3.2) L'avenir de l'harmonisation comptable internationale
La septième question posée avait pour objectif
d'évaluer les perspectives de la normalisation comptable internationale
et de voir est ce que cette normalisation a des perspectives de survivre comme
une nouvelle culture comptable. Est-elle prometteuse ? Les IFRS deviendront-ils
un jour le langage universel de la comptabilité ? Comme nous avons
adopté les IFRS et le fait que les IFRS deviendront un langage universel
de la comptabilité c'est-à-dire que nous seront confronté
à des enjeux économiques énormes.
La huitième question traite de l'impact d'une adoption
pure et simple des IFRS. Nous avons constaté qu'il y a des pays qui
adoptent les normes internationales sans pour autant que leur environnement
soit encore adapté aux contexte économique des pays
développés. Nous précisons à ce propos que les
normes internationales sont élaborées dans une logique de
marché financier développés. Bref, l'impact de l'adoption
des normes internationales peut être bénéfique pour certain
pays, comme leur adoption peut avoir un impact négatif pour d'autres
pays. A travers la réponse à cette question nous seront capable
de voir la relation entre l'effet normale d'une adoption des IFRS et l'effet
sur l'information financière divulguée par les entreprises
tunisiennes (voir question 3 de 3.1).
La neuvième question tient à recenser les obstacles
qui peuvent contrecarrer l'harmonisation internationale. Cette question nous
projette dans le future tout en nous laissons lié à notre
présent en cherchant les obstacles que l'harmonisation internationale
rencontre aujourd'hui et les rencontrerait demain.
3.3) Etude comparative entre les normes tunisiennes et les
normes internationales
La dixième question tient à fouiller dans les
divergences substantielles qui peuvent exister entre les normes tunisiennes et
les normes internationales d'abord au niveau du cadre conceptuel. L'existence
de divergences substantielles entre les deux cadres conceptuels veut dire
carrément que le système comptable des entreprises n'est pas en
harmonie avec référentiel internationale sans passer pour voir
les divergences au niveau des normes thématiques.
La onzième question s'attache à l'identification de
divergences qui sont jugés substantielles entre les deux cadres de
préparation et de présentation des états financiers.
Parfois, une divergence au niveau de la présentation uniquement peut
affecter la comparabilité des états financiers et par la suite
affecter l'opinion des utilisateurs.
La douzième question porte sur l'identification
d'éventuelles divergences qui peuvent exister entre l'IFRS 3 et la NCT
38 et qui ont le caractère d'être substantielle. Cette
appréciation nous permet de conclure est ce que les deux normes sont
restée en harmonie malgré les révisions qu'elle a
subit.
La treizième question va nous permettre d'apprécier
l'impact des divergences entre la NCT 38 et l'IFRS 3 sur le résultat.
Est-ce que cet impact est significatif ou pas. on se rappelle bien ce qui s'est
passé à Mercedes Benz en 1998 qui a préparé ses
états financiers d'abord selon le référentiel allemand et
qui fait apparaître un bénéfice de 150 millions EURO.
Ensuite, voulant être coté sur le marché de New York elle a
retraité ses états financiers conformément au
référentiel américain, son résultat se chiffre
à 200 millions EURO de perte. Ce ci est dû bien sur aux charges
non décaissables et aux produits non encaissables.
La quatorzième question a traité des divergences
entre les normes tunisiennes et les normes internationales, qui sont
jugées substantielles et qui se rapportent à la consolidation des
comptes. Cette question va nous permettre de prendre une position, est ce que
les normes tunisiennes sont restées en harmonie avec les normes
internationales et ce ci malgré la révision de ces normes par
l'IASB.
La quinzième question va nous permettre d'apprécier
l'impact des divergences substantielles identifiées dans la
précédente question d'abord sur les états financiers et
par la suite sur l'opinion des investisseurs.
La seizième question, bien qu'elle traite de la norme
monnaie étrangère, nous avons remarqué son rapport
étroit avec les normes de la consolidation. Car une mère qui
établit en Tunisie va consolider ses filiales qui existent à
l'étranger seront tenu inéluctablement à appliquer cette
norme.
La dix-septième question va nous permettre d'ouvrir
d'autre perspective de recherche sur les divergences substantielles qui peuvent
exister au niveau des autres normes puisqu' ils n'ont pas fait l'objet
d'étude dans le cadre de ce mémoire.
La dernière question a en fait le caractère de
résumé puisqu'elle s'attache à un problème
général qui touche les états financiers dans leurs
globalités. Une entreprise tunisienne établissant ses
états financiers selon le référentiel tunisien et elle
décide d'établir ses états financiers selon le
référentiel internationale est ce que la comparabilité de
ses états financiers sera-t-elle affectée.
Il est à noter que pour les questions 14 et 17 se sont des
questions ouvertes nécessitant de l'expert de la réflexion, de
par l'objet de notre étude, les questions ouvertes permettent de fournir
une meilleure information que les questions fermé. Mais, de peur que les
experts comptables n'auront pas le temps de faire ce long travail de
réflexion nous avons limité le nombre de ces questions ouvertes.
Après avoir achevé l'analyse de notre
méthodologie de recherche il convient d'entamer l'analyse des
résultats obtenus.
|