DECLARATION DE
L'ETUDIANT
Par la présente, nous déclarons que ce projet de
recherche déposé en vue de l'obtention du diplôme de
graduat en Sciences infirmières, au Kigali Health Institute, est notre
travail original et n'a jamais été déposé nulle
part ailleurs.
En outre, nous déclarons qu'une liste complète
de bibliographie est fournie indiquant toutes les sources d'informations
citées.
NDAYISABA Aphrodis
SINGIRANKABO J.Hermann
DEDICACE
De la part de Ndayisaba Aphrodis :
-A mes chers parents ;
-Aux membres de ma famille ;
-Aux chers collègues de la promotion ;
-A tous mes amis et connaissances ;
Ce travail est dédié.
De la part de Singirankabo J.Hermann :
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer
vivement nos remerciements avec une profonde gratitude à toutes les
personnes qui ont contribué de près ou de loin à sa
réalisation, car un projet ne peut pas être le fruit d'un seul
individu.
C'est ainsi que nous adressons premièrement nos
sincère remerciements à Dieu, notre créateur qui nous a
toujours guidé jusqu'au terme de ce projet.
Nous exprimons notre grande reconnaissance au gouvernement
rwandais d'avoir financé nos études.
Nous remercions de tout coeur toutes les
autorités académiques et administratives du K.H.I. pour
tout ce qu'elles ont fait pour nous tout au long de notre cycle.
Nous ne pouvons pas passer sous silence l'énorme
contribution de la direction et de tous les agents de
diverses institutions sanitaires surtout lors de nos séjours de stage
pratiques.
Un spécial remerciement à Mme NANKUNDWA Evelyne,
pour avoir accepté de diriger notre travail malgré ses nombreuses
occupations. Ses conseils et ses remarques si pertinents nous ont guidé
dans l'élaboration de ce travail.
Nous tenons à exprimer nos remerciements aux
collègues de notre promotion 2007 et à nos frères et
soeurs en Christ pour leur contribution morale, spirituelle et
financière.
Citer certains c'est oublier les autres, que ceux
qui n'ont pas été cités, mais qui ont contribué
à l'élaboration de ce travail, trouvent ici l'expression de
notre profonde gratitude.
RESUME
Le présent projet de recherche dont le titre
est « L'impact de surcharge du travail infirmier sur la
qualité et le rendement des soins » cas de CHUK, Service de
médecine interne salle 3 et 4 s'intègre dans le cadre de
l'amélioration de la qualité de services donnés aux
patients.
Le choix du sujet a été motivé par
le fait qu'au cours de nos stages de formation dans diverses institutions
sanitaires, nous avons remarqué que le surcroît de travail
infirmier a des conséquences sur la sécurité
professionnelle et des patients. Ainsi, nous avons été curieux de
déterminer cet impact en menant une étude là-dessus.
L'objectif principal est de décrire l'impact de surcharge
du travail infirmier sur la qualité et la rendement des soins
infirmiers.
L'hypothèse étant que l'augmentation de la
charge de travail des infirmiers au CHUK aurait un impact négatif sur la
qualité et le rendement des soins infirmiers.
Les facteurs à la base de cette hypothèse
seraient.
1. La surcharge du travail infirmier entraîne
l'épuisement professionnel (burnout).
2. L'organisation du service influe sur la qualité et
le rendement des soins infirmiers.
3. La complexité des tâches allouées aux
infirmiers contribue à l'insatisfaction des soins aux malades.
4. La qualité et la quantité du personnel
infirmier déterminent la qualité et le rendement des soins.
5. Inefficacité et insuffisance du matériel
utilisé.
Pour la réalisation de ce projet, nous proposons
une étude quantitative, descriptive, transversale qui va
s'étendre sur une période de 5 mois.
Quant à la méthodologie, nous envisageons
d'utiliser un questionnaire pour la collecte des données auprès
de la population d'étude.
Les logiciels Microsoft Word, Excel et le dépouillement
manuel seront utilisés pour analyser les
résultats de notre étude.
Un budget de 2.303.105 frw
sera alloué pour les travaux de préparation de
l'étude, enquête, fourniture de matériel, rédaction
du rapport et atelier de validation du rapport..
TABLE DES MATIERES
DECLARATION DE L'ETUDIANT
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
RESUME
IV
TABLE DES MATIERES
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS ...........VIII
LISTE DES TABLEAUX .........IX
.
CHAP.I.INTRODUCTION GENERALE
1
I.1.PROBLEMATIQUE
2
I.2.HYPOTHESE
4
I.3.OBJECTIFS
4
I.3.1. Objectif général
4
I.3.2.Objectifs spécifiques :
4
I.4.INTERET DU SUJET
4
1.4.1. Intérêt personnel
5
1.4.2. Intérêt scientifique
5
1.5. DELIMITATION DU SUJET
5
1.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAP.II.CONSIDERATIONS THEORIQUES ET CONCEPTU-
6
ELLES DU SUJETS.
6
II.1.DEFINITIONS DES CONCEPTS UTILISES.
6
II.2.CADRE THEORIQUE
7
II.2.1.Brève description du travail.
7
II.2.2.Aperçu sur le travail infirmier
10
II.3.PSYCHOPATHOLOGIE DU TRAVAIL
14
II.3.1. Effets de surcroît de travail
liés aux soins infirmiers
17
II.3.1.1. Effets sur la santé du personnel
infirmier
17
II.3.1.2.Répercussions sur les patients
20
CHAP.III.METHODOLOGIE
23
III.1.Description du lieu d'étude
23
III.1.2.Présentation de service de
médecine interne
24
III.2.Type d'étude
24
III.3.Population d'étude
25
III.4.Echantillonnage
25
III.4.1. Taille de l'échantillon
25
III.4.2. Stratégie
d'échantillonnage
25
III.4.3. Critères
d'éligibilité
25
III.5.Instruments et processus de collecte des
données.
25
III.6.Analyse, présentation et
interprétation des données.
25
III.7.Problèmes et limites du sujet
26
III.8.Considération éthique
26
CHAP.IV.PRESENTATION DES RESULTATS
27
ORGANISATION DU PROJET
33
BUDGET DU PROJET DE RECHERCHE
34
BIBLIOGRAPHIE
37
PROFILE DU CHERCHEUR ET DE
L'INSTITUTION.....................................39
ANNEXES....................................................................................
......41
SIGLES ET ABREVIATIONS
CHAP. : Chapitre.
CHU : Centre Hospitalier Universitaire.
CHUB : Centre Hospitalier Universitaire de Butare.
CHUK : Centre Hospitalier Universitaire de Kigali.
CII : Conseil International des infirmiers.
Frw : Francs rwandais
ICT : Information communication technology
JAMA: Journal of the American Medical Association.
KHI : Kigali Health Institute.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
ORL : Oto-rhino-laryngologie.
PVVIH : Patient vivant avec le virus de
l'immunodéficience humaine.
P.U : Prix Unitaire
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 :Répartition des
interrogés selon la tranche d'âge
27
Tableau 2 :.Répartition des
interrogés selon le sexe
28
Tableau 3 :.Niveau d'étude des
interrogés
28
Tableau 4 :.Répartition des
interrogés selon l'état civil
28
Tableau 5. : Répartition des infirmiers
selon qu'ils travaillent la nuit ou le jour ......
28
Tableau 6 :Répartition des infirmiers selon
les facteurs de surcharge de travail dans le service.
28
Tableau 7 : Répartition des infirmiers
selon les facteurs à la base des difficultés d'organisation dans
leur service.
29
Tableau 8:. Répartition des infirmiers selon
les risques liés au surcroit de travail chez les malades.
29
Tableau 9: Répartition des infirmiers selon
les risques liés au surcroit de travail chez les infirmiers.
30
Tableau 10: Répartition des infirmiers selon
l'appréciation de la collaboration de leur équipe au cours du
travail.
30
Tableau 11: Répartition des infirmiers selon
la ratio Infirmier/malade.
30
CHAP.I.INTRODUCTION GENERALE
Le travail qu'effectue l'infirmier (ère) au cours de sa
pratique professionnelle constitue une large part dans le domaine de la
santé qu'il soit dans la fonction publique ou privée.
L'infirmier est une personne qui, ayant suivi une
formation de base aux soins infirmiers et autorisé dans son pays
à prodiguer des soins infirmiers dans tous les contextes pour la
promotion de la santé, la prévention de la maladie, les soins et
le rétablissement des personnes physiquement et mentalement
atteintes (OMS, 1978).
Pour assumer les responsabilités qui lui sont
assignées, le personnel infirmier doit user de son habilité et
ses connaissances tant théoriques que pratiques dans le but de dispenser
des soins efficaces et d'une façon justifiée ; ici la notion
de précision y intervient comme une condition sine quanon.
Mais cette efficacité peut se voir être
compromise par de lourdes tâches dont l'infirmier est appelé
à remplir durant sa journée de travail, à ne pas oublier
des conditions de travail quelquefois difficiles pour lui (manque de
matériel suffisant, mauvaise organisation de service, nombre de
personnel insuffisant, nombre des patients élevé, etc.).
Ces lourdes tâches et ces conditions de travail
difficiles peuvent amener le personnel infirmier à ne pas mener à
bout ses responsabilités dont le résultat sera probablement la
mauvaise qualité des soins prodigués aux patients.
La maladie étant un défaut biologique, psychique
ou même socioculturel, elle est en outre un drame individuel et culturel.
Ainsi, lorsque le client est hospitalisé, il
nécessite non seulement des soins de qualité mais aussi une prise
en charge globale.
De ce qui précède, nous avons voulu
déterminer, au terme de notre étude, l'impact de la surcharge du
travail infirmier sur la qualité et la rentabilité des soins dans
les institutions hospitalières
I.1.PROBLEMATIQUE
Au sein de la société actuelle, on constate
une évolution socio-économique où l'homme revendique de
plus en plus le droit à des réponses adaptées à ses
besoins de santé.
Les réponses des structures de soins en matière
de santé reposent en partie sur les progrès scientifiques et
techniques et sur une organisation optimale, pertinente et cohérente des
soins. Dans cette complexité, l'infirmier y trouve une place capitale
étant donné son rôle.
Quelle que soit la nature des soins dispensés, ils
s'adressent à un être humain, personne unique en interactions
constantes avec son environnement (DOENGES ,1995).
L'infirmier est donc responsable envers l'Etat et les citoyens
de dispenser des soins efficients centrés sur la personne soignée
en prenant en considération les besoins individuels de chacun.
Pourtant, cette responsabilité infirmière peut
se voir mise en doute par la charge de travail dont celui-ci est tenu à
remplir dans son lieu de travail.
Dans un article publié en octobre 2002 dans JAMA, M.
Clarke et al. affirment, chiffres à l'appui, que l'augmentation de la
charge de travail infirmier est un facteur déterminant pour la
sécurité des malades ;chaque patient additionnel par
infirmier est associé à une hausse de 7% du risque de
mortalité chirurgicale dans un délai de 30 jours suivant
l'admission à l'hôpital.
Lorsque l'infirmier doit s'occuper de 8 patients
opérés au lieu d'un ratio de 4 patients /infirmier, on constate
un surplus de 5 décès/1000 patients.
L'étude de M. Clarke menée auprès de
232.342 personnes opérées confirme le rôle
prépondérant de l'infirmier dans la détection des risques
de complications :la surcharge de travail accroît le risque que les
complications ne soient pas décelées à temps puisque
l'infirmier exerce une moins grande surveillance.
Selon la même source, la surcharge de travail conduit
également au burnout (syndrome d'épuisement professionnel).Sur
quelques 10.000 personnes interrogées ,43% affichaient un niveau
élevé d'épuisement.
Selon une autre enquête nationale réalisée
au Canada sur le travail et la santé du personnel infirmier en 2005, les
infirmiers interrogés ont imputé à l'augmentation de la
charge de travail :
* la diminution de la qualité des
soins ;
* erreurs de médications occasionnelles
ou fréquentes parmi leurs
patients;
* tendance à la réalisation des
soins passables ou mauvais.
Les infections nosocomiales par les staphylocoques
dorés résistant à la Méticilline surviennent
lorsqu'il y a une surcharge de travail de 25% chez les infirmiers
révèle une étude slovène publiée dans la
revue The journal of Hospital Infection ; 2006 .
Au Rwanda, selon les résultats d'une enquête
effectuée par NTITEGEKWA Marie Francine sur la qualités des
soins infirmiers en milieu hospitalier en 2004, la charge infirmière
s'évaluait de 10 à16 patients au CHUK tandis qu'au CHUB, elle
s'évaluait de 10 à14 patients. L'application de la
démarche des soins infirmiers exige des contraintes notamment un niveau
élevé de connaissances et de compétences ainsi que de
bonnes conditions de travail,pour cela un infirmier ne devrait pas
dépasser au moins 5 malades pour une bonne prise en
charge(DOENGES,2005).
Partant de cette citation, nous constatons que la charge
infirmière au CHUK et au CHUB était élevé et
constituait un obstacle à la qualité des soins infirmiers.
Comme publié dans CHUK, Rapport annuel
d'activité 2006, l'hôpital a reçu 26839 patients dont 15252
ambulants et 11587 admis en hospitalisation. On dénombrait 375 lits,
avec un taux d'occupation de 108% ; le personnel infirmier n'était
qu'au total de 359.Le nombre journalier des patients en hospitalisation
étant de 486, le séjour moyen s'évaluant à14 jours
en général, mais étant de 16 jours en Médecine
interne.
UWIRAGIYE Christine, après son enquête
d'évaluation de la qualité de la prise en charge
infirmière de la diarrhée chronique chez les PVVIH au CHUK (2006)
signale que 53,3% des enquêtés, un infirmier s'occupe d'un nombre
des patients compris entre 9 et 16, tandis que 46.7% s'occupent d'un nombre de
patients compris entre 17et 25.
De tout cela, il est évident que quand l'infirmier est
confronté à un nombre impressionnant de patients, aux demandes
diverses parmi lesquelles il doit parvenir à dépister les signes
de gravité, de découvrir une évolution potentiellement
négative en même qu'à donner des soins adaptés,
prendre en charge les souffrances morales, intégrer les familles
,prévoir des suites de soins, dispenser des informations
préventives en matière de santé,...des erreurs de
jugement, manque de temps, fatigue, stress,...peuvent avoir des
répercussions professionnelles, morales voire financières
lourdes.
I.2.HYPOTHESE
La surcharge de travail des infirmiers au CHUK a un impact
négatif sur la qualité et le rendement des soins infirmiers.
Les facteurs à la base de cette situation
seraient :
1. La surcharge du travail infirmier entraîne
l'épuisement professionnel (burn out).
2. L'organisation du service influe sur la qualité et
le rendement des soins infirmiers.
3. La complexité des tâches allouées aux
infirmiers contribue à l'insatisfaction des soins aux malades.
4. La qualité et la quantité du personnel
infirmier déterminent la qualité et le rendement des soins.
5.Inefficacité et insuffisance du matériel
utilisé.
I.3.OBJECTIFS
I.3.1. Objectif général
Décrire l'impact de la surcharge du travail infirmier
sur la qualité et le rendement des soins.
I.3.2.Objectifs spécifiques :
1. Montrer l'impact de la surcharge du travail infirmier.
2. Déterminer l'influence de l'organisation du service
infirmier sur la qualité et le rendement du travail.
3. Décrire les conséquences de la
complexité des tâches allouées aux infirmiers dans leur
service.
4. Evaluer le ratio infirmier/malade.
I.4.INTERET DU SUJET
1.4.1. Intérêt personnel
Au cours de nos stages de formation au CHUK, mais aussi dans
d'autres institutions sanitaires, nous avons remarqué que la surcharge
de travail infirmier avait des conséquences pouvant se répercuter
sur la qualité et la rentabilité des soins, étant
donné des lacunes qui s'observaient dans l'accomplissement des
tâches quotidiennes de la part des infirmiers en fin d'apporter une
satisfaction aux différents besoins des malades.
C'est dans l'intérêt de contribuer à
l'amélioration de la qualité et de la rentabilité
des soins infirmiers que nous avons voulu approcher cet aspect et des
problèmes qui y sont relatifs et finalement de proposer des solutions en
vue d'améliorer le niveau de satisfaction non seulement des malades mais
aussi du personnel infirmier.
1.4.2. Intérêt scientifique
Le travail comme celui-ci, songeons-nous, pourrait servir aux
instances politico administratives, au personnel médical et
paramédical à améliorer leurs prestations et à
combler certains gaps dans l'optique d'une dispensation des soins de
qualité et du développement de la profession infirmière en
particulier.
1.5. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude se réalisera au sein du CHUK dans le
service de Médecine interne salle 3 et salle 4, sur une période
s'étendant du 01Janvier au 01Avril 2008.Cette étude portera sur
l'impact de la surcharge du travail infirmier sur la qualité et la
rentabilité des soins.
1.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre projet de recherche comprend les parties
suivantes :
· .Partie première : Partie
préliminaire :
-Déclaration de l'étudiant ;
-Dédicace ;
-Remerciements ;
-Résumé ;
-Tables de matières ;
-Sigles et abréviations ;
-Listes des tableaux.
2eme partie
CHAP.1.Introduction générale
1.1. Problématique ;
1.2. Hypothèse ;
1.2. Objectifs ;
1.3. Intérêt du sujet ;
1.4. Délimitation du sujet ;
1.5. Subdivision du travail.
CHAP.2.Considérations théoriques du sujet
2.1. Définition des concepts
utilisés ;
2.2. Cadre théorique ;
2.3. Psychopathologie du travail.
CHAP.3.Cadre méthodologique
3.1. Description du lieu d'étude ;
3.2. Type d'étude ;
3.3. Population d'étude ;
3.4. Echantillonnage ;
3.5. Instruments et processus de collecte des
données ;
3.6. Analyse, présentation et
interprétation des résultats ;
3.7. Problèmes et limites du sujet.
CHAP.4.Présentation des résultats
CHAP.II.CONSIDERATIONS THEORIQUES ET CONCEPTUELLES
DU SUJET.
II.1.Définitions des concepts utilises.
1.1.1. L'infirmier (ère)
L'infirmier (ère) au sens général, est la
personne qui, ayant suivi un enseignement et une formation professionnelle
officiellement reconnue, a acquis des connaissances, des techniques et des
attitudes nécessaires pour pourmouvoir la santé, prévenir
la maladie et prodiguer les soins aux malades(YVONNE DINDY,1992).
1.1.2. Soins infirmiers
Selon le CII, on entend par soins infirmiers
les soins prodigués, de manière autonome ou en collaboration aux
individus de tout âge, aux familles, aux groupes et aux
communautés, malade ou bien portant quel que soit le cadre.
Les soins infirmiers englobent la promotion de la
santé, la prévention de la maladie ainsi que les soins
dispensés aux personnes malades, handicaps ou mourantes
(WIKIPEDIA, 2006).
1.1.3. La qualité des soins
Selon DONABEDIAN, M.D (1995) fournir les soins de
qualité consiste à· appliquer la science
médicale de manière à maximiser les résultats qu'on
en tire sans pour cela augmenter les risques ·.Les soins de
qualité sont aussi des soins efficaces, globaux et
intégrés.
Tandis que pour les clients et la communauté desservie,
la qualité des soins doit répondre à leurs besoins
délivrés de manière courtoise, à temps et à
coût raisonnablement abordable.
1.1.4. Le rendement
Le rendement est l'effort véritable que déploie
la personne pour exercer ses fonctions. Il est lié à la
capacité de cette personne d'effectuer toutes les tâches et
fonctions exigées dans le cadre d'un travail précis. Il n'est pas
considéré de façon isolée mais plutôt en
interrelation avec la
productivité
et la
rentabilité.
(www.rhds.gc.ca.)
1.1.5. Surcharge
On parle de surcharge quantitative, si un degré
élevé de vigilance doit être maintenu pendant des
périodes assez longues ou des informations à traiter se
succèdent à un rythme rapide.
On parle également de surcharge qualitative si la
tâche est difficile et exige un niveau élevé de
qualification (Ferreri et Legeron, 2002).
II.2.Cadre théorique
II.2.1.Brève description du travail.
A. Introduction
Le travail dans son contexte général, est une
notion complexe dont l'étude ressort à la fois de la philosophie
politique, du droit et de l'économie.
Du point de vue étymologique, le mot travail vient du
bas latin· tripalium· (VIème siècle)
instrument de torture formé de 3 pieux : 3 bâtons, 2
verticaux et un placé en transversale auquel on attachait les esclaves
pour punir, ou les animaux pour les ferrer ou les soigner.
Au XIIème siècle :
travail=tourment, souffrance. Travailler=tourmenter, souffrir. Il
désigne ce qu'endure la femme dans l'enfantement.
Au XVIème siècle :
· se donner de la peine pour·.Le mot travail est aussi
associé à Adam et Eve : la pénibilité du
travail serait une sorte de condamnation divine pour avoir tenté de
goûter au fruit de la connaissance.
Au sens restreint : le travail se définit comme
étant une action non dictée par la survie de l'espèce,
bien souvent en échange d'une rémunération ou
gratification (Wikipedia, 2006).
Au sens large : le travail s'explique comme étant
une action nécessitant de l'énergie ; demandant des
efforts.
De l'avis du théologien, le travail est un devoir et un
droit permettant la continuation de l'oeuvre créatrice de Dieu (Dieu
établit l'homme dans le jardin d'Eden pour la cultiver et le garder, de
subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches ainsi que
d'assurer l'intégration dans la société).
Du point de vue économique, le travail est l'un des
facteurs de production.
Du point de vue sociologique, le travail payé est
souvent considéré comme étant devenu la valeur la plus
importante, après l'argent. Alors que, pour beaucoup, Dieu est mort, et
avec lui la culture religieuse, que la conscience politique et de la
communication ont disparu, le travail payé est devenue dominant comme
moyen de gagner de l'argent.
De l'avis du matérialiste, cela est dû au fait
que la sphère économique occupe de plus en plus de place dans nos
vies.
Nous voulons consommer, c'est l'idéal de nos
vies ; donc nous voulons travailler. Aujourd'hui ce n'est peut être
plus tant pour paresser que nous travaillons, mais pour consommer. Ainsi, quand
nous avons fini de travailler nous consommons et restons donc un peu plus dans
la sphère marchande.
Dans le même temps le travail se vide de sa dimension de
sa sociabilité, de la charge éthique et symbolique qui faisait sa
consistance, pour retenir que la valeur de l'efficacité
économique (Wikipedia, 2006).
B. Connaissance de l'activité de
travail
L'ergonomie observe et fait valoir que l'homme qui travaille
n'est pas un exécutant mais un opérateur au sens où il
gère des contraintes et ne les subit pas passivement. Il apprend en
agissant, il adopte son comportement aux variations tant de son état
interne que des éléments de la situation (relations de travail,
variations de la production, pannes, dysfonctionnement...).Il décide des
meilleures façons de procéder, il invente des «
trucs », acquiert des tours de main permettant d'atteindre plus
sûrement ses objectifs .En bref, il opère.
Ainsi son activité réelle diffère-t-elle
toujours de la tâche prescrite par l'organisation de travail (Perlemuter
L. et All., 1995).
Elle n'est pas réponse à des stimuli mais
expression d'un savoir et d'un vécu professionnel enraciné dans
une histoire individuelle et collective et s'inscrivant dans un contexte
socio-économique déterminé.
Transformer une situation de travail ne peut donc consister en
une application a priori des connaissances scientifique générales
relatives à l'homme. Celles-ci doivent être confrontés
à la spécificité de chaque situation
particulière.
La compréhension de l'activité réelle de
travail se trouve être alors le véritable fondement de l'action
ergonomique.
Ø Le travail prescrit une «
tâche »
La tâche est une prescription, un cadre formel.
La définition de la tâche correspond à ce
qui, dans l'organisation du travail, définit le travail de chacun au
sein d'une structure donnée :
-Les objectifs à atteindre en contrepartie de la
rémunération ;
-La manière de les atteindre, les consignes, les
procédures imposées ;
-Les moyens techniques mis à disposition ;
-La répartition des tâches entre les
différents opérateurs ;
-Les conditions temporelles du travail (horaire,
durée) ;
-Les conditions sociales (qualifications, salaire) ;
-L'environnement physique du travail.
Ø Le travail réel ou «
activité »
L'activité de travail est l'élément
central organisateur et structurant des composantes de la situation de
travail.
Elle est une réponse aux contraintes
déterminées extérieurement au salarié et
simultanément elle est susceptible de les transformer. Elle
établit donc, par sa réalisation même une
interdépendance et une interaction étroite entre ses composantes
(Perlemuter L. et al., 1995).
Le salarié, au cours de la réalisation de son
activité de travail élabore un compromis entre :
-La définition des objectifs de production ;
-Ses caractéristiques propres et ses capacités
à atteindre ces objectifs, compte tenu des conditions de
réalisation de son activité définies par
l'entreprise ;
-La reconnaissance sociale d'une qualification et sa
négociation sous forme d'un contrat de travail.
Les résultats de l'activité de travail sont
à mettre en relation :
-d'une part avec la production aussi bien du point de vue
quantitatif que qualitatif ;
-d'autre part avec ses conséquences sur les
salariés.
Ses conséquences peuvent être négatives
(altération de la santé physique, psychique ou sociale).
Elles peuvent avoir des dimensions positives (acquisition de
nouveaux savoirs faire, enrichissement de l'expérience, accroissement de
la qualification (Perlemuter.L et all., 1995).
II.2.2.Aperçu sur le travail infirmier
Au service des personnes en matière de la santé,
l'infirmier (ère) assume la responsabilité de l'ensemble des
soins infirmiers que requièrent :
-la promotion de la santé ;
-la prévention de la maladie ;
-les soins aux malades.
Pour cela, elle aide la personne soignée
à :
-maintenir et recouvrir son indépendance et son
autonomie aussi rapidement que possible ;
-développer son potentiel de santé ;
-soulager sa souffrance ;
-vivre ses derniers moments aussi paisiblement que
possible ;
par l'aide matérielle et psychologique dans les actes
quotidiens perturbés par la maladie (respiration, alimentation,
hygiène,...), l'accompagnement dans la maladie physique ou mentale et
lors des soins, la réalisation des prescriptions médicales
(injections, pansements,...), l'éducation de la personne ou d'un groupe
pour maintenir ou restaurer sa santé, l'organisation des soins et la
collaboration avec les autres travailleurs sanitaires et sociaux
(CII, 2006).
Définition du rôle propre de
l'infirmier
Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier
(ère) a l'obligation, après avoir évalué les
besoins du malade et posé un diagnostic infirmier, de prendre
l'initiative de ces soins, d'en organiser la mise en oeuvre, d'encadrer et de
contrôler les activités inhérentes aux soins infirmiers
(LELIEVRE N.,2006).
Dans cet angle, 3 notions sont importantes :
· avoir la compétence pour poser un diagnostic
infirmier ;
· avoir l'initiative des soins relevant de son rôle
propre ;
· gestion des soins
· gestion de dossier des soins infirmiers.
1. Le diagnostic infirmier
Le diagnostic infirmier est l'énoncé d'un
jugement clinique sur les réactions aux problèmes présents
et potentiels aux processus de vie d'une personne, d'une famille ou d'une
collectivité. Ils servent de base pour choisir les interventions de
soins visant l'atteinte des résultats dont l'infirmier est
responsable (LELIEVRE N., 2006).
A la différence du diagnostic médical dont le
but est un examen clinique de la personne afin de poser un diagnostic
médical puis la description de la pathologie en vue d'une prescription
médicale, la démarche du diagnostic infirmier est de
s'intéresser avant tout au patient et notamment à son
comportement quant aux symptômes et la maladie.
Le diagnostic infirmier s'effectue dès le début
de la prise en charge du patient. Ce diagnostic permet de mettre en avant les
besoins du malade.
2. Initiative de soins
A la différence des soins sur
prescriptions médicales où l'infirmier prodigue des soins au
patient conformément à la prescription, dans le cadre de son
rôle propre, il lui appartient après l'évaluation des
besoins du patient de prendre les dispositions qui s'imposent. Si l'infirmier
ne prend pas l'initiative de ces soins et qu'il en résulte un dommage
pour le malade, il est susceptible d'en répondre et de voir sa
responsabilité engagée.
Ainsi relèvent du rôle propre de l'infirmier la
prévention et les soins des escarres. Il appartient à l'infirmier
de prendre les précautions qui s'imposent puisque ces soins
relèvent de son rôle propre.
Si des complications surviennent et que la preuve peut
être apportée qu'aucune prévention n'a été
mise en oeuvre par l'infirmier, il y a alors une négligence de sa part
qui constitue une faute professionnelle en raison d'un défaut de
soins
(LELIEVRE N., 2006).
3. Gestion des soins relevant de son
rôle propre
Il appartient à l'infirmier d'organiser et d'assurer la
mise en oeuvre des actions des soins appropriés relevant de son
rôle propre. Il se doit d organiser, de gérer les soins.
Comme le terme le mentionne · Rôle propre ·
signifie que l'infirmier ne doit pas attendre des directives.
Quand l'infirmier pose une perfusion, il lui appartient d'en
assurer la surveillance. C'est la raison pour laquelle une surveillance
attentive de l'évolution de l'état du patient est essentielle.
La surveillance se définit comme un examen attentif du
patient afin de déceler tout signe potentiellement
révélateur d'une anomalie de son état de santé.
L'observation peut porter sur l'état de conscience du
patient, son comportement, son évolution et tous les signes cliniques
(LELIEVRE N, 2006).
L'intérêt de cette surveillance est de
déceler toute anomalie et d'identifier les besoins du malade afin de
mettre en route les actions appropriées dans l'intérêt du
patient, à savoir : contacter le médecin si l'infirmier
estime que le traitement ne relève pas de sa compétence ou agir
directement pour éviter toute conséquence dommageable pour le
patient.
La surveillance du patient a ainsi pour finalité de
suivre l'évolution de l'état du patient et prévenir tout
risque d'aggravation. En cas d'aggravation, l'infirmier informe le
médecin pour qu'il puisse prendre les mesures appropriées
(LELIEVRE N., 2006).
En effet, la surveillance des soins signifie de
vérifier le suivi, l'évolution des gestes effectués, tel
que le bon débit d'une perfusion, par exemple ou le suivi en
post-opératoire.
4. Gestion du dossier de soins infirmiers
-Définition du dossier des soins
infirmiers
Le dossier de soins infirmiers est défini comme un
document unique et individualisé regroupant l'ensemble des informations
concernant la personne soignée. Il prend en compte l'aspect
préventif, curatif, éducatif et relationnel des soins.
-Intérêt du dossier de soins
infirmiers
La création d'un dossier de soins infirmiers
répond au souci de l'équipe soignante de disposer d'un outil de
travail unique permettant de :
· donner des soins adaptés aux besoins du patient
et d'assurer la continuité des soins ;
· répondre de façon complète aux
questions des médecins ;
· disposer pour tous les acteurs de soins, d'informations
écrites, fiables et complètes.
Le dossier de soins infirmiers constitue un document de
référence synthétisant toutes les données en soins
infirmiers durant toute l'hospitalisation d'un patient. Il permet, par une
gestion rigoureuse, d'assurer une coordination des soins favorisant ainsi
l'efficacité et la qualité des soins.
Sur le plan juridique, il constitue une preuve des soins
apportés. C'est la raison pour laquelle, toute personne intervenant
auprès du malade, doit figurer clairement ses observations et les gestes
pratiqués.
Il est vivement conseillé d'éviter des initiales
et d'inscrire le nom et le prénom en entier pour l'identification sur le
dossier. Il est important également de préciser le jour et
l'heure de la retranscription sur le dossier.
Il est la pièce essentielle pour l'expert et magistrat
pour déterminer les conditions d'organisation des soins.
Il permet de reconstituer la chronologie des soins et la prise
en charge du patient.
Une gestion rigoureuse du dossier de soins infirmiers est un
début de preuve d'une prise en charge organisée et respectueuse
des règles de la profession.
-Contenu du dossier des soins
· Fiche de connaissances du patient sur le plan
médical, relationnel et physique permettant d'établir un bilan
infirmier complet.
· Fiche de processus des soins qui décrit les
actions des infirmiers relevant du rôle propre de l'infirmier permettant
ainsi l'efficacité du traitement.
· Fiche d'ordonnance médicale : cette fiche
fait partie intégrante du dossier médical, mais elle est inclue
dans le dossier de soins du patient durant son hospitalisation afin de
permettre à l'infirmier d'assurer l'exécution des soins.
· Fiche d'observation de l'équipe soignante qui
retrace l'ensemble des informations relatives aux soins donnés durant le
séjour du patient à l'hôpital (LELIEVRE N, 2006).
-Recommandations et suivi du dossier des soins
infirmiers
· L'infirmier dispose pour chaque patient soigné
d'un dossier de soins infirmiers, partie intégrante du dossier du
patient.
· L'infirmier dispose d'un guide d'utilisation de dossier
de soins infirmiers.
· Le service de soins est organisé de façon
à garantir la protection de l'accès aux informations contenues
dans le dossier de soins infirmiers.
L'infirmier après chaque intervention :
- note, date et signe les résultats des soins
dispensés à la personne soignée ;
- note, date et signe ses observations sur
l'évolution de l'état de la personne soignée et
toutes les informations recueillies pouvant être utiles pour sa prise en
charge globale.
II.3.Psychopathologie du travail
A. Introduction
La psychopathologie du travail a pour objet les relations
entre l'organisation du travail et le travailleur comme sujet d'un désir
qui a pris naissance en dehors du travail et avant lui.
Elle s'intéresse à la souffrance qui
résulte de la confrontation du sujet avec la division du travail,
à l'extrémité de laquelle on trouve le contenu de la
tâche et son mode opératoire, et avec la division des hommes qui
détermine les rapports de surveillance, de contrôle,
d'autorité, de la hiérarchie et de limiter le contenu et la forme
des relations que peuvent observer les hommes entre eux sur le terrain de
travail. Certaines formes d'organisations du travail conduisent les
travailleurs à continuer à tenir leur poste, à construire
des défenses psychiques qui entraînent des conséquences
graves sur leur personnalité ou sur leur santé physique
(PERLEMUTER L.et al. 1995).
Toutefois certaines formes d'organisation ont des effets
positifs sur la santé, lorsque la situation de travail offre une zone
d'autonomie suffisante où le sujet peut négocier son histoire,
ses angoisses et son désir avec la réalité et la
société.
B. La charge de travail liée aux soins
infirmiers
Du point de vue ergonomique, la charge de travail ne peut
être simplifiée à un ensemble d'actes indispensables pour
répondre aux besoins des patients. Il s'agit de comprendre la marge de
manoeuvre dont un opérateur dispose à un moment donné pour
élaborer les objectifs assignés sans effets défavorables
sur son état propre.
B.1. La charge physique
Le travail des soins comporte un poids significatif
d'activités physiques, les opérations nécessitant des
activités musculaires intenses, prolongées et
répétées.
Ø Facteurs de charge
physique
v Distances parcourues
Le kilométrage et la quantité de
déplacements d'un soignant dans un service de soins sont
étroitement liés à l'organisation de travail et à
l'architecture du service, distance lieux fonctionnels-chambres.
v Les postures
La posture ou position dans laquelle on travaille est un
compromis qu'on est obligé de faire pour satisfaire à l'exigence
de la tâche prescrite. A ces postures contraignantes s'ajoutent une
activité exercée débout, où rares sont les moments
où l'on peut s'asseoir.
v La manutention
Elle concerne principalement la manipulation de personnes
lourdes, souffrantes et parfois agitées. Le personnel de soins est aussi
soumis à des ports de charge : matériels, cartons de
médicaments, chariots...
La manutention s'exerce dans une posture anti physiologique et
bien souvent dans un espace de temps restreint.
v La température ambiante
La température dans les services des soins est souvent
élevée supérieure à 24oc, qui aggrave la
pénibilité physique du travail.
B.2.Charge mentale
L'activité des soins comporte une charge mentale ou
cognitive liée à une masse d'information à recueillir et
à l'importante mémorisation que cela nécessite. Les
soignants doivent connaître les patients et leurs
spécificités, leur évolution, les consignes à
respecter (protocoles), transmettre précisément aux autres
équipes, et ces tâches sont réalisées dans un temps
restreint (PERLEMUTER L.et al. 1995).
Les interruptions sont fréquentes et chacune d'elles
nécessitant une réactualisation de l'activité en cours.
Le degré selon lequel le processus mental est
utilisé dans une tâche donnée constitue le niveau de cette
charge. Il peut être analysé sous l'angle quantitatif par le
nombre d'information à traiter, le nombre de décisions à
prendre, le nombre d'actions à réaliser.
L'angle qualitatif pour sa part concerne la nature des
structures de pensées utilisées, c'est-à-dire la
complexité des opérations mentales qui sont effectuées
pour réaliser une tâche donnée.
B.3. Charge psychique
Le travail infirmier se caractérise par une
confrontation avec la souffrance, l'anxiété et la mort. Si la
mort des patients occupe une place centrale dans la souffrance au travail du
personnel soignant, à la charge psychique, il faut ajouter l'absence de
soutien, d'espace d'expression de cette souffrance, et le manque de
reconnaissance par la hiérarchie.
L'agonie est la période la plus redoutée, elle
est vécue comme un drame.
La mort de l'autre engendre un sentiment d'échec, on
n'a pas pu l'empêcher ; et de culpabilité, on n'a pas agi
à temps ou pas été à la hauteur pour aider et
accompagner le mourant.
Les auteurs soulignent aussi qu'il existe des conflits
étroitement liés à la mort dans les services de soins,
avec les collègues par des approches différentes de l'agonie,
avec les médecins par leurs absences, par des investigations
douloureuses ou encore pour soutirer une thérapeutique contre la
douleur, avec les familles, car si leur présence est un droit, elle
participe néanmoins à un surcroît de travail.
La mort est source d'angoisse. La souffrance
occasionnée par la mort ne reste pas à l'hôpital. Elle
retentit sur les activités socio familiales. L'impuissance de n'avoir
pas pu maîtriser la mort renvoie le sujet au fantasme de sa mort. Les
soignants sont seuls et abandonnés face aux mourants (PERLEMUTER
L. et al. 1995).
Les échanges entre l'équipe paramédicale
et les médecins sont nombreux mais parcellisés, à l'image
de l'organisation des soins.
Rares sont les espaces d'expression où l'on peut faire
le point sur l'évolution de chaque malade et surtout d'exprimer la
souffrance engendrée par la maladie grave et la mort.
II.3.1. Effets de surcroît de travail liés aux
soins infirmiers
En augmentant la charge de travail, on a crée
automatiquement une surcharge de travail qui constitue l'une des
caractéristiques néfastes et inévitables des soins
infirmiers dans les années 1990 et qui persistent encore aujourd'hui.
Les signes d'une surcharge de travail ne sont pas difficiles à
discerner. Les infirmiers indiquent qu'ils doivent accomplir plus d'une
tâche à la fois, à plus d'un endroit à la
fois ; très souvent, ils ont un patient très malade à
leur charge.
On leur impose de nouvelles tâches ou du travail plus
difficile, en leur laissant moins de temps pour l'accomplir. Ils constatent que
leurs journées se déroulent à un rythme affolant, en ayant
le sentiment de devoir toujours se rattraper. Les infirmiers disent qu'ils ne
peuvent pas toujours prodiguer tous les soins nécessaires à leurs
patients parce qu'ils ont beaucoup à faire en très peu de temps
(Aiken, Clarke, Sloane et al. 2001).
II.3.1.1. Effets sur la santé du personnel
infirmier
Lorsqu'un nombre moins élevé d'infirmiers
accomplit davantage des tâches dans un milieu plus intense et complexe,
la surcharge de travail s'accroît.
La pression physique et mentale que crée la surcharge
de travail cause un niveau étonnant de blessures, des maladies et
l'épuisement qui font du tort aux employeurs en soins infirmiers depuis
plusieurs années. De plus, les chercheurs ont indiqué que les
infirmiers souffrent plus que tous les autres professionnels de la santé
d'excès de stress. (PERLEMUTER L.et al.
1995)
Principales pathologies induites par le travail des
soins.
A) Le mal au dos.
Le personnel hospitalier est particulièrement
touché par cette pathologie : cervicalgie, dorsalgie ou lombalgie.
Ce mal au dos peut survenir accidentellement, à l'occasion d'un effort
ou peut s'installer progressivement par une usure des disques vertébraux
dus aux efforts répétés.
Les mesures de prévention ne doivent pas se limiter aux
techniques de levage mais s'attacher à limiter les autres postures
pénibles.
La formation à la manutention ne peut avoir que des
effets limités si elle ne s'accompagne pas d'une action touchant
à la fois les matériels, l'organisation et les comportements.
B) Le stress.
La notion de stress concerne le processus d'adaptation de
l'individu à son environnement et dans une acceptation plus commune, les
difficultés de cette adaptation. Le stress renvoie donc à la
capacité de l'individu à faire face aux exigences de son
environnement en mobilisant ses ressources personnelles ou celles qui existent
dans son entourage.
Le stress dépend de 5 facteurs : les exigences
demandées au sujet, ses caractéristiques individuelles, ses
ressources personnelles, les contraintes de l'environnement professionnel, le
soutien apporté par l'entourage.
Ø Principales sources de stress des
infirmiers.
· Les conditions de travail ;
· Les relations interpersonnelles dans le milieu de
travail : la qualité des relations avec les pairs, les
subordonnés ou les supérieurs ;
· Conflits et ambiguïté des
rôles : imprécision de la définition du rôle,
des fonctions, des attentes et des responsabilités ;
· Structure organisationnelle des services ;
· S'occuper des mourants, être confronté
à la mort ;
· Préparation inadéquate pour traiter les
besoins émotionnels des patients et de leurs familles ;
· Manque de soutien au niveau du personnel ;
· Surcroît de travail.
C. Le syndrome d'épuisement
professionnel « burnout »
C'est le syndrome d'épuisement physique et
émotionnel impliquant le développement d'une vision de soi
négative, d'attitudes négatives vis-à-vis du travail et
une perte d'intérêt et de sentiments vis-à-vis des clients.
C'est le résultat du stress causé par les contacts
interpersonnels qui se manifestent par un épuisement émotionnels
(Maslach C.)
Les symptômes sont différents d'une personne
à l'autre.
Cependant, il existe une série de signes que l'on
retrouve fréquemment chez les professionnels qui approchent
l'épuisement :
· Des signes physiques, le premier étant la
fatigue. Le professionnel n'a plus envie d'aller au travail. Ça peut
être un rhume, il perd ou il prend du poids, n'arrive plus à
dormir et le souffle court.
· Des signes psychologiques et comportementaux : le
professionnel vient au travail tôt et quitte tard ou alors vient en
retard et trouve un moyen de partir tôt. Il s'ennuie dans son travail,
n'a plus d'enthousiasme, en veut aux autres, est confus, oublie, se sent
coupable, a un sentiment de futilité, est irritable, se sent
attaqué, est rigide, incapable de décider. Il utilise des moyens
de mettre les autres à distance sur le plan émotionnel. Souvent
son absentéisme augmente, il est très négatif et peut
abuser d'alcool, de médicaments ou de cigarettes. Il devient
déprimé et résigne face à cette situation
désespérée. Le résultat de ce syndrome est que
l'infirmier ne voit plus le patient comme une personne et n'a pas la
possibilité d'établir une vraie relation d'aide.
Il existe 3 phases :
· 1ère phase : les symptômes
sont peu nombreux et occasionnels. Il suffit de prendre soin de soi, de se
relaxer ou de prendre un congé pour que tout rentre dans l'ordre.
· 2ème phase : les signes et les
symptômes sont plus réguliers, ils durent plus longtemps et
disparaissent plus difficillement.Il ne suffit pas d'un week-end de repos pour
les effacer.
· 3ème phase: des
problèmes physiques et psychologiques apparaissent et la personne ne
peut plus faire face, elle aura besoin d'une aide extérieure.
L'environnement organisationnel peut favoriser
le « burnout ».C'est le cas lorsque les demandes de
productivité et de performances sont excessives, que l'autorité
est ambiguë et respecte peu les personnes, que ce que l'on produit est
considéré négativement (PERLEMUTER L.et al., 1995).
D.Les troubles mentaux
L'absentéisme et les congés de longue
durée des soignants sont en grande partie dus à des troubles
psychiques. On ne connaît pas réellement la fréquence des
dépressions chez les soignants, mais on a identifié des facteurs
de risque associés à ces troubles : horaires, situation de
famille, âge et sexe, catégorie professionnelle.
Ces troubles mentaux liés à l'activité
professionnelle, à une charge mentale et psychique de travail mettent en
jeu une interaction entre vie professionnelle et vie privée.
II.3.1.2.Répercussions sur les patients
Au niveau le plus fondamental, la compétence collective
des infirmiers, et les taux de dotation constituent d'importantes variables
explicatives de la mortalité (Aiken, Sloane et Sochaloki, 1998).
D'une manière plus générale, un examen
des études réalisées par Aiken et d'autres chercheurs et
publié dans California Nurse (1999) conclut qu'un
meilleur rapport infirmier/patient est directement lié
à la satisfaction des patients et à leur qualité de vie
à la sortie de l'hôpital, à leurs connaissances et leurs
observances des traitements et qu'ils subissent moins des complications pendant
leur séjour à l'hôpital, à coûts
réduits et à un séjour plus bref et plus
sécuritaire à l'hôpital.
Needleman et al(2002) ont aussi démontré que les
patients qui bénéficient de plus d'heures de soins par jour de la
part d'infirmier restaient moins longtemps à l'hôpital et
l'observait chez eux un taux moins élevé d'infections des voies
urinaires, de pneumonie, de chocs cardiogènes et d'arrêt
cardiaque.
Un surcroît de travail représente un risque pour
les patients, dû au fait que :
· Les infirmiers sont moins vigilants aux changements de
conditions des patients
· Les infirmiers ont des réactions lentes
· Erreurs dans la délivrance des
médicaments cas de contre-indications.
· Erreurs de discernement clinique.
· Augmentation des infections nosocomiales
· Prolongement du séjour du patient à
l'hôpital.
Toutes ces conséquences potentielles vont
entraîner une détérioration probable de la qualité
des soins prodigués.
Conclusion
L'allégement de la charge psychique, mentale et
physique doit être recherché par une action sur les conditions et
l'organisation du travail et par un renforcement de la capacité des
soignants à faire face aux contraintes de travail. Une dotation
suffisante en personnel, un environnement physique et une organisation du
travail adapté permettent de réduire la surcharge de travail,
principal facteur de stress évoqué par les soignants
(PERLEMUTER L.et al.,2005).
Ø Organisation des soins
Les questions d'organisation du travail sont un point
préoccupant à l'hôpital, exprimés par les personnels
et les directions.
Parler de l'organisation des soins dans les services c'est
comprendre les lieux qui existent : les tâches, les patients, les
outils, la formation et les compétences, les relations sociales, la
communication et les flux.
La situation de travail de soins est un ensemble de
tâches à réaliser, définis par des buts à
atteindre : soigner, guérir, accompagner,...et l'organisation du
travail c'est-à-dire l'articulation entre l'activité
médicale et les soins paramédicaux, la répartition des
tâches entre différentes catégories du service de soins
infirmiers, le matériel disponible et un espace prévu pour
exécuter le travail dans un temps imparti.
L'hôpital ne peut être comparé à une
entreprise car l'objet du travail est aléatoire. Il existe une
variabilité importante due à la nature des soins, à la
notion d'urgence, l'entrée de nouveaux patients, l'aggravation de
l'état des patients hospitalisés,...
Cette variabilité permanente fait que chaque service de
soins ait son organisation du travail singulière
réactualisée fréquemment.
Ø Des interventions à mettre en route
pour maintenir une bonne organisation de service.
Sous des formes très diverses, ce sont des structures
susceptibles d'alléger le stress et ses effets :
· L'infirmier professionnel est le meilleur juge de ses
propres capacités. Si elle ne peut pas dispenser des soins en toute
sécurité, elle doit en informer ses supérieurs.
· Réunions régulières sur le
fonctionnement de service ;
· Réunions informelles à l'occasion des
pauses ;
· Temps de transmission entre équipes, suffisant
pour écarter les incertitudes dans les tâches à
assumer ;
· Formation permettant d'accroître la
compétence des soignants.
Ces interventions doivent reposer sur une adhésion
personnelle et volontaire des soignants, une acceptation de l'administration et
de l'encadrement infirmier et médicale.
CHAP.III.METHODOLOGIE
III.1.Description du lieu d'étude
Le CHUK est l'un des hôpitaux de référence
nationale .Il est situé dans la Ville de Kigali, District de Nyarugenge,
Secteur Gitega. L'hôpital a démarré ses activités en
1922 à Muhima, la construction de son siège actuel a
commencé en 1931.
Le CHUK comporte plusieurs services cliniques qui sont tous
opérationnels : le service de médecine interne, de
chirurgie, de pédiatrie, d'ORL, de stomatologie, d'ophtalmologie, de
dermatologie, d'anesthésie et réanimation, de radiologie, des
urgences, des soins intensifs, de kinésithérapie, de pharmacie,
service technique, orthopédie, et unité de fabrication des
solutions de perfusions. Le CHUK compte actuellement 375 lits.
Vu sa capacité matérielle et en personnel, il
accueille des patients transférés par des hôpitaux de
district et les autres hôpitaux de référence ainsi que la
population de la ville de Kigali et des régions avoisinantes.
Au départ appelé Centre Hospitalier de Kigali
(CHK), il est connu actuellement sous le nom de Centre Hospitalo-universitaire
de Kigali (CHUK).Cette nouvelle appellation est la conséquence de la
modification de sa mission qui veut qu'en plus de la prestation des soins, le
CHUK s'occupe de l'enseignement et la formation universitaire des
médecins et autres personnels de santé. La nouvelle appellation a
été adoptée au début de l'année 2002.
III.1.2.Présentation de service de médecine
interne
Le service de médecine interne du CHUK comporte 4
unités à savoir :
-La salle 3 pour les hommes ;
-la salle 4 pour les femmes ;
-la salle 6 ;
-le pavillon.
Ici nous allons nous intéresser à décrire
la salle 3 et salle 4 qui font l'objet de notre étude.
La salle 3 pour les hommes comporte : 36 lits, 16
infirmiers toutes les catégories confondues, 4 médecins dont 2
généralistes et 2 spécialistes, 1 agent social, 1
counselor et le personnel de soutien.
La salle 4 pour les femmes comporte à son tour :
36 lits, 17 infirmiers toutes les catégories confondues, 5
médecins dont 3 spécialistes et 2 généralistes, 1
agent social, 1 counselor et le personnel de soutien.
III.2.Type d'étude
Notre étude sera quantitative, descriptive,
transversale. Elle décrira l'impact de la surcharge du travail infirmier
sur la qualité et la rentabilité des soins. L'étude sera
menée dans les unités de médecine interne à savoir
salle 3 et 4 du 01Janvier 2008 au 01 Mai 2008.
III.3.Population d'étude
La population cible de notre étude sera
constituée d'infirmiers travaillant dans le service de médecine
interne salle 3 et salle 4.Ils sont au total 33, toutes les catégories
confondues.
III.4.Echantillonnage
III.4.1. Taille de l'échantillon
30 infirmiers oeuvrant dans le service de médecine
interne salle 3 et 4 constitueront notre échantillon.
III.4.2. Stratégie d'échantillonnage
La méthode d'échantillonnage sera
aléatoire simple. Donc, tous les infirmiers ont la même chance
d'être selectionné, le tirage sera effectué au hasard
à partir de la base de sondage jusqu'au nombre d'unités voulu.
III.4.3. Critères d'éligibilité
· Accepter de participer volontairement à
l'étude ;
· Etre infirmier (ère) dans le service de
médecine interne au moment de collecte des données.
III.5.Instruments et processus de collecte des
données.
Le recueil des données sera réalisé au
moyen d'un questionnaire qui sera adressé au personnel infirmier
concerné par notre étude. Le pré-test de notre
questionnaire sera important pour s'assurer de sa validité et de sa
pertinence.
III.6.Analyse, présentation et interprétation
des données.
La méthode analytique nous facilitera à analyser
systématiquement toutes les informations ainsi que les données
rassemblées auprès des infirmiers.
La méthode statistique nous aidera à quantifier
les résultats et les présenter sous forme de tableaux.
Les logiciels Microsoft Word, Excel et le dépouillement
manuel nous serviront de faire l'analyse et le traitement des données.
Dans l'analyse, le pourcentage de différents variables en question sera
grandement tenu en considération.
III.7.Problèmes et limites du sujet
Notre étude fera face probablement au manque des
données dans la littérature concernant notre sujet au Rwanda
même si le personnel infirmier est confronté aux effets
négatifs relatifs à sa profession peu d'études ont
été faites dans ce domaine.
Un autre problème que nous nous heurterons probablement
est le manque de temps de la part des infirmiers pour répondre à
nos questionnaires. Pour éviter cela nous permettrons aux infirmiers de
rentrer à la maison avec le questionnaire et répondre aux
questions étant posés.
La réalisation de notre protocole de recherche se
heurtera également aux difficultés comme obtenir la permission de
mener une étude, disponibilité des données, accord de
participation à l'étude, difficultés d'obtenir des
informations sur les questions sensibles et/ou des affaires privées.
III.8.Considération éthique
Etant donné que dans toute recherche des règles
éthiques et déontologique sont à respecter et annoncer aux
enquêtés, avant de collecter les données nous expliquerons
aux infirmiers qui feront l'objet de notre étude le but de notre
enquête en mettant l'accent sur l'anonymat de personne en vue de garantir
les résultats de notre étude. En outre, nous ferons l'engagement
éventuel de communiquer les résultats de l'enquête
après sa soutenance.
CHAP.IV.PRESENTATION DES RESULTATS
Tableau 1 :
Répartition des interrogés selon la tranche d'âge
Tranche d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
20-25
|
|
|
26-35
|
|
|
36-45
|
|
|
46 et plus
|
|
|
Tableau
2 :.Répartition des interrogés selon le sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
|
|
Feminin
|
|
|
Tableau .3 :.Niveau
d'étude des interrogés
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
A2
|
|
|
A1
|
|
|
A0
|
|
|
Tableau.4 :.Répartition des interrogés
selon l'état civil
Etat civil
|
Effectif
|
Pourcentage
|
célibataire
|
|
|
Marié(e)
|
|
|
Divorcé(e)
|
|
|
Veuf(ve)
|
|
|
Tableau 5. :
Répartition des infirmiers selon qu'ils travaillent la nuit ou le
jour
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Nuit éxclusivement
|
|
|
Jour éxclusivement
|
|
|
Jour et Nuit alternativement
|
|
|
Tableau
6:Répartition des infirmiers selon les facteurs de surcharge de travail
dans le service.
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Nombre élevé des malades par rapport au
personnel infirmier
|
|
|
Journées plus chargées que nuits
|
|
|
Nuits plus chargées que journées
|
|
|
Répartition inéquitable des taches
|
|
|
Tableau 7 :
Répartition des infirmiers selon les facteurs à la base des
difficultés d'organisation dans leur service.
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Ratio Infirmier/Malade
|
|
|
Equipment insuffisant aux sollicitant
|
|
|
Négligence
|
|
|
Tableau 8:
Répartition des infirmiers selon les risques liés au
surcroît de travail chez les malades.
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Séjour prolongé a l'hôpital
|
|
|
Surveillance du malade non adaptée
|
|
|
Malades non satisfaits
|
|
|
Augmentation des infections nosocomiales
|
|
|
Tableau 9:
Répartition des infirmiers selon les risques liés au
surcroît de travail chez les infirmiers.
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Absentéisme au travail
|
|
|
Moins de vigilance&réactions lentes aux
changements des conditions des malades.
|
|
|
Burnout
|
|
|
Multiples congés de maladie
|
|
|
Incompétence socio-familiale.
|
|
|
Tableau 10:
Répartition des infirmiers selon l'appréciation de la
collaboration de leur équipe au cours du travail.
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Excellent
|
|
|
Très bon
|
|
|
Bon
|
|
|
Assez bon
|
|
|
Médiocre
|
|
|
Tableau 11:
Répartition des infirmiers selon la ratio Infirmier/malade.
1infirmier pour:
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1-5malades
|
|
|
6-10malades
|
|
|
11-15malades
|
|
|
16-20malades
|
|
|
21malades et plus
|
|
|
BIBLIOGRAPHIE
Livres
BAY, Lynette et DINDY, Yvonne. Soins infirmiers en milieu
tropical, volume I, 1992.
DOENGES, L.E., MOORHOUSE, M.F., BURLEY, J.T.Application de
la démarche des soins infirmiers et des diagnostics infirmiers,
Maloine, 1995.
DUBOYS FRESNEY, C., Le résumé des soins
infirmiers, Maloine, 1997.
FOUGERE, M., Dictionnaire encyclopédique
illustré, 1996
PERLEMUTER, L. et al. Législation, éthique
et déontologie, responsabilité et organisation du
travail ; Nouveaux cahiers de l'infirmier, Paris : Masson,
1995.
Mémoire
1. NTITEGEKWA Marie Francine, La qualité des soins
infirmiers en milieu hospitalier, (Mars, 2004), CHUK et CHUB, KHI,
(Inédit).
2. NARUHOGAZI Chouette, Evaluation du niveau de satisfaction
des patients hospitalisés au CHUK sur leur prise en charge
infirmière (Juin, 2002), CHUK, KHI (Inédit).
Internet
1. MARGOT, Shields et WILKINS, Kathryn., Enquête nationale
sur le travail et la santé du personnel infirmier au Canada de
2005(http:/www.hc-sc.gc/t),Décembre,2006 (consulté le
25/04/2007).
2.CLARKE,M.,etal., Journal of American Medical Association.,(
www.jama.fr),octobre,2002(consulté
le 20/05/2007).
3.LELIEVRE,N.,Définition du rôle propre de
l'infirmier,(
www.infirmier.com),Octobre,2006(consulté
le 26/05/2007)
ANNEXES
A .PLAN DU TRAVAIL
L'étude sera effectuée pendant une
période de 8 mois:
TACHES A ACCOMPLIR
|
DATE DE LEUR ACCOMPLISSEMENT
|
PERSONNEL RESPONSABLE
|
PERSONNEL/JOURS REQUIS
|
Préparation et dépôt du projet
|
01Septembre-15 Novembre 2007
1èsem-11èsem
|
2 investigateurs
1 superviseur
|
3 x76 jours
|
Permission et autorisation de mener l'étude
|
01-07 Janvier 2008
12è sem-13èsem
|
2 investigateurs
|
2×7Jours
|
Visite et contact de la population d'étude en vue de
l'orientation
|
14-21 Janvier
14èsem-15èsem
|
2 investigateurs
|
2x8jours
|
Pré-test et finalisation des instruments de
recherche
|
20 Janvier-03 Février
16èsem-17èsem
|
2 investigateurs
1 superviseur
|
3x15jours
|
Collecte des données
|
04 Février -17 Février
18èsem-19èsem
|
2 investigateurs
2 assistants
(Responsables des salles)
|
4x14jours
|
Saisi des données
|
25 Février-09 Mars
19èsem-20èsem
|
2 investigateurs
|
2x14jours
|
Analyse des données
|
17 Mars-30 Mars
21èsem-22èsem
|
2 investigateurs
1superviseur
|
3x14jours
|
Rédaction du rapport (1è rapport)
|
07 Avril-20 Avril
23èsem-24èsem
|
2 investigateurs
|
2x14jours
|
Présentation du rapport
|
21 Avril-27Avril
25èsem
|
2 investigateurs
1superviseur(2jours)
|
3x7jours
|
Rédaction du rapport(rapport final)et
dépôt
|
28 Avril-11 Mai
26èsem-27èsem
|
2 investigateurs
1 superviseur
|
3x14jours
|
Retro-information a la population d'étude
|
19 Mai-25Mai
28èsem-30èsem
|
2 investigateurs
|
2x7jours
|
B.GRAPHIQUE DE GANTT
TACHES A ACCOMPLIR
|
ANNEE 1
|
ANNEE 2
|
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Janvier
|
Fevrier
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Préparation et dépôt du projet
|
XXX
|
XXX
|
XX
|
|
|
|
|
|
Permission et autorisation de mener l'étude
|
|
|
|
X
|
|
|
|
|
Visite et contact de la population d'étude en vue de
l'orientation
|
|
|
|
X
|
|
|
|
|
Pré-test et finalisation des instruments de
recherche
|
|
|
|
X
|
X
|
|
|
|
Collecte et vérification des données
|
|
|
|
|
XX
|
|
|
|
Saisi des données
|
|
|
|
|
X
|
X
|
|
|
Analyse des données
|
|
|
|
|
|
XX
|
|
|
Rédaction du rapport(1è Rapport)
|
|
|
|
|
|
|
XX
|
|
Présentation du rapport
|
|
|
|
|
|
|
X
|
|
Rédaction du rapport(Rapport final) et
dépôt
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
Rétro information à la population
d'étude
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
(X : Une semaine)
ORGANISATION DU PROJET
Pour bien mener notre travail d'étude, les tâches
seront reparties aux différentes personnes impliquées comme
suit:
1. SUPERVISEUR: Il sera chargé de la direction et la
supervision du projet. Il orientera, corrigera et guidera le déroulement
des activités en donnant conseils aux enquêteurs .Les
différentes activités dans lesquelles il sera impliqué
sont bien explicitées dans le plan du travail.
2. INVESTIGATEURS: Ils seront des acteurs principaux de la
réalisation du projet. Ils interviendront dans toutes les
activités qui seront menées. Leurs rôles dans
différentes activités sont bien explicitées dans le plan
du travail.
3. LES ASSISTANTS: Ce sont les responsables des salles ou
l'étude sera menée. Ils aideront dans la collecte des
données en collaboration avec les enquêteurs en distribuant les
questionnaires, les retournant et les remettant aux enquêteurs; et en
facilitant l'accès aux différents documents du service
nécessaires à la réalisation de l'étude (des
registres et dossiers, des rapports, etc.)
C.BUDGET DU PROJET DE RECHERCHE
1.Préparation d'étude
No
|
Articles
|
Nombre des personnes
|
Nombre des jours
|
Nombre de personnes/jours
|
Prix unitaire(frw)
|
Prix total(frw)
|
1
|
Préparation et dépôt du projet de
recherche
|
3
|
76
|
3personnes × 76=228
|
2500
|
570.000
|
2
|
Permission et autorisation de mener l'étude
|
2
|
7
|
2personnes× 7=14
|
2500
|
35.000
|
|
Sous total
|
|
605.000
|
2.L'enquête
No
|
Articles
|
Nombre de personne
|
Nombre de jours
|
Nombre des personnes/jour
|
Prix unitaire(frw)
|
Prix total(frw)
|
1
|
Contact avec la communauté en vue de l'orientation de
membres sur le projet
|
2
|
8
|
2 personnes × 8jours=16
|
2500
|
40.000
|
2
|
Pré-test et finalisation des instruments de
recherche
|
3
|
15
|
3 personnes × 15jours=45
|
2500
|
112.500
|
3
|
Collecte des données
|
4
|
14
|
4personnes × 14jours=56
|
2500
|
140.000
|
4
|
Transport
|
3
|
90
|
3personnes × 90 jours=270
|
1000
|
270.000
|
5
|
Restauration
|
2
|
90
|
2 personnes × 90 jours=180
|
1000
|
180.000
|
6
|
Location laptop
|
|
50
|
|
2500
|
125.000
|
|
Sous total
|
|
867.500
|
3. Fourniture
No
|
Article
|
Quantité
|
P.U( Frw)
|
Total (Frw)
|
1
|
Rames de papier
|
2
|
3000
|
6000
|
2
|
Crayons
|
2
|
100
|
200
|
3
|
Stylons
|
1 paquet
|
4000
|
4000
|
4
|
Gomes
|
3
|
500
|
1500
|
5
|
calculatrice
|
2
|
1500
|
3000
|
6
|
Enveloppes
|
100
|
50
|
5000
|
7
|
Agrafeuse
|
2
|
1000
|
2000
|
8
|
Boîte d'agrafes
|
5
|
500
|
2500
|
9
|
Classeur
|
2
|
1500
|
3000
|
10
|
Flash disk
|
1
|
18000
|
18000
|
11
|
communication
|
15 Cartes
|
2500
|
37.500
|
12
|
Visite sur internet
|
20 fois
|
500/heure
|
10.000
|
|
Sous total
|
|
92.700
|
4. Production du rapport
No
|
Article
|
Nombre des personnes
|
Nombre des jours
|
Nombre des personnes / jours
|
Prix unitaire
Frw
|
Prix total en Frw
|
1.
|
Vérification et saisi des données
|
2
|
14
|
2 personnes × 14jours=28jours
|
2500
|
70.000
|
2.
|
Analyse des données
|
3
|
14
|
3personnes ×14jours=42jours
|
2500
|
105.000
|
3
|
Rédaction du rapport du projet
|
2
|
14
|
2personne × 14jours=28jours
|
2500
|
70000
|
|
Sous total
|
|
245.000
|
5. Atelier de validation du rapport
No
|
Article
|
Nombre des personnes
|
Nombre de jour
|
Nombre de personne / jours
|
Prix unitaire
Frw
|
Total en Frw
|
1.
|
Présentation du rapport
|
3
|
7
|
3 personnes × 7jours=21jours
|
2500
|
52.500
|
2.
|
Rédaction du rapport (final)
|
3
|
14
|
3personnes × 14jours=42jours
|
2500
|
105.000
|
3.
|
Retro-information à la communauté
|
2
|
7
|
2personnes × 7jours=14
|
2.500
|
35.000
|
|
Sous total
|
|
|
|
|
192.500
|
6. Résume du budget
No
|
Description
|
Total Frw
|
1.
|
Préparation de l'étude
|
605.000
|
2.
|
L'enquête
|
867.500
|
3.
|
Fournitures de l'étude
|
92.700
|
4.
|
Production du rapport
|
245.000
|
5.
|
Atelier pour la validation du rapport
|
192.500
|
|
Total
|
2.002.700
|
|
Imprevu(15%)
|
300.405
|
|
TOTAL GENERAL
|
2.303.105
|
D.PROFIL DES ETUDIANTS ENQETEURS ET DE
L'INSTITUTION
CURRICULUM VITAE
I. IDENTIFICATION
Nom : Ndayisaba
Prénom : Aphrodis
Date de naissance : le 02/04/1980
Lieu de naissance : District Kayonza/Province de l'Est
Père : Gatunzi Froduald
Mère : Nyiransabanzubuhoro Concessa
Nationalité : Rwandaise
Etat Civil : Célibataire
II. ETUDES FAITES
1987-1993 : Ecole Primaire de Rugoma
1997-2000 : Ecole secondaire APENA
2000-2003 : Ecole des sciences infirmières de
Byumba
III. EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
2000-2003 : Stages de formation à l'hôpital de
BYUMBA
2003-2005 : Infirmier au Centre de Santé de
Ntaruka
2005 -2007 : Etudes supérieures en sciences
infirmières au KHI
IV .LANGUES PARLEES
- Français
- Anglais
- Kinyarwanda
- Swahili
Je jure sur mon honneur que les informations citées ci
haut sont conformes à la réalité.
NDAYISABA Aphrodis
CURRICULUM VITAE
I. IDENTIFICATION
Nom : SINGIRANKABO
Prénom : Joseph Hermann
Date de naissance : le 28/10/1982
Lieu de naissance : District Gatsibo, Province de l'Est
Lieu de résidence : District Nyarugenge, Ville de
Kigali
Nationalité : Rwandaise
Etat Civil : Célibataire
II. ETUDES FAITES
2005-2007 : Etudes supérieures en sciences
infirmières au K.H.I
2000-2003 : Humanité en sciences infirmières
à l'Ecole des sciences infirmières de
Byumba
1997-2000 : Etudes secondaires Tronc commun au
Collège ADEGI, Gatsibo.
1988-1997 : Etudes primaires à Nyarubuye, Gatsibo.
III. EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
2005-2007 : Infirmier à l'hôpital Roi Faisal,
Kigali.
2003-2004 : Infirmier à la Pharmacie KIRA,
Gatsibo.
2000-2003 : Stages de formation à l'hôpital de
BYUMBA
IV .LANGUES
- Français
- Anglais
- Kinyarwanda
- Swahili
Je jure sur mon honneur que les informations citées ci
haut sont conformes à la réalité.
SINGIRANKABO Joseph Hermann
PROFIL DE L'INSTITUTION
Kigali Health Institute (K.H.I) est une institution
d'éducation supérieure crée en Juin 1996 par le
ministère de la santé, en collaboration avec le Ministère
de l'Education de la science, de la technologie et de la recherche
Scientifique, dans le but de résoudre les problèmes de la
population Rwandaise en santé dus à la prise en charge
inadéquate en quantité et en qualité.
Les premiers départements ouverts sont :
- Anesthésie
- Physiothérapie
- Sciences infirmières
Graduellement le KHI a introduit d'autres départements qui
sont :
-Santé Mentale
-Dentisterie
-Laboratoire
-Radiographie
- Santé et environnement
- Ophtalmologie
- Programme de soir pour les sciences infirmières
- Programme de licence pour enseignement dans les écoles
des sciences infirmières.
Le KHI possède 3 campus :
- le principal campus à KIYOVU, Ville Kigali
-Campus de Ndera
-Campus de Nyamishaba.
Les étudiants de KHI sont soit privés ou boursiers
du gouvernement.
Mission du K.H.I
Sa mission est de former et développer les ressources
humaines, dans le secteur paramédical au Rwanda, qualifiées,
compétentes et aptes à résoudre les problèmes
sanitaires de la population rwandaise.
Les principaux services du campus de Kigali sont:
-Bloc Administratif
- Services des Département
-Bibliothèque
-Services de ICT
-Centre de formation continue du KHI(CEFOCK)
Organisation du KHI :
A.Equipe administrative
-Recteur : Dr NDUSHABANDI Désiré
-Vice recteur chargé affaires académiques et
recherche : Dr KABAGABO Chantal
-Vice- Recteur chargé de l'administration et des
finances : Mr KAZIGE Eugène.
B.Equipe académique.
Elle est composée de 3 facultés :
1. Faculté des paramédicaux avec les
départements suivants :
-Départements d'Anesthésie
-Département de laboratoire
-Département de dentisterie
-Département physiothérapie
-Département d'imagerie médicale
-Département d'ophtalmologie.
2. Faculté de sciences infirmières
-Département des sciences infirmières avec 2
options :
Hospitalière et
Sage-femme.
-Département de la santé mentale
3. Faculté de santé environnement.
En outre, KHI possède un autre
département :celui des langues.
E. QUESTIONNAIRE
I.CONSIGNES :
· Ce questionnaire a été
rédigé pour déterminer l'impact de surcharge du travail
infirmier sur la qualité et la rentabilité des soins.
· Les réponses sont confidentielles.
· Ne mentionnez pas votre nom.
· Veuillez répondre lisiblement et
précisément sans ratures.
· Cochez à l'aide d'un X dans la case
correspondante.
II : IDENTIFICATION
1. AGE :
20-25ans :
26-35 ans :
36-45ans :
46 et plus :
2. SEXE :
Masculin :
Féminin
3. Niveau d'étude :
Infirmier A0 :
Infirmier A1 :
Infirmier A2 :
4. Responsabilité dans le service :
-Infirmier responsable :
-Infirmier subordonné:
5. Etat civil :
-célibataire :
-Marié(é) :
-Divorcé(é)
-Veuf (ve) :
-Séparé(e) :
6. Depuis combien d'années
êtes-vous en travail infirmier ?
1-5ans
6-10ans
11-15ans
16ans et plus
7. Depuis combien de temps travaillez-vous en
médecine interne au CHUK ?
1 mois-5ans
6-10 ans
10 ans et plus
8. Travaillez-vous de jour et nuit ?
Spécifiez si exclusivement ou alternativement.
Nuit
Jour
III : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC LE SUJET
D'ETUDE
1. Comment définissez-vous la surcharge de travail dans
votre service ?
..........................................
2. Etes-vous surchargé dans votre
service ?
Oui
Non
3. Si oui quels sont les facteurs de surcharge de travail dans
votre service ?
-Malades nombreux comparativement au personnel
infirmier
-Journées plus chargées que nuits
-Nuits plus chargées que journées
-Répartition inéquitable des tâches
Autres (précisez) :
........................................................4.
Trouvez-vous des difficultés dans l'organisation de l'infirmier
lui-même dans son travail ?
Oui
Non
Si oui quels sont les facteurs en cause :
.........
5. Le ratio infirmier(ère)/malade vous oblige d'aller
au delà de vos capacités ?
Oui
Non
6. Remarquez-vous que la surcharge de travail a des
conséquences négatives sur la performance de l'infirmier dans son
travail et sur sa santé ?
OUI
NON
Si oui, lesquelles ?
............
7. Remarquez-vous que le surcroît de travail a des
répercussions néfastes sur la santé et la
sécurité des patients ?
Oui
Non
Si oui lesquelles ?
...................................................
8. Comment appréciez-vous la collaboration de votre
équipe au cours du travail ?
-Excellent
-Très bon
-Bon
-Assez bon
-Médiocre
9. Quels moyens utilisez-vous en équipe pour
gérer le surcroît de travail dans votre service ?
.........
10. Etes-vous satisfait(e) de la qualité des soins que
vous dispensez dans les conditions de surcharge ?
Oui
Non
11. Que pouvez-vous suggérer en vue d'améliorer
la qualité des soins dans votre service ?
...............
|