c
![](commerce-international1.png)
ommerce international
La théorie du commerce international
Loi des avantages comparatifs
Le mercantilisme (XVIème XVIIIème)
Plusieurs auteurs, comme Jean Bodin, John Locke ou
Monchrétien s'intéressent aux raisons. Moyen de s'enrichir,
confusion entre le roi et la nation, entre la richesse et l'or (puissance d'un
souverain= stock d'or dans les caisses, c'est à dire l'excédent
commercial sur les autres pays).
XVIème, en Europe, l'Espagne a plein d'or. C'est une
course pour s'accaparer les métaux jaunes. Ils ont confondu le
problème de développement économique avec le commerce
international.
Pendant les trois siècles, le but du commerce
international= guerre, gagner les parts de marché, être en
excédent, faire affluer de l'or dans son pays ? Cette vision
mercantiliste ne marche pas avec la théorie du commerce international.
Guerre de part de marché= moyen pour se développer mais pas de
commerce international.
Allan Smith (1776)
Il a l'intuition que l'échange entre pays est un jeu
positif (chacun gagne dans son petit jeu). Il se « plante »
car il ne s'intéresse pas à l'échange international. Il
s'intéresse à l'échange au sein des nations. Il
s'intéresse à l'économie marchande en Ecosse et en
Irlande. Son idée c'est qu'on se spécialise là
où on a un avantage sur les autres (il parle des commerçants).
Théorie de la spécialisation et de l'échange au sein de
l'économie. Spécialisation au sein d'une nation. Il ne dit rien
de plus.
Allan Smith, c'est celui qui fonde l'échange sur les
avantages absolus, c'est à dire, que ce serait l'idée qu'on se
spécialiserait là où on est le meilleur. Il y a une
idée chez Smith qu'il y a un gain à l'échange et pas
seulement une guerre.
L'idée qui traîne dans le langage des gens, ce
sont les avantages absolus alors que ce sont les avantages comparatifs.
Allan Smith imagine deux pays A et B.
Pays A
|
Pays B
|
Chaussures
|
1 j/h
|
0,9 j/h
|
Blé
|
1 T/j
|
1,2 T/j
|
1) Y a-t-il intérêt à
l'échange ?
2) Quel pays va se spécialiser dans quelle
production ?
3) Y a-t-il gain à l'échange ?
4) Qui gagne le plus à l'échange et en fonction
de quoi ?
(Quantité de chaussures par homme :
productivité du travail en chaussure.)
Productivité pour le blé dans le pays B est
supérieure.
Productivité pour les chaussures dans le pays A est
supérieure.
Donc, le pays A se spécialise dans les
chaussures ; le pays B, dans le blé.
En autarcie (avant l'échange), imaginons 100 ouvriers
dans A et pareil dans B ; dans A, 50 font du blé et 50 font des
chaussures ; dans B, même répartition.
Au début, dans A la production de chaussures est de 50
et la production de blé est de 50 alors que dans B la production de
chaussures est de 45 et la production de blé est de 60.
A l'ouverture, imaginons que le taux d'échange est de 1
paire de chaussure pour 1 T de Blé, soit un taux d'échange T=
1,2/1 ; et imaginons que la consommation est de 50 chaussures.
Il y a 50 chaussures sur place et 50 exportées au taux
d'échange de 1,2, ainsi :
Autarcie
|
Ouverture
|
Pays A
|
50
|
50
|
P° chaussures
|
50
|
60
|
P° Blé
|
Pays B
|
45
|
50
|
P° Chaussures
|
60
|
60
|
P° Blé
|
Ainsi, il y a un gain à l'échange. Ici, le pays
A est celui qui gagne le plus mais le taux d'échange à 1,2 ne va
pas de soi. Si on avait pris un autre taux d'échange, on aurait eu un
autre résultat.
? C'est l'exemple des avantages absolus. Ici, chaque pays a un
avantage absolu sur l'autre.
Il est faut de dire qu'on se spécialise là
où on est le meilleur.
L'exemple de Smith c'est ce qu'on appelle pensée
vulgaire, préhistorique. Smith en conclut qu'il fallait vulgariser les
échanges au sein d'un même pays.
Ricardo (1815) et les avantages comparatifs.
Il a aussi bien influencé Marx que les libéraux.
C'est lui qui a introduit la modélisation économique. La valeur
travail ne marche pas. Il parle des impôts puis, en un chapitre de 2
pages il parle du commerce : il pose la théorie des avantages
comparatifs. C'est un anglais, il fait fortune à la bourse. Il est
rentier, propriétaire foncier, élu à la chambre des
députés anglais. Il prônait la liberté d'importer
des biens étrangers dont le blé et, à l'époque, de
Pologne.
Il développe une analyse de classe sociale. C'est un
libéral mais il ne s'encombre pas des propriétaires fonciers (la
corn lose est enlevée en 1846).
L'idée de Ricardo, ce n'est pas le commerce
international, c'est d'augmenter le taux de croissance de l'Angleterre. En
faisant diminuer le prix du blé ? baisse des salaires ? augmentation des
profits ? accumulés.
Il y a 3 classes :
· Les salariés qui dépensent, consomment
tout ce qu'ils gagnent. Le salaire = salaire de subsistance.
· Les capitalistes qui dépensent dans ce
modèle avec le profit et réinvestissent tout.
· Par contre, les propriétaires fonciers
dépensent tout, vivent de leur rente et non pas de leur profit.
Il y a presque un intérêt entre capitalistes et
salariés.
Ricardo a besoin de montrer qu'il faut avoir du blé de
Pologne. Smith avait dit qu'on se spécialise quand on a un avantage.
Angleterre
|
Portugal
|
Drap
|
100 h/drap
|
90 h/drap
|
Vin
|
120 h/hL
|
80 h/hL
|
Selon Allan Smith, le Portugal a des avantages absolus dans le
drap et dans le vin, pas d'échange possible. Ricardo dit que le Portugal
est meilleur partout mais, il a tendance à échanger avec
l'Angleterre. L'échange est non plus sur les avantages absolus mais sur
les avantages comparatifs.
Ici, on va voir que le Portugal a intérêt
à exporter du vin et à importer du drap. Même si le
Portugal peut faire son drap avec 80 personnes, s'il se spécialise dans
la fabrication du vin, via les taux d'échanges, il va réussir que
le taux d'échange entre le vin et le drap à l'international >
taux d'échange vin/drap en autarcie.
En autarcie :
Au Portugal, le taux d'échange entre le vin et le drap
est de : 9/8= 1,125 vins (pour fabriquer un drap= 90 hommes hors, ces 90
hommes faisaient 90/80 vins). Pour 1 hL de vin, on se prive de 8/9= 0,888
draps.
En Angleterre, de combien doit-on se priver de drap pour avoir
1 hL de vin ?
Pour faire 1 hL de vin, il faut se priver de 120/100= 1,2
draps.
Pour 1 drap, il faut se priver de 1/1,2= 0,833 vins.
Le sacrifice pour faire 1 drap au Portugal > sacrifice pour
faire 1 drap en Angleterre.
Le sacrifice pour faire 1 hL de vin au Portugal < celui en
Angleterre.
Relativement, le sacrifice que l'on fait est plus faible dans
l'autre pays que chez nous. Il vaut mieux aller dans celui où l'on est
le moins.
EXERCICE
Angleterre
|
Portugal
|
Travailleurs
|
2000
|
1800
|
Consommation
|
10 L vin.h-1
|
10 L vin.h-1
|
Drap
|
100 h.drap-1
|
80 h.drap-1
|
Vin
|
120 h.L-1
|
90 h.L-1
|
En autarcie, quelles sont les quantités de draps et de
vin consommées dans chaque pays ?
En libre échange, qui se spécialise où et
pourquoi ?
On suppose le cas où le taux d'échange de drap
en vin est très favorable au Portugal ; quelle est la
quantité de drap et de vin consommée dans chaque pays ?
On suppose que le taux d'échange est favorable à
l'Angleterre, quel taux d'échange s'agit-il ? Quelles sont les
quantités consommées dans chaque pays ? (unité
trouvée en drap)
En déduire quel est le gain à l'échange
international des pays en fonction du taux d'échange ?
(remarque : dans chaque pays, il coûte moins cher
de faire du drap que du vin)
Il faut fixer une référence. Ici, le prix du
drap= 1, ce prix est dit le numéraire. Ayant choisi ce numéraire,
on exprime le prix du vin en drap.
Un prix, en théorie économique, c'est un taux
d'échange, c'est à dire à combien on échange un
bien contre un autre. Si on fixe un dénominateur à 1, c'est un
prix.
Quantité de vin = Quantité de
vin
Quantité de drap 1
On va calculer le taux d'échange avant et après
l'ouverture.
En autarcie,
le taux d'échange du vin en drap
|
Le prix du drap en vin
|
Angleterre
|
120/100= 1.2
|
100/120= 0.83
|
Portugal
|
90/80= 1.125
|
80/90= 0.88
|
Le prix du vin en Angleterre> prix du vin en drap au
Portugal.
Autrement dit, pour l'Angleterre, le prix du vin est moins
cher au Portugal qu'en Angleterre. Du point de vue Portugais, prix du drap/ vin
est moins cher en Angleterre qu'au Portugal.
L'Angleterre se spécialise dans le drap et le Portugal
dans le vin. Ici, il n'y a personne qui est plus doué dans un domaine,
hors des avantages abs.. Mais, il vaut mieux faire l'échange.
En Autarcie :
Angleterre
|
Portugal
|
Consommation= 10L vin
Habitants= 2000
Il faut 1200 personnes pour faire 10L. Il
reste 800 personnes qui feront alors 8
draps.
Conso. : 10L vin et 8
draps.
|
Consommation= 10L vin
Habitants= 1800
Il faut 900 personnes pour faire 10L . Il
reste 900 personnes qui feront 11.25
draps.
Conso. : 10L et 11.25
draps.
|
C° dans le monde : 20L de vin et 19.25
draps
|
Commerce international :
On suppose que le prix du vin en drap est de
1.2
|
On suppose que le prix du vin en drap est de
1.125
|
Angleterre
|
Portugal
|
Angleterre
|
Portugal
|
C°=10L vin
P°=2000/100 = 20 draps
Elle exporte 12 draps, consomme 8.
10L de vin importés contre 12 draps, 8 draps.
Gain à l'échange= 0
|
C°=10L vin
P°=1800/90= 20L
Il exporte 10L et récupère :
1.2x10L=12 draps
Gain = 0.75
|
C°=10L vin
Production= 20 draps
Elle importe 10L de vin.
Elle exporte 11.25 draps et consomme 8.75 draps
Gain = 0.75
|
C°=10L vin
Production= 20L
Il exporte 10L.
Il importe donc 11.25 draps.
Gain à l'échange= 0
|
Ici, seul le Portugal gagne 0.75 draps
|
Ici, seul l'Angleterre gagne 0.75 draps
|
La spécialisation dans le monde fait
apparaître 0.75 draps.
|
Angleterre
|
Portugal
|
C°=10L vin
Production= 20 draps
Elle importe 10L et exporte 10x1.15= 11.5 draps, reste 8.5
Gain= 0.50 draps
|
C°=10L vin
Production= 20L
Il exporte 10L et récupère 11.25.
Gain= 0.25 draps
|
Imaginons en taux de 1.15 :
Le gain à l'échange est de 0.75 draps mais c'est
en fonction du prix que l'on verra qui s'acquerra la majorité.
Cette règle de surplus est importante pour
l'échange international et reste vraie dans le concret. En se
spécialisant, tout le monde a un gain à l'échange mais,
par contre, on ne sait pas qui va acquérir du gain à
l'échange. Cela dépend du prix relatif des biens
échangés. Comme gain à l'échange, le commerce
mondial a un gain à somme positive mais, par contre, il n'y a pas de
règle sur le gain du commerce, cela dépend de la
spécialisation.
Si le prix du bien baisse ? gain vers ceux qui importent.
Si le prix du bien augmente ? gain vers ceux qui exportent.
Pou comparer les gains à l'échange, les
économistes construisent des indicateurs qui déterminent qui est
spécialisé et voir les prix mondiaux dans les marchés.
Les prix internationaux sont déterminés par
l'offre et la demande mondiale (il vaut mieux se spécialiser dans un
bien où le prix mondial va augmenter).
Tout pays peut participer au commerce international et
même y gagner plus ou moins. On peut même supposer que les hommes
et les capitaux ne circulent pas mais juste les biens. S'il n'y a pas de
mouvements de capitaux, la contrainte extérieure n'est pas
énorme. Il y donc une liberté, possibilité de faire
augmenter ou diminuer la productivité.
On se spécialise là où on est
relativement le moins mauvais.
Le prix relatif international, c'est aussi les termes de
l'échange , ce sont les prix relatifs intérieurs des biens
dans lequel le pays s'est spécialisé. Si les termes de
l'échange se détériorent, ça signifie que le pays
gagne de moins en moins au commerce international. Les pays qui
échangent avec lui y gagnent de plus en plus.
Selon le modèle de Ricardo, le protectionnisme fait
toujours perdre à un pays mais, il faut se méfier dans le bien
dans lequel on se spécialise. Exemple : que se passe-t-il si un
pays développe une industrie, se spécialise dans une industrie et
change complètement la matrice. Intérêt à perdre au
début pour gagner beaucoup plus après. Par exemple,
protectionnisme sur les industries naissantes, en se développant,
changement de matrice.
La matrice dans les faits peut dépendre de protections
temporelles. Exemple : le Japon s'est protégé sur de
nombreux biens pendant longtemps ? les industries pouvaient se
spécialiser et, après ouverture, ils ont réussi à
développer leur productivité.
Que va-t-il se passer pour la reconversion des salariés
du drap au Portugal qui doivent alors aller dans le domaine du vin ?
problème de reconversion de la main d'oeuvre.
Cette spécialisation n'est pas sans rappeler une
génération de coûts sociaux. Problème de
répartition. Souvent, les perdants sont ceux des sociétés
qui vont fermer. La spécialisation entraîne des conflits sociaux,
chômage, reconversion... Problème du surplus au gain à
l'échange.
Généralement, les secteurs qui sont
fermés lors de la mise en place de la spécialisation vont, au
moins à court terme, y perdre ; par contre, les secteurs dans
lequel ils vont se spécialiser vont s'accaparer le surplus (en France,
spécialisation dans les produits manufacturés, se sont
plutôt les secteurs où la main d'oeuvre est peu qualifiée
qui ferment au bénéfice de secteurs ultra qualifiés).
Cette spécialisation va enrichir les catégories CSP au
détriment des catégories peu qualifiées ? chômage,
on accepte les salaires bas.
On a un creusement des inégalités entre ceux qui
en profitent et ceux qui en bénéficient ? ceux qui subissent les
préjudices, mais concrètement, à part les ASSEDIC, rien
n'est mis en place.
Même Midford (économiste Thachérien,
libéraliste) préconise qu'il y a un souci de redistribuer face au
commerce international.
Le terme de salaire relatif
Le taux de salaire entre les pays n'est pas
déterminé mais dépend des productivités.
Le salaire : c'est ce qu'on peut consommer avec une heure
de travail.
Dans l'exemple Angleterre / Portugal, le salaire réel
en Angleterre < Portugal car l'Angleterre est moins productive que le
Portugal.
Au Portugal, la productivité est de 1/90 L/personne et,
imaginons que le prix du vin en drap est de 1.15. le salaire en vin est de
1/90, soit en drap 1.15/90 draps= 1.27/100 draps= 1.27 centièmes.
En Angleterre, la productivité est de 1/100
draps/personne comme le prix du drap en drap= 1, le salaire est 1
centième. Un portugais gagne donc 1.27x le salaire anglais ; le
niveau de vie sera 27% supérieur qu'en Angleterre.
Pour Ricardo, les différences de productivités
varient en fonction des différences de technologie ou de capital/
tête (outils, ...).
Cette différence de productivité explique la
différence de niveau de vie entre les pays.
Exemple de questions :
· « Les ouvriers chinois gagnent moins de
$1.00 de l'heure. Si vous permettez à la chine d'exporter sans limite
vers la France, les salaires de nos travailleurs doivent baisser à ce
niveau ». Discuter et commenter à l'aide du modèle de
Ricardo.
· Wall Street Journal, 1983 : « beaucoup
de pays n'ont d'avantage comparatif en rien ». Commenter et
discuter.
· Philippe de Villiers : « Pour
échanger, il faut être de niveau de développement
comparable ». Commenter et discuter.
Les différences de salaires en rapport avec les
différences de productivité : le Portugal est (120-90)/90=
33% plus productif pour le vin ; le Portugal est plus productif de
(100-80)/80= 25% sur le drap. Or, ce salaire plus élevé est
compris entre 25% et 33%.
La différence de niveau de vie est comprise entre les
différences de productivité.
Le salaire réel est toujours compris entre les
différences de productivité. L'Angleterre a un salaire
inférieur pour le drap.
Du point de vue de l'Angleterre, le salaire est 1/1.27 soit
22% plus faible que le salaire portugais. Or, la productivité de
l'Angleterre est 1/1.27= 0.78 ? 1-0.78=0.22
La productivité du drap en Angleterre est (80-90)/100=
-20% plus faible sur la productivité du Portugal.
La productivité anglaise est 20% moindre que la
productivité portugaise sur le drap mais, son salaire est de 22% plus
faible. Si la différence de salaire ne dépend pas du
différentiel de productivité sur le bien sur lequel on est
spécialisé mais, dépend du différentiel des deux
productivités.
Différence de productivité (salaires
réels) se fondent sur biens échangeables.
Productivité japonaise est à peu près
égale à la productivité des ouvriers U.S.. Il faut
distinguer un 3ème bien : les services ? les
ouvriers japonais ont un pouvoir d'achat sur les biens échangés
mais ont un pouvoir d'achat au japon moindre que les Américains car la
productivité des services est plus faible.
Le niveau de vie d'un restaurateur viêtnamien/
France : même cuisine, même nombre de salariés. Quelle
est la productivité du travail (W) en terme d'hommes par repas ?
Quel est le niveau de vie d'un restaurateur viêtnamien au Viêt Nam
/ France ?
? Productivité sur les biens au Viêt Nam <
France. Cette différence de productivité fixe les
différences de salaires réels et donc, le salaire des ouvriers
dans le secteur de la restauration au Viêt Nam et en France. Le niveau de
vie d'un restaurateur viêtnamien au Viêt Nam dépend de la
productivité des autres secteurs. Celui d'un viêtnamien en France
dépend de la productivité des autres secteurs de
l'économie qui exportent et importent. Autrement dit, un vivra 3 fois
mieux que l'autre car la France est plus productive ? il vaut mieux être
restaurateur avec la même productivité dans un pays très
productif.
Pendant les années 70 : théorie de
l'échange inégal ö différence de
productivité.
Le modèle ricardien est fondé sur les
différences de productivité. Il ne s'intéresse qu'aux
productivités du W, or celles-ci dépendent des connaissances
technologiques, de la formation des gens, du stock, du capital (K) par
tête (nombre de machines par ouvriers, moyens d'un pays).Il faut
s'intéresser à une vie dynamique.
1ère critique : le problème de
la reconversion ;
2ème critique : intégrer
d'autres facteurs de production.
Principe de Pareto ou l'optimum de Pareto.
Economiste italien de la première moitié du
XXème siècle. Il voulait un critère simple pour comparer
les états économiques entre eux. Une situation sera dite optimum
quand on ne veut plus améliorer la situation d'un agent sans
détériorer celle d'un autre.
A partir du XIXème siècle, les libéraux
refusent la comparaison entre ce que gagnent ou perdent les
collectivités ? la décision économique est prise si
personne n'y perd. Pareto a été amené à
défendre un certain protectionnisme.
Autre limite : chez Ricardo, on dit qu'il y a une
fixité et coefficient de production c'est-à-dire que la
productivité du W est fixe, elle ne dépend pas de la
quantité produite.
Si quantité produite ? ? ? productivité/
tête= économies d'échelle.
Si quantité produite ? ? ? productivité/
tête= dés économie d'échelle.
John Stuart Milt.
Dans les années 1840, il généralise les
modèles en introduisant les prix internationaux et demande les termes de
l'échange. Courant très rare, protectionnisme avec List
Frederic : il est un des seuls auteurs qui soit un tenant du
protectionnisme. C'est un allemand. Il a influencé la pensée
économique japonaise. Il prône la protection des entreprises
naissantes. Il ne démontre pas mais a eu des bonnes intuitions.
Les marxistes avec Rosa Luxembourg.
Les marxistes reprennent la théorie de l'échange
inégal. Le renouveau de l'économie internationale a permis de
remettre à jour les limites de l'échange absolu. Sans ces
problèmes de spécialisation ? toujours gain d'échange
à l'ouverture.
Les lobbies.
Ils peuvent arrêter l'ouverture d'un commerce. Le poids
des lobbies est d'autant plus accentué qu'il y a d'aménagements
politiques. Les lobbies sont généralement plus virulents que ceux
qui gagnent à l'échange. Il faut attendre les années 1930
pour que quelque chose de nouveau apparaisse dans la théorie de
l'échange international.
Question.
· Expliquer pourquoi les hôtels ou restaurants sont
moins chers dans les pays de type Indonésie selon la théorie
ricardienne des échanges ?
· Expliquer les avantages comparatifs.
· Tout le monde gagne-t-il à
l'échange ? (oui, mais)
Le rôle des dotations factorielles.
Ricardo n'essayait pas d'expliquer la matrice. Il ne prenait
pas en compte les facteurs de production autre que le W. deux
économistes suédois ont Hecksher et Ohlin ont formulé une
théorie de l'échange international qui se fonde sur les
quantités de facteurs de production disponible dans les pays. Ils
supposent qu'il y a libre accès dans tous les pays du monde à la
connaissance technologique.
Autrement dit, à la différence de Ricardo, on
n'essaye plus d'expliquer l'échange par des différences de
productivité mais par des différences de dotation des facteurs de
production. Leur théorie est plus intuitive.
Cette théorie : loi des proportions de
facteurs ou loi des dotations factorielles ou loi HO
(Hecksher et Hobbies) ou HOS.
Pour fabriquer un bien, on parle de fonction de production (K,
W, terres, ...).
Imaginons un pays disposant d'une vaste étendue de
terre mais peu de moyens en proportion.
? Théorie HO : ce pays devrait se
spécialiser dans des formes d'agriculture de type élevage
(agriculture expansive). Un pays qui a peu de terre mais beaucoup de moyens
devrait se spécialiser dans la production agricole qui nécessite
une culture intensive (ex. : le riz).
Pour étudier la spécialisation, on doit tenir
compte de deux choses :
· Disposition des facteurs de chaque pays en terme
relatif ;
· Fonction de production (pour une production
donnée, il faut une proportion de ces facteurs plus ou moins
grande ?). Exemple : pour produire de la viande de boeuf, il faut
beaucoup de terres par rapport aux moyens ou inversement et dans quelle
proportion ?
Dans l'industrie aérospatiale, de quoi a-t-on
besoin ? ? Des moyens qualifiés, du K en grande quantité.
Mines ? ? Dotation en minéraux, moyens nombreux et
peu qualifiés.
Automobile ? ? MO peu qualifiée, K en grande
quantité.
Pétrochimie ? ? beaucoup de K.
Bâtiment ? ? MO nombreuse.
Construction navale ? beaucoup de MO, peu de K.
Riz ? beaucoup de MO, peu de K.
Les industries qui utilisent beaucoup de K= industries
intensives en K.
Rapports entre dotations factorielles.
Chaque pays va tendre à se spécialiser dans la
production des biens dont la fabrication nécessite relativement le plus
du ou des facteurs de production dont il est relativement le plus
doté.
2ème définition de
Ohlin : « l'échange international est un
échange de facteurs abondants contre des facteurs rares : un pays
exporte les biens dont la production exige une grande quantité de
facteurs qu'il possède en abondance. »
La rareté relative se mesure par le coût relatif
des facteurs de productions. Exemple : un pays très doté en
K et peu en W ? quelles seront les rémunérations des facteurs de
production dans ce pays ? Puis inversement ?
Dans le premier cas : rémunération du K
(prix du K) : le salaire réel correspond à la
rémunération du W. le taux d'intérêt est la
rémunération du K.
Tout chose égale par ailleurs, le salaire est
relativement élevé par rapport au taux d'intérêt
dans le pays dont le K est abondant par rapport au W que les pays où le
K/ tête est faible. Quand le K/ tête ? ? taux
d'intérêt est plus élevé.
Niveau de production
5
2
2 10
W (ou L)
Les techniques de production ne sont pas fixes et le monde
n'est pas si simple. Dans certains types de biens, possibilité de
substitution du bien et du W.
Pour fabriquer une même quantité de chemises, il
y a plusieurs combinaisons possibles de techniques de productions.
Dans un plan, deux fonctions de production (chemise,
blé).
K
L
Blé
Quantité de K + quantité de W
Blé
chemise
Imaginons qu'on s'intéresse à la quantité
de chemises (en autarcie) et de blé que ce pays peut fabriquer. On
connaît la dotation en W et en K. on peut tracer une nouvelle
courbe : frontière des possibilités de production
(tous les choix possibles entre des chemises et du blé).
Frontière des possibilités de
production
Plus on produit d'un seul bien, plus on sacrifie la production
de l'autre car les rendements sont décroissants.
Lorsqu'on a un choix en autarcie, il dépendra des
préférences soit des agents soit du dictateur entre les deux
biens.
Niveau de satisfaction (correspond à une combinaison
des chemises et du blé)
chemise
Blé
Niveau d'utilité
Prix en interne ; taux d'échange
(le prix= tangente au point d'équilibre)
Bien 1
Q 2
Q 1
![](commerce-international2.png)
Bien 2
Prix du facteur travail= salaire réel.
prix du capital (K)= taux d'intérêt (I)
Prix relatif d'un facteur dépend de sa rareté
relative.
Imaginons un pays en développement, au départ la
main d'oeuvre est abondante et faible accumulation du K par tête. Pays se
développe et au début, le taux I est élevé et taux
de salaire est faible. Le développement économique s'illustre par
l'accumulation du K par tête. Au fur et à mesure, le stock
K/tête augmente et le K est de plus en plus abondant relativement. Le
taux ... K a tendance à baisser alors que le salaire réel a
tendance à baisser. On observe une chute du taux de profit frein
à l'accumulation.
Si le pays en autarcie ouvre avec d'autres pays.
Au départ, le pays fabrique deux biens Q1 et Q2, les
goûts dictent la production dans le pays. Quand on va ouvrir, la
production dans le pays va être moins en rapport avec le goût. On
va se spécialiser dans le bien dont la production qui est dotée
de meilleurs facteurs. Importation et récupération d'un autre
bien dont la production nécessite le facteur dont on est le moins
doté (en autarcie, on est obligé de produire ce que l'on va
consommer).
P2
P1
On exige plus de l'un que de l'autre
Prix voitures=3
Prix Blé
Prix à l'international
Q 2
![](commerce-international3.png)
Possibilité de consommation
Q 1
![](commerce-international4.png)
Satisfaction croissante
Quand on ouvre, on glisse sur le prix. La théorie des
dotations factorielles montre qu'il ne faut pas entièrement se
spécialiser ? spécialisation incomplète.
Q 1'
![](commerce-international5.png)
U1
On glisse sur la consommation du bien le moins cher
Importations
U0
Q 1
![](commerce-international6.png)
Q : consommée
Q : produite
Q 2
![](commerce-international7.png)
Q 2'
![](commerce-international8.png)
Exportations (Q2 - Q2')
On consomme plus de 1 que de 2 mais, au total on a un niveau de
consommation plus élevé.
1. On se spécialise dans le bien qui nécessite
des facteurs de production moindre ;
2. On consomme indépendamment de sa
spécialisation, de sa production.
? Bien à l'échange apparaît quand on
consomme plus.
? L'utilité des consommateurs ?, niveau de vie
amélioré.
Il y a disjonction en production et consommation.
A la différence de Ricardo, la productivité
change en fonction de la spécialisation.
Dans le modèle H.O.S.
Dans le modèle rocardien : productivité
constante mais constante selon les pays, mais on ne dit rien sur les raisons de
différences technologiques, pas de flux de K ni de W.
1ère hypothèse : au
départ les deux pays produisent les deux biens ;
2ème hypothèse : les
technologies sont identiques, c'est à dire que la seule
différence entre les pays c'est la terre, ... mais tout le monde a la
même connaissance. On suppose que tout le monde a accès à
la même technologie.
3ème hypothèse : le
commerce international égalise le prix des biens. Le prix international
devient le prix du pays.
Les pays dans H.O.S. sont dotés de différents
facteurs de production mais on a bien la même technologie. Cette
hypothèse de la technologie identique veut dire qu'il n'y a pas
d'hypothèse sans formation des gens. La différence de
productivité par le copiage permet d'égaliser. Des firmes peuvent
empêcher ceci par les brevets, ... Les tarifs douaniers baissent
l'égalisation des biens.
Déroulement du modèle.
Imaginons deux pays. L'un a beaucoup de terres peu de travail,
la Sibérie, l'autre est abondant en travail et doté de peu de
terres, le Bengladesh.
On imagine qu'au fur et à mesure on ouvre ses
frontières ; au fur et à mesure en se spécialisant,
le W devient de plus en plus rare et, la Sibérie de plus en plus en
manque de terres. Petit à petit le prix du bien abondant va commencer
à augmenter, le prix du W augmente. Le prix du facteur rare augmente, et
il augmente tellement que la spécialisation s'arrête ( le prix de
celui qui avait des terres au Bengladesh diminue, il augmente pour celui qui en
possède en Sibérie).
Le prix du facteur de production par l'échange va
converger jusqu'à égalisation, convergence du prix des facteurs
et donc de la rareté des facteurs.
Pas de flux de K ni de W mais, rien qu'à l'ouverture,
c'est comme si la terre allait au Bengladesh et le W en Sibérie. (on
fait fabriquer des chemises en Tunisie et pas faire venir des tunisiens en
France).
Le modèle donne une tendance sur les prix mondiaux, sur
l'évolution du prix des facteurs dans le monde. Nivellement des facteurs
sans échange des facteurs de production mais que des biens.
Spécialisation du pays ne change pas le prix mondial
et, pour cela, les pays doivent être petits et n'influent pas sur le prix
mondial.
Dans les années 50, on a commencé à
tester la théorie H.O.S. et la théorie ricardienne.
Exemple : le paradoxe de Leontief
Vasilli. Il a été le premier à tester sur
les U.S.A. en 1962.
Il faut regarder (l'autarcie n'existant pas) les
quantités de biens échangés (import+ export). Il faut
tester les facteurs.
Les biens exportés Q1 et Q2 sont appelés les
produits.
Quand on passe au type de production, de dotation : c'est
la branche.
Il y aura des branches où les biens ne seront pas en
rapport : boulons avec réfrigérateurs. Il existe une
nomenclature internationale d'environ 40 branches.
Leontief s'est rendu compte que aux U.S.A., les exportations
sont moins intensives en K que les importations et ceci par rapport au W ? les
U.S.A. exportent moins de biens en K qu'ils n'en importent. Les U.S.A. sont
spécialisés dans les biens où la main d'oeuvre est
qualifiée. Il faut séparer le W qualifié et le
non-qualifié. Après cela, les U.S.A. exportent plus de biens
qualifiés qu'ils n'en importent.
Pour mesurer la quantité de W, il faut passer par les
salaires.
En 1970, d'autres hypothèses ont montré que le
paradoxe a tendance à s'estomper (part des biens où il y a
beaucoup de K ?.
En général, H.O.S. marche bien sur les triades
(Europe, Japon, U.S.A.) mais marche mal au sein d'une zone géographique
(en Europe, par exemple). L'explication ricardienne ( explication des
échanges par différence de productivité) marche mieux.
Phénomène sur les revenus.
Quand on se spécialise, salaire réel augmente.
Le coût du W est la rareté.
Conclusion du modèle H.O.S., des dotations
factorielles.
Les 2 théories basaient le commerce sur une
différence. La différence chez Ricardo : différence
de productivité entre deux pays ; ici, ce sont des
différences de dotation factorielle.
Est-ce que le commerce ne s'explique que par ces
différences ? non, la différence de goût
entraîne aussi le commerce.
A la suite des travaux de Leontief, on a étudié
les échanges France-Allemagne et, on s'est rendu compte que ça ne
marchait pas du tout. Il y avait, en faite, des échanges intra branche
entre les deux pays ( branche : technique de
production ; différence de produits : bien consommé)
[inter branche : exporte d'une branche et importe d'une
autre branche].
? Or, on a remarqué que la France exporte des voitures
et l'Allemagne aussi.
L'intra branche existe entre pays de niveau similaire (par
contre, il n'y a pas d'intra branche entre la France et le Japon d'une
manière générale).
Problème de statistiques. Intra branche est un
problème de découpage. Quand on corrige : on remarque une ?
de l'intra branche mais, l'inter branche existe toujours. Ricardo et H.O.S.
n'expliquent pas tout.
Pour essayer d'expliquer les échanges des produits en
intra branche, on peut introduire la différenciation des produits. La
différence de produits est un concept qui vient du marketing. Pour les
raisons de différence de goût, d'approche du produit mais
où les différences sont des différences de type (voiture
rouge, bleue...) et différenciation verticale : gamme ;
différenciation horizontale : détail, moteur, ...
Si les produits sont bien différenciés :
image de marque.
20/03/00
Intra branche :
q Phénomène statistique d'un mauvais
découpage des branches ;
q Différenciation des produits en raison de
différence de goûts, les consommateurs préfèrent
consommer des produits différents à des produits
identiques (importation des voitures étrangères par
goût) ;
q Division internationale des processus productifs :
entreprises multinationales éclatent leur production d'un bien sur toute
la planète. Par exemple : le Mexique exporte des ordinateurs
assemblés aux USA puis, réexpédie vers l'Europe, le reste
du monde mais aussi vers le Mexique ? flux de produits semi finis ;
q Rendements décroissants, une coupure administrative
entre pays ne représente pas une coupure économique dans le vrai
sens du terme.
Plus les pays sont proches au niveau développement et
plus ils font de l'intra branche sauf exemple du Japon et de la France qui font
peu d'intra branche.
Depuis les années 50, les échanges mondiaux ont
augmenté très fortement mais, les échanges au sein de la
CEE ont augmenté 2 fois plus vite que ceux entre la France et le reste
du monde. Le C.I. a vu depuis les 50's la part de l'intra branche plus
fortement augmenter que celle de l'inter branche. L'explication de la
différenciation des produits est une des grandes explications
contemporaines qui se fonde sur l'évolution des pratiques
économiques.
Les raffinements et enrichissements de la
théorie du C.I.: la concurrence imparfaite.
A partir des années 70, application des théories
du C.I. dans l'existence de monopoles et oligopoles. Hypothèse
implicite, rendements toujours décroissants. La science
économique est une science neuve.
Résultat intéressant sur les structures
d'échanges entre pays.
Existence de concurrence imparfaite (monopole, oligopole) ?
existence d'économies d'échelles.
Paul Krugman a ... théorie de la concurrence imparfaite
des théories du C.I . et construit la nouvelle théorie du
C.I.. les nouvelles théories du commerce international expliquent aussi
la différenciation des produits.
France
Allemagne
Bière :
100?/100L
Matrices suivantes :
Vin :
100?/100L
Matrice Ricardo : 100/100? pas d'échange
Fonction de production de la bière
(rendements croissants).
Bière :
100?/100L
100L?100?
200L?150?
Vin :
100?/100L
Pour le vin : 100L?100?
200L?150?
On ne sait pas quel pays va se spécialiser.
Imaginons que la France se spécialise en vin ? en
fabriquent plus de vin ? moins de personnes ? ? prix ? ?prix de la bière
car on doit embaucher + de monde ? guerre des prix du vin en France et en
Allemagne ? soit l'Allemagne suit soit elle disparaît.
En France, + de vin vendu ? en Allemagne, - vin +
chère.
- bière, + chère ? + vin, - chère.
Au fur et à mesure, la France va se lancer dans
la fabrication du vin ? entreprises de bière vont fermer. En
Allemagne, entreprises de vin vont fermer.
France
Allemagne
Au bout d'un certain nombre d'années, en France il y
aura que du vin et en Allemagne que de la bière.
Bière
300L
Vin
300L
La spécialisation fait gagner en productivité.
Il y a spécialisation complète, gain d'échange (en se
spécialisant, on bénéficie d'économies
d'échelle)
Deux types d'économies d'échelles :
1. Economies d'échelle internes : division du
travail au sein de l'entreprise.
2. Economies d'échelle externes.
1. Internes à la firme.
2. Externes à la firme mais internes à un
secteur.
La taille d'un secteur dans l'économie explique les
coûts de production de ce secteur.
Pourquoi existe-t-il des rendements d'échelle
croissants dans un secteur ? sous-traitance, consultants,
savoir-faire...
Plus la taille du secteur dans l'économie de
l'activité ?, plus les coûts production ?.
En fabriquant des montres en Thaïlande, elles
coûteront plus chères qu'en Suisse mais, dans 30 ans,
peut-être que les coûts de production en Thaïlande ?
grâce à la sous-traitance, qualification...
Pour éviter que la Thaïlande produise des montres
suisse :
q L'Etat protège ;
q L'Etat subventionne les coûts de production de la
montre suisse.
Les nouveaux modèles peuvent dans certains cas (cas
d'économies d'échelle externes) être une justification d'un
protectionnisme des industries naissantes. Cela précise l'intuition que
Litz avait. C'est la seule théorie des rendements d'échelle
fondée qui justifie le protectionnisme.
Le dumping : vendre moins cher que ses coûts.
Conclusion du chap.V : le débat
protectionnisme contre libre échangisme.(4 parties)
Grande distance entre arguments théoriques et ce que
font les politiques. Les électeurs sont organisés en lobbies qui
agissent. Les lobbies sont des gens en place. Les consommateurs sont sous
représentés.
Le gain à l'échange est exprimé par le
prix d'achat. Celui qui gagne aussi est celui qui s'est
spécialisé. Pour comprendre la situation politique d'un pays, il
faut étudier le poids des lobbies.
Quelques exemples : comment est la représentation
du vote au Japon et en France ?Quels sont les électeurs
importants qui vont influencer le vote ? Quels sont les industriels ou
secteurs bien représentés dans les lobbies ?
Les économistes internationaux classent les lobbies
puis prévoient la politique.
17/04/00
Pour comprendre quelle politique doit être mise en
place, il faut étudier les rapports de force de lobbyistes (instituions
représentées). Les économistes internationaux ont des
grilles de lecture (classement des lobbies les plus représentés ?
permet de comprendre mieux la politique US par exemple.
I. 1) Les taxes à l'échange.
On négocie entre chaque pays sur chaque type de bien.
Les taxes traditionnelles sont les droits de douane. Tous les pays rechignent
à retirer les droits de douane sur des produits. Un des lobbies qui peut
représenter et qui gagnerait plus à la suppression des droits de
douane. C'est surtout la baisse des prix qui constitue un gain à
l'échange. D'un côté on a les producteurs (organisés
en lobby) qui ont peur de fermer et, face à cela, le gain à
l'échange et la baisse des prix mais ceci est presque
imprévisible (on voit l'entreprise qu'on ferme mais, de l'autre
côté, on ne voit presque pas la baisse des prix) ; de l'autre
côté, pas de lobbies de consommateurs. Il subsiste tout de
même au niveau théorique un certain nombre de raisons qui
montrerait que les « grands pays » ( pays qui influencent
le prix mondial), sous certaines circonstances, l'imposition d'un droit de
douane peut être bénéfique pour eux. Ceci montre qu'autant
les grands pays US, GB, F, All, ... sont gagnants et les petits sont perdants.
Ça va jouer sur les termes à l'échange. Si on impose un
droit de douane, on fait payer plus cher un bien importé aux
consommateurs (importance des droits de douane pour, par exemple, le marche US
des médicaments= 60% du marché mondial des médicaments).
Si on bloque l'entrée d'un véhicule japonais aux USA ? ? prix US
et mondial et ??? véhicules japonais.
2) Les subventions à l'exportation.
Le pays qui subventionne à l'exportation est toujours
perdant sauf dans un cas. Toujours perdant car, quand on subventionne, on est
toujours perdant. C'est comme si on vendait moins cher, c'est comme si on avait
diminué les termes à l'échange. La justification
possible : dumping. Si on arrive à faire disparaître les
concurrents, là on peut récupérer ce qu'on a perdu au
départ. Même pratique que les supermarchés et les petits
commerçants. Dans tous les autres cas, subventions : c'est accepter
de récupérer moins de biens.
3) Les quotas d'importation.
On fixe un maximum en quantité d'importation dans un
bien quelconque (voitures japonaises dans les 80's).
4) La restriction volontaire à
l'exportation.
C'est la même chose sauf qu'on négocie avec
l'entreprise (le gouvernement négocie avec les entreprises). C'est
différent du droit de douane : si il y a des droits de douane sur
un bien, le pays importateur récupère (ex: voiture japonaise
$10,000 + $3,000 droit de douane= $13,000).
Avec les quotas d'importation ou restrictions volontaires, les
japonais récupèrent (ils ont calculé un prix de
véhicule pour en vendre que le nombre dit).
5) Les barrières à
l'entrée.
Elles sont soit juridiques, soit structurelles.
Exemples :
q Les véhicules importés en Grande-Bretagne
doivent tous avoir le volant à droite.
? Barrière légale ou juridique. Dès
qu'on étudie les exportations d'un pays vers un autre, il faut
étudier ses barrières.
q Pénétration du marché japonais
difficile non pas que les japonais ne veulent pas acheter les produits mais
parce que le distributeur appartient à un groupe concurrent sur le
même produit. Problème des distributeurs qui appartiennent aussi
à des grands groupes. (pour le japon, il faut un réseau de
vente). Pour étudier son entrée sur un pays, il faut regarder les
types de distributeurs et peut-être les racheter...
Dans certains cas, les droits de douane vont améliorer
les termes à l'échange. Exemple : les USA, droit de douane
sur un bien, ils importent moins, ceci ne bénéficie qu'au secteur
du textile mais on exporte moins. Si un petit pays ? importations ? ? prix
mondial du bien qu'on importe et ainsi le pays exportateur est
bénéficiaire.
Si un pays est suffisamment important, le gain que l'on fait
sur les termes à l'échange compense plus que largement le manque
à gagner de ne pas spécialiser.
Pour les USA, la balance est plus favorable aux produits
US.
? Ces manipulations sur les termes à l'échange
se jouent aussi sur le taux de change et aussi sur le court du dollar $ qui
influence toutes les économies du monde.
Les pays producteurs de pétrole forment un cartel
(groupe qui s'entend pour imposer leur prix) mais les cartels sont instables
car les pays s'entendent certaines années. Dans les années 70's,
un certain nombre d'études a montré que les réserves
mondiales diminuaient ainsi, le cartel augmenta brutalement les prix du
pétrole ? deux chocs pétroliers successifs. Puis, dans les
années 80's, on a découvert que les réserves augmentaient,
le cartel ? et prix ? ; Aujourd'hui, le prix du pétrole a
augmenté.
(Juridiquement, les USA peuvent ??? droits de douane sur un
produit).
II. Les politiques protectionnistes pour résoudre les
problèmes internes.
Les problèmes du chômage ne sont pas issus de
problèmes de commerce international mais de problèmes
d'économie intérieure. Par contre, les politiques mises en places
sont sous la pression des partis politiques et des lobbies...pour
résoudre les problèmes intérieurs. Des polémiques
vont naître ? freines... prendre politique protectionniste.
III. Dans la pratique, la politique commerciale est
dominée par des considérations concernant la redistribution des
produits.
Le commerce international n'est pas symétrique. Les
petits pays peuvent perdre plus que les gros.
Les groupes qui gagnent et qui perdent à
l'échange.
Pour comprendre la politique commerciale d'un pays, il faut
voir les groupes qui gagnent et qui perdent et on attribue un poids de
négociation à ce groupe. Le poids dépend du poids du
lobbying ou du mode d'élection. Les gouvernements agissent en fonction
des électeurs, ils hésitent à faire des pertes à
leurs électeurs.
Tous les pays sont réticents à la baisse des
droits de douane et toutes les négociations commerciales dans le cadre
de négociations internationales sont portées sur chaque biens.
IV. Les négociations commerciales.
Pour éviter ces différences un processus de
négociation a été mis en place après guerre. Le
but : pays arrivent à se coordonner par la négociation. But
est de faire diminuer les droits douanes et toutes les barrières
protectionnistes. Un accord commun pour éviter guerres commerciales.
Dans les 30's il y avait des accords bilatéraux. Depuis
Bretton Woods (1994), instauration de processus multilatéraux. Le GATT
(General Agreement on Tariff and Trade) ? OMC.
Néanmoins, il peut subsister des pays n'appartenant pas
à l'OMC : Chine peut passer accord avec un pays et pas les autres.
Il peut aussi exister des sous zones dans l'OMC (UE, MERCOSUR, ALENA).
Nota bene : l'Approche
néotechnologique :
C'est une théorie de l'échange qui se fonde sur
la maîtrise des technologies par les pays. Les pays qui sont les plus
avancés technologiquement ? export vers les moins
développés technologiquement.
Macro économie internationale
![](commerce-international9.png)
Balance des paiements et taux de change
Ajustement intérieur et taux de change
![](commerce-international10.png)
Mouvement de capitaux
Balance des paiements et taux de change
(22/04/00)
P.I.B= C + I
+ G + X-M
Consommation Investissement Dépenses
du gouvernement Export - Import
Solde extérieur
Balance courante ou Bal.
Commerciale
consommation totale
c'est l'offre des entreprises la demande
du pays
La balance commerciale= compte courant.
En anglais CA= Current Account.
CA=Balance commerciale (solde des biens
échangés)+ Balance des services+ Transferts
= Balance Courante= X - M
remarques :
q Convention d'écriture A= Valeur a= volume
A/prix= a
q Les services représentent ¼ des biens
échangés.
Les USA et la France sont très excédentaires
dans les services
Le Japon est déficitaire dans les services.
Exemples : 2 groupes de pays France et USA.
X-M>0 ; CA>0
France
U.S.A.
Exportation de Biens et Services
Devises $
Xfr - Mfr > 0
La France est exportatrice des USA ou
exportatrice nette.
Les USA sont débiteurs, importateur de la France ou
importateurs nets.
On ouvre un côté des flux réels et, en
contrepartie on a des flux monétaires.
Quand la France exporte un bien, les USA gagnent un droit de
propriété sur ce bien, la France perd un droit de
propriété sur le bien et, la France récupère des
devises américaines : des $ (créances sur les USA, dette de
l'économie US).
Le commerce international n'est qu'un échange de
droit de propriété.
En comptabilité international, par convention, on
compte positivement les pertes de droits de propriété et on
compte négativement les gains de droits de propriété.
· CA>0 X - M>0, c'est comptabilisé de
manière positive (car c'est une perte de droit de
propriété sur un bien)
· Afflux de devises de l'étranger ($), c'est
comptabilisé négativement.
VAOR = Variation des Actifs Officiels de Réserve (ou
différence de stock des devises)
L'augmentation du stock des devises est comptabilisé en
négatif (gain par convention). Par exemple, on comptabilisera -1$
pour une bouteille de vin français vendue 1$ aux USA.
Remarque : l'or est un actif officiel de
réserve= une devise.
Outre que des devises, biens et services, les échanges
avec l'étranger sont aussi des capitaux (K).
Définition de K : titre de dettes ou de
droit de propriété qui est soit de type action ou soit de type
créance qui sont émis par(sur) des entreprises ou par un Etat
étranger.
Balance de K : solde de titre de
propriété/créance que les étrangers nous
achètent ;
solde de titre de propriété/créance que
la France achète aux étrangers.
C'est aussi l'achat d'actions et obligations
françaises par les étrangers et,
c'est aussi l'achat d'actions et obligations que la France
achète aux étrangers.
Elle est positive lorsqu'on vend plus que l'on
achète.
Remarque :
q Bal.K
Actions et obligations (dettes de Long Terme L.T.) Balance
des K à L.T.
q Autres titres de dettes à Court Terme C.T. Balance
des K à C.T.
Balance des Capitaux (B.K.)
Remarque :toujours avec le point de vue
français -il faut toujours garder le même point de vue-.
$
perte du droit de propriété
VAOR û>0
comptabilisé positivement
Titres US sortent (gain de droit de
propriété comptabilisé <0)
France
U.S.A.
L'arrivée de titres US (actions) ou importation
d'action est un gain de droit de propriété Comptabilisée
donc négativement.
La sortie de FF ou $ (d'or au XIXème
siècle) est comptabilisée comme une perte de droit de
propriété donc positivement.
Quand la B.K. est négative pour la France, cela veut
dire qu'elle achète beaucoup de titres étrangers, elle importe
des titres elle investit, elle place à l'étranger. C'est ce
qu'on appelle la fuite des K. cela peut être parfois bien et parfois
mauvais.
Equation de la balance des paiements
B.P.= B.K. + B.C.
C.B.P.= B.K. + B.C. + VAO = 0 ; où CBP :Compte
de Balance des Paiements (toujours nulle)
où = : Identité comptable,
c'est-à-dire que c'est toujours vrai
Exemple : du point de vue japonais.
$ (2)
$ (1)
BK<0 (2)
CA>0 (1)
Japon
U.S.A.
BK<0, le Japon achète des titres aux USA.
Supposons que le Japon exporte plus de Biens qu'il n'importe de
titres, de K. Son BP? Au niveau du gain, de la perte et du droit de paiement?
Devises? Ecrire le compte de paiement.
On vend en B et S et en titre plus que l'on achète. On
reçoit de cette vente nette des devises. Stock des réserves
ù VAO<0
Solde des balances des paiements>0
(=solde de compte extérieur>0)
_
_
BC>0 ; BK<0
++
++
BP= BK + BC où BK + BC >0
BP>0 donc perte du droit de propriété
La contrepartie en terme de devises : entrée nette de
$ au Japon, VAO augmente. C'est comptabilisé en >0.
ou avoirs extérieurs
Compte de paiement
C.B.P.= B.K. + B.C. + VAO = 0 ;
+ -
Remarques :
q La BP d'un pays est contrainte (dépend) par le stock de
devises du pays lui-même si sa BP<0 et, du stock de devises des autres
pays si sa BP>0.
q A long terme, la BP tend vers 0.
++
_
Les U.S.A. ont une position particulière car ce sont qui
créent la monnaie mondiale. La différence des avoirs
extérieurs ne peut pas durer en long terme.
BP= BK + BC 0 (tend vers 0) à Long Terme mais, on peut
avoir BP= 0 = BK + BC pendant une longue période.
Si on ne peut plus tenir, il faut arrêter d'importer ou
dévaluer sa monnaie.
On peut dire que structurellement, la BC du Japon est
excédentaire, la BC des USA est déficitaire (ce n'est pas trop
grave puisque leur VAO est >0).
Quelques exemples :
Pour la France : CA>0 BP<0 et BK<0
Pour les USA : CA<0 BK<0
année
|
C.A.
|
B.K.
|
B.P.
|
Beaucoup de K étranger
|
96
|
<0
|
>>0
|
?
|
K étrangers se retirent
|
98
|
>0
|
<0
|
?, 0
|
K reviennent
|
99
|
<0
|
>0
|
|
Pour la Thaïlande :
Quand CA>0, c'est le signe d'une crise.
Mais attention, la BC n'est pas forcément un signe de
bonne santé économique d'un pays, ça peut être une
valeur d'ajustement. Lorsqu'il y a une fuite de K, la BC devient >0 et
arrêt net des importations (ex : grâce à une
dévaluation de sa monnaie).
Il existe un exemple historique d'un pays qui a eu un
excédent des 2 (BC>0 et BK>0) : l'Angleterre du
XIXème siècle qui accumulait des réserves d'or
et était en plus en excédent commercial.
(29/04/00)
Y= C + I + G + X-M ; où X-M=CA
CA= S - I
Si CA>0, S>I
Si CA <0, S<I
Y= C + I + G + CA
CA= Y - (C + G) - I
investissement
Consommation des résidents. Conso intérieure
Revenu national
S (épargne)
Le solde courant est égal à la différence
entre l'épargne et l'investissement.
Si S>0, l'économie a plus d'épargne qu'elle
n'investit localement.
Une balance commerciale>0, épargne > à son
investissement local. On a trop d'épargne par rapport aux
investissements du pays (cas du Japon en 1999).
Remarques :
Les Etats-Unis constituent un pays dont l'épargne
intérieur est insuffisant pour couvrir tous les investissements
(épargne < investissements).
Les Japonais exportent les K comme ils exportent les biens.
Les relations entre l'épargne et l'investissement est une
relation comptable.
La crise du Japon est une crise d'investissement.
Les taux de change
Remarques :
Avant : il existait plusieurs monnaies en Europe qui
étaient liées par un taux de change fixe.
le Franc était fixe avec le D.M..
Le Franc était flexible avec le £.
Aujourd'hui : l'Euro est en chage flexible avec la
£, le $. Certains pays ont été raccrochés avec le
$.
l'€ est flexible avec le $.
Les exportations correspondent à une entrée de
devises étrangères.
importation
X (b et s)
Titres étrangers
K (titres)
France
France
U.S.A.
U.S.A.
$
$
$
$
Offre de FF
Demande de FF
Une entrée de $ est une entrée de K donc une sortie
de titres et réciproquement pour les importations.
Les taux de change flexibles
Le taux de change entre le Franc offre et la demande. Si on a
une exportation d'un bien français vers un autre pays, est-ce que cela
correspond à une demande ou à une offre de Francs ?
X - M=CA
|
Export de biens et services
|
Df
|
Import de biens et services
|
Of
|
BK=
(X - M)titres
|
Afflux de K, devises (export de titres)
|
Df
|
Sortie de K (import de titres)
|
Of
|
CA+BK=BP
|
Si Bal. Paiements > 0
|
Df
|
Si Bal. Paiements < 0
|
Of
|
Les exportations correspondent à une offre de $ et une
demande de FF.
Les importations correspondent à une offre de FF et une
demande de $.
On fait le total de toutes ces opérations chaque jour
offre nette / demande nette de franc.
Quand on est en taux fixe, et si
Of > Df la banque centrale française va sortir des $,
plus de K. Les quantités de stock de $ vont baisser.
Quand BP>0, accumulation de devises ; quand BP<0,
diminution de devises.
Quand on est en taux flexible, offre et
demande de FF et $ quotidienne fixent le prix du FF et du $.
Exemple du 29/04/2000:
Si aujourd'hui BP<0 (déficitaire) en France
Of > Df sur le marché interne des devises. Cela veut dire
qu'il y a trop de FF / $ cour du FF / $ chute et donc l'€ aussi.
Mais en fin de journée, Of = Df , le
marché s'équilibre.
Pour quelles raisons ?
Les opportunités d'investissement aux USA sont très
élevées (c'est à dire qu'I est très fort) car la
rentabilité des investissements aux USA est supposée par
investisseurs >.
Remarque : ces mécanismes de fond peuvent
être parasités par des mécanismes de spéculation.
Tout ce qui est spéculé va jouer sur la BK et $.
Si les investisseurs investissent non parce que il y a des
opportunités d'investissement, c'est de la spéculation.
On note que le taux de change
lFF/$ de change pour le $
lFF/$
lFF/$ = FF / $ =0,13. quand on dit que
lFF/$ diminue, ou que ça passe de
0,12 à 0,13 le $ passe alors de 7FF à 10FF.
Les avantages des taux de change flexible.
Un des grands avantages ce sont les ajustements immédiats,
les banques centrales n'ont pas à intervenir. Des
déséquilibres se traduisent par une variation du taux de change
qui souvent va avoir l'impact de diminuer ces déséquilibres (on
note que le taux de change diminue on vend mieux on rééquilibre
le CA)
Exemple de l'inflation :
Prix aux USA (en FF)
|
Prix en France (en FF)
|
1=0,2$
|
1
|
1=0,2$
|
1,1
10% d'inflation
|
Offre de FF< demande de FF l
diminue, diminution du taux de change jusqu `à ce que Of
= Df
1,1* l = 0,2$
l = 0,2 / 1,1= 0.1818
Le taux de change flexible laisse l'autonomie, la
dépréciation du FF annule la compétitivité dû
à l'inflation du FF en France.
On dit que le taux d'échange flexible isole le pays, on
dit aussi qu'il y a aussi une propriété d'isolation. (c'est
à dire qu'il peut y avoir du chômage ou une augmentation de
salaire... taux flexible fait qu'il y a un influence sur les autres).
Si l'on veut freiner la chute de taux de change flexible, il
faudrait une hausse du taux d'intérêt.
La propriété d'isolation joue sur d'autres
phénomènes. Elle nous préserve des choses
extérieures négatives de la mauvaise santé des
économies extérieures. Par exemple, en Argentine, ? exportations
vers l'Argentine notre CA? lf/pesos ?
(baisse du FF).
Les prix des produits français en Argentine chuttent.
Tendance à plus importer. Stabilisation grace au taux de change
flexible.
Un adversaire principal des taux flexibles c'est
l'isolation.
Désavantages du taux de change flexible.
Le principal désavantage étant le risque de
change, c'est dur de faire des prévisions économiques sur la
différence du taux de change. Il faut connaître le court du $. (Si
on veut investir aux USA, il y a la peur que la quantité de $ baisse) le
risque de change freine les investissements mondiaux. Si on veut attirer les
investissements mondiaux, il faut limiter le risque de change. Mais comment
faire ? Il faut supprimer le taux e de change flexible et s'accrocher
à un taux de change fixe, par exemple le $. Cela s'appelle le P.E.G..
Le PEG c'est s'accrocher à une monnaie forte, par ex.
le $ la Banque Centrale devra défendre la monnaie nationale. La
fonction, le but du P.E.G. : attirer les investissements.
En taux fixe, on ne peut se permettre d'avoir une
inflation.
Les taux de change fixe
Définition :les monnaies sont fixes
à un cours fixe.
Si on veut défendre le P.E.G., notre banque centrale
doit défendre notre monnaie en utilisant les réserves de devises.
Si la BP est déficitaire aujourd'hui, que se passe-t-il en taux de
change fixe ?
Rappel :
En taux de change flexible, si BP<0, le taux de
change chute.
Mais en taux de change fixe, cela est différent
car le taux de change est constant.
A court terme, si BP<0, VAOR>0 (c'est à dire que
les variations des réserves de la Banque Centrale>0, soit la
quantité de devises chute). On ne peut maintenir le PEG que si les
réserves que sont >0. on peut le faire que quand ou tant que notre
réserve n'est pas vide.
Pour éviter d'épuiser les réserves, il
faut freiner les activités pour une hausse du taux
d'intérêt (la France l'a fait pendant 10 ans pour maintenir FF par
rapport au DM).
Pour élever le taux d'intérêt :
· En un 1er temps, si taux
d'intérêt augmente investissements et consommation ? ?
l'inflation et ? BC.
· En un 2nd temps, Afflux de K, BK et ainsi BP
? revient à 0.
En 93, attaque des monnaies, la £ a
décroché et la France a décidé de rester accrocher
au Mark. En 97, les pays en voie de développement ont dû
lâcher le PEG (l'accrochage au $). Ainsi, les investissements ne sont
plus rentables.
Taux de change et ajustement intérieur
Discutions sur l'étalon or comme taux de change fixe et,
les ajustements se font par des réserves d'or. C'est comme le taux de
change fixe sauf que dans le système étalon or, les
réserves ne sont pas en $ mais en stock d'or.
Le XIXème siècle verra apparaître un taux de
change fixe, stable et va durer jusqu'à la 1ère guerre
mondiale. Ensuite il y aura des tentatives avortées de remise sur pied
jusqu'en 1954 où l'on signe les accords de Bretton Woods qui dureront
jusqu'en 1971.
Bretton Woods : toutes les monnaies ont un taux de change
fixe par rapport au $ et le $ est directement convertible en or.
Avantages : stabilité de change fixe.
Inconvénients : déséquilibre.
Epuisement des stock d'or US et Nixon suspend la convertibilité $ / or
en 1971.
(06/05/2000)Vitesse de circulation : nombre de fois
que la monnaie change de main
Constant
MV = PT + A
Valeur des actifs
Masse monétaire
Niveau général des prix
Nombre de transactions (d'achat)
M = PY + A
hypothèses: au XVIème l'or afflux en
Espagne, hausse des importations en Espagne car l'or est une monnaie. M ? PY
c'est P ? ou Y ?.
Y ne peut augmenter que si l'offre augmente, or on sait que Y
d'un pays peut augmenter mais pas énormément. Dans l'exemple en
Espagne, l'offre (la Y) augmente peu, or il y a beaucoup d'or (c'est à
dire que M augmente beaucoup) c'est surtout P qui augmente.
M ? P ??? Y?
Ceci est toujours vrai. Une augmentation monétaire fait
surtout augmenter les prix(P) et A (valeur des actifs fixent) augmente aussi
fortement. L'hausse de la M ne correspond pas à une hausse en
conséquence de l'offre (ce qui est généralement le
cas) ; elle fait augmenter fortement les prix (P ? fortement) et A ? aussi
fortement ça fait un impact sur le PIB et augmentation de P et A.
Exemple : un boulanger propose 100pains à
1FF/ pain et, il y a 1OO personnes avec 1FF chacun. Tout d'un coup le
gouvernement distribue 1FF à chacun, chacun se retrouve avec 2FF. 100
personnes avec 2FF= 200FF de demande de pain. A 1FF le pain, le boulanger
n'arrive pas à produire 2 fois plus pour arriver à 200 pains.
S'il ne produit par exemple que 150 pains, le prix du pain va augmenter.
Le mécanisme de rééquilibrage
automatique (par HUME 1711-1771 et RICARDO)
Déficit du BP
Sortie d'or
Réduction de l'encaissement des réserves d'or
dans la banque centrale
ou
ou
M ? ? Réserve d'or ? billets en circulation r ?
C'est à dire que 100 Ptas vont à la Banque Centrale
et l'équivalent d'or sort 100Ptas doivent être détruite par
la Banque Centrale.
? P
Crise intérieure
Chômage
X ?
BP=0
L'or revient
Historiquement ce mécanisme de rééquilibrage
automatique a fonctionné pendant toute la période étalon
or. ? P en intérieur correspond à un déficit
extérieur.
Quand le même mécanisme est complètement
symétrique .. on a un excédent.
Excédent de la BP
Entrée d'or
? Réserves de la banque centrale
r û
Sauf si Y ùK
M ?
P ?
Y ? forte croissance
X ? (et M?)
BP=0(rééquilibrage)
L'or repart
La politique économique en économie
ouverte
Hypothèse : nous sommes dans une économie
keynésienne, c'est-à-dire que :
· Excès d'offre (et surcapacité de production)
chômage déguisé, machines non utilisées.
· Insuffisance de la demande.
Hypothèse : problème d'offre
· Inflation ù
Insuffisance de l'offre
· Excès de demande
Graphique ISLM
NB : nous sommes en politique keynésienne, en
politique économique fermée.
r
LM :équilibre sur le marché monnaie
Mù
r û
Mû
r ù
IS :équilibre sur le marché des biens
Y
Remarque : dans une économie moderne,
...politique monétaire l'offre de monnaie est fixée par la
Banque centrale, on joue sur r ? ou sur r ?.
Si r est élevé politique monétaire
restrictive M ?
Si r est bas politique monétaire expansive M?
g (dépenses de l'Etat) financées par les
impôts et l'emprunt
si g>impôts déficit budgétaire.
Si les g financée par l'impôt la demande
générale n'augmente pas car il y a une simple substitution de la
demande privée par une demande publique pour une augmentation de la
demande (politique s'élance pour stimuler la demande pour augmenter la
croissance économique) il faut que l'Etat finance l'augmentation g
(finance déficit budgétaire par des emprunts.
Attention, nous sommes toujours en ISLM fermée et en sous
emploi
Donc les augmentation de g par déficit fait augmenter la
demande.
LM
En même temps rù
gC
IS
Y ?, chômage ?, r ?. Mais si r ? trop Demande
intérieure ?=effets pervers.
Autre exemple : politique mixte
r
M ù
g ù
Le plein emploi
Y
C'est la politique actuellement appliquée par le Japon g
? et parallèlement
Quand on est en plein emploi, et que l'Etat pratique une
politique déficitaire inflation? et la demande privée est
substituée par la demande publique et le chômage reste
inchangé puisque c'est déjà le plein emploi.
Politique économique en économie ouverte
(c'est à dire avec les taux de change)
Le triangle d'incompatibilité
On ne peut avoir les 3 systèmes politique en même
temps.
Politique monétaire libre (c'est-à-dire choix ?
ou r ?)
incompatibilité
Taux change fixe Liberté des mouvements de K
A. Politique monétaire : r ?
Hypothèse : si on ? r : politique
intérieur ? chômage K vont fiur le pays puisque notre r<aux
autres.
Comme BP= BC + BK (et BK en forte chute)
La réserve de devise baisse M?
B. Politique budgétaire = r?
En taux de change flexible (c'est l'inverse), on regagne la
politique mondiale mais on perd dans la politique budgétaire (relance
par déficit budgétaire, par emprunt)= chômage?. R ? =
afflux de K notre taux de change ? nos produits deviennent compétitifs.
L'impact sur l'emploi dans la politique budgétaire est freiné par
la perte de la compétitivité, c'est-à-dire multiplication
de ?.
Remarque : A. et B. sont le modèle de
MUNDELL.
En taux de change flexible :
· Appréciation ? taux de change
· Dépréciation ? taux de change
En taux de change fixe :
· Réévaluation ? taux de change
· Dévaluation ? taux de change
La courbe en J : c'est l'impact d'une dévaluation (en
change fixe) sur la CA.
A court terme, on renchérit le prix de nos importations,
ce renchérissement à court terme n'est pas compensé par
l'augmentation des exportations qui n'auront lieu que dans 2 ou 3 ans.
Au départ CA diminue fortement mais, au bout de 2 ou 3 ans
CA ? car exportations ? fortement.
L'effet à long terme ne joue que si les autres
achètent nos biens car ils deviennent nettement moins chers.
Courbe en J
CA
Dans le cas où, même moins chers, nos produits ne
sont pas achetés :
CA
Dans le cas où, même plus chers nos produits sont
achetés car les autres ne savent pas les fabriquer. Dans un premier
temps notre CA ?, puis dans un 2ème temps ils vont tout faire
pour les fabriquer puis pour ne plus avoir à les acheter car ces
produits deviennent beaucoup trop chers. Ils ne nous achètent plus nos
produits dans un deuxième temps notre CA va ?.
(15/05/2000)
Parité de pouvoir d'achat P.P.A.
Ça fait référence à deux
choses :
· Une théorie, la théorie de P.P.A.
· Une correction, correction de la P.P.A.
La théorie de la PPA dit que les taux de change flexible
doivent s'ajuster de façon que le prix payé en une devise de
référence soit identique pour les pays étudiés.
Imaginons qu'on voyage aux USA pour acheter un hamburger. Est-ce
que le prix d'un hamburger en France est le même qu'aux USA ?
Est-ce que le prix d'un bien acheté en France est le
même qu'un bien acheté aux USA après correction du taux de
change ?
La théorie du PPA dit qu'à long terme ces prix
devraient être égaux par correction.
Exemple : un pays où le taux de change est
1/1 (€= 1$), 1hamburger= 1€ en France et 1hamburger =1$ aux USA.
La théorie de la PPA marche car 1€= 1$.
Si inflation de 50% en France, 1 hamburger= 1,5€.
La théorie de la PPA dit alors que les taux de change vont
s'ajuster pour que le prix arrive à être le même.
Aux USA, le hamburger vaut toujours 1$ et le taux de change va
devenir 1$= 1,5€
Donc hamburger en France= 1,5€= 1 hamburger US= 1,5€.on
se sert de la notion de la PPA pour comparer les niveaux de vie entre pays en
corrigeant les statistiques internationales.
Exemple : le PIB de l'Inde en $ est 100 fois <
à celui de la Suisse.
PIBInde=1/100 PIBSuisse
Prix d'un repas en Inde < prix repas en Suisse.
Il faut corriger le PNB/tête indien en$ du prix d'achat
des biens en Inde comparer au prix d'achat d'autres biens en Suisse.
1 hamburger en Suisse = 5$
1 hamburger en Inde = 05$
on multiplie le PNB/têteInde par le rapport
du niveau général des prix :
PrixSuisse/PrixInde 5$/0,5$=10.
Quand on corrige le PNBInde par la PPA, le revenu par
tête n'est plus que de 1/10 du PNB/tête en Suisse. Un suisse est 10
fois plus riche qu'un indien (en Suisse les prix sont 10 fois plus
élevés qu'en Inde.
PNBUSA= 30.000$/tête
PNBSuisse= 25.000$/tête
PNBIndien= 250$/tête
|
PNB corrigé en PPA
30.000 $/tête
22.000 $/tête
2200 $/tête rapport de 1 à 10 et non plus
de 1 à100.
|
PNB corrigé en $ courant 80
USA Inde
1980 10.000$ 100$
2000 30.000$ courant 250$
15.000$ constant 125$
(les prix ont doublé aux USA)
|
Il existe un autre indicateur de vie intérieur :
l'IDH.
$/tête en PPA où on rajoute espérance de vie
à la naissance, et le taux de scolarisation primaire. 0<PNB +
espérance de vie + taux de scolarisation<1. Au Mozambique=035, aux
USA=0,98.
Il existe un rapport qui est sorti chaque année par
l'UNESCO. Rapport trimestriel du FMI sur les donnés de tous ordre sur
tous les pays du monde.