II.5 ASPECT ECONOMIQUE
La ville de Kananga est généralement une
entité tributaire d'une économie extravertie vivant des
importations des territoires et autres provinces, voir des autres pays en ce
qui concerne les produits manufacturés, produits vivrières,
carburants, fournitures de bureau et équipements divers.
La production locale est faible et amplifie la misère
des populations à cause de la dégradation des infrastructures
routières et des voies de communication. Cependant, les activités
économiques de la ville de Kananga sont les suivantes :
Agriculture, élevage, pêche, industrie, artisanat, commerce,
transport et communication.
II.5.1 AGRICULTURE
L'agriculture est l'une des activités qui sont
pratiquées dans la ville de Kananga principalement dans la vente de
celle-ci. Il s'agit d'une agriculture extensive avec des instruments
rudimentaires (houes, machettes, bêchés,...). Les cultures
pratiquées sont : le maïs, le manioc, le haricot, la patate,
le riz, la tomate, les tarots, etc., Dans certains coins, certaines
organisations font usages des tracteurs, mais travaillent à petite
échelle, leurs productions n'arrivent pas à résoudre les
problèmes de la sécurité alimentaire dans la ville.
II.5.2 ELEVAGE ET PECHE
L'élevage est pratiqué par individus
isolés avec le nombre des sujets très limité. La
population Kanangaise élevage des petites bétails
constitués des chèvres, des par cet des volailles etc.
La pêche est aussi pratiquée par très peu
de personnes dans le rivière Lulua, la rivière Tshibashi, Lubi,
Muanzangoma, Nganza et autres petits cours d'eau tels que Nkombua, Katambayi,
Malole, etc.
II.5.3 INDISTRIE ET ARTISANAT
Le secteur industriel est très peu
développé à cause de l'insuffisance et de
l'irrégularité de l'approvisionnement en énergie
électrique.
Quelques usines rencontrées dans la ville de Kananga
sont :
v La BRASIMBA ne produisant que du sucré ;
v Une multitude des moulins à Maïs, à
manioc et à riz ;
v Plusieurs chantiers de la fabrication des briques cuites.
II.5.4 COMMERCE
Kananga est plein des petits commerçants occasionnels
pratiquant le commerce de détail et autres qui aident les familles
à sa subvenir aux besoins de première nécessité,
les salaires ( pour ceux qui en ont ) ne suffisant pas. Ces petits
commerçants oeuvrent dans le secteur informel et souffrent des
tracasseries de tout genre. Les kiosques sont implantés les longs des
routes, avenues et rues sur l'ensemble de la ville.
Il y existe aussi quelques commerçants qui oeuvrent
dans le secteur formel. C'est le cas de : KIN MED, BELTEXCO, BIDUYA
MUAMBA, Jean ASSAKA, MONA LUX, etc. Leurs marchandises vendues sont souvent des
produits manufacturés provenant de DUBAI, de la chine et des pays
limitrophes.
La plupart des produits coûtent cher compte tenu de
l'inflation et parfois de leur rareté sur le marché.
|