.00 0.00 | 14.0 53.6 0.0 0.3 0.0 | 0.81 0.19 0.00 0.00 0.00 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.1-1-f : Valeurs et histogramme des indices de
niveau.
INDICE HISTOGRAMME DES INDICES DE NIVEAU
0.00059 **
0.00127 ***
0.00267 *****
0.00325 ******
0.00841 ***************
0.04513
*********************************************************************************
Source : EDSC-I 2005
ANNEXE B.2 : CORRESPONDANCE FRÉQUENCE
D'AVORTEMENT*NIVEAU DE BIEN-ÊTRE ÉCONOMIQUE DU
MÉNAGE
Tableau IV.3.2-1 : Répartition des
femmes selon le nombre d'avortements eus au cours de la vie et le quintile de
bien-être économique.
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.2-1-a : Profils Quintile de
bien-être économique
|
JAM
|
AV1
|
AV2
|
AV3
|
AV4+
|
Total
|
+pauvre
|
0,9395
|
0,0379
|
0,0137
|
0,0032
|
0,0056
|
1,0000
|
Second
|
0,9044
|
0,0693
|
0,0151
|
0,0090
|
0,0023
|
1,0000
|
Moyen
|
0,8902
|
0,0563
|
0,0328
|
0,0157
|
0,0050
|
1,0000
|
4ème
|
0,8656
|
0,0715
|
0,0377
|
0,0146
|
0,0106
|
1,0000
|
+riche
|
0,8452
|
0,0777
|
0,0459
|
0,0223
|
0,0089
|
1,0000
|
Total
|
0,8863
|
0,0635
|
0,0301
|
0,0135
|
0,0067
|
1,0000
|
Tableau IV.3.2-1-b : Profils Nombre
d'avortements
|
JAM
|
AV1
|
AV2
|
AV3
|
AV4+
|
Total
|
+pauvre
|
0,1864
|
0,1049
|
0,0802
|
0,0421
|
0,1489
|
0,1759
|
Second
|
0,1922
|
0,2054
|
0,0943
|
0,1263
|
0,0638
|
0,1883
|
Moyen
|
0,1999
|
0,1763
|
0,2170
|
0,2316
|
0,1489
|
0,1990
|
4ème
|
0,2092
|
0,2411
|
0,2689
|
0,2316
|
0,3404
|
0,2142
|
+riche
|
0,2124
|
0,2723
|
0,3396
|
0,3684
|
0,2979
|
0,2227
|
Total
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.3.2-1-a : Profils Quintile de
bien-être économique.
88.61 % par exemple est la proportion des
femmes n'ayant jamais avorté quel que soit le niveau de bien-être
économique de leur ménage d'origine.
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.3.2-1-b : Profils Nombre
d'avortements.
17.59 % par exemple est la proportion des
femmes issues des ménages plus pauvres quel que soit leur
fréquence d'avortement
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.2-1-c : Tableau des valeurs
propres et Histogramme des valeurs propres
TRACE DE LA MATRICE : 0.0138
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| NUMERO | VALEUR | POURCENT.| POURCENT.|
|
| | PROPRE | | CUMULE |
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| 1 | 0.0117 | 84.50 | 84.50 |
********************************************************************************
|
| 2 | 0.0015 | 10.87 | 95.37 | ***********
|
| 3 | 0.0006 | 4.59 | 99.96 | *****
|
| 4 | 0.0000 | 0.04 | 100.00 | *
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
Tableau
IV.3.2-1-d : Coordonnées, Contributions et
Cosinus carrés des fréquences actives
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| FREQUENCES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %)| COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE COURT P.REL DISTO | 1 2 3
4 0 | 1 2 3 4 0 | 1 2 3 4 0 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| C1 - JAM 88.63 0.00 | -0.04 0.00 0.00
0.00 0.00 | 9.8 0.9 0.6 0.0 0.0 | 0.98 0.01 0.00 0.00 0.00 |
| - AV1 6.35 0.05 | 0.18 0.12 0.04
0.00 0.00 | 17.2 59.0 16.4 1.0 0.0 | 0.67 0.30 0.03 0.00 0.00 |
| C3 - AV2 3.01 0.18 | 0.41 -0.09 -0.02
0.01 0.00 | 43.1 16.8 2.2 34.9 0.0 | 0.95 0.05 0.00 0.00 0.00 |
| C4 - AV3 1.35 0.22 | 0.46 0.02 -0.12
-0.01 0.00 | 24.3 0.4 29.1 44.8 0.0 | 0.94 0.00 0.06 0.00 0.00 |
| C5 - AV4+ 0.67 0.20 | 0.31 -0.23 0.22
-0.01 0.00 | 5.6 22.8 51.7 19.2 0.0 | 0.49 0.26 0.25 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.2-1-e : Coordonnées, Contributions et
Cosinus carrés des individus.
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 1 2 3 4
0 | 1 2 3 4 0 | 1 2 3 4 0 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| +Pauvre 17.59 0.03 | -0.17 -0.04 0.01 0.00
0.00 | 42.7 23.6 1.4 25.6 0.0 | 0.93 0.07 0.00 0.00 0.00 |
| Second 18.83 0.01 | -0.08 0.07 0.00 0.00
0.00 | 11.7 69.3 0.2 1.3 0.0 | 0.57 0.43 0.00 0.00 0.00 |
| Moyen 19.90 0.00 | 0.00 -0.02 -0.04 0.00
0.00 | 0.0 4.2 48.4 15.5 0.0 | 0.00 0.17 0.82 0.00 0.00 |
| Quatrième 21.42 0.01 | 0.07 -0.01
0.04 0.00 0.00 | 7.8 2.8 47.5 10.1 0.0 | 0.73 0.03 0.24 0.00 0.00 |
| +Riche 22.27 0.02 | 0.14 0.00 -0.01 0.00
0.00 | 37.8 0.1 2.5 56.0 0.0 | 1.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.2-1-f : Valeurs et histogramme des indices de
niveau
INDICE HISTOGRAMME DES INDICES DE NIVEAU
0.00089 *********
0.00171 *****************
0.00268 **************************
Source : EDSC-I 2005
0.00852
*********************************************************************************
ANNEXE B.3 : CORRESPONDANCE RAISON MAJEURE DE
L'AVORTEMENT*CLASSE D'ÂGES
Tableau IV.3.3-1 : Répartition des
femmes ayant avorté au moins une fois les cinq dernières
années en fonction de la raison principale de l'avortement et
l'âge de la femme.
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.3-1-a : Profils groupes
d'âges
|
PbSanté
|
Trojeune
|
Troenfants
|
PeurParents
|
Mariveutpa
|
ContinuScol/Trav
|
Argent
|
Autres
|
Total
|
15-19 ans
|
0,0630
|
0,2340
|
0,0900
|
0,1720
|
0,0720
|
0,1680
|
0,1130
|
0,0880
|
1,0000
|
20-24 ans
|
0,0270
|
0,0980
|
0,2150
|
0,0690
|
0,1250
|
0,1850
|
0,1480
|
0,1330
|
1,0000
|
25-29 ans
|
0,0590
|
0,0200
|
0,2640
|
0,0340
|
0,1180
|
0,0660
|
0,2050
|
0,2350
|
1,0010
|
30-34 ans
|
0,0730
|
0,0000
|
0,3460
|
0,0140
|
0,1340
|
0,0080
|
0,1620
|
0,2630
|
1,0000
|
35-39 ans
|
0,1190
|
0,0080
|
0,2480
|
0,0000
|
0,2070
|
0,0210
|
0,1210
|
0,2760
|
1,0000
|
40-44 ans
|
0,1170
|
0,0100
|
0,0820
|
0,0000
|
0,3140
|
0,0110
|
0,2450
|
0,2210
|
1,0000
|
45-49 ans
|
0,1150
|
0,0000
|
0,1300
|
0,0000
|
0,2700
|
0,0000
|
0,4200
|
0,0650
|
1,0000
|
Total
|
0,0587
|
0,0702
|
0,2292
|
0,0572
|
0,1304
|
0,1031
|
0,1636
|
0,1875
|
1,0000
|
Tableau IV.3.3-1-b : Profils Raison
principale du dernier avortement
|
PbSanté
|
Trojeune
|
Troenfants
|
PeurParents
|
Mariveutpa
|
ContinuScol/Trav
|
Argent
|
Autres
|
Total
|
15-19 ans
|
0,1505
|
0,4675
|
0,0550
|
0,4212
|
0,0774
|
0,2284
|
0,0968
|
0,0658
|
0,1402
|
20-24 ans
|
0,1460
|
0,4433
|
0,2977
|
0,3825
|
0,3042
|
0,5693
|
0,2870
|
0,2251
|
0,3173
|
25-29 ans
|
0,2679
|
0,0760
|
0,3069
|
0,1583
|
0,2411
|
0,1706
|
0,3338
|
0,3339
|
0,2665
|
30-34 ans
|
0,1935
|
0,0000
|
0,2349
|
0,0380
|
0,1599
|
0,0121
|
0,1540
|
0,2182
|
0,1556
|
35-39 ans
|
0,1687
|
0,0095
|
0,0900
|
0,0000
|
0,1320
|
0,0169
|
0,0615
|
0,1224
|
0,0832
|
40-44 ans
|
0,0522
|
0,0037
|
0,0094
|
0,0000
|
0,0631
|
0,0028
|
0,0392
|
0,0309
|
0,0262
|
45-49 ans
|
0,0211
|
0,0000
|
0,0061
|
0,0000
|
0,0223
|
0,0000
|
0,0277
|
0,0037
|
0,0108
|
Total
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
1,0000
|
0,9997
|
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.3.3-1-a : Profils Groupe
d'âges.
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.3.3-1-b : Profils Raison
principale du dernier avortement.
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.3-1-c : Valeurs propres, Taux
d'inertie et Histogramme des valeurs propres
TRACE DE LA MATRICE : 0.2859
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| NUMERO | VALEUR | POURCENT.| POURCENT.|
|
| | PROPRE | | CUMULE |
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| 1 | 0.2235 | 78.18 | 78.18 |
********************************************************************************
|
| 2 | 0.0305 | 10.66 | 88.84 | ***********
|
| 3 | 0.0199 | 6.95 | 95.79 | ********
|
| 4 | 0.0086 | 3.02 | 98.81 | ****
|
| 5 | 0.0030 | 1.04 | 99.85 | **
|
| 6 | 0.0004 | 0.15 | 100.00 | *
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
Tableau
IV.3.3-1-d : Coordonnées, Contributions et
Cosinus carrés des fréquences actives.
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| FREQUENCES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %)| COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE COURT P.REL DISTO | 1 2 3
4 5 | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| C1 - PbSanté 5.89 0.21 | 0.21 0.40
0.01 -0.04 0.04 | 1.2 30.5 0.1 1.2 3.7 | 0.21 0.75 0.00 0.01 0.01 |
| - Trojeune 6.82 1.28 | -1.12 0.15 0.11
-0.03 0.05 | 38.0 5.0 4.1 0.7 5.0 | 0.97 0.02 0.01 0.00 0.00 |
| C3 - Troenfants 22.95 0.12 | 0.27 -0.17 0.11
0.01 0.07 | 7.5 22.3 13.0 0.2 33.3 | 0.62 0.25 0.10 0.00 0.04 |
| C4 - PeurParents 5.74 0.88 | -0.90 0.14 0.18
0.09 -0.03 | 21.0 3.9 9.6 5.2 1.8 | 0.93 0.02 0.04 0.01 0.00 |
| C5 - Mariveutpa 13.18 0.12 | 0.20 0.14 -0.21
-0.11 0.03 | 2.5 8.7 28.3 17.9 4.0 | 0.35 0.17 0.36 0.10 0.01 |
| C6 - ContinuScol/Trav 10.23 0.52 | -0.63 -0.29 -0.18
-0.07 -0.04 | 18.0 28.7 16.6 5.9 5.5 | 0.76 0.17 0.06 0.01 0.00 |
| C7 - Argent 16.28 0.07 | 0.15 0.03 -0.13
0.18 -0.02 | 1.7 0.6 13.7 61.9 1.9 | 0.31 0.02 0.23 0.44 0.00 |
| C8 - Autres 18.91 0.15 | 0.35 0.02 0.12
-0.06 -0.08 | 10.3 0.2 14.7 7.1 44.8 | 0.82 0.00 0.10 0.02 0.05 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| FREQUENCES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %)| COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE COURT P.REL DISTO | 6 0 0
0 0 | 6 0 0 0 0 | 6 0 0 0 0 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| C1 - PbSanté 5.89 0.21 | -0.07 0.00
0.00 0.00 0.00 | 57.2 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.02 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| - Trojeune 6.82 1.28 | 0.02 0.00 0.00
0.00 0.00 | 7.7 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C3 - Troenfants 22.95 0.12 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C4 - PeurParents 5.74 0.88 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.2 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C5 - Mariveutpa 13.18 0.12 | 0.02 0.00 0.00
0.00 0.00 | 18.3 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C6 - ContinuScol/Trav 10.23 0.52 | -0.03 0.00 0.00
0.00 0.00 | 15.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C7 - Argent 16.28 0.07 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.4 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C8 - Autres 18.91 0.15 | 0.01 0.00 0.00
0.00 0.00 | 1.2 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.3-1-e : Coordonnées, Contributions et
Cosinus carrés des individus.
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %)| COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 1 2 3 4
5 | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| 15-19 ans 14.11 0.85 | -0.89 0.22 0.13 0.02
0.01 | 49.5 23.0 12.6 0.7 0.1 | 0.92 0.06 0.02 0.00 0.00 |
| 20-24 ans 31.78 0.12 | -0.27 -0.17 -0.11 -0.04
0.01 | 10.5 30.5 19.9 6.3 0.7 | 0.63 0.25 0.11 0.01 0.00 |
| 25-29 ans 26.67 0.09 | 0.28 -0.04 0.04 0.09
-0.06 | 9.2 1.2 1.9 27.9 28.0 | 0.84 0.01 0.02 0.10 0.03 |
| 30-34 ans 15.66 0.29 | 0.50 -0.02 0.16 -0.01
0.07 | 17.9 0.2 19.1 0.2 26.0 | 0.89 0.00 0.09 0.00 0.02 |
| 35-39 ans 8.22 0.34 | 0.51 0.21 0.00 -0.20
0.00 | 9.4 11.6 0.0 37.3 0.1 | 0.75 0.13 0.00 0.11 0.00 |
| 40-44 ans 2.48 0.74 | 0.49 0.55 -0.41 -0.08
-0.12 | 2.7 24.7 20.6 1.8 13.0 | 0.33 0.41 0.22 0.01 0.02 |
| 45-49 ans 1.09 1.18 | 0.41 0.50 -0.69 0.45
0.30 | 0.8 8.9 25.9 25.8 32.1 | 0.14 0.21 0.40 0.17 0.07 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 6 0 0 0
0 | 6 0 0 0 0 | 6 0 0 0 0 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| 15-19 ans 14.11 0.85 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 20-24 ans 31.78 0.12 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.3 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 25-29 ans 26.67 0.09 | -0.01 0.00 0.00 0.00
0.00 | 5.2 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 30-34 ans 15.66 0.29 | 0.02 0.00 0.00 0.00
0.00 | 20.9 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 35-39 ans 8.22 0.34 | -0.04 0.00 0.00 0.00
0.00 | 33.4 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 40-44 ans 2.48 0.74 | 0.08 0.00 0.00 0.00
0.00 | 34.8 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.01 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| 45-49 ans 1.09 1.18 | -0.05 0.00 0.00 0.00
0.00 | 5.5 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.3-1-f : Valeurs et histogramme des indices de
niveau.
INDICE HISTOGRAMME DES INDICES DE NIVEAU
0.00427 **
0.00655 ***
0.01316 ******
0.02015 *********
0.05822 **************************
Source : EDSC-I 2005
0.18357
*********************************************************************************
ANNEXE B.4 : CORRESPONDANCE
DÉPARTEMENTS*PROCÉDURE D'AVORTEMENT
Tableau IV.3.4-1 : Répartition des
femmes ayant avorté au moins une fois les cinq dernières
années en fonction du département d'origine et de la
procédure utilisée au dernier avortement.
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.3.4-1-a : Profils
Départements.
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.3.4-1-b : Profils
Méthode d'avortement.
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.3.4-1-c : Valeurs propres, Taux
d'inertie et Histogramme des valeurs propres
TRACE DE LA MATRICE : 0.2902
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| NUMERO | VALEUR | POURCENT.| POURCENT.|
|
| | PROPRE | | CUMULE |
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
| 1 | 0.1623 | 55.94 | 55.94 |
********************************************************************************
|
| 2 | 0.0812 | 27.98 | 83.93 |
*****************************************
|
| 3 | 0.0251 | 8.66 | 92.59 | *************
|
| 4 | 0.0145 | 5.01 | 97.60 | ********
|
| 5 | 0.0048 | 1.64 | 99.24 | ***
|
| 6 | 0.0000 | 0.00 | 99.24 | *
|
+--------+------------+----------+----------+----------------------------------------------------------------------------------+
Tableau
IV.3.4-1-d : Coordonnées, Contributions et
Cosinus carrés des fréquences actives.
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| FREQUENCES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE COURT P.REL DISTO | 1 2 3
4 5 | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| C1 - Dilatation et curéta 55.74 0.07 | -0.19 -0.16
-0.02 0.04 0.02 | 13.0 18.3 0.9 4.8 7.2 | 0.57 0.40 0.01 0.02 0.01 |
| - Aspiration 10.33 0.07 | 0.04 -0.10 -0.04
-0.20 -0.14 | 0.1 1.2 0.6 27.6 42.3 | 0.02 0.13 0.02 0.52 0.26 |
| C3 - Sonde 0.16 49.83 | 6.26 -2.04 -2.40
-0.68 0.43 | 39.6 8.4 37.6 5.2 6.3 | 0.79 0.08 0.12 0.01 0.00 |
| C4 - Injections 6.89 0.27 | -0.01 0.33 0.22
-0.31 0.11 | 0.0 9.0 13.1 46.6 19.0 | 0.00 0.40 0.18 0.37 0.05 |
| C5 - Comprimés 19.84 0.29 | 0.17 0.49
-0.10 0.08 -0.02 | 3.6 58.9 8.3 8.4 0.9 | 0.10 0.84 0.04 0.02 0.00 |
| C6 - Plantes/Décotions 5.74 1.46 | 1.11 -0.21
0.42 0.14 -0.02 | 43.3 3.2 39.5 7.4 0.5 | 0.84 0.03 0.12 0.01 0.00 |
| C7 - NSP 1.31 0.32 | -0.22 -0.24 0.03
0.00 -0.29 | 0.4 0.9 0.0 0.0 23.7 | 0.15 0.18 0.00 0.00 0.27 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| FREQUENCES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE COURT P.REL DISTO | 6 0 0
0 0 | 6 0 0 0 0 | 6 0 0 0 0 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| C1 - Dilatation et curéta 55.74 0.07 | 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| - Aspiration 10.33 0.07 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C3 - Sonde 0.16 49.83 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C4 - Injections 6.89 0.27 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C5 - Comprimés 19.84 0.29 | 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C6 - Plantes/Décotions 5.74 1.46 | 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| C7 - NSP 1.31 0.32 | 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.4-1-e : Coordonnées, Contributions et
Cosinus carrés des individus.
INDIVIDUS ACTIFS
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 1 2 3 4
5 | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| Niari 7.21 0.31 | 0.16 -0.36 0.39 0.06
0.00 | 1.1 11.8 43.0 2.0 0.0 | 0.08 0.42 0.48 0.01 0.00 |
| Lekoumou 0.98 1.44 | 0.12 0.96 -0.47 0.53
-0.03 | 0.1 11.1 8.7 19.2 0.1 | 0.01 0.64 0.16 0.20 0.00 |
| Bouenza 6.07 0.16 | -0.14 -0.29 0.10 -0.14
0.08 | 0.8 6.2 2.5 7.9 7.5 | 0.13 0.53 0.07 0.12 0.04 |
| Pool 3.44 0.22 | 0.18 0.32 0.20 -0.03
0.20 | 0.7 4.4 5.3 0.2 30.2 | 0.14 0.48 0.18 0.00 0.19 |
| Plateaux 1.31 0.34 | -0.01 0.53 -0.15 -0.18
0.01 | 0.0 4.6 1.1 2.8 0.0 | 0.00 0.83 0.06 0.09 0.00 |
| Cuvette 1.15 1.50 | 0.83 0.36 0.44 0.69
-0.08 | 4.9 1.8 8.7 37.4 1.4 | 0.46 0.09 0.13 0.32 0.00 |
| Cuvette-Ouest 0.49 2.85 | 0.27 1.53 0.03 -0.43
0.41 | 0.2 14.2 0.0 6.3 17.2 | 0.03 0.82 0.00 0.07 0.06 |
| Sangha 7.70 0.31 | 0.24 0.49 0.06 0.03
0.02 | 2.7 23.2 1.1 0.5 0.5 | 0.18 0.79 0.01 0.00 0.00 |
| Likouala 1.97 6.86 | 2.52 -0.58 -0.38 -0.08
0.03 | 77.2 8.1 11.4 0.9 0.4 | 0.93 0.05 0.02 0.00 0.00 |
| Brazzaville 38.36 0.02 | -0.02 0.08 0.00 -0.07
-0.07 | 0.1 3.2 0.0 12.5 34.8 | 0.04 0.41 0.00 0.29 0.26 |
| Pointe-Noire 31.31 0.11 | -0.25 -0.17 -0.12 0.07
0.03 | 12.3 11.3 18.2 10.4 7.9 | 0.56 0.26 0.13 0.04 0.01 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
INDIVIDUS ILLUSTRATIFS
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 1 2 3 4
5 | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| Kouilou 38.85 0.07 | -0.18 -0.10 -0.09 0.09
0.08 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.47 0.14 0.12 0.11 0.09 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
INDIVIDUS ACTIFS
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 6 0 0 0
0 | 6 0 0 0 0 | 6 0 0 0 0 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| Niari 7.21 0.31 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Lekoumou 0.98 1.44 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Bouenza 6.07 0.16 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Pool 3.44 0.22 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Plateaux 1.31 0.34 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Cuvette 1.15 1.50 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Cuvette-Ouest 0.49 2.85 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Sangha 7.70 0.31 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Likouala 1.97 6.86 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Brazzaville 38.36 0.02 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| Pointe-Noire 31.31 0.11 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
INDIVIDUS ILLUSTRATIFS
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| INDIVIDUS | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDENTIFICATEUR P.REL DISTO | 6 0 0 0
0 | 6 0 0 0 0 | 6 0 0 0 0 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| Kouilou 38.85 0.07 | 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 | 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 |
+---------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
Tableau
IV.3.4-1-f : Valeurs et histogramme des indices de
niveau
INDICE HISTOGRAMME DES INDICES DE NIVEAU
0.00167 *
0.00239 **
0.00564 ****
0.00607 ****
0.00902 ******
0.01132 *******
0.02432 ***************
0.02804 *****************
0.06186 ************************************
0.13763
*********************************************************************************
Source : EDSC-I 2005
ANNEXE C :
RÉSULTATS DE L'ACM\CORRESPONDANCES MULTIPLES
Tableau IV.4-2 : Demi tableau de Burt
des 8 questions actives.
| MIR1 MIR2 |OuiCP Noncp|OuiCS NonCS| TNQ1 TNQ2 TNQ3 TNQ4 |
DEC1 DE | STD1 STD2 | NEV1 NEV2 NEV3 | MCF1 MCF2 MCF3 MCF4 |
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+-----------+-----------+----------------+---------------------+
MIR1 | 142 0 |
MIR2 | 0 43 |
-----+-----------+-----------+
OuiCP| 16 8 | 24 0 |
NonCP| 126 35 | 0 161 |
-----+-----------+-----------+-----------+
OuiCS| 67 14 | 10 71 | 81 0 |
NonCS| 75 29 | 14 90 | 0 104 |
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+
TNQ1 | 90 24 | 10 104 | 54 60 | 114 0 0 0
|
TNQ2 | 23 2 | 2 23 | 14 11 | 0 25 0 0
|
TNQ3 | 27 14 | 8 33 | 12 29 | 0 0 41 0
|
TNQ4 | 2 3 | 4 1 | 1 4 | 0 0 0 5
|
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+-----------+
DEC1 | 113 31 | 18 126 | 59 85 | 91 17 32 4 |
144 0 |
DE | 29 12 | 6 35 | 22 19 | 23 8 9 1 |
0 41 |
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+-----------+-----------+
STD1 | 106 30 | 17 119 | 63 73 | 78 22 32 4 |
107 29 | 136 0 |
STD2 | 36 13 | 7 42 | 18 31 | 36 3 9 1 |
37 12 | 0 49 |
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+-----------+-----------+----------------+
NEV1 | 63 17 | 12 68 | 36 44 | 46 15 17 2 |
57 23 | 66 14 | 80 0 0 |
NEV2 | 62 19 | 10 71 | 36 45 | 51 9 18 3 |
65 16 | 55 26 | 0 81 0 |
NEV3 | 17 7 | 2 22 | 9 15 | 17 1 6 0 |
22 2 | 15 9 | 0 0 24 |
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+-----------+-----------+----------------+---------------------+
MCF1 | 21 6 | 7 20 | 12 15 | 14 9 4 0 |
19 8 | 22 5 | 12 12 3 | 27 0 0 0 |
MCF2 | 34 8 | 3 39 | 12 30 | 29 6 7 0 |
36 6 | 31 11 | 27 12 3 | 0 42 0 0 |
MCF3 | 1 3 | 1 3 | 2 2 | 3 0 1 0 |
3 1 | 2 2 | 3 0 1 | 0 0 4 0 |
MCF4 | 86 26 | 13 99 | 55 57 | 68 10 29 5 |
86 26 | 81 31 | 38 57 17 | 0 0 0 112 |
-----+-----------+-----------+-----------+---------------------+-----------+-----------+----------------+---------------------+
| MIR1 MIR2 |OuiCP NonCP OuiCS NonCS| TNQ1 TNQ2 TNQ3 TNQ4 |
DEC1 DE | STD1 STD2 | NEV1 NEV2 NEV3 | MCF1 MCF2 MCF3 MCF4 |
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.4-4 : Coordonnées,
Contributions et Cosinus carrés des modalités actives sur les
axes 1 à 7.
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| MODALITES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE P.REL DISTO | 1 2 3
4 5 | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| 1. Milieu de résidence
|
| MIR1 - Urbain 9.59 0.30 | 0.30 0.11 -0.12
-0.16 0.08 | 4.4 0.6 0.8 1.6 0.4 | 0.30 0.04 0.05 0.08 0.02 |
| MIR2 - Rural 2.91 3.30 | -1.00 -0.36 0.39
0.53 -0.26 | 14.5 2.0 2.7 5.4 1.4 | 0.30 0.04 0.05 0.08 0.02 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 18.9 2.6 3.5 7.1 1.9 +--------------------------+
| 2. A eu des complications après avortement?
|
| Oui - OuiCPA 1.62 6.71 | -0.99 -1.59 -0.06
-0.26 0.59 | 8.0 22.1 0.0 0.7 4.2 | 0.15 0.38 0.00 0.01 0.05 |
| Non - NonCPA 10.88 0.15 | 0.15 0.24 0.01
0.04 -0.09 | 1.2 3.3 0.0 0.1 0.6 | 0.15 0.38 0.00 0.01 0.05 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 9.2 25.4 0.0 0.9 4.8 +--------------------------+
| 3. Est allée en consultation après avortement?
|
| Oui - OuiCSA 5.47 1.28 | 0.39 -0.07 -0.58
0.44 0.12 | 4.1 0.1 11.3 7.0 0.5 | 0.12 0.00 0.27 0.15 0.01 |
| Non - NonCSA 7.03 0.78 | -0.30 0.05 0.45
-0.34 -0.09 | 3.2 0.1 8.8 5.5 0.4 | 0.12 0.00 0.27 0.15 0.01 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 7.3 0.2 20.1 12.5 1.0 +--------------------------+
| 5. Technique utilisée pour avorter
|
| TNQ1 - Dilatation/Curetage 7.70 0.62 | 0.04 0.41 -0.05
0.19 0.43 | 0.1 7.0 0.1 1.8 10.6 | 0.00 0.27 0.00 0.06 0.30 |
| TNQ2 - Aspiration 1.69 6.40 | 1.42 -0.92 -0.09
-0.03 -0.34 | 17.0 7.8 0.1 0.0 1.4 | 0.31 0.13 0.00 0.00 0.02 |
| TNQ3 - Sond/Inject-Comprimé 2.77 3.51 | -0.65 -0.24
0.29 -0.28 -1.28 | 5.8 0.9 1.4 1.5 33.8 | 0.12 0.02 0.02 0.02 0.47 |
| TNQ4 - Plante/Décoc/AutrTNQ 0.34 36.00 | -2.66 -2.77
-0.73 -1.73 2.37 | 12.0 14.0 1.1 6.8 14.1 | 0.20 0.21 0.01 0.08 0.16 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 34.9 29.5 2.8 10.1 59.9 +--------------------------+
| 7. Qui décide d'avorter?
|
| DEC1 - Elle même 9.73 0.28 | -0.07 0.19
0.08 -0.26 0.00 | 0.2 2.0 0.4 4.3 0.0 | 0.02 0.13 0.02 0.23 0.00 |
| DE - Autre DEC 2.77 3.51 | 0.23 -0.68 -0.29
0.90 0.00 | 0.7 6.9 1.5 15.0 0.0 | 0.02 0.13 0.02 0.23 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 0.9 8.9 1.9 19.2 0.0 +--------------------------+
| 8. Stade (en mois) de la grossesse avortée?
|
| STD1 - Stade 0-1mois 9.19 0.36 | 0.20 -0.19 0.05
-0.15 -0.21 | 1.9 1.8 0.1 1.4 3.0 | 0.12 0.10 0.01 0.06 0.12 |
| STD2 - Stade 2-4 mois 3.31 2.78 | -0.57 0.53 -0.13
0.42 0.58 | 5.3 5.1 0.3 3.8 8.3 | 0.12 0.10 0.01 0.06 0.12 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 7.2 6.9 0.4 5.2 11.4 +--------------------------+
| 9. Nombre d'enfants vivants
|
| NEV1 - 0-1 enfants 5.41 1.31 | 0.41 -0.41 0.62
0.18 0.17 | 4.6 4.9 12.5 1.2 1.2 | 0.13 0.13 0.29 0.02 0.02 |
| NEV2 - 2-4 enfants 5.47 1.28 | -0.22 0.13 -0.64
-0.32 0.08 | 1.3 0.5 13.6 3.7 0.2 | 0.04 0.01 0.32 0.08 0.00 |
| NEV3 - 5 enfants et + 1.62 6.71 | -0.65 0.93 0.10
0.47 -0.83 | 3.4 7.6 0.1 2.4 8.3 | 0.06 0.13 0.00 0.03 0.10 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 9.3 13.1 26.2 7.2 9.7 +--------------------------+
| 12. Méthode contraceptive future
|
| MCF1 - Stérilisation 1.82 5.85 | 0.61 -1.05
-0.16 0.17 -0.39 | 3.4 10.8 0.3 0.4 2.0 | 0.06 0.19 0.00 0.01 0.03 |
| MCF2 - Pilule 2.84 3.40 | 0.46 0.33 1.23
-0.44 0.61 | 3.0 1.7 26.2 3.8 7.9 | 0.06 0.03 0.45 0.06 0.11 |
| MCF3 - Condom 0.27 45.25 | -1.55 -0.31 2.08
4.32 0.37 | 3.2 0.1 7.1 33.7 0.3 | 0.05 0.00 0.10 0.41 0.00 |
| MCF4 - Coit/Autre MCF 7.57 0.65 | -0.26 0.14 -0.50
-0.03 -0.15 | 2.7 0.8 11.4 0.0 1.2 | 0.11 0.03 0.38 0.00 0.03 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 12.3 13.4 45.0 37.9 11.4 +--------------------------+
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| MODALITES | COORDONNEES
| CONTRIBUTIONS (en %) | COSINUS CARRES |
|------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------|
| IDEN - LIBELLE P.REL DISTO | 6 7 0
0 0 | 6 7 0 0 0 | 6 7 0 0 0 |
+------------------------------------------+-------------------------------+--------------------------+--------------------------+
| 1. Milieu de résidence
|
| MIR1 - Urbain 9.59 0.30 | 0.03 0.09 0.00
0.00 0.00 | 0.1 0.5 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.02 0.00 0.00 0.00 |
| MIR2 - Rural 2.91 3.30 | -0.09 -0.28 0.00
0.00 0.00 | 0.2 1.8 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.02 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 0.2 2.4 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 2. A eu des complications après avortement?
|
| Oui - OuiCPA 1.62 6.71 | 0.46 0.51 0.00
0.00 0.00 | 2.6 3.4 0.0 0.0 0.0 | 0.03 0.04 0.00 0.00 0.00 |
| Non - NonCPA 10.88 0.15 | -0.07 -0.08 0.00
0.00 0.00 | 0.4 0.5 0.0 0.0 0.0 | 0.03 0.04 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 3.0 3.9 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 3. Est allée en consultation après avortement?
|
| Oui - OuiCSA 5.47 1.28 | -0.28 0.38 0.00
0.00 0.00 | 3.2 6.2 0.0 0.0 0.0 | 0.06 0.11 0.00 0.00 0.00 |
| Non - NonCSA 7.03 0.78 | 0.22 -0.30 0.00
0.00 0.00 | 2.5 4.8 0.0 0.0 0.0 | 0.06 0.11 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 5.7 11.0 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 5. Technique utilisée pour avorter
|
| TNQ1 - Dilatation/Curetage 7.70 0.62 | 0.05 0.09 0.00
0.00 0.00 | 0.1 0.5 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.01 0.00 0.00 0.00 |
| TNQ2 - Aspiration 1.69 6.40 | 0.63 -0.13 0.00
0.00 0.00 | 5.1 0.2 0.0 0.0 0.0 | 0.06 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| TNQ3 - Sond/Inject-Comprimé 2.77 3.51 | -0.43 -0.32
0.00 0.00 0.00 | 3.9 2.3 0.0 0.0 0.0 | 0.05 0.03 0.00 0.00 0.00 |
| TNQ4 - Plante/Décoc/AutrTNQ 0.34 36.00 | -0.73 1.20
0.00 0.00 0.00 | 1.4 3.8 0.0 0.0 0.0 | 0.01 0.04 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 10.5 6.8 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 7. Qui décide d'avorter?
|
| DEC1 - Elle même 9.73 0.28 | 0.12 0.28
0.00 0.00 0.00 | 1.0 5.8 0.0 0.0 0.0 | 0.05 0.27 0.00 0.00 0.00 |
| DE - Autre DEC 2.77 3.51 | -0.42 -0.97 0.00
0.00 0.00 | 3.6 20.4 0.0 0.0 0.0 | 0.05 0.27 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 4.7 26.2 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 8. Stade (en mois) de la grossesse avortée?
|
| STD1 - Stade 0-1mois 9.19 0.36 | -0.21 0.24 0.00
0.00 0.00 | 3.1 4.2 0.0 0.0 0.0 | 0.12 0.16 0.00 0.00 0.00 |
| STD2 - Stade 2-4 mois 3.31 2.78 | 0.59 -0.67 0.00
0.00 0.00 | 8.6 11.8 0.0 0.0 0.0 | 0.12 0.16 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 11.7 16.0 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 9. Nombre d'enfants vivants
|
| NEV1 - 0-1 enfants 5.41 1.31 | -0.39 0.11 0.00
0.00 0.00 | 6.1 0.5 0.0 0.0 0.0 | 0.12 0.01 0.00 0.00 0.00 |
| NEV2 - 2-4 enfants 5.47 1.28 | 0.12 -0.45 0.00
0.00 0.00 | 0.6 8.9 0.0 0.0 0.0 | 0.01 0.16 0.00 0.00 0.00 |
| NEV3 - 5 enfants et + 1.62 6.71 | 0.89 1.17 0.00
0.00 0.00 | 9.7 17.4 0.0 0.0 0.0 | 0.12 0.20 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 16.4 26.8 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
| 12. Méthode contraceptive future
|
| MCF1 - Stérilisation 1.82 5.85 | 1.71 -0.09
0.00 0.00 0.00 | 40.0 0.1 0.0 0.0 0.0 | 0.50 0.00 0.00 0.00 0.00 |
| MCF2 - Pilule 2.84 3.40 | -0.16 -0.27 0.00
0.00 0.00 | 0.5 1.7 0.0 0.0 0.0 | 0.01 0.02 0.00 0.00 0.00 |
| MCF3 - Condom 0.27 45.25 | 0.09 1.53 0.00
0.00 0.00 | 0.0 5.0 0.0 0.0 0.0 | 0.00 0.05 0.00 0.00 0.00 |
| MCF4 - Coit/Autre MCF 7.57 0.65 | -0.36 0.07 0.00
0.00 0.00 | 7.2 0.3 0.0 0.0 0.0 | 0.20 0.01 0.00 0.00 0.00 |
+------------------------------------------+---------
CONTRIBUTION CUMULEE = 47.8 7.0 0.0 0.0 0.0 +--------------------------+
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.4-5 : Coordonnées et
valeurs -tests des modalités illustratives sur les axes 1 à 7.
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| MODALITES |
VALEURS-TEST | COORDONNEES | |
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|----------|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3
4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO. |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 4. Lieu de l'avortement
|
| LAV1 - Hôpital 71 71.00 | 0.1 2.6
-0.7 1.9 1.6 | 0.01 0.24 -0.07 0.17 0.15 | 1.61 |
| LAV2 - Centre de Santé 2 2.00 | 1.8
-0.5 -1.1 0.0 -0.3 | 1.24 -0.38 -0.74 -0.01 -0.18 | 91.50 |
| LAV3 - Clinique/Cabinet 69 69.00 | 4.4 -0.1 -0.9
1.6 3.2 | 0.42 -0.01 -0.09 0.15 0.30 | 1.68 |
| LAV4 - Autre LAV 13 13.00 | -1.7 -1.7 1.6
-0.4 -2.0 | -0.45 -0.45 0.42 -0.11 -0.54 | 13.23 |
| LAV5 - A la maison/Autre LAV 30 30.00 | -5.2 -2.0 1.4
-4.3 -4.9 | -0.87 -0.33 0.23 -0.71 -0.82 | 5.17 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 6. Motif principal de l'avortement
|
| MPA1 - Problème santé 7 7.00 |
0.9 -1.1 -1.8 1.5 0.4 | 0.35 -0.41 -0.66 0.56 0.14 | 25.43
|
| MPA2 - Trop jeune 6 6.00 | 0.4 1.2 0.8
-0.9 0.5 | 0.17 0.46 0.33 -0.35 0.20 | 29.83 |
| MPA3 - Trop d'enfants 37 37.00 | 0.2 1.6 -1.9
-0.6 -2.1 | 0.03 0.23 -0.28 -0.08 -0.31 | 4.00 |
| MPA4 - Peur des parents 9 9.00 | 1.1 0.2 3.4
-1.3 0.9 | 0.36 0.06 1.09 -0.43 0.29 | 19.56 |
| MPA5 - Continu école/Travail 27 27.00 | 1.3
-0.6 1.7 -1.1 0.6 | 0.24 -0.10 0.31 -0.20 0.11 | 5.85 |
| MPA6 - Problème d'argent 29 29.00 | -0.1
-0.6 -0.4 1.2 -1.3 | -0.01 -0.11 -0.06 0.20 -0.22 | 5.38 |
| MPA7 - Autre MPA 70 70.00 | -2.1 -0.5 -0.5
0.7 1.6 | -0.20 -0.05 -0.05 0.07 0.15 | 1.64 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 10. Niveau d'instruction
|
| NIV1 - Primaire 50 50.00 | -4.0 0.7 0.6
0.2 -1.4 | -0.49 0.08 0.07 0.02 -0.17 | 2.70 |
| NIV2 - Secondaire 1-2 129 129.00 | 3.2 0.1 0.0
0.2 0.9 | 0.16 0.00 0.00 0.01 0.05 | 0.43 |
| NIV3 - Supérieur 6 6.00 | 1.7
-1.9 -1.3 -0.9 1.1 | 0.68 -0.76 -0.53 -0.34 0.43 | 29.83 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 11. Classe d'âges
|
| CAG1 - 15 à 19 ans 26 26.00 | -0.4
-1.9 4.0 0.1 -1.2 | -0.08 -0.36 0.74 0.01 -0.23 | 6.12 |
| CAG2 - 20 à 24ans 48 48.00 | 1.7
-2.7 1.6 -0.1 0.5 | 0.21 -0.33 0.20 -0.02 0.07 | 2.85 |
| CAG3 - 25 à 29 ans 58 58.00 | 1.4
-1.0 -2.4 -1.3 2.1 | 0.16 -0.11 -0.26 -0.14 0.23 | 2.19 |
| CAG4 - 30 à 34 ans 27 27.00 | -2.6
4.1 -1.2 1.0 0.3 | -0.46 0.72 -0.22 0.17 0.05 | 5.85 |
| CAG5 - 35 à 39 ans 21 21.00 | -0.8
1.5 -1.8 0.6 -1.7 | -0.16 0.32 -0.37 0.12 -0.36 | 7.81 |
| CAG6 - 40 à 49 ans 5 5.00 | -0.7
2.2 0.1 0.5 -2.2 | -0.32 0.99 0.04 0.22 -0.95 | 36.00 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| MODALITES |
VALEURS-TEST | COORDONNEES | |
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|----------|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 6 7 0
0 0 | 6 7 0 0 0 | DISTO. |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 4. Lieu de l'avortement
|
| LAV1 - Hôpital 71 71.00 | 1.1 0.9
0.0 0.0 0.0 | 0.11 0.08 0.00 0.00 0.00 | 1.61 |
| LAV2 - Centre de Santé 2 2.00 | 0.6
1.0 0.0 0.0 0.0 | 0.44 0.69 0.00 0.00 0.00 | 91.50 |
| LAV3 - Clinique/Cabinet 69 69.00 | 1.1 -0.9 0.0
0.0 0.0 | 0.11 -0.09 0.00 0.00 0.00 | 1.68 |
| LAV4 - Autre LAV 13 13.00 | -1.5 -0.2 0.0
0.0 0.0 | -0.40 -0.05 0.00 0.00 0.00 | 13.23 |
| LAV5 - A la maison/Autre LAV 30 30.00 | -2.1 -0.1 0.0
0.0 0.0 | -0.35 -0.02 0.00 0.00 0.00 | 5.17 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 6. Motif principal de l'avortement
|
| MPA1 - Problème santé 7 7.00 |
-0.2 -2.6 0.0 0.0 0.0 | -0.07 -0.98 0.00 0.00 0.00 | 25.43
|
| MPA2 - Trop jeune 6 6.00 | 0.1 -0.5 0.0
0.0 0.0 | 0.04 -0.19 0.00 0.00 0.00 | 29.83 |
| MPA3 - Trop d'enfants 37 37.00 | 0.4 0.9 0.0
0.0 0.0 | 0.07 0.13 0.00 0.00 0.00 | 4.00 |
| MPA4 - Peur des parents 9 9.00 | -1.5 0.0 0.0
0.0 0.0 | -0.48 -0.01 0.00 0.00 0.00 | 19.56 |
| MPA5 - Continu école/Travail 27 27.00 | -0.4
-1.0 0.0 0.0 0.0 | -0.07 -0.18 0.00 0.00 0.00 | 5.85 |
| MPA6 - Problème d'argent 29 29.00 | 0.1
2.2 0.0 0.0 0.0 | 0.03 0.37 0.00 0.00 0.00 | 5.38 |
| MPA7 - Autre MPA 70 70.00 | 0.5 -0.4 0.0
0.0 0.0 | 0.05 -0.04 0.00 0.00 0.00 | 1.64 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 10. Niveau d'instruction
|
| NIV1 - Primaire 50 50.00 | 0.3 -1.2 0.0
0.0 0.0 | 0.03 -0.14 0.00 0.00 0.00 | 2.70 |
| NIV2 - Secondaire 1-2 129 129.00 | -1.2 1.2 0.0
0.0 0.0 | -0.06 0.06 0.00 0.00 0.00 | 0.43 |
| NIV3 - Supérieur 6 6.00 | 2.5
-0.1 0.0 0.0 0.0 | 1.00 -0.05 0.00 0.00 0.00 | 29.83 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
| 11. Classe d'âges
|
| CAG1 - 15 à 19 ans 26 26.00 | -2.7
-1.5 0.0 0.0 0.0 | -0.49 -0.27 0.00 0.00 0.00 | 6.12 |
| CAG2 - 20 à 24ans 48 48.00 | -1.4
-0.3 0.0 0.0 0.0 | -0.17 -0.04 0.00 0.00 0.00 | 2.85 |
| CAG3 - 25 à 29 ans 58 58.00 | -1.2
-1.1 0.0 0.0 0.0 | -0.13 -0.12 0.00 0.00 0.00 | 2.19 |
| CAG4 - 30 à 34 ans 27 27.00 | 2.6
0.0 0.0 0.0 0.0 | 0.47 -0.01 0.00 0.00 0.00 | 5.85 |
| CAG5 - 35 à 39 ans 21 21.00 | 3.3
2.1 0.0 0.0 0.0 | 0.69 0.43 0.00 0.00 0.00 | 7.81 |
| CAG6 - 40 à 49 ans 5 5.00 | 0.6
3.0 0.0 0.0 0.0 | 0.27 1.33 0.00 0.00 0.00 | 36.00 |
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------+----------+
Source : EDSC-I 2005
ANNEXE D :
RÉSULTATS RÉGRESSION LINÉAIRE MULTIPLE
Tableau
IV.5.2-2 : Matrices des
corrélations.
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.5.2-1: Graphique
de dispersion matricielle.
Source : EDSC-I 2005
Tableau IV.5.3-3: Coefficients du
modèle de régression linéaire multiple.
|
Coef non stand
|
Coef stand
|
t
|
Signification
|
Corrélations
|
|
|
B
|
Erreur stand
|
Bêta
|
|
|
Corrélation simple
|
Partielle
|
Partie
|
const
|
2,732
|
0,136
|
|
20,122
|
0.000
|
|
|
|
AgeF
|
0,187
|
0,002
|
0,730
|
78,886
|
0.000
|
0,742
|
0,685
|
0,627
|
Stad
|
0,065
|
0,023
|
0,023
|
2,847
|
0.004
|
0,049
|
0,034
|
0,023
|
Nav
|
-0,091
|
0,051
|
-0,018
|
-1,790
|
0.073
|
-0,046
|
-0,021
|
-0,014
|
Ngsnv
|
-0,059
|
0,044
|
-0,014
|
-1,350
|
0.177
|
0,016
|
-0,016
|
-0,011
|
AgeP
|
0,006
|
0,003
|
0,021
|
2,315
|
0.021
|
0,393
|
0,028
|
0,018
|
Tecniq
|
-0,432
|
0,068
|
-0,051
|
-6,380
|
0.000
|
-0,057
|
-0,076
|
-0,051
|
complic
|
0,108
|
0,130
|
0,007
|
0,830
|
0.406
|
-0,009
|
0,010
|
0,007
|
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.5.2-2:
Graphique des résidus standardisés. Tableau
IV.5.3-4 : Statistiques des résidus.
Source : EDSC-I 2005
Source : EDSC-I 2005
Source : EDSC-I 2005
Source : EDSC-I 2005
Graphique IV.5.2-3 :
Régression des résidus standardisés.
* 1 Encore appelée
Analyse des Correspondances Binaires (ACORBI).
* 2 Note en date du 24/01/07
du DG de l'ISSEA aux élèves ingénieurs
3ème année et portant stage académique.
* 3Interruption naturelle ou
provoquée d'une grossesse/expulsion d'un embryon ou d'un foetus avant le
moment où il devient viable.
* 4cf. RGPH 1984 et 1996.
* 5 Voir en annexes (annexe A)
l'organigramme du CNSEE.
* 6 Chaque Direction est
placée sous l'autorité d'un directeur qui l'anime et le
dirige.
* 7 Variables et
modalités comprises.
* 8 Inachevé faute de
temps mais aussi des coupures notables d'électricité que
connaissait la ville dans la période de notre stage. Et d'ailleurs
certaines des grandes lignes de ce présent rapport ont été
complétées ici dès notre arrivée à
Yaoundé.
* 9 Résultats de
l'Enquête sur les Revenus d'Activités (ERA) 2002. Congo.CNSEE.
* 10 La grande
majorité des salariés congolais sont des fonctionnaires.
* 11 Variation du niveau
général des prix. Ne concerne que Brazzaville et Pointe Noire.
* 12 Nous les
résumons (voir des amples détails aux pages 6-7 du rapport EDSC-I
2005.CNSEE et ORC Macro).
* 13 Il s'agit des
capacités techniques, matérielles et organisationnelles.
* 14 Grossesse, soins
prénatals et allaitement, vaccination, santé et
malnutrition.
* 15 9 chapitres par les
cadres nationaux et 5 par les experts de ORC Macro.
* 16 Les techniques et
notations ici définies (et exhibées en suite au chapitre 4) sont
essentiellement extraites des ouvrages « Analyses Factorielles
Multiples », Tome 2,1996, Xavier BRY et
« Statistique Exploratoire Multidimensionnelle »,
2nd édition DUNOD, 1994, L. Ludovic, MORINEAU Alain
et PIRON Marie ainsi que des notes de cours IAS, 3 ème
(année 2006-2007) avec M. Jean Cléophas
ONDO.
* 17 C'est l'approche
française de Benzécri qui est ici
exposée.
* 18 On rappelle qu'une
hiérarchie H sur un ensemble I est un ensemble de
parties de I tel que I et les singletons de I appartiennent à cette
hiérarchie et les éléments de H sont soit disjoints soit
emboîtés.
* 19 L'indice de niveau d'un
noeud est en fait la perte d'inertie inter-classes occasionnée par la
formation du noeud.
* 20 La décision
d'avorter étant prise par la femme elle-même dans 77 % des cas.
* 21 S'appelle aussi profil
moyen.
* 22 C'est cette liaison entre
2 variables qualitatives qui est encore appelée écart à
l'indépendance.
* 23 Très fortement.
* 24 Cf. section III.2 du
chapitre III pour les détails de la méthode et les règles
d'interprétation.
* 25 Cf. section III.2 du
chapitre III pour les détails de la méthode et les règles
d'interprétation.
* 26 Sous l'hypothèse
classique selon laquelle une personne issue d'un ménage pauvre est
pauvre.
* 27 : Ce sont :
nourriture, eau, logement, services sanitaires, éducation de base...
* 28 Cf.
CNSEE Congo.1998.RGPH de 1996, vol I : Résultats
provisoires.Brazzaville Cf. RGPH 1996, Congo Résultats provisoires.
* 29Modalités
concentrées au sommet de la parabole IV.3.5-1.
* 30 Ludovic LEBART propose de
considérer parfois le carré de ces valeurs propres comme mesure
d'inertie.
* 31 Axe d'opposition entre
techniques modernes avec ses caractéristiques et techniques
traditionnelles avec ses caractéristiques.
* 32 L'hypothèse de
normalité des erreurs est dans ce cas nécessaire.