CONCLUSION GENERALE
Comment pouvons nous situer la normalisation
comptable tunisienne par rapport à l'harmonisation internationale ? En
d'autres termes, est ce que le système comptable des entreprises est
resté en harmonie avec les normes internationales même
après les modifications récemment apportées par l'IASB
à un grand nombre de ses normes ?
Nous avons posé au début de ce travail de
recherche deux hypothèses pour répondre à cette question.
Il y a lieu maintenant de voir laquelle est valable et laquelle qui est n'est
pas valable.
Hypothèse de base selon laquelle les divergences entre
les normes tunisiennes récemment publiées et les normes
internationales sont substantielles et par conséquent une actualisation
des normes comptables tunisiennes est nécessaire.
Hypothèse nulle selon laquelle ces divergences ne sont
pas substantielles et il n'y a pas lieu d'actualiser les normes.
En prenant en considération les développements
qui ont précédé, nous pouvons affirmer avec une assurance
raisonnable qu'il y a des divergences substantielles entre les normes
internationales et les normes tunisiennes qu'il y a lieu de les prendre en
considération si le normalisateur veut poursuivre son chemin qu'il a
déjà commencé. C'est suivre la normalisation
internationale et veiller à la convergence des deux
référentiels nationale et internationale.
A cette effet, nous validons l'hypothèse de base qui
exige qu'une actualisation des normes comptables tunisiennes soit
effectué si le normalisateur veut poursuivre son but qu'il a fixé
au début de son chemin.
Quant aux limites de notre étude, elles sont
nombreuses. On va se contenter de citer quelques un. Et c'est à vous
d'évaluer ce modeste travail.
Notre étude se limite d'abord, dans le temps, dans la
mesure ou ce mémoire a été élaboré sur la
base des normes internationales mises à jour par l'IASB en septembre
2004 et applicable le 1/1/2005. C'est-à-dire toute modification qui
intervient postérieurement à cette date n'est pas prise en
considération.
Notre étude se limite dans l'espace, dans la mesure nous
n'avons pas étudié les divergences entre toutes les normes
tunisiennes et les normes internationales ce qui va biaiser dans une certaine
mesure notre généralisation et les résultats auxquels nous
avons aboutit.
Nous avons ignoré les publications effectuées et
qui concernent les normes sectorielles et les normes relatives aux organismes
à but non lucratif qui sont considéré comme des normes
spécifiques donc nous nous sommes intéressés uniquement
aux normes récemment publiés par le normalisateur tunisien et
quelques aspects qui leurs sont liés.
Nous avons développé excessivement certains aspects
que nous avons jugé fondamentale. Nous avons aussi omit certains aspects
soit par maladresse soit que nous n'avons pas voulu les développer vu la
contrainte temps, la contrainte méthodologique et d'autres
contraintes.
Parmi aussi les limites de ce travail de recherche c'est le fait
qu'il se base sur des jugements qu'on a considéré comme objectif
mais, en réalité la subjectivité en est une grande partie.
Notre étude serait plus fructueuse si elle a
été complétée par une étude sur le terrain
en prenant un échantillon d'entreprise qui établit des
états financiers selon les deux référentiels. En
effectuant les différents testes que nous avons effectués les
résultats seront peut être plus concluante.
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