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Pratiques agricoles et dégradation des sols dans la commune de Nikki


par Adimi Alamou Achille GUIDIGBI
Université de Parakou - Master Professionnel en Géographie (Option : SIG et Dynamique Environnementale) 2020
  

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3.1.2 Évaluation de la dégradation des sols 3.1.2.1 Indicateurs de contraintes

Les indicateurs des contraintes ont été effectués à l'aide de l'outil d'évaluation des caractéristiques de croissance d'une culture de LADA-L (2007). Cet outil a permis d'identifier clairement les indicateurs des contraintes à la production en tenant compte de la qualité de la graine, des pratiques agricoles, de la qualité du sol et du climat. Pour y parvenir, deux séries de questions relatives aux facteurs de récolte et de dégradation du sol sont posées aux producteurs sur la base des observations et des mesures simple et utiles observées sur le terrain. Les réponses à ces questions ont permis d'obtenir la perception des agriculteurs sur la croissance de culture favorisant la dégradation du sol ou ayant un impact négatif sur la structure du sol. Les différentes réponses se présentent comme suit :

? Première série de questions : Facteurs de récoltes

Les questions issues de cette série présentent les facteurs relatifs aux récoltes. Ainsi, les résultats obtenus révèlent que 24,35 % des agriculteurs sèment les cultures de la même variété tandis que 75,65 % sèment des cultures de différentes variétés. Ceci note la diversité de la variété des cultures chez les agriculteurs. De plus il faut souligner que la manière d'ensemencer les plants de cultures varie d'un agriculteur à un autre. Il ressort que 4,87 % ensemencent ou introduisent au sol toutes les cultures en même temps tandis que 95,13 % introduisent les plantes au sol différemment. La distance entre les rangs de ces cultures diffère également d'un agriculteur à un autre. On rencontre dans la plupart des champs de ces agriculteurs que, les distances entre les rangs des cultures sont constantes à travers le champ chez 39,65 % des enquêtés. Cette même distance est

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plus denses dans le champ de 27,30 % des enquêtés et sont enfin constantes dans certaines parties du champ et denses dans d'autres parties dans le champ de 33,04 % des enquêtés. On observe également dans ces champs certains signes qui influencent l'évolution des cultures dans les champs tels que les infestations des plantes, la consommation des plantes par des pestes, etc. (Photo d et e). Il faut souligner également la présence des mauvaises herbes telles le striga, cactus et autres qui influencent non seulement l'évolution des cultures mais également participent à l'appauvrissement du sol. Pour ce fait 28,52 % contre 71, 48 % des agriculteurs traitent leurs champs avec les intrants agricoles tels que : herbicides, insecticides, pesticides, etc. (Photo f). Il faut également signaler l'effet exercé par des animaux sur les plantes le long des champs.

d e f

Planche n°2 : Infestation de champ à Ganrou Photo d) Présence des chenilles sur un plant de Zea mays (Maïs) ; Photo e) Destruction des plantes de Zéa mays (Maïs) ; Photo f) Intrants agricoles.

Prise de vue : Achille A. A. GUIDIGBI, Avril 2020

La Planche n°2 montre la présence des chenilles dans un champ de Zea Mays (Maïs) (Photo d). Ces chenilles dévastatrices ont envahi un champ de Zea mays et détruisent les plantes en croissance en broutant leurs feuilles (Photo e). Dans ces cas, des intrants agricoles sont utilisés convenablement à la nature de la situation afin de procéder aux traitements (Photo f).

? Deuxième série de questions : Facteurs de dégradation

Les facteurs de dégradation identifiés sont ceux relatifs à l'exposition ou non de certaines parties des champs au vent, de la présence de certaines parties des champs en

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pente, de l'effet des pratiques de conservation ou de labour dans le champ et de l'accumulation des sols derrières des barrières telles que des murets et haies. Les résultats obtenus révèlent que plus de 67,3 % contre 32,27 % des champs présentent des reliefs plus exposées au vent que le reste. Dans ces champs, il existe également des reliefs plus en plus accidentés que d'autres. C'est ainsi qu'on distingue plus de 69,22 % des parties des champs dans la commune de Nikki en pente contre 30,78 % champs sur un relief presque plat.

De même, notons que les pratiques de conservation ou de labour créent dans plus de 70,96 % des champs des différences dans la profondeur des sols et dans plus de 29,04 % des champs des accumulations de sédiments fertiles. On constate aussi des accumulations de sols derrières les murets et haies dans 32,87 % des champs contre 67,13 % qui constituent les barrières dans les champs des agriculteurs.

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