1.7.1. Transports
L'activité de transport a globalement renseigné une
évolution mitigée en 2017, concernant le comportement de ses
principaux postes à savoir « le trafic des marchandises et des
personnes » ainsi que « la manutention dans les principaux ports
». En effet, les mouvements des marchandises et des personnes ont
été les plus dynamiques durant l'année sous analyse,
dégageant ainsi des contributions supérieures aux
manutentions.
1.7.2. Télécommunications
En dépit de la légère baisse du nombre
d'abonnés en 2017, l'activité de télécommunication
a révélé une consommation de 19,2 milliards de minutes, en
hausse de 12,1 % par rapport à 2016. Ce niveau est attribuable à
l'augmentation du nombre d'appels durant l'année sous analyse.
1.8 Commerce
Les activités de commerce, quoi qu'en ralentissement, sont
restées dynamiques en 2017. En effet, la valeur ajoutée de cette
branche s'est accrue de 4,7 % en 2017 après 6,4 % une année plus
tôt, ramenant sa contribution à la croissance à 0,7 point
de pourcentage après 0,9 point en 2016. La poursuite de son dynamisme
résulte notamment du raffermissement des activités
minières, lesquelles recourent activement aux biens d'équipement
importés, ainsi qu'au développement des activités de
commerce sur toute l'étendue du pays.
1.9 Interprétation des
résultats
Dans l'approche de la production, le secteur tertiaire s'est
accru en 2016, grâce aux commerces, transport et
télécommunications qui ont favorisé une croissance
importante dans le PIB, alors que dans l'approche de la demande globale,
celle-ci a été marquée à la même
période par un affaiblissement de l'absorption dans un contexte de
régression du solde des échanges avec l'extérieur. Et
cette absorption a résulté par le manque d'activité et de
vigueur des investissements privés et publics, mais en 2016, la
croissance économique a été tirée essentiellement
par la demande extérieure nette laquelle a connu une amélioration
de 17,4% contre 8,6% en 2016 et la demande intérieure s'est
légèrement améliorer de 1,0% contre 0,9% en 2016
grâce notamment à un bon comportement des investissements.
L'activité économique a repris un trend haussier en
2017, après des faibles ralentissements en 2016, dans l'approche de la
demande intérieure et de la production. En effet, l'économie
congolaise, a enregistré une croissance du PIB réel de 3,7%
contre 2,4% en 2016. Cette évolution est due à un environnement
extérieur favorable caractérisé par la consolation de
l'activité économique dans les pays avancés.
L'amélioration de l'investissement privé en 2017 suivant
l'approche de la production, la croissance a été soutenue par le
secteur primaire dont la contribution s'est élevée à 2,3
point de croissance contre 0,3 en 2016.
Nous disons que les investissements ont contribué
grandement à la croissance économique de la RDC à la
période 2016-2017, dans toutes les approches tant de la production que
de la demande et surtout de la demande extérieure.
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