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Les pouvoirs sorcellaires de l'homme fang

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par Olivier P NGUEMA AKWE
Universié lumière lyon 2 - master anthropologie 2008
  
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Les pouvoirs sorcellaires de l'homme fang

« La dualité de l'existence et de l'existant est certes paradoxale, puisque ce qui existe ne peut rien conquérir s'il n'existe pas déjà. Mais la vérité de cette dualité, l'accomplissement de cette conquête est attesté par certains moments de l'existence humaine ou l'adhérence de l'existence à l'existant apparaît comme un clivage. (...) »

De l'existence à l'existant, Emmanuel Levinas, (1947).

La conception générale de la sorcellerie chez les Fang est celle qui place les forces occultes au centre de toutes connaissances. Ils soutiennent que la sorcellerie est le pouvoir que l'homme avait perdu durant son voyage du cosmos pour la terre. C'est grâce à la sorcellerie que le monde évolue car rien de grand ne se fait dans le monde sans sorcellerie. Ainsi, la notion de l'homme, chez les Fang revient à distinguer un être naturel, charnel, une personne dont l'existence est fortifiée par des grâces supranaturelles (o ne mbot1(*)). Cette différence purement symbolique à première vue, devient concrète et palpable dès la prise de conscience de l'homme face à son élément moteur distinctif du commun des mortels qui est l'evu. En effet, l'acquisition de l'organe de l'evu s'effectue généralement de trois façons distinctives chez les Fang. La première transmission, la plus importante et la plus connue, est la transmission par lignage (par filiation ou hérédité). Un enfant issue d'une famille de sorcier va hériter de la sorcellerie de ses parents pour continuer à représenter la famille aux grandes assemblées nocturnes. De ce fait, cet enfant est une personne importante dans la société car, il maîtrise les lois de l'invisible et sort du lot du commun des mortels.

Cette transmission de l'evu se fait le plus souvent en deux étapes. Premièrement, une partie de la transmission est faite dès la naissance de l'enfant par le biais du bain mystique préparé par le père et le reste « des pasteurs »2(*) mystiques. Plus tard, quand l'enfant aura l'âge de pouvoir garder le secret (« l'âge de pleine conscience » 18 ans et plus), interviendra la transmission proprement dite.

Le second mode de transmission de la sorcellerie participant à la fabrication de l'homme est la transmission par acquisition. Pour une raison ou une autre, une personne s'adonne à la sorcellerie et devient sorcier. Par exemple, un enfant issue d'une famille pauvre va s'adonner à la sorcellerie pour combler le manque de richesse remarqué au sein de sa famille. Celui-ci va s'initier à la sorcellerie chez un sorcier initiateur pas forcement membre de sa famille. En principe, le maître sorcier va lui faire avaler la semence de la sorcellerie qui n'est autre que l'evu et lui transmettre l'akomeya à travers un rituel spécifique. La dernière façon de transmettre la sorcellerie est la transmission par don, qui peut intervenir soit dans un couple ou par personne mystique, de bonne foi La transmission par don est le résultat d'une bonne foi mystique, si la femme est sorcière, elle va aider son mari dans ses entreprises par le transfère des pouvoirs mystiques de la femme vers l'homme. Un autre exemple est celui d'un sorcier qui, au moment de sa mort, va vomir la semence de la sorcellerie evu et la donner à avaler à la personne de son choix qui va devenir immédiatement sorcier après l'ingestion de cette boule de chaire vivante qui est l'evu.

La fabrication de l'homme obéit donc à un cadre bien spécifique chez les Fang du Woleu-Ntem. Puisque l'homme ne peut vivre que dans une atmosphère imprégnée du sacré, il lui faut alors une multitude de techniques pour en consacrer l'espace. Le sacré est le réel par excellence, à la fois puissance, efficience, source de vie et de fécondité.

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Récit n°5 de Zang Ango Patrick3(*), 52 ans, taximan récit bilingue 0enregistré le 23 Mars 2006 à Adzougou4(*)

1 Akomeya aguegue fe do ewon mbot a va béle na a ye kia bo mbot. Guets ki eyon a va biéle édà éne okukut.

2 eyon bâ bo étok. Bave ne mame na azu bo mbot ba ve na a bele a kum

L'akomeya se donne aussi lorsque la personne naît. Si cette dernière ne devait pas prospérée dans sa vie. L'akomeya se donne le plus souvent quand l'enfant naît, dans une famille pauvre.

Quand on lui fait le bain, on met des choses pour que cet enfant devienne une personne importante dans la famille. On fait en sorte qu'il ait de la richesse.

Ce récit montre que l'acquisition de l'evu peut être au départ un fait de la volonté parentale. Cette transmission du pouvoir sorcier est généralement la plus utilisée chez les Fang du Woleu-Ntem pour sauvegarder l'héritage parental.

L'akomeya, comme pouvoir de richesse, peut également se transmettre dès la naissance avant que l'enfant ait l'âge de la raison. Cette transmission du pouvoir sorcier de l'akomeya demande qu'il soit effectué un autre rite pour le détenteur avant son mariage. Le rituel de transmission (étok) de l'akomeya va donc permettre à l'initié de pouvoir activer son evu.

Le rite de transmission sorcier est alors la clé de voûte de la formation de la personnalité de base chez les Fang. L'ensemble de ces rites relève de l'ordre du sacré. Un homme sorcier chez les Fang est celui là même qui défie la nature. C'est-à-dire une personne capable de changer l'ordre naturel des événements, un homme averti qui a la double vision, celle du jour et celle de la nuit. Un homme qui n'est jamais surpris ou rarement par le déroulement de la vie. Egalement un homme qui peut changer de forme au cours de la nuit. En un mot un sorcier est une personne doublée qui apparaît « comme étant l'élément fondamental, la base et l'assise du phénomène de la sorcellerie. C'est une personne physique dotée de connaissances et de pouvoirs particuliers». 5(*) Le sorcier est alors un homme surhumain chez les Fang, capable de voir à travers l'invisible, toucher à travers l'intouchable. La sorcellerie est par conséquent définie comme un savoir sacré, un patrimoine spirituel permettant de connaître la réalité fondamentale des choses. Pour le fang, c'est un ensemble de connaissances occultes donnant accès à des pouvoirs spécifiques qui seront utilisés d'une manière bénéfique ou maléfique selon l'intention du sorcier qui les détient. « La sorcellerie est alors le trait d'union entre l'individu et l'organisation invisible (univers des esprits) » 6(*).

Le sacré pour l'homme fang est inévitablement ce qui appartient au sacrum, c'est-à-dire ce qui a un rapport direct avec le religieux donc le divin. Le sacrée invite donc à prendre note, au sujet de l'esprit humain et de la vie spirituelle, d'une qualité supra temporelle de la vie. « Le sacré en l'homme est ce qui demeure au-delà du tourbillon et du remous de l'actualité» 7(*). C'est le niveau de pensées et idées participant à la personne ce, de l'ordre spirituel. Tout nous ramène à l'esprit de l'homme, c'est-à-dire ce que Saint Augustin appel mens, comme étant l'habitat du moi profond. C'est là que l'homme s'accorde avec la réalité finale de l'existence humaine ; que l'homme se retrouve, non pas seulement face à lui- même, mais aussi en dernier lieu face à face avec l'Etre suprême, avec Dieu.

Pour que la sorcellerie puisse intégrer l'homme fang du Woleu-Ntem dans son être suprême, les Fang parlent de dimensions différentes par lesquelles l'homme doit passer pour activer sa puissance. Il existe de ce fait quatre dimensions qui parfois peuvent amener au monde parallèle. Ces dimensions sont : la profondeur, la hauteur, la distance et la surface.

La profondeur est le domaine de la sagesse et de la vie profonde de l'être humain. Le passage dans cette dimension se fait par l'acquisition de certaines pratiques liées à la respiration. Ces pratiques sont des exercices permettant de réguler la respiration. Car la vie intérieure d'après les Fang tient au souffle. Dans l'intervalle inspiration aspiration, l'homme prélève dans le circuit du souffle de l'énergie vitale qu'il doit transformer en force positive pour le travail de son intérieur profond.

La hauteur correspond à l'élévation spirituelle. Ainsi, après un travail intérieur acquis c'est-à-dire un réel travail de la profondeur, l'homme fang doit dont purifier son esprit. La purification de l'esprit se fait par des techniques particulières telles que les bains de purification.

La distance est la porte la plus utilisée par les lutteurs sorciers. Dans la mesure où elle permet de sortir de son propre corps et effectuer un voyage astral, et c'est dans l'astre que le lutteur sorcier va pour la première fois rencontrer son véritable pouvoir mystique qui est l'eseneya. L'astral est l'élément privilégié de la sorcellerie fang. Dans la mesure où ce voyage permet de savoir en avance le devenir de la vie quotidienne.

Enfin, la surface qui est la porte de la matérialisation de la connaissance subtile. C'est-à-dire la somme totale des croyances liées aux contes, légendes et mythes. C'est l'une des portes que tout individu initié ou non peut ouvrir quand ce dernier croit fermement à la parole populaire de sa tradition.

Ainsi, l'homme fang peut d'un seul coup activer ses dimensions par le processus de l'initiation. Ces dimensions purement géométriques renvoient à une réalité physique qui se traduit par les différentes modes d'acquisition sorcière. Les Fang parlent de porte induite pour déclencher le mécanisme de la sorcellerie enfuit en soi. La porte induite est une issue, une voie qui mène au monde parallèle. Et ce monde est un monde qui se veut le reflet du monde dans lequel nous vivons. Car chaque création ou créature a un reflet, de la même façon que l'homme a un reflet, c'est de la même manière que notre planète terre a son reflet qui se trouve dans le monde parallèle. Par certain procédé, la multitude de portes induites que possède le monde parallèle finit par s'ouvrir à l'homme.

Si l'on s'en tient à la Bible qui retrace la création du monde et de l'univers, on verra que le premier acte magique ou sorcier posé par Dieu est la parole. Et c'est à partir d'elle que toute la création fut. Voilà sûrement pourquoi les Africains d'une manière générale ont une tradition orale peut-être pour plus se rapprocher de Dieu créateur du ciel et de la terre et garder leur riche tradition. « Au commencement était la parole et la parole était avec Dieu et la parole était Dieu. » Ceci revient à dire que Dieu n'a pas écrit mais a parlé. Tout est dans la parole pour Dieu. La même remarque est observable chez les grandes figures de ce monde tel que Socrate, Bouddha et Jésus Christ pour ne citer que ceux là qui, également n'ont pas écrit. La corrélation de ces faits montre que l'Africain est très attaché à Dieu, plus proche de lui qu'on ne l'imagine. Et surtout si on s'en tient à la découverte scientifique soutenant la thèse selon laquelle le premier Homme serait africain. Cela montre sûrement pourquoi la tradition africaine est longtemps restée orale.

La sorcellerie intègre la personne chez les Fang d'une manière orale et par le procédé des trois corps. Ainsi, l'oralité est la voie royale de la transmission de la sorcellerie. L'être humain est couvert de trois enveloppes suprasensibles qui favorisent l'acquisition de la sorcellerie. La première est appelée le fulu « Hora » qui est une couverture spirituelle et mystique de l'homme. C'est elle qui nous révèle les goûts et couleurs qu'un être apprécie, nous montre également ses forces et faiblesses. « Le fulu est le miroir intérieure de la personnalité de base.8(*) »Le fulu reflète toute notre personnalité car nos émotions, nos désirs et même nos peurs y sont reflétés. La deuxième enveloppe est appelée le nsisim «Halo ou esprit» peut être définit comme étant le magasin psychique ou tout pouvoir spirituel prend forme. D'après le parapsychologue Patrick Nguema Ndong, c'est le lieu de l'inter action entre le mysticisme et le spiritisme. Enfin, la troisième enveloppe est l'ekop « l'épiderme », qui représente la somme totale des sensations de chaque être humain vivant sur terre.

Photographie 1 Représentation astral d'un corps sorcier

Cliché de Maron Heinshct, tiré de l'oeuvre de Patrick NGUEMA NDONG, Une nouvelle approche de la sorcellerie, in : Le Monde d'1, n°20 septembre octobre 2005.p 8.

Cette photographie présente une personne, un homme apparemment transparent, un être sous forme de clicher, aux bras levés vers le ciel. Cet être est debout au milieu de nulle part.

Cette photographie présente le corps astral d'un sorcier, car le corps physique d'un être normal n'est pas transparent comme celui que nous avons sur cette photo. Un corps qui rappelle le corps initial de ce dernier avant sa projection astral c'est-à-dire avant sa sortie dans le corps sorcier. Cette représentation du sorcier se fait sous la forme d'un homme transparent qui n'a perdue aucune faculté pendant la transformation. Ainsi, le sorcier garde la somme totale de ses connaissances grâce à la fusion des trois corps subtils à savoir le fulu, le nsisim et l'ekop c'est-à-dire l'union du Hora, du Halo et de l'épiderme qui forme le corps astral. Cette unification permet au sorcier d'être conscient pendant ses multiples voyages.

L'apport de cette photographie a été de mettre en relation les trois corps dont font allusion les Fang pendant la transmission sorcière. A savoir le fulu couverture spirituelle et mystique de l'homme. C'est elle qui, rappelons-le nous révèle les goûts et couleurs qu'un être apprécie, nous montrent également ses forces et faiblesses, le nsisim couverture spirituelle et mystique de l'homme, et l'ekop la somme totale des sensations de chaque être humain vivant sur terre. Cela nous a aussi permis de pouvoir montrer que le sorcier est bien un homme réel car il utilise les quatre dimensions de son être.

Pour mieux comprendre la relation existant entre ces différents corps subtil, nous allons présenter un schéma récapitulatif de l'inter relation mystico spirituelle permettant l'intégration de la sorcellerie dans l'homme. Cette schématisation ne tient pas compte des réalités abstraites mais plutôt du fonctionnement mécanique de l'appareil fonctionnel sorcellaire.

Représentation schématique des corps subtils

Conception et réalisation Olivier Nguema Akwe

Légende

A : représente l'ekop

X : représente le nsisim

Y : représente le fulu

Ce schéma représente trois cercles regroupés en un. La raison de ces cercles est de bien montrer l'interaction qui existe entre les différents corps subtils et le corps physique d'un homme sorcier. Le grand cercle présent au milieu du premier petit cercle, une représentation d'un être humain, une personne aux mains levées vers le ciel.

Ce cercle, d'une manière générale, a la forme d'un oeuf de canne renversé. Il représente l'appareil fonctionnel sorcier. Le premier cercle, c'est-à-dire le cercle A représente l'ekop qui représente la somme totale des sensations de chaque être humain vivant sur terre. C'est le corps subtil le plus proche de la chaire. Le cercle X représente le nsisim qui est le magasin psychique ou tout pouvoir spirituel prend forme. C'est le lieu de l'inter action entre le mysticisme et le spiritisme. Et enfin, le cercle Y représente le fulu, couverture spirituelle et mystique de l'homme. C'est elle qui nous révèle les goûts et couleurs qu'un être apprécie, nous montrent également ses forces et faiblesses. « Le fulu est le miroir intérieure de la personnalité de base. »Le fulu reflète toute notre personnalité car nos émotions, nos désirs et même nos peurs y sont reflétés.

Cette schématisation de l'appareil sorcier nous a permis de montrer le lien qui existe entre la personnalité de base en tant qu'individu avec ses désirs et ses peurs, mais aussi avec l'entourage. Ce lien se fait premièrement à partir de la relation de la sensation qu'a l'homme dans un endroit bien déterminé et de son rapport avec son esprit en vue de s'adapter aux nouvelles donnes climatiques ou environnementales. Par la suite, cette harmonisation corps et esprit va se fondre dans le corps nsisim qui, à son tour, va produire au sorcier l'énergie dont-il a besoin pour faire face à cette réalité. Une fois cette énergie déployée, le fulu va la couvrir et la retransmettre à la pensée c'est-à-dire le cerveau qui va décider quoi en faire. Ainsi, pour que la sorcellerie intègre la personne, le maître sorcier va capturer le nsisim de la personne et le charger d'énergie ; c'est ce corps qui en réalité subit l'initiation chez les Fang en vue de devenir sorcier. Mais pour cela, il faudra que le corps fulu reflète les potentialités de ce dernier. Pendant le voyage initiatique, le corps ekop surveille l'enveloppe charnelle du candidat à l'initiation. C'est alors une relation d'inter dépendance de corps à corps. On peut par exemple faire un parallèle entre la relation des corps que nous venons d'expliquer et l'arbre philosophique de Platon où les racines représente la métaphysique, le tronc la physique et les autres branches toutes les autres sciences. Ainsi, la métaphysique représente le nsisim, la physique l'ekop et les autres sciences le fulu. Cette correspondance renvoie à la trinité c'est-à-dire le Père, le Fils et le Saint Esprit.

Récit n°6 en français de Augustin Edou9(*), 68 ans, Enseignant retraité, récit enregistré le 30 avril 2007 au quartier Ngouema10(*).

1 La sorcellerie est le niveau le plus élevé de la connaissance du bien et du mal. Cette connaissance passe par la fusion des corps mystiques que possède l'être humain. Ce sont ces corps qui donnent la puissance sorcellaire au lutteur.

2 Quand un vieux au village, notamment chez les Fang, te dis qu'il va à l'ONU cela voudrait dire qu'il va effectuer une sortie astrale pas dans le sens occidental du terme, mais au sens africain c'est-à-dire une sortie mystique et sorcière à l'aide de ces corps. Il existe chez l'homme fang trois corps différents qui une fois réunis forment le corps sorcier du vampire.

3 ONU signifie bien l'Organisation des Nations Unis. Alors, dire que je vais à l'ONU chez les Fang voudrait dire aller où tous les grands hommes de ce monde se retrouvent pour traiter affaires. Mais pour se rendre dans cette dimension, il faut alors connecter les trois corps spirituels de l'homme et trouver la clé de l'envol sacré pour parler comme Bergson.

Ce récit nous présente la sorcellerie comme le résultat de l'union des trois corps mystiques et subtils de l'homme fang dans le processus sorcier. Cette union des corps n'est possible qu'à partir de l'expérience vécue auprès d'un maître qualifier. Le récit fait état du don mystique des trois corps subtils.

Ce don mystique que procure la réunion des corps est le voyage astral pour se rendre où tous les esprits « préparer » de ce monde se retrouvent au cours de la nuit pour traiter du sort du monde ; le lieu de la prise des grandes décisions dont le monde en dépend. Ce monde mystérieux est l'ONU.

* 1 Tu es une personne (pour dire que tu as plein d'avenir et tu es une personne de haute importance dans la société).

* 2 Patrick Nguema Ndong, la transmission sorcellaire et le portail mystique, Jeune Afrique L'intelligent, n° 245 mai 2006.

* 3 Village d'origine Melépe par Bitam, Clan Essanbein.

* 4 Récit enregistré par Nguema Akwe Olivier à 10h05mn.

* 5 Patrick NGUEMA NDONG, Une nouvelle approche de la sorcellerie, in : Le Monde d'1, n°20 septembre octobre 2005. P 23-29.

* 6 Bernardin MINKO MVE, Gabon entre tradition et post-modernité, Dynamique des structures d'accueil Fang, Paris, L'Harmattan, 2003.

* 7 Mircea Eliade, Le sacré et le profane, Folio essais, université de Chicago, 1964.

* 8 Patrick NGUEMA NDONG, une nouvelle approche de la sorcellerie 2, in le miroir p 6, n°8, janvier 2007.

* 9 Village d'origine Tho 2 par Oyem, Clan Effac.

* 10 Récit enregistré par Nguema Akwe Olivier à 20h00 mn.






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus