Conclusion
Cette étude s'est proposée d'examiner l'apport
du secteur informel au processus du développement
socio-économique de la commune de Dogbo.
Partant de la crise de l'emploi qui se vit au Bénin,
deux principales questions se sont posées à savoir: quel est
l'incidence du secteur informel dans la commune de Dogbo ? Lui permet -il de
contribuer à l'expansion socio-économique de la commune? Au
regard de ces questions, on est parvenu à l'hypothèse selon
laquelle « les activités économiques informelles
permettraient à la population de la commune de Dogbo d'assurer
effectivement sa suivie et de faire face aux besoins les plus
nécessaires. Les résultats issus des enquêtes ont
révélé que l'exercice de ces activités n'est pas
sans difficultés, parmi tant d'autres, figurent :
l'analphabétisme, le manque de formation et d'information et les
difficultés d'accès au crédit et au financement. Du fait
de l'importance de ces activités économiques informelles et la
place qu'elles occupent dans le processus de développement de la commune
de Dogbo, des approches de solution s'avèrent indispensable pour que ce
secteur puisse jouer pleinement son rôle au-delà des
préjugés qui lui sont attribués. Pour y parvenir,
plusieurs suggestions ont été faites, il s'agit entre autres de :
l'appui organisationnel du secteur informel par l'Etat tout en facilitant
l'accès au crédit, la création des centres de formation
des acteurs de l'informel et le renforcement de l'économie locale par
les autorités communales et l'organisation de la veille sociale et la
promotion de l'alphabétisation fonctionnelle des acteurs du secteur
informel par la société civile. La combinaison de tout ceci
à travers la démarche méthodologique (la collecte des
données, le traitement et l'analyse des résultats) bien
appropriée pour tout travail de recherche font l'originalité de
cette étude. Si les pays africains en général et le
Bénin en particulier pouvaient rigoureusement faire face aux
problèmes rencontrés par les acteurs du secteur informel et
penser une réorganisation dudit secteur, cela permettrait à coup
sûr de résoudre les problèmes de chômage et de
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pauvreté du continent. Il faut retenir à present
que les hypothèses émises à l'entame après les
enquêtes de terrain ont été avérées. Cette
recherche apporte un plus à la connaissance des activités
économiques informelles, les types d'activités, les acteurs
concernés, les facteurs de diversification de ces activités ainsi
que leurs impacts dans le processus de développement
socio-économique, d'où son intérêt pour la
communauté scientifique. Pour permettre un réel
épanouissement du secteur informel, l'Etat doit penser une
réorganisation dudit secteur, faciliter l'accès au crédit,
au financement et à la formation des acteurs concernés, il faut
que les acteurs à leur niveau se mettent aussi ensemble tout en
conjuguant leurs efforts afin de faire face aux défis qui
relèvent de leur compétence.
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