INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
La République Démocratique du Congo est une
mosaïque culturelle et un scandale géologique avec une
biodiversité diversifiée et disposant des curiosités
touristiques, qui une fois mises en exploitation seront à même
d'attirer les touristes du plus grand marché émetteur au
monde.
Avec une superficie de 2.345.000 Km2, la RDC, le
pays offre des paysages variés et contrastés (fleuves, lacs,
rivières, montagnes, forets, vallées, plateaux, parcs,
...) ; tous les climats s'y retrouvent, ses villes où se
côtoient la modernité des quartiers résidentiels,
commerciaux et administratifs et le ruralité des quartiers
périphériques, offrent des curiosités touristiques ;
sa gastronomie variée, son artisanat, sa musique traditionnelle sont
autant d'atout à mettre en valeur afin de créer des attractions
qui feront de la République Démocratique du Congo, une
destination de dépaysement et de rêve.
Le Congo n'est plus une destination touristique de renom,
plusieurs facteurs sont à la base de ce désintéressement.
Depuis plusieurs décennies l'infrastructure touristique existant n'a pas
été entretenue et les destinations jadis prisées
même par des Congolais n'ont plus été exploitées.
Les différentes guerres et rebellions ont crée
l'insécurité à travers tout le pays.
02. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Une
hypothèse de travail est une série de réponses qui
permettent de prédire la vérité scientifique,
vraisemblable au regard des questions soulevées par la
problématique et dont la recherche en vérifie le
bien-fondé (1(*)).
La problématique présente, nous pousse
à poser trois hypothèses à savoir :
- Le recensement des sites touristiques existants ;
- La fréquentation de ces sites et leurs
accessibilités ;
- Ainsi que les moyens financiers, la paix et la
sécurité facteurs de développement du tourisme en
République Démocratique du Congo.
Enfin reclasser comment l'Office National du Tourisme peut
appliquer les 4 P marketing.
03. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Très peu de gens parle de l'ONT, or le tourisme peut
être moteur du développement avec la création des milliers
d'emploi.
Quant à l'intérêt du sujet, il est
malaisé de constater que les Congolais ne pratiquent pas le tourisme, ni
même le tourisme périurbain et urbain. D'où à
travers ce sujet nous allons, avec les stratégies marketing essayer de
remédier à cette situation.
04. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour répondre aux questions de la
problématique posée et démonter l'hypothèse, tout
travail scientifique doit choisir les méthodes et techniques
appropriées. Concernant notre travail nous utiliserons les
méthodes et techniques ci après :
v La méthode descriptive : celle-ci nous permettra
de décrire des différents faits observés ;
v Et la méthode analytique : celle-ci nous servira
dans l'analyse des faits observés ;
v Enfin, la technique documentaire : nous conduira dans
différentes bibliothèques pour consulter les ouvrages traitant de
notre étude.
05. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude est limitée dans le temps et dans
l'espace.
v Dans le temps nous aurons à considérer la
période allant de 2006 à 2008.
v Et dans l'espace, il s'agit des stratégies
marketing de l'ONT qui nous serviront dans nos recherches.
06. DIFFICULTES
RENCONTREES
L'élaboration de ce travail n'a pas manqué de rencontrer quelques
écueils. Parmi les plus principaux, nous pouvons
énumérer :
v
l'insuffisance des moyens financiers pour la saisie et la présentation
du travail ;
v le manque d'ouvrage en ce qui concerne le tourisme en
RDC ;
v le
temps matériel insuffisant pour collecter, certaines données en
raison de notre horaire d'étude.
Malgré ces obstacles, nous avons fini par
réaliser ce travail.
07. CANEVAS DU TRAVAIL
Notre travail comprend deux parties, la première
partie l'approche théorique et la deuxième partie c'est la partie
pratique.
La première partie est subdivisée en deux
chapitres dont :
- le chapitre 1er traitera sur la
généralité et les concepts de base ;
- le deuxième chapitre qui parlera de la notion du
tourisme.
La deuxième partie s'articule également sur deux
chapitres à savoir :
- le troisième chapitre qui traitera de la
présentation de l'ONT ;
- et enfin le quatrième Chapitre qui étalera des
stratégies marketing appliquées par l'ONT.
CHAP. I : GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
Le chapitre préliminaire de notre travail a pour
objectif de donner le contenu de certains concepts autour desquels tout le
travail va se référer. Il comprend deux sections.
Section 1 :
GENERALITES SUR LE MARKETING
1.1. Définitions et
concepts de base du marketing
a.
Le besoin : c'est la manifestation sur le plan de la conscience
individuelle ou sociale, d'une condition de vie.2(*)
b.
Le désir : lorsqu'un besoin porte sur les objets
spécifiques.
c.
La demande : on parle de la demande lorsqu'il y a vouloir et pouvoir
d'achat.
d.
La segmentation : segmenter consiste à identifier des groupes
distincts de clients qui réagiront de la même façon
à l'offre d'une entreprise. Les segments peuvent être
définis à partir des caractéristiques
sociodémographiques, psychographiques ou comportementales de leurs
membres.
e.
La cible : se définit simplement comme l'ensemble des personnes qui
l'on veut toucher, c'est-à-dire qu'au moment où une entreprise a
décidé de segmenter son marché, elle doit choisir les
segments qu'elle souhaite viser (marché cible). Soit à qui
vendre ? (3(*))
f.
Le positionnement : l'action de positionner, de se positionner (4(*)).
g.
Les offres : c'est une proposition de valeur, c'est-à-dire un
ensemble de bénéfices offerts aux clients pour satisfaire leurs
besoins. Cette proposition intangible se concrétise sous la forme d'une
offre composée de produits, de services, d'information et/ ou
d'expériences.
h.
Les marques : c'est une offre dont la source est identifiée. Un nom
de marque comme MC Donald's évoque certaines idées dans l'esprit
des gens : hamburgers, milk shake, l'amusement pour les enfants, la
restauration rapide. Toutes ces associations forment l'image de marque. Toute
société cherche à construire une image forte,
c'est-à-dire présente à l'esprit, positive et
distinctive.
i.
La valeur et la satisfaction : un produit ne connaît le
succès que s'il procure valeur et satisfaction à son
acquéreur. Un acheteur choisit entre différentes offres en
fonction valeur qu'il perçoit en elles.
j.
La satisfaction : correspond au jugement d'un individu qui compare lors de
sa consommation, la performance perçue d'un produit ou d'un service par
rapport à ses attentes. Si les deux correspondent, alors le client est
satisfait, sinon, le client est déçu et insatisfait. Et si cette
performance va au-delà de ses attentes, il est très satisfait ou
enchanté.
k.
Les circuits marketing : pour atteindre la cible, le responsable marketing
dispose trois sortes de circuits :
· D'abord, les
circuits de communication diffusent et reçoivent les messages
destinés ou en provenance des acheteurs. Ils comprennent les journaux,
la radio, la télévision, le courrier, le téléphone,
les affiches, les prospects, les CD et DVD, Internet, les expressions
faciales,... viennent compléter les médias unidirectionnels comme
la publicité ;
· Ensuite, les
circuits de distribution servent à montrer, exposer, vendre et amener le
produit ou le service jusqu'à son utilisateur. Ils intègrent les
distributeurs, les grossistes, les détaillants et les agents
commerciaux ;
· Enfin, les
circuits de service aident à réaliser les transactions avec les
acheteurs potentiels. Ils incluent les entrepôts, les
sociétés de transport, ainsi que les banques et les compagnies
d'assurances. Les responsables marketing doivent gérer ces circuits et
choisir la meilleure configuration pour leur offre.
l.
La chaîne d'approvisionnement : alors que les circuits marketing
relient l'entreprise à ses marchés, la chaîne
d'approvisionnement (en anglais supply chain) englobe tout ce qui concourt
à la fabrication du produit fini vendu à l'acheteur final, depuis
les matières premières et les composants jusqu'à la
vente.
m. La
concurrence : la concurrence englobe toutes les offres rivales, existantes
ou potentielles, qu'un acheteur peut envisager d'acquérir.
n.
L'environnement marketing : la concurrence ne représente que l'une
des forces intervenant dans l'environnement de l'entreprise. Il faut en
réalité distinguer l'environnement immédiat et le
macro-environnement.
v L'environnement
immédiat : comprend tous les acteurs impliqués dans la
production, la distribution, et la communication de l'offre :
l'entreprise, les fournisseurs, les distributeurs et les clients. Parmi les
fournisseurs, on trouve ceux qui approvisionnent l'entreprise en produits
mais aussi en services (sociétés d'études de
marché, agence de communication, assurances, transporteurs,
opérateurs de télécommunication, ...) parmi les
distributeurs , on trouve les revendeurs, agents, les détaillants, les
courtiers, les vendeurs et tous ceux qui sont en relation commerciale avec
les clients.
v Le
macro-environnement : comporte six dimensions : la
démographie, l'économie, les ressources naturelles, la
technologie, le contexte socioculturel et les aspects
politico-réglementaires. Tous ces facteurs peuvent avoir un impact
majeur sur le secteur d'activité, aussi doit-on déceler toute
tendance significative et ajuster la stratégie marketing en
conséquence.
o.
La planification marketing : en pratique, le marketing suit un processus
logique, l'élaboration d'un plan marketing consiste à identifier
les besoins, les opportunités et les menaces que présente
l'environnement, ainsi qu'à analyser les forces et les faiblesses de
l'entreprise. Ensuite, elle permet de choisir des cibles, d'élaborer des
stratégies marketing, de mettre au point un plan d'action et de
contrôler les réalisations.
1.2. Le marketing
a.
Définition
Le marketing consiste à identifier les besoins
humains et sociaux, puis à y répondre. « Une de ses
définitions la plus courte consiste à dire qu'il répond
aux besoins de manière rentable » (5(*)).
LEVITI, dit que le marketing est une conception de la
politique commercial qui part du principe que la fonction fondamentale des
entreprises d'exploitation à créer une clientèle et
à la conserver et qui permet aux entreprises d'exploiter au maximum
toutes les ressources dont elles disposent. Dans cette définition, la
clientèle prédomine on oriente toute la politique
générale de l'entreprise (6(*)).
Nous illustrons ces définitions par ces deux exemples
lorsque Ebay a observé que les gens qui étaient
dans l'impossibilité de localiser certains produits qu'ils
désiraient fortement, le site (Ebay) a crée un
système de vente en ligne avec enchère.
Quand IKEA, ayant remarqué que les
gens souhaitaient acquérir des meubles de qualité à bas
prix, l'entreprise a conçue des meubles préfabriqués,
faciles à monter, dont les pièces sont emballées à
plat dans des cartons. Ces deux entreprises ont alors fait preuve d'un sens
marketing et sont parvenues à transformer un besoin en
opportunité rentable.
1.2.1. Types de marketing
a) Types de marketing
- Marketing Opérationnel : le
marketing opérationnel met l'accent sur la dimension action du concept
marketing.
L'objectif prioritaire du marketing dans cette phase est de
créer une organisation commerciale efficace.
Le rôle du marketing devient moins passif, il s'agit
maintenant de rechercher et d'organiser les débouchés pour les
produits fabriqués.
Au plan de la structure d'organisation, ces modifications de
préoccupations prioritaires se traduisent par la création d'une
direction des ventes ou d'une direction commerciale et on observe un certain
rééquilibrage des fonctions. Nous sommes maintenant dans un
état Push, c'est-à-dire qu'on pousse nos
produits existants sans se soucier nécessairement des besoins du
marché convoité.
Le marché visé est en pleine expansion et tout
est basé sur l'atteinte de parts de marché ou volume de chiffres
d'affaires. Soit c'est une optique de vente.
Le marketing opérationnel est une démarche
volontariste de conquête des marchés existants dont l'horizon
d'action se situe dans le court et moyen terme ; c'est la démarche
commerciale classique centrée sur la réalisation d'un objectif de
chiffre d'affaires et qui s'appuie sur les moyens tactiques relevant de la
politique de produit, de distribution, de prix et de communication. L'action du
marketing opérationnel se concrétise en objectif de parts de
marché à atteindre et en budget de marketing autorisés
pour réaliser ces objectifs (6(*)).
La fonction essentielle du marketing opérationnel
est de « créer » le chiffre d'affaires ;
c'est-à-dire de « vendre » et utiliser à cet
effet tous les moyens de vente les plus efficaces, tout en minimisant les
coûts de vente.
- Marketing stratégique : c'est
la nécessité d'intégrer la dimension analyse du concept
marketing qui s'impose à l'entreprise lorsque la croissance ralentit, le
marché se segmente en groupe d'acheteurs ayant des attentes
différentes, la concurrence s'intensifie et le rythme de l'innovation
s'accélère.
Dans ce type de marché, le rôle du marketing
n'est plus simplement d'exploiter un marché existant et les objectifs
prioritaires sont de trouver des segments ou de niches porteuses de croissance,
de développer des concepts de produits nouveaux adaptés à
des besoins changeants, de diversifier le portefeuille de produits et de
définir pour chaque unité d'activité stratégique le
type d'avantage concurrentiel défendable.
Donc nous devenons plus alerte concernant notre environnement
interne et externe et nous commençons à nous demander vers quoi
tend le marché et ce que le client a vraiment besoin.
- Marketing-mix : est l'ensemble des
variables dont l'entreprise dispose pour influencer le comportement de
l'acheteur (McCarthy à proposé les 4P à savoir :
1. P : Produit
2. P : Prix
3. P : Place
4. P : Promotion
b.
Marketing management
Marketing management est la science et l'art de choisir ses
marchés cibles, d'attirer, de conserver et de développer une
palette clientèle en créant, en délivrant et en
communiquent de la valeur (7(*)).
c.
Dimension managériale
Dans sa dimension managériale, le marketing a
souvent été assimilé à « l'art de
vendre ». Par conséquent, les gens sont surpris d'apprendre
que l'aspect le plus important du marketing n'est pas la vente. Comme
l'explique Peter Drucker : « le but du marketing consiste
à connaître et comprendre le client à un point tel que le
produit ou le service lui conviennent parfaitement et se vendent
d'eux-mêmes. Dans l'idéal, le client souhaite acheter le produit
parce qu'il a été conçu afin de répondre à
ses attentes. Tout ce dont on a alors besoin, c'est de rendre le produit ou les
services disponibles.
1.3. Rôle du marketing
Pour pouvoir faire du marketing, il est nécessaire
de bien comprendre ce qu'il traite et qui le fait.
1.4. Importance du marketing
Les résultats financiers des entreprises
dépendant souvent de leurs capacités en marketing. Les finances,
la comptabilité, la gestion des opérations et les autres
fonctions ont peu d'utilité si la demande pour les produits et les
services offerts par l'entreprise est insuffisante et ou si ses produits et
services ne répondent pas aux besoins du client.
La presse économique consacre d'ailleurs une large
place aux approches marketing développées par toutes sortes
d'organisations ; les fabricants de produits manufacturées, les
sociétés de services, les distributeurs mais aussi les organismes
publics et les associations à non but lucratif.
Pourtant, le marketing est une activité
délicate, même pour les entreprises qui ont rencontré des
grands succès par le passé. Des sociétés comme
Levi's, kodak ou Xerox font face à des clients puissants et à des
nouveaux concurrents, ce qui les amène à repenser leur
modèle économique. Mêmes des entreprises leaders telles que
Microsoft, Nike, Intel ou Wal-Mart reconnaissent qu'elles ne peuvent se laisser
aller. Jack WELCH, l'ancien PDG de General Electric, répétait
constamment qu'il fallait « changer ou mourir » (8(*)).
1.5. Les stratégies
marketing
a) Définition :
Une stratégie, c'est l'ensemble d'actions
coordonnées en vue d'atteindre un objectif et en plus une manoeuvre
à actionner pour conquérir commercialement un marché
(9(*)).
La définition de la stratégie comporte 5
approches utiles et complémentaires (10(*)) :
v La stratégie est un modèle,
v La stratégie est un plan,
v La stratégie est une position,
v La stratégie est une perspective,
v La stratégie est un stratagème.
1) La stratégie est un modèle
La stratégie est un modèle
c'est-à-dire un comportement répété et relativement
constant dans le temps.
Exemple : la vente à la découpe d'immeuble pour
les marchands de biens, l'achat d'un immeuble en bloc, en négociant un
rabais de 10% à 20% sur le prix au m2 /par rapport au prix du
marché.
2) La stratégie est un plan
La stratégie résulte d'un projet tourné
vers l'avenir en ne cherchant pas nécessairement à reproduire les
schémas et les comportements du passé.
Exemple : le lancement de la Logan ; voiture à bas
prix par Renault-Nissan qui rompt avec le modèle stratégique
classique dans l'automobile et qui répond aux besoins d'une voiture de
luxe à un prix bon marché.
3) La stratégie est une position
D'après Michael Porter : « la stratégie
est la création d'une position unique créant de la valeur pour le
client et impliquant un ensemble d'activités».
Exemple : les fabricants de montre suisse (Swiss made) ont
adopté une position unique dans l'horlogerie leur conférant une
image de qualité et une forte notoriété.
4) La stratégie est une perspective
(11(*))
La stratégie est fondée sur les
spécificités identitaires, culturelles et de savoir faire de
l'entreprise. La stratégie respecte la vocation et la mission de
l'entreprise.
Exemple : Un restaurant 2 étoiles du guide Michelin qui
vise une position de 3 étoiles en améliorant certains
critères retenus par les critiques gastronomiques ; la
stratégie mise en place respectera le savoir faire du chef cuisinier et
la vocation haut de gamme du restaurant.
5) La stratégie est un
stratagème
La stratégie est une manoeuvre spécifique
destinée à tromper un adversaire ou à neutraliser un
concurrent.
Exemples :
· Renault qui fusionne avec Nissan pour introduire des
barrières à l'entrée du secteur automobile ;
· Alliance SkyTeam regroupant (Air France, KLM, Alitalia,
Delta, Korean, TSA, Aeromexico), pour contrer l'alliance Oneworld (American
Airlines, British Airways; Iberia, Finnair,...).
La stratégie est une recherche de compromis
perpétuel entre les intentions formulées (capacité de
prédire), les leçons du passé (capacité de
modéliser) et les évènements inattendus (capacité
de réagir).
Nous voici à la fin de notre premier chapitre qui a
traité sur les généralités des concepts de base,
nous passons à présent au deuxième chapitre qui nous
conduira sur les notions du tourisme.
CHAP. II : NOTIONS
SUR LE TOURISME
Ce second chapitre, nous permettra de nous faire une
idée sur le tourisme.
Section 1 : APPROCHE
NOTIONNELLE SUR LE TOURISME
2.1. Définition
a) Le tourisme : Les
activités déployées par les personnes au cours de leurs
voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de
leur environnement habituel pour une période qui ne dépasse pas
une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs
(12(*)).
Le tourisme englobe aussi l'industrie de services
créée pour satisfaire les besoins liés aux
déplacements libres des personnes en dehors de leurs domiciles et lieux
de résidence.
b) Touriste : Toute
personne qui pour le plaisir, le loisir et la détente se rend dans un
lieu de destination autre que celui où elle réside
habituellement.
c) Animateur de
tourisme : Toute personne exerçant la profession
d'organiser des activités récréatives, sportives ou
culturelles pour occuper le temps libre des touristes ou des groupes de
touristes.
d) Accompagnateur de
tourisme : Toute personne dont la profession consiste
à accompagner et/ ou informer et/ ou guider des personnes ou groupes de
personnes à travers le territoire national ou à
l'extérieur de celui-ci, en leur fournissant diverses informations sur
le territoire traversé ou visité.
Notamment visé :
- Guide de montagne :
Toute personne exerçant la profession d'accompagner une personne ou
groupe des touristes dans l'ascension de montagnes ou pour le campement sur les
flancs de ceux-ci.
- Guide
spéléologique : Toute personne
exerçant la profession d'accompagner de personnes ou des groupes de
personnes dans les visites de grottes et autres cavités naturelles.
- Guide de tourisme :
Toute personne exerçant la profession d'accompagner, à plein
temps ou temps partiel, des touristes dans les visites des monuments, des
musées ou des sites touristiques, et de leur fournir des commentaires et
des explications de tous ordres.
- Interprète de
tourisme : Toute personne exerçant la profession
de traducteur pour les touristes.
- Administration Nationale du
Tourisme : Toute structure étatique tant
nationale que provinciale ayant en charge le développement et gestion du
tourisme.
- Etablissement de
tourisme : Tout établissement qui offre dans un
but lucratif, le logement avec ou sans repas.
- Etablissement
hôtelier : Tout établissement
d'hébergement touristique, classé ou non, portant la
dénomination d'hôtel, d'appart hôtel, d'hostellerie, de
motel, d'auberge, de pension ou de relais.
- Camping : Exploitation
commerciale dont les d'hébergements sont constituées de tentes ou
autres moyens autonomes pour passer la nuit, placés
généralement dans un terrain situé hors des
agglomérations, avec l'autorisation de celui qui a la jouissance du
terrain. Les caravanings procèdent du camping avec un
matériel adapté pour un établissement sur le mode
itinérant.
- Gîte : Tout
établissement ou toute unité d'hébergement rurale ou
urbaine typique du terroir constitué de locaux aménagés
par les agriculteurs, les fermiers ou l'habitant, dans leurs maisons ou
concessions, et destinées à la location.
- Auberge de jeunesse :
Toute structure aménagée généralement pour
l'hébergement et le séjour des jeunes.
- Village de vacances :
Tout établissement d'hébergement touristique, composé
d'équipements collectifs et d'un ensemble d'unités de
séjour autonomes et indépendantes.
e) Secteur
opérationnel : L'ensemble des professionnels
publics, paraétatiques et privés oeuvrant dans le secteur du
tourisme.
Notamment visé :
v Agence de voyages :
Toute entreprise créée par une personne physique ou morale en vue
d'organiser et de vendre de façon habituelle et directement au public,
à forfait ou à la commission, des voyages et des séjours
individuels ou collectifs, ainsi que toutes activités s'y rattachant.
v Association
touristique : Toute association ou regroupement
exceptionnel ou temporaire de personnes physiques et/ ou morales et de
professionnels du tourisme en vue de promouvoir, notamment le patrimoine
culturel, naturel, paysagé et socio-économique.
v Organisateur de
congrès : Toute personne physique ou morale
exerçant la profession d'organiser des congrès, symposium ou
autres réunions.
v Tour
opérateur : Tout organisateur de voyages
exerçant la fonction spécifique de réunir, en un produit
unique répété à plusieurs exemplaires identiques,
différents produits et services nécessaires pour assurer un
déplacement et/ ou un séjour touristique.
v Syndicat
d'initiative : Toute association sans but lucratif,
créée en vue du développement et de la promotion du
tourisme dans une ou plusieurs localités données.
f) Site touristique :
tout point géographique et/ ou tout paysage présentant une valeur
du point de vue culturel, esthétique historique, scientifique,
récréatif, et qui est exploité et réservé,
en tout ou en partie, pour l'intérêt touristique.
2.3. Différents types
du tourisme
a) Le tourisme
d'affaires :
La raison principale du tourisme d'affaires peut être
la profession, la réunion, le congrès, les conférences, la
foire, etc. « Le visiteur réalise le voyage touristique pour
les besoins de sa profession ou de l'activité économique de
l'unité de production pour laquelle il travaille ; de plus, la
décision de faire le voyage et son financement relèvent souvent
de quelqu'un d'autre que la personne en déplacement pour
affaires ».
Nous avons aussi dans cette catégorie : les
séminaires, colloques, les conventions, ces manifestations rassemblent
un nombre important de personnes et supposent donc une mobilisation de moyens.
Dans la mesure où la personne de l'entreprise doit, à ces
occasions, se sentir valorisé.
Le tourisme d'affaires contribue aussi au remplissage des
hôtels en période creuse ; en outre, sa moindre
activité a lieu lorsque les touristes d'agrément se
délacent massivement. « La clientèle d'affaires demande
souvent des prestations complémentaires, génératrices de
marges. Le client consommera, outre l'hôtellerie, des services
divers : restauration, bar, téléphone, location de voiture,
etc.. Dans le cadre de séminaire, congrès, la demande de
l'entreprise concernera aussi bien l'hébergement que la restauration
(cocktail, pause, etc.) ».
b) Le tourisme de cure, de santé ou
thermal :
Le tourisme de cure, de santé ou thermal tient
essentiellement aux raisons de santé. Le thermalisme,
c'est-à-dire l'exploitation et l'utilisation des eaux thermales à
des fins émotifs est l'une des formes de tourisme de cure.
Dans le tourisme de cure, nous parlons surtout de
« traitement médical en dehors de l'environnement habituel.
Dans la pratique, il s'agit surtout des séjours dans les stations
thermales, les cliniques, les centres de santé et de mise en forme, de
la thalassothérapie et d'autres traitements et cures ». La
santé peut constituer le thème dominant d'un séjour
touristique et donner lieu, dans certains cas, à des formules fortes
originales.
c) Le tourisme
culturel :
Le tourisme culturel est motivé par des raisons de
recherches scientifiques, par des conceptions religieuses ou par des besoins
culturels. « Le tourisme culturel recouvre de multiples domaines qui
peuvent être intégrés dans des séjours
touristiques :
1. La littérature : le Tour Opérateur lire
et partir propose, à l'occasion d'un circuit, de découvrir un
auteur, à travers les sites qu'il a fréquentés.
2. La civilisation : l'art et la vie offert sur une base
culturelle, clairement affirmé, de découvrir e pays visité
sous l'angle de la civilisation dans une perspective historique.
3. La musique : principalement le métier
d'artisanat. Dès la fin des années 60, certains séjours
prévoyaient l'initiation à des domaines spécifiques
intéressant une minorité de personnes dort motivées :
peinture sur soie, broderie, etc.».
Après avoir parlé du premier
déterminant (types du tourisme) qui est la raison fondamentale du
déplacement, nous allons maintenant développer le second qui est
la destination, la nationalité ou l'origine.
2.3.1 la destination, la nationalité ou l'origine du
touriste
Dans cette catégorie, on distingue quatre sortes du
tourisme, qui sont : le tourisme international, le tourisme international,
le tourisme intérieur et le tourisme national.
d) Le tourisme
international :
Le tourisme international a toujours soulevé un grand
intérêt et les raisons économiques n'en sont pas les
moindres. « Cette forme de tourisme joue un rôle important dans
le courant de tourisme et le flux monétaire entre les nations. En 1984,
le total des recettes au titre du tourisme international était
estimé à 336 milliards de dollars des Etats-Unis ». Le
tourisme international franchit les limites des frontières nationales et
comprend le tourisme émetteur et le tourisme récepteur.
1. Le tourisme émetteur : « le tourisme
émetteur concerne les résidents d'un état donné
voyageant (comme visiteurs) dans un pays autre que le leur.
2. Le tourisme récepteur : le tourisme
récepteur concerne les non-résidents voyageant (comme visiteurs)
dans une zone donnée.
e) Le tourisme
interne :
Le tourisme interne concerne les résidents de la zone
donnée voyageant (comme visiteurs) uniquement à
l'intérieur de cette zone.
f) Le tourisme
national :
Le tourisme national regroupe le tourisme interne et le
tourisme émetteur.
g) Le tourisme
intérieur :
Le tourisme intérieur constitue l'ensemble des
activités touristiques liées au déplacement pour un
séjour touristique des résidents nationaux et étrangers
à l'intérieur d'un pays donné.
h) Ecotourisme :
Tout tourisme pratiqué par les amateurs de la nature,
et consistant à voyager dans des zones naturelles conservées
relativement intactes dans le but d'étudier, d'admirer et de jouir du
paysage, de la flore et de la faune sauvage, ainsi que de tout
élément à caractère culturel y existant(13(*)).
Section 2 : EVOLUTION
DU TOURISME
Selon la Wold Tourism organisation-WTO (Organisation Mondial
du Tourisme) qui dépend des Nations unies, le tourisme occupe la
deuxième place parmi les industries du Monde. Car il représente
7% des échanges mondiaux de biens et services (14(*)).
Le tourisme a été l'un des principaux
phénomènes économiques et sociaux du XXe siècle.
D'une activité dont profitait seulement un groupe restreint de personnes
relativement aisées, il est devenu dans les années 70 un
phénomène de masse dans la plupart des pays, et a depuis
touché de plus vastes groupes de personnes dans la plupart des
nations.
2.1. L'EVOLUTION DU
TOURISME DANS LE MONDE
En 2008, le nombre d'arrivées de touristes
internationaux s'est élevé à 925 millions, ce
qui représente 17 millions d'arrivées de plus qu'en 2007
et une progression de 2%. La demande touristique a
considérablement baissé au cours de l'année en raison de
l'instabilité extrême de l'économie mondiale (crise
financière, hausses des cours des matières premières et du
pétrole, fortes fluctuations des taux de change), qui a
entraîné une perte de confiance des consommateurs et des
entreprises et la récession économique mondiale que nous
connaissons actuellement. La croissance du tourisme a connu un coup
d'arrêt au second semestre 2008, avec un léger recul des
arrivées de touristes internationaux, cette tendance devant se
poursuivre en 2009.
En mai 2009 l'OMT envisageait une baisse du tourisme mondial
de 2% à cause du ralentissement économique. En juillet L'OMT
soulignait que l'activité touristique mondiale pourrait reculer de 4
à 6% en 2009. Selon l'OMT, basée à Madrid, l'Europe et les
Amériques devraient être les régions les plus
touchées. Alors que les économies les plus avancées de la
planète connaissent leur première contraction majeure depuis la
Seconde Guerre mondiale, l'OMT s'attend à ce que le tourisme
international, en forte croissance ces dernières années, se situe
en 2009 entre 0% et -2%. Sur les deux premiers mois de l'année, l'OMT a
détecté une baisse des arrivées de touristes dans le monde
entier, à l'exception de l'Amérique centrale et du sud, de
l'Afrique du nord et de l'Afrique subsaharienne. Les mouvements de touristes
ont diminué de 8,4% en Europe de janvier à février et de
6,7% en Asie de janvier à mars, selon l'OMT. Les replis ont
été particulièrement accentués en Europe
méridionale et méditerranéenne (-10,5% jusqu'en mars) et
en Asie du sud (-14,6% jusqu'en mars). Selon les prévisions
réalisées par le cabinet Euromonitor International, et
présentées le 4 juin 2009 à l'occasion du WTM Vision
Conference, à Londres, le tourisme mondial devrait enregistrer une
baisse des arrivées de 1,1%. Euromonitor International indique qu'aucun
secteur touristique ne devrait être épargné cette
année, des arrivées touristiques, à l'hôtellerie en
passant par l'aérien. Les arrivées devraient reculer de 1,1%,
dans l'hôtellerie la fréquentation baisserait de 3,6% et dans
l'aérien, la diminution atteindrait 2,3%. Pour le secteur
hôtelier, les professionnels misaient préalablement sur une hausse
de 4,8% en 2009 et dans l'aérien de 5,3%. La tendance devrait s'inverser
en 2010. Toutefois, un degré élevé d'incertitude
persiste et les résultats dépendront en grande partie de
l'évolution de la situation économique. Si
l'économie continue à se détériorer, les
prévisions actuelles devront être revues à la baisse.
Et demain ?
Le ralentissement de l'économie dans les pays
avancés, qui connaissent une contraction de leur produit
intérieur brut pour la première fois depuis la Seconde Guerre
mondiale, gagne d'ores et déjà de grands pays
émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil. L'OMT
prévoit pour 2009 un ralentissement de la croissance du tourisme
international, qui devrait se situer entre 0 et -2%. Avec les Amériques,
l'Europe sera la région globalement la plus touchée, la plupart
de ses marchés émetteurs étant déjà en
récession ou sur le point d'y entrer.
L'Asie-Pacifique devrait enregistrer des
résultats positifs, avec toutefois une croissance encore beaucoup plus
lente que celle qu'elle a connue ces dernières années.
Il en va de même pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
Malgré ces prévisions, l'OMT rappelle que ce
fléchissement du tourisme international fait suite à quatre
années historiques de forte progression : La croissance annuelle moyenne
a été de +7% entre 2004 et 2007, soit bien supérieure
à la moyenne de long terme de 4% ; L'année 2008 a
enregistré une croissance de 2% grâce aux solides résultats
du premier semestre.
2.2.LE TOURISME EN AFRIQUE
ÇA SE DEVELOPPE
Parent pauvre du tourisme mondial, le continent africain a
enregistré en 2005 la plus forte croissance du nombre de touristes
comparativement aux autres destinations. D'après les chiffres fournis
par l'organisation mondiale du tourisme (OMT) à Madrid -où elle a
son siège-, 36,7 millions de visiteurs se sont rendus en Afrique, soit
plus 10,1% par rapport à l'année 2004. Les chiffres doivent
cependant être pondérés car ils regroupent tous les types
de déplacements: voyages d'affaires, tourisme de loisir et retour au
pays des expatriés. Par ailleurs, tous les pays d'Afrique ne
bénéficient pas de la progression. L'augmentation du tourisme en
Afrique est très remarquable en Afrique du Sud, Tunisie, Maroc,
Seychelles, Maurice, Kenya, et Mozambique.
2.3 L'OFFRE TOURISTIQUE
EN RDC(15(*))
Outre l'énorme potentiel touristique, naturel,
culturel et historique évoqué ci-dessus, l'offre touristique de
la RD Congo comprend :
· Les entreprises de logement et de restauration ;
· Les entreprises de transports aérien, fluvial et
lacustre, terrestre et ferroviaire (routes, chemins de fer) ;
· Les entreprises ou associations gérant des sites
touristiques ;
· Les agences de voyage ;
· Les entreprises de location des véhicules et
j'en passe.
Logement et restauration
Selon les statistiques fournies par le Secrétariat
Général au Tourisme, la RD Congo comptait 758 hôtels avec
12.396 chambres de 0 à 5 étoiles en 2007. Les détails sont
donnés en annexe. On constate qu'il n'y a que 3 hôtels 5
étoiles seulement dont deux à Kinshasa et un à Lubumbashi
et 5 hôtels 4 étoiles dont deux au Nord Kivu (Goma), un
respectivement au Katanga (Lubumbashi), au Kasaï Oriental (Mbuji Mayi) et
à l'Equateur (à Mbandaka). Sur 12.296 chambres, Kinshasa en
compte 35 % et le Katanga 17 %.
Quant aux restaurants, on en a dénombré 338 en
2005 d'une à quatre fourchettes. Kinshasa et le Bas-Congo comptent
à eux seuls 208 restaurants dont 100 pour la ville de Kinshasa et 108
pour le Bas-Congo. Notons que le Maniema ne dispose que de 3 restaurants, tous
dans la catégorie une fourchette et l'Equateur n'en compte que 4 dont un
dans chaque catégorie.
Il est difficile d'avoir une idée exacte de la
capacité des hôtels et des restaurants car les chiffres dont nous
disposons ne nous renseignent pas sur les nombres de lits dans les hôtels
et le nombre de places dans les restaurants.
Il faut cependant noter :
- la diminution du parc hôtelier : qui est
passé de 936 hôtels en 1998 à 758 hôtels en
2007 ;
- l'insuffisance d'hôtels 5 étoiles de luxe et
des restaurants 4 fourchettes. Sur toute l'étendue de la
République, on a 4 restaurants 4 fourchettes sur un total de 338 ;
- le manque d'hôtels équipés pour
organiser de grandes conférences internationales. Kinshasa est loin
d'égalé Nairobi dans ce domaine.
Il s'avère de ce fait très difficile
d'organiser le tourisme de congrès en RDC.
En outre, les observateurs ont remarqué que
l'homologation des hôtels et restaurants se déroule avec beaucoup
de complaisance. D'ailleurs la Commission d'homologation ne se réunit
plus chaque année depuis 2003 comme le prévoit la
réglementation en vigueur.
2.3.1 LES PRINCIPAUX AXES TOURISTIQUES ET
LEURS ATTRAITS
1. Axe Kivu et Province
Orientale
v Province du Nord-Kivu et
Sud-Kivu
- Les villes de Bukavu et de Goma, au climat
tempéré par l'altitude (1500 m) ;
- le Parc National des Virunga (800.000 ha) : lions,
léopards, éléphants, buffles, antilopes, hippopotames. les
savanes giboyeuses d'Ishasha, Rwindi, Rutshuru ;
- la chaîne des montagnes du Virunga avec 8 volcans dont
en 2 activité : le Nyjrangongo et le Nyamulagira ;
- le Mont Ruwenzori (5.119 m) aux neiges
éternelles ;
- la route de beauté, allant grosso modo de Bukavu (au
sud) à Beni et Bunia (au nord) ;
- le Parc National de Kahuzi Biega (600.000 ha) avec la
forêt des bambous, les familles de gorilles de montagne,
d'éléphants, chimpanzés, léopards, signes ;
- les lacs Kivu (1460 m d'altitude, le plus haut d'Afrique) et
Albert (le plus poissonneux).
v Province Orientale
- Kisangani, avec ses rapides sur le fleuve Congo. Les
pêcheurs Wagenia et ses « villages flottants », les
pêcheurs Lokele;
- Les chutes de la Tshopo ;
- Epulu, centre de capture et de soins des Okapis ;
- Gangala na Bodio, centre de domestication des
éléphants d'Afrique (loxodenta africana) en plein Parc National
de Garamba (500.000 ha) : éléphants, hippopotames et
buffles ;
- les domaines de chasse d'Epi et de
Bili-Uélé ;
- les grottes de Mont Ho ;
- le Parc National de la Maïko qui s'étend aussi
au Nord-Kivu et au sud-Kivu.
v Province du Maniema
- Kasongo, Marché de Nyangwe, Monument de Kalongu,
Tombe de TIPPO TIPPO, Tongoni, Kibombo anciens marchés des esclaves et
vestiges de la présence des esclavagistes arabes.
2. Axe Kinshasa - Océan
v Ville de Kinshasa
- le Pool Malebo, large de 25 Km et vestige d'un ancien lac
intérieur, la tombe de Selembao, la Chapelle SIMS, le stade des Martyrs,
les Archives Nationales, le Palais du Peuple, l'Académie des Beaux-Arts
et son Musée, la Cité de l'OUA, le Palais de la Nation, le
cimetière des Pionniers, le Mont Ngaliema, la Route des caravanes, les
jardins Botanique et Zoologique de Kinshasa, la pagode et le complexe
touristique de N'sele, le Lac de Ma Vallée, Lola ya bonobos
(réserve de protection), Musée National, les chutes de Lukaya, le
Parc Présidentiel du Mont Ngaliema, le Marché des artistes (Wenze
ya Bikeko), le Marché Central, Maluku, le village des pêcheurs de
Kinkole, le domaine de chasse de Bombo - lumeme, Jardin d'Eden, les Symphonies
Naturelles, le Parc de la N'sele, la Place des Artistes, les ateliers Liyolo,
la Place de la Gare, Mayi ya pembe, la ferme Mona naya, la prieure de Kimwenza,
Chez le Conseiller, Mbudi, Chez Tintin, etc.
v La Province du Bas-Congo
- Le Jardin Botanique de Kisantu, les grottes de
Mbanza-Ngungu, les chutes de Zongo, le barrage d'Inga, le Pic Gambier, le
Belvédère ; le Pont suspendu sur le Fleuve. Les inscriptions
de Diego Câo, la Route des Caravanes à Matadi, le Monument aux
porteurs à Mpozo ; Vivi 1ère Capitale de l'Etat
Indépendant du Congo, le Baobab de Stanley à Boma, les plages et
Mangroves de Muanda, la cité de Nsiamfumu à Muanda, la Pointe de
Banana.
3. Axe Kinshasa - Bandundu
v District de Kwango - Kwilu
- Les chutes de Tembo, Kakobola, Mashita - Mbanza, les gorges
de la Lukwila, les grottes, Vallées et Pentes escarpées de Gungu,
les danseurs Pende et Yaka aux masques et costumes traditionnels
extraordinaires, le Festival de Gungu.
v Districts de Maï-Ndombe
- Le lac Maï-Ndombe pour la pêche sportive à
Inongo et ses environs.
4. Axe Kinshasa - Equateur
- Le Parc National de la Salonga (3600.000 ha) : singes,
Bonobos, crocodiles, hippopotames, le jardin botanique de Eyala, les chutes de
Katongo à Libenge, la chapelle Crypte Marie La Miséricorde de
Gbadolite, les riches espèces de poissons dans le fleuve Congo et ses
affluents, le Lac Tumba, vestiges des temps historiques.
5. Axe Katanga - Kasaï
v Province du Katanga
- Le Parc National de l'UPEMBA (1.200.00 ha) ; lions,
léopards, éléphants, zèbres,
- Le Parc national de KUNDELUNGU (220.000 ha) antilopes,
chimpanzés ;
- les chutes de la Lofoi (384 m), Kiubo (60m), Kibundji (120
m). mines souterraines de cuivre de Kipushi ;
- la cour royale du Mwant YAV à Musumba ;
- les Tombes de M'SIRI et du Capitaine Belge BODSON qui
l'avait assassiné à Bunkeya.
v Province du
Kasaï-Oriental
- Les installations minières de Bakwanga à
Mbuyi-Mayi (Exploitation industrielle) et de Tshikapa (Exploitation
artisanale) ;
- les lacs FWA et MUNKAMBA aux eaux claires, cadre des
week-ends agréables, du plaisir, de la pêche et de
canotage ;
- sculpture et tapisserie Kuba et le riche Musée d'Art
Kuba à Mushenge (Mweka) ;
- La rivière Kasaï (1.000 km de longueur) le plus
long affluent du fleuve Congo ;
- les riches folklores Luba, Tetela, Lulua et Songye.
2.4. LA FREQUENTATION DES
SITES TOURISTIQUES
Concernant la fréquentation des sites touristiques,
après que nous ayons identifié les différents axes
touristiques, nous constatons que notre tourisme souffre d'un manque de
politique communicationnelle pour inciter et stimuler même le congolais
moyen au niveau local soit le tourisme urbain et périurbain.
Le tourisme congolais ne nécessite pas seulement des
moyens colossaux pour le valoriser mais d'information et de formation. Avec
d'autres sites tels que le baobab de Stanley, les inscriptions de Diego Cao, le
musée National, le pont Maréchal, les parcs et autres qui ne
demandent pas trop d'aménagement mais une politique communicationnelle
efficace pour que ça soit fréquentables. La non
fréquentation des sites touristiques congolais n'est liés
forcément aux moyens financiers mais d'une stratégie
approprié et attrayante afin d'attirer un bon nombre de congolais quant
à la culture touristique car ce dernier s'avère être une
éducation et culture. Puis à l'époque était
organiser des excusions, et de visite guidé au niveau des écoles
mais actuellement n'existe plus, l'office pouvait organiser le tourisme de
stimulation au niveau des entreprises privées et publiques afin de
remonter la pente.
Mark Cormark donne trois vérités fondamentales
de la vente qui sont16(*) :
- Connaitre votre produit, croire en lui et le vendre avec
enthousiasme ; si vous ne connaissez pas votre produit, les gens
n'apprécieront pas les efforts que vous ferez pour le vendre, si l'on ne
croyez pas en lui toute votre personnalité et toute votre technique ne
suffiront pas à le stimuler, lui, n'aura aucun enthousiasme à
l'acheter ;
- Connaitre votre produit, c'est aussi comprendre
l'idée qu'il y a derrière - son but, comment il est perçu
- la relation qui existe entre lui et ce que les gens désirent acheter.
En quoi aidera-t-il votre client ? quel problème va-il
résoudre ? quelles sont ses possibilités ?
- Connaître votre produit, c'est aussi percevoir l'image
qu'il projette. Je crois que tous les produits le sont. C'est peut être
une image positive, que vous avez envie de vendre, ou une image négative
dont il faudra venir à bout ;
L'idée de Mark nous pousse à dire que l'office
doit fournir d'efforts, pour triompher des objections du client (touristes
congolais et étrangers). Mais l'office ne doit pas se limite de la
convaincre mais plutôt de s'efforcer de changer son système de
référence.
2.5. LA SECURITE ET LA
PAIX
En ce qui concerne la sécurité, la RDC venait
de passée une période très cruciale (différentes
guerres d'agression, rébellions et des conflits armées) en
matière de la sécurité et de la paix depuis 1994, mais
actuellement le Congo aspire à une jeune démocratie et à
une paix durable avec des institutions légitimes. Tant d'actions sont
menées en vue de pacifier le pays, et de renouer de bonnes relations
avec les pays frontaliers à la RDC.
La période consécutive à l'accession du
pays à l'indépendance avait placé le pays dans une
situation de flottement de 1960 à 1965 et le tourisme n'avait pas
évolué.
L'infrastructure hérité de la colonisation
avait subsisté et a permis tant soit peu de répondre aux besoins
touristiques de l'époque.
Avec la pacification du pays et le boom du cuivre dans les
années 1970, le pays était une destination touristique pour les
africains, les européens, les asiatiques et les américains.
La crise économique, la megestion et la mauvaise
gouvernance qui a caractérisé la fin du règne du
Maréchal Mobutu e entraîné un déficit de gestion et
la non expansion du tourisme, certains touristes ont été
dissuadé de prendre la destination République Démocratique
du Congo.
Nous pouvons épingler l'insécurité dans
le cas du touriste d'aventure DIEULEVEU qui a disparu dans des conditions non
encore élucidées dans le Bas-Congo. Cette période
d'insécurité militaro-politique a durée 1983 à le
naissance de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social,
à la chute du Régime Mobutu le 17 mai 1997.
Vint ensuite les différents guerres et rebellions qui
ont fait des dégâts jusqu'alors irrécupérables et
qui ne permettent même pas envisager une refuse du tourisme dans les
contrées de l'Est du pays tel que le parc Virunga ou même les
gardes des parcs sont assassinés par les différents milices
armées.
La paix et la sécurité sont un facteur
important pour l'expansion du tourisme tant pour les nationaux que pour les
étrangers.
Il est des lors important que la paix et la
sécurité soient établies sur toute l'étendue du
pays, cela permettra la circulation aisée des personnes et de leur bien
sans craintes.
CHAP. III : PRESENTATION DE L'OFFICE NATIONAL DU
TOURISME
III.1. Historique
Dès 1889, Léopold II, roi des Belges,
décidait de créer des réserves de chasse destinées
à protéger l'éléphant contre un massacre
déjà inconsidéré. Cette politique devait être
poursuivie en 1908 par le prince Albert qui estimait nécessaire
d'établir de nouvelles réserves naturelles. En 1925,
était créé le parc national Albert (aujourd'hui parc
national des Virunga). Ce parc fut agrandi en 1929, 1934 et 1935,
jusqu'à s'établir dans ses limites actuelles.
L'Institut des parcs nationaux, créé en 1929,
dépendait du ministère des Colonies à Bruxelles. Il devait
très rapidement s'enrichir de trois nouveaux parcs : Garamba,
Upemba et Le Kagera (aujourd'hui au Rwanda).
En 1960, au lendemain de l'indépendance, ces parcs
ont été rattachés au ministère Congolais de
l'Agriculture. En 1970, le gouvernement Congolais a créé quatre
nouvelles réserves intégrales, triplant la superficie globale des
parcs nationaux. En 1972, les statuts de l'IZCN étaient
reconsidérés afin d'y inclure le contrôle de
l'environnement humain.
En vue de faire connaître le tourisme congolais
à l'étranger, 160.000 dépliants et affiches publicitaires
ont été édités et distribués dès
1973. De même, deux films de quarante minutes sur le Zaïre
ont été tournés.
En cette même année, l'Office zaïrois du
Tourisme avait ouvert un bureau à Bruxelles où celui-ci
était chargé des rapports directs avec les " tours
operators ", les agences de voyage et tous les professionnels du tourisme
installés aussi bien en Belgique que dans les autres pays du
Marché Commun. Les délégués du Commissariat
Général au Tourisme prendront part à diverses
manifestations internationales (conférences, séminaires, foires)
dans la même optique de drainer un monde toujours croissant de touristes
vers le Zaïre.
Au terme du plan d'orientation touristique 1970-1975, les
résultats sont probants : malgré la crise internationale, le
taux d'expansion touristique pour le pays se maintient à un niveau
honorable, soit 10,9 % d'augmentation entre 1972 et 1973 pour ce qui est du
nombre d'arrivées par voie aérienne à Kinshasa.
Le flux va cependant connaître une stagnation par la
suite, à cause, principalement de la conjoncture économique
difficile que traverse le pays en ce moment-là. C'est ainsi qu'entre
1979 et 1982, le nombre de touristes et de visiteurs étrangers
entrés au Zaïre a constamment oscillé autour de 100.000
personnes, dont moins de 20.000 véritables touristes.
Aujourd'hui, c'est surtout les infrastructures touristiques
elles-mêmes qui ont souffert des événements que le pays a
connu depuis 1994, avec l'afflux inconsidéré des
réfugiés hutus rwandais qui ont envahi l'Est du Zaïre
après le génocide de triste mémoire ayant suivi la mort du
Président Juvénal Habyarimana.
III.2. Missions
L'O.N.T a pour mission :
- Promouvoir l'expansion de l'industrie
hôtelière ;
- Encourager toutes les initiatives privées nationale
et étrangères tendant à contribuer au développement
du Tourisme et de l'Hôtellerie en R.D.C ;
- Promouvoir le Tourisme International et national, tourisme
social et le tourisme des jeunes ;
- Entreprendre et réaliser toutes études et
recherches tendant à promouvoir le Tourisme dans le pays ;
- Encourager la formation du personnel touristique et
hôtelier.
III.3. Siège
social
Le siège social de l'Office National du Tourisme est
situé au Building MAYFAIR, sur le boulevard du 30 juin dans la commune
de la Gombe.
III.4. Nature juridique et
objet social
L'Office National du Tourisme aux termes de l'Ord.
N° 86-210 du 12 juillet 1986, est une entreprise publique à
caractère commercial et doté de la personnalité juridique
placée sous la tutelle du Ministère du tourisme. Il a pour objet
social de faire la promotion du tourisme en République
Démocratique du Congo par tous les moyens appropriés
notamment, par la publicité, la collecte et la diffusion de
renseignements à l'usage des touristes.
III.5. Structure et
fonctionnement
L'Office National du Tourisme fonctionnait auparavant avec 6
directions actuellement sa configuration se présente de la
manière suivante :
- La Direction de la Promotion Touristique (D.P.T) ;
- La Direction Administrative (D.A) ;
- La Direction des Finances et Recouvrements (D.F) ;
- La Direction de l'Organisation et Planification
(D.O.P) ;
- La Direction de la Documentation et Publication
(D.D.P) ;
- La Direction de l'Hôtellerie (D.D.H) ;
- La Direction des Agences provinciales ;
- La Direction Provinciale de Kinshasa.
L'Office dispose également 3 agences qui relaient ses
actions dans l'arrière pays:
v Agence de Goma qui s'occupe de l'axe touristique Kivu -
Maniema, province Orientale ;
v Agence de Matadi ayant juridiction sur l'axe touristique
Kin-Océan ;
v Agence du Katanga appelé à rayonner sur l'axe
touristique Katanga et les 2 Kasaï ;
A coté de ses agences, l'O.N.T a crée et
organisé des structures de taille plus réduite appelées
ANTENNES. Celles-ci constituent en réalité des rouages
d'informations, de renseignements d'assistance aux touristes et de
facilitations placées dans les principaux postes d'entrées (ports
& aéroports) et/ ou d'activité touristique
avérée.
Ces antennes sont actuellement au nombre de 7 dont 6 seulement
sont opérationnelles :
· A l'aéroport de N'djili à
Kinshasa ;
· A l'aéroport de la LUANO Lubumbashi ;
· Au Beach Ngobila à Kinshasa ;
· A Moanda dans le Bas-Congo ;
· Au baobab de Stanley à Boma dans le Bas-Congo
· Au poste frontalier de Kasumbalesa.
L'antenne non fonctionnelle est celle de
l'aéroport Goma au Nord - Kivu.
III.6. ORGANIGRAMME
DG
ADG & ADGA
Coordination, secrétariat et relations publiques
DF
SEC.
SERVICE COMPTABILITE
SERVICE BUDGET / CONTROLE
SERVICE TRESORERIE
Bas-congo
Katanga
Pr. Orientale
Nord-kivu
Kinshasa
AGENCES PROVINCIALES
SEC.
DA
SERVICE DU PERSONNEL
SERVICE ADMINISTRATIF
SEC.
DCAP
BUREAU ADMINISTRATIF
BUREAU TECHNIQUE
SEC.
DOP
SERVICE ETUDES
SERVICE PLANIFICATION
SEC.
DPT
SERVICE DPROMOTION
SERVICE FORMATION
SEC.
DDP
SERVICE DPRODUCTION
SERVICE DOCS & ARCHIVES
Bur.eau Rel. Et prot.
SERVICE STATISTIQUE
SEC.
DDH
SERVICE Inform. Hôtel.
Sce suivi patr. Hôt. De l'Etat
ADF
ADT
AUDIT
Source : ONT
CHAP. IV : LES
STRATEGIES MARKETING DE L'OFFICE NATIONAL DU TOURISME
IV.1. Système du
service marketing
L'Office National du Tourisme est un établissement
à caractère commercial censé vendre l'image tant
à l'intérieur qu'à l'extérieur de la RDC. A part
les calendriers et quelques dépliants du moins insuffisants et le
site Internet à peine confectionne, l'ONT n'a pas une bonne
politique de promotion appliquée pour faire connaître les
différents produits touristiques de la RDC.
IV.2. Organisation et
fonctionnement de service marketing
Quant au service marketing, l'Office dispose d'un service
de promotion touristique qui fonctionne sporadiquement pas faute de moyens
mais mène occasionnellement des activités promotionnelles.
IV.3. Stratégies
appliquées par l'ONT
Il convient de noter que la fonction commerciale de l'Office
Nationale du Tourisme n'est pas à confondre avec celle d'une entreprise
classique qui fabrique ou achète des produits en vue de les revendre.
L'ONT étant une entreprise à caractère
commercial et sa direction de marketing est chargée de vendre l'image
touristique de la République Démocratique du Congo dans les
marchés touristiques émetteurs. Ainsi sa politique de
promotion se caractérise par la production et diffusion de supports
publi-promotionnels ; dépliants, cartes postales et à
travers son site web). Ces supports contiennent principalement des images,
renseignements et messages spécifiques vantant la beauté du pays.
Ils ne sont pas destinés à la vente mais plutôt à
être distribués aux touristes dans le cadre de la
publicité.
Son but est d'inviter les touristes à découvrir
la beauté exceptionnelle, la nature, la culture et les
potentialités de la RDC.
Au regard de la situation que nous avons
présentée à travers ce travail, l'ONT n'a mit en place
aucune stratégie attrayante comme celle du Kenya ou de l'Afrique du sud.
Il important que l'ONT mette en place des nouvelles stratégies afin de
remédier à cette situation afin de redonner une nouvelle image
de la RDC comme une nouvelle destination touristique.
Elles doivent être élaborées en
étroite collaboration avec l'ensemble des acteurs du tourisme Congolais
et étrangers. Elles s'appuieront sur une analyse approfondie des enjeux
touristiques grâce à la réalisation des sondages et
études.
Ces nouvelles stratégies viseront à renforcer
l'attractivité de la destination Congo (RDC), notamment par un
positionnement en termes d'image, la valorisation de la qualité de
l'offre et un développement conséquent et innovant des
filières produits.
Les stratégies, tant par son contenu synthétique
que par sa présentation, s'attachent à rendre lisible la logique
stratégique en présentant en face à face : les grands
enjeux du tourisme mondial, ses conséquences sur l'organisation de
l'activité et l'atout à jouer par le Congo (RDC).
Cette démarche nécessite l'implication de
l'Etat Congolais à travers son Ministère du tourisme comme ce
fut le cas en France, leader touristique mondial, impulsée par le
Premier Ministre Jean-Pierre RAFFARIN par la mise en oeuvre d'une politique
touristique de grande ampleur. Cette stratégie constitue l'ambition
première du gouvernement en matière du tourisme et a pour
objectif la conservation de la France à sa place de leader
touristique mondial et de gagner des parts de marché pour atteindre 40
milliards d'euros de recettes en 201017(*).
Pour ce faire la RDC doit procéder par une
stratégie concertée, portée par une
volonté gouvernementale et doit élaborée une
base partenariale importante, avec la volonté d'associer très
largement l'ensemble des acteurs du tourisme Congolais afin qu'ils
s'identifient à cette démarche.
Ils doivent organiser des foires, des salons, des
séminaires, des rencontres, des échanges et les audits qui
permettront aux acteurs publics et privé du tourisme Congolais et
étrangers ainsi des intervenants afin d'avoir une nouvelle ligne
politique de la destination RDC, pour que dans les dix prochaines années
débouchent sur des mesures concrètes avec une augmentation
conséquente du budget touristique.
L'Office National du Tourisme doit adopter les choix
stratégiques que pour que ses actions soient effectives et efficaces sur
terrain. Ces stratégies doivent dégager les
évolutions majeures à prendre en compte dans le
développement de la promotion touristique :
Dans un monde où il existe « des
ruptures récurrentes » ; en RDC, la faiblesse de
l'économie, la fluctuation monétaire, le conflit à l'est
et les différentes guerres n'ont pas épargné le secteur
touristique.
Une concurrence exacerbée liée
à la globalisation le flux de capitaux vers des
destinations prisées met la RDC en marge du monde touristique.
L'émergence des nouvelles puissances
économiques comme la Chine, l'Inde, le Brésil, la
Russie, dont les prévisions de croissance sont très fortes
attirent les touristes.
La naissance d'un nouveau « consommateur
» qui place la qualité et la sécurité
de l'offre en premières priorités et cherche à donner un
sens à ses voyages, alors que dans notre pays nous ne faisons aucun
effort pour améliorer notre image et rendre la RDC
fréquentable.
Avec une situation géographique
remarquable, au centre de l'Afrique, la RDC proche des
plus grands bassins émetteurs de population.
IV.3.1. UNE STRATEGIE BASEE
SUR SIX PRINCIPES FONDATEURS
L'ONT doit adopter des nouveaux axes
stratégiques qui sont guidés par une volonté de
réactivité face au contexte international mais aussi d'excellence
quant à la qualité de l'offre touristique.
Faire des choix et se
concentrer sur des objectifs essentiels pour renforcer l'efficacité et
la lisibilité de cette stratégie. Exemple : valoriser les
sites existant en améliorant leur accessibilité et les
infrastructures d'accueil : KAHUZI BIEGA, GARAMBA, SALONGA, ...
Fédérer
l'ensemble des organismes concernés directement ou
indirectement par le tourisme afin de concrétiser le caractère
transversal de cette activité, donner d'avantage de cohérence
à la promotion et disposer de moyens accrus.
Mettre en place une stratégie de
mouvement et d'anticipation.
Mener une veille attentive sur les
tendances et les nouveaux comportements des consommateurs.
Miser sur la créativité
et l'innovation marketing.
Tendre à l'exemplarité
par l'élévation du professionnalisme et de la
qualité. D'où la nécessité de créer des
écoles de métiers liés au tourisme ; il n'en existe
presque pas en RDC.
A. QUATRE OBJECTIFS A MOYEN TERME
Ø Renforcer l'attractivité de la
destination Congo (RDC) en récréant son image. La
stratégie adoptée consiste en une valorisation de la
qualité de l'offre et des services. Elle opte aussi pour un nouveau
positionnement image du pays, mettant en exergue l'émotion et la
découverte.
Ø Créer de la valeur et augmenter
les recettes touristiques en incitant les clientèles
à multiplier leurs voyages en RDC, notamment au travers de courts
séjours et en proposant des produits à haute valeur
ajoutée.
Ø Mieux promouvoir le tourisme sur
l'ensemble du territoire Congolais en prenant appui sur la
richesse (un scandale géologique) et la biodiversité d'une
mosaïque culturelle Congolaise.
Ø Désaisonnaliser le tourisme
en multipliant les opportunités de séjours tout au
long de l'année.
B. ET TROIS OBJECTIFS A PLUS COURT TERME
Créer un nouveau souffle
en mettant en place une dynamique susceptible de
fédérer les acteurs du tourisme autour de cette démarche.
Si aujourd'hui la destination EPULU est dynamisée, les transporteurs,
les hôteliers, les restaurants vont fédérer afin de rendre
cette destination agréable.
Conquérir de nouvelles
clientèles sur nos marchés traditionnels en se
concentrant sur de nouveaux bassins émetteurs et cibles affinitaires.
Tous ceux qui visiteraient le Congo et d'autre encore doivent revenir si
l'image qui leur parvienne les incite à visiter la RDC.
Anticiper et accompagner l'émergence de
nouveaux marchés en jouant un rôle de
précurseur. Ce qu'ils visitent ailleurs nous pouvons le créer en
RDC et même anticiper si les acteurs du Tourisme disposent des moyens
appropriés.
IV.3.2. LA RECHERCHE D'UN
NOUVEAU POSITIONNEMENT DE LA DESTINATION
Cette nouvelle stratégie vise à
présenter le Congo (RDC) comme une destination unique et rare, porteuse
d'émotions.
La nécessité d'un nouveau
positionnement repose sur le fait que la RDC ne donne pas assez
l'image d'un pays « sortant de l'ordinaire », « exotique »
(surtout pour les pays africains).
Une République Démocratique du
Congo « nouvelle » et « différente » est mise en
avant grâce à la promotion d'une offre originale, de
ses extrêmes mosaïques de cultures, de styles et de paysages. L'art
de vivre à la Congolaise prend de nouvelles couleurs et suscite le
rêve.
Le goût « unique » d'un voyage en
RDC est ainsi valorisé. Un séjour doit rimer avec
« émotion et découverte » découlant
particulièrement de la diversité des territoires avec «
douceur de vivre, authenticité et convivialité» issues de
son art de vivre et de sa cuisine diversifiée.
v LE CHOIX DE CIBLES PRIORITAIRES
§ La communication cible d'avantage le grand
public.
La population urbaine et active, les
catégories socioprofessionnelles supérieures, les seniors actifs
et retraités, les touristes d'affaires individuels et les jeunes sont
prioritairement ciblés.
Un choix qui vise à palier au
déficit d'image de la destination, plus marqué dans
les réponses du grand public que dans celles des voyagistes.
Un choix qui permet de s'adapter au
développement du tourisme individuel et de la
réservation directe facilitée par l'Internet.
§ Cette priorité n'exclut pas le
maintien de la collaboration avec les professionnels. L'Office
doit nouer des liens étroits avec les voyagistes, les agences de
voyages, les acteurs du tourisme d'affaires et les réseaux «
alternatifs » (associations, comités d'entreprises, etc.) qui
seront renforcés principalement sur les marchés longs courriers
et émergents.
§ Et le développement des actions
auprès de la presse et des relais d'opinions,
puissants prescripteurs auprès du grand public.
v Une approche innovante des filières et des
produits
La stratégie de produits s'appuie sur un
classement nouveau de l'offre susceptible d'attirer de nouvelles
clientèles et de générer du chiffre d'affaires. Elle se
caractérise par une grande souplesse dans le choix des produits
permettant une meilleure adaptabilité aux marchés. La
diversité de l'offre est mise en avant, notamment en termes
d'activités, d'équipements (particulièrement
l'hébergement) et de territoires. La segmentation des filières
produits se divise ainsi en quatre catégories:
1) Des produits d'image et d'appels
susceptibles de faire évoluer la perception de la RDC et
d'attirer ou de reconquérir de nouvelles clientèles. Ils sont
choisis en fonction du marché et porteurs d'une image nouvelle de la
destination. Il peut s'agir d'événements, de fêtes, de
territoires identitaires et diversifiés.
2) Des produits de consommation
susceptibles de créer de la valeur ajoutée et du
chiffre d'affaires. Sept filières prioritaires ont ainsi
été envisagées dans le cadre de la stratégie : le
tourisme d'affaires, de l'art et de la culture, le tourisme urbain, le
patrimoine naturel, de l'art de vivre et la gastronomie, la montagne, les
espaces et parcs nationaux.
3) Des produits de niche permettant
de capter et fidéliser des catégories de clientèles
spécifiques. Il peut s'agir de produits (le golf, la remise en forme, le
tourisme religieux, les parcs et jardins, le tourisme fluvial) ou de segments
de clientèles (les jeunes), ...
4) Des produits de découverte et
d'opportunité pouvant être consommés pendant
les séjours sans avoir été prévus à
l'avance. Ils permettent d'augmenter la dépense moyenne mais aussi
d'élargir et de renforcer l'intérêt pour la destination
Congo.
5) Une nouvelle approche des
marchés
ü Une stratégie « CONGO »
est mise en place et se traduit par une promotion directe des
territoires et de villes congolaises sur les marchés matures de
proximité et par une incitation à multiplier les voyages en RDC,
notamment en court séjour.
ü Une stratégie « marchés
lointains matures et émergents » est également
mise en place et s'appuie sur les pôles d'attractivités
touristiques majeurs pour irriguer l'ensemble du territoire.
ü Les grands bassins urbains à forte
richesse économique sont prioritairement ciblés sur
l'ensemble de ses marchés.
IV.3.3. UNE STRATEGIE
D'ACTIONS EN 4 POINTS-CLES
La stratégie d'actions développe
des démarches nouvelles, comme la création du logotype
«Qualité CONGO» ou le marketing affinitaire et met en place
des outils d'évaluation des marchés et des actions.
ü La « bataille » d'Internet se
muscle par la création d'une nouvelle « plate-forme
du tourisme congolais » qui doit offrir en un même outil, les
fonctions d'information, de promotion et d'accès à la
commercialisation. La plate-forme permettra notamment de présenter une
offre plus exhaustive et attractive possible et assure une meilleure
maîtrise des contenus.
ü Une démarche de marketing
affinitaire ou thématique devra être mise en place
pour des actions ciblées sur des thématiques
à forte valeur ajoutée et auprès des communautés
identitaires. Elle permettra notamment de valoriser la qualité et la
grande diversité des filières et de désaisonnaliser le
tourisme.
ü Les orientations stratégiques sont
déclinées par marché et par thématique/produit
grâce à la réalisation de croisements
marché/produits/cibles pertinents.
ü Le suivi des marchés et
l'évaluation des actions devront être optimisés
par le développement de nouveaux outils de mesure. Le
suivi de la notoriété de la destination se fera grâce au
renouvellement régulier de l'étude sur l'image de la RDC. La
création d'un outil de type «baromètre»
d'évaluation et de pilotage des marchés permettra à la
fois de mesurer le poids stratégique des marchés émetteurs
et leur adéquation aux objectifs stratégiques. Enfin, la
création du baromètre ONT/Tourismage permettra de comparer de
façon précise et détaillée l'offre touristique
congolaise à celle de ses principaux concurrents.
Nous prenons la France à titre exemplatif, elle
dispose d'un organisme de promotion de la destination France
créée en 1987 et placée sous l'autorité du ministre
en charge du Tourisme, la Maison de France a pour mission la promotion de la
destination touristique de la France principalement à l'étranger.
Quant à sa stratégie, une implantation
à travers le monde, la Maison de France est constituée d'un
siège à Paris et de 33 bureaux implantés dans 28 pays. Son
champ d'action rayonne sur les 5 continents.
Pour l'efficacité de son action la Maison de France
prévoit au moins 2000 opérations menées chaque
année.
Ses actions de promotion s'organisent à partir d'une
stratégie marketing établie pour cinq ans (2005-2010). Elles sont
déclinées et mises en oeuvre par ses équipes en France et
sur les différents marchés internationaux.
IV.4. Evolution des
touristes en RDC 1998-2008
Année
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Europe
|
5365
|
11267
|
10682
|
11273
|
9037
|
13117
|
14751
|
Amérique
|
1062
|
1949
|
2748
|
3678
|
2568
|
4592
|
3824
|
Afrique
|
140974
|
144442
|
37793
|
9088
|
20380
|
14531
|
36489
|
Asie
|
1296
|
1666
|
3306
|
3710
|
3018
|
3865
|
5654
|
Océanie
|
104
|
27
|
286
|
430
|
139
|
133
|
289
|
Total
|
148802
|
159351
|
54815
|
28179
|
35141
|
36238
|
61007
|
Source : O.N.T
Graphique n° 1

L'Office National du Tourisme éprouve des
difficultés pour évaluer les dépenses
générées par les touristes dans notre pays suite à
l'inexistence du Compte Satellite du Tourisme (CST), une structure qui sert
d'instrument de mesure de la contribution du tourisme à
l'économie nationale. (18(*)).
Sur un nombre total de 903 millions de touristes en 2007, les
cinquante pays suivants étaient les plus visités:
LES ENTREES TOURISTIQUES
INTERNATIONALES
Rang
|
Pays
|
Entrées touristiques internationales
|
1
|
France
|
81900000
|
2
|
Espagne
|
59200000
|
3
|
États-Unis
|
56000000
|
4
|
Chine
|
54700000
|
5
|
Italie
|
43700000
|
6
|
Royaume-Uni
|
30700000
|
7
|
Allemagne
|
24400000
|
8
|
Ukraine
|
23100000
|
9
|
Turquie
|
22200000
|
10
|
Malaisie
|
22100000
|
11
|
Mexique
|
21000000
|
12
|
Grèce
|
21000000
|
13
|
Autriche
|
20800000
|
14
|
Russie
|
20200000
|
15
|
Canada
|
17900000
|
16
|
Hong Kong
|
17 200 000
|
17
|
Pologne
|
15000000
|
18
|
Thaïlande
|
14 500 000
|
19
|
Macao
|
12900000
|
20
|
Portugal
|
12300000
|
21
|
Arabie Saoudite
|
11500000
|
22
|
Pays-Bas
|
11000000
|
23
|
Égypte
|
10600000
|
24
|
Croatie
|
9100000
|
25
|
Afrique du Sud
|
9100000
|
26
|
Hongrie
|
8600000
|
27
|
Suisse
|
8400000
|
28
|
Japon
|
8300000
|
29
|
Singapour
|
8000000
|
30
|
Irlande
|
8000000
|
31
|
Maroc
|
7400000
|
32
|
Émirats Arabes Unis
|
7100000
|
33
|
Belgique
|
7000000
|
34
|
Tunisie
|
6800000
|
35
|
République tchèque
|
6700000
|
36
|
Corée du Sud
|
6400000
|
37
|
Indonésie
|
5500000
|
38
|
Suède
|
5200000
|
39
|
Bulgarie
|
5200000
|
40
|
Australie
|
5100000
|
41
|
Brésil
|
5000000
|
42
|
Inde
|
5000000
|
43
|
Danemark
|
4700000
|
Source : OMT
Les entrées touristiques
Internationales
0
10000000
20000000
30000000
40000000
50000000
60000000
70000000
80000000
90000000
Entrées touristiques internationales
1 France
2 Espagne
3 États-Unis
4 Chine
5 Italie
6 Royaume-Uni
7 Allemagne
8 Ukraine
9 Turquie
10 Malaisie
11 Mexique
12 Grèce
13 Autriche
14 Russie
15 Canada
16 Hong Kong
17 Pologne
18 Thaïlande
19 Macao
20 Portugal
21 Arabie Saoudite
22 Pays-Bas
23 Égypte
24 Croatie
25 Afrique du Sud
26 Hongrie
27 Suisse
28 Japon
29 Singapour
30 Irlande
31 Maroc
32 Émirats Arabes Unis
33 Belgique
34 Tunisie
35 République tchèque
36 Corée du Sud
37 Indonésie
38 Suède
39 Bulgarie
40 Australie
41 Brésil
42 Inde
43 Danemark
![]()
Le graphique ci-dessous nous présente les pays plus
visités en 2007, qui la France est à la tête avec plus
81.900.000 des touristes, suivi de l'Espagne 59.200.000 et les Etats-unis en
troisième position avec 56.000.000 des touristes.
CONCLUSION
Au terme de ce travail, intitulé
« LES STRATEGIES MARKETING DE L'OFFICE NATIONAL DU
TOURISME POUR VALORISER LE TOURISME EN RDC », nous nous
permettrons d'insister une fois de plus sur les politiques que la
République Démocratique du Congo doit appliquer pour vendre au
mieux son image de marque et relancer son tourisme.
Après les différentes guerres
caractérisées par l'insécurité et le bruit des
balles, la destruction de la faune et de la flore, la République
Démocratique du Congo doit développer des stratégies
à court, moyen et long terme afin de faire de notre pays une destination
touristique.
Pour redorer l'image du pays et attirer les tours
opérateurs touristiques européens, nous devons restructurer la
Foire Internationale de Kinshasa et y organiser un Salon International du
Tourisme, événement qui sera annuel où seront
invités des sociétés tant nationales
qu'étrangère intéresse au tourisme.
Nos objectifs étant fixés, l'Office National
du Tourisme doit avoir des statistiques à jour et se fixer des
performances annuelles, biennales, triennales avec l'appui du Ministère
de Tutelle et du Fonds de Promotion du Tourisme.
Pour faire de la RDC l'une de principale destination
touristique dans le monde. Le Gouvernement doit baser son action sur trois
piliers suivants :
- La mise en place du cadre légal et institutionnel
incitatif ;
- L'accroissement de la capacité d'accueil
hôtelière ;
- Et le lancement de campagnes de promotion sur les
marchés internationaux.
En ce qui concerne le premier axe, les pouvoirs publics se
doivent de prendre des mesures à même d'inciter les
opérateurs économiques à investir dans ce domaine du
tourisme (, la promulgation des législations, lois et règlements
appropriés, la promotion des infrastructures de base, notamment en
matière de transport et de communication, l'amélioration de cette
activité, et la mise en valeur des richesses naturelles,
archéologiques et culturelles du pays).
L'Etat peut investir dans le domaine en réfectionnant
les hôtels existant en construisant d'autre à travers le pays car
toutes nos provinces ont des attractions. Ainsi plusieurs emplois seront
crées.
Et enfin le troisième axe de la stratégie,
consistera pour la République Démocratique du Congo à
améliorer l'image du pays à l'étranger, mieux faire
connaitre ses richesses naturelles et sa culture et attirer des investisseurs
étrangers spécialisés dans les activités
hôtelières et de voyage. A cet effet, l'Office National du
Tourisme doit militer pour avoir les moyens de participer annuellement aux sept
plus importantes foires internationales du tourisme, notamment en France, en
Italie, en Allemagne et en Grande Bretagne, l'ONT doit ouvrir des
représentations dans tous les pays Européens émetteurs de
touristes.
En fin de compte, l'Office National du Tourisme congolais
devrait retrouver les moyens indispensable au développement du
tourisme, les derniers journées sur le tourisme qui ont eu lieu au Grand
Hôtel de Kinshasa ont démontré la nécessité
d'une réorganisation dans ce domaine et l'octroi des moyen à
travers la restitution du Fonds de Promotion Touristique à l'ONT.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Jean Jacques LAMBIN, Le marketing stratégique
fondements, méthodes et applications, 2ème
éd. Mc Graw HILL, Paris 1981.
2. LEVITT Havard, Fondement marketing,
3ème édition, De Boeck, Bruxelles, 1997.
3. Mark CORMARK, Tout ce que vous n'apprendrez jamais
à HAVARD, éd. Rivages - Hera, Paris.
4. Mintzberg H. et Ahlstrand B., Safari en pays,
stratégie l'exploration des grands courants de la pensée
stratégique, Editions Village Mondial, 2005.
5. Philip Kotler, B. Dubois et alli, Marketing
management, 12ème Edition, 2007.
6. SHOMBA KINYAMBA S., Méthodologie de la recherche
scientifique ; Parcours et les moyens d'y parvenir ;
Edition M.E.S., Kinshasa, 2005.
7. Tensiewhelan, L'écotourisme Gérer
l'environnement, éd. Communication vision, 2006.
II. NOTES DE COURS
1. Lolinga L., Eléments d'économie politique,
Kinshasa, ISC/ Gombe, avril 2006.
2. Musumadi J., Fondement de marketing, syllabus, ISC/ Gombe,
2005-2006.
III. DICTIONNAIRE
1. Dictionnaire, le petit Larousse, Paris, 2006.
IV. WEBOGRAPHIE
1. http://assens.club.fr
V. AUTRES DOCUMENTS
1. Plan directeur pour le développement du tourisme,
Février 1995.
2. La stratégie marketing 2005 - 2010 de Maison de la
France.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
..............................................................................................I
DÉDICACE
.............................................................................. .................II
AVANT-PROPOS ........................................................................................III
LES ABRÉVIATIONS
....................................................................................
V
INTRODUCTION
1
01. PROBLEMATIQUE
1
02. HYPOTHESE DU TRAVAIL
1
03. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
04. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
2
05. DELIMITATION DU SUJET
3
06. DIFFICULTES RENCONTREES
3
07. CANEVAS DU TRAVAIL
3
CHAP. I : GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
5
SECTION 1 : GENERALITES SUR LE MARKETING
5
1.1. Définitions et concepts de base du marketing
5
1.2. Le marketing
8
1.3. Rôle du marketing
11
1.4. Importance du marketing
11
1.5. Les stratégies marketing
12
CHAP. II : NOTIONS SUR LE TOURISME
15
SECTION 1 : APPROCHE NOTIONNELLE SUR LE TOURISME
15
2.1. Définition
15
2.3. Différents types du tourisme
18
SECTION 2 : EVOLUTION DU TOURISME
21
2.1. L'EVOLUTION DU TOURISME DANS LE MONDE
22
2.2.LE TOURISME EN AFRIQUE ÇA SE DEVELOPPE
24
2.3 L'OFFRE TOURISTIQUE EN RDC()
24
2.4. LA FREQUENTATION DES SITES TOURISTIQUES
30
2.5. LA SECURITE ET LA PAIX
31
CHAP. III : PRESENTATION DE L'OFFICE NATIONAL DU
TOURISME
33
III.1. HISTORIQUE
33
III.2. MISSIONS
34
III.3. SIÈGE SOCIAL
35
III.4. NATURE JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL
35
III.5. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
35
III.6. ORGANIGRAMME
37
CHAP. IV : LES STRATEGIES MARKETING DE L'OFFICE
NATIONAL DU TOURISME
38
IV.1. SYSTÈME DU SERVICE MARKETING
38
IV.2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE SERVICE MARKETING
38
IV.3. STRATÉGIES APPLIQUÉES PAR L'ONT
38
IV.3.1. UNE STRATEGIE BASEE SUR SIX PRINCIPES FONDATEURS
41
IV.3.2. LA RECHERCHE D'UN NOUVEAU POSITIONNEMENT DE LA
DESTINATION
42
IV.3.3. UNE STRATEGIE D'ACTIONS EN 4 POINTS-CLES
45
IV.4. EVOLUTION DES TOURISTES EN RDC 1998-2008
47
IV.5. LES ENTRÉES TOURISTIQUES INTERNATIONALES 2007
......................................................49
CONCLUSION
50
BIBLIOGRAPHIE
52
TABLE DES MATIERES
..................................................................................................
53

Amisi Ali Dieudonné
+243813646734/0813646734
Amisi_alib@yahoo.fr
* (1) SHOMBA KINYAMBA S.,
Méthodologie de la recherche scientifique ; Parcours et
les moyens d'y parvenir ;
Edition M.E.S., Kinshasa, 2005, P.52.
* 2 Lolinga L., Eléments
d'économie politique, Kinshasa, ISC/ Gombe, avril 2006, P.19.
* 3 P. Kotler, B. Dubois et
alli, Marketing management, 12ème Edition, 2007,
P4.
* 4 Dictionnaire, le petit
Larousse, Paris, 2006, P.856.
* 5 P. Kotler, B. Dubois et
alli, op.cit, P5.
* 6 LEVITE T. :
Fondement marketing, 3ème édition, Deboeck,
Bruxelles, 1997, P.49.
* 6 Jean Jacques LAMBIN, Le
marketing stratégique fondements, méthodes et applications,
2ème éd. Mc Graw HILL, Paris 1981, p.5.
* 7 Idem, P6.
* 8 Ibidem, P5.
* 9 Musumadi J., Fondement de
marketing, syllabus, ISC/ Gombe, 2005-2006, P.41.
* 10 Mintzberg H et
Ahlstrand B, Safari en pays, stratégie l'exploration des grands
courants de la pensée stratégique, Editions Village Mondial,
2005, P.22.
* 11
http://assens.club.fr
* 12 Plan directeur pour le
développement du tourisme, Février 1995, P.107.
* 13 Tensiewhelan,
L'écotourisme Gérer l'environnement, éd. Paris,
p.6.
* 14 Tensiewhelan,
op.cit. P.4.
* 15 Secrétariat
Général au Tourisme
* 16 M . CORMARK, Tout
ce que vous n'apprendrez jamais à HAVARD, éd. Rivages - Hera,
Paris, P.112.
* 17 La stratégie
marketing 2005 - 2010 de Maison de la France.
* 18 Source ONT
|