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Lutte contre l'excision au Burkina Faso: l'expérience du plan intégré de communication de radio Vénégré

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par Pagnidemsom Nestor BOULOU
Université de Ouagadougou - Maîtrise ès sciences de l'information et de la communication Option: Communication pour le développement 2007
  

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CHAPITRE III : LES DIFFICULTES RENCONTREES ET LES LIMITES DE L'ETUDE

Il nous paraît important, dans cette partie, de revenir sur les difficultés que nous avons rencontrées au cours de notre étude et de dégager les limites de celle-ci.

3.1 Les difficultés rencontrées

Comme toute recherche, notre étude a été confrontée à des difficultés que nous pouvons classer en deux catégories à savoir celles liées à la collecte des informations et les difficultés financières.

3.1.1 Les difficultés liées à la collecte des informations

Dans notre échantillonnage, nous devrions rencontrer des personnes ressources au niveau de Ouagadougou et au niveau de notre champ d'étude. Au CNLPE et à l'UNICEF où nous nous sommes rendu, il nous a été difficile de rencontrer les personnes indiquées. Plusieurs rendez-vous ont été pris, mais reportés à chaque fois. Il nous a quasiment été impossible d'avoir un entretien direct avec les personnes ressources identifiées au sein de ces deux structures. A l'UNICEF, notre interlocuteur nous a demandé notre guide d'entretien afin de préparer une rencontre, mais quelques jours après, il nous a notifié que les informations que nous recherchions étaient disponibles à la documentation et qu'en raison de son manque de temps, il nous suggérait de nous en tenir aux informations documentaires pour ne pas accuser un retard dans notre travail.

Au CNLPE, notre interlocuteur nous a tout simplement clarifié qu'il ne pouvait nous entretenir de quoi que ce soit sans une autorisation préalable de la secrétaire permanente que nous ne pouvions pas rencontrer pour raison d'absence. Il nous a, cependant, confié au documentaliste qui a bien voulu nous remettre toute la littérature disponible relative aux questions d'excision au Burkina Faso.

Certes, ces informations étaient importantes pour nous en ce sens que nous avions déjà prévu l'étape de l'exploration documentaire. Mais, en plus, nous avions besoin de l'opinion de certaines personnes responsables du PIC sur la mise en oeuvre de ce programme et de ses implications car, en réalité, il n'existe pas un document élaboré, détaillé et planifié qui explique de manière exhaustive le PIC.

Face à cette situation, nous avons improvisé une nouvelle technique de collecte d'information qui consistait à discuter de manière informelle avec le documentaliste qui s'est avéré infructueuse car il ne savait pas grand-chose sur le PIC selon ses dires : « à vrai dire, je ne sais pas grand-chose sur le PIC et comme vous préparez un mémoire, c'est mieux pour vous que je ne vous donne pas des informations erronées. Il y a un responsable chargé de la question »59(*).

Concernant nos échanges en province, ils ont relativement été facilités par le Directeur de la Radio Vénégré, car ils se sont réalisés généralement à la suite de rencontres qui réunissaient un grand nombre de personnes venues de plusieurs villages impliqués dans le PIC. Cela nous a permis de réduire le nombre de déplacements que nous devions éventuellement effectuer. Cependant, à Wavussé, les choses n'ont pas été très faciles en ce sens qu'il y a un incident à la suite duquel le chef du village a été en prison d'où la méfiance des uns et des autres quant aux questions liées à l'excision60(*).

Pour le reste, il a suffit que nous soyons présenté par le Directeur de la radio aux différentes personnes comme des étudiants en fin de cycle pour que ceux-ci acceptent d'échanger avec nous.

Nous avons également été confronté à des difficultés financières lors de l'étude qui, à certains moments, ont ralenti notre rythme de travail.

* 59 Entretien réalisé au CNLPE avec le documentaliste, avril 2005

* 60 Cet incident est expliqué en détail dans la troisième partie.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery