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évolution des importations alimentaires les plus couteuses au Gabon entre 2005 et 2013.


par Thys Verlain TCHIKAYA MEGNIER
ISSEA - Diplôme d'ingénieur d'Application de la Statistique 2014
  

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Limites

Ce travail pourra éventuellement être limité pour de nombreuses raisons :

? L'étude n'a porté finalement que sur un ensemble principal de quatre (4) aliments (céréales, farine, poisson et viande) au lieu de six (6), ce qui ne couvre qu'à 55% la facture alimentaire.

? La non-disponibilité de données douanières plus antérieures et récentes pour affiner et étendre encore plus les prévisions.

? Les bases de données douanières ne contiennent pas des variables qualitatives du commerce extérieur (comme le temps de dédouanement de marchandise, nombre de dédouanement mensuel d'une entreprise ou d'un individu, état de la marchandise à l'arrivée, appréciation du contrôle sanitaire etc.) pour mieux juger l'effet de la politique de baisse d'importations du PSGE.

? L'inexistence de données sur la production agricole depuis plus de 25 ans, variable essentielle qui nous aurait permis de faire un MAGALI (Modèle Agricole Analysant les Liens Intersectoriels)

? L'étude ne rend principalement compte que de la politique du PSGE visant à réduire les importations d'un tiers. Il n'a pas pris (statistiquement) compte de l'activité agricole locale.

TCHIKAYA MEGNIER Thys Verlain, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, niveau4

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EVOLUTION DES IMPORTATIONS ALIMENTAIRES LES PLUS COUTEUSES AU GABON ENTRE 2005 ET 2013

Recommandations

L'étude que nous avons faite a des limites mais elle pourrait au moins avoir le mérite de nous orienter. C'est pourquoi, nous pouvons faire de nombreuses recommandations aux décideurs à l'instar desquelles :

? Axer la politique de baisse d'importations sur les produits de la ferme (lait, miel, etc.); cela permettra aux agriculteurs des zones périurbaines agricoles (voir carte N°2) de se positionner sur le marché national.

? Créer des institutions alimentaires assurant la disponibilité des produits de bases sur les grands marchés du territoire en toute saison.

? Donner les moyens aux cellules statistiques pour un meilleur suivi et évaluation de collecte et traitement des données agricoles.

TCHIKAYA MEGNIER Thys Verlain, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, niveau4

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EVOLUTION DES IMPORTATIONS ALIMENTAIRES LES PLUS COUTEUSES AU GABON ENTRE 2005 ET 2013

Conclusion

Au terme de notre travail, où il était question d'étudier la progression des aliments importés les plus couteux au Gabon, nous retiendrons que nous avons procédés en 3 grands objectifs : une évaluation de la situation alimentaire du pays, puis une analyse descriptive de ces importations alimentaires, et enfin une étude prévisionnelle de celle-ci.

Il en ressort de ces articulations que l'Agriculture gabonaise représente actuellement 4% du Produit Intérieur Brut en dépit des potentialités que lui offre la nature. C'est ce qui justifierait la redynamisation de l'agriculture par la mise en place des plans de production agricole locale et surtout la volonté gouvernementale de réduire les importations alimentaires.

Description faite, il vient qu'entre 2005 et 2013 les céréales, la viande et abats comestibles, les produits de la minoterie, les produits laitiers, et le poisson qui couvrent les trois quarts (3/4) de la facture des importations. Autrement dit le pays a continué d'importer excessivement des produits de la ferme. Et selon les prévisions, la tendance ne changera pas d'aussitôt.

Toutefois, une prévision au seuil de 5% nous révèle qu'il y aurait une baisse de 18% des quantités importées de céréales et des produits laitiers au 1er trimestre de l'année 2014 en comparaison aux importations des mêmes produits du même trimestre entre 2009 et 2013. Cela peut s'expliquer du fait de baisse de la production céréalière mondiale, et aussi de la mise en place de plusieurs ceintures périurbaines et de fermes agropastorales dont les productions deviennent visibles sur le marché national. Cependant, nous ne saurons dire si cette baisse est significative ni si elle est vraiment imputable à la politique (PSGE) de baisse de la facture alimentaire nationale.

Ceci étant, beaucoup reste à faire pour freiner les importations. Plus d'efforts doivent être fournis, notamment sur l'allocation des fonds plus importants aux petits agriculteurs, aux agroindustriels de transformations, aux services statistiques et sur la conscientisation des jeunes. Le développement agricole, n'aimant ni le désordre ni l'improvisation, serait vraiment « un business »25 à la portée de tout gabonais si les suivi, coordination et contrôle réguliers des activités agricoles planifiées à l'échelle nationale étaient assurés par un service statistique dynamique.

25 Selon Ministre de l'Agriculture, de la Pêche et du Développement Durable.

TCHIKAYA MEGNIER Thys Verlain, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, niveau4

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