INTRODUCTION GENERALE
Depuis quelques années, l'utilisation des technologies
de l'information et de communication (TIC) a bouleversé notre vie.
A partir de leur diffusion rapide et leur apparition dans tous
les domaines, ces derniers font éliminer les contraintes
spatio-temporelles et les clôtures culturelles, ce qui a favorisé
l'émergence d'une économie fondée sur la connaissance
basée sur les TIC, c'est l'économie numérique, où
les entreprises sont confrontées à l'exigence de disposer en
permanence d'informations crédibles et adéquates résultant
de sources différentes, internes ou externes, en vue de permettre
à leurs membres de gouverner à bien leurs activités et
d'encourager l'innovation, considérée comme déterminante
pour la pérennité, dans le contexte d'ouverture internationale et
de globalisation..
Tout au long de son histoire, l'administration a connu
plusieurs mutations suite aux chambardements qui touchent l'organisation
publique (constituent un ensemble d'activités très
hétérogène) et les conditions de travail. Ces TIC
introduisent une nouvelle façon de travailler favorisant de nouvelles
formes d'organisation du travail qui affectent à la fois le rôle
du management, la coordination du travail et le contrôle des
activités (Ouni, 2002). Ces TIC ont permis d'améliorer la
prestation des services, de réduire les charges de travail,
d'améliorer la communication interne et externe et être facteur
réducteur des coûts malgré la présence des
contraintes d'ordre juridique, aux processus de codification et de la
standardisation.
A cet égard la présente recherche nous permet de
dégager les perceptions des personnels vis-à-vis de
l'introduction des TIC. Nous proposons ainsi notre problématique qui
consiste à se demander : Dans quelles mesures les TIC
influencent-elles l'organisation et les conditions du
travail ?
Ainsi, pour répondre à notre
problématique nous proposons :
1) Examiner dans un premier temps, les définitions, les
caractéristiques, les objectifs des TIC toute en se basant sur la
relation entre TIC et organisation d'une part et TIC et conditions du travail
d'autre part.
2) Valider les éléments importants de notre
travail théorique à travers une enquête menée
auprès du Ministère du Développement et de la
Coopération International.
![](perception-utilisateurs-introduction-tic-administration-communicante1.png)
LES CARACTÉRISTIQUES DES TIC ET SES EFFETS SUR
L'ORGANISATION ET LES CONDITIONS DU TRAVAIL
Chapitre 1. Diversité et richesse des TIC
De nos jours, les technologies de l'information et de la
communication « TIC » connaissent un développement
accéléré. Plus encore, elles constituent désormais
un élément déterminant dans le développement et la
croissance des secteurs économiques aussi bien dans les pays
avancés que dans ceux en voie de développement. Enfin, elles
deviennent également un élément courant de la vie
quotidienne. C'est la raison fondamentale qui explique l'intérêt
des pouvoirs publics qui mettent en oeuvre des politiques de promotion des TIC,
notamment dans les secteurs du service public afin de contribuer à la
transformation de l'économie traditionnelle en une économie
numérique. Les TIC accompagnent ainsi toutes les transformations
actuelles liées aux échanges, au contenu et à
l'organisation du travail, bref à tous les aspects de la sphère
socioéconomique.
1.1. Définition et typologies des TIC
Les TIC «sont des ensembles de matériels, de
réseaux et de méthodes qui intègrent essentiellement la
gestion des activités à travers : L'échange des
données informatisées (EDI), LE GROUPWARE, L'INTERNET
L'INTRANET, L'EXTRANET. »1(*).
Brousseau et Rallet (1997) soulignent à cet
égard trois propriétés importantes de ces technologies.
Ainsi les TIC interviennent comme :
§ un outil de communication qui permet la communication
interindividuelle.
§ un outil informatique qui joue le rôle d'un
système d'information permettant la collecte, le traitement, le stockage
et le partage d'information entre les employés dans le cadre d'une
relation client/serveur.
§ un outil téléinformatique employé
dans la coordination des unités et l'automatisation des
procédures d'échange d'information où l'intervention d'un
système intégré.
1.1.1.
L'Internet «Interconnexion network » :
On peut le définir comme tant le réseau des
réseaux permet l'interconnexion entre des ordinateurs distant par un
langage commun. D'après (Quéau.P) « c'est l'idée
de fédérer, grâce à une norme commune, tous les
ordinateurs et tous les réseaux de télécommunication, donc
de permettre la communication de n'importe quel ordinateur par tout moyen de
télécommunication dont naturellement, le réseau
téléphonique mondial. »2(*) .Cette technologie à plusieurs services
offerts cite notamment :
§ e-mail «La messagerie
électronique » permet l'échange à distance des
correspondances électroniquement.
§ le serveur FTP « le
Protocole du transfert de fichiers » permet d'échanger des
fichiers volumineux à distance entre deux machines ou plus.
§ Usenet
news « Les forums
électroniques »où, on peut discuter avec les autres sur
un sujet en question.
§ GOPHER « La
navigation guidée par menus ».
§ WWW «le serveur WEB ou
Word Wide Web» contient des pages web comportent des textes, des images,
des sons et sont liées par des liens. La création de ces
documents par le langage « Hyper Texte Transfert Protocol »
1.1.2. L'Intranet
C'est une réseaux interne de l'organisation a pour
objectif de facilité l'échange des données
électroniques selon (Germain. M)
« l'Intranet est un système d'information interne à
une entreprise reposant sur une technologie, une architecture, et des standards
de type Internet, c'est à dire que l'information interne de l'entreprise
transite par des serveurs Web. Ces serveurs délivrent leurs informations
aux micro-ordinateurs connectés sur le réseau grâce
à des navigateurs comme si l'accès se faisait à des
serveurs Internet, qui lui, relie en principe des entreprises
différentes3(*) ».Cette technologie a plusieurs
services offerts citez notamment (Bitouzet et al.1997) :
· L'intranet est avant tout utilisé comme
messagerie. L'adresse électronique est devenue une deuxième
adresse professionnelle. A la fonctionnalité messagerie sont
associés en général les agendas et les plannings de
groupe.
· Deuxième fonction de l'Intranet, le travail en
groupe est organisé dans des forums qui sont des espaces de discussion
électronique. Tous les utilisateurs sont invités à
s'exprimer soit librement pour faire part de leur expérience, soit plus
précisément en répondant à une question. Les
interventions sont datées et conservées au sein de chaque forum.
· La troisième fonction de l'Intranet est
l'édition et la publication sous forme électronique de documents
multimédias (textes, sons, images). Le serveur Web interne
expédie des documents textes ou graphiques contenant des
informations statiques ou des données collectées
de manière dynamique. L'intranet transpose, purement et simplement, les
applications publiques de l'Internet à l'intérieur de
l'entreprise. De plus, grâce à des développements
spécifiques la fonction de gestion de documents peut être
étendue à l'analyse de processus et à l'administration de
formulaires électroniques (workflow).
· L'architecture Intranet prolonge la démarche de
client-serveur, en permettant en outre d'interroger toutes les bases de
données de l'entreprise avec la même ergonomie. Les postes
utilisateurs d'Intranet équipés d'un logiciel de navigation
accèdent à toutes les ressources numériques privées
de l'entreprise ainsi qu'à la majeure partie des documents accessibles
sur l'Internet.
Tableau 1.1 : Synthèse des
fonctionnalités possibles de L'Intranet
Fonctionnalités de l'Intranet
|
Exemple de support
|
Communication interpersonnelle
|
Messagerie et courrier électronique
Forum de discussion
|
Accès à l'information
|
Pages HTML
Bases documentaires
|
coordination
|
Agenda électronique
|
Collaboration
|
Visioconférence
Edition conjointe de documents
|
Automatisation des processus administratifs
|
workflow
|
Source : Courbon et Tajan (1999)
1.1.3. L'Extranet
De même fonction que l'intranet mais elle couvre la
relation externe à l'entreprise tel que ces filiales, ces fournisseurs.
Dubé et Paré (1999), soulignent que
« l'Extranet permet à l'entreprise et ses partenaires
commerciaux d'échanger de l'information opérationnelle et
d'effectuer des transactions électroniques de façon
sécuritaire, tout en utilisant les protocoles et logiciels
utilisés pour la navigation sur Internet. En outre, grâce à
cette technologie, une entreprise, peut permettre à ses fournisseurs
d'avoir accès à son système d'inventaire afin que ceux-ci
puissent les réapprovisionner en juste à temps. Le réseau
Extranet peut aussi relier une équipe de collaborateurs à celles
d'autres entreprises dans le but de partager des idées, des plans ou des
calendriers de projets. »4(*)
1.1.4. L'échange de
données informatisées (EDI)
L'objectif de l'introduction d'EDI est de rendre la
transmission de documents commerciaux aussi simple que d'autres conversations.
Les avantages de cet échange sont ; la réduction des
coûts des transactions, une accélération de la production,
des réponses plus rapides aux commandes, un contrôle de
qualité renforcé.
Pateyron Emmanuel et al (1999), montrent que
« l'EDI a pour objet d'échanger de façon
automatique, entre ordinateurs d'entreprises indépendantes, mais
partenaires dans un processus économique, des messages
structurés, représentatifs d'actes de gestion »5(*)
1.1.5 L'informatique de groupe ou
GROUPWARE
L'objectif du Groupware c'est de faciliter la communication
grâce à des moyens technique et informatique tel que la messagerie
électronique, la conférence électronique ou l'accès
aux bases de données. Ces moyens vont permettre le stockage des
informations, leur transmission et la gestion efficace de cette
transmission.
Le Groupware est « l'ensemble des techniques et
des méthodes qui contribuent à la réalisation d'un
objectif commun à plusieurs acteurs, séparés ou
réunis par le temps et l'espace, à l'aide de tout dispositif
interactif faisant appel à l'informatique, aux
télécommunications et aux méthodes de conduite de
groupe. »6(*)
1.2. Impact des TIC sur les systèmes d'information
Le système d'information « SI »
comporte les fonctions suivantes : l'acquisition, le traitement et le
stockage des informations. IL a reconnu un changement dû à
l'évolution des technologiques actuelle qui fait éliminer les
contraintes spatio-temporelles. En outre, la relation
utilisateur/décideur et son environnement est devenue direct : il
communique, échange et partage des informations à travers des
« SI » numériques. Par ailleurs, autres effets
ce présentent et touchent la qualité de l'information et
l'efficacité du système en question au niveau de leur
cohérence avec toute mutation approuvé par l'environnement.
Au niveau de la qualité de l'information, l'effet se
résulte en trois optiques :
· la disponibilité de l'information ;
· la rapidité d'accéder à
l'information ;
· la fiabilité de l'information.
Au niveau de l'efficacité de système
d'information, les TIC permettent:
· la meilleur intégration entre les sous
systèmes ;
· l'amélioration de l'interaction
homme/machine.
On peut conclure ainsi, que les technologies d'information et
de communication se placent comme des « facilitateurs »
d'échanges, d'explicitation et du partage des connaissances (Habhab.
S)7(*).
1.3. Le rôle des usagers dans l'introduction des
TIC dans les Organisations
1.3.1. Usage des technologies et valeur ajoutée des
outils
L'objectif de l'introduction des TIC est l'amélioration
des performances en appliquant nécessairement une certaine
évolution des méthodes du travail. On trouve des usages
traduisant plus ou moins de valeur ajoutée. Cette dernière
dépend en principe de la productivité du travail, de la
fiabilité de l'information en question et de la facilite d'accès
à ces informations. En pratique, la valeur ajoutée n'est pas
toujours au rendez-vous. « Malgré des efforts importants
pour déployer des outils TIC assez avancés tels qu'un Intranet ou
d'autres outils d'accès à des bases d'information
partagées, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur
des attentes des promoteurs, ni des technologies utilisées. Soit les
utilisateurs s'interrogent sur ce qu'ils pourraient bien faire des outils, soit
l'utilisation qui est faite des outils reste très « instrumentale
», c'est-à-dire que les méthodes de travail changent peu
pour profiter des potentialités des outils. »8(*) (Berard. D, 2002).
1.3.2. Maîtrise des fonctionnalités des
outils
Ces outils TIC doivent répondre aux besoins des
utilisateurs et être consacrés à des besoins professionnels
tout en étant en cohérence avec la nature du travail. Pour leur
part, les utilisateurs sont appelés à maîtriser les
différentes fonctionnalités des outils pour accéder
à l'information en question. « Les responsables du
déploiement des outils informatiques n'intègrent pas toujours la
notion du temps d'apprentissage nécessaire à l'appropriation des
outils. Pour les Informaticiens, la mise à disposition des outils
associée à une courte formation est Considérée
comme suffisante alors que pour les utilisateurs, l'apprentissage se
réalise dans la durée. Or il n'existe pas toujours de suivi dans
la durée (réponses aux questions des utilisateurs après
expérimentation, rappels de certaines fonctionnalités,
compléments d'explication pour des fonctions plus avancées,
...). »9(*)
Ainsi, l'usage minimal ou au contraire avancé des
technologies est surtout le fait des utilisateurs eux-mêmes.
Tableau 1.2 : la technologie égale, des
usages à valeur ajoutée nets.
Technologie
|
Usage « minimal »
|
Usage « avancé »
|
Partage de
fichiers sur un
serveur
|
Le partage de fichier est exclusivement utilisé pour
transmettre des fichiers de poste à
poste. Il remplace l'enregistrement sur disquette pour transmettre un
fichier d'un bureau à un autre.
|
Les informations sont organisées et mutualisées
par service sur le serveur.
Des documents ont évolué afin de
répondre aux besoins de plusieurs utilisateurs tout en supprimant les
ressaisies. Les salariés savent retrouver l'information pour la
réutiliser ou s'en servir comme aide à la
décision.
|
Tableau 1.2 : la technologie égale, des usages
à valeur ajoutée nets.
Messagerie
|
LA MESSAGERIE EST ESSENTIELLEMENT UTILISÉE SANS
PIÈCES JOINTES « POUR NE PAS DÉRANGER... ». ELLE EST
SURTOUT UTILISÉ PAR L'ENCADREMENT POUR DIFFUSER DE L'INFORMATION VERS
LES SUBORDONNÉS.
IL ARRIVE QUE LOTUS NOTES SOIT INSTALLÉ SUR LES POSTES
MAIS CERTAINS GROUPES D'UTILISATEURS UTILISENT UNIQUEMENT LA FONCTION
MESSAGERIE.
|
QUELQUES CAS DE FIGURE RENCONTRÉS :
- LA MESSAGERIE EST UTILISÉE POUR L'ÉLABORATION
DE DOCUMENTS COLLECTIFS DANS LE CADRE DE GROUPES DE TRAVAIL.
- D'AUTRES GROUPES D'UTILISATEURS UTILISENT CERTAINES FONCTIONS
PLUS AVANCÉES DE LOTUS NOTES : ILS PARTAGENT DES PLANNINGS.
- LA MESSAGERIE EST MISE EN PLACE PAR LE SERVICE SUPPORT
INFORMATIQUE DANS UN OBJECTIF D'ÉCHANGE D'INFORMATIONS, MAIS CERTAINS
UTILISATEURS L'UTILISENT AUSSI POUR SA FONCTION D'ARCHIVAGE DES MESSAGES ET
DOCUMENTS. LE SERVICE INFORMATIQUE N'AVAIT PAS PRÉVU CET USAGE QUI POSE
AU FINAL DES PROBLÈMES DE SATURATION.
|
Logiciel de
gestion
|
Dans la plupart des cas étudiés, c'est un
logiciel qui assure les fonctions minimales de gestion
de production.
|
Dans certaines entreprises, des applications
complémentaires ont été greffées sur et
autour du logiciel de gestion de production. Ces modules permettent de
conserver des informations qualitatives et de les transmettre entre
opérateurs où entre équipes.
Dans d'autres cas, des applications complémentaires
permettent l'extraction et la mise en forme de données à la
demande de multiples utilisateurs. L'application devient un outil essentiel
d'aide à la décision.
|
BASES
D'INFORMATIONS
VIA INTRANET
|
un web master a été recrute et a publie 1000
pages sur le site intranet de l'établissement.
beaucoup des salaries rencontres ne voient pas a quoi ces
informations peuvent leur servir pour leur travail car ils n'ont pas besoin de
ces informations.
intranet n'est pas perçu comme un outil de
travail.
|
des bases d'informations techniques ont été
développes dans l'entreprise. elles permettent de capitaliser a
partir des
expériences et deviennent de plus en
plus une ressource centrale d'information technique pour les
technico-commerciaux.
dans certaines entreprises, on constate que les outils tic
sont utilises dans une logique "d'utilitarisme instrumental". ils sont utilises
pour améliorer les échanges d'informations et de données a
la place ou en parallèle a d'autres
moyens de communication existants.
|
Source : Bérard D (2002), p 4.
1.3.3. Les conditions d'émergence des usages
innovants
L'usage des TIC est devenu une question clé dans les
organisations qui accorent désormais une importance cruciale à la
création de valeur. Dans une perspective de performance et d'impact sur
les conditions du travail deux questions peuvent être
formulées :
· Quelles sont les conditions qui favorisent
l'émergence d'usage des TIC ?
· Quels sont les impacts liés aux
différents usages des TIC en terme organisationnel et de
travail ?
Plusieurs facteurs conditionnent l'utilisation innovante des
TIC, notamment :
· Le contexte organisationnel et le style
du management,
· les compétences des utilisateurs
et les représentations de leur métier /
fonction,
· la nature des outils TIC,
· la nature des relations entre les
concepteurs et les utilisateurs.
Tableau 1.3 : Les conditions d'émergence
des usages innovants
|
CONDITIONS FAVORISANT L'ÉMERGENCE D'USAGES
ET
L'APPROPRIATION DES TIC
|
CONDITIONS DÉFAVORABLES À
L'ÉMERGENCE D'USAGES ET L'APPROPRIATION DES TIC
|
Contexte organisationnel et management
|
Organisation dans laquelle le partage d'informations
est déjà un acquis, même sans outil
informatique.
Réflexion organisationnelle préalable
ou associée à la mise en place des outils (du ressort de
l'encadrement et non des informaticiens).
Marges de manoeuvre : Les utilisateurs ont
une certaine autonomie pour faire évoluer leurs méthodes de
travail individuelles ou collectives au sein de l'organisation.
|
Organisation qui favorise davantage la
répartition d'informations descendantes
plutôt que le partage l'informations
avec des possibilités d'interaction.
Organisation rigide, prescriptive ou
figée.
Les changements organisationnels sont difficiles et lents. Les
outils TIC ne trouvent leur place que lentement car ils ne s'inscrivent pas
dans une perspective d'évolution des méthodes de travail.
|
Tableau 1.3 : Les conditions
d'émergence des usages innovants
COMPÉTENCES ET « MÉTIER » DES
UTILISATEURS
|
PRÉSENCE D'UTILISATEUR(S) « AVERTI(S) » DANS
UN GROUPE OU SERVICE QUI MAÎTRISENT LES OUTILS (FONCTIONNALITÉS)
ET EN TROUVENT DES USAGES SPÉCIFIQUES POUR LEUR TRAVAIL.
LES UTILISATEURS PERÇOIVENT LEUR FONCTION, SE
REPRÉSENTENT LEUR MÉTIER DANS UN SENS COHÉRENT AVEC CE QUE
PEUVENT APPORTER LES OUTILS.
|
FONCTIONNALITÉS DE BASE NON MAÎTRISÉES
PAR LES UTILISATEURS POTENTIELS.
PAS D'UTILISATEUR « AVERTIT » AU SEIN D'UN SERVICE
OU D'UN GROUPE PROFESSIONNEL.
PERCEPTION DE LEUR FONCTION PAR LES UTILISATEURS
CONTRADICTOIRE AVEC CE QUE PEUVENT APPORTER LES OUTILS.
|
Nature des outils TIC à disposition
|
Outils malléables : que l'on peut modifier, adapter,
personnaliser assez facilement et rapidement (dans une certaine mesure), sans
recours à un expert informatique.
|
Outil informatique essentiellement centralisé et
figé ou dont la personnalisation est très complexe.
|
Relation
développeurs /
utilisateurs
|
Proximité des développeurs
informaticiens avec les utilisateurs (géographique et/ou par le
type de relation instaurée).
Écoute et compréhension des informaTICiens.
Réactivité des informaticiens
pour faire évoluer les outils.
|
Peu de maîtrise sur les développements.
Les utilisateurs ne peuvent intervenir sur les outils ;
les concepteurs ne sont pas accessibles.
Méconnaissance des situations réelles de travail
par les concepteurs.
|
Source : Bérard D (2002), p 6.
Conclusion
L'apparition des nouvelles techniques de communication
contribue à l'enrichissement des systèmes d'information. A cet
égard, toute une littérature est apparue traitant de l'impact des
technologies de l'information et des communications (TIC) sur les
différentes fonctions et processus de la gestion. L'introduction puis la
généralisation de l'utilisation des TIC au sein de
l'administration constitue une opportunité qu'il convient
d'évaluer. C'est l'objet du chapitre suivant.
Chapitre 2. Les effets des TIC sur l'organisation du
travail
Les TIC se développent de façon rapide et
imprévisible et nous permettrant d'avoir des Gains en terme de
productivité et de savoir. Mais, l'interrogation qui reste à
chercher ce que tous ces bénéfices ont été
réalisés sans conséquences au niveau de l'organisation et
les conditions du travail ? Dans ce chapitre, nous allons répondre
à deux interrogations majeures :
- Quel est l'effet des TIC sur l'organisation ?
- Quel est l'effet des TIC sur les conditions de
travail ?
2.1. TIC et organisation
Walkowiak et al (2003), soulignent qu'il existe trois phases
de la co-évolution entre l'organisation et la technologie, ainsi ces
auteurs affirment que l'évolution comparée des dynamiques
technologiques et organisationnelles permet d'offrir des nouvelles formes
d'organisation et permet une variété de choix possibles (Tableau
2.1).
La première phase (années 60-70) correspond
à l'automatisation afin de réaliser des gains de
productivité à travers deux types de technologies ; une
informatique lourde et centralisée et la robotique. Dans les
années 60, la technologie est appliquée aux processus
administratifs et à la recherche. Puis, dans les années 70, une
telle technologie est utilisée dans les processus industriels. Cette
phase est caractérisée par l'interface machine/ utilisateur
grâce à une forte technicité des matériels et du
langage informatique.
Les années 80 sont caractérisées par la
recherche de gains de réactivité. Cette phase a connu un
développement de l'usage des micro-ordinateurs et des matériels
bureautiques et une poursuite du mouvement de rationalisation (à
l'automatisation des processus s'ajoute une autre plus locale des
tâches, des routines et des savoir-faire).
Le système évite les rigidités et les
blocages engendrés par une organisation centralisée, en se
structurant autour d'un réseau de micro-ordinateurs. Cette phase est
caractérisée par une informatique répartie permet un
accès direct de l'usager aux ressources.
Les années 90 correspondent à une phase
d'innovation qui se caractérise par la convergence des
télécommunications et de l'informatique et par une technologie
centrée sur la communication. Les années 2000 ont connu
l'amélioration des échanges externes avec l'explosion de
l'Internet, et le développement de technologies mobiles.
Tableau 2.1 : La co-évolution des
configurations technologiques et organisationnelles des entreprises
|
Phase I
|
Phase II
|
Phase III
|
![](perception-utilisateurs-introduction-tic-administration-communicante2.png)
Source : Walkowiak (2003)
2.1.1. Le rôle formalisateur des TIC
Le passage d'un système traditionnel à un
système d'information nouveau suppose le "passage obligé" de la
formalisation en reprenant plusieurs apparences différentes au niveau
de l'introduction, l'utilisation des outils et la nature de travail en
question. Par ailleurs, la formalisation est devenue un nouveau mode
d'exploitation des informations et des connaissances qui a modifié la
relation interpersonnelle. Cette formalisation a produit des effets
bénéfiques pour certaines organisations et suscité des
interrogations pour d'autres. Parmi ces questions, Bérard. D (2002)
souligne qu'il convient de citer par exemple :
ü la clarification des relations interservices ou
hiérarchiques ;
ü l'émergence de conflits potentiels : lorsque le
système donne une visibilité à ce qui n'en avait pas
jusqu'alors : certains membres du personnel peuvent avoir accès
à la quantification des activités de leurs
collègues ;
ü les nouvelles façons de gérer les
conflits : dans un climat relationnel dégradé, l'usage de
l'email, peut être une manière d'éviter un face à
face ou bien encore de prendre tout le monde à partie10(*).
2.1.2. Impact des TIC sur les compétences
L'introduction des TIC dans les entreprises a renforcé
leurs compétences traditionnelles en premier lieu, dans le cadre de
maîtriser ce patrimoine (au niveau bureautique et informatique, ainsi la
maîtrise des langues étrangères, et veille technologique)
qui représente un atout pour celle-ci. En d'autres termes, la
nécessité d'adopter une culture d'apprentissage permanente
où l'usager est appelé à maîtriser ces nouveaux
outils. En deuxième lieu L'acquisition de nouvelles
compétences définit par la connaissance relative aux
technologies internent, intranet, extranet , EDI ..., où l'usage doit
maîtriser toutes ces services telle que la mise jour des sites (web
master), la navigation sur le web, l'utilisation d'un moteur de recherche. Par
ailleurs, ces nouvelles technologies sont devenus un moteur de croissance pour
l'entreprise puisqu' ils renforcent l'intelligence collective, la
flexibilité et le savoir-faire de l'organisation. Par conséquent,
les effets positifs des nouvelles technologies sur les compétences
restent très importants pour l'entreprise. Dans ce cadre,
Bérard.D affirme que « l'absence d'un minimum de
compétences en interne est l'une des principales causes d'échec.
La difficulté pour les entreprises est alors les sous-traiter tout en
étant en capacité de construire une
demande (élaborer un cahier des charges par exemple) et de
sélectionner parmi les offres du
marché ».11(*)
2.1.2. l'impact sur le coût
La réduction des coûts est un objectif
stratégique, pour différencier l'entreprise par rapport à
ses concurrents. Maints auteurs affirment l'existence d'un lien entre le
meilleur dosage des technologies de l'information et la réduction des
coûts. Dans ce cadre d'étude, on peut citer comme exemple l'apport
des TIC dans la réduction des coûts de recrutement, de collecte et
d'échange de l'information... Mais ce gain n'est pas garanti, car
l'introduction des TIC incorpore des coûts.
Premièrement, les coûts de l'introduction des
TIC sont liés au développement tels que le frais
d'acquisition des logiciels, de l'infrastructure informatique (réseau
local) qui nécessite un investissement lourd. Deuxièmement, les
TIC contribuent à l'augmentation de coût de maintenance. Enfin,
l'investissement dans la formation et le développement des
compétences des cadres et des employés peut constitué un
coût important pour l'entreprise.
2.1.3. Impact sur les prestations de
service
Les technologies d'informations favorisent le passage d'une
organisation traditionnelle à une organisation réseau ainsi que
l'adoption d'une stratégie d'innovation qui améliore la
prestation des services en terme de qualité (qui répond aux
exigences des prestataires de point de vu accessibilité et
disponibilité), de temps (réduire le délai) et d'espace
(être plus proche du prestataire en offrant des services en ligne).
2.2. TIC et conditions du travail
L'amélioration des conditions du travail
constitue aujourd'hui une préoccupation majeure pour toute entreprise
qui cherche à encourager et à motiver ses ressources humaines. A
ce niveau le recours aux TIC a permis la réduction de la charge du
travail, l'amélioration de la communication, ainsi que la facilitation
de travail en groupe et du travail à distance.
2.2.1. Réduction de la charge du travail
Les effets du TIC diffèrent d'un métier
à un autre, d'une organisation à une autre, voire, d'un individu
à un autre : qualification pour les uns et déqualification
pour les autres, plaisir pour les uns, difficultés insurmontables pour
les autres, qui induisent des charges de travail ressenties de manières
très diverses. Suzanne. R, Alain .P et Carmen .B (1999) soulignent
que « les TIC ont profondément modifié le travail
effectué dans les bureaux. Elles ont notamment permis de traiter les
opérations routinières avec d'avantage d'efficacité et de
créer de nouvelles taches. Non seulement les répercussions de
ces changements se sont-elle fait sentir sur le travail individuel, mais elles
ont touché également d'autres aspects du travail de bureau tels
que la communication, la structure hiérarchique, les processus de
travail et l'emploi en général. Dans la mesure où
l'informatisation des bureaux est un processus graduel, et non une
opération ponctuelle, il n'est pas toujours facile d'en
déterminer clairement les impacts. Pour contourner cette
difficulté, les chercheurs se sont efforcés de mettre en
évidence les tendances générales et d'en observer les
évolutions au fil des années. Cette observation a
montré que les TI ont un impact beaucoup plus négatif sur le
travail administratif que sur le travail spécialisé, et ce,
pratiquement à tous les niveaux y compris la qualification des
travailleurs, la nature du travail, les perspectives d'emploi, la supervision,
la participation au processus de prise de décision et la qualité
de la vie professionnelle »12(*).
2.2.2. Intensification de la communication interne
Parmi les effets des technologies d'information, on peut citer
l'amélioration de la communication interne. A cet égard Gulian et
Markus (1987) affirment que « L'impact des TI sur la
communication n'a pas été spectaculaire. Les études
relatives à la productivité montrent que les TI ne semblent pas
avoir réduit le temps consacré aux communications. Par contre, la
médiatique a créé de nouveaux moyens d'échanger
l'information qui a modifié de façon subtile le paysage
communicationnel traditionnel des bureaux. En rendant les échanges plus
faciles au niveau du temps et de la structure en réseaux qui ont
facilité les relations entre collègues et diminué
l'importance des modes de communique traditionnels Ces nouveaux moyens de
communication toutefois n'ont pas remplacé et ne remplaceront jamais les
modes de communication plus traditionnelles et surtout pas les relations
interpersonnelles. » 3
2.2.3. Facilitation du travail en groupe
On désigne par le terme de "Groupware" (en français
Collectique) les méthodes et les outils logiciels
(appelés collecticiels ou plus rarement synergiciels)
permettant à des utilisateurs de mener un travail en commun à
travers les réseaux.
« Ainsi le terme GROUPWARE renvoie à
des applications diverses et variées concourant à un même
but : permettre à des utilisateurs géographiquement
éloignés de travailler en équipe. Le travail en
équipe peut se concrétiser par le partage d'information, ou bien
la création et l'échange de données informatisées.
Il s'agit pour la plupart du temps d'outils de messagerie
(instantanée ou non), ainsi que d'applications diverses telles
que :
§ agenda partagé
§ espace de documents partagés
§ outil d'échange d'information (forums
électroniques)
§ outil de gestion de contacts
§ outil de WORKFLOW
§ conférence électronique
(vidéoconférence, chat, ...)»13(*)
2.2.4. Facilitation du travail à distance
Le passage obligatoire d'une organisation traditionnelle
à une organisation en réseaux, donne la possibilité de
travail à distance en réalisant de nombreuses
activités : télétravail, travail nomade,
télé formation ou e-learning, e-commerce, télé
médecine, dans le cadre de réduire le temps et l'espace et
avoir des gains.
« Le télétravail est une
modalité d'organisation et/ou d'exécution d'un travail
exercé à titre habituel, par une personne physique, dans les
conditions cumulatives suivantes :
D'une part, ce travail s'effectue :
ü à distance, c'est-à-dire en dehors des
abords immédiats de l'endroit où le résultat de ce travail
est attendu,
ü en dehors de toute possibilité physique pour le
donneur d'ordre de surveiller l'exécution de la prestation du
télétravailleur.
D'autre part, ce travail s'effectue au moyen de l'outil
informatique et/ou des outils de télécommunications et implique
nécessairement la transmission au moyen d'une ou plusieurs techniques de
télécommunications, y compris au moyen de systèmes
informatiques de communication à distance :
§ des données utiles à la réalisation
du travail demandé
§ et/ou du travail réalisé ou en cours de
réalisation. ) » 14(*)
Conclusion
Les TIC peuvent être perçues comme un nouveau
cadre qui favorise la coordination des services et la mutualisation des
informations à différents niveaux hiérarchiques, ainsi que
l'accès élargi à la connaissance et à la formation.
Le développement des technologies de l'information et de la
communication (TIC) dans les organisations s'appuie sur la valorisation des
compétences techniques (connaissances et maîtrise des outils
informatique, gestion de bases de données, administration des
réseaux, etc.) mais aussi celle des compétences
organisationnelles et humaines.
![](perception-utilisateurs-introduction-tic-administration-communicante3.png)
CAS DU MINISTERE DU DEVELOPEMENT ET DE LA
COOPERATION INTERNATIONALE
Chapitre 3. Cadre général de
l'introduction des TIC
L'environnement économique international est
marqué par des mutations profondes, rapides et complexes qui ont
affecté les modes de production, de distribution et d'organisation de
toutes les industries. Pour relever les défis de nouveau contexte, la
Tunisie a opté pour l'ouverture de son économie par
l'adhésion à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et par la
signature d'un accord de partenariat avec l'Union Européenne.
Ce contexte qui offre à l'entreprise tunisienne une
grande opportunité qui se manifeste dans l'importance de l'espace
économique européen qui représente le plus grand
marché du monde, met par contre la Tunisie face à la
nécessité de la mise à niveau de son environnement
économique, financier, institutionnel et de son tissu industriel.
3.1. Le Plan de Mise à Niveau intégral
3.1.1. La mise à niveau des entreprises
L'intégration de l'économie tunisienne dans
l'économie mondiale, se concrétise par un accord de
libre-échange avec l'Union Européenne, de ce fait la Tunisie a
engagé un programme de mise à niveau à partir de 1995 a
des objectifs de mise à niveau se présente comme suit :
· « Renforcer la capacité
concurrentielle des entreprises
· Encourager le partenariat industriel
· Renforcer l'environnement socio-économique de
l'entreprise.
De ce fait 3600 entreprises ont été
ciblées pour la période 1996-2006 en vue de s'engager, de
manière volontaire, dans le processus de mise à niveau et
mobiliser leur potentiel de croissance. Le Bureau de Mise à Niveau (BMN)
a été créé à l'effet de
soutenir cet effort, de sensibiliser et d'informer les divers
intervenants sur le processus, la réglementation et les
procédures de mise à niveau » 1
![](perception-utilisateurs-introduction-tic-administration-communicante4.png)
Les secteurs d'intervention du PMN
· ITH : Industries Textile et Habillement
· ID : Industries Diverses
· IAA : Industries Agroalimentaire
· IME : Industries Mécaniques et Electriques
· ICC : Industries Cuir et Chaussures
· ICH : Industries Chimiques
· IMCCV : Industries de Matériaux de
Construction, Céramique et Verre
Source : Colloque International sur les 10 ans du
PMN au service des Industries-
|
Dossiers déposés
|
Approbations
|
Investissements en MD
|
Primes en MD
|
PMN
|
3470
|
2262
|
3412
|
489
|
MN des services liés à l'industrie
|
214
|
87
|
36
|
10
|
ITP
|
1705
|
1578
|
80
|
36
|
3.1.2. Plan de Mise à Niveau de l'Administration
Le Plan de Mise à Niveau de l'Administration
(décret n°96-49 du 16 janvier 1996) s'articule autour de La
modernisation de l'Administration par l'informatisation , qu'elle a
pour fin de simplifier d'avantage les procédures administratives par un
programme de normalisation des imprimés administratifs, de conservation
des documents et des archives, des réformes relatives à
l'amélioration des relations avec le citoyen dans le
cadre de présenté des services de qualités , suivie d'un
programme de révision des textes législatifs et
réglementaires, ainsi certaines réformes touchent
l'Agent public (statut, couverture sociale,...) et des
réformes touchent les outils et les méthodes de
travail, au niveau ministériel ont pour objectif de réorganiser
toutes les ministères pour adopter à l'introduction des TIC en
terme de formation, informatisation des procédures dans le cadre d'un
schéma directeur cohérent . Puisque, le secteur des
technologies d'information et de communication a connu une
accélération du rythme de diffusion auprès des entreprises
économiques et des ménages, ainsi que par les services
administratifs (règlement des factures d'électricité et
autres, inscription universitaire, paiement d'impôts,...). En
parallèle, les incitations à l'investissement dans ce secteur ont
été également multipliées et diversifiées,
le réseau Internet s'est également renforcé en optant pour
une capacité à haut débit et le nombre d'abonnés
aux réseaux s'est également amélioré au cours des
dernières années.
3.2. Renforcement de l'usage des services en ligne dans
le secteur public
Dans ce contexte, le développement de l'administration
en général et l'administration communicante en particulier est
devenue un objectif stratégique primordial pour se rapprocher d'avantage
des citoyens, toutes en offrant des services administratifs en ligne.
Pour ce faire, plusieurs actions et programmes ont été
réalisés pour renforcer l'utilisation.
3.2.1 - Sur le plan d'infrastructure :
On peut citer comme exemple la réalisation du projet
d'un système de traitement et de communication de l'information
contenant les procédures des services administratifs rendus aux
citoyens « SICAD ». Le site
contient 1494 prestations15(*) qui concernent toutes les ministères.
3.2.2- Des réformes qui touchent l'Agent public16(*).
La première reforme concerne le programme de
l'Informatisation du Système Administratif et Financier du Personnel de
l'Etat (INSAF) qui a été Lancé en 1982.
Ce système est une application inter-administrative d'envergure
nationale, intégralement arabisé. L'INSAF prend en charge la
gestion administrative et la paie de 380.000 fonctionnaires de l'Etat des
Collectivités et des Etablissements publics (90% environ). Le
système comporte aussi une base décisionnelle INSAF+ qui permet
l'élaboration d'un ensemble de statistiques à partir de
données puisées dans la base de données INSAF.
La deuxième concerne le Schéma Directeur
Informatisation du ministère. Ce schéma joue une
rôle primordial afin d'assurer la relation entre la modernisation et
l'informatisation de l'administration, notamment au regard de
l'amélioration de la qualité, de l'efficacité des services
public, de l'amélioration de la productivité, de la
simplification et de l'amélioration de la prestations fournies aux
citoyens et de l'aide aux mécanisme de prise de décision. En
outre, il doit traduire l'effort d'intégration et de normalisation des
différents systèmes informatiques tant pour la gestion des
applications propres au ministère concerné que pour la mise en
oeuvre de mécanisme de dialogue et de synergie avec les organismes
extérieurs.
Pour ceci huit applications ont été
développées par le Centre National de l'Informatique CNI :
la Gestion des bureaux d'ordre Le logiciel Makatib permet de gérer les
courriers "Arrivée/Départ".La gestion du parc auto,La gestion des
commandes publiques, Gestion des stocks de l'administration
« application consiste à informatiser les activités se
rapportant à la gestion des produits (consommables ou non consommables)
tenus en stock dans les magasins et dépôts des départements
ministériels », la gestion du mobilier, la gestion des
affaires juridiques et du contentieux, la gestion des dossiers d'inspection et
le suivi des établissements sous tutelle.
3.2.3 D'autres applications à développer
Le renforcement de l'usage des services en ligne dans le
secteur public concerne aussi d'autres applications qui facilitent la relation
entre l'administration et les autres agents économiques. Ainsi, on
trouve :
ü le système de Rationalisation des Actions
Fiscales et Comptables (RAFIC) & Système
d'Aide à la Décision et au
Contrôle (SADEC) diffusé sur 430 Sites qui
comporte 2140 postes, le nombre des utilisateurs à l'ordre de
4445 ;
ü le système de suivi et de gestion des ordres de
missions à l'étranger (RACHED) c'est une
« application développée pour le compte du Premier
Ministère concernant l'automatisation des procédures relatives
aux missions effectuées à l'étranger par les agents de
l'administration, des établissements publics administratifs, des
collectivités publiques locales et des entreprises publiques. Volume 400
sites : (tous les départements et tous les organismes sous
tutelle) »17(*) ;
ü le système d'Information de Dédouanement
Automatique (SINDA). diffusé sur 575 Sites qui contient
1225 Postes pour 3200 d'utilisateurs ;
ü le système de la Paierie Général. Ce
système ne contient que 7 Sites pour 56 postes au profil de la paierie
générale et départemental pour 94 utilisateurs.
ü le système d'Information Automatisé de la
Dette Publique (SIADE), au centre de traitement EL JAZIRA qui
est reparti sur 18 sites pour 41 postes, d'où le nombre des utilisateurs
est à l'ordre de 110
ü le système d'Aide à la Décision
Budgétaire (ADEB) au centre d'hébergement
Centre National de l'Informatique (CNI) pour 740 Sites sur 1225 postes pour
1900 Utilisateurs.
ü le système de Trésorerie
Générale de Tunisie. à disposition de 136 utilisateurs sur
45 postes dans 2 Sites
ü une application pour le suivi du travail
gouvernemental (AMEN)
ü la Télé compensation.
3.3. Vers l'administration
communicante ?
En janvier 1996, la Tunisie engage un plan de reforme de
l'organisation administrative.
Dan le cadre de la mise à niveau de l'administration
où on insiste pour améliorer la relation entre l'administration
et le client usager, facilite toutes les transactions administrations. Dans ce
contexte, l'Etat introduit dans sa politique la stratégie d'innovation
« l'introduction des outils technologiques de l'information et de la
communication dans l'administration» pour aboutir à un objectif qui
consiste à améliorer la qualité des services en
respectant la rapidité dans la réalisation des dossiers.
3.3.1. Définition de l'administration
communicante :
Le cabinet de conseil Markess international définit
l'administration communicante de la façon comme
« l'application des technologies numériques pour transformer
et moderniser le fonctionnement de l'administration en vue d'améliorer
son efficacité, ainsi que la qualité des services
rendus ».18(*)
D'après cette définition, on peut noter que la
e-administration est une structure spécifique visant à faciliter
la communication entre l'administration et l'usager « individu ou
entreprise » basée sur l'introduction des technologies de
l'information et de la communication.
3.3.2. L'utilité de l'administration communicante
C'est un programme qui possède plusieurs
utilités, on peut citer notamment :
§ l'amélioration du fonctionnement du travail de
l'administration ,
§ l'amélioration de la qualité de services,
§ la fiabilité des échanges,
§ le renforcement de la confiance entre l'administration et
l'usager.
3.3.3 Les enjeux de l'administration communicante
On peut appréhender un projet d'administration
communicante de trois manières complémentaires19(*) :
![](perception-utilisateurs-introduction-tic-administration-communicante5.png)
§ L'approche technologique qui consiste
à observer un état et à réfléchir à
ce que chacune peut apporter.
§ L'approche par processus : on
part des processus existants pour imaginer comment ils peuvent être
déportés en ligne.
§ L'approche par les usages : part
du consommateur, de sa psychologie, de son comportement et de ces
stratégies individuelles pour répondre aux attentes des clients.
Les atouts de l'administration
communicante :
Pour le citoyen, la voie de l'espoir, c'est que
l'administration électronique apporte des réponses à ces
attentes en gain de temps, en flexibilité, en rapidité
d'être servi, en demande d'information, en gain d'argent et surtout de
l`aide.
Les contraintes :
Ce programme à des contraintes (technologiques,
économiques, organisationnelles) :
§ Technologique : la volonté de suivre le
mouvement mondial
§ Economique : la compétitivité d'un
pays au niveau international
§ Organisationnelle : assurer l'efficacité et
la qualité de service.
Les différentes modes de l'administration
communicante
§ Administration vers ses agents.
§ Administration vers administration.
§ Administration vers citoyens.
3.4. Les aspects juridiques en matière
l'administration communicante
La dématérialisation a rencontrés divers
problèmes concernant la valeur juridique du document
électronique et sa force probante, la protection des données
personnelles et la certification. A ce propos, des reformes touche la
révision des textes législatifs et réglementaires et des
structures de soutien a pour fin d'assurer un climat de confiance entre les
différents intervenants (voire annexe1).
Conclusion
L'administration électronique est un nouveau mode de
communication et de vie, qui nécessite une infrastructure importante
dans les secteurs de télécommunications et de l'informatique, une
collaboration et coordination forte entre les différents niveaux
(les usagers, technique et processus) dans le but de rapprocher
l'administration de ses usagers.
Pour favoriser et réduire les pressions, le passage
d'une administration traditionnelle à une administration communicante,
les pouvoirs publics en Tunisie ont pris certaines mesures qui sont
liées à des réformes qui touchent l'agent public, les
entreprisses, ainsi que la révision des textes législatifs et
réglementaires.
Chapitre 4. L'introduction des TIC au sein d'un
organisme public
Les développements suivants sont consacrés
à l'étude de l'introduction des TIC au sein d'un organisme
public, à savoir le ministère du développement et de la
coopération internationale. L'enquête a été
réalisée par l'administration d'un questionnaire selon des
modalités et des procédures méthodologiques reproduites en
annexe (de 2 à 6,).
4.1. Une technologie favorablement perçue
Les différents TIC utilisées dans
le ministère
|
Internet
|
intranet
|
Extranet
|
EDI
|
Groupware
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
NON
|
25
|
13.7
|
41
|
22.4
|
148
|
80.9
|
183
|
100
|
183
|
100
|
Oui
|
158
|
86.3
|
142
|
77.6
|
35
|
19.1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
183
|
100
|
183
|
100
|
183
|
100
|
183
|
100
|
183
|
100
|
A travers ce tableau on peut constater que les outils des TIC
les plus utilisés sont : Internet au taux de 86.3% et l'intranet
qui est utilisée par 77.6% des personnes enquêtées.
L'absence total de l'utilisation l'EDI et de Groupware est expliquée
par le fait que la nature du travail qui n'exige pas une telle technologie.
Ceci explique la cohérence entre la stratégie d'implantation des
TIC et les exigences du travail. En plus le Groupware est une technologie qui
nécessite un investissement important (infrastructure, formation...).
Les principaux utilisateurs des
TIC
Niveau hiérarchique
|
Internet
|
Intranet
|
Intranet
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Cadres Supérieurs
|
Effectif
|
3
|
80
|
12
|
71
|
69
|
14
|
% de recours a Internet
|
-
|
45,3%
|
-
|
45,3%
|
-
|
45,3%
|
Cadres intermédiaires
|
Effectif
|
5
|
53
|
9
|
49
|
44
|
14
|
% de recours a Internet
|
-
|
31, 6%
|
-
|
31,7%
|
-
|
31,7%
|
Employé
|
Effectif
|
17
|
25
|
20
|
22
|
35
|
7
|
% de recours a Internet
|
-
|
23,0%
|
-
|
23,0%
|
-
|
23,0%
|
Total
|
Effectif
|
25
|
158
|
41
|
142
|
148
|
35
|
% de recours a Internet
|
-
|
100%
|
-
|
100%
|
-
|
100%
|
Ce tableau montre bien que le recours aux TIC est
influencé par un effet statutaire. En effet, la
majorité des utilisateurs des TIC (Internet : 76,9%,
Intranet : 86% et Extranet : 77%), sont des cadres. Ces
résultats peuvent être expliqués par le fait que les cadres
possèdent l'accès facile et libre à ces outils et par le
besoin exigé par leur travail d'accéder à l'information
adéquat pour être avisé du changement interne et
externe. En outre, l'exécution du travail des employés ne
nécessite pas le recours aux TIC. On peut noter donc, que l'utilisation
des TIC reste sélective et confiée aux cadres et centrée
au niveau du sommet de la hiérarchie alors que l'administration
communicante exige une organisation plus flexible et
décentralisée qui nécessite la diffusion des TIC à
tous les niveaux hiérarchiques.
Vous êtes globalement favorable aux
TIC
|
vous êtes globalement favorable aux
TIC
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
2
|
3
|
5
|
12
|
61
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,4%
|
3,6%
|
6,0%
|
14,5%
|
73,5%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaires
|
Effectif
|
3
|
2
|
6
|
10
|
37
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
5,2%
|
3,4%
|
10,3%
|
17,2%
|
63,8%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
2
|
2
|
18
|
10
|
10
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
4,8%
|
4,8%
|
42,9%
|
23,8%
|
23,8%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
7
|
7
|
29
|
32
|
108
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
3,8%
|
3,8%
|
15,8%
|
17,5%
|
59,0%
|
100,0%
|
Ce test est significatif (voir annexe7) pour 8 degrés
de liberté et avec un niveau du risque = 0.05 (5%), puisque le
Khi-deux calculé (39.822) est supérieur au Khi-deux tabulé
(15.51). Ce que nous permet d'accepter H1 (dépendance entre le niveau
hiérarchique et l'énoncé : vous êtes
globalement favorable aux TIC). Donc on peut affirmer que le personnel le plus
favorable au TIC ce sont les cadres supérieurs. Ce qui explique
l'importance de la formation initiale de ces derniers. Alors que la
réticence des employés envers l'introduction des TIC est
expliquée par La remise en cause des compétences En effet, cette
introduction va créer des nouvelles tâches et des nouveaux
rôles, ce qui va conduire certains employés à se sentir
incompétents et même disqualifiés pour accomplir ces
nouvelles tâches.
Le taux d'usage du TIC dans cette
organisation
niveau hiérarchique
|
nombre d'heure d'utilisation des TIC dans votre
travail
|
nombre d'heure d'utilisation des TIC en dehors de votre
travail
|
Cadre Supérieure
|
Moyenne
|
3,042
|
,982
|
|
83
|
83
|
Cadre intermidiaire
|
Moyenne
|
3,052
|
,991
|
|
58
|
58
|
Employé
|
Moyenne
|
1,238
|
,429
|
|
42
|
42
|
Total
|
Moyenne
|
2,631
|
,858
|
|
183
|
183
|
|
Les cadres possèdent le taux d'usage le plus grand par
rapport aux employés à l'ordre de 3,042 heures par jour,
puisqu'ils sont les plus intéressés par les TIC dans leur milieu
du travail et à l'extérieur. En plus ces cadres possèdent
les compétences et les moyens nécessaires pour utiliser ces
nouvelles technologies. On peut noter dans ce cadre que les TIC posent des
nombreux problèmes à ceux qui ne les connaissent pas et ne les
pratiquent pas.
Les TIC au bureau sont consacrés à
des besoins personnels
|
les TIC au bureau sont consacrés à des
besoins personnels
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
41
|
19
|
11
|
7
|
5
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
49,4%
|
22,9%
|
13,3%
|
8,4%
|
6,0%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
38
|
10
|
5
|
4
|
1
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
65,5%
|
17,2%
|
8,6%
|
6,9%
|
1,7%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
16
|
3
|
17
|
6
|
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
38,1%
|
7,1%
|
40,5%
|
14,3%
|
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
95
|
32
|
33
|
17
|
6
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
51,9%
|
17,5%
|
18,0%
|
9,3%
|
3,3%
|
100,0%
|
L'examen de ce tableau (voir annexe 7) nous permet de
constater que pour 8 degrés de liberté que le Khi-deux
observé est 28.569 est supérieurs au Khi-deux tabulé
15.51 à 5% comme seuil de tolérance que nous permet d'accepter
H1, c'est-à-dire, il existe une relation de dépendance entre le
niveau hiérarchique et le mode d'usage. En effet, la majorité des
cadres considèrent que d'utilisation des TIC est lié à
l'accomplissement des tâches du travail, c'est-à-dire un usage
professionnel plutôt qu'une utilisation personnelle. Ceci contribue
à la stratégie de recherche d'efficience qui constitue l'un des
enjeux de l'administration communicante puisque elle cherche à optimiser
le processus interne grâce aux TIC.
On peut conclure que le meilleurs usage des TIC dépend
de l'acceptation de recours à ses outils moyennant des
compétences adéquates et qu'ils répondent aux besoins
professionnels si non on peut tomber dans le piège de gaspillage (des
ressources technologiques, humaines, etc.)
4.2. Les effets de l'introduction des TIC sur
l'organisation
Impact sur les
compétences
|
l'introduction des TIC ne peut qu'accroître les
compétences
|
Total
|
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT FAIT D'ACCORD
|
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
1
|
5
|
5
|
21
|
51
|
83
|
|
1,2%
|
6,0%
|
6,0%
|
25,3%
|
61,4%
|
100%
|
|
Effectif
|
1
|
5
|
3
|
24
|
25
|
58
|
|
1,7%
|
8,6%
|
5,2%
|
41,4%
|
43,1%
|
100%
|
|
Effectif
|
1
|
|
21
|
9
|
11
|
42
|
|
2,4%
|
-
|
50,0%
|
21,4%
|
26,2%
|
100%
|
Total
|
Effectif
|
3
|
10
|
29
|
54
|
87
|
183
|
|
1,6%
|
5,5%
|
15,8%
|
29,5%
|
47,5%
|
100%
|
|
Ce test est aussi significatif (voir annexe7) pour 8
degrés de liberté et avec un niveau du risque = 0.05 (5%),
puisque le Khi-deux calculé (51.617) est supérieur au Khi-deux
tabulé (15.51). Ce que nous permet d'accepter H1 (dépendance
entre le niveau hiérarchique et la contribution des TIC dans le
développement des compétences). Ces résultats nous
permettons d'affirmer que l'introduction des TIC ne peut
qu'accroître les compétences, vu que 77% des
personnes déclarent l'effet positif des TIC vis-à-vis les
compétences. Ceci en fonction de l'habilite et la
qualification de ces dernières. Par ailleurs, le personnes qui sont
hautement qualifiées considèrent que les TIC est un moyen
d'accroître leur compétence or les moins qualifiées
(Employés) les voient inversement de ce fait les TIC constituent un
facteur de distinction entre les plus et les moins qualifiés d'où
le rôle important de la formation.
La formation qui inclut toutes les activités
d'apprentissage ayant pour but l'amélioration des compétences
des individus. Le tableau qui suit montre que la majorité des personnes
interrogées n'ont pas eu la formation suffisante pour le mieux usage des
TIC.
La Formation en matière des
TIC
|
entreprise vous a suffisamment formé en
matière des TIC
|
Total
|
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
|
Cadre
Supérieure
|
Effectif
|
17
|
27
|
8
|
26
|
5
|
83
|
|
20,5%
|
32,5%
|
9,6%
|
31,3%
|
6,0%
|
100,0%
|
|
Effectif
|
10
|
27
|
4
|
9
|
8
|
58
|
|
17,2%
|
46,6%
|
6,9%
|
15,5%
|
13,8%
|
100,0%
|
|
Effectif
|
6
|
5
|
19
|
6
|
6
|
42
|
|
14,3%
|
11,9%
|
45,2%
|
14,3%
|
14,3%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
33
|
59
|
31
|
41
|
19
|
183
|
|
18,0%
|
32,2%
|
16,9%
|
22,4%
|
10,4%
|
100,0%
|
|
La majorité des enquêtés affirment que
l'introduction des TIC n'était pas accompagnée par une formation
suffisante. Or, la réussite de l'implantation communicante dépend
étroitement de la formation initiale des usagers ainsi que de
développement permanent de leur savoir et savoir-faire.
Impact sur le coût
|
les TIC ont réduit les coûts
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
1
|
7
|
27
|
16
|
32
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
1,2%
|
8,4%
|
32,5%
|
19,3%
|
38,6%
|
100%
|
Cadre intermédiaires
|
Effectif
|
-
|
2
|
31
|
10
|
15
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
-
|
3,4%
|
53,4%
|
17,2%
|
25,9%
|
100%
|
Employé
|
Effectif
|
-
|
-
|
26
|
7
|
9
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
-
|
-
|
61,9%
|
16,7%
|
21,4%
|
100%
|
Total
|
Effectif
|
1
|
9
|
84
|
33
|
56
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
,5%
|
4,9%
|
45,9%
|
18,0%
|
30,6%
|
100%
|
Le test de Khi-deux (voir annexe7) fait apparaître une
relation de dépendance entre ces deux variables. Le Khi-deux
calculé (15.38) est inférieur au Khi-deux tabulé (15.51)
et ce à un degré de liberté égal à 8 et pour
un intervalle de confiance égal à 0.05. Ce que nous permet de
dire qu'il n' y a pas une relation entre l'impact des TIC sur le coût et
le niveau hiérarchique. A la lumière de ce résultat, on
peut noter que la variable coûts reste inconnue par les personnels. Ceci
est expliqué par le fait que les personnes interrogées ne sont
pas les mieux placées pour juger ou évaluer l'impact des TIC sur
les coûts.
Impact sur les prestations de
service
|
les TIC ont réduit les délais de la
prestation de service « clients »
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
4
|
3
|
14
|
19
|
43
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
4,8%
|
3,6%
|
16,9%
|
22,9%
|
51,8%
|
100%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
-
|
3
|
26
|
12
|
17
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
-
|
5,2%
|
44,8%
|
20,7%
|
29,3%
|
100%
|
Employé
|
Effectif
|
-
|
2
|
20
|
11
|
9
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
-
|
4,8%
|
47,6%
|
26,2%
|
21,4%
|
100 %
|
Total
|
Effectif
|
4
|
8
|
60
|
42
|
69
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,2%
|
4,4%
|
32,8%
|
23,0%
|
37,7%
|
100%
|
Ce test est encore significatif (voir annexe7.) pour 8
degrés de liberté et pour un niveau de risque = 0.05 (5%), car
le Khi-deux tabulé (25.56) est inférieur au Khi-deux
calculé (15.51). ce que nous permet d'admettre H1 (dépendance
entre les deux variable). Donc on peut affirmer que l'introduction des TIC a
réduit les délais de la prestation de service
« clients ». En effet la majorité des
enquêtés (53%) considèrent que les TIC contribuent à
la réduction des délais. Ce dernier représente un objectif
de la stratégie de proximité adoptée par l'administration
communicante dans le but de rapprocher le service administratif au citoyen
à travers l'accessibilité de service à distance.
les TIC et l'information
|
les TIC ont permets une plus grandes fiabilités
des informations
|
Total
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
1
|
7
|
23
|
52
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
1,2%
|
8,4%
|
27,7%
|
62,7%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
|
2
|
12
|
44
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
|
3,4%
|
20,7%
|
75,9%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
1
|
19
|
6
|
16
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,4%
|
45,2%
|
14,3%
|
38,1%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
2
|
28
|
41
|
112
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
1,1%
|
15,3%
|
22,4%
|
61,2%
|
100,0%
|
Ce test est significatif (voir annexe7.) pour 8 degrés
de liberté et avec un niveau du risque = 0.05 (5%), puisque le Khi-deux
calculé (41.850) est supérieur au khi-deux tabulé (15.51).
Ce que nous permet d'accepter H1 (dépendance entre les deux variable).
Donc on peut affirmer que les TIC ont permis une plus grande fiabilité
des informations. Ce résultat montre clairement que les technologies
d'information et de communication joue le rôle d'un facilitateur
d'échanges, d'explicitation et du partage des informations et des
connaissances.
On peut conclure que les effets des TIC sur l'organisation
sont positifs aux niveaux de la fiabilité de l'information, la
prestation des services et l'amélioration des compétences.
4.3. Les effets des TIC sur les conditions du travail
Charges du travail
|
les TIC ont permis une réduction de la charge de
travail
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
4
|
9
|
10
|
24
|
36
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
4,8%
|
10,8%
|
12,0%
|
28,9%
|
43,4%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
2
|
17
|
11
|
15
|
13
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
3,4%
|
29,3%
|
19,0%
|
25,9%
|
22,4%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
1
|
7
|
20
|
8
|
6
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,4%
|
16,7%
|
47,6%
|
19,0%
|
14,3%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
7
|
33
|
41
|
47
|
55
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
3,8%
|
18,0%
|
22,4%
|
25,7%
|
30,1%
|
100,0%
|
Ce test est significatif (voir annexe7) pour 8 degrés
de liberté et avec un niveau du risque = 0.05 (5%), puisque le
Khi-deux calculé (33.735) est supérieur au khi-deux tabulé
(15.51). Ce que nous permet d'accepter H1 (dépendance entre les deux
variable). Donc on peut affirmer que les TIC ont permis une réduction de
la charge de travail. En plus, par rapport aux employés, la
majorité des cadres considèrent que les TIC contribuent largement
à la réduction de la charge de leur travail dans la mesure
où ils représentent la catégorie la plus touchée
par les technologies.
Communication interne
|
les TIC ont amélioré la communication
interne"collègues"
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
3
|
8
|
5
|
32
|
35
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
3,6%
|
9,6%
|
6,0%
|
38,6%
|
42,2%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
4
|
3
|
11
|
30
|
10
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
6,9%
|
5,2%
|
19,0%
|
51,7%
|
17,2%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
|
4
|
25
|
8
|
5
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
|
9,5%
|
59,5%
|
19,0%
|
11,9%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
7
|
15
|
41
|
70
|
50
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
3,8%
|
8,2%
|
22,4%
|
38,3%
|
27,3%
|
100,0%
|
L'examen de ce tableau (voir annexe7 ) nous permet de
constater que pour 8 degrés de liberté que le khi-deux
observé est 28.569 est supérieur au khi-deux tabulé 15.51
à 5% comme seuil de tolérance que nous permet d'accepter H1
(dépendance entre les deux variable). Donc, on peut affirmer que les TIC
ont amélioré la communication interne"collègues".
En effet, 65,5% des enquêtés soutiennent que les TIC
améliorent la communication interpersonnelle, ceci montre bien que ces
technologies permettent de rendre les échanges plus faciles au niveau du
temps et de la structure en réseaux qui ont facilité les
relations entre collègues.
Travail en groupe
|
les TIC ont accru les possibilités de travail en
groupe
|
Total
|
TOTALEMENT PAS D'ACCORD
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
-
|
5
|
9
|
20
|
49
|
83
|
|
% dans niveau hiérarchique
|
-
|
6,0%
|
10,8%
|
24,1%
|
59,0%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
3
|
4
|
4
|
13
|
34
|
58
|
|
% dans niveau hiérarchique
|
5,2%
|
6,9%
|
6,9%
|
22,4%
|
58,6%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
1
|
3
|
18
|
9
|
11
|
42
|
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,4%
|
7,1%
|
42,9%
|
21,4%
|
26,2%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
4
|
12
|
31
|
42
|
94
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,2%
|
6,6%
|
16,9%
|
23,0%
|
51,4%
|
100,0%
|
Le Khi-deux calculé (33.010) est supérieur au
Khi-deux tabulé (15.51) et ce à un degré de liberté
égal à 8 et pour = 0.05 (voir annexe7) .Le test est donc
significatif. Ce que nous permet d'accepter H1 (dépendance entre les
niveaux hiérarchique et la possibilité de favoriser le travail en
groupe).Donc, les TIC favorisent les possibilités de travail en groupe
qui peut se concrétiser à travers le partage d'information et
l'échange de données informatisées à travers la
technologie Intranet et Extranet.
Travail à distance
|
les TIC ont accru les possibilités de travail a
distance
|
Total
|
PLUTOT PAS D'ACCORD
|
NEUTRE
|
PLUTOT D'ACCORD
|
TOUT a FAIT D'ACCORD
|
Niveau hiérarchique
|
Cadre Supérieure
|
Effectif
|
-
|
8
|
24
|
51
|
83
|
% dans niveau hiérarchique
|
-
|
9,6%
|
28,9%
|
61,4%
|
100,0%
|
Cadre intermédiaire
|
Effectif
|
2
|
4
|
15
|
37
|
58
|
% dans niveau hiérarchique
|
3,4%
|
6,9%
|
25,9%
|
63,8%
|
100,0%
|
Employé
|
Effectif
|
2
|
18
|
9
|
13
|
42
|
% dans niveau hiérarchique
|
4,8%
|
42,9%
|
21,4%
|
31,0%
|
100,0%
|
Total
|
Effectif
|
4
|
30
|
48
|
101
|
183
|
% dans niveau hiérarchique
|
2,2%
|
16,4%
|
26,2%
|
55,2%
|
100,0%
|
Le test de khi deux (voir annexe7) fait apparaître une
relation de dépendance entre ces deux variables. Le khi deux
calculé (33.393) est supérieur au khi deux tabulé
(15.51) et ce à un degré de liberté égal à
8 et pour un intervalle de confiance égal a 0.05. Ce que nous permet de
dire qu'il y a une relation entre l'impact des TIC sur le travail à
distance et le niveau hiérarchique. En plus, 81,4% des
enquêtés affirment que les TIC ont accru les possibilités
de travail à distance à travers l'utilisation de
télétravail, télé formation ou e-learning
A la lumières des ces résultats, on peut
conclure que les effets des TIC sur les conditions du travail sont favorables
dans la mesure où elles contribuent à l'amélioration du
travail à distance, de travail en groupe, communication interne ainsi
que la diminution de la charge du travail.
Conclusion
A travers cette étude théorique effectuée
sur un échantillon composé de 183 répondants au sein du
ministère du développement et de la coopération
internationale, nous avons pu constater que les meilleurs usage des TIC
dépendent de l'acceptation du recours à ses outils moyennant des
compétences adéquates et qu'ils répondent aux besoins
professionnels si non on peut tomber dans le piège du gaspillage (de
ressources technologique, humaines, etc.).
Les résultats de notre enquête ont montré
que les TIC ont entraîné des effets positifs sur l'organisation,
ainsi que sur les conditions du travail.
En ce qui concerne l'organisation, les TIC ont
contribué d'une façon considérable dans
l'amélioration des compétences malgré l'insuffisance des
programmes de formation et des stages qui accompagnent l'implantation des TIC.
Ces technologies ont permis également une plus grande fiabilité
de l'information, via la facilitation d'échanges,
l'explicitation et du partage des informations et des connaissances. Pour ce
qui est des prestations des services, les TIC ont permis la réduction
des délais des réponses.
Concernant les conditions du travail, les résultats
nous ont permis tout d'abord de constater, que les TIC ont accru, les
possibilités de travail à distance à travers l'utilisation
de l'Intranet, l'Extranet. Ensuite, nous avons pu remarqué que ces
technologie ont facilité le travail en groupe qui est
concrétisé par le partage d'information et l'échange des
données. En outre, la majorité des cadres enquêtés
déclarent que les technologies d'information et de la communication ont
renforcé la communication interne entre collègues. Enfin, la plus
part des personnes interrogées ont constaté une réduction
de la charge de leur travail suite à l'introduction des TIC.
Conclusion Générale
En guise de conclusion, nous soulignerons que plusieurs
facteurs poussent l'administration publique à introduire les TIC comme
choix stratégique. Cette introduction comporte une directive fixant les
objectifs et définissant les effets attendus des utilisations des
technologies de l'information sur la modernisation des mécanismes de
gestion au service public, d'un autre coté, ces TIC entraînent
aussi des modifications au niveau de l'organisation et des conditions du
travail dans une optique d'un usage efficace. A cet égard, nos
investigations nous ont permis de constater que les meilleurs usages des TIC
exigent :
ü l'assimilation des usagers.
ü l'élaboration d'un plan de formation
adéquate et une cohérence technologique dans l'espace et dans le
temps adapté aux nouvelles exigences du travail.
Pour sa part, la diffusion rapide des technologies contribue
à l'amélioration des prestations de services à des
gains de productivité et de rentabilité, à une plus grande
décentralisation, à la réduction des charges du travail et
à l'amélioration de la communication interne et externe. A
travers l'étude que nous avons réalisée auprès du
ministère du développement et de la coopération
internationale, nous avons surtout constaté que l'introduction des TIC
pose la problématique de la formation et de la sensibilisation du
personnel.
Enfin, ce travail de recherche présente certaines
limites liées essentiellement à la taille de l'échantillon
qui a été limité au personnel du ministère et au
nombre réduit des questions qui ne permettent pas de dégager la
perception des utilisateurs vis-à-vis de l'introduction des TIC.
Malgré cela, cette étude peut ouvrir d'autres pistes tels que
l'examen des facteurs stimulants de la décision de l'introduction des
TIC, les modifications au niveau de la gestion des ressources humaines ou
encore la nécessité de s'adapter à l'exigence du
changement organisationnel.
Bibliographique
Les articles de
références
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l'Intranet sur la structure organisationnelle», colloque, 5ème
journée d'étude et de recherche GRH et TIC sur le thème
«L'homme, l'organisation et la technologie Univ. Paris-Dauphine..
§ Bérard D, (2002), « Impact des TIC sur
le travail et son organisation », colloque Globalisme et Pluralisme,
Montréal, 24 au 27 avril.
§ Blanchot F et Wacheux F, 2002 «TIC,
finalités de la GRH et création de valeur », p 10
§ Dubé Liné et Paré Guy, (1999)
« Les technologies de l'information et l'organisation à
l'ère du virtuel. » Gestion, Vol. 24 n° 2, p 17.
§ Evard.Y et Le Maire P « information et
décision en marketing » Edition Dalloz 1976 p81
§ Favier M et al : « Le travail en groupe
à l'âge des réseaux », 1998, p 9.
§ Germain. M, (1998),
« L'Intranet », éditions Economica pp 7-23.
§ GREENAN N., HAMON-CHOLET S. et WALKOWIAK E., (2003) :
«Autonomie et communication dans le travail : les effets des nouvelles
technologies », Premières Synthèses de la DARES,
n°20.1, mai 2003, n°20.1.
§ Julbert F, Montfort. E et Stakowski. R,( 2005),
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§ Ouni F, (2002), « L'impact d'intranet sur la
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§ Pateyron Emmanuel et al, 1999 : Op.Cit, p 75.
§ Pateyron. Emmanuel et al : « Les
NTIC et l'entreprise. », 1996, pp23-35
§ Philippe Q., (1996), « Internet,
média pour le ixième siècle », problèmes
économiques n° 2.464 - 2.465, mars.
§ Pierre LASBORDES « La
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§ Selma Chebbi, « Maîtrise des projets
e-administrations » Mai 2005, pp23-27
§ Suzanne Rivard, Alain Pinsonneault et Carmen Bernier
Gestion ,1999; « Impact des technologies de l'information
sur les cadres et les travailleurs », p7.
Les sites web
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§
http://www.commentcamarche.net/entreprise/groupware.php3
§ http://www.chez.com/easii/teletravail.htm
§ http://www.pmn.nat.tn/www/fr/home.asp
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§
http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/UN/UNPAN012757.pdf
§
http://www.renupi.org/arTICle.php3?id_arTICle=193
§ Budget économique 2006, 104,imprimé au
Ministère du Développement et de la Coopération
Internationale Novembre 2005
![](perception-utilisateurs-introduction-tic-administration-communicante6.png)
* 1 Pateyron. Emmanuel et al,
1996, « Les NTIC et l'entreprise », Edition
Economica, pp23-35
* 2 Quéau. P, 1996,
« Internet, média pour le IXIÈME
siècle », problèmes économiques n°
2.464 - 2.465, mars, 1, p 62.
* 3 Germain. M, (1998),
« L'Intranet », éditions Economica pp 7-23.
* 4 Dubé Liné et
Paré Guy, 1999: « Les technologies de l'information
et l'organisation à l'ère du virtuel. » Gestion,
Vol. 24 n° 2, p 17.
* 5 Pateyron Emmanuel et al,
1999 : Op.Cit, p 75.
* 6 Favier M et al :
« Le travail en groupe à l'âge des réseaux
», 1998, p 9.
* 7 HABHAB S, 2001
« Vers un système d'information Numérique »,
p7
* 8 Bérard D, 2002,
« Impact des TIC sur le travail et son organisation »,
Globalisme et pluralisme, Montréal. P 3.
* 9.Bérard D, 2002Op.
cit, p. 3.
* 10 Bérard D, 2002,
« Impact des TIC sur le travail et son organisation »,
Globalisme et pluralisme, Montréal, p. 9.
* 11 Bérard D, 2002, op,
cit, p. 10.
* 12 Suzanne Rivard, Alain
Pinsonneault et Carmen Bernier ,1999; Impact des technologies de
l'information sur les cadres et les travailleurs, Gestion, p7.
* 13
http://www.commentcamarche.net/entreprise/groupware.php3
* 14
http://www.chez.com/easii/teletravail.htm
* 15
http://www.cni.nat.tn/FR/SCRIPT/SICAD.asp
* 16
http://www.cni.nat.tn/FR/SCRIPT/INSAF.asp
* 17
http://www.cni.nat.tn/FR/SCRIPT/RACHED.asp
* 18 Cité par Julbert F,
Montfort. E et Stakowski. R, 2005, « La e-administration »,
édition Dunod, p. 15.
* 19 CHEBBI S. (2005),
« Stage de formation sur les TI Maîtrise des projets
e-administrations » ; Tunis, P9
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