III.5.0 Les niveaux de pollution des différentes
sources de bruits
GRAPHIQUES 1: Niveau de
pollution des sources
Sources données DIWA ELYARD
Glenn Mbaya 2023
Les niveaux de bruit dépassant 85 décibels (dB)
deux fois peuvent être dangereux quelques heures après
l'exposition, tandis que des niveaux de bruit dépassant 100
décibels (dB) peuvent provoquer une perte auditive rapide
(Prana Air, 2022).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS)
et l'Environmental Protection Agency (EPA) des
États-Unis recommandent de réduire les niveaux de bruit ambiant
à moins de 70 décibels (dB) dans les 24 heures pour
prévenir la perte auditive induite par le bruit (ou de
réduire les niveaux de bruit ambiant à 75 heures dans les 8
heures. Il est important de rappeler qu'en cas de pollution sonore, une
exposition prolongée à des niveaux sonores supérieurs
à 70 décibels peut entraîner une perte auditive au fil du
temps. De plus, les niveaux de bruit supérieurs à 85
décibels (dB) peuvent être dangereux après seulement
quelques heures d'exposition, tandis que les niveaux de bruit supérieurs
à 100 décibels (dB) peuvent entraîner une perte auditive
rapide (Prana air, 2002).
Les résultats du graphique mentionné
ci-dessus montrent que certaines sources dénombrées
dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville
dépassent les seuils fixés par l'OMS. C'est le cas des sources
des chantiers de constructions de tous genres, des bars, des
églises et garages avec des valeurs de 110, 95 et 82,5
et 72.5dB.
III.6. Description des principales sources de pollutions
sonores extérieures
GRAPHIQUES 2 :
Régression multiple de facteurs deux par deux
L'outil
Régression multivariée nous permis d'effectuer
une analyse de régression linéaire multiple de deux facteurs
par facteur en utilisant la méthode des moindres carrés
afin de rechercher une droite à partir des valeurs observées.
Nous avons analysé la façon dont une variable dépendante
simple est affectée par les valeurs d'une ou de plusieurs variables
indépendantes. Dans le cas de notre travail, les niveaux de
décibels des sources de pollution dans le Deuxième
arrondissement de la commune de Libreville sont influencés par
des facteurs tels que la fréquence des répondants, la distance et
la période en heures.
Les parts sont réparties par chacun des facteurs qui
représentent le niveau de variation en basant sur une
série de données de décibels.
Pour la relation entre le nombre de
répondants et qui est une donnée de perception et le
niveau de décile des différentes sources
de pollution, la corrélation linéaire entre les deux
variables n'existe pas. En effet, sur la courbe des ordonnées de l'axe,
avec Y = à niveau de décibels, le nombre
de décroît sur l'axe X. Cette observation s'applique
également pour la relation fréquence des réponses
et le niveaux décibels. L'explication de ce constat fait
sur les résultats observés sur les deux graphiques
témoigne que les données de perception ne traduisent pas la
réalité de ce phénomène. Car la relation
est nulle. En ce qui concerne l'association des variables de
niveau de décibels(dB) et la période d'exposition
en heures, le graphique ci-dessus nous montre qu'il existe une relation
linéaire moyenne. En effet, la courbe de
période d'exposition suit l'alignement des valeurs
décibels bien qu'elle décroisse après. Ce constat met
en exergue les périodes dans lesquelles les activités des
populations du Deuxième arrondissement de la commune de
Libreville sont assez dynamiques à partir de
certaines heures de la journée. Au-delà de 20h, les niveaux
de pollutions baissent. Comme le dit le site (,
Légitime et santé, 2020), « Le bruit provenant
d'activités commerciales, industrielles ou artisanales ne doit pas
être la cause d'un dépassement, par rapport au bruit ambiant, de
plus de 5 dB (A) le jour (de 7 heures à 22 heures) et 3 dB (A)
la nuit (article R. 1336-7, code de la santé
publique) ». Il faut également retenir de ce
constat qu'une certaine étude s'explique par le fait que
les données liées à la période
de 00h à 06, n'ont pas été prises.
TABLEAU 9 : Analyse de
variance de facteurs par deux sans répétition
d'expérience
RAPPORT DÉTAILLÉ
|
Nombre d'échantillons
|
Somme
|
Moyenne
|
Variance
|
EGLISES
|
4
|
166
|
41,5
|
832,333333
|
ECOLES
|
4
|
132
|
33
|
662,666667
|
CHANTIERS
|
4
|
153
|
38,25
|
2317,58333
|
CIRCULATION ROUTIERE
|
4
|
137
|
34,25
|
544,25
|
GARAGES
|
4
|
118
|
29,5
|
873,666667
|
BARS
|
4
|
190
|
47,5
|
|
Sources données DIWA ELYARD Glenn Mbaya 2023
Ce tableau de synthèse fait le résumé
d'une grande partie des données descriptives. Ainsi, il
présente tout d'abord les composantes du nombre
d'échantillons, la somme, la moyenne et la variance des
différentes sources de pollution sonore à l'échelle des
heures. Sur la base de ces résultats, nous pouvons clairement
identifier au travers des moyennes les sources de pollution plus
représentatives dans le tableau. Cette analyse de variance s'ajuste aux
données de corrélation linéaires multiples des
différentes variables de facteurs par facteurs. En effet,
les moyennes les plus élevées sont issues des bars,
avec 47,5 ensuite les églises avec 41,5, les chantiers
de construction avec 38,25, la circulation routière avec 34,25
et enfin les écoles et garages avec respectivement 33 et 29,5 de
moyenne. Comme le dit Nathan Belvah, 2021, dans,
`' Aménager l'environnement sonore : trois compositeurs
à l'épreuve de l'urbanisme'', « les bruits sont
progressivement assimilés au matériau musical avec lequel
crée le compositeur, qui porte alors son écoute et ses pratiques
de composition
Graphique 3 : Principales sources de
pollution
hors de la salle de concert ».
Sources données DIWA ELYARD
Glenn Mbaya 2023
Sur la base des données de perception couplées
aux mesures de terrain, les principales sources de pollution sont liées
au trafic routier, aux écoles, bars et églises dans le
Deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Le graphique
ci-dessus nous montre les différents niveaux d'exposition des
populations qui varient de 55(dB) à 120(dB). En effet, le bruit des
voitures, camions et motos contribue de manière significative à
la pollution sonore.Les activités industrielles, y compris les usines et
les machines, génèrent des niveaux élevés de bruit,
les concerts, les fêtes et les événements sportifs peuvent
produire des niveaux de bruit dangereux.
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