I.1.2 Effets de la végétation sur le bruit
La végétation de
Libreville s'est vue fortement modifiée depuis les années 1960 du
fait de la pression urbaine. En effet, l'obsession des terres par les
populations de Libreville ont accentué la déforestation du
réservoir forestier dans cette espace. Ainsi, dans laville aux quartiers
périphériques, on ne retrouve quasiment plus de forêt
primaire. Elle estaujourd'hui remplacée par la forêt secondaire
dite aussi forêt dégradée localisée en masse
dansl'espace Nord et au Sud mais aussi des formations herbeuses que l'on
retrouve essentiellementdans les zones humides.
L'effet du végétal en assurant la perception
sonore est indéniable,J. Kragh, après avoir étudié
cette zone de végétation de 15 à 40 mètres
d'épaisseur composée d'arbustes et de grands arbres, a
remarqué que l'atténuation liée à la
végétation des zones de moyenne fréquence (qui constituent
principalement le bruit de la circulation) était absente ou quasiment
nulle(Kragh, 1982).
Les plantes sont des facteurs décisifs dans la
sensation et la perception de l'espace et sa perception Environnement sonore,
les effets bénéfiques de la végétation sont
désormais bien connus.La végétation, qu'elle soit dans un
cadre privé ou public, a des fonctions architecturales et
récréatives et une esthétique indéniable. En milieu
urbain, la végétation change considérablement
L'atmosphère physique est créée par ses effets sur la
lumière, la chaleur, le vent et l'humidité. Les
caractéristiques esthétiques transforment le paysage
architectural en introduisant des variations de texture, Forme, couleur. La
végétation affecte donc fortement la perception et l'occupation.
Impact des usagers sur l'espace urbain (Solène Marry, Muriel Delabarre,
2012).
I.2.
Milieu humain de la zone d'étude
Durant plusieurs décennies, (1997), la population
urbaine du Deuxième arrondissement de la commune de Libreville
était estimé à 75690 habitants
(Rano NGUEMA, 2005).Une
décennie elle a augmenté de 107976 (RGPL,
2013), soit une évolution de 32286 habitants.
I.2.1 Typologie de l'habitat et voirie urbaine
L'urbanisation non contrôlée dans le
deuxième arrondissement de Libreville a favorisé la
mixité du bâti sur l'ensemble de cet espace. Depuis des
décennies, au Gabon, la crise aiguë du logement a
été caractérisée le plus souvent par les
populations à faible revenu et à revenu intermédiaire.
Dans le cas du deuxième arrondissement, l'étalement de l'habitat
est lâché entre zones de commerce, zones
résidentielles et d'installations précaires. Cette configuration
est fonction ici de la rareté des ressources et du
financement du logement, le coût très élevé des
matériaux de construction, l'absence des titres fonciers.
Photo4 : Maison en
demi-dure
Photo4 : Maison en durePhoto4 : Maison en
demi-dure
Photo7 : Maison en
dure
Photo7: Maison en planchePhoto7 : Maison en
dure
Source clichés DIWA ELYAR
Glenn Mbaya
Photo10: Maison en
planche
PHOTOS 10 : Vélo mètrePhoto10: Maison en
planche
Source clichés DIWA ELYAR Glenn Mbaya
Les quartiers du Deuxième arrondissement tels que
Cocotiers, Nkembo, Atong-Abè, Derrière l'Assemblée,
Plaine-Oréty et une partie de Derrière la Prison renferment style
d'habitation construit à base des matériaux de
récupérations et d'origines. Les populations vivant dans ces
différents quartiers sont celles à revenu faible.
Plusieurs voies de communication relient les quartiers et sont
majoritairement bitumées pour les voies principales sauf quelques axes
secondaires et pistes (carte 3)
CARTES 6: Voiries
urbaine
Réalisation : DIWA ELYARD Glenn Mbaya, 2022
À Libreville, les voiries urbaines jouent un rôle
important dans la création d'un paysage urbain et les différentes
étapes de croissance de la ville en sont majoritairement marquées
soit de façon volontaire ou inopinée (Hugues-Cyrille ANGO
ASSOUMOU, 2007).
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