I.1.1.1. Agriculture
La valeur ajoutée de la sous-branche « Agriculture
» s'est accrue de 3,1 % durant l'année sous analyse,
établissant son indice d'activité à 115,3 points. Cette
progression a été favorisée par les investissements
réalisés dans ce secteur notamment à traversles ouvertures
des pistes agricoles, ainsi que la mise à disposition d'intrants aux
agriculteurs · Production agricole vivrière
Avec une valeur ajoutée en léger ralentissement par
rapport à 2015, soit 3,1 %, la production vivrière a
enregistré une contribution à la croissance du PIB réel de
0,5 point de pourcentage, en recul de 0,2 point. Cette évolution est
attribuable aux maladies ayant affecté deux cultures constituant la base
du régime alimentaire de la population, à savoir : la striure
brune du manioc et le wilt bactérien du bananier.
De palme et de palmiste ainsi que les grumes ont
enregistré des variations négatives.
I.1.1.2. Forêt
La croissance de cette sous-branche a quasiment stagné
autour de 6,7 %, d'une année à l'autre. Cette activité
recèle la source d'énergie la plus utilisée par les
ménages, en vue de remédier au dé?cit
énergétique par la société nationale
d'électricité. Ainsi, les deux productions, à savoir : le
bois de chauffage et le charbon, se sont accrues respectivement, comme en 2015,
de 7,9 % et 9,7 %.
I.1.1.3. Elevage, Pêche et Chasse
La valeur ajoutée de cette sous-branche a progressé
de 3,0 %, en baisse de 4,5 points par rapport à 2015.
Parallèlement, sa contribution à la croissance du PIB a
été quasiment nulle en 2016, tandis que son indice
d'activité s'est situé à 132,1 points, en hausse de 8,4 %
comparativement à l'année précédente.
I.1.2. Extraction
La contreperformance de la branche « Extraction » s'est
poursuivie au cours de l'année sous-revue, à la suite de
l'évolution défavorable des cours de principaux produits miniers
et des hydrocarbures sur le marché international. En effet, la valeur
ajoutée de cette branche s'est inscrite en baisse de 0,7 % en 2016,
après un accroissement de 4,8 %, une année auparavant. En termes
de contribution à la croissance, la branche a renseigné un niveau
négatif de 0,2 point de pourcentage en 2016 contre +1,3 % une
année auparavant. Par conséquent, son évolution a
tiré vers le bas la contribution du secteur primaire à la
croissance pour la deuxième année consécutive. Ces
évolutions sont également re?étées par l'indice
d'activité de la production minière et des hydrocarbures, lequel
a été de 122,4 points contre 135,0 points.
Outre l'évolution défavorable des cours sur le
marché international, les contreperformances enregistrées sont le
fruit d'une conjugaison d'autres facteurs dont les plus importants sont :
· le ralentissement du régime de production à
l'approche de la pleine utilisation des capacités de production
installées, pour certaines entreprises ;
· le déficit en fourniture énergétique
attesté par une multiplication des épisodes de
délestage
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