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REPUBLIQUE DU BENIN
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Université d'Abomey - Calavi
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FACULTÉ DES LETTRES ARTS ET SCIENCES HUMAINES
(FLASH)
CYCLE DES MAÎTRISES PROFESSIONNELLES
OPTION: COMMUNICATION ET RELATIONS
PUBLIQUES
RÉALISATION DES SPOTS PUBLICITAIRES TELEVISUELS PAR LA
DIRECTION DES RELATIONS PUBLIQUES DE L'ORTB : ÉVALUATION ET
PROPOSITIONS POUR UNE INNOVATION
|
Rédigé et
présenté par Sous la
direction de :
ABRAHAM Jean Philippe Erick Jean
-Euloge GBAGUIDI, Ph.D
Maître Assistant des Sciences
de l'Information et de la
Communication à l'Université
d'Abomey-Calavi UAC
Version corrigée
Année académique
2009-2010
DEDICACES
· A toi Papa, en témoignage de ton
dévouement, de ta volonté de faire de moi un fils digne dont tu
n'as pas bénéficié les fruits.
· A toi Maman, avec toute la gratitude de ton fils qui
t'aime.
REMERCIEMENTS
Nos remerciements à Dieu, pour la réalisation de
cette oeuvre.
A toutes les personnes qui ont contribué, à
travers conseils, suggestions, critiques et soutiens, nous exprimons notre
profonde gratitude.
Tous nos remerciements à :
- Monsieur Jean- Euloge GBAGUIDI, Directeur de mémoire
qui a accepté diriger cette oeuvre malgré ses nombreuses
occupations ;
- Monsieur Iliassou MOUSSA, Professeur Assistant à
l'UAC pour sa contribution ;
- Tous les professeurs de la FLASH en l'occurrence ceux de la
Maîtrise Professionnelle option Communication et Relations
Publiques ;
- Monsieur Julien AKPAKI, Directeur Général de
l'Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin
(ORTB) ;
- Monsieur Joseph P. OGOUNCHI, Ex Directeur des Relations
Publiques de l'ORTB, Conseiller à la HAAC ;
- Monsieur Sourou ODJO, Directeur des Relations Publiques de
l'ORTB ;
- L'ensemble du personnel de la Division Montage de
l'ORTB ;
- Tous les membres du jury pour le temps qu'ils ont
consacré pour apprécier ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AFNOR : Agence Française de Normalisation.
DRP : Direction des Relations Publiques.
FLASH : Faculté des Lettres Art et Sciences
Humaines.
HAAC : Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la
Communication.
ORTB : Office de Radiodiffusion et
Télévision du Bénin.
SOMMAIRE
DEDICACES
|
V
|
REMERCIEMENTS
|
VI
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SIGLES ET ABREVIATIONS
|
VII
|
INTRODUCTION
|
1
|
CHAPITRE I : GENERALITES
|
3
|
CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE ET CADRE
METHODOLOGIQUE
|
10
|
CHAPITRE III : APPROCHE THEORIQUE DE LA
REALISATION DE SPOTS PUBLICITAIRES ET DE LA QUALITE DES OFFRES
PUBLICITAIRES
|
20
|
CHAPITRE IV : ANALYSE DES CONDITIONS
ACTUELLES DE REALISATION DES SPOTS PUBLICITAIRES A LA DRP ET RECOMMANDATIONS
|
43
|
CONCLUSION
|
56
|
BIBLIOGRAPHIE
|
XIV
|
INTRODUCTION
L'être humain a toujours aspiré à
communiquer, à transmettre des idées, des informations et
à relater des faits. Du messager de l'antiquité aux
téléspectateurs d'aujourd'hui, le geste reste le
même : un émetteur transmet une information à un
récepteur désireux ou non de la recevoir. Communiquer est donc un
geste naturel. La publicité est une forme de communication, dont le but
est de fixer l'attention d'une cible visée (consommateur, utilisateur,
usager, électeur, etc.) pour l'inciter à adopter un comportement
souhaité : achat d'un produit, élection d'une
personnalité politique, incitation à l'économie
d'énergie, etc. Il est admis que le développement de la
publicité est lié à celui de l'industrialisation et donc
à celui de la production et de la consommation de masse.
De nos jours, plusieurs entreprises proposent des produits ou
des services semblables aux mêmes clients potentiels. Dans un tel
contexte, chaque entreprise a besoin d'établir une différence par
rapport à ses concurrents. La dynamique de la concurrence fait de
l'environnement de l'entreprise un univers changeant et turbulent. Un tel
univers invite à une réflexion et à une capacité
d'anticipation communicationnelle pour tirer avantage des opportunités.
L'un des moyens efficaces utilisés aujourd'hui par ces entreprises est
le spot publicitaire radio ou télédiffusé.
L'ORTB est resté pendant longtemps par la force des
choses, le seul organe ayant le monopole de la conception et de la
réalisation des spots publicitaires. Mais la révolution politique
réalisée par le Bénin en février 1990 à
travers la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation a
favorisé la naissance de plusieurs organes de presse et de médias
audiovisuels privés, suite logique de la loi N° 97-010 du 20
août 1997 portant libéralisation de l'espace audiovisuel et
dispositions pénales spéciales relatives aux délits en
matière de presse. Cette situation mettra désormais l'ORTB dans
un contexte nouveau qui est celui de la concurrence. A cet effet plusieurs
dispositions sont en cours dans cet office, mais beaucoup de problèmes
pressants (qualité des spots réalisés, pertinence des
messages publicitaires, fidélisation des annonceurs etc.) demeurent.
Face à ces préoccupations, et dans ce contexte
de concurrence à outrance, l'ORTB doit se doter d'une nouvelle politique
en matière de conception et de réalisation des spots
publicitaires afin d'affronter cette concurrence des chaînes de
télévision privées et des agences de communication. La
recherche d'une position de leader pour l'ORTB requiert qu'un accent
particulier soit mis sur la consolidation de son actif le plus important, les
téléspectateurs et sur la qualité des offres
publicitaires. Pour mieux satisfaire ses clients, il importe pour l'ORTB de
changer et de répondre au besoin du public, des annonceurs et agences
de publicité. Notre thème intitulé «
REALISATION DES SPOTS PUBLICITAIRES TELEVISUELS PAR LA DIRECTION DES RELATIONS
PUBLIQUES DE L'ORTB : EVALUATION ET PROPOSITIONS POUR UNE INNOVATION » se
propose d'analyser le dispositif de conception et de réalisation des
spots publicitaires de façon à le rendre plus efficace.
Notre travail s'articulera autour de quatre principaux
axes : le premier présentera quelques
généralités sur l'ORTB, le second axe s'intéressera
à la problématique et au cadre méthodologique de notre
recherche. Le troisième axe présentera l'approche
théorique de la réalisation de spots publicitaires et de la
qualité des offres publicitaires tels que décrits par divers
auteurs et spécialistes. Enfin, le quatrième axe analysera les
informations recueillies lors de notre enquête et procédera
à des recommandations et suggestions en vue de l'amélioration des
offres publicitaires télédiffusées de l'ORTB.
CHAPITRE I:
GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE I- GÉNÉRALITÉS
La Direction des Relations Publiques (DRP) de l'ORTB a
été notre lieu de stage. Ce chapitre présentera d'une part
l'ORTB et d'autre part la Direction des Relations Publiques et son
environnement actuel.
I -
PRÉSENTATION DE L'ORTB ET DE SA DIRECTION DES
RELATIONS
PUBLIQUES
Il s'agira de présenter l'historique de l'ORTB en
général et en particulier celle de sa Direction des Relations
Publiques, ses principales activités et son cadre organisationnel.
A- PRÉSENTATION DE
L'ORTB
1- Historique et organisation
générale
1.1-
Historique
Regroupant la Radiodiffusion et la Télévision,
l'Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin a
été créé le 21 juillet 1975 par ordonnance 75-43 de
cette même date. Cette ordonnance a été abrogée par
la loi 81-012 du 10 octobre 1981 qui confère à l'ORTB un statut
d'établissement public autonome à caractère administratif
et commercial, doté de la personnalité civile.
La loi 81-012 fut elle-même abrogée par la loi
84-005 du 15 mars 1984 sans qu'une autre loi ultérieure ne soit venue
redéfinir le statut et les attributions de l'ORTB. Des
arrêtés ministériels récents ont
réorganisé l'ORTB sans pour autant modifier son mode de
fonctionnement. Le dernier en date est l'arrêté N°
003/MCC/CAB/SP-C du 19 janvier 1994 qui définit les attributions des
diverses structures de direction et de gestion relevant de l'office. Structure
à vocation publique et sociale, l'Office de Radiodiffusion et
Télévision du Bénin dispose actuellement :
- d'une station nationale radio Cotonou ;
- d'une station régionale radio Parakou ;
- d'une bande FM (Modulation de fréquence) ;
- d'une station de télévision ;
- de radios locales (Lalo, Ouèssè, Ouaké,
Banikoara, Tanguiéta) et la Direction des Relations Publiques sur
laquelle porte notre étude.
Il faut souligner la présence des centres
émetteurs d'Abomey-Calavi et de Parakou qui assurent la diffusion des
programmes radiodiffusés et télévisés.
1.2- Organisation
générale
L'office de Radiodiffusion et Télévision du
Bénin a à sa tête un conseil d'administration relevant du
Ministère de la Culture et de la Communication, investi des pouvoirs les
plus étendus pour agir en toutes circonstances. Sa gestion est
assurée par un Directeur Général assisté d'un
Secrétaire Général qui fait office d'adjoint. En 2OO7, il
a été confié à un comité composé
uniquement des agents de l'ORTB et placé sous la direction du Directeur
Général, la réalisation du projet du manuel de
procédures. Dans le présent manuel en vigueur, il s'est
avéré nécessaire d'actualiser l'organigramme de l'Office.
La spécificité fondamentale de cet organigramme est :
ü La séparation des fonctions incompatibles telles
que l'approvisionnement et la gestion des stocks ;
ü La responsabilité des directeurs d'organes
étendue à l'exploitation du matériel technique
actuellement confiée au Directeur Technique ;
ü La création de deux directions techniques
adjointes pour permettre la maîtrise du suivi et de la maintenance
correcte des équipements techniques;
ü L'érection du service des ressources humaines en
Direction des ressources humaines.
Les structures de direction et de gestion sont
composées des organes ci-après.
1.2.1- Direction Technique
Autrefois appelée Direction du Réseau et du
Développement Technique, cette Direction a changé de nom pour
devenir simplement « Direction Technique ». Ainsi, il a
été créé en son sein deux directions techniques
adjointes : l'une chargée de la diffusion et l'autre pour s'occuper de
la Transmission et du Multimédia. Cette restructuration se justifie,
d'une part, par la couverture intégrale du territoire national et,
d'autre part, par la responsabilisation des Directeurs Techniques Adjoints pour
plus d'efficacité.
1.2.2- Agence
comptable
Elle est placée au rang de direction et assure la
gestion comptable et financière de l'office. Les recettes, les
subventions et dons sont gérés par cette agence qui
dispose :
- d'un service de comptabilité
générale ;
- d'un service financier et du recouvrement.
L'innovation depuis le nouveau manuel de procédures est
la création d'une Division de la Comptabilité Analytique et la
division des tâches pour sécuriser les fonds.
1.2.3- Direction de la
radiodiffusion de Cotonou
L'étude de la réalisation des émissions
d'informations générales et des programmes de radiodiffusion de
Cotonou sont assurées par cette direction. Elle travaille en
collaboration avec quatre services :
- Service de l'information (journal parlé) ;
- Service des programmes,
- Service de la production et des thèques ;
- Service Atlantic FM ;
- Service de la Radio rurale ;
- Service d'Exploitation et Maintenance Radio.
La nouveauté est le rattachement des services
Techniques radio et TV à chaque organe. Ceci permet aux directeurs
d'avoir un droit de regard sur l'exploitation du matériel technique.
1.2.4- Direction de la
radiodiffusion de Parakou
Cette direction a pour mission essentielle de desservir la
région septentrionale du Bénin à travers la station
régionale. Elle dispose d'un secrétariat administratif
chargé du personnel et de trois services :
-Service des programmes, de la production radiophonique,
télévisuelle et de la documentation ;
- Service d'exploitation et de radiodiffusion ;
- Service des centres d'émission
télévisuelle Parakou-Kandi-Natitingou.
Compte tenu de la croissance des activités, le nouveau
manuel de procédures a prévu la création de deux autres
services à savoir :
- Le service des Relations Publiques;
- Le service Informatique et Multimédia.
1.2.5- Direction de la
Télévision
Elle s'occupe de l'étude, de la réalisation des
émissions d'informations générales et des programmes de
télévision. Pour l'exercice de cette tâche, elle dispose de
quatre services :
- Service des programmes et des thèques ;
- Service de l'information ;
- Service de la production ;
- Service d'Exploitation et Maintenance Télé.
1.2.6- Direction des
Relations Publiques
Cette dernière direction est en réalité
celle qui s'occupe des activités commerciales de l'office. Comme toutes
les autres directions, elle travaille en étroite collaboration avec les
directions de Radiodiffusion et de Télévision. Dans le nouveau
manuel de procédures, l'accent a été mis sur la
séparation du service chargé du marketing de celui chargé
de la réalisation des prestations. Aussi, la gestion des contrats
est-elle confiée spécifiquement à un service. Compte tenu
de l'importance que revêt cette direction dans l'objet de notre
étude, nous y avons réservé une rubrique plus
détaillée pour sa présentation et ses missions.
2- L'ORTB face à la
libéralisation de l'espace audiovisuel
2.1- L'ORTB prépare
le terrain
L'euphorie suscitée par la liberté d'expression
retrouvée au lendemain de la conférence nationale a conduit
à une véritable explosion de la presse. Au niveau de
l'audiovisuel, les travailleurs de l'ORTB se sont vus dans une situation
où il faut se donner au travail et finir avec la non
créativité. C'est ainsi que l'initiative de la création de
la chaine ATLANTIC FM a été chose possible.
Cette chaîne a commencé par émettre
à la grande satisfaction des populations des villes de Cotonou et
Porto-Novo. Au sein de l'office, les responsables ne cessent de sensibiliser
les travailleurs de tous ordres sur la prochaine arrivée des
médias audiovisuels et c'est dans cette période que la HAAC
annonce les appels à candidature pour pourvoir aux différents
postes de gestion de l'ORTB. Plus ou moins les travailleurs de l'office
étaient aguerris, puis vinrent les médias privés.
2.2- La
démonopolisation des ondes
La constitution du 11 décembre 1990 fait obligation au
peuple béninois de construire un Etat de droit fondé sur une
véritable démocratie pluraliste et participative. Cette
disposition a favorisé en 1997, la naissance de plusieurs organes de
presse et de médias audiovisuels privés.
Pendant des années, en effet, le public a
été habitué à un seul son de cloche. La
démonopolisation de l'espace audiovisuel est donc venu casser un
mythe : le monopole de l'ORTB. Ce pluralisme audiovisuel fait
apparaître de nouvelles aptitudes pour les agents de l'ORTB. Des
changements sont visibles dans les prestations de l'office depuis la mise en
application effective de la démonopolisation des ondes au
Bénin.
3- Les freins à la
compétitivité de l'ORTB
3.1- Les contraintes
étatiques
Une observation du journal parlé et
télévisé depuis des années montre que l'ORTB a pour
préoccupation majeure de servir l'Etat : audiences du Chef de
l'Etat, les séminaires, les signatures d'accords, les tournées
ministériels, et pour finir l'actualité internationale. En effet,
les diverses équipes de reportage sont mises en place pour
l'exécution des ordres de l'Etat. Ces occupations quotidiennes des
reporters et journalistes obligent à consacrer peu de temps à la
découverte d'autres secteurs tels que la science, la culture,
l'économie, le marketing etc. Outre ces services rendus à l'Etat,
la plupart des émissions supposées de grande écoute ont
pour centre d'intérêt la politique.
3.2- La lourdeur
administrative et la faible culture
d'entreprise
L'administration béninoise en général
souffre d'un mal, « l'esprit de fonctionnaire »
caractérisé par la concentration du pouvoir, la lenteur dans les
prises de décisions, le retard du personnel etc. Ce mal est remarquable
à l'ORTB et notamment à la Direction des Relations Publiques
où l'administration devrait être souple pour permettre la
satisfaction des clients.
Par ailleurs la faible culture d'entreprise porte
préjudice aux prestations offertes par l'office. La mentalité ici
est celle d'un administratif qui a la garantie du salaire à la fin du
mois. On note au niveau du personnel une routine due à un manque de
recyclage professionnel, d'une culture limitée ou à l'absence
d'une spécialisation dans un domaine précis, ce qui joue sur le
rendement. La bonne volonté et l'initiative de certains agents sont
étouffées par des querelles de personnes et la suspicion.
3.3- Une grille des
programmes peu adaptée aux besoins
des
utilisateurs
La grille des programmes est un planning qui relate les
tranches d'émission de chaque jour. La grille des programmes de l'ORTB
ne tient pas compte entièrement des réalités actuelles. En
effet, les demandes des clients augmentent, mais l'insertion publicitaire
s'avère difficile. Les tranches commerciales de diffusion
affectées à la publicité, aux annonces et
communiqués sont insuffisantes et ne permettent pas de satisfaire toute
la demande. Cet état de choses s'observe surtout à l'approche de
la rentrée scolaire et des fêtes de fin d'année.
Outre les tranches publicitaires prévues par la grille,
il existe peu d'émissions riches en enseignements susceptibles de
drainer des annonceurs potentiels. Cette grille ne suit pas l'évolution
du comportement des utilisateurs qui sont de plus en plus exigeants sur
l'intérêt des émissions. La platitude de la grille provoque
le désintéressement des auditeurs et
téléspectateurs ainsi que le manque d'enthousiasme des annonceurs
à sponsoriser des émissions de grande écoute et de forte
audience. La grille des programmes ne favorise pas une bonne politique
commerciale dans son ensemble.
B- Présentation de la
Direction des Relations Publiques
1- Activités de la
Direction des Relations Publiques de l'ORTB
Vu l'irrégularité et l'insuffisance des
subventions de la part de l'Etat et le rôle de l'audiovisuel dans le
tissu économique de notre pays, il a été opportun
d'inclure des activités commerciales dans les missions de l'ORTB.
D'où la création du Service des Relations Publiques qui jusqu'en
1991 était sous l'autorité de la Direction de l'Administration et
des Finances, aujourd'hui Agence Comptable. Ce service a connu des
modifications et des changements de statuts qui tantôt le ravale au rang
de service tantôt l'érigent en une Direction. Ces changements sont
dus à l'importance que chaque équipe de la Direction
Générale accorde à la structure commerciale de l'office.
Mais depuis la prise de l'arrêté N° 003/MCC/CAB/SP-C du 19
Janvier 1994 portant réorganisation et attribution des structures de
direction et de gestion relevant de l'office, cette structure est devenue
définitivement une Direction.
Cette Direction assure la politique commerciale de l'office.
Elle travaille en étroite collaboration avec les Directions de
Radiodiffusion et de Télévision pour offrir les services
suivants : la publicité, le sponsoring, les communiqués,
avis et annonces de décès, le publi-reportage. Beaucoup d'autres
services sont mis à la disposition de la clientèle de l'ORTB
tels que la vente des films produits par l'ORTB, les copies de cassettes
etc.
2- Le cadre
organisationnel de la Direction des Relations
Publiques de
l'ORTB
La Direction des Relations Publiques de l'ORTB a une
organisation calquée, à la fois sur les structures
hiérarchiques et fonctionnelles. Elle dispose d'un secrétariat et
de trois services :
- le Service Publicité Avis et Communiqué radio
/ télé ;
- le Service Facturation et contentieux ;
- le Service Marketing et Clientèle.
(Cf. annexe 1 : organigramme de la DRP).
2.1- Le service
Publicité Avis et Communiqué radio /
télé
Il a pour activité : la promotion des actions de
l'ORTB, et des relations avec les annonceurs, les agences de publicité,
les artistes et autres créateurs, la promotion et le
développement des méthodes et techniques de communication
publique.
2.2- Le service Facturation et Contentieux
Le service Facturation et contentieux quant à lui est
chargé de l'accueil, de la facturation des prestations et du
règlement des contentieux qui pourraient surgir entre les clients et la
DRP.
2.3- Le service marketing et
clientèle
Ce service est actuellement composé de deux personnes,
le chef service et son agent. C'est un service qui a la charge de la
prospection, de la recherche de la clientèle et de toutes les
opérations de marketing y afférant. Ayant présenté
la Direction des Relations Publiques, pour comprendre toutes ses dynamiques qui
l'entourent, nous procéderons à l'analyse de son environnement
concurrentiel.
II - L'ENVIRONNEMENT
ACTUEL DE LA DIRECTION
DES RELATIONS
PUBLIQUES DE L'ORTB
L'environnement d'une entreprise est l'ensemble des facteurs
internes et externes à elle, qui sont susceptibles d'affecter son
fonctionnement. Cet environnement peut constituer pour l'entreprise aussi bien
des opportunités, des menaces et des forces que des faiblesses.
Nous présenterons d'une part l'environnement
concurrentiel de la Direction des Relations Publiques de l'ORTB sur le plan
national et d'autre part sur le plan international.
A- La concurrence au plan
national
Au plan national, la concurrence que font les Directions
commerciales des chaînes privées de télévision
à l'ORTB est rude. A sa création en 1997, La Chaîne 2 (L) a
démarré en trombe avec des touchant directement le quotidien du
public de Cotonou, Porto-Novo et environs. C'est d'ailleurs ce qui justifie son
slogan : « La chaîne plus proche de vous».
Ensuite, c'est Golfe Télévision qui lui a emboîté le
pas en donnant beaucoup plus dans le sensationnel et l'information express.
Deux choses qui plaisent énormément au public béninois.
Canal 3 Bénin installée à Cotonou, donnera une nouvelle
dimension à l'audiovisuel béninois à travers le
décor de ses plateaux, son souci permanent d'équilibrer
l'information, sa course effrénée au scoop, etc.
L'ORTB qui entre-temps s'est adjugé, le titre de :
« la chaîne des grands événements » a
dû changer de slogan. Au cours de sa première rentrée
télévisuelle organisée en janvier 2006, la
Télévision Nationale a opté pour: «Votre Partenaire
pour les grands événements». Toujours dans cette optique, le
temps d'antenne a été augmenté. Depuis le 1er août
2008, la Télévision Nationale a démarré ses
émissions à 6h du matin au lieu de 08h soit une augmentation de
deux (02) heures de temps d'antenne. La Direction de la
Télévision envisage faire dans les prochains mois du 24h/24.
Toutes ces mutations observées au sein de l'ORTB sont dues à la
concurrence que lui livrent les chaînes privées. Il faut noter
également depuis quelques années au Bénin, une floraison
des agences de communication publicitaire.
B- La concurrence au plan
international
La Télévision Nationale du Bénin
émet via satellite1(*) depuis
l'année 2000. Elle peut donc être captée des quatre coins
du monde pour peu qu'on ait une antenne parabolique. A ce titre, elle est
confrontée à une nouvelle concurrence. Car comme le dit un adage
du métier de l'audiovisuel, « l'international ne pardonne
pas». L'ORTB sur satellite est regardée par des Béninois et
des non nationaux qui ne cessent de se plaindre non pas du contenu des
programmes, mais de la mauvaise réception de son signal. De plus, la
nouvelle génération des télévisions publiques
africaines ajoutées à celle des télévisions
privées du continent ayant de nobles ambitions ne font pas de cadeau
à l'ORTB. C'est le cas avec L International avec sa filiale National 2
(NTV2) qui diffuse beaucoup plus de programmes de distraction et de
divertissement de meilleur qualité de réception. Il en est de
même pour la chaîne privée togolaise, LCF. Les
télévisions privées camerounaises (Canal 2 International,
STV1, STV2, Equinox TV) et celles du Sénégal (RDV et 2STV), font
aujourd'hui la pluie et le beau temps sur les satellites.
Dans la grille des programmes de ces chaînes
citées par exemple, on sent une richesse dans l'offre
télévisuelle et une certaine originalité même s'il y
a l'influence des télénovelas, c'est-à-dire les
feuilletons et autres séries qui viennent de l'Amérique latine. A
travers la richesse des programmes des chaînes privées de
télévision et des chaînes étrangères, on sent
la dynamique des services commerciaux. Le contexte de notre étude
étant défini, nous allons procéder à la formulation
de la problématique qui la soutient.
CHAPITRE II : PROBLÉMATIQUE ET
CADRE MÉTHODOLOGIQUE
CHAPITRE II -
PROBLÉMATIQUE ET CADRE MÉTHODOLOGIQUE
Nous présenterons dans cette partie la mise en
évidence du problème sur lequel porte notre recherche, les
objectifs et hypothèses de l'étude, la clarification de certains
concepts et enfin la méthodologie de notre recherche.
I-
PROBLÉMATIQUE
A - CIBLAGE DE LA
PROBLÉMATIQUE
1- Constats
Notre étude nous a conduits à aller voir dans
les statistiques du service audit de l'ORTB la vérité des
chiffres en matière de réalisation et de diffusion de spots
publicitaires à la DRP. Nous avons pu extraire le tableau
suivant :
Tableau a : Recettes publicitaires
télévisuelles à la DRP de 2004 à 2008
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Recettes des réalisations de publicités TV (francs
CFA)
|
30163174
|
25940329,9
|
22308683,7
|
20077815,4
|
18070033
|
Recettes des diffusions de publicités TV (francs CFA)
|
279431221,9
|
318551593
|
363148816
|
399463697,6
|
439410067,4
|
Total
|
309594396
|
344491923
|
385457500
|
419541513
|
457480100
|
Source : Service Audit et Contrôle de Gestion de
l'ORTB
Graphique g : Evolution des recettes
publicitaires (Réalisation et diffusion) de 2004 à
2008
Source : Service Audit et contrôle de gestion
ORTB
La lecture du graphique g ci-dessus indique une progression
constante du chiffre d'affaire en matière de diffusion de spots
publicitaires. Par contre, les recettes en matière de réalisation
baissent d'année en année. Cette situation préoccupante
mérite des interrogations. Pourquoi l'ORTB devient de plus en plus
diffuseur de spots publicitaires ? La DRP répond-elle au goût
des annonceurs en matière de créativité
publicitaire ?
A cette interrogation, les réponses divergent d'une
personne à l'autre. D'aucuns pensent d'ailleurs que l'essentiel est de
renflouer la caisse, peu importe par quelle manière. Or, cette situation
est, en fait, due à un manque d'organisation de l'ORTB. Première
structure béninoise spécialisée dans l'audiovisuel, l'ORTB
ne dispose pas aujourd'hui d'un service ou tout au moins d'une division de
publicistes, c'est-à-dire des ressources humaines ayant appris la
publicité comme métier. L'ORTB n'a pas un noyau de
créateurs artistiques capables de concevoir et de réaliser de nos
jours un spot répondant aux normes modernes de la publicité.
Quoi qu'il en soit, si rien n'est fait, le marché de
conception et de réalisation échappera totalement à
l'ORTB. Nous avons poussé notre curiosité pour voir d'où
viennent alors les publicités que la DRP diffuse. Cela nous a
donné le tableau b ci-dessous.
Tableau b : Evolution des agences de
publicité en partenariat avec la DRP
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Agences de publicité en partenariat (1) avec l'ORTB
|
18
|
20
|
35
|
38
|
55
|
Source : Service Audit et contrôle de gestion
ORTB.
(1) Agences dont les éléments publicitaires sont
diffusés sur les antennes de la Télévision Nationale.
L'analyse de ce tableau montre que les publicités
proviennent pour la plupart des agences de publicités privées qui
sont en partenariat avec l'ORTB. Ces agences connaissent aujourd'hui une
floraison. De 18 en 2004, on est passé à 55 en 2008. Le nombre
grandissant de ces agences, induit incontestablement pour la DRP, la baisse des
recettes de réalisation de spots publicitaires.
Les résultats de ce tableau sont édifiants dans
la mesure où le public trouve son compte aujourd'hui dans le
privé. Autrement dit, dans les agences publicitaires qui s'efforcent de
créer dans le domaine de la publicité, nombreux sont les
créateurs artistiques qui sont employés par ces agences
privées de publicité. Certains concepteurs viennent mêmes
du Ghana ou de la Côte d'Ivoire, les deux pays phares en matière
de création publicitaire dans la sous région ouest africaine.
2- Mise en évidence du
problème
Toute chaîne de télévision vend des
espaces publicitaires à travers de bonnes émissions drainant une
forte audience. La publicité télévisée est
l'utilisation de la télévision pour augmenter la
notoriété ou l'attrait d'un produit, d'une idée, d'une
marque ou d'une organisation.2(*) Des
entreprises conscientes de l'importance de la publicité font recours
à la Direction des Relations Publiques de l'ORTB pour la conception et
la réalisation de leurs spots publicitaires.
Avec la libéralisation de l'espace audiovisuel, l'ORTB
s'est retrouvé dans un environnement concurrentiel. D'autres
chaînes de télévision et agences de communication se sont
investies dans la réalisation de spots publicitaires. Les annonceurs
sont devenus de plus en plus exigeants. La créativité est
fortement recherchée désormais dans la réalisation des
spots publicitaires.
Il faut reconnaître aujourd'hui que la plupart des spots
diffusés par l'ORTB ne sont plus réalisés à l'ORTB.
Ces spots viennent pour la plupart des agences de communication et des
chaînes concurrentes à l'ORTB. En effet, un organe de presse pour
sa survie, se doit d'être constamment à l'écoute de son
environnement pour le succès de ses productions. L'ORTB doit, en effet,
s'adapter aux exigences des téléspectateurs et annonceurs, ne
plus se contenter de servir seulement des programmes, mais plutôt de
satisfaire la cible bénéficiaire.
Les mouvements sociaux décisifs qui ont entouré
les élections libres de 1991 au Bénin ont marqué le point
de départ du changement politique et ouvert la voie à un
processus réel de démocratisation au Bénin. La
Constitution du 11 décembre 1990 fait obligation au peuple
béninois de construire un Etat de droit fondé sur une
véritable démocratie pluraliste et participative. Cet état
de chose a favorisé à partir de 1997, la naissance de plusieurs
organes de presse et de médias audiovisuels privés (loi
N°97-010 du 20 août 1997). Dès lors, la
démonopolisation des ondes au Bénin a bouleversé,
changé les anciennes habitudes de travail touchant la réalisation
des spots publicitaires. En effet l'ORTB se retrouve en face de concurrents
potentiels. Il importe pour cette structure d'avoir le courage de changer et de
répondre au goût des annonceurs. La survie et le
développement de l'ORTB dans son nouvel environnement dépendront
de son adaptation aux réalités actuelles du secteur de
l'audiovisuel.
C'est cette exigence qui justifie les nombreux
réajustements de programme observés ces dernières
années dans les médias de service public au Bénin. Mais, y
a-t-il eu pour autant d'amélioration des prestations de l'office ?
Les spots réalisés par l'ORTB sont-ils à la hauteur du
goût des annonceurs ?
Quoi qu'il en soit, l'ORTB dans son adaptation doit tout
à la fois coller aux attentes du public visé, être
crédible, simple à appréhender par les consommateurs et
suffisamment créatif dans la production publicitaire pour se distinguer
des concurrents. Ce positionnement, fondamentalement lié à la
notion de différence consistera pour la Direction Publique de l'ORTB
à répondre aux questions suivantes :
- qu'allons nous apporter de spécifique à nos
téléspectateurs ?
- En quoi notre prestation peut-elle être jugée
différente des autres par notre cible ?
- Quelles promesses allons-nous donner aux annonceurs et
agences de publicité pour leur satisfaction?
Pour mieux cerner ces questions qui ont un grand
intérêt, deux catégories d'objectifs ont été
identifiées au préalable.
B - OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE
LA RECHERCHE
1- Objectifs de la
recherche
1.1- Objectif général
L'objectif principal de notre étude est d'analyser la
politique de réalisation des spots publicitaires de la Direction des
Relations Publiques de l'ORTB. De cet objectif global découle des
objectifs spécifiques.
1.2- Objectifs spécifiques
Pour atteindre l'objectif global, il convient de:
v rechercher la satisfaction des annonceurs, agences de
publicité et gagner leur confiance,
v analyser les conditions de réalisation des spots
publicitaires à l'ORTB.
2- Hypothèses
Pour atteindre les objectifs suscités, des
hypothèses de base suivantes ont été
formulées :
v Les annonceurs et agences de publicité sont
réticents en raison de la lenteur qui caractérise la
création publicitaire à la DRP.
v Les spots réalisés à l'ORTB ne sont pas
pertinents en raison de l'absence d'une politique cohérente de
réalisation.
Nous ne saurions faire ce travail sans clarifier un certain
nombre de concepts.
3- Clarification conceptuelle
Dans le souci d'harmoniser la compréhension du sujet,
il est nécessaire que soient définis d'abord certains concepts.
La publicité
Il est admis que le développement de la
publicité est lié à celui de l'industrialisation et donc
à celui de la production et de la consommation de masse. La
publicité a acquis son sens moderne vers les années 1830.
D'après le Petit Larousse « la Publicité est l'ensemble
des moyens employés pour faire connaître une entreprise
industrielle ou commerciale ou pour vanter un produit. »3(*) Différents auteurs ont
tenté des approches de définition.
D'après le Petit Robert, c'est le fait, l'art d'exercer
une action psychologique sur le public à des fins commerciales. Dans
leur ouvrage Advertising management, Aaker et Myers définissent la
publicité comme « une communication de masse, faite pour le
compte d'intérêts qui sont identifiés. Ce sont ceux d'un
annonceur qui paie un média pour diffuser un message qui est
généralement créé par une agence de
publicité »
D'après Salacrou la publicité est une technique
facilitant soit la propagation de certaines idées soit les rapports
d'ordre économique entre certains hommes qui ont une marchandise ou un
service à offrir et d'autres hommes susceptibles d'utiliser cette
marchandise ou ce service. Cette définition de Salacrou paraît
plus complète car elle introduit la part de l'intuition, de l'art et de
l'imaginaire dans la conception publicitaire.
Agence de publicité
Selon Jacques LENDREVIE et Arnaud de BAYNAST4(*), une agence de publicité
conçoit des campagnes faisant appel aux grands médias (presse,
TV, affichage, radio, cinéma et internet). Les agences de
publicité proposent à leurs clients, les annonceurs, un ensemble
de prestations allant des études à la formulation de la
stratégie publicitaire, la conception des campagnes publicitaires et la
formulation des messages.
La qualité
Selon AFNOR (Agence Française de Normalisation), la
qualité est l'aptitude d'un produit à satisfaire les besoins des
consommateurs. Acheter de la qualité c'est acheter un produit conforme
à l'usage auquel il est destiné et non le produit le meilleur
possible. Un produit est de bonne qualité s'il est conforme, s'il
convient bien à l'usage auquel il est destiné. La qualité
est ce qui ne pose aucun problème, ce qui est sans reproche, qui
respecte un cahier de charge.
Annonceur
D'après le Petit Larousse illustré de 2008,
l'annonceur est une personne ou une société qui fait passer une
annonce publicitaire dans les médias, y compris sur internet.
La concurrence
D'après le Petit Larousse illustré de 2008, la
concurrence est une situation de rivalité provoquant une
compétition entre plusieurs personnes, entre commerçants ou
industriels qui tentent d'attirer à eux la clientèle par les
meilleures conditions de prix, de qualité etc.
La Copy stratégie
C'est un document de travail de référence de
l'annonceur et de l'agence prenant la forme d'un cahier des charges.
La couverture
C'est le nombre d'individus (ou foyer) exposés à
un message au moins une fois au cours de la campagne publicitaire.
La fréquence :
C'est le nombre moyen de fois qu'un individu (ou foyer) est
exposé au message au cours de la campagne.
L'audience
C'est l'attention, l'écoute, l'intérêt
qu'un groupe de personnes accorde à un message diffusé. Pour
Francis BALLE, « l'audience désigne l'ensemble des gens
susceptibles d'accéder au message qu'un média donné leur
offre. Au sens large, « l'audience désigne en
deçà et au-delà de la population atteinte ou susceptible
d'être atteinte par les messages gravés sur un média ou
transmis par lui, l'écho rencontré par ces messages, leur
influence, quelles que soient la nature, la portée ou la durée de
cet écho ou de cette influence. »
Le publireportage
Selon Le petit Larousse 2008, le publireportage est une
publicité rédactionnelle insérée dans un journal,
une revue et présentée sous forme d'article, de reportage.
Le sponsoring
D'après le Petit Larousse de 2008, le sponsoring est
l'activité d'un sponsor. C'est l'activité d'une personne ou une
entreprise qui apporte une aide financière ou matérielle à
un projet, dans l'espoir de retombées commerciales directes à
court terme.
4- Etat de la question
Le thème choisi correspond à une grande
préoccupation de l'heure. Dans le cas d'espèce, il s'agit de
faire le point des travaux qui abordent le sujet. En effet, des études
sur la réalisation publicitaire télévisuelle par la
Direction des Relations Publiques de l'ORTB sont quasiment inexistantes.
Cependant, plusieurs études ont été menées dans
l'arène médiatique surtout concernant la libéralisation de
l'espace audiovisuel. Parlant de recherches scientifiques sur le secteur public
des médias au Bénin, nous retiendrons ici quelques études.
La première étude menée sur la Télévision
Nationale est l'oeuvre de Yvette Christiane LEGONOU (1990), Des prestations
de la Télévision Nationale, Mémoire de maîtrise
en sociologie anthropologie, UNB. Cette étude présente
l'évolution de ce média public depuis sa création jusqu'en
1990. Une autre étude importante sur les médias au Bénin
reste le Mémoire de Amen Z. Didier HOUNKPENOUDJI (2002), Impacts de
la démonopolisation des ondes sur les prestations de service de
l'ORTB, Mémoire de Sociologie Anthropologie, UAC, 91p.
Dans leur mémoire intitulé Repositionnement
de l'ORTB face à la libéralisation de l'espace audiovisuel au
Bénin, Denise DEGBEDJI et Annick GANDJI ont eu à montrer que
dans le nouveau contexte concurrentiel de l'ORTB, l'office doit se doter d'une
nouvelle politique commerciale afin d'affronter la concurrence des
chaînes de radio et télévisions privées.
Par ailleurs, dans leur ouvrage Marketing Management, P.
KOTLER B. Dubois, et D. Manceau montre que l'analyse de l'environnement
concurrentiel a pour but de mettre en évidence la situation de
l'entreprise dans son environnement concurrentiel : quelles forces
doit-elle affronter ? Quels sont les avantages concurrentiels dont elle
dispose ? Cette analyse doit permettre à l'entreprise d'ajuster en
conséquence ses capacités à ses possibilités eu
égard aux contraintes de l'environnement.
A cet effet, A. Ch Martinet estime que sur ce fondement, il
sera alors possible de formuler des manoeuvres stratégiques qui semblent
les mieux à même de permettre à l'entreprise d'atteindre
ses objectifs. Plusieurs autres modèles ont été
élaborés par certains auteurs et ont eu pour fondement
l'étude du système concurrentiel c'est-à-dire les liaisons
entreprises marché concurrents.
Ainsi Boston Consulting Group (BCG) a proposé à
partir d'une analyse du taux de croissance du marché de l'entreprise,
des stratégies pour anticiper les problèmes auxquels l'entreprise
peut être confrontée. Le modèle de Arthur Doo Little est
aussi une construction basée sur l'approche concurrentielle. L'analyse
de la position concurrentielle de l'entreprise lui a permis de définir
quatre stratégies : le développement naturel, la
sélection, la réorientation et l'abandon.
M. PORTER quant à lui a fait une analyse basée
sur la concurrence directe et la notion d'avantage concurrentiel. Selon PORTER,
sur un marché, l'entreprise doit exploiter au maximum l'avantage
concurrentiel dont elle bénéficie. Pour ce faire, elle doit
analyser les cinq forces qui déterminent la concurrence et la
profitabilité. Il s'agit de : l'intensité de la
rivalité, la menace des nouveaux entrants, la menace des produits de
remplacement, le pouvoir de négociation des clients, le pouvoir de
négociation des fournisseurs.
II - LA METHODOLOGIE
DE LA RECHERCHE
La démarche méthodologique utilisée pour
réaliser ce travail est la combinaison des sources documentaires,
l'observation, et l'enquête de terrain. Cette partie décrit les
différents outils, les méthodes de collecte, analyse et
traitement des données utilisées. Elle relève aussi les
difficultés rencontrées et les limites de notre travail.
A - COLLECTE DES DONNEES ET DIFFICULTES RECONTREES
1- Collecte des
données
Pour mener à bien la collecte des informations
afférentes à ce thème, nous avons eu recours à
quatre techniques telles que l'observation, le questionnaire, l'enquête
et la recherche documentaire. L'observation a consisté à suivre
les performances des différents projets de réalisation de spots
publicitaires depuis l'avènement de la démonopolisation des
ondes. Le questionnaire, a pour but de vérifier les hypothèses de
travail. Il a été distribué à un certain nombre
d'annonceurs et agences de publicité, puis à des publicitaires
de la DRP.
Notre enquête nous a conduit vers les acteurs de la
création publicitaires à l'ORTB. L'objectif était de
comprendre les conditions dans lesquelles sont réalisés les
spots. Ensuite nous nous sommes intéressé aux annonceurs et
agences de publicité pour analyser leur appréciation sur la
qualité des réalisations de la DRP. La recherche documentaire
nous a été très utile tout au long de notre travail, elle
a été d'ailleurs notre premier support.
2- Groupe cible et échantillonnage
La cible de cette étude est composée d'une part
de quelques clients de la Direction des Relations Publiques à savoir
les entreprises annonceurs et les agences de publicité à Cotonou.
La ville de Cotonou a fait l'objet de notre choix car elle abrite un grand
nombre d'entreprises et agences de communication du pays. D'autre part, les
acteurs de la création publicitaire à la DRP nous ont
intéressés car ils sont à la tâche et sont à
même de nous parler de leurs difficultés. Nous avons
enquêté au total cinq (05) agents de la DRP et vingt (20)
annonceurs et agences de publicité ont été
également retenues.
B - DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES ET LIMITES DE L'ETUDE
1- Difficultés
rencontrées
Nous avons été confrontés à des
difficultés pendant la réalisation de ce travail. Au nombre de
celles-ci, nous avons :
- la réticence et parfois le refus de certains acteurs
à collaborer avec nous pour mener à terme cette enquête;
- notre souci d'objectivité, étant
employé à l'ORTB ;
- l'accès à la consultation des
données.
2- Limites de
l'étude
Quelques limites à notre oeuvre sont à
noter : notre enquête a été limitée à la
ville de Cotonou, compte tenu de nos moyens financiers limités. De ce
fait les résultats des enquêtes n'ont pas pris en compte l'analyse
de l'avis des téléspectateurs, annonceurs et agences de
publicité d'autres régions.
C - TRAITEMENT DES DONNEES ET
SEUIL DE VERIFICATION
1-Traitement des
données
Les résultats de notre recherche auprès de notre
cible ont été regroupés en thèmes dont nous avons
analysé le contenu et fait la synthèse pour en faire ressortir
les points clés des informations recherchées. Le
dépouillement des questionnaires de notre enquête a
été réalisé manuellement ; le traitement des
données quantitatives se fera au moyen du tableur Excel et de
graphiques.
2- Seuil de
vérification
Pour les questions adressées aux annonceurs et agences
de publicité d'une part et au personnel acteur de la création
publicitaire à la DRP d'autre part, les modalités qui auront une
fréquence supérieure ou égale à 51% de la
fréquence totale seront respectivement retenues comme causes des
problèmes spécifiques n°1 et n°2.
CHAPITRE III : APPROCHE THÉORIQUE DE LA
RÉALISATION
DE SPOTS PUBLICITAIRES ET DE LA
QUALITÉ
DES OFFRES PUBLICITAIRES
CHAPITRE III - APPROCHE
THÉORIQUE DE LA RÉALISATION DE
SPOT PUBLICITAIRE ET DE LA QUALITÉ DES OFFRES
PUBLICITAIRES
Ce chapitre présente les bases de la réalisation
de spot publicitaire et de la qualité telle que perçue par
certains auteurs.
I - THEORIE DE LA
RÉALISATION D'UN SPOT PUBLICITAIRE
Cette section est structurée en deux volets à
savoir d'une part, la définition et les caractéristiques d'une
publicité et d'autre part, les différentes étapes de la
réalisation d'un spot publicitaire.
A- LA PUBLICITÉ ET SES
CARACTERISTIQUES
1- Les partenaires de la publicité
L'activité publicitaire met en jeu trois principaux
partenaires notamment :
- les annonceurs ;
- les médias ;
- les agences.
1.1- Les
annonceurs
Un annonceur c'est tout organisme public, privé ou
individuel à caractère commercial ou social qui fait de la
publicité tout en supportant la charge financière. En d'autres
termes, nous pouvons dire que c'est tout producteur des biens et services qui a
une annonce ou un message à livrer au public consommateur et assume, en
conséquence, les frais de l'émission publicitaire. Ils sont donc
les émetteurs de la communication, c'est-à-dire les entreprises
ou organisations qui souhaitent entrer dans le système de communication
pour y introduire des messages.
1.2- Les
agences
Les agences de publicité opèrent dans le secteur
des services aux entreprises. La nature de la prestation est du type du conseil
et (ou) de la prise en charge de la réalisation de certaines
activités dans la fonction de commercialisation des produits ou des
services. Une agence est un organisme indépendant, composé de
spécialistes chargés, pour le compte de l'annonceur, de la
conception, de l'exécution et du contrôle des actions
publicitaires.
Dans son sein une agence de publicité comporte à
la fois des services techniques tels que études, création,
fabrication, achat d'espace dans les médias, ainsi que des services
commerciaux. Ces différents services sont en contact permanent avec les
annonceurs pour la définition des objectifs, des budgets et de
stratégie de communication.
1.3- Les
médias
Un support est tout vecteur de communication publicitaire, et
le média est l'ensemble des supports qui relèvent d'un même
mode de communication. Nous pouvons résumer cette notion par le tableau
suivant.
MEDIAS
|
SUPPORTS
|
1. Presse
|
Jeune Afrique, Amina, Awa, Matinal, Nation etc.
|
2. Télévision
|
ORTB, L, TV5, CANAL+, etc.
|
3. Radio
|
ATLANTIC FM, ALLELUIA FM, RFI, BBC, etc.
|
4. Cinéma
|
CINEMAX
|
5. Agence d'affiche
|
AGPARTNER
|
Chaque média présente ses avantages et
inconvénients du point de vue de la couverture du marché, des
conditions de réception du message, de la qualité de reproduction
et des coûts. Le choix des médias consiste à choisir parmi
tous les canaux de transmission des messages publicitaires disponibles, une
combinaison de canaux qui soient efficaces en fonction des cibles
visées, des messages à transmettre et du budget disponible.
Cette efficacité se mesurera en terme de couverture, de
fréquence et d'impact qu'il faudra d'abord déterminer. Etant
donné les objectifs de couverture, de fréquence et d'impact, le
choix de média dit média planner doit
sélectionner les médias qui semblent les plus
appropriés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs
coûts. Ensuite seront choisis les supports qui véhiculeront le
message de même que la répartition dans le temps.
Les efforts publicitaires sont toujours orientés vers
des marchés de masse. Pour qu'un message obtienne une influence
maximale sur le public cible, il doit nécessairement être
diffusé dans de bonnes conditions d'écoute. Cela nécessite
que l'on ne puisse le faire que sur des médias fiables. D'où, la
raison de la sélection qui vise à atteindre les objectifs
fixés et ce, en fonction des différents segments du marché
cible.
Ainsi, il y a plusieurs variables qui influencent le choix des
médias, parmi lesquelles certaines sont quantifiables et d'autres le
sont moins ou pas du tout. La sélection des médias tient
nécessairement compte des points suivants :
- le marché cible auquel l'information est
destinée ;
- la nature du produit ;
- la nature du message ;
- la clientèle du média ;
- le contenu du média ;
- le prix (tarif d'insertion publicitaire).
Dans cette démarche de sélection, les
spécialistes distinguent les variables internes incontrôlables
(budget, politiques, images), les variables internes contrôlables
(produits, prix, place, promotion) et les variables externes
incontrôlables (effort de la concurrence environnement légal et
culturel, conditions économiques, événements
imprévisibles, environnement médiatique).
2- Les types et objectifs
publicitaires
La cible d'une publicité est avant tout un être
rationnel dont l'achat dépend d'un jugement mûrement
réfléchi. Il agit avec raison et calcule pour satisfaire aux
mieux ses besoins. La première phase dans l'élaboration d'une
campagne publicitaire consiste à en déterminer les objectifs.
Ainsi l'objectif de la publicité est de faire connaître le produit
pour le faire adopter durablement par l'acheteur, de créer une image de
marque, de développer la notoriété, de fidéliser la
clientèle.
D'une façon générale, une action
publicitaire a pour objet essentiel dans l'annonce :
- d'informer ;
- de persuader ;
- de rappeler.
Des objectifs, nous distinguons trois types de
publicité qui sont :
- la publicité informative ;
- la publicité persuasive ;
- la publicité de rappel.
2.1- La
publicité informative
Elle a pour mission :
- d'informer le marché de l'existence d'un
produit ;
- de suggérer de nouvelles utilisations ;
- de faire connaître un changement de prix ;
- de décrire les services offerts ;
- de construire une image.
Cette forme de publicité est surtout utile au
début du cycle de vie d'un produit, lorsqu'il s'agit d'attaquer la
demande primaire.
2.2- La publicité
persuasive
Elle a pour mission :
- de créer une préférence pour la
marque ;
- de modifier la perception des attributs du produit par le
marché ;
- d'encourager la fidélité ;
- de faciliter un entretien avec le vendeur.
Cette publicité est couramment utilisé pendant
la concurrence et lorsqu'il faut favoriser les demandes sélectives pour
une marque particulière. Elle peut aussi prendre les formes d'une
publicité comparative qui indique clairement les points de
supériorité sur la concurrence.
2.3- La publicité
de rappel
Elle a pour mission :
- de rappeler les occasions prochaines d'achat et de
consommation ;
- d'entretenir la notoriété ;
- de rappeler l'existence des distributeurs.
Enfin, cette publicité se pratique surtout en phase de
maturité lorsqu'il s'agit d'entretenir la demande
3- Les caractéristiques de la
publicité
La publicité est une communication de masse
caractérisée par les traits suivants :
- La publicité est partisane
La publicité n'est pas de l'information au sens strict
du terme. Sur le fond, elle ne vise pas l'objectivité, elle est
plutôt subjective. Elle cherche à influencer des attitudes ou des
comportements. Sur la forme, les messages de la publicité sont
très brefs, denses et sélectifs mêlant l'affectif et le
rationnel et sont conçus pour être attrayants et
séduisants. Quand on cherche à dissimuler la publicité
sous forme anonyme, à lui donner les fausses apparences de l'information
et de l'objectivité, on trompe le consommateur et on rend un mauvais
service à la publicité.
- La publicité n'est pas exclusivement
marchande
La publicité est une technique, à
l'évidence, ce sont les entreprises qui l'utilisent le plus, mais elle
est également à la disposition des institutions, des groupements,
des services publics, des associations diverses. Donc son rôle n'est plus
essentiellement commercial. Elle peut donc viser plusieurs matières
comme la sécurité routière, la planification familiale,
les économies d'énergie. A côté des campagnes
d'intérêts privés peuvent se développer des
campagnes d'intérêt général ou
d'intérêt collectif. Le recours aux techniques publicitaires peut
ainsi servir des objectifs désintéressés comme il sert
largement des objectifs lucratifs. De nos jours, l'Etat est devenu l'un des
premiers annonceurs car une meilleure prévention suppose un immense
effort de communication et de persuasion sans cesse renouvelé.
- La publicité est née de
l'industrialisation
La publicité est née avec la Révolution
Industrielle, la production en série, l'urbanisation, les grands
magasins, les moyens de communication de masse, les transports en commun et
l'élévation du niveau de vie. Avec la production de masse,
beaucoup de produits ont tendance à se ressembler. Ces produits
étant destinés à des millions de clients potentiels, il
urge pour les entreprises productrices de s'assurer les meilleures chances
d'être choisies, d'être les mieux connues et les plus
aimées. Le progrès technique a entrainé une
considérable multiplication, diversification et disponibilité des
produits et des services en même temps qu'un développement
prodigieux des moyens de transport et de diffusion tant matériels
qu'informationnels. Il y a de ce fait une convergence certaine entre production
de masse, communication de masse, consommation de masse. La publicité
est en quelque sorte l'industrialisation de l'art de vendre grâce au
recours aux nouveaux médias que la technologie avait permis. Dans le
même temps, le monde connaît un développement fulgurant des
moyens de communication. La publicité vient alors pour faire ressortir
de l'anonymat des produits et des services qui tendent de plus en plus à
se ressembler.
- La publicité n'est ni science, ni
art
La publicité n'est pas une science car elle
n'obéit pas à des lois rigoureuses. Son domaine est l'homme donc
le social. Elle emprunte néanmoins à diverses disciplines comme
par exemple la psychologie, l'économie, la sociologie. Elle devient
toutefois de plus en plus expérimentale, donc n'est pas fondée
seulement sur des inspirations. Elle a des objectifs concrets et bien
précis. C'est d'abord une activité de création et de
professionnel et non un bricolage d'amateur. La publicité n'est pas non
plus un art. La publicité a ses règles propres. Sa vocation
fondamentale n'est pas de plaire ou de distraire, mais d'influencer dans un
sens déterminé et dans des délais assez rapides. Il s'agit
avant tout d'attirer la clientèle.
- La publicité est relative
La publicité influence certes les consommateurs mais
ceux-ci ne sont pas manipulés au point de perdre définitivement
et collectivement leur jugement. Donc, ils demeurent toujours des consommateurs
rationnels. Ce n'est pas parce que vous avez suivi la publicité sur un
produit donné que vous êtes contraints de l'acheter. C'est
d'ailleurs la raison pour laquelle on ne peut pas considérer la
publicité comme une arme absolue de succès. La rationalité
économique demeure un élément essentiel de décision
des consommateurs.
- La publicité est une activité
saisonnière
La publicité est très sensible au climat
économique. Elle varie en effet suivant la conjoncture économique
et les secteurs d'activités considérés. Les aléas
conjoncturels, l'optimisme ou le pessimisme des entrepreneurs se traduisent par
son volume. La publicité varie aussi beaucoup selon les secteurs et les
économies.
- La publicité est un travail de
professionnel
Elle est faite par des spécialistes appelés
publicitaires qui peuvent être des entreprises, ce sont les agences de
publicité. Grâce aux professionnels de la publicité, les
entreprises et les institutions disposent d'interprètes qui sont des
techniciens de la communication et des médias et qui les aident aussi
bien dans le « quoi dire ? » que dans le
« comment le dire ? » et « où le
dire ».
- La publicité utilise une pluralité de
canaux
La presse écrite, la radio, la
télévision, les affiches, l'Internet, sont à des
degrés divers des vecteurs de la publicité. Tous tirent
d'importantes parties de leur ressource de la diffusion des messages
publicitaires. Pour diffuser ses messages, la publicité combine et
associe les supports et les médias. Elle ne se limite pas aux grands
médias.
- La publicité est l'oeuvre des
annonceurs
L'annonceur est « toute personne ou entreprise qui
paie une émission publicitaire à la radio, à la
télévision ou l'insertion d'un avis dans un journal »
Dictionnaire Larousse 2009. Les annonceurs sont en d'autres termes les
producteurs de biens identifiés par des marques ou des producteurs de
service.
B- LES MÉTHODES ET LES ÉTAPES DE LA
CRÉATION
PUBLICITAIRE EN
TÉLÉVISION
1- Les méthodes de la création
publicitaire
La création publicitaire ne relève pas des
sciences exactes. C'est dire qu'on ne peut pas a priori garantir les
résultats qu'on pourrait obtenir d'une campagne publicitaire. Il y a
toutefois des principes à respecter et des méthodes publicitaires
qui peuvent permettre d'obtenir de bons résultats. La
créativité est une exigence dans la conception publicitaire.
1.1- Principe à l'usage des annonceurs et des
publicitaires
Les bons annonceurs font de la bonne publicité. Faire
de la publicité, c'est accepter mettre les moyens. C'est en effet, une
erreur de croire que le publicitaire, à lui seul, a la
responsabilité de la qualité de la création publicitaire.
Le rôle de l'annonceur est déterminant car c'est lui qui
détermine largement les conditions de la création et qui en fin
de compte choisit. Deux conditions principales doivent être
réunies par l'annonceur pour une bonne création publicitaire
notamment :
- savoir poser le problème ;
- donner au publicitaire des moyens et des délais
convenables et savoir décider.
1.1.1- Bien poser le
problème : le briefing
La première étape dans la création
publicitaire est le « briefing clients » sur le
problème de l'annonceur et les objectifs qu'il poursuit. Le rôle
du publicitaire est d'en savoir plus en posant à l'annonceur des
questions judicieuses. Il y a souvent dans le briefing tout ce qui est
nécessaire pour faire une bonne campagne mais il faut savoir y
dénicher l'élément catalyseur de la campagne. Parfois le
briefing n'est pas clair. Il est vague ou flou ou au contraire très
directif et sans nuance. Il est le reflet de ce qui se passe chez
l'annonceur.
Parfois il n'y a pas du tout du briefing. Le publicitaire doit
tout faire pour établir le dialogue avec l'annonceur ou trouver avec
lui ce qu'il faut dire sur son produit et qui déclenchera l'achat du
consommateur. Un annonceur a toujours quelque chose d'intéressant
à raconter sur son produit, sur lui-même, sur son entreprise. Il
faut savoir le lui faire dire en le questionnant. Tout en étudiant
scrupuleusement le briefing, les différents documents, et interview
mises à disposition, le publicitaire se doit de vivre personnellement
avec le produit ou le service en question.
Il doit savoir le regarder, l'acheter, l'utiliser plusieurs
fois, et l'observer sur les lieux même de la distribution, se faire sa
propre opinion avant d'enregistrer celle des autres consommateurs, producteurs
ou de l'environnement. Ce regard personnel du publicitaire est
important puisque, de lui, peut naître une grande
idée. Après cet exercice, le publicitaire doit se plonger et se
replonger dans ce qu'il a de connaissances accumulées sur le produit, sa
fabrication, son histoire. Quand il s'agira de remplir la feuille
d'idée, rien ne doit apparaître inutile. Tout est important. Le
publicitaire ne devra surtout pas hésiter à demander des
informations complémentaires si cela s'avère nécessaire
car après, il serait trop tard et il aurait perdu l'occasion de faire
une grande campagne publicitaire.
1.1.2- Donner au
publicitaire des moyens et des
délais
convenables et savoir décider.
La création publicitaire obéit à trois
principaux types de contraintes que sont : la réglementation,
les moyens financiers et le temps. Du point de vue de la réglementation,
il est fait obligation par exemple d'indiquer sur les spots publicitaires pour
les cigarettes que leur consommation est dommageable pour la santé
humaine.
Par rapport aux limites budgétaires, il faut des moyens
financiers raisonnables pour permettre une bonne création. Le coût
de la production des messages est de plus en plus élevé et il
est important de tenir compte de cette contrainte pour obtenir de bons
résultats.
Il y a aussi des contraintes que l'on s'impose souvent par
manque d'organisation. Ainsi, par exemple, on ne se donne pas souvent le temps
nécessaire pour développer entièrement les
différentes phases indispensables à la création. On doit
plutôt assimiler la découverte des idées à un
processus inductif qui procède par bond et retourne en arrière
et dans des directions inattendues. La création publicitaire se
caractérise aussi par des périodes d'inactivité apparentes
que le spectateur peut assimiler à des piétinements, des blocages
dans l'avancement normal des travaux. Les procédures habituelles pour
optimiser l'emploi du temps en le découpant en des séquences bien
définies apparaissent complètement inappropriées à
l'acte créatif.
1.2- La créativité
La créativité a deux fonctions
essentielles :
- elle permet à la publicité d'être
remarquée, et donc d'être mémorisée ;
- elle construit de la préférence et
génère une réponse de la part du public et crée
l'adhésion.
Il n'y a pas de méthodes rigoureuses pour trouver des
idées nouvelles surtout les bonnes. Certes, il existe des techniques
dites de créativité comme par exemple le brainstorming. Elles
sont essentiellement utilisées pour trouver des idées de nouveaux
produits ou pour rechercher des noms de marque, mais rarement pour la
conception des messages publicitaires.
1.2.1-
L'élaboration du message publicitaire
L'expression « création
publicitaire » est l'acte de créer ou de faire exister ce qui
n'était pas jusque là. Et par essence même, elle est le
produit de l'imagination. Cependant elle est fortuite car le plus souvent c'est
le fruit d'une réflexion partiellement construite.
Ainsi, la création publicitaire
est le fait ou l'action qui consiste à élaborer ou à
concevoir des messages véhiculés sur les consommateurs de divers
biens et services. En d'autres termes, c'est l'acte d'élaboration et de
conception des messages publicitaires que l'entreprise veut transmettre sous
forme des slogans, images, représentations, etc. L'influence de la
publicité sur les ventes n'est pas seulement fonction du montant des
sommes engagées, mais également de la manière dont elles
sont utilisées, et en particulier du contenu et de la forme du message
choisi pour la campagne publicitaire. L'élaboration d'un message peut
être décomposée en trois phases :
v sa conception ;
v son évaluation ;
v son exécution.
1.2.1.1 - La conception
Le message doit être élaboré tant dans son
contenu que dans sa structure, son format et sa source. Dès que la cible
est identifiée et que l'on a obtenu la réponse attendue, il est
recommandé au responsable marketing d'élaborer un message qui
réponde aux objectifs assignés. A ce niveau, il se pose quatre
problèmes à savoir :
- celui du contenu du message (que dire ?) ;
- celui de la structure du message (comment le dire sur le
plan logique ?) ;
- celui du format du message (comment le dire
symboliquement ?) ;
- et enfin celui de la source du message (qui doit le
dire ?).
1.2.1.1.1- Le contenu du
message
Le message est ce qu'il faut dire correctement pour provoquer
la réponse désirée chez le récepteur. Il faut lui
trouver un thème, une idée et un avantage de nature à
motiver l'audience, c'est ce que l'on appelle aussi la proposition unique de
vente.
Le contenu du message publicitaire doit se fonder sur des axes
rationnels, émotionnels et éthiques.
· L'axe rationnel est celui qui démontre que le
produit ou service délivrera ses promesses que le consommateur est en
droit d'attendre. Le message évoque la qualité, l'économie
ou la performance.
· Le côté émotionnel est
destiné à susciter une émotion positive de nature à
provoquer l'achat. Par contre les approches négatives ne font appel
qu'à la peur, la culpabilité, la honte... Lorsqu'il s'agit de
mettre en place des comportements socialement valorisés ou supprimer des
comportements indésirables, à ce niveau on pensait que
l'efficacité du message était proportionnelle au degré de
peur suscitée : plus la crainte est grande, plus la tension est
élevée et plus grand est le désir de la combattre. Si la
peur engendre l'effet visible, souvent ignoré dans le domaine marketing,
elle renforce la motivation, il se peut que l'attention et
l'intérêt éprouvé pour le produit ou service soient
plus forts qu'en l'absence d'une telle simulation. Un degré de peur trop
élevé peut déclencher chez l'individu un mécanisme
de défense qui le conduira à éviter le message
publicitaire, à nier même la menace, à choisir ou
déformer les éléments du message, ou encore à
considérer que la solution proposée n'est pas en rapport avec
l'ampleur du danger. Cependant, il est à noter que des messages violents
se révèlent aussi efficaces, ce qui signifie que la force du
message doit s'adapter en fonction de chaque segment identifié et pour
être totalement efficace, la communication doit présenter une
solution qui soit crédible et en rapport avec l'état de la peur
suscitée ; sinon le consommateur acheteur va ignorer ou minimiser
la menace présente. La positivité des messages émotionnels
est souvent liée à l'humour, l'amour, l'orgueil ou la joie. Car
l'humour attire d'avantage l'attention et la sympathie, mais sa
compréhension y est réduite, par contre l'amour et l'affection
poussent l'individu à agir plus volontiers pour faire plaisir à
quelqu'un que par peur de quelque chose.
· Enfin l'éthique s'appuie sur la morale. Elle est
plus utilisée pour des campagnes d'intérêt public (tel que
la protection de l'environnement, l'aide aux personnes démunies, etc.).
1.2.1.1.2- La structure du
message
En rapport avec la rhétorique du message, notamment
avec la présence ou l'absence d'une conclusion, la structure du message
pose des problèmes, l'intérêt d'une argumentation à
sens unique ou à double sens, l'ordre de présentation des
éléments du message.
- La conclusion du message
Dans certaines situations, il serait non indiqué de
porter une conclusion à un message :
· Lorsque l'audience n'a pas confiance dans
l'émetteur, elle devient hostile à toute démarche visant
à influencer.
· Lorsque le message est simple et l'audience
intelligente, la conclusion reste en évidence.
· Lorsque le message touche à des problèmes
d'ordre personnel, l'audience peut s'opposer à une interférence
de l'émetteur.
En Communication, une conclusion trop explicite peut limiter
le succès commercial. Une certaine ambiguïté dans le
stimulus peut faciliter l'extension du marché et une utilisation
spontanée du nouveau produit. Une conclusion explicitée semble
plus adaptée en cas de produits complexes ou destinés à
une utilisation précise.
- L'argumentation du
message
La présentation des arguments à sens unique ou
à double sens permet de savoir si le vendeur doit connaître aussi
bien les avantages de son produit que ses faiblesses. Jusqu'à
présent, et le plus souvent, l'approche la plus utilisée est une
présentation à sens unique. En effet un message à
sens unique est autant plus efficace que l'audience est initialement favorable
au point de vue développé dans le message. Inversement, un
message à double sens est plus approprié dans le cas d'une
audience hostile. Un message à double sens ne peut être efficace
que devant une audience qui a un niveau d'observation élevée.
- L'ordre de présentation des
arguments
Il y a deux possibilités pour le cas de message
à sens unique. Présenter en premier lieu les arguments les plus
puissants. Ils permettent d'éveiller l'attention et de retenir
l'intérêt surtout dans des annonces presse ou l'audience ne capte
qu'une partie du message. Mais si l'audience est captive (cas de
conférence, présentation commerciale), il vaut mieux
présenter les arguments forts à la fin. Il est formellement
déconseillé de placer les arguments au milieu du message.
Dans le cas du message à double sens où il faut
présenter les arguments positifs et négatifs, si l'audience est a
priori hostile, il est recommandé de présenter d'abord les
arguments contraires. Dès que l'audience est désarmée,
alors on présente les arguments forts. Néanmoins, cette
règle n'est pas infaillible.
1.2.1.1.3- Le format du
message
Selon que le message est une annonce presse, un spot radio ou
télévision, il est indispensable qu'il soit mis sous la forme la
plus appropriée. Une mauvaise mise en forme peut détruire un bon
message. Dans le cas d'une presse, une attention particulière doit
être attirée sur le format du titre, du texte, de l'image et des
couleurs qui doivent permettre d'attirer l'attention du lecteur. S'il s'agit
d'un spot radio, il est conseillé de sélectionner les mots, le
son de voix et de rythme. Le cas par exemple du message annonçant un
nouveau pagne pour femme ne doit pas ressembler à celui annonçant
une nouvelle marque de voiture. Si le message est
télévisé, en plus de tous les éléments
cités pour le spot radio, il y a le langage du corps (différentes
expressions corporelles telles que les expressions faciales, les gestes, les
vêtements, les attitudes et le style de coiffure) qui est exigé.
Enfin, si le message est imprimé sur le produit ou son emballage, on
doit veiller sur l'aspect, le bruit, la couleur, la forme et l'odeur.
Pour qu'il y ait une bonne communication ou une bonne
interaction entre les individus en communication, il faut six principes de
base. Ils permettent de mieux exprimer ce que l'on pense ou ce que l'on
possède à autrui dans le but de l'amener à comprendre le
contenu du message.
Il s'agit de :
- utiliser un langage global où se marient les
mouvements, les images en un ensemble de synthèse cohérent,
homogène et simple ;
- construire de messages cohérents ;
- choisir dans la gamme de tons ;
- créer le sensationnel ;
- ouvrir la porte à l'imaginaire ;
- enfin, parler la langue du milieu.
1.2.1.1.4- La source du
message
L'émetteur influence son audience cible par le choix de
son message, mais aussi à travers la façon dont il est
perçu par le public. Le degré de succès qu'atteindra un
communicateur dans son effort de persuasion auprès du récepteur
est directement fonction de degré de crédibilité ou de
confiance qu'il réussira à transmettre à l'audience. Mais
c'est davantage la perception de cette crédibilité qui sera la
réalité, qui influencera le récepteur du message.
La crédibilité de la source du message joue un
rôle non négligeable dans l'évaluation du nombre
d'informations à transmettre. Le degré de confiance
attribué à une source (à l'émetteur) dépend
fondamentalement de la perception qu'a le récepteur sur les intentions
exprimées ou suggérées par l'émetteur. Ainsi, les
annonceurs tentent souvent d'accroître leur crédibilité par
l'utilisation de célébrités en se référant
aux critères de l'expertise, de la popularité et de la
confiance.
1.2.1.1.5- Les principes
de la conception
- La force de la communication :
Elle est caractérisée par la puissance de la
communication visuelle par rapport à la communication verbale ou
écrite. Elle est fondée sur les raisons comme la force
d'attraction, la vitesse et la pression, ainsi que la capacité de
communiquer les émotions avec plus de force.
- La convergence de la dénotation /
connotation :
Un manifeste publicitaire communique parce qu'il dit de
façon explicite (dénotation) mais aussi parce qu'il montre, par
la tonalité esthétique, culturelle, morale de ce qu'il montre
(connotation)
- La vitesse de la communication :
Dans un magazine, ou une affiche, pendant la lecture, l'oeil
parcourt les annonces et s'arrête quelques secondes sur chacune d'elles.
Ainsi la rapidité de la communication visuelle accompagnée de
commentaire permet de transmettre une motivation d'achat dans ces quelques
secondes, ce qui serait très difficile ou impossible par le texte seul.
A la télévision l'emploi de l'image est obligatoire et constitue
la trame de la communication. De nos jours, il est important pour les
annonceurs et agences de vérifier que les publicités ne heurtent
ni la loi ni les bonnes moeurs.
1.2.2- Les principes de la
créativité
Pour une bonne création publicitaire, il faut respecter
des principes que sont :
- acquérir une culture
publicitaire :
Du commercial au créatif lui-même, tout le monde
devrait sans cesse se construire une culture créative. Il faudra
fréquemment feuilleter les magazines spécialisés
connaître et apprécier les affiches d'hier et d'aujourd'hui,
visionner le plus souvent des bandes de films primés, regarder autour de
soi tous les jours ce qui apparaît, ce qui change en matière
publicitaire en matière d'information, d'art et de littérature.
Etre curieux et à l'affût de tout est indispensable pour celui
qui veut réussir dans le métier.
- bien choisir l'équipe de création et
créer un climat de confiance :
Il faut savoir choisir avec discernement les membres de
l'équipe. Le goût, la technique, l'expérience
passée, les états d'âme du moment doivent être autant
de critères de choix. Il faut apporter beaucoup de soins à
l'ambiance de travail dans laquelle vont évoluer les créatifs,
c'est-à-dire la confiance, l'attention de tous les instants, les
encouragements.
- associer l'annonceur à l'acte de
création :
Ecouter et savoir écouter est le premier acte dans la
démarche de la création. Le rôle du publicitaire est de
mettre le client dans un état propice pour qu'il puisse donner ses
opinions sans retenu, sans arrière pensée, sans censure. Il faut
savoir écouter mais aussi accepter et même encourager les clients
à apporter leur contribution à l'acte créatif. Mais il
faut être attentif car ils ne sont pas tous détenteurs dans la
plupart des cas, des meilleures idées. Il est nécessaire de
savoir faire le tri et de garder ce qui est bon.
1.2.3- Le style du
publicitaire dans l'acte de création
Certains publicitaires ont un style propre à eux. Il
est en effet important qu'un publicitaire ait un style, mais si celui-ci ne
s'accorde pas avec la personnalité de l'annonceur, le travail n'aboutira
pas à des résultats concrets. Certains publicitaires
préfèrent ne pas avoir de style et servir les
intérêts de leur client en créant une communication
parfaitement adaptée à leur problème.
Pour eux, la meilleure publicité c'est celle qui aux
yeux du consommateur ne semble pas avoir un style. C'est la publicité
qui est simplement une présentation intelligente et crédible des
faits. Ils pensent que si la publicité doit avoir un style il doit
être d'abord celui de l'annonceur. La publicité doit
refléter l'annonceur, pas le publicitaire. Il faut tailler une
publicité sur mesure au client car c'est sa publicité, pas celle
du publicitaire.
Ces arguments sont peut être fondés mais il
convient de reconnaître que l'absence de style conduira à faire
une publicité banale, ce qui exprime un manque de talent du
publicitaire. Le devoir du publicitaire est d'apporter aux produits et au
service dont il a la charge de la communication, une valeur ajoutée
imaginaire qui sera, s'il a du talent, fortement marquée par sa propre
personnalité créative.
2- Les étapes de la création
publicitaire en télévision
Plusieurs étapes conduisent à une
création publicitaire. La première étape est la
formulation de la copy stratégie et la deuxième est la
production.
2.1- La formulation de la copy
stratégie
Après le briefing de l'annonceur à l'agence de
publicité, cette dernière doit imaginer et décrire sous
forme de « document créatif », la manière
dont on va exprimer le message publicitaire. A cette étape de la
création, les messages ne sont pas encore finalisés. C'est
simplement une maquette. Elle se présente soit sous forme de simple
texte : c'est le script, soit sous forme de storyboard : c'est une
série de dessins où figurent les principaux plans du futur film.
La copy stratégie est l'émanation de la
stratégie marketing. C'est un document définissant ce que la
marque devient dans l'esprit du consommateur au cours du temps. Il indique ce
que le message publicitaire doit être, c'est-à-dire le fond mais
il ne dit pas quelle forme précise et spécifique il doit prendre.
La copy stratégie doit contenir :
- la promesse de base c'est-à-dire la définition
de ce qui motive le consommateur à acheter le produit plutôt qu'un
autre. C'est le bénéfice du consommateur ;
- les caractéristiques du produit qui supporte cette
promesse, c'est-à-dire la raison qui justifie la promesse de
base ;
- le ton, la personnalité, l'atmosphère
générale que la publicité doit communiquer. C'est un
facteur souvent très important pour l'image de la marque.
La copy stratégie doit répondre à des
impératifs. Elle doit :
- être spécifique et concrète,
c'est-à-dire être fermée sur un bénéfice
tangible pour le consommateur ;
- être simple et se concentrer sur une seule promesse de
base,
- être claire et éliminer toute
possibilité de confusion ;
- être cohérente. Chacun de ses
éléments doit être complémentaire ;
- reposer sur les avantages qui appartiennent à
l'univers des consommateurs plutôt que sur des normes
techniques ;
- être explicitement compétitive ;
- être positive. (Cf. annexe 6 : La copy
stratégie type)
2.2- La production du film publicitaire en
Télévision
Après validation par l'annonceur de la copy
stratégie, on passe à une seconde étape qui est
l'étape de la production télévisuelle (Cf. Annexe 5 : les
étapes de la création publicitaires). Cette étape comporte
deux principaux types d'opération à savoir :
- la préparation du film et le tournage proprement
dit ;
- le montage et le cas échéant, les
opérations du trucage.
Les délais nécessaires à ces deux phases
et le coût des opérations varient considérablement d'un
film à l'autre en fonction des exigences de réalisation, des
trucages nécessaires, et de la complexité des décors
à réaliser.
2.2.1- La
préparation du film et le tournage
La réalisation d'un film publicitaire de 30 secondes
réclame en général un délai moyen de deux à
trois mois. (Cf. Annexe 7 : Le planning type de réalisation d'un
film TV). C'est la brièveté même du film publicitaire qui,
en fait, conduit à sa difficulté particulière de
réalisation et qui impose une précision et une exigence
extrêmes.
Chaque détail compte, chaque enchaînement devient
essentiel. Tout dire en 30 secondes sans tout raconter ce sont des contraintes
exceptionnelles. Les délais dont on dispose pour produire les films
publicitaires étant généralement très
limités c'est un redoutable compte à rebours qui s'engage.
L'organisation et la maîtrise du planning doivent donc être
parfaites. Il ne faut pas perdre de vue qu'à travers le film qui est
produit il y a des intérêts économiques
considérables qui sont en jeu et qui sont évidemment sans commune
mesure avec le coût effectif de réalisation. Il faut donc mettre
toutes les chances de son côté en faisant appel aux meilleurs
parmi les professionnels en acceptant de payer les vrais talents à leurs
prix.
Avant le tournage, le publicitaire prépare un document
qui précise le choix des personnages (casting), le stylisme (choix des
vêtements et des accessoires), les décors à
réaliser, les couleurs à respecter, les lumières à
employer, la façon dont on présentera le produit etc. Ce document
est appelé le shooting-objectif du film. Le shooting objectif est
adressé à la maison de production afin que le réalisateur
prépare le découpage de son film. Vient ensuite la
conférence de production. C'est une réunion à laquelle
participent le publicitaire, l'annonceur, et tous les acteurs de la
création. C'est une étape capitale pour le bon déroulement
du tournage d'un film. Le réalisateur doit montrer ce jour-là
qu'il a parfaitement compris les objectifs de communication et qu'il est
capable de transformer l'idée en un film réussi.
Au cours de la réunion de pré production, on
arrête les choix ultimes en matière de figuration, de stylisme, de
décors. Le réalisateur présente un découpage
très précis, plan par plan montrant seconde après seconde
ses intentions de tournage.
Enfin le tournage. Il est préparé par une
feuille de service établie par la maison de production et
contrôlé par le publicitaire et qui précise les
interventions de chacun (comédiens et techniciens) des acteurs. Le
coût de production des films publicitaires de télévision
est souvent élevé. Cela s'explique par le fait que la production
des films publicitaires fait intervenir un nombre important de professionnels.
Le coût varie beaucoup selon la notoriété du
réalisateur auquel on fait appel et surtout en fonction des
difficultés techniques qu'il faut surmonter. Le tournage d'une
scène demande une préparation de plusieurs heures. Au cours du
tournage, chaque personne doit suivre à la lettre les directives du
réalisateur.
2.2.2- Le montage et la
post production
Une fois le tournage terminé, il faut passer à
l'étape du montage et de la post production. Les images et les sons sont
à l'étape brute. Il va falloir leur donner un sens en les mettant
dans l'ordre indiqué dans le scénario. Ce travail se fait par un
spécialiste de la communication qui allie les atouts de technicien et
d'artiste, c'est le monteur. Il est assisté du réalisateur. Le
montage consiste à sélectionner les meilleures prises du tournage
et à les mettre dans un ordre en vue de donner un sens au film. C'est un
travail qui demande une grande concentration.
Aujourd'hui avec l'avancé du numérique, il est
possible de faire des montages de grande qualité visuelle et sonore avec
possibilité de trucages sophistiqués. Dans un monde de
média où on assiste à une pluralité de
chaînes, la qualité devient une préoccupation majeure.
II - L'ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL ET LA
QUALITÉ
DES OFFRES
A - CARACTÉRISTIQUES ET OBJECTIFS DE LA
QUALITÉ
1- Caractéristiques de la
qualité
Bien souvent, le terme « qualité »
est interprété de manières très diverses. Dans le
langage courant, on parle de produit de première qualité, ce qui
signifie que le client est satisfait de la marchandise et des services offerts.
Pour lui, la qualité est synonyme de satisfaction. Pour l'entreprise en
revanche, la qualité implique par exemple la rapide disponibilité
des produits à des coûts avantageux.
Les caractéristiques composantes de la qualité
sont de nature très diverses selon le type de
« produit » proposé. Pour un produit
matériel, les caractéristiques sont dimensionnelles, physiques,
chimiques, sensorielles, etc.; et aussi de fonctionnement (respect de
performance, de consommation). A celles-ci s'ajoutent des
caractéristiques assurant le maintien dans le temps de l'aptitude
à l'emploi (fiabilité, maintenance, aptitude à la
conservation), et des caractéristiques liées à la
sécurité d'emploi et l'absence de nuisances (ou des nuisances
réduites vis-à-vis des utilisateurs, des tiers et de
l'environnement).
Pour un service, par contre, les caractéristiques
comprennent, selon les cas, des aspects relationnels (accueil, dialogue), des
conditions d'ambiance et de confort, des aspects liés au temps (respect
d'horaires), des dispositions propres à faciliter la tâche de
l'usager (formulaires simples, notices claires). Ces caractéristiques
concourent toutes à la satisfaction des besoins des utilisateurs.
En fait, la qualité est « dans le
produit ». Elle est intrinsèque au produit (ou service). Elle
n'est pas cette chose en plus, que l'on rajoute, après la conception du
produit. Il n'y a pas dans une entreprise des gens qui font le produit et
d'autres qui font la qualité. C'est en faisant le produit, tout au long
de sa conception et de sa réalisation, que l'on fait en sorte qu'il ait
toutes les caractéristiques requises, c'est-à-dire la
qualité voulue.
La qualité n'est pas la performance maximale, mais le
respect de la performance spécifiée. Ce n'est pas le
« haut de gamme », et l'on ne peut comparer la
qualité de produits ou services qu'à l'intérieur d'une
même gamme, correspondant à un type de besoin et à une
fourchette de prix. La qualité à obtenir est la qualité
nécessaire et suffisante répondant au besoin, dans des limites de
coût données.
La qualité se perçoit également à
travers différents niveaux de définitions. Elle peut être
caractérisée par :
- le respect du cahier des charges : le produit ou le
service correspond bien à ce qui était écrit, la
publicité est non mensongère ;
- le maintien de la conformité : les fonctions
fournies ne doivent pas se détériorer rapidement dans le temps en
utilisation normale ;
- la satisfaction implicite : le consommateur doit
trouver le bien-être recherché par l'acquisition du produit. Ce
pour lequel il se l'est procuré doit être assouvi ;
- la satisfaction économique : le consommateur
doit en avoir pour son argent ; car en dernier recours, c'est lui qui
décide des produits qui vont se vendre.
Par ailleurs, lorsqu'une caractéristique d'un produit
ou d'un service ne satisfait pas aux exigences de l'utilisation prévue,
on dit qu'il y a un défaut (de conception, de réalisation ou
d'exécution) ; lorsqu'elle n'est pas conforme à la
spécification, on parle de non-conformité. La non-qualité
représente, quant à elle, globalement, l'ensemble des
écarts entre la qualité voulue et la qualité
détenue, constatés sur un produit. Dans un sens plus large, elle
est le « contraire » de la qualité.
2- Objectifs de la gestion de la
qualité
L'amélioration de la qualité (réduction
des non qualités et amélioration des processus de travail) dans
une entreprise demande une réflexion associant la direction et
l'ensemble du personnel afin de définir des objectifs qualités
atteignables et acceptés de tous. Les objectifs de la
qualité sont les suivants :
- maintenir et développer une image positive de
l'entreprise et de ses produits ;
- réduire les plaintes, retours sur ventes,
réparations, rebuts ;
- satisfaire la cible bénéficiaire ;
- augmenter les ventes et les parts de marché.
Le client est l'acteur le plus important de l'entreprise, car
il détermine de façon significative la survie et le
développement même de celle-ci. Le client veut avoir, à
l'avance, une probabilité aussi élevée que possible, sinon
la certitude absolue, que le produit ou service dont il va disposer
répondra à ses besoins. Il est très attentif à la
qualité de ce qu'il acquiert. Une démarche qualité
s'articule autour de plans d'actions successifs permettant de repérer et
de formaliser des objectifs à court terme et les moyens de les
atteindre.
La mise en place d'une démarche qualité est
avant tout la mise en place d'un nouvel état d'esprit dans l'entreprise,
partagé par tout le personnel. A ce titre la réussite du projet
tient en grande partie à la communication qui en est faite. Ainsi une
campagne de communication permettra au personnel de connaître les actions
engagées et de se positionner dans l'entreprise.
B-
ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL ET PROBLÉMATIQUE
DE LA QUALITÉ
Le changement de millénaire a marqué
l'avènement de la mondialisation des marchés et de la
globalisation financière. Les entreprises sont, de plus en plus,
ouvertes à une concurrence mondiale où les facteurs contribuant
à la compétitivité tels que la qualité, les prix
concurrentiels et la livraison dans les délais jouent un rôle
primordial.
La devise « Le client est roi »
se vérifie encore plus de nos jours. A mesure que s'améliore la
qualité de la vie, la demande de produits et de services de meilleure
qualité augmente également. Partout dans le monde, les clients
exigent que le produit ou le service pour lequel ils ont payé
corresponde à leurs spécifications, réponde à leurs
attentes ; et qu'il fonctionne comme prévu.
Il n'est possible aujourd'hui d'atteindre le niveau de
qualité requis dans un produit qu'en utilisant un système de
management de la qualité digne de ce nom. La conception des produits,
les techniques de fabrication et les stratégies de développement
des activités sont influencées par la recherche de la
qualité des produits. La qualité constitue une puissante arme de
lutte concurrentielle pour les entreprises. La qualité est devenue un
critère de choix pour les clients.
1- Importance stratégique de la
qualité des offres
La stratégie est l'art de diriger et de coordonner des
actions pour atteindre un objectif. Il s'applique alors à tout type
d'actions : politiques, économiques, personnelles. C'est
également l'art de planifier et de coordonner l'action des forces
militaires d'un pays pour attaquer ou pour défendre. 5(*)
Le besoin de stratégie ne se manifeste que lorsqu'il y
a une situation concurrentielle, situation qu'il est possible de définir
dans l'immédiat comme un univers où différentes
entreprises proposent des produits ou des services semblables aux mêmes
clients potentiels. Dans un tel contexte, chaque entreprise a besoin
d'établir une différence par rapport à ses concurrents et
de créer plus de valeur au profit des clients. En d'autres termes, la
stratégie est la recherche des modalités d'obtention et de
protection d'un avantage concurrentiel durable.
Pour affronter la concurrence, il est important pour toute
organisation de maîtriser la qualité de ses prestations. La
qualité lui permet d'atteindre ses marchés. La qualité est
un critère décisif dans l'acte d'achat. La non qualité
coûte chère à l'entreprise. L'effet négatif et les
gaspillages dus à une mauvaise gestion de la qualité ne
participent pas au développement économique de l'entreprise. Dans
un environnement concurrentiel, la qualité est une véritable
stratégie de compétitivité des entreprises. La
qualité est un enjeu stratégique aussi bien externe qu'interne
pour les entreprises.
1.1- Enjeux stratégiques externes de la
qualité de l'offre
L'environnement externe de l'entreprise est composé des
concurrents et du macro environnement. Il s'agit des facteurs globaux qui ont
un impact sur l'organisation. La qualité est un élément de
choix des cibles et un objet d'engagement contractuel entre l'organisation et
les partenaires de tutelle. C'est un levier de lutte concurrentielle.
1.2- Enjeux stratégiques internes de la
qualité de l'offre
La qualité des offres est également un enjeu
interne car elle est un bon terrain pour :
- faire progresser les modes de management ;
- et améliorer l'implication de tout le personnel.
Retenons que la qualité est aujourd'hui dans la
dynamique de la concurrence un thème central de la vie des
organisations. Pour se positionner et faire face à la lutte
concurrentielle, il est nécessaire pour les organisations
d'intégrer dans leurs préoccupations la recherche de la
qualité.
2- La qualité : un thème central de
la vie des chaines
de
télévision
2.1- Des téléspectateurs de plus en
plus exigeants
L'image du téléspectateur uniquement
râleur est révolue. La fascination que pouvait exercer la
télévision est, elle aussi révolue. Le
téléspectateur est devenu très réactif : le
courrier électronique a renforcé cette réactivité.
Les réactions ont parfois lieu dès la fin de la diffusion, quelle
que soit l'heure. Des réactions qui peuvent être
épidermiques, le coup de gueule qui soulage et qui ne présente
pas forcément un intérêt de contenu. Ces réactions
sont constructives et pourraient être un apport important dans la
réflexion que mène une chaîne de télévision.
Le téléspectateur veut être respecté et
écouté. Il est de plus en plus exigeant, il est
particulièrement attentif, ne manque pas de relever les erreurs
fréquentes de sous-titrages, de lieux, de titres, les fautes
d'orthographe qui agacent profondément et donnent lieu à de vives
réactions. Un rappel régulier à la rigueur.
Une chaîne de Télévision fonctionne comme
une entreprise et ne déroge donc pas à la recherche de la
qualité. Cela voudrait dire que, de la conception à la diffusion
des émissions via la production les besoins des
téléspectateurs doivent être intégrés. Etant
donné que le téléspectateur est généralement
le mieux indiqué pour apprécier la qualité des
émissions, il devrait être au centre de toutes les productions.
Avec le changement de l'économie dû notamment à
l'intégration des nouvelles technologies dans les relations
client-entreprise, la concurrence devient de plus en plus serrée et les
clients ou téléspectateurs peuvent ainsi désormais se
permettre de choisir leur fournisseur (chaîne de
télévision) ou d'en changer.
Les critères de choix des téléspectateurs
sont notamment des critères de contenu des émissions et
programmes, de qualité, de réactivité mais
également des critères purement affectifs (besoin d'être
écouté, d'être consulté etc.). Ainsi dans un monde
de plus en plus concurrentiel, les chaînes de télévision
souhaitant augmenter leur audimat ont plusieurs alternatives telles que :
- fidéliser les téléspectateurs ;
- augmenter le nombre de téléspectateurs.
2.2- L'élaboration et l'évaluation de la
qualité
des programmes
télévisuels
Pour la définition de la qualité de programme
qu'une chaîne de télévision doit offrir, il revient au
manager de retenir les critères les plus pertinents en fonction des
réalités de son environnement et des attentes des
téléspectateurs et annonceurs. L'ensemble des critères
retenus constitue la définition de la qualité à
assurer : c'est le recueil des engagements de produit qu'il choisit de
prendre. Les critères retenus sont au coeur du management de la
qualité et peuvent servir à la signature d'un contrat entre la
chaîne de télévision et l'autorité de tutelle. Cela
implique la nécessité de procéder à
l'évaluation périodique des critères qui forment son
système d'offre de programmes de qualité. L'évaluation est
un réflexe encore rare dans les esprits des managers de presse, mais
elle est utile pour mesurer la conformité de la qualité
réellement offerte. Ainsi les contrôles permettent de
vérifier la conformité des programmes télévisuels
aux spécifications (paramètres donnant satisfaction aux
téléspectateurs). Les acteurs du contrôle de la
qualité sont :
- l'organe de presse lui-même
- les organismes extérieurs à l'organe de presse
tels que les organismes professionnels au niveau des professions, le pouvoir
public, et les partenaires financiers, bailleurs etc.
- les téléspectateurs et annonceurs
Les questions vitales pour les responsables d'organe de presse
de nos jours doivent être :
- comment les programmes répondent aux attentes du
public cible ?
- que faisons-nous pour garantir la conformité de nos
réalisations aux attentes du public cible ?
La recherche des solutions à ces divers questionnements
conduit inévitablement à l'assurance qualité.
CHAPITRE IV : ANALYSE DES CONDITIONS ACTUELLES DE
RÉALISATION DES SPOTS PUBLICITAIRES A LA DRP ET
RECOMMANDATIONS
CHAPITRE IV: ANALYSE DES CONDITIONS ACTUELLES DE
RÉALISATION
DES SPOTS A LA DRP ET RECOMMANDATIONS
I- ANALYSE DES CONDITIONS ACTUELLES DE
RÉALISATION DES
SPOTS A L'ORTB ET
VÉRIFICATION DES HYPOTHESES
Cette section est structurée en deux volets à
savoir d'une part, la présentation des résultats de nos
enquêtes et d'autre part, l'analyse critique des résultats et la
vérification des hypothèses.
A-
PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
1- Présentation des résultats
1.1- Présentation des résultats relatifs
à l'appréciation
faite par les
annonceurs et agences de publicité de
la qualité
des services offerts par la DRP
1.1.1- Lieu de
réalisation des spots publicitaires
TABLEAU N° 1 : LIEU DE REALISATION DES
SPOTS
Variables
|
Effectif
|
Fréquences
|
ORTB
|
06
|
30%
|
Autres
|
14
|
70%
|
TOTAL
|
20
|
100%
|
Source : Résultats de l'enquête
Résultats de l'étude,
Octobre 2009
A la question de savoir si les annonceurs continuent de
confier leur réalisations publicitaires à l'ORTB, Le tableau
n°1 et le graphique n°1 ci-dessus montrent que sur notre
échantillon d'annonceurs et d'agence de publicité, seulement 06
soit 30% confient leur création publicitaire à l'ORTB. Ce qui
traduit l'idée que la plupart des spots publicitaires diffusés
à l'ORTB sont réalisés par d'autres structures de
production.
1.1.2- Avis des annonceurs
et agences de publicité
sur la lenteur
dans les réalisations
TABLEAU N° 2 : Lenteur dans la
réalisation des spots publicitaires
Avis
|
Lenteur dans la réalisation
|
Effectif
|
Fréquences
|
Oui
|
12
|
60%
|
Non
|
08
|
40%
|
Total
|
20
|
100%
|
Source : Résultats de l'enquête
Résultats de l'étude, Octobre 2009
Le tableau n°2 illustre la lenteur observée dans
la réalisation des spots publicitaires à la DRP. A travers cette
présentation, on constate que 60% des annonceurs et agences de
publicité dénoncent la lenteur dans la réalisation des
spots à la DRP.
1.1.3- Satisfaction des
annonceurs et agences de
publicité par rapport à la
qualité des spots
réalisés par la DRP
TABLEAU N° 3 : satisfaction des annonceurs
et agences de publicité
Avis
|
Satisfaction
|
Effectif
|
Fréquences
|
Oui
|
04
|
20%
|
Non
|
16
|
80%
|
Total
|
20
|
100%
|
Source : Résultats de l'enquête
Résultats de l'étude, Octobre 2009
La lecture du tableau n°3 ci-dessus révèle
que 80% des annonceurs ne sont pas satisfaits des prestations qui leur sont
offertes. Cela pourrait expliquer le fait que les annonceurs
préfèrent s'adresser aux agences de publicités
concurrentes de l'ORTB pour commander la réalisation de leur spot
publicitaire.
1.2- Présentation des résultats relatifs
à l'appréciation des
publicitaires de la
DRP
Dans cette partie de l'étude nous avons recueillis
l'avis du personnel intervenant dans l'acte de création publicitaire
à la DRP. Rappelons que notre échantillon est composé de
cinq agents. Il s'agira de présenter d'une part les conditions
techniques et matérielles de réalisation et d'autre part la
qualification du personnel chargé de la réalisation des spots
publicitaires.
1.2.1- Présentation
des conditions techniques et
matérielles de réalisation de spot
publicitaire
TABLEAU N°4 : Conditions techniques et
matérielles de réalisation de spot publicitaire à la
DRP.
Avis
|
Insuffisance de matériel technique
|
Effectif
|
Fréquences
|
Oui
|
05
|
100%
|
Non
|
00
|
0%
|
Total
|
05
|
100%
|
Source : Résultats de l'enquête
Les résultats présentés dans le tableau
n°4 ci-dessus, indiquent une insuffisance de matériels techniques
de tournage et de montage pour une bonne conception et réalisation de
spot publicitaire. Tous les agents de la DRP interrogés sont unanimes
sur le fait qu'il y a une insuffisance de matériels techniques. En outre
les prises de vues faites au cours de notre enquête donnent les
photographies suivantes :
Photo n°1 : photographie du microphone
servant pour l'enregistrement des voix
Source : Photo du jeudi 24
décembre2009
La photographie n°1ci-dessus indique une position
inappropriée du microphone servant de prise de voix à la cellule
de montage des publicités de la DRP. En effet il est sans pied, sans
bonnet, et déposé pratiquement sur la table, en contact d'autres
appareils qui fonctionnent. Le résultat c'est la mauvaise qualité
du son enregistré. La voix sera mélangée aux bruits
parasites dus à la vibration qu'émettent les appareils sur
lesquels le microphone est posé.
Photo n°2 : Vue large de la salle de montage
des publicités à la DRP
Source : Photo du jeudi 24
décembre2009
La photo n°2 ci-dessus montre une vue d'ensemble de la
salle de montage. C'est ici que le publicitaire ensemble avec le monteur font
l'étape de la post production des spots publicitaires. Ce local
prévu à cet effet n'est pas adéquat. Il n'y a aucun
traitement acoustique de la salle, ce qui se fait ressentir sur la
qualité des voix enregistrées.
1.2.2- Présentation
des résultats relatifs à la qualification
du personnel
chargé de réaliser les spots publicitaires
TABLEAU N°5 : Qualification des
publicitaires de la DRP.
Avis
|
Ressources humaines formées pour la conception
publicitaire
|
Effectif
|
Fréquences
|
Oui
|
01
|
20%
|
Non
|
04
|
80%
|
Total
|
05
|
100%
|
Source : Résultats de l'enquête
Résultats de l'étude, Octobre 2009
Le tableau n°5 ci-dessus montre le niveau de
qualification du personnel chargé de la conception et de la
réalisation des spots publicitaires à la DRP. Ainsi
d'après notre enquête, 80% des publicitaires ne sont pas
formés pour la publicité. Eu égard à ces
différents résultats, une analyse critique serait indispensable
afin de déboucher sur la vérification des hypothèses.
2- Analyse des données de terrain
2.1- Analyse critique des résultats relatifs
à l'objectif n°1
2.1.1- Analyse de
l'appréciation des annonceurs de la
qualité
des services offerts par la DRP
Les résultats de nos enquêtes nous ont
montré que pour les services de création publicitaire
demandés, la plupart des annonceurs ne sont pas satisfaits. C'est la
raison pour laquelle ils préfèrent réaliser leurs spots
publicitaires soit dans les agences de publicités ou au niveau d'autres
chaînes de télévision privée. La DRP est
également caractérisée par la lourdeur administrative.
Le caractère administratif est prédominant dans
le cycle de production en général et notamment dans la
réalisation des spots publicitaires. Pour l'exécution d'une
commande, le secrétariat de la DRP enverra une copie du bon de commande
à tous les intervenants du cycle de production (Chef reportage, Chef
montage, Chef programmes, Directeur de la Télévision, etc.).
Lorsque le bon ne leur parvient pas à temps, l'ordre du client n'est pas
exécuté dans les délais souhaités. Parfois
même, pour des raisons de prudence, certains chefs refusent le bon et
exigent qu'il soit accompagné du reçu.
2.1.2- Analyse de
l'appréciation des agences de publicité
Certaines agences de publicité qui confient la
réalisation des spots à l'ORTB dénoncent la lenteur dans
la réalisation. En effet il n'existe pas aujourd'hui une unité de
production de spot publicitaire autonome à la DRP. Une équipe de
production est composée généralement d'un opérateur
de prise de vue, d'un monteur, d'un preneur de son, d'un infographe et d'un
publicitaire. A l'ORTB, ces différents professionnels ne relèvent
pas du même service. Pour les réunir il faut tenir compte de leur
disponibilité et négocier. Pendant ce temps la campagne
publicitaire est peut être déjà terminée, alors que
le spot n'est même pas encore prêt à être
diffusé.
Il faut noter aussi que la grille des programmes de la
Télévision Nationale n'offre pas assez de possibilités
à la Direction Commerciale. La diffusion des spots des annonceurs ne
respecte toujours pas leur désir. La priorité est accordée
aux émissions politiques.
Une observation du conducteur du journal
télévisé montre que l'ORTB a pour préoccupation
majeure de servir l'Etat : audience du Chef de l'Etat, les
séminaires, les signatures d'accord, les tournées
ministérielles etc. et pour finir l'actualité internationale. Ces
occupations quotidiennes des reporters et journalistes les obligent à
consacrer peu de temps à la découverte d'autres secteurs tels que
la publicité, la science, la culture, l'économie etc. Outre ces
services rendus à l'Etat, la plupart des émissions
supposées de grande écoute ont pour centre d'intérêt
la politique favorisant une minorité : les hommes politiques. La
publicité est passée au second plan.
Par ailleurs, la Direction des Relations Publiques de l'ORTB
ne dispose pas d'une équipe autonome de production. Or pour donner
satisfactions aux annonceurs qui viennent commander la réalisation de
spots publicitaires, il faut une équipe de production disponible
à tout moment et prête à tourner.
La faible culture d'entreprise constitue un handicap à
la compétitivité des réalisations publicitaires de la DRP.
En effet, le personnel à tous les niveaux a une mentalité de
fonctionnaire, d'administratif qui a la garantie du salaire à la fin du
mois. Cet état de chose porte préjudice aux prestations offertes.
Le personnel souffre d'un manque de recyclage professionnel et également
d'une culture d'entreprise limitée.
2.2- Analyse critique des résultats relatifs
à l'objectif n°2
Il s'agira d'analyser les conditions de réalisation des
spots publicitaires. La technologie peut être définie comme
étant un art de mettre en oeuvre dans un contexte local et pour un but
précis, toutes les sciences techniques et règles fondamentales
qui entrent dans la conception des produits, procédés de
fabrication, méthode de gestion ou système d'information de
l'entreprise.6(*)
En effet pour offrir un service de qualité, il faut un
équipement moderne. L'ORTB s'est investi ces dernières
années dans l'acquisition d'équipements numériques.
Malgré cela les conditions de réalisation des spots publicitaires
ne se sont pas améliorées. La réforme qu'entreprend l'ORTB
doit être globale et tenir compte des ressources humaines. Il faut former
le personnel de façon générale. Le métier de
publicitaire est un métier de création. Dans toute la Direction,
très peu sont formés pour le métier qu'ils exercent (20%).
Cela constitue un frein à la compétitivité de la DRP.
Il ressort de l'analyse des résultats d'enquête
que :
- le personnel de la DRP chargé de la conception et de
la réalisation des spots publicitaires manque de formation et de
recyclage ;
- la lenteur caractérise les réalisations
publicitaires ;
- la démarche qualité ne fait pas encore partie
du processus de création publicitaire.
Toutefois l'ORTB détient une clientèle
importante du fait de l'étendue de la zone couverte par la diffusion.
Il est indispensable pour la DRP de mener une stratégie
marketing pour ne pas perdre le marché de réalisation des spots
publicitaires. Aujourd'hui l'ORTB est devenu plus diffuseur de publicité
que réalisateur.
B- VÉRIFICATION DES HYPOTHESES
Nous dégagerons le degré de validation des
hypothèses que nous avons émises. Ce travail se fera par la prise
en considération de l'analyse faite des résultats de nos
investigations.
1- Vérification de l'hypothèse
n°1
Dans la logique de la première hypothèse selon
laquelle « les annonceurs et agences de publicité sont
réticents en raison de la lenteur qui caractérise la
création publicitaire à la DRP », plus de la
moitié des annonceurs et agences de publicité estiment qu'il y a
une lenteur qui caractérise les créations publicitaires. Les
résultats de nos enquêtes ont montré que 60%
(supérieur à 50%) des annonceurs et agences de publicité
sont effectivement réticents pour la réalisation de leur spot
à l'ORTB à cause de la lenteur. Les délais de livraison ne
sont souvent pas respectés. Cette hypothèse est alors
vérifiée et confirme que les clients de la DRP sont
réticents pour la réalisation des spots publicitaires du fait de
la lenteur.
2- Vérification de l'hypothèse
n°2
Elle suppose que « les spots réalisés
par l'ORTB ne sont pas pertinents en raison du manque de formation du personnel
en charge de la réalisation publicitaires ». Des
résultats de nos enquêtes, 80% de ceux qui font la
réalisation des publicités n'ont pas reçu une formation de
publicitaire. Cette proportion dépasse les 50%. On conclut que
l'hypothèse n°2 est vérifiée. Les hypothèses
étant validées, il serait intéressant de proposer des
approches de solution relatives aux problèmes et les conditions de mise
en oeuvre.
II - RECOMMANDATIONS
Cette étude a mis en évidence certaines
insuffisances liées à la réalisation de spots
publicitaires à la DRP de l'ORTB. Au terme de cette évaluation,
nos suggestions sont d'une part à l'endroit des responsables de la DRP
et d'autre part à l'endroit des publicitaires.
A-
RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES RESPONSABLES
DE LA DRP
Tout au long de cette étude, nous avons essayé
de démontrer comment la recherche de la qualité pourrait
contribuer efficacement à la réalisation de bons spots
publicitaires. Aujourd'hui, c'est toute la DRP qui doit réfléchir
à la valeur et la qualité, afin d'intensifier la relation avec
les annonceurs et agences de publicité et les fidéliser. En
effet, connaître les besoins de ses clients pour leur offrir le bon
produit ou service, au meilleur moment et de la façon la plus
adéquate, c'est le défi qui attend la DRP dans l'environnement
concurrentiel qui est le sien. Le relever passe forcément par des
réformes. Nous recommandons alors :
- le recrutement d'agents au service Marketing et
Clientèle. La DRP doit viser au delà des produits qu'elle
distribue, la valorisation de son image ;
- la création d'une unité de production autonome
à la DRP. Ceci évitera les lenteurs relevées par notre
enquête. Aujourd'hui, il n'existe pas un service ou une cellule pour la
création publicitaire. Nous pensons que, pour que la DRP puisse gagner
la confiance des annonceurs et agences de publicité, la création
d'une telle cellule s'avère indispensable. Ce service devra suivre le
respect des normes de qualité dans la production des spots
publicitaires. La DRP doit tendre aujourd'hui vers la qualité totale si
elle doit continuer à vivre dans le rude paysage compétitif qui
est le sien. La qualité totale7(*) est en effet une stratégie interne de
l'entreprise pour se doter de méthodes, de pratiques, de structures, et
pour aller sur le chemin de l'excellence. Il faut passer d'une
« orientation produit » à une
« orientation client ».
La Direction des Relations Publiques dans sa communication,
doit viser, au-delà des produits qu'elle vend, la valorisation de son
image. En effet, la DRP doit se vendre avant d'aider ses clients dans cette
action. Pour ce faire nous proposons un renouvellement tous les six mois des
messages accompagnés de scénarios publicitaires. Cela peut
stimuler la demande. Exemple d'un spot publicitaire pour l'ORTB,
« Monsieur le Directeur, votre marque est la plus citée
actuellement sur le marché. Quel est votre secret en action
communicationnelle ? ». « C'est simple, ce n'est pas
de la magie, confie toi à l'ORTB et ton produit sera connu de tous les
consommateurs ». Appelez le 21302168 et tous vos besoins en
publicité seront satisfaits. A l'ORTB chaque client est pour nous un cas
particulier. Des espaces publicitaires à tout moment et dans toutes
langues. Un suivi permanent de la clientèle.
Par ailleurs, la communication doit dépasser la
publicité et s'élargir sur les actions promotionnelles. Par
exemple au cours des périodes de faible demande, l'ORTB peut proposer
une réduction raisonnable sur les commandes. Dans le souci de
fidéliser l'annonceur, la direction peut offrir gratuitement deux ou
trois diffusions (comme produit plus) à la fin du planning de diffusion
si le spot a été réalisé à la DRP. Ou encore
après dix diffusions, l'annonceur peut bénéficier d'une
réduction sur les autres.
L'organisation d'un jeu-concours d'appréciation du
meilleur message publicitaire à la fin de chaque semestre et la raison
de ce choix par le participant permettra la critique et la connaissance des
attentes des annonceurs et du public en la matière. Des journées
portes-ouvertes et des visites de la DRP peuvent être organisées
tous les deux ans à l'intention des annonceurs y compris les annonceurs
potentiels, agences et le public en général. Elles permettront de
présenter à ces derniers les innovations au sein de l'office et
de resserrer les liens avec les clients. La vulgarisation des activités
et des tarifs en vigueur dans un prospectus paraît nécessaire.
Pour mener à bien ces différentes actions, il convient de
prévoir chaque année un budget publicitaire pour l'ORTB.
Enfin, nos recommandations ont pris en compte des propositions
d'actions opérationnelles, cependant d'autres idées d'ordre
général paraissent importantes. Ainsi, nous suggérons aux
autorités de la DRP :
· la construction d'une salle d'attente ;
· la dynamisation du service des Relations Publiques de
la Direction Régionale de Parakou dans le but de lui permettre
d'augmenter ses offres de création publicitaire dans le nord du
pays ;
· le renforcement du personnel de l'accueil et du
contrôle au niveau du guichet de la DRP.
Sans ignorer les difficultés financières
actuelles de la DRP, et de l'ORTB en général, et compte tenu du
poids de chaque suggestion, la mise en oeuvre d'un processus de planification
est nécessaire pour l'application de ces actions.
B-
RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES PUBLICITAIRES
DE LA DRP
Par le biais de nos enquêtes auprès des
publicitaires de la DRP, il nous a été donné de percevoir
un manque de formation et de recyclage. C'est vrai les ressources humaines
doivent être valorisées à travers un renforcement de
capacité, cependant il est important de noter que les publicitaires de
la DRP ne prennent pas des initiatives. Le métier de publicitaire est un
métier de création. Certains ne se sont pas encore
approprié cette approche et continuent d'attendre que leur
supérieur hiérarchique leur dicte ce qu'ils doivent faire.
La lutte pour la fidélisation des annonceurs et agences
de publicité ne doit pas être seulement l'affaire des responsables
mais de tout le personnel. Les agents de la DRP doivent se départir de
l'idée de fonctionnariat qui fait que certains agents déjà
habitués ne se déploient plus. « Qu'on avance ou
pas, le salaire est garanti » nous ont confié plusieurs
personnes. Ces agents doivent plutôt oeuvrer pour des productions de
qualité répondant au goût des annonceurs. La DRP doit
s'inscrire dans une approche globale de la qualité.
CONCLUSION
Le nouveau paysage médiatique tout en constituant une
menace devrait permettre l'évolution et l'amélioration de la
création publicitaire à l'ORTB. Les deux défis que doit
relever l'office sont : affronter la concurrence des chaînes de
télévisions privées nationale sans oublier celle des
chaînes étrangères et renforcer sa position sur le
marché de l'audiovisuel.
A travers les résultats des enquêtes et une
brève analyse de la concurrence, il ressort que la DRP est en train de
perdre le marché de la réalisation de spot. Par ailleurs ses
ressources humaines n'arrivent pas à imprimer à la Direction un
mode de gestion concurrentielle. Ainsi la formation et la sensibilisation du
personnel à la qualité du service permettront le
relèvement qualitatif du niveau des prestations, qui rehaussera par
ricochet l'image de l'ORTB. Il importe d'instaurer une action commerciale
permanente pour garantir de meilleures prestations à la
clientèle.
Nous restons confiants que l'ORTB par ses diverses actions et
ses nombreux avantages judicieux pourra fidéliser sa clientèle et
reconstituer sa part de marché. Cependant, cette étude ne peut
aider à la résolution de tous les problèmes actuels de la
DRP. Tous les acteurs de la Direction des Relations Publiques de l'ORTB
doivent être amenés à prendre conscience de la
nécessité d'un sursaut pour donner à cette Direction
Commerciale sa juste place dans le concert de la mondialisation. Ce travail de
recherche ne saurait s'arrêter en si bon chemin, d'autres ouvertures de
recherches s'offrent aux communicateurs qui réfléchiront
certainement sur le repositionnement de la DRP face à la
libéralisation de l'espace audiovisuel au Bénin, la gestion de la
relation client comme moyen de fidélisation des clients de la DRP.
BIBLIOGRAPHIE
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la publicité aujourd'hui », Maxima, 206
p.
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édition, Editions d'Organisation.
Ø Gogue J.- M., « Management de la
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édition, Economica.
Ø Lendrevie J., Baynast A., avec la collaboration de
Emprin C., Publicitor, (2008), « La communication
360° », Dunod,
Ø Dru J-M., (2007), « La
publicité autrement », Editions
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publicitaire » Dunod.
Ø Kalika M. (2005), « Le mémoire
de Master », Paris, Dunod
Ø Kotler P. ; Dubois B. ; Keller K. ;
Manceau D. (2006), « Marketing Management »,
12e édition, Nouveaux horizons
Ø Lefébure R. ; Venturi G. (2005),
« Gestion de la Relation Client » 2e
édition, Eyrolles
Ø Villemus P., (2004) « Créations
commerciales et publicitaires : Mode d'emploi »,
Nouvelle édition , 206 p.
Ø Quinn P. (2006), « Secrets pour
rédiger sa publicité » Nouvelle édition 202
p.
Ø Robin C. (2009), « L'angle
journalistique, techniques de créativité pour les écrits
originaux », CFPJ Editions, 143p.
Magazine
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de Radiodiffusion et Télévision du Bénin »
160p.
Mémoires
Ø HOUNKPENOUDJI A., (2002) « Impacts de la
démonopolisation des ondes sur les prestations de service de
l'ORTB » 91p.
Ø DEGBEDJI D. et GANDJI A., (1997),
« Repositionnement de l'ORTB face à la
libéralisation de l'espace audiovisuel au Bénin »
65p
Ø LEGONOU Y., (1990), « Des prestations
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Sites
consultés
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« Esprit d'entreprise ». Date de consultation
15/02/2008
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-média. » Date de consultation 06/07/2008
Ø www.btsac.com/cours/1-AA Communication .htm //
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Ø http : // janet.chez.tiscli.fr /vendre
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Ø www.ifrance.com /managerial/marketing/mkg
mix_Pour_etudiants / com /com-generalite / impact. Htm «
impact de la publicité ». Date de consultation
18/11/2009.
Ø http:// revue.hec.ca /gestion /article page .jsp ? inst
/d=96938 & lang=fr « La gestion, revue internationale de
gestion ». Date de consultation 22/12/2009.
Ø www.bcentral.fr « réaliser une
étude de marché ». Date de consultation
03/01/2010.
LISTE DES ANNEXES
1- Organigramme de la Direction des Relations Publiques de
l'ORTB
2- Tableau de bord de la recherche
3- Les questionnaires
4- Les étapes de la création publicitaire
5- La copy stratégie type
6- Le planning type de réalisation d'un film TV
Annexe n°1 : Organigramme de la Direction
des Relations Publiques
Guichet
Division Matériel
& Archives
Division Communiqué & Publicité
TV
Division Communiqué & Publicité
Radio
Division Clientèle
SECRETARIAT
Division Etudes & Prospection
Division Gestion Des
Contrats Et Contentieux
Division Facturation
Service Publicités Communiqués TV &
Radio
Service Marketing & Clientèle
Direction des Relations Publiques
Service Facturation & contentieux
Annexe n°2 : TABLEAU DE BORD DE LA
RECHERCHE
Niveau d'analyse
|
Questions
|
Objectifs
|
Hypothèses
|
Niveau Général
|
Comment une meilleure approche de la réalisation de spots
publicitaires peut contribuer à la fidélisation des clients de la
Direction des Relations Publiques de l'ORTB.
|
Objectif général
Analyser la politique de réalisation des spots
publicitaires de la Direction des Relations Publiques de l'ORTB.
|
|
Niveaux spécifiques
|
Question n°1
Quelle appréciation est faite par les annonceurs et
agences de publicité de la qualité des services offerts par la
Direction des Relations Publiques de l'ORTB ?
|
Objectif n°1
Rechercher la satisfaction des annonceurs, agences de
publicité et gagner leur confiance.
|
Les annonceurs et agences de publicité sont
réticents en raison de la lenteur qui caractérise la
création publicitaire à la DRP.
|
Question n°2
Les spots publicitaires réalisés par l'ORTB
sont-ils pertinents ?
|
Objectif n°2
Analyser les conditions de réalisation des spots
publicitaires à l'ORTB.
|
Les spots réalisés à l'ORTB ne sont pas
pertinents en raison de l'absence d'une politique cohérente de
réalisation.
|
Annexe n°3 : QUESTIONNAIRE A
L'ATTENTION
DES PUBLICITAIRES DE LA DRP
Dans le cadre de notre formation en Maîtrise
Professionnelle Option Communication et Relations Publiques à la
Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (FLASH), nous avons choisi
d'orienter notre mémoire de fin de formation sur la création
publicitaire à la Direction des Relations Publiques (DRP) de l'ORTB.
Nous vous prions de bien vouloir remplir ce questionnaire en mettant une croix
dans la case qui vous convient, ou en répondant aux questions. Nous vous
remercions pour l'importance que vous y accordez.
1- Quelles sont les étapes que vous suivez pour
une réalisation publicitaire ?
a- Conception-Tournage - Montage
b- Tournage - Montage
1- A votre avis, la publicité est
l'oeuvre :
a- d'un professionnel de la publicité
b- d'un comédien
2- La DRP organise t elle des récyclages
à votre profit ?
a- oui
b- non
3- La DRP dispose-t-elle d'une équipe
complète chargée de la conception et de la
réalisation des spots publicitaires?
a- Oui
b- non
4- La DRP dispose-t-elle d'une unité de
tournage (caméra et accessoires)?
a- oui
b- non
5- Si oui de quelle génération de
matériel s'agit il ?
a- Caméra VHS
b- Caméra DVCAM
c- Caméra DVCPRO
6- La DRP dispose t- elle d'une unité de
montage dédiée pour les réalisations
publicitaires ?
a- oui
b- non
7- Si oui de quel type de banc de montage s'agit
il ?
a- Banc de montage analogique
b- Banc de montage numérique
8- Parmi les spots que vous avez réalisés,
quel est le spot qui vous a le plus plu ?
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9- Qu'est ce qui vous a plu dans ce
spot ?
a- Le scénario est original
b- Le spot est court
c- La qualité irréprochable des images
et du son
d- Le contenu du message
10- Parmi les spots que vous avez réalisés,
quel est le spot qui ne vous a pas plu ?
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11- Qu'est ce qui vous déplait dans ce
spot ?
a- Le scénario n'est pas bon
b- Le spot est trop long
c- L'image est de mauvaise qualité
d- Le contenu du message n'est pas perçu
12- En général, êtes-vous satisfaits
de vos réalisations publicitaires
a- oui
b- non
13- Que faut-il ajouter pour améliorer vos
conditions de travail ?
a- former le personnel publicitaire
b- Disposer d'une équipe complète
autonome de réalisation
c- Payer des primes de réalisation
aux publicitaires
d- Renforcer le matériel existant
Merci pour la collaboration.
Annexe n°4: QUESTIONNAIRE A L'ENDROIT DE QUELQUES
AGENCES DE PUBLICITE ET ANNONCEURS
Dans le cadre de notre formation en Maîtrise
Professionnelle Option Communication et Relations Publiques à la
Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (FLASH), nous avons choisi
d'orienter notre mémoire de fin de formation sur la création
publicitaire à la Direction des Relations Publiques (DRP) de l'ORTB. Ce
questionnaire qui vous est adressé à cet effet nous aidera
à atteindre notre objectif.
1- Confiez-vous vos créations publicitaires
à la DRP ?
a- oui
b- non
2- À quelle fréquence faites-vous
réaliser vos spots à la DRP ?
a- Toujours
b- Souvent
c- Rarement
3- Qu'est ce qui caractérise les délais
de réalisation des spots télévisuels à
l'ORTB ?
a- La lenteur
b- La rapidité
4- Comment appréciez-vous la qualité des
spots télévisuels conçus et réalisés par la
DRP ?
a- Bonne
b- Passable
c- Médiocre
5- Qu'exigez-vous des spots réalisés par
la DRP ?
a- Le contenu du message
b- La qualité technique des images et sons
c- Les deux
6- Que pensez-vous des coûts de
réalisation des spots à la DRP ?
a- Elevé
b- Moyen
c- Bas
7- Qu'est ce qui vous déplait le plus dans vos
rapports avec la DRP ?
a- Le non respect des délais de livraison
des spots commandés.
b- L'accueil.
Nous vous remercions sincèrement pour votre
précieuse collaboration.
Annexe n°5 : LES ETAPES DE LA CREATION
PUBLICITAIRE
Source : Lendrevie J., De Baynast A., (2004),
PUBLICITOR 6e édition, Dalloz, 624p.
Annexe n°6 : LA COPY STRATEGIE
TYPE
Source : Lendrevie J., De Baynast A., (2004),
PUBLICITOR 6e édition, Dalloz, 624p.
Annexe n°7: LE PLANNING TYPE DE REALISATION
D'UN FILM TV
Source : Lendrevie J., De Baynast A., (2004),
PUBLICITOR 6e édition, Dalloz, 624p.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1
CHAPITRE I: GENERALITES:
3
I : PRESENTATION DE L'ORTB ET DE SA
DIRECTION DES
RELATIONS PUBLIQUES
3
A- PRESENTATION DE
L'ORTB
3
1- Historique et organisation
générale
3
1.1- Historique
3
1.2- Organisation
générale
4
1.2.1 Direction du Réseau et du
Développement
Technique
4
1.2.2 Agence comptable
4
1.2.3 Direction de la radiodiffusion de
Cotonou
5
1.2.4 Direction de la radiodiffusion de
Parakou
6
1.2.5 Direction de la
Télévision
6
1.2.6 Direction des Relations
Publiques
6
2- L'ORTB face à la
libéralisation de l'espace audiovisuel
6
2.1 L'ORTB prépare le
terrain
6
2.2 La démonopolisation des
ondes
7
3- Les freins à la
compétitivité de l'ORTB
7
3.1 Les contraintes
étatiques
7
3.2 La lourdeur administrative et la
faible culture
d'entreprise
7
3.3- Une grille des programmes peu
adaptée aux besoins
des utilisateurs
8
B- Présentation de la Direction
des Relations Publiques
8
1- Activités de la Direction des
Relations Publiques de l'ORTB
8
2- Le cadre organisationnel de la
Direction des Relations
Publiques de l'ORTB
9
2.1- Le service Publicité Avis et
Communiqué radio / télé
9
2.2- Le service Facturation et
Contentieux
9
2.3- Le service marketing et
clientèle
9
II : L'ENVIRONNEMENT ACTUEL DE LA
DIRECTION
DES RELATIONS PUBLIQUES
DE L'ORTB
10
A- La concurrence au plan
national
10
B- La concurrence au plan
international
10
CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE ET CADRE
METHODOLOGIQUE
10
I-
PROBLEMATIQUE
10
A : CIBLAGE DE LA
PROBLEMATIQUE
10
1- Constats
10
2- Mise en évidence du
problème
12
B : OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE LA
RECHERCHE
14
1- Objectifs de la recherche
14
1.1- Objectif
général
14
1.2- Objectifs
spécifiques
14
2- Hypothèses
14
3 :
Clarification conceptuelle
14
4 : Etat de la question
14
II : LA METHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE
18
A : COLLECTE DES DONNEES ET
DIFFICULTES RECONTREES
18
1- Collecte des données
18
2- Groupe cible et
échantillonnage
18
B : DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES ET LIMITES DE L'ETUDE
19
1- Difficultés
rencontrées
19
2- Limites de l'étude
19
C : TRAITEMENT DES DONNEES ET
SEUIL DE VERIFICATION
19
1-Traitement des
données
19
2- Seuil de
vérification
19
CHAPITRE III : APPROCHE THEORIQUE DE
LA REALISATION DE
SPOT PUBLICITAIRE ET DE LA QUALITE
DES OFFRES
PUBLICITAIRES
20
I : THEORIE DE LA REALISATION D'UN
SPOT PUBLICITAIRE
20
A- LA PUBLICITE ET SES
CARACTERISTIQUES
20
1-Les partenaires de la
publicité
20
1.1- Les
annonceurs
20
1.2- Les agences
20
1.3- Les médias
21
2- Les types et objectifs
publicitaires
22
2.1- La
publicité informative
22
2.2- La publicité
persuasive
23
2.3- La publicité de
rappel
23
3- Les caractéristiques de la
publicité
23
B- LES METHODES ET LES ETAPES DE LA
CREATION
PUBLICITAIRE EN
TELEVISION
26
1- Les méthodes de la
création publicitaire
26
1.1- Principe à l'usage des
annonceurs et des publicitaires
26
1.1.1- Bien poser le problème :
le briefing
26
1.1.2- Donner au publicitaire des moyens et
des
délais convenables et savoir
décider.
27
1.2- La
créativité
27
1.2.1- L'élaboration du message
publicitaire
28
1.2.1.1 - La conception
28
1.2.1.1.1- Le contenu du
message
28
1.2.1.1.2- La structure du
message
29
1.2.1.1.3- Le format du
message
30
1.2.1.1.4- La source du
message
31
1.2.1.1.5- Les principes de la
conception
32
1.2.2- Les principes de la
créativité
32
1.2.3- Le style du publicitaire dans l'acte
de création
33
2- Les étapes de la création
publicitaire en télévision
33
2.1- La formulation de la copy
stratégie
34
2.2- La production du film publicitaire en
Télévision
34
2.2.1- La préparation du film et le
tournage
35
2.2.2- Le montage et la post
production
36
II : L'ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL ET
LA QUALITE
DES OFFRES
36
A : CARACTERISTIQUES ET OBJECTIFS
DE LA QUALITE
36
1- Les caractéristiques de la
qualité
36
2- Objectifs de la gestion de la
qualité
37
B- ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL ET
PROBLEMATIQUE
DE LA QUALITE
38
1- Importance stratégique de la
qualité des offres
39
1.1- Enjeux stratégiques externes de
la qualité de l'offre
39
1.2- Enjeux stratégiques internes de
la qualité de l'offre
39
2- La qualité : un thème
central de la vie des chaines
de télévision
40
2.1- Des téléspectateurs de
plus en plus exigeants
40
2.2- L'élaboration et
l'évaluation de la qualité
des programmes
télévisuels
41
CHAPITRE IV: ANALYSE DES CONDITIONS
ACTUELLES DE REALISATION
DES SPOTS A LA DRP ET RECOMMANDATIONS
43
I- ANALYSE DES CONDITIONS ACTUELLES DE
REALISATION DES
SPOTS A L'ORTB
ET VERIFICATION DES
HYPOTHESES
43
A- PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS
43
1- Présentation des
résultats
43
1.1- Présentation des
résultats relatifs à l'appréciation
faite par les annonceurs
et agences de publicité de
la qualité des services offerts par
la DRP
43
1.1.1- Lieu de réalisation des spots
publicitaires
43
1.1.2- Avis des annonceurs et agences de
publicité
sur la lenteur dans les
réalisations
45
1.1.3- Satisfaction des annonceurs et
agences de
publicité par rapport à la
qualité
des spots
réalisés par la
DRP
45
1.2- Présentation des
résultats relatifs à l'appréciation des
publicitaires de la DRP
46
1.2.1- Présentation des conditions
techniques et
matérielles de réalisation
de spot publicitaire
47
1.2.2- Présentation des
résultats relatifs à la qualification
du personnel chargé
de réaliser les spots
publicitaires
49
2- Analyse des données de
terrain
50
2.1- Analyse critique des résultats
relatifs à l'objectif n°1
50
2.1.1- Analyse de l'appréciation des
annonceurs de la
qualité des services offerts
par la DRP
50
2.1.2- Analyse de l'appréciation des
agences de publicité
50
2.2- Analyse critique des résultats
relatifs à l'objectif n°2
51
B- VERIFICATION DES
HYPOTHESES
52
1- Vérification de
l'hypothèse n°1
52
2- Vérification de
l'hypothèse n°2
53
II - RECOMMANDATIONS
53
A- RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES
RESPONSABLES
DE LA DRP
53
B- RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES
PUBLICITAIRES
DE LA DRP
55
CONCLUSION
56
* 1 Satellite INTELSAT 707,
position 53° ouest, fréquence 3831 Mhz, symbole rate 2712, FEC
1/2
* 2
http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicit
* 3 Lendrevie J., De
Baynast A., (2004), PUBLICITOR 6e édition, Dalloz,
624p.
* 4 Lendrevie J., De
Baynast A., (2004), PUBLICITOR 7e édition,
Dalloz
* 5
http://fr.wikipedia.org/wiki/Strat%C3%A9gie
* 6 HOUNDONOUGBO N.,
« La pratique du marketing dans une entreprise d'Etat : cas de
la SOBEMAP ».
* 7 Selon AFNOR, la
qualité totale est une politique tendant à la mobilisation
permanente de tous les membres d'une entreprise pour améliorer la
qualité des produits et des services, la qualité de
fonctionnement, la qualité des objectifs en relation avec
l'évolution de l'environnement.
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