I.2.3 Matériaux utiisés pour les
isolants solides
I.2.3.1 Verre [3]
Il est fabriqué en fondant dans des creusets
chauffés au rouge vif à une température 900 °C; un
mélange de sable, de chaux et de carbonate de Sodium. Le liquide, peu
fluide est coulé dans des moules en acier ayant en creux la forme des
isolateurs. Chimiquement, le verre est un mélange de Silicate alcalin et
de Calcium ou de Plomb.
Les isolateurs en verre, un peu moins chers, mais plus fragiles
que ceux en porcelaine.
· Sa rigidité est excellente à froid, de
l'ordre de 50 à 100 kV/mm, tandis qu'elle se trouve divisée par
100 à 400°C.
· Sa permittivité relative environ 5 à 8.
· Sa résistivité à 20°C:
1010 ...1016 Ù.cm.
Les principales variétés de verres
utilisées dans l'industrie électrique sont les suivantes:
I.2.3.2 Verres trempés [4]
Ils consistent à porter la pièce à une
température voisine de son point de ramollissement 700°C et
à la refroidir brusquement au moyen de jets d'air froid sous pression,
ce traitement améliore les qualités mécaniques du verre
ainsi que sa tenue aux chocs thermiques en traction environ 5 à 6 fois
plus grande que celle du verre recuit et peut supporter une variation brusques
de température pouvant atteindre 100°C.
L'avantage du verre trempé est de rendre visible tout
isolateur perforé, ce qui n'est pas le cas des isolateurs à capot
et tige en céramique, sous les efforts d'une contrainte
électrique trop forte ou même lors d'une
défectuosité de l'isolateur.
I.2.3.3 Verres recuits [4]
Ont surtout été utilisés pour faire des
isolateurs rigides, mais on s'est aperçu que les isolateurs un peu
épais ne résistaient pas aux variations brusques de
température. De plus, le verre recuit ne supporte que des tensions
mécaniques relativement faibles, ce qui interdit son emploi pour les
isolateurs de suspension. On site aussi les verres sodiques, borosilicate et
les polyamides.
I.2.3.4 Silicone [5]
On donne ce nom à toute une catégorie de corps
récemment inventés qui sont analogues aux résines
synthétiques. Ils sont différents, parce qu'ils ne contiennent
que peu ou pas de carbone dans la constitution de leurs molécules. Ils
ne sont pas combustibles. On en a fabriqué de nombreuses
variétés aux propriétés très diverses et
faites des huiles, des vernis, des graisses, du caoutchouc. Les silicones
résistent jusqu'à 200 °C sans durcissement ni
décharge, et conservent leurs propriétés dans une large
gamme de température (- 40 à 200 °C):
· rigidité diélectrique 15 kV/mm;
· permittivité relative à 25 °C et 1 kV
est de 5,4;
·
à 25 °C et 10 kHz ; tgä = 4
à 5.10 -3; 62 W/m.K;
est supérieure à 300°C ;
kg/m3.
facteur de dissipation
diélectriqu e
· conductivité thermique : 0,41 à 0,
· température
d'auto-in flammation
· masse volumique de 2
300 à 2800
I.2.4 P ropriétés d e s
isolants
I.2.4.1 Propriétés diélectriq
ues
Les éléments c
aractéristiques d'un is o
lant du point de vue él ectrique sont :
· La permittivité
relative år ;
· La résistance en
tension continue ñcc (Ùm);
· Le facteur de pertes di
électriques en tension alternative tgä ;
· La rigidité
diélectrique Er (V/m) ;
· La décharg e
disruptive ou claquage Ed (V/m) .
I.2.4.1. 1 Permittivité
orsqu'un
L diélectriqu e
l'échell e
moléculaire diverse s
propre Ep
(Fig. I. 1 relative
år.
est soumis à l'actio
n d'un champ électri
que, il se produit à
modifications qui ont pour effe
t de créer un champ é
lectrique
à l'intérieur de la substance,
s' opposant au champ él
ectrique (Ee) extérieur
appliqué
). Cette
caractéristique des
isolants solides et liquides
porte le nom
de la permittivité
Fig. I.1 : Champ électrique propre à
l'intérieur d'un maté riau isolant sous tension
La permittivité
relative d'un diél ectrique
parfait est le quotient de
la capacité Cx entre deux
électrodes supposées no
yées dans ce diélectri
que, par la capacité C0 de la confi
guration d'électrodes dans le vide:
(I-2)
gue une dans le
år= Cx / C 0
(I-1)
La permittivité absolue
åa est le produit de la permittivité
relative par la c onstante électrique du vide.
åa= år. å0
å0 = 10 -9 / 36 ð = 8,8 5.
10-12 F/m
ans le c
D as des di électriques
non parfaits, on dé finit de
façon analo
'écrit :
permittivité complexe
relative qui ti ent compte
de la dissipation d'énergie
diélectrique. Elle s
omplexe, jouant le mê
me rôle que
(I-3) år dans
å *r= år ' -
jår ?
Où å' r est la
partie ré e lle de la p
ermittivité c le cas des
diélectri ques parfait s.
å* a= å
*r. å0 (I-4)
|