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L'analyse financière outil indispensable dans la gestion d'une entreprise pétrolière. Cas de United Petroleum.


par Christian Kantu
Institut Supérieur de Statistique - Licence 2018
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHIE

« Car lequel de vous s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer le coût et voir s'il a de quoi la terminer. »

Luc14 :28

DEDICACE

A vous mon père, Pascal Mutombo Mwanasahu ;

A vous ma mère Henriette MBUYI MWAMBA ;

A vous mes frères et soeurs : Stanis TSHUNZA, Martin MUKENDI, Elie KAYUMBI, Adel YOMBO, Roger MATAMBA, Papy MWAMBA, Marie NDAYA, Trésor MUTOMBO, et la petite Déborah KAJA ;

A mes cousins et cousines ;

A mes nièces et neveux ;

A mes amis ;

A tous ceux qui me sont chers, je dédie ce modeste travail fruit de vos soutiens moraux et matériels.

KANTU MUTOMBO Laurent Christian

REMERCIEMENTS

Le présent travail n'est pas seulement le fruit de nos propres efforts mais aussi les efforts de bien de personnes à qui nous exprimons nos vifs remerciements.

Nos remerciements s'adressent à toutes les autorités académiques et corps professoral de l'INSTITUT DUPERIEUR DE STATISTIQUES, pour nous avoir assuré une formation adéquate, sans laquelle nous ne serions pas à la hauteur de la rédaction du présent travail et en particulier au chef des travaux LUNGANGA KABUNDI Prospère et à l'assistant Christian BASUME d'avoir eu la volonté d'initier et de corriger le présent travail malgré leurs multiples préoccupations.

Nos remerciements sont ensuite adressés à vous parents, Pascal Mutombo Mwanasahu et Henriette MBUYI MWAMBA pour vos soucis de responsable, vos sacrifices consentis pour nous et pour vos privations endurées pour notre éducation et notre formation, que le tout puissant vous inspire davantage pour conduire notre famille vers des destinés lesplus meilleurs.

Nos remerciements s'adressent également à vous mes frères et soeurs Stanis TSHUNZA, Martin MUKENDI, Elie KAYUMBI, Adel YOMBO, Roger MATAMBA, Papy MWAMBA, Marie NDAYA, Trésor MUTOMBO, et la petite Déborah KAJA pour votre affection fraternelle.

Nous ne pouvons pas terminer, sans remercier nos compagnons, il s'agit de : Joël KABEYA, Hugo BINENE, Rex MAYUKA, Freddy KABAMBA, Jules KAHOZI, Mike FWAMBA, Dany TSHIKALA, Junior KYANZA qui par leurs remarques nous encouragent à travailler.

Enfin, à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué moralement ou matériellement à l'aboutissement de ce travail.

Nous disons merci.

KANTU MUTOMBO Laurent Christian

INTRODUCTION

I. PRESENTATION DU SUJET

A la création, toute entreprise cherche à se constituer un capital nécessaire capable de couvrir les frais de premier établissement tels que : les frais de constitution, des frais de publicité et de lancement, les frais de fonctionnement antérieurs au démarrage etc. l'acquisition des valeurs actives ainsi que les fonds de roulement de ceci découle le calcul d'un capital initial fixe nécessaire. Par ailleurs l'efficacité de la firme dépendra autant de la qualité de l'organisation et de la gestion qu'à celle des équipements et des procédés d'exécution des tâches matérielles.

Concrètement l'entreprise doit faire un choix entre le financement interne c'est-à-dire les apports des propriétaires et le financement externe constitué du capital emprunté. Après que la firme aura résolu les problèmes liés à l'origine des capitaux, il lui faudra s'assurer d'une sécurité financière ; les problèmes liés à la transformation des ressources obtenues en emplois ou en capitaux productifs.

Face à l'environnement économique dynamique, l'entreprise est souvent confrontée à des difficultés telles que la concurrence, le changement des exigences fiscales et sociales, l'inflation monétaire ce qui demandent une plus grande compétitivité pour permettre à l'entreprise de faire face tant aux opportunités qu'aux menaces d'équilibre financière pensons-nous devient un miroir, une sorte de chemin à suivre par l'entreprise pour le respect de la règle dite de « l'équilibre financier minimum » pour palier tant soit peu aux risques. Toutes fois, le respect de la dite règle ne signifie pas « absence des problèmes », mais un minimum de sécurité financière car tout dépendra comme nous l'avons dit tantôt du caractère changeant des réalités économiques.

Ainsi, l'analyse financière devient un outil indispensable dans la gestion d'une entreprise qui justifie notre sujet : « analyse financière comme outil indispensable dans la gestion d'une entreprise pétrolière. »

Exemple United Petroleum

II. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Avant d'aborder le vif de notre sujet, il est nécessaire de préciser le motif du choix de celui-ci. Par après nous allons présenter successivement l'intérêt personnel de ce sujet, d'intérêt scientifique ainsi que de l'entreprise United Petroleum.

II.1. Choix du sujet

Le choix du sujet traité dans ce travail a été motivé par le fait que, United Petroleum contribue dans l'approvisionnement, le stockage et la distribution du carburant. Par conséquent une entreprise oeuvrant dans ce domaine doit être financièrement équilibrée et rentable pour assurer régulièrement son activité.

Ainsi nous avons voulu vérifier si United Petroleum garde son équilibre financier et si elle est rentable pour atteindre ses objectifs. La seconde motivation a été celle de nous rassurer de la conformité de la théorie relative à la gestion financière apprise tout au long de notre formation académique à la pratique sur terrain. Ceci nous a permis de démontrer l'importance de l'analyse financière dans une entreprise.

II.2. Intérêt du sujet

a. intérêt personnel

C'est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de l'analyse financière, car nous estimons que les recherches sur le sujet contribueront à améliorer notre expérience surtout au travail.

A partir de ce sujet nous avons eu une occasion propice d'approfondir l'étude et la pratique de l'analyse financière d'une entreprise qui est un outil indispensable à sa pérennité.

b. intérêt scientifique

Étant donné que notre travail est un travail de recherche orientée dans le domaine de gestion, il constitue un document qui met en évidence des données réelles, qualitatives et vérifiables pouvant servir à d'autres recherches ultérieures. Nous allons chercher à démontrer de quelle manière l'analyse financière devient un outil indispensable dans la gestion des entreprises, en l'occurrence des établissements commerciaux du domaine pétrolier.

c. intérêt sociétal

Cette étude pourra être bénéfique à United Petroleum étant donné qu'elle va dégager sa santé financière. Elle pourra aussi intéresser les partenaires de cette institution qui suivent de près sa gestion. Enfin l'étude présente de l'intérêt à toute entreprise commerciale soucieuse d'assurer sa pérennité car l'analyse financière est un instrument dynamique et indispensable à la gestion éclairée de toute entreprise par les renseignements qu'elle est susceptible de fournir.

III. ETAT DE LA QUESTION

Par état de la question, nous entendons l'incertitude des connaissances cadrant avec notre sujet, il a pour objectif de prouver l'originalité de notre sujet d'étude. L'état de la question est une phase ou étape par laquelle le chercheur fait allusions aux travaux antérieurs pour éviter des redites. Il consiste en un dénombrement de travaux scientifiques antérieurs ayant trait à un sujet de recherche scientifique.

A cet effet nous avons fait appel d'une manière éveillé aux travaux de nos prédécesseurs ayant abordé presque le même sujet que le nôtre dans différentes optiques, c'est notamment :

ILUNGA BINENE Hugo qui a abordé dans son mémoire « Analyse de la structure financière comme outil de gestion par excellence »cas de la Brasimba1(*),a formulé sa problématique, aini dans quelle mesure l'analyse de la structure financière serait un outil de gestion par excellence au sein d'une entreprise et quelle serait sa répercussion de cette dernière sur la rentabilité économique.

En guise de conclusion, le chercheur a affirmé que la structure financière serait un outil de gestion par excellence au sein d'une entreprise si les indicateurs sont calculés régulièrement pour permettre une bonne prise des décisions et orienter la firme vers la réalisation de ses objectifs.

MWENZA MBUMBA, dans son travail de fin d'étude intitulé « analyse de l'équilibre financier par la méthode de fonds de roulement et son impact sur la structure financière » cas de la STL2(*), le récipiendaire a tourné sa réflexion autour du questionnaire suivant : quel est l'impact de la structure financière ?

Le précité a conclu en disant que la STL a eu un déséquilibre financier mais elle était solvable pendant toute la période ayant fait l'objet de son analyse.

En ce qui concerne notre travail, le point de démarcation se situe sur le fait que nous avons fait appel aux notions essentielles de l'analyse financière pour dégager son importance dans la gestion d'United Petroleum.

IV. PROBLEMATIQUE

Notre problématique dans ce travail se présente comme suit :

Ø Comment et en quoi l'analyse financière serait indispensable à la gestion d'une entreprise pour qu'elle influe sur sa rentabilité économico-financière ?

V. HYPOTHESE

En rapport, la question que nous nous sommes posée dans la problématique nous proposons la réponse suivante :

L'analyse financière serait un outil de gestion indispensable au sein de l'entreprise si les indicateurs sont calculés régulièrement et cela constitueraient un tableau de bords qui jouerait une fonction d'aide à la prise de décisions et la répercussion de cette analyse aurait un impact positif sur la rentabilité économico-financière. Si les gestionnaires, après calcul des différents indicateurs, mettaient en oeuvre les résultats obtenus, cela va conduire l'entreprise à assurer son équilibre financier et permettre son autofinancement.

VI. METHODES ET TECHNIQUES

1. Méthodes analytique

Entreprendre une recherche et la mener à bon port requiert les instruments appropriés permettant d'obtenir les informations utiles et les méthodes adoptés.3(*)

En effet, la méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre un objectif.

Dans notre travail, nous avons utilisé la méthode analytique qui consiste à permettre l'analyse scientifique et d'une façon systématique toutes les informations et les données récoltées à l'entreprise United Petroleum.

2. Techniques

La technique est un procédé ou un moyen utilisé dans la récolte des faits à des informations. La technique est aussi un outil à un instrument de recherche dont se servent les chercheurs pour recueillir les données. Pour notre travail nous avons fait appel aux techniques suivantes :

- Technique documentaire ;

- Technique d'interview.

a. technique documentaire : elle consiste à faire une analyse approfondie sur le document écrit dans le but d'arriver à la détermination des faits ou phénomène dont les documents portent des traces en vue d'obtenir des notions précises dans le domaine étudié.

b. Technique d'interview : elle constitue un procès de communication entre l'intervieweur et l'interviewé, procès au cours duquel le premier tente d'obtenir du second les informations dont il a besoin.

VII. DELIMITATION DU SUJET

Elle est opérée par rapport à l'espace de l'étude et par rapport au temps de la période concernée par la recherche.

1. Délimitation temporelle

La période allant de 2013 à 2016 nous permettra d'analyser la structure financière au sein d'United Petroleum, étant donné que les données de 2017 n'étaient pas encore disponibles.

2. Délimitation spatiale

Notre sujet traitera sur la ville de Lubumbashi, ou HYPER PSARO, notre cadre d'étude possède une direction générale et usine de production des produits pétroliers (UNITED PETROLEUM).

VIII. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, ce travail comprend les chapitres suivants :

- Chapitre 1 considération générales et théories avec objectif de définir les concepts de base et de développer des notions clés tout au long de notre travail ;

- Chapitre 2 présentation du champ d'investigation ;

- Chapitre 3 quant à lui porte sur un cadre pratique de l'analyse financière comme outil indispensable dans la gestion d'une entreprise pétrolière, cas de United Petroleum.

CHAPITRE I : LES CONSIDERATIONS GENERALES

SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

I.1.1. L'entreprise

En réalité, le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon les auteurs classés d'après les différents domaines de formation tels que les juristes, les spécialistes en sciences de gestion, en sciences humaines. D'une manière générale l'entreprise est « une structure économique et sociale, financièrement indépendante, produisant des biens et services destinés à un marché concurrentiel ou monopolistique. Elle constitue l'unité fondamentale de l'économie de marché. »4(*)

Selon MOUSSON, l'entreprise se définit comme une organisation dans laquelle un entrepreneur affecte le revenu de production à la production des biens et des services destinés à l'échange dans le but lucratif.5(*)

Etymologiquement le terme dérive de « entreprendre » daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains » aux environs 1480 il prit l'acceptation actuelle de « prendre un risque relever un défi, oser un objectif.

Trois aspects ressortent de cette définition :

- L'entreprise produit : elle crée ou transforme des biens ou services susceptibles de satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités.

- L'entreprise produit pour le marché, cela veut dire qu'elle vend les biens ou les services produit.

- L'entreprise est financièrement indépendante c'est-à-dire qu'elle produit et vend de sa propre autorité sous sa responsabilité à ses risques et péril.

I.1.1.2. Classification des entreprises

Les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères :

A. EN FONCTION DE LEUR ACTIVITE

- Entreprise artisanale : elle n'emploie pas plus de dix salariés.

- Entreprise commerciale : elle achète des biens qu'elle revend sans transformation.

- Entreprise industrielle : elle transforme les matières premières et vend des produit finis (ou semi-fini), elle appartient au secteur secondaire celui de la transformation.

- Société de service : elle revend un travail sans fabrication d'objets physiques.

B. EN FONCTION DE LEUR SECTEUR ECONOMIQUE (déterminé par leur activité principale)

- Secteur primaire : agriculture, sylviculture, pêche, parfois mines.

- Secteur secondaire : industrie, bâtiment et travaux publiques.

- Secteur tertiaire : service.

C. EN FONCTION DE LEUR TAILLE ET DE LEUR IMPACT ECONOMIQUE

Les entreprises sont regroupées en trois catégories ci-après :

- Les grandes entreprises : celles qui se caractérisent par une accumulation importante des productions et des valeurs circulantes avec un effectif de 500 salariés et plus.

- Les petites et moyennes entreprises (PME) : avec un effectif d'au moins 499 salariés et le total actif et passif du bilan ne dépassent pas 3.500.000fc.

- Les multinationales : qui sont les fiscales des grandes entreprises de pays développés et se trouvent dans plusieurs pays.

D. EN FONCTION DE LEUR STATUT JURIDIQUE

- Les entreprises privées : celle qui appartiennent à une personne physiques ou morale.

- Les entreprises semi publiques : dans lesquelles une partie du capital appartient aux personnes physiques ou morales et une autre à l'Etat.

- Les entreprises sociétaires : dans lesquelles le capital appartient à plusieurs personnes appelées associés.

- Les sociétés des personnes : celles dans lesquelles chaque associé s'engage personnellement jusqu'à la concurrence de son apport.

- Les sociétés de coopération : sont celles qui sont composées d'associés dont le nombre et les apports sont variables et dont les parts sont incessibles à des tiers.

I.1.1.3. Mission de l'entreprise

La mission définit les activités ainsi que les grandes orientations d'une entreprise ; elle répond à des questions telles que : « quel est notre business ou encore qui sommes-nous et à quoi voulons nous arriver ? »

Elle doit être clairement définie car elle constitue une fondation solide sur laquelle devrait se bâtir des réalistes objectifs, plans et activités. Il est donc important pour toute organisation de se définir elle-même avant d'entamer quoique ce soit. Cela permettra de mobiliser toutes les forces vives de l'organisation en vue d'atteindre l'objectif commun.

I.1.1.4. Objectif de l'entreprise

Les objectifs ou visées stratégiques se définissent en termes de résultats que l'organisation tente d'atteindre.

Ces résultats sont des mesures de la performance à laquelle veut tendre l'organisation. La fixation des objectifs est d'une importance cruciale car « tant que la direction de l'organisation ne se fixe pas des mesures de performances en termes de positions à atteindre et par un engagement spécifique au niveau de l'action à entreprendre, il y'a un grand risque que la mission stratégique puisse rester une bonne intention mais jamais une réalisation.

I.1.1.5. Croissance d'une entreprise

La croissance de la firme est devenue depuis plusieurs années un sujet passionnant dans la littérature de la gestion des entreprises. Elle a été définie de plusieurs manières par plusieurs auteurs et doctrinaires. « GLUECK l'entend comme étant la politique que l'entreprise poursuit lorsque elle fixe la barre de ses objectifs à un niveau très élevé que celui du temps passé. »6(*)

La formulation des stratégies consiste en un ensemble de dispositions que l'entreprise doit prendre en compte pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé. Cette tâche implique la prise en compte de tous les aspects de la situation interne et externe de l'organisation en vue de sortir un plan d'action permettant d'atteindre des objectifs de l'entreprise. Il s'agit concrètement de rechercher les moyens à utiliser pour prendre en compte les opportunités de l'environnement afin de minimiser les menaces pour atteindre les objectifs.

I.1.1.6. Portefeuille d'une entreprise

Lorsque la direction a examiné les différentes opportunités de croissance de l'entreprise, elle est plus apte à prendre des décisions au sujet de ses lignes des produits existants.

La direction évalue ainsi tous les domaines de son activité afin de pouvoir décider lesquels maintenir, diminuer ou éliminer dans son portefeuille de produits. Son travail sera toujours de revoir le portefeuille d'activités en retirant les affaires peu intéressantes et en ajoutant de nouvelles qui s'annoncent fructueuses.

I.1.2. Gestion

Le concept de gestion a été défini par plusieurs auteurs de différentes manières. Pierre G. et Bergeron définissent la gestion comme étant « un processus par lequel on planifie, organise, dirige et contrôle les ressources d'une organisation afin d'atteindre le but visé. »7(*)

Pour P. LAUZER et R. TELLER « gérer une entreprise c'est la conduire vers les objectifs qui lui ont été assignés dans le cadre d'une politique concertée, par les responsables, en mettant en oeuvre les ressources qui leurs sont confiées. »7(*)

D'après J. MEYER « l'action de gestion apparait comme l'utilisation optimale par un responsable des moyens à sa disposition pour atteindre les objectifs fixés. Cette action est intermédiaire entre l'action de direction qui a le pouvoir sur les objectifs et sur les moyens et à l'action d'exécution qui n'a pas le pouvoir ni sur les moyens.8(*)

De ces définitions nous retiendrons que la gestion consiste à :

- Choisir les objectifs à long terme de l'entreprise ;

- S'assurer de leur réalisation progressive en vue de rentabiliser le capital investi dans l'expansion de l'activité.

I.1.2.1. Outils de gestion

Le pilotage d'une entreprise est une activité qui consiste à faire des multiples choix, à prendre des décisions dans le but d'atteindre des objectifs préfixes. L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un profit financier. La plupart des décisions sont des décisions opérationnelles qui engagent l'entreprise sur le moyen et long terme, on parle alors de décisions stratégiques. L'ensemble de ces décisions constitue la gestion.

Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. Les outils de gestion sont nombreux ; ils peuvent être classés en deux grandes catégories :

- Les outils de prévision ;

- Les outils d'analyse.

I.1.2.1.1. Outils de prévision

La gestion prévisionnelle est un système de gestion orienté vers le futur et qui permet au responsable de disposer d'une information préalable à la prise de décision. Cette démarche prévisionnelle a un ensemble d'outils qui sont généralement classés en 3 catégories.

A. LE PLAN STRATEGIQUE

Cette activité consiste à présenter les grandes lignes de l'entreprise en décrivant la phase qu'elle occupera dans l'environnement futur.

Cette présentation s'effectue d'une part par un diagnostic interne en déterminant les forces et faiblesses de l'organisation et d'autre part par un diagnostic externe en décrivant les menaces et les opportunités de l'environnement.

B. LE PLAN OPERATIONNEL

Ce plan permet de programmer les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs après la détermination des choix stratégiques. Il conduit à envisager le futur proche de l'organisation sous diffèrent aspects : investissement, financement, rentabilité.

C. LE PLAN A COURT TERME OU LE BUDGET

Christian RAULET définit le budget comme étant « l'expression quantitative et financière d'un programme d'action envisagé pour une période donnée. »9(*)

I.1.2.1.2. Outils d'analyse

L'analyse financière est une méthode de traitement de l'information qui permet au comptable, au contrôleur, au gestionnaire, à l'analyste,... enfin d'établir un jugement sur la santé financière actuelle et future de l'entreprise dans laquelle il doit travailler. Afin de parvenir à cela, un certain nombre d'outils lui semblent essentiels.

I.1.2.1.2.1. La comptabilité générale

La comptabilité générale est définie comme une technique de suivi d'enregistrement, des variations en quantités ou valeurs que les transactions et opérations effectuées impriment sur l'ensemble du patrimoine de l'entreprise.

« c'est un système de traitement de l'information financière permettant de rassembler, de suivre et d'enregistrer en unité monétaire, les opérations de l'entreprise en vue d'obtenir les documents de synthèse utilisable et interprétable pour les dirigeants de l'entreprise et pour les tiers afin de leur faciliter la prise de décision économique. »10(*)

Elle constitue la première source d'information de l'analyse, elle présente, cependant des limites si bien que d'autres outils modernes d'analyse de performance de l'entreprise sont venus la compléter, ces sont notamment :

- La comptabilité analytique ;

- Le contrôle budgétaire ;

- Le tableau de bord.

Au cours de notre recherche nous avons pris en compte la comptabilité générale comme source principale des données utiles pour l'analyse financière.

v Les données de base chiffrées et traitées en comptabilité

On a vu dans les paragraphes précédents que l'entreprise est faite par l'ensemble des transactions. Ces transactions peuvent être matérialisées par des flux réels et des flux monétaires. Cela se justifie par le fait que l'entreprise travaille dans un contexte environnemental.

- Les flux réels sont des flux des biens achetés ou vendus : ils portent sur des biens matériels ;

- Les flux quasi-réels sont des mouvements de valeur en provenance des facteurs de production. Ils peuvent être des flux de prestation diverse reçus des autres agents économiques et ils peuvent consister en :

- Travail apporté par le personnel, prestation dont la mesure est salaire ;

- Les prestations financière garanties par les préteurs, prestations dont la mesure est l'intérêt.

- Les flux financiers des paiements : ils sont la contrepartie des flux réels et quasi-réels.

Comme vu précédemment, l'objectif de toute entreprise est la réalisation de bénéfices grâce à l'achat et vente des marchandises. Ainsi au bout d'un exercice comptable, l'entreprise est tenue d'établir un bilan faisant ressortir le résultat de l'exercice (bénéfice ou perte).

v Les traitements comptables

La comptabilité s'occupe des opérations financières d'une entreprise, en se basant sur des pièces justificatives qui sont tenues par catégorie d'opération (achat, vente, règlement,...) et puis saisies et enregistrées grâce à des moyens manuels ou informatique dans des registres comptables et d'une façon quotidienne. Ces traitements permettent de :

- Conserver la mémoire des opérations qui caractérisent la vie de l'entreprise ;

- Connaitre à tout moment la position de trésorerie ;

- Produire de façon intermittente au moins une fois par an des états appelés documents de synthèse (compte de résultat, bilan et annexe) c'est à partir de ces documents de synthèse que se base l'analyse financière.

Des documents de synthèse : ils sont également appelés comptes annuels ou états financiers ; il s'agit de :

- Bilan ;

- Compte de résultat ;

- Soldes caractéristiques de gestion ;

- Les annexes.

Le bilan : le bilan est la traduction comptable de l'ensemble des ressources d'une entreprise et des emplois à un instant donné. Techniquement il se présente sous forme d'un tableau dont la partie droite est appelée passif et la partie gauche actif.11(*)

Le bilan donne des informations sur la situation financière et sur la valeur de l'entreprise, d'où son éclatement en 4 sortes de bilan.

a. Bilan fonctionnel : il permet de vérifier si les ressources financent les emplois de même degré de liquidité et de calculer les indicateurs suivants : le besoin en fonds de roulement, la trésorerie et l'autonomie financière que nous analyserons dans les pages qui suivent.

b. Bilan financier : il permet de :

- de vérifier la solvabilité de l'entreprise, c'est-à-dire sa capacité de s'acquitter de ses dettes à court termes à l'aide de ses actifs circulants.

- calculer les divers ratios financiers tels que la liquidité, le fonds de roulement net global et le fonds de roulement financier.

- dresser un tableau de financement qui permet d'expliquer comment les emplois stables réalisés au cours de l'exercice ont été financé et comment s'est formé la variation du FRNG.

c. Bilan de liquidité : c'est un bilan qui reprend des éléments patrimoniaux évalués à leur valeur actuelle ou vénale.

d. Bilan consolidé : il comprend les éléments d'actif et de passif de toutes les entreprises ou filiales d'une multinationale ou de toutes les branches d'une société.

Le compte de résultat : est la synthèse ou la récapitulation d'une part, de toutes les charges (ou frais ou couts) et d'autre part de tous les produits (ou revenus) enregistrés par l'entreprise au cours d'un seul exercice.12(*) Il sert à déterminer le résultat de l'exercice concerné.

Les soldes caractéristiques de gestion : les comptes de charge et de perte ainsi que les comptes de produits et de profit ne fonctionnent qu'en cours d'exercice, mais en fin d'exercice, ils participent à la détermination des soldes caractéristiques de gestion disparaissent à la fin de l'exercice comptable concerné.

L'annexe : est constitué d'un ensemble d'information qui complète les renseignements donnés dans le bilan et le compte de résultat.

SECTION II : CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR L'ANALYSEFINANCIERE

Le but de l'analyse financière est de réaliser une évaluation d'entreprise, selon le cas :

- Soit pour évaluer la solvabilité de l'entreprise (pour lui consentir un crédit par exemple, et plus généralement pour nouer des relations d'affaires avec elle) : analyse crédit.

- Soit pour estimer la valeur de l'entreprise dans une optique de cession de participation d'achat ou de vente d'actions en bourse : évaluation d'actions boursière.13(*)

I.2.1 Définition de l'analyse financière

Selon Elie COHEN, l'analyse financière constitue « un ensemble de concept, des méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent au niveaux et à la qualité de ses performances. »14(*)

En s'appuyant sur le traitement et interprétation d'informations comptables ou d'autres informations de gestion, cette discipline participe à des démarches de diagnostic de contrôle et d'évaluation qui ont tout d'abord concerné les entreprises privées à caractère capitaliste, mais grâce à l'extension de son champ d'application, ses méthodes tendent à être utilisées de plus en plus largement et concerne aujourd'hui toutes les institutions dotées d'une certaine autonomie financière qu'il s'agisse des entreprises de toute forme, des associations, des coopératives, des mutuelles ou de la plupart des établissements publics.15(*)

I.2.2. Historique de l'analyse financière

A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d'assurer le financement d'industries naissantes (charbon, textile, construction, mécanique,...). Des crédits d'exploitation étaient consentis moyennant des solides garanties destinés à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de l'entreprise.

Les garanties permettent en effet au banquier de s'assurer du remboursement du sort de l'entreprise débitrice. De telles garanties reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de l'entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout simplement sur le patrimoine personnel du propriétaire de l'entreprise. Le patrimoine était essentiellement constitué aux yeux des gens de l'époque, comme depuis toujours en France, par des biens fonciers et immobiliers. Il en résulte que le risque du crédit bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Encore fallait-il vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur réelle de l'actif net en cas de liquidation, joint à la difficulté d'évaluer les biens donnés en garantie et à déterminer l'indépendance à l'égard de l'exploitation de l'entreprise, montreront aux banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité était suffisante pour déterminer rationnellement la décision d'octroi d'un crédit.

Un éclairage complémentaire se trouvait indispensable : « analyse de la structure financière de l'entreprise. » Des lors « l'analyse financière comme outil indispensable dans la gestion d'une entreprise » trouve sa justification et sa raison d'être.

I.2.3. Importance et étapes de l'analyse financière

L'analyse financière est un outil indispensable à la bonne marche de l'entreprise. Son objectif consiste à utiliser les ressources limitées d'un agent économique de la façon la plus efficace possible. BERZILE Regan distingue trois décisions essentielles pouvant être prise sur base de la gestion financière.16(*)

- La décision d'investir ;

- La décision de financer l'entreprise ;

- La décision de distribuer les dividendes.

Ces trois types de décisions reviennent à la responsabilité du Directeur financier d'une entreprise sur plusieurs plans à savoir :

- La planification et la prévision financière ;

- L'analyse des états financiers ;

- Le suivi et l'évaluation de la performance de l'entreprise.

Plusieurs agents économiques s'intéressent à l'information financière publiée par les entreprises. Il s'agit notamment des créanciers à court terme, à long terme et à moyen terme ; principalement les banquiers, les actionnaires actuels et éventuels, les services gouvernementaux, les représentants syndicaux et les gestionnaires. Chacun de ces auteurs utilise ces informations pour ses propres intérêts. Le banquier étudie la demande de prêt à court terme et s'intéresse à déterminer si l'emprunteur sera à mesure de faire face à ses échéances à court terme. Le détenteur des obligations à long terme examine la structure du capital, la couverture des intérêts et ainsi que l'évaluation de la situation financière. Quant à l'actionnaire, il se préoccupe de la solvabilité ainsi que de la rentabilité de l'entreprise.

En tenant compte des intérêts divergent de tous ces acteurs, l'analyse financière demeure fondamentalement « un outil et une méthode permettant de définir l'entreprise à partir de quelques points clés.17(*)

Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d'une entreprise l'analyse doit tenir compte de l'ensemble d'information disponible, surtout celles publiées par la comptabilité ou par d'autres sources. Généralement plusieurs étapes doivent être suivies à savoir :

1. Préciser les objectifs de l'analyse ;

2. Procéder à l'examen global des états financiers, cet examen porte généralement sur les emplois (actifs), des ressources (passif), les ventes et les bénéfices ;

3. Analyser le rapport du vérificateur, l'énoncé des principes comptables, les notes aux états financiers et d'autres informations pertinentes ;

4. Appliquer les techniques d'analyse comme les ratios, l'étude du bilan en masse et autres ;

5. Enfin, porter un jugement sur la situation, formuler des recommandations et prendre des conclusions.

I.2.4. Quelques stratégies financières d'une entreprise

Comme vu précédemment l'entreprise définit le plan de son devenir, de cela elle va procéder à un certain nombre des choix des moyens pour optimiser sa politique financière. De ce fait l'entreprise ne pourra pas compter sur ses fonds propres (capital et résultat), elle sera peut-être dans ce cas contrainte de limiter une politique d'investissement que le marché aurait voulu plus large.

L'entreprise peut enfin se financer de façon externe, dans ce cas elle fait recours aux marchés financiers disponibles et accepter de perdre une partie de son autonomie financière pour accroitre ses actifs. Elle pourra le faire de plusieurs manières : subvention d'équipement, appels à des organisations spécialisées en matière de crédit, émettre elle-même sur le marché financier des obligations, c'est-à-dire des titres des créances portant intérêts, fusion avec les entreprises similaires.

I.2.5. Méthodes d'appréciation des entreprises

L'analyse financière a un caractère rétrospectif. Elle porte sur l'évolution passée et les caractéristiques constantes au moment de l'analyse. Elle se distingue ainsi des travaux prévisionnels ouverts vers des actions. L'analyse financière comporte cependant une phase de synthèse et d'interprétation dont l'objet est de déterminer l'évaluation probable. La situation constatée à un moment donné contient potentiellement les éléments de transformations de cette situation. Le prolongement des tendances constatées au cours d'une période permet également d'anticiper l'évolution de la situation financière en tenant compte des éléments nouveaux susceptibles d'intervenir.

Ainsi il existe des méthodes permettant d'apprécier ou de suivre l'évolution de la situation financière d'une entreprise. Ces méthodes consistent à faire des rapports existant entre les postes du bilan ou groupe des postes du bilan ou encore entre ces postes et les résultats. Cette démarcheregroupe les deux pôles de l'analyse financière. L'équilibre financier d'une part, la rentabilité et évaluation d'autre part.

Pour valider nos hypothèses, nous avons utilisés deux méthodes :

- L'analyse par le fonds de roulement ;

- L'analyse par la méthode des ratios.

I.2.5.1. Principe de l'équilibre financier

La synthèse du bilan permet de rapprocher succinctement par grands blocs l'origine des capitaux et l'emploi qui en est fait, c'est-à-dire d'étudier la structure financière de l'entreprise.18(*) Les valeurs immobilisées ne peuvent pas être financés par des dettes à court termes sans caractère permanent. Ainsi, l'équilibre minimum est respecté si les capitaux utilisés pour financer les immobilisations restent à la disponibilité de l'entreprise pour une durée au moins correspondant à la durée de l'immobilisation.

C'est pourquoi toute entreprise doit veiller à respecter cet équilibre financier minimum c'est-à-dire que les valeurs immobilisées doivent être financées par les capitaux permanent et les valeurs circulantes par l'exigible à court terme, donc les ressources doivent être financées par les emplois de même durée. Par exemple on ne peut pas acheter un immeuble par un crédit à court terme. Toutes fois l'entreprise ne doit pas essayer de se contenter de cet équilibre, elle doit avoir un fonds de roulement positif pour couvrir des imprévus au lieu de recourir aux dettes si ainsi le cas l'entreprise se fait l'extension à éviter le gaspillage.

I.2.5.1.1. ETUDE DU FONDS DE ROULEMENT

Le fonds de roulement est le fondement même du principe de l'équilibre financier. Il est défini comme étant l'excédent des capitaux permanents qui reste à la disposition de l'entreprise après avoir financé les actifs acycliques.

Mathématiquement nous avons :

Par le haut du bilan :

Par le bas du bilan :

I.2.5.1.2. DEFINITION ET ETUDE DE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la différence entre les besoins cycliques (liés à l'exploitation) exclu les postes de trésorerie et les ressources cycliques. D'où :

Pour mieux comprendre le BFR, il est nécessaire de comprendre la notion du cycle d'exploitation qui est à l'origine de ce besoin. Dans une entreprise commerciale de cycle d'exploitation est composé d'une part de l'ensemble des opérations d'exploitations telles que : les achats des marchandises, leur stockage ainsi que les ventes, les opérations sont appelées communément besoin d'exploitation. Et d'autre part par des opérations appelées ressources d'exploitation ou ressources cyclique qui regroupent les dettes d'exploitation à savoir :

- Avance et acomptes sur commande en cours ;

- Dettes fournisseurs et acomptes rattachés ;

- Produits constatés d'avance relatifs à l'exploitation.

Toutes fois la différence entre ces besoins d'exploitation et ressources d'exploitations constitue le besoin d'exploitation ou besoin en fonds de roulement.

De cette théorie deux situations se dégagent :

v Le BFR peut être négatif, on parlera alors d'une ressource de financement.

v Le BFR peut être positif, on parle d'un besoin de financement

I.2.5.1.3. NOTIONS DE TRESORERIE

Les notions de fonds de roulement et de trésorerie sontinséparables dans la mesureoù la première étudie la solvabilité globale de l'entreprise en confrontant tout l'actif circulant à l'exigible à court terme sans tenir compte ni du degré de liquidité des éléments d'actifs circulants ni des dettes à court terme à honorer à des brèves échéances, alors que la seconde est beaucoup plus exigeante que la première. Elle s'intéresse à la solvabilité à très bref délais. Elle met en relation les éléments de l'actifs circulant les plus liquides aux dettes à court termes.19(*)

Cela étant, il faut étudier le BFR pour apprécier si la trésorerie est saine ou serrée. Elle est saine si le FRN est élevé, rappelons également qu'elle dépend des BFR, d'où la formule.

Comme dans le cas précédent l'étude de la trésorerie peut dégager deux situations suivantes :

- Quand le fonds de roulement est inférieur aux besoins en fonds de roulement, on parle d'une trésorerie négative (trésorerie serrée) ;

- Quand le fonds de roulement est supérieur aux besoins en fonds de roulement, on parle d'une trésorerie positive (trésorerie saine).

D'après Henry MEUNIER François, la trésorerie d'une entreprise à une date donnée est la différence à cette même date entre les ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les besoins entrainés par cette même activité.

Cependant la gestion de la trésorerie, doit assurer les relations quotidiennes avec les banques et de décider de la répartition et de l'utilisation des crédits disponibles.

C'est à partir de l'interprétation de la position de trésorerie qu'intervienne la gestion proprement dite dont la phase finale est constituée par le contrôle de l'évolution de la trésorerie par rapport au budget.

I.2.5.1.4. NOTIONS DE RENTABILITE

Globalement, la rentabilité peut être définie comme « l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire. »20(*) La rentabilité est donc un critère de ce qui est rentable, c'est-à-dire soit qu'il produit une rente et par expansion donne un bénéfice suffisant, soit qu'il donne des bons résultats. Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l'entreprise et de prévoir le montant des capitaux propres aux quels la société pourra avoir recours pour un fonctionnement et son développement.21(*)

Ainsi, la rentabilité s'appréhende à trois niveaux selon les objectifs de l'analyse : « il s'agit de la rentabilité commerciale, de la rentabilité économique et de la rentabilité financière. »

1. RENTABILITE COMMERCIALE

Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et à la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des produits vendus.

2. RENTABILITE FINANCIERE

La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires, il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investi, le ratio est :

3. RENTABILITE ECONOMIQUE

L'entreprise a besoin de l'ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices, il est donc important de mesurer la rentabilité qu'elle génère sur ses investissements, le ratio est :

I.2.6. Analyse par la méthode des ratios

Plusieurs auteurs du domaine de l'analyse financière restent unanimes à affirmer que seule l'analyse fondée sur les fonds de roulement ne suffit pas pour porter un jugement définitif sur la santé financière d'une entreprise, ainsi préconisent-ils le recours à la deuxième approche de l'analyse financière, celles des ratios.

I.2.6.1. Définitions et interprétations

Le ratio est le rapport expressif entre deux grandeurs caractéristiques (significatives) de la situation du potentiel de l'activité ou de rendement de l'entreprise.22(*) Ce rapport est expressif car à partir de deux données, l'on peut établir une nouvelle information de nature différente.

Ce rapport permet à l'analyste de raisonner sur la situation financière d'une entreprise. Il peut être exprimé soit sous forme d'un quotient, soit sous forme d'un pourcentage. Les ratios peuvent servir à mesurer les relations qui existent entre les éléments de la structure de l'actif et du passif ou pour apprécier l'équilibre entre le degré de liquidité et le degré d'exigibilité.23(*) En effet si certains ratios peuvent être utilisés directement pour apprécier la santé financière d'une entreprise, ils comportent un certain nombre d'inconvénients parmi lesquels nous pouvons citer :

- La méthode de ratios s'applique sur l'analyse de l'évolution de plusieurs bilans successifs ;

- Le calcul des ratios ne permet pas de prédire l'avenir, c'est pourquoi il doit être renforcé par d'autres outils permettant de convertir le passé au futur.

I.2.6.2. Ratios de solvabilité à long terme

La solvabilité se définit comme étant la capacité d'apurer l'exigibilité avec la réalisation de l'actif. Les ratios de solvabilité permettent de connaitre la solvabilité générale de l'entreprise, pour enfin apprécier sa valeur du point de vue financier.

Les banques en générale et les bailleurs de fonds en particuliers préfèrent ces ratios pour apprécier le degré de solvabilité de l'entreprise sous étude.

· Ratios de financement de l'actif immobilisé

Ce ratio peut être décomposé en plusieurs types de ratios :

- Ratio de financement des immobilisations aux fonds propres, et il est calculé comme suit :

Ce ratio nous indique la part des capitaux propres dans le financement de l'entreprise et il doit être supérieur ou égal à 1 et lorsqu'il est supérieur à 1 cela signifie que les capitaux propres financent aussi une partie des valeurs circulantes, c'est-à-dire que l'entreprise respecte le principe de l'équilibre financier et par conséquent dispose d'un fonds de roulement propre.

- Ratio de financement des immobilisations aux capitaux permanents

Ce ratio est une expression du fonds de roulement et de déterminer son importance et son évolution dans le temps. Il permet d'apprécier la part des capitaux permanents d'une entreprise dans le financement des valeurs immobilisées. Ces deux ratios c-hauts cités indiquent dans quelle mesure les capitaux propres et permanents sont investis dans les constructions, machines et autres moyen de production.

- Ratio de financement des immobilisations par les dettes à long et moyen termes : ce ratio indique la part des dettes à long et moyen termes dans le financement des actifs fixes. Il est calculé comme suit :

Il est en effet intéressant de déterminer le rapport existant entre les valeurs immobilisées et l'ensemble de l'actif, car l'entreprise qui mobilise une trop grande partie de son actif résiste difficilement aux crises économiques.

D'où le ratio d'immobilisation :

En dehors de ces ratios ci-haut mentionnés, il est conseillé de calculer le ratio de couverture de l'actif circulant, ce ratio permet de connaitre dans quelle mesure le fonds de roulement couvre les actifs circulants, il se calcule de la manière suivante :

I.2.6.3. Ratio d'autonomie financière

L'étude de cette catégorie des ratios permet d'éclaircir la mesure selon laquelle la répartition entre les capitaux propres et permanents s'effectue.

Trois principaux types des ratios sont classés dans cette catégorie.

- Ratio d'endettement :

Ce ratio permet de connaitre l'importance des capitaux dans les dettes à long et à moyen terme.

- Ratio d'indépendance financière :

Ce ratio permet de connaitre la part qu'occupent les capitaux propres dans l'ensemble de capitaux permanents utilisés par l'entreprise.

- Ratio d'indépendance financière :

Ce ratio permet de connaitre l'importance de l'exigible par rapport aux capitaux permanents dont dispose l'entreprise.

I.2.6.4. Ratios de solvabilité à court terme

Le suivi de l'évolution de la situation financière d'une entreprise reste une préoccupation majeure de ses dirigeant, nous avons vu que l'entreprise doit faire un suivi de la politique de liquidité, pour pouvoir survivre, c'est pourquoi la gestion financière exige un suivi particulier de la liquidité dont dispose l'entreprise, ainsi pour ce faire divers ratios sont utilisés parmi eux nous pouvons citer :

- Ratio de liquidité générale

Ce ratio montre la mesure selon laquelle les actifs circulants couvrent les dettes à court terme, en d'autres termes, il nous permet d'apprécier si l'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante.

- Ratio de liquidité immédiate

Ce ratio permet de voir dans quelle mesure les valeurs disponibles peuvent financer les dettes à court termes.

- Ratio de liquidité relative

Ce ratio exprime la capacité de l'entreprise à honorer ses engagements à court terme. Ce ratio ne contient pas des stocks puisqu'ils sont moins liquides que les réalisables et les disponibles. Pour que ce ratio soit significatif, il faut que la durée de transformation des créances en liquide soit supérieur à celle des dettes à court terme

I.2.7. Capacité d'autofinancement

La capacité d'autofinancement (CAF) quantifie au cours d'une période le potentiel de l'entreprise à dégager, par son activité, une ressource. Cette ressource interne pourra être utilisée notamment pour financer des nouveaux investissements, rembourser des emprunts ou verser des dividendes aux propriétaires de l'entreprise.

La CAF se calcule à partir du résultat net au quel on ajoute les charges calculées (dotations aux amortissements) apparaissant dans le compte de résultat. Premièrement il faut retrancher les quotes part de subventions d'investissement virées au compte de résultat qui sont des produits. Deuxièmement il faut rajouter la valeur nette comptable des éléments actifs cédés et soustraire les produits de cessions des éléments d'actifs. On y ajoute des charges d'amortissements parce que cet argent ne quitte pas l'entreprise, il est juste gardé dans ses caisses pour constituer ce que l'on appelle charge non décaissées. Elles servent à rembourser les dettes, investir à nouveau, renforcer le stock, etc.,...

Conclusion partielle

Nous voici arrivé au terme du premier chapitre de notre étude qui a pour titre Considérations générales dans lequel nous avons définis les concepts de bases tels que l'entreprise qui est une cellule économique pour la production des biens et services utilisés à la vente pour en tirer un profit, la gestion qui est un processus par lequel on planifie, organise, dirige et contrôle les ressources d'une organisation afin d'atteindre le but. Nous avons parlé en large sur l'analyse financière qui a pour but de réaliser l'évaluation d'entreprise selon le cas soit pour évaluer la solvabilité de l'entreprise soit pour estimer la valeur de l'entreprise dans une optique de cession de participation d'achat ou de vente d'actions ou en bourse.

CHAP II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE

II.1. APERCU HISTORIQUE

United Petroleum est une société privée du groupe HYPER PSARO, née de la dissolution de la société JOVENNA (ex PETROKATANGA), localisé au numéro 4 de l'avenue MULUNDU, Quartier Industriel, commune de KAMPEMBA dans la Province du Haut-Katanga à Lubumbashi. Elle a effectivement commencé ses activités entant qu'United Pétroleum depuis le 11 février 1999.

Des lors, elle évolue toujours dans le souci de l'amélioration et de perfectionnement de l'acquit, faisant des efforts jour au jour afin de lier l'utile à l'agréable et répondre aux normes techniques, administratives et environnementales exigés.

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'entreprise United Pétroleum est une société à responsabilité limitée (SPRL) elle se situe au numéro 4 de l'avenue MULUNDU au quartier industriel dans la commune KAMPEMBA ville de Lubumbashi province du Haut-Katanga.

II.3. OBJET SOCIAL

L'objectif de la société United Pétroleum est l'importation, le stockage, la commercialisation et le transport des carburants terrestres principalement (essence, gasoil, pétrole) et variation selon les besoins des clients (Argos et Jet A1).

Elle assume aussi dans la vente de lubrifiant : les huiles moteurs, hydrauliques, de transmission, des transformations, disjoncteurs de transfert de chaleur en gros emballages (fut de 200, 209, 210 litres) ainsi qu'en petits emballages (bidons de 5L ; 1L ; 0,5 et ¼ litres), les graisses et dégraissant ainsi que les produits de nettoyage moteurs et matériels électriques.

II.4. ROLE ECONOMIQUE ET SOCIAL

II.4.1. Rôle économique

L'entreprise United Pétroleum a pour fonction de commercialiser ses produits par l'importation, satisfaire sa clientèle et contribuer au développement du pays.

II.4.2. Rôle social

Le fonctionnement du marché du travail révèle d'une sorte de géométrie variable qui fait que l'augmentation des emplois entraine une augmentation corrélative du monde des demande d'emploi, cela fait ressembler la lutte contre le chômage à un ouvrage jamais terminé or pour reconstruire le plein emploi, il ne suffit pas de répondre aux demandes apparentes, mais aussi à celles qui aujourd'hui cachée ne manqueront pas de se manifester dès que la situation de l'emploi s'améliorera le défi est donc double.

a. Effectif personnel

Pour répondre à la réduction du chômage, l'entreprise United Pétroleum emploie 284 travailleurs composés des cadres universitaires qualifiés, de techniciens bien mondés et des agents d'exécution pour une société qui se respecte. United Pétroleum visant toujours l'excellence, elle travaille scrupuleusement de façon à répondre avec acquitté aux normes tant administratives que techniques. En dehors du salaire octroyé aux travailleurs. L'entreprise assure aussi les soins médicaux à son personnel ainsi que tous les avantages sociaux.

United Pétroleum contribue à la vie sociale de la population congolaise en faisant des dons et améliore les conditions de celle-ci par la réduction de prix de certains produits.

b. Base des données sur le capital humain

L'homme étant l'auteur du domaine social, la coopération technique et la mise en valeur du capital humain constituent une composante de poids.

Ainsi donc United Pétroleum a mis en place un des éléments de la stratégie qui est l'inventaire ou base des données de capacités existantes et portes feuilles, l'innovation de cette base des données spécialisée est qu'elle met en parallèle les besoins en matière de main d'oeuvre et les possibilités offertes aux experts.

II.5. LABORATOIRE D'ANALYSE

Afin d'assurer de la qualité de ses produits, United Pétroleum dispose d'un laboratoire moderne équipé pour les analyses physicochimiques des carburants et des lubrifiants.

On y trouve des machines telles que :

- Le spectromètre ;

- Le thermomètre ;

- Le viscosimètre ;

- Le distillateur ;

- Le testeur de flash point (point d'inflation) ;

- La pompe manuelle pour détecter le sulfure d'hydrogène ;

- L'éture ;

- La plaque chauffante, etc.,...

II.6. CAPACITE DE STOCKAGE

Pour l'entreposage (stockage) de ses produits, United Pétroleum a des tanks et des citernes réparties comme suit :

· GASOIL : 3 050 m3

· ESSENCE : 4 510 m3

· PETROLE : 50 m3

Et un entrepôt pour les lubrifiants de 927 m2 de superficie.

II.7. VOLUME D'IMPORTATION

Les importations moyennes mensuelles d'United Pétroleum sont de l'ordre de :

· GASOIL : #177; 8.000 m3

· ESSENCE : #177; 1.200 m3

· PETROLE : #177; 45 m3

· LUBRIFIANTS : #177; 905 m3

II.8. CLIENTELE

Son volume d'importation est sa capacité de stockage lui permettent d'approvisionner, sans être à cours de stock, les grandes sociétés minières de la place telle que TFM, BOSS MINING, EGMF FOREST, RUASHI MINING,... et les stations des services pour la revente, elle en a au total 7.

II.9. DISTRIBUTIONS DES PRODUITS

United Pétroleum assure la distribution de ses produits par son charroi automobile de 28 camions citernes et 14 wagons citernes par la voie ferrée allant d'une capacité de 30 à 40 m3pour les grandes quantités aux réservoirs et en futs.

II.10. ORGANISATION STRUCTURELLE DE UNITED PETROLEUM

II.10.1. Organisation structurelle

Dans toute entreprise, il est recommandé une certaine organisation, la manière dont les tâches et responsabilités sont définies et repartis selon les compétences d'un chacun en vue d'une évolution et d'un rendement meilleur du travail.

Nous considérons United Pétroleum comme un système ou toutes les activités sont centrées au siège de Lubumbashi et dont les différents services sous la responsabilité de la direction générale.

II.10.2. Organisation fonctionnelle

United Pétroleum est dirigé par un directeur général secondé par deux directeurs adjoints qui s'occupent respectivement de la direction commerciale et technique. Elle est composée des services principaux :

- Direction générale ;

- Direction commerciale ;

- Direction technique ;

- Direction financière ;

- Direction administrative ;

- Service information et d'exploitation.

LA DIRECTION GENERALE

Elle est constitué de la haute hiérarchie de l'organisation, elle supervise et planifie l'ordonnancement des opérations d'approvisionnements, elle conçoit le plan d'action.

LA DIRECTION COMMERCIALE

Elle s'occupe des différents services, à savoir :

- Service de comptabilité ;

- Service import et export ;

- Service de contrôle et service de réception des commandes ;

- Service marketing.

Le service de comptabilité, import-export s'occupe de la comptabilité de l'entreprise (comptabilité générale) et des états financiers (bilan, le tableau de formation du résultat et le tableau de financement). Ce département s'occupe aussi de contrôle de recettes et des dépenses de l'entreprise ainsi que des comptabilités des biens importés.

Ce département de comptabilité s'occupe en fait de la centralisation de toutes les écritures comptables, de la gestion du plan comptable de la consolidation de la balance et représentation et du suivi rigoureux de l'application des principes.

LA DIRECTION TECHNIQUE

Elle s'occupe des services généraux et assure la maintenance de tous les matériels dont dispose l'entreprise en son sein, le dépôt, les stations, les garages,...

LA DIRECTION FINANCIERE

Elle évalue financièrement l'ensemble d'opérations qui se déroulent au sein de la société. Elle comprend :

- La trésorerie : elle planifie les dépenses de l'entreprise ;

- Le contrôle de gestion qui s'occupe à part entière de la caisse et vérifie les mouvements financiers ;

- La comptabilité : c'est ici ou il y'a la facturation et la caisse pour les carburants de joli site.

United Petroleum dispose de deux types de clients à savoir :

· Ceux qui payent à crédit qui sont facturés au magasin Hyper Psaro ;

· Ceux qui payent au comptant au site de joli site, l'argent est déposé chaque soir au magasin Hyper Psaro.

DIRECTION ADMINISTRATIVE

Elle s'occupe de la gestion administrative de l'entreprise et fonctionne en étroite collaboration avec la direction générale. Elle regorge en son sein le service du personnel.

SERVICE D'INFORMATION ET D'EXPLOITATION

C'est dans ce service que fait la gestion des stocks physiques et théoriques des entrées et des sorties, la livraison des produits vers les clients, l'établissement des bon de commande.

ORGANIGRAMME DE UNITED PETROLEUM

DIRECTEUR ADJOINT

251648000251668480LABORATOIRE

251654144251667456251666432251665408251664384251663360EXPLOITATION

251652096251662336251661312251660288251659264251658240251657216TECHNIQUE

251656192COMPTABILITE

251655168IMPORT-EXPORT

251653120ADMINISTRATION

251651072INSPECTION

251650048SECRETAIRE DE DIRECTION

251649024

DIRECTEUR GENERAL

251646976Source: United Petroleum

CONCLUSION PARTIELLE

Nous voici arriver au terme de notre deuxième chapitre intitulé « Présentation du cadre d'étude. » ce chapitre a parlé sur l'entreprise United Pétroleum qui est une entreprise privée SPRL du groupe Hyper Psaro, on le retrouve sur l'avenue MULUNDU quartier industriel, commune de Kampemba, ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

Cette entreprise est spécialisée dans l'importation, le stockage, la commercialisation et le transport des carburants ainsi que de certains lubrifiants. Elle est dirigée par un directeur général qui est secondé par deux directeurs adjoints. Elle a pour service principaux : la direction générale, la direction commerciale, direction technique, la direction financière, la direction administrative et le service information et d'exploitation. Avec un personnel de 284 agents United Pétroleum est considéré comme un système ou toutes les activités sont centrées au siège de Lubumbashi et dont les différents services sous la responsabilité de la direction générale.

CHAPITRE III : L'ANALYSE FINANCIERE D'UNITED PETROLEUM

Dans ce chapitre nous aurons à traiter les données chiffrées et cela se fera comme suit :

1. Présentation des données chiffrées ;

2. Etude de la situation financière ;

3. Etude de la rentabilité ;

4. Etude de la capacité d'autofinancement ;

5. Etude des ratios de rotations ;

6. Constat et suggestion.

SECTION I : PRESENTATION DES DONNEES

1.1. Bilan comptable

Tableau n°1 Actif en CDF

Intitulé

2013

2014

2015

2016

20

22

23

26

Actif immobilisées

Charges immobilisées

Terrain

Autres immobilisations

Titresde participations

-

-

3439399395

5173500

-

8900000

11104201308

-

-

8900000

13227947693

223354840

57914675

8900000

149944577814

277954840

 

Total actif immobilisées

3444572895

11113101308

13451302533

150289347329

31

33

35

40.7

41

42

44

46

47

47.5

48

Actif circulant

· Stock

Marchandises

Emballages commerciaux

Stock à l'extérieur

· Créances

Fournisseurs avances

Clients

Personnel

Etat

Associés et groupes

Débiteurs divers

Autres créance

Comptes de régularisation

4104774000

19231100

-

-

9293911798

-

-

305283571

39841942125

-

-

11153626911

-

2250000

-

15371191630

7227938

-

294750101

8673072143

-

15300000

8025086782

-

-

186344580

39470376474

14796358

246521334

108836555

4083312353

76050799

15300000

14819244321

-

-

50447253

46677862802

26499237

18056190

56400410

20199922470

20172898275

15299999

 

Total actif circulant

54958787888

36501675071

51683477744

104520113916

52

57

Trésorerie actif

Banque

caisse

1410953294

-

613425305

370831043

597613808

-

1741852700

2086882260

 

Total trésorerie actif

1410953294

984256348

597613808

3828734960

 

TOTAL ACTIF

58403360783

47614776379

66274541476

256154713246

Tableau n°2 Passif en CDF

Intitulé

2013

2014

2015

2016

10

11.3

12

13

19

Capitaux propres

Capital

Autres réserves

Report à nouveau

Résultat net

Provision règlementées

375000

294891796

80912408

1673508550

-

375000

37544204

370607101

2031574701

-

375000

-

746351305

513015985

3660560010

934441

-

1259367290

1407397537

4024780296

 

Total capitaux propres

2049627754

2778301006

4920302300

6692479564

16

Dettes financières

Emprunt

339884878

-

-

-

 

Total dettes financières

339884878

 
 
 

40

41.3

42

44

46

47

Passif circulant

Fournisseurs

Clients avances

Personnel

Etat

Associés

Créditeurs divers

Ecart de conversion passif

Découvert bancaire

1841930339

3845099309

12578827

188680742

40986416002

361730

9138781202

-

1841930339

5299561060

156219368

188680742

-

7159571463

30190512401

-

30190512401

144578317

420140424

156219368

44516755

-

292588510712

1139761199

160802604598

21798

1436219368

4201402424

30214017040

198375341

55045603112

1345252001

 

Total passif circulant

56013848151

44836475373

61354239176

249462233682

 

TOTAL PASSIF

58403360783

47614776379

66274541476

256154713246

Source : United Petroleum

1.2. Tableau de formation des résultats

Tableau n°3 TFR en CDF

Désignation

D/C

2013

2014

2015

2016

70.1

60.31

Vente

Stocks vendus

C

D

65576003281

6823133909

13450898460

128915805642

159147303162

151461753008

155492890000

148495709569

13.21

Marge brute

C

58752869372

5593178518

7685550154

6997180435

13.21

61

62

Marge brute

Charge à transférer

Transport

Service extérieur B

C

D

D

D

58752869372

807029721

223858208

544893928

5593178518

939431121

370254981

1265079566

76855015

965082055

892369856

1760496343

6997180435

268269077

171115224

1880177968

13.3

Valeur ajoutée

C

57177087515

3018412850

4076601899

4677618165

13.3

66

Valeur ajoutée

Charge du Person.

C

D

57177087515

281682014

3018412850

448528550

4076601899

1056066329

4677618165

1271364153

13.4

Excèdent brut d'ex.

C

5685405501

2569884300

3020535570

3406254012

13.4

65

64

67

EBE

Autres charges

Impôts et taxes

Intérêts accordés

C

D
D
D

5685405501

96757515

205467662

14686911

2569884300

511742274

15779999

-

3020535570

54315876

272722691

202959

3406254012

64942381

-

588617132

13.5

Résultat Brut d'ex

C

56578840366

1854806908

2933666134

4231283328

13.5

68

RBE

Dotation aux Am.

C

D

56578840366

35733133

1854806908

1067628242

2933666134

1281439584

4231283328

1435886352

13.51

Résultat d'exploit.

C

123975673

787178666

1625226550

2795396976

13.6

Résultat sur cession

C

 
 

32828434

 

13.8

Résultat net Hors ex

C

-41937340

-75040553

561687230

317960003

13.7

89

Résultat net av imp

Impôt sur revenu

C

D

1758511155

85002605

2369105713

337531012

1123367754

610351769

2477436973

107003943

13.9

Résultat Net

C

1673508550

2031574701

513015985

1407397537

Source : United Petroleum

Tableau n°4 bilan simplifié

Désignation

2013

2014

2015

2016

· ACTIF

Actifs immobilisés

Stocks

Créances

trésorerie

3444572895

4106697100

49441137494

1410953294

11113101308

11155876911

24361541812

984256348

13451302533

8025086782

44200538353

-542147391

150289347329

14819244321

87217386636

2483482959

TOTAL ACTIF

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

· PASSIF

Capitaux propres

Dettes financières

Passif circulant

2049627754

339884878

56013848151

2778301006

-

44836475373

4920302300

-

60214477977

6692479564

-

24811981681

TOTAL PASSIF

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

Source : nous même sur base des tableaux 1 et 2

Tableau n°5 bilan financier synthétique

Désignation

2013

2014

2015

2016

· ACTIF

Actifs immobilisés

Actif circulant

3444572895

54958787888

11113101308

46501675071

13451302533

516834777744

150289347329

104520113916

TOTAL ACTIF

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

· PASSIF

Passif permanent

Passif circulant

2389512632

56013848151

2778301006

44836475373

4920302300

60214477977

6692479564

24811981681

TOTAL PASSIF

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

Source : nous même sur base des tableaux 1 et 2

SECTION II : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE

2.1. Examen du fonds de roulement net, Besoin en fonds de roulementet la trésorerie nette

1. calcul du fonds de roulement

Tableau n°6.1 : calcul du fonds de roulement net (FRN) par le haut du bilan

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Capitaux permanent (1)

2389512632

2778301006

4920302300

6692479564

Actifs immobilisées (2)

3444572895

11113101308

13451302533

150289347329

FRN= (1) - (2)

(1055060263)

(8334800302)

(8531000233)

(143596867765)

Source : sous même à partir des tableaux 1 et 2

Par le bas du bilan :

Tableau n°6.2 : calcul du fonds de roulement net (FRN) par le bas du bilan

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Actif circulant (1)

54958787888

36501675071

51683477744

104520113916

Dettes à CT (2)

56013848151

44836475373

60214477977

248116981681

FRN= (1) - (2)

(1055060263)

(8334800302)

(8531000233)

(143596867765)

Source : sous même à partir des tableaux 1et 2

En observant le tableau ci haut, on voit que le fonds de roulement est négatif durant toute la période de notre étude, cet état des choses montre que les capitaux permanents n'arrivent pas à couvrir la totalité des actifs immobilisés fixes et dans ce cas la station recourt à des financements à court terme.

2. Calcul du besoin en fonds de roulement

Tableau n°7 : Calcul du besoin en fonds de roulement (BFR)

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Actif d'exploit. (1)

53547834594

35517418723

52225625135

64132562902

Passif d'exploit. (2)

56013848151

44836475373

60214477977

248116981681

BFR = (1) - (2)

-2466013557

-9319056650

-7988852842

-146080350724

Source : sous même sur base du tableau 5

En analysant le tableau ci-dessus, nous remarquons que le besoin en fonds de roulement est négatif sur toute la période sous études, cela est du fait que les valeurs circulantes sont inférieures aux dettes financières à court terme et l'entreprise est capable financièrement de faire face à ses engagements à moins d'un an.

3. Calcul de la trésorerie nette (TN)

Tableau n°8 : Trésorerie nette (TN)

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

FRN (1)

-1055060263

-8334800302

-8531000233

-143596867765

BFR (2)

-2466013557

-9319056650

-7988852842

-146080350724

TN= (1) - (2)

1410953294

984256348

(542147391)

2483482959

Source : sous même sur base du tableau n°7 et 8

Il ressort de ce tableau que la trésorerie est négative seulement en 2015, ce qui signifie que le fonds de roulement est inférieur au besoin en fonds de roulement et pendant cette année l'entreprise recours au financement externe pour pouvoir faire face à ses activités courantes, mais pour les autres années elle est positive et cela veut dire que l'entreprise dispose des liquidités en son sein qui reste à sa disposition après avoir financé le cycle d'exploitation.

2.2. Méthode des ratios

2.2.1. Ratio de liquidité générale (RLG)

Tableau n°9 : calcul RLG

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Actif circulant (1)

54958787888

36501675071

51683477744

104520113916

Dettes à CT (2)

56013848151

44836475373

60214477977

248116981681

RLG= (1) /(2)

0,98116429601

0,8140670146

0,85832310568

0,42125336689

Source : sous même sur base du tableau 5

En analysant le tableau du RLG, on remarque qu'il est inférieur à 1 et cela veut dire que l'entreprise n'est pas capable de faire face à ses dettes à court termes.

2.2.2. Ratio de liquidité réduite (RLR)

Tableau n°10 calcul du RLR

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Créances (1)

49441137494

24361541812

44200538353

87217386636

Trésorerie (2)

1410953294

984256348

-542147391

2483482959

Dettes à CT (3)

56013848151

44836475373

60214477977

24811981681

RLR = [(1) (2)]/ (3)

0,90784854936

0,56529417063

0,72504806865

0,36152652264

Source : sous même sur base du tableau 5

En observant l'évolution des ratios de liquidité réduite, nous constatons qu'ils sont inférieur à 1 ce qui stipule que l'entreprise n'est pas capable à faire face à ses dettes à court termes.

2.2.3. Ratio de liquidité immédiate (RLI)

Tableau n°11 : calcul du RLI

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Disponibles (1)

1410953294

984256348

-542147391

2483482959

Dettes à CT (2)

56013848151

44836475373

60214477977

248116981681

RLI= (1) /(2)

0,0251893655

0,021195213473

0,00900360527

0,01000932279

Source : sous même sur base du tableau 5

Pour ce tableau, il ressort que le ratio de liquidité immédiate reste inférieur à 1 sur toute la période sous études et cela veut dire que l'entreprise n'est pas capable de faire face à ses exigibles à court terme.

2.2.4. Ratio de solvabilité (RS)

Tableau n°12 : calcul RS

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Total Bilan (1)

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

Dettes à CT (2)

56013848151

44836475373

60214477977

248116981681

RS = (1) /(2)

1,04

1,06

1,08

1,03

Source : sous même sur base du tableau 5

En analysant les ratios d'endettement nous constatons que l'entreprise ne jouit pas d'une bonne autonomie financière sur toute la période sous examen, car ses ratios sont supérieurs à 1.

SECTION 3 ETUDE DE LA RENTABILITE

3.1. RENTABILITE COMMERCIALE

TABLEAU N°13 CALCUL DE LA RENTABILITE COMMERCIALE

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

RESULTAT NET (1)

1673508550

2031574701

513015985

1407397537

CHIFFRES D'AFFAIRES (2)

65576003281

13450898460

159147303162

155492890000

RTE C/CIALE=1/2X100

2,550

15,10

0,32

0,91

Source : nous-mêmes sur base du tableau 3

En observant l'évolution de la rentabilité commerciale, nous trouvons qu'elle est positive durant la période de notre étude, c'est-à-dire qu'UNITED PETROLUM a quand-même une capacité à secréter des excédents destinés à couvrir les coûts des capitaux engagés.

3.2. RENTABILITE ECONOMIQUE (ROI) ET RENTABILITE FINANCIERE

TABLEAU N°14

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

RESULTAT NET (1)

1673508550

2031574701

513015985

1407397537

RESULTAT BRUT D'EXP (2)

56578840366

1854806908

2933666134

4231283328

TOTAL ACTIF (3)

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

CAPITAUX PROPRES

2049627754

2778301006

4920302300

6692479564

ROI=2/3 X 100

96,88

3,90

4,50

1,66

ROE=1/4 X 100

81,65

73,12

10,43

21,03

Source : nous-mêmes sur base du tableau 3

En observant ce tableau, nous trouvons que la rentabilité économique de l'entreprise UNITED PETROLUM est positive durant toute la période de notre étude mais étant très faible pour 2014 à 2016, cela suppose qu'il y a une faible capacité bénéficiaire d'UNITED PETROLUM tout en neutralisant la rémunération de capital investi. Quant à l'évolution de la rentabilité financière, nous remarquons qu'elle est positive durant la période sous étude.

SECTION 4 ETUDE DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT

TABLEAU N°15 DETERMINATION DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

RESULTAT NET (1)

1673508550

2031574701

513015985

1407397537

DOATION AUX AMORTS (2)

35733133

1067628242

1281439584

1483690711

CAF=(1) + (2) X100

1709241683

3099202943

1794455569

2891088248

Source : nous-mêmes sur base du tableau 3

Le résultat trouvé dans ce tableau ci-haut montre que UNITED PETROLUM est en mesure de s'autofinancer. Toutefois, nous allons concrétiser notre analyse en calculant certains ratios issus de cette capacité d'autofinancement

TABLEAU N°16 RATIOS 1 : CAF/CHIFFRES D'AFFAIRES

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

CAF (1)

1709241683

3099202943

1794455569

2891088248

CHIFFRES D'AFFAIRES (2)

65576003281

13450898460

159147303162

155492890000

RATIO 2= ½ X 100

2,60

23,041

11,25

1,86

Source : nous-mêmes sur base du tableau 3

Pour 100F du chiffre d'affaires, le montant qui est destiné à assurer à la fois le renouvellement des immobilisations et la croissance de l'entreprise est de 2,6% en 2013 ; 23,041% en 2014 ; 11,25% en 2015 et 1,86% en 2016.

TABLEAU N°17 RATIOS 2 : CAF/TOTAL BILAN

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

CAF (1)

1709241683

3099202943

1794455569

2891088248

TOTAL BILAN (2)

58403360783

47614776379

65134780277

254809461245

RATIO 2= ½ X 100

2,93

6,51

2,76

1,14

Source : nous-mêmes sur base des tableaux 1 et 3

En 2014 UNITED PETROLUM présente un bon signe de ratio, cette situation est bonne pour une entreprise qui possède certaines possibilités de garder un niveau d'autofinancement mais pour les autres années, elle est faible.

SECTION 5 RATIOS DE ROTATIONS

5.1. ROTATION DES CAPITAUX PROPRES

TABLEAU N°18 ROTATION DES CAPITAUX PROPRES

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

CAPITAUX PROPRES (1)

2049627754

2778301006

4920302300

6692479564

CHIFFRES D'AFFAIRES (2)

65576003281

13450898460

159147303162

155492890000

ROTATION (2) / (1)

32 fois

9 fois

32 fois

23 fois

DUREE DE ROTATION =1/2 X 360

11,2 Jours

68 jours

11 jours

16 jours

Source : nous-mêmes sur base des tableaux 1 et 3

La rotation des capitaux propres d'United Pétroleum a était atteinte plus de 9 fois l'an ce qui est assez bonne.

5.2. DELAI DE ROTATION

TABLEAU N°19 DELAI DE ROTATION STOCK

DESIGNATION

2013

2014

2015

2016

Stock en début (1)

3466701891

4106697100

11155876911

8025086782

Stock à la fin (2)

4106697100

11155876911

8025086782

14819244321

Approvisionnement (3)

6823133909

128915805642

131461753008

148495709569

Stock moyen (4)= (1+2)/3

3786699496

7631287006

15168420302

11422165552

Rotation = 4 x 360 jours

198 jours

21 jours

36 jours

28 jours

Source : nous-mêmes sur base des tableaux 1 et 3

En 2013, United Petroleum a réalisé son stock après 198 jours soit 2 fois en 2014 après 21 jours soit 16 fois en 2015 après 36 jours soit 9 fois et en 2016 après 28 jours soit 13 fois.

5.3. ROTATION DES CREANCES CLIENTS

Ce ratio indique la durée des crédits accordés par une entreprise. Pour notre cas ce ratio se présente dans le tableau suivant :

Tableau n°20 : Délai de rotation des créances clients

Désignation

2013

2014

2015

2016

Créances clients (1)

9293211798

15371191630

39470376474

46677862802

Chiffres d'affaires (2)

65576003281

13450898460

159147303162

155492890000

Délai de rotation : 1 x 360 jours/ 2

51 jours

411 jours

89 jours

108 jours

Source : nous-mêmes sur base des tableaux 1 et 3

En moyenne les clients d'United Petroleum règlent leurs créances après 165 jours et nous remarquons qu'en 2015 il y'a un grand délai de rotation ce qui n'est pas bien pour une entreprise.

5.4. ROTATION DES DETTES FOURNISSEURS

Ce ratio indique la durée des crédits accordés par les fournisseurs (échéances) ce délai serait suffisant d'autant puisqu'il soit supérieur au délai de recouvrement des créances clients. Le tableau suivant nous permet de calculer ce délai :

Tableau n°20 : Délai de rotation des créances clients

Désignation

2013

2014

2015

2016

Fournisseur (1)

1841930339

1841930339

30190512401

160802604598

Achat de l'année (2)

6823133909

128915805642

151461753008

148495709569

Délai de rotation : 1 x 360 jours/ 2

97 jours

5 jours

72 jours

389 jours

Source : nous-mêmes sur base des tableaux2 et 3

Vu que la moyenne du délai de règlement des dettes envers les fournisseurs, les fournisseurs sont courts par rapport au délai de recouvrement des créances sur les clients, la situation n'est pas bonne pour ces quatre ans de notre étude.

SECTION 6 : CONSTAT ET SUGGESTIONS

a. Constat général

L'étude que nous venons de mener sur l'entreprise United Petroleum Hyper Psaro, sur la période de 2013 à 2016 en ce qui concerne l'analyse financière. Nous a permis de répondre aux préoccupations de la structure financière et de la rentabilité économico financière.

Apres notre analyse des données chiffrées, on voit que l'entreprise United Petroleum présente une bonne situation financière durant toute la période de notre étude et cela s'explique par :

- Le fonds de roulement est négatif de 2013 à 2016 ;

- Le besoin en fonds de roulement est négatif sur toute la période sous examen ;

- La trésorerie est négative en 2015 et positive pour les autres années ;

- En général la liquidité de l'entreprise est bonne ;

- United Petroleum présente une situation financière assez bonne concernant la solvabilité durant toute la période de notre étude ;

- La capacité d'autofinancement n'est pas assez très large mais cela permet à l'entreprise de s'autofinancer.

b. Suggestions

United Petroleum est une entreprise privée, nous suggérons aux responsables de :

- Continuer avec sa gestion et de chercher une indépendance financière vus que sa trésorerie est bonne durant les quatre ans.

- Continuer à diversifier leur activité, afin d'accroitre beaucoup plus des recettes.

Conclusion partielle

Au terme de ce chapitre qui traite sur l'analyse financier d'United Petroleum, nous avons constaté que cette entreprise présente des bonnes rentabilités économiques, financière et commerciales. Avec les rentabilités et le calcul de la capacité d'autofinancement, l'analyse nous a montré qu'United Petroleum, a été à mesure de s'autofinancer chaque année ; la capacité d'autofinancement n'a pas été assez large comme les ratios calculés à ce sujet les prouvent.

Les ratios de rotation de capitaux ont témoigné que l'activité d'United Petroleum évolue assez bien. Les chiffres d'affaires ont était à mesure de couvrir les capitaux propres plus de 9 fois par an, la vitesse de rotation des stocks n'est pas trop rapide. Le délai de rotation des créances clients est supérieur par rapport au délai de rotation des dettes fournisseurs.

En considérant les éléments ci-haut, nous disons que la rentabilité d'United Petroleum n'est pas vraiment trop suffisante, mais du moins elle arrive à atteindre l'autofinancement.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé au terme de notre étude qui a pour titre « analyse financière comme outil indispensable dans la gestion d'une entreprise pétrolière ca s de United Petroleum.

Tout au long de notre recherche il a était question de savoir en quoi l'analyse financière serait indispensable à la gestion d'une entreprise pour qu'elle influe sur sa rentabilité économico-financière ?

Comme réponse provisoire à la question posée l'analyse financière serait un outil de gestion indispensable su sein de l'entreprise si les indicateurs sont calculés régulièrement et cela constitueraient un tableau de bord qui jouerait une fonction d'aide à la prise des décisions et la répercussion de cette analyse aurait un impact positif sur la rentabilité économico-financière si les gestionnaires après calcul des différents indicateurs mettaient en oeuvre les résultats obtenus.

Ainsi pour UNITED PETROLEUM en observant le niveau de rentabilité nous voyons qu'elles restent positives sur toute la période sous étude. Ce qui est une bonne chose pour la survie de l'entreprise. Cette entreprise doit continuer à gérer sa situation financière à moindre coût pour assurer la survie, la pérennité et arriver à faire face à ses engagements à court terme.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. BERGERON, la gestion moderne et théorique et cas, éd. Gaëtan, Paris 1984, p.64

2. BERZILE R, Analyse financière, édition HRW Montréal, 1998, p.15

3. BRUNO S., Nouvelles trésorerie d'entreprise, 5eme éd, Dunod, Paris 1977, p.38

4. BRUNO S., Nouvelles trésorerie d'entreprise, 5eme éd, Dunod, Paris

5. COLAISSE B., la gestion financière de l'entreprise, PUF, Paris 1993, p.299

6. COHEN E., analyse financière, 4eme édition economica, Paris

7. FARBERA A., 2LEMENT D4ANALYSE FINANCI7RE, ULB, Janvier 2002, p.24

8. Georges DE PALLENS, Gestion financière de l'entreprise, 5eme édition, Paris

9. P. LAUZER et R. TELLER, contrôle de gestion et budget, 5eme édition, Ed SIREY 1989

10. J. MEYER, le contrôle de gestion, 3eme édition, PUF, Paris 1969

11. MOUSSON, Précis d'économie politique, 4eme édition, Paris, 1965

12. SOLNIK B., gestion financière, éd. Dunod, 6eme éd, 2001, p.16

13. G TERRY et S FRANKLIN, principe de management éd, economica, paris 1985

14. VERNIMEN P., finance de l'entreprise, 2eme édition, Dalloz, paris 1996, p.174

15. GEORGES DE PALLENG, Gestion financière de l'entreprise, 5eme édition, Paris

16. SOLNIK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6eme éd, Paris

II. MEMOIRES ET TRAVAUX DE FIN D'ETUDE

1. ILUNGA BINENE Hugo, Etudiant L2 Comptabilité, ISS-Lubumbashi, 2016-1017

2. MWENZE MBUMBA, Etudiant L2 Comptabilité, ISC-Lubumbashi, 2009-1010

III. COURS

1. Ass Delphin KAKUDJI, Cours de contrôle de gestion, inédit ISS-Lubumbashi, 2018

2. Ass Jean MWANZA, Méthodes de recherches scientifiques, ISS-Lubumbashi, 2014-2015

3. John LWANDU, analyse des états financiers, ISS-Lubumbashi, 2015

4. P.O José MWANYA, Cours de gestion financière, Inédit, ISS/Lubumbashi 2015-2016.

IV. AUTRES DOCUMENTS

1. Rapport annuel 2013, 2014, 2015,2016 et archives United Petroleum

2. Entreprise Wikipédia

Table des matières

EPIGRAPHE.............................................................................................I

DEDICACE.............................................................................................II

REMERCIEMENTS.................................................................................III

INTRODUCTION I

I. PRESENTATION DU SUJET 1

II. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

II.1. Choix du sujet 2

II.2. Intérêt du sujet 2

III. ETAT DE LA QUESTION 3

IV. PROBLEMATIQUE 3

V. HYPOTHESE 4

VI. METHODES ET TECHNIQUES 4

1. Méthodes analytique 4

2. Techniques 4

VII. DELIMITATION DU SUJET 5

1. Délimitation temporelle 5

2. Délimitation spatiale 5

VIII. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE I : LES CONSIDERATIONS GENERALES 6

SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 6

I.1.1. L'entreprise 6

I.1.1.2. Classification des entreprises 6

I.1.1.3. Mission de l'entreprise 7

I.1.1.4. Objectif de l'entreprise 8

I.1.1.5. Croissance d'une entreprise 8

I.1.1.6. Portefeuille d'une entreprise 8

I.1.2. Gestion 9

I.1.2.1. Outils de gestion 9

I.1.2.1.1. Outils de prévision 9

I.1.2.1.2. Outils d'analyse 10

SECTION II : CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR L'ANALYSE FINANCIERE 14

I.2.1 Définition de l'analyse financière 14

I.2.2. Historique de l'analyse financière 14

I.2.3. Importance et étapes de l'analyse financière 15

I.2.4. Quelques stratégies financière d'une entreprise 16

I.2.5. Méthodes d'appréciation des entreprises 16

I.2.5.1. principe de l'équilibre financier 17

I.2.5.1.1. ETUDE DU FONDS DE ROULEMENT 17

I.2.5.1.2. DEFINITION ET ETUDE DE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 18

I.2.5.1.3. NOTIONS DE TRESORERIE 18

I.2.5.1.4. NOTIONS DE RENTABILITE 19

I.2.6. Analyse par la méthode des ratios 20

I.2.6.1. Définitions et interprétations 20

I.2.6.2. Ratios de solvabilité à long terme 21

I.2.6.4. Ratios de solvabilité à court terme 23

I.2.7. Capacité d'autofinancement 23

Conclusion partielle 25

CHAP II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE 26

II.1. APERCU HISTORIQUE 26

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 26

II.3. OBJET SOCIAL 26

II.4. ROLE ECONOMIQUE ET SOCIAL 27

II.4.1. Rôle économique 27

II.4.2. Rôle social 27

II.5. LABORATOIRE D'ANALYSE 28

II.6. CAPACITE DE STOCKAGE 28

II.7. VOLUME D'IMPORTATION 28

II.8. CLIENTELE 29

II.9. DISTRIBUTIONS DES PRODUITS 29

II.10. ORGANISATION STRUCTURELLE D'UNITED PETROLEUM 29

II.10.1. Organisation structurelle 29

II.10.2. organisation fonctionnelle 29

CONCLUSION PARTIELLE 33

CHAPITRE III : L'ANALYSE FINANCIERE D'UNITED PETROLEUM 34

SECTION I : PRESENTATION DES DONNEES 35

1.1. Bilan comptable 35

1.2. Tableau de formation des résultats 37

SECTION II : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE 39

2.1. Examen du fonds de roulement net, Besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette 39

2.2. Méthode des ratios 40

2.2.1. Ratio de liquidité générale (RLG) 40

2.2.2. Ratio de liquidité réduite (RLR) 40

2.2.3. Ratio de liquidité immédiate (RLI) 41

2.2.4. Ratio de solvabilité (RS) 41

SECTION 3 ETUDE DE LA RENTABILITE 41

3.1. RENTABILITE COMMERCIALE 41

3.2. RENTABILITE ECONOMIQUE (ROI) ET RENTABILITE FINANCIERE 42

SECTION 4 ETUDE DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 42

SECTION 4 RATIOS DE ROTATIONS 43

5.1. ROTATION DES CAPITAUX PROPRES 43

5.1. DELAI DE ROTATION DES STOCKS 43

5.3. ROTATION DES CREANCES CLIENTS 44

5.4. ROTATION DES DETTES FOURNISSEURS 44

SECTION 6 : CONSTAT ET SUGGESTION 45

Conclusion partielle 46

CONCLUSION GENERALE 47

BIBLIOGRAPHIE 48

* 1 ILUNGA BINENE Hugo, Etudiant L2 Comptabilité, ISS-Lubumbashi, 2016-1017

* 2 MWENZE MBUMBA, Etudiant L2 Comptabilité, ISC-Lubumbashi, 2009-1010

* 3 Jean MWANZA, Méthodes de recherches scientifiques, ISS-Lubumbashi, 2014-2015

* 4 Entreprise Wikipédia

* 5 MOUSSON, Précis d'économie politique, 4eme édition, Paris, 1965

* 6 BERGERON, la gestion moderne et théorique et cas, éd. Gaëtan, Paris 1984, p.64

* 8 PIERRE G et BERGERON, Principe de management, ed. Économique, Paris, 1985.

* 7 P. LAUZER et R. TELLER, contrôle de gestion et budget, 5eme édition, Ed SIREY 1989.

* 8 J. MEYER, le contrôle de gestion, 3eme édition, PUF, Paris 1969

* 9 Ass Delphin KAKUDJI, Cours de contrôle de gestion, inédit ISS-Lubumbashi, 2018

* 10 SOLNIK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6eme éd, Paris

* 11 John LWANDU, cours d'analyse des états financiers, ISS-Lubumbashi, G3 SCOFI, INEDIT, 2015.

* 12 COHEN E., analyse financière, 4eme édition economica, Paris

* 13 P.O JOSE MWANYA, cours de gestion financière, ISS-Lubumbashi, inédit, 2015-2016

* 14 Idem

* 15 BERZILE R, Analyse financière, édition HRW Montréal, 1998, p.15

* 16 VERNIMEN P., finance de l'entreprise, 2eme édition, Dalloz, paris 1996, p.174

* 17 Georges DE PALLENS, Gestion financière de l'entreprise, 5eme édition, Paris

* 18 GEORGES DE PALLENG, Gestion financière de l'entreprise, 5eme édition, Paris

* 19 P.O JOSE MWANYA, cours de gestion financière, inédit, ISS-Lubumbashi, 2015-2016

* 20 COLAISSE B., la gestion financière de l'entreprise, PUF, Paris 1993, p.299

* 21 FARBERA A., Elément d'analyse financière, ULB, Janvier 2002, p.24

* 22 BRUNO S., Nouvelles trésorerie d'entreprise, 5eme éd, Dunod, Paris 1977, p.38

* 23BRUNO S., Nouvelles trésorerie d'entreprise, 5eme éd, Dunod, Paris 1977, p.38






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