LISTES DE FIGURES
Figure I : Topographie fonctionnelle du cortex
cérébral selon BRODMANN (11)
Figure II : Topographie fonctionnelle du cortex
cérébral selon BRODMANN (11) (suite)
Figure III : Sexe des praticiens
Figure IV : Expérience professionnelle du
praticien
Figure V : Niveaux de qualification des praticiens
Figure VI : Graphique des connaissances
générales sur l'IMC
Figure VII : Objectifs de prise en charge
Figure VIII : Bilan et évaluation de l'IMC
Figure IX : Connaissances pratiques sur les techniques et
méthodes dans la PEC des IMC
Figure X : Eléments d'évaluation de
l'équipe de PEC des IMC
Figure XI : Complémentarité dans la PEC des
IMC
Figure XII : Source d'information sur l'IMC
LISTE DES TABLEAUX
1. Tableau 1 : Connaissances générales et
étiologiques sur L'I.M.C.
2. Tableau 2 : Objectif de la prise en charge.
3. Tableau 3 : Bilan et évolution de l'infirmité
motrice cérébrale
4. Tableau 4 : Toutes les méthodes et techniques
de neurofacilitation possibles dans la prise en charge de l'IMC.
5. Tableau 5 : Eléments d'évaluation de la
prise en charge de l'infirmité motrice cérébrale.
6. Tableau 6 : Collaborateur dans la prise en
charge de l'infirmité motrice cérébrale.
7. Tableau n°7 : Modes d'accès à
l'information sur l'infirmité motrice cérébrale par le
patricien (physiothérapeute et kinésithérapeute).
INTRODUCTION
De par la complexité de ses manifestations, le syndrome
infirmité motrice cérébrale (IMC) exige une prise en
charge (PEC) conduite par un personnel compétent et s'appuyant sur un
protocole validé.
En partant des observations faites sur le terrain, nous avons
été frappé par la PEC des infirmes moteurs
cérébraux, basée sur l'expérience de chaque
praticien. Comme dans toutes les pathologies du système nerveux, la
plupart des thérapeutes trouvent ce syndrome décevant par la
lenteur de ses résultats et les exigences multiples de sa prise en
charge.
Beaucoup d'études ont été menées,
se basant sur les résultats de terrain et études des cas et le
constat est que dans les pays développés l'amélioration de
la qualité de la pise en charge des IMC a été la
conséquence de l'action sur la promotion de la qualité de
formation du personnel (52,36). Dans la même perspective, étant
donnée que les méthodes et techniques particulières de la
PEC des IMC existent, nous voudrions apprécier comment le
thérapeute congolais travaille pour améliorer la qualité
de la prise en charge des IMC par son savoir, son savoir être, son savoir
faire.
Comme nous avons tenu à circonscrire cette
thématique, notre étude porte ainsi sur la P.E.C. des I.M.C. dans
la ville de Kinshasa. Elle comporte :
I. Contexte de la recherche :
· Introduction
· Généralités
II. Contexte de la preuve :
· Matériels et méthodes
· Résultats
· Discussions
· Conclusion
· Recommandations
CONTEXTE DE LA RECHERCHE
1. Problématique
Les données les plus récentes montrent que la
prévalence des paralysies cérébrales en Europe, aux
Etats-Unis d'Amérique et en Australie se situe entre 2 et 2,5 pour 1000
naissances (36).
HAGBERG (1996) et CANS (2003) signalent que la diminution de
la prévalence des déficiences de l'enfant n'a pas
été à la hauteur des espérances au cours des
dernières années. En effet, ni le diagnostic anténatal de
certaines malformations et des grossesses à risque, ni
l'amélioration des techniques de réanimation à la
naissance n'ont pas permis une réduction significative de la
prévalence de ces déficiences et des handicaps secondaires. De
même, l'accentuation des politiques d'intervention dans le domaine de
l'obstétrique, qui s'est traduite par une augmentation du taux des
césariennes, n'a pas permis non plus de diminuer le taux des paralysies
cérébrales chez les nouveaux- nés à terme. (Clark
et HANKINS, 2003)(36).
La prévalence d'enfants présentant des troubles
moteurs d'origine cérébrale est de 2,14/1000 (49, 86, 102). En
France, on estime qu'une infirmité motrice cérébrale
affecte 1 à 3 enfants de plus de 3 ans sur 1000 ; ce n'est donc pas
rare. Les commissions départementales de l'enseignement spécial
(C.D.E.S.) indiquent qu'il y a 3,24 enfants sur 1000 atteints de handicaps
moteurs dont 1,12 I.M.C. (3).
En République Démocratique du Congo (R.D.C.), on
estime que 2% des enfants congolais sont handicapés dont 1,2 % font
partie de la tranche d'âge de 0 à 4 ans (58) qui comprend la
période étiologique de l'I.M.C. (0-2 ans).
Malgré qu'aucune étude n'ait été
réalisée pour déterminer la prévalence de l'I.M.C.
en République Démocratique du Congo. Néanmoins,
étant donné l'incidence des accouchements dystociques de 5,6%
dans notre milieu (59) et en prenant en compte le risque d'environ 20-25 % des
séquelles neurologiques associées à ce genre
d'accouchements, la prévalence des I.M.C. dans notre milieu serait,
selon G. TARDIEU et TRELAT (85), donc environ 1,12 à 1,4% de naissances,
soit 10 fois la prévalence des pays développés ce qui nous
amène vers 11,2 à 14%o naissances. C'est donc un taux plus
élevé que celui des pays développés.
Le motif de transfert des nouveaux-nés (NN) des
maternités périphériques vers le service de
néonatalogie des Cliniques Universitaires de Kinshasa (C.U.K.)
était la détresse respiratoire suivie de la
prématurité.
La majorité de ces nouveau-nés présentait
des troubles neurologiques déjà à l'admission. Les
principales manifestations pathologiques retrouvées étaient
d'ordre neurologique, soit 79,3% s'exprimant en troubles du tonus, de la
vigilance et/ou des réflexes archaïques ; la détresse
respiratoire 33,3 % et les ictères 10,7%. Ces données montrent
que le risque du syndrome Infirmité Motrice Cérébrale est
non négligeable en République Démocratique du Congo. Ce
qui exprime un besoin urgent en personnel soignant capable de dépister,
de diagnostiquer l'I.M.C., d'informer les parents de l'enfant et
d'établir un protocole validé de P.E.C. (50).
Dans notre milieu, avec un système sanitaire
organisé de telle façon qu'il n'y a pas de coordination directe
entre le service de néonatalogie et le service de
rééducation.
Cela entraîne un problème d'errance
médicale et la difficulté de dépistage précoce chez
les nouveaux-nés à risque ; avec comme conséquence la
P.E.C. tardive des cas d'I.M.C. Et cette prise en charge se réalise
selon l'expérience propre du praticien. Alors qu'elle devait être
structurée et pluridisciplinaire sur base des données
validées.
Pour améliorer la P.E.C. des I.M.C. en R.D.C., il
faudrait d'abord trouver des réponses aux questions suivantes :
- Quelles sont les connaissances théoriques et
pratiques du personnel prenant en charge les I.M.C. dans les différentes
institutions ?
- Quelles méthodes et techniques utilisées par
ce personnel dans la P.E.C. des I.M.C. ?
- Quels sont les résultats obtenus par les
différents praticiens ?
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