FILIERE DES METIERS DU BOIS, DE L'EAU ET DE
L'ENVIRONNEMENT
SCHOOL OF WOOD, WATER AND NATURAL
RESOURCES
Rapport de stage d'insertion professionnelle à
Sol Solution Afrique Centrale à Yaoundé Du 13 Mars 2019 au 04
Juin 2019.
MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE TRAITEMENT D'EAU APRES
REALISATION DU FORAGE DE DON BOSCO A NKOLBISSON
PAR
NGUEKAP Elie
ETUDIANT INGENIEUR DES TRAVAUX
PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'EAU POTABLE
CM-UDS-16ASA0028
Mme TCHIOFO Rodine
Assistante à la FASA/FMBEE
M. KANKO Christian
Ingénieur en Sciences de la Terre et de
l'Univers
Chef section forage de SSAC
Sous l'encadrement de
Année académique 2018-2019
FICHE DE CERTIFICATION DE L'AUTHENTICITÉ DU
STAGE
Je, soussigné NGUEKAP Elie, étudiant à
la Filière des Métiers du Bois, de l'Eau et de l'Environnement de
la FASA de l'Université de Dschang à Ebolowa, certifie que ce
rapport est rédigé à l'issue du stage d'insertion
professionnelle à Sol Solution Afrique Centrale à
YaoundéDu 13 Mars 2019 au 04 Juin 2019.
Nom et prénoms de l'étudiant Signature
NGUEKAP Elie
Sous l'encadrement de :
Nom et prénom de l'encadreur professionnel Signature
M. KANKO Christian
Nom et prénom de l'encadreur académique
Signature
Mme TCHIOFO Rodine
DEDICACE
A
MES PARENTS M. ET Mme KWETCHOUANG
REMERCIEMENTS
Ce travail touchant à sa fin, j'aimerai
remercier :
Ø Mes encadreurs M. KANKO Christian chef section forage
de SSAC et Mme TCHIOFO Rodine pour les orientations données à la
rédaction de ce rapport
Ø mes oncles et tantes NANKAM Igor, TCHAWOUO Roger,
TCHOUNKEU LONGANG Yolande Flore, NGANSOP Charles, KAPTCHOUANG Marielle, CHUENTE
Ivy Sonia pour leur soutien durant l'année académique
passée ;
Ø M. GOUET Jean Emmanuel, TCHOUANTEDJOMO Yvan pour les
conseils, les orientations qu'ils m'ont donnédès mon
arrivée en entreprise ;
Ø Mes amis MENTCHONG ZE Anicet et ANDANG ENOCH Donald
Ivan pour leur soutien moral et pour la contribution qu'ils ont apporté
à la rédaction de ce rapport
Ø Mon petit frère NYA Emmanuel et ma maman
WITKEU Béatrice pour le soutien moral qu'ils m'ont apporté durant
la durée de mon stage
SOMMAIRE
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES
vi
LISTE DES FIGURES
vii
LISTE DES TABLEAUX
viii
RESUME
ix
ABSTRACT
x
Chapitre 1 : INTRODUCTION
1
1.1. Contexte et Justification
1
1.2. Problématique
1
1.3. Présentation de la structure
2
1.4. Objectifs du stage
9
Chapitre 2 : REVUE DE LITTERATURE
10
2.1. Hydrogéologie
10
2.1.1. Notion d'aquifère
10
2.1.2. Le Cycle de l'eau
11
2.1.3. Origine des eaux souterraines
12
2.2. Le forage
13
2.2.1. Définition de quelques concepts
13
2.2.2. Préliminaires à un forage
13
2.2.3. Techniques de forage
14
2.3. Préparation au forage
15
2.3.2. Choix de la technique à utiliser
15
2.4. L'eau potable et ses normes
16
2.5. Paramètre de l'eau potable
17
2.5.1. Paramètre microbiologique
17
2.5.2. Paramètres Organoleptiques
17
2.5.3. Paramètre physico-chimique
17
2.6. La désinfection
18
2.6.1. La Chloration
18
2.6.2. L'Ultraviolet
19
2.6.3. L'Ozonation
19
Chapitre 3 : REALISATION DU FORAGE DE DON BOSCO
PUIS MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE TRAITEMENT
19
3.1. Les études hydro géophysiques
19
3.2. Matériels et Méthodes
20
3.2.1. Matériels
20
3.2.2. Méthodes
22
3.3. Analyse de l'eau de forage
23
3.4. Résultats et interprétation des
résultats d'analyse
24
3.6. Recommandation de l'entreprise
26
Chapitre 4 : DISCUSSION
26
4.1. Evaluation des méthodes utilisées
lors de la foration
26
4.2. Traitement des eaux
27
Chapitre 5 : CONCLUSION ET/OU PERSPECTIVES
28
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
29
ANNEXE
30
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES
SIGLES
FASA : Faculté d'Agronomie et des Sciences
Agricoles
FMBEE : Filière des Métiers du Bois de l'Eau
et de l'Environnement
SSAC : Sol Solution Afrique Centrale
UFC : Unité Formatrice de Colonies
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ISO : International Organization for Standardization
PVC : Polychlorure de Vinyle
LISTE DES FIGURES
Figure 1:Organigramme de SOL SOLUTION AFRIQUE
CENTRALE
2
Figure 2: Typologie des nappes souterraines
10
Figure 3: Le cycle de
l'eau
11
Figure 4:Bilan
hydrologique
12
Figure 5:Principe de la technique de forage rotary
(Source : ACF, (2004), Le forage)
14
Figure 6:Principe du forage marteau fond de trou
(Source : ACF, (2004),Le forage)
15
Figure 7: Organigramme de la technique
à utiliser
16
Figure 8:Un
tricône
21
Figure 9: Tiges de 3m
21
Figure 10:Un marteau pour la
réalisation d'un MFT
21
Figure 11: Compresseur de 10
bars
22
Figure 12: Casing de
diamètre 200mm
22
Figure 13: Chlorinateur
27
Figure 14: Foration au
MFT
30
Figure 15: Foration au Rotary
31
Figure 16: Développement à l'air lift
avec un panaflex 32 mm
32
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1:Moyens en personnel
d'administration
2
Tableau 2: Moyens en personnel
Technique
6
Tableau 3: Résultats d'analyse
microbiologique
24
RESUME
La ressource en eau est très délicate et
représente un enjeu majeur dans le monde. L'accès à cette
ressource n'est pas aisé, surtout s'il s'agit d'une eau de bonne
qualité. Ce qui n'est pas le cas des eaux de surface sur lesquelles on
est obligé `apporté un traitement au coût très
élevé. Aussi l'eau souterraine au Cameroun est une eau à
peu près fiable, donc on se rabat sur elle pour l'exploiter. Sol
Solution Afrique Centrale se charge de la réalisation des forages d'eau
afin de rendre l'eau souterraine exploitable. Toutefois, due aux
activités locales, la nappe d'eau peut se retrouver contaminer. Il
serait donc nécessaire d'appliquer un traitement à ces eaux avant
de les exploiter pour éviter tout désagrément notamment
dans la contraction des maladies. Ladite entreprise a donc été
sollicité par DON BOSCO à Nkolbisson afin d'y réaliser un
forage. Toutefois, ces eaux sont contaminées. Il aurait
été judicieux derechercher les différentes sources de
pollution environnante avant la réalisation de ce forage On peut donc
ainsi noter qu'il existe plusieurs formes de traitement mais on s'accentuera
sur les différentes utilisation de l'hypochlorite de Sodium afin de
décontaminer les eaux de forage parmi lesquelles l'introduction d'une
certaine quantité de Chlore dans le forage ou alors l'installation d'un
chlorinateur rechargeable à l'hypochlorite de Sodium pour permettre en
fonction du débit de doser cet élément et rendre l'eau
exempt de microorganismes pathogènes .
ABSTRACT
The water resource is very delicate and represents a major
challenge in the world. Access to this resource is not easy, especially if it
is good quality water. This is not the case for surface water on which one is
obliged to bring a very high cost treatment. Also groundwater in Cameroon is a
pretty reliable water, so we fall back on it to exploit it. Sol Solution
Central Africa is responsible for the drilling of water to make the groundwater
exploitable. However, due to local activities, the water table can become
contaminated. It would therefore be necessary to apply a treatment to these
waters before using them to avoid any inconvenience, especially in the
contraction of diseases. The company was therefore asked by DON BOSCO in
Nkolbisson to drill a hole. However, these waters are contaminating. It would
have been wise to search for the different sources of environmental pollution
before the drilling of this drilling. We can therefore note that there are
several forms of treatment, but we will focus on the different uses of Sodium
hypochlorite to decontaminate the water. including the introduction of a
certain quantity of Chlorine into the borehole or the installation of a Sodium
hypochlorite refillable chlorinator to allow, depending on the flow rate, to
dose this element and make the water free from chlorine. pathogenic
microorganisms.
Chapitre 1 :
INTRODUCTION
1.1. Contexte et Justification
Elément indispensable à toute la vie sur terre,
l'eau fait l'objet de débat sur sa consommation, sa gouvernance, ses
conflits d'usage, son accès et ses modes de gestion. Pour un pays qui se
veut émergent comme le Cameroun, la ressource d'eau constitue un
puissant vecteur de développement humain et d'organisation sociale.
L'eau potable est donc un instrument universel de lutte contre la
pauvreté. Toutefois cette ressource est inégalement
répartie et l'accès à une eau potable est notamment
compliqué. L'eau douce ne constituant que 2,8% de l'eau sur terre, sa
potabilité laisse à désirer à cause de son
exposition aux activités anthropiques. Les eaux souterraines sont dons
l'alternative à peu près fiable et ce à travers les
forages d'eau. C'est en poursuivant l'objectif d'accès à l'eau
potable que la Filière des Métiers du Bois, de l'Eau et de
l'Environnement par son option Production et Distribution d'eau potable qui
prévoit un stage d'insertion professionnelle d'une durée de
quatre mois pour permettre aux étudiant de cette option de pouvoir
répondre à ces difficultés.
1.2. Problématique
Les directives de l'OMS (2004) indiquent qu'une eau de boisson
saine ne doit pas présenterun risque pour la santé des
consommateurs. Aussi l'eau douce est un élément indispensablepour
la vie des êtres vivants. Une eau de bonne qualité et de
quantité suffisante contribueénormément au maintien de la
santé. Par conséquent l'eau de consommation humaine
doitêtre exempte bactériologiques nuisibles (OMS, 2003). Dans
les pays en voie développement, l'accès à l'eau potable
demeure un obstacle majeur audéveloppement.
La disponibilité de cette petite partie d'eau douce
(dans les cours d'eau, les lacs et le sous-sol) est de plus en plus
menacée par l'utilisation des terres, la déforestation, les
changements climatiques et la consommation accrue d'eau douce en raison de la
croissance démographique et du développement de
l'industrie. La disponibilité de cette petite partie d'eau douce
(dans les cours d'eau, les lacs et le sous-sol) est de plus en plus
menacée par l'utilisation des terres, la déforestation, les
changements climatiques et la consommation accrue d'eau douce en raison de la
croissance démographique et du développement de l'industrie. En
outre, la qualité de cette eau est menacée par l'augmentation de
la pollution, en particulier due à l'urbanisation et à
l'agriculture intensive. Si l'eau est naturellement source de vie, l'eau non
potable constitue la première cause de mortalité dans le monde et
tue chaque année 5 millions de personnes dont la plupart sont des
enfants. La lutte contre les maladies liées à l'eau reste un
enjeu majeur dans les pays en voie de développement où l'eau
véhicule un nombre important de maladies du fait de systèmes
d'assainissement inexistants ou défaillants et de problèmes
d'approvisionnement en eau potable. La mauvaise qualité de
l'eau a un impact négatif non seulement sur la santé
mais aussi la sécurité alimentaire et les chances en
matière d'éducation pour les familles pauvres à travers le
monde. Pour pallier donc à ces problèmes, il est
nécessaire non seulement de protéger cette ressource, et de la
traiter dans le cas où elle est contaminée. L'eau de forage peut
être de bonne qualité mais peut se trouver contaminer. Ainsi donc
il serait nécessaire d'y apporter un traitement.
1.3. Présentation de la structure
1-Présentation du cabinet
SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE est un
bureau d'études en ingénieriegéotechnique
qui conseille les constructeurs pour la conception d'ouvrages
géotechniques etl'étude des interactions sol
structure.
Créé en 2010 par des ingénieurs
expérimentés, SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE s'impose
progressivement comme une référence dans le domaine de
l'expertise géotechnique.
Du sondage de sols jusqu'au laboratoire, puis de la
modélisation du sol à la conception et au calcul des ouvrages
géotechniques, SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE maîtrise
complètement les études de sols et les missions d'études
géotechniques de tous types de projets.
Basé dans la ville de Yaoundé avec trois agences
(Littoral, Extrême Nord et Ouest), les équipes sont d'une
mobilité dans toute la zone CEMAC (Tchad, Centrafrique, Gabon, Congo et
Guinée Equatoriale) et attachent une grande importance à la
qualité de ses services.
Les ingénieurs SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE
interviennent sur l'ensemble du territoire national. Grâce à leur
maîtrise de toute la chaîne des missions géotechniques, ils
assurent sur place le contrôle des investigations et délivrent
ensuite les études géotechniques les plus pertinentes pour vos
ouvrages.
Inscrit dans la démarche du management
qualité, SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE envisage une
certification ISO 9001 à l'horizon 2020 pour vous
garantir la même qualité de service et de conseil.
Disposant des moyens les plus modernes sur le terrain, au
laboratoire et au bureau, ses ingénieurs interviennent dans tous les
domaines (Bâtiments, Equipements publics, Ouvrages industriels,
Génie civil, Routes, Ponts, Infrastructures linéaires, Risques
naturels), pour vous proposer toutes missions d'étude ou de
maîtrise d'oeuvre géotechnique.
Membre de l'Ordre National des Ingénieurs de
Génie Civil, les ingénieurs de SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE
interviennent toujours dans un cadre contractuel bien défini reposant
sur les missions géotechniques types selon la norme NF P 94-500, qu'il
s'agisse de prestations ponctuelles ou de maîtrise d'oeuvre
géotechnique.
2 - Les Missions du cabinet
GEOTECHNIQUE
Fournir les notes techniques ou rapport d'étude
de sol géotechnique donnant les hypothèses
géotechniques à prendre en compte pour la justification du
projet, quelques types de fondations et les principes généraux de
construction des ouvrages géotechniques (ex : soutènements,
terrassements routiers, rabattements, fondations, risques de déformation
des terrains, calculs de dimensionnement...). La norme NF P 94-500 rappelle
bien que toutes les phases d'élaboration et de réalisation d'un
projet doivent être accompagnées par un géotechnicien
dans le cadre des missions géotechniques types
répertoriées par la Classification à
savoir :
· G0 Exécution de sondages, essais et mesures
géotechniques
· G1 Etude de faisabilité géotechnique
o G11 Etude préliminaire de faisabilité
géotechnique
o G12 Etude de faisabilité des ouvrages
géotechniques
· G2 Etude de projet géotechnique
· G3 Etude géotechnique d'exécution
· G4 Suivi géotechnique d'exécution
· G5 Diagnostic de pollution
o G51 Avant, pendant ou après construction d'un ouvrage
sans sinistre
o G52 Sur un ouvrage avec sinistre
ENVIRONNEMENT : Les métiers de
l'environnement sont en lien direct avec les sciences de la
terre.
SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE intervient dans ce domaine et
peut établir des diagnostics de pollution :
Hydrocarbures Aromatiques, PCB, Essence,
Kérosène, diesel par analyse colorimétrique
(décharges, sites pollués) ainsi que sur la recherche d'objets
enfouis.
Diagnostic pollution sols
1. Enquête et historique
Diagnostic
Réalisation d'enquête et recherche de l'historique
des activités passées du site étudié.
2. Diagnostic approfondi
Effectuée après enquête, à l'aide
de moyens techniques tels que sondeuses, pelles mécaniques. Cette
étape permet de confirmer la présence de polluants dans le sol,
le sous-sol et le réseau constitué par les nappes
phréatiques.
Environnement de travail à SOL
SOLUTION AFRIQUE CENTRALE
Le personnel évolue dans une organisation de
Management QSSE « Qualité, Sécurité,
Santé et Environnement »
INGENIEURS CONSEILS
La division Conseil de SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE
rassemble des experts reconnus sur le plan national et international dans le
domaine de la géotechnique et de l'environnement. Les capacités
techniques de notre personnel nous permettent d'offrir une gamme
complète de services aux MINTP, MINDUH, entreprises de BTP, aux Banques,
aux industries, aux municipalités et aux particuliers.
Les principaux atouts de SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE sont
son expertise et sa mobilité dans les délais sur l'ensemble du
territoire.
Les ingénieurs sont issus de
formations initiales de haut niveau et variées : ENSP, ENPC, ENSTP,
UNIVERSITES (DEA, DESS, Doctorats).
Les techniciens sont recrutés avec au
minimum le niveau bac, (techniciens laboratoire). Les techniciens de chantier
et Chef d'équipe sont issus de formations qualifiantes, BTS, IUT ou de
l'acquis de l'expérience.
Pour les sondeurs, laborantins et les
préparateurs, aucune formation initiale n'est exigée ;
préférentiellement titulaires d'un permis de conduire B ou Poids
lourds, ils sont formés par compagnonnage et par les moniteurs. Un
débutant évoluera en fonction de ses capacités et des
opportunités au sein de l'entreprise, vers un poste de chef, de
maître sondeur, voire de formateur ou d'encadrement de chantiers.
Les salariés affectés à ces
métiers spécifiques sont appelés à se
déplacer quotidiennement sur le terrain avec les véhicules de
l'entreprise. Pour eux, le permis de conduire VL est donc obligatoire.
Tableau 1:Moyens en
personnel d'administration
Réf.
|
Noms et prénoms
|
Grades
|
Postes
|
1
|
MBANE NGO LOMNGA Stéphanie
|
Maîtrise en science de gestion
|
DAF-RH
|
2
|
NDONGO ANTOINE
|
BTS en comptabilité Comptable
|
Chef Comptable
|
3
|
TOGOUO Nina Xaverie
|
BTS en comptabilité Comptable
|
Comptable
|
4
|
TENKEU TERENCE
|
BTS en comptabilité Comptable
|
Comptable
|
5
|
MONELADJOU SIMO Noëlle
|
Technicienne en Secrétariat de direction
|
Secrétaire
|
6
|
TEIKEU YANNICK
|
Licence professionnel en Maintenance industriel -
Attaché de direction
|
Gestionnaire des stocks et matériel
|
|
Personnel d'appui 1 Dessinateur 3
Chauffeurs
|
|
|
Tableau 2:Moyens en
personnel Technique
Réf.
|
Noms et prénoms
|
Grades
|
Postes
|
1
|
ZENAN Léon
|
Ingénieur de génie civil -géotechnicien
|
Directeur Général
|
2
|
NGUEMENI Alain Armand
|
Ingénieur de génie civil -géotechnicien
|
Directeur Technique
|
3
|
DEMANOU MBOUOLANG Williams
|
Ingénieur de génie civil
|
Chef de la section des études
|
4
|
NDOUMENA BESSOMO RAPHAEL
|
Ingénieur des Travaux du génie civil
|
Chef de section du contrôle
|
5
|
MAKUI KAMBIET Gidace
|
Ingénieur des travaux du génie rural
|
Chef de projet
|
6
|
BEMO DONALD
|
Ingénieur de génie civil
|
Chargé d'étude
|
7
|
NSANGOU MARIAMAR
|
Ingénieur des Travaux du génie civil
|
Chargé d'étude
|
8
|
MBARGA Simon
|
Technicien de génie civil
|
Chef de Laboratoire
|
9
|
KONTCHIACHOU FOMO KEKENOU ERIC
|
Ingénieur des Travaux du génie civil
|
Chef d'agence Littoral
|
10
|
DJONKEP FOSTHER
|
Technicien Supérieure de génie civil
|
Chef d'agence Nord et Extrême Nord
|
11
|
Donfack Claver
|
Ingénieur Géologue
|
Chef d'agence Ouest
|
12
|
KANKO CHRISTIAN
|
Ingénieur minier
|
Chef de section de forage
|
13
|
TCHAMY DJOMO Adrien Gervais
|
Ingénieur des Travaux du génie civil
|
Chef Chantier
|
14
|
NOAH DESIRE
|
Préparateur
|
Chef sondeur
|
15
|
MONTHE Emmanuel
|
Assistant principal - mécanicien
|
Chauffeur - sondeur
|
16
|
TCHATOTO DONALD
|
Préparateur
|
sondeur
|
17
|
TCHANGOUE NGALATOU THIERRY ARMEL
|
Préparateur
|
Aide-Sondeur
|
18
|
DIFFO PASCAL
|
Assistant principal
|
Laborantin
|
19
|
TSIMI FOUDA
|
Assistant principal
|
Laborantin
|
20
|
NGA DJOMO HUBERT
|
Assistant principal
|
Laborantin
|
21
|
AMOUGUI JOSEPH
|
Assistant principal
|
Laborantin
|
22
|
Personnel d'appui 5 Manoeuvres
|
|
|
5 - Les partenaires techniques
Nous avons des accords de coopération technique et
financière avec d'autres sociétés d'études
telles :
· ALPHA INSURANCE SA (ASSURANCE RC CHEF
D'ENTREPRISE)
· LABORATOIRE NATIONAL DE GENIE CIVIL
(LABOGENIE)
· SOL SOLUTION France
· SERPOL (Dépollution : traitement des pollutions
et des déchets)
6 - Organigramme de SOL SOLUTION AFRIQUE
CENTRALE
Figure 1:Organigramme de SOL
SOLUTION AFRIQUE CENTRALE
1.4. Objectifs du stage
Pendant ce stage d'insertion professionnelle que l'on effectue
à SSAC, il serait judicieux de s'accoupler aux différentes
techniques utilisées dans la réalisation d'un forage, de
coordonner une activité de forage ainsi que de s'accoupler aux
différentes technologies et terminologies liées au traitement
d'une eau contaminée.
Chapitre 2 : REVUE DE
LITTERATURE
2.1. Hydrogéologie
2.1.1. Notion
d'aquifère
On appelle nappe aquifère l'ensemble
3D de l'eau circulant dans un milieu perméable et surface
piézométriquesa surface supérieure d'équilibre.
Cette limite est réelle dans le cas de nappes libres et virtuelles dans
le cas denappes captives. Une nappe est dite libre quand aucun niveau
imperméable ne la recouvre. Elle est dite captivelorsqu'elle est
recouverte par un horizon imperméable à une cote
inférieure à celle de la surface
piézométrique. La notion de «gisement» ou de
«réservoir» d'eau souterraine implique son exploitation
possible (par exemplepar pompage) en vue de l'alimentation en eau d'une usine
ou d'une agglomération.
Figure 2: Typologie des nappes
souterraines
La surface piézométrique correspond à la
pression hydrostatique de la colonne de l'eau. La limite supérieure
del'aquifère peut également être recouverte par une couche
moins perméable: on parlera alors du toit de la
nappe.La limite inférieure d'un aquifère est donnée par
une formation géologique à relativement faible
perméabilité. Sile corps même de 1'aquifère est de
nature particulaire (sable, gravier, cailloux...) et le fond est formé
par une masse rocheuse massive on appellera ce fond «substratum
imperméable». Il est important de noter que le
terme«aquifère» peut être associé à
n'importe quelle formation géologique selon l'intérêt
hydrogéologique etpratique. La formation rocheuse massive peu
perméable désignée auparavant «substratum
imperméable» peutdevenir l'aquifère d'intérêt
dans un contexte diffèrent (par exemple absence d'autres formations
plusperméables)
2.1.2. Le Cycle de l'eau
Figure 3: Le cycle de
l'eau
L'eau s'évapore dans l'atmosphère grâce
à des variations de températures et est transportée sur de
grandesdistances grâce aux gradients thermiques qui engendrent les vents.
Quand cette vapeur condense, elle forme des nuages. Dans ces nuages, la taille
des gouttelettes ou des cristaux croit lentement jusqu'à ce que les
gouttestombent par gravité sous forme de pluie, neige,
grêle.Environ 70 à 90% de l'eau qui tombe sur le sol s'infiltre
(quoique cela dépende beaucoup du sol,de lavégétation,
etc.), l'autre partie ruisselle et va rejoindre directement les cours d'eau.
L'eau dans le sol peuts'infiltrer plus en profondeur, cependant une partie va
s'évaporer ou va être utilisée par les plantes lors de
latranspiration.
Figure 4:Bilan
hydrologique
2.1.3. Origine des eaux
souterraines
Eaux météoriques : La plupart
des eaux souterraines ont une origine météorique, c'est à
dire proviennent desprécipitations (pluie, neige) et de leur
infiltration dans le sous-sol. Dans les aquifères de grande taille,
l'eau peutprovenir de périodes où le climat était
différent et peut donc servir d'indicateur de paléoclimats.
Eaux connées : Les eaux que l'on
trouve en profondeur dans la croûte terrestre (à partir de 1
à 2 km) sontdérivées de réservoirs d'eaux
météoriques qui ont réagi avec les roches environnantes.
Souvent ces eaux sontrelativement salées. Les eaux connées
peuvent contribuer à l'hydrologie de formations géologiques qui
se sontenfouies très récemment (Gulf Coast aux USA) ou bien
rester piégées dans des roches dont la perméabilité
esttrès faible et dont toute l'eau n'a pas été
expulsée. Souvent cette eau est présente depuis la formation de
laroche. Eaux juvéniles : Ces eaux sont
libérées directement par des processus magmatiques en profondeur.
Elles sontdifficilement distinguables des eaux situées en profondeur,
par exemple l'eau remplissant le forage profond (11km) dans la péninsule
de Kola en Russie. Les processus magmatiques peuvent relâcher, en plus de
l'eau, descomposés gazeux (CO2) par exemple.
2.2. Le forage
Quel que soit le type de forage, le principe est de
réaliser un trou de 10 à 80 centimètres de
diamètre,avec une profondeur variable permettant d'atteindre de l'eau en
profondeur.
2.2.1. Définition de
quelques concepts
Espace annulaire : L'espace entre le
diamètre extérieur d'un tubage ou d'uncuvelage et la paroi du
trou de forage ou le diamètre intérieur d'unautre tubage ou
cuvelage.
Forage/Puits : Toute ouverture
artificielle ou naturelle modifiéeartificiellement, mais
néanmoins réalisée, par laquelle l'eausouterraine est
recherchée ou à travers laquelle cette
dernières'écoule sous la pression naturelle ou est
artificiellement retirée ouinjectée. Normalement les forages sont
de petits diamètres et lespuits sont assez larges afin de permettre
à un puisatier de rentrer pourles creuser.
Massif filtrant: Sable, gravier ou
matériau fabriqué (par exemple, desbilles de verre) placé
entre la paroi du trou du forage et la crépineafin de filtrer l'eau et
empêcher l'admission des matériaux dans leforage. Le massif
filtrant devrait être propre, bien arrondi etuniformément en
matériau siliceux.
2.2.2. Préliminaires
à un forage
Il s'agit de chercher des eaux contenues dans le
sous-sol, appelées
nappes
phréatiques ou aquifères,
afin de les pomper, grâce à des techniques appropriées,
avec autant de soin et de précision que possible afin de réaliser
les puits ou les forages au meilleur endroit et d'éviter des
échecs coûteux et décourageants.
La recherche de sources d'eaux souterraines
doit tenir compte à la fois de critères techniques
(hydrogéologiques) et de critères socio-économiques
(proximité d'un village, coût de l'investigation), mais la
proximité des bénéficiaires reste souvent le
critère prépondérant.
Il existe différentes méthodes de prospection
des nappes. Traditionnellement, la méthode du sourcier était la
seule qui permettait de rechercher des eaux souterraines. Puis, se sont
développées des techniques plus modernes et scientifiques
permettant d'améliorer significativement les taux de réussite des
ouvrages de captage.
Dans de nombreux pays, certaines personnes possèdent
des dons pour étudier et déterminer la présence
d'eau dans un site et détecter les lieux de passage de circulations
d'eau (veines, failles et nappes aquifères). On l'appelle la
méthode du sourcier. Il existe plusieurs types de baguettes de
sourcier
· La baguette en «Y» ou en
« V »
· Les baguettes métalliques
· Les baguettes parallèles
· Le lobe Hartmann
· L'antenne de Lecher
Parmi les méthodes modernes, on al es méthodes
géophysiques représentant aujourd'hui
les principales méthodes de prospection et de
détection des aquifères souterrains. La technique choisie est
surtout fonction du contexte géologique.
2.2.3. Techniques de forage
a. Technique de forage rotary
Les techniques de forage rotary à air ou à boue
fonctionnent comme le décrit le schéma ci-dessous. Elles sont
adaptées au forage dans des terrains sédimentaires uniquement,
éventuellement des terrains sédimentaires durs si la machine
utilisée est puissante. Il faut cependant noter que si l'on utilise
une technique rotary à air, ce n'est plus de la boue qui
est injectée dans les tubes de forage, mais de l'air.
Figure 5:Principe de la technique
de forage rotary (Source : ACF, (2004), Le forage)
b. Technique de forage marteau fond de trou (MFT)
La technique de forage marteau fond de trou est adaptée
à des terrains durs ou à des formations rocheuses. C'est une
technique qui est rapide (une dizaine de mètres par heure). Son principe
est résumé par le schéma ci-dessous.
Figure 6:Principe du forage
marteau fond de trou (Source : ACF, (2004),Le forage)
2.3. Préparation au
forage 2.3.1. Equipements de forage Une machine permettant
d'effectuer les forages sera toujours nécessaire, quelle que soit la
technique utilisée.
2.3.2. Choix de la technique à
utiliser Le choix de la technique de forage peut parfois s'avérer
complexe, il vaut donc mieux choisir en se servant de l'organigramme
ci-dessous.Comme le montre cet organigramme, il est tout à fait possible
de devoir changer de technique en cours de forage, suite par exemple
à la rencontre d'un socle rocheux. On parlealors de forage mixte.
Figure 7: Organigramme de
la technique à utiliser
2.4. L'eau potable et ses
normes
Les termes «?eau potable?» se remplacent
systématiquement par «?eau propre à la consommation
humaine?». Selon l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) par contre, une eau dite
potable représente celle qu'un être peut consommer sans
risquer sa santé. Elle doit donc remplir un certain nombre de
critères microbiens, chimiques et physiques qui correspondent à
l'ensemble des normes établies par l'OMS. Ainsi, l'eau
potable ne doit contenir aucun agent pathogène ou chimique à des
concentrations capables de nuire. L'OMS en 1958 et l'ISO plus tard en
1978 ont alors défini des normes dans le but de garantir la
salubrité et la potabilité de l'eau consommée.
2.5. Paramètre de l'eau
potable
2.5.1. Paramètre
microbiologique
Une eau destinée à la consommation ne doit
contenir aucune bactérie. Dans le cas contraire, des critères
permettent de fixer la quantité limite de ces organismes à
tolérer dans l'eau. Pour l'analyse microbiologique, les
experts se basent essentiellement sur des bactéries spécifiques
qui représentent des indicateurs de contamination
fécale. En un premier temps, elles se retrouvent en proportion
élevées dans les selles des animaux à sang chaud. Ceux-ci,
au vu de leur contact permanent avec les sources d'eau, se
révèlent comme de véritables vecteurs de grave
contamination. La présence de ces bactéries dans une
eau suppose donc que celle-ci ne peut se consommer sans risque de
maladie. En exemple, l'Escherichia coli ou les coliformes
thermotolérants paraissent comme les plus faciles à
repérer et en même temps les plus virulents. En bref, une eau
potable doit rester exempte de ces organismes. Les experts peuvent
également rechercher des entérocoques ou des spores de
clostridium perfringens pour parfaire leurs études.
2.5.2. Paramètres
Organoleptiques
Les paramètres organoleptiques sont : la couleur,
l'odeur et la saveur. La couleur de l'eau résulte essentiellement
de particules colloïdales en suspension, peu ou pas décantables.
L'importance de la couleur est surtout d'ordre organoleptique, c'est à
dire capable de produire un effet sensoriel. Elle peut être
l'indice d'une pollution par diverses substances chimiques (Potelon et al,
1993).Alors que l'odeur et la saveur sont dues à la
présence de matières organiques en décomposition
(Rodier, 2009). L'odeur a pour origine principale la présence de
substances organiques volatiles ou de certains gaz : d'origine biologique,
les odeurs révèlent la présence de microorganismes
qui peuvent signifier une augmentation de la concentration en germes
pathogènes; elles peuvent aussi provenir de pollutions issues des
activités humaines (Potelon et al, 1993). L'apparition de goût
provient souvent d'une croissance de microorganismes à
l'intérieur du système de distribution ou bien d'une
contamination occasionnelle par les matériaux utilisés pour la
construction ou l'entretien du réseau (Potelon et al, 1993).
2.5.3. Paramètre
physico-chimique
Les eaux douces sont majoritairement constituées
d'anions et de cations: les ions bicarbonates, chlorures, nitrates, sulfates,
phosphates, calcium, magnésium, potassium et sodium (BANTON et al,
1997). Il y a aussi des oligoéléments comme le fer, le
manganèse, le zinc, le fluor... Les contaminants chimiques de l'eau
(arsenic, plomb...) peuvent à long terme engendrer des maladies
cancérigènes (OMS, 2006). Le suivi de la qualité
physico-chimique de l'eau destinée à la consommation est
nécessaire pour s'assurer que leurs teneurs respectent les
directives de l'OMS.
2.6. La désinfection
La désinfection de l'eau signifie l'élimination
ou la désactivation des microorganismes pathogènes. Les
microorganismes sont détruits ou désactives, entraînant la
fin de leur développement et de leur reproduction. Quand les
microorganismes ne sont pas éliminés de l'eau potable,
l'utilisation d'eau potable provoquera des maladies.
La désinfection peut être réalisée
par des désinfectants physique ou chimique. Les agents éliminent
aussi les polluants organiques de l'eau, qui servent d'aliments ou d'abris aux
microorganismes. Les désinfectants n'élimineront pas seulement
les microorganismes. Ils auront aussi un effet résiduel, ce qui signifie
qu'ils resteront actifs dans l'eau après la désinfection.
La désinfection a généralement lieu
grâce à une altération de la paroi des cellules des
microorganismes, ou change la perméabilité des cellules,
l'activité enzymatique ou protoplasmique (à cause d'un changement
de structural en enzymes). Ces perturbations dans l'activité des
cellules empêchent les microorganismes de se développer de
nouveau. Ceci entraînera la mort des microorganismes. Les
désinfectants oxydants démolissent aussi la matière
organique de l'eau, entraînant un manque en aliments.
2.6.1. La Chloration
Des micro-organismes peuvent être trouvés dans
des rivières, lacs et eau souterraine. Même si ce ne sont pas tous
les micro-organismes qui peuvent être nuisibles pour notre santé,
il y en a certains qui peuvent causer des maladies graves. Ils sont
appelés comme pathogènes. Les micro-organismes pathogènes
peuvent s'infiltrer dans un système de distribution d'eau potable,
causant ainsi des maladies pour ceux qui les consomment. Pour combattre ces
maladies, des méthodes de désinfection sont utilisées. Des
processus de traitement de l'eau comme la coagulation, la sédimentation,
la filtration et la chloration créent de l'eau qui sûre pour la
consommation publique. La chloration est une des méthodes que l'on peut
utiliser pour désinfecter l'eau.
2.6.2. L'Ultraviolet
Lorsqu'un micro-organisme est exposé à un
rayonnement UV-C, le noyau de la cellule est atteint, et la duplication de
l'ADN est stoppée. Les rayonnements UV ont un effet sur l'ADN, l'acide
nucléique et les enzymes. Les organismes pathogènes sont donc
inactivés ou détruits.
2.6.3. L'Ozonation
L'ozonation est un traitement chimique par oxydation.
L'utilisation de réactifs chimiques oxydants pour le traitement des eaux
a visé au départ
la stérilisation de l'eau, ou, plus
exactement, la destruction des germes pathogènes.
L'ozone a l'avantage de permettre des actions complémentaires dans la
destruction d'un grand nombre de micropolluants et dans l'amélioration
des goûts, des odeurs et
dans la destruction des couleurs.
Chapitre 3 :
REALISATION DU FORAGE DE DON BOSCO PUIS MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE
TRAITEMENT
L'entreprise Sol Solution Afrique Centrale fait dans la
réalisation des forages d'eau. Celle-ci a été
sollicitée par un particulier (Don Bosco) à Nkolbisson pour la
réalisation d'un forage. Parmi donc les activités entrant dans la
réalisation de forage d'eau, nous avons notamment.
3.1. Les études hydro
géophysiques
Ce sont des études préliminaires qui sont
menées afin de savoir s'il y a de l'eau dans un endroit
déterminé. Pour mener cette étude, on a
procédé à l'utilisation du sondage électrique qui
consiste à relier à l'appareil deux électrodes et de les
fixer au sol chacune distante l'une de l'autre de 2 mètres, il faudra
répéter le même processus sur une certaine distance. A cela
on peut coupler la méthode du sourcier à l'aide de baguettes
métalliques, en cas de doute pour savoir s'il y a de l'eau en
quantité suffisante.
3.2. Matériels et
Méthodes
3.2.1. Matériels
Le matériel utilisé pour la réalisation de
forage sont notamment :
Ø Des tiges de 3 m de longueurs pesant environ 2 à
3kg
Ø Des Casings en PVC de diamètre 200 mm
utilisés pour assurer la stabilité des parois du forage
Ø Des crépines de diamètre 125 mm et
d'ouverture 0.5 mm
Ø Une foreuse
Ø Un compresseur de 10 bar
Ø Des pelles, pioches pour creuser le bac à boue
Ø Un tricône, un marteau fond de trou
Ø Panaflex 32 mm
Figure 8:Un tricône
Figure 9: Tiges de 3m
Figure 10:Un marteau pour la
réalisation d'un MFT
Figure 11: Compresseur de 10
bars
Figure 12: Casing de
diamètre 200mm
3.2.2. Méthodes
Après avoir réalisé les études,
l'eau a été détectée avec le socle situé
à environ 30 m de profondeur. Ainsi la première étape du
forage est la réalisation du bac à boue. Le bac à boue
ainsi creusé a un volume de 1m3.
Le bac à boue creusé, on le rempli avec de l'eau
pour permettre la lubrification du trépan lors de la foration.
Le socle se trouvant à une profondeur de 30 m, on
utilisera dans ce cas une foration mixte, on couplera le rotary à boue
à la technique du marteau fond de trou. A l'aide de la foreuse, on
montera le tricone pour réaliser un trou de diamètre 250 mm, au
fur et à mesure qu'on voudra creuser, on y ajoutera à chaque fois
des tiges de 3m. Une fois le rotary à boue terminé, on fera ce
qu'on appelle le pré-tubage qui consiste à insérer des
casings en PVC de diamètre 200 mm afin d'assurer la stabilité des
parois.
Une fois le rotary à boue terminé, et tous les
casings mis en place, on procèdera à la foration au marteau fond
de trou, on insèrera dans les casings le marteau, on reliera le
compresseur à la foreuse et on fera passer à travers les tiges de
l'air afin d'altérer le socle et le forer. Ainsi donc la foration a
été faite jusqu'à une profondeur de 75 m. Lors de la
foration, de l'eau a jailli
Une fois la foration au marteau fond de trou terminé,
on procède au tubage, il s'agit ici d'insérer dans les casings
une alternance de tube en PVC et de crépine. Que l'on fera descendre
à l'aide de la foreuse. On laissera donc la tete du forage à 0,5
m au mois du sol. Une fois le tubage effectuée, on procèdera
à l'insertion d'une tonne de massif filtrant dans l'espace annulaire.
Dans le cadre de ce forage, le gravier 6/10 a été utilisé
comme massif filtrant.
L'étape du massif filtrant terminé, on
procèdera au développement du forage à l'air lift à
l'aide du compresseur et du panaflex 32 mm. Elle consiste à injecter de
l'air compressé dans le tubage (au niveau du décanteur/ sabot)
afin d'évacuer toutes particules qui auraient pu s'infiltrer avant et
durant le dépôt du massif filtrant. Sa durée étant
fonction de la profondeur.
Il faut donc emboiter un panaflex de 32mm de diamètre
à coude de 32mm préalablement fixé sur le compresseur, la
seconde ouverture du panaflex étant envoyé jusqu'au
décanteur et bloquer à la surface par un coude de 90° et
mettre en marche le compresseur de 10 bar. On arrêtera ce processus
jusqu'à l'obtention d'une eau claire.
La cimentation est une opération indispensable qui
permet de protéger le forage des pollutions extérieures. Dans le
cas de la cimentation un sac de ciment est versé dans l'espace
annulaire. Une fois la cimentation terminée, on fait fondre la tete de
forage afin qu'aucun élément n'entre dans l'aquifère afin
qu'une pompe vient etre installée.
3.3. Analyse de l'eau de
forage
Le forage terminée, le particulier DON BOSCO a fait
appel au Centre Pasteur pour une analyse de l'eau du forage. L'eau du forage a
été prélevée par le Père ANTONIO FUENTES
avec un équipement stérile fournis par le laboratoire. Une fois
prélevée, elle a été transportée à
7.0°C dans une enceinte et une analyse microbiologique a été
effectuée le 25/03/2019.
3.4. Résultats et
interprétation des résultats d'analyse
Tableau 3: Résultats
d'analyse microbiologique
Paramètres analysés
|
Méthodes utilisés
|
Résultats en UFC
|
Critères Microbiologiques
Origine : Arreté du 11/01/07 (JORF
n°31 du 6 février 2007) contextualisé
|
Germes aérobies à 36°C
|
NF en ISO 6222 :Juillet 1999
|
N'500/ ml
|
<20/ml
|
Germes aérobies à 22°C
|
NF en ISO 6222 :Juillet 1999
|
N'600/ ml
|
<100/ml
|
Coliformes totaux*
|
ISO 9308-1 :Septembre 2014
|
1<N<10/100ml
|
0/100ml
|
Escherichia Coli*
|
ISO 9308-1 :Septembre 2014
|
<10/100ml
|
0/100ml
|
Entérocoques intestinaux*
|
NF en ISO 7899-2 : aout 2000
|
0/ 100ml
|
0/100ml
|
Pseudomonas aeruginosa*
|
NF en ISO 16266 :aout 2008
|
N'150/100ml
|
0/100ml
|
Anaérobies sulfito réducteurs
|
NF EN 26461-2 : juillet 1993
|
0/50ml
|
0/50ml
|
Salmonella spp*
|
NF EN ISO 19250 : Juin 2013
|
Absence
|
Absence
|
Vibrio cholerae
|
CNR cholera/IPP
|
Absence
|
Absence
|
N' : Nombre Approximatif ;
* :prestation couvertes par l'accréditation ;
N' : Valeur du dénombrement.
Conclusion : Eau de qualité non suffisante
selon les critères microbiologiques de paramètres
analysés.
De ce rapport d'analyse, il en ressort que d'après les
critères microbiologiques, les éléments posant
problème sont :
· Germes aérobies à 36°CGermes non
pathogènes capables de se développer dans des conditions normales
de culture et représentent la teneur moyenne en bactéries d'une
eau.En cas de modification et présence excessive dans
l'eauInvestigations, contrôle, examen bactériologique
renforcéSi répétitions : traitement
· Germes aérobies à 22°C Germes non
pathogènes capables de se développer dans des conditions normales
de culture et représentent la teneur moyenne en bactéries d'une
eau. En cas de modification et présence excessive dans
l'eauInvestigations, contrôle, examen bactériologique
renforcéSi répétitions : traitement
· Les coliformes totaux sont des
entérobactéries qui incluent des espèces
bactériennes qui vivent dans l'intestin des animaux homéothermes,
mais aussi dans l'environnement en général (sols,
végétation et eau). Ce groupe bactérien est utilisé
comme indicateur de la qualité microbienne de l'eau parce qu'il contient
notamment des bactéries d'origine fécale,
comme Escherichia coli (E. coli) . Ce sont des
bactéries en forme de bâtonnets, aérobies ou
anaérobies facultatives, possédant l'enzyme
ß-galactosidase, qui permet de libérer un agent chromogène
utilisé dans des milieux de culture servant à les identifier
(Archibald, 2000; Edberg et al., 2000; WHO, 2011).
· Escherichia coli (E. coli) est une bactérie
naturellement présente dans notre tube digestif, le plus souvent sans
provoquer aucune maladie. C'est une bactérie dite "commensale" :
normalement présente dans la flore intestinale, elle nous protège
même contre certaines infections.Sa détection dans l'eau doit donc
être considérée comme reflétant la présence
possible de micro-organismes pathogènes d'origine fécale ou
entérique (WHO, 2011).Si la majorité des souches de E. coli sont
inoffensives, certaines ont acquis des facteurs de virulence qui les rendent
pathogènes.
· Pseudomonas aeruginosa est une
bactérie à gram négatif qui vit dans le sol, l'eau et les
milieux humides comme les robinets et les tuyauteries, et possède une
grande capacité d'adaptation aux environnements hostiles. Ses nombreux
facteurs de virulence font d'elle un agent très pathogène pour
les organismes fragilisés ou immunodéprimés,
entraînant un taux élevé de morbidité et de
mortalité.
3.5.Sensibilités aux
désinfectants
E. coli peut survivre jusqu'à trois mois
dans une eau naturelle non traitée (Edberg et al., 2000).
Il est très sensible à la désinfection par le chlore qui
l'inactive rapidement (chlore résiduel d'environ 1 mg/l)
(Chalmers et al., 2000; Rice et Degnan 2006; Rice et
al., 1999). Les bactéries E. coli n'ayant pas
été inactivées ou détruites par la chloration sont
capables de survivre pendant quelques jours dans le réseau de
distribution sans toutefois y proliférer (AWWA, 1999; McMath et Holt,
2000).
Pseudomonas aeruginosa est sensible à
l'hypochlorite de sodium à 1 %, à l'éthanol à
70 %, au glutaraldéhyde à 2 % et au
formaldéhyde, mais elles sont résistantes à des
désinfectants utilisés pour traiter l'eau potable tels que le
chlore, les chloramines, l'ozone et l'iode. Certaines souches adaptées
sont capables de croître dans des désinfectants; l'alcool
isopropylique à 4 % V/V ou l'alcool éthylique à
6 % V/V sont cependant des désinfectants efficaces.Ces
bactéries devraient être inactivées et
stérilisées par la chaleur humide à une température
de 121 °C pendant 15 minutes ou plus, ou par la chaleur
sèche à une température entre 170 et 250 °C ou plus
pendant au moins 30 minutes
3.6. Recommandation de
l'entreprise
L'entreprise Sol Solution Afrique Centrale a proposé au
particulier DON BOSCO, un traitement de l'eau de forage au chlore. Ils
insèrent l'hypochlorite de sodium solide directement dans le forage et
grâce à la pompe, ils évacuent constamment de l'eau. En
utilisant cette méthode, le traitement se fera sur une bonne
période.
Chapitre 4 :
DISCUSSION
4.1. Evaluation des
méthodes utilisées lors de la foration
En comparant ce qui a été utilisé sur le
terrain et ce qui ressort de la littérature, il en ressort que :
Lors des études préliminaire, en principe celui
qui réalise ce travail doit faire en quelque sorte de l'audit pour
savoir si dans la zone on trouve généralement de l'eau, et doit
se rapprocher de la population pour connaitre quelles sont les activités
qui sont réalisés dans la zone mettre en question la
potabilité de la nappe. A partir des différents outils à
sa disposition, il doit savoir quel est le sens de l'écoulement des eaux
de ruissellement et des eaux souterraines pour évaluer une possible
contamination de la nappe et se rassurer qu'elles ne convergent pas au lieu
d'implantation du forage.
Lors de l'exécution des travaux de forage, pour la
réalisation d'un bac boue, le volume utilisé est de
1m3 quelle que soit la profondeur que l'on veut atteindre, or les
dimensions du bac à boues dépendent de la profondeur que l'on
souhaite atteindre. Comme la réalisation du bac à boue se fait
manuellement et avec un outillage archaïque, on préfère le
faire ainsi car le creuser est un travail fastidieux et aussi après
foration, le vidanger en est un autre.
Lors de l'installation du tubage après le rotary
à boue, on remarque que les casings sont difficiles à visser,
pour essayer de pallier à ce problème, on a procéder
à l'huilage des casings et à l'utilisation de clé pour la
rendre un peu plus facile. En principe à la fin du forage, les casings
restent sur place afin de protéger le forage mais celui-ci est
enlevé avant que l'on insère le massif filtrant.
Lors de la cimentation de l'ouvrage pour éviter toute
pollution, toute fois, on mélange du ciment avec de l'eau et on le verse
dans l'espace annulaire et le ciment fait ainsi environ 48 heures avant de
faire prise. Sur le terrain, le sac de ciment est directement versé dans
l'espace annulaire. Due à l'humidité, il prend prise en
profondeur.
4.2. Traitement des eaux
Face au problème que rencontre Don Bosco, un traitement
a déjà été amorcé, alors ils devraient de
nouveau solliciter les services du Centre Pasteur et se rassurer si il y a une
évolution en ce qui concerne l'état microbiologique de l'eau. On
peut ainsi proposer comme moyen de traitement un système basé sur
l'injection automatique de Chlore dans le réseau. On pourrait essayer
d'installer un chlorinateur en by-pass au niveau du château d'eau.
Le chlorinateur est un dispositif de traitement monté
en ligne ou en by pass sur un circuit hydraulique, permettant, grâce au
flux lent d'eau le traversant, la diffusion lente et régulière du
chlore dans l'eau. Ainsi donc, on peut le charger avec des tablettes
d'hypochlorite de sodium.
Figure 13: Chlorinateur
Chapitre 5 : CONCLUSION
ET/OU PERSPECTIVES
Parvenu au terme du stage d'insertion professionnelle
effectué à Sol Solution Afrique Centrale, nous nous sommes
frottés aux différentes réalités du terrain
notamment dans l'apprentissage des techniques utilisées lors d'un
chantier de forage et les différents paramètres qui entrent en
jeu. Notamment dans le traitement de l'eau en ce qui concerne le traitement
bactériologiques d'une eau pouvant nuire à la santé des
individus. Ainsi face à cette problématique, un esprit logique
s'est développé permettant d'investiguer lors de la recherche de
l'eau mais aussi de prendre des précautions en ce qui concerne la
protection des points d'eau qui nous entourent.
L'accès à l'eau potable est un problème
d'un enjeu majeur, l'eau est une ressource qui doit être bien
gérée, car elle représente pour le Cameroun un facteur
économique très important. Son altération est directement
lié à la santé humaine, et l'homme constitue une ressource
humaine qui joue un rôle très important dans l'économie.
Aussi, une mauvaise gestion de l'eau entrainera certainement une hausse de la
pauvreté. On demandera donc dans cet ordre à l'Etat Camerounais
de mettre en place des systèmes sanitaires opérationnels et
efficaces ainsi que de sensibiliser sa population sur l'entretien des
différents points d'eau et l'enjeu que cette ressource représente
afin de limiter le taux de mortalité due aux maladies hydriques à
cause d'une mauvaise gestion de l'eau.
Dans notre cas de figure, on remarque que si l'on ne respecte
pas notre environnement, même les eaux souterraines qui dans certains cas
sont exemptes de pollution se retrouveront contaminée
bactériologiquement. Il faudrait donc mettre en place une police de
l'eau afin de réglementer non seulement la qualité de l'eau
délivré par nos entreprises locales mais qui se chargera
également de la gestion de nos ressources en eau.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
·
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/biosecurite-biosurete-laboratoire/fiches-techniques-sante-securite-agents-pathogenes-evaluation-risques/pseudomonas.html
·
http://www.doctissimo.fr/sante/maladie-infectieuse/agent-infectieux/escherichia-coli-e-coli
· François Renard, Cours d'Hydrogéologie,
Octobre 2002
· Directive technique, Direction Nationale de l'eau potable
et de l'assainissement
Figure 14: Foration au MFT
ANNEXE
Figure 15: Foration au
Rotary
Figure 16: Développement
à l'air lift avec un panaflex 32 mm
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