LISTE DE FIGURES
Figure 1. Les différents leviers de
l'agroécologie 6
Figure 2. Les interactions au sein d'un agrosystème
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Figure 3. Les trois piliers du developpement durable 11
Figure 4. La conservation du sol par l'agriculture durable
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LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS
Agripreneurs : Entrepreneurs agricoles
CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche
Agronomique pour le Développement
FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture GES : Gaz à effet de serre
GIZ : Deutsche Gesellschaft für Internationale
Zusammenarbeit (GIZ) GmbH Labo : Laboratoire
OGM : Organisme Génétiquement Modifié
RAD : Réseau Agriculture Durable
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RÉSUMÉ
La sécurité alimentaire reste une
préoccupation essentielle de très nombreuses familles dans le
monde. L'agriculture va donc être de plus en plus sollicitée dans
les années à venir et il nous faut raisonnablement envisager un
doublement de production végétale mondiale. L'augmentation de
cette production agricole doit néanmoins respecter les normes de
l'agroécologie et du développement durable.
La présente étude a été
menée pour analyser les avantages et les limites de
l'agroécologie et de l'agriculture durable dans le cadre d'une
agriculture respectueuse de l'environnement.
À l'issue de cette analyse, l'agroécologie
demeure le meilleur moyen pour préserver l'environnement tout en
accroissant la production agricole, elle préserve la vie dans le sol et
encourage l'interaction positive entre éléments des
écosystèmes agricoles. L'agriculture durable préserve les
ressources, recycle les déchets et protège les semences et les
espèces.
Les limites de l'agroécologie et de l'agriculture
durable sont liées à la transition comme l'apprentissage des
exploitants aux nouvelles techniques, les limites économiques,
socio-culturelles et écologiques.
Mots clés : agroécologie,
développement durable, transition écologique, déchets,
environnement.
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0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Depuis 1945, les modes de production de l'agriculture se sont
profondément transformés, entraînant une augmentation
considérable de la productivité par hectare et par travailleur,
grâce notamment à la généralisation de la
mécanisation et de l'utilisation d'intrants chimiques (engrais et
produits de traitement phytosanitaire) afin de permettre à
l'humanité de répondre aux besoins alimentaires croissants
(Schaller, 2013)
Les agrosystèmes « modernes » tendent ainsi
vers une maximisation des performances économiques et productives,
reposant entre autres sur des schémas de sélection
(végétale et animale) orientés vers la productivité
et des systèmes de production homogénéisés pouvant
conduire à la dégradation de la fertilité des
écosystèmes cultivés (Schaller, 2013).
L'utilisation intensive de fertilisants chimiques et de
pesticides aboutit à la destruction de la fertilité biologique et
physique des sols, qui tendent à devenir un support stérile et
dépendants des apports ultérieurs d'engrais chimiques
(disparition en particulier des micro-organismes, principaux transformateurs de
la matière organique en éléments minéraux
assimilables par les plantes), pertes de terres agricoles ( érosion,
aridification, salinisation de terres irriguées ; épuisement de
ressources non renouvelables), dégradation et simplification des
paysages et la contribution au changement climatique par les énergies
fossiles qui contribuent fortement aux émissions de gaz à effet
de serre. En outre, de plus en plus de travaux tendent à montrer que
l'utilisation des produits phytosanitaires affecte la santé des
agriculteurs (Ledent, 1986).
En conséquence, la reconnaissance des
différentes externalités négatives associées aux
systèmes de production agricole conduit l'humanité, dans son
ensemble, à repenser la croissance économique en termes de
développement durable. L'agroécologie et l'agriculture durable
représentent des alternatives prometteuses pour un développement
durable des modes
de production agricole. Elles visent à concevoir des
systèmes de production agricole
s'appuyant sur les fonctionnalités offertes par les
écosystèmes. Elles sont ainsi des sources de résilience
aussi bien à l'échelle d'un pays, d'une région ou d'une
ferme. C'est en raison de ces différents contextes que nous nous sommes
focalisés afin d'en savoir plus dans le travail ici présent.
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C'est au regard de ce qui précède que nous nous
sommes posés quelques questions de recherche : a) Quels sont les
avantages et limites de l'agroécologie ? b) Comment le
développement durable peut influencer nos systèmes de cultures
?
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