Introduction générale :
Dans notre contexte actuel, nous assistons à des mutations
de l'environnement des entreprises dans tous ces aspects. La mondialisation des
marchés avec tout ce qu'elle implique d'intensification de la
concurrence entre les firmes, et l'apparition de nouvelles technologies.
Parallèlement l'une des tendances économiques
particulièrement marquante qui s'incarne dans l'augmentation du
coût de la vie par la hausse des prix de plusieurs éléments
de la vie courante et l'augmentation des dépenses liées à
la consommation.
Ainsi qu'avec l'arrivée massive des femmes sur le
marché de l'emploi (ménages à deux revenus) et
l'apparition de nouvelles structures familiales (familles monoparentales), un
grand nombre de travailleurs se sont tout à coup vu contraints de
rechercher une combinaison adéquate entre leur travail et leur vie
privée, ces individus sont eux aussi soumis à d'autres
contraintes (concilier travail et famille, s'adapter aux rythmes sociaux...)
ainsi ils sont tenus de répondre aux exigences organisationnelles en
même temps que satisfaire des dépendances familiales et sociales,
choses qui s'avèrent de plus en plus contradictoires, notons même
qu'avec l'arrivée de nouvelles technologies, lesquelles permettent
maintenant d'être rejoint en tout temps et exige, par le fait même,
une disponibilité accrue. L'utilisation grandissante des ordinateurs,
des téléphones cellulaires, ces changements constituent ainsi un
facteur contribuant à l'augmentation du stress chez les travailleurs et
les travailleuses.
Il devient maintenant primordial pour les entreprises de trouver
des solutions à cette malaisée situation.
Car le phénomène du stress entraîne des
répercussions directes sur le marché du travail et sur les
entreprises, telles que l'augmentation des coûts associés à
l'absentéisme, la perte de productivité, le taux
élevé de rotation du personnel.
Dans le contexte d'un marché de l'emploi extrêmement
compétitif, le bien-être au travail et l'équilibre
travail/vie privée sont d'importants outils de motivation, et de
rétention des collaborateurs.
A la suite de ce travail nous allons essayés de
déterminer qu'il existe un lien entre, d'une part, la politique de
l'entreprise en matière de travail et de vie privée et, de
l'autre, la rotation, la motivation, le recrutement et la fidélisation
du personnel.
Ce thème devient important pour l'employeur afin
d'attirer, de motiver et de conserver son personnel. Il entraîne aussi
des répercussions non négligeables pour l'organisation
générale de l'entreprise.
Il est évident que l'efficacité d'une organisation
dépend dans une large mesure des personnes qui en font partie, de leur
créativité et de leur motivation.
Il faut reconnaître une chose, un individu ne vit et ne
travaille pas dans le vide, mais bien dans un contexte sociologique et
économique plus large, son `bien-être' physique et psychologique
est étroitement lié à une coordination satisfaisante entre
son travail et sa vie privée.
Mais l'employeur est lui aussi face à un important
défi. Il attend en effet de son personnel une plus grande faculté
d'adaptation et davantage de flexibilité...
L'adéquation des attentes de l'employeur et du travailleur
n'est pas seulement une question d'efficacité à court terme.
C'est également un facteur crucial pour accroître la satisfaction
que procure le travail et la productivité des travailleurs ainsi que
pour réduire l'absentéisme et la rotation du personnel.
Dans ce sens, les entreprises qui se veulent d'être
concurrentielles se trouvent aujourd'hui dans l'obligation de trouver
continuellement de nouvelles façons d'adapter leurs modes de
fonctionnement dans leurs différents aspects aux contraintes
imposées par l'extérieur
Il est donc inévitable de se demander pourquoi
l'équilibre entre travail et vie privée a pu devenir un enjeu
aussi important dans notre société.
Nous allons essayer à travers ce mémoire de
mettre en lumière le fait que les entreprises ont intérêt
de prendre en compte ce problème de conciliation entre vie privée
et professionnelle, vu les avantages qu'un travailleur en état de bien
être peut apporter et nous allons présenter quelques mesures pour
faciliter l'équilibre entre les deux sphères de la vie.
Globalement cette recherche se propose dans une première
partie à définir le concept de la conciliation entre vie
privée et vie professionnelle et aussi de présenter les
différentes voies..... Tel que l'aménagement du temps de travail,
le télétravail et les différents mesures de gestion de
stress ainsi que les enjeux de ces pratiques favorisant l'équilibre
entre vie privée et vie professionnelle,tout en décrivant leurs
impact sur l'individu et l'organisation.
Puis dans une seconde partie, nous allons définir les
différents concepts qui reflètent l'engagement professionnel
à savoir l'implication, le bien être psychosociale et la
mobilisation des employés pour déterminer à la fin la
relation étroite entre l'engagement professionnel et la conciliation
entre vie privée et vie professionnelle .
Nous allons essayer de mettre en évidence l'enjeu
sociétale par le faite de prendre en considération les besoins du
personnel et l'un des besoins le plus fréquent chez les travailleurs
c'est de faire un équilibre entre vie privée et vie
professionnelle
Enfin, dans une troisième partie nous essayerons de
déterminer la fréquence d'utilisation des mesures de conciliation
dans les entreprises Tunisienne et on va essayer de déterminer les
besoins des salariés Tunisiens en matière de conciliation entre
vie privée et vie professionnelle, nous tenterons dans ce sens de
décrire et comparer les logiques des salariés tunisiens et celles
des dirigeants concernant l'équilibre entre vie privée et vie
professionnelle et les possibilités de réalisation des pratiques
de conciliation, à la fin on va déterminer la relation entre les
différents concepts suivants ; l'état psychique des
travailleurs(stress, épuisement,..), l'équilibre entre vie
privée et vie professionnelle et l'engagement professionnelle des
travailleurs Tunisiens. Pour ce, nous avons mené une enquête
qualitative à deux volets :
Dans un premier temps, nous avons interrogé le personnel
des entreprises consultées en faite on a choisis un secteur
d'activités hétérogène car on a supposé que
le problème de conciliation entre vie privée et vie
professionnelle dépend de secteur d'activité, de la charge de
travail et de la situation socio professionnel. Nous avons interrogé ce
personnel par le biais d'un questionnaire semi directifs sur leurs perceptions
de la relation entre les différentes sphères de leurs vies et de
leurs besoins en terme d'équilibre.
Dans un second temps, nous avons interviewé les dirigeants
de ces entreprises pour pouvoir comparer les différentes logiques et
évaluer les possibilités d'application des mesures favorisant la
conciliation entre vie privée et vie professionnelle.
Section 1 : Conciliation entre vie privée et
vie professionnelle
I. Introduction :
Le thème de la conciliation entre vie privée et
vie professionnelle connaît un intérêt médiatique
croissant, toutefois, les recherches en gestion restent timides, hors des
enjeux économiques importants se cachent derrière ce
délicat problème d'autre part on trouve un certain nombre
d'études sur le sujet mais très centrées sur la situation
des femmes à concilier vie privée et vie professionnelle
(D.Tremblay, 2004), en Tunisie, le sujet est
abordé de manière assez superficielle dans des sondages
destinés au grand public.
De nos jours les coûts d'un turn-over, les congés
maladie...sont des éléments que les entreprises ne doivent pas
négliger dans un monde de plus en plus concurrentiel et où le
facteur humain est l'un des leviers les plus important pour la performance de
l'entreprise (O.Gérard, 2004), l'avantage concurrentiel
ne se trouve pas uniquement dans la maîtrise des coûts ou autre
critère économique comme le confirmaient les théories
classique (Le taylorisme- Fordisme) mais aussi dans les compétences
humaines, il faudra donc réexaminer sérieusement le thème
de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle pour qu'il
reflète mieux la « nouvelle » société
contemporaine, si nous voulons relever avec succès les nouveaux
défis économiques et sociaux.
Toutefois, on va définir et comprendre quelques termes
à savoir : la notion de « vie privée », celle de
« vie professionnelle » et les différents types de mesures
favorisant la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle ?
II. Définition vie privée vie
professionnelle
1. La vie professionnelle :
La vie professionnelle, peut être
définie comme l'existence menée par un individu résultant
de l'accomplissement d'un métier, d'une activité exercée
pour assurer ses besoins.
En effet, la vie professionnelle s'entend du temps passé
dans ou hors de l'entreprise dans le cadre de l'exercice d'un emploi, ce temps
professionnel est régi par des règles définies par
l'employeur, la marge d'autonomie du salarié est relativement faible et
dépend principalement du mode d'organisation de l'entreprise et de
l'autonomie liée à ses fonctions.
Ce terme concerne la partie d'une existence humaine dans
laquelle une activité rémunérée est exercée,
les éventuelles heures supplémentaires non payées et les
temps de déplacement de et vers le lieu de travail.
(auteur,date)
2. La vie privée :
La vie privée, est tout ce qui est strictement intime,
personnel et qui n'est pas ouvert à tout public. (méda,
2004)
L'article 12 de la
déclaration
universelle des droits de l'homme de 1948 fait
état de la notion de vie privée dans lequel il est
rappelé que chacun à droit au respect de sa vie privée.
Par conséquent, la notion de vie privée est très vaste et
ne se limite pas uniquement à la famille mais s'étend
également aux amis, aux activités extraprofessionnelles. Elle est
également, hors du cadre de la relation entreprise/salarié,
l'individu dispose de toute la liberté d'organisation de son temps et de
ses activités (dans la limite de l'organisation sociale et de ses choix
antérieurs) .
On parle aussi de « hors travail »
(Barel F. et Fremeaux, S., 2005) ; nous aurions pu
retenir ce terme qui fait référence à l'espace temps hors
du travail. Certains auteurs regroupent sous cette notion l'ensemble des
activités situées en contrepoint de la vie professionnelle,
c'est-à-dire tout ce qui relève du développement
personnel, de la famille et de l'engagement dans la
société (Thévenet M., 2000).
Ainsi, parler de « vie privée » a un sens : il
s'agit, par là, de poser en postulat que l'être humain, qu'il soit
« actif », chômeur ou retraité, aspire à
cultiver, de façon positive, sa vie familiale, sociale, culturelle.
Après avoir définit les deux termes vie
privée et vie professionnelle on va définir le terme
conciliation,
III. Présentation du terme
« conciliation entre vie privée et vie
professionnelle » :
1. Définition de la « conciliation
entre vie privée et vie
professionnelle » :
« Concilier activité professionnelle et famille
équivaut, tant pour un homme que pour une femme, à assumer son
engagement et ses responsabilités sur les deux fronts, sans être
pour autant pénalisé-e sur le plan du salaire, de la
carrière, de la formation continue et de l'attribution des tâches
». Bureau fédéral de
l'égalité (2003)
Il s'agit, selon (Tremblay, 2004), de rendre
compatibles les deux sphères professionnelle et privée, en effet
la conciliation entre vie professionnelle et vie privée est devenu un
slogan. C'est un concept que tout le monde semble appuyer, le terme
équilibre fait référence à la perception des
salariés cadres même si celle-ci est diverse et liée
à leur situation personnelle, mais également à la
représentation de leur rôle et des pratiques managériales
de l'entreprise. En effet pour l'entreprise, il s'agit de créer une
culture de société qui permettra au salarié de se
concentrer sur son travail dans l'entreprise. Pour le salarié, il s'agit
de répondre aux besoins des deux sphères dont les demandes ou les
disponibilités nécessaires peuvent être contradictoires,
voire conflictuelles (Tremblay, 2006)
Selon Tremblay « le conflit entre les heures de travail
et le temps que l'on souhaite affecter à la famille et à d'autres
activités entraîne des conséquences néfastes, non
seulement pour les employés, mais aussi pour les employeurs. Pour les
employés, les effets peuvent se traduire par des problèmes de
relations familiales et affectives, par un manque de satisfaction au travail,
ainsi que par des problèmes de santé et de stress. Pour les
employeurs, les inconvénients sont, entre autres, le coût
économique de l'absentéisme, les pertes liées à une
diminution de la motivation et du rendement, la résistance à la
mobilité et aux promotions, le roulement élevé de
personnel, la difficulté d'attirer et de retenir un personnel
qualifié, la formation insuffisante de la
main-d'oeuvre. ». (Tremblay, 2006)
2. La signification de la conciliation pour les
employés :
Le travail occupe beaucoup de temps. Il assure la
sécurité financière, il procure un sentiment
d'appartenance mais, par-dessus tout, c'est encore, à tort ou à
raison, le moyen privilégié par lequel on se valorise face aux
autres et face à soi-même, la famille est aussi un lieu où
il est possible de s'épanouir, en offrant le soin et l'attention
nécessaires aux enfants et au conjoint (N.Canning S.Dalla Palma,
2005).
Par conséquent, les engagements professionnels et le
temps consacré à la famille entrent en concurrence, un individu
actif doit alors revoir sa manière de dépenser son énergie
afin de maintenir un équilibre personnel et sauvegarder le capital de
compétences acquis aussi bien à son poste de travail que dans son
lieu de famille (D.méda,2003) , or actuellement le
soutien de la part de l'employeur est minime et le père ou la
mère actifs se retrouvent parfois dans des situations complexes
d'où la difficulté de choisir entre la carrière ou la vie
de famille .
a. exemple pratique :
On va expliquer la difficulté de conciliation entre vie
privée et vie professionnelle par le récit d'une vie d'un
manager
« MacPhee, 43 ans, est entré chez
Microsoft il y a neuf ans afin de gérer le portefeuille immobilier de la
société. Progressivement, il s'est élevé jusqu'au
poste de vice-président des opérations, un travail qui exige
à la fois de l'endurance du coureur de fond et la rapidité du
sprinter. Il supervisait 1500 employés. Il commençait ses
journées à 5 heures du matin en répondant au courrier
électronique de ses collaborateurs en Europe. A 6h30 il
réveillait ses deux enfants de 8 et 10 ans et passait quelques instants
avec eux avant de partir au bureau à 7 heures. Là, il travaillait
encore 10 à 11 heures, enchaînant généralement les
entrevues avec les responsables des départements sous son
contrôle. Ses journées étaient donc bien remplies. Comme il
tenait à passer un peu de temps avec sa famille, il essayait
d'être chez lui à 18 heures pour le dîner, mais à 20
heures il était de nouveau devant son ordinateur à lire et
à rédiger son courrier électronique. En décembre
dernier, il est rentré malade d'une tournée d'une semaine autour
du monde. Quelque temps plus tard, alors qu'il préparait un nouveau
déplacement, son fils a fondu en larmes et MacPhee a compris qu'il
était temps d'arrêter. « Je voulais mener à la fois
une vie familiale et une vie professionnelle, dit-il, mais cela s'est
révélé impossible. C'était soit l'un, soit l'autre.
Il a quitté Microsoft après avoir mis de côté
plusieurs millions de dollars. « Où vais-je pouvoir dire que je ne
veux travailler que 40 heures par semaine pour profiter de ma famille,
m'impliquer dans la vie du voisinage et même avoir du temps pour lire ?
». Quand il a envisagé d'autres fonctions chez Microsoft, il a vite
compris que le volume de travail et les horaires exigés ne lui
permettraient pas de réaliser l'équilibre qu'il recherche...En
attendant, quand il va chercher ses enfants à l'école, il
rencontre « des tas d'autres papas qui représentent un sacré
capital intellectuel », et qui, comme lui, sont en congés
sabbatique ». (Laëtitia Lethieuleux, 2004)
Plusieurs réflexions sur cette difficulté entre
en jeu, Certains partent du principe qu'il n'y a pas de choix à faire :
tout ne serait qu'une question d'organisation, de concordance de planning, de
validité du « contrat » établi avec ses proches...
D'autre part, il permet, également, de s'interroger sur les motivations
qui poussent les uns et les autres à faire un choix : est-ce la
culpabilité d'un père ou d'une mère de ne pas être
assez présent auprès de ses enfants ?
(Laëtitia Lethieuleux, 2004)
Beaucoup de personnes ressentent de la pression au cours de
l'intense « heure de pointe de la vie », lorsque les
enfants, l'éducation et le travail imposent des contraintes
contradictoires et que le temps disponible, lui, demeure limité.
Généralement, ces tensions sont source du stress pour un nombre
appréciable d'individus. Et cela peut provoqué une augmentation
de l'absentéisme, le renoncement forcé à des
possibilités d'avancement professionnel, des problèmes de
santé mentale et même le retrait du marché du travail
(P.Voyer, 2006).
De plus en plus, les individus se sentent oppressés et
stressés par leur mode de vie actuel. Ce stress est source de baisse de
productivité pour les entreprises. Ces dernières ont donc tout
intérêt à prendre en compte ce phénomène et
à essayer de lutter contre les facteurs générateurs de
stress.
b. Comment mener une vie plus équilibrée
?
En générale les personnes qui souhaitent trouver un
meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie
privée ont avantage à définir clairement leurs
priorités, à gérer leur temps en fonction de ces
priorités et à bien réfléchir à la
manière dont elles souhaitent utiliser leur temps et dans quelles
activités. Pour les personnes engagées dans une relation de
couple, le partage des tâches, l'appréciation et le respect
mutuels sont importants.
Selon l'atmosphère qui règne sur le lieu de
travail, les employés articuleront leurs souhaits avec plus ou moins de
précaution. Ils y réfléchiront à deux fois s'ils
craignent que cela leur vaille une mauvaise évaluation.
Il est donc important que les employeurs se penchent activement
sur le sujet et apportent des solutions qui permettent aux employés de
leur entreprise de concilier plus facilement vie professionnelle et vie
privée (D.meda et H.Garner,2006).
2. La conception de la conciliation entre vie
privée et vie professionnelle de point de vue
entreprises :
a. Définition des politiques de conciliation dans
l'Entreprise :
Les politiques de conciliation peuvent être définies
comme les conditions d'emploi, les objectifs fixés et les processus de
travail qui apportent un soutien direct à la recherche d'un meilleur
équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
La prise en compte de l'engagement familial des travailleurs fait
aujourd'hui partie intégrante d'une politique personnelle tournée
vers l'avenir. La conciliation entre activité professionnelle et famille
est un élément constitutif de la qualité de l'emploi, au
même titre que le perfectionnement professionnel, la santé et le
bien-être, la sécurité d'emploi et la satisfaction à
l'égard des conditions de travail plus générale
l'engagement professionnel, (ressources humaines et
développement social canada. ,2005).
Une politique de conciliation entre activité
professionnelle et famille touche à la culture de l'entreprise, à
son mode de gestion et à son organisation. Elle se base sur un esprit de
partenariat entre employeur et employé(e) s: la prise en compte par la
direction des attentes personnelles des collaboratrices et collaborateurs et
l'intéressement du personnel aux priorités de l'entreprise.
Cette politique devrait être conçue comme un
processus continu et évolutif plutôt que comme un ensemble de
mesures isolées. Le soutien explicite de la direction, la
définition d'objectifs clairs, la communication à l'interne et le
suivi de la mise en oeuvre, dans un esprit d'amélioration continue, en
sont des étapes obligatoires.
Les travaux de Tremblay ont montré que
la conciliation est un facteur qui est étroitement lié
à la politique et aux pratiques des entreprises (tremblay,
2006)
3.2 L'importance de l'adoption d'une politique de
conciliation dans l'Entreprise :
Les entreprises qui prennent des mesures dans ce sens ont de
nombreux gains à en tirer : elles s'adaptent à l'évolution
des exigences dans le monde du travail et tirent parti de façon optimale
des ressources de chaque individu. De nombreuses études
(tremblay, 2004) faites en entreprise démontrent une
augmentation de la motivation de la part du personnel qui dispose d'une
autonomie dans l'organisation.
Par conséquent, ce thème d'étude
présente un grand nombre d'intérêts. C'est un sujet qui
intéresse de plus en plus les entreprises à la fois pour
promouvoir une image, maintenir un niveau de productivité
élevé, et une plus grande implication de la part de ses
employés devenir attractive pour les hauts potentiels Il ressort d'une
étude en Suisse présenté par Anne Küng
Gugler en 2007 les points suivants :
· La reconnaissance de ses besoins non
professionnels constitue le principal déterminant de l'engagement du
personnel à l'égard de son employeur.
· Cette reconnaissance ne coûte pratiquement
rien aux entreprises, mais elle peut rapporter beaucoup grâce à
son effet sur le moral des employés.
· Cette reconnaissance est plus importante et plus
efficace que la mise en oeuvre d'ententes officielles.
Les employeurs doivent réétudier leur
manière de juger l'engagement et le sérieux de leurs
collaborateurs. Ils devraient reconsidérer leurs hypothèses de
base et se demander s'ils n'ont pas tendance à sanctionner les
collaborateurs manifestant des besoins atypiques.
3. Les thèmes de la conciliation entre vie
privée et vie professionnelle :
Trois thèmes centraux ont été retenus, du
fait que les pratiques qui s'y référent permettent de concilier
profession et famille sans compromettre la compétitivité de
l'entreprise mais au contraire permettant un engagement professionnel beaucoup
plus important. (N.Canning S.Dalla Palma, 2005).
4.1. L'aménagement du temps de
travail.
Les horaires aménagés peuvent
représenter un facteur majeur dans la conciliation travail- vie
privée pour les hommes et les femmes. Le travail à temps partiel
est l'une des options les plus familières mais les horaires
personnalisés peuvent offrir une solution alternative importante, le
fait de mesurer la performance des salarié(e)s sur la base de leurs
résultats plutôt qu'en se référant uniquement
à leur présence physique joue un rôle clé. Cette
autonomie, ou du moins cette souplesse dans l'organisation du temps de travail,
est un bon moyen de fidéliser son personnel (Tremblay,
2004).
4.2. La formation professionnelle
continue.
La formation professionnelle permet d'augmenter le
capital de compétences de l'entreprise et des employé(e) s. Aussi
bien pour les employé(e) s travaillant à plein temps que pour les
employé(e) s travaillant à temps partiel, la possibilité
de se former tout au long de sa carrière est essentielle pour maintenir
ses connaissances à jour.
4.3. La prise en compte des
compétences-clés. Les
compétences-clés (polyvalence, résistance au stress,
esprit d'équipe, etc.) s'acquièrent non seulement dans le cadre
du monde professionnel mais aussi lors de la réalisation
d'activités hors travail, comme celles liées à la famille.
Les entreprises peuvent tirer parti des compétences-clés acquises
par leurs collaboratrices et collaborateurs en dehors du cadre professionnel.
Section2 : Les mesures proposées pour
favoriser la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle :
Depuis plus d'une quinzaine d'années, nous subissons des
pressions énormes de la part de l'employeur pour travailler plus
rapidement ou encore plus d'heures avec moins de ressources et de personnel.
Les travailleurs sont aujourd'hui plus stressés, surchargés,
fatigués, ils n'arrivent plus à effectuer leur travail durant les
heures normales de travail et ont de la difficulté à concilier le
travail et leur vie personnelle. Chez de nombreuses personnes, le stress
professionnel procède principalement de leur inaptitude à trouver
le juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Éliminer ce facteur de stress est l'affaire des employeurs autant que
des employés.
Les employés qui parviennent à concilier de
manière équilibrée leur travail et leur vie privée
sont généralement en meilleure santé, plus épanouis
et moins stressés. Pour leur employeur, cela se traduit par une
meilleure productivité et une baisse de l'absentéisme
(P.Voyer, 2006).
On va étudie les problèmes du stress, du temps
de travail et de la manière de gérer ce stress et on va propose
quelques mesures. Nous définissions premièrement ce qu'est le
stress au travail. Les trois parties suivantes servent à
l'établissement d'un constat de la situation relative au stress et au
temps de travail, Nous présentons ensuite quelques propositions
relatives à chacune des problématiques.
I. le stress :
Nos milieux de travail sont en constante transformation. Les
changements technologiques, les révisions de programmes, les
compressions budgétaires, Une lourde charge de travail et de longues
heures qui peuvent réduire le temps non consacré au travail,
sont que quelques-unes des composantes de cette transformation.
Une des principales conséquences de l'évolution
actuelle des milieux de travail est l'augmentation du stress relié au
travail.
Nous entendons beaucoup parler de stress, mais qu'est-ce que
c'est?
1. Définition du
stress :
1.1Définition
sociétale:
« Le stress survient lorsqu'il y a
déséquilibre entre la perception qu'a une personne des
contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses
propres ressources pour y faire face. Il affecte le bien être, la
santé et la performance.»
Le stress est un Sentiment d'« instabilité
permanente », le stress conduit à ne pouvoir
envisager le travail comme un facteur d'épanouissement (Office
cantonal de l'inspection et des relations de travail, 2005).
Ce phénomène a des effets observables sur le
comportement et sur la performance des hommes il a un impact autant sur les
employé-e-s que sur les employeurs (Dr. S.D. Shantinath,
2003). L'acharnement à donner un rendement à son maximum
peut faire beaucoup de tort. Par exemple, il augmente l'insatisfaction au
travail, le roulement du personnel, il contribue à une baisse de
productivité, L'absentéisme, les mauvaises décisions, les
décisions jamais prises ou les décisions en toute hâte,
l'indifférence et, le manque de motivation et de
créativité sont tous des sous- produits d'un milieu de travail
trop stressant en entreprise.
Le stress au travail nuit à la qualité des
prestations et au bienêtre, ce qui, à long terme, a des
répercussions sur l'absentéisme et les incapacités de
travail. Sous l'effet de toute une série de problèmes
psychosociaux liés au travail, les collaborateurs développent des
troubles psychologiques et physiques qui les empêchent d'exercer
correctement leur travail.
C'est pourquoi les entreprises et les organisations sont de plus
en plus interpellées à propos de la santé physique et
psychosociale de leur personnel. Le lancement d'initiatives de promotion de la
santé à différents niveaux représente donc un
nouveau défi.(auteur,date)
Le stress représente ainsi un véritable
coût à la fois en termes de santé pour le
salarié et en terme d'efficacité pour l'entreprise : ainsi, si le
stress a longtemps été ignoré, c'est désormais un
véritable enjeu dans notre environnement
socio-économique, toutes les études le confirment. Le stress
devient une réalité inquiétante dans le monde du travail
et touche aujourd'hui l'ensemble des sociétés industrielles
modernes. Il a des conséquences négatives importantes sur la
santé des travailleurs et sur les performances des organisations qui les
emploient. De plus, par ses effets sur la santé et la
productivité, le stress a aussi beaucoup d'impact sur l'économie
(C.Gamassou, 2004).
Un certain niveau de stress est acceptable, c'est ce qu'on
appelle stress positifs,
Le stress positifs : C'est souvent ce
qui nous procure l'énergie et la motivation dont nous avons besoin pour
relever nos défis quotidiens à la maison et au travail. Ce genre
de stress, dit «positif», nous aide à surmonter les
difficultés et à atteindre nos objectifs lorsque nous avons des
échéances à respecter ou encore des objectifs de
production à atteindre. Mais lorsque le stress survient avec une force
que nous ne pouvons maîtriser, il peut se produire des changements
à la fois physiques et mentaux qui peuvent affecter notre qualité
de vie et notre santé. On parlera alors de «stress
négatif» .
Mesure contre le stresse ; la gestion du
stress :
Le stress professionnel est un concept complexe, produit
d'une rencontre inadéquate entre les ressources de l'individu (traits de
personnalité, compétences, soutien social...) et les contraintes
de l'environnement (états des rôles, latitudes de
décisions, environnement social, relations interpersonnelles, charge de
travail...). Rendre cette rencontre adéquate et donc positive, tant en
terme de bien être individuel qu'en terme d'efficacité
organisationnelle, doit être une préoccupation constante des
gestionnaires de ressources humaines, de la direction aux cadres.
D'après la théorie de préservation des
ressources, les interventions pour prévenir le stress doivent donc
rompre les cycles de perte et maximiser les occasions de gains en ressources.
Il faut donc construire et augmenter les ressources, interrompre les
chaînes de perte, activer les spirales de gain. Les réponses
peuvent donc passer par exemple par de la formation pour accroître les
compétences, de l'incitation au soutien social comme le
soutien à la famille, en contribuant à proposer des
solutions aux travailleurs pour qu'ils puissent faire garder leur(s) enfant(s)
en âge préscolaire ou scolaire durant les heures de travail, la
pause de midi, après l'école ou pendant les vacances scolaires,
de proposer d'autre congés autres que celle proposé par le droit
du travail comme par exemple le congé de paternité, des
augmentations de salaires pour accroître la sécurité
financière, des retours sur expériences (feed back) pour
accroître la clarté de rôle et l'estime de soi...
Il faut en fait que le salarié dispose d'un porte feuille
de ressources professionnelles équilibré : toutes les ressources
ne peuvent pas être à un niveau, réel et potentiel, optimum
mais l'ensemble doit donner confiance au salarié dans ses
possibilités de maintenir ou d'augmenter ses ressources. Ce portefeuille
comprend de multiples aspects : sécurité de l'emploi,
rémunération, clarté de rôle, non conflit de
rôle, variété des tâches et apprentissage, soutien
social émotionnel et instrumental, charge de travail, non surcharge de
rôle... (A.Haemmerlé, 1998)
Une partie de la solution contre le stress au travail passe
aussi par un meilleur contrôle de la charge de travail et du temps de
travail. Une meilleure gestion des heures de travail peut nous aider à
gérer les tensions qui existent au sein du milieu de travail et en
dehors du travail. Un milieu de travail où l'on se sent en
contrôle de notre charge de travail, où l'on dispose de
flexibilité pour organiser notre temps de travail, et un milieu de
travail qui favorise la conciliation travail/vie personnelle contribue à
réduire le stress qui émane du travail et des conflits entre le
travail et la vie personnelle, des collaborateurs épanouis sont des
collaborateurs productifs. Permettre un équilibre entre la vie
professionnelle et la vie privée relève de la
responsabilité commune des employeurs et des employés. Les
employeurs qui souhaitent promouvoir l'équilibre de leurs
employés doivent veiller à mettre en place des conditions cadre
adéquates, telles que la création de conditions de travail
permettant un travail productif.
Les employés qui ont l'impression que leur vie manque
d'équilibre peuvent profiter de ces techniques et les appliquer.
La charge de travail dépend des exigences
imposées au collaborateur dans sa situation
professionnelle. Par exemple, la gamme des tâches
concrètes qu'il doit effectuer, le nombre et la clarté des
responsabilités exercées, la nécessité de
répondre à des normes de qualité élevées et
le respect des délais. Il est important à cet égard de
trouver un juste équilibre entre une `surstimulation' et une
`sous-stimulation' du collaborateur. En effet, une surcharge permanente de
travail est aussi néfaste qu'un manque chronique de stimulation. De
même, le fait d'exploiter insuffisamment les compétences, les
connaissances et l'expérience de quelqu'un est tout aussi
problématique que la situation inverse dans laquelle ces
compétences sont sollicitées de manière excessive. Mais la
charge de travail n'est pas tout. Certains facteurs, comme l'autonomie ou le
soutien social, constituent une sorte `d'amortisseur' au cas où la
charge de travail n'est pas optimale:
un volume de travail plus élevé n'exerce pas
d'influence sur le bien-être psychosocial d'un travailleur qui dispose
d'un degré suffisant d'autonomie pour organiser lui-même ses
activités et qui en outre se sent soutenu dans son milieu de trava
2)-Le temps de travail :
2.1. Le temps comme paramètre
organisationnel
Le temps que nous consacrons au travail influence directement
le temps dont nous disposons pour faire d'autres activités. Plus nous
travaillons, moins nous disposons de temps pour être avec nos familles
et/ou nos amis, se reposer, consommer, faire des activités sportives,
étudier, lire ou pratiquer toute autre activité.
Le temps est une variable importante de la gestion des hommes et
de l'organisation du travail. Le temps est « un moyen de définir
les conditions de répartition du travail, les
rémunérations et les statuts professionnels » C'est le temps
qui régit la combinaison entre les formes d'usage des moyens de travail
et les modalités d'insertion des personnes dans le processus de travail.
(Morin, De Terssac et Thoemmes, 1998)
Son économie constitue dès lors un principe
d'organisation et de gestion, enjeu principal de toute rationalisation du
processus de production le temps ordonne les relations entre les outils, les
hommes et les produits. (De Terssac, 1992).
La prescription du travail et des comportements telles que
l'instaurent le Scientific Management et la ligne fordienne font
coïncider temps de présence et temps effectif, traquant toutes les
pertes de temps des opérations de travail d'abord, des opérations
machiniques ensuite, Le temps est au fondement des normes tayloriennes de la
productivité dont la pertinence est aujourd'hui contestée au
profit d'une approche plus globale de la productivité.
(Guerfel-Henda, 2004)
Depuis quelques années, le temps dont nous disposons
pour faire d'autres activités se fait de plus en plus rare pour une
partie de plus en plus importante de la population, par exemple, à cause
de l'augmentation du nombre de familles monoparentales de plus en plus de
travailleuses et de travailleurs doivent prendre seuls en charge les
responsabilités familiales. D'autres doivent non seulement s'occuper de
leur(s) enfant(s), mais également de parents malades ou
âgés. De plus, en plus grand nombre de tunisiens travaillent
maintenant un plus grand nombre d'heures supplémentaires, souvent sans
indemnisation, ce qui laisse encore moins d'heures pour entreprendre d'autres
activités.
La source de stress mentionnée la plus souvent
était le trop grand nombre d'exigences ou d'heures de travail.
Dans un système parfait, chacun pourrait décider
du temps qu'il veut consacrer au travail et aux autres activités. Mais
la situation est loin d'être parfaite. Nous ne choisissons que rarement
le nombre d'heures pendant lesquelles nous travaillons. La profession ou
l'emploi que nous occupons et le milieu de travail dans lequel nous oeuvrons
dictent souvent le nombre d'heures de travail que nous effectuons. De plus,
plusieurs n'ont même pas la possibilité d'aménager leur
temps de travail afin d'avoir plus de flexibilité pour concilier leur
travail et les autres activités.
Néanmoins faire du temps de travail un outil de gestion,
c'est-à-dire l'instrument d'une flexibilité et d'une adaptation
aux contraintes de marché, permet de prendre en compte d'autres
paramètres comme la qualité des produits, la capacité de
réactivité, le raccourcissement des délais de production,
qui sont autant de facteurs importants de la compétitivité des
entreprises. (Morin, De Terssac et Thoemmes, 1998)
2.2. Aménager le temps de travail pour mieux
concilier travail/vie personnelle
Lorsque des employés émettent le souhait
d'aménager leur horaire de travail afin de tenir compte de leurs
impératifs privés, cela ne signifie pas forcément qu'ils
n'accordent pas d'importance à leur travail. Il est fort probable qu'ils
essaient simplement d'investir leur temps et leur énergie de
manière optimale pour répondre au mieux à toutes les
exigences.
Dans certaines entreprises, la quantité et la
qualité ne sont pas les seuls facteurs d'évaluation des
prestations ; la souplesse des collaborateurs eu égard aux heures
supplémentaires entre aussi en ligne de compte (notamment au moment de
proposer une promotion ou une augmentation). En fin de compte, l'accent est mis
sur la « présence » plus que sur la prestation
réelle.
Il est tout à fait concevable que des employés
motivés et compétents ne puissent pas, pour des raisons
familiales (garde des enfants, conjoint malade), assister à des
séances fixées tôt le matin ou en soirée. En pareil
cas, les employeurs devraient s'efforcer de déplacer les séances
; au lieu de présumer que les employés ne prennent pas leur
travail au sérieux. Du moment que les employés remplissent leurs
devoirs et effectuent leur travail, il n'est pas juste de les mettre sous
pression en organisant des séances à des heures indues.
Nous le savons, le travail est de plus en plus stressant. Des
changements économiques et sociaux rendent également la
conciliation entre le travail et les autres obligations de plus en plus
difficiles. Il y a quelques années, le salaire d'une personne
travaillant à temps plein lui permettait de subvenir aux besoins de sa
famille. De nos jours, il faut plus d'un salaire pour améliorer son
niveau de vie. La société compte également de plus en plus
de familles monoparentales et de travailleuses et de travailleurs qui doivent
prendre seuls en charge les responsabilités familiales. Les conflits
entre le travail et la vie en général abondent, non seulement la
famille peut entrer en conflit avec le travail, par exemple lorsqu'une
travailleuse ou un travailleur doit prendre en charge un enfant malade, mais le
travail entre aussi en conflit avec le reste de la vie personnelle lorsqu'une
travailleuse ou un travailleur emporte du travail à la maison et/ou
effectue de travail supplémentaire sans être
rémunéré. Et les coûts sont importants à la
fois pour l'employé-e, l'employeur et la société.
On va mettre l'accent sur la question de concilier la vie
professionnelle et la vie personnelle de façon relativement approfondie
en ajoutant un certain nombre de questions portant sur les problèmes
liés à la charge de travail et à l'équilibre entre
les obligations professionnelles et personnelles. Une amélioration
s'impose encore.
2.3. La flexibilité du temps de
travail :
La gestion du temps de travail par les employeurs, dans le cadre
des politiques de "Work Life Balance », est associée à la
mise en place de solutions flexibles permettant de favoriser la qualité
du temps au travail en regard du temps de travail. (Anne Eydoux,
2006)
La notion de flexibilité, telle qu'initialement
formalisée, participe de la théorie de la firme flexible
développée dans les années 1980 dans le
modèle de Atkinson, où les salariés se
répartissaient entre effectifs permanents et effectifs
périphériques. Si ce modèle est largement dépendant
du marché, il semble que depuis les années 1990, il soit
alimenté également par la pression des besoins d'équilibre
vie professionnelle - vie privée des salariés
2.4. La réduction du temps de travail et la
performance organisationnel :
Les réorganisations du travail effectuées à
l'occasion des processus de réduction du temps de travail ont
été considérées par nombre d'employeurs comme le
moyen d'absorber à moindre coût les réductions d'horaire,
mais aussi, dans certains cas, comme une possibilité de revoir des
schémas organisationnels qui ne semblaient plus adaptés. En
particulier, la recherche d'une certaine flexibilité, vue et
présentée comme une contrepartie nécessaire de la
réduction des horaires, était évidemment un des objectifs
souvent avancés par la direction. En outre, les changements
organisationnels observés sont certes à relier à un
processus de mise en oeuvre d'ARTT, mais sont également souvent des
réponses à des projets organisationnels plus larges, qui
saisissent l'occasion de l'ARTT pour se déployer. . (Morin, De
Terssac et Thoemmes, 1998)
3)-Le Télétravail :
3.1 Définition :
Thierry Breton (1994) définit le
télétravail in extenso comme
« une modalité d'organisation ou
d'exécution d'un travail exercé à titre habituel, par une
personne physique, dans les conditions suivantes : d'une part, ce travail
s'effectue à distance, c'est-à-dire hors des abords
immédiats de l'endroit où le résultat de ce travail est
attendu ; en dehors de toute possibilité physique pour le donneur
d'ordre de surveiller l'exécution de la prestation par le
télétravailleur ; d'autre part, ce travail s'effectue au moyen de
l'outil informatique et/ou des outils de télécommunication, y
compris au moyen de systèmes informatiques de communication à
distance : des données utiles à la réalisation du travail
demandé et/ou du travail réalisé ou en cours de
réalisation. »
Le contexte socioculturel actuel apparaît marqué par
un souci d'accroissement du bien-être global, passant dès lors par
l'accroissement du bien-être au travail. Ainsi qu'une volonté
d'user de certaines formes de flexibilité ayant pour
caractéristique d'accroître l'autonomie du travailleur,
principalement dans la gestion de son temps (Taskin, 2003).
La principale caractéristique du télétravail
réside en la diminution des déplacements vers le lieu de travail
qu'il pourrait induire.
L'intensification du travail, soutenue par un marché de
l'emploi en crise, amène les travailleurs à disposer de moins de
temps qu'auparavant et à rechercher, au travers de plus de
flexibilité, un meilleur équilibre entre leurs temps de travail,
de loisirs et de devoirs domestiques. Ceux qui adoptent le
télétravail peuvent remplir leurs tâches efficacement sans
être sans cesse interrompus, le télétravail aidant ainsi
à combler le retard dans le travail à effectuer et à
réduire le stress, le temps passé à faire la navette entre
le bureau et la maison ainsi que les coûts liés aux
déplacements pour se rendre au travail.
Enfin, il est à noter que si cette demande trouve à
s'exprimer, c'est parce que le thème du télétravail,
longtemps resté tabou, a su trouver un espace de discussion,
grâce, notamment aux organisations syndicales. Alors que dans les
années quatre-vingts le télétravail était
considéré comme une mesure antisociale, le sujet est aujourd'hui
considéré et discuté, dans un contexte où les
relations de travail sont marquées par la flexibilité et
l'individualisation (Valenduc et Vendramin, 2001 ; Devos et Taskin,
2002).
En définitive, il semble établi que le besoin
croissant d'autonomie et de maîtrise du temps de travail exprimé
par les employés, pousse de plus en plus d'entreprises à
considérer le télétravail comme une alternative flexible
de travail.
L'image du télétravail qui est
véhiculée de nos jours apparaît en grande partie
tronquée. On lui accorde ainsi de multiples vertus parmi lesquelles on
trouve un accroissement de la productivité du travailleur, une autonomie
accrue dans le travail ou encore une meilleure conciliation des rôles
professionnels et familiaux. Cependant, il est tout aussi évident que le
télétravail comporte des conséquences en termes
d'isolement social (Cooper et Kurland, 2002), d'implication et
de socialisation (Taskin et Delobbe, 2002), voire de conflits
entre sphère privée et professionnelle.
3.2. Télétravail avantages et
inconvénient dans la conciliation entre vie priée et vie
prof :
Si l'état des connaissances montre que les entreprises ont
souvent pour premier objectif d'accroître la productivité et de
réduire les coûts, le télétravail semble surtout
apporter des avantages individuels aux télétravailleurs.
Alors que nombre de recherches mettent l'accent sur les
difficultés accrues d'articulation emploi-famille dans le contexte
actuel (Tremblay et Villeneuve, 1997, 1998a, 1998b) et que
plusieurs écrits voient la conciliation emploi-famille comme un avantage
du télétravail, d'autres indiquent qu'il y a des risques d'un
plus grand conflit entre famille et emploi. En faite, la conciliation des
activités professionnelles et familiales ne ressort pas directement
comme avantage majeur. Par contre, on peut dire que le fait de
bénéficier d'horaires plus souples et d'éviter les
déplacements au bureau peut faciliter l'articulation emploifamille.
De fait, la grande majorité des
télétravailleurs considèrent que cela leur permet d'avoir
plus de temps avec la famille le matin et le soir, d'être plus
disponibles pour répondre aux besoins de leurs enfants, pour les
préparer pour la garderie ou l'école le matin et les accueillir
au retour (quitte à reprendre le travail après).
Plusieurs disent pouvoir intercaler des tâches
ménagères dans leur journée de travail et se
libérer ainsi plus de temps pour le week-end.
Certains travailleurs soulignent les risques de conflit accru
entre l'emploi et la famille en situation de télétravail, et
certain d'autre rapporte qu'elles sont arrivées à établir
des règles, à s'identifier un espace de bureau respecté
par la famille.
Notons toutefois que Felstead et Jewson (2000)
semblent mois optimistes à cet égard et affirment que les femmes
ont souvent plus de difficulté à faire comprendre aux membres de
la famille qu'elles travaillent à la maison et que l'on ne doit pas
s'attendre à ce qu'elles puissent intégrer toutes les
tâches ménagères à leur horaire de travail. Ils
soutiennent que l'accès au temps et à l'espace dans la maison
peuvent faire l'objet de négociations et d'ajustements plus difficiles
et plus souvent répétés dans le cas des femmes.
La réduction des déplacements a, selon les
télétravailleurs un impact appréciable sur la diminution
de la fatigue et du stress. Ils associent prioritairement cette
réduction du stress à la réduction du temps de
déplacement, mais aussi à un meilleur contrôle sur le
travail et à la diminution des interruptions qu'ils devaient subir au
bureau.
L'opinion employeurs au sujet des avantages perçus du
télétravail. L'avantage le plus évident à leurs
yeux, c'est que la performance et la productivité des
télétravailleurs sont décidément meilleures qu'au
bureau. Certains ont même signalé que des employés ayant eu
des problèmes au bureau fournissent une meilleure performance à
l'extérieur du bureau.
Il est intéressant de noter que plusieurs des avantages du
télétravail sont inter reliés, la plupart découlant
de la réduction du temps de déplacement, en effet, le temps
épargné permet au télétravailleur de consacrer plus
de temps à sa famille; en diminuant le stress et la fatigue, il rendrait
les personnes plus productives et leur travail, de meilleure qualité.
A la fin du premier chapitre on retient qu' il
est nécessaire que les employeurs assimile une chose: un employé
qui prend au sérieux ses obligations, familiales ou autres, n'est pas
forcément quelqu'un qui prend son travail à la
légère et qui n'est pas engagé, diverses études
révèlent que les employés qui remplissent plusieurs
obligations en même temps ne sont pas pour autant moins
engagés, au contraire, la plupart des employés dans
cette situation essaient d'être plus efficaces au travail afin d'utiliser
au mieux le temps dont ils disposent.
Section 1 : l'engagement professionnel :
L'engagement professionnel et le temps consacré à
la famille sont en concurrence suite, à l'augmentation des contraintes
liées à l'organisation de travail et l'importance de la vie de
famille.
La prise en compte de l'engagement familial des travailleurs fait
aujourd'hui partie intégrante d'une culture d'entreprise tournée
vers l'avenir, Il est vrai qu'il y'a une relation entre les deux types
d'engagement celle du travail et celle de la famille cependant avant de
déterminer cette relation étroite on va commencer par
définir l'engagement.
1)-Définition de l'engagement :
L'engagement dans l'organisation, ou en anglais
« organizational commitment », selon Meyer et
Allen « l'engagement, se définit par une attitude
qui traduit la force des liens unissant l'individu à son travail.
L'engagement implique l'attachement affectif (s'identifier à
l'organisation), l'attachement instrumental (coût d'opportunité),
enfin, l'attachement moral (obligation envers l'organisation). En effet
l'engagement est une notion proposée pour rendre compte d'une facette
importante de la mobilisation du personnel dans une entreprise; elle traduit la
nature et la force des liens qui unissent l'individu à son
travail. »
2)-L'engagement et la performance
organisationnelle :
Ces dernières années, cette notion d'engagement
a acquis de l'importance dans la gestion des organisations, peut-être en
raison de la faiblesse des théories de la motivation ou de la
satisfaction au travail pour suggérer des moyens d'améliorer la
performance des employés. Les transformations que connaissent
actuellement les organisations entraînent un climat de tensions qui
oblige les gestionnaires à envisager cette voie pour améliorer la
performance des employés et la qualité de vie au travail.
L'engagement organisationnel est un critère important
de l'efficacité organisationnelle, étant donné qu'il
prédit la stabilité du personnel ainsi que son degré de
mobilisation (
Agnès le Gonidec,
2006). Il indique dans quelle mesure une organisation peut
compter sur la continuité des contributions de ses employés
à ses activités et à son développement.
L'intérêt pour ce concept en gestion serait aussi justifié
par le fait que l'engagement semble être un très bon facteur de
l'assiduité des individus et leur loyauté envers l'organisation
(Blau et Boal, 1989). Plus spécifiquement, l'engagement
organisationnel est relié avec la stabilité du personnel (faible
taux de départ volontaire), l'assiduité des employés
(faible taux d'absentéisme), leur performance au travail, la
qualité du service à la clientèle, et les comportements
dits corporatifs (les comportements professionnels qui vont au-delà des
attentes et des prescriptions de rôles attribués) (Meyer
et Allen, 1997).
Il est vrai que le non équilibre entre vie
privée et vie professionnelle, ainsi que les bouleversements
organisationnels, impliquant maintes fois des mises à pied ou des
départs à la retraite précoces, un taux
d'absentéisme assez important et la perte des employés
compétents par les turnover, ont affecté la loyauté des
employés envers leur employeur. Nombreux sont ceux qui disent qu'il vaut
mieux dorénavant ne plus s'attacher à une organisation et
tâcher plutôt d'améliorer leur employabilité
(Baruch, 1998).
Il reste néanmoins que l'engagement organisationnel
continue de demeurer un indicateur important de la valeur du personnel
(Meyer et Allen, 1997; Savoie et Morin, 2001) et ce, pour au
moins deux raisons :
Premièrement, si les emplois sont en crise, cela
ne signifie pas pour autant que les organisations disparaissent. Au fur et
à mesure que les structures s'aplatissent et que les exigences des
emplois s'élèvent, les employés deviennent le coeur, le
cerveau et les muscles des organisations (Meyer et Allen,
1997). Plus que jamais, il faut pouvoir compter sur la disposition des
employés à s'engager dans leur travail pour le succès de
l'organisation et pour leur développement professionnel.
Deuxièmement, la psychologie nous enseigne que
l'être humain a besoin, pour son hygiène mentale, de trouver un
sens à ses actions et à ses relations, à sa vie;
l'individu a besoin de s'engager pour une cause qui corresponde à ses
valeurs pour maintenir sa «forme psychologique» (Yalom, 1980;
Kobasa, Maddi et Kahn, 1982). Cette quête de sens implique
souvent chez les individus un besoin de transcendance, le besoin de se
dépasser, non pas dans le sens de l'actualisation de soi, mais dans le
sens d'engagement pour une cause qui les oblige à se décentrer,
à se détacher de leurs intérêts personnels pour
concentrer leurs efforts sur un mode authentique d'existence avec leurs
semblables.
Selon Meyer et Allen (1990), la nature du
lien entre l'individu et son organisation est fonction du désir de
rester (I want to), de la nécessité de rester (I have to) ou du
devoir moral de rester (I ought to). Ils soutiennent aussi que la nature du
lien est entre autres déterminée par des variables
antécédentes (facteurs organisationnels, dispositions
individuelles et expérience de travail possibilité de mettre en
valeur la vie privée).
3)-Les caractéristiques de
l'engagement :
L'engagement est un concept charnière. L'engagement
renvoie, avant tout, au fait que les personnes maîtrisent et
façonnent leur environnement interne, leurs pensées et leurs
sentiments, afin de s'adapter à leur environnement externe. Il renvoie
aussi au fait que les personnes s'efforcent d'altérer et de manipuler
leur environnement externe -- les personnes et les objets -- afin de satisfaire
leurs besoins. L'engagement représente donc un processus fondamental par
lequel les personnes puisent à la fois un sentiment de valeur et une
capacité de contrôle.
Depuis de nombreuses années les chercheurs de
nombreuses disciplines ont essayé de comprendre l'importance de
l'engagement dans un contexte organisationnel (Mathieu et Zajac, 1990;
Morrow, 1993, Meyer et Allen, 1997). Toutefois, malgré la
quantité d'études théoriques et empiriques
effectuées sur ce concept, nous n'avons pas terminé de relever
l'importance de l'engagement dans l'expérience humaine. À ce
sujet, Audebrand (2001) s'est inspiré du philosophe
Georges Gusdorf pour attribuer au moins trois
caractéristiques à l'action de s'engager : elle est
créatrice, libératrice et porteuse de sens.
L'engagement est une action
créatrice parce qu'une personne capable de s'engager
mobilise des ressources pour susciter une réalité à la
hauteur de son exigence. Ainsi, l'engagement possède réellement
un pouvoir créateur : à travers lui, quelque chose a
commencé d'être qui n'existait pas auparavant. Il n'en tient
qu'à la personne qui s'engage pour que cette création persiste
dans le temps.
L'engagement est une action
libératrice parce qu'une personne qui respecte son
engagement se prouve à elle-même et aux autres qu'elle est
maître de son existence dans le temps. En s'engageant, une personne
n'abandonne pas sa liberté, mais, au contraire, accède à
une nouvelle forme de liberté : celle d'obéir à sa propre
décision.
Finalement, l'engagement est une action porteuse de
sens ; Tenir son engagement, c'est faire un effort pour
maintenir une certaine idée de sa présence dans le monde. En
s'engageant, une personne n'agit plus par simple habitude ou selon ses
instincts, mais adopte une norme personnelle, une norme qui lui sert de guide
ou de repère.
Ces quelques réflexions conduisent à penser
qu'il existe un lien entre l'engagement et le sens qu'une personne trouve dans
sa vie.
Nous essayerons d'évaluer les manifestations
comportementales chez les travailleurs et les effets de l'engagement
(bien-être psychosocial, implication au travail, motivation,
adhésion, mobilisation, ...) dans la littérature il y'a une
légère confusion entre ces termes.
4)- Comportements montrant l'engagement :
L'engagement renvoie à un état psychologique qui
lie un individu à la réalisation des actions nécessaires
pour l'atteinte des objectifs de l'organisation. Il y'a également un
impact sur la motivation de l'individu et sur son identification envers
le système de gestion des compétences.
4.1 La théorie de la motivation :
Elle cherche à expliquer les diverses attentes qui
peuvent mobiliser les travailleurs. Elle cherche à préciser par
quoi ils seront motivés.
La définition que donne Pierre le Vasseur
(1987) « On entend généralement par
motivation l'état d'une personne qui choisis de faire un effort en vue
d'accomplir une certaine tâche, puis choisis de fournir une certaine
quantité d'effort pendant un certain temps »
De manière générale, les individus sont
motivés par des besoins qu'ils cherchent à satisfaire.
Nous allons expliquer certaines théories de la motivation
par un exemple qui se base sur les facteurs explicatifs du choix des individus
privilégiant leur vie privée sur leur carrière.
Pourquoi s'investir dans sa carrière et/ou sa
vie personnelle ?
4.1.1. Les apports des théories de la motivation
Une étude part du constat que les conflits entre vie
privée et vie professionnelle suscitent un grand intérêt
pour les chercheurs et les entreprises. On va cherche à mettre en
évidence les critères qui permettent aux individus de faire un
choix entre leurs investissements dans leur carrière ou dans leur vie
privée. Différentes théories sont utilisées (ex :
théorie du besoin, cognitives, ...) pour comprendre quand et pourquoi
les individus décident de s'investir plus dans leur carrière que
dans leur vie personnelle ; quand et pourquoi ils décident de
réduire leur investissement dans leur vie professionnelle pour consacrer
plus d'énergie à leur vie privée. Les auteurs examinent
les différentes théories de la motivation qui fournissent des
explications pour comprendre les choix des individus.
Théories
|
Auteurs et théories associées
|
Propositions
|
Théories du besoin
|
Maslow, Alderfer, McClelland.
|
Les théories du besoin énoncent que les
individus ont une variété de besoins à satisfaire. La
satisfaction de ces besoins a un impact sur les choix en matière de
comportement.
|
Théories cognitives
|
Théorie de l'équité et de l'expectation
|
Les comportements des individus résultent des
perceptions qu'ils ont des récompenses ou sanctions obtenues en fonction
de leur action. La comparaison se fait par rapport à sa propre
récompense mais aussi par rapport à la récompense obtenue
par une autre personne dans une situation similaire.
|
Théories de l'apprentissage
|
Apprentissage social et renforcement (Thorndike).
|
Le point central de ces théories est la « loi de
l'effet ». Ils partent du principe que les individus s'engagent en prenant
en compte les conséquences attendues de leurs comportements. Dans la
théorie du renforcement, il est fait l'hypothèse que les
conséquences doivent être expérimentées par les
individus eux-mêmes pour conduire à l'action. Dans la
théorie de l'apprentissage social, il est fait l'hypothèse que
les conséquences peuvent être l'expérience d'autres
personnes. Malgré ces différences, les deux théories
conduisent à la conclusion que les décisions des individus au
sujet de leur investissement dans leur vie privée ou leur
carrière devrait être fonction des réponses apprises.
|
Théories du contrôle
|
Klein
|
Par analogie avec la théorie du contrôle
cybernétique, la théorie du contrôle comportemental postule
qu'en présence d'un désaccord, un feedback sur le rôle et
la performance d'une personne peut conduire à un réexamen et
à modifier son comportement. Les individus comparent leurs objectifs
personnels avec leur comportement. A partir des écarts perçus,
des réajustements de comportements sont possibles.
|
Les théories de la motivation peuvent fournir une
explication sur les choix de chacun dans la résolution du dilemme entre
vie privée et carrière.
Section 2 : Les spécificités de
l'engagement :
L'engagement permet aux employés d'être
impliqué,il favorise également un sentiment de bien être
psychosociale au travail enfin il permet la mobilisation des
employés,...ce qui contribue à la réalisation des
objectifs de l'organisation en terme de productivité de
rentabilité et de performance car comme on le savais les entreprises les
plus performante se distingue par leurs ressources humaines,...plus on a des
employés motivés,équilibré et satisfait plus
l'organisation arrive a atteindre son objectif,... à travers cette
section on va définir chaque effet de l'engagement, comme il existe
plusieurs effets on va se limité à la présentation de
l'implication,du bien être psychosociale et de la mobilisation.
I.
-L'IMPLICATION
Implication dans l'emploi (job involvement) et implication
personnelle.
1)-définition de l'implication
organisationnelle :
C'est le fait d'être concerné par tout ce qui touche
à l'emploi et le souhait de la réussite de l'organisation. Elle
conduit à un besoin de s'accomplir dans le travail et d'y actualiser ses
capacités. Toutefois, les effets de l'implication sur l'efficience
peuvent être limitées par l'organisation même. Des
tâches trop fixées ne favorisent pas la créativité
des individus qui se sentent impliqués. (Morrow,
1983)
De même lorsque le rythme de travail est imposé,
il n'y a pas de place pour les variations individuelles dues à une plus
ou moins grande implication. L'implication a un effet d'autant plus grand sur
la performance que le travailleur est autonome et a un rythme libre. Il s'agit
du besoin d'accomplir les buts de l'entreprise que le travailleur identifie
plus ou moins à ses buts personnels. Il est d'autant plus grand que
l'individu accepte, intériorise les buts et valeurs de l'entreprise et
estime que son rôle est de contribué à ces buts
indépendamment de ses objectifs personnels. Il peut y avoir conflit
entre buts de l'organisation et buts personnels. Ce qui conduit le travailleur
à accepter un sacrifice momentané de ses propres attentes.
Dans ce cas l'effet de l'engagement serait de maintenir la motivation du
travailleur lorsque les buts personnels ne sont pas satisfaits
(momentanément) par l'organisation (ex. retard, iniquité
des primes, promotions).
2-) L'implication est une notion souvent confondue
avec la motivation.
En effet, lorsqu'un chef d'entreprise explique pourquoi il veut
des salariés motivés, ce sont en fait les effets de l'implication
qu'il exprime. La motivation est une raison, un motif d'agir, l'expression
d'un désir profond, parfois inconscient. Maslow a montré que
La motivation est fortement liée à la satisfaction d'une
catégorie de besoins. A partir de 1953, Maslow et Herzberg et d'autres
réalisent des enquêtes auprès des salariés de
l'industrie pour comprendre ce qui pousse les hommes à travailler.
Maslow élabore la théorie des motivations qui dit en
résumé : L'homme a des besoins ; il agit pour satisfaire ses
besoins ; l'énergie qui pousse à l'acte s'appelle la
motivation.
3)-Les
caractéristiques de l'implication :
L'implication s'accompagne souvent d'une forte tension nerveuse,
d'une inquiétude. Les salariés impliqués ne sont pas des
individus détendus qui donnent l'impression de la satisfaction, ils
peuvent même être fortement stressés... ce qui peut
démotiver certains de leurs collaborateurs plus soucieux de leur
équilibre personnel. L'implication est liée à la
personnalité de l'individu plus qu'aux situations en elles-mêmes
:
Il y'a des personnes qui s'impliquent beaucoup et d'autres qui
s'impliquent moins, d'une manière générale. Si l'on
compare la motivation et l'implication, nous dirons que l'implication est la
mise en actes des motivations.
4)-Les
déterminants de l'implication :
On peut distinguer 3 types de déterminants : individuels,
culturels et organisationnels. Les déterminants individuels
sont liés à la personnalité, à l'estime de
soi et à l'histoire du sujet. Ce sont des aspects relativement stables
de la personnalité ; on trouve des personnes qui s'impliquent
naturellement.
Les déterminants individuels tournent autour de deux
notions :
· Le besoin d'accomplissement (ou de réussite). Ce
besoin est fortement lié au besoin d'être efficient,
compétent.
· Le besoin d'être « acteur »,
d'être à la source des évènements que l'on vit. Les
gens se déterminent comme « actifs » ou « passifs ».
Dans le premier cas, ils pensent avoir un réel pouvoir sur
l'événement et aiment agir sur leur vie. Les autres sont «
passifs », pensent que les choses leurs sont imposées de
l'extérieur et qu'ils ont peu de pouvoir de les changer, alors ils ne
font rien. Les premiers sont très impliqués, les autres non.
Les déterminants culturels sont en
rapport avec les systèmes de valeurs rencontrés dans les
entreprises : les valeurs des métiers de soins ne sont pas les
mêmes que celles de la grande distribution ou de l'administration.
Les déterminants
organisationnels concernent la relation de l'homme à son
travail dans une organisation qui peut soit faciliter, soit bloquer
l'implication. Les défis proposés, les moyens mis à la
disposition, le système de récompense, l'autonomie, sont autant
de facteurs liés à l'implication. Les expériences
vécues dans le travail vont stimuler ou au contraire détourner
l'implication du salarié vers un autre but.
5)-Les effets de l'implication
au travail :
Selon Allen et Meyer
(1996), l'implication a des effets certains sur la qualité du
travail mais peut donner le meilleur comme le pire. En effet, un salarié
impliqué et créatif peut sortir complètement des
prescriptions données par l'organisation et devenir un électron
libre qui démotive son environnement !
Un des moyens pour garantir l'efficience de l'entreprise consiste
à exploiter au maximum les connaissances des collaborateurs. Encourager
la concertation et l'implication dans l'entreprise répond à cette
nécessité.
· La
satisfaction :
Il existe un lien fort entre motivation, implication et
satisfaction au travail. L'implication détermine des attentes de
satisfaction et une forte implication peut engendrer de fortes insatisfactions
si les attentes ne sont pas comblées : on est d'autant plus
déçu qu'on attendait beaucoup. Inversement, si les attentes sont
comblées, la satisfaction sera d'autant plus grande que la personne est
impliquée.
II. -Le bien-être psychosocial au
travail :
1)-définition de l'état de bien
être :
Le bien-être se définit comme une sensation
agréable procurée par la satisfaction de besoins physiques,
l'absence de tensions psychologiques.
Dans une conception unidimensionnelle, le bien-être au
travail est généralement assimilé à la satisfaction
au travail, en effet la satisfaction est un sentiment de plaisir, qui
résulte de l'accomplissement de ce qu'on attend, désire ou
simplement d'une chose souhaitable. (Petit Robert). Processus par lequel un
besoin, ou plus généralement une motivation, est ramené
à zéro, Ce sentiment entraîne une réduction de la
tension, lié au besoin (ou au désir ou à la pulsion) qui a
fait apparaître le comportement. La satisfaction correspond à
l'atteinte, partielle ou totale, de l'objectif recherché.
2)-les types de satisfaction :
Satisfaction au travail : Degré auquel des individus
perçoivent qu'ils sont équitablement récompensés
par divers aspects de leur travail et par l'organisation à laquelle ils
appartiennent.
On distingue : deux types de satisfaction,
La satisfaction « intrinsèque
», dont les caractéristiques sont inhérentes
à la conduite du travail en lui-même (opportunité de se
diriger soi-même, de mettre à profit ses propres capacités,
importance de la variété des tâches, etc.)
La satisfaction « extrinsèque
», les aspects du travail qui constituent l'arrière-plan des
activités professionnelles (revenu, conditions de travail,
sécurité de l'emploi, etc.)
3)-l'effet du bien être pour les individus :
Les individus qui sont dans un état de bien être,
ont un haute estime d'eux même prendront plus de risque dans le choix de
leurs carrière, seront plus attirés par les postes de
responsabilité, l'estime de soi est proportionnelle à
l'affirmation de soi, à l'indépendance, à la
créativité aux bonnes relations interpersonnelles et à
l'atteinte des buts élevés.
Donc le bien être psychosociale au travail joue un
rôle très important pour l'atteinte des objectifs de l'entreprise
et l'adhésion des employés, pour cela les employeurs doivent
améliorer leurs connaissances des composantes et du fonctionnement de la
personnalité humaine pour déterminer ce qui mène à
un état de bien être. La conception qu'une personne a de la nature
humaine influence énormément sa compréhension des autres,
de même que ses réactions à leurs comportements.
4)-Bien être et personnalité :
Le sentiment de bien être varie selon les types de
personnalité ainsi que leurs degré d'identité au travail,
en effet il existe une typologie des acteurs sociaux où chaque
catégorie d'individu lui correspond un état de bien être
spécifique on va donner quelques exemples de typologies des acteurs
sociaux selon la typologie de (Claude duber) :
L'acteur de masse : Il est présent
dans les grands regroupement des ouvriers non qualifié ou les relation
sont fusionnel le pouvoir est inaccessible et le collective est valorisé
comme un refuge et une protection, donc le sentiment de bien être se
manifeste dans le travail collectif, en équipe.
L'acteur stratège : A l'inverse de
la situation précédente, ce type d'acteur est
caractérisé par une grand richesse affective et cognitive avec
possibilité de supporté les différences.
L'acteur de soi : Il privilégie
l'ascension sociale cultive des affinités électives avec quelques
collègues au dépend des groupes perçus comme
menaçant.
L'acteur ailleurs : Il choisis le retrait
comme attitude pour lui le travail est surtout une nécessité
économique ou le moyen de réaliser un projet extérieur par
exemple passer du temps avec sa famille.
4.1-Le bien être
psychosocial et l'équilibre professionnel :
Le manque ou l'absence de bien être psychosocial peut
être la source ou la conséquence de déséquilibres
dans les autres sphères de la vie, en particulier la vie affective et
familiale. Dans ses effets positifs c'est-à-dire le sentiment de bien
être, aide à la construction d'une image valorisée de soi
et renforce l'estime de soi. Il est évident que l'entreprise a tout
intérêt à développer un bien être chez ses
salariés. Pour autant qu'elle sache gérer leurs attentes, elle
pourra plus facilement provoquer de la satisfaction. L'efficience et la
qualité du travail devraient s'améliorer. Si l'on
considère que la motivation est l'énergie disponible, c'est bien
le bien être qui permet d'utiliser au mieux cette énergie.
III. -La mobilisation des employés : rôle
de l'entreprise:
1)- Définition de la mobilisation :
« The most important ingredients for a loyal workforce are
positive and equitable work experiences. » (McShane, 2001 :
198). L'expérience de travail des employés se doit
d'être une expérience positive. La direction doit gagner la
confiance des employés et faire preuve de constance, de fiabilité
et de détermination. Du point de vue d'un employé, l'organisation
et le patron doivent remplir leurs obligations de façon juste et
équitable. L'employé sent alors qu'il fait partie de
l'organisation. Pour renforcer l'engagement des employés, la direction
doit permettre leur participation, démontrer un appui constant envers
eux, témoigner un sentiment de confiance à leur égard et
surtout investir dans leur développement professionnel.
De cette façon, les employés voient comment l'organisation
s'engage et encourage la prise de décision à différents
niveaux. Les employés voient directement leurs contributions, ce qui a
pour effet d'augmenter leur loyauté envers l'organisation.
L'engagement affectif d'un employé qui s'identifie
à l'organisation est beaucoup plus fort si cet employé comprend
bien l'organisation et ce qu'elle entend investir en lui, afin de
préparer la succession. Cette relation va en fait appuyer les
employés au niveau de leur propre planification de carrière et
ainsi solidifier les liens entre les besoins individuels et les besoins
organisationnels.
2)-La mobilisation est un
engagement :
La mobilisation est un engagement dans l'action, dans la
relation, dans le résultat. C'est une énergie. Pour se
mobilisé, l'être humain a besoin d'un accord total avec les buts
qui lui sont proposés et aux quels il doit s'approprier. La
mobilisation concerne la représentation de soi, le concept qu'on a de
soi. La part que tient le rôle professionnel dans cette image de soi est
la base de la mobilisation dans le travail. On reconnaît cette
mobilisation du salarié dans son attachement au travail,
l'identification à son emploi, à son rôle. Le
salarié mobilisé attache de l'importance à son travail et
sa vie professionnelle occupe une place importante par rapport aux autres
domaines de sa vie.
La personne mobilisée est une personne, attachée
envers le travail et les collègues, engagée envers le travail et
les collègues, et enfin collaboré avec les autres.
Nous allons essayer dans un deuxième temps de voir de
prés les impacts qui peuvent exister entre les mesures de conciliation
entre vie privée et vie professionnelle et les effets l'engagement
professionnel.
Section3 Impact de la conciliation entre vie
privée et vie professionnelle sur l'engagement professionnel :
On va étudier trois hypothèses la relation entre le
stress et l'implication première hypothèse, est ce qu'il y'a un
lien entre stress et implication ?, ensuite la relation entre
télétravail et bien être psychosociale et enfin la relation
entre l'aménagement du temps de travail avec la mobilisation et ensuite
on va déduire les types d'impact.
1)-l'impact du stress sur l'implication :
Intuitivement le stress doit être négativement
lié à l'implication affective des employés pour une
organisation et il est souvent considéré comme un
antécédent de l'implication et rarement comme une
conséquence.
La corrélation moyenne corrigée entre le stress et
l'implication organisationnelle trouvée dans la méta-analyse de
Mathieu et Zajac (1990, p.182) est effectivement
négative.
Quand l'implication est forte, l'individu investit plus de
ressources, fait plus de sacrifices; s'il n'en reçoit pas les
bénéfices attendus comme la rémunération, la
négligence du soutien social comme le soutien à la
famille, il aura tendance à moins s'impliquer, à
développer un sentiment d'exploitation et à être
stressé.
On considère par exemple que le conflit de rôle
dû à des exigences incompatibles demandées par un
supérieur à un subordonné et le non équilibre entre
la vie privée et la vie professionnelle est susceptible de diminuer
l'implication et susciter du stress.
D'après Mathieu et Zajac (1990, p. 180),
la relation entre les états de rôle et l'implication
organisationnelle peut être influencée par une médiation
d'autres variables comme le stress ou la satisfaction professionnelle,
étant supposé que les employés qui font état de
hauts niveaux de tensions de rôle ont aussi tendance à rapporter
de faibles niveaux d'implication organisationnelle.
L'implication organisationnelle peut être un
modérateur du processus de stress de deux façons
différentes selon les auteurs.
Quand l'implication est forte, l'individu présente une
plus grande sensibilité aux facteurs de stress (climat social de
l'entreprise ou conflit personnel entre le travail et le hors travail) ; le
stress peut donc être élevé (Mathieu et Zajac,
1990). Les individus hautement impliqués sentent plus les
effets du stress que les moins engagés : ils s'investissent et
s'identifient à l'organisation, leur vulnérabilité aux
menaces psychologiques dues aux problèmes organisationnels est accrue.
En fait, les effets négatifs potentiels de hauts niveaux d'implication
organisationnelle représentent un domaine d'investigation qui a
été largement oublié.
Selon certains auteurs au contraire,
l'implication protège les individus des effets négatifs du stress
car il leur permet de donner une direction et du sens à leur travail.
Les individus plus impliqués seront moins vite ou moins
intensément stressés que les individus non impliqués face
aux mêmes circonstances. Ce rôle de modérateur de la
relation du stress avec ses antécédents pourrait peut-être
incomber plutôt au sentiment d'efficacité personnelle.
En effet, on a vu que tant que les sources possibles de stress
n'empêchent pas les salariés de mener à bien leur travail,
elles ne suscitent pas de stress négatif chez eux. Une forte
auto-efficacité pourrait donc « maintenir à distance »
les effets des antécédents de stress.
La plupart des études supposent que l'implication est une
conséquence du stress plutôt que le sens inverse. Il est aussi
possible que l'implication n'affecte le stress ni positivement ni
négativement mais que ces deux concepts soient simplement liées
aux mêmes variables organisationnelles et individuelles.
Le bien-être et le stress au
travail: depuis quelques années, c'est un enjeu de
société qui apparaît de plus en plus sur le devant de la
scène. Le stress au travail nuit à la qualité des
prestations et au bien être, ce qui, à long terme, a des
répercussions sur l'absentéisme et les incapacités de
travail. Sous l'effet de toute une série de problèmes
psychosociaux liés au travail, les collaborateurs développent des
troubles psychologiques et physiques qui les empêchent d'exercer
correctement leur travail.
C'est pourquoi les entreprises et les organisations sont de plus
en plus interpellées à propos de la santé physique et
psychosociale de leur personnel
2-)Impact de l'aménagement du temps de travail
sur la mobilisation :
Le temps de travail et le temps passé avec la famille sont
en concurrence vu l'augmentation des responsabilités professionnel et
les engagements au sein de la famille, le fait de bien aménager les
heures de travail va permettre aux travailleurs de s'organisé et
d'éviter tout sorte de conflit, ce qui amène le travailleur a
consacré le temps du travail en pensant qu'au travail on sait que des
tâches trop fixées ne favorisent pas la créativité
des individus. De même lorsque le rythme de travail est imposé et
que les heures de travail ne sont pas bien aménagées, il n'y aura
pas de place pour les variations individuelles et pour la satisfaction
personnelle c'est ainsi qu'il n'y auras pas de place pour les mobilisés,
et dans le cas de l'aménagement du temps de travail les travailleur
vont être engagé et mobilisé par les responsabilités
au travail et non pas perturbé par les affaires de sa famille, d'une
manière plus générale l'aménagement du temps de
travail augmente la responsabilisation et l'implication des travailleurs
puisque ce sont eux qui ont choisis l'organisation de leurs temps D'autre part,
en associant les collaborateurs aux décisions qui les concernent et en
leur donnant plus d'autonomie et de contrôle sur leur situation de
travail, on les motive et on les implique davantage dans l'organisation, et par
conséquent on augmente à la fois leur productivité et leur
degré de satisfaction vis-à-vis du travail. La participation aux
décisions constitue donc en soi une valorisation intrinsèque pour
les collaborateurs.
L'aménagement du temps de travail ouvre la
possibilité à chaque individus de repenser son temps de travail
selon ses nécessités et ses souhaits et cela en suivant sa
volonté puisque nous savons que chaque individu a ses
nécessités et sa conception de son modèle (vie
privée et vie professionnelle) selon la logique de la théorie des
besoins d'Abraham Maslow si la sécurité du salarié `comme
le besoin de passer le temps avec sa famille et apporter le soin et le soutient
nécessaire aux membres de la famille', besoin premier n'est pas
assurée, les besoins de rang supérieur, ressortissant à
l'accomplissement de l'individu et à l'engagement professionnel ne
peuvent pas être satisfaits donc pour se conformé aux objectifs de
l'organisation et être mobilisé, il faut tout d'abord satisfaire
les besoins préliminaires par le faite de consacrer le temps avec la
famille. Cette possibilité de choisir le temps de travail augmente le
degré de responsabilité de chacun et l'incite à donner
d'avantage lorsqu'il est sur les lieux de travail et par conséquent cela
aura une influence positive sur l'objectif de l'organisation.
Ensuite, les horaires personnalisés peuvent offrir une
solution importante, le fait de mesurer la performance des salariés sur
la base de leurs résultats plutôt qu'en se référant
uniquement à leur présence physique et aux nombres d'heures
travaillés joue un rôle clé sur la motivation et par la
suite sur la mobilisation de ces travailleurs. Un employé qui prend au
sérieux ses obligations, familiales ou autres, n'est pas
forcément quelqu'un qui prend son travail à la
légère et qui n'est pas engagé, diverses études
révèlent qu'un employés qui organise ces obligations et
qui consacre du temps avec sa famille n'est pas pour autant moins
engagés, au contraire, la plupart des employés dans
cette situation essaient d'être plus efficaces au travail afin d'utiliser
au mieux le temps dont ils disposent et par la suite l'aménagement du
temps de travail va être la première source de leurs
mobilisation.
Même lorsqu'il y'a une forte implication si les attentes
comme le temps libre pour la famille, ne sont pas comblées, cela peut
engendrer de fortes insatisfactions : on est d'autant plus déçu
qu'on attendait beaucoup. Inversement, si les attentes, sont comblées,
la satisfaction sera d'autant plus grande que la personne est
impliquée.
Pour que les entreprises gagner la confiance des
employés et faire preuve de constance, de fiabilité et de
détermination afin de pouvoir les mobilisé, les entreprises
doivent offrir l'avantage d'aménager le temps de travail car il y'a un
impact positifs entre l'aménagement du temps de travail et la
mobilisation des salariés.
3)-Impact du télétravail sur le bien
être psychosociale:
La réduction des déplacements, en introduisant le
télétravail, a un impact appréciable sur la diminution de
la fatigue et du stress. Ils associent prioritairement cette réduction
du stress à la réduction du temps de déplacement,et aussi
à un meilleur contrôle sur le travail et à la diminution
des interruptions qu'ils devaient subir au bureau, mais aussi à un
changement radicale de la culture du travail et du temps de travail ainsi le
fait de travailler à domicile peut procurer un impact tant positifs que
négatifs sur le bien-être des travailleurs cela varie en fonction
de la personnalité et de la manière de percevoir le travail.
Les impacts positifs :
Le premier intérêt du télétravail se
trouve dans la réduction du temps de déplacement, qui diminue le
stress, la fatigue, et permet aussi de consacrer plus de temps à sa
famille, et le fait de passer plus de temps avec la famille, la grande
majorité des télétravailleurs considèrent que cela
leur permet d'avoir plus de temps avec la famille le matin et le soir,
d'être plus disponibles pour répondre aux besoins de leurs
enfants, pour les préparer pour la garderie ou l'école le matin
et les accueillir au retour (quitte à reprendre le travail ), cela
procure un sentiment de bien être et de satisfaction vu que les tensions
psychologiques vont diminuer car les travailleurs ne seront plus en conflit
avec les deux sphères familiale et professionnel et peuvent atteindre un
état d'équilibre et donc de bien être psychosociale.
Le deuxième intérêt du
télétravail se trouve dans le faite de travailler à
domicile et sans collègue de travail et cela a un impact positifs pour
certains types de travailleurs et leurs permet d'être plus alaise dans
un climat de bien être et d'estime de soi par exemple
l'acteur ailleurs celui qui choisis
le retrait comme attitude, le travail pour lui est surtout une
nécessité économique ou le moyen de réaliser un
projet extérieur (passer du temps avec sa famille) celui la trouve son
état de bien être par l'introduction du télétravail
et ça va lui procurer un état de satisfaction psychique ce qui va
augmenter son équilibre, son autonomie et son engagement avec
l'entreprise.
Les impacts négatifs :
Le premier impact négatif ce traduit par , le faite de
travailler à domicile peut mener à un sentiment de
déséquilibre et d'épuisement voire même à un
conflit familiale en effet l'accès au temps et à l'espace dans la
maison pour travailler peuvent faire l'objet de négociations et
d'ajustements difficiles et plus souvent répétés avec les
membres de la famille, et le télétravailleur peut passer la
majorité de son temps à travaillé à la maison et ne
pas se rendre compte puisqu'il n'y a pas de limite.
Le deuxième impact, ce traduit par le fait de travailler
isolé et en absence de collègue de travail et cela peut donner
des répercussions négatifs sur le bien être de certains
travailleurs tout dépends de leurs types de personnalité par
exemple L'acteur de masse, oû le collective est
valorisé comme un refuge et une protection va se retrouvé dans
une situation difficile, l'ambiance de travail ne coïncide pas avec sa
personnalité, il va être mal alaise et loin de la satisfaction.
Le télétravail a été depuis longtemps
considéré comme une mesure antisociale, le faite de travailler
isolé peut procurer l'insatisfaction et l'épuisement
psychologique.
I. L'intérêt de
l'étude :
Dans la première partie de cette étude nous avons
exploré théoriquement l'importance de la conciliation entre vie
privée et vie professionnelle d'un point de vue individuel et d'un point
de vue organisationnel ainsi on a indiqué des mesures de conciliation et
on a supposé qu'il y'a un impact positif avec l'engagement
professionnel. Nous avons expliqué comment ces mesures peuvent aller
à l'encontre des besoins individuels d'équilibre entre la vie
privée et les responsabilités professionnelles.
Et enfin, nous avons montré théoriquement l'impact
entre les différentes mesures de conciliation telles que
l'aménagement du temps de travail, la gestion de stress et l'outils
informatique « le télétravail » avec les
différentes formes d'engagement telles que l'implication, la
mobilisation et le bien être psychosocial au travail.
Dans la seconde partie de notre étude, nous tenterons de
mieux comprendre sur le terrain, les logiques des travailleurs concernant la
conception des mesures de conciliation ainsi que le niveau de pratique de ces
mesures dans le contexte Tunisien. D'une part, nous voulons savoir comment les
travailleurs pensent-ils du thème de la conciliation entre la vie
privée et la vie professionnelle, mais aussi dans quelles mesures
sont-ils conscients du fait qu'il faut négliger l'idée
traditionnelle de gestion où l'employé est sensé
séparé les deux sphères, celle de la famille et du travail
et laissé ses problèmes personnels chez soi et consacré
toute son énergie au travail
D'autre part, nous voulons savoir comment les
salariés de leur part, perçoivent ils la relation entre le
travail et le hors travail, et croient ils vraiment que les mesures de
conciliation permettent de combattre le stress et d'être impliqué
dans le travail ?
Pour ce faire une étude exploratoire semble être la
méthode de recherche la plus appropriée pour notre cas.
II. Les propositions de la recherche :
Nous allons commencer notre étude empirique en posant
trois propositions :
Proposition 1
l'équilibre entre le travail et la vie privée dépend
de la mise en place d'un ensemble de mesures incluant la gestion de
stress , l'aménagement du temps de travail et le
télétravail qui intègre à la fois les exigences
temporelles organisationnelles et individuels .
|
Proposition 2 l'élaboration
des mesures de conciliation entre les exigences organisationnelles et les
aspirations individuelles dépendent de la perception des deux parties
à savoir employeurs et employés de l'utilité de ces
mesures.
|
Proposition 3 il existe un impact
positif entre l'instauration des mesures de conciliation entre la vie
privée et la vie professionnelle et le niveau d'engagement professionnel
des travailleurs.
|
II. L'ORGANISATION DE L'ETUDE :
1)- méthodologie de
recherche :
Notre étude traite d'un aspect quelque peu
occulté de la gestion des ressources humaines qui est l'effet des
mesures de conciliation sur l'implication des employés et sur le combat
de l'épuisement. Il est commun de penser que l'acceptation de ce
thème diffère selon le statut de l'intéressé, en ce
sens qu'elle n'est pas la même chez un simple employé que chez un
preneur de décision.
L'équilibre entre travail et vie privée ne
désigne pas une donnée objective mais bien une perception, et se
situe donc au niveau subjectif. Par conséquent, il se peut très
bien qu'une répartition à première vue
« saine » ou équilibrée entre le nombre
d'heures de travail et de vie privée ne soit pas du tout ressentie comme
telle par l'intéressé. La situation inverse est tout aussi
possible.
Ainsi, nous avons fait dans le but d'une approche
empirique de ce sujet, une enquête qualitative. Le choix de cette
méthode se justifie par le caractère complexe et difficilement
quantifiable du thème de la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle, à savoir un ensemble de perceptions et d'attitudes
qu'une étude quantitative ne peut traduire fidèlement.
2)-la collecte des
données :
Cette section va faire l'objet de la collecte de données
et plus précisément la méthode de collecte de
données (2.1) et les guides d'entretien (2.2).
2.1 La méthode de
collecte :
Etant donné que le but de cette recherche est de faire
émerger les perceptions des individus sur la relation qui existe entre
l'engagement professionnel et l'engagement familial et de déterminer
leurs besoins réels en matière d'équilibre entre le
travail et la famille nous avons choisis d'avoir recours à des
entretiens semi-directifs.
La collecte des données
sociodémographiques
D'abord, nous avons élaboré un questionnaire visant
à recueillir des données sociodémographiques sur tous les
répondants : sexe, âge, formation, parcours professionnel,
état civil, enfants, etc.
Etant donné qu'il existe d'importantes différences
au niveau de la nature des tâches et de l'organisation quotidienne du
travail selon le poste occupé, nous avons opté pour une
méthode d'investigation comportant deux volets ;
Premièrement, nous avons adressé
au personnel des entreprises objet de la requête un guide d'entretien
dans lequel nous avons eu recours à la fois à des questions
fermées, principales qui servent d'introduction et qui porte autour des
caractéristiques des mesures d'équilibre proposées par
l'entreprise et des conditions de travail, et on a fait également
recours à des questions d'investigation ouvertes destinées
à compléter ou clarifier une réponse incomplète ou
floue ou à demander d'autres exemples ou preuves qui faisaient une large
place à la discussion sans pour autant s'éloigner du thème
de notre recherche, en effet les questions ouvertes , tournent autour de la
perception des salariés, nous avons postulé que le stress des
ouvriers et des cadres intermédiaires pouvait provenir en partie du
manque d'indépendance de ces derniers dans l'organisation de leur
travail et par conséquent par le non équilibre entre la vie
privée et la vie professionnelle.
Le recours aux questions ouvertes est justifié par un
soucis d'approche qualitative du sujet.
Pendant l'entretien, nous avons pris soin d'expliquer aux
interrogés les parties du questionnaire qui leur paraissent peu claires
pour avoir des réponses qui seront les plus précises possible.
Deuxièmement, nous avons également
effectué un entretien avec les cadres supérieurs et les
dirigeants, lors duquel nous avons essayé de comprendre comment ce
responsable voit-il les enjeux de l'équilibre entre la vie privée
et la vie professionnelle dans le contexte actuel, de décrire les
entraves à la mise en place d'un système flexible d'organisation
du temps et de la charge de travail et la place du social dans le
système actuel, nous avons en effet estimé que les dirigeants
étaient plus particulièrement touché par le sujet de
l'épuisement professionnelle par les éventuelles
conséquences liées à la gestion de l'entreprise vu la
charge de travail et les responsabilités qu'ils possèdent.
2.2 Guides d'entretien :
Le guide d'entrevue pour les
employés
Notre guide d'entrevue destiné aux employés se
déployait en trois blocs :
- La première partie se concentrait sur les
caractéristiques du travail du répondant (tâches,
statut, connaissances nécessaires et mises à
contribution, autonomie dans le travail),
son expérience professionnelle et sa conception du
travail.
- la deuxième partie visait à connaître les
problèmes d'articulation de sa vie professionnelle et de sa vie
privée (les occasions qui requièrent des pratiques d'articulation
entre l'emploi et la famille, y compris le partage des tâches
domestiques, les choses auxquelles on renonce, qu'on délègue,
dont on négocie les éléments en raison de problèmes
de conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle , à
la fois dans le domaine de l'emploi et dans le domaine de la famille) et les
stratégies et les pratiques développées par les
répondants pour résoudre ces difficultés : l'usage des
mesures de l'employeur, s'il y a lieu, et les autres stratégies
personnelles utilisées.
- la troisième partie demandait au répondant
d'évaluer les mesures et les pratiques de conciliation existantes dans
l'entreprise : la satisfaction à l'endroit de ces diverses mesures et
pratiques, leurs avantages et leurs inconvénients, les mesures les plus
souhaitées, parmi une liste préétablie et les motifs
à l'appui. Nous avons pris le parti de bien distinguer les mesures, qui
sont les politiques officielles, des pratiques, qui sont les arrangements
officieux développés souvent cas par cas.
Guide d'entrevue pour la direction :
Notre guide d'entrevue destiné à la DRH et aux
supérieurs immédiats comportait une première partie
différente du guide d'entrevue des employés. Nous avons
ajouté des questions propres à la GRH (rétention des
employés, absentéisme, satisfaction, mobilisation, rendement de
la main-d'oeuvre etc.) :
1) les statistiques sur les ressources humaines.
2) l'inventaire et la description des politiques de conciliation
entre le travail et la vie privée (s'il existait des documents les
décrivant, nous les avions lus auparavant) : aménagement du temps
et du lieu de travail, congés parentaux, assurances collectives couvrant
les dépenses familiales, garderies à places
régulières et occasionnelles, assistance et
référence pour les besoins des conjoints ou proches en perte
d'autonomie, âgés ou malades, programmes d'aide aux
employés, etc.
3) la source de leur implantation : programme d'accès
à l'égalité, problème particulier, revendication
des salariés, etc.
4) le processus de gestion de la conciliation vie privée
et travail : la personne responsable, la position occupée dans
l'ensemble de la stratégie de l'entreprise, le suivi et ses instruments,
la nature formelle ou informelle de chaque mesure, les critères de
promotion et la définition de l'employé idéal pour ces
gestionnaires.
5) l'évaluation de ces mesures par l'employeur : les
instruments d'évaluation, les coûts, l'utilisation réelle
de ces mesures par les employés visés, les obstacles qui
s'opposent, les facteurs qui favorisent l'amélioration des situations
problématiques qui peuvent en résulter (absentéisme,
retards, départs hâtifs, usage du temps de travail à des
fins personnelles, roulement, recrutement, promotion interne, motivation,
loyauté, problèmes de santé, coûts de gestion des
contraintes familiales), les effets non prévus, la satisfaction des
employés et des clients, l'amélioration du rendement,
l'amélioration de l'image et, enfin, la satisfaction de l'employeur
interrogé.
Le reste du guide d'entrevue destiné à la direction
était le même que celui des employés.
3)-Le déroulement des entretiens et des
questionnaires :
3.1. La méthode d'administration du
questionnaire : Dans le cadre d'une approche qualitative, le mode
d'administration en face à face a été
privilégié. Le questionnaire a été
administré sur le lieu de travail des interviewés. Le recours
à ce mode d'administration a permis une certaine interaction entre
l'enquête et l'enquêteur. Ce dernier a eu la possibilité de
faciliter les réponses par des observations. De plus, l'administration
du questionnaire en face à face a permis de s'assurer de la bonne
compréhension des questions par l'interviewé.
3.2 Déroulement des
entretiens :
Les entretiens effectués n'ont pas
été enregistrés.
Lorsque nous avons demandé aux différentes
personnes interrogées si nous pouvions enregistrer les entretiens, elles
nous ont opposé un refus catégorique, invoquant le fait
d'être plus à l'aise sans « la
présence » d'un magnétophone. Nous avons donc
accepté dans le but de réduire les éventuels biais dus
à l'aisance des individus à s'exprimer. Quant à la
durée des entretiens réalisés, elle varie entre 20
à 30 minutes.
Notre échantillon est composé de huit
cadres interviewés dans chaque entreprise visitée, le
choix de ce nombre se justifie par le principe de saturation.
4)- La population étudiée :
Au début, notre choix de la population à
étudier était porté par deux soucis majeurs. D'une part,
nous avons voulu constituer un échantillon qui soit le plus
hétérogène possible.
Ce choix se justifie par le désir de savoir si le
problème de conciliation entre vie privée et vie professionnelle
touche les individus quelque soient leurs spécificités, ou au
contraire, il se limite à certains secteurs d'activité, ou
certaines catégories socioprofessionnelles.
D'autre part, nous avons voulu que notre échantillon ne se
limite pas uniquement à un seul régime horaire.
Cela étant, nous avons choisi de réaliser un
échantillon regroupant à la fois des entreprises du secteur de
télémarketing (Société Tunisienne de
Télémarketing) ainsi que le secteur de transport aérien
avec (Tunisair) et Trois Entreprises privée SARL du secteur de
l'informatique, de nouvelles technologie (Géonumérique,
Fineasoft,et Ets Ben Ayed) vu la diversité des régimes horaires
dans ces secteurs et les investissements importants en matière de TIC ce
qui montre l'importance que donnent ces entreprises au contexte actuel et
à l'environnement contemporain.
Les entretiens s'adressaient aux hommes et femmes, parce que nous
ne voulons pas limiter la problématique de la conciliation aux seules
femmes et que de plus en plus de pères souhaitent effectivement
s'impliquer activement auprès de la famille et ceci de même pour
les célibataires.
Aussi, même si le nombre d'études qui traitent de la
conciliation ne s'adressent qu'aux mères, pour notre part, nous avons
voulu intégrer les opinions et visions des pères et des
mères précisément parce que peu de recherches se sont
intéressées à la perspective des pères au regard de
la conciliation emploi-famille.
Nous avons étudié le comportement des hommes et des
femmes dans l'emploi et les décisions relatives à l'emploi. Nous
faisons ressortir ici les variables dichotomiques qui sont significativement
liées au sexe.
Notre enquête s'est réalisée au grand Tunis
du fait de la présence simultanée d'agences et de siéges
et à Monastir pour le secteur de transport aérien et plus
précisément « Le catering de Monastir ».
3.1Le choix de l'entreprise :
Nous avons choisi de réaliser, notre étude
auprès de cinq entreprises à savoir Tunisaire, Fineasoft,
Géonumérique, Ets Ben Ayed et la Société Tunisienne
de Télémarketing.
Tout d'abord, le choix de ces entreprises se justifie par notre
connaissance de ces entreprises, ce qui aura pour objectif de faciliter
l'enquête réalisée et de limiter les biais engendrés
par la réticence des individus à s'exprimer lors des
entretiens.
Ensuite, le choix de ces entreprises se justifie par
l'introduction de méthode d'aménagement de temps de travail dans
ces entreprises tels que l'horaire libre à la Société
Tunisienne de Télémarketing et par l'utilisation fréquente
des TIC comme on a dit précédemment ce qui justifie l'importance
que donne ces entreprises au contexte actuel.
3)-Le dépouillement et l'analyse des
résultats:
Pour l'analyse des données recueillies auprès du
personnel d'une part et des dirigeants d'autre part, nous allons relever d'une
façon thématique les questions les plus significatives. Nous
allons présenter les résultats avec une analyse thématique
afin de saisir les points essentiels. Notre objectif dans cette étape
est de dégager la vision globale du personnel et des dirigeants des
entreprises visitées ; par rapport à leurs logique à
propos de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle, de
l'organisation des horaires de travail, les politiques de conciliation
adoptées et enfin de dégager le niveau d'engagement et le
sentiment de bien être psychosocial au travail.
Questions relatives à la relation
travail_famille :
Nous avons voulu évaluer la sensibilité de ce
responsable à la relation qui peut exister entre la vie au travail et la
vie hors travail.
Tous les responsables interviewés dans tous les secteurs
choisis en répondant à la question Q2, admettent
qu'il est nécessaire d'avoir des informations relatives à la vie
familiale et personnelle du postulant , l'un des dirigeant interviewé
affirme qu'il est nécessaire d'avoir des informations sur la situation
familiale afin de déceler les problèmes qui peuvent perturber le
travail « problèmes éventuels pouvant perturber le
travail », la majorités des dirigeants estiment important
d'avoir des informations concernant l'état civile, le nombre
d'enfants...
La majorité des dirigeants au travail admettent que la vie
personnelle et familiale des salariés peut avoir des
répercussions sur le déroulement du travail.
Les cinq cadres interrogés admettent concernant la
question Q3 que tout travailleur a besoin d'un certain
équilibre entre le travail et la famille, ils admettent aussi qu'un
aménagement du temps de travail peut être une solution dans ce
cas. Mais la nature de l'activité de l'entreprise ne permet pas
plusieurs formes d'aménagements de travail on cite à titre
exemple le dirigeant de
« Géonumérique » qui affirme
que les problèmes liées au non équilibre entre vie
privée et vie professionnelle peuvent refléter des
répercussions négatifs sur la marche de travail
« esprit ailleurs, manque de concentration, diminution de la
productivité.... » Tous les cadres interrogés
admettent que les travailleurs ressentent un besoin d'équilibre entre
vie privée et vie professionnelle, le responsable régionale de
tunisaire catering à Monastir réalise que le non équilibre
entre vie privée et vie professionnelle peut avoir des effet
négatifs « absences répétés, nombre
important de retard,[...], un effet indésirable sur l'assiduité
et la performance des salariés » d'une façon
générale tous les cadres interrogés répètent
la même chose lors des entretiens, une mauvaise conciliation entre vie
privée et vie professionnelle entraîne des répercussions
négatifs sur la marche de travail, sur l'assiduité des
travailleurs.
En ce qui concerne la sensibilité des travailleurs face au
sujet de l'équilibre entre le travail et la famille on a remarqué
que la logique des travailleurs est différente d'une entreprise à
une autre, ça dépend aussi de leur état civil ainsi que de
la nature du poste et de leurs sexe, la logique des femmes est
différente de celle des hommes, en effet les dix travailleurs
interrogés de « Géonumérique »
sont célibataires, il n y'a qu'une seule mariée et qui
n'a pas d'enfant. Sept sur dix de ce personnel comprennent la conciliation
entre vie privée et vie professionnelle comme étant un moyen pour
prévenir le stress.
Lorsqu'on a posé la question sur les avantages
rencontré au travail, l'un des travailleurs a dit que l'un des avantages
présenté dans son travail c'est « la bonne ambiance
dans les lieux de travail et l'entente agréable avec les
collègues au point ou je me sent en bon état meilleur qu'avec les
membres de ma famille et que mon travail me fait oublié le stress des
affaires familiale[....]et je suis pas intéressé par les
congés » en ce qui concerne la question sur les mesures
proposés pour faire face au stress la majorité des travailleurs
propose, un voyage avec les collègues de travail, faire du
shopping,...des mesures qui n'ont pas de relations avec la famille. Ces
réponses s'explique par le fait qu'ils sont célibataire et leurs
âge (entre 23 et 29 ans).
Par contre, les travailleurs mariés et qui ont des enfants
et qui travaillent au sein de « Tunisair » et de la
« Société Tunisienne de
Télémarketing » comprennent que la conciliation entre
vie privée et vie professionnelle est le fait de diminuer le temps de
travail pour les activités familiales.
Plus de la moitié de ces travailleurs admettent qu'il est
nécessaire de faire un équilibre entre vie privée et vie
professionnelle afin de ne pas rencontrer des résultats négatifs
et dans l'entretien nous ressentions un déchirement des femmes
salariées entre l'amour pour leurs enfants et leur envie de travailler,
de progresser, d'avoir un poste de responsabilité. "Ce n'est pas
possible de faire les deux, c'est incompatible, du moins tel que je
conçois les choses.... J'aimerais développer ma carrière,
parce que je m'épanouis dans le travail. A la maison, même avec
les enfants, je me sens inutile pour la société, cela m'angoisse.
J'ai fait des études aussi pour être utile. ... J'ai refusé
des opportunités quand mes enfants étaient plus jeunes."
Cette catégorie de travailleur (marié avec enfant
à charge) trouvent que la vie familiale peut influencer le travail et
vice versa, par ailleurs il y'a des femmes salariées lorsqu'on a
posé la question sur les difficultés à s'occuper des
enfants Q5 , elles ont ajouté que c'est très
difficile et qu'elles ne trouvent pas le temps pour faire ce qu'elles veulent
avec ces enfants, une employée nous répond
« alors... entre la cuisine, le travail, je ne trouve plus
d'énergie à m'occuper convenablement de mes enfants je rentre
épuisée j'ai envie de dormir.... pour récupérer et
pour attaquer une nouvelle journée de travail »
Elles ajoutent même qu'elles trouvent des
difficultés à se concentrer entièrement au travail lorsque
l'un de ces enfants est malade, dans ce cas elles avaient l'esprit ailleurs et
elles n'arrêtaient pas de téléphoner pour avoir des
nouvelles de leurs enfants .
Enfin, en ce qui concerne directement la conciliation
emploi-famille, on observe que
les femmes ont plus de difficultés à concilier
l'emploi et la famille : elles sont 35 % à le
penser contre 28 % chez les homes. Par ailleurs, elles sont 55 %
à avoir des difficultés
de conciliation telles que nous les avons définies
à partir des deux questions (manque de
temps et difficultés), alors que l'on ne retrouve que 42 %
d'hommes dans cette
catégorie.
LES DÉCISIONS PROFESSIONNELLES PRISES EN FONCTION
DES EXIGENCES DE CONCILIATION ENTRE LA VIE PRIVÉE ET LA VIE
PROFESSIONNELLE
Devant les problèmes énoncés plus haut, ou
encore en fonction des exigences de la conciliation entre la vie privée
et la vie professionnelle, et en l'absence de politiques formelles leur
permettant de concilier les exigences de ces deux sphères de leur vie,
les employés et les employées peuvent être amenés
à prendre diverses décisions quant à leur
Emploi réduire ses heures de travail, passer d'un temps
complet au temps partiel, etc.
- refuser de considérer une promotion proposée dans
l'organisation ou un emploi dont le
contenu est plus intéressant, hors ou au sein de
l'organisation;
- refuser de déménager pour une promotion
proposée dans l'organisation ou pour un
emploi dont le contenu est plus intéressant, hors ou au
sein de l'organisation;
- changer d'emploi pour un autre qui propose de meilleures
conditions de conciliation
entre la vie privée et la vie professionnelle;
- quitter temporairement le marché du travail;
- interrompre des études liées à
l'amélioration de la compétence de l'employé;
La décision la plus largement commentée et
souhaitée est sans contredit la réduction du
temps de travail et le travail à temps partiel. En
général, cela représente pour eux et pour
elles surtout, la solution idéale. La seconde en
importance est le refus d'une promotion pour
des raisons de CVP. Les répondants aiment en
général leur emploi et s'ils changent
d'emploi, quittent temporairement le marché du travail ou
abandonnent leurs études, c'est
faute de trouver une solution dans leur milieu de travail, le
plus souvent celle de réduire
leurs heures de travail.
Or, les deux décisions privilégiées par nos
répondantes (les femmes surtout) sont en fait
très lourdes de conséquences pour elles,
particulièrement en matière de promotion.
Mettre de côté certaines
responsabilités familiales ou personnelles au profit
du travail
Au chapitre des problèmes de conciliation entre vie
privée et vie professionnelle que déplorent nos
répondants, nous avons noté des résultats dignes
d'intérêt aux deux questions touchant le fait de mettre de
côté certaines responsabilités familiales ou personnelles
au profit du travail, d'une part, et l'inverse (mettre de côté
certaines responsabilités professionnelles au profit de la vie familiale
et personnelle), d'autre part. À ces deux titres, les différences
entre hommes et femmes sont considérables.
(Voir question satisfaction au sein de la famille,
etc....)
Les horaires de travail, la charge de travail et la
logique d'aménagement de temps de travail :
Nous avons interrogé les gestionnaires et les
employés quant à divers programmes de temps de travail
inventoriés dans les enquêtes.
Nous voulions savoir si les directions avaient mis en place l'une
ou l'autre de ces politiques la possibilité d'aménager
ses heures de travail sous la forme d'horaires variables ou flexibles,
de travail à temps partiel, la séance unique, de partager un
poste avec un ou une collègue.
On a remarqué que la logique du temps de travail et de la
charge de travail chez les dirigeants et le personnel est différente,
Deux principes opposés en effet les responsables pensent que le temps de
travail et une variable importante pour la réalisation des objectifs
organisationnels de rendement, et de croissance sur le marché. Ils
pensent que la variable temps de travail est importante pour terminer les
projets à terme pour produire plus et être efficace ; la
logique des responsables ne reflète pas la considération de
l'aspect sociétal.
En général, la réduction des heures de
travail y est plutôt mal vue. Une supérieure immédiate
à téléperformance dit même :
« Moi-même, quand j'ai des gens qui
travaillent quatre jours par semaine, je me dis : c'est pas [...] des fonceurs!
[...] On a tellement de travail, on pousse les gens, les projets sont pas
faciles et tout ça... Puis là, on a des gens qui travaillent 4
jours par semaine... comme on dit, ça suffit pas
[...] »
Dans le secteur bancaire, on constate aussi une grande
réticence à la réduction du temps de travail et
au travail à temps partiel, qui repose beaucoup sur les besoins des
clients et sur les contraintes dues aux heures d'ouverture.
On remarque une contradiction entre les avis des dirigeants et
des travailleurs sur le fait que la réduction du temps de travail
à un effet favorable sur la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle, les employés trouvent qu'un aménagement du temps
de travail facilite la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle comme l'atteste les réponses des salariés suivant
dans la question qui porte sur la méthode
préférée d'horaire de travail et la
justification de ce choix de méthode
Les horaires de travail auprès des entreprises
enquêtées sont dont la plupart des cas imposés sauf le
personnel de la Société Tunisienne de Télémarketing
peut choisir la répartition de l'horaire de son travail mais avec une
charge de travail assez importante.
L'horaire de travail dans les entreprises choisies ne permet pas
en général aux salariés de se consacrer convenablement
à leurs familles en effet à travers les réponses des
interviewés on constate que les horaires de travail dans chaque
entreprise enquêtée ne tiennent pas compte des
responsabilités familiales et les travailleurs semblent insatisfait sur
les horaires de leurs travail et la répartition de ces horaires.
Les responsables qu'on a interviewé admettent que la
conciliation entre vie privée et vie professionnelle est importante pour
éviter l'épuisement, le stress, absentéisme et retard
sans motifs, .... Mais au même temps affirment que la réduction
du temps de travail est un coût difficile à gérer dans le
contexte actuel acharné de concurrence On remarque la contradiction
entre les avis des dirigeants et du personnel de responsabilité d'un
côté et d'un autre côté les avis du personnel qui
n'occupent pas un poste de responsabilité dans les questions relatives
aux heures de travail,...les travailleurs affirment vouloir la séance
unique pour plus de disponibilité avec la famille d'un autre
côté les dirigeants affirment qu'il n'y a pas de
possibilité d'aménagement de temps de travail qu'en cas d'urgence
et que les heures de travail ne sont pas négociées ils sont
imposées dans toutes les entreprises qu'on a visité
Dans toutes les entreprises visitées pour l'enquête,
bureaucraties ou petites entreprises du savoir, les employés estiment
que les exigences professionnelles s'intensifient depuis les dernières
années, que la charge de travail des employés croît et avec
elle, la demande d'heures de travail (la section Les problèmes de
santé fournit davantage de précisions).
Plus que la moitié des interviewés trouvent que la
meilleure méthode est la séance unique pour différentes
raisons, « question d'habitude, trouver plus de temps libre pour
s'occuper des enfants, satisfaire les besoins de la famille, augmenter le temps
de loisir, .... »
On a remarqué que la plupart des interviewés
mariés avec enfants à charge comprennent la conciliation entre
vie privée et vie professionnelle comme étant le fait de
réduire le temps de travail pour les enfants.
Les longues heures de travail sont acceptées par les
répondants comme une contrainte propre à toute organisation du
travail prenant la forme de « projets » de moyen terme à
durée déterminée, pour lesquels le respect de
l'échéance est souvent névralgique.
On les dit aussi fortement liées au secteur des services
aux entreprises, caractérisé par une grande concurrence et par de
grandes exigences de ponctualité de la part des clients.
Sous l'effet d'une conjoncture économique difficile,
d'incertitude pour les directions et de mises à pied et
d'insécurité d'emploi pour les employés, la tendance chez
ces derniers à se distinguer par la présence au bureau augmente
et on l'assimile au « syndrome du survivant » car les employés
visent à contribuer à atteindre l'objectif de l'employeur de
« faire plus avec moins » et, ainsi, à conserver
leur emploi, sinon à obtenir une promotion.
Le temps passé au travail semble un facteur
clé de mesure de l'engagement, sans distinction entre les
organisations de notre population. Il faut préciser que les travailleurs
interrogés décident en quelque sorte de la limite maximale de
leur temps de travail, ont une marge de manoeuvre en ce domaine.
Détenant un statut professionnel, ils ne sont bien sûr
pas astreints à poinçonner une carte dans un
horodateur. Mais comme, on l'a vu, les
employés sont encouragés à donner « le
temps nécessaire » plutôt qu'un temps fixe à leur
travail, on les laisse juges en matière de « temps
nécessaire », mais on surveille leur estimation et on
l'évalue.
Dans les entreprises visitées, s'il n'y a pas de
politiques formelles d'aménagement des heures de travail, en revanche,
on pratique une certaine forme d'aménagement des heures ou du lieu de
travail. On y promeut la pratique de certains arrangements ad hoc
officieusement négociés avec le supérieur
immédiat (chef d'équipe, gérant de projet, etc) :
travailler occasionnellement à la maison, permettre
à un employé particulier de réduire sa semaine de travail,
de prendre congé pour compenser de nombreuses heures
supplémentaires, de refuser de travailler en heures
supplémentaires pendant une période
et comme réponse a la question q8 concernant les
possibilités d'aménagement du temps de travail
préférées par les employés, la
quasi-majorité des interviwés a savoir plus que 75pour cent
optent pour le travail a séance unique et prétendent que c'est
l'une des meilleures possibilités qui favorise l'équilibre entre
la famille et l'activité professionnelle et qui leur permet la
possibilité de s'auto-organiser de la sorte qu'ils peuvent avoir du
temps pour s'occuper de leur famille et d'être prêt a s'investir
dans leur travail
Pour toutes les raisons soulevées jusqu'ici,
employés et cadres considèrent que la durée normale de la
semaine de travail n'existe pas et qu'il est de mise de mettre au travail le
temps nécessaire pour rendre à terme les projets.
La majorité des travailleurs préfère
la séance unique pour différents raisons
beaucoup d'entre eux admettent que la séance unique favorise la
conciliation entre vie privée et vie professionnelle puisqu'il y'aura
plus de temps libre
Le télétravail :
Nous avons également interrogé les gestionnaires et
les employés quant à divers programmes formels de conciliation
entre la vie privée et la vie professionnelle inventoriés dans
les enquêtes tels que le télétravail.
Nous voulions savoir si les directions avaient mis en place l'une
ou l'autre de ces politiques la possibilité d'aménager
son lieu de travail, de travailler à la maison pendant les
heures normales de travail, de pratiquer le télétravail,
même si c'est exceptionnellement, occasionnellement, sous la forme de
« permission spéciale »
Nous avons également décelé les avis des
dirigeants quant aux inconvénients et aux avantages du
télétravail.
Plusieurs politiques de conciliation et en particulier le
télétravail n'ont tout simplement pas cours et il n'y a aucune
intention d'en implanter pour ce qui est des autres politiques, dans
l'ensemble de notre échantillon sans distinction
(.........) justification des questionnaire
La gestion de stress et les mesures
adoptés :
Peu de politiques officielles
Plusieurs des politiques de conciliation n'ont tout simplement
pas cours et il n'y a aucune une intention d'en implanter pour ce qui est
des autres politiques, dans l'ensemble de notre échantillon sans
distinction entre les organisations de la nouvelle économie et
les bureaucraties du bassin de comparaison, on ne propose quasi aucune
politique ou mesure officielle telle la garderie en milieu de travail, les
congés de convenance personnelle ou la possibilité de transformer
l'usage des vacances annuelles ou des congés de maladie, la
réduction ou l'aménagement des heures de travail, le
télétravail ou le travail à domicile, etc. Cependant, en
ces matières, l'absence est moins nette, parce que certaines
organisations en proposent, ou proposent des mesures qui s'en approchent, ou
encore parce qu'il y a des mesures officieuses qui, bien qu'arbitraires et
défaillantes, permettent certains compromis.
Dans l'entretient on a posé des questions qui portent
autour du stress et de la gestion de stress
Les congés parentaux
- les congés dits de convenance personnelle, soit libres
d'usage au gré de l'employé, pour ses besoins personnels, sans
motivation requise
Les congés parentaux
Dans les organisations visitées, bien sûr, les
employés ont accès aux congés pour obligations familiales
obligatoires selon la Loi des normes du travail; soit dix jours sans
rémunération pour remplir des obligations reliées à
la garde, à la santé ou à l'éducation de son enfant
ou de l'enfant de son conjoint, ou en raison de l'état de santé
de son conjoint, de son père, de sa mère, d'un frère,
d'une soeur ou de l'un de ses grands-parents
(art. 79,7 LNT) ainsi qu'aux autres congés
récemment proposés depuis la réforme de la Loi
sur les nomes du travail (LNT) de décembre 2002.
Ces changements n'étaient cependant
pas en vigueur au moment de notre visite d'un régime
d'assurances complémentaire au moment du congé. Si certains
employés obtiennent davantage à l'occasion, par exemple un
congé plus long, ce sera par exemple à la suite d'une
négociation individuelle avec leur supérieur immédiat, sur
le même mode que nous verrons à la section suivante, quant
à l'indemnisation des heures supplémentaires (avec tout le lot
des inconvénients qui s'en suit : l'arbitraire des décisions, le
préalable en heures supplémentaires à accumuler, etc.).
(Droit du travail les congés)
Les congés de convenance personnelle
Aucune entreprise ne propose officiellement des congés de
convenance personnelle rémunérés, congés que les
salariés peuvent prendre à leur guise, sans présenter de
justification comme les congés de maladie par exemple. Deux des sept
organisations (de la nouvelle économie) en proposent cinq, que les
employés doivent cependant prendre sans traitement.
Le niveau d'engagement et le sentiment de bien être
psychosociale
Certaines questions posées visaient directement le
problème de la pression et de la surcharge au travail,
Plusieurs employés (28) ne savaient pas répondre
à cette question, ce qui peut à la fois révéler peu
d'intérêt pour la question, ou le peu d'effort de diffusion
investi par les directions à ce propos tandis que d'autres fournissaient
l'occasion d'exprimer un certain malaise psychologique et physique lié
au travail : En revanche, dans deux organisations, cinq répondants,
bien répartis selon les deux sexes, disent subir une pression à
ne pas se prévaloir du congé ou de
l'entièreté du congé justification,
d'autres font beaucoup de cas du ralentissement de la progression en
carrière que cause le congé de ce type et même, bien avant
une telle menace, de la crainte de ne pas retrouver son emploi ou un emploi de
même statut à son retour.
On sent donc, bref, une pression à revenir au travail le
plus tôt possible. De même, un homme qui s'est prévalu du
congé de paternité dit avoir été forcé de
revenir au travail pendant cette dite semaine, à cause d'une urgence
...
Il faut préciser que ces cinq répondants
travaillent dans deux de nos cinq organisations (Gestion immobilière
et Optique 1) dont une seule est une organisation de la
nouvelle économie et l'autre est une bureaucratie
traditionnelle. On ne peut donc à cet égard tirer de conclusion
quant à nos groupes de comparaison. On peut cependant en tirer des
hypothèses plus précises quant à de futures recherches
plus ciblées; entre autres, sur la perception de ces congés, de
l'effet de l'absence d'un employé sur l'organisation du travail et sur
la performance du travail, tant par les supérieurs immédiats que
par les collègues
d'une équipe donnée.
Certaines questions sur les
caractéristiques de l'emploi, sur les politiques et les pratiques
officielles ou officieuses, les problèmes et les décisions
professionnelles dues à la conciliation entre la vie privée et la
vie professionnelle on a choisis ces questions afin de pouvoir
déterminer l'impact de l'organisation de travail adopté sur leur
état psychique au travail.
En bref, nous avons découvert une population
épuisée. Nos répondants exprimaient spontanément
leur perception de la surcharge de travail et de la pression (justification
télé performance), même si là n'était pas
l'objet de la recherche. On a pu ainsi déceler à travers leur
propos la présence de quelques facteurs de risque professionnels
liés à l'organisation du travail, d'une part, et au contexte
économique, d'autre part.
(ajouter fel méthodologie)
En dépit du questionnaire semi directifs nous posions
des questions ouvertes afin de mieux clarifier les réponses et
déceler les problèmes de stress et d'épuisement car les
réponses face à ce sujet ne vont pas être fidèle
avec des questions fermées par exemple, la question suivante
Les tâches reliées à votre poste
vous conduisent-elles à rencontrer des situations difficiles, telles la
surcharge de travail, pour articuler votre vie professionnelle et votre vie
familiale?
Quelle est leur fréquence?,
Dans votre travail, diriez-vous que la pression (pression au
rendement, rythmes des demandes professionnelles...) est stable, à la
hausse ou à la baisse?
Or, ces facteurs de pression et de surcharge, tant externes
qu'internes, déduits du discours des répondants nous renvoient
à des facteurs de risque pour la santé mentale au travail. Entre
autres facteurs liés à la santé mentale au travail, on
compte l'emprise qu'a le travailleur sur son environnement de travail, la
reconnaissance et l'estime de ses pairs et de ses supérieurs, la
connaissance claire des attentes des autres et la précision des
rôles et des attributions, le soutien du supérieur immédiat
en cas de conflit. D'autres facteurs liés à la santé
mentale au travail jouent un rôle positif chez nos répondants : la
sollicitation des compétences des travailleurs et la reconnaissance de
son importance, la stimulation offerte par les tâches et la
rémunération.
La notion d'engagement a beaucoup
évolué dans les secteurs de l'ingénierie, de la haute
technologie; elle est de plus en plus caractérisée par
l'augmentation de l'importance des critères liés à la
satisfaction des exigences des clients : attribuer la priorité au
service à la clientèle, entre autres réduire le temps et
les coûts de réalisation de chaque projet, se tailler une bonne
place face à la compétition sur le marché.
On accorde moins d'importance à la fidélité,
davantage au fait de se donner comme on se donne à sa propre entreprise,
et non comme un salarié « payé à l'heure »,
comme un
« fonctionnaire », bref à l'entreprenariat chez
le personnel embauché.
Les impacts :
D'après notre recherche, et à travers cette
entretient nous avons pu dégager les impacts qui peuvent résulter
de l'instauration des mesures de conciliation entre activité
professionnelle et vie familiale sur le degré d'engagement
professionnel, on a pu déduire que la reconnaissance de ces besoins non
professionnel constitue le principale déterminant de l'engagement du
personnel à l'égard de son employeur et plusieurs
interviewés soulignent que cette reconnaissance est plus efficace que la
mise en oeuvre d'entente officielle la préoccupation la plus importante
des travailleurs participant à l'entretient et la reconnaissance par la
direction de la vie personnel et familiale des employés. Cette
tendance se confirme puisque plus de 60% des employés affirment que la
capacité de concilier vie professionnelle et vie familiale est d'une
grande importance dans la décision de rester ou non dans l'entreprise.
Cela illustre bien la relation qui existe entre la conciliation entre la
sphère familiale et la sphère familiale et le degré
d'engagement des travailleurs qui son même prés à
quitté leurs entreprise à défaut de conciliation. D'autre
part, un responsable d'opération à la société
tunisienne de télémarketing précise que « On
a réduit le taux d'absentéisme de 30% en introduisant des
programmes visant à prendre en compte le travail et la vie personnelle
tels que l'instauration de l'horaire flexible ». Ce même
responsable en parlant de sa propre situation nous dit « Si vous
êtes à la tête d'une centaine de collaborateurs...vos
responsabilités sociales et familiales sont en conflits
perpétuels »Au niveau de l'analyse des
réponses, nous avons pu dégager une divergence par
rapport aux réponses des dirigeants et celles des salariés.
La majorité des dirigeants affirment que c'est important
de concilier entre travail et vie personnel mais quant à eux, ils
gardent toujours le plaisir de travailler surtout lorsqu'ils sont libre
d'organiser leurs travail de la manière la plus
efficace, « dans notre travail nous avons pu
développer des contacts intéressants », l'effet de
la perception de prestige externe à la firme.
Tous cela les rendent engagés dans leurs missions et
seront prêt à s'investir dans leur travail même au
détriment de leurs vies familiales.
Pour eux, le travail est source « d'accomplissement
de soi »selon la pyramide de Maslow.
Par contre, les salariés ont une perception qui differt de
celle des dirigeants le travail est un moyen et non pas une finalité en
soi.
Une des interviewés dit « Le travail
fait partie de ma vie, mais il est loin d'être toute ma
vie ».
Le travail occupe une place importante dans la vie des
répondants.
Il occupe le deuxième rang après la famille.
De là, on peut déduire que tant le travail peut
offrir aux travailleurs la possibilité d'être proche de leurs
familles plus il occupera une place plus importante chez les travailleurs,
d'où il y'aura plus d'implication de leurs part.
L'impact de la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle differt d'une catégorie à une autre.
Comme nous l'avons déjà mentionné, pour les
dirigeants la conciliation vie privée vie professionnelle a une faible
influence sur leurs engagement professionnel, leurs travail est une source de
satisfaction en lui-même ; Il pourra être dans certains cas
classé avant la famille est considéré plus important que
tout autre chose, mais pour la catégorie des salariés l'influence
est beaucoup plus significative dans le sens que mieux on arrive à
concilier entre le travail et la famille mieux on sera intéressé
par notre travail et plus on sera impliqué, plusieurs répondants
le signale « Personnellement je ne suis pas engagé dans
mon travail....lorsque je suis au bureau il m'arrive souvent d'avoir l'esprit
ailleurs...oui c'est vrai je pense à mes enfants que j'ai laissé
seuls à la maison »
L'élaboration des catégories :
Catégorie 1 :
La conciliation entre vie privée et vie professionnelle
est liée à l'implantation de certaines mesures ;
L'aménagement du temps de travail est l'outil perçu comme le plus
important pour la conciliation en second lieu la gestion de stress or le
télétravail est peu connu et il est loin d'être primordial
dans la conciliation entre les deux sphères privée et
professionnelle.
Catégorie 2 :
.Il y a une sorte de divergence entre la perception des
dirigeants et celle des employés par rapport a l'utilité des
mesures de conciliation entre vie privée et vie professionnelle.
Cette perception n'est pas la même chez les deux partie
surtout par rapport a l'aménagement du temps de travail.
Catégorie 3 : il y a un
impact entre l'instauration des mesures de conciliation entre vie privée
et vie professionnelle et l'engagement professionnel mais cet impact n'est pas
totalement confirmé de la part des dirigeants.
conclusion
Limites de la recherche :
Les moyens d'interprétations recours
Conclusion : (perspectives
nouvelles)
Arrivant à la fin de cette étude, nous avons pu
relever que bien d'organisations tunisiennes adhérent encore à la
philosophie classique de gestion où la dimension économique prime
toujours sur l'aspect humain.
A cet égard, la satisfaction du personnel n'est pas encore
l'un des soucis majeurs des dirigeants. Ces derniers ne croient pas encore au
fait, prouvé par les pays développé, que pour maintenir et
même améliorer leurs niveau d'implication et par la suite de
productivité, d'innovation et de qualité des produits et
services, les entreprises devront penser à motiver leurs personnels, les
adhérer aux objectifs de l'organisation et écouter leurs
problèmes en vue de les réduire, or on a remarqué que la
plupart des dirigeants en Tunisie pensent que les travailleurs seront plus
engagés au travail s'ils consacre plus de temps au travail et moins de
temps avec la famille et cela peut être source d'épuisement et par
la suite d'un coût indirect très important pour l'entreprise donc
les dirigeants doivent assimilé une chose très importante le
faite d'être engagé au travail ne signifie pas pour autant qu'on
doit négliger sa famille mais un équilibre entre les deux est
bien important, en effet l'abus de l'engagement dans le travail peut amener
à moyen ou à long terme à un épuisement et le fait
de se consacré entièrement à la famille peur amener
à une négligence du travail et à un manque de motivation
envers le travail donc en conclusion un équilibre entre l'engagement
professionnel et l'engagement familiale est important pour avoir des
employées en état de bien être et impliqué dans le
travail.
Mais, le thème que nous avons traité tout au long
de cette étude, qui est la conciliation entre vie privée et vie
professionnelle, semble aux yeux des dirigeants encore utopique et
inadapté à la réalité tunisienne.
Or, nous croyons fort que la réussite de la mise en place
d'une gestion conciliant à la fois les exigences organisationnelles de
survie et de compétitivité et les aspirations des individus
à un équilibre différentes responsabilités est
tributaire d'une culture organisationnelle qui lui est favorable.
Il est ainsi primordial que les dirigeants
Que faut-il en conclure?
On peut conclure de cette discussion que l'organisation d'un
service de garde d'enfants reste, tant
sur le plan éthique qu'organisationnel et financier, une
expérience risquée et jusqu'ici difficile à
chiffrer. La création de structures internes d'accueil
temporaire ou permanent est une solution
réservée aux grandes entreprises qui
possèdent à la fois les infrastructures nécessaires et des
effectifs
suffisants pour pouvoir en faire pleinement usage. Sur ce
plan-là, le recours à des services extérieurs
qui opèrent déjà sur le marché est
plus avantageux et moins risqué, surtout lorsqu'il s'agit d'accueil
temporaire.
Avant d'envisager des actions concrètes, l'entreprise doit
clarifier un certain nombre de questions
éthiques. Elle doit notamment déterminer à
quel point sa culture ou son idéal d'entreprise met des
limites à la responsabilité de l'employeur ou
à son immixtion dans la vie privée du travailleur. Par
ailleurs, il vaut certainement la peine de se demander en quoi
consistent exactement les besoins des
travailleurs en matière de garde d'enfants et quelles
formules alternatives pourraient leur être
proposées. Enfin, quelle que soit la formule
envisagée, il est absolument indispensable, avant de se
lancer dans un tel projet, d'établir un `business plan'
détaillé qui indique aussi bien les besoins des
travailleurs que les coûts pour l'entreprise.
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