RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU
CONGO
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPÉRIEUR DE
GESTION
« I.S.G./KINSHASA »
INSTITUTION PRIVÉE
CATHOLIQUE
SECTION MARKETING ET GESTION DES
ENTREPRISES
10, Av. Benseke Q/Macampagne
C/Ngaliema
APPORT DU E-MARKETING DANS LA MAXIMISATION DU
CHIFFRE D'AFFAIRES D'UNE ENTREPRISE DE
TÉLÉCOMMUNICATION
« CAS D'ORANGE R.D.CONGO DE 2015
à 2018»
N'KODIA NTASI Freddy Keita
Mémoire, présenté et
défendu en vue de l'obtention du titre de licencié en Marketing
et Gestion des Entreprises
Directeur : MANSHIMBA KAPINGA Joel
SESSION DE JUILLET 2019
ÉPIGRAPHE
En biologie, les espèces s'adaptent à leurs
environnements pour améliorer leurs chances de survie; en marketing, les
techniques évoluent en fonction des technologies et des usages pour
améliorer leurs performances.
N'KODIA NTASI Freddy Keita
IN MEMORIAM
À notre père NTASI MICHEL qui aurait sans doute
voulu participer à ce moment grandiose mais hélas le destin
a décidé autrement !
Aux nôtres qui nous ont précédés
dans l'au-delà. Nous espérons que de là où ils
sont, ils se reposent avec le sentiment du devoir accompli.
DÉDICACE
À DIEU tout puissant le créateur des cieux et la
terre, seul à qui revient à jamais le règne, la puissance
et la gloire, pour sa bonté et son amour infini dont nous sommes la
preuve vivante, son amour inébranlable qu'il ne cesse jamais à
nous témoigner à travers ses accomplissements et prodiges, car le
cycle de la vie n'est pas un fruit du hasard ni de notre mérite mais
plutôt l'oeuvre inégalable de sa grandeur.
À ma mère Fifi KEITA MAYIMONA, qui s'est investi
pour mes études afin que je devienne aujourd'hui un homme utile
à moi-même et à la société ;
À mon frère Christian LUBAKI NTASI ;
À mon amour, Bervelie LUWAWU NKALA à qui je
trouve une source de motivation pour aller jusqu'au bout de mes
rêves ;
À notre fille Christenvie MAYIMONA KEITA.
N'KODIA NTASI Keita Freddy
AVANT PROPOS
Ce travail sanctionne la fin de notre cursus universitaire et
une oeuvre qui a nécessité le concours de plusieurs personnes.
Ainsi, il est de notre devoir de témoigner notre
gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à sa réalisation.
De prime abord, nous adressons nos sincères
remerciements au Docteur Jérôme BUGEME CHIRABA, Directeur
Général de l'Institut Supérieur de Gestion, I.S.G en sigle
et l'ensemble du corps académique et scientifique,
particulièrement à celui de l'option Marketing et Gestion des
Entreprises qui a eu la lourde charge de notre formation académique.
Nous réservons une mention spéciale au
Professeur Joël MANSHIMBA KAPINGA pour ses remarques et orientations, sans
son suivi assidu, nous n'aurions pas pu réaliser ce travail. Aussi,
devrions-nous lui dire merci pour avoir accepté la direction du
présent travail.
Nos sincères remerciements au Chef de Travaux Jean
Claude MUKADI MUKUAMBALA qui, en dépit de ses multiples occupations, a
accepté d'assurer notre encadrement et nous aider dans nos recherches.
Ses remarques et sages conseils nous ont permis de réaliser ce modeste
travail scientifique, Leader BUKANGA, Samuel INIMA, Josué KIBANDA,
Hodrick DIKIEFU, Zadig PHAKU, Christian DIKIEFU, Herton PATUENE pour avoir
soutenu notre lutte et inscrit leurs noms dans les annales de notre
histoire ; qu'ils demeurent indélébilement marqués
dans notre mémoire.
Nos remerciements à notre grand-mère KISAFU
Anna, à mes soeurs, nous citons, Kady NKUNKU, Tina PUATANI.
Nous remercions vivement nos amis et condisciples compagnons
acharnés du savoir, nous citons Armand TALO, Ghyslaine MWADILA, Ruth
SEMBO, Diane MAKABU, Adam BILADI, Trésor MULONGOY, Rolly MAMBU, Benoit
TSHIMBALANGA, Merveille NZINGA, Menes MILUNDU, Philo MESONGOLO, Grâce
MUNKOKO, Roxy MATONDO, Giovanni KAYITANU, Alex MATADI, qu'ils trouvent ici
l'expression de notre profonde gratitude.
Que ce travail soit à la fois une occasion d'exprimer
nos profondes gratitudes envers eux et un motif d'encouragement pour toute ma
famille
Enfin, à tous nos collègues de l'UFEVEA qui nous
ont soutenus financièrement, matériellement et spirituellement
mais dont les noms ne se figurent pas sur ces pages, nous disons merci. Nous
les rassurons que l'anonymat n'est pas un signe d'oubli mais de
considération.
N'KODIA NTASI Freddy Keita
INTRODUCTION
0.1 Problématique
L'environnement dans lequel évolue l'entreprise connait
des changements à la suite des actions de la concurrence, des
innovations technologiques, des interventions de
l'État, des changements des habitudes de consommateurs/internautes, etc.
Dans cette mutation, les besoins et les désirs exprimés par les
consommateurs demandent des moyens de communication appropriés pour
accroitre le chiffre d'affaires et le volume des ventes.
Il est évident qu'il existe en marketing des moyens de
communication de masse ou encore les moyens par lesquels les vendeurs entrent
en contact avec les consommateurs (la promotion de ventes,
parrainage/sponsoring, de la publicité, marketing direct etc.).
Parmi tous ces moyens de mix communicationnel, notre choix
porte sur la publicité et plus précisément
l'E-publicité ou publicité one line (également
appelée publicité sur Internet) qui s'entend de l'utilisation
d'Internet comme moyen publicitaire pour publier les annonces sur
différents sites et dans les pages de résultats des moteurs de
recherche. La publicité en ligne recourt aux techniques de ciblage
avancées mises au point qui s'inscrivent dans la stratégie
marketing en ligne permettant de diffuser les messages à peu de frais
à l'intention d'un segment bien précis du marché. Il
s'agit en outre d'un savant mélange de précision, en vue de
rejoindre un public bien ciblé, et de portée, en vue de toucher
un segment spécifique du marché. Les changements rapides qu'ont
connus les nouvelles technologies de l'information et de la communication,
domaine qui a affecté de façon directe tous les domaines y
compris le marketing.
Actuellement, l'Internet se généralise
auprès du grand public, ce qui engendre des changements dans la
société et modifie le comportement des consommateurs et des
entreprises. Les médias digitaux bouleversent les stratégies
marketing des entreprises et contribuent à créer de nouveaux
modèles économiques. Elles disposent d'approches innovantes pour
fournir de la valeur aux clients. Elles peuvent également
améliorer, grâce aux technologies digitales, les processus et les
activités internes à l'organisation, impactant ainsi leur
efficience et leur profitabilité.
En réponse à ces évolutions, les
entreprises développent de nouveaux modèles d'intelligence
marketing, afin d'optimiser la valeur client à chaque interaction ainsi
que la relation client. Une meilleure connaissance de celui-ci autorise des
actions marketing plus ciblées et une personnalisation des messages, des
offres et/ou des produits. Les médias digitaux offrent, par ailleurs, la
possibilité de mesurer l'efficacité des actions marketing
à chaque étape du cycle de vie du client et donc d'assurer un
arbitrage entre les différents outils d'acquisition et/ou de
fidélisation.
Ainsi, à la lumière de ce qui
précède, notre étude dégage l'apport de la
publicité en ligne utilisée par une entreprise de
télécommunication. Cet objet sera rendu possible à travers
les différentes questions que nous nous sommes posées à
savoir :
Ø Quelles sont les actions publicitaires en ligne
organisées par ORANGE pour la vente de ses produits et
services ?
Ø Quels sont les avantages de la publicité en
ligne chez Orange RDC ?
Ø Quel est son apport sur le Chiffre d'affaires
d'Orange RDC ?
À partir de ces préoccupations, nous allons
essayer de donner les grandes lignes qui constitueront la dernière
section de ce travail scientifique.
0.2. Hypothèse
Une hypothèse est une proposition de réponse
à la question de départ que l'on s'est probablement posée.
Elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs et
permet d'interpréter les faits observés afin de donner une
signification qui va constituer un élément de
théorie.1(*)
Pour répondre à notre problématique du
travail, nous formulons l'hypothèse selon laquelle, la
société Orange mènerait une politique de publicité
en ligne de haute qualité qui permettrait de renforcer sa
notoriété ainsi que son image en accroissant sa part de
marché importante dans son domaine d'activité stratégique
qui est le secteur de la télécommunication.
D'autre part, elle utiliserait les actions
publicitaires sur les réseaux sociaux, la communication
médias et hors médias d'une façon bien organisée.
Elle atteint ses objectifs essentiels par exemple l'augmentation des
abonnées, la vente de ses produits et services ; enfin elle
allouerait un budget à ces fins et ce dernier contribuerait
positivement à l'accroissement de son chiffre d'affaires.
0.3. Choix et intérêt du sujet
3.1.
Choix du sujet
Le choix d'un tel sujet repose sur le fait que toute
entreprise de télécommunication a besoin de temps en temps
d'organiser sa communication aux moyens des médias pour informer ses
clients.
Ainsi dit, notre choix a été dicté par la
curiosité de savoir quel est l'impact de la publicité en ligne
utilisée par la société Orange RDC sur son chiffre
d'affaires.
Ce sujet n'est pas un fait aléatoire, mais un choix
judicieux fondé sur l'observation de la politique de communication pour
atteindre un public cible dans le monde actuellement compétitif et en
perpétuel changement technologique.
Tout en étant cible de vecteur publicité en
Marketing, les entreprises vas jusqu'à faire appel à l'internet
notamment les réseaux sociaux, pour faire passer des publicités
dans l'objectif de capturer tout internaute à adhérer aux
propositions de l'entreprise.
Ce sujet formulé, cadre aussi avec notre formation par
laquelle nous sommes appelés après les études, partant de
notre connaissance en termes d'expertise, d'orienter des activités
marketing pour la communication d'un produit dans un marché profitable
même si la concurrence est trop vive.
3.2.
Intérêt du sujet
Ce travail sera utile dans le monde scientifique dans la
mesure où il constitue tant, soit peu, un apport à
l'éducation scientifique en ce qui concerne la compréhension de
la publicité en ligne ainsi que l'action de l'apport de cette
publicité en termes d'accroissement de la notoriété d'une
entreprise.
Notre souci majeur au choix de ce thème s'avère
être double, d'une part théorique et d'autre part pratique.
· Du point de vue théorique,
notre travail de fin du deuxième cycle nous permet de concilier la
théorie par rapport à sa mise en application dans toute structure
organisationnelle ;
· Du point de vue pratique, notre
réflexion formalisée dans ce document servira à
tous : lecteurs, chef d'entreprise, responsables de service marketing et
de communication, les nuls en marketing d'être éclairé pour
qu'enfin le changement vers l'expansion soit une réalité.
4.
Méthodes et techniques
Comme tout travail scientifique exige l'usage des
méthodes et des techniques qui puissent permettre au chercheur de
collecter, d'interpréter et d'analyser les données, dans le cadre
de la présente recherche, nous avons estimé que notre objectif ne
pouvait être atteint qu'à la suite de l'utilisation de
méthode et technique suivantes :
2.1. Méthodes
M. Grawitz définit la méthode comme ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontrer, les vérifier2(*).
S'agissant de notre travail, nous avons recours aux
méthodes ci-après :
2.1.1. Méthode structuro-
fonctionnelle
Cette méthode est caractérisée par la
recherche des impératifs fonctionnels et structurels pour maintenir
l'équilibre d'un système.
Quant à l'aspect structurel, il tient au fait que les
éléments qui composent un système, sont
considérés comme des sous-systèmes dont chaque
élément dépend de tous les autres.
Elle nous a permis de décrire la structure organique et
étayer le mode de fonctionnement de la société Orange
RDC.
2.1.2. Méthode Statistique
Elle permet d'expliquer le phénomène
socio-économique par l'établissement des graphiques, des
écarts types et par l'interprétation de certaines données
en les représentant sur graphique.
Elle se borne à une analyse des chiffres, d'où
elle tire ou non une prévision. Elle conditionne une certaine
façon de traiter les données pour le quantifier.
Elle a été d'une grande utilité dans la
présente étude, car elle nous a permis de présenter les
évolutions des abonnés, du chiffre d'affaires et des
dépenses publicitaires de la société Orange RDC sous forme
de tableaux statistiques.
2.1.3. Méthode déductive
Déduire veut dire tirer une conséquence et
conclure. C'est partir du général au particulier.
Elle nous a permis partant des publicités que diffusent
les entreprises de télécommunications de nous atteler sur les
publicités en ligne proposées par Orange RDC.
2.2. Techniques
Les techniques sont des outils mis à la disposition de
la recherche et utilisés par un chercheur pour récolter les
informations nécessaires pour la rédaction ou la
réalisation d'un travail scientifique.3(*)
Pour notre étude, nous avons utilisé les
approches ci-après :
2.2.1. La technique documentaire
Nous a aidés à consulter certains ouvrages en
rapport avec notre sujet mais aussi la lecture de certains cours,
mémoires et travaux de fin de cycle et autres documents relatifs
à notre thème.
2.2.2. La technique d'interview libre et
questionnaire
Elle a pour objet d'organiser l'apport de communication entre
deux personnes afin de permettre à l'enquêteur de recueillir
certaines informations de l'enquête sur un sujet précis.
Elle nous a servir d'obtenir auprès des responsables
d'Orange RDC, les éclaircissements dont nous avions eu besoin qui nous
ont permis d'avoir des informations essentielles à notre
étude.
5.
Délimitation spatio-temporelle
4.1. Délimitation dans l'espace
Notre thème à l'étude portant sur
l'impact de la publicité en ligne pratiquée par une entreprise de
télécommunication limite sa recherche dans l'entreprise de
télécommunication Orange RDC par le faite que cette entreprise
utilise la publicité en ligne pour la vente de ses produits et
services.
4.2. Délimitation dans le temps
Dans le temps, notre étude couvre la période
allant de 2015 à 2018 connaissant que les effets de la publicité
sont de longue durée et visent à la fidélisation des
consommateurs.
6.
CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres, à savoir :
- Le premier chapitre aborde les
généralités sur l'entreprise et l'E-marketing (ou
marketing en ligne);
- Le deuxième chapitre parle des outils de la
publicité en ligne
- Le troisième chapitre est axé sur la
présentation la société Orange RDC ;
- Le quatrième et dernier chapitre est consacré
à l'analyse de l'apport de l'E-publicité dans la maximisation du
chiffre d'affaires de la société Orange RDC.
CHAPITRE PREMIER :
GÉNÉRALITÉS SUR L'ENTREPRISE ET LE MARKETING EN LIGNE
SECTION 1 : Notions sur l'Entreprise
1.1. Définitions
L'entreprise est une entité économique où
participe plusieurs groupes d'intérêts ayant des objectifs et
motivations propres et distincts variant selon les groupes et les
prestations4(*).
L'entreprise est une cellule économique où sont
combinées l'initiative et la responsabilité de l'entrepreneur.
Les facteurs nature, travail et capital favorisent la production des biens et
services dans un but de lucre5(*).
L'entreprise étant une unité économique,
utilisent différents moyens des biens et services pour les vendre. De la
vente, elle tire un profit ou un bénéfice qui lui permet de
continuer à vivre et à se développer6(*).
Partant de ces définitions, nous dirons que
l'entreprise est une unité économique qui se caractérise
par un patrimoine propre, une exploitation et une organisation autonome.
1.2. Rôle de
l'entreprise
L'entreprise joue trois rôles à savoir :
économique, social et financier.
1.1.1. Le rôle
économique
L'entreprise est un agent de production des produits pour le
marché en satisfaisant le besoin des consommateurs. Le rôle
économique satisfait les besoins de la clientèle par la
qualité des marchandises et des prix ;
1.1.2. Le rôle
social
L'entreprise distribue des revenus. Elle verse des salaires au
personnel, des impôts à l'État, des dividendes aux
actionnaires, et elle construit des écoles et des centres de
santé.
Le rôle social consiste à chercher
l'amélioration des conditions morales et matérielles des agents
qui y oeuvrent pour le fonctionnement de l'entreprise.
1.1.3. Le rôle
financier
L'entreprise est une chaîne dans le circuit
économique. Pour jouer son rôle, elle doit disposer des
moyens7(*).
Le rôle financier assure la rentabilité de
l'entreprise à son équilibre financier8(*).
1.3. Objectif
L'entreprise est une unité de production qui a pour
objectif, la vente des biens et services sur le marché en vue de
réaliser un profit9(*).
1.4. But
Le but de l'entreprise est de combiner les facteurs de
production en vue d'obtenir un produit qu'elle écoulera sur le
marché, elle a pour but de maximiser son profit.
1.5. Formes d'entreprises
L'acte uniforme OHADA reconnait quatre formes des
sociétés commerciales :
1.1.4.
Société Anonyme
L'article 385 de l'acte uniforme OHADA définit la S.A
(société anonyme) comme une société dans laquelle
les associés, appelés actionnaires, ne sont responsables des
dettes sociales qu'à concurrence de leurs apports. Les droits des
actionnaires y sont représentés par des titres appelés
« actions ». La S.A. peut être constituée par
un seul actionnaire.
La S.A. est désignée par une dénomination
sociale qui doit être immédiatement précédée
ou suivie des mots « Société Anonyme » ou du
sigle « S.A. », et du mode d'administration de la
société à savoir : S.A. avec Conseil
d'Administration; S.A. avec Administration Général.10(*)
1.1.5.
Société à Responsabilité Limitée
(S.A.R.L)
Ici, les associés ne sont responsables de dettes
sociales qu'à concurrence de leurs apports. En outre, leurs droits sont
représentés par des parts sociales.
1.1.6.
Société en Nom Collectif (S.N.C)
Elle est constituée par deux ou plusieurs
commerçants pour faire le commerce sous une raison sociale. Dans cette
société, tous les associés sont définitivement et
solidairement et responsables des dettes de la société.
1.1.7.
Société en Commandite Simple
Elle est constituée par deux personnes au moins, elle a
deux catégories d'associés : les commandité ou
commerçants et les commanditaires ou associés11(*).
1.6. Classification des
Entreprises
L'entreprise est une structure productive qui crée des
biens et services marchands. Elle est aussi un groupement humain qui cherche
à mettre en évidence le rôle des hommes dans son
fonctionnement. Elle est par ailleurs, une organisation qui interagit avec son
environnement.
Enfin, chaque entreprise a une culture, une identité et
une image. Ces différents points correspondent à la
diversité des conceptions des entreprises.
Les entreprises sont classées sous divers
critères notamment d'après leur nature juridique, d'après
leur taille ou dimension et d'après leur domaine d'activité.
1.1.8. D'après leur
nature juridique
On distingue dans ce cadre, les entreprises privées,
les entreprises publiques et les entreprises mixtes.
1.1.8.1. Les Entreprises
privées
Sont celles qui appartiennent à des particuliers ou
celles dont la propriété est d'une seule ou plusieurs personnes
physiques ou morales. Et il peut s'agir d'entreprises individuelles
(propriété d'un individu) ; des entreprises
sociétaires qui réunissent les apports des capitaux de plusieurs
milieux (actionnaires des sociétés anonymes).
1.1.8.2. Les Entreprises
publiques
a) Définition
Ce sont celles qui appartiennent en totalité à
l'État, l'entreprise publique est à l'inverse de celle du droit
privé, constituée des capitaux émanant de personnes
morales de droit public. Elles représentent l'instrument par lequel les
pouvoirs publics interviennent sur le marché et sortent ainsi de leur
neutralité légendaire.12(*)
Dans l'article 2 de la loi n°78/002 du mois de janvier
1978, le législateur congolais définit l'entreprise publique
comme tout établissement qui, quelle que soit sa nature :
ü Est créée et contrôlée par
le pouvoir public pour remplir une tâche d'intérêt
général ;
ü Est créée à l'initiative des
personnes morales de droit public entre elles pour l'exploitation en commun
d'un service ou d'une activité donnée ;
ü Est créée à l'initiative des
pouvoirs publics en association avec les personnes morales de droit public pour
l'exploitation en commun d'un service ou d'une activité
donnée.
1.1.8.3. Les Entreprises
mixtes
Sont celles qui ont un capital mixte, l'État et le
secteur privé, en d'autres termes les entreprises mixtes sont des
personnes morales mixtes, car, elles associent des capitaux privés et
des capitaux publics lorsqu'elles ont un objet industriel ou commercial ou
lorsqu'elles optent pour l'une des cinq formes des associés commerciales
prévues par la loi ; elles sont régies non pas par la loi
n°78/002 du 06 janvier 1978 sur les entreprises, mais par le décret
du 27 février 1887 sur les sociétés commerciales. Elles
regroupent plusieurs associés (dont l'État ou une personne morale
de droit public). Les associés se réunissent en assemblée
générale, le pouvoir public étant représenté
par un délégué ou mandataire (administrateur et
commissaire aux comptes).
Ainsi, les entreprises mixtes que l'on appelle aussi
« société d'économie mixte »,
fonctionnement de la même manière que les entreprises
privées au sens strict ; leur seule originalité
réside dans la participation des pouvoirs publics se trouvant en
position d'associés au même titre que les pouvoirs privés
et ayant les mêmes prérogatives (droits d'information, droits aux
bénéfices) et les mêmes obligations (réalisation
complète des apports promis pour libérer les actions ou parts
sociales souscrites, contributions aux pertes). Reconnaissance de quelques
avantages particuliers, car l'État n'est pas un associé tout
à fait comme les autres comme semble implicitement l'attester
l'ordonnance-loi n°78-012 du 29 mars 1978 portant réglementation du
paiement des dividendes.
Cela n'exclut toutefois pas la revenant à l'État
dans les sociétés mixtes ; obligations de payer les
dividendes dans les soixantièmes jours qui suivent le dépôt
du bilan.
1.1.9. D'après leur
taille ou dimension
Le classement des entreprises selon leur taille ou dimension
s'avère indispensable dans la mesure où le choix des indicateurs
tels que les effectifs des employés, le chiffre d'affaire ainsi que les
capitaux propres sont utilisés pour établir une hiérarchie
des entreprises.13(*) On
distingue les petites et moyennes entreprises ainsi que les grandes
entreprises.
1.1.9.1. Les petites et
moyennes entreprises
a) Généralités
La question de PME est à l'ordre du jour dans le monde
entier. En Afrique, elle revêt une importance particulière, car
elle sert de moteur de développement d'un pays. L'histoire du
développement économique dans le monde démontre que la
richesse des nations ne surgit jamais du haut vers le bas. En d'autres termes,
elle doit avoir la base la plus large possible14(*).
b) Définition
La définition des PME est une notion difficile à
cerner. Cela revient à dire qu'il a multiplicité des
définitions des PME. Pour résoudre ce problème, chaque
pays définit de sa façon une petite et moyenne entreprise, selon
les critères spécifiques qui lui sont propres. Les uns la
définissent selon la qualité, les autres selon la
quantité15(*).
Ø Selon la qualité
Suivant la qualité les P.M.E. privilégient soit
le degré de propriété, de la dépendance ou de
l'indépendance. En ce qui concerne le genre de propriété
et le degré de dépendance, les P.M.E. sont celles qui
appartiennent et sont gérées par une seule personne
indépendante qui n'occupe pas une place prédominante dans son
secteur d'activités. Elle a des contacts directs et permanents avec son
personnel.
Ø Selon la quantité
Suivant la quantité, elles se basent sur les
critères tels que : le chiffre d'affaire, le nombre des
salariés, l'importance de l'outillage, la technologie en place. Pour les
pays d'Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), au sens le plus large du
terme, les P.M.E. englobent les entreprises industrielles modernes qui occupent
jusqu'à 50 personnes. Les unités familiales de 3 à 4
membres, les industries villageoises, les associations de personnes ; les
micro-entreprises, les sociétés coopératives, les
propriétaires exploitant et les personnes travaillant à leur
propre compte dans le secteur non industriel de l'économie16(*).
Donc, les P.M.E. sont définies quantitativement comme
des entreprises juridiques et financières indépendantes dans
lesquelles les dirigeants assurent la responsabilité financière,
technique et sociale sans que ces éléments soient
dissociés. Le seuil maximum habituellement retenu se situe à 20
salariés pour une petite entreprise alors que la moyenne peut avoir de
20 à 499 salariés.
1.1.9.2. Les grandes
entreprises
Ce sont des grandes unités de production qui ont des
très gros moyens financiers et une main d'oeuvre très importante
dépassant 500 salariés. Ainsi, la quasi-totalité de ces
grandes entreprises sont des sociétés et entreprises publiques
tandis que la majorité de petites et moyennes entreprises est
constituée des entreprises individuelles.
a) Lien entre P.M.E. et Grande Entreprise
Il existe plusieurs liens mais la sous-traitance constitue le
lien de complémentarité le plus important entre la P.M.E. et la
Grande Unité de production. La définition de sous-traitance est
donnée par l'Organisation des Nations-Unies pour le Développement
Industriel (ONUDI).
De telles commandes peuvent inclure le traitement, la
transformation ou la finition des matériaux ou pièces par le
sous-traitant.
La sous-traitance est nécessaire pour soutenir les
Entreprises dans la commande des biens et service pour leur survie ou
production qui sera vendu par le donneur d'ordre ; d'où la
sous-traitance désigne la commande d'une entreprise vers une autre
entreprise sur la production des pièces, sous-ensemble, etc. à la
demande du donneur d'ordre17(*). Dans un pays où tout est organisé, la
Grande Entreprise doit dans la sous-traitance avoir le technique d'aider et
d'encourager les petits fournisseurs qui, à leur tour doivent essayer de
s'acquitter au mieux de la tâche qu'elle leur demande
d'exécuter.
Dans le pays en développement, la sous-traitance se
heurte à des problèmes dus à la tendance de toute
entreprise, même les petites à vouloir disposer des moyens de
production autonomes. C'est ainsi que le fabricant souhaite disposer de sa
propre fonderie plutôt que de passer des contrats de sous-traitance
relatif aux pièces coulées. Cette tendance, selon le rapport de
l'ONUDI peut être expliquée par plusieurs raisons
compréhensibles dont nous citons quelques-unes18(*) :
ü Les dédains qu'ont les grandes entreprises
à l'égard des P.M.E. entravent l'établissement des
relations qui leur seraient avantageuses ;
ü Le problème de la quantité qui est soit
inadapté au besoin, soit irrégulier. Cela tient le plus souvent
à la vétusté de l'appareil de production et du manque de
rigueur dans le contrôle de quantité et de
qualité ;
ü Le problème de prix, il arrive parfois que le
bien intermédiaire fabriqué localement revienne plus cher que son
semblable importé ;
ü L'insuffisance d'esprit d'initiative de la part des
responsable des P.M.E. qui ne saisissent pas toutes les opportunités
leurs offertes par le marché.
1.1.10. D'après leur
domaine d'activités
Selon ce domaine d'activité, on distingue :
- Les entreprises commerciales
- Les entreprises de prestation de service
- Les entreprises agricoles
1.1.10.1. Les entreprises
commerciales
Sont celles dont le but principal est la revente des
marchandises en état où elles se trouvent. Tel est le cas de
l'épicier du grand magasin qui revend les marchandises dans
l'état même où il les a achetées sans leur apporter
des transformations.
1.1.10.2. Les entreprises
de prestation des services
Sont celles qui produisent ou vendent les services.
1.1.10.3. Les entreprises
agricoles
Sont celles qui achètent les matières
premières et autres fournitures en vue de fabriquer les produits finis.
Leurs activités bien particulières les font distinguer des
catégories précédentes.
1.7. Fonctions des
entreprises
La fonction d'entreprise n'a de signification que dans le
cadre de l'environnement complexe dans lequel elle évolue. Elle n'est
qu'un sous-ensemble du système général formé par
l'ensemble des relations économiques et financières d'une part,
et des relations sociales d'autre part qui lient l'ensemble des agents.
L'analyse de la fonction d'entreprise peut être
menée dans les optiques différentes selon que l'on
privilégie ou selon que l'on met l'accent sur les relations humaines.
Au sein de l'entreprise, on distingue des fonctions
ci-après :
1° La fonction administrative :
c'est le cerveau de l'entreprise. Elle dirige et coordonne les autres
fonctions ; elle est réservée aux chefs ;
2° La fonction financière :
elle étudie les problèmes de financement de l'entreprise et de la
société financière ;
3° La fonction technique : s'occupe
de la production nécessaire dans le domaine de la technique, de la main
d'oeuvre, du matériel et de l'organisation du travail ;
4° La fonction commerciale :
pendant longtemps, la fonction technique était l'unique sujet de
préoccupation (production, fabrication) et la fonction commerciale
restait plutôt dans l'ombre. La tendance actuelle assigne une importance
considérable à la fonction commerciale. De nos jours, on pense
d'abord à analyser le marché ensuite à produire.
Les tâches essentielles de la fonction commerciale
sont :
a) Déterminer la quantité de production que l'on
peut espérer vendre ;
b) Décider en tenant compte du marché de la
production générale de l'entreprise en matière de stock,
de quantité à mettre à la fabrication pour satisfaire la
demande latente sur le marché ;
c) Déduire les achats nécessaires pour atteindre
ladite production. Ajoutons toutefois en ce qui concerne les achats que le
service des achats dépend des services techniques dans certaines
organisations. Comment s'organise la fonction commerciale ? Il y a le
service d'achats et le service de ventes plus éventuellement la
publicité.
5° La fonction de distribution :
effectue les opérations par lesquelles les produits sont répartis
entre les consommateurs en réglant les prix de vente. Elle est
répartie en service de marketing, service de ventes et service de
facturation ;
6° La fonction de
trésorerie : elle a pour tâche de régler
l'ensemble des actifs liquides et le mouvement de fonds appartenant à
l'entreprise. Elle s'occupe de la caisse de l'entreprise ;
7° La fonction du budget : celle-ci
a pour rôle de régler l'ensemble des situations
prévisionnelles et annuelles des ressources et des charges de
l'entreprise (planification) ;
8° La fonction de la
sécurité : sa mission est la protection du
personnel contre :
a) Les accidents causés aussi bien par les machines que
par l'imprudence du personnel lui-même ;
b) L'incidence, notamment par divers moyens de
prévision ou de lutte en cas d'incendie ;
c) Elle se préoccupe également de
l'hygiène dans les milieux du travail, notamment une bonne
aération (ventilation, dépoussiérage), un éclairage
suffisant, l'élimination de tout ce qui gêne, etc.
9° La fonction
d'approvisionnement : elle fournit des provisions
nécessaires en vue de l'exploitation normale de l'entreprise. Elle est
répartie en services d'achats, services de stockage et autres ;
10° La fonction comptable : elle
donne l'information à la direction générale sur
l'évaluation financière et patrimoine de l'entreprise (bilan,
coût, inventaires et statistiques) ;
11° La fonction de l'organisation :
cette fonction gère la manière dont l'entreprise s'organise dans
la réalisation de ses objectifs.
1.2. Traits
caractéristiques des entreprises
Une entreprise renferme les traits caractéristiques
ci-après :
1° L'existence d'un patrimoine qui permet au chef de
former et d'assumer le risque de la production et qui assure l'unité de
l'entreprise.
2° La combinaison économique des facteurs de
production outre les quantités de travail et de capital technique,
l'entreprise combine les prix de ces facteurs.
3° La distinction entre agents qui apportent les facteurs
de production et l'entrepreneur, est que le travail est fourni par les
salariés, le capital par les capitalistes préteurs.
4° L'entreprise n'est qu'un centre de combinaison de
facteurs obtenus sur le marché de travail et sur le marché du
capital. Elle assure la liaison entre les marchés de facteur de
production et les marchés des produits.
5° L'entreprise fonctionne pour écouler sur les
marchés, les produits ou les services qu'elle offre. Son but essentiel
est la satisfaction des besoins solvables, c'est-à-dire, d'une demande
armée d'un pouvoir d'achat.
Section 2 : Notions sur l'E-marketing
2.
2.1. Notions
Le déclin des canaux traditionnels, la montée
en puissance des canaux en ligne donnent aux clients davantage de
contrôle sur leurs dialogues avec les marques. Cette évolution a
un impact sur les performances du marketing19(*) :
ü Les techniques de push et de mass média
ont fait leur temps
Les medias de masse ont perdu de leur efficacité
dans la mesure où les consommateurs ont accès à de
nombreuses autres sources d'information qu'ils maitrisent parfaitement. Les
taux de réponse des canaux sortants traditionnels sont en baisse et les
canaux directs, par nature personnalisables, ne sont pas adaptés aux
stratégies de push traditionnelles. Les canaux en ligne offrent
désormais une approche bien plus riche et conviviale vers un public
très large et expérimenté20(*).
ü La croissance des canaux en ligne, mobiles et
sociaux s'oriente vers la personnalisation.
Pratiquement tous les canaux de communication, des sites web
aux moteurs de recherche, diffusent des messages ciblés ou
individualisés. Les médias de masse, tels que la
télévision, offrent des services de programmation à la
demande. Le ciblage géographique est en pleine explosion à
mesure qu'augmente l'utilisation des appareils mobiles. Enfin, les
dernières tendances du marché montrent que les consommateurs
s'appuient davantage sur les recommandations de leurs admis dans leurs
achats.
ü Les clients disposent d'un nouveau pouvoir, ils
l'utilisent et se comportent radicalement différemment.
Disposant d'un acte sans précédent aux
informations en ligne et passant à volonté d'un canal à
un autre, les clients contrôlent davantage la relation avec les marques
et le flux des informations. Souvent aux dépends du responsable
marketing. Vous devez savoir avec précision comment chaque client a
répondu à chacun de vos messages, sur chaque canal.
2.2. Définitions
Selon Wikipedia, le «E-marketing» est, dans sa forme
simplifiée, l'atteinte des objectifs marketings par des moyens
électroniques tels que les sites web, le email, le SEO, les jeux
vidéos, le SEM, etc. Bref, profiter des médiums
électroniques pour communiquer un message.21(*)
Grégory Bressolles définit l'e-marketing comme
le processus de planification et de mise en oeuvre de l'élaboration, de
la tarification, de la communication, de la distribution d'une idée,
d'un produit ou d'un service permettant de créer des échanges,
effectués en tout ou en partie à l'aide des technologies
digitales, en cohérence avec des objectifs individuels et
organisationnels.22(*)
Une autre définition vient d'un groupe de
spécialistes de Cisco et va comme suit : L'e-marketing est la somme de
toutes les activités qu'une entreprise fait par Internet dans le but de
trouver, attirer, gagner et retenir des clients.23(*)
Le web marketing puis l'e-marketing regroupe l'ensemble des
techniques marketings menés sur le web.
L'e-marketing est également appelé
« marketing interactif ». Le marketing interactif regroupe
l'ensemble des techniques marketings appliqués à la promotion de
produits, services ou supports d'information via internet.
2.3. Les différents
concepts liés à l'e-marketing
2.1.1. Marketing
digital
Le terme ``marketing'' désigne l'ensemble des actions
et opérations destinées à acquérir de la
clientèle et augmenter la puissance de vente. Il s'agit des campagnes de
communication, de la gestion de clientèle, la collecte de données
à des fins de prospection. L'adjectif ``digital'', dans son acceptation
technologique, se rapporte aux supports utilisant la technologie d'internet.
Notamment les ordinateurs, tablettes et autres Smartphones.
Ainsi, le marketing digital désigne l'ensemble des
opérations de marketing utilisant les supports de technologie digitale.
L'information est encore plus facilement. Le client est plus accessible et
plus facilement identifiable ; tout comme ses besoins. Les terminaux
mobiles jouent un grand rôle dans cette proximité. De même
que les réseaux sociaux. Le principal point fort réside dans les
possibilités d'interaction avec la clientèle potentielle.
2.1.2. Web
Marketing
Le terme `'web'' est en effet souvent utilisé à
la place du mot `'internet'' si bien que les deux se confondent souvent. Le web
est en réalité un outil d'internet permettant la consultation
d'informations sur des pages mises en ligne dans un site internet. C'est un des
domaines d'internet, au même titre que les applications ou les
réseaux sociaux. C'est le domaine des sites internet institutionnels.
C'est donc un marketing orienté exclusivement sur le
web, c'est-à-dire via le site internet de l'entreprise. Dans le cadre du
webmarketing, on ne fait pas appel aux autres supports de technologie
digitale.
La différence avec le marketing digital réside
donc dans l'utilisation des supports. Le marketing digital utilise la
totalité des supports technologiquement disponibles tandis que le
webmarketing ne s'intéresse qu'à l'accès aux informations
contenues sur le site internet de l'entreprise.
2.4. L'appropriation de
l'internet par le marketing
Face à la croissance du chiffre d'affaires
généré par le commerce électronique et à
l'évolution des comportements de consommation, les entreprises se sont
adaptées en intégrant Internet, en tant que media de
communication et canal de distribution, dans leur politique marketing. Plus
qu'une simple évolution des pratiques de l'entreprise, le e-marketing
représente une nouvelle forme de marketing, un marketing alternatif
répondant à des problématiques spécifiques. Par
conséquent, Internet offre au marketing une large panoplie de leviers
opérationnels, plus ou moins innovants.24(*)
2.1.3. L'adaptation du
Marketing à Internet25(*)
2.1.3.1. L'Internet et le
Mix marketing
Le marketing mix, ou plan de marchéage, désigne
l'ensemble cohérent de décisions relatives aux politiques de
produit, de prix, de distribution et de communication des produits d'une
entreprise ou d'une marque26(*). Il doit traduire concrètement les
orientations stratégiques de l'entreprise, notamment celles concernant
le positionnement du produit et les éléments moteurs de la
stratégie marketing.27(*)
Considérant cette définition, l'avènement
d'Internet ne remet pas en cause la démarche marketing type mais
apparait comme un nouvel environnement à intégrer dans
l'application des politiques de produit, de prix, de distribution et de
communication de l'entreprise. Au niveau de la politique de produit, la nature
du site, sa réalisation ou encore le choix du nom de domaine sont autant
d'éléments à prendre en compte.
Concernant le prix, Internet favorise la comparaison des
offres et introduit plus de transparence. Cependant, le prix ne constitue pas
l'unique critère de choix, la confiance agissant comme réducteur
de risque et diminuant la sensibilité au prix. Internet offre de
nouvelles opportunités aux entreprises en termes de communication.
L'apparition de nouvelles formes de communication telles que le marketing viral
et les liens sponsorisés, la mise en place de modèles de
facturation à la performance et la possibilité de mesurer
finement l'efficacité publicitaire sont autant de raisons expliquant
l'augmentation continue des investissements de communication, media et hors
media, sur Internet.
De par la nature même du commerce en ligne, Internet
bouleverse la distribution et oblige les entreprises commerçantes
à redéfinir leurs politiques de distribution. Il s'agit pour
elles de déterminer le rôle que doit jouer le canal Internet dans
la commercialisation de leurs produits et les conséquences
vis-à-vis de leurs réseaux de distribution historiques.
Selon Catherine Viot28(*), les 4P du marketing mix proposé par Philip
Kotler ne peuvent traduire concrètement la stratégie d'un site
marchand. Les six dimensions du marketing mix de l'enseigne de Cédric
Ducrocq peuvent être appliquées, avec quelques adaptations, au
site Web e-commerce. Ces dimensions sont la communication, le prix et la
distribution mais aussi l'assortiment, la sécurité et le
physique.
La dimension « assortiment » vise à
déterminer la largeur et la profondeur de l'offre produit
proposée sur le site. La dimension « physique » reprend toutes
les problématiques liées au design, à la charte graphique
et aux différentes techniques de merchandising mises en oeuvre sur le
site. Enfin, la dimension « sécurité » concerne tous
les aspects liés au respect de la vie privé et la
sécurisation des paiements.
Efthymios Constantinides, dans son article « The 4S
Web-Marketing Mix model »29(*), critique l'application du modèle des 4P au
marketing virtuel pour son aspect réducteur, ne prenant pas en compte
les spécificités du comportement de consommation sur Internet, et
son orientation opérationnelle, excluant de facto Internet de la
stratégie de l'entreprise. Pour cet auteur, la base de la
réussite d'une activité de e-commerce réside dans la
pleine intégration des spécificités de l'Internet dans la
stratégie de l'entreprise, son plan marketing et ses processus
organisationnels.
Ainsi, il propose un nouveau modèle, le «
Web-Marketing Mix model », basé sur quatre dimensions, les 4S, que
sont le périmètre (scope), l'expérience Web (site),
l'intégration dans les processus (synergy) et les aspects techniques et
technologiques (system).
Le « périmètre » définit les
questions stratégiques principales comprenant les marchés et les
concurrents, le profil des consommateurs ciblés et l'impact sur les
processus internes existants.
L'«expérience Web» repose sur les aspects
opérationnels de la présence en ligne. Le site Web exprime une
expérience virtuelle qui encourage l'interaction avec le client et sa
fidélisation.
L'«intégration dans les processus» vise
à développer des synergies dans le processus commercial et
l'organisation de l'entreprise tant au niveau du front-office que du
back-office et des relations avec les partenaires.
Enfin, les « aspects techniques et technologiques »
concernent la sécurisation des opérations et l'interface client
du site Web de l'entreprise.
2.1.3.2. Internet et la
politique de communication30(*)
Avec l'augmentation continue du nombre d'internautes, la
quasi-totalité des entreprises ont intégré le média
Internet dans leurs politiques de communication. Ainsi, la part d'Internet,
hors Search, dans les investissements publicitaires bruts est en forte hausse,
loin devant le cinéma et juste devant la radio.
En termes de communication, le media Internet offre de
nombreux avantages par rapport aux médias traditionnels. La mesure et le
contrôle de l'efficacité publicitaire sont facilités par
les capacités technologiques du media. Le pilotage des campagnes est
réactif, permettant de rectifier et améliorer les
différentes dimensions d'une campagne dans un laps de temps très
réduit. Aussi, Internet demeure encore un support économiquement
intéressant avec un coût d'entrée bien plus faible que les
autres médias. Enfin, Internet permet une capacité de ciblage
accrue et une forte interactivité avec les consommateurs.
Alors que les leviers de communication en ligne sont nombreux,
variés et nécessitant, pour la plupart, une expertise, les
entreprises n'ont pas réellement fait évoluer leur politique de
communication. Si elles ont bien compris les avantages offerts par Internet,
leur démarche reste, pour la plupart, identique : répartition
budgétaire entre media et hors media, définition de la
stratégie créative et mise en place du médiaplanning.
Internet est considéré comme un canal de communication parmi
d'autres, permettant, à priori, un meilleur retour sur investissement et
une communication plus efficace vis-à-vis de certaines cibles telles que
les « digital natives ».
De façon générale, les entreprises
mettent aujourd'hui en place une communication multicanal
intégrée. Selon le Publicitor, elle a « pour objectif un
meilleur retour sur les dépenses de communication en mettant en oeuvre
une stratégie fondée sur une architecture de canaux
différents fonctionnant en synergie et véhiculant des messages
cohérents ». Internet devient alors un canal parmi d'autres,
utilisé en fonction de son influence sur les points de contact entre la
marque et ses cibles et au service d'une stratégie de communication
globale orientée vers le client31(*).
2.1.3.3. L'orientation
client
Le marketing interactif n'est pas né du jour au
lendemain, il correspond plutôt à une évolution progressive
du concept de marketing lui-même, de plus en plus orienté vers le
client, notamment grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information
(NTIC), et à Internet en particulier.
Le marketing est passé d'une logique de conquête
à une logique de fidélisation afin d'éviter le
départ des clients considérés comme profitables pour
l'entreprise. En effet, l'acquisition de nouveaux clients est plus chère
et moins avantageuse que la maximisation de la valeur du client. Ainsi, nombre
de marques ont développé des sites relationnels, dans le but de
bâtir une relation plus durable et profitable. Selon Florès,
Müller, Agrebi et Chando, «plus les consommateurs s'impliquent dans
leurs relations avec une entreprise ou une marque en souscrivant à des
outils relationnels, plus ils seront à même de recommander et de
revisiter le site ou d'acheter les produits de cette entreprise ou
marque»32(*).
Le marketing est passé d'une «orientation
produit» à une «orientation client ». Pour Narver et
Slater33(*), l'orientation
client reflète «la culture de l'organisation qui produit, d'une
manière efficace et effective, les comportements nécessaires
à la création d'une véritable valeur spécifique
perçue par les clients ». Le marketing client nécessite
donc une vision globale du comportement d'achat des clients. Le site de marque
relationnel, par la base de données clients qu'il permet de bâtir
et alimenter, participe au développement de « l'orientation client
» de l'entreprise34(*). Dans le cas d'une distribution intermédiaire,
il devient, pour la marque, un moyen de contact direct avec le consommateur
final, et ce sans l'intermédiaire du distributeur.
Le marketing est passé d'une gestion
agrégée des clients à une gestion plus
individualisée. Le concept de marketing
« one-to-one » proposé par Don Peppers et Martha
Rogers consiste à mettre en place une approche plus personnalisée
de la relation client, une entreprise s'adressant à un client à
la fois. Internet facilite l'orientation one-to-one en intégrant des
outils interactifs, permettant des actions de marketing direct et de
personnalisation de masse plus performantes.
Si Internet n'est pas à l'origine de la
réorientation des stratégies marketing vers le client, les
changements générés dans le comportement des consommateurs
et les opportunités technologiques offertes ont permis de valider et
faciliter cette orientation.
E-marketing : un Marketing
alternatif
2.1.3.4. L'émergence
du web acteur
Avec l'émergence du Web 2.0, l'internaute ne se
contente plus de consommer passivement les produits proposés par les
entreprises ni de communiquer de façon interindividuelle. « Ils
deviennent eux-mêmes producteurs de contenu et interagissent dans un
vaste réseau d'échanges à géométrie variable
»35(*).
Cette évolution représente une nouvelle donne
pour les marques qui ont désormais perdu leur quasi-monopole de prise de
parole. La relation entre la marque et le consommateur n'est plus
unilatérale. Les évolutions du web ont rendu possible
l'interaction tant entre les internautes qu'entre les consommateurs et les
marques. L'univers de celle-ci, son identité et ses valeurs se voient
dès lors appropriés par les internautes eux-mêmes.
L'internaute, par les conversations qu'il génère autour des
marques devient donc un media supplémentaire, vecteur, positif mais
aussi négatif, d'image pour la marque. Il est donc impératif pour
les entreprises d'identifier les influenceurs, ambassadeurs potentiels de la
marque, qui peuvent agir comme sources d'information plus
crédibles.36(*)
Selon Forrester Research37(*), la hiérarchie des médias est
aujourd'hui basée sur le niveau de contrôle qu'ils offrent. Le
« owned media », media possédé, concerne les contenus
et discours directement émis par la marque (site, blog, etc.). Le «
paid media », media acheté, concerne les espaces publicitaires
achetés (affichage, spot TV, bannières, etc.). Le « earned
media », media gagné, concerne les apparitions spontanées et
gratuites de la marque (bouche-à-oreille).
Les entreprises doivent donc revoir leur stratégie de
communication en ligne. Tout d'abord, en multipliant les « owned media
» de façon à diversifier leurs modes de communication et
engager une relation à long terme avec les consommateurs. Ensuite, en
écoutant et intervenant dans les conversations des internautes afin de
générer un bouche à oreille positif. Enfin, en adaptant
leur démarche publicitaire de façon à multiplier l'impact
du bouche-à-oreille.
2.1.3.5. Du marketing de
l'interruption vers un marketing de permission
Avec la multiplication des médias et des
investissements publicitaires, le temps d'attention du consommateur est devenu
une denrée de plus en plus rare. Être attentif est un acte
conscient qui demande un effort délibéré. Aussi, Seth
Godin, dans son ouvrage « Permission Marketing »38(*), considère qu'il est
nécessaire d'obtenir préalablement le consentement du
consommateur en engageant un dialogue avec lui.
Seth Godin base ses propos sur une critique du marketing
d'interruption. D'un côté, avec une capacité d'attention et
un pouvoir d'achat limités, le consommateur doit faire des choix face
à une offre qui, de plus, s'élargit constamment. De l'autre
côté, le marketing tend à augmenter son budget publicitaire
pour capter plus d'attention.
Or, cette inflation continue des dépenses publicitaires
ne fait qu'aggraver la saturation des marchés et aboutit à un
cercle vicieux : « plus on dépense, moins cela marche ».
Ainsi, au lieu de rentrer dans une démarche marketing d'interruption, le
spécialiste du marketing doit aujourd'hui chercher à convaincre
le consommateur de participer volontairement à une relation
commerciale.
Les nouvelles technologies permettent aux entreprises
d'entamer un dialogue individuel avec le consommateur et de nouer des relations
qui durent dans le temps. La participation du client et le dialogue
débouchent sur la fidélisation. Plus le client s'investit plus
les chances sont fortes qu'il reste attaché à l'entreprise.
Le marketing de permission se décompose en trois
étapes. Il faut dans un premier temps susciter l'intérêt du
prospect sans chercher à lui vendre directement un produit. Suite
à ce premier contact, il s'agit d'obtenir l'accord du client potentiel
pour recevoir une communication sur la marque et les produits. Si l'achat se
concrétise, le marketing de permission rejoint le marketing relationnel
dans le but de fidéliser le client et l'inciter à acheter
plus.
En outre, la réussite du marketing de permission repose
sur quatre principes clés. La permission ne se transfère pas,
l'entreprise ne doit pas louer ses propres fichiers. La permission repose sur
l'égoïsme, le consommateur accepte d'engager une relation seulement
s'il estime pouvoir en obtenir des avantages sensibles. La permission est un
processus, pas un événement. Elle commence certes par une
interruption mais doit déboucher rapidement sur un dialogue. Enfin, il
faut garder à l'esprit que la permission peut être annulée
à tout moment et qu'il faut, en conséquence, démontrer
l'intérêt pour le client de poursuivre la relation.
2.1.3.6. Le marketing viral
Selon Wikipedia, le marketing viral, ou marketing du
bouche-à-oreille, « se définit comme une action menée
par une entreprise afin de se faire connaître, d'améliorer ou de
repositionner son image ou celle de ses produits auprès d'un public
cible ». La spécificité de ce type de marketing est que les
consommateurs deviennent les principaux vecteurs de la communication de la
marque.39(*)
Si le bouche-à-oreille est un phénomène
social spontané, le marketing du bouche-à-oreille exploite ce
phénomène à des fins commerciales ou d'image40(*). Internet offre de nouvelles
perspectives au marketing viral en facilitant la transmission d'informations
entre les individus, en élargissant le champ social des individus et en
permettant une meilleure compréhension des réseaux sociaux. Le
marketing viral est donc une forme de marketing particulièrement
adaptée à l'Internet de par l'exploitation d'outils tels que
l'e-mail et la vidéo. Les réseaux sociaux, notamment, permettent
de diffuser l'information en fonction de centres d'intérêt
partagés, dépassant en cela la proximité
géographique nécessaire dans le bouche-à-oreille
traditionnel et autorisant une diffusion extrêmement rapide d'un
message.
Si le marketing viral, en cas de réussite, est
accessible pour des entreprises de toutes tailles et peut générer
un retour sur investissement très élevé, il
présente cependant certaines limites. Il est victime d'un taux
d'échec élevé, de nombreuses opérations
étant lancées chaque jour sur Internet, et est sujet à un
risque de dénaturation du message qui peut aller jusqu'à se
retourner contre l'entreprise instigatrice.
2.5. Les différents
leviers opérationnels du E-marketing
2.1.4. Les leviers de
communication de marque
Internet devenant un media de masse, il se prête
particulièrement bien à la communication de marque, que ce soit
en termes de notoriété ou d'image.
L'e-publicité, ou Display, est un outil puissant de
construction et d'entretien de la notoriété, permettant une forte
répétition d'un message auprès d'une population
donnée. Il s'apparente à la publicité classique et
correspond à l'insertion de messages publicitaires de type
bannières dans des sites supports vendant leur audience.
L'expression « bannière », devenue
générique, recouvre en réalité un grand nombre de
formats et les progrès du haut débit permettent aujourd'hui de
proposer des messages aussi sophistiqués que dans les médias
classiques. L'e-publicité permet de bâtir un médiaplanning
souple et précis en contrôlant le moment de l'exposition et le
nombre d'expositions et en offrant des possibilités de ciblage
très poussées.
Les sites de marque ont aussi un rôle majeur dans la
communication de marque des entreprises. Florès et Volle proposent de
classer les sites de marque en cinq catégories : les sites «
corporate », les sites relationnels, les mini-sites promotionnels, les
sites tribaux et les sites marchands. Ces différents types de sites de
marque permettent aux marques d'établir un contact direct avec les
consommateurs, de maintenir la marque dans leur esprit et de valoriser la
marque afin de développer une attitude positive à son
égard.
Avec l'avènement des médias sociaux, notamment
des réseaux sociaux, les entreprises se voient confrontées
à une nouvelle problématique autour de leurs marques. En effet,
Internet facilite la transmission d'informations et de jugements de toute
nature vis-à-vis des marques. Le Social Media Marketing (marketing des
médias sociaux) vise à identifier et analyser les conversations
ainsi que participer et initier des interactions sociales au sein de
communautés41(*).
Le marketing viral, utilisant Internet pour générer du
bouche-à-oreille, devient alors un puissant levier de diffusion d'un
message, permettant de développer la notoriété et l'image
d'une marque.
2.1.5. Les leviers
d'acquisition42(*)
L'acquisition, que ce soit de trafic, de clients ou de
fichiers qualifiés, demeure une problématique majeure pour les
entreprises disposant d'un site Internet, e-commerce ou non.
Le levier d'acquisition le plus utilisé sur Internet
est aujourd'hui le Search Engine Marketing (marketing des
moteurs de recherche), notamment pour sa capacité à
générer une audience qualifiée et, comparativement, peu
coûteuse. Il se décompose lui-même en deux leviers, le
Search Engine Optimization (ou référencement naturel) et
le Search Engine Advertising (ou liens sponsorisés).
Le Search Engine Optimization
consiste à positionner les pages d'un site Web dans les résultats
« naturels » des moteurs de recherche en fonction de mots clés
recherchés par les internautes. Si le trafic généré
par ce moyen est gratuit et de bonne qualité, les résultats
doivent s'envisager sur le long terme.
Le Search Engine Advertising
consiste à placer des annonces textuelles dans les moteurs de recherche,
en tête des résultats, sur un ou plusieurs mots clés et
à être facturé selon le volume de clics
généré.
L'affiliation permet à un annonceur, appelé
« affilieur », d'engager une stratégie de partenariat avec des
sites éditeurs, appelés « affiliés », en
fonction de leur audience et de les rémunérer au prorata de leur
apport d'affaires. Le mode de rémunération des affiliés
diffère selon les objectifs de l'annonceur, allant de la
rémunération basée sur le trafic
généré à la rémunération au
pourcentage du chiffre d'affaires réalisé.
Les comparateurs de prix sont des sites proposant de comparer
les offres des e-commerçants sur la base de plusieurs critères
dont le prix. Être présent sur les comparateurs de prix
nécessite une politique tarifaire étudiée et, en raison du
mode de facturation au nombre de clics générés, un travail
de référencement suivi pour obtenir des coûts d'acquisition
intéressants.
L'organisation de jeux et concours sur Internet
représente un levier peu coûteux de constitution d'une base de
données qualifiée, permettant à une entreprise de
réaliser par la suite des campagnes d'e-mailing. Plusieurs dizaines de
jeux et concours étant lancés chaque jour sur Internet, les
dotations mises en jeu et le potentiel de viralité, lié
principalement à l'originalité de la mécanique,
conditionnent fortement le nombre de participants.
2.1.6. Les leviers
relationnels
Le marketing relationnel se définit comme une politique
et un ensemble d'outils destinés à établir des relations
individualisées et interactives avec les clients.43(*)
Pour nouer de telles relations, l'entreprise doit tout d'abord
connaitre ses clients et prospects, notamment en constituant et qualifiant une
base de données. Cette base de données peut être
alimentée en interne par des données sur les clients existants,
des données récoltées par le biais de formulaires en ligne
ou encore lors de la participation à un jeu ou concours sur Internet.
La base de données clients peut aussi être alimentée en
externe par l'achat ou la location de fichiers auprès de
sociétés spécialisées. La notion d'opt-in,
c'est-à-dire le consentement préalable à recevoir des
prospections directes, est ici fondamental.
L'entreprise doit aussi parler à ses clients. Il s'agit
alors d'exploiter les données de la base clients pour établir une
communication personnalisée et interactive. Le principal levier
utilisé par les entreprises sur Internet est l'e-mailing. Celui-ci
présente de nombreux avantages : il est tout d'abord peu
coûteux face aux supports traditionnels ; n'engendrant pas de
coûts d'impression et d'affranchissement postal. Aussi, il permet de
créer et diffuser rapidement un message tout en offrant une
capacité de personnalisation poussée. Enfin, il présente
un grand intérêt en termes de traçabilité et de
mesurabilité. L'e-mailing relationnel peut remplir plusieurs objectifs
tels que la diffusion d'informations générales par
l'intermédiaire de newsletters, ou lettres d'information, l'envoi
d'offres promotionnelles ou encore l'animation d'un programme de
fidélité.
Internet permet aussi de mettre en place des outils facilitant
l'écoute des clients comme des enquêtes de satisfaction ou encore
des formulaires permettant la remontée d'informations. Certaines
entreprises vont plus loin en intégrant sur leurs sites des interfaces
humains machines, les agents conversationnels, ou humain-humain par des
services de chat, ou clavardage.
Enfin, de plus en plus d'entreprises récompensent la
fidélité de leurs clients en proposant un programme de
fidélité accessible en ligne et les associent à la marque
au travers de clubs clients.
2.6. L'E-marketing face au
marketing traditionnel44(*)
L'e-marketing modifie le marketing traditionnel de deux
manières. Premièrement, il améliore l'efficacité et
l'efficience des fonctions marketing traditionnelles. Deuxièmement, les
technologies de l'e-marketing transforment les stratégies marketing.
Elles permettent l'apparition de nouveaux business
modèles qui ajoutent de la valeur au consommateur et/ou augmentent la
profitabilité de l'entreprise. La récolte et l'analyse des
données clients sont des éléments clés de
l'e-marketing.
La constitution d'une base de données riche et
segmentée est une des priorités pour les e-commerçants.
Une efficace permet une stratégie différenciée,
discriminante et personnelle qui amène la pertinence des actions. Par
ailleurs, l'e-marketing doit établir une relation permanente avec les
prospects ou les clients, et ce, à chaque étape de la relation
client.
De l'inscription du client jusqu'à sa
fidélisation, un élément important de l'e-marketing est le
timing de la relation. La segmentation en temps réel est un des atouts
prédominants de l'e-marketing. Cet atout, propre à l'e-commerce,
constitue une véritable force, comparée aux outils de la vente
à distance traditionnelle.
Figure N°01 : évolution du
marketing : du marketing de l'offre à l'E-marketing
Source : MESBAH Réda, E-marketing, École
des Hautes Études Commerciales.
2.1.7. Les
spécificités de l'E-marketing45(*)
Les propriétés des médias digitaux tels
qu'Internet font que l'e-marketing présente des
spécificités et diffère sensiblement du marketing
classique. En effet, les médias digitaux autorisent de nouvelles formes
d'interactivité et d'échanges d'informations, une plus grande
possibilité de personnalisation des produits ou services et/ou de la
relation avec le client grâce à l'« intelligence » des
technologies digitales.
Ø L'interactivité
Sur Internet, généralement, c'est le
consommateur qui initie le contact avec le site. L'approche marketing est
renversée, l'e-consommateur est « actif » dans sa
démarche et l'e-marchand doit apprendre à écouter et
à être « passif », il doit donc être rapide,
réactif et même proactif. On a l'habitude de dire que sur Internet
on ne vend pas mais que c'est le consommateur qui achète. Il est
à la recherche d'informations ou d'une expérience en ligne
(approche pull).
Il est donc important pour l'entreprise de se trouver en bonne
position sur son chemin (moteurs, de recherche, sites de portail...). Lorsque
le consommateur est sur le site, l'entreprise peut obtenir et mémoriser
ses réponses et ses préférences pour de futurs
échanges. Ces éléments favorisent l'instauration d'une
communication et des échanges bilatéraux entre l'entreprise et le
consommateur via le site. Il y a établissement d'un dialogue et non pas
d'un simple monologue, comme c'est le cas, pour les médias
traditionnels.46(*)
Ø La connaissance du consommateur
Internet peut être utilisé pour collecter,
à un coût relativement faible, des informations marketing, en
particulier celles relatives aux préférences du consommateur,
permettant d'améliorer la connaissance consommateur.
Chaque fois qu'un consommateur charge le contenu d'une page,
cette information est stockée par le site et peut être
analysée afin d'établir la manière dont les consommateurs
interagissent avec le site. Grâce à la mesure d'audience
(click-stream analysis), il est possible de déterminer les
préférences des internautes et leurs comportements en fonction
des sites et du contenu qu'ils visionnent.
Ø L'individualisation
Une autre caractéristique important des médias
digitaux comme Internet est qu'ils permettent de personnaliser en masse (mass
customization) les produits ou services proposés aux consommateurs. Ils
permettent aussi d'individualiser la relation client en ligne à moindre
coût, alors que, pour les médias traditionnels, il s'agit
généralement d'une démarche de masse. Cette
individualisation de la relation avec le consommateur est basée sur les
données collectées durant leur navigation et stockées afin
de cibler et personnaliser les échanges.
Le site Amazon.com a été l'un des premiers
à personnaliser son interface et la relation client en appelant
l'internaute par son nom, en lui proposant des recommandations sur le site et
via e-mail en fonction de son profil et de sa navigation. L'e-marketing se
distingue de l'approche marketing classique par une modification des pouvoirs
de l'entreprise et du consommateur, la vitesse des réactions et des
transactions, et une meilleure connaissance du consommateur grâce
à « l'intelligence » des technologies digitales, permettant
une approche de sur-mesure de masse ou mass customization. Il s'intègre
dans une démarche de marketing relationnel qui représente un
ensemble d'outils destinés à établir des relations
individualisation.
2.1.8. Du point de vue
ciblage47(*)
Les actions marketing traditionnelles par leurs canaux
(catalogues, brochures, flyers, la radio, la prospection par
téléphone, etc.) sont indifférenciées ou
limitées dans leur capacité à différencier leurs
cibles.
Le marketing traditionnel se caractérise donc par un
ciblage vague dû à des supports de communication qui ne sont pas
ou peu interactifs. Il est donc difficile de mesurer précisément
la performance de ces actions.
Le marketing digital, en revanche, permet un ciblage plus
précis et donc généralement plus pertinent.
2.1.9. Du point de vue
mesure de l'efficacité
L'entreprise, précisément le responsable
marketing, n'aura jamais l'idée précise de combien de personnes
sont passées devant son panneau d'affichage ; ni de combien de
personnes l'ont regardé ; et encore moins de combien de personnes
ont montré de l'intérêt pour son offre.
Cette incapacité à mesurer
précisément la performance d'une campagne est une des limitations
majeures du marketing traditionnel. Pour reprendre l'exemple de l'affichage
publicitaire, à l'instar de la publicité papier, la
publicité en ligne permet bien de mesurer la performance d'une campagne,
que celle-ci serve un objectif de notoriété ou de retour direct
sur investissement.
2.1.10. Du point de vue de
l'annonceur :
En réalité, une seule exposition à une
marque suffit rarement pour former une mémoire. On dit qu'il faut en
moyenne 4 et 6 expositions pour que quelqu'un soit capable de se souvenir du
nom d'une marque.
Avec l'approche digitale :
Internet a fondamentalement transformé la vie des
créateurs indépendants. Il est plus facile que jamais de
lancé un produit sur le marché, et sans passer par un
distributeur.
En un rien de temps et sans l'aide de qui que ce soit, on peut
donc créer un point de ventre en ligne sur Amazon, eBay, CDiscount ou
les trois. Tout ce que ces plateformes de e-commerce demandent en retour c'est
une commission. Autrement dit, si l'on ne vend pas, on ne paie pas. On parle
alors d'une rémunération « à la
performance »
Rester en contact direct et développer une relation
avec les gens intéressés par l'offre.
La possibilité de développer l'audience ou
acquérir de nouveaux prospects en les invitants à suivre
l'entreprise via un site web ou sur les réseaux sociaux ou en rentrant
leurs informations dans un logiciel de gestion de la relation client.
Tableau N°01 : Tableau synthétique de
la différence entre marketing traditionnel et E-marketing48(*)
5 Différences
|
Marketing traditionnel
|
Marketing digital
|
Support
|
Hors ligne
|
Numérique et souvent en ligne
|
Ciblage
|
Indifférencié
|
Personnalisé
|
Planification
|
Lente et irréversible
|
Instantanée et agile
|
Relation client
|
Interruption/préméditée/
Unidirectionnelle
|
Demande de permission/
spontanée/multidirectionnelle
|
Performance
|
Difficilement mesurable
|
Facilement mesurable
|
Source : GUILLAUME PARROU, Initiation au Marketing
digital, www.openclassrooms.com
2.7.
Stratégies E-marketing illustrées
La mise en oeuvre des techniques d'e-marketing a pour objectif
d'acquérir de nouveaux clients ou d'améliorer la gestion de la
relation avec les clients actuels. L'e-marketing s'intègre bien entendu
aux outils marketing traditionnels dans une stratégie marketing
multicanal.
Parmi les stratégies e-marketing actuelle, nous pouvons
cités :
Les buzz marketing, le searchengine marketing, la
co-création, les blogs d'entreprise la présence marketing, les
réseaux sociaux, l'ubiquate marketing49(*).
2.1.11. Le buzz
marketing :
« Bourdonnement » d'insecte est une
technique marketing consistant, comme le terme l'indique, à faire du
bruit autour d'un événement, un nouveau produit ou d'une
offre.50(*)
2.1.12. Search engine
marketing :
Il appartient ou marketing exercé sur les moteurs de
recherche, il a pour but d'augmenter la visibilité d'un site sur les
moteurs de recherche, soit par une optimisation du site pour des moto
clés donnés, soit par une politique appropriées d'achat de
liens commerciaux sur les pages de résultats des moteurs de recherche il
fait partie des nouveaux médias.
2.1.13. La
co-création :
Consiste pour une entreprise à développer des
produits et service en collaboration active avec ses clients et ce de
façon durable.
2.1.14. Beags
d'entreprise :
C'est un blog géré et administré par une
entreprise, à toutes fins utiles pour le bon fonctionnement de
l'entreprise, marketing et communication, commerciale, politique RH de
sponsoring.
2.1.15. Présence
marketing :
La présence marketing se base sur des outils qui
permettent une communication synchro (en temps réels) entre
l'entreprise et son client ;
2.1.16. Réseaux
sociaux :
C'est un ensemble d'identités sociales, telles que les
des individus, ou les organisations reliée entre elles par des liens
crées lors d'interaction sociales.
2.1.17. L'ubiquate
marketing :
C'est l'application d'un vieux procédé, la vente
multi canal qui est adapté ou web, mais pour ce faire, et font connaitre
les différent canaux de distribution qui existent.
Le « e-marketing » permet une interaction
et une individualisation accrues, de la communication à travers les
sites internet bien conçus, des microsites, des liens
sponsorisés, des bannières, des intersitiels, des vidéos
sur internet des communautés virtuelles et d'autres approches.
C'est la combinaison des techniques de mercatiques, de
statistiques, de commerce et de communication avec les technologies
informatiques et de télécommunication orientés
réseaux et base des données puis de l'infographie
appliquée ou multimédia.
Cette combinaison doit permettre de créer des
interfaces utiles, ergonomiques, conviviales et sécurisées pour
un utilisateur de services internet, intranet, ou extranet. La synergie de ces
techniques doit répondre à deux principaux objectifs : la
conquête et la fidélisation service de données et de
communication.
2.8.
Les avantages et inconvénients de
« e-marketing »
2.1.18. Avantages51(*)
Parmi les avantages pertinents nous pouvons cités :
La facilité d'utilisation : c'est
une des applications les plus simples à utiliser. C'est la
première et la plus utilisée par les personnes connectées
à l'internet.
La rapidité : que les messages
soient réalisés en mode texte ou au format HTML, ils seront,
rapidement chargés sur les terminaux de votre correspondant, même
si ceux-ci, dans leur grande majorité, n'utilisent pas d'accès
à haut débit. Quelques minutes seulement peuvent séparer
la création d'un message et sa diffusion auprès de millions de
destinataires.
L'attractivité : sur internet on
peut offrir l'information fait en mode texte simple, mais également en
mode graphique avec des images, des sons et des animations, rendant ainsi le
message encore plus percutant. Elle peut même contenir de minuscules
programmes (applets) destinés à faciliter la vie de des
correspondants et à leur faire gagner du temps, par exemple en
remplissant automatiquement des formulaires avec leurs propres
coordonnés ou en proposant des listes de choix multiples
prédéfinie.
Le développement viral : par
leur capacité à être transféré à
d'autres correspondants initiaux, vos message contribueront à vous
faire connaitre de plus grand nombre, dans des conditions d'acceptation
optimale, puisque en quelque sorte « recommandés »
par la personne qui le lui aura transféré. On parle alors de
marketing viral. S'il est possible d'effectuer un suivi en temps réel du
taux de transfert de vos messages, et si cela a un impact
bénéfique sur les taux de retour et de transformation
constatés, attention à ne pas considérer pour autant que
ces destinataires finaux sont disposés à recevoir vos messages
à l'avenir. Cependant, différentes méthodes telles que le
parrainage peuvent les inciter à adhérer à vos programmes
de communication.
Le ciblage : les bases de données
utilisées peuvent, en fonction de leur richesse et des attributs
qu'elles contiennent, vous permette de vous adresser à certaines
catégories d'interlocuteur en fonction d'attributs spécifiques
et différenciés.
La personnalisation : des champs
d'informations issues de vos bases de données produits peuvent
être insérer afin d'en augmenter la pertinence et d'en accroitre
la portée.
Les taux de transformation : lorsque les
principes essentiels du « permission marketing » ou
« marketing par adhésion volontaire » sont
respectés, les taux de transformation (vs correspondants ont fait ce que
vous attendiez d'eaux) sont plus élevés qu'avec n'importe
quel autre outil de marketing direct.
La rapidité des retours : dans la
grande majorité des cas, les compagnes marketing sur internet permettent
d'obtenir les premiers résultats dans les heures voire les minutes qui
suivent sa mise en oeuvre.
La traçabilité : le
comportement des destinataires peut être suivi en temps réel, et
les rapports statistiques disponibles instantanément vous permettre
d'évaluer la performance de vos offres et d'analyser la
réceptivité de chacun de vos correspondants cas par cas si
nécessaire.
La mesurabilité : lié au
point précédent, c'est un entre autre campagne, vus observez en
temps réel ce qu'elle vous rapporte (en revenu ou en image), vous pouvez
très simplement évaluer vote retour sur investissement.
Le coût global : des coûts
fixes inférieurs aux autres médiums de communications
(création, préparation,...) et des coûts variables
extrêmement bas, qui tendant vers par message lorsque les volumes
diffusés deviennent importants contrairement à la
publicité traditionnelle, l'internet à prouver qu'il est en
lui-même un médium au rapport coût/efficacité
élevé.
Le potentiel de l'internet est énorme. Cette crise de
la publicité va provoquer de nouvelles façons de communiquer, de
nouvelles façons d'envisager le marketing, un nouveau mode de
consommation, la généralisation de l'utilisation de l'internet
montre qu'une évolution est possible : c'est investissements de
masse, dans des médias de mass, pour une consommation de masse
clairement la fin de la primauté.
2.1.19.
Inconvénients52(*)
Inconvénients pour
l'entreprise :
· L'incertitude et le manque de confiance autour de la
sécurisation des moyens de paiement, malgré le fait que les
méthodes de cryptage de données assurent une
confidentialité quasi parfait lors de la transaction ;
· La résistance des intermédiaires
(grossistes, distributeurs) qui craignent une destruction d'emplois d'une perte
de chiffre d'affaires ;
· Certains produits tels que les biens alimentaires
périssables et les vêtements de haute gamme et les accessoires de
luxe ne peuvent pas être vendus en lignes car le consommateur à
besoin de les examiner avant de les acheter ;
· L'insuffisance du taux d'équipement des
ménages en ordinateurs et d'accès à l'internet dans
certains pays en développement constitue en frein important ou
développement de commerce électronique ;
· L'impact des stimuli visuels intégrés
dans les sites peuvent différer selon le type d'ordinateur le type et la
dimension de l'écran et son âge.
Inconvénients pour les clients
- Le pistage informatique à partir des cookies
c'est-à-dire ces petits fichiers qui identifient l'ordinateur en
appelant son adresse physique constitue une atteinte à la vie
privé du cyberconsommateur ;
- L'insécurité des paiements et la peur de
tomber sur un cybermarchand mal honnête qui ne livre pas ;
- Le manque de relations humaines et le sentiment devant sa
machine (cas des internautes peu expérimentés) ;
- Le manque de contact avec le produit ;
- Les coûts de connexion ;
- Des frais de livraisons souvent excessives ;
- Le matraquage publicitaire à travers l'email.
CHAPITRE
DEUXIÈME : LES OUTILS DE LA PUBLICITÉ EN LIGNE
Section
1 : Généralités sur la publicité en
ligne
2.1. Notions
2.1. Notions
L'internet s'est imposé comme un média
incontournable pour toucher des catégories de populations comme les
jeunes ou les personnes à hauts revenus. Sa
complémentarité avec les autres vecteurs de communication agit
sur plusieurs plans : notoriété, image de marque, etc.
Si l'internet renforce l'efficacité d'autres
médias, il sait aussi être efficace seul. L'internet est le
média le plus complémentaire de la télévision pour
toucher les jeunes. C'est le vecteur indispensable pour cibler les adolescents
qui forment la génération internet.53(*)
La publicité en ligne, appelé également
E-publicité, s'entend de l'utilisation d'Internet comme moyen
publicitaire pour publier les annonces sur différents sites et dans les
pages de résultats des moteurs de recherche. Les publicités
ciblées en ligne permettent de diffuser un message à peu de frais
à l'intention d'un segment bien précis du marché. Il
s'agit en outre d'un savant mélange de précision, en vue de
rejoindre un public bien ciblé, et de portée, en vue de toucher
un segment plus large du marché.
2.2. Définition
La publicité en ligne désigne toute action
visant à promouvoir un produit, service, une marque ou une organisation
auprès d'un groupe d'internautes et/ou de mobinautes contre une
rémunération.54(*)
2.3. Les Types de
publicité sur Internet
La publicité sur Internet peut prendre diverses formes.
En voici quelques exemples :
2.1.1. Les bannières
C'est une représentation graphique comportant le nom et
la nature d'un site Web ainsi qu'une brève description et un appel
à l'action. La bannière publicitaire peut également
être accompagnée d'un contenu audio ou vidéo. Il s'agit du
type de publicité le plus répandu. La taille, la forme et
l'emplacement de la bannière sur une page Web peuvent varier
considérablement et sont déterminés d'après le
budget de l'annonceur.
Les bannières publicitaires sont le mode de
publicité le plus utilisé sur Internet. Elles permettent aux
sites qui les hébergent d'être financés. Elles permettent
d'attirer des visiteurs vers les sites annonceurs et de travailler la
notoriété de l'annonceur.
Les bannières sont de simples images dont le code
d'appel est inséré dans une page et renvoie sur le serveur
publicitaire contenant le fichier et l'espace publicitaire nommé
bandeau.
2.1.2. Fenêtre
publicitaire (ou fenêtre-pub)
Annonce qui se charge entre deux pages de contenu. Recourez
avec parcimonie à ce genre de publicité, car il peut susciter le
mécontentement des internautes et n'engendrer qu'un faible taux de clics
de leur part (c.-à-d. que très peu d'internautes cliqueront sur
l'annonce).
2.1.3. Annonce
textuelle
Parfois, l'annonce textuelle est plus appropriée que
les autres types de publicité notamment lorsqu'elle est transmise aux
utilisateurs d'un dispositif mobile. Le téléchargement d'une
annonce textuelle se fait rapidement et les logiciels de blocage des
publicités n'ont aucun effet sur celle-ci. Les principaux moteurs de
recherche (p. ex., Google, Bing et Alta Vista) n'autorisent que les annonces
textuelles dans les pages de résultats obtenues à la suite d'une
requête, mais vous constaterez la présence de bannières
publicitaires dans d'autres parties des pages des moteurs de recherche.
2.1.4. Les Avantages de la
publicité sur Internet55(*)
La publicité en ligne présente plusieurs
avantages tels que :
2.1.4.1.
L'efficience
Elle permet d'atteindre un vaste public avec un budget de
publicité modeste.
2.1.4.2. Le payement au
clic
Une campagne publicitaire de paiement au clic n'exige le
payement que si un internaute clique sur un lien contenu dans l'annonce. Le
paiement au clic permet en outre de déterminer le montant qui sera
consacré à la campagne publicitaire et qui est inscrit au budget
de publicité. Ce montant peut être augmenté ou
réduit selon que la campagne publicitaire contribue ou non à la
réalisation des objectifs fixés par l'entreprise.
2.1.4.3.
L'efficacité
Une publicité efficace peut entraîner des
résultats immédiats comme une hausse des ventes.
2.1.4.4. Ciblage bien
défini
La campagne publicitaire en ligne peut être
conçue de sorte à cibler des publics particuliers, soit en
plaçant les annonces sur des sites Web fréquentés par ces
derniers, soit en attribuant des mots-clés aux annonces qui permettront
aux moteurs de recherche de les trouver aisément.
2.1.4.5. Accroissement de
la notoriété
Même si les internautes ne cliquent pas sur les
annonces, celles-ci peuvent contribuer faire connaître la marque et
à en accroître la notoriété.
2.1.4.6. Facile d'en
mesurer l'efficacité
Il est généralement facile de procéder au
suivi et à la surveillance de la publicité sur Internet, exemple
voir combien d'internautes ont cliqué sur l'annonce. Ensuite la campagne
peut être modifiée en fonction des résultats obtenus.
Notons que la pertinence, l'emplacement et la conception de
la publicité sur le site Web peuvent contribuer à augmenter le
taux de clics.
2.1.5. Les limites de la
publicité
2.1.5.1. La baisse du taux
de clic sur les bannières
Les taux de clics sur les bannières publicitaires ont
enregistré une baisse de 0,05 % en général, ce qui donne
à penser que les internautes ont moins tendance qu'auparavant à
cliquer sur ces annonces. Néanmoins, si ce type de publicité est
utilisé de façon appropriée, elle peut encore
s'avérer efficace, notamment pour faire connaître votre marque ou
votre produit.
2.1.5.2. La modification
régulière de la conception et la formulation de
l'annonce
Bien que le coût d'une publicité en ligne soit
relativement faible et facilement contrôlable, les annonceurs doivent se
souvenir de tenir compte des frais liés à la conception de
l'annonce, à la création de la page de destination et à
la durée de la campagne de publicité. Celle-ci ne sera fructueuse
que si vous êtes en mesure de modifier régulièrement la
conception et la formulation de votre annonce en vue de susciter
l'intérêt continu des internautes.
2.1.5.3. Le clic sans
payement
L'un des risques associés à la publicité
de paiement au clic est que vos concurrents cliquent sur votre annonce sans
rien acheter, ce qui aura pour effet de faire grimper vos dépenses de
publicité.
2.1.6. Les
différentes formes de publicités sur internet56(*) :
De multiples formats existent. Ils ont évolué
avec le temps, l'évolution des techniques et la volonté de se
distinguer face au nombre croissant de ses messages.
2.1.6.1. Les formats
classiques
Ø A l'origine le bandeau GIF
Il apparaît avec le début de la publicité
en ligne en octobre 1994. GIF : « Graphic Inter Change Format »,
d'une taille de fichier réduite sous la barre de 10 kilo-octets (en
moyenne 3-4), il devient un standard technique de bandeau publicitaire dans
environ 95% des cas car il ne pose aucun problème de
compatibilité. Le bandeau s'affiche rapidement à l'écran,
il ne ralentit pas la navigation sur le site. C'est une image dont le code est
entré dans une page qui est renvoyé sur le serveur publicitaire
contenant le fichier. La légèreté du fichier, fait que ses
capacités publicitaires sont limitées. L'image reste fixe et ne
permet pas d'avoir un visuel vivant qui attire l'oeil et développer un
discours publicitaire. Le format du bandeau est assez standardisé, un
rectangle d'environ 60×470 pixels (environ 2×16 cm).57(*)
Ø Le GIF animé et le modèle
rotatif
Le modèle GIF animé est un fichier qui reste de
taille légère qui ne ralenti pas le chargement de la page. Cette
animation donne une attraction réelle à la bannière, elle
attire le regard et le maintient. Selon une étude de I/pro et Double
click, l'animation augmenterait de 25% le taux de clics. En plus elle permet
d'augmenter la capacité d'information textuelle, dû à la
succession d'écrans. Le modèle rotatif permet à des
bannières de format identique de se succéder les unes
après les autres sur un même espace publicitaire. Au niveau de
l'attractivité les avantages sont les mêmes que pour un format GIF
animé. Il doit être placé dans un site avec un temps
d'exposition long. Cela permet au site de maximiser l'occupation de l'espace
publicitaire.58(*)
Ø Le développement des formats à
emplacement fixe
Html et Dhtml : Avec les bannières Html, la cible
touchée peut faire son choix à travers un menu déroulant
intégré. Le renvoi est différé sur une autre page.
Le taux de clics serait augmenté de 10% sur ces sites. Grâce au
menu déroulant naît une promesse d'un accès direct à
l'information que cherche l'internaute et permet d'offrir le menu, de l'offre
complète visée, du site, sur le seul espace du bandeau. Avec le
Dhtml se produit une interactivité liée au mouvement de la souris
qui permet de capter et de retenir l'attention du contact.
Ø Les publicités e-mail
En plus de la possibilité de clic, sur la
bannière, l'internaute peut entrer son e-mail dans une zone
réservée afin de recevoir automatiquement des renseignements par
courrier électronique. Pas de perte de temps à aller visiter le
site, très utile pour des offres de forum et salon professionnel
permettant l'envoi simultané de fiche d'inscription. Permet de
créer facilement une mailing liste ciblée. Intéressante
pour les campagnes promotionnelles d'échantillonnages ou de loteries
avec tirage au sort.
2.1.6.2. Les formats Rich
Média59(*)
Il s'agit de formats assez divers, regroupés sous cette
appellation générique qui répondent de plus en plus,
à l'attente toujours plus forte en terme d'efficacité
publicitaire, de la part des annonceurs et des agences. C'est en 1997que les
premiers bandeaux Rich Média sont apparus. Ils font appels au
multimédia, son, voir vidéo et l'utilisation des technologies et
langages variés. Dorénavant le bandeau n'est plus le seul format
publicitaire possible. Les professionnels considèrent ce format comme
l'avenir de la publicité sur Internet.
Ici l'interactivité prend une place importante du fait
de l'enchaînement possible d'actions. Les espaces allant même
jusqu'à servir de sites marchands avec possibilité de commandes
et paiements en ligne. Sans compter les possibilités de collecte
d'information pour des opérations de Marketing direct avec
possibilité d'impression de catalogue.
Ø Les bandeaux Java
Animation accompagnée éventuellement d'effets
sonores avec possibilité d'interactivité.
Ø Les bandeaux jeux
Animation interactive qui permet de retenir le contact de 3
à 10 minutes devant la marque ou le produit. Cela permet une très
bonne mémorisation et une bonne mise en avant de l'avantage produit qui
est alors perçu de manière très positive par l'internaute.
L'aspect ludique apportant une détente et donc une meilleure acceptation
de l'offre publicitaire par l'internaute.
Ø Les bandeaux marchands
Ils permettent de passer directement commande sur la page
support ou extension. Une entreprise peut donc vendre sans posséder de
site sur Internet. Mais ne fonctionne que pour des achats d'impulsions.
Ø Les bandeaux vidéo
Fonctionne par séquences vidéo incluses dans le
bandeau qui rapproche Internet des autres médias historiques. La
lourdeur des fichiers limite leur développement du fait du temps de
chargement nécessaire. A long terme peut se développer avec
l'évolution des techniques de compression de fichier et l'expansion du
haut débit.
Ø Les pop-ups détourées
Difficilement réductible par les internautes, ils
peuvent prendre de multiples formes en adéquation avec l'objet ou la
marque desquels ils sont le support. Ce changement de format rend l'internaute,
peu habitué, plus attentif lors de leur intrusion dans l'écran.
La redondance due à l'adaptation forme-produit, les rendent plus
mémorisables qu'un bandeau rectangulaire, réaffirmée par
la possibilité d'interactivité.
Ø Les bandeaux conversationnels
Permettent la construction d'un échange en tant
réel entre l'internaute et un programme informatique de réponse.
Peu usité pour le moment.
Ø Le format interstitiel
S'affiche le plus souvent pleine page, masquant le site que
l'internaute souhaite consulter. Bien mémorisable du fait de son
incrustation, il est perçu par l'internaute de manière agressive
et le produit qui lui est assimilé de manière négative. Le
contact à tendance à rejeter le site sur lequel il est apparu et
le produit.
Ø La publicité volante
C'est un motif publicitaire qui traverse la page pour attirer
l'attention de l'internaute. Il est efficace et parfait pour
l'évènementiel. Ludique, il est bien perçu s'il
apparaît de manière ponctuelle car il perturbe tout de même
la lecture du site.
2.1.6.3. Les autres formes
possibles de publicités sur Internet60(*)
Ø Les bandeaux extensibles
Il combine la légèreté d'un fichier de
bandeau classique à son apparition et la puissance d'un mini site lors
du développement du bandeau, à l'aide d'un clic.
Ø Les fonds de page
Doivent être utilisés de manière
ponctuelle, dans le cadre de campagne évènementielle. En effet,
ils perturbent la lecture du site hébergeur. L'offre nécessite un
coût supplémentaire du fait que ce format n'est pas pris en compte
initialement à la création du site. Le site support doit avoir un
visuel homogène avec peu d'incrustation parasite. La présence
d'une bannière complémentaire pour informer de
l'événement est nécessaire, le fond de page ne fonctionne
pas sans supplément d'information. Par contre, l'impact est très
bon d'autant plus que le fond de page est le premier élément
chargé, donc qui apparaît à l'écran. Original,
l'internaute le mémorise bien.
Ø Le parrainage
Les études montrent que cela ne donne pas les
retombés escomptés
Ø Les curseurs et traînes de
curseurs
Intéressant pour une entreprise en Intranet. Pour le
consommateur, il a besoin de charger un fichier pour faire cette transformation
donc ne peut pas fonctionner. A travers ces différents formats, on voit
le potentiel présent pour les agences et annonceurs pour surprendre
l'internaute, en renouvelant et développant des campagnes publicitaires
ou marketing sur Internet. Par-là, le faire adhérer au produit ou
à la marque promue. Ceux-ci évoluent avec le développement
des nouvelles technologies et leur application. Sachant que le contact est un
être humain qui réagit de manière négative s'il se
sent agressé par des éléments trop présents qu'il
n'a pas souhaité.
2.4. Les capacités de
ciblage sur internet
2.1.7. Le ciblage opt-in ou
personnalisé
Apparaît entre 2003 et 2004 chez une
société israélienne de serveur. L'Internaute remplit une
liste lors de son inscription initiale ou en visitant des sites d'annonceurs
de manière volontaire comme pour l'e-mail marketing. En absence
d'abonnement à cette liste, on reçoit des bannières non
ciblées de manière traditionnelle. Les taux de clics atteignent
jusqu'à 13% avec cette méthode, qui dépend
entièrement de l'adhésion de l'internaute à ce concept.
2.1.8. Le ciblage
comportemental
Apparaît en 2003 sur les sites américains. Les
technologies engagées en France et le volume d'audience ne permettent
pas encore son développement sur notre territoire. Le but est de toucher
le visiteur en fonction de ses centres d'intérêts habituels sans
tenir compte du site visité. Cela se fait soit par déclaration
volontaire de l'internaute ou inscription sur un site soit par collecte
d'information lors de visites multiples (supérieur à 5/mois) sur
les sites de page HTML. La cible est alors rattachée à un segment
dont la pertinence est fonction de l'affinage souhaité dans le nombre de
visites initiales prises en compte pour valider l'adhésion. Assez
précis du fait qu'il s'agit de collecte d'information observée
sur du long terme. Ce ciblage remporte un taux de clics qui atteint les 10%.
2.1.9. Le ciblage sur
protocole Internet
Lorsque l'internaute est sur une page Html, le ciblage se fait
en temps réel à partir du serveur publicitaire auquel est inscrit
ce dernier. Ce ciblage, se fait en fonction des déplacements sur le
réseau et de l'adresse IP. Dans cette adresse IP apparaît la
nationalité de l'internaute (.fr ; .uk, etc.), mais aussi l'organisation
à laquelle il appartient (.com ; .org, etc.), de plus le nom de la
société ou de l'école auquel il appartient peut
apparaître. Ce ciblage se fait aussi à travers les marques et les
versions des navigateurs Internet qui permettent ou non d'envoyer des
bannières Gif simples ou liées aux nouvelles technologies de type
Flash.
2.4.5. Le ciblage par
profil interne déclaré
L'internaute déclare de manière spontanée
ou a la suite de collecte d'information établit à travers les
visites de différents sites. Les principaux logiciels publicitaires
utilisent les bases de données du profilage en fonction de l'âge,
sexe, habitation, CSP, etc. Il est complété par un enregistrement
des parcours de visite de l'internaute sans que ce dernier en ait conscience.
Les limites à ce ciblage sont les moyens techniques et financiers. Le
site mettant en place un tel ciblage doit posséder un fort trafic pour
rentabiliser l'investissement technique d'une telle action. La quantité
des cibles identifiées doit être suffisante pour
intéresser, malgré le surcoût engendré, les agences
et les annonceurs.
2.4.6. Le ciblage
géographique
Il peut s'appuyer sur la nature du site, les données
obtenues par protocole Internet ou collectées auprès des
internautes. Le ciblage géographique est très précis et
touche facilement sa cible, il se fait à travers les sites
thématiques à vocation locale ou régionale ou les
rubriques locales d'un site. Il peut aussi se faire à travers
l'extension du nom de domaine et adresse IP. Par le ciblage sur nom
d'organisation pour viser par exemple les salariés d'une certaine
entreprise ou élève de grandes écoles. Aussi par les
renseignements donnés par l'internaute lors de l'enregistrement à
des services en ligne. Lorsque l'internaute fait une recherche avec code
postal, département, région...etc. par exemple les sites de
restauration avec livraison à domicile, programme de spectacle,
cinéma, site immobilier.
2.4.7. Le ciblage contextuel
C'est l'adaptation du bandeau publicitaire au site sur lequel
il apparaît. Cette bannière étant définit par les
actions de l'internaute, le contenue de la page support ou la période de
diffusion de l'annonce publicitaire. Cela se fait sur l'achat de mot clef sur
un moteur de recherche ce qui permet de lier l'annonce à un produit, un
service ou un article précis du contenu d'un site. Dans ce cadre le taux
de clics peut dépasser les 10%. Ce ciblage est limité en fonction
de la crédibilité et l'audience du site support. En effet
l'audience peut assimiler le produit à du parrainage et peut se poser la
question de l'indépendance éditoriale du site. Cela peut faire
penser à un publi-communiqué qui entraîne un rejet complet
de la part de l'internaute. De plus il faut un site suffisant en termes
d'audience.
2.4.8. Les techniques sans intérêt
réel :
Les tranches horaires et prime time. Le ciblage sur profil
externe à partir de fournisseurs et partenaires de bases de
données traditionnels du marketing.
Donc effectivement un ciblage de l'internaute est possible, il
a un coût donc il faut un site ayant suffisamment d'audience pour pouvoir
le faire. Ce ciblage se fait souvent au niveau des sites éditeurs pour
par exemple à partir de l'adresse IP, afficher les sites directement en
langue maternelle présumée de l'internaute.
2.5. Les acteurs et outils de la publicité sur
internet
1. Les agences de communication :
Présentes lors de lancement de campagne publicitaire
off-line, elles le sont aussi pour les campagnes on-line quelle que soit la
raison qui pousse l'annonceur à faire cette campagne. Elles permettent
de définir la stratégie globale de communication, prise en charge
et accompagnement dans la réalisation de la campagne, achat d'espace
parfois, co-branding et marketing relationnel.
Il y a : Les agences « traditionnelles »
préexistantes à Internet. Les agences interactives
spécialisées dans la communication sur Internet qui
maîtrisent généralement à la fois la
publicité et le marketing interactif. Elles réalisent parfois des
sites web. Ce furent les premières agences sur le marché Internet
et elles en possèdent la culture. Les web agencies qui proposent de
multiples services dont évidemment ceux liés aux campagnes de
publicité sur Internet.
2. Les centrales d'achats d'espace :
Elles servent d'intermédiaires entre vendeurs et
acheteurs d'espaces publicitaires quel que soit le média. Leurs
prestations sont le webplanning, mediaplanning, l'achat d'espace (en temps
réel ou non), le suivi de campagne (avec bilan intermédiaire). Il
en existe deux sortes pour Internet : Les grands groupes traditionnels d'achat
d'espaces publicitaires et d'étude qui permettent un ciblage des
placements d'espaces et ainsi optimiser les achats. Elles sont fortement
liées aux agences média. Les centrales on-line qui se limitent au
conseil et achat d'espaces interactifs.
3. Les piges de bandeaux publicitaires :
Sont des services de suivi des actions publicitaires
réalisées en ligne qui sont proposées aux acteurs
publicitaires c'est à dire agences, régies, annonceurs et sites
éditeurs. Elles permettent de contrôler l'efficacité des
campagnes à travers des études qualitatives, de vérifier
si la bannière est bien passée sur les sites ou l'achat d'espace
a été effectué. D'estimer l'investissement du concurrent
en fonction de ses passages. Il s'agit d'un recueil non exhaustif dont la
faiblesse est soulevée dans les campagnes très ciblées par
nom de domaine, horaire ...etc. de faible ampleur car il s'agit tout de
même d'un principe d'estimation.
Dans ce cadre, on voit que les limites de frontières
entre média et hors-média sont assez floues ainsi que celles des
prestataires entre agences en communication interactive ou web agencies,
centrales d'achats on-line et agences de piges de bandeaux publicitaires. Dans
ce cadre comment peut-on mettre en place une campagne en ligne.
2.6. Mise en place d'une
campagne publicitaire sur internet :
2.6.1. La définition des objectifs
de campagne
C'est le préalable à toute action publicitaire.
Cette réflexion sur les objectifs initiaux est menée par
l'annonceur et fait l'objet du « brief » présenté
à l'agence conseil. Dans certains cas, l'agence peut intervenir
très en amont du processus et participer avec l'annonceur à cette
réflexion.
Ce sont ces objectifs qui vont conditionner par la suite tout
le travail de création publicitaire et les choix de webplanning. Ils
doivent donc être définis le plus précisément
possible pour assurer la plus grande cohérence entre les objectifs
initiaux et le déploiement de la campagne. La fixation des objectifs de
campagne doit normalement être quantifiée en précisant des
objectifs précis et chiffrés à atteindre ainsi qu'un
budget de campagne.
Sur Internet, les objectifs de campagne peuvent être des
objectifs de notoriété ou de perception de la marque et du
message, des objectifs de trafic ou des objectifs d'actions. Différentes
natures d'objectifs peuvent évidemment être rencontrées
pour une même campagne car ces différents objectifs peuvent
souvent être complémentaires.
Ø Les objectifs de "brand building"
Il s'agit des objectifs de notoriété de la
marque, de son offre ou de perception de la marque ou du message. Leur
recherche conditionne le message publicitaire qui doit immédiatement
faire passer le message (sans nécessité d'un clic) et oriente
souvent les décisions de webplanning assurant une bonne pression
publicitaire.
Ø Les objectifs de trafic
Jusqu'à présent c'est l'objectif essentiel d'une
campagne de publicité sur Internet, le trafic étant
provoqué par le clic sur le bandeau. La prééminence de cet
objectif sur le site de l'annonceur s'explique par deux facteurs distincts :
d'une part les principaux annonceurs du réseau sont des
sociétés Internet qui souhaitent se faire connaître et
générer du trafic sur leurs sites, d'autre part, la
publicité en ligne s'est positionnée par le discours initial de
ses acteurs comme une forme de publicité proche du marketing direct
où le clic est l'outil vendu aux annonceurs. Avec la baisse du taux de
clics, la publicité en ligne s'est retrouvée en partie
piégée par ce positionnement.
Ø Les objectifs d'actions
Ils consistent à vouloir provoquer une action
précise de l'internaute, sur le site de l'annonceur ou directement sur
le bandeau. Dans le cadre d'une campagne pour le lancement d'une voiture, les
actions recherchées peuvent par exemple être des demandes
qualifiées de brochures d'informations commerciales ou même des
demandes de prise de rendez-vous avec des concessionnaires.
L'action recherchée peut être plus poussée
et se mesurer par exemple en termes de nouveaux abonnés à un
service payant ou gratuit, voire en acheteurs. On parle alors de campagne de
recrutement.
Les objectifs de campagne sont complétés par la
détermination des cibles visées. Les annonceurs vont cibler les
profils d'internautes correspondant à leur profil de clientèle
actuel ou à celui sur lequel ils souhaitent prendre des parts de
marché.
2.6.2. Détermination de la cible de
communication
La cible est le public visé par le message
c'est-à-dire l'ensemble des personnes que l'on veut toucher. On
distingue la cible principale, celle qui est choisie de la cible secondaire,
celle qui influence la cible principale. Bien souvent on parle de groupe cible
puisque cette cible fait partie d'un groupe.
Le responsable marketing doit commencer par définir
l'audience à laquelle il souhaite s'adresser ; il peut s'agir
d'acheteurs potentiels ou actuels ou encore de prescripteurs. L'audience peut
se composer d'individus isolés, de groupes informels ou de publics
organisés. Le choix de l'audience exerce une profonde influence sur le
message, les médias et la nature de la source. Le responsable marketing
doit connaitre les besoins et désirs, préférences et
habitudes de sa cible.
La détermination de la cible en ligne impose une
parfaite connaissance de ce type de population virtuelle.
2.6.2.1. Les types d'internautes
Le terme internaute désigne un utilisateur Internet. Un
consommateur ou un acheteur en ligne, appelé également un client
virtuel ou un e-acheteur, est toute personne ayant effectué un acte
d'achat directement sur un site web ou indirectement dans un magasin
réel suite à une recherche d'informations relatives à cet
achat sur le web.61(*)
La population virtuelle peut être classée selon
sept types d'internautes, à savoir :
0. Les Accros
Ce sont les plus gros utilisateurs mais sont seulement 11% du
total. « Pour eux, Internet est un loisir, ils l'utilisent pour tout et
tout le temps. Ils visitent plus de sites et plus rapidement que les autres
segments. Adeptes de nouveautés et exigeants, ils regardent les
bannières publicitaires et utilisent volontiers les moteurs de recherche
».
1. Les Explorateurs
Ils représentent le segment le plus vaste avec 26% des
internautes. Ils fuient la technologie. « Nouveaux sur Internet, ils
n'utilisent pas les moteurs de recherche, ne font pas attention aux
publicités. Ils vont vers des marques connues et des noms de domaines
simples à mémoriser. Facilement impressionnés mais
facilement déçus, ils ont peu de confiance dans le web et
s'informent via les médias traditionnels»
2. Les Pragmatiques
Leur première motivation est l'efficacité. Ils
utilisent Internet pour se simplifier la vie. Le changement des pages doit
être rapide et fiable. Ils représentent 21% du total des
internautes, ils achètent en trois clics maximum et ne sont pas
influencés par les prix.
3. Les Communicants
Ce sont des personnes qui représentent 22% du total des
internautes. Ils utilisent les emails et souhaitent faire des rencontres avec
différentes personnes.
4. Les Info-glaneurs
Ce sont des hommes mûrs, qui représentent 14% du
total des internautes. Ils accordent une attention particulière au
contenu des sites, mais ils n'achètent pas et ils conservent une
certaine distance vis à vis d'Internet. Le temps qu'ils passent sur
Internet est consacré à la lecture attentive de quelques pages de
sites comme Echos.fr, Universalis.fr. Ils considèrent le net comme une
immense bibliothèque.
5. Les Marchandeurs
Ils représentent 3% du total des internautes. Ils
cultivent le plaisir de la à la recherche du meilleur prix. Ils
visitent les sites d'enchères et des sites marchands connus.
6. Les Monomaniaques
Ils représentent 3% du total. Ils cherchent à
s'amuser en passant plus de temps par page que tous les autres et sont à
la recherche du maximum d'informations possible. Pour eux, Internet permet de
trouver des produits et des informations en rapport avec leurs contres
d'intérêts. Ils y trouvent un endroit pour partager leurs
passions. Ils y jouent plus que la moyenne.
2.6.2.2. Les types de communautés
virtuelles
Vu la diversité des relations virtuelles qui existent
et la diversité des intervenants, on peut citer les communautés
virtuelles B to B, les communautés virtuelles C to C, les
communautés virtuelles B to C, et les B to A Business to Administration
ou B to Gov.
1. B to B ou Business to Business (commerce
inter-enterprises)
Échanges économiques entre entreprises. Cette
expression, qui désigne la vente par une entreprise de produits et de
services à une autre entreprise et non au grand public, existait avant
l'avènement du commerce électronique, mais c'est avec
l'apparition de ce dernier qu'elle a largement été
diffusée.
Celles-ci peuvent être verticales (intégration
par métier), horizontales (intégration par fonction) ou encore
interne à l'entreprise (extranet, intranet, communauté
d'employés [exemple : mon-macdo.com])
2. B to C ou Business to Consumer (commerce
avec les consommateurs) :
Relations économiques entre les entreprises et les
consommateurs. Cette expression désigne l'action commerciale
électronique en direction du grand public. Les communautés
virtuelles B to C sont créées par une société
désirant de se rapprocher de ses clients et/ou de ses prospects. Cela
passe de la communauté de fait à la communauté virtuelle
marchande.
3. B to A ou Business to Administration
Le Business to Administration (ou B to Gov), relations avec
les administrations, concerne l'utilisation de supports électroniques
pour tout ou partie des échanges d'information entre des entreprises et
des administrations publiques en vue de l'établissement et de
l'exécution de marchés publics.
4. C to C, (Customer to Customer) :
Se sont les communautés virtuelles les plus
récentes A l'initiative d'une personnalité publique, elles
englobent les communautés d'intérêts non lucratives
(communauté des passionnés de jeux vidéo, de
littérature, de cinéma, de réflexions politiques ou
philosophiques, etc.
2.6.3. Durée de la campagne
La plupart des campagnes on-line durent de 4 à 8
semaines. Pour éviter les effets de surexposition, il est possible
d'adapter la durée d'utilisation d'un support à ses
particularités. Il est rare qu'un bandeau reste en page d'accueil d'un
annuaire ou d'un quotidien plus de 2 semaines car il s'agit d'un emplacement
où les internautes actifs vont avoir une forte fréquence de
visites et où la répétition du contact sur un même
individu risque d'être forte. Sur des sites ou la fréquence de
visites est moins forte, la présence peut être plus longue pour
une même fréquence moyenne d'exposition.
2.6.4. Détermination du Budget
Le budget moyen d'une campagne sur Internet dépend du
chiffre d'affaires de l'entreprise et des objectifs poursuivis.
2.7. Webplanning
C'est choisir les sites supports utilisés lors d'une
campagne en ligne et le calendrier de délivrance des messages en
fonction des objectifs et du budget. Il s'agit d'optimiser l'investissement
publicitaire en fonction des objectifs spécifiques de campagne
(notoriété, couverture de la cible, clics/visites, taux de
transformation sur site...). Le webplanner doit choisir les supports
utilisés tels que des bouquets thématiques, des sites, des
rubriques, des mots clés... et déterminer le calendrier de
campagne. Il peut choisir les fonctions de ciblage utilisées sur le
support et dans certains cas intégrer la campagne on-line dans le plan
média. Pour établir son plan on-line, le webplanner dispose de
plusieurs outils constamment en évolution.
2.6.5. Les outils du webplanning
2.6.5.1. Les bases de données
internes
Il s'agit des bases de données historiques des
campagnes. Avec l'évolution du secteur, ces bases sont de plus en plus
importantes et peuvent compter plusieurs milliers de supports classés en
fonction des résultats obtenus lors de campagnes
précédentes (taux de clics, coût au clic...). Ces
résultats doivent être utilisés avec prudence, car les
supports peuvent d'une part évoluer et d'autre part, donner des
résultats très différents selon l'objet de la campagne,
l'axe retenu et les techniques de créations utilisées.
2.6.6. Les outils d'analyse
d'une campagne publicitaire en ligne62(*)
Certaines régies américaines proposent depuis
quelques temps des outils d'analyse d'une campagne se situant au-delà du
clic (beyond the click). Il s'agit de suivre l'internaute sur le site de
l'annonceur pour mesurer les différents taux de transformation et la
rentabilité directe de la campagne. Dans le futur, ces données
pourraient venir enrichir les bases de données.
2.6.6.1. Les piges publicitaires
Parfois associées à des panels, les piges
publicitaires accessibles par abonnement en ligne sont un outil de benchmark
qui permet de visualiser et d'analyser les campagnes des différents
annonceurs. Il est ainsi possible de connaître les supports
utilisés pour un secteur d'activité et éventuellement de
valoriser l'espace publicitaire correspondant pour calculer des parts de voix.
2.6.6.2. Les panels
Sans mesure d'audience (ou de fréquentation), il ne
peut pas y avoir de marché publicitaire. Pour Internet, il existe deux
types de mesure, qu'il ne faut pas confondre.
2.6.6.3. La mesure de la
fréquentation
Cette mesure, dite " coté site " ("site centric")
repose sur le comptage des connexions au site web. Elle permet
d'appréhender des volumes de trafic, exprimés en nombre de
visites ou en nombre de pages diffusées (ou anciennement pages vues).
Elle observe et rend compte de l'activité générée
par les postes se connectant au site web.
2.6.6.4. La mesure de l'audience
Cette mesure dénombre et qualifie les internautes et
décrit leur comportement. La mesure d'audience proprement dite, "
coté utilisateurs " (" user centric "), repose sur la constitution
d'échantillons représentatifs d'individus, selon la
méthode des sondages.
Elle peut être réalisée par enquête
auprès d'un échantillon d'individus représentatifs de
l'ensemble de la population du pays, pour dégager des grandes masses et
définir la population globale des internautes (enquête " de calage
").
Par suivi des navigations d'un échantillon
d'internautes (panel) représentatif de l'univers étudié et
dont les structures sont données par l'enquête de calage. La
définition de l'univers doit préciser l'âge minimal des
internautes et l'ensemble des fonctions (web, messageries, vidéo,...) et
des lieux de connexion pris en compte au cours de la période de
référence. La pratique courante fait référence au
mois écoulé ; toutefois l'âge minimal ne fait pas encore
l'objet d'un consensus.
2.6.7. Les principes de mesure d'audience par panel
dite « user centric »
Les panels à boite noire reprennent le principe de
l'Audimat utilisé pour mesurer l'audience de la
télévision. Ils reposent sur la mesure réelle des usages
de l'Internet d'un échantillon permanent d'Internautes recrutés
sur une base contractuelle. Chaque adhérent au panel voit son ordinateur
équipé d'un logiciel capteur (boite noire) qui enregistre toutes
les actions entreprises et les sites visités. Les données sont
ensuite envoyées automatiquement et périodiquement sur le
réseau au centre de traitement du prestataire ou la masse de
données très importante est analysée. Les données
recueillies automatiquement peuvent être complétées par des
questionnaires envoyés par e-mail aux membres des panels.
2.6.8. Les limites de la mesure d'audience
Internet par panels user centric
Sur le web, l'offre est pléthorique car elle
dépasse le million de sites. Même en prenant en compte les
chaînes du câble et du satellite, l'offre de sites Internet est
sans commune mesure. Les données d'un panel enregistrent les visites
pour plusieurs milliers ou dizaines de milliers de sites qui ont
été préalablement répertoriés et
classés par catégories. Les sites de moyenne importance vont
avoir une part d'audience qui va se trouver la plupart du temps largement sous
les 1%. En effet, 0,1 % de part d'audience sur un panel de 20 000 individus ne
correspond qu'à 20 visiteurs, ce qui est évidemment très
insuffisant pour obtenir un profil de visiteurs fiables. Les sites modestes
n'ont pas les moyens de s'offrir les résultats d'un panel.
2.7.5. Les coûts et modes de
tarification d'une campagne Internet
Le coût de création oscille entre 500 € pour
une bannière gif et peuvent atteindre 5 000€ pour une
bannière vidéo*63(*).
2.7.5.1. La rémunération de l'agence
conseil
Le marché se professionnalisant, les techniques
étant de plus en plus complexes et les budgets de campagnes plus
élevés, le recours à une agence devient de plus en plus
systématique dans le cadre d'une campagne en ligne. La
rémunération d'une agence conseil est généralement
comprise entre 10%et 15% du budget de la campagne.
2.7.5.2. Les modes de tarification de l'espace
publicitaire
Il existe essentiellement deux modes de tarification de
l'espace publicitaire, l'un est basé sur une tarification classique de
l'espace au nombre de pages avec publicité vues et l'autre sur un
paiement à la performance. La facturation au coût pour mille (CPM)
ou coût pour mille pages avec publicité (CPMPAP) est le mode
standard de facturation de la publicité sur Internet. Il correspond
à la somme brute que doit payer un annonceur pour voir son bandeau
affiché mille fois sur un site ou un réseau.
Le fait qu'un site affiche un CPM plus élevé que
la moyenne ne résulte pas du fait qu'il a une audience supérieure
en volume, mais du fait que son audience est plus qualifiée ou plus
recherchée par les annonceurs.
2.7.5.3. La rémunération à la
performance
Différents acteurs proposent aux annonceurs de payer
leur espace publicitaire en fonction du nombre de clics obtenus. Il s'agit soit
de sites ayant mis en place des systèmes de clics forcés comme
les sites de loterie ou de pronostics, soit des sites de moyenne importance
n'ayant pas accès à une régie traditionnelle qui
adhérent à une régie payant l'espace aux clics, soit
enfin, des sites acceptant ce type de rémunération pour la part
invendue de leur espace publicitaire.
Quelques exemples : Coût par 1000
impressions (CPM) Coût par action (CPA) Coût par clic (CPC) Le
CPC peut également se rapporter au coût par client. Coût au
contact (CPL, Cost-per-lead) Tarification fondée sur le nombre de
nouveaux prospects générés par les annonces. Coût
par commande ou transaction (CPO, Cost-per-order) Coût par vente (CPS,
Cost-per-sale). Les utilisateurs peuvent visiter votre site plusieurs fois
avant d'effectuer un achat. Vous pouvez utiliser des cookies pour effectuer le
suivi de leurs visites, jusqu'à la vente en ligne à proprement
parler. Également appelé coût par acquisition ou
désigné par le terme anglais « pay-per-sale ».
2.7.5.4. La rémunération par
l'affiliation
L'affiliation est un procédé par lequel un site
marchand rémunère un réseau de sites partenaires, qui
arborent ses différents supports publicitaires et lui ramènent
des visiteurs. La rémunération des affiliés se fait
à la performance sur les ventes réalisées sur le site
marchand, sur un nombre de formulaires remplis ou sur toute autre base
prévue dans le contrat d'affiliation.
2.7. La mesure d'efficacité publicitaire sur Internet
:
La mesure d'efficacité publicitaire est essentielle
dans le domaine de la publicité sur Internet. Il est possible de
distinguer différents facteurs ou éléments qui permettent
de se prononcer en partie sur l'efficacité d'une campagne.
2.7.1. Les indicateurs de premier niveau clics et taux
de clics
Les éléments de premier niveau sont le nombre de
pages vues et le taux de clics, les indicateurs d'action post-clic, et les
indicateurs qualitatifs d'efficacité utilisés en publicité
traditionnelle tels que les scores de mémorisation ou d'attribution.
2.7.2. Les indicateurs d'audience
Le premier indicateur utilisé pour faire un bilan de
campagne est celui de l'audience, c'est à dire du nombre de pages vues.
Il ne s'agit pas en fait d'un critère d'efficacité d'une
campagne, car le nombre de pages vues dépend évidemment en grande
partie du budget alloué. Il s'agit donc plutôt d'un indicateur
d'ampleur de campagne. A budget égal ou rapporté à une
unité de coût identique, le nombre de pages vues auprès
d'un même profil d'audience peut éventuellement être un
indicateur de la capacité à acheter de l'espace à un prix
compétitif.
À ce point, cinq indicateurs sont à prendre en
compte
2.7.2.1. Les hits
Ensemble des fichiers qui constituent les pages
appelées. Une page peut contenir de 1 à n fichiers (1 HTML + n
fichiers graphiques). Cet indicateur purement informatique ne fournit aucune
information pertinente pour estimer l'audience d'un site.
2.7.2.2. Les requêtes de pages
Nombre de fois où une page ou des pages ont
été appelées. Techniquement, on compte le nombre de
fichiers HTML. Ce chiffre ne tient pas compte des déconnections avant
que la page ne soit complètement affichée.
2.7.2.3. Les pages vues
Nombre de fois où une page a été vue
(totalement téléchargée). Cette donnée
possède un intérêt, cependant, l'usage des cadres sur
certains sites augmente artificiellement le nombre de pages vues sur ce site.
(1 cadre = 1 page vue).
2.7.2.4. Les visites
Une visite (ou aussi appelée session utilisateur) est
le nombre de requêtes de pages réalisé depuis la même
machine (identifiée par le même code IP) dans une période
de temps de 30 minutes. Si la période de consultation est
supérieure à 30 minutes, on considère qu'une nouvelle
visite a commencé. Cet indicateur est difficile à
interpréter. De plus, peu de sites sont en mesure de fournir cette
donnée.
2.7.2.5. Les visiteurs
Nombre de personnes différentes ayant
téléchargé des pages sur le site. Possible uniquement si
le site demande à ses utilisateurs de remplir un formulaire ou la
technologie Cookie. Le meilleur indicateur existant, malheureusement uniquement
disponible auprès des sites demandant à leurs utilisateurs de
s'identifier.
L'affiliation est un procédé par lequel un site
marchand rémunère un réseau de sites partenaires, qui
arborent ses différents supports publicitaires et lui ramènent
des visiteurs. La rémunération des affiliés se fait
à la performance sur les ventes réalisées sur le site
marchand, sur un nombre de formulaires remplis ou sur toute autre base
prévue dans le contrat d'affiliation.
2.7.3. La performance des campagnes
Cinq indicateurs doivent être retenus :
2.7.3.1. Les bandeaux appelés
Nombre de fois où un bandeau est appelé. Cette
notion est comparable à l'occasion de voir, notion que l'on retrouve
dans les médias classiques.
2.7.3.2. Les bandeaux vus
Nombre de fois où un bandeau publicitaire a
été vu (totalement téléchargé). D'un point
de vue média, cette notion est plus pertinente que la notion de bandeau
appelé. On peut l'assimiler au nombre de contacts total.
2.7.3.3. Contacts uniques bandeaux (CUB)
Nombre de personnes différentes ayant visualisé
le bandeau publicitaire au moins une fois. C'est le meilleur indicateur pour
l'instant, mais seuls les sites demandant à leurs utilisateurs de
s'identifier peuvent le fournir. Cette notion peut être comparée
à la couverture à un contact et plus.
2.7.3.4. Les clics
Nombre de fois où un bandeau publicitaire a
été cliqué. En terme technique, il s'agit des
requêtes de fichier bandeau. Par comparaison à l'audience
média classique, il s'agit du nombre de contacts utiles ou efficaces.
2.7.3.5. Le taux de réponse
C'est le ratio du nombre de clics sur le nombre de
requêtes de bandeaux vus. Cet indicateur dépend à la fois
de l'efficacité du bandeau, de son affinité avec le contenu de la
page et les utilisateurs du site.
CHAPITRE III. PRÉSENTATION
DE LA SOCIÉTÉ ORANGE RDC
SECTION 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU
GROUPE ORANGE64(*) ET BREF
APERÇUE HISTORIQUE D'ORANGE RDC
1.1. ORANGE groupe
ORANGE est l'un des principaux opérateurs de
télécommunication dans le monde, avec un chiffre d'affaires de 41
milliards d'euros et 151 000 salariés au 31 décembre 2018, dont
92 000 en France. Le Groupe servait 264 millions de clients au 31
décembre 2018, dont 204 millions de clients mobile et 20 millions de
clients haut débit fixe.
Le Groupe est présent dans 27 pays. ORANGE est
également l'un des leaders mondiaux des services de
télécommunication aux entreprises multinationales sous la marque
ORANGE Business Services. En mars 2015, le Groupe a présenté son
plan stratégique Essentiels2020 qui place l'expérience
de ses clients au coeur de sa stratégie, afin que ceux- ci puissent
bénéficier pleinement du monde numérique et de la
puissance de ses réseaux très haut débit.
ORANGE SA est la société mère du groupe
ORANGE et porte également l'essentiel des activités du Groupe en
France. La Société est cotée depuis 1997 sur Euronext
Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock Exchange (symbole ORAN).
ORANGE, anciennement France Télécom, est
l'opérateur historique de télécommunications en France. Le
Groupe est issu du ministère des Postes, Télégraphes et
Téléphone, puis de la direction générale des
Télécommunications qui a pris en 1990 le statut d'exploitant
autonome de droit public et, à partir du 1er janvier 1991, le
nom de France Télécom.
Le 31 décembre 1996, France Télécom a
été transformée en société anonyme. En
octobre 1997, l'action France Télécom a été
introduite à la Bourse de Paris et à celle de New York pour
permettre la cession par l'État français de 25 % de ses actions
au public et au personnel du Groupe.
La part de la sphère publique dans le capital est par
la suite descendue par étapes à 53 %. La loi du 31
décembre 2003 ayant autorisé le transfert de la
Société au secteur privé, la sphère publique a
cédé, entre 2004 et 2008, 26 % supplémentaires du capital,
puis à nouveau 4 % en 2014 et 2015. Au 31 décembre 2018,
l'État détenait, directement ou de concert avec Bpifrance
Participations, 22,95 % du capital social.
Le domaine d'activité de France Télécom
et son environnement réglementaire et concurrentiel ont connu des
changements majeurs à partir des années 1990. Dans un contexte de
déréglementation et de concurrence accrue, le Groupe a, durant la
période 1999- 2002, poursuivi une stratégie de
développement de nouveaux services et accéléré son
développement international en réalisant de nombreux
investissements stratégiques, en particulier l'acquisition des
opérateurs de téléphonie mobile en dehors de la France
comme en Pologne, en Espagne (en 2005).
Depuis une douzaine d'années, le Groupe poursuit une
politique d'acquisition sélective et créatrice de valeur en se
concentrant sur les marchés sur lesquels il est déjà
présent.
Orientée principalement vers les marchés
émergents d'Afrique et du Moyen-Orient où le Groupe est
historiquement présent, notamment au Cameroun, en Côte d'Ivoire,
en Guinée, en Jordanie, au Mali et au Sénégal,, cette
stratégie s'est concrétisée par la prise de contrôle
de Mobinil en Égypte (2010) et de Méditel au Maroc (2015) puis
par l'acquisition de plusieurs opérateurs africains (au Liberia, au
Burkina Faso, en Sierra Leone et en République démocratique du
Congo 2016 par l'acquisition de Tigo).65(*)
1.2. ORANGE République Démocratique du
Congo
Le Groupe ORANGE est entré sur le marché
congolais des télécommunications dès le 21 octobre 2011
à travers l'acquisition de Congo Chine Telecom. L'acquisition qui se
leva à 321Millions euros.
ORANGE a lancé ses activités le 05
décembre 2013 en République Démocratique du Congo donnant
ainsi un nouvel élan aux activités commercialisées.
En 2016, ORANGE a fait l'acquisition de la filiale congolaise
du Groupe Millicom qui opérait sous la marque Tigo. En 2018, ORANGE RDC
a contribué pour 0,6 % au chiffre d'affaires consolidé du
Groupe.
Avec une part de marché de 31,6 %, ORANGE est le second
opérateur mobile du pays derrière Vodacom et devant Airtel et
Africell66(*). ORANGE RDC
détient et opère une licence 3G, et a acquis une licence 4G au
cours de l'année 2018.
L'année 2018 a été marquée par une
forte dynamique portée par les équipes commerciales et
l'attractivité des offres, dans un climat économique
stabilisé après la forte dévaluation de mi-2016 à
mi-2017, qui a permis à ORANGE RDC de franchir la barre symbolique des
10 millions de clients au cours du second semestre 2018.
L'année 2018 a vu par ailleurs la finalisation de la
refonte des anciens réseaux ORANGE et Tigo qui permet à ORANGE
d'offrir une couverture 3G importante en se différenciant des
opérateurs concurrents. La 4G a été lancée dans les
3 principales villes du pays (Kinshasa, Goma et Lubumbashi). Rappelons
qu'ORANGE détient la licence d'exploitation du réseau 4G
jusqu'à mai 2038.
1.3. Situation
géographique
L'entreprise de télécommunication ORANGE RDC a
son siège social à Kinshasa sise 372 avenue Colonel Mondjiba,
dans la commune de Ngaliema. Il peut être transféré en tout
autre lieu par simple décision du Conseil d'Administration.
1.4. Missions
ORANGE RDC a pour mission de fournir une qualité de
service au plus grand nombre de congolais. Trois orientations fondamentales
pour les clients : satisfaction, valeur, performance :
Ø Satisfaire et fidéliser les clients : un
réseau de qualité et stable pour les clients locaux, et pour ceux
en itinéraire, un service client accessible et disponible, un contact
client apprécié par ceux-ci, chaque client devient ambassadeur et
promoteur de notre marque.
Ø Créer de la valeur : qui passe pour le client
par le ciblage des offres et pour France Télécom par la
croissance des nouveaux usages et la fourniture de services adaptés au
besoin de chaque client qui nous contacte.
Ø Maitriser les coûts : la réduction des
coûts de la relation client contribue à la qualité de la
relation client parce qu'elle conduit à chercher à rendre service
à chaque client, le plus rapidement possible avec efficacité et
en un seul contact.
Une organisation robuste et agile fondée sur un
modèle industriel de service :
Ø L'organisation s'adapte en continue aux enjeux de
l'entreprise, les processus sont définis nationalement, performants et
homogènes. Chacun traduit dans son pilotage opérationnel trois
dimensions clés : générer de la préférence,
accroître la valeur et maitriser les coûts.
Une mobilisation du personnel, un personnel compétent
et impliqué qui porte et incarne les valeurs de la marque ORANGE,
à savoir : audace, dynamique, simplicité, proximité et
transparence.
Une maitrise des risques passant par un respect sans faille de
la réglementation et des engagements d'Orange RDC et une boucle
d'amélioration efficace de chaque dysfonctionnement.
L'exploitation des services des
télécommunications notamment : l'installation, la mise en service
et l'exploitation du réseau GSM 1800 et GSM 900 d'une station terrienne
standard B et d'un centre de transit pour les communications internationales,
interurbaines et locales ;la gestion de tout le trafic local d'interconnexion
ainsi que toutes les opérations de prestation des services à la
clientèle dans le domaine des télécommunications
;l'importation et la commercialisation des accessoires liés au
système de télécommunication moderne.
1.5. Statut juridique
La société ORANGE RDC est une
société anonyme c'est-à-dire dirigée par un
directeur général élue par le conseil d'administration qui
est composé des membres qui sont tout d'abord des actionnaires de ladite
entreprise.
1.6. Objectif social
L'objectif social de la société ORANGE RDC est
de contribuer à l'effort du développement tant social
qu'économique de la république Démocratique du Congo et
d'assurer tous services de communications électroniques dans les
relations intérieures et internationales.
ORANGE a aussi pour Objectif primordial, la communication.
C'est-à-dire fournir des services, d'établir, de
développer et d'exploiter tous réseaux ouverts au public de
communications électroniques nécessaires à la fourniture
de ces services et d'assurer leur interconnexion avec d'autres réseaux
ouverts aux congolais et étrangers sur toute l'étendue de la
République démocratique du Congo à un prix abordable.
1.7. La stratégie du groupe ORANGE67(*)
Lancé en 2015, le plan stratégique
Essentiels2020 est centré sur l'ambition d'Orange à
l'horizon 2020 de «faire vivre à ses clients une expérience
incomparable» en étant toujours présent pour «connecter
chacun à ce qui lui est essentiel». Ceci passe par
l'exemplarité sur les services de base, la qualité et la
fiabilité de l'accès, la connexion des clients à tout
moment partout où ils le souhaitent, et au-delà par une
personnalisation plus poussée des services et des offres.
La mise en oeuvre de sa stratégie Essentiels 2020
a permis à ORANGE de renouer avec la croissance du chiffre
d'affaires
ORANGE s'adresse à toutes les catégories de
clients : ceux attentifs au prix et ceux plus exigeants sur le niveau de
service, qu'il s'agisse de particuliers, de très petites entreprises ou
de multinationales. L'ambition d'Orange ainsi formulée se décline
en cinq leviers :
1. Offrir une connectivité enrichie ;
2. Réinventer la relation client ;
3. Construire un modèle d'employeur digital et humain
;
4. Accompagner la transformation du client Entreprise ;
5. Se diversifier en capitalisant sur ses actifs.
Par ailleurs, ce plan stratégique s'inscrit dans une
dynamique d'entreprise digitale, efficace et responsable.
1.7.1. Offrir une connectivité
enrichie
La multiplication des écrans, la
généralisation de la vidéo sur Internet et
l'appétit croissant des clients pour les services et contenus en ligne
sont à l'origine de l'explosion des usages et du trafic data mobile. Par
ailleurs, la révolution digitale fait naître de nouvelles attentes
de la part des clients et change leur comportement, rendant le besoin de
connectivité beaucoup plus important. L'enjeu n'est plus seulement de
proposer un réseau performant pour tous les clients, mais d'offrir des
services adaptés à chacun et à chaque moment. ORANGE
souhaite fournir à tous ses clients, particuliers ou entreprises, une
connectivité enrichie.
1.7.1.1. Déploiement des réseaux mobiles
à très haut débit (4G et 4G+)
Le développement du très haut débit
mobile concerne toutes les zones géographiques couvertes par ORANGE et
la société continue à investir fortement dans la
couverture géographique. En 2018, cette ambition s'est
matérialisée par l'investissement dans les services mobiles 4G et
4G+ par, les acquisitions de licences de télécommunication 4G
pour 21 millions d'euros68(*).
1.7.2. Réinventer la relation
client
La relation client est un facteur clé de succès
grâce à l'établissement d'un lien direct avec le client
final, notamment face au développement des réseaux sociaux. Le
Groupe ambitionne donc d'être irréprochable dans sa relation avec
ses clients, grâce notamment à :
Ø La puissance de la marque ORANGE ;
Ø La simplification du parcours client en limitant les
étapes et les intermédiaires ;
Ø L'amélioration de l'expérience
client.
1.7.2.1. Un parcours client
optimisé
Avec le développement du très haut débit
et l'essor des smart phones qui offrent aux clients une autonomie, une
rapidité et une disponibilité permanentes, le mobile devient un
élément incontournable de la relation client.
Le groupe a optimisé le maillage de ses espaces de
vente physiques et repensé leur rôle via le smart phone qui
devient progressivement le point de contact privilégié notamment
à travers l'application client ORANGE et Moi. Elle permet aux
clients de gérer depuis leur smart phone leurs offres Internet et
mobile, de contacter facilement ORANGE ou de résoudre une panne et
compte 18,5 millions d'utilisateurs actifs.
1.7.3. Construire un modèle d'employeur digital
et humain
ORANGE veut être une entreprise à laquelle les
femmes et les hommes qui y travaillent sont fiers d'appartenir. Pour mesurer la
qualité sociale, gage de performance économique, ORANGE a mis en
place un dispositif d'écoute de ses salariés avec un
baromètre annuel.
Le Groupe poursuit sa transformation en interne et a
impulsé une dynamique autour des 3 priorités de sa promesse
d'employeur digital et humain :
Ø S'appuyer sur des salariés engagés ;
Ø Développer l'agilité collective en
libérant l'initiative et en étant toujours plus orienté
vers les clients ;
Ø Garantir les compétences utiles pour demain en
développant les compétences en interne et en attirant les
talents. L'évolution forte et rapide des métiers et
compétences devient un enjeu sociétal majeur.
1.7.4. Accompagner la transformation du client
Entreprise
Porteuse d'opportunité, d'efficacité et de
croissance, la révolution digitale transforme profondément
l'activité, l'organisation, les outils (relations client,
salariés) et les processus des entreprises. Dans ce contexte, ORANGE se
positionne comme le partenaire de confiance des entreprises pour les
accompagner dans leur transformation numérique.
Pour y parvenir, le Groupe est à l'écoute des
besoins et spécificités de chaque industrie, métier et
processus, et des contraintes de sécurité de ses clients, qui
vont de la PME à la multinationale. En complément de son
métier traditionnel de fournisseur de connectivité partout
où il est présent, le Groupe se concentre sur quatre domaines
principaux :
Ø La fourniture de solutions de travail digitales pour
les salariés qui deviennent plus mobiles, plus connectés et
travaillent de façon plus collaborative ;
Ø L'amélioration des processus métiers,
en particulier grâce aux applications et objets connectés qui
ouvrent de nouvelles possibilités pour les entreprises ;
Ø La fourniture de solutions de Cloud privé et
hybride pour les multinationales
Ø Les solutions de sécurité pour la
protection de tous les domaines d'activité vitaux des entreprises qui
représentent un enjeu croissant.
1.7.5. Se diversifier en capitalisant sur ses
actifs
ORANGE privilégie les domaines où il peut
capitaliser sur ses actifs et être légitime aux yeux de ses
clients pour développer de nouveaux relais de croissance : après
les objets connectés et les services financiers sur mobile, la cyber
défense est devenue un enjeu majeur pour les entreprises et les
administrations.
1.7.5.1. Services financiers sur mobile
Les perspectives de croissance des services financiers sur
mobiles sont significatives en RDC où la pénétration
mobile est beaucoup plus élevée que le taux de bancarisation dans
la plupart des régions géographiques couvertes par ORANGE, et
où les clients souhaitent pouvoir effectuer de plus en plus de paiements
sur mobile, de manière simple et fluide grâce à la
diffusion des smart phones, d'où ORANGE a pensé à la
réaction du service ORANGE Money.
En rapport avec la distribution du produit ORANGE, ils sont
écoulés à travers de ses distributeurs agrées,
possédant des shops dans toutes les villes couvertes. ORANGE utilise des
super dealers pour apporter les produits ORANGE dans tous les coins de villes
couvertes à travers les shops qui y sont implantés.
Section 2 : Structure et fonctionnement de
l'entreprise
1. 1.1. Structure
La structure est la manière d'organiser une
entreprise.
La société de télécommunication
comprend des directions qui sont conduits, notamment par :
Ø Un administrateur Directeur General ;
Ø Un administrateur Directeur général
adjoint ;
Ø Un Directeur Technique ;
Ø Un Directeur des Ventes ;
Ø Un Directeur Administratif financier ;
Ø Un Directeur de Marketing ;
Ø Un Directeur de la Clientèle ;
Ø Un Directeur chargé de Communication.
3.2. Fonctionnement
Les taches de chaque Direction sont décrites comme
ci-après :
1. L'administrateur Directeur General
Il organise toutes les activités qu'il coordonne en
prévoyant, et dirigeant toutes les actions du réseau ORANGE en
RDC-Kinshasa, Matadi, Mbuji-Mayi, Goma, Bukavu, Kisangani, Lubumbashi.
2. L'administrateur Directeur General
adjoint
Il est le substitut de l'administrateur Directeur General en
son absence et même quotidiennement, il s'occupe de la gestion
administrative de la société.
Il est tenu informé de la question d'engagement ou de
révocation, même si sa signature ne compte qu'en l'absence de
l'administrateur Directeur General.
3. La Direction Technique
Elle est subdivise en trois services, à
savoir :
Ø Le service technique qui s'occupe de la maintenance,
la transmission de connexion (salle de machine) et des cellules ;
Ø Le service de réseau qui tient le
contrôle du réseau câble ;
Ø Le service facturation et application scindé
en trois sous-services : sous-service facturation, sous-service
étude et développement et sous-service statistiques.
4. La Direction des Ventes
Elle est chargée de la gestion d'opérations
d'achat et de vente des flashes de recherche et des appareils portables au sein
de la société.
5. La Direction administrative
financière
Cette Direction supervise l'administration, gère la
trésorerie, assure le recouvrement de toutes les créances,
élabore la comptabilité de l'entreprise.
Elle fait également le contrôle budgétaire
et prépare les états à présenter au conseil
d'administration ou l'assemblée générale des associes.
Les principales taches lui assignées sont les
suivantes :
Ø Mettre en place une comptabilité analytique
d'exploitation ;
Ø Établir un budget de résultat mensuel
et annuel ;
Ø Établir un budget de la
trésorerie ;
Ø Contrôler l'avancement et la clôture des
investissements ;
Ø Superviser les services financiers ;
Ø Superviser les opérations d'encaissement et de
décaissement ;
Ø Contrôler l'exécution des budgets.
6. La Direction de Marketing
Elle joue un très grand rôle dans l'entreprise
car, elle doit mener plusieurs actions marketing pour persuader les clients en
vente d'une bonne consommation des produits et services ORANGE.
7. La Direction Clientèle
Elle joue le rôle des relations publiques et s'occupe
des clients qui ont des problèmes particuliers qui les concernent.
8. La Direction Communication
Elle traite les sons, les images et la charité de la
publicité pour garder les nouveaux abonnent de la
société.
3.3. Organigramme de la société ORANGE
RDC
Service de réseau
Source : Direction des Ressources
Humaines et Administration d'Orange RDC /2018
ADMINISTRATEUR DIRECTEUR
GENERAL
ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GENERAL ADJOINT
Direction TECHNIQUE
Direction COMMUNICATION
DRH ET ADMINISTRATION
Direction
CLIENTÈLE
Direction
ADMINISTRATIVE & FINANCIÈRE
Direction
MARKETING
Direction
VENTES
RECOUVREMENT
TRÉSORERIE
COMPTABILITÉ
INFORMATIQUE
Service technique
Service facturation et application
Sous-service étude et
développement
Sous-service facturation
Sous-service statistiques
Ø
CHAPITRE QUATRIÈME : ANALYSE DE L'APPORT DE LA
PUBLICITÉ EN LIGNE SUR LA MAXIMISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES CHEZ ORANGE
RDC
Dans ce chapitre, il sera question d'étudier l'apport
de la pratique de la publicité en ligne pratiquée par la
société ORANGE dans l'accroissement du chiffre d'affaires ou le
volume des ventes. Ainsi deux points feront l'objet de ce chapitre : la
mission et l'organisation de la publicité en ligne chez ORANGE et les
indicateurs de performance d'Orange notamment l'évolution du chiffre
d'affaires par rapport aux dépenses engagées dans la
publicité.
Section 1 : Organisation du marketing au sein de la société ORANGE RDC
Ce dernier chapitre de notre
étude concerne le cas pratique sur la nécessité de la
publicité au sein de la société ORANGE RDC.
4.1.1. Missions de la direction marketing d'Orange
RDC
La direction marketing d'Orange RDC en charge de la fonction
marketing constitue un atout majeur dans l'émergence de l'entreprise.
Elle gère la clientèle et organise la vente.
La gestion des données, les signatures et les
résiliations des contrats ainsi que la promotion des produits et
services.
En plus de la vente, elle établit les
différentes statistiques relatives à ses ventes et assure ses
réalisations.
Les missions de la fonction marketing d'Orange RDC tournent
autour des activités suivantes :
- Informer les groupes cibles ;
- Confirmer leurs idées ;
- Les persuader dans l'intention de promouvoir la vente de
produits et services ou d'accepter les idées ;
- Construire la notoriété ;
- Augmenter la familiarité de la marque ;
- Améliorer l'image ;
- Créer la proximité ;
- Créer l'interactivité ;
- Approfondir la connaissance sur la marque ;
- Approfondir les relations avec la cible.
La grande mission du marketing chez ORANGE est de
« Piloter le business » c'est à dire mener plusieurs
actions marketing pour persuader les clients à la consommation des
produits et services. Pour y parvenir plusieurs stratégies marketing
sont mises sur terrain notamment le marketing traditionnel on y trouve des
techniques comme :
- ATL (about the line) qui veut tout simplement dire medias de
masse, il comporte à son tour aussi 2 techniques PULL et PUSH ;
- PULL : campagnes d'informations poussant au client
à aller vers le produit ;
- PUSH : c'est quand le produit va vers les consommateurs
donc du marketing sur terrain.
4.1.2. Organisation de la direction marketing de la
société ORANGE
La fonction essentielle de marketing pour l'entreprise est
d'organiser et favoriser le lien d'adoption entre le producteur d'une part et
les consommateurs de l'autre part tout en assurant la satisfaction des
consommateurs et en atteignant des objectifs de l'entreprise.
v Présentation de la direction marketing
d'Orange
DIRECTION MARKETING
Secrétariat
Département image de marque
Médias et relations publiques
Étude des marchés et promotions
Superviseurs régionaux
Service publicitaire
Manager publicitaire
Source :
Direction Marketing d'Orange 2017.
4.1.2.1. Place du marketing dans la
société ORANGE
Le marketing occupe une place de choix au sein de la
société ORANGE, il est au centre de toutes décisions
liées au bon fonctionnement de ladite société.
Étant une grande société de
télécommunication au Congo, ORANGE est appelé à
veiller sur le comportement de ses consommateurs en mettant au point la
satisfaction à leurs besoins et désires.
En effet, le marketing dans cette société a pour
rôle de gérer toutes les préoccupations de sa
clientèle. Cette gestion se résume de la manière
suivante :
· découvrir les besoins, les attitudes, les
attentes, et les motivations des consommateurs ;
· concevoir des produits efficaces qui pourront
répondre aux attentes des clients.
Donc, le marketing de la société ORANGE vise
à satisfaire les besoins des clients.
4.1.2.2. Organisation de la communication marketing
d'Orange
Pour assurer la commercialisation de ses services, les moyens
utilisés par ORANGE RDC Congo sont multiples, notamment :
· La publicité ;
· La promotion de vente ;
· Le mécénat ;
· Le parrainage ;
· Le sponsoring ;
· La force des ventes ;
· Les relations publiques ;
· Le marketing direct
1. Publicité
Pour faire connaitre au public ses produits, ORANGE RDC
utilise principalement les supports publicitaires classiques qui sont :
- La télévision ;
- La radio ;
- Les journaux ;
- Les affiches et;
- Les imprimés dit autrement « above the
line »
- L'internet
De là, ORANGE RDC est une société
victorieuse où chacun est empreint de la volonté de gagner et
d'une passion dans tout ce qu'il fait d'être meilleur, de ne jamais
abandonner travailler plus que tous les autres de savoir que le meilleur est
mieux que les autres.
2. Télévision
Au niveau de la télévision, ORANGE RDC
élabore deux différents programmes pour communiquer avec les
publics :
- Programme : Normal
- Programme : Éducatif
Par rapport à ce dernier programme, l'objectif cible
est celui de ramener les abonnés ou futurs abonnés à
assimiler le fonctionnement des produits ORANGE RDC.
3. Radio
Hormis la télévision, ORANGE RDC utilise aussi
la radio comme support publicitaire.
Tout programme télévisé (publicité
normale et éducative) passe également à la radio en toutes
les langues nationales afin de permettre à toutes les couches de la
population de bien saisir le message.
4. Les journaux
ORANGE RDC utilise également la presse écrite
comme outil de la promotion de ses services.
Quotidiennement, elle y recourt pour informer au public de ses
nouvelles implantations dans les régions.
5. Les affiches et imprimés
En outre, pour ce qui touche aux produits et à son
leadership, ORANGE RDC emploie deux types d'affiches à savoir :
- Les affiches proprement dites ;
- Les panneaux routiers.
Les premières sont collées au bus et aux murs ou
encore ils sont affichés aux points de vente pour monter le
schéma logique de ce qu'on dit à la télévision et
à la radio. Ils se distinguent de la sorte :
· Les affiches 40-60 où les portraits des affiches
de grand format qu'on retrouve dans de cabines téléphoniques
pouvant aider les gens qui y travaillent d'expliquer aux autres
(abonnés) les services ou les produits ORANGE RDC ;
· Au lieu que les publicités subissent les
caprices des coupures intempestives du courant, les panneaux sont placés
sur les coins stratégiques afin qu'ils puissent avoir la marque des
produits et en avoir une idée sans pour autant qu'ils se mettent devant
la télévision ou à auditionner la radio.
6. L'internet
L'internet est devenu à ce jour un outil indispensable
pour toute entreprise qui veut accroitre sa part de marché et
créer une interaction avec ses clients. Sur ce, ORANGE RDC Congo utilise
également l'internet notamment le Web et les réseaux sociaux pour
mieux véhiculer les informations et présenter ses produits et
services auprès de ses abonnés.
7. Promotion des ventes
De par sa nature, ORANGE RDC est un agent de communication qui
ne se limite pas seulement à l'élaboration des produits ou
à la fixation de leur prix, mais elle va jusqu'à la mise en place
d'un programme efficace de communication et d'achat promotionnelle à
travers laquelle elle cherche à obtenir la faveur de ses nombreux
acheteurs.
8. Le mécénat
En tant qu'action, il contribue à l'amélioration
de l'image de marque l'entreprise ou celle de la marque ORANGE. Chez ORANGE RDC
Congo, le mécénat se développe sous forme d'actions
concrètes comme le don d'argent, la reconstruction ou la construction,
au besoin, des écoles et hôpitaux.
9. Le parrainage
C'est une autre version de sponsoring essentiellement
basé sur les médias audiovisuels. Le parrainage
radiotélévisé peut concerner des émissions
régulières, ou des émissions créées
pour permettre à ORANGE RDC d'être visible dans l'espace
public.
10. Le sponsoring
Ici par contre, les actions sont souvent tapageuses
contrairement au mécénat où ORANGE RDC opte pour une
démarche plutôt philanthropique. Le sponsoring étant une
action commerciale, à cet effet, il vise l'amélioration du volume
de vente d'Orange RDC.
11. La force des ventes
ORANGE RDC utilise les agents commerciaux qui constituent sa
force des ventes et dont la tâche principale est d'inciter à une
activité immédiate qui est l'achat.
12. Les relations publiques
L'objectif des relations publiques chez ORANGE RDC Congo est
de créer un climat de compréhension et de confiance avec les
cibles pour favoriser l'image de l'entreprise, de sa marque, de ses produits et
services. Elles sont conçues sous forme d'un dialogue avec les
différents segments de la cible. ORANGE RDC recourt à cette
technique de communication par des relais d'information comme par exemple les
prescripteurs, les leaders d'opinion, les tenanciers des cabines publiques ou
les journalistes.
13. Le marketing direct
Étant l'ensemble des techniques marketings qui
permettent d'identifier les consommateurs, de leur adresser directement une
proposition commerciale, enfin d'obtenir une réponse directe, à
laquelle l'entreprise répondra aussi directement. Ici ORANGE RDC utilise
le plus souvent les SMS et les appels téléphoniques enfin de
proposer de nouveau services et fonctionnalités auprès de ses
abonnés.
Section 2 : Présentation des produits et
services d'Orange RDC
4.2.1. Les produits ORANGE
· Les téléphones : la
société ORANGE Congo n'est ni un fabricant des
téléphones mobiles, ni fixe, mais il procède à la
commercialisation de ces produits dans ses différents points de vente ou
shop dont sa marque phare ORANGE Rise vendue en plusieurs numéros de
série ;
· Les cartes SIM : elle est
l'identité du client ou abonné. Tout abonné est
enregistré au réseau grâce à son numéro.
· Les cartes
prépayées : ce sont de petites cartes en papier
contenant un code, lequel permet de recharger son compte. C'est le mode de
paiement anticipatif du service de communication.
Les deux derniers produits d'Orange sont les plus importants,
car ils permettent à l'entreprise de gagner beaucoup d'argent pour son
fonctionnement.
4.2.2. Les services ORANGE
Le réseau ORANGE met à la disposition de sa
clientèle un certain nombre de services payables appelé
généralement « service à valeur
ajoutée ». Et parmi lesquels nous pouvons citer :
1. Le service ORANGE Money
Ce service consiste à envoyer, recevoir et conserver de
l'argent dans son téléphone et qu'on peut le
récupérer dans un shop ORANGE le plus proche ou dans tout autre
lieu qui dispose du service ORANGE Money.
2. Le service E-Recharge
C'est un service permettant de recharger son compte par voie
électronique, entre le flash ou recharge via ORANGE Money.
3. ORANGE football club
Est un service destiné aux passionnés de
football dans lequel on peut trouver les services suivants :
· Crédit goal :
l'abonné reçoit les unités à chaque but de son
équipe préférée
· Pronostic : permet de faire des
pronostics en ligne et de gagner de l'argent via ORANGE Money
· Ligue des champions, foot Europe, foot
Afrique : permet de recevoir des informations sur la
ligue des champions européennes, les championnats Européens et
africains
· Match en direct, SMS alerte :
permet de recevoir les notifications des scores en direct via un SMS
4. ORANGE service
· Kioske SMS : permet de recevoir
chaque jour moyennant 5 unités les humours et blagues, les informations
nationales et internationales, les conseils et annonces, les
prédications et les informations sportives ;
· ORANGE ndules : une sonnerie
d'attente personnalisée par l'abonné lui permettant de faire
écouter ses chansons favorites à ses proches avant de
répondre à leurs appels. permet de personnaliser la sonnerie
d'attente par la chanson de son choix.
· ORANGE social express : permet
d'avoir accès aux services réseaux sociaux sans connexion
internet.
- Chatezee
- Actualités
- Célébrités news
5. Transfert crédit et internet
Permet d'envoyer, par voie électronique, les unités
ou les Méga octets.
6. Forfait internet
Ce service permet d'activer les forfaits internet à
travers les sous services : Easynet 10Mo à 500Mo ; Forfait
accronet 2Go à 100Go ; Forfait happynet nuit
7. Forfaits voix et SMS
Ce service permet aux abonnés ORANGE d'activer les
minutes d'appel et des SMS.
· Forfait koza : il permet à
l'abonné ORANGE d'activer les minutes d'appel entre les abonnés
ORANGE (forfait koza na base) et d'autres réseaux (forfait koza na
voisin) à partir de 10 unités ;
· Forfait international : il permet
à l'abonné ORANGE d'activer les minutes d'appel vers
l'international à partir de 50 unités ;
· Forfait premium : service
réservé à l'abonné ayant un portefeuille
élevé, il permet d'activer les minutes et les bonus de
méga octets à partir de 1000 unités ;
· Forfait SMS : il permet d'activer
les SMS soit entre les abonnés ORANGE, soit avec les abonnés
autres réseaux à partir de 25 unités ;
· Forfait roaming : il permet aux
abonnés ORANGE de voyager en dehors des frontières de la
République Démocratique du Congo avec sa carte SIM ORANGE, tout
en gardant son numéro. Ce service est activé à partir de
500 unités
8. ORANGE et moi
· Mon compte : il permet à
l'abonné de vérifier son numéro, sa balance et ses
forfaits ;
· Sos crédit : ce service
donne aux abonnés ORANGE la possibilité d'emprunter des
unités entre 10 et 200 unités et de rembourser à la
prochaine recharge à un taux de 10% ;
· Sos internet : ce service donne
aux abonnés ORANGE la possibilité d'emprunter entre 7 et 480
méga octets et de rembourser à la prochaine recharge.
9. Messagerie
vocale
Pour une raison ou pour une autre lorsqu'on ne peut pas
répondre aux appels téléphoniques du fait que le
téléphone est peut être éteint ou est dans une zone
non couverte, la boite vocale gardera tous les appels.
10. Facturation
ü Prépayée (prepaid)
ü Post-payée (post-paid)
a) Prépayée
Ce genre de facturation consiste à ce que
l'abonné paie la communication avant de l'avoir effectuée
grâce à une carte prépayée. II peut recharger
manuellement.
b) Post-payée
Ce genre de facturation consiste à ce que
l'abonné effectue ses communications et reçoit par la suite la
facture.
Section 3 : Mission et organisation de la publicité en
ligne
4.3.1. Mission de la publicité en ligne
d'Orange RDC
De nos jours, le monde devient un petit village grâce
à l'internet ; l'être humain s'est simplifié la
vie avec l'outil digital. ORANGE étant une grande structure, choisie
aussi internet et la publicité en ligne pour : permet de faire
connaitre et promouvoir les produits et services ORANGE RDC
Ø Accroitre la visibilité de sa marque
Ø Maintenir sa notoriété
Ø Faire connaitre ses produits et offres
Ø Attirer de nouveaux consommateurs (abonnés)
Ø Toucher plus de cibles possibles (les internautes)
4.3.2. Organisation de la publicité en ligne au
sein d'Orange RDC
Tout d'abord, ORANGE RDC a digitalisé toutes
informations ayant trait aux produits et services à travers son site
internet www.Orange.cd sans le moindre déplacement, l'abonné a
accès aux informations nécessaires dont il a besoin et via le
même site il peut également acheter en ligne les produits
ORANGE.
ORANGE RDC a une direction technique qui comporte 3
services :
ü Le service technique s'occupant de la maintenance, la
transmission de connexion et des cellules ;
ü Le service de réseau qui tient le contrôle
du réseau câble ;
ü Le service facturation et application scindé en
trois sous-services : sous-service facturation, sous-service étude
et développement et enfin sous-service statistique.
L'organisation se fait comme suit : ORANGE engage
plusieurs informaticiens qui eux, créent des pages officielles ORANGE
sur internet (site, Facebook, YouTube) et qui deviennent les administrateurs de
ces sites, pages, ou chaînes créés en suite leur travail
devient d'agrandir l'image de la marque de la société en postant
des offres et services ORANGE.
Les étapes d'une campagne de marketing
électronique
4.3.3. Supports publicitaires en ligne utilisés
par ORANGE RDC
L'internet est un élément parmi les canaux de
communication de masse medias chez ORANGE RDC.
Les supports qu'utilisent Orange pour sa publicité en
ligne sont les suivants :
ü Facebook
À travers sa page officielle, Organise maintient un
contact directe, permanent et interactif avec son public cible en vue de les
persuader à consommer ses produits et services, ou informer ce dernier
sur les nouveaux offres et avantages offerts par l'entreprise.
La page Facebook d'Orange RDC a pour objectif d'informer la
cible des actualités et nouveautés de la marque et de
répondre à toutes les interrogations des internautes concernant
Orange.
Signalons qu'avec plus de 28 millions d'abonnés actifs,
la page facebook d'Orange reste un support très efficace pour
véhiculer le message de manière efficiente.
ü Twitter et site web
En dehors de la page facebook, Orange possède
également une compte Twitter avec 9 millions de ``suiveurs'' et un site
web dynamique où l'internaute peut acheter les produits Orange,
s'informer et poser leurs problèmes et des questions concernant les
produits et services Orange.
4.3.4. Indicateurs de performance
commerciale
Dans le cadre de ce présent mémoire, nous
analyserons un seul indicateur qui est le chiffre d'affaires
réalisé par Orange via la publicité en ligne.
4.3.4.1. Évolution des coûts
publicitaires(*) en ligne chez Orange RDC de 2015 à 2018
Définition
Les coûts publicitaires sont constitués par
toutes les dépenses engagées par l'entreprise Orange pour la
réalisation des activités du marketing en ligne.
Le budget des actions publicitaires chez Orange est fonction
des objectifs poursuivis par la société et des moyens ou support
publicitaire utilisés.
Dès lors, les dépenses publicitaires chez Orange
pour la période d'analyse c'est-à-dire de 2015 à 2018 se
présentent dans le tableau et graphique ci-après :
Tableau N°02 : Évolution des
dépenses publicitaires d'Orange
Années
|
Évolution des dépenses
publicitaires
|
Écart
|
Valeurs
|
%
|
Valeurs
|
%
|
2015
|
1.886.800
|
14,04
|
|
|
2016
|
1.920.100
|
14,29
|
33.300
|
1,1
|
2017
|
4.708.500
|
35,04
|
2.788.400
|
91,8
|
2018
|
4.923.400
|
36,63
|
214.900
|
7,1
|
Total
|
13.438.800
|
100
|
3.036.600
|
100
|
Élaboré par nous-mêmes sur base des
données collectées dans les rapports annuels financiers 2015,
2016, 2017 et 2018 d'Orange
Commentaire
En analysant le tableau et graphique ci-haut, nous constatons
que la société ORANGE a mis des moyens conséquents pour la
publicité de ses produits et services. La société ORANGE a
engagé une dépense publicitaire de 13.438.800 € sur toute la
période de notre étude.
Ainsi donc ces dépenses en publicité ne font
qu'augmenter d'année en année, dans l'ordre de :
1.886.800€ soit 14,04% en 2015,
1.929.100€ soit 14,29% en 2016 ;
4.708.500€ soit 35,04% en 2017 et
4.923.400€ soit 36,63% en 2018. Ce qui
démontre la volonté de la société ORANGE à
contrer la concurrence afin de s'imposer sur le marché.
Variations de
périmètres
La forte croissance des dépenses publicitaires d'Orange
RDC entre 2015 et 2016 est due à l'acquisition à 100 % de
l'opérateur mobile Tigo en avril 2016. La consolidation des
activités d'Orange et de Tigo à permis à ORANGE de
renforcer sa présence dans le pays et ainsi augmenter ses
dépenses en terme des publicités (dont dépenses
sponsoring, promotion, parrainage, communication)69(*).
4.3.5. Évolution du chiffre d'affaires d'Orange
RDC de 2015 à 2018
Par chiffre d'affaires, nous entendons l'ensemble des recettes
réalisées par une entreprise pendant une période bien
déterminée.
D'un point de vue financier, l'analyse du chiffre d'affaires
de la société ORANGE est très indispensable dans la mesure
où :
Ø Elle concoure à l'appréciation du
dynamisme de la société à travers sa part de
marché.
Ø Elle permet d'évaluer la
société
Ø Et également évaluer et ou suivre la
performance des ventes
Le chiffre d'affaires peut se calculer pour n'importe quelle
période, cela dit il est souvent calculé de façon
mensuelle, trimestrielle et annuelle. Cette notion est le premier indicateur de
performance des ventes d'une entreprise70(*).
Les ventes réalisées par ORANGE pour la
période allant de 2015 à 2018 se présentent dans le
tableau et graphique ci-dessous :
Tableau N° 03 : Évolution du chiffre
d'affaires d'Orange
Années
|
Chiffres d'affaires (en millions d'euros)
|
Écart
|
Valeurs
|
%
|
Valeurs
|
%
|
2015
|
91
|
11
|
|
|
2016
|
215
|
27
|
124
|
75
|
2017
|
239
|
30
|
24
|
14
|
2018
|
257
|
32
|
18
|
11
|
Total
|
802
|
100
|
166
|
100
|
Élaboré par nous-mêmes sur base des
données recueillies dans les rapports annuels financiers, documents
référentiels du groupe ORANGE, 2015, 2016 et 2018.
Commentaires
Au regard du tableau et graphique ci-haut
présentés, sur toute la période observée, nous
constatons que les ventes chez ORANGE spécialement pour ses produits et
services et de 802 millions d'euros.
Ainsi il évolue au fil des années dans l'ordre
de 91 millions soit 11% en 2015; 215 millions soit 27% en 2016 ;
239 millions soit 30% en 2017 et 257 millions soit 32% en 2018.
Variations de périmètres
La forte croissance du chiffre d'affaire d'Orange RDC entre
2015 et 2016 est due à l'acquisition à 100 % de
l'opérateur mobile Tigo en avril 2016 pour un montant net de 178
millions d'euros. La consolidation des activités d'Orange et de Tigo
à permis à ORANGE de renforcer sa présence dans le
pays.71(*)
Tableau N° 04 : Évolutions des
abonnés d'Orange RDC (Nombre de clients des services mobiles dont
clients avec forfaits et clients avec offres
prépayées)
Années
|
Nombre d'abonnés services mobiles
|
Écart
|
Valeurs
|
%
|
Valeurs
|
%
|
2015
|
5.300.000
|
16
|
|
|
2016
|
7.262.000
|
23
|
1.962.000
|
37
|
2017
|
9.059.000
|
28
|
1.797.000
|
34
|
2018
|
10.602.000
|
33
|
1.543.000
|
29
|
Total
|
32.223.000
|
100
|
5.302.000
|
100
|
Élaboré par nous-mêmes sur base des
données recueillies dans les rapports annuels financiers, documents
référentiels du groupe ORANGE 2015, 2016 et 2018
Commentaires
Au regard du tableau et graphique ci-dessus, nous constatons
que le nombre d'abonnés d'Orange sont subi une forte croissance dans
l'ordre de 5.300.000 soit 16% ; de 7.262.000 soit 23% ; de
9.059.000 soit de 28% et de 10.602.000 soit 33% respectivement en 2015, 2016,
2017 et 2018.
Variations de périmètres
Le nombre de clients mobile d'Orange, qui était de 5,3
millions à fin 2015, atteignait 7,3 millions à fin 2016, soit une
progression de 38 % principalement due au rachat d'Oasis.72(*)
4.3.6. Calcul de la valeur réduite
Pour faciliter le calcul, nous allons diviser toutes les
valeurs par la plus petite valeur.
Tableau N°05 : Valeurs
rapprochées
Année
|
Budget publicitaire
|
Valeur Réduite
|
Chiffre d'affaires
|
Valeur réduite
|
2015
|
1.886.800
|
1,00
|
91.000.000
|
48,22
|
2016
|
1.920.100
|
1,01
|
215.000.000
|
113,95
|
2017
|
4.708.500
|
2,50
|
239.000.000
|
126,67
|
2018
|
4.923.400
|
2,61
|
257.000.000
|
136,21
|
Élaboré par nous-mêmes sur base des
données recueillies dans les rapports annuels financiers, documents
référentiels du groupe ORANGE 2015, 2016 et 2018
4.3.7. Calcul de coefficient de corrélation
entre les coûts publicitaires et le chiffre d'affaires d'Orange
RDC
Dans cette étude, nous considérons des
séries statistiques sur deux variables et nous cherchons à savoir
s'il existe une relation entre les valeurs de ces variables.
Ainsi , nous aurons à comparer le chiffre d'affaires et
les dépenses allouées aux actions marketing de la Banque
Internationale pour l'Afrique au Congo pour enfin démontrer l'influence
des actions marketing sur le chiffre d'affaires de cette institution
financière bancaire.
La corrélation sert à mesurer l'intensité
entre deux variables qui se traduit par le coefficient de corrélation
(r). Ce dernier consiste à comparer et à
déterminer le degré de liaison entre deux ou plusieurs
phénomènes. Donc, il sert à établir une relation de
cause à effet.
· Si r= #177; 1, il y a une liaison favorable
entre les valeurs de X et Y ;
· Si r= 0, la liaison est défavorable
entre les valeurs de X et de Y ;
· Si r= -1, il n'existe pas une liaison entre les
variables de X et de Y.
Il est cependant indiqué de calcul R2
(coefficient de détermination), afin d'analyser l'expression de la
contribution des actions publicitaires en ligne dans la réalisation du
chiffre d'affaires global de la période étudiée.
D'où, la comparaison des variables ci-dessus, nous
permettra de voir si réellement les dépenses publicitaires en
ligne ont causées l'augmentation du chiffre d'affaires d'Orange.
Pour faciliter le calcul de l'apport de la publicité en
ligne sur l'évolution du chiffre d'affaires chez ORANGE s'effectuera par
l'étude de la corrélation entre les dépenses publicitaires
de produits et services ORANGE, considéré comme variable
indépendant (x) et le chiffre d'affaires de
l'entreprise, considéré comme variable dépendant
(y).
Tableau N°06 : Calcul de coefficient de
corrélation entre les coûts publicitaires et le chiffre d'affaires
d'Orange
Année
|
X
|
Y
|
|
|
|
|
|
2015
|
1,00
|
48,22
|
- 0,78
|
- 58,04
|
0,6084
|
3368,64
|
45,27
|
2016
|
1,01
|
113,95
|
- 0,77
|
- 7,69
|
0,5929
|
59,14
|
5,92
|
2017
|
2,50
|
126,67
|
0,72
|
20,41
|
0,5184
|
416,57
|
14,69
|
2018
|
2,61
|
136,21
|
0,83
|
29,95
|
0,6889
|
897,00
|
24,85
|
|
7,12
|
425,05
|
0
|
0
|
28,5156
|
4741,35
|
90,73
|
|
1,78
|
106,26
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
La moyenne de dépenses publicitaires
La moyenne du chiffre d'affaires
X1= Écart type de dépenses
publicitaires
Y2= Écart type du chiffre d'affaires
r = La corrélation
Commentaire :
Pour qu'il ait corrélation entre deux variables (X et
Y), le coefficient de corrélation doit se situer dans l'intervalle
compris entre -1 et + 1.
Ainsi, dans le cadre de notre étude, nous avons
trouvé un coefficient de corrélation de 0,45. Ce dernier respecte
l'intervalle et montre que les coûts publicitaires consacrés par
ORANGE influence le chiffre d'affaires de cette entreprise à 45%. En
conséquence, ces dépenses ont un impact positif sur la
rentabilité de la société. Le 55% restant du chiffre
d'affaires est réalisé par d'autres actions du marketing.
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Nous voici au terme de notre mémoire portant sur
apport de la publicité en ligne dans la maximisation du chiffre
d'affaires d'une entreprise de télécommunication,
« cas d'Orange RDC » de 2015 à 2018.
Dans cette étude, notre objectif majeur était
d'étudier les actions publicitaires en ligne organisées par
ORANGE pour la vente de ses produits et services, les avantages de la
publicité en ligne chez ORANGE RDC et savoir ensuite si les
actions markéting réalisées ont d'apport sur la
maximisation du Chiffre d'affaires d'Orange RDC
De méthodes et techniques de recherches nous ont
aidés à élaborer ce travail. En ce qui nous concerne, nous
avons utilisé les méthodes structuro-fonctionnelles, statistiques
et déductives. Pour ce qui des techniques, nous avons recouru à
la documentation et l'interview.
Ce qui a permis de diviser ce travail en deux parties
(théorique et pratique) comprenant en tout quatre chapitres. Le
premier a traité des généralités sur l'entreprise
et le marketing en ligne, le deuxième a développé les
outils de la publicité en ligne, alors que le troisième
présente l'entreprise ORANGE RDC et le quatrième se focalise sur
l'analyse de l'apport de la publicité en ligne sur la maximisation du
chiffre d'affaires.
Après analyse de données reçues de cette
entreprise qui est la ORANGE, l'investigation menée sur la pratique de
la publicité en ligne au sein d'Orange, nous avons relevé ce
suit :
Ø La société ORANGE mène une
politique de publicité en ligne de haute qualité qui lui permet
de renforcer sa notoriété ainsi que son image en accroissant une
part de marché importante dans son domaine d'activité
stratégique qui est le secteur de la télécommunication;
Ø D'autre part, elle utilise les actions
publicitaires sur les réseaux sociaux et son site web de
façon bien organisée ;
Ø Elle atteint ses objectifs essentiels comme
l'augmentation des abonnées, la vente de ses produits et
services ;
Ø Elle alloue un budget à ses fins et ce dernier
contribue positivement à l'accroissement de son chiffre
d'affaires ;
Ø Les indicateurs de performance commerciale ont bien
évolué durant la période sous étude pour preuve les
dépenses marketing ainsi que le chiffre d'affaires ont
évolué d'une manière croissante ;
Ø Que le déterminant du coefficient de
corrélation prouve que l'apport de la publicité en ligne dans la
maximisation des recettes d'Orange est de 45% ;
Voici, en quelques lignes comment cette entreprise s'organise
et comment elle met en pratique l'E-marketing et particulièrement la
publicité en ligne au niveau de ses activités commerciales. Cela
prouve à suffisance pourquoi elle est une des plus grandes entreprises
en République Démocratique du Congo.
De tout ce qui précède, nous confirmons
l'hypothèse de départ selon laquelle ORANGE utilise
l'E-marketing pour accroitre sa notoriété ainsi que son image en
accroissant une part de marché importante dans son domaine
d'activité.
De ce fait, nous suggérons aux autorités
d'Orange de multiplier des efforts dans la recherche en matière de
nouvelles technologies de l'information et de la communication, plus
particulièrement l'E-publicité en vue d'apporter des innovations
à ces variables afin de stimuler encore l'usage de ses services pour
maximiser son chiffre d'affaires et occuper une position
préférentielle face à ses concurrents.
Enfin, nous ne prétendons pas avoir abordé et
analysé toutes les notions de l'E-publicité mais
néanmoins, nous pensons avoir ouvert une brèche pour les
chercheurs à venir et sollicitons votre indulgence pour toutes les
incohérences contenues dans ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
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réseau, Dunod, Paris, 1996
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1976
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5. HENRI ISAAC, E-commerce: de la stratégie à
la mise en oeuvre opérationnelle, éd. Dalloz, paris, 2010
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12. Marcel DOBILL, Comptabilité OHADA, Tome I,
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13. Marcel DOBILL, Comptabilité OHADA, Tome III,
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18. VERHULT A., Économie Politique, éd.
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2. CRUTZEN : Cours d'Economie des Entreprises,
2ème éd. Wesmaell, Namur, 1965
3. FEKKAK U., Cours de Gestion Financière, pdf, 2012 -
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4. KILONDO NGUYA, Méthodes des recherches en sciences
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1. Christophe RESCAN, E-commerce : optimisation de la
performance marketing et commerciale par l'intégration d'une
démarche analytique, Mémoire de fin d'études,
Université de Rennes 1, 2010, inédit
2. N'KODIA NTASI KEITA : influence de la publicité
sur le comportement des abonnés d'une entreprise de
télécommunication, cas de Vodacom Congo, travail de fin de cycle,
ISG - Kinshasa, 2017, inédit.
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5. Laurent Florès, « Internet : Outil du
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», Université Panthéon Assas - Paris 2, 7 Juillet 2009
6. Laurent Florès, Brigitte Müller, Meriem Agrebi,
Jean-Louis Chando, « Impact des sites de marque : effets de la visite et
apports des outils relationnels », dans Revue française du
Marketing, n°217 (2008)
7. ORANGE, Documents de référence, rapport
financier annuel 2015, 2016, 2017 et 2018
8. Seth Godin, Permission marketing. Les Leçons
d'Internet en marketing, Maxima, 2000
9. Slater et Narver, « The Effect of a Market Orientation
on Business Profitability», in Journal of Marketing, n°54 (1990)
10. UNODI, La sous-traitance et la modération, 1974
V. WEBOGRAPHIE
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2.
http://blogs.forrester.com/interactive_marketing/2009/12/defining-earned-owned-and-paidmedia.html
3. MédiasSociaux.com, 31mai 2010,
http://www.mediassociaux.com/2010/05/31/une-definition-du-social-media-marketing
4. GUILLAUME PARROU, Initiation au Marketing digital,
www.openclassrooms.com
5. E-marketing Newsletter http://www.emarketnewsletter.com
6. www.iafrance.com
7. www.wikipedia.com
8. www.Orange.cd
TABLE DES
MATIÈRES
ÉPIGRAPHE
i
IN MEMORIAM
ii
DÉDICACE
iii
AVANT PROPOS
iv
INTRODUCTION
5
1.1. Hypothèse
6
2. Choix et intérêt du sujet
6
2.1. choix du sujet
6
2.2. intérêt du sujet
7
3. méthodes et techniques
7
3.1. Méthodes
7
3.1.1. Méthode structuro-
fonctionnelle
7
3.1.2. Méthode Statistique
8
3.1.3. Méthode déductive
8
3.2. Techniques
8
3.2.1. La technique documentaire
8
3.2.2. La technique d'interview libre et
questionnaire
8
4. Délimitation spatio-temporelle
9
4.1. Délimitation dans l'espace
9
4.2. Délimitation dans le temps
9
5. CANEVAS DU TRAVAIL
9
CHAPITRE PREMIER :
GÉNÉRALITÉS SUR L'ENTREPRISE ET LE MARKETING EN LIGNE
10
1.2. Rôle de l'entreprise
10
1.2.1. Le rôle économique
10
1.2.2. Le rôle social
10
1.2.3. Le rôle financier
10
1.3. Objectifs
11
1.4. But
11
1.5. Formes d'entreprises
11
1.5.1. Société anonyme
11
1.5.2. Société à
Responsabilité Limitée (S.A.R.L)
11
1.5.3. Société en Nom Collectif
(S.N.C)
11
1.5.4. Société en Commandite
Simple
11
1.6. Classification des entreprises
11
1.6.1. D'après leur nature
juridique
12
1.6.1.1. Les entreprises privées
12
1.6.1.2. Les entreprises publiques
12
1.6.1.3. Les entreprises mixtes
12
1.6.2. D'après leur taille ou
dimension
13
1.6.2.1. Les petites et moyennes
entreprises
13
1.6.2.2. Les grandes entreprises
14
1.6.3. D'après leur domaine
d'activités
15
1.6.3.1. Les entreprises commerciales
15
1.6.3.2. Les entreprises de prestation des
services
15
1.6.3.3. Les entreprises agricoles
15
1.7. Fonctions des entreprises
15
1.8. Traits caractéristiques des
entreprises
17
SECTION 2 : NOTIONS SUR L'E-MARKETING
17
2.1. Notions
17
2.2. Définitions
18
2.3. Les différents concepts
liés à l'e-marketing
19
2.3.1. Marketing digital
19
2.3.2. Web Marketing
19
2.4. L'appropriation de l'internet par le
marketing
19
2.4.1. L'adaptation du Marketing à
Internet
20
2.4.1.1. L'Internet et le Mix marketing
20
2.4.1.2. Internet et la politique de
communication
21
2.4.1.3. L'orientation client
22
2.5. E-marketing : un Marketing
alternatif
23
2.5.1.1. L'émergence du web acteur
23
2.5.1.2. Du marketing de l'interruption vers
un marketing de permission
24
2.5.1.3. Le marketing viral
25
2.6. Les différents leviers
opérationnels du E-marketing
25
2.6.1. Les leviers de communication de
marque
25
2.6.2. Les leviers d'acquisition
26
2.6.3. Les leviers relationnels
27
2.7. L'E-marketing face au marketing
traditionnel
28
2.7.1. Les spécificités de
l'E-marketing
28
2.7.2. Du point de vue ciblage
30
2.7.3. Du point de vue mesure de
l'efficacité
30
2.7.4. Du point de vue de
l'annonceur :
30
2.8. Stratégies E-marketing
illustrées
31
2.8.1. Le buzz marketing :
31
2.8.2. Search engine marketing :
31
2.8.3. La co-création :
31
2.8.4. Beags d'entreprise :
31
2.8.5. Présence marketing :
32
2.8.6. Réseaux sociaux :
32
2.8.7. L'ubiquate marketing :
32
2.9. Les avantages et inconvénients de
« e-marketing »
32
2.9.1. Avantages
32
CHAPITRE DEUXIÈME : LES OUTILS DE
LA PUBLICITÉ EN LIGNE
35
Section
1 : Généralités sur la publicité en
ligne
35
2.1. Notions
35
2.1. Notions
35
2.3. Les Types de publicité sur
Internet
35
2.3.1. Les bannières
35
2.3.2. Fenêtre publicitaire (ou
fenêtre-pub)
36
2.3.3. Annonce textuelle
36
2.3.4. Les Avantages de la publicité
sur Internet
36
2.3.4.1. L'efficience
36
2.3.4.2. Le payement au clic
36
2.3.4.3. L'efficacité
36
2.3.4.4. Ciblage bien défini
36
2.3.4.5. Accroissement de la
notoriété
37
2.3.4.6. Facile d'en mesurer
l'efficacité
37
2.3.5. Les limites de la publicité
37
2.3.5.1. La baisse du taux de clic sur les
bannières
37
2.3.5.2. La modification
régulière de la conception et la formulation de l'annonce
37
2.3.5.3. Le clic sans payement
37
2.3.6. Les différentes formes de
publicités sur internet :
37
2.3.6.1. Les formats classiques
38
2.3.6.2. Les formats Rich Média :
39
2.3.6.3. Les autres formes possibles de
publicités sur Internet :
40
2.4. Les capacités de ciblage sur
internet
41
2.4.1. Le ciblage opt-in ou
personnalisé
41
2.4.2. Le ciblage comportemental
41
2.4.3. Le ciblage sur protocole Internet
41
2.4.5. Le ciblage par profil interne
déclaré
41
2.4.6. Le ciblage géographique
42
1. Les agences de communication :
42
2. Les centrales d'achats d'espace :
43
3. Les piges de bandeaux publicitaires :
43
2.6. Mise en place d'une campagne
publicitaire sur internet :
43
2.6.1. La définition des objectifs de
campagne
43
2.6.2. Détermination de la cible de
communication
44
2.6.3. Durée de la campagne
47
2.6.4. Détermination du Budget
47
2.7. Webplanning
47
2.7.2. Les outils d'analyse d'une campagne
publicitaire en ligne
48
2.7.4. Les limites de la mesure d'audience
Internet par panels user centric :
49
2.7.5. Les coûts et modes de
tarification d'une campagne Internet :
49
2.8. La mesure d'efficacité
publicitaire sur Internet :
50
CHAPITRE QUATRIÈME : ANALYSE DE L'APPORT
DE LA PUBLICITÉ EN LIGNE SUR LA MAXIMISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES CHEZ
ORANGE RDC
62
4.1.2.2. Organisation de la communication
marketing d'ORANGE
64
1. Publicité
64
2. Télévision
64
3. Radio
64
4. Les journaux
64
5. Les affiches et imprimés
65
6. L'internet
65
7. Promotion des ventes
65
8. Le mécénat
65
9. Le parrainage
65
10. Le sponsoring
66
11. La force des ventes
66
12. Les relations publiques
66
13. Le marketing direct
66
4.2.1. Les produits ORANGE
66
4.2.2. Les services ORANGE
67
CONCLUSION GÉNÉRALE
77
TABLE DES MATIÈRES
81
* 1KILONDO NGUYA,
Méthodes des recherches en sciences sociales, notes de cours
Économie G2,UNILU, inédit, 2009-2010, p.11
* 2 M. GRAWITZ,
Méthode de sciences sociales, 11ème éd.,
Ed. Dalloz, Paris, 2001, p.79
* 3 RONGER, Méthodes
des recherches en Sciences Sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, p.6
* 4 FEKKAK U., Notes de cours de
Gestion Financière, pdf, 2012 - 2013
* 5 KINZONZI V.P.,
Contrôle de gestion et développement, éd. Kinshasa,
1989, P5.
* 6 VERHULT A.,
Économie Politique, éd. CRP, Kinshasa 1, 1984, P22
* 7DOBILL M.,
Comptabilité OHADA, Tome I, Karthala et AECC, 2013, P.33 à
34
* 8 COHEN E. et NORDMANN,
Technique d'organisation et de gestion financière des
entreprises, tome I, éd. Dunod, Paris, 1976, P.629
* 9 KINZONZI V.P., Op.cit.
P.5-7
* 10 DOBILL M.,
Comptabilité OHADA, Tome III, Karthala et AECC, France, 2013,
P.27 ; 43
* 11Idem, P27
* 12 KINZONZI V.P.,
Comptabilité Élémentaire, Tome I, éd.
Foucher, Paris, 1989, P.49
* 13 SILEMA :
Encyclopédie de l'économie de gestion, éd. DUNOD,
Paris, 1985, P.484
* 14 KITOP J., A propos de
la profération des taxes au zaïre : Quelques
réflexions, In Entrepreneur, n°3, Décembre, 1989, P.27
* 15 LASSORT J., et CLAVIER
J.L., Les P.M.E. dans les pays ACP ; in Courrier n°115, Mai-juin,
1989, P.58
* 16 UNODI, La sous-traitance
et la modération, 1974, P.5
* 17 Idem, P.12
* 18 CRUTZEN : Notes de
cours d'Economie des Entreprises, 2ème éd.
Wesmaell, Namur, 1965, P.27
* 19 BROUSSEAU. E,
intermédiation par le réseau, Dunod, paris, 1996, p.34
* 20 HENRI ISAAC,
E-commerce: de la stratégie à la mise en oeuvre
opérationnelle, éd. Dalloz, Paris, 2010, p.43-44
* 21
www.wikipedia.com/E-marketing
* 22 BRESSOLLES G.,
op.cit. P9
* 23 MESBAH Réda,
complément E-marketing, Master marketing, École des Hautes
Études Commerciales, Alger, inédit, 2009
* 24RESCAN C., E-commerce :
optimisation de la performance marketing et commerciale par
l'intégration d'une démarche analytique, Mémoire de fin
d'études, Université de Rennes 1, 2010, inédit
* 25 LENDREVIE J., LÉVY
J., LINDON D., Mercator, 8ème édition, Dunod, 2006,
P197
* 26 KOTLER P., DUBOIS B.,
Marketing management, 12ème édition, Pearson, 2006
* 27 LENDREVIE J., LÉVY
J., LINDON D., op.cit P198
* 28 CATHERINE V., Le
marketing: la connaissance du marché et des consommateurs, de
l'étude de marché aux choix stratégiques, le marketing
mix, Gualino, 2005
* 29 Efthymios
Constantinides, « The 4S Web-Marketing Mix model », University of
Twente, 2002
* 30 RESCAN C., op.cit.,
P.19
* 31RESCAN C. op.cit., P20
* 32 FLORÈS L.,
MÜLLER B., AGREBI M., CHANDO JL, Impact des sites de marque : effets de
la visite et apports des outils relationnels », dans Revue
française du Marketing, n°217 (2008)
* 33 SLATER et NARVER, «
The Effect of a Market Orientation on Business Profitability», dans
Journal of Marketing, n°54 (1990)
* 34 FLORÈS L., «
Internet : Outil du Marketing Relationnel et Outil d'Aide à la
Décision Marketing », Université Panthéon Assas -
Paris 2, 7 Juillet 2009
* 35 FLORÈS L.,
Op.cit.
* 36 RESCAN C., Op.cit. P21
* 37 FORRESTER, 16
décembre 2009,
http://blogs.forrester.com/interactive_marketing/2009/12/defining-earned-owned-and-paidmedia.html
* 38 GODIN S., Permission
marketing. Les Leçons d'Internet en marketing, Maxima, 2000
* 39
www.wikipedia.com/marketing viral
* 40 LENDREVIE J., De BAYNAST
A., Publicitor, 7ème édition, Dunod, P97, 2008
* 41
MédiasSociaux.com, 31mai 2010,
http://www.mediassociaux.com/2010/05/31/une-definition-du-social-media-marketing
* 42 ibidem
* 43 MédiasSociaux.com,
Op.cit.
* 44 BRESSOLLES G.,
op.cit P9
* 45 PARROU G., Initiation au
Marketing digital, www.openclassrooms.com
* 46 BRESSOLLES G., op.cit
P10
* 47 PARROU G., Op.cit
* 48 PARROU G., Op.cit
* 49E-marketing Newsletter
http://www.emarketnewsletter.com
* 50Idem
* 51 KEPEKLIAN G.
Déployer un projet web 2.0, éd. Eyrolles, Paris, 2011,
P.17
* 52 KEPEKLIAN G. op, cit,
p.22
* 53 www.iafrance.com
* 54 www.wikipedia.com
* 55 BRESSOLLES G., op.cit
P67
* 56 CONSTANCIAS C.,
MALVAULT L., RONIN A. : la publicité sur internet, Groupe C3,
Paris, France
* 57 SOUINI A. et Co., op.cit
P54
* 58 Idem.
* 59 SOUINI A. et Co., Op.cit
P.68
* 60 SOUINI A. et Co., Op.cit
P.73
* 61Asmaa SOUINI et Co., Le
comportement d'achat du consommateur sur internet, 1ère
année Master Marketing et Management Commercial, Université
Mohamed V, Maroc, 2012
* 62 BRESSOLLES G., Op.cit
P.67
* 63 La moyenne des
dépenses publicitaires en France
* 64 ORANGE, rapport financier
annuel, document référentiel 2018 P6
* 65 ORANGE, Rapport annuel
financier 2018, P5 ; P26
* 66 Statistiques fournies par
l'Autorité de Régulation de Poste et
Télécommunication, 2ème trimestre 2018
* 67 ORANGE, rapport financier
annuel, document référentiel 2018, P9
* 68 Ibidem P86
* Dont dépenses de
sponsoring, promotion, parrainage, communication
* 69 ORANGE, rapport annuel
financier
* 70 www.l-expert-comptable.com
* 71 Rapport annuel financier,
document référentiel d'Orange, 2016, P69
* 72 ORANGE, Rapport annuel
financier, document référentiel 2017, P69
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