0.
INTRODUCTION
0.1. Choix et intérêt du sujet
Le choix de ce sujet nous est dicté par la
résurgence d'un problème de la hausse de prix de carburent et ses
effets sur le prix de transport en commun sur le marché Kanangais.
Nous avons opté pour de sujet parce qu'il
aborde les aspects fondamentaux qui cadrent avec notre formation, à
savoir l'analyse et la comparaison de prix de biens et de services.
Nous avons ouvert porté notre choix sur ce sujet compte
tenu de la situation de prix de carburant qui a plusieurs actions
néfastes sur le prix de transport en commun et sur la ville de Kananga
qui est notre milieu d'étude.
A travers ce travail, nous essayerons d'apporter notre
contribution avec l'analyse que nous ferons sur ces deux prix en vue
d'améliorer et de diminuer les effets de la hausse de prix de carburant
sur le prix de transport en commun dans le marché Kanangais.
Ce travail nous permet aussi d'approfondir la fixation de prix
de carburant et de prix de transport en commun par rapport à notre
analyse faite à travers ce travail.
Nous avons ouvert des nouveaux horizons aux autres chercheurs
qui porteront de l'intérêt à faire une analyse sur le prix
d'un bien ou d'un service. A travers ce document, ils trouveront les
considérations théoriques et pratiques pour leurs futures
recherches.
0.2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
0.2.1. Problématique
Dans toutes les mesures, l'homme est maitre de son destin.
Dès son comportement il peut se rendre heureux ou malheureux ou
même maitre fin à sa vie.
Depuis des années, la hausse de prix d'un bien entraine
toujours des actions bonnes ou mauvaises sur le prix de d'autres biens ou
services sur le marché. On en parle avec la hausse de prix de carburant
à la pompe qui cause plusieurs effets sur le prix de transport en commun
en RDC plus précisément dans la ville de Kananga, où cette
hausse n'est qu'une réalité sociale et une action de
l'économie sur le marché.
Celle-ci produit une
conséquence sur le prix de transport qui dépend du prix de
carburant en premier lieu. Les prix deviennent fixés sur le
marché selon le fournisseur du service de transport.
Cette hausse de prix de carburant conditionne les fournisseurs
de transport à revoir à la hausse leurs prix au ticket. Ceci
cause la diminution de consommateurs de ce dit service et pousse
différents producteurs de ce service à disparaitre sur le
marché.
Cette triste situation nous pousse à nous poser un
certain nombre des questions dont les principales sont :
Ø Quelles sont les effets de la hausse de prix de
carburant sur le prix de transport en commun dans la ville de Kananga?
Ø Quelles sont les facteurs favorisant de la hausse de
prix de carburant sur le marché Kanangais ?
Ø Que faut-il faire pour éviter cette
hausse de prix?
0.2.2. Hypothèse
L'hypothèse est une affirmation que l'on cherche
à confirmer ou à infirmer.1(*)
En ce qui concerne, Nous avons posé trois questions
dans notre problématique, ce qui fait que nous ayons trois
Hypothèses à savoir :
? La hausse de prix de transport, la diminution des offreurs
de transport sur le marché, la diminution Des engins de transport sur le
marché sont les effets de la hausse de prix de carburant sur le
marché Kanangais ;
? Les taxes et impôts, frais de douanes, frais de
transport, frais de port, changement de monnaie à l'achat de carburant
sont les facteurs favorisant de la hausse de prix de carburant ;
? La production locale de carburant, la diminution de taxes et
impôts, création de plusieurs sociétés de transport,
création de sociétés de production de carburant et de sa
vente, telles sont les solutions pouvant nous permettre d'éviter cette
hausse observer sur le marché.
0.3. METHODES ET TECHNIQUES
0.3.1. Méthode
Il est difficile de Prétendre élabore un travail
scientifique sans recourir au procédés Scientifiques
Rigoureux.
PINTO et GRAWITZ, M., définissent la méthode
comme étant un ensemble d'opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité
qu'elle poursuit, la vérifié et la
démontré.2(*)
Nous pouvons ajouter en outre que la méthode est une
voie de recherche pour arriver à un bon objectif.
Pour la réalisation de ce travail, nous avons fait
recours à la méthode suivante :
Méthode analytique
celle-ci nous a aidé à passer en vue la
situation de la hausse de prix de carburant et de prix de transport en commun
dans la ville de Kananga, elle nous a permis d'observer, d'étudier et
d'analyser la hausse de prix de carburant et ses effets sur le prix de
transport en commun.
0.3.2. Technique
La technique n'est rien d'autre que l'outil au service de la
méthode et qui permet d'atteindre son but.
Dans le cadre de ce travail, nous avons fait usage à la
technique ci-après :
L'observationdocumentaire
Elle nous a permis de parcourir certains documents
écrits. En d'autres termes, il s'agit de la recherche bibliographique
qui nous a conduit à travers différentes bibliothèques
pour lire les ouvrages, les rapports de différents services de
l'état, les revues, les articles, les mémoires et les travaux de
fin de cycle ayant trait à Notre sujet afin de bien comprendre des
questions qui cadrent avec notre travail.
0.4. DELIMITATION DU SUJET
La rédaction d'un travail scientifique est une
justification offre plusieurs orientations possibles pour ne pas
répondre à des questions qui ne cadrent pas avec notre travail,
Nous avons voulu délimiter notre travail dans le temps et dans
l'espace.
Sur le plan Diachronique
La délimitation diachronique est une justification de
deux dates ou années du début et de la fin ou encore, elle exige
qu'on précise la date de début ou de la fin.3(*)
Pourcetravail, nouspensonsmenés des
recherches à partir de 2017-2019.
Sur le plan synchronique
Spécialement, le cadre de notre sujet s'entend dans la
ville de Kananga.
0.5. SUBDIVISION
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail comporte trois grands chapitres à savoir :
· Chapitre premier traite des considérations
générales et notions sur le prix ;
· Chapitre deuxième porte sur l'historique de la
ville de Kananga ;
· Chapitre troisième tout dernier traite des
effets de la hausse de prix de carburant sur le prix de transport en commun
dans la ville de Kananga.
Chapitre I : CONSIDERATIONS GENERALES
Dans ce chapitre, notre réflexion sera centrée
dans la première section sur la définition des différents
concepts clés de notre sujet. La deuxième section portera sur les
notions sur le prix.
Section1 : DEFINITION DE CONCEPTS
La définition de concepts dans ce présent sujet
de recherche est d'une importance très capital. Celui-ci ce manifeste
lorsque l'on désire expliquer le dit sujet et aussi elle
empêcherait à l'auteur et aux lecteurs les divers risques
d'égarement.
S'agissant de la question de définition de concepts,
Robert PINTO et Madeleine GRAWITZ, pensent que « le savant doit
d'abord définir ce dont il parle exactement »4(*)
L'intitulé de ce travail comporte quelques termes
qui nécessitent que nous en précisions le sens. Ceci
étant, il s'avère donc indispensable et commode de clarifier de
prime abord les concepts clés autours des quels se focalise notre
sujet.
1.1 L'analyse
L'analyse est une de composition d'une substance en ses
principes constituants ou étude faite en vue de discerner les diverses
parties d'un tout.5(*)
L'analyse est aussi une opération intellectuelle
consistant à décomposer un tout en ses éléments
constituants et d'en établir les relations.6(*)
1.2 La hausse
Une hausse est une augmentation de quantité, de valeur,
de degré, de prix 7(*)
La hausse est une action de s'élever, de monter. Action
de s'accroitre en valeur, en prix, résultat de cette action.8(*)
1.3 L'effet
L'effet est une réponse, une action bonne ou mauvaise
provoquée par quelque chose ou par quelqu'un.9(*)
Il est un résultat impacté par quelque chose ou
par quelqu'un au sujet d'un problème.
1.4 Le carburant
Le carburant est un combustible qui alimente un moteur
à explosion.
Le carburant est un combustible fournissent l'énergie
d'un moteur thermique. Produit utilisé pour enrichir en carbone un
métal ou un alliage.10(*)
1.5 Le transport en commun
Le transport en commun ou le transport collectif est l'action
ou maniéré de transporter, de porter un lieu à un autre
à partir de deux à plusieurs personnes.11(*)
1.6 Le prix
Le prix est une valeur monétaire d'une chose (bien ou
service) dans un marché.12(*)
Le prix est aussi le résultat de la confrontation entre
une offre et une demande sur un marché donné.13(*)
Section 2 : NOTIONS SUR LE PRIX
2.1 Définition
Le prix désigne la valeur d'un bien ou d'un service, le
prix exprimé généralement en unité
monétaire, comme en dollar ou en Franc Congolais. Autrement dit le prix
est la valeur qu'un individu dispose à débourser en contre
partie de la session d'un bien ou d'un service.14(*)
Le prix est aussi le nombre d'unité monétaire
nécessaire pour obtenir une marchandise ou un service, à un
moment donné dans un lieu donné et pour une quantité
spécifique précise.15(*)
2.2 Le rôle de prix
Pour l'économiste DEHEM R, le prix et la
quantité monétaire qu'il faut donner en échange des biens
et services. Il est fixé en fonction d'une réalité, le
prix peut tenir compte de l'aspect des produits, à savoir la
quantité et la qualité, le prix de reviens, et tout autre frais
accessoires y compris la marge bénéficiaire.16(*)
Sur un marché libre le prix reflète
l'équilibre entre l'offre et la demande, l'économiste Milton
Friedman résume cela en écrivant que le système de prix
remplit trois rôles :
1. La transmission de l'information sur l'offre et la
demande ;
2. L'incitation pour les producteurs à s'orienter vers
les secteurs aux prix élevés et partant à
l'équilibre ;
3. La répartition des revenus.17(*)
2.3 Formation de prix
Dans la ville de Kananga, le prix son fixé en fonction
du cout d'achat et de transport, de l'offre et demande sur le marché et
autre taxes perçus au profit du trésor public, sans oublier la
marge bénéficiaire, certains économistes donne le
rôle prédominant dans la détermination de prix,
tantôt à l'offre, tantôt à la demande. Ainsi le prix
de tous les autres produits et service comme le prix de carburant et de
transport sont soumis d'abord à l'influence de l'offre et de la
demande.
Signalons néanmoins qu'un prix peut varier suivant les
conditions de la vente, suivant le mode ou la date de livraison (au comptant ou
à crédit) ou un prix imposé selon le régime
économique.
La formation de prix dépend définitivement du
régime économique choisi. Nous avons essentiellement deux
régimes, notamment celui de l'économie du marché
(marché libre) et celui de l'économie dirigée ou
planifiée.
Dans une économie du marché le prix suit un
régime économique dans lequel l'allocation des ressources est
réalisée sur base du prix établi sur le marché
où se rencontre librement et de maniéré
décentralisée les offreurs et les demandeurs de biens et
services.
Par contre, dans une économie planifiée les prix
sont fixés autoritairement par le pouvoir public, selon qu'il estime
qu'un produit est utile ou nuisible à la santé.18(*)
Considérons ces aspects, nous pouvons constater que la
RDC en générale, et la ville de Kananga en particulier sont
caractérisées par une économie du marché, et le
prix résulte de la libre confrontation de l'offre et de la demande,
c'est-à-dire que la quantité de la demande fait accroitre les
prix, tandis que l'offre excessive le fait fléchir et inversement.
Considérant ces aspects, nous pouvons constater que la
RDC en General, et la ville de Kananga en particulier sont
caractérisées par une économie du marché ; et
le prix résulte de la libre confrontation de l'offre et de la demande,
c'est-à-dire que la quantité de la demande fait accroitre les
prix tandis que l'offre excessive le fait fléchir et inversement.
Néanmoins, pour éviter l'exagération de
prix par les opérations économiques, le pouvoir public intervient
en vue de protéger les consommateurs locaux pendant la période de
rareté, mais aussi pour éviter les fluctuations incessantes en
approuvant la structure de prix établi par les opérateurs
économiques.
II.4 Détermination de prix des biens et
services
Il existe deux grandes méthodes de détermination
de prix des biens mis en vente et services sur le marché :
La première consiste à fabriquer le produit,
à évaluer son coût de production à ajouter un
pourcentage de marge (le bénéfice ou le profit) ; la seconde
revient à la définir préalablement le prix auquel un
produit peut être vendu sur un marché déterminé ,
puis à concevoir et à fabriquer ce produit en respectant les
impératifs de coût qui permettront de le vendre à un prix
compétitif tout en dégageant un bénéfice
raisonnable.19(*)
II.4.1 Détermination de prix en fonction de
l'offre et de la demande
Le mécanisme de prix joue un rôle fondamental
dans l'ajustement de l'offre et de la demande, dans la mesure où il
existe, dans les économies de marché, un niveau de prix qui
permet d'établir pour tout produit ; un équilibre entre la
production et la consommation. Ce prix d'équilibre constitue un
compromis entre ce que les producteurs peuvent se transmettre de facture et ce
que les consommateurs sont disposés à payer, les prix vont
permettre de payer, les prix vont permettre de déterminer ce qui sera
produit, Pour qui ? Dans quelle quantité et quelle
manière? Ces questions relatives aux prix sont par conséquent,
cruciales en sciences économiques, notamment en micro économique
et font l'objet d'études approfondies20(*)
Ce sont les facteurs constitutifs de l'offre et de la demande
qui déterminent le prix des produits (fixation des prix). Ainsi lorsque
la demande est trop importante, les prix diminuent jusqu'à ce qu'un
équilibre soit atteint. En matière d'offre les prix sont
définis sur base des coûts de production et de distribution, qui
sont fonction de la rareté des matériaux et de la technologie
employée. Ainsi que des limites imposées par l'organisation.
II.4.2 Les éléments constitutifs du prix
de vente
Le prix implique les éléments suivants :
A. Le coût d'achat
Le coût d'achat représente tout ce qui ont
couté les marchandises et les matières jusqu'à leur mise
en stock au magasin, il constitue les éléments suivants :
Ø Le prix d'achat : ce que détermine au
lieu de production ou encore là où s'effectue ;
Ø Le frais d'achat : ce sont les couts
d'approvisionnement augmentés éventuellement de frais annexes.
B. Les couts des distributions
Ce sont des coûts qui représentent tout ce qui
ont coûté les opérations relatives à
l'exécution de la vente. Le coût de distribution est exclusivement
unique et constituée par les charges de la fonction distribution dont
les frais de transport, de déplacement au lieu de vente, Ainsi en
matière commerciale, le prix de revient comprend l'ensemble de toutes
les charges couvrant un produit fini ou service crée et vendu.21(*)
II.4.3 L'offre et la demande
D'après les économistes, le prix des biens et
services se forment sur le marché ou s'exercent une offre et une
demande.
II.5.1 L'offre d'un bien
Elle se définit comme le volume de bien mis à la
disposition du marché.22(*)
II.5.2 La demande d'un bien
II.4.5 Fonction de la monnaie
La demande d'un bien à son tour est une intention
d'achat d'une certaine Quantité d'un bien pour un prix
donné.23(*)
II.4.3 La monnaie
Dans le système actuel les marchandises ne
s'échangent pas entre eux (troc) mais surtout des marchandises contre la
monnaie en suite l'échange de la monnaie dans le circuit
économique a suscité une très grande importance qui
concerne le moyen d'échange, celle de la politique économique.
II.4.4 Définition
Par définition, la monnaie est définie comme un
stock d'actifs aisément mobilisable pour procéder à des
transactions.24(*)
Economiquement la monnaie a des fonctions suivantes :
v Les fonctions traductionnelle ;
v Les fonctions modernes.
A. Fonctions traditionnelles de la monnaie
Traditionnellement, on reconnait trois fonctions à la
monnaie :25(*)
§ L'unité de compte : c'est l'instrument qui
sert à compter, à mesurer les autres biens, c'est la fonction qui
monétise l'économie (étalon de mesure) ;
§ Le moyen de paiement : c'est
l'intermédiaire de l'échange, cette fonction fait acquérir
au détenteur de la monnaie le pouvoir d'achat ;
§ L'instrument de réserve de valeurs : c'est
un outil grâce auquel on conserve le pouvoir d'achat dans le temps, cette
fonction donne la liberté de choisir le moment, pour effectuer une
transition, immédiatement ou à terme.
B. Fonctions modernes de la monnaie
Il y en a deux :26(*)
§ La fonction de liquidité : la monnaie donne
au détenteur une créance générale sur la
production, sur tous les biens parce qu'il peut convertir cette monnaie en
n'importe quel bien ou service au moment opportun ;
§ L'instrument de la politique économique :
Elle est utilisée dans le cadre de l'économie globale comme
instrument de l'expansion de la redistribution de niveau et même de la
domination politique économique.
II.4.6 L'inflation
Elle se définie comme la hausse permanente et
accélérée du niveau général des prix des
marchandises et des facteurs de production. Elle est provoquée par une
augmentation de la demande de biens qui n'entraine pas une augmentation
correspondante des quantités, échangées. Ou dans une
diminution de l'offre de biens sans une diminution de demande.27(*)
Elle se mesure par l'indice du niveau général
des prix. Le taux d'inflation d'une économie donnée est
pourcentage d'accroissement de l'indice de prix, ce mouvement
général entraine très souvent une stagnation ou une
récession de l'activité économique.
II.5 Le marche
II.5.1 Notion
Le marché est un lieu de rencontre entre l'offreur et
le demandeur sur un lieu moyennant l'échéance basant sur un
prix.28(*)
Le marché est l'ensemble de transactions ou
d'opérations de négoce conclu entre acheteur et le vendeur. Un
marché suppose avec une certaine régularité et des
règles dans le cadre d'une certaine concurrence. Il se crée un
marché autour d'une réunion d'acheteurs et de vendeurs qui
confortent l'offre à la demande.29(*)
II.5.2. Définition
Le marché d'un bien (production service ou facteur) est
la rencontre d'un ensemble d'offre et de ce bien donnant lieu à un
échange sur la base d'un prix.30(*)
II.5.3 Types de marche
On trouve autant de marchés. Qu'il Ya des produits
destinés à l'échange. Diffèrent critères
servent de distinguer les marchés :
v D'une part, selon l'étendue de leur réseau
géographique, et dans ce cas, on parle de marché mondial,
marché régional (continental), du marché sous
régional, du marché national ou local ;
v D'autre part, suivant le nombre respectif d'offreurs et de
demandeurs, tel que nous aurons l'occasion de le constater plus loin.
Dès la définition du marché telle
qu'annoncée ci-dessus, il Ya lieu de tirer quatre
caractéristiques importantes valable pour le marché du produit ou
pour celui d'un facteur de production :
ü Le nombre d'acheteurs et de vendeurs :
· Grand nombre ;
· Petit nombre.
ü La nature du bien :
· Périssable ;
· Durable ;
· Facilement stockable ;
· Divisible.
ü Le degré d'information :
Connaissance de prix pratiqués antérieurement,
de stocks disponibles aujourd'hui, dans un lieu plus au moins proche, de la
qualité ;
ü La mobilisation des vendeurs et acheteurs :
A partir de ces caractéristiques, il est possible de
déterminer les structures de marché qui sont les formes
alternatives que peut présenter un marché, fonction de
manière dont réalisent quartes caractéristiques
fondamentales.
Ainsi, plusieurs structures de marché peuvent survenir
en fonction du nombre d'offreurs et de demandeurs
Dressons une typologie élémentaire de ces
structures :
TABLEAU DE TYPES DES MARCHES31(*)
Noms de marchés
|
Nombre de vendeurs
|
Nombre d'acheteurs
|
Monopole bilatéral
|
Un
|
Un
|
Monopole simple
|
Un
|
Très-Grand
|
Duopole
|
Deux
|
Très-Grand
|
Duopsone
|
Très-Grand
|
Deux
|
Oligopole simple
|
Petit
|
Très-Grand
|
Oligopsone simple
|
Très-Grand
|
Petit
|
Monopole contrarié
|
Un
|
Petit
|
Monopsone contrarié
|
Petit
|
Un
|
Oligopole bilatéral
|
Petit
|
Petit
|
Concurrence pure et parfaite
|
Très Grand
|
Très Grand
|
Toutes ces formes alternatives se résument en fait
à deux principales hypothèses, à savoir la concurrence
pure et parfaite et la concurrence imparfaite.
Un marché répond aux caractéristiques de
la concurrence pure et parfaite lorsque les conditions suivantes sont
remplies.32(*)
§ L'atomicité de l'offre et de la
demande ;
§ L'homogénéité du produit ;
§ La liberté d'entré et de sortie
(fluidité) ;
§ La connaissance parfaite ou la transparence du
marché ;
§ L'impersonnalité des relations ;
§ La mobilité parfaite des facteurs de
production.
Si l'une ou l'autre de ces conditions n'est pas
respectée (ne se vérifie pas), le marché devient imparfait
ou incomplet ou encore on parle de la concurrence imparfaite. Plusieurs de ces
conditions n'étant jamais remplies, le marché de concurrence pure
et parfaite est une situation théorique.33(*)
Autrement, le monopoleur pratique un prix supérieur
à celui qui aurait pratiqué sur un marché concurrentiel,
la caractéristique fondamentale d'une situation de monopole, du point de
vue de l'analyse économique, est qu'un monopoleur dispose d'un pouvoir
de marché dans le sens où la quantité de bien qu'il est en
mesure de vendre varie de façon continue en fonction du prix qu'il
dispose. Ceci est à l'opposer au cas de l'entreprise concurrentielle
dont les ventes tombent à zéro si elle pratique un prix
supérieur à celui du marché.34(*)
Par contre, un monopoleur est souvent temporaire :
Quand une firme met en vente un nouveau produit, il disparait
dès l'arrivée d'imitateurs dynamiques sur le marché. De
nos jours, le développement des télécommunications
notamment par satellite, la mondialisation des économies et la
restructuration des organismes internationaux intéressés aux
échanges, à travers la réduction voir la suppression des
barrières tarifaires ou non tarifaires. Sont facteurs qui remettent en
question des avantages monopolistiques acquis par certains
marchés.35(*)
De plus en plus, le monopole se situe au niveau de produit,
mais davantage à celui de la « Marque » on parle
alors de la concurrence monopolistique :
Le degré monopole dont dispose une firme est en
fonction de la substituabilité plus ou moins grande de ses produits
offerts par la concurrence pour la satisfaction de besoin similaires.36(*)
II.5.4 Concurrence monopolistique
Il est possible de rencontrer des marchés
présentant à la fois des structures ou caractéristiques
à celui de concurrence parfaite ou celui de monopole sans pour autant
correspondre à l'une de ces deux situations, tel est le cas d'un
marché de concurrence monopolistique. Dans ce type de marché. Il
y intervient un nombre important de demandeurs et un nombre important
d'offreurs comme en concurrence pure et parfaite. Mais ici il y a un offreur(ou
un groupe d'offreur) qui, par la différenciation de son produit, arrive
à se constituer une part de marché propre à lui et dispose
ainsi d'un pouvoir de monopole.
En effet, lorsqu'une entreprise arrive à
différencier son produit, elle jouit d'un droit exclusif de vendre son
produit dans des conditions qu'elle fixe elle-même. Autrement dit, elle
est capable d'augmenter son prix sans pour autant perdre la totalité de
ses clients.
La demande adressée aux concurrents de la firme
dépend ainsi du degré de ressemblance entre les produits qu'ils
proposent et celui de la firme37(*)
La concurrence monopolistique est probablement le type de
marché que l'on rencontre le plus. Mais fort malheureusement, c'est
également le type de marché le plus difficile à analyser.
Les situations de monopole pur et de concurrence parfaire sont beaucoup plus
simples et sont des fois utilisées comme première approximation
pour les modelés élaborés de concurrence
monopolistique.38(*)
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA VILLE DE
KANANGA
II.1 Situation Historique
Les origines de la ville de Kananga remontent à la
période précoloniale quand les explorateurs allemands Docteur
POGGE Paul et lieutenant Herman WISSMAN de la DeutscheAfricansche (Gesell
chaft) « DAG » de Berlin arrivèrent chez le chef
KQLAMBA en octobre 1881 et érigent à quelques mètres de
son village un poste d'attache européen au Kasaï
dénommé Pogge station. L'installation permanente d'un blanc dans
la proximité du village de MUKENGE KALAMBA accrut l'importance de cette
liste et entraina l'augmentation de transporteur, d'ouvriers et d'un personnel
domestique.
Après l'année 1994, WISSMAN aménagea et
fonda un nouveau poste à 10km de la rivière LULUA, et anglais qui
habitaient ses alentours immédiats lui donnèrent le nom de
« MALADJI ». Que les autochtones prononçaient
MALANDJI. Les populations de cette contrée se disaient BALUBA pendant
que les TSHOKUE les nommaient BASHILANGE.
Le nom de BENA LULUA n'a pris cours qu'à partir de 1991
suite à l'exode massif de luba Lubilanji venus de l'actuel Kasaï
oriental.39(*)
Quand le poste de Luluabourg sera créé avec sa
gare ferroviaire et l'électricité, les autochtones vont l'appeler
« Malandji Wa Nshinga » pour le différencier du
village Malandji qui était lui sans électricité.
En 1958, Luluabourg sera &levé avec l'ordonnance
n°12/357 du 06 septembre 1958 du Gouverneur Général de la
colonie comme une ville.
Ce n'est que vers l'année 1971 que l'appellation
Luluabourg a été rejetée au profit de celle de
« Kananga » à la suite des mesures de
débaptisassions prises par le bureau politique du défunt
« M.P.R » ex parti-état en rapport avec la
philosophie de recours à l'authenticité Zaïroise.
II.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
La ville de Kananga se trouve presque au centre de la
République Démocratique du Congo à une altitude allant de
600 à 750m. Elle se situe entre 5 émé latitude Sud en
entre 22 et 23 de longitude Est.
Sa superficie totale est de 748 Km2. Elle est
bornée au Nord par territoire de Demba, au sud par le territoire de
Dibaya, à l'Ouest par celui de Kazumba.
Concernant son sol, il est léger et type sablonneux. Sa
végétation est Généralement herbacée, on y
rencontre également quelques galeries forestières
sérieusement menacées par un déboisement sauvage.
S'agissant de son hydrographie, la ville de Kananga est drainée par un
réseau assez important de cours d'eau situé dans le bassin de la
rivière Lulua qui inonde le Sud-Est au Sud-Ouest.40(*)
La ville de Kananga est ainsi parcourue par quatre affluents
importants de la rivière Lulua qui sont :
v Tshibashi : situé au nord de la ville de Kananga
et coule de l'Est à l'Ouest ;
v Nganza : au Sud-Ouest, et coule de la même
façon que le premier ;
v Nkombua : au Sud-Ouest, coule du Sud vers
l'Ouest ;
v Lubi : au Sud et coule du Sud vers l'Ouest.
II.3 SITUATION DEMOGRAPHIQUE
La ville de Kananga connait constamment une croissance de sa
population apparemment due et l'exode rural, à un taux
élevé de natalité, et au refoulement des Kasaiens de la
province du Katanga et de la République d'Angola, sa population est
hétérogène et regroupe des congolais de différentes
provinces ainsi que des étrangers.
De nos jours, la ville de Kananga compte presque 2000000
d'habitants située au centre de la République Démocratique
du Congo.41(*)
L'évolution démographique de la ville de Kananga
de 2016 à 2019, période de notre étude, se présente
de la manière suivante :
Tableau n° I : Evolution de la population de la
ville de Kananga de 2016 à 2019
N°
|
SEXE
ANNEES
|
HOMMES
|
FEMMES
|
TOTAL
|
1
|
2016
|
211700
|
255300
|
467000
|
2
|
2017
|
156532
|
243468
|
400000
|
3
|
2019
|
241300
|
278700
|
520000
|
4
|
2020
|
306500
|
316500
|
613000
|
5
|
Total
|
916032
|
1083968
|
2000000
|
Source : Hôtel de ville de
Kananga, Rapport annuels de 2019, P.22
Commentaire : le tableau ci-haut montre
que la proportion de femmes est supérieure à celle des hommes.
Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment :
Le taux de mortalité des garçons à la
naissance qui est élevé par rapport à celui des filles, le
déplacement massif des hommes et garçons vers d'autres
contrées du pays ou d'ailleurs pour exercer des métiers pouvant
leur permettre de trouver les moyens de substance ( l'agriculture, le commerce
,l'exploitation du diamant, les études, l'emploi, etc.)
Le lait que les hommes exercent des travaux durs et certains
s'adonnent à la drogue et aux stimulants qui fatiguent et diminuent leur
espérance de vie.
Kananga est comme déjà dit, une ville
hétérogène. Elle comprend aussi des étrangers.
II.4 SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIVE
La ville de Kananga est une entité
politico-administrative décentralisée dotée de la
personnalité juridique et régie par l'ordonnance loi n°
82-006 du février 1982 portant organisation territoriale ainsi que par
la loi organique n° 08/012 du 21 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.
La ville de Kananga est dirigée par le maire de la
ville et son adjoint, elle est subdivisée en cinq communes et 27
quartiers dont 21 quartiers centraux et 6 quartiers
périphériques. Cinq communes sont également des
entités décentralisées tandis que les quartiers sont des
simples entités administratives dépourvues de la personne
juridique.
Tableau N° II : Subdivision administrative de la
ville de Kananga
N°
|
ENTITES COMMUNALES
|
QUARTIERS
|
|
SUPERFICIE
|
CENTRAUX
|
PERPHERIQUES
|
GROUPEMENT INCORPORES
|
1
|
KANANGA
|
1,MALANDJI
2, TSHINSAMBI
3, KAMAYI
4,CINQUATENAIRE
|
1,MPEMBA
|
1,Bakua-kunda
2,Bakua-Mbaya
3,Bakua-Odia
4,Bakua-Mbuyi
5,Bakua-Tshiala
|
300Km2
|
2
|
KATOKA
|
1,KELE-KELE
2,MPOKOLO
3,KAPANDA
4,KATOKA
|
1, TUKOMBE
|
1, Bena- meta
2,Bena-mande
3,Bena-kabiyi
|
48Km2
|
3
|
LUKONGA
|
1,DIKONGAYI
2,ITABAYI
3,LUMUMBA
4,MABONDO
|
1,MULUNDU
2,TSHIBASHI
|
1,Bena-biayi
2,Bakua-tshisungu
3,Bakua-mutshipayi
4,Bena-nsapu
|
62 Km2
|
4
|
NDESHA
|
1,TSHIBANDA
2,NDESHA
3,LUBUWA
4,KAMILABI
|
1, KAMUPONGO
|
1,Bena-mukangala
2,Bakua-buishi
3,Bakua-lule
|
94 Km2
|
5
|
NGANZA
|
1,NGANZA-NORD
2,NGANZA-SUD
3,SALONGA-MUIMBA
4,SUKISA
|
1,LUBIA-MPATA
|
1, Bena-meta
2,Bakua-Ipa
3,Bakua-tshidimba
4,Bakua-kalume
5,Bena-kasala
|
244 Km2
|
TOTAL
|
5
|
22
|
6
|
20
|
748 Km2
|
Source : hôtel de ville de Kananga
Commentaire : le tableau ci-dessus, donne les
détails sur la subdivision de la ville de Kananga en décrivant
normalement les cinq communes, les 27 quartiers et le 20 groupements
incorporés.
Cette subdivision administrative de la ville de Kananga est
issue des dispositions du décret-loi n°081 du 02 juillet 1998
portant organisation territoriale et administrative en RDC.
II.5 ASPECT ECONOMIQUE
La ville de Kananga est généralement une
entité tributaire d'une économie extravertie vivant des
importations des territoires et autres provinces, voir des autres pays en ce
qui concerne les produits manufacturés, produits vivrières,
carburants, fournitures de bureau et équipements divers.
La production locale est faible et amplifie la misère
des populations à cause de la dégradation des infrastructures
routières et des voies de communication. Cependant, les activités
économiques de la ville de Kananga sont les suivantes :
Agriculture, élevage, pêche, industrie, artisanat, commerce,
transport et communication.
II.5.1 AGRICULTURE
L'agriculture est l'une des activités qui sont
pratiquées dans la ville de Kananga principalement dans la vente de
celle-ci. Il s'agit d'une agriculture extensive avec des instruments
rudimentaires (houes, machettes, bêchés,...). Les cultures
pratiquées sont : le maïs, le manioc, le haricot, la patate,
le riz, la tomate, les tarots, etc., Dans certains coins, certaines
organisations font usages des tracteurs, mais travaillent à petite
échelle, leurs productions n'arrivent pas à résoudre les
problèmes de la sécurité alimentaire dans la ville.
II.5.2 ELEVAGE ET PECHE
L'élevage est pratiqué par individus
isolés avec le nombre des sujets très limité. La
population Kanangaise élevage des petites bétails
constitués des chèvres, des par cet des volailles etc.
La pêche est aussi pratiquée par très peu
de personnes dans le rivière Lulua, la rivière Tshibashi, Lubi,
Muanzangoma, Nganza et autres petits cours d'eau tels que Nkombua, Katambayi,
Malole, etc.
II.5.3 INDISTRIE ET ARTISANAT
Le secteur industriel est très peu
développé à cause de l'insuffisance et de
l'irrégularité de l'approvisionnement en énergie
électrique.
Quelques usines rencontrées dans la ville de Kananga
sont :
v La BRASIMBA ne produisant que du sucré ;
v Une multitude des moulins à Maïs, à
manioc et à riz ;
v Plusieurs chantiers de la fabrication des briques cuites.
II.5.4 COMMERCE
Kananga est plein des petits commerçants occasionnels
pratiquant le commerce de détail et autres qui aident les familles
à sa subvenir aux besoins de première nécessité,
les salaires ( pour ceux qui en ont ) ne suffisant pas. Ces petits
commerçants oeuvrent dans le secteur informel et souffrent des
tracasseries de tout genre. Les kiosques sont implantés les longs des
routes, avenues et rues sur l'ensemble de la ville.
Il y existe aussi quelques commerçants qui oeuvrent
dans le secteur formel. C'est le cas de : KIN MED, BELTEXCO, BIDUYA
MUAMBA, Jean ASSAKA, MONA LUX, etc. Leurs marchandises vendues sont souvent des
produits manufacturés provenant de DUBAI, de la chine et des pays
limitrophes.
La plupart des produits coûtent cher compte tenu de
l'inflation et parfois de leur rareté sur le marché.
II.5.6 TRANSPORT ET COMMUNICATION
A. TRANSPORT
a. Transport par voie routière
Ce transport est assuré par des particuliers qui ne
parviennent pas à satisfaire en grande partie. Des besoins de la
population à cause de l'insuffisance des véhicules. C'est ainsi
qu'en dehors des automobiles, les vélos et en particuliers, les motos,
les trains, constituent un moyen de transport important.
b. transport par voie ferrée
La SNCC est une société importante qui facilite
le transport en commun de la ville de Kananga et leurs marchandises vers
Muene-ditu, Kamina et Lubumbashi. Le train...le marché de Kananga en
produit venant des différents territoires et provinces.
B. TRANSPORT PAR VOIE AERIENNE
L'aéroport de Lungandu est une grande pleine d'aviation
pour la ville de Kananga. Les grandes compagnies qui facilitent le transport
aérien des habitants de la ville vers d'autres provinces sont :
CAA, GOMAIR, Service air, Monusco, Congo Air Ways ; etc.
C. COMMUNICATION
Quant à la communication, la ville de Kananga
compte : un office de poste et télécommunication qui
fonctionne à peine.
Quelques stations de radio et télévision,
notamment la communication et l'expédition des courriers écrits
ou orales sous la distance entre les correspondantes.
II.6 SITUATION SOCIO-CULTURELLE
Dans ce domaine, nous avons retenu de ne dire un mot que sur
les secteurs clés à savoir : l'enseignement, la
santé, la religion et les croyances, les sport et loisirs.
A. ENSEIGNEMENT
Selon le rapport annuel de 2017 à 2019 de la division
provinciale de l'EPST Kasaï- central I, la ville de Kananga regorge
plusieurs écoles et autres qui sont entrains d'être
mécaniser.
Il se constate que dans la ville de Kananga, il Ya plus
d'écoles primaires que d'écoles secondaires et d'écoles
maternelles, la raison probable serait que beaucoup de parents trouvent bon
d'inscrire leurs enfants directement à l'école primaire au lieu
de commencer par les enfants directement à l'école primaire au
lieu de commerce par le maternel ; ce qui signifie le nombre réduit
des écoles maternelles de la ville de Kananga. On peut aussi comprendre
qu'à cause de la mortalité infantile, de l'abandon des
études par les enfants à causes du manque de moyens financiers
chez leurs parents et naturellement, de la sélection scolaire du fait
de l'ENAFEP, le nombre d'élèves diminue au niveau des
secondaires ; tout cela expliquerait pour sa part la diminution des
écoles secondaires et la pauvreté dans la ville de Kananga.
Elle regorge plusieurs institutions d'enseignements
supérieurs et universitaires parmi lesquelles nous citons :
§ Université Pédagogique de
Kananga ;
§ Université de Kananga ;
§ Université notre dame du Kasaï ;
§ Université Simon Kimbangu ;
§ Université Protestante du Kasaï ;
§ Collège Universitaire Libre du Congo ;
§ Institut supérieur d'études
sociales ;
§ Institut supérieur des techniques
Médicales ;
§ Institut supérieur du commerce ;
§ Institut Supérieur des statistiques et
Recherche.
NB. Le grand séminaire Maloleformant ainsi les
prêtres est considéré comme une institution
supérieure
B. SANTE s
La ville de Kananga regorge un arsenal de formations
sanitaires tant publiques que privées susceptibles d'offrir à la
population des soins médicaux plus ou moins appropriés.
Au nombre de ces formations médicales, l'on peut
noter : l'hôpital provincial de Kananga, l'hôpital du bon
berger TSHIKAJI, l'hôpital militaire de l'EFO, l'hôpital de la
SNCC, le centre euro national psychiatre de KATUAMBI, la polyclinique sait
Luc,le centre de santé José Oudney, le centre de santé des
soeurs catholiques mères de l'espérance, le centre de
rééducation physique Jukayi, etc.
Du point de vue hygiénique, l'insalubrité est
remarquable partout. L'hygiène de l'environnement est
négligée, on rencontre des flaques d'eau, des ordures des
ménages partout dans des rues et avenues.
C. RELIGIONS ET CROYANCES
La majorité de la population de Kananga est
chrétienne, on en distingue les églises ; dire en un mot
qu'il existe plusieurs confessions religieuses mais que les plus remarquables
sont les suivantes : Eglise catholique, protestantSe, Message du temps de
la fin, Eglise de jésus christ des saints des derniers jours,
église kimbanguiste, Islam, Pentecôtiste, les sacrificateurs (
Bakuidi), Assemblée chrétiennes.
D. SPORTS ET LOISIRS
La ville de Kananga compte quelques infrastructures sportives
pour l'encadrement des jeunes pour les entrainements et pour des grandes
compétitions.
Parmi elles, nous citons : le stade des jeunes de katoka,
stadium de l'espoir, le terrain de l'hôtel de ville de Kananga, le
terrain de centre d'accueil de katoka et de l'école SNCC, le terrain de
centre du camp Bobozo, le terrain d'entrainement de saint luc , etc.
En dehors de tout ceci, les jeunes s'exercent aussi à
la Boxe, au karaté, au catch, au judo et aux autres arts martiaux.
CHAPITRE III. LES EFFETS DE LA HAUSSE DE PRIX DE
CARBURANT SUR LE PRIX DE TRANSPORT EN COMMUN DANS LE MARCHE KANANGAIS
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats
des recherches que nous avons menées sur terrain au cours des
années qui délimites notre travail.
SECTIONS 1. PRESENTATIONS DES DONNEES
I.1 LES FACTEURS A LA BASE DE HAUSSE DE PRIX DE
CARBURANT
Au cours des années qui déterminent notre
travail, de nouveaux prix de carburant sont entrés en vigueur sur le
territoire national.
A bien analyser les détails de la structure de prix
publiés dans l'avis des autorités compétentes, on se rend
compte que le circuit emprunté par le carburant et qui détermine
son prix est en grande partie responsable de la cherté du pétrole
accuse une hausse de 109,34%. En plus de l'augmentation de prix sur le
marché international, les consommateurs des produits pétroliers
paient aussi la distance, la vérification, les taxes, les
intermédiations et le stockage, tout pour faire du carburant un
véritable casse-tête.
Outre la hausse vertigineuse de prix du baril de
pétrole sur le marché international ces dernières
années, environ une dizaine de frais et taxes locaux contribuent
à faire grimper les prix à la pompe.
Il s'agit :
ð Des frais financiers ;
ð Des frais de vérifications ;
ð Des droits de douane ;
ð Des frais portuaire ;
ð Des frais d'accise ;
ð Une redevance carburant ;
ð Des marges compagnies et distributeurs ;
ð De coùt du transport en province et des accises
variables
La gazoline 95 s'achète au fournisseur au prix de 2.175
dollars américains, soit 82,65 gourdes. Après son trajet, ce prix
s'élève à 4.5526 dollars, sort un montant de 173 gourdes
au taux de 38 gourdes pour un dollars.
Par ordre d'importance, les droits de douane
représentent les charges les plus élevées. 499214 gourdes
et sont prélevées sur chaque galon de gazoline 95, ce qui
représente 60,4% du coût d'acquisition initial. Puis, on retrouve
par ordre d'importance, les marges de revenus des compagnies et des
distributeurs qui se fixent à 9.9712 gourdes chacune sort 12,06% du
coût d'acquisition initial.
Viennent ensuite les assises variables qui totalisent un
montant additionnel de 6,5956 gourdes représentant 7,98% du prix de
base. Ce montant est proche des frais de vérification estimés
à 4,3185 gourdes, soit près de 5,23% de la valeur initiale.
A ces frais, il faut ajouter les frais financiers de 3.7193
gourdes (4,5% de coût initial).les frais portuaires de 0,38 gourdes (0,5%
du coût initial), les droits d'accise de 3,3066 gourdes (4% du coût
initial), redevance carburant d'une gourde (1,2%), et le transport vers les
provinces de 1,1663 gourde (1,41%).
v Qui bénéficient de ces taxes et
frais ?
La première tentation d'un analyste est de comparer les
frais qui iront au trésor public et ce qui iront au secteur
privé. Le premier comprendrait les frais de vérification, les
droits de douane et les frais portuaires et les accises variables. Ce paquet
ferait
I.2 La transmission des effets de la hausse de prix de
carburant sur le prix de transport en commun.
Dès lors qu'il Ya hausse des prix de carburant à
la production, cela donne les implications automatiques sur la hausse de prix
de transport, d'autant plus que notre économie est extravertie, tous les
producteurs du transport augmentent leurs prix en fonction de la hausse des
prix du carburant.
Le deuxième élément est la devise
étrangère ($), ce qui influe sur la monnaie nationale. La bonne
politique serait que l'on vende tout en monnaie nationale (revaloriser la
monnaie nationale, FC), comme font d'autres pays. Mais il se fait
malheureusement en RDC que toutes les monnaies du monde y ont cour.
Considérons le comportement général des
prix au cours de la période allant de 2017 à 2019. Dans cette
analyse nous avons retenu le prix de carburant et de transport en commun dans
la période de notre recherche dans les tableaux qui suivent :
Tableau N° 1 : Evolution des prix de carburant et
des prix de transport en commun en 2017
Mois
|
Prix de carburant
|
Prix de transport en commun
|
Janvier
|
3000 FC
|
800 FC
|
Février
|
2500 FC
|
700 FC
|
Mars
|
3500 FC
|
1000 FC
|
Avril
|
3000 FC
|
800 FC
|
Mai
|
4000FC
|
1200 FC
|
Juin
|
4500 FC
|
1500 FC
|
Juillet
|
3800 FC
|
800 FC
|
Aout
|
3600 FC
|
1000 FC
|
Septembre
|
4000 FC
|
1200 FC
|
Octobre
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Novembre
|
2500 FC
|
800 FC
|
Décembre
|
3000 FC
|
1200 FC
|
Source : Ministère de plan, Institut national de
statistique. (INS Kananga)
Commentaire : Dans ce graphique nous avons
remarqué l'influence des prix de carburant aux prix de transport en
commun. En effet la hausse de prix de transport en commun influe directement
la hausse de prix de transport en commun qui dépend à 80% du prix
de transport en commun.
Tableau N° 2 : Evolution des prix de carburant et
des prix de transport en commun en 2018
Mois
|
Prix de carburant
|
Prix de transport en commun
|
Janvier
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Février
|
3500 FC
|
1000 FC
|
Mars
|
4000 FC
|
1200 FC
|
Avril
|
3500 FC
|
1000 FC
|
Mai
|
4000FC
|
1200 FC
|
Juin
|
5000 FC
|
1500 FC
|
Juillet
|
4500 FC
|
800 FC
|
Aout
|
3500 FC
|
1000 FC
|
Septembre
|
3000 FC
|
1200 FC
|
Octobre
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Novembre
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Décembre
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Source : Ministère de plan, Institut national de
statistique. (INS Kananga)
Commentaire : Dans ce deuxième graphique nous
avons constaté qu'il Ya eu l'augmentation de prix de transport en
commun, celui de carburant par rapport à l'année 2017et le prix
de transport reste variable.
Tableau N° 3 : Evolution des prix de carburant et
des prix de transport en commun en 2019
Mois
|
Prix de carburant
|
Prix de transport en commun
|
Janvier
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Février
|
2800 FC
|
1000 FC
|
Mars
|
2500 FC
|
1000 FC
|
Avril
|
3000 FC
|
1000 FC
|
Mai
|
3000FC
|
1200 FC
|
Juin
|
3500 FC
|
1500 FC
|
Juillet
|
3700 FC
|
1300 FC
|
Aout
|
4500 FC
|
1200 FC
|
Septembre
|
5000 FC
|
1200 FC
|
Octobre
|
4500 FC
|
1200 FC
|
Novembre
|
4000 FC
|
1200 FC
|
Décembre
|
3500 FC
|
1700 FC
|
Source : Ministère de plan, Institut national de
statistique. (INS Kananga)
Commentaire : Dans ce dernier graphique nous avons
trouvé qu'il Ya eu une augmentation de prix de transport en commun. Ce
dernier est impacter par le prix trop élevé de carburant par
rapport aux deux dernières années 2017 et 2018.
En effet, de 2017 le prix à la pompe est passé
de 2500 FC à 5000FC le litre, selon ce qui est indiqué dans nos
trois tableaux ci-dessus, soit une augmentation de 47% cette révision
à la hausse du prix du carburant en RDC expliquerait l'incrustation de
l'inflation constatée au cours de ces dernières années.
Par ailleurs, cet ajustement ne trouve aucunement sa raison d'être a
l'heure actuelle, autant qu'il intervient tardivement et tient d'une
décision incohérente par rapport aux politiques
conjoncturelle.
Trois éléments déterminent la
modification du prix de carburant à a pompe :
Ø L'évolution du taux de change ;
Ø Le prix moyen frontière, constitué
d'éléments ci-après : l'évolution des
prix de internationaux du pétrole et mode d'acheminement des
produits ;
Ø Le volume-structure ou niveau de production des
produits pétroliers, lorsque l'un de ces trois éléments
varie en deçà ou au-delà de 5% on doit modifier le prix.
En dessous de 5%, aucune modification ne peut être entreprise. Et
souvent, le volume-structure ne bouge pas beaucoup à court terme et
subit parfois des faibles variations.
Cependant le taux d'échange, quant à lui varie
de même que le prix moyen frontière qui se ressent de
l'évolution des prix internationaux, tandis que pour le mode
d'acheminement, il faut du temps pour qu'on parte de son
amélioration.
Or, on peut remarquer que pendant toute cette période
(depuis l'adoption conjointe des mesures d'ajustement et budgétaire), le
taux de change du Franc Congolais est resté non stable et le prix moyen
frontière a haussé du fait du repli selon ce qu'indique le
tableau.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a pour titre
« analyse de la hausse de prix de carburant et ses effets sur le prix
de transport cas de la ville de Kananga»
Dans cette ville, la hausse de prix de carburant est la
situation qui impacte plus sur le prix de transport en commun. Cette triste
situation nous a poussé à nous poser un certain nombre de
questions dont :
Ø Quelles sont les effets de la hausse de prix de
carburant sur le prix de transport en commun dans la ville de Kananga?
Ø Quelles sont les facteurs favorisant de la hausse de
prix de carburant sur le marché Kanangais ?
Ø Que faut-il faire pour éviter cette
hausse de prix?
Trois hypothèses nous ont découlé de ce
questionnaire :
? La hausse de prix de transport, la diminution des offreurs
de transport sur le marché, la diminution Des engins de transport sur le
marché sont les effets de la hausse de prix de carburant sur le
marché Kanangais ;
? Les taxes et impôts, frais de douanes, frais de
transport, frais de port, changement de monnaie à l'achat de carburant
sont les facteurs favorisant de la hausse de prix de carburant ;
? La production locale de carburant, la diminution de taxes et
impôts, création de plusieurs sociétés de transport,
création de sociétés de production de carburant et de sa
vente, telles sont les solutions pouvant nous permettre d'éviter cette
hausse observer sur le marché.
* 1 Prof. NSABUA TSHIABUKOLE.
Cours inédit de Méthode de Recherche Scientifique. G2 Unikan
2018-2019
* 2 PINTO, M et CRAWITZ, N,
méthode des sciences sociales 7émè éd paris, 1986,
P.52
* 3 NTUMBA NGANDU, P ;
guide de rédaction d'un travail de recherche
scientifique.2émé éd ISP, Kga , 2011,P.39
* 4 PINTO ROBERT & GRAWITZ,
M. méthodes de recherche en sciences sociales. Ed, Dalloz, paris, 1953,
p.209
* 5 LAROUSSE DE POCHE 2010
* 6
www.google.com
* 7 OP.CIT. LAROUSSE DE POCHE
2010
* 8 Centre national de
ressources textuelles et lexicales 2020
* 9 Dictionnaire linguée
2020
* 10 Op.cit. www.google.com
* 11
www.wikipediat.com
* 12 KABASELE. M.
Marcelle ; cours inédit de document
* 13Op.cit.
www.wikipediat.com
* 14 Dictionnaire
économique et financier 2019
* 15 BREMOND.J ET GELENDANA, A,
Dictionnaire économique et social, paris, Ed hâtier, 1981
* 16 DEHEM, R, initiation
à l'économie, Ed Dunod, paris, 1987, p 36.
* 17Milton Friedman ET Rose
Friedman (trad. .Guy casaril), la liberté de choix, Paris, Belfond,
1980, p.26-38.
* 18 MARC, A,
l'évolution de prix depuis cent ans, PUF, Paris, 1966, p. 8.
*
19 MICROSOFTE®Encarta®2008,(C)1993-2007 Microsoft
Corporation
* 20 Idem
* 21 Ibidem
* 22 BARRE, R, Economie
Politique, Tome 1.PUF, Paris 1955, P516
* 23 Idem
* 24 MAMKIWG, MACRO ECONOMIE,
3émè éd Book Bruxelles, 2003, P95.
* 25 TENGAME MIMOLO,
économie Politique I Cours inédit G1, UNIKIS
* 26 Idem
* 27 Ibidem
* 28 KAMBA D.SIX cours
inédit de Marketing, G3 SEG UNIKAN 2019 2020
* 29 BARRE.R. Economie
politique I, PUF, Paris, 1955, P521.
* 30 Jean Kaji.M, Economie
politique I, cours inédit G1 SEG UNIKAN.
* 31 Idem
* 32 Ibidem
* 33 VAHAVI MULUMBE.B, Economie
Politique II Cours inédit, G2 Université de Bunia, 2013 2014,
P.50S
* 34 Idem
* 35 RIVOIRE, J, Economie et
marché, éd, PUF, Paris 1994, P89
* 36 MUGUSU KATAKA, B,
Questions relatives à l'aide et au commerce, cours inédit L2.
Economie Rurale, UN.BUNIA
* 37 BARRE, R, Economie
politique I, paris MASSON 1196.
* 38 Idem
* 39 Monopole de la vile de
Kananga, Rapport de l'hôtel de ville de Kananga 2011 2012,P9.
* 40 Hôtel de ville de
Kananga, Rapport annuel de 2019, P.20
* 41 Idem.