I. INTRODUCTION.
U Le paludisme est l'une des maladies les plus
courantes et les plus graves du monde, potentiellement mortelle ;
U Transmise à l'homme par un moustique :
l'anophèle femelle;
U Cette maladie constitue aujourd'hui un fléau
pour lequel les nations du monde entier adoptent diverses stratégies
pour le combattre.
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UPour la moitié de la population mondiale, le
paludisme constitue un énorme problème de santé
publique,
Uavec des ramifications sociales et
économiques, alimentant le cycle de la pauvreté et freinant le
développement ainsi que les investissements
UChaque année, le paludisme est à
l'origine de plus d'un million de décès et de 300 à 500
millions de cas cliniques.
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U Sur le nombre de décès dus au
paludisme, 90% surviennent en Afrique subsaharienne.
U Tous les jours, environ 3000 personnes meurent du
paludisme dans cette région, dont la plupart sont des
enfants.
UEn R.D.C, le paludisme figure parmi les principales
causes de morbidité et de mortalité.
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U A Kinshasa, les études menées en 2000
par le PNLP ont montré que 86% des cas reçus à la salle
d'urgence pédiatrique de l'HGK étaient consécutifs
à une anémie palustre.
U Parmi les groupes à haut risque, on trouve
les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les voyageurs, les
réfugiés, les personnes déplacées et les
travailleurs arrivant dans des zones endémiques.
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Le principe de base de prise en charge des personnes
atteintes du paludisme veut que:
Ucelle-ci soit précoce,
Ucorrecte et
Uavec des médicaments efficaces
Tant au niveau de la communauté que des
formations sanitaires et au niveau de tous les échelons de la pyramide
sanitaire.
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UNul n'ignore que l'incertitude est un compagnon
permanent de l'activité médicale,
UDans le quotidien du médecin, nombreuses sont
les décisions qui doivent être prises malgré l'insuffisance
des informations disponibles.
ULes médecins expérimentés se
distinguent par leur capacité à évaluer correctement,
souvent de manière tout à fait intuitive, la probabilité
de certaines maladies à l'aide de l'anamnèse, des symptômes
et des signes cliniques.
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Les inconvénients de la méthode intuitive
sont:
U une reproductibilité insuffisante,
U la difficulté de la transmission
didactique,
U et surtout la fiabilité incertaine de notre
mémoire.
Nous mémorisons en effet mieux les
événements récemment vécus que d'autres plus
anciens
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U Ainsi nous avions montré dans ce travail
comment l'application conséquente d'un concept mathématique
simple permet un diagnostic plus rationnel.
UDeux conditions préalables jouent un
rôle prépondérant en matière de précision
d'un diagnostic.
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Il s'agit de:
1. la capacité d'évaluer la
probabilité de la maladie présumée (prévalence ou
probabilité avant test)
2. et la connaissance du potentiel de performance
(sensibilité et spécificité) du test
utilisé.
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ULe théorème de Bayes exprime ces
relations de manière reproductible sous la forme d'un principe
mathématique.
U D'où la mise en place d'un modèle
mathématique de prédiction sera indispensable pour :
v' permettre au corps médical de
détecter
rapidement les différents facteurs du paludisme
grave chez les enfants de moins de 5 ans
v' et prédire d'avance ceux qui peuvent arriver si
le soin approprié n'est pas donné à l'enfant.
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LJAinsi le modèle de Bayes nous aidera à
mettre sur pied cet instrument de prédiction pour un bon diagnostic de
détection rapide des cas de paludisme chez les enfants de moins de 5
ans.
LJLe but de ce travail est de contribuer à
l'amélioration de la prise en charge des enfants de moins de 5 ans
souffrant du paludisme.
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OBJECTIF
1.OBJECTIF GENERAL.
Élaborer le modèle prédictif de
la mortalité due au paludisme grave chez les enfants de moins de 5
ans.
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2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
1) Identifier les facteurs conduisant à la
mortalité due au paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans aux
cliniques universitaire de Kinshasa.
2) Déterminer l'impact de chaque facteur sur
la mort de l'enfant qui a souffert du paludisme grave.
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3) Estimer la probabilité de mourir d'un
enfant soufrant du paludisme grave reçu aux cliniques universitaire de
Kinshasa.
4) Proposer des recommandations pour maximiser la
survie des enfants souffrants du paludisme grave aux cliniques universitaire de
Kinshasa.
5) Proposer des recommandations au PNLP pour le
meilleur diagnostic des enfants souffrants du paludisme grave.
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II. METHODOLOGIE
II.1. POPULATION
D'ÉTUDE.
Notre population d'étude est constituée
des enfants de moins de 5 ans qui souffrent du paludisme grave
II.2. TYPE D'ÉTUDE Il s'agit
d'une étude transversale descriptive.
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II.3. L'ECHANTILLONNAGE II.3.1.
Unités statistiques
Nos unités statistiques sont les enfants de
moins de 5 ans qui souffrent du paludisme grave et les opinions des experts en
pédiatrie.
II.3.2. Taille de l'échantillon
Cette étude porte sur 50 enfants de moins de 5
ans souffrant du paludisme grave et de l'opinion de 10 experts en
pédiatrie.
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II.4. TECHNIQUES DE COLLECTES DES DONNEES
Dans notre étude, nous avions utilisé
des données existantes et consulté les experts (Médecins
spécialistes en pédiatrie, les infirmiers ayant fait au moins 5
ans dans le service de pédiatrie et les parents).
Nous avions aussi utilisé le questionnaire
écrit pour collecter les données réelles qui nous a permis
à valider notre modèle de prédiction.
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II.5. PLAN D'ANALYSE DES
DONNEES.
>Le masque de saisie de notre questionnaire
d'enquête a été élaboré à l'aide du
logiciel EPI DATA.
> Après avoir saisie nos données sous
Epi Data, nous avions exporté nos données sur l'SPSS 12.0 for
Windows et sur Eviews 3.0.
> Et pour la validation externe de notre modèle
nous avions appliqué la régression logistique.
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