Enseignement Supérieur et
Universitaire
INSTITUT SUPÉRIEUR DE DÉVELOPPEMENT RURAL
« ISDR »
B.P : 118
MBANDAKA
MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES DANS
LES ENTITES TERRITORIALES DECENTRALISEES UN FREIN POUR LE
DEVELOPPEMENT
Cas du Secteur LUA, Province du Sud-Ubangi
De 2015-2019
Par
Jean Remy NAPIFONGO DEGULIGO
(Gradué en Techniques de Développement
Rural)
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du grade de Licencié en Techniques de
Développement Rural
Option : Gestion des Entreprises
Directeur : Dr Placide MAKWA MBULOLA
Sisi
Professeur
Encadreur : Ir. Colin MOTSHUMBA MOTUMBE
Chef de Travaux
Année Académique 2019-2020
EPIGRAPHE
Nous n'apprécions les choses que quand elles se
raréfient et ne cherchons habituellement pas à les sauvegarder
avant que leur existence soit menacée.
DASMANN
IN MEMORIAM
En mémoire de notre défunt papa Bernard
NgondoLemofio et notre défunte maman Joséphine Ngbangadia qui
n'ont pas eu la chance d'assister à la défense de notre
mémoire.
Que leurs âmes reposent en paix.
Jean Remi NapifongoDeguligo
DEDICACE
A notre maman Madeleine Doya,
A notre oncle paternel Deangago Sambala.
Pour tout ce que vous avez fait pour nous,
Nous dédions ce mémoire.
Jean Remi NAPIFONGO DEGULIGO
REMERCIEMENTS
L'homme se mesure devant l'obstacle, la vie est un combat qui
demande beaucoup de sacrifice on ne baisse pas les bras tant qu'on n'a pas
encore atteint son objectif.
A cet effet, au terme de notre deuxième cycle de
formation en gestion des entreprises de développement rural il nous est
indispensable de présenter notre gratitude et reconnaissance envers
tous ceux d'une façon ou d'une autre qui ont contribué à
la réalisation du présent mémoire, qui est le
résultat de conseils, orientation et soutien dont nous avons
été bénéficiaire de la part de plusieurs
personnes.
Ainsi, nous remercions en premier lieu le Professeur Dr
Placide MakwaMbulola qui, en dépit de ses multiples occupations a
accepté d'assurer la direction de notre travail. Ses remarques et
observations ont donné une structure définitive de notre
mémoire.
A ces mêmes remerciements nous cessions le CT Ir. Colin
MUTSHUMBA MOTUMBEqui en a assure l'encadrement.
Nous disons également merci à tout le corps
professoral, les Chefs de Travaux et les Assistants de l'Institut
Supérieur de Développement Rural (ISDR-Mbandaka) pour nous avoir
assuré une solide formations.
Nous remercions aussi les autorités académiques
et le corps professoral (Professeurs, Chefs de Travaux et Assistants) de
l'Institut Supérieur de Développement Rural de Mbandaka,
particulièrement : Prof. Dr. J.P LIANZA NZALOKEKE,CT
TanakulaGbangbese, CT TabuSenga, CT Yoko Walunza, CT Edgard Nsambi, CT Kwami,
CT Prémisse EFOFO,CT Vital Bolumbu, Ass. Nestor BETULU et Ass. ENZINGA
Erasme pour leurs conseils et encouragements.
Nous exprimons notre gratitude aux familles suivantes :
Dawili Sana, Kongbo Ndele, Jean Baptiste Molangi, Seto MamudiBagona, Sambala,
Alain BETSIKA LOLIA, MambusaWalangbanga pour leurs conseils qu'elles nous ont
prodigué pendant nos études.
Nous restons reconnaissantnotre soeur DangalaKasongo pour son
affection, amour et encouragements qu'elle nous atémoigné tout au
long de nos études.
Quant aux frères et soeurs nous leurs disons merci, il
s'agitnotamment de : JoséphineMomongowe, Héritier Ngondo,
NakomigoSambala, Flaviens Zobele, Albert KwandoMoke, Michel Sabado, Crispin
Gbiando, Abbas Kpalawele, Ignace Mbango, Patrick Manga, JonhMogana, Henry
Gbanzi, Joceline Komigo, Ir Bienvenu Dana, Trésor Ngamo, Dalton
Komigo.
Nous adressons notre gratitudeà nos amis et
connaissances, il s'agit de, Docteur Delphin Badianga, Docteur Ali Bomase,
Makita Rodrigue, Augustin Naia, YengaKamulete,Fiston Ngumbi pour leur
accompagnement.
Nous associons aussi à nos remerciements nos camarades
étudiants avec qui nous avons traversé ensemble des situations
difficiles durant ce long parcourt il s'agit notamment de Berty Sifa Fariala,
Guylain Sylvere Mwangi Ilanga, Patrick Sarazo Gbiyaye, Clovis Nkanga Botaka,
Félicien Lompembe Mola, Albert Baokolua Loola,Polydore Yoka Boika, Jean
Mongondo, Providence Baraka Kanyatsi, Patricia Bondoy,Irène Moneni
Akinangando, Sephora Isenge, Lily Wedianu Lena et Fanny Ikemba Yoka.
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
éd. : Edition
ETD : Entités Territoriales
Décentralisées
Fig. : Figure
GE : Gestion des Entreprises
ISDR : Institut Supérieur de
Développement Rural
ISP : Institut Supérieur
Pédagogique
MBKA : Mbandaka
N° : Numéro
ODD : Objectif de Développement
Durable
PDL : Plan de Développement Local
RDC : République Démocratique
du Congo
TFC : Travail de Fin de Cycle
UNIKIN : Université de Kinshasa
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°I :
Tableau de la Population du secteur de la Lua
2015-2019
2
Tableau n° II :
Localisation et jours de la tenue des marchés
hebdomadaires
17
Tableau n° III :
Les noms des groupements, chef-lieu, chefs de groupement,
ainsi que dles localités du secteur de la Lua
20
Tableau n° IV :
Les noms des chefs du secteur de la Lua par
année
21
Tableau n° V:
Localisation et jours de la tenue des marchés
hebdomadaires
22
Tableau n°VI:
Prévision et réalisation des recettes
exercice 2015
41
Tableau n° VII:
Prévision et réalisation des recettes
exercice 2016
43
Tableau n° VIII:
Prévision et réalisation des recettes
exercice 2017
44
Tableau n° IX:
Prévision et réalisation des recettes
exercice 2018
46
Tableau n° X:
Prévision et réalisation des recettes
exercice 2019
50
Tableau n° XI:
Prévisions et réalisations des
dépenses exercice 2015
53
Tableau n° XII:
Prévision et réalisation des dépenses
exercice 2016
55
Tableau n° XIII:
Prévision et réalisation des dépenses
exercice 2017
57
Tableau XIV:
Prévision et réalisation des dépenses
exercice 2018
59
Tableau n° XV:
Prévision et réalisation des dépenses
exercice 2019
60
LISTE DES FIGURES
Figure 1
Représentation graphique des prévisions et
réalisations des recettes de l'exercice 2015
2
Figure
2 :Présentation graphique de prévision
et réalisation des recettes en 2016
44
Figure
3 :Présentation graphique des
prévisions et réalisations de recettes en 2017
45
Figure 4:
Présentation graphique des prévisions et
réalisation des recettes exercices 2018
49
Figure 5:
Présentation graphique des prévisions et
réalisation des recettes exercices 2019
53
LISTE DE SCHEMA
Schéma n°I :
Nature des ressources
naturelles.................................................30
INTRODUCTION GENERALE
1. Problématique
Depuis plusieurs décennies, l'humanité est
toujours à la recherche du bien-être. Ce bien-être peut
s'obtenir que si l'homme combine et applique certains vertus particuliers et
efficaces pour favoriser l'éclosion d'un système inclusif pour
ses sociétaires en adoptant la constitution du 18 février 2006,
la RDC avait opté clairement pour la décentralisation comme mode
de meilleur gestion des affaires publiques et locales.
Ce choix reconnaît aux entités territoriales
décentralisées la responsabilité de planifier leur
développement et de prendre en charge le développement
économique, social, et culturel de leur collectivité.
Toutefois, il est recommandé de gérer pleinement
l'évasion des moyens financiers que naturels mis à leur
disposition en vue d'atteindre le développement prévu bien
attendu, ses moyens et surtout moyens financiers ne sont pas gérer par
toute la population, mais plutôt par ce qui dirigent ses entités
territoriales décentralisées. Alors qu'on a clairement
décrit que le mal qui rongent nos sociétés sont d'abord et
surtout, l'immoralité, l'inconscience, l'incompétence qui
provoquent la gestion non orthodoxe des ressources financières.
S'agissant de ressources naturelles, c'est depuis le temps les
plus immoraux que la population du secteur LUA pratiquaient l'agriculture
itinérante sur brûlis pour leur subsistance. Cette population
avait leur système de zone de terre, ils utilisaient les terres selon
leur coutume traditionnelle, il y eu avait des terres sacrés, des
terres réservés pour la chasse et des terres agricoles, etc. Les
zones de chasse de cette entité étaient suivant
éloignées et avec des techniques appropriées tout en
respectant le calendrier de chasse ; les terres agricoles étaient
plus rapprochées de village et souvent disséminées le long
de route pour faciliter la réalisation des activités et la
récolte des produits.
Cette population utilisait le système de jachère
qui leur permettait de sédentariser l'agriculture. Les forêts tout
au long des cours d'eaux n'étaient pas touchées. Cette population
utilisait rationnellement les produits forestiers non ligneux, même dans
leurs champs les arbres à chenilles et d'autres arbres à valeur
médicinale n'étaient pas coupés et restaient
débout. Il y eu avait le strict respect de calendrier de pêche et
de chasse tout en respectant les méthodes et techniques
appropriées pour l'exploitation durable.
Mais fort malheureusement que tout cela semble être le
contraire de la réalité, les ressources naturelles subissent une
haute pression de la part des communautés, la croissance est
freinée ou stoppée, les feuilles de manioc
déformées, décolorées et surtout en petite taille,
la perte de couleur verte dans les feuilles au détriment de la
photosynthèse qui ne permet pas enfin le développement des
tubercules. Ce qui engendre une production médiocre, les produits
forestiers non ligneux perdent leur existence telle que les arbres à
chenilles et autres arbres à valeur médicinale.
Il est difficile de comprendre dans un secteur où la
forêt occupait plus de 85% de son étendue, il reste aujourd'hui
que 15%1(*). La disparition
de certaines espèces aquatiques et fauniques est très remarquable
dû aux exploitations irrationnelles et pression sur la forêt.
Mais la population du secteur Lua et leurs dirigeants ne
cessent pas de mettre pression sur les ressources naturelles. Ils continuent
à exploiter irrationnellement bien que la disparition s'observe.
Les dirigeants tant nationaux que ceux des entités
territoriales décentralisées ne semblent pas avoir
intégré dans l'exercice du pouvoir le strict sens de l'obligation
morale et de la responsabilité2(*).
De tout ce qui précède, notre
préoccupation majeure tourne autour de questions suivantes :
§ Quelles sont les causes de la mégestion des
ressources financières et naturelles dans les entités
territoriales décentralisées ?
§ Quelles sont les conséquences et effets de cette
mégestion ?
§ Quelles sont des solutions envisagées pour
mettre fin à cette mégestion ?
2. Hypothèses
L'hypothèse d'un travail scientifique constitue une
réponse anticipative que le chercheur met en évidence, sur base
de quoi la conclusion arrive soit à confirmer soit à
infirmer3(*).
Dans le cadre de notre travail, nous estimons que :
- la mégestion des ressources financières et
naturelles dans les ETD serait dû :
§ A la mauvaise gouvernance ;
§ Au manque de contrôle ;
§ A l'incompétence technique que celle de
direction des dirigeants mandataires des ETD ;
§ A l'ingérence des classes politiques
dominantes ;
§ A la non organisation des élections municipales
et urbaines ;
§ Au manque de capacité des différents
acteurs et mandataires des ETD ;
§ La croissance démographique ;
§ Au manque de politique agricole ;
§ A l'inexistence de service d'encadrement de la
population et mandataires des ETD ;
§ Surexploitation des ressources naturelles ;
§ A la méthode néfaste de
défrichage, incinération forestière et
déboisement ;
§ Aux techniques de pêche et chasse non
appropriées ;
- les conséquences et les effets de cette
mégestion, constituerait un frein dans l'éclosion du
développement et de croissance économique.
- ainsi, pour mettre fin à cette mégestion, il
serait important de mettre en place un mécanisme de suivi et
évaluation, d'encadrement et renforcer la capacité des acteurs et
mandateurs des entités territoriales décentralisées ainsi
que l'implication des autorités centrales pour un contrôle
permanant et cela comme un moyen efficace.
3. Etat de la question
La question soulevée par cette étude n'est pas
abordé pour la première fois, les aspects y relatifs ont
été analysés pendant des années antérieures
par d'autres chercheurs.
Il s'agit notamment :
§ USAID (2013) a mené une étude sur la
décentralisation des entités territoriales
décentralisées,il s'est basé sur la formation et la
communication basé sur les ETD. Il conclut en disant que, les ETD
doivent élaborées leur plan de développement, programmer
sa mise en oeuvre, assurer sa gestion sous la responsabilité des
élus locaux. Pour assurer pleinement cette mission, chaque acteur doit
connaitre ses attributions et joue pleinement son rôle.
§ JARIBU ULIWAVYO J.B (2016) : a
étudié les aspects historique de la politique de
décentralisation, il conclut que la tentative de la
décentralisation entretenue dans la plupart des lois c'était
soldé par des idéologies dominatrices de bancarisation,
sécessionniste, mais aussi par des querelles de contrôle pendant
les organes législatifs impuissants devant les exécutifs
nommés et fortement dépendant du pouvoir central.
§ METYA KAMBALA (2015) ; a mené une
étude sur la décentralisation qui est la clé de
voûte dans le processus du développement, il a constaté
dans son étude que la décentralisation est un facteur de
développement.
§ ISANGO ICI ZANZILA (2016) ; a fait un inventaire
sur les principaux problèmes que soulève l'application de la
décentralisation administrative au Zaïre, il a relevé que
ces problèmes sont de deux niveaux, à savoir : les uns au
niveau de la pratique et les autres au niveau de la conception. De sa
capacité d'ordre financier comme entrave à l'application de la
décentralisation en RDC.
§ SADJI NDAYABATE (2012) ; a expliqué dans
son étude les motifs qui ont amenés le législateur
congolais de procéder à ce nouveau découpage territorial.
Son étude met en évidence les enjeux de la
décentralisation territoriale, surtout à ce qui concerne
l'érection des chefs-lieux des territoires en communes rurales, telle
que prévu par la loi organique n°08/06 du 07 octobre 2008.
§ GBIANDO LENA Crispin (2015) ; a analysé
la problématique de la mégestion de la rétrocession
des entités territoriales décentralisées dans la province
du Sud-Ubangi, il analyse les ressources financières du secteur de
Bonwanse qui se penche sur la structure, l'affectation et l'évolution
des ressources financières dans le secteur de Bonwase sont
constituées des recettes courantes, composées de recettes
rétrocédées et des taxes spécifiques qui sont
composées de recettes des taxes rémunératoires et
fiscales. Concernant l'affectation des recettes, elle se portait sur trois
clés de répartition ci-après :
§ Fonctionnement : 30%
§ Rémunération : 20%
§ Investissement : 45%.
§ SIMANDA Camille (2018) : dans son cours de Gestion
des Ressources Naturelles, l'auteur a qualifié la gestion des ressources
comme étant un outil efficace et la voie autorisée pour atteindre
le développement durable. Les éléments naturels (ou
ressources naturelles) et les éléments artificiels (ressources
culturelles) constituent des ressources environnementales dont l'exploitation
rationnelle devrait créer des richesses réelles (les ressources
naturelles étant des richesses potentielles).
Tous les travaux passés en revue rentrent dans le cadre
logique du travail en cours. En effet, ils sont axés, les uns sur les
aspects de la décentralisation, les autres sur le découpage
territorial. L'avantage de celui-ci par rapport aux autres est qu'il cherche
à examiner la mégestion de ressources financières et
naturelles dans le secteur de Lua érigé en entité
territoriale décentralisée par la constitution du 18
février 2006.
Quant à nous, le choix de ce sujet tient compte de
l'expérience déjà vécu après son
érection administrative décentralisée et celle
vécu après son érection en entité territoriale
décentralisée dotée d'une personnalité juridique
et d'une autonomie de gestion organique et financière. A partir de 2006,
issu de la promulgation de la loi fondamentale de la troisième
République par le Président de la République. Par cette
étude, il est question de vérifier si le secteur de la Lua rempli
les conditions favorable à la gestion des ressources naturelles et
financières de l'ETD.
4. Choix et
Intérêt du sujet
Le choix de notre sujet est motivé par le
caractère déplorable au niveau de vie de la population dans le
secteur de notre étude. Cette population qui devient misérable,
malgré les ressources financières et naturelles mis à la
disposition de leurs dirigeants dont l'objectif général demeure
l'amélioration des conditions et du cadre de vie des populations,
entrainant la croissance et un développement humain durable local de ces
ETD.
Quant à l'intérêt, ce travail a
l'intérêt purement :
· Social : Il permet à
l'Etat, aux dirigeants des ETD et à toute la population de se rendre
compte de la mégestion des ETD qui bloc le développement local et
national.
· Scientifique : Cette recherche
ouvrira une brèche aux autres chercheurs qui s'attèleront sur ce
sujet dans le but d'approfondir pour l'intérêt national.
5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Toute recherche scientifique devient une ou plusieurs
méthodes ainsi que certaines techniques peuvent permettre d'atteindre
d'un résultat fiable. Le choix de ces derniers ne se fait pas au hasard
car « un travail scientifique est fruit d'une bonne méthode et
technique utilisées » dit-on.
Ainsi, pour bien mener notre recherche, nous avons
utilisé principalement trois méthodes ci-après :
§ La méthode descriptive ;
§ Quantitative et ;
§ Analytique.
La première se justifie par le fait qu'il faudrait une
brève description des concepts clés, retenus pour notre
étude, quant à la deuxième et dernière, elles nous
ont permis de recueillir des données quantitativement chiffrées,
de les analyser en vue d'atteindre une conclusion objective.
Ces trois méthodes sont soutenues par deux
techniques :
§ La technique documentaire et ;
§ Interview.
La technique documentaire nous a permis de consulter des
ouvrages, des rapports ayant trait à notre étude et l'interview
nous a permis de nous entretenir avec des autorités locales et la
communauté du secteur Lua.
6. DELIMITATION DU SUJET
Nous avons circonscrit notre travail dans le temps et dans
l'espace, en accord avec l'obligation qu'impose la recherche scientifique.
Dans l'espace, notre recherche se focalise dans le secteur de
la Lua, Territoire de Kungu, Province du Sud-Ubangi qui constitue une
entité territoriale décentralisée, et dans le temps, notre
étude couvre la période allant de 2015 à 2019.
7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Aucune recherche scientifique ne s'effectue sans embuches,
même dans le meilleur mode. Ainsi, les difficultés majeures
rencontrées dans la réalisation de ce travail sont les
suivantes :
§ Manque des documentations appropriées à
la rédaction de ce travail ;
§ Indisponibilité de certaines personnes
cibles ;
§ Manque des moyens financiers
conséquents ;
§ La mauvaise volonté, vis-à-vis des agents
et cadre du secteur de notre étude pour livrer leur secret
professionnel ;
§ La perturbation du calendrier académique par
l'avenu de la pandémie de Coronavirus à travers le monde.
8. CANEVAS DU TRAVAIL
En plus de l'introduction et de conclusion, notre
mémoire comprend trois chapitres.
Le premier chapitre définit les concepts de bases que
nous avions utilisés en rapport avec notre sujet.
Le deuxième chapitre présente la ligne
budgétaire de gestion des ressources financières et les
ressources naturelles disponibles des ETD.
Le troisième et dernier chapitre indique et analyse la
mégestion de ressources financières et naturelles des ETD.
CHAPITRE PREMIER :
DEFINITIONS DE CONCEPTS DE
BASE ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS
DE BASE
1.1.1. Mégestion
C'est une néologie composée du préfixe
mé- et de gestion qui veut dire une mauvaise gestion, les questions qui
ne respectent pas les règles des principes établies pour une
bonne gestion4(*).
Elle est donc le manque de l'orthodoxie dans la gestion, ainsi
qu'elle se fait souvent sentir à travers ses effets ou
conséquences.
1.1.2. Ressources
financières
Une ressource est un moyen de toute sorte permettant d'obtenir
ce que l'on souhaite. L'argent par exemple, est une ressource indispensable
pour acheter une maison. Les finances, par ailleurs, désignent les biens
et la circulation de l'argent5(*).
Les ressources financières d'une entité se
constituent de ses fonds propres (classiquement constitués du capital et
des réserves) et de son endettement net (différence entre la
somme de ses dettes financières moins ses disponibilités et ses
placements financiers). Les ressources financières se retrouvent dans la
comptabilité d'une entreprise inscrites à son passif6(*).
En effet, ceux qui sont chargés de l'administration des
ressources financières doivent analyser et planifier le correct flux de
fonds; ainsi, les problèmes dus au manque de ressources pour faire face
aux activités de production ou au paiement des obligations sont
évités. Si jamais l'entreprise ne dispose pas d'assez de
ressources, cela l'a rendra redevable et elle devra payer des
intérêts supplémentaires.
Soulignons que les budgets et les bilans sont donc essentiels
pour connaitre l'état (ou faire le point) des ressources
financières car ils sont le reflet des recettes et des dépenses
des caisses de l'organisation.
1.1.3. Ressources Naturelles
On dénomme ressources naturelles les diverses
ressources
minérales ou biologiques nécessaires à la vie de
l'homme et à ses activités économiques. Celles-ci peuvent
être subdivisées en deux groupes distincts7(*) :
§ Les ressources non renouvelables, constituées
par les matières premières minérales et les combustibles
fossiles, qui proviennent de gisements formés au cours de l'histoire
géologique de la Terre et correspondant à un stock, par essence
même, épuisable.
§ Les ressources renouvelables qui peuvent, en principe,
être exploitées sans épuisement, étant capables de
se régénérer en permanence. Elles regroupent l'eau, les
sols (terres cultivables) ainsi que les ressources biologiques, qui sont
constituées par les communautés vivantes exploitées par
l'homme (forêts, pâturages, pêcheries maritimes,
biodiversité - espèces
animales et végétales) et par les ressources
génétiques (variétés de plantes cultivées et
races d'animaux domestiques).
Ce dernier groupe de ressources ne peut être
considéré comme inépuisable que dans la mesure où
son taux de prélèvement est inférieur à la
productivité nette disponible, c'est-à-dire au taux de
régénération. C'est une condition impérative
à l'utilisation durable de telles ressources et, donc, à la
sauvegarde des conditions de vie des générations futures.
1.1.4. Un Frein
Celui-ci peut être définit comme étant un
dispositif au moyen duquel on peut arrêter ou ralentir un mouvement, une
évolution ; jouer un rôle modérateur8(*).
1.1.5. Développement
Selon François Perroux, le développement est
« la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population
qui la rendent apte à faire accroître accumilativement et
durablement son produit réel global » le développement
implique l'amélioration du bien-être de toute la population et se
traduit par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration
alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de
l'éducation9(*).
Le terme de développement, utilisé dans les
sciences humaines, désigne l'amélioration des conditions et de la
qualité de vie d'une population, et renvoie à l'organisation
sociale servant de cadre à la production du bien-être.
Définir le développement implique de le distinguer de la
croissance. Cette dernière mesure la richesse produite sur
un « territoire » en une année et son
évolution d'une année à l'autre, telle qu'elle est prise
en compte par le Produit Intérieur Brut (PIB).
Elle ne dit rien, en revanche, sur ses effets sociaux. Elle
n'informe donc que peu sur le niveau de vie et encore moins sur la
qualité de vie. La croissance peut contribuer au développement,
mais tel n'est pas toujours le cas et on parle de croissance sans
développement quand la production de richesse ne s'accompagne pas de
l'amélioration des conditions de vie. Inversement, même en
l'absence de croissance, la priorité donnée aux productions les
plus utiles et une plus grande équité dans la distribution des
biens produits améliore les conditions de vie des populations et
crée du développement.
Amélioration du bien-être, le
développement relève donc davantage du qualitatif que du
quantitatif. Néanmoins, l'économiste indien Amartya Sen a mis au
point un Indicateur de Développement Humain (IDH).
1.1.6. Entité
territoriale
Une entité territoriale est l'ensemble des territoires
et chefferies ou collectivités locales, une circonscription
administrative dotée d'une personnalité morale.
En outre c'est une partie du territoire d'un Etat qui dispose
d'une certaine autonomie de gestion, même partielle.
1.1.7. Secteur
Le secteur est un ensemble généralement
hétérogène de communautés traditionnelles
indépendantes, organisés sur base de la coutume. Il a à sa
tête un chef élu et investi par les pouvoirs publics10(*).
1.1.8.
Décentralisation
C'est une technique de gestion des entités locales
applicables dans toutes les formes d'Etat. Avril et Giguel confirment que la
décentralisation peut se définir comme étant l'application
de la démocratie au plan locale, consistant dans le transfert du pouvoir
central à des collectivités dont les instances dirigeantes sont
élues par les citoyens concernés11(*).
1.1.9. Entités
territoriales décentralisées (ETD)
Les ETD sont des collectivités territoriales avec leurs
services, dotés de la personnalité juridique morales et
économiques12(*).
Les entités territoriales décentralisées
correspondent à des groupements humains, géographiquement
localisés sur une portion déterminée du territoire
national, auquel l'Etat a conféré la personnalité
juridique et le pouvoir de s'administrer par des autorités élues
démocratiquement. Cette personnalité juridique confère aux
ETD, leur autonomie sur le plan organique, juridique et financier.
1.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE : SECTEUR DE LA
LUA
Bref
aperçu historique
Le secteur de la Lua est créé sur base du
décret du 05 décembre 1933, le commissaire de district du
Congo-Ubangi dans sa lettre du 29/08/1956 charge Monsieur CRABEECK GASTON
CAMILLE administrateur et chef du Territoire de Gemena de procéder
à l'enquête préalable de création du secteur
appelé « Secteur de la Lua ». Cette
enquête préalable est le projet qui envisage de regrouper les
populations qui ont une même origine et qui entretiennent des rapports
très cordiaux. L'initiative plait à la notabilité
indigène de « Sezene » (chefferie) qui choisit de se
représenter comme un seul bloc en dépit des origines diverses de
ses sous-groupes.
Cette disponibilité de la chefferie de
« Sezene » fait de celle-ci pionnier de l'unité par
la sensibilisation en direction de groupement ciblé en rencontre avec
Monsieur les BALES à Bolumba, le 08 février 1957 dans le
groupement Bogbadono13(*).
Il convient de signaler qu'aussitôt après le
décret du 05 décembre 1933, Monsieur LARDIMOIS, commissaire de
district assistant du Congo-Ubangi par sa lettre n°194 du 21
décembre 1938 porte la désignation de Monsieur BEMBA, originaire
de Bombili-Bodigia en qualité de premier chef coutumier de la
circonscription indigène Ngbaka-Lua qui s'étend de Bombili aux
villages Mbari et Bobito.
Le premier chef-lieu de secteur Lua fut Bosembwa Nord.
1.1.1. Situation géographique
Le secteur de la Lua est l'un de cinq secteurs qui constitue
le Territoire de Kungu, Province du Sud-Ubangi. Il s'étend sur une
superficie de 33.681Km².
Il est borné :
Ø Au Nord par le secteur de Mbari, Territoire de
Gemena ;
Ø Au Sud par le secteur Songo, Territoire de
Kungu ;
Ø A l'Est par le secteur de Bonwase, Territoire
Gemena ;
Ø A l'Ouest par le secteur de Libenge-sud (Mawuya),
Territoire de Libenge14(*).
Le secteur de la Lua se situe entre 3° à 4°
latitudes Nord et 18°20' longitude Est. Son altitude moyenne est de
460m.
1.1.2. Climat
Le secteur de la Lua se trouve dans la zone de climat tropical
humide, avec plus ou moins 9 mois de saison pluvieuse, soit du 15 avril au 15
novembre et plus ou moins 3 mois de saisons sèches, soit du 16 novembre
au 14 mars, approximativement, sa température moyenne annuelle varie
autour de 24°C, avec un minimum de 17° l'humidité relative de
l'air varie autour de 93% et la pluviométrie annuelle se situe autour de
1,650mm, le sol est de 70% sablo-argileuse, sa texture est très riche en
matières nutritives issues des éléments fertilisants
naturels. Son potentiel en hydrogène moyen est de 6,5.
1.1.3. Hydrographie
Le secteur est baigné par des cours d'eau important. On
y trouve la rivière Lua qui sépare le secteur de la Lua et le
secteur Libenge-sud (Mawuya), la rivière Inzumbu sépare le
secteur de la Lua avec le secteur Bonwase, la rivière Azoa sépare
le secteur de la Lua avec le secteur Mbari et la rivière Mai-monene,
Mumbongo et Esobe qui sépare le secteur de la Lua et le secteur
Songo15(*).
Ensuite, les autres cours d'eau qui se trouvent au centre de
secteur de la Lua sont : Esobe, Ndongo, Bolo, Molia, Inzumbu, Boo, Koya,
Buku, Lukumbalu, Kpakila, Mumbongo, Azoa,Gbasambe, Mungenge, Hilon, Nzata,
Mbonda, Mbanza, Aba, Mugbanda, Mbutu, Ndaka, Nzengele, Kpatala,Ngumu, Buluku,
Wasala, Sese, Bizonga, Mopaka, Mosibo, Mbombi, Gbambulu, Ndango, Mugbedu,
Ibanza, Gedembe, Ngangola.
Les ruisseaux et les étangs sont nombreux, les plus
souvent tarissables à la sécheresse. La pêche y est
rudimentaire et périodique, elle n'est opérationnelle que pendant
la saison pluvieuse. C'est pour cette raison que, le rendement de cette
pêche est largement inférieur pour couvrir le besoin de la
population.
1.1.4. Végétation
Le secteur de la Lua est couvert par deux types de
végétation :
- La forêt tropicale humide qui couvrait plus ou moins
85% de l'étendu du secteur et savane qui occupait le 15%. Le secteur se
trouve juste sur la limite Nord-Ouest de la forêt équatoriale
congolaise. Actuellement, le secteur de la Lua n'a pas assez de forêt
suite aux mauvaises exploitations forestières artisanales qui a
entrainé la vulnérabilité de ses forêts, laissant la
place progressivement à des savanes, quelques galeries
forestières couvrent le long des cours d'eau seulement. Le
défrichement répété par la population sans reboiser
de ce secteur a engendré une formation herbeuse pratiquement
dépourvue d'arbre et de plus en plus savane domine la forêt, un
danger permanent pour le secteur de la Lua16(*).
1.1.5. Situation démographique
La démographie de ce secteur présente la
majorité de la population Ngbaka (86,6%) mêlée de Mbanza
(5,4%), Ngbandi, Mbati (3,4%) quelques autres tribus et étrangers qui
s'y ont installés (2,6%).
Le taux de croissance annuelle moyenne varie autour de 62%
cette population est relativement jeune ; sa répartition par
tranche d'âge se présente en 43,23% des jeunes, 34,77% d'adultes
et 22% des vieux.
Le taux de natalité est de 19% alors que celui de la
mortalité se chiffre à 2%. Le taux de féminité est
supérieur à celui de masculinité, suite aux
événements de guerres17(*).
Tableau n°I :
Tableau des effectifs de la Population du secteur de la Lua
2015-2019
Année
|
Nationaux
|
Population hors milieu coutumier
|
Total Général
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
2015
|
67.194
|
76.011
|
143.205
|
-
|
143.205
|
2016
|
68.134
|
79.383
|
141.516
|
-
|
141.516
|
2017
|
70.069
|
81.830
|
151.999
|
1
|
152.000
|
2018
|
102.723
|
118.433
|
221.156
|
16.414
|
237.570
|
2019
|
103.768
|
118.793
|
222.561
|
63.012
|
285.573
|
Source : Bureau
d'Etat-civil du Secteur : Rapport annuel d'enquêtes
Ce tableau indique que les femmes sont plus nombreuses que les
hommes. Cette situation s'explique par le fait que les hommes émigrent
vont dans la chasse et à la pêche, tandis que les femmes restent
dans des maisons pour s'occuper des travaux de champs et de ménage.
1.1.6. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE
1.1.6.1. L'agriculture
Le secteur se procure de plusieurs activités
économiques : alors que la majorité des populations pratique
l'agriculture traditionnelle sur brulis. Même les fonctionnaires, les
commerçants, les élèves ainsi que les étudiants
oeuvrant dans le secteur informel, pratiquel'agriculture à
côté de leur activités ordinaires.
Considérons que l'agriculture constitue la seule source
de substance et revenu pour la majorité de la population du secteur de
la Lua. Bien que l'agriculture pratiquée soit relativement productive,
la population éprouve d'énormes difficultés dans
l'évacuation et la commercialisation de leurs produits.
1.1.6.2. Transport et communication
Ici, nous signalons que le réseau de transport est
dominé par la voie routière. Le secteur routier praticable
d'intérêt général environs 278Km soit les routes de
desserte agricole y compris 6 ports d'accostage de navire dont : Mogalo,
Boto, Ngondo, Monzobo, Ikuta et NgandaTshaku. Tous les tronçons routiers
sont dans l'état de délabrement très avancé, faute
d'entretien régulier et approprié. Quant à la
communication, outre la communication traditionnelle, le secteur de la Lua
à bénéficier également du fruit de la nouvelle
technologie d'information et de communication, à partir de
l'implantation des antennes de réseaux cellulaires d'Airtel sans oublier
les postes phoniques. Le secteur ne dispose aucune fréquence
radiophonique.
1.1.6.3. Elevage
La population du secteur s'adonne à la pratique
d'élevage de volaille la majorité de la population en pratique,
gros bétails et les petits bétails. Cet élevage
s'étend de plus en plus vers les milieux reculés. Vu son
importance et sa contribution socio-économique dans le vécu
quotidien de la population : dans le but de scolariser, assurer les soins
de santé, réaliser des travaux divers de lutter aussi contre la
malnutrition.
1.1.6.4. Pêche et chasse
La population du secteur de la Lua pratique la pêche
artisanal en utilisant les techniques ci-après : d'empoisonnement,
des happons, filet maillant et la nasse18(*).
A cela, nous signalons que la mauvaise capture des poissons
en appliquant les pratiques d'utilisation des engins de pêche,
l'exploitation irrationnelle et la pêche excessive ; le stock ou le
réservoir est sous diminution. Nous affirmons que le stock ce vide au
jour les jours, il y a même la disparition de certaines
espèces ; car ils ne laissentaucunement une période de la
reproduction des poissons (non-respect de calendrier de pêche) et cela
entraine la disparition des certaines espèces.
Quant à la chasse, la population pratique la chasse
traditionnelle en utilisant le fusil, piège, flèches,
empoisonnement et qui occasionne la disparition des espèces.
Par ce point, nous signalons que l'exploitation irrationnelle
et utilisation non contrôlée de la forêt sontles causes de
la disparition des espèces fauniques qui notamment diminue
sensiblement la capture du gibier.
1.1.6.5. Commerce
Les activités commerciales du secteur de la Lua se
focalisent sur les produits agricoles, les produits de chasse, pêche et
élevage domestique certaines productions artisanales telles que les
nasses, les gibecières, les nattes, les tamis, les guitares locaux, les
fauteuils, les grabats, ainsi que les produits non lignés font
également partie des activités commerciales du secteur de la
Lua.
Pour bien rapporter l'offre de la production paysanne aux
acheteurs, le secteur organise dix marchés ruraux périodiquement
hebdomadaires sur toute l'étendue du secteur. Ces marchés se
tiennent de la manière décrite dans le tableau
ci-dessous :
Tableau n° II :
Localisation et jours de la tenue des marchés hebdomadaires
N°
|
Villages
|
Localisation du marché
|
Jours de la tenue
|
|
1. Bozene
|
Centre Bozene
|
Mardi
|
|
2. Isabe
|
Isabe
|
Vendredi
|
|
3. Boyazala
|
Boyazala
|
Mardi
|
|
4. 5 Continents
|
5 Continents
|
Jeudi
|
|
5. Monzombo/Bombili
|
Monzombo/Bombili
|
Samedi
|
|
6. Ngondo
|
Ngondo
|
Jeudi
|
|
7. Boyase
|
Boyase
|
Samedi
|
|
8. Babandu
|
Babandu
|
Mardi
|
|
9. Bolumba
|
Bolumba
|
Dimanche
|
|
10. Bokumu
|
Bokumu
|
Lundi
|
Source : Service de préposé commis
à la gestion des marchés de la Lua, rapports annuels
2015-2019
Le tableaun°II présente les villages, leurs
localisations et les jours de la tenue journalière et hebdomadaire des
marchés ruraux dans le secteur de la Lua.
1.1.7. ASPECT SOCIO-CULTUREL
1.1.7.1. Santé et éducation
Hormis les centres médicaux privés, le secteur
dispose d'un Hôpital Général de Référence
Boto/Boyase dans la Zone de santé Botoappartenant à l'ONGD Centre
de Développement Intégral, CDI/Bwamanda en sigle. Avec 02 centres
de santé de référence, 15 centres de santé ainsi
que 06 postes de santé19(*).
Quant à l'éducation, le secteur de la Lua compte
deux stations des Instituts supérieurs pédagogiques dont l'un
à Bozene centre et l'autre à Boto. Il possède plusieurs
écoles primaires, secondaires, professionnelles et maternelles. Ces
écoles appartiennent à plusieurs réseaux de gestion :
les unes sont privées, les autres sont soit officielles, soit
conventionnées.
1.1.7.2. Habitat et Artisanat
Comme partout ailleurs, l'habitat du secteur de la Lua
commence à se rénover ; car jadis, ce fut des constructions
traditionnelles et peu des maisons en matériaux durables avant
l'indépendance, mais actuellement avec le mouvement des associations et
mutualités populaires et paysannes, ça devient une
véritable réforme de culte contre les constructions
primitives.
Alors que l'artisanat qui fut longtemps l'un des poumons
économiques du secteur ; avec le paysannat des cultures du coton,
de café, de palmier, l'hévéa, semble être totalement
abandonné sauf palmier, laissant la place aux cultures vivrières
telles que l'arachide, le maïs, le riz, la courge, le niébé,
le soja.
1.1.7.3. Sport et loisirs
Outre l'organisation du championnat scolaire, avec des
équipes provenant des différentes écoles, le football
passe à la tête du classement de sports et loisirs de la
population du secteur car les équipes de la cité et des
groupements sont également mis en place avec leur championnat respectif
à côté de celles-ci s'ajoutent les équipes de
volleyball et celle de « Nzango » pour les filles. On y
trouve également de « Mogi » pour les
garçons.
1.1.8. SITUATION
POLITICO-ADMINISTRATIF
Tirant son fondement à partir du décret du 05
décembre 1933 et de la lettre n°194 du 21 décembre 1938
portant la désignation de premier chef coutumier de la circonscription
indigène Ngbaka-Lua.
Le secteur de la Lua est à présent comme
chef-lieu ``Bozene''. Ce secteur est une entité administrative,
subdivisé en 6 groupements à l'époque coloniale.
Actuellement, ce secteur a passé de 6 à 10 groupements issues des
descendants directs et indirects qui sont constitués des
localités, appelées chef de localité en tête de ces
groupements et englobe plusieurs localités en raison d'une
parenté lointaine. Le tableau ci-dessous présente la liste
complète des groupements constituant l'intégrité
territoriale du secteur de la Lua.
Tableau n° III :
Les noms des groupements, chef-lieu, chefs de groupement, ainsi que dles
localités du secteur de la Lua
Groupement
|
Chef-lieu
|
Nom du chef de Groupement
|
Localités constituants
|
Sezene
|
Bongboka I
|
Wombala
|
Boyambelema, Bokenge, Bonwafio, Botoba, Bosenduni I, Bongboka I,
Bumbwa I, Bodango I, Bongalua II, Setuma, Bosegbia II, BosegbiaGadu,
Bongbokamoke, Bogeze, Boyazala, Bongbokamonene, Bosengbene, Bodube, Bonwabili,
Bozambele, Bonganda, Ndango I, Ndango II, NdangoNgbansea, Mbutu, Gdedema,
Bondoro, Gbedema Sanza, Boyangba, Bomeleliwa, Bodango, Bogbanda, BomeleMumbongo
I, BomeleMumbongo II, BomeleMumbongoIII,Bozade I, Bozade II, Bokole I, Bokole
II, Bozade III, Bongaluwa, Bosegbia I, Bonduni, Botutu, Ngole, Bokada I,
Bokada II, Bodango II, Bungba II, Boyeke II, Bosenduni II, Bobganza
|
Bogbadono
|
Bombese
|
Wedegbelego Guylain
|
Bosembwa I, Bosembwa II, Bolumba I, Bolumba II, Bgbabili I,
Bogbabili II, Bogbabili III, Bosebu I, Bosebu II, Bogale I, Bogale II,
BombeseMbaya I, BombeseMbaya II, BombeseTiya I, BombeseTiya II, Bombiti I,
Bombiti II, Isabe I, Isabe II, Mogalo
|
Bominenge
|
Bogazapala
|
Ikolingaiko (Fils)
|
Bondaka, Bogbozo, Bokumu, Mbalina, Bogazapala, Bogilima I,
Bominembe I, Boyase A, Boyase B, Bogilima II, Cité Boto
|
Fulu Bobandu
|
Bobandu
|
WeolonaKasongo
|
Bobandu I, Bobandu II, Fulu Bobito, Fulu Bogbala, Fulu
Boyagbazudo, Bogbala Ata, Ngondo
|
BombiliBodigia
|
Bombili
|
SOGO
|
Bodango, Bowanga, Bombili, Ngelenga, Bondolo, Zoambele, Bungba,
Monzobo, Kode
|
Mbati-Bolo
|
Isingo
|
Nzamenge
|
Bima, Isingo, Mbua, Bokozo, Mamekpala, Kungu-kay, Kitambo,
Mokonzi-Ngo, Mosoki, Monzembo, Isingo, SisiMerengo, Banga Likambo, Ekunzi
|
Source : Secrétariat administratif du secteur
de Lua, archives et annales du secteur
Le tableau n°III présente de manière
détaillée les noms de groupements, leurs localisations ainsi que
les noms de chefs de groupement des localités constituantes.
Le secteur de la Lua est dirigé par un Chef de secteur,
Secrétaire Administratif, préposé d'Etat-civil, Receveur
Comptable, commis classeur, commis dactylographe.
Après l'époque colonial jusqu'à ce jour,
la succession à la tête du secteur de la Lua se présente
comme suit :
Tableau n° IV :
Les noms des chefs du secteur de la Lua par année
N°
|
Noms et postnom
|
Années
|
|
1. Ngalagbama Kabalangonda
|
1959 - 1970
|
|
2. Dewe Mbwase
|
1970 - 1971
|
|
3. Mboma Bosokaple
|
1973 - 1982
|
|
4. Sanza Kpangamo
|
1982
|
|
5. Mopassa Liholo
|
1984 - 1985
|
|
6. Ndaba Gbamunya
|
1982 - 1987
|
|
7. Sanza Kpangamo
|
1983 - 1984
|
|
8. Mboma Bosokpale
|
1987 - 1989
|
|
9. Nzembo Linyokola
|
1989 (Intérimaire)
|
|
10. Penze Demokolo
|
1989 - 1997
|
|
11. Mbembo Kongawi
|
1997 - 2000
|
|
12. Mbandoma Buba
|
2000 - 2020
|
|
13. Becken Kwando
|
2020 à nos jours
|
Source : Archives du secteur de la Lua, 2019
Tableau n° V:
Localisation et jours de la tenue des marchés hebdomadaires
N°
|
SITE DES MARCHES
|
LOCALISATION
|
JOURS DE LA TENUE DU MARCHE
|
|
1. Bozene
|
Centre Bozene
|
Mardi
|
|
2. Isabe
|
Isabe
|
Vendredi
|
|
3. Boyazala
|
Boyazala
|
Mardi
|
|
4. 5 continents
|
5 continents
|
Jeudi
|
|
5. Monzombo /Bobili
|
Monzombo/Bombili
|
Samedi
|
|
6. Ngondo
|
Ngondo
|
Jeudi
|
|
7. Boyase
|
Boyase
|
Samedi
|
|
8. Bobandu
|
Bobandu
|
Mardi
|
|
9. Bolumba
|
Bolumba
|
Dimanche
|
|
10. Bokumu
|
Bokumu
|
Lundi
|
Source : Service de préposé commis
à la gestion des marchés de la Lua, rapports annuels
2015-2019
Ce tableau n° V présente les sites de
marchés, les localisations et les jours de la tenue journalière
et hebdomadaire des marchés ruraux dans le secteur de la Lua.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons essentiellement défini les
concepts clés dans lesquels la compréhension du sujet pourrait
être difficile et nous avons présenté notre milieu
d'étude.
CHAPITRE
DEUXIEME :
LIGNE BUDGETAIRE DE GESTION
DES RESSOURCES FINANCIERES ET LES RESOURCES NATURELLES DISPONIBLES DES ETD
2.1. INTRODUCTION ET APERCU
HISTORIQUE DE DECENTRALISATION
2.1.1. Introduction
Après la définition des concepts-clés de
notre sujet de travail et la présentation de note milieu d'étude,
ce second chapitre vint justement scruter de la décentralisation et les
grands axes d'action à mener.
2.1.2. Bref aperçu
historique sur la décentralisation en RDC
La décentralisation n'est pas un
phénomène, le terme a été utilisé dès
le début des années 50, dans le cadre de nombreux programmes de
réforme institutionnelles. Dans l'Afrique postcoloniale, par exemple,
des essais de décentralisation ont été entrepris dans
divers pays. Toutefois, beaucoup de ces tentatives sont restées vaines
et n'ont pas tenu leurs promesses initiales.
En RDC, depuis l'époque coloniale, la question de la
décentralisation est souvent apparue sous-forme d'un débat sur la
forme de l'Etat : Etat fédéral ou Etat unitaire. Ce
débat commença, durant la période coloniale avec
l'arrêté royal qui regroupa les vingt-deux districts du Congo en
quatre provinces dirigées par des vice-gouverneurs. Le pays, le
Congo-Belge étant lui-même dirige par un gouverneur
général malgré la centralisation du pouvoir, les premiers
responsables des provinces furent soucieux de défendre leur province
contre les exigences des autorités d'administration centrale
résidant à Boma, capitale de la colonie à l'époque.
Inquiet de cette tendance, qui commença à se manifester
clairement au lendemain de la première guerre mondiale, le pouvoir
central colonial, par arrêté royal du 29 juin 1933 décida
une organisation administrative.
En vue de renforcer le pouvoir du gouvernement central et
ainsi réduire sensiblement ceux des provinces, on créa alors six
provinces diriges par des commissaires de province, hauts fonctionnaires,
représentants du gouverneur général et chargés de
l'exécution pure et simple de ses décisions. Par cet
arrêté, on passait d'un Etat unitaire relativement
décentralise à un Etat unitariste fortement centralisé.
Dans l'enfantement de l'indépendance dont nos
fêtons l'anniversaire, le premier texte constitutionnel qui, à sa
naissance, régie la RDC, appelé « loi fondamentale »,
système de démocratie libérale représentative et un
régime parlementaire. Les six provinces héritées alors de
la colonisation constituent le cadre territorial et juridique des Etats
fédérés. Cependant, cette première
expérience fut dévoyée par la proclamation de deux
sécessions et une crise institutionnelle majeure20(*).
En 1964, une constitution préparée, non plus
dans le cadre du parlement, mais au sein d'une commission neutre, fut
présentée au referendum populaire et adoptée,
dénommée « Constitution de Luluabourg », elle
consacrait un régime présidentiel, une structure
fédérale, une augmentation es provinces qui passait de 6 à
21. Malheureusement, elle n'a duré que le temps des dispositions
transitoires.
Le coup d'Etat du 24 novembre 1965 imposa dès 1966, la
fin de la démocratie pluraliste représentative, et la suppression
de tous les mécanismes décentralisateurs qui laissaient à
l'Etat du Congo un contenu fédéral. Le nombre des provinces fut
réduit de 21 à 8. En d'autres termes, le président Mobutu
mit fin à l'autonomie des provinces dont le nombre passa d'abord de 21
à 12et ensuite de 12 à 8 plus la ville de Kinshasa
érigée en province21(*). La présentation en province fut
dépouillée de tout caractère politique, les servies
propres des entités fédérées dont les gouvernants
des provinces furent considérés comme les simples administratifs,
représentants soumis au pouvoir central.
Toutefois, une reforme effectuée en 1982 fut
ponctuée par la promulgation d'une loi organique portant
décentralisation administrative. Autant dire qu'en 1997, la chute du
Président Mobutu, cette loi était pratiquement restée
lettre morte.
En 1998, une réforme fut mise en place, au terme du
décret-loi 081 compété par d'autres initiatives ou plan
gouvernementaux qui définissent une stratégie visant la
décentralisation et fondée sur cinq axes :
- La détermination du nombre d'entités
décentralisées qui fut ramenée de 10 à 4 (la
province, la ville, les communes de l'agglomération de Kinshasa, les
territoires) ;
- La création de conseils consultatifs ;
- La viabilité des collectivités
locales ;
- Les budgets des collectivités locales ;
- La répartition des responsabilités.
Cependant, en 2003, la décentralisation n'était
toujours pas appliquée selon les prescrits de ce fameux
décret-loi.
Le 18 février 2006, la RDC se dota de la Constitution
de la troisième République. Aux termes de l'article 2 de ladite
constitution, la RDC est composée de la ville de Kinshasa et de 25
provinces toutes dotées de la personnalité juridique. Ces
provinces sont : Bas-Uélé, Equateur, Haut-Lomami
Haut-Katanga, Haut Uélé, Ituri, Kasaï Central, Kasaï
Oriental, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Maï-ndombe,
Maniema, Mongala, Nord-Kivu Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi,
Tanganyika, Tshopo et Tshuapa. Il faudra noter que cette disposition
constitutionnelle a élevé au rang de provinces plusieurs
districts qui constituent les actuelles provinces puis suivra, le
1er Aout 2008, la promulgation de la loi sur la
décentralisation territoriale et administrative qui prévoit et
fixe la composition, l'organisation et le fonctionnement des entités
territoriales décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les
provinces. Cet aperçu nous donne la photographie de la
décentralisation depuis l'époque coloniale jusqu'à ce
jour.
L'on constatera qu'il y a actuellement une volonté de
faire les choses différemment en rendant effective la
décentralisation pluraliste représentative et la suppression de
tous les mécanismes décentralisateurs.
2.1.3. Objectif de la
décentralisation
L'objectif général demeure à
l'amélioration des conditions et du cadre de vie des populations, en
tenant la croissance et un développement durable et humain.
A cet effet, la décentralisation territoriale en
elle-même poursuit plusieurs objectifs à la fois politique,
économique et social :
a) Objectif politique
L'objectif politique est de préserver l'unité et
de ménager la diversité. Il s'agit d'une voie nouvelle entre
l'étatisme jacobin susceptible d'étouffer les particularismes
régionaux et un fédéralisme que les autorités
centrales répugnent car contraire à toute exigence d'unité
et présentant des risques de partition ou de sécession a plus ou
moins long terme22(*).
b) Objectif économique
Elle répond à un souci de l'optimisation du
développement économique en ce que la proximité du pouvoir
ou l'autorité a portée du citoyen serait source
d'efficacité.
c) Objectif social
Rapprocher les administrés du pouvoir et gérer
la collectivité aux mieux des intérêts de ses membres en
trouvant du moment opportun des solutions adaptées aux besoins
exprimés ou latents de la population compte tenu des moyens disponibles.
Ainsi, la décentralisation de par sa politique participative, permet de
palier les critiques qui ont été faites à la
concentration, car dans cette dernière, les décisions prises au
nom de l'Etat par un de ses agents23(*).
En outre, la décentralisation technique ou par service
poursuit comme objectif principal, le renforcement de l'efficacité,
l'efficience et a compétence dans la planification, le suivi et la
prestation des services publics en les soustrayant aux règles de
l'administration publique, en leur octroyant une personnalité juridique
et en les rendant ainsi autonome, dans le but de réduire la charge qui
pèse sur les fonctionnaires de l'administration centrale24(*).
2.2. LE REVENU DSPONIBLE DE
L'ETD
Les ressources financières que dispose l'entité
proviennent des différentes sources notamment :
2.2.1. Les ressources
fiscales
C'est l'argent que les ETD tirent des impôts. Il existe
deux cas :
ü Les impôts que l'Etat a transférés
aux ETD : Ce sont les impôts considérés par la loi
comme impôts d'Etat mais dont les produits sont transférés
aux ETD en vertu d'une loi spéciale. C'est le cas de certaines
ressources à caractère nationale l'Etat les collecte à
travers ces services des impôts pour les renverser ensuite aux
ETD ;
ü Les impôts locaux : Ce sont les impôts
et taxes payés pour des activités strictement locales. Ils
relèvent de la compétence exclusivement de l'ETD. Les recettes
administratives rattachées aux générateurs de revenus,
par exemple, fut partie de ces impôts et taxes25(*).
2.2. 2. Les ressources
budgétaires
Tout budget est une prévision d'activité. Les
entreprises, les collectivités publiques et l'Etat en premier lieu, sont
tous amenés à établir des programmes financiers sous forme
d'états prévisionnels et de leurs recettes de leurs
dépenses26(*).
Il est dès lors intéressant de dégager la
spécificité du budget de l'Etat par rapport aux budgets
privés.
Les entités territoriales décentralisées
reçoivent de l'argent du budget de l'Etat. Ce sont les ressources
(financièrement) budgétaires. Les ETD rendent des services qui
étaient censurés par l'Etat auparavant. L'Etat en revanche doit
verser aux ETD l'argent qui finançait ces services. C'est le principe de
« concomitantes le transfert de compétences et celui des
ressources correspondances ». Ces ressources sont versées
comme des subventions de fonctionnement ou d'investissement : ce sont des
montants mis à la disposition de l'ETD pour réaliser des actions
précises.
Les ressources budgétaires permettent aussi à
l'Etat de faire jouir solidarité nationale au profit des communes
pauvres en leur donnant des montants plus élevés que celui
données aux Communes plus riches, c'est la péréquation.
2.2.4. Les emprunts et les
subventions de partenaires extérieurs
Un ETD peut emprunter de l'argent auprès d'une banque
ou d'une autre institution financière. Dans la pratique, la loi limite
cette possibilité. D'abord, si l'ETD emprunte, c'est uniquement pour
fairedes investissements (construction des classes, des routes,...) ce n'est
jamais pour financer son fonctionnement courant (salaires, fournitures, ...).
Ensuite, pour que l'ETD puisse emprunter, il faut que l'Etat
accorde. Par contre, on attend par subvention des partenaires
extérieurs, l'argent que l'entité peut obtenir dans le cadre
d'un jumelage ou dons et legs auprès des ONG, l'entité peut les
accepter sans autorisation préalable de l'Etat, si ces subventions sont
faites sans aucune contrepartie27(*).
2.3. RESSOURCES NATURELLES
DISPONIBLES DE L'ETD
Les ressources naturelles sont des richesses potentielles dont
la gestion rationnelle devrait promouvoir le vrai développement. Mais
pour réaliser cette conversion, il faut de la technologie. C'est ici
qu'il convient de rappeler que disposer des ressources naturelles ne signifie
nullement être riche. Evoquons le cas de notre pays la RDC, en est bien
un cas didactique. En effet, pays truffé d'énormes
potentialités en termes de ressources environnementales (Ressources
Naturelles, Humaines et culturelle.
Une ressource naturelle est définit comme un
bien, une
substance ou un objet présent dans la
nature, et exploité
pour les besoins d'une société humaine. Il s'agit donc d'une
matière
première, eau, faune, flore, forêt, produits
forestiers(non ligneux et ligneux). Ce peut être de la matière
organique
fossile comme le
pétrole, le
charbon, le
gaz naturel ou
la
tourbe. Il peut s'agir aussi
d'une source d'énergie :
énergie
solaire,
énergie
éolienne28(*).
2.3.1.Types des ressources
naturelles
Certaines richesses de la planète sont
considérées comme des ressources naturelles.Ces dernières
sedéfinissent comme tout élément naturel utilisé
par l'être humainpour assurer sa survie ou son niveau de vie.
Généralement, il y aune distinction entre les ressources
potentiellement renouvelableset les ressources non renouvelables.
2.3.1.1. Ressources
naturelles renouvelables
Les ressources dites renouvelables sont celles qui se
recréent naturellement, grâce à divers processus
physiques et biologiques.Ces ressources ne s'épuisent jamais, dans la
mesure où ces processus sont maintenus et où le rythme
d'exploitation respecte leurcapacité de
régénération. La biomasse, formée notamment
desarbres, de l'eau douce et des populations de poissons, est uneressource
renouvelable29(*).
Les arbres, les poissons, les terres arabes, l'eau douce etc.
sont les principaux types des ressources renouvelables. Car la nature les
renouvelle assez rapidement(cela peut prendre des jours comme les
décennies) nous pouvons les utiliser aussi longtemps que nous ne les
surexploitonspas à court terme. A cet effet, elles doivent être
utilisées de manière durable de façon à ce qu'elles
aient le temps de se reconstituer30(*).
2.3.1.2. Ressources
naturelles non renouvelables
Quant aux ressources non renouvelables, ce sont celles dont
les réserves sont limitées et qui peuvent
êtreépuisées, du moins à une échelle de temps
humaine. Il s'agit, entre autres, du charbon, du pétrole, des
minerais31(*).
Les ressources naturelles non renouvelables sont
présentes en quantités limitées et s'épuisent
à force d'être exploitées. Les processus naturels ne
peuvent reconstituer les ressources non renouvelables dans une période
de temps raisonnable à l'échelle humaine. Il faut par exemple,
des millions d'années pour que les combustibles fossiles se forment. En
plus de la population d'un pays, plusieurs autres facteurs ont une incidence
sur la manière dont les ressources non renouvelables sont
utilisées, comme l'efficacité du procédé
d'extraction et de traitement des ressources ainsi que la quantité
nécessaire ou consommée par les différents
groupes32(*).
Par exemple dans les pays développés, les gens
ont tendance à consommer la plupart des ressources non renouvelables de
la Terre. Et pourtant, il est indéniable que les réserves de
ressources non renouvelables sont limitées et qu'elles seront tôt
ou tard épuisées.
On parle souvent de ressources renouvelables et non
renouvelables. Une telle distinction donne l'impression que les ressources
renouvelables sont sans limites et peuventêtre exploitées sans
contrainte. En réalité, il n'y a qu'une seule ressource
effectivementrenouvelable disponible sur terre et c'est l'énergie
solaire. Toutes les autres, par exemple l'eau, les forêts ou même
l'air que nous respirons, sont non renouvelables danslamesure où il n'en
existe qu'une quantité finie à un moment donné et,
lorsqu'uneressource est épuisée ou irrémédiablement
dégradée, elle disparaît.
Ressources naturelles
251632128Schéma n°I : Nature des
ressources naturelles
251655680
251657728251656704251654656
Renouvelables
251633152
Non renouvelables
251634176
251671040251660800251659776251658752
Potentiellement renouvelables
251636224
Inconditionnellement renouvelables
251635200
251661824
251667968251666944251665920251664896
Flux de ressources abiotiques
251637248
Ressources biotiques
251638272
251668992251662848
Ressources complexes
251643392
Réduction et croissance
251642368
Ressources abiotiques
251641344
Soleil
251639296251663872
251680256251678208251670016
Interactions entre biotiques et abiotiques
251645440
Cycles biogéochimiques
251644416
251681280251679232
Les organismes vivants comme les arbres, les poissons et les
espèces cultivées
251646464
Par exemple les énergies solaire, marémotrice et
éolienne
251640320
Ecosystèmes tels que les sols et les terres agricoles
251648512
Par exemple les cycles de l'eau, du carbone, de
l'oxygène, de l'azote et du phosphore
251647488
251673088251672064
Minéraux
251650560
Combustibles fossiles
251649536
251677184251674112
251676160251675136
Pétrole, gaz naturel, charbon
251653632
Non métallique
251652608
Métallique
251651584
Source : Terre comprise : gestion des ressources
naturelles, 1996
2.3.2.Principaux ressources
naturelles disponibles dans le secteur Lua
Les principales ressources naturelles que possède le
secteur Lua sont :
- eau,
- faune,
- flore,
- forêt,
- matières premières,
- produits forestiers non ligneux.
2.3.3. LES GRANDS AXES D'ACTION LIES AUX RESSOURCES
FINANCIERESET NATURELLES DES ETD
2.3.3.1. Les ressources financières des ETD
Pour bien exercer ses compétences, les ETD disposent de
ressources suivantes :
ü Les ressources propres,
ü Les ressources composées des impôts,
ü Lesressources de personnels minimaux ;
ü Les ressources exceptionnelles,
ü Les ressources composées des emprunts
extérieurs des subventions, dons et legs33(*).
ü Les ressources à caractère national,
composées de la quote-part de 40% des recettes
générées, par les ETD, et qui doivent être leur
rétrocédées par l'Etat ;
ü Les ressources de la caisse nationale de
péréquation, composée des dotations et subventions pour
les dépenses d'investissement.
2.3.3.2. Gestion durable des ressources naturelles et le
capital
Un projet utilisant des ressources naturelles ou des fonctions
de puits écologiques peut être rentable du point de vue des
critères classiques, sans pour autant être viable du point de vue
de l'environnement. Plusieurs économistes considèrent
l'environnement comme une forme de capital naturel, pareil à certains
égards aux actifs physiques et aux actifs financiers.
Dégrader l'environnement équivaut donc à
diminuer le capital. Ce qui réduit à plus au moins long terme la
valeur de ses serviteurs récurrent (flux de revenus) le
développement durable devrait maintenir intact. Dans le temps, le
patrimoine total, y compris le patrimoine naturel.
Nous devrions léguer aux prochaines
générations un « capital », identique
à celui dont nous jouissons aujourd'hui, renferment les
possibilités d'un bien être potentiel34(*).
Du fait de son contexte historique et politique
international, le développement durable est un compris entre trois
contradictions fondamentales :
- Compromis entre les intérêts des
générations actuelles et ceux des générations
futures dans le contexte de l'équité
intergénérationnelles.
- Compromis Nord/Sud entre les pays industrialisés et
les pays en développement ;
- Compromis entre les besoins des êtres humains et la
préservation des écosystèmes durablesforte ou faible
« la faible durabilité nécessite que le stock
général de capital soit constant, indépendamment du
capital environnemental, une forte durabilité nécessite que le
stock général et le stock naturel soient constant ».
2.3.3.3. La planification
du développement local (PDL)
Le développement reste le seul et unique grand axe
d'action liée à la ressource financière. Il est un
processus de progrès et d'enrichissement de l'ETD, il comprend tout ce
qui contribue à la création de richesse à sa conservation
et à sa distribution entre tous les acteurs de l'entité. Le
développement local requiert :
ü Une participation de toute la population dans la prise
en charge de leurs propres affaires ;
ü Une définition de rôle des
différents acteurs et les relations qui existent entre eux ;
ü L'existence d'institution capable de définir une
stratégie ;
ü Une gestion efficace des ressources humaines.
Le programme de développement local est un outil
d'orientation, car :
ü Il exprime concrètement la mobilisation des
acteurs locaux ;
ü Il s'élabore à travers le dialogue entre
tous les acteurs concernés ;
ü Il s'élabore suivant un processus interactif
(aller-retour) au rythme du cheminement des idées, de la
résolution des conflits d'intérêts, des malentendus et des
sous-entendus ;
ü Les actions de développement local doivent
être contrôlées par les habitants des ETD, elles doivent
être réalisées à leur profit.
Le plan de développement local est à l'ETD, ce
que le plan de construction est pour une maison. Il permet à
l'entité de formuler ce qu'elle veut être dans un horizon
déterminé, ce qui doit être fait, par qui, quand,
où, comment et avec qui. Le plan de développement est un plan de
travail indispensable pour les ETD35(*).
CONCLUSION PARTIELLE
Le deuxième chapitre de notre travail présente
un bref aperçu historique de la décentralisation et de grands
axes d'action liés aux ressources financière et naturelles.
Notre étude a indiqué qu'il n'y a pas de gestion
des ressources financières et naturelles sans la décentralisation
conformément à la Constitution de la RDC du 18 févier
2006. C'est donc la décentralisation qui a entrainé la gestion
des ressources financières et naturelles. Tout grand axe d'action
lié à celles. Cet axe d'action doit être conçu et
exécuté par la population locale et pour le bien-être de
celle-ci. Bien attendu, l'ETD, dispose également d'autres moyens de
gouvernance, ce sont les ressources propres de celle-ci, pouvant
aménager son budget. L'ensemble de tous ces moyens mis à la
disposition de l'ETD, constituent la ligne budgétaire de
l'entité.
CHAPITRE TROISIEME
MEGESTION DES RESSOURCES
FINANCIERES ET NATURELLES DU SECTEUR DE LA LUA
Ce chapitre vient au point nommé pour analyser la
gestion des ressources financières et naturelles de l'ETD et
dégager les résultats et son impact.
3.1. ANALYSE DE GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES DANS LE
SECTEUR LUA
Dans cette section, nous allons d'abord donner les lignes
budgétaires telles que affectés par l'ETD.
Au regard de l'objectif de Ressources financières qui
est celui du développement local, la gestion des ressources
financières comporte les acteurs ci-après : l'Etat, les
élus locaux, les chefs de quartier, de secteur, de groupement, de
village et les citoyens.
3.1.1. Présentation des données
3.1.1.1. L'Etat
Au niveau de chaque ETD, le chef de l'exécutif est le
représentant de l'Etat. A ce titre, il assure la responsabilité
et le bon fonctionnement des services de l'Etat et la bonne marche de leur
administration.
Voici la mission de l'Etat :
- Assurer la tutelle : veille au respect des textes et
contrôler la légalité des actes posés par les
autorités locales. Cette mission est assurée par les
gouvernements des provinces (représentant de l'Etat en province) qui
peut déléguer ce pouvoir aux administrateurs de territoire. A ce
titre, ils ont la charge des intérêts nationaux et veillent
à l'exécution des lois, règlements et décisions du
pouvoir central ;
- Assurer l'harmonisation des interventions des chefs des
exécutifs des ETD dans les matières relevant de leurs
attributions. A ce titre, une rencontre d'harmonisation est organisée au
moins une fois par an par le gouvernement de province, conformément
à la loi ;
- Assister, aider et conseille les ETD, tout doit initier et
secourir les ETD, tant sur le plan financier que technique. Sur le plan
financier, état peut accorder des subventions aux ETD et sur le plan
technique, la loi demande au gouverneur de province d'appuyer les ETD dans la
mise en oeuvre de leurs compétences décentralisées en
mettant à la disposition de chaque entité, les services
techniques de l'Etat.
3.1.1.2. Les élus locaux
Ils forment les conseils des entités territoriales
décentralisées. Conformément à la loi, les
élus locaux ou soit les conseils des entités constituent l'organe
délibérant des ETD36(*).
Il y a un conseil urbain pour les villes, un conseil communal
pour les communes et un conseil de secteur ou de chefferie pour les secteurs ou
la chefferie.
Le conseil des entités a pour mission :
- Assurer la mise en place des structures et des projets
d'intérêts généraux ;
- Assurer l'adoption du projet de budget des recettes et de
dépenses, des comptes annuels ;
- Assurer le contrôle de la gestion des ressources
financière, l'approbation du programme et le contrôle de
l'exécution dudit programme ;
- Assurer l'autorisation de la participation de l'organe
exécutif aux capitaux des sociétés, exerçant des
activités d'intérêt général.
3.1.1.3. Collège exécutif
Il est constitué de maire de la ville, de bourgmestre
des communes, des chefs de quartiers, des secteurs ou chefferie, des
groupements, et de village conformément à la loi forment ou
constituent l'organe exécutif urbain, communal, de secteur ou de
chefferie...
Le collège exécutif effectue les missions
ci-après :
- Assurer l'exécution des lois, des règlements
et les décisions de l'autorité supérieure ainsi que les
décisions de l'organe délibérant ;
- Assurer l'accomplissement des tâches
d'intérêt général de son ressort ;
- Instruire les affaire à soumettre à l'organe
délibérant ;
- Préparer et proposer au conseil des entités le
projet de budget de l'ETD ;
- Diriger les services de l'ETD, en veillant au maintien de
l'ordre public ;
- Gérer les revenus de l'entité, ordonner les
dépenses et contrôler la comptabilité ;
- Administrer les propriétés de l'entité
et veiller à défendre ces droits, en gérant le patrimoine
de celle-ci ;
- Exécuter le plan d'aménagement de
l'entité et la tranche de programme de développement de
l'ETD ;
- Proposer au conseil de l'entité : le programme
d'action du développement économique, social, culturel et
environnemental.
3.1.1.4. Les citoyens
Ils font partie de société civile,
d'association, d'organisation non-gouvernementale (ONG) ; ils sont au
centre des préoccupations de tous les programmes de
développement.
Voici leur rôle :
- Ils sont responsables de la gestion des affaires locales et
doivent s'y appliquer. Le développement local passe par la mobilisation
de population locale ;
- Ils apportent l'expertise technique nécessaire ainsi
que le financement nécessaire à la mise en oeuvre des objectifs
de développement dans leurs localités respectives ;
- Ils apportent éventuellement de main d'oeuvres
à l'ETD, pour la réalisation des travaux d'intérêt
commun.
C'est dans ce cadre que la société-civile aussi,
reste très importante pour les ETD ; car elle est l'interlocutrice
institutionnelle qui accompagne celle-ci à réaliser les actions
de développement au bénéfice de la population37(*).
3.1.1.5. Les documents comptables
Les documents comptables que le secteur de la Lua utilise
sont :
- Le livre de caisse : c'est un document comptable qui
permet d'enregistrer l'ensemble des recettes et des sorties en espèces
d'une caisse. La tenue d'un livre de caisse est une obligation
comptable ;
- Bon d'entrée caisse : est un document qui permet
d'enregistrer toutes les recettes pendant l'exercice
déterminés ;
- Bon de sortie caisse : est un document comptable qui
permet d'enregistrer toutes les sorties de caisse pendant l'exercice
déterminé.
3.1.1.6. Les pièces
justificatives
Une pièce justificative comptable est un document qui
permet d'appuyer une écriture comptable, elle doit être
obligatoirement datée. La pièce justificative peut-être une
pièce qui justifie une seule écriture comptable isolée ou
un récapitulatif qui justifie un ensemble d'opérations38(*). Exemple : une facture,
état de paie, bordereau de versement.
3.2. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES DUSECTEUR DE
LUA DE 2015 à 2019
Tableau n°VI:
Prévision et réalisation des recettes exercice 2015
|
N°
|
NATURE DE RECETTES
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
%
|
1
|
Recette en caractère national
|
250 078 641,08
|
25 680 000,00
|
224 398 641,08
|
10,3
|
2
|
Recette d'intérêt commun
|
298 199 399,27
|
00,00
|
298 199 399,27
|
0,0
|
3
|
Recettes spécifiques
|
90 684 986,05
|
8 571 440,00
|
82 113 546,05
|
9,5
|
4
|
Taxes rémunératoires
|
2 944 834,05
|
131 500,00
|
2 813 334,05
|
4,5
|
5
|
Taxes sur acte d'Etat-Civil
|
520 136,89
|
82 500,00
|
437 636,89
|
15,9
|
6
|
Intérieur (IPM)
|
47 195 000,00
|
00,00
|
47 195 000,00
|
0,0
|
7
|
Environnement
|
1 339 804,00
|
30 000,00
|
1 309 804,00
|
2,2
|
8
|
Agriculture, Pêche et Elevage
|
1 783 437,00
|
37 000,00
|
1 746 437,00
|
2,1
|
9
|
PMEA
|
4 613 535,00
|
1 790 240,00
|
2 823 295,00
|
38,8
|
10
|
Hygiène Publique
|
1 147 132,05
|
30 000,00
|
1 117 132,05
|
2,6
|
11
|
Cultures et Arts
|
434 194,00
|
10 000,00
|
424 194,00
|
2,3
|
12
|
Urbanisation et Habitat
|
1 021 950,00
|
21 000,00
|
1 000 950,00
|
2,1
|
13
|
Transport et Communication
|
12 079 250,00
|
6 419 200,00
|
5 660 050,00
|
53,1
|
14
|
Tourisme
|
70 792,50
|
20 000,00
|
50 792,50
|
28,3
|
TOTAL
|
712 113 091,89
|
42 822 880,00
|
669 290 211,9
|
6,0
|
Source : Rapport annuel de service comptabilité
du secteur Lua exercice 2015
Le tableau n°VI indique que le secteur Lua
présente une réalisation minime 6,0% par rapport aux assignations
projetées. Cette situation ne parait du tout bonne.
Vu la nature de chaque recette, nous remarquons les colonnes
« prévisions » sont toujours
supérieures à celles des réalisations.Ce qui nous pousse
à conclure que le secteur Lua ne réalise pas de recettes suite
à la mauvaise gestion des ressources publiques.
Nous représentons graphiquement les prévisions
et les réalisations recettes de l'exercice 2015 du secteur de Lua.
Figure 1 Représentation
graphique des prévisions et réalisations des recettes de
l'exercice 2015
Source : Graphique représenté à
l'aide des données du tableau n°VI
Tableau n°VII:
Prévision et réalisation des recettes exercice 2016
N°
|
NATURE DE RECETTES
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
%
|
1
|
Recette en caractère national
|
182 316 233,54
|
18 231 623,35
|
164 084 610,19
|
10,0
|
2
|
Recette d'intérêt commun
|
327 398 893,77
|
1 636 994,47
|
325 761 899,30
|
0,5
|
3
|
Recettes spécifiques
|
81 611 243,03
|
6 528 899,44
|
75 082 343,58
|
8,0
|
4
|
Taxes rémunératoires
|
2 674 917,03
|
131 070,93
|
2 543 846,09
|
4,9
|
5
|
Taxes sur acte d'Etat-Civil
|
775 068,45
|
46 504,11
|
728 564,34
|
6,0
|
6
|
Intérieur (IPM)
|
23 597 500,00
|
401 157,50
|
23 196 342,50
|
1,7
|
7
|
Environnement
|
1 357 402,00
|
40 722,06
|
1 316 679,94
|
3,0
|
8
|
Agriculture, Pêche et Elevage
|
1 472 968,50
|
29 459,37
|
1 443 509,13
|
2,0
|
9
|
PMEA
|
4 531 767,50
|
996 988,85
|
3 534 778,65
|
22,0
|
10
|
Hygiène Publique
|
878 566,03
|
21 085,58
|
857 480,44
|
2,4
|
11
|
Cultures et Arts
|
459 597,00
|
10 111,13
|
449 485,87
|
2,2
|
12
|
Urbanisation et Habitat
|
685 975,00
|
14 405,48
|
671 569,53
|
2,1
|
13
|
Transport et Communication
|
3 019 812,50
|
1 479 708,13
|
1 540 104,38
|
49,0
|
14
|
Tourisme
|
72 896,25
|
6 852,25
|
66 044,00
|
9,4
|
TOTAL
|
500 470 705,20
|
29 575 582,65
|
470 895 122,5
|
5,9
|
Source : Rapport annuel de service comptabilité
du secteur Lua exercice 2016
Le tableau n°VIIindique que les réalisations au
cours de l'année ne cessent de diminuer par rapport aux assignations
prévues dont le taux de réalisation a été environ
6% pendant toute l'année.
Nous représentons graphiquement les prévisions
et les réalisations recettes de l'exercice 2016 du secteur de Lua
Figure 2 :
Présentation graphique de prévision et réalisation des
recettes en 2016
Source : Graphique représenté à
l'aide des données du tableau n°VII
Tableau n° VIII:
Prévision et réalisation des recettes exercice 2017
|
N°
|
NATURE DE RECETTES
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
%
|
1
|
Recette en caractère national
|
114 553 826,00
|
9 164 306,08
|
105 389 519,92
|
8,0
|
2
|
Recette d'intérêt commun
|
29 199 492,50
|
|
29 199 492,50
|
0,0
|
3
|
Recettes spécifiques
|
72 537 500,00
|
2 176 125,00
|
70 361 375,00
|
3,0
|
4
|
Taxes rémunératoires
|
2 405 000,00
|
120 250,00
|
2 284 750,00
|
5,0
|
5
|
Taxes sur acte d'Etat-Civil
|
515 000,00
|
15 450,00
|
499 550,00
|
3,0
|
6
|
Intérieur (IPM)
|
50 000 000,00
|
500 000,00
|
49 500 000,00
|
1,0
|
7
|
Environnement
|
1 375 000,00
|
9 625,00
|
1 365 375,00
|
0,7
|
8
|
Agriculture, Pêche et Elevage
|
1 162 500,00
|
20 925,00
|
1 141 575,00
|
1,8
|
9
|
PMEA
|
4 450 000,00
|
1 112 500,00
|
3 337 500,00
|
25,0
|
10
|
Hygiène Publique
|
610 000,00
|
9 150,00
|
600 850,00
|
1,5
|
11
|
Cultures et Arts
|
485 000,00
|
6 790,00
|
478 210,00
|
1,4
|
12
|
Urbanisation et Habitat
|
350 000,00
|
6 650,00
|
343 350,00
|
1,9
|
13
|
Transport et Communication
|
11 110 000,00
|
2 444 200,00
|
8 665 800,00
|
22,0
|
14
|
Tourisme
|
75 000,00
|
8 250,00
|
66 750,00
|
11,0
|
TOTAL
|
288 828 318,50
|
15 594 221,08
|
273 234 097,42
|
5,4
|
Source : Rapport annuel du service comptable du
secteur Lua exercice 2017
Le tableau n°VIII renseigne que le secteur de Lua
présente réalisations d'un écart moins-valuede 5,4%
comparativement aux années 2015 et 2016, nous remarquons que
l'indicateur s'étend vers le rouge.
Nous représentons graphiquement les prévisions
et les réalisations recettes de l'exercice 2017 du secteur de Lua.
Figure 3 :
Présentation graphique des prévisions et réalisations de
recettes en 2017
Source : Graphique représenté à
l'aide des données du tableau n°VIII
Tableau n° IX: Prévision et
réalisation des recettes exercice 2018
N°
|
LIBELE
|
Prévision (FC)
|
Réalisation(FC)
|
%
|
|
1. RECETTES A CARACTERE NATIONAL
|
108.184.775
|
7.500.000
|
7
|
|
2. RECETTES D'INTERET COMMUN
|
187.349.366
|
0
|
0
|
|
3. RECETTES SPECIFIQUE
|
89.780.158.97
|
20.111.500
|
22
|
SERVICE : INTERIEUR ET SECURITE
|
|
Taxe sur acte d'état civil
|
|
|
|
|
4. Attestation de naissance
|
75.580
|
36.000
|
47,6
|
|
5. Attestation de composition familiale
|
37.790
|
0
|
0
|
|
6. Attestation de mariage
|
7.558
|
0
|
0
|
|
7. Attestation de perte des pièces d'identités
|
37.790
|
43.000
|
113
|
|
8. Attestation de veuvage
|
7.558
|
0
|
0
|
|
9. Attestation de bonne conduite vie et moeurs
|
75.580
|
20.000
|
26,5
|
|
10. Taxe sur légalisation de signature
|
18.895
|
0
|
0
|
|
11. Attestation de célibat
|
100.000
|
20.000
|
20
|
|
12. Attestation nationalité
|
75.580
|
20.000
|
26,5
|
|
13. Attestation de mariage coutumier monogamique
|
7.558
|
0
|
0
|
|
14. Attestation de divorce
|
7.558
|
0
|
0
|
|
15. Attestation de décès
|
18.895
|
4.000
|
21,1
|
|
16. Attestation d'inhumation
|
18.895
|
0
|
0
|
|
17. Taxe sur autorisation de déplacement
|
100.000
|
28.500
|
28,5
|
SOUS? TOTAL
|
589.237
|
171. 500
|
29
|
SERVICE : JUSTICE ET GARDE SCEAU
|
|
18. Droit d'inspection
|
25.000
|
0
|
0
|
|
19. Droit d'enregistrement d'examen et concourt
|
283.425
|
0
|
0
|
|
20. Taxe sur agrément provisoire des associations
|
188.950
|
420.000
|
222
|
|
21. Etablissement d'utilité public, Église, ASBL
|
141.712,5
|
30.000
|
21
|
SOUS TOTAL
|
639.087, 5
|
450.000
|
70
|
SERVICE : MINE
|
|
22. Taxe sur étalage de diamant
|
18.895
|
0
|
0
|
|
23. Taxe sur substance minérale : caillasse, sable,
moellon
|
994, 47
|
0
|
0
|
|
24. Taxe sur étalage de substance minérale
classe en carrière
|
18.895
|
0
|
0
|
|
25. Taxe sur étalage au marché
|
500.000
|
98.000
|
19,6
|
Sous total
|
538.734,47
|
98.000
|
18
|
SERVICE PME
|
|
26. Taxe sur licence de vente boisson Alcool
|
100.000
|
45.000
|
45
|
|
27. Taxe journalière sur le marché
|
5.000.000
|
6.202.500
|
125
|
|
28. Taxe sur autorisation de vente parcelle
|
250.000
|
0
|
0
|
|
29. Taxe sur cabaret
|
25.000
|
20.000
|
80
|
|
30. Taxe sur Malaxeur
|
150.000
|
106.000
|
70,6
|
|
31. Taxe sur achat et vente poisson
|
100.000
|
72.000
|
72
|
|
32. Taxe sur enregistrement des parcelles
|
200.000
|
12.000
|
6
|
Sous total
|
5.825.000
|
6.457.500
|
111
|
SERVICE FINANCE
|
|
33. Impôt personnel minimum (IPM)
|
37.790.000
|
0
|
0
|
|
Taxe sur location des échappes
|
|
|
|
|
34. Catégorie A
Grand dépôt et Magasin
|
75.000
|
0
|
0
|
|
35. Catégorie B
Petit dépôt
|
50.000
|
57.000
|
114
|
|
36. Catégorie C
Boutique
|
50.000
|
0
|
0
|
37. P
|
Part de recette en caractère national
Reçu par le secteur (ETD)
|
108.184.775
|
7.500.000
|
6,9
|
|
38. Quotte par des impôts et taxes provinciaux
d'intérêt commun reçu par l'ETD
|
187.349.366
|
0
|
0
|
|
39. Taxe sur étang naturel
|
250.000
|
5.000
|
2
|
40. T
|
Taxe sur achat et vente des escargots
|
25.000
|
5.000
|
20
|
|
41. Taxe sur achat et vente des chenilles
|
25.000
|
0
|
0
|
|
42. Taxe des tailleurs
|
50.000
|
0
|
0
|
|
43. Taxe sur pirogue
|
100.000
|
0
|
0
|
|
44. Taxe sur abattage de petit bétail
|
50.000
|
0
|
0
|
|
45. Amende transactionnelle et matière d'hygiène
|
250.000
|
50.000
|
20
|
Sous total
|
1.027.059.468
|
117.000
|
11
|
SERVICE PORTE FEUILLE
|
|
46. Droit proportionnel sur les cessions de part ou action des
personnels morales
|
18.895.000
|
0
|
0
|
|
47. Catégorie A
Société industrielle
|
90.447.500
|
0
|
0
|
|
48. Catégorie B
Commerciale
|
4.723.750
|
0
|
0
|
Sous/Total
|
114.066.250
|
0
|
0
|
SERVICE : TRANSPORT ET VOIE DE
COMMUNICATION
|
|
|
|
|
49. Taxe sur la numérotation des motos
|
566.850
|
0
|
0
|
|
50. Taxe sur plaque vélo et chariot
|
1.500.000
|
0
|
0
|
|
51. Taxe sur vélo
|
5.000.000
|
6.036.000
|
120
|
Taxe d'homologation de Bief de traversée
|
|
|
|
|
52. - Personne
|
1.000.000
|
2.500.000
|
250
|
|
53. - Vélo
|
500.000
|
2.663.500
|
266
|
|
54. - Moto
|
1.000.000
|
1.500.000
|
150
|
Taxe sur Autorisation d'exploitation de parking
aménage
|
|
|
|
|
55. - Vélo
|
100.000
|
65.000
|
65
|
56. m
|
- Moto
|
150.000
|
53.000
|
35
|
|
57. - Véhicule
|
200.000
|
0
|
0
|
Sous total
|
10.016.850
|
12.817.500
|
128
|
SERVICE : SECTEUR D'ENERGIE
|
|
|
|
|
58. Autorisation d'installation panneau
|
50.000
|
0
|
0
|
|
59. Autorisation de construction de fours
|
50.000
|
0
|
0
|
|
60. Autorisation d'implantation de moulin et Poste de soudure
|
250.000
|
0
|
0
|
|
61. Taxe sur charbon de bois et de bois en chauffage
|
15.000
|
0
|
0
|
Sous total
|
365.000
|
0
|
0
|
TOTAL GENERAL
|
385.314.299,97
|
27.611.500
|
7
|
Source : Rapport annuel du service comptable du
secteur Lua exercice 2018
Le tableau n°IXindique que le secteur de Lua
présente réalisations d'un écart moins-valuede 7%
comparativement aux années 2015, 2016et 2017, nous remarquons que
l'indicateur s'est amélioré à 1% mais c'est toujours la
moins-value.
Figure 4:
Présentation graphique des prévisions et réalisation des
recettes exercices 2018
Source : Graphique représentée à
l'aide du tableau n°IX
Tableau n° X:
Prévision et réalisation des recettes exercice 2019
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
%
|
|
1. RECETTES A CARACTERE NATIONAL
|
66.913.828.9285
|
15.463.910
|
23
|
|
2. RECETTE D'INTERET COMMUN
|
76.531.160.1428
|
0
|
0
|
|
3. RECETTES SPECIFIQUES
|
96.267.757.675
|
23.004.100
|
23
|
SERVICE : INTERIEUR ET SECURITE
|
TAXES SUR ACTE D'ETAT-CIVIL
|
|
|
|
|
4. Attestation de Naissance
|
72.612
|
92.000
|
1
|
|
5. Attestation de composition Familiale
|
36.306
|
36.000
|
99
|
|
6. Attestation de perte de mariage
|
7.261,2
|
32.000
|
4
|
|
7. Attestation de perte des pièces d'identité
|
72. 612
|
56.000
|
77
|
|
8. Attestation de veuvage
|
7.261
|
4.000
|
55
|
|
9. Attestation de bonne conduite vie et moeurs
|
72. 612
|
88.000
|
121
|
|
10. Taxe sur légalisation de signature
|
18.153
|
20.000
|
110
|
|
11. Attestation de célibat
|
100.000
|
40.000
|
40
|
|
12. Attestation de Nationalité
|
72.612
|
56.000
|
77
|
|
13. Attestation de mariage coutumier monogamique
|
7.261,2
|
20.000
|
275
|
|
14. Attestation de divorce
|
7.261,2
|
0
|
0
|
|
15. Attestation de décès
|
18.153
|
8.000
|
44
|
|
16. Attestation d'inhumation
|
18.153
|
8.000
|
44
|
|
17. Taxe sur autorisation de déplacement
|
75.000
|
7. 000
|
9,3
|
Sous total
|
585.257,6
|
467.000
|
79
|
SERVICE : JUSTICE ET GARDE SCEAU
|
|
18. Droit d'inspection
|
25.000
|
0
|
0
|
|
19. Droit d'enregistrement d'examen et concourt
|
25.000
|
0
|
0
|
|
20. Taxe sur agrément Provisoire des Associations
|
566.850
|
70.000
|
12
|
|
21. Etablissement D'utilité public, Eglise, ASBL
|
126.712,5
|
0
|
0
|
Sous total
|
1.001.987,5
|
100.000
|
09
|
SERVICE : MINE
|
|
22. Taxe sur étalage de diamant
|
18.895
|
0
|
0
|
|
23. Taxe sur substance Minérale : Caillasse, sable,
moellons
|
472.375
|
0
|
0
|
|
24. Taxe sur étalage de substance Minérale classe
en carrière
|
18.895
|
0
|
0
|
|
25. Taxe sur étalage au marché
|
250.000
|
515.000
|
206
|
SOUS-total
|
288.262.375
|
515.000
|
0,17
|
SERVICE : PME
|
|
26. Taxe sur Licence de vente boisson Alcool
|
100.000
|
13.000
|
13
|
|
27. Taxe journalière sur le marché
|
7.000.000
|
11.294.450
|
161
|
|
28. Taxe sur autorisation d'occupation parcellaire
|
25.000
|
25.000
|
100
|
|
29. Taxe sur cabaret
|
50.000
|
57.500
|
15
|
|
30. Taxe sur malaxeur
|
150.000
|
65.000
|
43
|
|
31. Taxe sur achat et vente poisson
|
100.000
|
71.000
|
71
|
|
32. Taxe sur enregistrement des parcelles
|
100.000
|
21.000
|
21
|
Sous total
|
7.750.000
|
11.547.450
|
148
|
SERVICE : FINANCE
|
|
33. Impôt personnel Minimum (IPM)
|
37.306.000
|
0
|
0
|
|
34. Taxe sur location des
Echoppes :catégorie (A)
Grand dépôt et magasin
|
75.000
|
50.000
|
66,6
|
|
35. Catégorie (B)
Petit dépôt
|
80.000
|
158.000
|
197
|
|
36. Catégorie (c)
Boutique
|
50.000
|
0
|
0
|
|
37. Par de recette en caractère National reçu par
le secteur (ETD)
|
66.913.828,9285
|
15.463.910
|
23
|
|
38. Quotte part des impôts et taxes provinciaux
d'intérêt commun reçu par l'ETD
|
76.531.160,14
|
0
|
0
|
|
39. Taxe sur étang naturel
|
250.000
|
10.000
|
40
|
|
40. Taxe sur achat et vente des escargots
|
25.000
|
5000
|
20
|
|
41. Taxe sur achat et vente des chenilles
|
25.000
|
5.000
|
20
|
|
42. Taxe des tailleurs
|
50.000
|
5.000
|
10
|
|
43. Taxe sur pirogue
|
100.000
|
0
|
0
|
|
44. Taxe sur abattage de petit Bétail
|
50.000
|
64.000
|
128
|
|
45. Amende transactionnelle en matière d'hygiène
|
250.000
|
0
|
0
|
Sous-total
|
181705989,06
|
15760910
|
8,67
|
SERVICE : PORTE FEUILLE
|
|
46. Droit proportionnel sur les cessions de Part ou action des
personnels morales
Catégorie (A)
Société industrielle
|
18.895.000
|
0
|
0
|
|
47. Catégorie (B)
Commerciale
|
9.447.500
|
0
|
0
|
Sous-total
|
28.342.500
|
|
0
|
SERVICE : TRANSPORT ET VOIE DE COMMUNICATION
|
|
48. Taxe sur la numérotation des motos
|
500.000
|
0
|
0
|
|
49. Taxe sur plaque vélo et chariot
|
7.500.000
|
0
|
0
|
|
50. Taxe D'homologation de bief de traversée
- Personne
|
2.500.000
|
3.150.000
|
126
|
|
51. - Vélo
|
3.000.000
|
3.731.450
|
124
|
|
52. - Moto
|
2.000.000
|
3.000.000
|
150
|
Taxe sur autorisation d'exploitation de parking public
aménagé.
|
|
53. - Vélo
|
100.0000
|
0
|
0
|
|
54. - Moto
|
150.000
|
0
|
0
|
|
55. - Véhicule
|
200.000
|
0
|
0
|
Sous-total
|
15.950.000
|
10.072.150
|
63
|
SERVICE : SECTEUR D'ENERGIE
|
|
56. Autorisation d'installation panneau
|
5.000
|
5.000
|
100
|
|
57. Autorisation de construction de fours
|
50.00
|
0
|
0
|
|
58. Autorisation d'implantation de moulin et poste de soudure
|
250.000
|
0
|
0
|
|
59. Taxe sur charbon de bois et bois en chauffage
|
15.000
|
0
|
0
|
|
Sous-total
|
365.000
|
5.000
|
1,3
|
|
TOTAL-GENERAL
|
239.712.746
|
38.468.010
|
16
|
Source : Rapport annuel du service comptable du
secteur Lua exercice 2019
Le tableau n°Xindique que le secteur de Lua
présente réalisations d'un écart moins-valuede 16%, nous
remarquons que l'indicateur s'est amélioré davantage
comparativement aux années antérieures.
Figure 5:
Présentation graphique des prévisions et réalisation des
recettes exercices 2019
Source : Graphique présentée à
l'aide du tableau n°X
3.3. LES PREVISIONS ET
REALISATIONS DES DEPENSES DU SECTEUR LUA DE 2015 - 2019
Tableau n° XI:
Prévisions et réalisations des dépenses exercice
2015
|
|
|
|
|
|
|
N°
|
Nature de dépense
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecart
|
Pourcentage
|
1
|
Traitement de base de personnel permanent
|
15 960 000,00
|
3 341 400,00
|
12 618 600,00
|
20,9
|
2
|
Prime et indemnité permanente
|
79 603 975,27
|
5 530,40
|
79 598 444,87
|
0,0
|
3
|
Matériel éducatif: banc + tableaux
|
4 102 923,00
|
0,00
|
4 102 923,00
|
0,0
|
4
|
Articles et produit d'entretien divers
|
2 398 092,07
|
0,00
|
2 398 092,07
|
0,0
|
5
|
Cadeaux
|
2 000 000,00
|
0,00
|
2 000 000,00
|
0,0
|
6
|
Pièces de recharge pour moyen roulant
|
2 000 000,00
|
70 000,00
|
1 930 000,00
|
3,5
|
7
|
Carburant lubrifiant et charbon de bois
|
7 500 000,00
|
2 465 250,00
|
5 034 750,00
|
32,9
|
8
|
Alimentation (accueil)
|
5 360 000,00
|
2 361 900,00
|
2 998 100,00
|
44,1
|
9
|
Prime: gratification et ind. non perm.
|
5 269 000,27
|
1 685 000,00
|
3 584 000,27
|
32,0
|
10
|
Indemnité de sortie
|
11 884 975,00
|
0,00
|
11 884 975,00
|
0,0
|
11
|
Fourniture petit matériel de bureau
|
3 034 988,00
|
270 200,00
|
2 764 788,00
|
8,9
|
12
|
Vaisselles et ustensiles de cuisine
|
2 000,93
|
0,00
|
2 000,93
|
0,0
|
13
|
Ciment, sable, argiles
|
4 000 000,00
|
822 500,00
|
3 177 500,00
|
20,6
|
14
|
Tissus
|
2 000 000,00
|
0,00
|
2 000 000,00
|
0,0
|
15
|
Habillement
|
2 500 000,00
|
0,00
|
2 500 000,00
|
0,0
|
16
|
Communication et téléphone
|
2 000 000,00
|
72 740,00
|
1 927 260,00
|
3,6
|
17
|
Impression, reproduction reliure
|
5 000 000,00
|
472 500,00
|
4 527 500,00
|
9,5
|
18
|
Transport d'objet
|
2 000 000,00
|
0,00
|
2 000 000,00
|
0,0
|
19
|
Frais d'hébergement
|
3 500 000,00
|
200 000,00
|
3 300 000,00
|
5,7
|
20
|
Location des équipements et matériel
|
1 800 000,00
|
180 000,00
|
1 620 000,00
|
10,0
|
21
|
Entretien réparation de mobilier et matériel de
bureau
|
2 000 000,00
|
59 500,00
|
1 940 500,00
|
3,0
|
22
|
Rencontre locale
|
5 700 000,00
|
1 664 400,00
|
4 035 600,00
|
29,2
|
23
|
Entretien et réparation d'équipement
|
1 000 000,00
|
0,00
|
1 000 000,00
|
0,0
|
24
|
Généraux
|
1 000 000,00
|
50 000,00
|
950 000,00
|
5,0
|
25
|
Entretien et décoration d'édifice
|
30 600 000,00
|
2 461 000,00
|
28 139 000,00
|
8,0
|
26
|
Frais de mission à l'intérieur
|
61 200 000,00
|
0,00
|
61 200 000,00
|
0,0
|
27
|
Frais de mission à l'extérieur
|
1 000 000,00
|
0,00
|
1 000 000,00
|
0,0
|
28
|
Frais secret de recherche
|
1 139 042,73
|
0,00
|
1 139 042,73
|
0,0
|
29
|
Intervention sociale
|
1 000 000,00
|
0,00
|
1 000 000,00
|
0,0
|
30
|
Intervention scientifique et culturelle
|
3 000 000,00
|
0,00
|
3 000 000,00
|
0,0
|
31
|
Catastrophe calamité et accid. Majeurs
|
1 000 000,00
|
1 210 000,00
|
-210 000,00
|
121,0
|
32
|
Aides et secours
|
4 000 000,00
|
1 120 750,00
|
2 879 250,00
|
28,0
|
33
|
Frais soins médicaux et pharmaceutique
|
54 000 000,00
|
0,00
|
54 000 000,00
|
0,0
|
34
|
Frais funéraires
|
30 836 490,73
|
0,00
|
30 836 490,73
|
0,0
|
35
|
Création de champ collectif
|
72 672 981,45
|
0,00
|
72 672 981,45
|
0,0
|
36
|
Construction d'une maison de passage ou bureau administratif
|
40 836 490,73
|
1 846 300,00
|
38 990 190,73
|
4,5
|
37
|
Réhabilitation des ponts et routes
|
30 672 981,45
|
0,00
|
30 672 981,45
|
0,0
|
38
|
Réhabilitation des écoles et dotations des bancs et
tableaux
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,0
|
39
|
Acquisition des moyens roulant
|
10 000 000,00
|
1 290 000,00
|
8 710 000,00
|
12,9
|
40
|
Acquisition d'équipement de construction
|
30 000 000,00
|
7 077 600,00
|
22 922 400,00
|
23,6
|
TOTAL
|
543 573 941,63
|
28 726 570,40
|
514 847 371,23
|
5,3
|
Source : Rapport annuel de comptabilité du
secteur Lua exercice 2015
Le tableau n°XI présentela réalisation des
dépenses en 2015, le secteur Lua n'atteint pas ses assignations ;
l'écart de dépenses au courant de cette année est de 5,3%
de la prévision.
Tableau n° XII:
Prévision et réalisation des dépenses exercice
2016
|
N°
|
Nature de dépense
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecart
|
Pourcentage
|
1
|
Traitement de base de personnel permanent
|
14 460 000,00
|
2 313 600,00
|
12 146 400,00
|
16,0
|
2
|
Prime et indemnité permanente
|
51 481 987,64
|
823 711,80
|
50 658 275,83
|
1,6
|
3
|
Matériel éducatif: banc + tableaux
|
3 102 923,00
|
0,00
|
3 102 923,00
|
0,0
|
4
|
Articles et produit d'entretien divers
|
1 199 745,08
|
10 797,71
|
1 188 947,37
|
0,9
|
5
|
Cadeaux
|
1 500 000,00
|
0,00
|
1 500 000,00
|
0,0
|
6
|
Pièces de recharge pour moyen roulant
|
1 500 000,00
|
15 000,00
|
1 485 000,00
|
1,0
|
7
|
Carburant lubrifiant et charbon de bois
|
7 500 000,00
|
1 650 000,00
|
5 850 000,00
|
22,0
|
10
|
Indemnité de sortie
|
6 942 487,50
|
347 124,38
|
6 595 363,13
|
5,0
|
11
|
Fourniture petit matériel de bureau
|
2 339 500,09
|
327 530,01
|
2 011 970,07
|
14,0
|
12
|
Vaisselles et ustensiles de cuisine
|
1 500,93
|
0,00
|
1 500,93
|
0,0
|
13
|
Ciment, sable, argiles
|
2 500 000,00
|
0,00
|
2 500 000,00
|
0,0
|
14
|
Tissus
|
500 000,00
|
12 000,00
|
488 000,00
|
2,4
|
15
|
Hébergement
|
2 947 449,00
|
0,00
|
2 947 449,00
|
0,0
|
16
|
Communication et télécommunication
|
1 250 000,00
|
200 000,00
|
1 050 000,00
|
16,0
|
17
|
Impression, reproduction reliure
|
2 000 000,00
|
400 000,00
|
1 600 000,00
|
20,0
|
18
|
Transport d'objet
|
1 250 000,00
|
150 000,00
|
1 100 000,00
|
12,0
|
21
|
Entretien réparation de mobilier et matériel de
bureau
|
2 000 000,00
|
600 000,00
|
1 400 000,00
|
30,0
|
22
|
Rencontre locale
|
3 350 000,00
|
402 000,00
|
2 948 000,00
|
12,0
|
23
|
Entretien et réparation d'équipement
|
512 500,00
|
87 125,00
|
425 375,00
|
17,0
|
24
|
Généraux
|
1 000 000,00
|
70 000,00
|
930 000,00
|
7,0
|
25
|
Entretien et décoration d'édifice
|
512 500,00
|
97 375,00
|
415 125,00
|
19,0
|
26
|
Frais de mission à l'intérieur
|
48 760 130,90
|
926 442,49
|
47 833 688,41
|
1,9
|
27
|
Frais de mission à l'extérieur
|
18 660 130,90
|
0,00
|
18 660 130,90
|
0,0
|
28
|
Frais secret de recherche
|
819 171,86
|
131 067,50
|
688 104,36
|
16,0
|
29
|
Intervention sociale
|
750 000,00
|
150 000,00
|
600 000,00
|
20,0
|
30
|
Intervention scientifique et culturelle
|
1 750 000,00
|
0,00
|
1 750 000,00
|
0,0
|
31
|
Catastrophe calamité et accid. Majeurs
|
1 250 000,00
|
62 500,00
|
1 187 500,00
|
5,0
|
32
|
Aides et secours
|
2 033 937,30
|
142 375,61
|
1 891 561,69
|
7,0
|
33
|
Frais soins médicaux et pharmaceutique
|
31 000 000,00
|
0,00
|
31 000 000,00
|
0,0
|
34
|
Frais funéraires
|
16 618 245,36
|
648 111,57
|
15 970 133,79
|
3,9
|
TOTAL
|
229 492 209,56
|
9 566 761,06
|
219 925 448,50
|
4,2
|
Source : Rapport annuel de comptabilité du
secteur Lua exercice 2016
Le tableau n°XIIindique qu'en 2016, le secteur Lua a
présenté que 4,2% de sa prévision. Nous constatons que
pendant notre étude, le secteur Lua est incapable d'atteindre ses
assignations.
Tableau n° XIII:
Prévision et réalisation des dépenses exercice
2017
|
N°
|
Nature de dépense
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecart
|
Pourcentage
|
1
|
Traitement de base de personnel permanent
|
12 960 000,00
|
1 944 000,00
|
11 016 000,00
|
15,0
|
2
|
Prime et indemnité permanente
|
23 360 000,00
|
140 160,00
|
23 219 840,00
|
0,6
|
3
|
Matériel éducatif: banc + tableaux
|
2 102 923,00
|
0,00
|
2 102 923,00
|
0,0
|
4
|
Articles et produit d'entretien divers
|
1 398,09
|
0,00
|
1 398,09
|
0,0
|
5
|
Cadeaux
|
1 000 000,00
|
0,00
|
1 000 000,00
|
0,0
|
6
|
Pièces de recharge pour moyen roulant
|
1 000 000,00
|
20 000,00
|
980 000,00
|
2,0
|
7
|
Carburant lubrifiant et charbon de bois
|
7 500 000,00
|
1 500 000,00
|
6 000 000,00
|
20,0
|
10
|
Indemnité de sortie
|
2 000 000,00
|
100 000,00
|
1 900 000,00
|
5,0
|
11
|
Fourniture petit matériel de bureau
|
1 644 012,17
|
225 229,67
|
1 418 782,50
|
13,7
|
12
|
Vaisselles et ustensiles de cuisine
|
1 000,93
|
0,00
|
1 000,93
|
0,0
|
13
|
Ciment, sable, argiles
|
1 000 000,00
|
0,00
|
1 000 000,00
|
0,0
|
14
|
Tissus
|
500 000,00
|
0,00
|
500 000,00
|
0,0
|
15
|
Hébergement
|
2 394 898,00
|
0,00
|
2 394 898,00
|
0,0
|
16
|
Communication et télécommunication
|
500 000,00
|
60 000,00
|
440 000,00
|
12,0
|
17
|
Impression, reproduction reliure
|
2 000 000,00
|
320 000,00
|
1 680 000,00
|
16,0
|
18
|
Transport d'objet
|
500 000,00
|
0,00
|
500 000,00
|
0,0
|
21
|
Entretien réparation de mobilier et matériel de
bureau
|
2 000 000,00
|
220 000,00
|
1 780 000,00
|
11,0
|
22
|
Rencontre locale
|
5 700 000,00
|
74 100,00
|
5 625 900,00
|
1,3
|
23
|
Entretien et réparation d'équipement
|
25 000,00
|
0,00
|
25 000,00
|
0,0
|
24
|
Généraux
|
1 000 000,00
|
13 000,00
|
987 000,00
|
1,3
|
25
|
Entretien et décoration d'édifice
|
25 000,00
|
0,00
|
25 000,00
|
0,0
|
26
|
Frais de mission à l'intérieur
|
13 363 676,89
|
253 909,86
|
13 109 767,02
|
1,9
|
27
|
Frais de mission à l'extérieur
|
36 320 261,80
|
0,00
|
36 320 261,80
|
0,0
|
28
|
Frais secret de recherche
|
499 301,00
|
0,00
|
499 301,00
|
0,0
|
29
|
Intervention sociale
|
441 440,00
|
0,00
|
441 440,00
|
0,0
|
30
|
Intervention scientifique et culturelle
|
500 000,00
|
0,00
|
500 000,00
|
0,0
|
31
|
Catastrophe calamité et accid. Majeurs
|
1 500 000,00
|
18 000,00
|
1 482 000,00
|
1,2
|
32
|
Aides et secours
|
67 874,60
|
407,25
|
67 467,35
|
0,6
|
33
|
Frais soins médicaux et pharmaceutique
|
8 000 000,00
|
0,00
|
8 000 000,00
|
0,0
|
34
|
Frais funéraires
|
2 400 000,00
|
0,00
|
2 400 000,00
|
0,0
|
TOTAL
|
130 306 786,48
|
4 888 806,78
|
125 417 979,70
|
3,8
|
Source : Rapport annuel de comptabilité du
secteur Lua exercice 2017
Le tableau n°XIIIindique que pendant l'exercice 2017, le
secteur Lua n'a réalisé que 3,8% par rapport aux
prévisions assignées.
Tableau XIV: Prévision
et réalisation des dépenses exercice 2018
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
%
|
|
1. Traitement de base du personnel permanent
|
7.200.000
|
4.375.250
|
60,7
|
|
2. Prime d'indemnité permanente
|
177.336.893
|
2.900.700
|
1,6
|
|
3. Prime gratification et indemnité non permanente
|
7.000.000
|
4.306.603
|
61,5
|
|
4. Indemnité de sortie
|
10.000.000
|
0
|
0
|
|
5. Indemnité et petit matériel du bureau
|
1.644.012
|
389.800
|
23,7
|
|
6. Matériel éducatif : Bancs + Tableaux
|
2.102.923
|
0
|
0
|
|
7. Articles et produits d'entretien divers
|
1.398.099,07
|
0
|
0
|
|
8. Cadeaux
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
9. Pièces de recharge pour moyen roulant
|
1.000.000
|
39.600
|
4
|
|
10. Carburant, lubrifiant et charbon de bois
|
4.500.000
|
1.729.740
|
38
|
|
11. Hébergement
|
7.394.898
|
3.422.412
|
46
|
|
12. Vaisselles et ustensiles
|
1.000,93
|
0
|
0
|
|
13. Ciment, sable, argile
|
2.000.000
|
132.5000
|
6
|
|
14. Tissus
|
1.000.000
|
126.000
|
12,6
|
|
15. Communication et télécommunication
|
1.000.000
|
185.543
|
18
|
|
16. Impression, reproduction et reluire
|
3.370.463.129
|
500.000
|
0,014
|
|
17. Transport
|
1.000.000
|
680.000
|
68
|
|
18. Frais secret des recherches
|
1.499.301
|
0
|
0
|
|
19. L'achat des équipements et matériels
|
8.500.000
|
895.000
|
10
|
|
20. Entretien et répartition de mobilier et
matériel du bureau
|
1.000.000
|
133.500
|
13
|
|
21. Rencontre locale
|
2.700.000
|
0
|
0
|
|
22. Entretien et répartition d'équipement
généraux
|
1.500.000
|
0
|
0
|
|
23. Entretien de décoration d'édifice
|
500.000
|
335.000
|
67
|
|
24. Frais de mission à l'intérieur
|
20.600.000
|
400.000
|
2
|
|
25. Frais de mission à l'extérieur
|
50.700.000
|
0
|
0
|
|
26. Intervention sociale
|
441.440.027
|
0
|
0
|
|
27. Intervention scientifique et culturelle
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
28. Catastrophe calamité et accident majeur
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
29. Aides et secours
|
670.874,65
|
225.000
|
33,5
|
|
30. Frais soins médicaux et pharmaceutiques
|
10.000.000
|
4.356.750
|
43,5
|
|
31. Frais funéraires
|
7.400.000
|
50.400
|
0,68
|
|
32. Réhabilitation de routes et ponts
|
50.000.000
|
2.420.698
|
4,84
|
|
33. Construction de logis dans le groupement
|
30.000.000
|
0
|
0
|
|
34. Construction des habitations des Agents
|
30.000.000
|
0
|
0
|
|
35. Construction maison de passage
|
25.000.000
|
0
|
0
|
|
36. Construction d'un pavillon à la Zone de Santé
|
25.000.000
|
0
|
0
|
|
37. Réhabilitation des écoles
|
13.391.343
|
0
|
0
|
TOTAL GENERAL
|
385.314.299,97
|
27.611.500
|
7
|
Source : Rapport annuel de comptabilité du
secteur Lua exercice 2018
Le tableau n°XIVindique que pendant l'exercice 2018, le
secteur Lua a réalisé que 7% par rapport aux prévisions
assignées.
Tableau n° XV:
Prévision et réalisation des dépenses exercice
2019
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
%
|
|
1. Traitement de base du personnel permanent
|
5.580.000
|
3.048.350
|
54
|
|
2. Prime d'indemnité permanente
|
25.362.549,349
|
26.393.391
|
0,10
|
|
3. Prime gratification et indemnité non permanente
|
7.000.000
|
6.361.458
|
90,8
|
|
4. Indemnité de sortie
|
10.000.000
|
0
|
0
|
|
5. Indemnité et petit matériel du bureau
|
1.644.012
|
768.000
|
46,7
|
|
6. Matériel éducatif : Bancs + Tableaux
|
1.102.923
|
0
|
0
|
|
7. Articles et produits d'entretien divers
|
1.398.099,07
|
0
|
0
|
|
8. Cadeaux
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
9. Pièces de recharge pour moyen roulant
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
10. Carburant, lubrifiant et charbon de bois
|
20.000.000
|
1.576.051,3
|
7,8
|
|
11. Hébergement
|
5.163.694,82
|
4.050.550
|
78,4
|
|
12. Vaisselles et ustensiles
|
1.000,93
|
46.000
|
4.595
|
|
13. Ciment, sable, argile
|
2.000.000
|
941.693
|
47
|
|
14. Tissus
|
1.000.000
|
80.000
|
8
|
|
15. Communication et télécommunication
|
1.000.000
|
241.600
|
24
|
|
16. Impression, reproduction et reluire
|
2.370.463,139
|
588.300
|
24,8
|
|
17. Transport
|
1.000.000
|
1.113.000
|
111,3
|
|
18. Frais secret des recherches
|
1.499.301
|
0
|
0
|
|
19. L'achat des équipements et matériels
|
2.437,173
|
440.350
|
18
|
|
20. Entretien et répartition de mobilier et
matériel du bureau
|
1.000.000
|
233.000
|
23,3
|
|
21. Rencontre locale
|
1.700.000
|
0
|
0
|
|
22. Entretien et répartition d'équipement
généraux
|
1.500.000
|
0
|
0
|
|
23. Entretien de décoration d'édifice
|
500.000
|
335.000
|
67
|
|
24. Frais de mission à l'intérieur
|
10.600.000
|
1.683.500
|
15,8
|
|
25. Frais de mission à l'extérieur
|
30.700.000
|
0
|
0
|
|
26. Intervention sociale
|
441.440.027
|
0
|
0
|
|
27. Intervention scientifique et culturelle
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
28. Catastrophe calamité et accident majeur
|
1.000.000
|
0
|
0
|
|
29. Aides et secours
|
670.874,65
|
270.000
|
40
|
|
30. Frais soins médicaux et pharmaceutiques
|
5.270.695
|
5.320.244,25
|
101
|
|
31. Frais funéraires
|
7.400.000
|
100.000
|
1,3
|
|
32. Réhabilitation de routes et ponts
|
30.000.000
|
4.288.506
|
14
|
|
33. Construction de logis dans le groupement
|
20.000.000
|
0
|
0
|
|
34. Construction des habitations des Agents
|
20.000.000
|
0
|
0
|
|
35. Construction maison de passage
|
15.000.000
|
0
|
0
|
|
36. Construction d'un pavillon à la Zone de Santé
|
15.000.000
|
0
|
0
|
|
37. Réhabilitation des écoles
|
7.870.736,035
|
0
|
0
|
TOTAL GENERAL
|
239.712.746,746
|
57.878.993,55
|
24,1
|
Source : Rapport annuel de comptabilité du
secteur Lua exercice 2019
Le tableau n°XVindique que pendant l'exercice 2019, le
secteur Lua a réalisé 24,1% par rapport aux prévisions
assignées. Ce taux d'augmentation des assignations est dû au
changement opéré au niveau de chef de secteur.
3.4. ANALYSE DES SYSTEMES
D'EXPLOITATIONS DES RESSOURCES NATURELLES DANS LE SECTEUR DE LUA
A l'origine, l'espèce faisait partie au
même titre que les autres espèces vivantes, des grands
écosystèmes de la terre. Le cheminement évolutif des
êtres humains, avec la chasse, la cueillette, pêche et
l'agriculture, a conduit à la civilisation actuelle à l'aube de
1980 bien que reposant toujours si les écosystèmes naturels la
plupart de civilisation sont loin de s'y intégrer harmonieusement.
Actuellement la majorité de la population du secteur
LUA consommant plus de 90% de la production primaire de l'ensemble des
écosystèmes terrestre pour assurer leur survie et leur
mieux-être ils en tirent leur nourriture, leur vêtement, leur
maison, leur objets de luxe comme ceux de nécessité.
La croissance démographique de milieu de notre
étude et le rythme accéléré de consommation des
ressources naturelles obligent aujourd'hui toutes les sociétés
à reconsidérer leurs mondes d'exploitations de la richesse
naturelle.
3.4.1. Système
d'exploitation « agriculture »
L'agriculture est le système d'exploitation dominant
dans le secteur de notre études, cette exploitation est source de
subsistance de ménages par autoconsommation mais aussi la principale
source de revenu ménager constituant ainsi l'épine dorsale de
l'économie locale.
En effet, les résultats de notre enquête
renseignent que plus de 89% des ménages enquêtés tirent
leur revenu principalement de l'agriculture.
Le mode d'accès à la terre est dominé par
l'attribution coutumière et ou héritage et dans certaine mesure
l'achat et location.
L'agriculture est pratiquée exclusivement en
forêt, basé sur le travail manuel avec culture sur brûlis
utilisant la jachère naturelle pour la fertilisation et le maintien de
la fertilité du sol.
Les cultures pratiquées sont principalement
vivrières entre autres le manioc, le maïs, les arachides, la
banané plantain...
Les cultures de rente sont faiblement exploitées, les
ménages pratiquent généralement le semis à la
volée de semence locale provenant de grenier familiale limitant
ainsi le nouveau de la productivité. Dans ce cadre il sied de relever la
rareté de la semence améliorée dans les milieux de notre
Etudes
En effet, après désengagement de service de
développement de CDI Bwamanda Absl dans la production de semences
améliorés et encadrement de la population dans le milieu de notre
étude. La mise en place d'une filière semencière durable
ne peut être envisageable qu'à partir de profonds changements
dans l'organisation du secteur.
L'étendue moyenne annuelle exploitée par
ménage est d'un hectare avec faible productivité de 45% des
productions. Cas de maïs et manioc cette dimension de l'étendue
exploitée associée à la technique de culture sur
brûlis avec méthode d'assolement (plusieurs cultures sur
même terrain cultivée) dans le secteur de notre étude.
3.4.2 Système
d'exploitation« Pêche »
La pêche s'est avérée comme l'un de
principaux systèmes d'exploitation par l'ensemble de communautés
des secteurs de LUA.
En effet, les résultats de notre enquête
renseignent que plus de 31% de manage enquêtés tirent leur
revenu principalement de la pêche.Elle est pratiquée sur la
rivière, les forêts marécageuses,les ruisseaux de la LUA.
Avec utilisation de nouvelles techniques se traduiraient
à revanche par une surexploitation d'un stock amenant à terme une
baisse des captures. Il y a surpêche ou surexploitation d'un stock de
poissons dans le secteur de LUA car le capture annuelle dépasse les
productions nettes de ce stock. Des nombreux stocks sont déjà
surexploités et ont vu leur productions baissées.
Plusieurs causes sont associées au problème de
la surpêche. D'abord un manque de vision des écosystèmes
marins et au mauvaise technique de pêche utilisé dans le secteur
LUA. Les techniques de pêche utilisées sont et surtout :
- Ecopage,
- Le barrage,
- Les hameçons,
- Nasses,
- Filet tiré
- Sagaie
- Zéro bouton
- Empoisonnement
- Nduka pressé
- Bindo
- Filet invisible
- Mutara
- Selon gbala (selon la force de chacun).
Le Développement de la pêche du point de vu
production et commercialisation connait beaucoup de contraintes. La gestion des
stocks demeure très difficile dans le secteur LUA et d'autres secteurs
dans la province de SUD UBANGI. Les difficultés rencontrées
récemment par les pêcheurs de notre milieu d'études ont
ouvert les yeux à bien des gens sur les effets réels de la
surpêche. Malheureusement il n'y a pas que la population de secteur LUA
qui présente des ruptures des stocks.
3.4.3. Système
d'exploitation « Chasse »
Tout comme l'agriculture et la pêche, la chasse est
également pratiquée dans le milieu de notre étude en
tant que système de production, elle est source de subsistance des
ménages par l'autoconsommation de la viande de brousse. D'une
manière générale la chasse contribue à la
constitution du revenu ménager et l'économie locale bien qu'elle
n'est pas pratiquée par majorité de la population, les chasseurs
de secteur LUA se servant d'une variété d'outils
ci-après : Pièges, fusil, lance, Filet, Chien,
Empoissonnement.
Le Développement « cette fois
si » de la chasse du point de vu production et commercialisation
connait beaucoup de contraintes. La mauvaise gestion de la faune est dans
l'éclat dans notre milieu d'étude, les chasseurs rencontrent les
difficultés énormément liées à la
surexploitation des animaux et non-respect du calendrier de pêchequi
occasionne la disparition de certaines espèces (éléphant,
lion, léopard, chimpanzé nais, bonobo, et certaines
espèces de singes). Aucune aire protégée ne s'y trouve
dans le secteur de la LUAque dans la province en général.
La chasse qui se pratique dans les zones forestières du
secteur de la LUAse fait de manière incontrôlée, et au
mépris des dispositions légales. Non seulement elle
s'opère en dehors de toute autorisation de l'autorité et
au-delà des périodes autorisées, mais elle utilise aussi
des instruments prohibés. Certains villageois chassent individuellement,
au moyen des fusils communément appelés « Calibres
12 » ou encore en recourant aux pièges. Le trafic des calibres
12 est régulier. Dans d'autres provinces comme
à l'Equateur et en province Orientale, les rapports signalent des cas de
chasse traditionnelle, au moyen des instruments traditionnels de chasse, mais
sans contrôle de l'autorité.
En ce qui concerne la chasse telle que pratiquée en
milieu rural, la communauté locale du secteur LUA qui dispose
malgré d'une forêt de 15%pas assez fournie en gibier ne sait pas
qu'il lui faut un permis de chasse et que la chasse doit s'opérer en des
périodes déterminées avec des instruments
légalement admis.
3.4.4. Système
d'exploitation des « Produits forestier non ligneux
(PFNL) »
C'est aussi comme l'agriculture, la pêche, la chasse le
PFNL est aussi exploitée dans le secteur de LUA cette exploitation
à triple objectifs d'abord elle source de substance de ménages
pas l'autoconsommation elle procure de revenus aux ménages permet
également acquisition de biens matériels.
Les enquêtes menées montrent que le
prélèvement des ressources forestières non ligneuses,
telles que les écorces, les racines, les rameaux, les plantes
médicinales, les chenilles, les légumes et fruits, les
champignons, le miel, les résines, les escargots, etc., relève
des droits d'usage forestier (articles 36 et suivants du code forestier). Il
est libre, pour autant que le produit de ce prélèvement soit
destiné à la satisfaction des besoins domestiques, individuels ou
communautaires. Le code forestier interdit la commercialisation des produits
forestiers prélevés au titre des droits d'usage (article 37).
Au cas où le prélèvement des PFNL a pour
fin la commercialisation, un tel prélèvement cesse de relever des
droits d'usage et devient assujetti à l'obtention d'un permis de
récolte. Il donnera lieu à l'obtention d'un permis spécial
de récolte, si le PFNL dont le prélèvement est
envisagé est une espèce protégée. Ces
spécifications découlent de l'arrêté portant sur les
mesures relatives à l'exploitation forestière. Bien souvent, il y
a non-respect ce qui entraîne des conflits.
Cependant, les investigations de terrain ne confirment pas
l'orientation du législateur. En effet, l'analyse des données de
terrain révèle que les communautés locales du secteur LUA
prélèvent toutes sortes de produits forestiers non ligneux, qui
servent soit à l'autoconsommation, soit à la commercialisation
sans tenir compte de régénération.
Lorsqu'ils prélèvent le PFNL à des fins
de commercialisation, qu'ils les prélèvent dans leurs
forêts propres ou dans les forêts des autres communautés
voisines ou lointaines, les villageois le font librement et n'obtiennent aucun
permis. Et les administrations locales ne sont pas non plus informées de
leurs attributions de délivrance de permis pour ce genre de
prélèvement. On peut dès lors supposer toute la
difficulté qu'il pourrait y avoir à imposer aux populations
locales l'obtention d'un permis, pour une activité qu'elles ont
longtemps considérée comme relevant de leurs droits naturels.
Après notre enquête, nous avons constaté
qu'il y a disparition des PFNL notamment : les arbres à chenilles,
les plantes médicinales, les légumes et fruits, les champignons,
le miel, les résines, les escargots, etc., dûe à
l'exploitation abusive des ressources forestières par la
communauté locale.
3.5. IMPACT DE MEGESTION
DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES SUR LE SECTEUR DE LA LUA
Tenant compte de la situation démographique et
socio-économique du secteur de la Lua, en accord avec les objectifs de
la décentralisation qui restent la promotion de la démocratie,
à travers la bonne gouvernance et développement local. L'impact
des ressources financières et naturelles dans ce secteur est moins
remarquable sur tous les plans, car non seulement la mégestion de
ressources financières et naturelles à partir de la
non-implication de tous les acteurs concernés, mais également la
mauvaise gouvernance qui favorise la mise en place d'un système de
gestion non-orthodoxe, on fait de celle-ci un moyen d'enrichissement illicite.
Certains dirigeant et mandataires considèrent que les ressources des ETD
constituent un bonus destiné à leur intérêt
privé et à augmenter leur revenu. Cette mégestion
occasionne sur imposition dont la population en est victime ; car tant au
niveau national qu'au niveau local, il n'y a pas de contrôle rigoureux
pouvant aboutir à la sanction de ces dirigeants. Ainsi donc, cet impact
reste négatif. Nous même nous sommes témoins de ces
pillages systématiques qui ont poussé des racines dans les
ETD.
Du point de vue social, le vécu quotidien de la
population n'a pas évolué en débit des ressources
financières et naturelles, car cette population qui est tellement
cultivatrice a besoin d'une tolérance agricole, de la
réhabilitation tant des routes de dessertes agricoles que celle
d'intérêt général afin de lui permettre
d'évacuer ses produits agricoles vers les centres d'achat et
rationaliser l'exploitation de forêt. Car, il est difficile de comprendre
que dans un secteur où la forêt occupait plus de 85% de son
étendue, il ne reste aujourd'hui que 15%39(*). C'est inimaginable.
Du point de vue économique, quand le social est
négligé c'est l'économie qui est entravée, car
l'amélioration du social entraine ipso-facto, celle de
l'économie, ainsi donc, même si la population du secteur de la Lua
produit encore, mais suite aux difficultés d'évacuation de sa
production, elle manque des revenus et ne peut donc pas arriver à
supporter la scolarité de ses enfants, à se prendre en charge
soit pour le traitement médical.
A partir de tout ceci, les ressources financières ne
peuvent pas favoriser l'éclosion du développement local, car
même les initiatives, les compétences et capacités locales
ne sont pas promues. Ils ont lieu mais elles sont très inférieurs
et ne peuvent répondre aux besoins et attente de la population.
Signalons aussi le manque d'organe délibérant pouvant
contrôler les dirigeants des ETD mais qui n'a jamais été
mise en place jusqu'à ce jours, ce qui prouve également le manque
de la bonne gouvernance.
Pour satisfaire ses besoins et combler ses
désirs , la société humaine puise également
dans les ressources renouvelables et non renouvelables ce qui ne pas
conséquences sur les milieux naturels cette vision à court
terme associé au Développement le technique d'exploitation
toujours plus efficace et illicite sont entrainé une surexploitation de
certain ressource et amené divers déséquilibre les
exemples suivants montre certaines lacune relative en monde de gestion des
ressources naturelles dans le différents secteurs d'activités.
CONCLUSION PARTIELLE
Le troisième et dernier chapitre nous a permis de
comparer et d'évaluer les prévisions et les réalisations
des recettes d'une part et des dépenses d'autres part ainsi que
d'analyser le système d'exploitation des ressources naturelles et son
impact dans le secteur de la Lua.
A l'aide d'une batterie de question, nous avons recueilli des
résultats consignés aux tableaux des prévisions et
réalisations exprimées en pourcentage. Nous avions
également commenté chaque tableau.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre mémoire, nous nous somme
efforcé d'analyser les prévisions et les réalisations des
recettes et dépenses y compris système d'exploitation des
ressources naturelles du secteur de la Lua dans le territoire de Kungu,
province de Sud Ubangi.
L'étude menée sur terrain montre que les moyens
financiers misent à la disposition des dirigeants du secteur ne sont pas
gérés par toute la population mais plutôt par ceux qui
dirigent ses entités territoriales décentralisées.
Les mal qui rongent le secteur Lua sont d'abord et surtout
l'immoralité, l'inconscience, l'incompétence... qui provoquent la
gestion non orthodoxe des ressources financières du secteur de notre
étude.
Le secteur Lua présente une réalisation moyenne
de 8,06% par rapport aux assignations projetées durant la période
de 2015 à 2019. Vu la nature de chaque recette, nous avons
remarquésque les réalisations présentent toujours un
écart des moins-values par rapport aux prévisions.
Vu cet état des choses, nous disons que le secteur Lua
ne réalise pas des recettes suite à la mauvaise gestion des
ressources publiques et évasion fiscale dû de la non implication
des tous les acteurs, mais également la mauvaise gouvernance qui
favorise la gestion non orthodoxe, on fait des ressources financières un
moyen d'enrichissement illicite.
Certains dirigeants et mandataires considèrent les
ressources des ETD constituent un bonus destiné à leurs
intérêts privés et à augmenter leurs revenues.
D'où la naissance de système connu sous l'appellation
« opération retour »des fonds sous toutes
ses formes et à tous les niveaux.
Cette mégestion occasionne la surimposition dont la
population en est victime.
Quant à la gestion des ressources naturelles, notre
étude sur terrain démontre que les ressources naturelles
subissent une haute pression de la part des communautés locales. Ce qui
engendre une production médiocre, voire les produits forestiers non
ligneux perdent leurs existences telles que les arbres à chenilles, ...
il est difficile de comprendre dans le secteur Lua où la forêt
occupait plus de 85% de son étendue, mais il reste que moins de 15%
actuellement.
Une grande disparition de certaines espèces aquatiques
et fauniques est très remarquables dû aux exploitations
irrationnelles et pression sur la forêt. L'appauvrissement du sol par la
communauté causée par l'agriculture sur brûlis avec le
système d'assolement et labour, ce qui est à l'origine d'une
production médiocre mais la population du secteur Lua et leur dirigeant
ne cessent pas de mettre la pression sur les ressources naturelles, ils
continuent à surexploiter bien que la disparition de ses ressources
s'observe.
Cette mégestion des ressources financières que
naturelles est dû :
§ A la mauvaise gouvernance ;
§ Au manque de contrôle ;
§ A l'incompétence technique que celle de
direction des dirigeants mandataires des ETD ;
§ A l'ingérence des classes politiques
dominantes ;
§ A la non organisation des élections municipales
et urbaines ;
§ Au manque de capacité des différents
acteurs et mandataires des ETD ;
§ La croissance démographique ;
§ Au manque de politique agricole ;
§ A l'inexistence de service d'encadrement de la
population et mandataires des ETD ;
§ Surexploitation des ressources naturelles ;
§ A la méthode néfaste de
défrichage, incinération forestière et
déboisement ;
§ Aux techniques de pêche non
appropriées ;
Eu égard à tout ce qui précède,
nous suggérons au pouvoir central, provincial, ETD, la communauté
locale et les ONG locales qu'internationales ce qui suit :
- Changement de mentalité des parties
prenantes ;
- Organiser les élections urbaines, municipales et
locales ; pouvant mettre en place l'organe délibérant
censé contrôler et évaluer les dirigeants des de ces
entités ;
- Etablir les responsabilités des uns et des autres et
en tirer toutes les conséquences de droit ;
- Sanctionner sans complaisance, punir et au besoin
arrêter conformément à la loi les contrevenants en vue
d'éradiquer le virus de la mégesiton des ressources
financières;
- Mettre fin à ce qui est connu sous l'appellation de
« Opération retour » des fonds sous toutes ses
formes et à tous les niveaux ;
- Promouvoir les activités alternatives pour limiter
les pressions sur les ressources naturelles ;
- Organiser des formations pouvant renforcer les
capacités des différents acteurs et mandataires au niveau local,
municipal, urbain et provincial ;
- Mettre en place le service d'encadrement de la
communauté pour la gestion des ressources naturelles ;
- Mettreà la tête des ETD des hommes qu'il faut à la place qu'il faut ;
- Renforcement de capacité de la communauté aux
techniques culturales ;
- Approvisionnement en semences améliorées en
courtes durées ;
- Promouvoir les activités alternatives, créer
des opportunités d'emploi et diversifier les sources des revenues
ménagères pouvant limiter les pressions sur les ressources
naturelles ;
- Règlementer la pêche et la chasse tout en
vulgarisant les mesures de réglementation ;
- Stabiliser la croissance démographique par la
promotion de la vulgarisation des méthodes de la planification
familiale ;
- Respecter le calendrier de pêche et chasse ;
- Exploiter les ressources naturelles rationnellement afin de
penser aux générations futures ;
- Pratiquer les techniques de pêche et de chasse
appropriées ;
- Utiliser les intrants recommandés pour la
pêche ;
- Créer une aire protégée pour limiter la
disparition de certaines espèces ;
- Délocaliser toute la population habitant le campement
et la forêt pour limiter les fortes pressions sur les ressources
naturelles ;
- Mettre à la disposition de la communauté et
vulgariser le code forestier ;
- Promouvoir les projets de développement ;
- Mettre en place un mécanisme de suivi et
évaluation.
Pour terminer, nous souhaitons que notre mémoire soit le
point de départ d'autres recherches.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. CHAUVEAU, J P et consorts (in Winter)
(1982). Inégalités et politiques
publiques en Afrique. Pluralité des normes et jeux
d'acteurs. Paris, Karthala et IRD.
2. De PLAEN, G., (1974)« Les structures
d'autorité des Bayanzi, Editions
universitaires », Paris.
3. DEBROUX, L., HART, T., KAIMOWITZ, D., KARSENTY, A., TOPA,
G., (Edst), (2007)« La forêt
en RDC post-conflit. Analyse d'un agenda prioritaire, Rapport collectif des
équipes de la Banque mondiale, du Center for international Forestry
Research (CIFOR, du Centre International pour la Recherche
Agronomique », Jakarta Indonesie.
4. DEVALLOIS, B., (1996)« Discours d'ouverture,
in Droit, Forêts et
développement durable », Bruylant,
Bruxelles
5. DUPUY, B., (1996-1999)« Gestion durable des
forêts denses humides
africaines. Série de documents
élaborés dans le cadre du projet Forafri Cirad »,
Montpellier, France cédérom
6. FRANK André Gunder (1970) : Le
développement du sous-développement,
l'Amérique latine, Paris, Maspéro
7. INADS FORMATION (2011); La décentralisation
dans les ETD,
Kinshasa, CEPAS,
8. LATOUCHE Serge (1986): Faut-il refuser le
développement ? Essai sur
l'antiéconomique du Tiers Monde, Paris, PUF, coll.
Economie en liberté.
9. Père Gaston (1950) ; Lengengo nu
Ubangi, CRP, Léopold Ville,
10. PERROUX François (1991) :
L'économie du XXe siècle, Presses
Universitaires de Grenoble, Grenoble, (1ère éd.
PUF 1961).
11. RIVERO J. et WALINE J. (2000) ; Droit
administratif, 18e éd. Dalloz
12. TSHIKOJI MBUMBA S (2007) ; De la bonne
gouvernance : Appel à un
nouvel ordre éthique du pouvoir en Afrique
noir, Kinshasa, Cerdaf.
II. Dictionnaires
1. Petit Larousse ; Dictionnaire de Poche, Paris,
éd. Hachette, 2014
2. Yves Capul et Olivier Garnier ; Dictionnaires
d'économie et des
sciences sociales, Paris, Harmattan, 2009
III. Notes de cours
1. THSONGA ONYUMBE ; Initiation à la recherche
scientifique, G1
GAISF, ISP/MBKA, 2012, cours inédit
2. MWANZO Eddy ; Finances et Fiscalité, G3 tous,
ISDR-MBKA, 2017-
2018, cours inédit
3. SIMANDA Camille, Gestion des ressources naturelles, L1 EDD,
ISDR/MBKA, 2018, inédit
IV. TFC et Mémoires
1. Campus R. ; De la décentralisation territoriale
en RDC, regard sur
l'autonomie organique et socio-économique,
Mémoire, UNIKIN, L2, Droit Privé, 2016
2. GBIANDO LENA Crispin ;Problématique de la
mégestion de la
rétrocession des entités territoriales
décentralisées dans la province du Sud-Ubangi, TFC, G3, Gestion
des entreprises, ISDR-MBKA, 2015, inédit
3. MBARUSHIMAMA V. ; Etat d'avancement de la politique de
la
décentralisation de l'éducation en province de
Kigali-ngali, Mémoire, Université national de Rwanda, L2,
sciences politiques, 2011
V. Journal officiel
1. Journal du fonctionnaire ; décentralisation
pour une administration
de proximité, avril - juin 2015, n°03
VI. Rapports
1. Institut National de recherches agronomiques ;
Rapports annuels, 2015-2017
2. Service comptabilité ; rapport annuels
2015-2017
3. Service d'environnement ; rapport annuels 2015-2017
4. Service d'Etat-civil ; rapport annuels 2015 - 2017
5. Service de culture & arts ; rapport annuels,
2015-2017
6. Service de la santé ; rapport annuels 2015-2017
VII. Webographie
1. Google ;
http// :fr.secteur.wikipedia.org
2. www.vie-publiques.fr
3. http//:wikipedia.decentalisation.wiki.net
4.
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/frein/35159
5.
https://journals.openedition.org/developpementdurable/3961
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
IN MEMORIAM
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
LISTE DES TABLEAUX
VII
LISTE DES FIGURES
VIII
LISTE DE SCHEMA
IX
INTRODUCTION GENERALE
1
1. Problématique
1
2. Hypothèses
2
3. Etat de la question
3
4. Choix et Intérêt du sujet
5
5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
5
6. DELIMITATION DU SUJET
6
7. DIFFICULTES RENCONTREES
6
8. CANEVAS DU TRAVAIL
7
CHAPITRE PREMIER :
DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE ET PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
8
1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE
8
1.1.1. Mégestion
8
1.1.2. Ressources financières
8
1.1.3. Ressources Naturelles
9
1.1.4. Un Frein
9
1.1.5. Développement
9
1.1.6. Entité territoriale
10
1.1.7. Secteur
10
1.1.8. Décentralisation
10
1.1.9. Entités territoriales
décentralisées (ETD)
11
1.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE :
SECTEUR DE LA LUA
11
Bref aperçu historique
11
1.2.1. Situation géographique
12
1.2.2. Climat
12
1.2.3. Hydrographie
13
1.2.4. Végétation
13
1.2.5. Situation démographique
14
1.2.6. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE
15
1.2.6.1. L'agriculture
15
1.2.6.2. Transport et communication
15
1.2.6.3. Elevage
15
1.2.6.4. Pêche et chasse
16
1.2.6.5. Commerce
16
1.2.7. ASPECT SOCIO-CULTUREL
17
1.2.7.1. Santé et éducation
17
1.2.7.2. Habitat et Artisanat
18
1.2.7.3. Sport et loisirs
18
1.2.8. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIF
19
CONCLUSION PARTIELLE
22
CHAPITRE DEUXIEME :
LIGNE BUDGETAIRE DE GESTION DES RESSOURCES
FINANCIERES ET LES RESOURCES NATURELLES DISPONIBLES DES ETD
23
2.1. INTRODUCTION ET APERCU HISTORIQUE DE
DECENTRALISATION
23
2.1.1. Introduction
23
2.1.2. Bref aperçu historique sur la
décentralisation en RDC
23
2.1.3. Objectif de la décentralisation
25
2.2. LE REVENU DSPONIBLE DE L'ETD
26
2.2.1. Les ressources fiscales
26
2.2. 2. Les ressources budgétaires
27
2.2.4. Les emprunts et les subventions de
partenaires extérieurs
27
2.3. RESSOURCES NATURELLES DISPONIBLES DE L'ETD
28
2.3.1. Types des ressources naturelles
28
2.3.1.1. Ressources naturelles renouvelables
28
2.3.1.2. Ressources naturelles non renouvelables
29
2.3.2. Principaux ressources naturelles disponibles
dans le secteur Lua
31
2.3.3. LES GRANDS AXES D'ACTION LIES AUX RESSOURCES
FINANCIERES ET NATURELLES DES ETD
31
2.3.3.1. Les ressources financières des
ETD
31
2.3.3.2. Gestion durable des ressources naturelles
et le capital
32
2.3.3.3. La planification du développement
local (PDL)
32
CONCLUSION PARTIELLE
34
CHAPITRE TROISIEME:
MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES
DU SECTEUR DE LA LUA
35
3.1. ANALYSE DE GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES
DANS LE SECTEUR LUA
35
3.1.1. Présentation des données
35
3.1.1.1. L'Etat
35
3.1.1.2. Les élus locaux
36
3.1.1.3. Collège exécutif
36
3.1.1.4. Les citoyens
37
3.1.1.5. Les documents comptables
38
3.1.1.6. Les pièces justificatives
38
3.2. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES DU
SECTEUR DE LUA DE 2015 à 2019
39
3.3. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES DEPENSES DU
SECTEUR LUA DE 2015 - 2019
51
3.4. ANALYSE DES SYSTEMES D'EXPLOITATIONS DES
RESSOURCES NATURELLES DANS LE SECTEUR DE LUA
59
3. 4.1. Système d'exploitation
« agriculture »
59
3.4.2 Système d'exploitation
« Pêche »
60
3.4.3. Système d'exploitation
« Chasse »
61
3.4.4. Système d'exploitation des
« Produits forestier non ligneux (PFNL) »
62
3.5. IMPACT DE MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES
ET NATURELLES SUR LE SECTEUR DE LA LUA
63
CONCLUSION PARTIELLE
65
CONCLUSION GENERALE
66
BIBLIOGRAPHIE
69
I. Ouvrages
69
II. Dictionnaires
70
III. Notes de cours
70
IV. TFC et Mémoires
70
V. Journal officiel
70
VI. Rapports
70
VII. Webographie
71
ANNEXES
72
TABLE DES MATIERES
73
* 1 Rapport service
environnement, secteur LUA, 2015
* 2 TSHIKOJI MBAMBAS, ;
de la bonne gouvernance ; Appel à un nouvel ordre
éthique du pouvoir en Afrique noir, Kinshasa, CERDAF, 2007, p21
* 3 TSHONGA ONYUMBE S. ;
Notes de cours de l'IRS, G1 ISP/Mbka, 2010, p14, inédit
* 4 IVES Capul et Olivier
G. ; Dictionnaire d'économie et des sciences, Paris, Harmattan,
2009, p103
* 5
https://lesdefinitions.fr/ressources-financieres
* 6
https://www.mataf.net/fr/edu/glossaire/ressources-financieres
* 7
https://www.universalis.fr/encyclopedie/ressources-naturelles/
* 8
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/frein/35159
* 9
https://www.memoireonline.com/05/07/471/m_developpement-humain-dans-les-pvd1.html
* 10
http://fr,secteur.wikipedia.org
* 11
www.vie-publiques.fr
* 12 TSHIKONJI, MBUMBA
S. ; op.cit. p63
* 13 Gaston P ;
Lengengo nu Ubangi, CRP, Léopold Ville, éd.1950, p.34
* 14 Institut National de
recherche agronomiques (INERA) ; Rapports annuels, 2015 - 2017, p18
* 15 Idem
* 16 INERA ; op.cit.
p19
* 17 Archives annuels du
service d'Etat-civil, 2015-2017
* 18 Service de cultures et
arts du secteur : archives de rapports administratif, 2015
* 19 Service de santé du
secteur : Archives de rapports administratifs, 2015-2017
* 20
http//:wikipedia.decentralisation.wiki.net
* 21
http//:wikipedia.decentralisation.wki.net
* 22 Campus R. ; De la
décentralisation territoriale en RDC, regard sur l'autonomie organique
et socio-économique, Mémoire, UNIKIN, Droit privé, 2016,
p43
* 23 RIVERO J. et WALINE
J. ; Droit administratif, 18e éd. Dalloz, 2000,
p312
* 24 MBARUSHIMAMA ; Etat
d'avancement de la politique de la décentralisation de
l'éducation en province de Kigali-ngali, Mémoire,
Université de Rwanda, 2011, p17
* 25 MWANZO E. ; Notes du
cours de finances et fiscalité, G3, ISDR-MBKA,2017-2018, p11,
inédite
* 26 INADES FORMATION ; La
décentralisation dans les ETD, Kinshasa, 2009, p39
* 27 INADS Formation,
op.cit.p52
* 28Wikepedia, 2011
* 29 Terre comprise :
Gestion des ressources naturelles, sd.
* 30 SIMANDA Camille,
cité par Jean MONGONDO ; étude descriptive de l'exploitation
des ressources naturelles et ses conséquences sur
l'écosystème forestier, TFC ; ISDR/MBKA, 2016, p15,
inédit
* 31 Terre comprise, op.cit.
p4
* 32 SIMANDA Camille, op.cit.,
p10, inédit
* 33 Idem ; p.37
* 34 NGELINKOTO MPIA, Notes de
cours d'économie d'environnement, L1, ISDR/MBKA, 2019, p18,
inédit
* 35 INADES FORMATION ;
Op.cit.p49
* 36 INADES Formation ;
Op.cit., p60
* 37 INADES Formation ;
p62
* 38
www.pièce_jutificative.cd
* 39 Service environnement du
secteur de la Lua
|
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