Conclusion
En définitive, nous pouvons conclure de ce qui a
précédé comme analyse qu'il y a beaucoup de divergences
d'abord, au niveau du cadre de préparation et de présentation des
états financiers. Ensuite, nous pouvons affirmer aussi qu'il y a
beaucoup de divergences entre les normes tunisiennes et les normes
internationales. Ceci est clair aussi bien pour des normes récemment
publiées que pour les normes qui ont été publiés
par l'IASB et n'ont pas fait l'objet de révision depuis. L'existence de
nombreuse divergence ne veut pas dire, systématiquement, que les deux
référentiels ne sont pas en harmonie. En effet, l'existence ou
l'inexistence de cette harmonie est tributaire à la manière avec
laquelle l'investisseur perçoit ces divergences entre les normes
tunisiennes et les normes internationales. C'est vrai que l'existence de
plusieurs divergences peut paraître à priori un signe de
l'inexistence d'harmonie. Ceci ne veut rien dire, car deux
référentiels peuvent avoir plusieurs divergences et ils restent
néanmoins en harmonie l'un avec l'autre. A ce niveau d'analyse, nous ne
pouvons rien conclure quant au poids de ces divergences. En fait, on ne peut
pas se prononcer sur le fait que malgré ces divergences les normes
étudiées restent en harmonie avec les normes internationales. Ca
nécessite un certain jugement professionnel. Donc, il faut
apprécier le caractère substantiel ou non des divergences entre
les deux référentiels. Ce qui va faire l'objet de la
troisième partie.
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