Des nos jours l'évolution rapide du progrès
technique et le développement de la concurrence qui en résulte
exigent des entreprises un rythme d'évolution qui impose à leurs
dirigeants de faire le point sur leurs entreprises, en procédant
à des actions d'évaluation systématiques, des causes de
déficience de fonctionnement, et de déterminer comment
procéder au mieux à tout aménagement des structures et des
moyens à mettre en oeuvre avec un minimum
En effet, nous avons constaté que ces
événements touchent les entreprises industrielles et agricoles
Tunisiennes qui évoluent dans un environnement turbulent largement
influencé par les interactions des situations politiques et
économiques. Cet environnement est aussi marqué par une forte
concurrence sur le marché.
Ce constat se confirme par la sensibilité du secteur
agricole aux différentes évolutions des dites situations qui
peuvent avoir des répercussions considérables sur l'entreprise
agricole et par suite sur sa situation financière.
Pour résorber ces répercussions, diverses
mesures peuvent être prises pour retrouver la croissance de
l'entreprise.
Il s'avère nécessaire de procéder
à un diagnostic financière pour mesurer la performance de
l'entreprise.
Le terme diagnostic est généralement
réservé à la médecine. Pour les entreprises le
diagnostic a pour objet de déceler ses points faibles et ses points
forts, de ce fait le chef d'entreprise est informé sur la situation de
son entreprise afin de corriger ou de renforcer les premiers et exploiter au
mieux les seconds.
Dans ce cadre s'inscrit le présent
travail « étude de la performance financière de la
coopérative Zouila » qui se présente comme un outil
efficace permettant de nous donner des indices pour juger sa situation
financière.
Cette analyse permet d'aboutir au diagnostic financier qui
consiste à :
ò Repérer les disfonctionnements dans la
situation de l'entreprise et de ses performances.
ò Déterminer les causes de ses
difficultés.
ò Proposer des solutions aux
déséquilibres détectés afin de les corriger.
Pour y parvenir, nous avons articulé notre travail en
trois parties :
La première partie sera
consacrée à la présentation générale de la
coopérative « Zouila ».
La deuxième partie consistera
en un diagnostic financier de la coopérative
« Zouila », et pour
La dernière partie on a
essayé de synthétiser les points étudiés et de
donner les solutions nécessaires pour la coopérative.
I. I- I Historique de la coopérative «
ZOUILA »
Il s'agit d'une société de création si
ancienne .Dés 1956 date de démarrage la coopérative
agricole et industrielle « Zouila » n'a cessé
d'évoluer .Les principaux événement marquants son histoire
se résument comme suit :
· En 1956, la création de coopérative.
· En 1969, l'adaptation d'une huilerie
traditionnelle.
· En1970, l'installation dune savonnerie automatique
mécanisé.
· De1972 jusqu'à 1977, des travaux de construction
et d'aménagement des bâtiments sont entrepris ciblant le hall
d'extraction et séchoir d'huile de grignon.
· En 1978, le début d'une logistique de service
destiné aux coopérateurs et aux agriculteurs.
· En1984, une unité de raffinage a
été installée.
· En1990, une unité de production de
glycérine a été implantée.
· En1993, un nouvel atelier de constructions
métalliques a été mis en place.
· En 1994,la société supprime ses rejets
d'acide basiques versés à la mer et répond aux
doléances des autorités locales et nationales sur la protection
de l'environnement en mettant en place une unité d'épuration et
de traitement des eaux qui va être à l'origine de la production de
la glycérine.
· L'année 1996 a été marquée
par le renouvellement de l'unité de savonnerie de ménage pour
porter la capacité de la production à 48 tonnes par jour.
· En1999, une nouvelle chaîne continue pour la
trituration d'huile d'olive a été mise en place.
En2000, renouvellement de l'unité d'extraction, de
séchoirs et construction d'un nouveau local (zone industrielle route
Boumerdès).
II. II- Fiche d'identité de la
coopérative « ZOUILA » :
§ Raison sociale : Coopérative
Agricole et industrielle « ZOUILA »
§ Activité principale :
Industrie agricole
§ Capital social : 1 003 000 DT
§ Lieu d'implantation : avenue Farhat
Hached, route de Sfax, Mahdia
§ Date de création : 18 mars
1956
§ Nature juridique :
société anonyme
§ Nombre de coopérateurs : 1028
coopérateurs
§ Effectifs : près de 250
salariés et ce nombre augmente pendant la cueillette pour atteindre
environ 300
§ Certification : ISO-9002
§ ACTIVITES :
L'activité de la
coopérative «Zouila » se décompose en un
ensemble de sous activité qui se présentent comme suit :
· Collecte de l'huile d'olive chez les agriculteurs.
· Extraction et séchoir de l'huile de grignon.
· Fabrication de savon vert (naturel et parfumé)
et de savon liquide.
· Raffinage de l'huile de soja.
· Fabrication de la glycérine.
· Trituration d'olives. La production l'achat, l'achat,
la conservation, la transformation et la vente de sous produits agricoles.
III. III- Structure
organisationnelle :
1-Organigramme :
Pour étudier la structure de la coopérative on
va se refermer à son organigramme qui nous renseignera sur la
répartition des taches, les niveaux hiérarchiques et les
fonctions des différents services.
Son organisation est structurée dans l'organigramme
suivant :
2-Description des principales unités
organisationnelle :
a- Le service financier :
Ce service s'occupe du :
· Suivi de la situation avec les banques aux quelles la
coopérative située ses transactions.
· Suivi du compte de la coopérative chez les
banques.
· Règlement des fournisseurs et des clients de la
coopérative.
· Contrôle des factures.
· Etude de la situation financière :
disponibilité en caisse et en banque.
b-Le service comptable :
Le rôle de la fonction comptable est :
· La passation des différentes opérations
effectuées par la coopérative en essayant d'être à
jour pour le bon déroulement de son activité durant l'exercice
comptable de cette dernière.
· L'établissement des états financiers.
· La régularisation des charges et des produits.
c-Le service administratif et GRH :
La coopérative accorde une grande importance à son
personnel puisque sa réussite et sa performance dépendent de ce
derniers (qualification, nature des taches, motivation,...)
Les taches du service personnel sont les suivantes :
· Le recrutement.
· L'élaboration des états de paies.
· Suivi d'absentéisme.
d-Le service commercial :
La fonction commerciale est considérée comme
l'une des plus importantes fonctions de la coopérative. Elle
représente le résultat d'un cycle de production, de financement
et d'approvisionnement chez « Zouila ».Ce service
gère trois type de produits sont : le savon, la glycérine
et l'huile.
e-Le service approvisionnement :
Les différentes activités de ce service consistent
à :
· Mettre à la disposition de la coopérative
toutes les matières et produits nécessaires à son
fonctionnement.
· Répondre à tous les besoins des secteurs
de la coopérative.
· Contrôler les stocks et les renouveler avant leur
épuisement.
· Effectuer les opérations de réception, de
sortie et de stockage de tous le types de produits.
f-Le service production :
Ce service est un ensemble d'unité qui ont pour
objectifs.
· La production du savon.
· L'extraction et séchoir d'huile de grignon.
· La production de la glycérine.
· Le raffinage de l'huile de soja.
g-Le service technique :
Il existe trois ingénieurs disposant chacun d'une tache
appartenant à sa spécialité :
· Un ingénieur mécanique chargé des
unités de production.
· Un ingénieur spécialisé dans
l'analyse des produits alimentaires.
· Un ingénieur spécialisé dans
l'analyse chimique chargé du laboratoire.
Le diagnostic financier
I. Chapitre II :
I- Le diagnostic financier : définition,
objectifs et typologie:
1-définition :
Le diagnostic financier peut être définit comme
étant une démarche, qui s'appuie sur l'examen critique de
l'information comptable et financière fournie par les dirigeants de la
coopérative à destination des tiers.
2-Les objectifs financiers :
L'analyse financière s'appuie sur des normes (des
critères) pour porter un jugement de valeur sur la santé de la
société.
a- Les objectifs financiers
fondamentaux :
Selon la théorie financière, l'objectif de la
gestion consiste à maximiser la valeur de la firme. Il faut
apprécier la société selon :
· Sa capacité bénéficiaire : il
s'agit de mesurer la rentabilité économique des capitaux
investis.
· Les perspectives de progression de ses activités
et de ses résultats.
· Le risque financier que l'on peut lui associer.
Ce risque financier dépend de l'équilibre
financier de la coopérative et de son degré d'autonomie.
b-Les quatre interrogations du chef de la
coopérative « Zouila »:
b-1- L'appréciation de la
solvabilité :
La solvabilité d'une société se
définit comme étant son aptitude à assurer le
règlement de ses dettes lorsque celles-ci arrivent à
échéance. Le bilan permet d'estimer la solvabilité en
procédant à un classement des postes de l'actif selon le
critère de liquidité croissante, et à un classement des
postes du passif selon le critère d'exigibilité croissante.
b-2- La mesure des performances de la
coopérative :
Pour apprécier les performances réalisées
par la coopérative, il faut comparer les moyens mis en oeuvre aux
résultats obtenus. Ces derniers sont mesurés par des indicateurs
de rentabilités.
b-3- La croissance :
Le chef de l'entreprise doit mesurer la croissance de
l'activité de la coopérative sur une période d'observation
bien déterminée .Le rythme de la croissance est un indicateur
intéressant pour la mesure de performance de la
société.
b-4- Les risques :
Le dernier objectif poursuivi par l'analyste financier est
l'appréciation des risques qui peut menacer la coopérative.
1. II-Les types du diagnostic :
La diversité des utilisateurs de l'analyse
financière, selon que l'analyste se trouve à l'intérieur
ou à l'extérieur de l'entreprise et la multiplicité des
objectifs fait que les outils et les démarches d'analyse est
variée. On distingue dans ce cadre deux types de diagnostic
utilisés dans la pratique à savoir :
1-Le check-up :
Le check-up à titre préventif permet de faire
périodiquement le point de la situation. La périodicité du
check-up varie entre 3 à 5 ans selon l'évolution de l'entreprise
et la conjoncture socio-économique.
Le check-up permet de révéler à temps les
points forts et les points faibles de l'entreprise et palier les
inconvénients qu'ils occasionnent.
2-Le diagnostic de type Curatif :
Le diagnostic type Curatif est généralement
provoqué par une perturbation ou une déficience dans le
fonctionnement de l'entreprise causant des résultats négatifs
pour sa survie.
Cette déficience concerne généralement la
situation financière, ou la rentabilité de l'entreprise, comme
elle peut être imputable à une activité donnée de
l'entreprise.
(Qualité des produits ou mauvaise politique de
commercialisation de ces produits).
Pour cela, il serait indiqué de procéder
à un diagnostic de type Curatif qui peut nous aider à
détecter l'origine de la perturbation et de la déficience
enregistrée dans la coopérative.
2. III-La démarche de diagnostic à
suivre :
La démarche de diagnostic se déroule en deux
étapes ; à savoir :
1-La collecte des informations :
Les informations à rassembler pour la
préparation d'un diagnostic sont les suivantes :
Dans le cas d'un diagnostic général, il serait
utile pour l'enquêteur de disposer d'un certain nombre de documents
notamment les bilans, les comptes d'exploitation et les états de flux de
trésoreries des 2 ou 4 dernières années.
L'examen de ces documents permet à l'enquêteur
d'avoir une idée sur la situation financière de l'entreprise et
de déceler les résultats enregistrés en examinant les
charges d'exploitation, la trésorerie, les états des prix de
revient...etc.
La documentation mise à la disposition des clients
(catalogue, prospectus des articles ou services fournis par l'entreprise).
Ces documents permettent à la clientèle de
connaître les produits de l'entreprise à partir des ratios.
2-Analyse :
L'analyse financière permet à l'enquêteur
de s'informer d'une manière détaillée du fonctionnement de
l'entreprise et de sa situation.
L'analyse permet de déceler les points forts et les
points faibles de l'entreprise, elle permet également à
l'enquêteur d'évaluer la situation financière de
l'entreprise d'une manière plus objective et réelle.
II. Chapitre I :
L'analyse financière par le bilan
financier
Introduction :
Le bilan comptable ne répond pas exactement aux
objectifs des financiers, il présente deux principales lacunes :
Il est particulièrement difficile d'estimer la valeur
de vente des stocks, la durée de vie utile des immobilisations et la
valeur de recouvrement de créances clients .aussi l'augmentation de la
valeur des immobilisations n'est généralement pas prise en compte
pour calculer les amortissements du bilan comptable.
Le bilan comptable ne prend pas en considération
plusieurs éléments ayant une valeur économique à
l'instant des ressources humaines.
Ainsi il faut opérer certains redressements de compte
pour mieux cerner la réalité financière de la
société.
Donc le bilan financière a pour but de faciliter la
compréhension du fonctionnement de l'entreprise, et de présenter
le patrimoine réel de l'entreprise afin d'orienter efficacement la
prise de décision.
Section1 : Passage du bilan comptable au
bilan financier
I- Le bilan financier : définition et
critères de classement des postes.
1-Définition du bilan financier :
Le bilan financier est un bilan organisé en vue
d'évaluer le patrimoine de l'entreprise et d'apprécier le risque
de faillite à cours terme.
Les postes du bilan financière sont :
· Classés selon les critères de
liquidité (actif) et d'exigibilité (passif) croissantes.
· Évalués aux prix actuellement en vigueur
(valeur actuelle).
2-Principe
Le passage du bilan comptable au bilan financier
nécessite d'effectuer différents reclassements avant de grouper
les postes de l'actif et du passif en masses homogènes.
3-Les critères de classement des postes du bilan
financier :
L'élaboration du bilan financier repose sur trois
critères de classement permettant d'apprécier la
solvabilité et la liquidité de l'entreprise.
Liquidité croissante de l'actif
Exigibilité croissante du passif
Critère de classement
Des postes du bilan financier
Echéance de Liquidité ou
d'exigibilité des éléments patrimoniaux
Le respect de ces critères permet de :
· Classer les éléments de l'actif suivant
leur degré de liquidité croissante à partir du haut du
bilan.
· Classer les éléments du passif suivant
leur degré d'exigibilité croissante à partir du haut du
bilan.
· Regrouper à l'actif et au passif des
éléments patrimoniaux selon leurs échéances
à plus ou moins d'un an.
Les grandes masses du bilan financier
sont :
emploi a plus d'un an
|
Actif immobilisé à plus d'un an
corrigé (VS)
Créances plus d'un an stock
plus d'un an
|
Capitaux propres
|
Ressources capitaux permanents
à moin d'un an ressources à plus
d'un an
|
Emploi à moins d'un an
|
Actif
À moins d'un an corrigé
· stock (VE)
· créances (VR)
· disponibilité (VD)
|
Dettes à plus
D'un an
Dettes à moins
D'un an
|
II-Les retraitements du bilan
comptable :(passage du bilan comptable au bilan financier)
Les conditions de passage du bilan comptable au bilan
financier font l'objectif d'un relatif consensus sur le plan pratique,
malgré l'absence de normalisation .les retraitements correspondant
issues de l'expérience et ne sont pas des règles
impératives.
Ils sont généralement en fonction de l'objectif
poursuivi par l'analyse .le retraitement de certains postes de
l'actif :
1- Redressements de certains postes de
l'actif :
L'actif d'une entreprise est constitué par des
ressources économiques obtenus par l'entreprise .Ils sont susceptibles
de procurer des avantages économiques futurs au profit de
l'entreprise.
Ils sont classés selon leurs degrés de
liquidité croissante c'est-à-dire du moins liquide vers le plus
liquide.
a Les actifs immobilisés :
VCN =V0 - ? amortissement
Cette rubrique comprend les éléments d'actifs
destinés a être utilisés d'une manière continue pour
les besoins des activités de l'entreprise .la valeur figurant dans le
bilan comptable ne reflète pas la réalité donc elle doit
être réévaluée. Dans ce cas il faut
déterminer la valeur réelle sur le marché qui doit
être comparé par la suite avec la VCN.
ü Deux cas sont possibles :
· 1er cas :
Si la valeur réelle est supérieur à la
valeur comptable nette VR>VCN, dans ce cas on dégage
une plus value qui sera ajoutée par la suite comme sui
· Augmentation du poste
« immobilisation »concerné par le montant de la plus
value.
· Augmentation du poste des capitaux propres.
(Réserves spéciales de réévaluation) par le
même montant.
· 2ème cas :
Si la valeur réelle est inférieur à la
valeur comptable nette VR<VCN, dans ce cas on dégage
une moins value qui sera repartie comme suit :
· Diminution du poste immobilisation concerné par
le montant de la moins value.
· Diminution de poste des capitaux propres dans le compte
des réserves spéciales de réévaluations du
même montant.
b- Autres actifs non courants :
On entend par autres actifs non courants les emplois de fond
propre qui ne peuvent donner à aucun encaissement à terme c'est
à dire qu'il sont des non valeurs car leur valeur réelle est
nulle c'est pour cela on doit les éliminer de l'actif en contre partie
on doit les diminuer du compte de réserves spéciales de
réévaluation.
c -Les stocks :
On doit repartir le stock entre le long terme et le court
terme ; le stock de sécurité dont la duré de vie
dépasse une année sera retranché du compte stock et
transféré vers l'actif immobilisé et la partie à
moins d'un ans reste dans le compte stock.
ü La réévaluation des stocks sera
faite comme suit :
· Si la VR>VCN on doit constater une
reprise des provisions pour ramener la valeur comptable nette, ce ci va
engendrer une plus value qui vient en augmentation du compte de réserves
spéciales de réévaluations.
· Si la VR<VCN on doit constater une
provision supplémentaire, ce ci va engendrer une moins value qui vient
en diminution de compte de réserves spéciales de
réévaluations.
d- Les créances
clients :
Elles sont corrigées en cas d'insolvabilité,
elles seront traitées de la même manière que les stocks
c'est-à-dire que les créances à plus d'un an seront
retranchées du compte client et seront transférées
à l'actif immobilisé et les créances à moins d'un
an reste dans le compte client, les créances clients sont divisés
en deux types :
· Effets à recevoir très liquides qui sont
reclassés à la trésorerie.
· Effet à recevoir moins liquide qui sont
reclassés à l'actif circulant d'exploitation ou hors
exploitation.
2- Redressement des capitaux propres et
passifs :
a- Les capitaux propres :
Cette rubrique représente l'intérêt
résiduel dans l'actif de l'entreprise après déduction de
tous ses passifs. Ils comportent les diverses catégories du capital, les
réserves et équivalents et les résultats non
répartis.
b-Les passifs :
Les passifs d'une entreprise sont classés selon leur
exigibilité croissante à partir du haut de bilan. Comme les
actifs, le passif est subdivisé en passif non courant et passif
courant.
ü Les passif non courant :
Appelé aussi dettes à long terme correspondent
aux obligations qui incombent à l'entreprise et qui sont liées
à des faits passés et pour les quelles, le règlement aura
lieu à une date qui dépasse 12 mois, cette rubrique comprend les
emprunts et les provisions pour risques et charges.
ü Les emprunts :
Sont composés par des emprunts à plus d'un an
qui seront transférés au capital permanent alors que les emprunts
au moins d'un an seront classés dans le passif à court terme.
ü Provisions pour risque et
charge :
Elles seront reparties selon quelles ont un objet réel
ou non. -si elles possèdes un objet (décaissement certain) on
les reclasse selon la duré de l'objet :
· Dette à moyen et long terme si l'objet
dépasse une année.
· Dette à court terme si l'objet est
inférieur à une année.
Si elles ne possèdent pas un objet réel
(décaissement incertain) elles seront ajoutées dans le compte de
réserve.
ü Les subventions
d'investissements :
Ce poste enregistre les subventions accordées par
l'Etat ou les collectivités publiques aux entreprises afin de leur
permettre d'acquérir ou de créer des immobilisations.
ò La subvention relative à des biens
amortissables doit être intégré chaque année dans
l'état de résultat du montant de la dotation aux amortissements
relatifs à ces immobilisations.
· La subvention relative à des biens non
amortissables doit être intégré chaque année dans le
compte du résultat pendant un délai de 10 ans (Subvention
/10).
3- Réintégration des engagements
hors bilan :
On distingue deux engagements hors bilan :
a- Effets Escomptés Non
Echus « EENE »
· Sur le plan juridique et comptable :
L'entreprise reste responsable vis-à-vis de celle-ci
jusqu'à la date de payement de ses effets. Ces derniers doivent
être réintégrés dans les créances clients au
niveau de l'actif à court terme, en contre partie les dettes bancaires
à court terme seront augmentées du même montant.
· Sur le plan financier :
Pour assurer sa liquidité, l'entreprise peut recourir
à l'escompte de ses effets. C'est-à-dire qu'elle peut
céder à la banque les effets escomptés non
échus.
b- Crédit bail :
· Sur le plan juridique et comptable :
Le crédit bail est un contrat par lequel l'entreprise
s'engage à payer du loyer en contre partie de la location d'un
matériel pendant une période déterminée.
· Sur le plan financier :
De point de vue financier, il faut réintégrer le
matériel loué parmi les immobilisations de l'entreprise, les
redevances sont intégrées dans les dettes selon les
échéances à court terme ou à long terme.
3. III- Elaboration du bilan financier de la
coopérative « Zouila » :
@ Hypothèse de travail :
Vu l'absence des informations sur les valeurs réelles
sur le marché, les immobilisations sont prises à leurs valeurs
comptables nettes (on suppose que la VCN = VR).
VCN= VO - ? Amortissement
1-Redressement des actifs :
a- Actif immobilisé net :
L'investissement au programme de mise à niveau
représente des non valeurs qui doivent être éliminé
des actifs immobilisés et des capitaux propres.
ü Exercice 2001 :
|
VCN
|
VR
|
+V
|
-V
|
IPMN
|
3 330,886
|
|
|
3 330 ,886
|
AANC
|
-
|
-
|
|
|
Total
|
3 330 ,886
|
RSR 2001 = (3 330,886)
ü Exercice 2002 :
|
VCN
|
VR
|
+V
|
-V
|
IPMN
|
3 887 ,033
|
|
|
3 887,033
|
AANC
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Résultat net
|
767 437,579
|
|
|
767 437,579
|
Total
|
771 324,612
|
RSR 2002 = (771 324,612)
ü Exercice 2003 :
|
VCN
|
VR
|
+V
|
-V
|
IPMN
|
556,147
|
|
|
556,147
|
AANC
|
1034,429
|
-
|
-
|
1 034,429
|
Résultat net
|
504 192,462
|
|
|
504 192,462
|
Total
|
505 783,038
|
RSR 2003 = (505 783,038)
ü Exercice 2004 :
|
VCN
|
VR
|
+V
|
-V
|
IPMN
|
-
|
-
|
-
|
-
|
AANC
|
2 339,999
|
|
|
2 339,999
|
Total
|
2 339,999
|
RSR 2004 = (2339,999)
b-Les actifs immobilisés
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Immob. incorp
|
16 844,813
|
17 821,650
|
16 006,259
|
7 915,898
|
Immob. corp
|
4 387 450,618
|
4 180 584,148
|
3 960 446,165
|
5 980 218,139
|
Immob. fin
|
10 000,000
|
10 000,000
|
-
|
-
|
A. Immob.
|
4 414 295,431
|
4 208 369,798
|
3 976 452,424
|
5 988 134,037
|
c- Actif d'exploitation
ü Les stocks
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Stocks
|
947 331,928
|
654 106,843
|
451 067,714
|
1 658 208,064
|
Total de stocks
|
947 331,928
|
654 106,843
|
451 067,714
|
1 658 208,064
|
d- Valeurs réalisables
d'exploitation :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Clients compte rattachés
|
256 215,422
|
201 788,111
|
129 265,580
|
313 612,876
|
E.E.N.E
|
76 864,626
|
605 536,433
|
38 779,674
|
94 083,862
|
Frs. Débiteurs
|
10 900,712
|
9 253,919
|
0,000
|
6 280,908
|
Avance personnel
|
70 819,437
|
75 475,143
|
40 311,157
|
32 980,001
|
TVA. reporté
|
68 315,108
|
47 040,333
|
0,000
|
97 717,720
|
Charge Constaté d'avance d'exploitation
|
19 137,813
|
19 965,923
|
13 703,546
|
16 589,218
|
Etat. TFP
|
0,000
|
2 031,892
|
0,000
|
0,000
|
Etat retenu sur honoraire
|
0,000
|
244,155
|
0,000
|
0,000
|
A.C.E
|
502 253 ,118
|
416 335,909
|
222 059,957
|
561 264,585
|
NB : les effets escomptés non
échus représentent 30% de créances client.
e- Va leurs réalisables hors
exploitation :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Débiteurs divers
|
21 442,161
|
18 642,603
|
8 336,162
|
3 167,575
|
Etat acompte prov.
|
104 210,966
|
102 266,513
|
38 709,104
|
52 977,586
|
Compte courant coopérateurs
|
18 771,259
|
25 000,656
|
14 960,304
|
29 084,217
|
Produits à recevoir
|
900,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
Compte d'attente
|
4 561,608
|
6 872,650
|
0,000
|
0,000
|
Charge constatée d'avance hors exploitation
|
37,500
|
1 372,713
|
2 135,197
|
3 016,293
|
A.C.H.E
|
149 923,494
|
154 155,135
|
64 140,767
|
88 245,671
|
f- Valeurs disponibles (TA)
Cette rubrique comprend le compte de liquidité
d'équivalent de liquidité et placement et autres actifs
financier.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Liquidité équivalent de Liquidité
|
227 229,891
|
214 107,281
|
458 907,746
|
144 938,861
|
Placement. A.A.F
|
200 000,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
Total
|
427 229,891
|
214 107,281
|
458 907,746
|
144 938,861
|
2-Redressement des passifs
NB :
· Le résultat net :
De point de vue financier, la perte constitue une
« non valeur ». Pour établir le bilan financier, il
y a lieu de retrancher le résultat déficitaire des capitaux
propres.
Selon l'assemblé générale
extraordinaire de la coopérative, le résultat net de l'exercice
2001 et 2004 seront ajoutés aux capitaux propres à 100% pour
absorber les pertes antérieures enregistrées.
· La subvention d'exploitation :
La subvention d'investissement relative à des biens non
amortissables qui nécessitent l'accomplissement de certaines
obligations, doit être réintégrée chaque
année au résultat de l'exercice.
Ce compte enregistre des subventions d'exploitation, il doit
être ajouté à 100%(subvention sur la consommation de
gasoil), aux autres capitaux propres.
· Le résultat
reporté :
Il convient de signaler que le résultat reporté
peut revêtir la forme de perte, la coopérative a accumulé
des résultats déficitaires qui ne sont pas encore
résorbés par des bénéfices, ou par une
réduction de capital. Le résultat reporté négatif
vient en déduction des capitaux propres.
a- Capitaux propres :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Capital social
|
1 006 010,000
|
1 003 620,000
|
1 006 920,000
|
1 019 020,000
|
Réserves légales
|
113 339,371
|
113 339,371
|
113 339,371
|
113 339,371
|
Autres réserves
|
162 797,058
|
162 797,058
|
162 797,058
|
162 797,058
|
Autres CP
|
7 861,558
|
7 312,500
|
5 675,000
|
4 175,000
|
Résultat reporté
|
(639 193,880)
|
(639 193,880)
|
(639 193,880)
|
(639 193,880)
|
Effet modification comptable.
|
(94 325,539)
|
(94 325,539)
|
(94 325,539)
|
(94 325,539)
|
R.S.R
|
(3 330,886)
|
(771 324,162)
|
(1 590,576)
|
(2 339,999)
|
Total
|
553 157,682
|
(217 775,102)
|
(718 008,607)
|
(2 883,569)
|
b- Dettes moyens et long
terme
|
2001
|
2001
|
2003
|
2004
|
Emprunts
|
2 018 734,180
|
1 674 936,720
|
1 331 139,260
|
2 060 649,628
|
Total
|
2 018 734,180
|
1 674 936,720
|
1 331 139,260
|
2 060 649,628
|
c- Passifs courant d'exploitation
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Frs et comptes rattachés
|
626 558,969
|
1 200 219,879
|
638 169,487
|
1 231 770,601
|
Clients avance et acompte
|
71 200,200
|
19 290,428
|
4 025,306
|
11 943,399
|
Clients créditeurs
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
5 822,560
|
Personnel
|
100,000
|
4 706,790
|
109 582,782
|
155 034,076
|
Etat TVA
|
0,000
|
0,000
|
9 850,387
|
0,000
|
Sécurité sociale et autres organismes financiers
|
123 319,601
|
132 126,239
|
270 587,414
|
242 884,919
|
P.C.E
|
821 178,770
|
1 356 343,336
|
1 032 215,376
|
1 647 455,555
|
3-Passif courant hors
exploitation :
NB : les provisions pour risque et
charge sont des montants constitués par des amendes de CNSS et fiscale
chaque montant concerne son exercice. Ils sont considérés comme
des dettes à court terme qui s'ajoutent aux passifs courants hors
exploitation.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Créditeurs divers
|
766 075 ,545
|
1 020 783 ,011
|
1 100 252,178
|
1 444 008,537
|
Coopérateurs opérations/ le capital
|
0,000
|
2 390,000
|
2 390,000
|
3 765,000
|
Etat impôt et taxe
|
20 744,076
|
19 768,857
|
80 036,146
|
55 021,773
|
Compte d'attente
|
0,000
|
0,000
|
128,200
|
128,200
|
P.R.C
|
233 466,328
|
196 575,665
|
120 949,427
|
127 449,427
|
P.C.H.E
|
1 020 285,949
|
1 239 517,533
|
1 303 755,951
|
1 630 327,937
|
4-Dettes bancaires à court terme
« TP » :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Concours bancaires
E.E.N.E
|
1 950 812 ,655
76 864,626
|
1 533 516,046
60 536,433
|
2 184 746,954
38 779,674
|
3 011 112,805
94 083,862
|
TP
|
2 027 677,281
|
1 594 052,479
|
2 223 526,628
|
3 105 196,667
|
Bilan financier détaillé
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Actif immobilise
|
4 414 295,431
|
4 208 369,798
|
3 976 452,424
|
5 988 134,037
|
Immob. incorporelle
Immob. corporelle
Immob. financière
Actif d'exploitation
Stock
Valeurs. R.E
CLT. Compte.Rattaché
EENE
Frs débiteurs
Avance personnel
TVA reporté
Charge .C. A .E
Etat TFP
Etat Retenu/ Honoraire
Valeurs R .H. E
Débiteurs divers
Etat acompte prov.
Compte C. C
Produit à recevoir
Compte d'attente
Charge Constaté avance H. E.
|
16 844,813
4 387 450,618
10 000,000
947 331,928
947 331,928
502 253,118
256 215,422
76 864,626
10 900,712
70 819,437
68 315,108
19 137,813
0,000
0,000
149 923,494
21 442,161
104 210,966
18 771,259
900,000
4 561,608
37,500
|
17 821,650
4 180 548,148
10 000,000
654 106,843
654 106,843
416 335,909
201 788,111
60 536,433
9 253,919
75 475,143
47 040,333
19 965,923
2 031,892
244,155
154 155,135
18 642,603
102 266,513
25 000,656
0,000
6 872,650
1 372,713
|
16 006,259
3 960 446,165
0,000
451 067,714
451 067,714
222 059,957
129 265,580
38 779,674
0,000
40 311,157
0,000
13 703,546
0,000
0,000
64 140,767
8 336,162
38 709,104
14 960,304
0,000
0,000
2 135,197
|
7 915,898
5 980 218,139
0,000
1 658 208,064
1 658 208,064
561 264,585
313 612,876
94 083,862
6 280,908
32 980,001
97 717,720
16 589,218
0,000
0,000
88 245,671
3 167,575
52 977,586
29 084,217
0,000
0,000
3 016,293
|
Valeurs Disponibles
|
427 229,891
|
214 107,281
|
458 907,746
|
144 938,861
|
placements
|
200 000,000
|
0,000
|
0,000
|
0,000
|
Liquidité.éq.liquidité
|
227 229,891
|
214 107,281
|
458 907,746
|
144 938,861
|
Total
|
6 441 033,862
|
5 647 074,966
|
5 172 628,608
|
8 440 791,218
|
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
SNR
Capital social
Réserve
Résultat reporté
RSR
Autres réserves
Effet .modification
Subv. d'investissement
PNC
Emprunt
PC
PCE
Frs C.R
CLT.A Acompte
CLT. créditeur
Personnel
Etat TVA
Séc. .S.A.O
PCHE
Etat .I et taxe
Coop. op. / K
Compte d'attente
Créditeurs divers
Prov. .P.R.C
|
553 157,682
1 006 010 ,000
113 339,371
(639 193,880)
(3 330,886)
162 797,058
(94 325,539)
7 861,558
2 018 734,180
2 018 734,180
821 178,770
626 558,969
71 200,200
0,000
100,000
0,000
123 319,601
1 020 285,949
20 744,076
0,000
0,000
766 075,545
233 466,328
|
(217 775,102)
1 003 620,000
113 339,371
(639 193,880)
(771 324,612)
162 797,058
(94 325,539)
7 312,500
1 674 936,720
1 674 936,720
1 356 343,336
1 200 219,879
19 290,428
0,000
4 706,790
0,000
132 126,239
1 239 517,533
19 768,857
2 390,000
0,000
1 020 783,011
196 575,665
|
(718 008,607)
1 006 920,000
113 339,371
(1 406 631,459)
(505 783,083)
162 797,058
(94 325,539)
5 675,000
1 331 139,260
1 331 139,260
1 032 215,376
638 169,487
4 025,306
0,000
109 582,782
9 850,387
270 587,414
1 303 755,951
80 036,146
2 390,000
128,200
1 100 252,178
120 949,427
|
(2 883,569)
1 019 020,000
113 339,371
(1 205 549,460)
(2 339,999)
162 797,058
(94 325,539)
4 175,000
2 060 649,628
2 060 649,628
1 647 455,555
1 231 770,601
11 943,399
5 822,560
155 034,076
0,000
242 884,919
1 630 372,937
55 021,773
3 765,000
128,200
1 444 008,537
127 449,427
|
D.B .CT
|
2 027 677,281
|
1 594 052,479
|
2 223 526,628
|
3 105 196,667
|
Concours Banc.
|
1 950 812 ,655
|
1 533 516,046
|
2 184 746,954
|
3 011 112,805
|
EENE
|
76 864,626
|
60 536,433
|
38 779,674
|
94 083,862
|
Total
|
6 441 033,862
|
5 647 074,966
|
5 172 628,608
|
8 440 791,218
|
Section2 : Analyse de l'équilibre
financier :
· Introduction :
La liquidité d'une entreprise est définie comme
étant sa capacité à honorer ses engagements financiers
à court terme.
Pour assurer cette liquidité au sein de la
coopérative un certain équilibre doit exister entre la
durée des l'opérations à financer et la durée des
moyens de financements correspondants.
Selon cette approche il faut avoir un équilibre entre
le degré de liquidité des éléments d'actif et celui
d'exigibilité des éléments du passif, c'est-à-dire
que les emplois à plus d'un an doivent être financier par des
ressources pouvant demeurer à la disposition de l'entreprise pour une
durée égale à la durée de vie de ces emplois.
Pour avoir une idée sur la liquidité de la
coopérative, il est nécessaire de calculer les indicateurs de
l'équilibre financier, à savoir le FR,
BFR et la TN.
I- Le fond de roulement :
1- Définition :
Le fond de roulement peut être définit comme
étant la marge de sécurité représentée par
la fraction des capitaux permanents qui n'est pas utilisée pour le
financement des valeurs immobilises, mais intervient pour le financement
d'emplois liés à l'actif circulant et pour faire face au
décalage pouvant se produire entre les sorties et les entrées des
fonds.
C'est la partie de l'actif circulant financée par des
ressources stables (capitaux permanents).
2-Formule de calcul du fond de
roulement :
· Par le haut de bilan :
FR = Ressources Stables - Emplois Stables
· FR = Actifs Circulants - Passifs Circulants
Par le bas de bilan :
· schématiquement le FR peut être obtenu comme
suit :
Emplois
stables
|
|
Ressources
stables
|
Actifs circulants
|
FR
|
|
Dettes circulantes
|
Plus le FR est important, plus la sécurité
à court terme est élevée et l'entreprise dispose d'une
marge de sécurité.
3-Calcul de fonds de roulement :
· Par le haut de bilan :
FR = Ressources Stables - Emplois Stables
= Capitaux Propres + Dettes à moyen long terme -
Actifs immobilisés
.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
CP
DMLT
AI
|
553 157,682
2 018 734,180
4 414 295,431
|
(217 775,102)
1 674 936,720
4 208 369,798
|
(718 008,607)
1 331 139,260
3 976 452,424
|
(2 883,569)
2 060 649,628
5 988 134,037
|
FR
|
(1 842 403,569)
|
(2 751 208,180)
|
(3 363 321,771)
|
(3 930 367,978)
|
· FR = Emplois à court terme -
Ressources à court terme
= Actifs circulant - Passif circulant
Par le bas de bilan :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Actifs Circulant :
ACE
ACHE
TA
Passifs Circulant :
PCE
PCHE
TP
|
2 026 738,431
1 449 585,046
1 449 923,494
427 229,981
3 869 142,000
81 178,770
1 020 285,949
2 027 677,281
|
1 438 705,168
1 070 442,752
154 155,135
214 107,281
4 189 913,348
1356343,336
1 239 517,533
1 594 052,479
|
1 196 176,184
673 127,671
64 140,767
458 907,746
4 559 497,955
1 032 115,380
1 303 755,951
2 235 226,628
|
2 452 657,181
2 219 472,649
88 245,671
144 938,861
6 383 025,159
1 647 455,555
1 630 372,937
3 105 196,667
|
FR
|
(1 842 403,569)
|
(2 751 208,180)
|
(3 363 321,771)
|
(3 930 367,978)
|
4-Interprétation de fonds de
roulement :
On constate que le fonds de roulement est négatif
pendant les quatre années, c'est-à-dire que les ressources
stables de la coopérative n'ont pas pu financé la totalité
des emplois stables.
Cette situation est due à une augmentation des
investissements surtout pour l'année 2004 suivie par une diminution des
ressources stables (Capitaux permanents).
Cette faiblesse de FR a engendré un risque
d'illiquidité de la coopérative qui réduit la marge
de confiance entre la coopérative et ses fournisseurs (diminution de
compte fournisseurs 2002 (1200219.879), 2003 (638 169,481) et aussi tous
les organismes financiers qui lui accorde des crédits à court
terme (diminution des DMLT de l'année 2001 (2 018 734,180) par
rapport a l'année 2002 (1 674 936,720).
II- Calcul de besoin en fond de
roulement :
1-Définition :
Le besoin en fonds de roulement (BFR) provient des
opérations engendrées par le cycle d'exploitation, il
résulte du décalage dans le temps existant
généralement entres les flux physiques (réel) et les flux
monétaires qui représentent les règlements des
opérations.
Le cycle d'exploitation se caractérise par une
succession d'opération de natures différentes
(Approvisionnement, stockage, production, stockage de produit
finis) dont le renouvellement est périodique.
· Le BFR peut être schématiser comme
suit :
Achat
Vente Flux physique
Flux monétaire
Dépense Décalage à
financer (BFR) Recette
2-Calcul de BFR :
BFR = AC (hors TA) - PC (hors TP)
BFRE = Stocks + Créances d'exploitation + EENE + Autres
Actif Circulant - Dettes d'exploitation.
= ACE - PCE
Le BFR se décompose en besoin en fond de roulement
d'exploitation (BFRE) et en besoin en fond de roulement hors exploitation
(BFRHE), avec :
BFRHE = Créances hors d'exploitation + Placements
courants - Dettes Divers - Dividendes
= ACHE -PCHE
BFRG = BFRE + BFRHE
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
ACE
|
1 449 585,046
|
1 070 142,752
|
673 127,671
|
2 219 472,649
|
PCE
|
821 178,770
|
1 356 343,336
|
1 032 215,380
|
1 647 455,555
|
BFR
|
628 406,276
|
(285 900,584)
|
(359 087,709)
|
572 017,094
|
ACHE
|
149 923,449
|
154 155,135
|
64 140,767
|
88 245,671
|
PCHE
|
1 020 285,949
|
1 239 517,533
|
1 303 755,951
|
1 630 372,937
|
BFR HE
|
(870 362,455)
|
(1 085 362,398)
|
(1 239 615,184)
|
(1 542 127,266)
|
BFR G
|
(241 956,179)
|
(1 371 262,982)
|
(1 598 702,893)
|
(970 110,172)
|
2-Interprétation de BFR :
Le BFR est négatif pour les années 2002 et 2003,
par contre le BFRHE est négatif pour les quatre années.
L'adition de BFRE et BFRHE donne un BFRG négatif. Ce
BFR est variable et décroissante pour les quatre années
étudiées.
Cette situation est due à l'age moyen du compte
fournisseurs est supérieur à celui du compte client. Il n'existe
pas un décalage à financer par la coopérative.
Le BFR constitue une ressource pour la coopérative.
III- Calcul de la trésorerie nette
:
1-Définition :
La trésorerie est le montant des disponibilités
à vue ou facilement mobilisables possédés par une
entreprise de manière à pouvoir couvrir sans difficultés
les dettes qui viennent à échéance.
Une trésorerie importante représente un capital
oisif qu'il faut le gérer (investissement, règlement des dettes),
mais une trésorerie négative est un signe d'illiquidité
donc l'objectif d'une entreprise c'est d'avoir une trésorerie nulle
(situation d'équilibre)
2- Calcul de la trésorerie nette:
· Première
méthode :
TN = FR - BFR
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
FR
|
(1 842 403,569)
|
(2 751 208,180)
|
(3 363 321,771)
|
(3 930 367,978)
|
BFR
|
(241 956,179)
|
(1 371 262,928)
|
(1 598 702,893)
|
(970 110,172)
|
TN
|
(1 600 447,390)
|
(1 379 945,198)
|
(1 764 618,878)
|
(2 960 257,806)
|
· Deuxième
méthode :
TN = TA - TP
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
TA
|
427 229 ,891
|
214 107,281
|
458 907,746
|
144 938,861
|
TP
|
2 027 677,281
|
1 594 052,479
|
2 223 526,624
|
3 105 196,667
|
TN
|
(1 600 447,390)
|
(1 379 945,198)
|
(1 764 618,878)
|
(2 960 257,806)
|
2-Interprétation de la TN :
On constate que la coopérative possède une
trésorerie négative pour les quatre années ce ci peut
être expliqué par l'incapacité de financement des emplois
à court terme par les ressources à court terme.
Ainsi, la faiblesse de FR absorbe la totalité de
ressources constituées par le BFR. En fin les capitaux propres sont
insuffisants par rapport aux immobilisations et la rentabilité de
l'entreprise n'est pas en mesure de produire une trésorerie nette
positive.
Ä Dans ce cas la coopérative reste toujours en
dépendance à l'égard des banques qui lui accorde des
emprunts pour financer ses emplois.
# Conclusion :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
FR
|
(1 842 403,569)
|
(2 751 208,180)
|
(3 363 321,771)
|
(3 930 367,978)
|
BFR
|
(241 956,179)
|
(1 371 262,928)
|
(1 598 702,893)
|
(970 110,172)
|
TN
|
(1 600 447,390)
|
(1 379 945,198)
|
(1 764 618,878)
|
(2 960 257,806)
|
Emplois
Ressources
BFR <
0
FR < 0
TN <
0
# Interprétation
La situation de la coopérative est très
vulnérable, car sa survie dépend des dettes fournisseurs et des
concours bancaire.
· FR < 0, cette situation est due
à :
· Une diminution des capitaux propres surtout 2002 et
2003.
· Une diminution des dettes pour les mêmes
années.
· BFR < 0, elle constitue une
ressource pour la coopérative. Cette situation est due à la
politique commerciale suivie par l'entreprise.
· TN <0 en permanence (sur les quatre
années), une telle situation est due à :
· Une situation de sous capitalisation : les
capitaux propres sont insuffisants par rapport aux immobilisations.
· Des pertes : l'entreprise n'est pas rentable donc
on constate une diminution au niveau des capitaux propres (KP<0).
Cette situation est jugée de déséquilibre
financier car elle dégage une trésorerie nette négative et
ce malgré l'existence d'une ressource en fonds de roulement assez
élevé, bien que décroissante. Ce
déséquilibre est alarmant, surtout qu'il se prolonge sur quatre
exercices consécutifs.
IV. Section 3: Analyse
financière par la méthode des ratios
Introduction :
L'analyse financière d'une entreprise consiste
à étudier et interpréter sa situation financière,
une bonne gestion doit être baser sur une bonne analyse et une bonne
compréhension de l'entreprise et par suite la détection rapide
des problèmes.
L'analyse financière a besoin des certains instruments
de mesure pour atteindre son objectif recherché. L'analyse par la
méthode des ratios constitue l'un de ces instruments la plus
utilisés.
Un ratio est un rapport entre deux ou groupe de postes, soit
du bilan soit du compte de résultat, soit les deux ensembles. Il est
calculé pour apprécier une vue globale sur le
développement de l'activité de l'entreprise dans le temps et dans
l'espace.
Toutefois, un ratio doit être significatif et
répondre aux questions stratégiques de l'entreprise. Il doit
être aussi comparable et ne doit pas être isolé pour qu'il
donne un sens correct sur la situation et la performance financière
d'une entreprise.
Les ratios sont très utiles pour les gestionnaires dans
la mesure ou ils leurs permettent de :
- Mesurer la performance de l'entreprise à travers le
temps.
- Détecter les problèmes existants et donner des
solutions.
- Evaluer l'entreprise en terme de rentabilité et
solvabilité.
I- Les ratios de structure :
1-La structure de l'actif :
Les ratios de structure de l'actif analysent principalement les
grandes masses de haut de bilan.
L'établissement de ces ratios représente une forme
d'analyse verticale de bilan. Il s'agit d'exprimer la valeur de certains postes
de l'actif en pourcentage de l'actif total.
a- Ratio d'immobilisations :
Ce ratio exprime la proportion des valeurs immobilisées
nettes dans le total d'actif c'est-à-dire le poids des capitaux fixes
dans le patrimoine de l'entreprise.
R.I =
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Immob. .nettes
Actif total
|
4 414 295,431
6 441 033,862
|
4 208 369,798
5 647 074,966
|
3 976 452,424
5 172 628,608
|
5 988 134,037
8 440 791,218
|
R.I
|
0,68
|
0,74
|
0,76
|
0,70
|
Interprétation :
On remarque que l'actif immobilisé représente
une part importante (en moyenne 0,72) dans le total d'actif. Ainsi, ce ratio
montre que la coopérative souffre d'une sur immobilisation ce qui
représente un risque d'illiquidité qui touche la
trésorerie pendant les quatre années (frais de réparation
et entretien élevées).
Ce ratio doit être complété par le ratio
d'amortissement des immobilisations.
b- Ratio de renouvellement ou d'âge des
immobilisations :
Ce ratio permet de donner une idée sur le degré
de vieillesse des immobilisations constituant l'appareil productive et de juger
la politique d'investissement de la coopérative.
Donc, plus ce ratio est élevé, plus les
amortissements cumulés sont importants et plus les immobilisations sont
vieilles ou anciennes.
R.R.I =
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Amort. Globaux
Immob. brutes
|
4 711 611,756
9 129 238,073
|
5 000 276,179
9 212 533,010
|
5 294 337,762
9 271 346,333
|
5 760 635,893
11 748 769,930
|
R.R.I
|
0.51
|
0,54
|
0,57
|
0,49
|
Interprétation :
Le ratio d'âge des immobilisations de la
coopérative « Zouila » est en moyenne de l'ordre de
50% durant les quatre exercices ce qui nous permet de dire que les
immobilisations ne sont pas vieilles.
Pour l'année 2004, la baisse de ratio s'explique par
l'acquisition des nouveaux équipements de la part de la
coopérative « Zouila » pour sa nouvelle usine.
2-La structure du passif :
Les ratios de structure du passif permettent d'analyser les
bas du bilan. Il s'agit de comparer le montant des capitaux propres à
celui des capitaux empruntés.
a- Ratio d'autonomie financière :
Ce ratio permet de mesurer la part des capitaux propres dans
les ressources durables et par la suite d'apprécier l'autonomie
financière de l'entreprise. Ce ratio doit être supérieur ou
égale à (0,5) c'est-à-dire que les
capitaux propres doivent au moins représenter la moitié des
capitaux permanents.
R.A.F=
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Capitaux propres
Capitaux permanents
|
553 157,682
2 571 891,862
|
(217 775,102)
1 457 161,618
|
(718 008,607)
613 130,653
|
(2 883,569)
2 057 766,055
|
R.A.F
|
0,21
|
(0,14)
|
(1,17)
|
(0,001)
|
Interprétation
Ce ratio est faible (en 2001 voir même négatif
dans les exercices qui suit 2002,2003et 2004) on peut conclure que selon les
mesures traditionnelles des banques la capacité d'emprunt de la
coopérative est saturée au cours de quatre exercices puisque le
ratio est inférieur à 0,5.
b- Ratio de solvabilité :
R.S.G =
Ce ratio mesure l'aptitude de l'entreprise à faire face
à ses échéances à long et moyen terme. Elle
dé pont principalement de l'importance de l'endettement à LMT et
de la facilité de liquidation des actifs.
On peut dire à ce niveau qu'on ne va pas calculer le
ratio de solvabilité générale pour apprécier la
solvabilité de la coopérative et peut se faire automatiquement
sans passer par le calcul de ce ratio puisque la SNR est inférieure
à zéro. (SNR<0)
Ce ratio permet d'apprécier la marge de confiance qui
existe entre les banques et l'entreprise, plus ce ratio est élevé
plus la marge de confiance se réduit.
Dans notre cas on peut dire que les charges
financières sont élevées et le risque de cessation de
payement des échéances est élevé ce qui va
influencer négativement la marge de confiance entre la
coopérative et les banques.
II- Ratio de liquidité :
Définition :
Les ratios de liquidité mesurent l'aptitude de
l'entreprise à transformer ses actifs circulant en liquidité afin
de faire face aux dettes à court terme.
L'analyse financière reconnaît traditionnellement
trois types des ratios qui sont :
· Liquidité générale.
· Liquidité réduite.
· Liquidité immédiate.
1-Liquidité générale :
Ce ratio mesure le degré de couverture du passif
à court terme par les actifs à court terme.
Ce ratio doit être supérieur ou égale
à « 1 ».
R . L .G = =
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
A.C
P.C
|
2 026 738,431
3 869 142,000
|
1 438 705,168
4 189 913,348
|
1 196 176,184
4 559 497,959
|
2 452 657,181
6 383 025,159
|
R.L.G
|
0,52
|
0,34
|
0,26
|
0,38
|
Interprétation :
On constate que ce ratio est nettement inférieur au
norme (1 et +), c'est-à-dire que les actifs à court terme ne
garantissent pas une marge importante de payement du passif à court
terme. En plus ce ratio est en baisse durant les trois premières
années.
Ceci peut être expliqué par la baisse continue de
la valeur des stocks cependant, Il a connu une légère
augmentation durant la quatrième année suite à
l'augmentation des stocks (1658208,064).
Pour bien apprécier la liquidité de la
coopérative, on doit recourir à d'autres ratios plus
significatifs.
2-Liquidité réduite :
Le ratio de liquidité réduite est
constitué par des valeurs réalisables et des
disponibilités. Il ne tient pas compte des valeurs d'exploitations qui
ne sont pas très liquides.
R.L.R = =
En effet, il se calcule en divisant les actifs courants hors
stocks par les passifs courants.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
V.R.E
V.R.H.E
V.D
P.C
|
502 253,118
149 923,494
427 229,891
3 869 142,000
|
416 335,909
154 155,135
214 107,281
4 189 913,348
|
222 059,957
64 140,767
458 907,746
4 559 497,959
|
561 264,585
88 245,671
144 938,861
6 383 025,159
|
R.L.R
|
0,27
|
0,18
|
0,16
|
0,12
|
Interprétation
Après calcul de ce ratio, on constate que la
coopérative est en mesure de rembourser en moyenne 15% de ses dettes
à mois d'un an en immobilisant la totalité de ses créances
et de ses liquidités et équivalent de liquidités.
En comparant le RLR et le RLG on constate que les stocks
constituent la part la plus importante (en moyenne 50%) de l'actif
circulant.
3-Ratio de liquidité
immédiate :
Ce ratio mesure le degré des interventions de
l'entreprise en utilisant ses disponibilités immédiates. Il se
définit comme étant le rapport entre les liquidités et
équivalent de liquidités et les passifs courants.
Le ratio de liquidité immédiate exprime la
partie de DCT qui peut être remboursé grâce aux
disponibilités.
R.L.I =
Un ratio de liquidité immédiate
élevé constitue un bon signe pour les créanciers mais il
peut constituer au même temps un mauvais signe de gestion de
trésorerie.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
T.A
P.C
|
427 229,891
3 869 142,000
|
214 107,281
4 189 913,348
|
458 907,746
4 559 497,955
|
144 938,861
6 383 025,159
|
R.L.I
|
0,110
|
0,051
|
0,100
|
0,022
|
Interprétation :
La faiblesse de ce ratio pendant les quatre années
indique d'une part l'absence de ressources non employés ou/et d'autre
part une mauvaise gestion de compte client qui constitue au moyenne 40% de
l'actif courant
Analyse de l'activité de la coopérative
par les soldes intérimaires de gestion (SIG)
Chapitre II :
Apres avoir présenter des différents
retraitements, nous nous intéresserons à prend aux principaux
indicateurs permettant d'analyser l'activité d'une entreprise ainsi que
ses résultats. Les indicateurs sont extraits de l'état de
résultats, présenter dans un solde intermédiaire de
gestion.
Soulignons que, comme pour tout indicateur de gestion,
l'analyse des ces agrégats a des sens que dans une perspective de suivi
de leur évolution dans le temps ou par rapport à des
repères comparatifs.
Section1 : Les soldes intermédiaires
de gestions « SIG »
I- Définition
Le tableau de SIG représente une cascade des marges
qui constituent des paliers dans la formation de résultat net de
l'exercice dans le but de suivre et de mesurer le flux global d'activité
de l'entreprise.
II- Elaboration de solde intermédiaire de gestion
« SIG » :
Pour une analyse pertinente de la performance, il est
nécessaire de retraiter l'information comptable utilisée .les
principaux retraitements concernant les éléments
suivants :
III-La production de l'exercice de la coopérative
« ZOUILA » :
1-Définition :
La production est égale à l'ensemble des biens
et services produits par la coopérative industrielle durant un exercice,
qui aura été vendu, retenus en stock ou qui auront servi à
constituer des immobilisations.
Dans la coopérative « ZOUILA » on
peut distinguer entre trois catégories de productions :
* Productions vendus :
facturation hors taxes de produits et de services
* Productions stockées : stocks
de produits intermédiaires, d'encours ou de produits finis .La variation
de stock (SF-SI) indiquant si l'entreprise a plus produits que
vendu (stockage) ou le contraire
(déstockage)
* Productions immobilisée :
évaluée également au coût de productions hors taxes,
elle représente la production concerné à usage de
l'entreprise et rejoint la notion d'investissement. Pour la
coopérative « Zouila » l'année 2004 a
enregistré la réservation de772896.522 DT au titre de la
production immobilisé.
2-Formule :
Production totale = production vendu + production stockée
ou - de stockage de production + production immobilisée
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
production vendue
|
6 279 055,720
|
5 887 268,358
|
6 253 142,747
|
7 796 029,880
|
production stockée
|
4 935,990
|
(43 927,502)
|
(13 142,907)
|
14 924,383
|
Production immobilisée
|
-
|
-
|
-
|
772 896,522
|
Production totale
|
6 283 991,710
|
5 843 340,856
|
6 239 999,840
|
8 583 850,785
|
4-Interprétation :
On constate que la production de la coopérative
« ZOUILA » a connu une amélioration importante
pendant la dernière année au niveau de la production vendu,
stockée et immobilisée.
On peut conclure que cette augmentation du niveau de la
production de l'exercice était certainement le résultat de
l'amélioration au niveau d'activité de la coopérative
« Zouila » suite à un nouvel investissement.
IV-La valeur ajoutée brute :
La VAB constitue un outil précieux pour suivre la
gestion des entreprises industrielles. Elle exprime la différence entre
ce que ces entreprises produisent et ce qu'elles consomment comme biens et
services acquis à l'extérieur.
VAB = production de l'exercice - Tout ce qui
l'entreprise a acheté à l'extérieur * utilisé pour
élaborer sa Production
1-Formule :
* Il s'agit des achats consommées, des
achats non stockées (eau, énergie...) et des services
extérieurs (crédit bail, loyers).
2-Calcul
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Production
Achats consommées
Autres. Charges externes
|
6 283 991,710
(2 565 900,010)
(734 947,262)
|
5 843 340,856
(3 046 575,247)
(378 480,240)
|
6 239 999,840
(2 691 978,847)
(406 884,044)
|
8 583 850,785
(3 200 794,354)
(623 777,579)
|
VAB
|
2 983 144,438
|
2 418 285,369
|
3 141 136,922
|
4 759 278,852
|
3-Interprétation :
La coopérative « Zouila » a
réalisé un VAB important pendant les quatre exercices
étudiés à cause d'une augmentation de production vendus
et une diminution de tout ce qui la coopérative a acheté de
l'extérieur et utiliser pour élaborer sa production.
Donc, on constate une baisse au niveau des achats
consommés et des autres charges externes par rapport à
l'importance de chiffre d'affaire qui permet de couvrir un grand part des
charges où cette situation se manifeste dans la production de l'exercice
2004 qui est égale à 7796029,880D et les achats consommées
=3200794,354D.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VAB
Production totale
|
2 983 144,438
6 283 991,710
|
2 418 285,369
5 843 340,856
|
3 141 136,922
6 239 999,840
|
4 759 278,852
8 583 850,785
|
Taux d'intégration
|
0,47
|
0,41
|
0,50
|
0,55
|
On constate que le taux d'intégration est au moyenne de
48% .Ce taux est faible, il doit être normalement égale à
« 1 ».
V- L'excèdent brut d'exploitation
« EBE »ou insuffisance
« IBE ».
1-Définition :
Il peut être défini comme étant le reste a
l'entreprise de la VAB après déduction ou règlement des
impôts, taxes et versements assimilés et les charges personnelles
.Le reste sera utilisé pour rémunérer les capitaux propres
, les emprunts et maintenir et accroître sa capacité de
production.
Partage de la VA PERSONNEL : salaires et
prestation de service
ETATS : Impôts et taxes
ENTREPRISE : dotation aux amortissement et
provision
Au cas ou cette grandeur est négative on l'appelle
insuffisance brut d'exploitation. (IBE)
EBE = VAB - Impôt, taxes versement assimilées hors
impôt sur les sociétés - charges de personnel
2-Formule
3-Détermination de l'EBE :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VAB
I et taxe
Charge de personnel
|
2 983 144,438
(85 939,316)
(2 432 130,536)
|
2 418 285,369
(69 746,744)
(2 524 332,397)
|
3 141 136,922
(88 111,292)
(2 890 929,931)
|
4 759 278,852
(89 726,461)
(3 005 323,147)
|
EBE / IBE
|
465 074,536
|
(175 793,772)
|
162 095,699
|
1 664 229,244
|
4-Interprétation :
L'EBE est un indicateur global qui reflète le potentiel
de rentabilité de la coopérative, l'efficacité de sa
gestion courante, et permet la comparaison avec des autres entreprises.
On constate que cet indicateur (EBE) est variable pendant les
différents exercices de la coopérative.
· En 2001 : la
société a réalisé un EBE de 465074,586D,
malgré l'importance de charges personnelles (2432130,586).
· En 2002 : on parle dans cette
exercice d'insuffisance brut d'exploitation (IBE), car la coopérative a
subi un chute de (175793,772).ceci peut s'expliquer par l'importance de poids
des charges personnels dans la VA.
· En 2003 : la
société a réalisé un EBE de 162095,699D.
· En 2004 : on enregistre une
augmentation considérable de l'atteignant EBE 1664229,244D. Cette
amélioration est le résultat de l'importance de produits
d'exploitation malgré l'augmentation des charges personnelles
(3005323,147).
VI- Résultat des activités ordinaires
(positif ou négatif) :
1-Définition :
Le résultat des activités ordinaires (RAO)
correspond à l'EBE corrigé de la politique d'investissement,
d'amortissement et de l'estimation des risques liés à
l'exploitation (provision) et la prise en compte des opérations
financière.
RAO = EBE
-Dotation aux amortissement et provision
+Autre produit ordinaire
+transferts et reprises de charges
-Autres charges ordinaires
+produit financiers
-Charges financières
2-Formule
3-Calcul
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
R.C.A.I
A.G. Ordinaire
A.C. Ordinaire
|
54 794 ,113
66 224,560
(5 555,594)
|
(843 790,981)
95 784,092
(17 430,690)
|
(477 290,931)
61 693,946
(86 595,477)
|
718 912,416
7 911,789
(19 549,744)
|
R.A.O
|
115 463,079
|
(765 437,579)
|
(502 192,462)
|
707 274,461
|
Avec : R.C.A.I = Résultat d'exploitation +
Produit financières - Charges financier
4-Interprétation :
La coopérative « Zouila » a
réalisé un résultat des activités ordinaires
positif pendant 2001 et 2004 respectivement (115463,079 et 707274,461) à
cause d'une importance de résultat d'exploitation, autre gain ordinaire
et une diminution d'autre charge ordinaires.
Par contre, la coopérative a eu un résultat des
activités ordinaires négatif entre 2002 et 2003 car il y a une
insuffisance brute d'exploitation qui dégage un résultat
d'exploitation négatif.
VII-Le résultat net après modification
comptable :
1-Définition :
Le résultat net après modification comptable
est la différance entre tous les produits et toutes les charges.
2-Formule :
Résultat net = Résultat des
activités ordinaires
+Résultat extraordinaire
+/- Effet des modifications
- Impôt sur les bénéfices comptables
Avec : Résultat extraordinaire = gain
extraordinaire - pertes extraordinaires
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
R.A.O
|
115 463,079
|
(765 437,579)
|
(502 192,462)
|
707 274,461
|
I / Benefice
|
(2 000,000)
|
(2 000,000)
|
(2 000,000)
|
(2 000,000)
|
Résultat net
|
113 463,079
|
(767 437,579)
|
(504 192,462)
|
705 274,461
|
4-Interprétation :
On constate que le résultat comptable net a subi plusieurs
événements au cours des quatre années :
· Pour l'année 2001 : le résultat
dégagé est faible113 463,079
· Pour l'année 2002 : le résultat
dégagé est négatif -767 437,579
· Pour l'année 2003 : le résultat
dégagé est négatif -504 192,462
· Pour l'année 2004 : le résultat
dégagé est positif 705 274,461
Solde intermédiaire de gestion
(regroupé)
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Production de l'ex
Production vendue
Production stockée
Production immob.
|
6 283 991,710
6 279 055,720
4 935,990
-
|
5 843 340,856
5 887 268,358
(43 927,502)
-
|
6 239 999,840
6 253 142,747
(13 142,907)
-
|
8 583 850,785
7 796 029,880
14 924,383
772 896,522
|
Achat consommé
|
(2 565 900,010)
|
(3 046 575,247)
|
(2 691 978,874)
|
(3 200 794,354)
|
Marge/coût matières
Subvention d'exp.
Autres charges externes
|
3 718 091,700
-
(734 947,262)
|
2 796 765,609
-
(378 480,240)
|
3 548 020,966
-
(406 884,044)
|
5 383 056,431
-
(623 777,579)
|
VAB
|
2 983 144,438
|
2 418 285,369
|
3 141 136,922
|
4 759 278,852
|
Impôt et taxe
Charge de personnel
|
(85 939,316)
(2 432 130,586)
|
(69 746,744)
(2 524 332,397)
|
(88 111,292)
(2 890 928,931)
|
(89 726,461)
(3 005 323,147)
|
EBE / IBE
|
465 074,536
|
(175 793,772)
|
162 095,699
|
1 664 229,244
|
Autres pdt d'exp.
Autre charges d'exp.
Dotation A P
|
335 952,594
-
(469 872,784)
|
101 053,642
-
(355 930,312)
|
154 737,770
-
(472 929,339)
|
11 723,585
-
(503 580,165)
|
Résultat d'exp.
|
331 154,346
|
430 670,442
|
156 095,870
|
1 172 372,664
|
Produit financier
Charges financières
|
14 895,055
(291 255,288)
|
6 212,882
(419 333,421)
|
2 520,793
(323 715,854)
|
0,000
(453 460,248)
|
RCAI
|
54 794,113
|
(843 790,981)
|
(477 290,931)
|
718 912,416
|
Autres gains ord
Autre charge ord
|
66 224,560
(5 555,555)
|
95 784,092
(17 430,690)
|
61 693,946
(86 595,477)
|
7 911,789
(19 549,744)
|
RAO
|
115 469,079
|
(76 5437,579)
|
(502 192,462)
|
707 274,461
|
Impôt
|
(2 000,000)
|
(2 000,000)
|
(2 000,000)
|
(2 000,000)
|
Résultat net d'ex
|
113 463,079
|
(767 437,579)
|
(504 192,462)
|
705 274,461
|
Section2 : Analyse de Soldes Intermédiaires
de Gestion
I- Ratio relatif a la VAB :
· Taux d'évolution de la
VAB :
1-Définition :
Ce ratio permet de mesure l'évolution de la VAB au
cours de quatre années c'est-à-dire l'évolution de la
richesse générée par les ressources techniques et
humaines.
Taux de croissance de la VAB = * 100
2-Formule :
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VAB N
|
2 983 144,438
|
2 418 285,369
|
3 141 136,922
|
4 759 278,852
|
VAB N-1
|
-
|
2 983 144,438
|
2 418 285,369
|
3 141 136,922
|
Taux
|
-
|
-18.93
|
29,89%
|
51,51%
|
4-Interprétation :
On constate que la VAB a subi une diminution de -18.93% au
cours de 2002 .Cette situation est dite a une augmentation des achats
consommés et des charges externes au contraire de chiffre d'affaire qui
a subi une diminution au cours de cette année, mais cette situation
commence à se diminuer à partir de 2003 et au cours de 2004 ou on
a enregistré une augmentation forte de VAB.
II- Ratio relatif a la
rentabilité :
· Le ratio de rentabilité financière
1-Définition
Ce ratio permet de mesurer la rentabilité
financière obtenu sur le fonds apportés par les actionnaires
(coopérateur) Elle permet de déterminer ce que rapporte à
l'entreprise un dinar de capital, elle mesure l'efficacité avec laquelle
la coopérative utilise les capitaux mis à sa disposition par les
coopérateurs.
2- Formule
Ratio de rentabilité financière =
3- Calcul
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Résultat net
|
113 463,079
|
(767 437,579)
|
(504 192,462)
|
705 274,461
|
Capitaux propres
|
553 157,682
|
(217 775,102)
|
(718 008,607)
|
(2 883,569)
|
Ratio
|
0.20
|
3.52
|
0.70
|
-244.58
|
4- Interprétation
On remarque que le taux de rentabilité
financière est relativement est très faible pendant les quatre
année. Il devient négatif au cours de l'année 2004
pendant puisque le résultat net est positif et la SNR est
négatif.
La coopérative doit améliorer sa politique
commerciale pour attirer de nouveaux attirer des nouveaux
coopérateurs.
· Le ratio de marge nette :
1-Définition :
Ce ratio permet de déterminer la marge
prélevée par la coopérative après déduction
de toutes les charges. Elle permet de déterminer le reste pour la
coopérative pour chaque dinar de vente après déduction de
tous les frais.
2-Formule :
Ratio de marge nette =
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Bénéfice net
|
113 463,079
|
(767 437,579)
|
(504 192,462)
|
705 274,461
|
CA HT
|
6 279 055,720
|
5 887 268,358
|
6 253 142,747
|
7 796 029,880
|
Ratio de marge nette
|
0.018
|
-0.13
|
-0.08
|
0.09
|
4-Interprétation :
On constate que le ratio de marge nette est faible,et
même négatif pour les années 2002 et 2003 .Cette situation
est due a des résultats déficitaires et une augmentation des
charges et des impôts.
III- Ratio des exportations :
1-Définition :
Ce ratio permet de calculer la proportion des ventes à
l'exportation par rapport aux vente total, plus ce ratio est
élevé est une signe de la compétitivité de la
coopérative et de son domination sur le marché local, ainsi que
le degré d'intégration sur le marché
étrangères.
Ratio d'exportation =
2-Formule :
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Ventes à l'exportation
Ventes totales
|
95 095,000
6 279 055,720
|
-
5 887 268,358
|
-
6 253 142,747
|
1 258 263,212
7 960 029,880
|
R. d'exportation
|
0,015
|
-
|
-
|
0,161
|
4-Interprétation :
On constate que pendant 2001 la coopérative a fait des
exportations qui représentent 1,5%de la totalité des ventes ce
qui signifié son intégration sur le marché étranger
alors que au cours de 2002 et 2003 elle n'y a pas des exportations, cette effet
est liés au niveau d'activité de la coopérative, aussi on
constate que le CA a subit une dégradation importante pendant ce deux
années.
En effet, au cours de 2004 la coopérative a renforcer
la part d'exportation qui atteint (16,1%) de la totalité de vente ce qui
indique la bonne image de produit de la coopérative sur le marché
étranger, ainsi que le marché local puisque le CA à
augmenter de (1542 887,133).
Donc, on constate que lorsque l'activité de la
coopérative est à l'état normale elle dégage un CA
important et un résultat positif puisqu'elle devient
représenté sur plusieurs marchés (marchés local et
marché étranger)
IV- Ratio relatif à l'EBE :
· Part de personnel dans le CA :
1-Définition :
Ce ratio mesure la part du personnel dans le CA total. Ce ratio
permet d'apprécier le poids des charges personnels par rapport au CA.
2-Formule :
Part du personnel =
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Charge personnel
CA TTC
|
2 432 130,586
6 278 055,720
|
2 524 332,397
5 887 268,358
|
2 890 929,931
6 253 142,747
|
3 005 323,147
7 796 029,880
|
Part du personnel
|
38,74%
|
42,87%
|
46,23%
|
38,54%
|
4-Interprétation :
On remarque que la part du personnel dans le CA de la
coopérative est très élevé .Elle représente
au moyenne (41,59%) du totalité de CA ce qui indique l'importance du
capital humain dans la coopérative, mais ceci influe sur le
résultat de l'exercice puisque toutes les autres charges sont
financés par (58,40%) du CA ce qui est insuffisant pour une grande
entreprise.
Donc, il est à signaler que la coopérative doit
faire un aménagement du personnel pour diminuer les charges liées
aux personnels.
V- Part de personnel dans la VAB :
1-Définition :
Ce ratio mesure la part du personnel dans le VAB.
2-Formule :
Part de personnel dans la VAB = * 100
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Charges personnelles
|
2 432 130,586
|
2 524 332,397
|
2 890 928,931
|
3 005 323,147
|
VAB
|
2 983 144,438
|
2 418 285,369
|
3 141 136,922
|
4 759 278,852
|
Part de personnels
|
81,52%
|
104,38%
|
92,03%
|
63,14%
|
4-Interprétation :
On constate que la part du personnel dans la VAB est
importante. La coopérative est entrain de dépenser à la
moyenne plus que 2,5 milliards comme charge personnels durant les quatre
années. Cet effet a généré une IBE au cours de
l'année 2002.
Ainsi on remarque que les charges des personnels ne cesse
d'augmenter au cours de la période étudié et que son
influence sur l'excédent brut est claire.
IV-Les ratios de l'activité de la
coopérative «Zouila » :
L'activité de la coopérative peut être
résumé en trois grandes parties :
· L'approvisionnement.
· La production.
· La vente de produit fini.
Au cours de ses activités il y a une activité
intermédiaire qui est le stockage de matière première et
de produit fini.
Pour analyser l'activité de la coopérative, on
va utiliser des ratios pour mesurer l'efficacité de la gestion en terme
de rendement de facteur capital et humain, la vitesse de rotation de stock de
matière première, la croissance de production et en fin les
délais de règlement fournisseurs et de recouvrement clients.
1- Rendement de facteur capital :
a-Définition :
Ce ratio permet de mesurer le rendement des moyens mise en
oeuvre par l'entreprise pour dégager des bénéficies est
son efficacité dans l'appareil productive.
b- Formule :
Valeur ajoutée (VA)
R.F.C =
Immobilisations brutes
c- Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VA
Immob. brutes
|
2 983 144,438
9 129 238,073
|
2 418 285,369
9 192 086,399
|
3 141 136,922
9 240 899,722
|
4 759 278,852
11 748 769,930
|
R.F.C
|
0,326
|
0,263
|
0,339
|
0,405
|
d-Interprétation :
On remarque que le rendement du capital investit est
très faible au cours des quatre années. La VA est trop faible par
rapport aux immobilisations ce qui montre que les immobilisations ne sont pas
bien utilisés ce qui influe sur le rendement ou bien il sont
obsolètes (VCN très faible).
I- Rendement de facteur humain :
1-Définition :
Ce ratio permet de mesurer le rendement des personnelles dans
la coopérative par rapport à la valeur ajoutée
dégager.
2-Formule :
R.F.H =
3-Calcul :
NB : Le nombre de l'effectif des
travailleurs de la coopérative est en moyenne de 250.
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VA
effectifs
|
2 983 144,438
250
|
2 418 285,369
250
|
3 141 136,922
250
|
4 759 278,852
250
|
R.R.F.H
|
11 932,577
|
9 673,141
|
12 564,547
|
19 037,115
|
4-Interprétation :
Le rendement des travailleurs a diminué en
2002.Tandisqu'il a continué à augmenter à partir de 2003
jusqu'à atteindre une valeurs de 19 037, 115 en 2004.
II- Ratio de rotation de MP :
1-Définition :
Ce ratio permet de mesurer la durée d'écoulement de
matière première.
R.R.MP =
2-Formule
Avec : stock moyen =
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
SI
SF
|
-
492 285,755
|
492 285,775
245 189,820
|
245 189,820
67 947,236
|
67 947,236
1 165 854,949
|
SM
|
-
|
368 737,397
|
156 568,528
|
616 901,092
|
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
SM
Coût d'achat de MP
|
-
1 619 025,806
|
368 737,397
2 150 407,544
|
156 568,528
1 985 273,025
|
616 901,092
2 475 229,287
|
R.R.M.P
|
-
|
61,56 j
|
28,391 j
|
89,722 j
|
4- Interprétation
On remarque pour l'année 2002 que la vitesse de
rotation de stock de matière première est faible ce qui signifie
que le stock de matière première constitue un problème
pour la coopérative .Cette situation devient plus grave pour 2003, on
constate que la vitesse de rotation a subi une dégradation liés
a une détérioration de l'activité de la coopérative
en général malgré leurs évolutions en 2004 (89,72
j)
Donc l'existence d'un problème de stockage de
matière première ce qui est en relation avec la diminution de la
quantité produite.
III -Taux de croissance de la production :
1-Définition :
Ce taux permet de donner une vision sur l'évolution
quantitative de la production (Stocks PF, Stocks des produits en cours).
2-Formule :
T. de croissance de P = * 100
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Production N
Production N-1
|
156 628 ,080
-
|
130 731,728
156 628,080
|
110 204,626
130 731,728
|
123 071,696
110 204,626
|
T. de croissance de P
|
-
|
(16,53)%
|
(15,70)%
|
11,67%
|
4-Interprétation :
On constate que l'activité de production enregistre une
dégradation importante par rapport aux
Exercices précèdent. Mais au cours de 2004, on
remarque que l'activité de production a augmenté de 27,37% au
cours de 2004.
En effet, d'après l'étude
précédente on observe que lorsque la production augmente, le
résultat net augmente ce qui nous permet de dire que lorsque la
coopérative produit de plus il vend aussi de plus. (L'existence d'une
demande sur le produit de « Zouila »)
Le sous production enregistrer est dite à la diminution
de la demande, aux conditions climatiques défavorables qui influencent
sur l'activité de coopérative et la concurrence des entreprises
de même activité (Ben slama &
frères,S.A.M ,C.O.T ...etc.)
5- Taux de croissance du CA :
a-Définition :
Ce ratio résulte de l'influence conjuguée d'une
variation de prix de vente et de quantités vendu ou le deux à la
fois.
b-Formule :
Taux de croissance du CA =
c-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
CA HT N
CA HT N-1
|
6 279 055 ,720
6 980 745,382
|
5 887 268,358
6 279 055,720
|
6 253 142,747
5 887 268,358
|
7 796 029,880
6 253 142,747
|
T.Cce.CA
|
(10,05)%
|
(6,23)%
|
6,21%
|
24,67%
|
d- Interprétation :
On constate que le CA a subi une dégradation de 10,06%
au cours de 2001 et 6,23% au cours 2002.Mais il a augmenté au cours de
2003et2004 (24,67%) ce ci peut s'expliquer par une amélioration du
rendement de service commercial ou bien par une augmentation de la demande.
En effet, on peut remarquer après une comparaison entre
le taux de variation de CA et le taux d'exportation, que lorsque l'exportation
augmente le taux de croissance de CA augmente.
6- Délais règlement
fournisseurs :
a - Définition :
Ce ratio mesure le nombre de jours accordé par les
fournisseurs au faveur de la coopérative.
b- Formule :
D.R .Frs =* 360
Avec : les achats
30 % au comptant
70
% à crédit
c- Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Frs. C.R
Achat à crédit TTC
|
626 558,969
2 119 441,668
|
1 200 219,879
2 516 471,154
|
638 169,487
2 223 574,550
|
1 231 770,601
2 643 856,136
|
D.R.F
|
106,42 j
|
171,70 j
|
103,32 j
|
167,72 j
|
4- Interprétation
On constate que le délai accordé par les
fournisseurs à la coopérative est assez important. Ils varient
entre 4 mois et 6 mois, ce délai permet à la coopérative
de bien gérer sa trésorerie.
VI- Délai de règlement client :
1-Définition :
Ce ratio mesure le délai accordé par
l'entreprise aux clients pour le recouvrement de créance, il est
exprimé en nombre de jours et calculer ainsi :
D.R.Clt =* 360
2-Formule :
Avec : les
ventes : 45 % au
comptant.
55
% à crédit.
NB : les créances clients sont
constituer du poste clients, duquel on retranche le poste clients avances et
acompte et l'on ajoute les effets a recevoir et les EENE.
3-Calcul :
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Client. C. R
Vente à crédit TTC
|
333 080,048
4 075 107,162
|
807 324,544
3 820 837,164
|
168 045,254
4 058 289,643
|
407 696,738
5 059 623,392
|
DRC
|
29,42 j
|
76, 06 j
|
14,94 j
|
29 j
|
4-Interprétation
On observe que le DRC au moyen (37 ,35 j) est
inférieur à celui de DRF (137,29j) ce qui nous permet de parler
d'une bonne politique commerciale adéquate.
Mais, la faiblesse de DRC indique au contraire une politique
commerciale sévère qui peut dégrader les ventes. Donc, le
dirigeant doit augmenter le DRC jusqu'il atteint une durée optimale qui
peut minimiser le risque et augmenter la rentabilité (après
l'augmentation de ventes).
DRF > DRC durant les quatre années signifie que
l'entreprise a plutôt une ressource en FR et il doit augmenter le DRC
à un certain niveau (DRF > DRC) pour encourager les clients a
améliorer cette situation.
Conclusion :
La C.A.I « Zouila » a
réalisé des performances au cours des années (2001et
2004). En effet, la politique commerciale suivi par cette entreprise n'est pas
parfaitement maîtrisée puisqu'il existe un problème de
liquidité liée aux créances clients et de plus la
C.A.I « Zouila »n'est pas en équilibre sur le
plan financier.
Malgré cette analyse par les ratios nous avons permis
de dégager les points faibles et les points forts au sein de la
coopérative. Mais il n'ait pas d'effet sur le fonctionnement réel
de système productif en réalité puisque la
coopérative possède une marge de confiance importante avec son
environnement après avoir obtenu la certification ISO 9002.
Sous cette vue réelle on peut conclure que l'analyse
par les ratios a des limites dont on peut citer par exemple :
Ø L'analyse dépend de la qualité de
l'information comptable, cette information peut être par exemple non
réelle.
Ø Un ratio en lui-même n'a aucune signification,
il faut le comparer avec les normes sectorielles et étudié son
évolution dans le temps, or dans la pratique il est parfois difficile de
déterminer cette norme.
III. Les points forts
et les points faibles
Chapitre I :
V. Section1 : Les points forts :
La CAI »Zouila » est parmi les
premières entreprises dans la production du savon dans la région
du sahel.
Notamment qu'elle a comme but le recrutement des personnels et
la satisfaction des coopérateurs (actionnaires) par l'achat et la vente
des marchandises avec un minimum de marge bénéficiaire.
I- La qualité des produits :
Le succès de la coopérative est de leurs
produits repose essentiellement sur la qualité de ses out puts. Ainsi la
coopérative a obtenu le certificat ISO 9002 dans le cadre de la mise
à niveau des sociétés Tunisienne qui a permit
d'élargir la marge de confiance entre la coopérative et son
environnement.
II- Au niveau de gestion de ressources
humaines :
La coopérative « Zouila » accorde
une importance à son équipe de travail par l'accord des primes de
rendements, des avantages en natures, des indemnités de transport, ainsi
que l'importance de rémunération.
De plus la coopérative possède une main d'oeuvre
qualifié qui est soumis à un programme de formation professionnel
pour améliorer leurs compétences et augmenter leurs
rentabilités.
III- Au niveau de production :
· La coopérative utilise des actifs très
productifs et qui lui permet d'augmenter sa production pour satisfaire la
demande des clients et améliorer son chiffre d'affaire.
· L'adaptation d'un nouveau matériel de haute
technologie qui lui permet d'améliorer la productivité de la
coopérative.
· La diversification des produits (7 produits) et
l'intégration de plusieurs marchés.
· Le cycle de production de la coopérative est
caractérisé par sa continuité.
IV-Au niveau commerciale :
· Le chiffre d'affaire de la coopérative est assez
important au cours de 2001,2004 malgré la baisse enregistré au
cours de 2002et2003 dite au problème climatique puisque la
coopérative possède un aspect agricole.
· Diminutions des achats consommés.
· Augmentation de volume de production.
· Concrétisation des nouveaux marchés
(exportation).
· La coopérative occupe plus que 20% dans le
marché local.
· L'augmentation des exportations suite a l'ouverture sur
l'union européenne.
Amélioration de l'activité commerciale.
V- Au niveau de l'environnement :
· Dés le début de l'année 2000, la
coopérative à lancer une nouvelle unité de production de
glycérine, d'une part pour transformer les déchets de savon en
glycérine et d'autre part pour éviter la pollution accrue par ces
déchets qui est versé au paravent dans la mer.
· La coopérative cherche à investir des
technologies de hautes pointes pour éviter la mauvaise odeur sortant de
l'usine de production.
ò Autres :
· L'intégration dans le programme de mise a
niveau : la coopérative reçoit une subvention de l'Etat pour
faire face à la concurrence des produits étrangers.
· Implantation : dans le cadre d'une nouvelle
implantation, la coopérative « Zouila » a
implanté une nouvelle unité de production dans la zone
industrielle de « Boumerdès »
caractérisé par une capacité de production importante
(trois fois la production actuel).
Ä Ce ci ne signifie pas l'absence de difficultés
à savoir :
@ Les faiblesses au niveau financier
@ Les faiblesses au niveau commercial
@ Les faiblesses au niveau personnel
Section 2: Les points faibles :
Comme tout entreprise la coopérative
« Zouila » a des points faibles qui menacent leur
réussite.
I- Faiblesse au niveau financier :
ò Faible rentabilité
La rentabilité parait mauvaise pour 2002et 2003
à cause d'un résultat net déficitaire qui arrive à
-504192,462Dpour 2003.
Les causes sont les même : le font de roulement
négatif s'explique par une forte acquisition d'actifs immobilisés
devant une faiblesse des capitaux propres suite a l'accroissement de
l'investissement (un nouveau projet).
Pour l'année 2004, nous avons constaté une
amélioration du résultat de l'entreprise qui arrive à
705247,416D, mais même avec cette nouvelle tendance qui représente
une forte amélioration par rapport à 2002 et 2003.
La rentabilité reste faible puisque l'entreprise
consacre une grande partie pour rembourser ses dettes dégagées en
2002 et 2003.
ò Faible solvabilité et dépendance
financière :
La coopérative « Zouila » n'est pas
en mesure de rembourser ses dettes financières à court
terme : la production des dettes est important (en 2002 le montant des
PNC égale
1 873 431,917D et en 2004 ce montant devient 2 188
829,680D par contre la rentabilité est faible.
En revanche en 2004, le taux de solvabilité tend vers
« zéro », ce qui explique que l'entreprise arrive
à rembourser la plus part de ses dettes est devient solvable.
ò Déséquilibre financier (FR <
0) :
En revanche le FR se dégrade (1 842 403,569) en 2001
jusqu'à (3930367,978) en 2004.
Pour les liquidités potentielles elles ne couvrent pas
globalement les exigibilités potentielles et des difficultés
sont prévisibles en terme d'équilibre financier ; pour la
trésorerie elle s'est améliorée mais elle reste toujours
négative de 2001 (1 600 447,390) jusqu'à 2004 (2 960 257,806).
ò Performance financière en
dégradation :
La capacité bénéficiaire a
enregistré une dégradation au cours des années 2002 et
2003 puisque l'EBE diminue de plus en plus jusqu'à devenir
négatif (IBE).
II- Faiblesse au niveau commercial :
ò Portefeuille des produits
déséquilibrés
Nous avons constaté que la vente du savon occupe 68% du
chiffre d'affaire totale
ce qui signifie qu'il n'y a pas un équilibre entre les
différents produits de « Zouila ».
Cet effet peut réduire la marge de
bénéfice de la coopérative.
III- Faiblesse aux niveaux personnels :
Cette faiblesse est expliquée par l'importance des
charges de personnels par rapport aux chiffres d'affaire durant les quatre
années. Ils sont à la moyenne de 42% du chiffre d'affaire.
IV- Au niveau de la gestion
stratégique :
La coopérative
« Zouila » adopte une diversification de gammes de
produits, ce qui est primordial en cas de présence d'une capacité
financière importante avec un service marketing performant.
En d'autres termes, avoir une bonne gestion de ses produits
pour arriver à atteindre ces objectifs. Mais ce n'est pas le cas de
l'entreprise « Zouila » qui possède cette
diversification de produit avec une mauvaise gestion de ressources.
ò Autres :
A propos du niveau projet, on constate que la
société n'a pas choisi le temps idéal pour la construction
de ce local, car elle n'a pas pris en considération la situation
défavorable causée par les conditions climatiques des
l'année 2002 et 2003 qui ont dégradé la situation
financière. Ainsi cette situation peut être expliqué
par le remboursement de l'emprunt obtenu pour le nouveau
projet (principale + intérêt) avant même son
démarrage.
Les charges financières sont fortement
supérieures aux produits.
Les recommandations
chapitre II :
Section 1: proposition de quelques solutions possibles
au problème rencontré par la coopérative
Après avoir analysé les différents points
forts de la société et les problèmes aux quelles elle fait
face, des solutions possibles peuvent être proposées à la
société afin de remédier à ses faiblesses.
Dans se cadre on peut citer quelques solutions qui peuvent
être utiles pour résoudre ces problèmes tel que :
· La consolidation des capitaux propres par une
augmentation de son capital en numéraire pour réduire son risque
financier et diminuer les charges financières qui sont trots
élevés durant les quatre années.
· Minimiser sa dépendance financière aux
banques, en diminuant ses dettes à moyen et long terme qui sont
très élevées par rapport à ses capitaux propres.
· Bien organiser et bien gérer le temps oisif dans
leur cycle d'exploitation.
· Elle doit procéder à la production de
glycérine dans une chaîne continue indépendant aux autres
activités, pour augmenter le volume de production et pour gagner le
temps et aussi pour maîtriser bien les coûts fixes.
· Faire un équilibre entre le délai de
règlement des fournisseurs et le délai des créances
clients pour éviter les problèmes de liquidités. en outre
la coopérative doit augmenter le DRC pour encourager les clients
à maximiser ses achats.
· La retraite avancée : vue l'importance des
charges personnels (42% du chiffre d'affaire) la coopérative peut faire
une négociation avec ces personnels (assez âgé) concernant
la retraie avancée pour réduire les charges de personnel.
· Le recrutement des hautes compétences, vu le
manque des cadres par rapport aux besoins de l'entreprise.
· La recherche de nouveaux débouchés locaux
pour le produit savon (produit commercialisé uniquement pour la
région de Sahel et dernièrement à Tunis).
· Créer un service marketing permettant de
promouvoir les produits de la société et de les faire
connaître au public, parce que les produits de
« Zouila » souffrent d'un manque de notoriété
à l'échelle nationale.
Section 2 : proposition d'une nouvelle
méthode de travail
ò Introduction
Concernant la méthode de travail nous proposons au
dirigeant de la coopérative une méthode qui permet de
prévoir et d'éclairer le chemin poursuivi.
Cette nouvelle méthode de travail permettra aux
dirigeants de comparer d'une manière permanente les résultats des
objectifs qu'ils sont assignés et procéder ainsi aux mesures
correctives à temps. Pour aboutir a ce travail nous proposons aux
dirigeants de la coopérative d'établir un tableau de bord
permanent pour contrôler la politique mise en application par rapport
à la politique prévue et de ce fait déterminer si les
objectifs seront atteints comme ils étaient fixés et aussi de
procéder aux mesures correctives à temps.
Pour permettre le suivi et le contrôle des taches de la
totalité de l'entreprise nous allons proposés des indicateurs
pour les services les plus important (commercial, financier, production).Ces
indicateurs trimestriels seront rassemblées dans un tableau de bord
général mis à la disposition des dirigeants de la
coopérative pour examiner la situation de leurs organismes à
détecter les problèmes rencontrés et donner les solutions
pertinentes.
I- Le tableau de bord :
1-Définition :
C'est un ensemble cohérent d'indicateur qui sont soumis
a la disposition d'un responsable avec une périodicité qui lui
permet d'intervenir efficacement et sur des éléments
significatifs sans être noyés dans les détails .Ainsi
tableau de bord est caractérisé par :
· Son aspect synthétique.
· Orientation vers l'action.
· Composer d'indicateur financier.
· Il favorise un aspect vusialisable.
2-Type de tableau de bord
proposé :
Nous avons choisi comme méthode d'analyse permanente un
tableau de bord opérationnels .Ce tableau de bord opérationnels
a pour objectif de permettre aux responsables opérationnelles de piloter
son plan d'action en vue d'atteindre les objectifs fixés. Ainsi
à chaque service, on peut dresser un tableau de bord simplifié
constitue par deux ou trois indicateurs.
3-La démarche de conception du tableau de
bord opérationnels :
( démarche OVAR)
Identifier les variables d'acteur pour atteindre les
objectifs
Identifier pour chaque variable un paramètre de
mesure
Définir pour chaque paramètre un
indicateur de mesure
Définir les objectifs du centre
II-Le tableau de bord proposé au niveau des
principaux services de la coopérative :
1-Service commercial
Afin d'affiner la politique commerciale et marketing, le
dirigeant peut avoir intérêt à décortiquer les
factures par segment de clientèle, par ligne de produits ou par zone
géographique. Ainsi, il décompose chaque mois son chiffre
d'affaires selon trois indicateurs d'activité : le montant des
facturations, le nombre de clients et le nombre de prospects.
Ainsi, le chef de la coopérative peut suivre de
près la productivité commerciale, analyser le chiffre d'affaires
réalisé par client.
Ceci peut se faire par l'intermédiaire d'un tableau de
bord simplifié qui se trouve ci-dessous.
Mission
|
Objectif
|
Indicateur
|
Intitulé
|
Formule
|
Suivre le chiffre d'affaires trimestriel et son évolution
par rapport au même trimestre de l'année
précédente.
|
Accroître le volume des ventes
|
Indicateur d'activité
|
Taux de relance
Taux de concrétisation
Taux de croissance de chiffre d'affaire
|
|
Le mieux est que l'entreprise ait élaboré en
début d'année un budget prévisionnel et que l'on puisse
également comparer les ventes effectives aux projections en jeu, pour
déceler tout dérapage et mettre en oeuvre des actions
correctrices (pour accroître les recettes ou diminuer les
dépenses).
2-Service production
Il est capital que le chef de la coopérative se dote
d'indicateur pour évaluer la productivité de son affaire. Car ce
sont eux qui lui permettent de mesurer l'efficacité de son organisation
et de comparer très concrètement ses performances à celles
de ses concurrents.
Tout dépend des caractéristiques de la
coopérative et de ses objectifs, ce dernier peut par exemple choisir de
mesurer la production globale par trimestre pour s'assurer qu'elle
s'accroît avec le temps. Il peut aussi nous donner une idée sur le
niveau d'activité de la coopérative (sous activité ou
suractivité).
Mission
|
Objectif
|
Indicateur
|
Intitulé
|
Formule
|
permettre de mesurer en particulier l'évolution de la
quantité produite.
|
Accroître la production
|
Indicateur de production
|
Taux de croissance de production
globale
|
|
²
3-Service financier
a- La mesure de la rentabilité
Le dirigeant de la coopérative doit suivre tous les
mois ses recettes et ses dépenses, il peut en revanche se contenter d'un
surveille à ce rythme la rentabilité, son chiffre d'affaire, son
résultat net.
A cet effet nous avons proposés le tableau de bord ce
dessous :
Mission
|
Objectif
|
Indicateur
|
Intitulé
|
Formule
|
Améliorer la rentabilité de la
coopérative
|
Mesurer la rentabilité
|
Ratio de rentabilité
|
Rentabilité économique
Rentabilité Commercial
Rentabilité financière
|
|
b-La mesure des coûts
Le dirigeant de la coopérative doit suivre
trimestriellement l'évolution de ses principaux postes de charges.
Pour constituer un indicateur lisible, ses charges doivent
être exprimées en pourcentage du chiffre d'affaires.
Tout en ayant comme objectif l'optimisation de sa production
nous proposons des indicateurs qui permettent de mesurer la part des charges
sur les quelles la société peut agir dans le chiffre
d'affaire.
Dans ce cadre nous proposant trois catégories de charges
qui sont particulièrement contrôlées : les frais
d'entretien et de réparation, les frais de personnel et les
dépenses de publicité.
Mission
|
Objectif
|
Indicateur
|
Intitulé
|
Formule
|
Déterminer quelques indicateurs de charges (frais de
personnel, dépenses d'entretien, frais de publicité...)
|
Minimiser les charges
|
Part de charge dans le CA
|
Pourcentage des charges par rapport au CA
|
|
c-Le suivi d'équilibres financiers
Le suivi de la trésorerie est incontournable. Le Besoin
en fonds de roulement (BFR) constitue souvent un autre indicateur important.
Plus une affaire se développe, plus son BFR risque de gonfler, et sa
trésorerie de plonger dans le rouge. Donc le dirigeant doit prendre le
garde à la cessation de paiements. Pour cela il faut disposer d'un
indicateur qui permettra de prendre les mesures nécessaires au bon
moment.
Enfin, si la société a contracté des
emprunts, ses dirigeants ont intérêt à surveiller
régulièrement son niveau d'endettement et à le comparer
aux fonds propres.
Mission
|
Objectif
|
Indicateur
|
Intitulé
|
Formule
|
Surveiller de près : la trésorerie et les
besoins en fonds de roulement. Pour éviter de se retrouver en cessation
de paiement.
|
- Empêcher la trésorerie de plonger dans le rouge
- Empêcher l'augmentation de BFR
- Surveiller le niveau d'endettement
|
Equilibre financier
|
Trésorerie
BFR
Capacité d'endettement
|
-
-
(ratio d'endettement< 1)
|
Tableau de bord regroupé
Mission
|
Objectif
|
Indicateur
|
Intitulé
|
Formule
|
Service commercial
|
Suivre le chiffre d'affaires trimestriel et son évolution
par rapport au même trimestre de l'année
précédente.
|
Accroître le volume des ventes
|
Indicateur d'activité
|
Taux de relance
Taux de concrétisation
Taux de croissance de chiffre d'affaire
|
|
Service production
|
permettre de mesurer en particulier l'évolution de la
quantité produite.
|
Accroître la productivité la production
|
Indicateur de production
|
Taux de croissance de production
globale
|
|
Service financier
|
Améliorer la rentabilité de la
coopérative
|
Mesurer la rentabilité
|
Ratio de rentabilité
|
Rentabilité économique
Rentabilité Commercial
Rentabilité financière
|
|
Déterminer quelques indicateurs de charges (frais de
personnel, dépenses d'entretien, frais de publicité...)
|
Minimiser les charges
|
Part de charge dans le CA
|
Pourcentage des charges par rapport au CA
|
|
A surveiller de près : la trésorerie et les besoins
en fonds de roulement. Pour éviter de se retrouver en cessation de
paiement.
|
- Empêcher la trésorerie de plonger dans le rouge
- Empêcher l'augmentation de BFR
- Surveiller le niveau d'endettement
|
Equilibre financier
|
Trésorerie
BFR
Capacité d'endettement
|
-
-
(ratio d'endettement< 1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Malgré que la situation de la
société reste critiquable. On espère bien que nos
suggestions soient en compte par les responsables et qu'ils soient profitables
pour ce dernier.
Ce projet de fin d'études a été
profitable pour nous, car il nous a introduit dans le milieu professionnel tout
en donnant l'opportunité d'acquérir des connaissances pratique et
théorique sur la méthode de travail au sein de la
coopérative agricole et industrielle « Zouila ».
Pour comprendre l'évolution passée de la
coopérative et juger ses possibilités de progresser dans le
futur, nous avons essayé dans ce rapport d'analyser leur
équilibre financier, d'étudier leur rentabilité et
d'apprécier ses performances dégager à partir de ses
états financiers.
Ensuite nous avons décelé les points forts qui
devraient être renforcés, les points faibles que l'entreprise doit
les résoudre et enfin nous avons proposés une méthode de
travail qui pourrait être efficace pour la coopérative. Il a pour
rôle d'éclairé au chef de la coopérative les grandes
lignes des diverses politiques et les moyen a mettre en oeuvre pour un meilleur
fonctionnement de son entreprise à court et moyen terme, malgré
les problèmes qui nous avons rencontrés à savoir :
ü Le délai de déroulement de ce projet.
ü L'insuffisance des informations et surtout dans
l'espace.
Mais cette analyse reste insuffisante pour aboutir à un
diagnostic financier qui va s'intéresser à d'autre variables
clés qui ont une influence sur la vie de la coopérative tels que
les potentiels de production (le capital humain les études et les
recherches) et les facteurs de compétitivité (la politique de
formation, le climat social)
Résumé
Tout au long de ce projet « Etude de la performance
financière » nous avons essayé de porter un jugement
sur la situation financière de la
coopérative « Zouila ».
Pour ce faire, nous avons décomposé notre
projet en trois grandes parties : la première s'intéresse
à l'analyse de la situation financière de la coopérative
par le biais du bilan financier alors que la seconde s'occupe de la même
tache mais par le biais des ratios et pour la dernière partie on
essayé de synthétiser les différents points
étudiés et de donner quelques recommandations.
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