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Megestion des ressources financières et naturelles dans les entités territoriales décentralisées. Cas du secteur de la Lua de 2015-2019.


par Jean Remy NAPIFONGO DEGULIGO
Institut Supérieur de Développement Rural de Mbandaka - Licence en Techniques de Développement Rural 2019
  

Disponible en mode multipage

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Enseignement Supérieur et Universitaire

INSTITUT SUPÉRIEUR DE DÉVELOPPEMENT RURAL

« ISDR »

B.P : 118

MBANDAKA

MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES DANS LES ENTITES TERRITORIALES DECENTRALISEES UN FREIN POUR LE DEVELOPPEMENT

Cas du Secteur LUA, Province du Sud-Ubangi

De 2015-2019

Par 

Jean Remy NAPIFONGO DEGULIGO

(Gradué en Techniques de Développement Rural)

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en Techniques de Développement Rural

Option : Gestion des Entreprises

Directeur : Dr Placide MAKWA MBULOLA Sisi

Professeur

Encadreur : Ir. Colin MOTSHUMBA MOTUMBE

Chef de Travaux

Année Académique 2019-2020

EPIGRAPHE

Nous n'apprécions les choses que quand elles se raréfient et ne cherchons habituellement pas à les sauvegarder avant que leur existence soit menacée.

DASMANN

IN MEMORIAM

En mémoire de notre défunt papa Bernard NgondoLemofio et notre défunte maman Joséphine Ngbangadia qui n'ont pas eu la chance d'assister à la défense de notre mémoire.

Que leurs âmes reposent en paix.

Jean Remi NapifongoDeguligo

DEDICACE

A notre maman Madeleine Doya,

A notre oncle paternel Deangago Sambala.

Pour tout ce que vous avez fait pour nous,

Nous dédions ce mémoire.

Jean Remi NAPIFONGO DEGULIGO

REMERCIEMENTS

L'homme se mesure devant l'obstacle, la vie est un combat qui demande beaucoup de sacrifice on ne baisse pas les bras tant qu'on n'a pas encore atteint son objectif.

A cet effet, au terme de notre deuxième cycle de formation en gestion des entreprises de développement rural il nous est indispensable de présenter notre gratitude et reconnaissance envers tous ceux d'une façon ou d'une autre qui ont contribué à la réalisation du présent mémoire, qui est le résultat de conseils, orientation et soutien dont nous avons été bénéficiaire de la part de plusieurs personnes.

Ainsi, nous remercions en premier lieu le Professeur Dr Placide MakwaMbulola qui, en dépit de ses multiples occupations a accepté d'assurer la direction de notre travail. Ses remarques et observations ont donné une structure définitive de notre mémoire.

A ces mêmes remerciements nous cessions le CT Ir. Colin MUTSHUMBA MOTUMBEqui en a assure l'encadrement.

Nous disons également merci à tout le corps professoral, les Chefs de Travaux et les Assistants de l'Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR-Mbandaka) pour nous avoir assuré une solide formations.

Nous remercions aussi les autorités académiques et le corps professoral (Professeurs, Chefs de Travaux et Assistants) de l'Institut Supérieur de Développement Rural de Mbandaka, particulièrement : Prof. Dr. J.P LIANZA NZALOKEKE,CT TanakulaGbangbese, CT TabuSenga, CT Yoko Walunza, CT Edgard Nsambi, CT Kwami, CT Prémisse EFOFO,CT Vital Bolumbu, Ass. Nestor BETULU et Ass. ENZINGA Erasme pour leurs conseils et encouragements.

Nous exprimons notre gratitude aux familles suivantes : Dawili Sana, Kongbo Ndele, Jean Baptiste Molangi, Seto MamudiBagona, Sambala, Alain BETSIKA LOLIA, MambusaWalangbanga pour leurs conseils qu'elles nous ont prodigué pendant nos études.

Nous restons reconnaissantnotre soeur DangalaKasongo pour son affection, amour et encouragements qu'elle nous atémoigné tout au long de nos études.

Quant aux frères et soeurs nous leurs disons merci, il s'agitnotamment de : JoséphineMomongowe, Héritier Ngondo, NakomigoSambala, Flaviens Zobele, Albert KwandoMoke, Michel Sabado, Crispin Gbiando, Abbas Kpalawele, Ignace Mbango, Patrick Manga, JonhMogana, Henry Gbanzi, Joceline Komigo, Ir Bienvenu Dana, Trésor Ngamo, Dalton Komigo.

Nous adressons notre gratitudeà nos amis et connaissances, il s'agit de, Docteur Delphin Badianga, Docteur Ali Bomase, Makita Rodrigue, Augustin Naia, YengaKamulete,Fiston Ngumbi pour leur accompagnement.

Nous associons aussi à nos remerciements nos camarades étudiants avec qui nous avons traversé ensemble des situations difficiles durant ce long parcourt il s'agit notamment de Berty Sifa Fariala, Guylain Sylvere Mwangi Ilanga, Patrick Sarazo Gbiyaye, Clovis Nkanga Botaka, Félicien Lompembe Mola, Albert Baokolua Loola,Polydore Yoka Boika, Jean Mongondo, Providence Baraka Kanyatsi, Patricia Bondoy,Irène Moneni Akinangando, Sephora Isenge, Lily Wedianu Lena et Fanny Ikemba Yoka.

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

éd. : Edition

ETD : Entités Territoriales Décentralisées

Fig. : Figure

GE : Gestion des Entreprises

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

ISP : Institut Supérieur Pédagogique

MBKA : Mbandaka

: Numéro

ODD : Objectif de Développement Durable

PDL : Plan de Développement Local

RDC : République Démocratique du Congo

TFC : Travail de Fin de Cycle

UNIKIN : Université de Kinshasa

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°I : Tableau de la Population du secteur de la Lua 2015-2019 2

Tableau n° II : Localisation et jours de la tenue des marchés hebdomadaires 17

Tableau n° III : Les noms des groupements, chef-lieu, chefs de groupement, ainsi que dles localités du secteur de la Lua 20

Tableau n° IV : Les noms des chefs du secteur de la Lua par année 21

Tableau n° V: Localisation et jours de la tenue des marchés hebdomadaires 22

Tableau n°VI: Prévision et réalisation des recettes exercice 2015 41

Tableau n° VII: Prévision et réalisation des recettes exercice 2016 43

Tableau n° VIII: Prévision et réalisation des recettes exercice 2017 44

Tableau n° IX: Prévision et réalisation des recettes exercice 2018 46

Tableau n° X: Prévision et réalisation des recettes exercice 2019 50

Tableau n° XI: Prévisions et réalisations des dépenses exercice 2015 53

Tableau n° XII: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2016 55

Tableau n° XIII: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2017 57

Tableau XIV: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2018 59

Tableau n° XV: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2019 60

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Représentation graphique des prévisions et réalisations des recettes de l'exercice 2015 2

Figure 2 :Présentation graphique de prévision et réalisation des recettes en 2016 44

Figure 3 :Présentation graphique des prévisions et réalisations de recettes en 2017 45

Figure 4: Présentation graphique des prévisions et réalisation des recettes exercices 2018 49

Figure 5: Présentation graphique des prévisions et réalisation des recettes exercices 2019 53

LISTE DE SCHEMA

Schéma n°I : Nature des ressources naturelles.................................................30

INTRODUCTION GENERALE

1. Problématique

Depuis plusieurs décennies, l'humanité est toujours à la recherche du bien-être. Ce bien-être peut s'obtenir que si l'homme combine et applique certains vertus particuliers et efficaces pour favoriser l'éclosion d'un système inclusif pour ses sociétaires en adoptant la constitution du 18 février 2006, la RDC avait opté clairement pour la décentralisation comme mode de meilleur gestion des affaires publiques et locales.

Ce choix reconnaît aux entités territoriales décentralisées la responsabilité de planifier leur développement et de prendre en charge le développement économique, social, et culturel de leur collectivité.

Toutefois, il est recommandé de gérer pleinement l'évasion des moyens financiers que naturels mis à leur disposition en vue d'atteindre le développement prévu bien attendu, ses moyens et surtout moyens financiers ne sont pas gérer par toute la population, mais plutôt par ce qui dirigent ses entités territoriales décentralisées. Alors qu'on a clairement décrit que le mal qui rongent nos sociétés sont d'abord et surtout, l'immoralité, l'inconscience, l'incompétence qui provoquent la gestion non orthodoxe des ressources financières.

S'agissant de ressources naturelles, c'est depuis le temps les plus immoraux que la population du secteur LUA pratiquaient l'agriculture itinérante sur brûlis pour leur subsistance. Cette population avait leur système de zone de terre, ils utilisaient les terres selon leur coutume traditionnelle, il y eu avait des terres sacrés, des terres réservés pour la chasse et des terres agricoles, etc. Les zones de chasse de cette entité étaient suivant éloignées et avec des techniques appropriées tout en respectant le calendrier de chasse ; les terres agricoles étaient plus rapprochées de village et souvent disséminées le long de route pour faciliter la réalisation des activités et la récolte des produits.

Cette population utilisait le système de jachère qui leur permettait de sédentariser l'agriculture. Les forêts tout au long des cours d'eaux n'étaient pas touchées. Cette population utilisait rationnellement les produits forestiers non ligneux, même dans leurs champs les arbres à chenilles et d'autres arbres à valeur médicinale n'étaient pas coupés et restaient débout. Il y eu avait le strict respect de calendrier de pêche et de chasse tout en respectant les méthodes et techniques appropriées pour l'exploitation durable.

Mais fort malheureusement que tout cela semble être le contraire de la réalité, les ressources naturelles subissent une haute pression de la part des communautés, la croissance est freinée ou stoppée, les feuilles de manioc déformées, décolorées et surtout en petite taille, la perte de couleur verte dans les feuilles au détriment de la photosynthèse qui ne permet pas enfin le développement des tubercules. Ce qui engendre une production médiocre, les produits forestiers non ligneux perdent leur existence telle que les arbres à chenilles et autres arbres à valeur médicinale.

Il est difficile de comprendre dans un secteur où la forêt occupait plus de 85% de son étendue, il reste aujourd'hui que 15%1(*). La disparition de certaines espèces aquatiques et fauniques est très remarquable dû aux exploitations irrationnelles et pression sur la forêt.

Mais la population du secteur Lua et leurs dirigeants ne cessent pas de mettre pression sur les ressources naturelles. Ils continuent à exploiter irrationnellement bien que la disparition s'observe.

Les dirigeants tant nationaux que ceux des entités territoriales décentralisées ne semblent pas avoir intégré dans l'exercice du pouvoir le strict sens de l'obligation morale et de la responsabilité2(*).

De tout ce qui précède, notre préoccupation majeure tourne autour de questions suivantes :

§ Quelles sont les causes de la mégestion des ressources financières et naturelles dans les entités territoriales décentralisées ?

§ Quelles sont les conséquences et effets de cette mégestion ?

§ Quelles sont des solutions envisagées pour mettre fin à cette mégestion ?

2. Hypothèses

L'hypothèse d'un travail scientifique constitue une réponse anticipative que le chercheur met en évidence, sur base de quoi la conclusion arrive soit à confirmer soit à infirmer3(*).

Dans le cadre de notre travail, nous estimons que :

- la mégestion des ressources financières et naturelles dans les ETD serait dû :

§ A la mauvaise gouvernance ;

§ Au manque de contrôle ;

§ A l'incompétence technique que celle de direction des dirigeants mandataires des ETD ;

§ A l'ingérence des classes politiques dominantes ;

§ A la non organisation des élections municipales et urbaines ;

§ Au manque de capacité des différents acteurs et mandataires des ETD ;

§ La croissance démographique ;

§ Au manque de politique agricole ;

§ A l'inexistence de service d'encadrement de la population et mandataires des ETD ;

§ Surexploitation des ressources naturelles ;

§ A la méthode néfaste de défrichage, incinération forestière et déboisement ;

§ Aux techniques de pêche et chasse non appropriées ;

- les conséquences et les effets de cette mégestion, constituerait un frein dans l'éclosion du développement et de croissance économique.

- ainsi, pour mettre fin à cette mégestion, il serait important de mettre en place un mécanisme de suivi et évaluation, d'encadrement et renforcer la capacité des acteurs et mandateurs des entités territoriales décentralisées ainsi que l'implication des autorités centrales pour un contrôle permanant et cela comme un moyen efficace.

3. Etat de la question

La question soulevée par cette étude n'est pas abordé pour la première fois, les aspects y relatifs ont été analysés pendant des années antérieures par d'autres chercheurs.

Il s'agit notamment :

§ USAID (2013) a mené une étude sur la décentralisation des entités territoriales décentralisées,il s'est basé sur la formation et la communication basé sur les ETD. Il conclut en disant que, les ETD doivent élaborées leur plan de développement, programmer sa mise en oeuvre, assurer sa gestion sous la responsabilité des élus locaux. Pour assurer pleinement cette mission, chaque acteur doit connaitre ses attributions et joue pleinement son rôle.

§ JARIBU ULIWAVYO J.B (2016) : a étudié les aspects historique de la politique de décentralisation, il conclut que la tentative de la décentralisation entretenue dans la plupart des lois c'était soldé par des idéologies dominatrices de bancarisation, sécessionniste, mais aussi par des querelles de contrôle pendant les organes législatifs impuissants devant les exécutifs nommés et fortement dépendant du pouvoir central.

§ METYA KAMBALA (2015) ; a mené une étude sur la décentralisation qui est la clé de voûte dans le processus du développement, il a constaté dans son étude que la décentralisation est un facteur de développement.

§ ISANGO ICI ZANZILA (2016) ; a fait un inventaire sur les principaux problèmes que soulève l'application de la décentralisation administrative au Zaïre, il a relevé que ces problèmes sont de deux niveaux, à savoir : les uns au niveau de la pratique et les autres au niveau de la conception. De sa capacité d'ordre financier comme entrave à l'application de la décentralisation en RDC.

§ SADJI NDAYABATE (2012) ; a expliqué dans son étude les motifs qui ont amenés le législateur congolais de procéder à ce nouveau découpage territorial. Son étude met en évidence les enjeux de la décentralisation territoriale, surtout à ce qui concerne l'érection des chefs-lieux des territoires en communes rurales, telle que prévu par la loi organique n°08/06 du 07 octobre 2008.

§ GBIANDO LENA Crispin (2015) ; a analysé la problématique de la mégestion de la rétrocession des entités territoriales décentralisées dans la province du Sud-Ubangi, il analyse les ressources financières du secteur de Bonwanse qui se penche sur la structure, l'affectation et l'évolution des ressources financières dans le secteur de Bonwase sont constituées des recettes courantes, composées de recettes rétrocédées et des taxes spécifiques qui sont composées de recettes des taxes rémunératoires et fiscales. Concernant l'affectation des recettes, elle se portait sur trois clés de répartition ci-après :

§ Fonctionnement : 30%

§ Rémunération : 20%

§ Investissement : 45%.

§ SIMANDA Camille (2018) : dans son cours de Gestion des Ressources Naturelles, l'auteur a qualifié la gestion des ressources comme étant un outil efficace et la voie autorisée pour atteindre le développement durable. Les éléments naturels (ou ressources naturelles) et les éléments artificiels (ressources culturelles) constituent des ressources environnementales dont l'exploitation rationnelle devrait créer des richesses réelles (les ressources naturelles étant des richesses potentielles).

Tous les travaux passés en revue rentrent dans le cadre logique du travail en cours. En effet, ils sont axés, les uns sur les aspects de la décentralisation, les autres sur le découpage territorial. L'avantage de celui-ci par rapport aux autres est qu'il cherche à examiner la mégestion de ressources financières et naturelles dans le secteur de Lua érigé en entité territoriale décentralisée par la constitution du 18 février 2006.

Quant à nous, le choix de ce sujet tient compte de l'expérience déjà vécu après son érection administrative décentralisée et celle vécu après son érection en entité territoriale décentralisée dotée d'une personnalité juridique et d'une autonomie de gestion organique et financière. A partir de 2006, issu de la promulgation de la loi fondamentale de la troisième République par le Président de la République. Par cette étude, il est question de vérifier si le secteur de la Lua rempli les conditions favorable à la gestion des ressources naturelles et financières de l'ETD.

4. Choix et Intérêt du sujet

Le choix de notre sujet est motivé par le caractère déplorable au niveau de vie de la population dans le secteur de notre étude. Cette population qui devient misérable, malgré les ressources financières et naturelles mis à la disposition de leurs dirigeants dont l'objectif général demeure l'amélioration des conditions et du cadre de vie des populations, entrainant la croissance et un développement humain durable local de ces ETD.

Quant à l'intérêt, ce travail a l'intérêt purement :

· Social : Il permet à l'Etat, aux dirigeants des ETD et à toute la population de se rendre compte de la mégestion des ETD qui bloc le développement local et national.

· Scientifique : Cette recherche ouvrira une brèche aux autres chercheurs qui s'attèleront sur ce sujet dans le but d'approfondir pour l'intérêt national.

5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Toute recherche scientifique devient une ou plusieurs méthodes ainsi que certaines techniques peuvent permettre d'atteindre d'un résultat fiable. Le choix de ces derniers ne se fait pas au hasard car « un travail scientifique est fruit d'une bonne méthode et technique utilisées » dit-on.

Ainsi, pour bien mener notre recherche, nous avons utilisé principalement trois méthodes ci-après :

§ La méthode descriptive ;

§ Quantitative et ;

§ Analytique.

La première se justifie par le fait qu'il faudrait une brève description des concepts clés, retenus pour notre étude, quant à la deuxième et dernière, elles nous ont permis de recueillir des données quantitativement chiffrées, de les analyser en vue d'atteindre une conclusion objective.

Ces trois méthodes sont soutenues par deux techniques :

§ La technique documentaire et ;

§ Interview.

La technique documentaire nous a permis de consulter des ouvrages, des rapports ayant trait à notre étude et l'interview nous a permis de nous entretenir avec des autorités locales et la communauté du secteur Lua.

6. DELIMITATION DU SUJET

Nous avons circonscrit notre travail dans le temps et dans l'espace, en accord avec l'obligation qu'impose la recherche scientifique.

Dans l'espace, notre recherche se focalise dans le secteur de la Lua, Territoire de Kungu, Province du Sud-Ubangi qui constitue une entité territoriale décentralisée, et dans le temps, notre étude couvre la période allant de 2015 à 2019.

7. DIFFICULTES RENCONTREES

Aucune recherche scientifique ne s'effectue sans embuches, même dans le meilleur mode. Ainsi, les difficultés majeures rencontrées dans la réalisation de ce travail sont les suivantes :

§ Manque des documentations appropriées à la rédaction de ce travail ;

§ Indisponibilité de certaines personnes cibles ;

§ Manque des moyens financiers conséquents ;

§ La mauvaise volonté, vis-à-vis des agents et cadre du secteur de notre étude pour livrer leur secret professionnel ;

§ La perturbation du calendrier académique par l'avenu de la pandémie de Coronavirus à travers le monde.

8. CANEVAS DU TRAVAIL

En plus de l'introduction et de conclusion, notre mémoire comprend trois chapitres.

Le premier chapitre définit les concepts de bases que nous avions utilisés en rapport avec notre sujet.

Le deuxième chapitre présente la ligne budgétaire de gestion des ressources financières et les ressources naturelles disponibles des ETD.

Le troisième et dernier chapitre indique et analyse la mégestion de ressources financières et naturelles des ETD.

CHAPITRE PREMIER :

DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE

1.1.1. Mégestion

C'est une néologie composée du préfixe mé- et de gestion qui veut dire une mauvaise gestion, les questions qui ne respectent pas les règles des principes établies pour une bonne gestion4(*).

Elle est donc le manque de l'orthodoxie dans la gestion, ainsi qu'elle se fait souvent sentir à travers ses effets ou conséquences.

1.1.2. Ressources financières

Une ressource est un moyen de toute sorte permettant d'obtenir ce que l'on souhaite. L'argent par exemple, est une ressource indispensable pour acheter une maison. Les finances, par ailleurs, désignent les biens et la circulation de l'argent5(*).

Les ressources financières d'une entité se constituent de ses fonds propres (classiquement constitués du capital et des réserves) et de son endettement net (différence entre la somme de ses dettes financières moins ses disponibilités et ses placements financiers). Les ressources financières se retrouvent dans la comptabilité d'une entreprise inscrites à son passif6(*).

En effet, ceux qui sont chargés de l'administration des ressources financières doivent analyser et planifier le correct flux de fonds; ainsi, les problèmes dus au manque de ressources pour faire face aux activités de production ou au paiement des obligations sont évités. Si jamais l'entreprise ne dispose pas d'assez de ressources, cela l'a rendra redevable et elle devra payer des intérêts supplémentaires.

Soulignons que les budgets et les bilans sont donc essentiels pour connaitre l'état (ou faire le point) des ressources financières car ils sont le reflet des recettes et des dépenses des caisses de l'organisation.

1.1.3. Ressources Naturelles

On dénomme ressources naturelles les diverses  ressources minérales ou biologiques nécessaires à la vie de l'homme et à ses activités économiques. Celles-ci peuvent être subdivisées en deux groupes distincts7(*) :

§ Les ressources non renouvelables, constituées par les matières premières minérales et les combustibles fossiles, qui proviennent de gisements formés au cours de l'histoire géologique de la Terre et correspondant à un stock, par essence même, épuisable.

§ Les ressources renouvelables qui peuvent, en principe, être exploitées sans épuisement, étant capables de se régénérer en permanence. Elles regroupent l'eau, les sols (terres cultivables) ainsi que les ressources biologiques, qui sont constituées par les communautés vivantes exploitées par l'homme (forêts, pâturages, pêcheries maritimes,  biodiversité - espèces animales et végétales) et par les ressources génétiques (variétés de plantes cultivées et races d'animaux domestiques).

Ce dernier groupe de ressources ne peut être considéré comme inépuisable que dans la mesure où son taux de prélèvement est inférieur à la productivité nette disponible, c'est-à-dire au taux de régénération. C'est une condition impérative à l'utilisation durable de telles ressources et, donc, à la sauvegarde des conditions de vie des générations futures.

1.1.4. Un Frein

Celui-ci peut être définit comme étant un dispositif au moyen duquel on peut arrêter ou ralentir un mouvement, une évolution ; jouer un rôle modérateur8(*).

1.1.5. Développement

Selon François Perroux, le développement est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire accroître accumilativement et durablement son produit réel global » le développement implique l'amélioration du bien-être de toute la population et se traduit par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de l'éducation9(*).

Le terme de développement, utilisé dans les sciences humaines, désigne l'amélioration des conditions et de la qualité de vie d'une population, et renvoie à l'organisation sociale servant de cadre à la production du bien-être. Définir le développement implique de le distinguer de la croissance. Cette dernière mesure la richesse produite sur un « territoire » en une année et son évolution d'une année à l'autre, telle qu'elle est prise en compte par le Produit Intérieur Brut (PIB).

Elle ne dit rien, en revanche, sur ses effets sociaux. Elle n'informe donc que peu sur le niveau de vie et encore moins sur la qualité de vie. La croissance peut contribuer au développement, mais tel n'est pas toujours le cas et on parle de croissance sans développement quand la production de richesse ne s'accompagne pas de l'amélioration des conditions de vie. Inversement, même en l'absence de croissance, la priorité donnée aux productions les plus utiles et une plus grande équité dans la distribution des biens produits améliore les conditions de vie des populations et crée du développement.

Amélioration du bien-être, le développement relève donc davantage du qualitatif que du quantitatif. Néanmoins, l'économiste indien Amartya Sen a mis au point un Indicateur de Développement Humain (IDH).

1.1.6. Entité territoriale

Une entité territoriale est l'ensemble des territoires et chefferies ou collectivités locales, une circonscription administrative dotée d'une personnalité morale.

En outre c'est une partie du territoire d'un Etat qui dispose d'une certaine autonomie de gestion, même partielle.

1.1.7. Secteur

Le secteur est un ensemble généralement hétérogène de communautés traditionnelles indépendantes, organisés sur base de la coutume. Il a à sa tête un chef élu et investi par les pouvoirs publics10(*).

1.1.8. Décentralisation

C'est une technique de gestion des entités locales applicables dans toutes les formes d'Etat. Avril et Giguel confirment que la décentralisation peut se définir comme étant l'application de la démocratie au plan locale, consistant dans le transfert du pouvoir central à des collectivités dont les instances dirigeantes sont élues par les citoyens concernés11(*).

1.1.9. Entités territoriales décentralisées (ETD)

Les ETD sont des collectivités territoriales avec leurs services, dotés de la personnalité juridique morales et économiques12(*).

Les entités territoriales décentralisées correspondent à des groupements humains, géographiquement localisés sur une portion déterminée du territoire national, auquel l'Etat a conféré la personnalité juridique et le pouvoir de s'administrer par des autorités élues démocratiquement. Cette personnalité juridique confère aux ETD, leur autonomie sur le plan organique, juridique et financier.

1.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE : SECTEUR DE LA LUA

Bref aperçu historique

Le secteur de la Lua est créé sur base du décret du 05 décembre 1933, le commissaire de district du Congo-Ubangi dans sa lettre du 29/08/1956 charge Monsieur CRABEECK GASTON CAMILLE administrateur et chef du Territoire de Gemena de procéder à l'enquête préalable de création du secteur appelé « Secteur de la Lua ». Cette enquête préalable est le projet qui envisage de regrouper les populations qui ont une même origine et qui entretiennent des rapports très cordiaux. L'initiative plait à la notabilité indigène de « Sezene » (chefferie) qui choisit de se représenter comme un seul bloc en dépit des origines diverses de ses sous-groupes.

Cette disponibilité de la chefferie de « Sezene » fait de celle-ci pionnier de l'unité par la sensibilisation en direction de groupement ciblé en rencontre avec Monsieur les BALES à Bolumba, le 08 février 1957 dans le groupement Bogbadono13(*).

Il convient de signaler qu'aussitôt après le décret du 05 décembre 1933, Monsieur LARDIMOIS, commissaire de district assistant du Congo-Ubangi par sa lettre n°194 du 21 décembre 1938 porte la désignation de Monsieur BEMBA, originaire de Bombili-Bodigia en qualité de premier chef coutumier de la circonscription indigène Ngbaka-Lua qui s'étend de Bombili aux villages Mbari et Bobito.

Le premier chef-lieu de secteur Lua fut Bosembwa Nord.

1.1.1. Situation géographique

Le secteur de la Lua est l'un de cinq secteurs qui constitue le Territoire de Kungu, Province du Sud-Ubangi. Il s'étend sur une superficie de 33.681Km².

Il est borné :

Ø Au Nord par le secteur de Mbari, Territoire de Gemena ;

Ø Au Sud par le secteur Songo, Territoire de Kungu ;

Ø A l'Est par le secteur de Bonwase, Territoire Gemena ;

Ø A l'Ouest par le secteur de Libenge-sud (Mawuya), Territoire de Libenge14(*).

Le secteur de la Lua se situe entre 3° à 4° latitudes Nord et 18°20' longitude Est. Son altitude moyenne est de 460m.

1.1.2. Climat

Le secteur de la Lua se trouve dans la zone de climat tropical humide, avec plus ou moins 9 mois de saison pluvieuse, soit du 15 avril au 15 novembre et plus ou moins 3 mois de saisons sèches, soit du 16 novembre au 14 mars, approximativement, sa température moyenne annuelle varie autour de 24°C, avec un minimum de 17° l'humidité relative de l'air varie autour de 93% et la pluviométrie annuelle se situe autour de 1,650mm, le sol est de 70% sablo-argileuse, sa texture est très riche en matières nutritives issues des éléments fertilisants naturels. Son potentiel en hydrogène moyen est de 6,5.

1.1.3. Hydrographie

Le secteur est baigné par des cours d'eau important. On y trouve la rivière Lua qui sépare le secteur de la Lua et le secteur Libenge-sud (Mawuya), la rivière Inzumbu sépare le secteur de la Lua avec le secteur Bonwase, la rivière Azoa sépare le secteur de la Lua avec le secteur Mbari et la rivière Mai-monene, Mumbongo et Esobe qui sépare le secteur de la Lua et le secteur Songo15(*).

Ensuite, les autres cours d'eau qui se trouvent au centre de secteur de la Lua sont : Esobe, Ndongo, Bolo, Molia, Inzumbu, Boo, Koya, Buku, Lukumbalu, Kpakila, Mumbongo, Azoa,Gbasambe, Mungenge, Hilon, Nzata, Mbonda, Mbanza, Aba, Mugbanda, Mbutu, Ndaka, Nzengele, Kpatala,Ngumu, Buluku, Wasala, Sese, Bizonga, Mopaka, Mosibo, Mbombi, Gbambulu, Ndango, Mugbedu, Ibanza, Gedembe, Ngangola.

Les ruisseaux et les étangs sont nombreux, les plus souvent tarissables à la sécheresse. La pêche y est rudimentaire et périodique, elle n'est opérationnelle que pendant la saison pluvieuse. C'est pour cette raison que, le rendement de cette pêche est largement inférieur pour couvrir le besoin de la population.

1.1.4. Végétation

Le secteur de la Lua est couvert par deux types de végétation :

- La forêt tropicale humide qui couvrait plus ou moins 85% de l'étendu du secteur et savane qui occupait le 15%. Le secteur se trouve juste sur la limite Nord-Ouest de la forêt équatoriale congolaise. Actuellement, le secteur de la Lua n'a pas assez de forêt suite aux mauvaises exploitations forestières artisanales qui a entrainé la vulnérabilité de ses forêts, laissant la place progressivement à des savanes, quelques galeries forestières couvrent le long des cours d'eau seulement. Le défrichement répété par la population sans reboiser de ce secteur a engendré une formation herbeuse pratiquement dépourvue d'arbre et de plus en plus savane domine la forêt, un danger permanent pour le secteur de la Lua16(*).

1.1.5. Situation démographique

La démographie de ce secteur présente la majorité de la population Ngbaka (86,6%) mêlée de Mbanza (5,4%), Ngbandi, Mbati (3,4%) quelques autres tribus et étrangers qui s'y ont installés (2,6%).

Le taux de croissance annuelle moyenne varie autour de 62% cette population est relativement jeune ; sa répartition par tranche d'âge se présente en 43,23% des jeunes, 34,77% d'adultes et 22% des vieux.

Le taux de natalité est de 19% alors que celui de la mortalité se chiffre à 2%. Le taux de féminité est supérieur à celui de masculinité, suite aux événements de guerres17(*).

Tableau n°I : Tableau des effectifs de la Population du secteur de la Lua 2015-2019

Année

Nationaux

Population hors milieu coutumier

Total Général

Masculin

Féminin

Total

2015

67.194

76.011

143.205

-

143.205

2016

68.134

79.383

141.516

-

141.516

2017

70.069

81.830

151.999

1

152.000

2018

102.723

118.433

221.156

16.414

237.570

2019

103.768

118.793

222.561

63.012

285.573

Source : Bureau d'Etat-civil du Secteur : Rapport annuel d'enquêtes

Ce tableau indique que les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Cette situation s'explique par le fait que les hommes émigrent vont dans la chasse et à la pêche, tandis que les femmes restent dans des maisons pour s'occuper des travaux de champs et de ménage.

1.1.6. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE

1.1.6.1. L'agriculture

Le secteur se procure de plusieurs activités économiques : alors que la majorité des populations pratique l'agriculture traditionnelle sur brulis. Même les fonctionnaires, les commerçants, les élèves ainsi que les étudiants oeuvrant dans le secteur informel, pratiquel'agriculture à côté de leur activités ordinaires.

Considérons que l'agriculture constitue la seule source de substance et revenu pour la majorité de la population du secteur de la Lua. Bien que l'agriculture pratiquée soit relativement productive, la population éprouve d'énormes difficultés dans l'évacuation et la commercialisation de leurs produits.

1.1.6.2. Transport et communication

Ici, nous signalons que le réseau de transport est dominé par la voie routière. Le secteur routier praticable d'intérêt général environs 278Km soit les routes de desserte agricole y compris 6 ports d'accostage de navire dont : Mogalo, Boto, Ngondo, Monzobo, Ikuta et NgandaTshaku. Tous les tronçons routiers sont dans l'état de délabrement très avancé, faute d'entretien régulier et approprié. Quant à la communication, outre la communication traditionnelle, le secteur de la Lua à bénéficier également du fruit de la nouvelle technologie d'information et de communication, à partir de l'implantation des antennes de réseaux cellulaires d'Airtel sans oublier les postes phoniques. Le secteur ne dispose aucune fréquence radiophonique.

1.1.6.3. Elevage

La population du secteur s'adonne à la pratique d'élevage de volaille la majorité de la population en pratique, gros bétails et les petits bétails. Cet élevage s'étend de plus en plus vers les milieux reculés. Vu son importance et sa contribution socio-économique dans le vécu quotidien de la population : dans le but de scolariser, assurer les soins de santé, réaliser des travaux divers de lutter aussi contre la malnutrition.

1.1.6.4. Pêche et chasse

La population du secteur de la Lua pratique la pêche artisanal en utilisant les techniques ci-après : d'empoisonnement, des happons, filet maillant et la nasse18(*).

A cela, nous signalons que la mauvaise capture des poissons en appliquant les pratiques d'utilisation des engins de pêche, l'exploitation irrationnelle et la pêche excessive ; le stock ou le réservoir est sous diminution. Nous affirmons que le stock ce vide au jour les jours, il y a même la disparition de certaines espèces ; car ils ne laissentaucunement une période de la reproduction des poissons (non-respect de calendrier de pêche) et cela entraine la disparition des certaines espèces.

Quant à la chasse, la population pratique la chasse traditionnelle en utilisant le fusil, piège, flèches, empoisonnement et qui occasionne la disparition des espèces.

Par ce point, nous signalons que l'exploitation irrationnelle et utilisation non contrôlée de la forêt sontles causes de la disparition des espèces fauniques qui notamment diminue sensiblement la capture du gibier.

1.1.6.5. Commerce

Les activités commerciales du secteur de la Lua se focalisent sur les produits agricoles, les produits de chasse, pêche et élevage domestique certaines productions artisanales telles que les nasses, les gibecières, les nattes, les tamis, les guitares locaux, les fauteuils, les grabats, ainsi que les produits non lignés font également partie des activités commerciales du secteur de la Lua.

Pour bien rapporter l'offre de la production paysanne aux acheteurs, le secteur organise dix marchés ruraux périodiquement hebdomadaires sur toute l'étendue du secteur. Ces marchés se tiennent de la manière décrite dans le tableau ci-dessous :

Tableau n° II : Localisation et jours de la tenue des marchés hebdomadaires

Villages

Localisation du marché

Jours de la tenue

 

1. Bozene

Centre Bozene

Mardi

 

2. Isabe

Isabe

Vendredi

 

3. Boyazala

Boyazala

Mardi

 

4. 5 Continents

5 Continents

Jeudi

 

5. Monzombo/Bombili

Monzombo/Bombili

Samedi

 

6. Ngondo

Ngondo

Jeudi

 

7. Boyase

Boyase

Samedi

 

8. Babandu

Babandu

Mardi

 

9. Bolumba

Bolumba

Dimanche

 

10. Bokumu

Bokumu

Lundi

Source : Service de préposé commis à la gestion des marchés de la Lua, rapports annuels 2015-2019

Le tableaun°II présente les villages, leurs localisations et les jours de la tenue journalière et hebdomadaire des marchés ruraux dans le secteur de la Lua.

1.1.7. ASPECT SOCIO-CULTUREL

1.1.7.1. Santé et éducation

Hormis les centres médicaux privés, le secteur dispose d'un Hôpital Général de Référence Boto/Boyase dans la Zone de santé Botoappartenant à l'ONGD Centre de Développement Intégral, CDI/Bwamanda en sigle. Avec 02 centres de santé de référence, 15 centres de santé ainsi que 06 postes de santé19(*).

Quant à l'éducation, le secteur de la Lua compte deux stations des Instituts supérieurs pédagogiques dont l'un à Bozene centre et l'autre à Boto. Il possède plusieurs écoles primaires, secondaires, professionnelles et maternelles. Ces écoles appartiennent à plusieurs réseaux de gestion : les unes sont privées, les autres sont soit officielles, soit conventionnées.

1.1.7.2. Habitat et Artisanat

Comme partout ailleurs, l'habitat du secteur de la Lua commence à se rénover ; car jadis, ce fut des constructions traditionnelles et peu des maisons en matériaux durables avant l'indépendance, mais actuellement avec le mouvement des associations et mutualités populaires et paysannes, ça devient une véritable réforme de culte contre les constructions primitives.

Alors que l'artisanat qui fut longtemps l'un des poumons économiques du secteur ; avec le paysannat des cultures du coton, de café, de palmier, l'hévéa, semble être totalement abandonné sauf palmier, laissant la place aux cultures vivrières telles que l'arachide, le maïs, le riz, la courge, le niébé, le soja.

1.1.7.3. Sport et loisirs

Outre l'organisation du championnat scolaire, avec des équipes provenant des différentes écoles, le football passe à la tête du classement de sports et loisirs de la population du secteur car les équipes de la cité et des groupements sont également mis en place avec leur championnat respectif à côté de celles-ci s'ajoutent les équipes de volleyball et celle de « Nzango » pour les filles. On y trouve également de « Mogi » pour les garçons.

1.1.8. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIF

Tirant son fondement à partir du décret du 05 décembre 1933 et de la lettre n°194 du 21 décembre 1938 portant la désignation de premier chef coutumier de la circonscription indigène Ngbaka-Lua.

Le secteur de la Lua est à présent comme chef-lieu ``Bozene''. Ce secteur est une entité administrative, subdivisé en 6 groupements à l'époque coloniale. Actuellement, ce secteur a passé de 6 à 10 groupements issues des descendants directs et indirects qui sont constitués des localités, appelées chef de localité en tête de ces groupements et englobe plusieurs localités en raison d'une parenté lointaine. Le tableau ci-dessous présente la liste complète des groupements constituant l'intégrité territoriale du secteur de la Lua.

Tableau n° III : Les noms des groupements, chef-lieu, chefs de groupement, ainsi que dles localités du secteur de la Lua

Groupement

Chef-lieu

Nom du chef de Groupement

Localités constituants

Sezene

Bongboka I

Wombala

Boyambelema, Bokenge, Bonwafio, Botoba, Bosenduni I, Bongboka I, Bumbwa I, Bodango I, Bongalua II, Setuma, Bosegbia II, BosegbiaGadu, Bongbokamoke, Bogeze, Boyazala, Bongbokamonene, Bosengbene, Bodube, Bonwabili, Bozambele, Bonganda, Ndango I, Ndango II, NdangoNgbansea, Mbutu, Gdedema, Bondoro, Gbedema Sanza, Boyangba, Bomeleliwa, Bodango, Bogbanda, BomeleMumbongo I, BomeleMumbongo II, BomeleMumbongoIII,Bozade I, Bozade II, Bokole I, Bokole II, Bozade III, Bongaluwa, Bosegbia I, Bonduni, Botutu, Ngole, Bokada I, Bokada II, Bodango II, Bungba II, Boyeke II, Bosenduni II, Bobganza

Bogbadono

Bombese

Wedegbelego Guylain

Bosembwa I, Bosembwa II, Bolumba I, Bolumba II, Bgbabili I, Bogbabili II, Bogbabili III, Bosebu I, Bosebu II, Bogale I, Bogale II, BombeseMbaya I, BombeseMbaya II, BombeseTiya I, BombeseTiya II, Bombiti I, Bombiti II, Isabe I, Isabe II, Mogalo

Bominenge

Bogazapala

Ikolingaiko (Fils)

Bondaka, Bogbozo, Bokumu, Mbalina, Bogazapala, Bogilima I, Bominembe I, Boyase A, Boyase B, Bogilima II, Cité Boto

Fulu Bobandu

Bobandu

WeolonaKasongo

Bobandu I, Bobandu II, Fulu Bobito, Fulu Bogbala, Fulu Boyagbazudo, Bogbala Ata, Ngondo

BombiliBodigia

Bombili

SOGO

Bodango, Bowanga, Bombili, Ngelenga, Bondolo, Zoambele, Bungba, Monzobo, Kode

Mbati-Bolo

Isingo

Nzamenge

Bima, Isingo, Mbua, Bokozo, Mamekpala, Kungu-kay, Kitambo, Mokonzi-Ngo, Mosoki, Monzembo, Isingo, SisiMerengo, Banga Likambo, Ekunzi

Source : Secrétariat administratif du secteur de Lua, archives et annales du secteur

Le tableau n°III présente de manière détaillée les noms de groupements, leurs localisations ainsi que les noms de chefs de groupement des localités constituantes.

Le secteur de la Lua est dirigé par un Chef de secteur, Secrétaire Administratif, préposé d'Etat-civil, Receveur Comptable, commis classeur, commis dactylographe.

Après l'époque colonial jusqu'à ce jour, la succession à la tête du secteur de la Lua se présente comme suit :

Tableau n° IV : Les noms des chefs du secteur de la Lua par année

Noms et postnom

Années

 

1. Ngalagbama Kabalangonda

1959 - 1970

 

2. Dewe Mbwase

1970 - 1971

 

3. Mboma Bosokaple

1973 - 1982

 

4. Sanza Kpangamo

1982

 

5. Mopassa Liholo

1984 - 1985

 

6. Ndaba Gbamunya

1982 - 1987

 

7. Sanza Kpangamo

1983 - 1984

 

8. Mboma Bosokpale

1987 - 1989

 

9. Nzembo Linyokola

1989 (Intérimaire)

 

10. Penze Demokolo

1989 - 1997

 

11. Mbembo Kongawi

1997 - 2000

 

12. Mbandoma Buba

2000 - 2020

 

13. Becken Kwando

2020 à nos jours

Source : Archives du secteur de la Lua, 2019

Tableau n° V: Localisation et jours de la tenue des marchés hebdomadaires

SITE DES MARCHES

LOCALISATION

JOURS DE LA TENUE DU MARCHE

 

1. Bozene

Centre Bozene

Mardi

 

2. Isabe

Isabe

Vendredi

 

3. Boyazala

Boyazala

Mardi

 

4. 5 continents

5 continents

Jeudi

 

5. Monzombo /Bobili

Monzombo/Bombili

Samedi

 

6. Ngondo

Ngondo

Jeudi

 

7. Boyase

Boyase

Samedi

 

8. Bobandu

Bobandu

Mardi

 

9. Bolumba

Bolumba

Dimanche

 

10. Bokumu

Bokumu

Lundi

Source : Service de préposé commis à la gestion des marchés de la Lua, rapports annuels 2015-2019

Ce tableau n° V présente les sites de marchés, les localisations et les jours de la tenue journalière et hebdomadaire des marchés ruraux dans le secteur de la Lua.

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous avons essentiellement défini les concepts clés dans lesquels la compréhension du sujet pourrait être difficile et nous avons présenté notre milieu d'étude.

CHAPITRE DEUXIEME :

LIGNE BUDGETAIRE DE GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET LES RESOURCES NATURELLES DISPONIBLES DES ETD

2.1. INTRODUCTION ET APERCU HISTORIQUE DE DECENTRALISATION

2.1.1. Introduction

Après la définition des concepts-clés de notre sujet de travail et la présentation de note milieu d'étude, ce second chapitre vint justement scruter de la décentralisation et les grands axes d'action à mener.

2.1.2. Bref aperçu historique sur la décentralisation en RDC

La décentralisation n'est pas un phénomène, le terme a été utilisé dès le début des années 50, dans le cadre de nombreux programmes de réforme institutionnelles. Dans l'Afrique postcoloniale, par exemple, des essais de décentralisation ont été entrepris dans divers pays. Toutefois, beaucoup de ces tentatives sont restées vaines et n'ont pas tenu leurs promesses initiales.

En RDC, depuis l'époque coloniale, la question de la décentralisation est souvent apparue sous-forme d'un débat sur la forme de l'Etat : Etat fédéral ou Etat unitaire. Ce débat commença, durant la période coloniale avec l'arrêté royal qui regroupa les vingt-deux districts du Congo en quatre provinces dirigées par des vice-gouverneurs. Le pays, le Congo-Belge étant lui-même dirige par un gouverneur général malgré la centralisation du pouvoir, les premiers responsables des provinces furent soucieux de défendre leur province contre les exigences des autorités d'administration centrale résidant à Boma, capitale de la colonie à l'époque. Inquiet de cette tendance, qui commença à se manifester clairement au lendemain de la première guerre mondiale, le pouvoir central colonial, par arrêté royal du 29 juin 1933 décida une organisation administrative.

En vue de renforcer le pouvoir du gouvernement central et ainsi réduire sensiblement ceux des provinces, on créa alors six provinces diriges par des commissaires de province, hauts fonctionnaires, représentants du gouverneur général et chargés de l'exécution pure et simple de ses décisions. Par cet arrêté, on passait d'un Etat unitaire relativement décentralise à un Etat unitariste fortement centralisé.

Dans l'enfantement de l'indépendance dont nos fêtons l'anniversaire, le premier texte constitutionnel qui, à sa naissance, régie la RDC, appelé « loi fondamentale », système de démocratie libérale représentative et un régime parlementaire. Les six provinces héritées alors de la colonisation constituent le cadre territorial et juridique des Etats fédérés. Cependant, cette première expérience fut dévoyée par la proclamation de deux sécessions et une crise institutionnelle majeure20(*).

En 1964, une constitution préparée, non plus dans le cadre du parlement, mais au sein d'une commission neutre, fut présentée au referendum populaire et adoptée, dénommée « Constitution de Luluabourg », elle consacrait un régime présidentiel, une structure fédérale, une augmentation es provinces qui passait de 6 à 21. Malheureusement, elle n'a duré que le temps des dispositions transitoires.

Le coup d'Etat du 24 novembre 1965 imposa dès 1966, la fin de la démocratie pluraliste représentative, et la suppression de tous les mécanismes décentralisateurs qui laissaient à l'Etat du Congo un contenu fédéral. Le nombre des provinces fut réduit de 21 à 8. En d'autres termes, le président Mobutu mit fin à l'autonomie des provinces dont le nombre passa d'abord de 21 à 12et ensuite de 12 à 8 plus la ville de Kinshasa érigée en province21(*). La présentation en province fut dépouillée de tout caractère politique, les servies propres des entités fédérées dont les gouvernants des provinces furent considérés comme les simples administratifs, représentants soumis au pouvoir central.

Toutefois, une reforme effectuée en 1982 fut ponctuée par la promulgation d'une loi organique portant décentralisation administrative. Autant dire qu'en 1997, la chute du Président Mobutu, cette loi était pratiquement restée lettre morte.

En 1998, une réforme fut mise en place, au terme du décret-loi 081 compété par d'autres initiatives ou plan gouvernementaux qui définissent une stratégie visant la décentralisation et fondée sur cinq axes :

- La détermination du nombre d'entités décentralisées qui fut ramenée de 10 à 4 (la province, la ville, les communes de l'agglomération de Kinshasa, les territoires) ;

- La création de conseils consultatifs ;

- La viabilité des collectivités locales ;

- Les budgets des collectivités locales ;

- La répartition des responsabilités.

Cependant, en 2003, la décentralisation n'était toujours pas appliquée selon les prescrits de ce fameux décret-loi.

Le 18 février 2006, la RDC se dota de la Constitution de la troisième République. Aux termes de l'article 2 de ladite constitution, la RDC est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces toutes dotées de la personnalité juridique. Ces provinces sont : Bas-Uélé, Equateur, Haut-Lomami Haut-Katanga, Haut Uélé, Ituri, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Maï-ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika, Tshopo et Tshuapa. Il faudra noter que cette disposition constitutionnelle a élevé au rang de provinces plusieurs districts qui constituent les actuelles provinces puis suivra, le 1er Aout 2008, la promulgation de la loi sur la décentralisation territoriale et administrative qui prévoit et fixe la composition, l'organisation et le fonctionnement des entités territoriales décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les provinces. Cet aperçu nous donne la photographie de la décentralisation depuis l'époque coloniale jusqu'à ce jour.

L'on constatera qu'il y a actuellement une volonté de faire les choses différemment en rendant effective la décentralisation pluraliste représentative et la suppression de tous les mécanismes décentralisateurs.

2.1.3. Objectif de la décentralisation

L'objectif général demeure à l'amélioration des conditions et du cadre de vie des populations, en tenant la croissance et un développement durable et humain.

A cet effet, la décentralisation territoriale en elle-même poursuit plusieurs objectifs à la fois politique, économique et social :

a) Objectif politique

L'objectif politique est de préserver l'unité et de ménager la diversité. Il s'agit d'une voie nouvelle entre l'étatisme jacobin susceptible d'étouffer les particularismes régionaux et un fédéralisme que les autorités centrales répugnent car contraire à toute exigence d'unité et présentant des risques de partition ou de sécession a plus ou moins long terme22(*).

b) Objectif économique

Elle répond à un souci de l'optimisation du développement économique en ce que la proximité du pouvoir ou l'autorité a portée du citoyen serait source d'efficacité.

c) Objectif social

Rapprocher les administrés du pouvoir et gérer la collectivité aux mieux des intérêts de ses membres en trouvant du moment opportun des solutions adaptées aux besoins exprimés ou latents de la population compte tenu des moyens disponibles. Ainsi, la décentralisation de par sa politique participative, permet de palier les critiques qui ont été faites à la concentration, car dans cette dernière, les décisions prises au nom de l'Etat par un de ses agents23(*).

En outre, la décentralisation technique ou par service poursuit comme objectif principal, le renforcement de l'efficacité, l'efficience et a compétence dans la planification, le suivi et la prestation des services publics en les soustrayant aux règles de l'administration publique, en leur octroyant une personnalité juridique et en les rendant ainsi autonome, dans le but de réduire la charge qui pèse sur les fonctionnaires de l'administration centrale24(*).

2.2. LE REVENU DSPONIBLE DE L'ETD

Les ressources financières que dispose l'entité proviennent des différentes sources notamment :

2.2.1. Les ressources fiscales

C'est l'argent que les ETD tirent des impôts. Il existe deux cas :

ü Les impôts que l'Etat a transférés aux ETD : Ce sont les impôts considérés par la loi comme impôts d'Etat mais dont les produits sont transférés aux ETD en vertu d'une loi spéciale. C'est le cas de certaines ressources à caractère nationale l'Etat les collecte à travers ces services des impôts pour les renverser ensuite aux ETD ;

ü Les impôts locaux : Ce sont les impôts et taxes payés pour des activités strictement locales. Ils relèvent de la compétence exclusivement de l'ETD. Les recettes administratives rattachées aux générateurs de revenus, par exemple, fut partie de ces impôts et taxes25(*).

2.2. 2. Les ressources budgétaires

Tout budget est une prévision d'activité. Les entreprises, les collectivités publiques et l'Etat en premier lieu, sont tous amenés à établir des programmes financiers sous forme d'états prévisionnels et de leurs recettes de leurs dépenses26(*).

Il est dès lors intéressant de dégager la spécificité du budget de l'Etat par rapport aux budgets privés.

Les entités territoriales décentralisées reçoivent de l'argent du budget de l'Etat. Ce sont les ressources (financièrement) budgétaires. Les ETD rendent des services qui étaient censurés par l'Etat auparavant. L'Etat en revanche doit verser aux ETD l'argent qui finançait ces services. C'est le principe de « concomitantes le transfert de compétences et celui des ressources correspondances ». Ces ressources sont versées comme des subventions de fonctionnement ou d'investissement : ce sont des montants mis à la disposition de l'ETD pour réaliser des actions précises.

Les ressources budgétaires permettent aussi à l'Etat de faire jouir solidarité nationale au profit des communes pauvres en leur donnant des montants plus élevés que celui données aux Communes plus riches, c'est la péréquation.

2.2.4. Les emprunts et les subventions de partenaires extérieurs

Un ETD peut emprunter de l'argent auprès d'une banque ou d'une autre institution financière. Dans la pratique, la loi limite cette possibilité. D'abord, si l'ETD emprunte, c'est uniquement pour fairedes investissements (construction des classes, des routes,...) ce n'est jamais pour financer son fonctionnement courant (salaires, fournitures, ...).

Ensuite, pour que l'ETD puisse emprunter, il faut que l'Etat accorde. Par contre, on attend par subvention des partenaires extérieurs, l'argent que l'entité peut obtenir dans le cadre d'un jumelage ou dons et legs auprès des ONG, l'entité peut les accepter sans autorisation préalable de l'Etat, si ces subventions sont faites sans aucune contrepartie27(*).

2.3. RESSOURCES NATURELLES DISPONIBLES DE L'ETD

Les ressources naturelles sont des richesses potentielles dont la gestion rationnelle devrait promouvoir le vrai développement. Mais pour réaliser cette conversion, il faut de la technologie. C'est ici qu'il convient de rappeler que disposer des ressources naturelles ne signifie nullement être riche. Evoquons le cas de notre pays la RDC, en est bien un cas didactique. En effet, pays truffé d'énormes potentialités en termes de ressources environnementales (Ressources Naturelles, Humaines et culturelle.

Une ressource naturelle est définit comme un  bien, une substance ou un objet présent dans la  nature, et exploité pour les besoins d'une société humaine. Il s'agit donc d'une  matière première, eau, faune, flore, forêt, produits forestiers(non ligneux et ligneux). Ce peut être de la matière organique  fossile comme le  pétrole, le  charbon, le  gaz naturel ou la  tourbe. Il peut s'agir aussi d'une source d'énergie :  énergie solaireénergie éolienne28(*).

2.3.1.Types des ressources naturelles

Certaines richesses de la planète sont considérées comme des ressources naturelles.Ces dernières sedéfinissent comme tout élément naturel utilisé par l'être humainpour assurer sa survie ou son niveau de vie. Généralement, il y aune distinction entre les ressources potentiellement renouvelableset les ressources non renouvelables.

2.3.1.1. Ressources naturelles renouvelables

Les ressources dites renouvelables sont celles qui se recréent
naturellement, grâce à divers processus physiques et biologiques.Ces ressources ne s'épuisent jamais, dans la mesure où ces processus sont maintenus et où le rythme d'exploitation respecte leurcapacité de régénération. La biomasse, formée notamment desarbres, de l'eau douce et des populations de poissons, est uneressource renouvelable29(*).

Les arbres, les poissons, les terres arabes, l'eau douce etc. sont les principaux types des ressources renouvelables. Car la nature les renouvelle assez rapidement(cela peut prendre des jours comme les décennies) nous pouvons les utiliser aussi longtemps que nous ne les surexploitonspas à court terme. A cet effet, elles doivent être utilisées de manière durable de façon à ce qu'elles aient le temps de se reconstituer30(*).

2.3.1.2. Ressources naturelles non renouvelables

Quant aux ressources non renouvelables, ce sont celles dont les réserves sont limitées et qui peuvent êtreépuisées, du moins à une échelle de temps humaine. Il s'agit, entre autres, du charbon, du pétrole, des minerais31(*).

Les ressources naturelles non renouvelables sont présentes en quantités limitées et s'épuisent à force d'être exploitées. Les processus naturels ne peuvent reconstituer les ressources non renouvelables dans une période de temps raisonnable à l'échelle humaine. Il faut par exemple, des millions d'années pour que les combustibles fossiles se forment. En plus de la population d'un pays, plusieurs autres facteurs ont une incidence sur la manière dont les ressources non renouvelables sont utilisées, comme l'efficacité du procédé d'extraction et de traitement des ressources ainsi que la quantité nécessaire ou consommée par les différents groupes32(*).

Par exemple dans les pays développés, les gens ont tendance à consommer la plupart des ressources non renouvelables de la Terre. Et pourtant, il est indéniable que les réserves de ressources non renouvelables sont limitées et qu'elles seront tôt ou tard épuisées.

On parle souvent de ressources renouvelables et non renouvelables. Une telle distinction donne l'impression que les ressources renouvelables sont sans limites et peuventêtre exploitées sans contrainte. En réalité, il n'y a qu'une seule ressource effectivementrenouvelable disponible sur terre et c'est l'énergie solaire. Toutes les autres, par exemple l'eau, les forêts ou même l'air que nous respirons, sont non renouvelables danslamesure où il n'en existe qu'une quantité finie à un moment donné et, lorsqu'uneressource est épuisée ou irrémédiablement dégradée, elle disparaît.

Ressources naturelles

251632128Schéma n°I : Nature des ressources naturelles

251655680

251657728251656704251654656

Renouvelables

251633152

Non renouvelables

251634176

251671040251660800251659776251658752

Potentiellement renouvelables

251636224

Inconditionnellement renouvelables

251635200

251661824

251667968251666944251665920251664896

Flux de ressources abiotiques

251637248

Ressources biotiques

251638272

251668992251662848

Ressources complexes

251643392

Réduction et croissance

251642368

Ressources abiotiques

251641344

Soleil

251639296251663872

251680256251678208251670016

Interactions entre biotiques et abiotiques

251645440

Cycles biogéochimiques

251644416

251681280251679232

Les organismes vivants comme les arbres, les poissons et les espèces cultivées

251646464

Par exemple les énergies solaire, marémotrice et éolienne

251640320

Ecosystèmes tels que les sols et les terres agricoles

251648512

Par exemple les cycles de l'eau, du carbone, de l'oxygène, de l'azote et du phosphore

251647488

251673088251672064

Minéraux

251650560

Combustibles fossiles

251649536

251677184251674112

251676160251675136

Pétrole, gaz naturel, charbon

251653632

Non métallique

251652608

Métallique

251651584

Source : Terre comprise : gestion des ressources naturelles, 1996

2.3.2.Principaux ressources naturelles disponibles dans le secteur Lua

Les principales ressources naturelles que possède le secteur Lua sont :

- eau, 

- faune,

- flore,

- forêt,

- matières premières,

- produits forestiers non ligneux.

2.3.3. LES GRANDS AXES D'ACTION LIES AUX RESSOURCES FINANCIERESET NATURELLES DES ETD

2.3.3.1. Les ressources financières des ETD

Pour bien exercer ses compétences, les ETD disposent de ressources suivantes :

ü Les ressources propres,

ü Les ressources composées des impôts,

ü Lesressources de personnels minimaux ;

ü Les ressources exceptionnelles,

ü Les ressources composées des emprunts extérieurs des subventions, dons et legs33(*).

ü Les ressources à caractère national, composées de la quote-part de 40% des recettes générées, par les ETD, et qui doivent être leur rétrocédées par l'Etat ;

ü Les ressources de la caisse nationale de péréquation, composée des dotations et subventions pour les dépenses d'investissement.

2.3.3.2. Gestion durable des ressources naturelles et le capital

Un projet utilisant des ressources naturelles ou des fonctions de puits écologiques peut être rentable du point de vue des critères classiques, sans pour autant être viable du point de vue de l'environnement. Plusieurs économistes considèrent l'environnement comme une forme de capital naturel, pareil à certains égards aux actifs physiques et aux actifs financiers.

Dégrader l'environnement équivaut donc à diminuer le capital. Ce qui réduit à plus au moins long terme la valeur de ses serviteurs récurrent (flux de revenus) le développement durable devrait maintenir intact. Dans le temps, le patrimoine total, y compris le patrimoine naturel.

Nous devrions léguer aux prochaines générations un « capital », identique à celui dont nous jouissons aujourd'hui, renferment les possibilités d'un bien être potentiel34(*).

Du fait de son contexte historique et politique international, le développement durable est un compris entre trois contradictions fondamentales :

- Compromis entre les intérêts des générations actuelles et ceux des générations futures dans le contexte de l'équité intergénérationnelles.

- Compromis Nord/Sud entre les pays industrialisés et les pays en développement ;

- Compromis entre les besoins des êtres humains et la préservation des écosystèmes durablesforte ou faible « la faible durabilité nécessite que le stock général de capital soit constant, indépendamment du capital environnemental, une forte durabilité nécessite que le stock général et le stock naturel soient constant ».

2.3.3.3. La planification du développement local (PDL)

Le développement reste le seul et unique grand axe d'action liée à la ressource financière. Il est un processus de progrès et d'enrichissement de l'ETD, il comprend tout ce qui contribue à la création de richesse à sa conservation et à sa distribution entre tous les acteurs de l'entité. Le développement local requiert :

ü Une participation de toute la population dans la prise en charge de leurs propres affaires ;

ü Une définition de rôle des différents acteurs et les relations qui existent entre eux ;

ü L'existence d'institution capable de définir une stratégie ;

ü Une gestion efficace des ressources humaines.

Le programme de développement local est un outil d'orientation, car :

ü Il exprime concrètement la mobilisation des acteurs locaux ;

ü Il s'élabore à travers le dialogue entre tous les acteurs  concernés ;

ü Il s'élabore suivant un processus interactif (aller-retour) au rythme du cheminement des idées, de la résolution des conflits d'intérêts, des malentendus et des sous-entendus ;

ü Les actions de développement local doivent être contrôlées par les habitants des ETD, elles doivent être réalisées à leur profit.

Le plan de développement local est à l'ETD, ce que le plan de construction est pour une maison. Il permet à l'entité de formuler ce qu'elle veut être dans un horizon déterminé, ce qui doit être fait, par qui, quand, où, comment et avec qui. Le plan de développement est un plan de travail indispensable pour les ETD35(*).

CONCLUSION PARTIELLE

Le deuxième chapitre de notre travail présente un bref aperçu historique de la décentralisation et de grands axes d'action liés aux ressources financière et naturelles.

Notre étude a indiqué qu'il n'y a pas de gestion des ressources financières et naturelles sans la décentralisation conformément à la Constitution de la RDC du 18 févier 2006. C'est donc la décentralisation qui a entrainé la gestion des ressources financières et naturelles. Tout grand axe d'action lié à celles. Cet axe d'action doit être conçu et exécuté par la population locale et pour le bien-être de celle-ci. Bien attendu, l'ETD, dispose également d'autres moyens de gouvernance, ce sont les ressources propres de celle-ci, pouvant aménager son budget. L'ensemble de tous ces moyens mis à la disposition de l'ETD, constituent la ligne budgétaire de l'entité.

CHAPITRE TROISIEME

MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES DU SECTEUR DE LA LUA

Ce chapitre vient au point nommé pour analyser la gestion des ressources financières et naturelles de l'ETD et dégager les résultats et son impact.

3.1. ANALYSE DE GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES DANS LE SECTEUR LUA

Dans cette section, nous allons d'abord donner les lignes budgétaires telles que affectés par l'ETD.

Au regard de l'objectif de Ressources financières qui est celui du développement local, la gestion des ressources financières comporte les acteurs ci-après : l'Etat, les élus locaux, les chefs de quartier, de secteur, de groupement, de village et les citoyens.

3.1.1. Présentation des données

3.1.1.1. L'Etat

Au niveau de chaque ETD, le chef de l'exécutif est le représentant de l'Etat. A ce titre, il assure la responsabilité et le bon fonctionnement des services de l'Etat et la bonne marche de leur administration.

Voici la mission de l'Etat :

- Assurer la tutelle : veille au respect des textes et contrôler la légalité des actes posés par les autorités locales. Cette mission est assurée par les gouvernements des provinces (représentant de l'Etat en province) qui peut déléguer ce pouvoir aux administrateurs de territoire. A ce titre, ils ont la charge des intérêts nationaux et veillent à l'exécution des lois, règlements et décisions du pouvoir central ;

- Assurer l'harmonisation des interventions des chefs des exécutifs des ETD dans les matières relevant de leurs attributions. A ce titre, une rencontre d'harmonisation est organisée au moins une fois par an par le gouvernement de province, conformément à la loi ;

- Assister, aider et conseille les ETD, tout doit initier et secourir les ETD, tant sur le plan financier que technique. Sur le plan financier, état peut accorder des subventions aux ETD et sur le plan technique, la loi demande au gouverneur de province d'appuyer les ETD dans la mise en oeuvre de leurs compétences décentralisées en mettant à la disposition de chaque entité, les services techniques de l'Etat.

3.1.1.2. Les élus locaux

Ils forment les conseils des entités territoriales décentralisées. Conformément à la loi, les élus locaux ou soit les conseils des entités constituent l'organe délibérant des ETD36(*).

Il y a un conseil urbain pour les villes, un conseil communal pour les communes et un conseil de secteur ou de chefferie pour les secteurs ou la chefferie.

Le conseil des entités a pour mission :

- Assurer la mise en place des structures et des projets d'intérêts généraux ;

- Assurer l'adoption du projet de budget des recettes et de dépenses, des comptes annuels ;

- Assurer le contrôle de la gestion des ressources financière, l'approbation du programme et le contrôle de l'exécution dudit programme ;

- Assurer l'autorisation de la participation de l'organe exécutif aux capitaux des sociétés, exerçant des activités d'intérêt général.

3.1.1.3. Collège exécutif

Il est constitué de maire de la ville, de bourgmestre des communes, des chefs de quartiers, des secteurs ou chefferie, des groupements, et de village conformément à la loi forment ou constituent l'organe exécutif urbain, communal, de secteur ou de chefferie...

Le collège exécutif effectue les missions ci-après :

- Assurer l'exécution des lois, des règlements et les décisions de l'autorité supérieure ainsi que les décisions de l'organe délibérant ;

- Assurer l'accomplissement des tâches d'intérêt général de son ressort ;

- Instruire les affaire à soumettre à l'organe délibérant ;

- Préparer et proposer au conseil des entités le projet de budget de l'ETD ;

- Diriger les services de l'ETD, en veillant au maintien de l'ordre public ;

- Gérer les revenus de l'entité, ordonner les dépenses et contrôler la comptabilité ;

- Administrer les propriétés de l'entité et veiller à défendre ces droits, en gérant le patrimoine de celle-ci ;

- Exécuter le plan d'aménagement de l'entité et la tranche de programme de développement de l'ETD ;

- Proposer au conseil de l'entité : le programme d'action du développement économique, social, culturel et environnemental.

3.1.1.4. Les citoyens

Ils font partie de société civile, d'association, d'organisation non-gouvernementale (ONG) ; ils sont au centre des préoccupations de tous les programmes de développement.

Voici leur rôle :

- Ils sont responsables de la gestion des affaires locales et doivent s'y appliquer. Le développement local passe par la mobilisation de population locale ;

- Ils apportent l'expertise technique nécessaire ainsi que le financement nécessaire à la mise en oeuvre des objectifs de développement dans leurs localités respectives ;

- Ils apportent éventuellement de main d'oeuvres à l'ETD, pour la réalisation des travaux d'intérêt commun.

C'est dans ce cadre que la société-civile aussi, reste très importante pour les ETD ; car elle est l'interlocutrice institutionnelle qui accompagne celle-ci à réaliser les actions de développement au bénéfice de la population37(*).

3.1.1.5. Les documents comptables

Les documents comptables que le secteur de la Lua utilise sont :

- Le livre de caisse : c'est un document comptable qui permet d'enregistrer l'ensemble des recettes et des sorties en espèces d'une caisse. La tenue d'un livre de caisse est une obligation comptable ;

- Bon d'entrée caisse : est un document qui permet d'enregistrer toutes les recettes pendant l'exercice déterminés ;

- Bon de sortie caisse : est un document comptable qui permet d'enregistrer toutes les sorties de caisse pendant l'exercice déterminé.

3.1.1.6. Les pièces justificatives

Une pièce justificative comptable est un document qui permet d'appuyer une écriture comptable, elle doit être obligatoirement datée. La pièce justificative peut-être une pièce qui justifie une seule écriture comptable isolée ou un récapitulatif qui justifie un ensemble d'opérations38(*). Exemple : une facture, état de paie, bordereau de versement.

3.2. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES DUSECTEUR DE LUA DE 2015 à 2019

Tableau n°VI: Prévision et réalisation des recettes exercice 2015

NATURE DE RECETTES

PREVISION

REALISATION

ECART

%

1

Recette en caractère national

250 078 641,08

25 680 000,00

224 398 641,08

10,3

2

Recette d'intérêt commun

298 199 399,27

 00,00

298 199 399,27

0,0

3

Recettes spécifiques

90 684 986,05

8 571 440,00

82 113 546,05

9,5

4

Taxes rémunératoires

2 944 834,05

131 500,00

2 813 334,05

4,5

5

Taxes sur acte d'Etat-Civil

520 136,89

82 500,00

437 636,89

15,9

6

Intérieur (IPM)

47 195 000,00

 00,00

47 195 000,00

0,0

7

Environnement

1 339 804,00

30 000,00

1 309 804,00

2,2

8

Agriculture, Pêche et Elevage

1 783 437,00

37 000,00

1 746 437,00

2,1

9

PMEA

4 613 535,00

1 790 240,00

2 823 295,00

38,8

10

Hygiène Publique

1 147 132,05

30 000,00

1 117 132,05

2,6

11

Cultures et Arts

434 194,00

10 000,00

424 194,00

2,3

12

Urbanisation et Habitat

1 021 950,00

21 000,00

1 000 950,00

2,1

13

Transport et Communication

12 079 250,00

6 419 200,00

5 660 050,00

53,1

14

Tourisme

70 792,50

20 000,00

50 792,50

28,3

TOTAL

712 113 091,89

42 822 880,00

669 290 211,9

6,0

Source : Rapport annuel de service comptabilité du secteur Lua exercice 2015

Le tableau n°VI indique que le secteur Lua présente une réalisation minime 6,0% par rapport aux assignations projetées. Cette situation ne parait du tout bonne.

Vu la nature de chaque recette, nous remarquons les colonnes « prévisions » sont toujours supérieures à celles des réalisations.Ce qui nous pousse à conclure que le secteur Lua ne réalise pas de recettes suite à la mauvaise gestion des ressources publiques.

Nous représentons graphiquement les prévisions et les réalisations recettes de l'exercice 2015 du secteur de Lua.

Figure 1 Représentation graphique des prévisions et réalisations des recettes de l'exercice 2015

Source : Graphique représenté à l'aide des données du tableau n°VI

Tableau n°VII: Prévision et réalisation des recettes exercice 2016

NATURE DE RECETTES

PREVISION

REALISATION

ECART

%

1

Recette en caractère national

182 316 233,54

18 231 623,35

164 084 610,19

10,0

2

Recette d'intérêt commun

327 398 893,77

1 636 994,47

325 761 899,30

0,5

3

Recettes spécifiques

81 611 243,03

6 528 899,44

75 082 343,58

8,0

4

Taxes rémunératoires

2 674 917,03

131 070,93

2 543 846,09

4,9

5

Taxes sur acte d'Etat-Civil

775 068,45

46 504,11

728 564,34

6,0

6

Intérieur (IPM)

23 597 500,00

401 157,50

23 196 342,50

1,7

7

Environnement

1 357 402,00

40 722,06

1 316 679,94

3,0

8

Agriculture, Pêche et Elevage

1 472 968,50

29 459,37

1 443 509,13

2,0

9

PMEA

4 531 767,50

996 988,85

3 534 778,65

22,0

10

Hygiène Publique

878 566,03

21 085,58

857 480,44

2,4

11

Cultures et Arts

459 597,00

10 111,13

449 485,87

2,2

12

Urbanisation et Habitat

685 975,00

14 405,48

671 569,53

2,1

13

Transport et Communication

3 019 812,50

1 479 708,13

1 540 104,38

49,0

14

Tourisme

72 896,25

6 852,25

66 044,00

9,4

TOTAL

500 470 705,20

29 575 582,65

470 895 122,5

5,9

Source : Rapport annuel de service comptabilité du secteur Lua exercice 2016

Le tableau n°VIIindique que les réalisations au cours de l'année ne cessent de diminuer par rapport aux assignations prévues dont le taux de réalisation a été environ 6% pendant toute l'année.

Nous représentons graphiquement les prévisions et les réalisations recettes de l'exercice 2016 du secteur de Lua

Figure 2 : Présentation graphique de prévision et réalisation des recettes en 2016

Source : Graphique représenté à l'aide des données du tableau n°VII

Tableau n° VIII: Prévision et réalisation des recettes exercice 2017

NATURE DE RECETTES

PREVISION

REALISATION

ECART

%

1

Recette en caractère national

114 553 826,00

9 164 306,08

105 389 519,92

8,0

2

Recette d'intérêt commun

29 199 492,50

 

29 199 492,50

0,0

3

Recettes spécifiques

72 537 500,00

2 176 125,00

70 361 375,00

3,0

4

Taxes rémunératoires

2 405 000,00

120 250,00

2 284 750,00

5,0

5

Taxes sur acte d'Etat-Civil

515 000,00

15 450,00

499 550,00

3,0

6

Intérieur (IPM)

50 000 000,00

500 000,00

49 500 000,00

1,0

7

Environnement

1 375 000,00

9 625,00

1 365 375,00

0,7

8

Agriculture, Pêche et Elevage

1 162 500,00

20 925,00

1 141 575,00

1,8

9

PMEA

4 450 000,00

1 112 500,00

3 337 500,00

25,0

10

Hygiène Publique

610 000,00

9 150,00

600 850,00

1,5

11

Cultures et Arts

485 000,00

6 790,00

478 210,00

1,4

12

Urbanisation et Habitat

350 000,00

6 650,00

343 350,00

1,9

13

Transport et Communication

11 110 000,00

2 444 200,00

8 665 800,00

22,0

14

Tourisme

75 000,00

8 250,00

66 750,00

11,0

TOTAL

288 828 318,50

15 594 221,08

273 234 097,42

5,4

Source : Rapport annuel du service comptable du secteur Lua exercice 2017

Le tableau n°VIII renseigne que le secteur de Lua présente réalisations d'un écart moins-valuede 5,4% comparativement aux années 2015 et 2016, nous remarquons que l'indicateur s'étend vers le rouge.

Nous représentons graphiquement les prévisions et les réalisations recettes de l'exercice 2017 du secteur de Lua.

Figure 3 : Présentation graphique des prévisions et réalisations de recettes en 2017

Source : Graphique représenté à l'aide des données du tableau n°VIII

Tableau n° IX: Prévision et réalisation des recettes exercice 2018

LIBELE

Prévision (FC)

Réalisation(FC)

%

 

1. RECETTES A CARACTERE NATIONAL

108.184.775

7.500.000

7

 

2. RECETTES D'INTERET COMMUN

187.349.366

0

0

 

3. RECETTES SPECIFIQUE

89.780.158.97

20.111.500

22

SERVICE : INTERIEUR ET SECURITE

 

Taxe sur acte d'état civil

 
 
 
 

4. Attestation de naissance

75.580

36.000

47,6

 

5. Attestation de composition familiale

37.790

0

0

 

6. Attestation de mariage

7.558

0

0

 

7. Attestation de perte des pièces d'identités

37.790

43.000

113

 

8. Attestation de veuvage

7.558

0

0

 

9. Attestation de bonne conduite vie et moeurs

75.580

20.000

26,5

 

10. Taxe sur légalisation de signature

18.895

0

0

 

11. Attestation de célibat

100.000

20.000

20

 

12. Attestation nationalité

75.580

20.000

26,5

 

13. Attestation de mariage coutumier monogamique

7.558

0

0

 

14. Attestation de divorce

7.558

0

0

 

15. Attestation de décès

18.895

4.000

21,1

 

16. Attestation d'inhumation

18.895

0

0

 

17. Taxe sur autorisation de déplacement

100.000

28.500

28,5

SOUS? TOTAL

589.237

171. 500

29

SERVICE : JUSTICE ET GARDE SCEAU

 

18. Droit d'inspection

25.000

0

0

 

19. Droit d'enregistrement d'examen et concourt

283.425

0

0

 

20. Taxe sur agrément provisoire des associations

188.950

420.000

222

 

21. Etablissement d'utilité public, Église, ASBL

141.712,5

30.000

21

SOUS TOTAL

639.087, 5

450.000

70

SERVICE : MINE

 

22. Taxe sur étalage de diamant

18.895

0

0

 

23. Taxe sur substance minérale : caillasse, sable, moellon

994, 47

0

0

 

24. Taxe sur étalage de substance minérale  classe en carrière

18.895

0

0

 

25. Taxe sur étalage au marché

500.000

98.000

19,6

Sous total

538.734,47

98.000

18

SERVICE PME

 

26. Taxe sur licence de vente boisson Alcool

100.000

45.000

45

 

27. Taxe journalière sur le marché

5.000.000

6.202.500

125

 

28. Taxe sur autorisation de vente parcelle

250.000

0

0

 

29. Taxe sur cabaret

25.000

20.000

80

 

30. Taxe sur Malaxeur

150.000

106.000

70,6

 

31. Taxe sur achat et vente poisson

100.000

72.000

72

 

32. Taxe sur enregistrement des parcelles

200.000

12.000

6

Sous total

5.825.000

6.457.500

111

SERVICE FINANCE

 

33. Impôt personnel minimum (IPM)

37.790.000

0

0

 

Taxe sur location des échappes

 
 
 
 

34. Catégorie A

Grand dépôt et Magasin

75.000

0

0

 

35. Catégorie B

Petit dépôt

50.000

57.000

114

 

36. Catégorie C

Boutique

50.000

0

0

37. P

Part de recette en caractère national

Reçu par le secteur (ETD)

108.184.775

7.500.000

6,9

 

38. Quotte par des impôts et taxes provinciaux d'intérêt commun reçu par l'ETD

187.349.366

0

0

 

39. Taxe sur étang naturel

250.000

5.000

2

40. T

Taxe sur achat et vente des escargots

25.000

5.000

20

 

41. Taxe sur achat et vente des chenilles

25.000

0

0

 

42. Taxe des tailleurs

50.000

0

0

 

43. Taxe sur pirogue

100.000

0

0

 

44. Taxe sur abattage de petit bétail

50.000

0

0

 

45. Amende transactionnelle et matière d'hygiène

250.000

50.000

20

Sous total

1.027.059.468

117.000

11

SERVICE PORTE FEUILLE

 

46. Droit proportionnel sur les cessions de part ou action des personnels morales

18.895.000

0

0

 

47. Catégorie A

Société industrielle

90.447.500

0

0

 

48. Catégorie B

Commerciale

4.723.750

0

0

Sous/Total

114.066.250

0

0

SERVICE : TRANSPORT ET VOIE DE COMMUNICATION

 
 
 
 

49. Taxe sur la numérotation des motos

566.850

0

0

 

50. Taxe sur plaque vélo et chariot

1.500.000

0

0

 

51. Taxe sur vélo

5.000.000

6.036.000

120

Taxe d'homologation de Bief de traversée

 
 
 
 

52. - Personne

1.000.000

2.500.000

250

 

53. - Vélo

500.000

2.663.500

266

 

54. - Moto

1.000.000

1.500.000

150

Taxe sur Autorisation d'exploitation de parking aménage

 
 
 
 

55. - Vélo

100.000

65.000

65

56. m

- Moto

150.000

53.000

35

 

57. - Véhicule

200.000

0

0

Sous total

10.016.850

12.817.500

128

SERVICE : SECTEUR D'ENERGIE

 
 
 
 

58. Autorisation d'installation panneau

50.000

0

0

 

59. Autorisation de construction de fours

50.000

0

0

 

60. Autorisation d'implantation de moulin et Poste de soudure

250.000

0

0

 

61. Taxe sur charbon de bois et de bois en chauffage

15.000

0

0

Sous total

365.000

0

0

TOTAL GENERAL

385.314.299,97

27.611.500

7

Source : Rapport annuel du service comptable du secteur Lua exercice 2018

Le tableau n°IXindique que le secteur de Lua présente réalisations d'un écart moins-valuede 7% comparativement aux années 2015, 2016et 2017, nous remarquons que l'indicateur s'est amélioré à 1% mais c'est toujours la moins-value.

Figure 4: Présentation graphique des prévisions et réalisation des recettes exercices 2018

Source : Graphique représentée à l'aide du tableau n°IX

Tableau n° X: Prévision et réalisation des recettes exercice 2019

LIBELLE

PREVISION

REALISATION

%

 

1. RECETTES A CARACTERE NATIONAL

66.913.828.9285

15.463.910

23

 

2. RECETTE D'INTERET COMMUN

76.531.160.1428

0

 

3. RECETTES SPECIFIQUES

96.267.757.675

23.004.100

23

SERVICE : INTERIEUR ET SECURITE

TAXES SUR ACTE D'ETAT-CIVIL

 
 
 
 

4. Attestation de Naissance

72.612

92.000 

1

 

5. Attestation de composition Familiale

36.306

36.000

99

 

6. Attestation de perte de mariage

7.261,2

32.000

4

 

7. Attestation de perte des pièces d'identité

72. 612

56.000

77

 

8. Attestation de veuvage

7.261

4.000

55

 

9. Attestation de bonne conduite vie et moeurs

72. 612

88.000

121

 

10. Taxe sur légalisation de signature

18.153

20.000

110

 

11. Attestation de célibat

100.000

40.000

40

 

12. Attestation de Nationalité

72.612

56.000

77

 

13. Attestation de mariage coutumier monogamique

7.261,2

20.000

275

 

14. Attestation de divorce

7.261,2

0

0

 

15. Attestation de décès

18.153

8.000

44

 

16. Attestation d'inhumation

18.153

8.000

44

 

17. Taxe sur autorisation de déplacement

75.000

7. 000

9,3

Sous total

585.257,6

467.000

79

SERVICE : JUSTICE ET GARDE SCEAU

 

18. Droit d'inspection

25.000

0

0

 

19. Droit d'enregistrement d'examen et concourt

25.000

0

0

 

20. Taxe sur agrément Provisoire des Associations

566.850

70.000

12

 

21. Etablissement D'utilité public, Eglise, ASBL

126.712,5

0

0

Sous total

1.001.987,5

100.000

09

SERVICE : MINE

 

22. Taxe sur étalage de diamant

18.895

0

0

 

23. Taxe sur substance Minérale : Caillasse, sable, moellons

472.375

0

0

 

24. Taxe sur étalage de substance Minérale classe en carrière

18.895

0

0

 

25. Taxe sur étalage au marché

250.000

515.000

206

SOUS-total

288.262.375

515.000

0,17

SERVICE : PME

 

26. Taxe sur Licence de vente boisson Alcool

100.000

13.000

13

 

27. Taxe journalière sur le marché

7.000.000

11.294.450

161

 

28. Taxe sur autorisation d'occupation parcellaire

25.000

25.000

100

 

29. Taxe sur cabaret

50.000

57.500

15

 

30. Taxe sur malaxeur

150.000

65.000

43

 

31. Taxe sur achat et vente poisson

100.000

71.000

71

 

32. Taxe sur enregistrement des parcelles

100.000

21.000

21

Sous total

7.750.000

11.547.450

148

SERVICE : FINANCE

 

33. Impôt personnel Minimum (IPM)

37.306.000

0

0

 

34. Taxe sur location des Echoppes :catégorie (A)

Grand dépôt et magasin

75.000

50.000

66,6

 

35. Catégorie (B)

Petit dépôt

80.000

158.000

197

 

36. Catégorie (c)

Boutique

50.000

0

0

 

37. Par de recette en caractère National reçu par le secteur (ETD)

66.913.828,9285

15.463.910

23

 

38. Quotte part des impôts et taxes provinciaux d'intérêt commun reçu par l'ETD

76.531.160,14

0

0

 

39. Taxe sur étang naturel

250.000

10.000

40

 

40. Taxe sur achat et vente des escargots

25.000

5000

20

 

41. Taxe sur achat et vente des chenilles

25.000

5.000

20

 

42. Taxe des tailleurs

50.000

5.000

10

 

43. Taxe sur pirogue

100.000

0

0

 

44. Taxe sur abattage de petit Bétail

50.000

64.000

128

 

45. Amende transactionnelle en matière d'hygiène

250.000

0

0

Sous-total

181705989,06

15760910

8,67

SERVICE : PORTE FEUILLE

 

46. Droit proportionnel sur les cessions de Part ou action des personnels morales

Catégorie (A)

Société industrielle

18.895.000

0

0

 

47. Catégorie (B)

Commerciale

9.447.500

0

0

Sous-total

28.342.500

 

0

SERVICE : TRANSPORT ET VOIE DE COMMUNICATION

 

48. Taxe sur la numérotation des motos

500.000

0

0

 

49. Taxe sur plaque vélo et chariot

7.500.000

0

0

 

50. Taxe D'homologation de bief de traversée

- Personne

2.500.000

3.150.000

126

 

51. - Vélo

3.000.000

3.731.450

124

 

52. - Moto

2.000.000

3.000.000

150

Taxe sur autorisation d'exploitation de parking public aménagé.

 

53. - Vélo

100.0000

0

0

 

54. - Moto

150.000

0

0

 

55. - Véhicule

200.000

0

0

Sous-total

15.950.000

10.072.150

63

SERVICE : SECTEUR D'ENERGIE

 

56. Autorisation d'installation panneau

5.000

5.000

100

 

57. Autorisation de construction de fours

50.00

0

0

 

58. Autorisation d'implantation de moulin et poste de soudure

250.000

0

0

 

59. Taxe sur charbon de bois et bois en chauffage

15.000

0

0

 

Sous-total

365.000

5.000

1,3

 

TOTAL-GENERAL

239.712.746

38.468.010

16

Source : Rapport annuel du service comptable du secteur Lua exercice 2019

Le tableau n°Xindique que le secteur de Lua présente réalisations d'un écart moins-valuede 16%, nous remarquons que l'indicateur s'est amélioré davantage comparativement aux années antérieures.

Figure 5: Présentation graphique des prévisions et réalisation des recettes exercices 2019

Source : Graphique présentée à l'aide du tableau n°X

3.3. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES DEPENSES DU SECTEUR LUA DE 2015 - 2019

Tableau n° XI: Prévisions et réalisations des dépenses exercice 2015

 
 
 
 
 
 

Nature de dépense

Prévision

Réalisation

Ecart

Pourcentage

1

Traitement de base de personnel permanent

15 960 000,00

3 341 400,00

12 618 600,00

20,9

2

Prime et indemnité permanente

79 603 975,27

5 530,40

79 598 444,87

0,0

3

Matériel éducatif: banc + tableaux

4 102 923,00

0,00

4 102 923,00

0,0

4

Articles et produit d'entretien divers

2 398 092,07

0,00

2 398 092,07

0,0

5

Cadeaux

2 000 000,00

0,00

2 000 000,00

0,0

6

Pièces de recharge pour moyen roulant

2 000 000,00

70 000,00

1 930 000,00

3,5

7

Carburant lubrifiant et charbon de bois

7 500 000,00

2 465 250,00

5 034 750,00

32,9

8

Alimentation (accueil)

5 360 000,00

2 361 900,00

2 998 100,00

44,1

9

Prime: gratification et ind. non perm.

5 269 000,27

1 685 000,00

3 584 000,27

32,0

10

Indemnité de sortie

11 884 975,00

0,00

11 884 975,00

0,0

11

Fourniture petit matériel de bureau

3 034 988,00

270 200,00

2 764 788,00

8,9

12

Vaisselles et ustensiles de cuisine

2 000,93

0,00

2 000,93

0,0

13

Ciment, sable, argiles

4 000 000,00

822 500,00

3 177 500,00

20,6

14

Tissus

2 000 000,00

0,00

2 000 000,00

0,0

15

Habillement

2 500 000,00

0,00

2 500 000,00

0,0

16

Communication et téléphone

2 000 000,00

72 740,00

1 927 260,00

3,6

17

Impression, reproduction reliure

5 000 000,00

472 500,00

4 527 500,00

9,5

18

Transport d'objet

2 000 000,00

0,00

2 000 000,00

0,0

19

Frais d'hébergement

3 500 000,00

200 000,00

3 300 000,00

5,7

20

Location des équipements et matériel

1 800 000,00

180 000,00

1 620 000,00

10,0

21

Entretien réparation de mobilier et matériel de bureau

2 000 000,00

59 500,00

1 940 500,00

3,0

22

Rencontre locale

5 700 000,00

1 664 400,00

4 035 600,00

29,2

23

Entretien et réparation d'équipement

1 000 000,00

0,00

1 000 000,00

0,0

24

Généraux

1 000 000,00

50 000,00

950 000,00

5,0

25

Entretien et décoration d'édifice

30 600 000,00

2 461 000,00

28 139 000,00

8,0

26

Frais de mission à l'intérieur

61 200 000,00

0,00

61 200 000,00

0,0

27

Frais de mission à l'extérieur

1 000 000,00

0,00

1 000 000,00

0,0

28

Frais secret de recherche

1 139 042,73

0,00

1 139 042,73

0,0

29

Intervention sociale

1 000 000,00

0,00

1 000 000,00

0,0

30

Intervention scientifique et culturelle

3 000 000,00

0,00

3 000 000,00

0,0

31

Catastrophe calamité et accid. Majeurs

1 000 000,00

1 210 000,00

-210 000,00

121,0

32

Aides et secours

4 000 000,00

1 120 750,00

2 879 250,00

28,0

33

Frais soins médicaux et pharmaceutique

54 000 000,00

0,00

54 000 000,00

0,0

34

Frais funéraires

30 836 490,73

0,00

30 836 490,73

0,0

35

Création de champ collectif

72 672 981,45

0,00

72 672 981,45

0,0

36

Construction d'une maison de passage ou bureau administratif

40 836 490,73

1 846 300,00

38 990 190,73

4,5

37

Réhabilitation des ponts et routes

30 672 981,45

0,00

30 672 981,45

0,0

38

Réhabilitation des écoles et dotations des bancs et tableaux

0,00

0,00

0,00

0,0

39

Acquisition des moyens roulant

10 000 000,00

1 290 000,00

8 710 000,00

12,9

40

Acquisition d'équipement de construction

30 000 000,00

7 077 600,00

22 922 400,00

23,6

TOTAL

543 573 941,63

28 726 570,40

514 847 371,23

5,3

Source : Rapport annuel de comptabilité du secteur Lua exercice 2015

Le tableau n°XI présentela réalisation des dépenses en 2015, le secteur Lua n'atteint pas ses assignations ; l'écart de dépenses au courant de cette année est de 5,3% de la prévision.

Tableau n° XII: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2016

Nature de dépense

Prévision

Réalisation

Ecart

Pourcentage

1

Traitement de base de personnel permanent

14 460 000,00

2 313 600,00

12 146 400,00

16,0

2

Prime et indemnité permanente

51 481 987,64

823 711,80

50 658 275,83

1,6

3

Matériel éducatif: banc + tableaux

3 102 923,00

0,00

3 102 923,00

0,0

4

Articles et produit d'entretien divers

1 199 745,08

10 797,71

1 188 947,37

0,9

5

Cadeaux

1 500 000,00

0,00

1 500 000,00

0,0

6

Pièces de recharge pour moyen roulant

1 500 000,00

15 000,00

1 485 000,00

1,0

7

Carburant lubrifiant et charbon de bois

7 500 000,00

1 650 000,00

5 850 000,00

22,0

10

Indemnité de sortie

6 942 487,50

347 124,38

6 595 363,13

5,0

11

Fourniture petit matériel de bureau

2 339 500,09

327 530,01

2 011 970,07

14,0

12

Vaisselles et ustensiles de cuisine

1 500,93

0,00

1 500,93

0,0

13

Ciment, sable, argiles

2 500 000,00

0,00

2 500 000,00

0,0

14

Tissus

500 000,00

12 000,00

488 000,00

2,4

15

Hébergement

2 947 449,00

0,00

2 947 449,00

0,0

16

Communication et télécommunication

1 250 000,00

200 000,00

1 050 000,00

16,0

17

Impression, reproduction reliure

2 000 000,00

400 000,00

1 600 000,00

20,0

18

Transport d'objet

1 250 000,00

150 000,00

1 100 000,00

12,0

21

Entretien réparation de mobilier et matériel de bureau

2 000 000,00

600 000,00

1 400 000,00

30,0

22

Rencontre locale

3 350 000,00

402 000,00

2 948 000,00

12,0

23

Entretien et réparation d'équipement

512 500,00

87 125,00

425 375,00

17,0

24

Généraux

1 000 000,00

70 000,00

930 000,00

7,0

25

Entretien et décoration d'édifice

512 500,00

97 375,00

415 125,00

19,0

26

Frais de mission à l'intérieur

48 760 130,90

926 442,49

47 833 688,41

1,9

27

Frais de mission à l'extérieur

18 660 130,90

0,00

18 660 130,90

0,0

28

Frais secret de recherche

819 171,86

131 067,50

688 104,36

16,0

29

Intervention sociale

750 000,00

150 000,00

600 000,00

20,0

30

Intervention scientifique et culturelle

1 750 000,00

0,00

1 750 000,00

0,0

31

Catastrophe calamité et accid. Majeurs

1 250 000,00

62 500,00

1 187 500,00

5,0

32

Aides et secours

2 033 937,30

142 375,61

1 891 561,69

7,0

33

Frais soins médicaux et pharmaceutique

31 000 000,00

0,00

31 000 000,00

0,0

34

Frais funéraires

16 618 245,36

648 111,57

15 970 133,79

3,9

TOTAL

229 492 209,56

9 566 761,06

219 925 448,50

4,2

Source : Rapport annuel de comptabilité du secteur Lua exercice 2016

Le tableau n°XIIindique qu'en 2016, le secteur Lua a présenté que 4,2% de sa prévision. Nous constatons que pendant notre étude, le secteur Lua est incapable d'atteindre ses assignations.

Tableau n° XIII: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2017

Nature de dépense

Prévision

Réalisation

Ecart

Pourcentage

1

Traitement de base de personnel permanent

12 960 000,00

1 944 000,00

11 016 000,00

15,0

2

Prime et indemnité permanente

23 360 000,00

140 160,00

23 219 840,00

0,6

3

Matériel éducatif: banc + tableaux

2 102 923,00

0,00

2 102 923,00

0,0

4

Articles et produit d'entretien divers

1 398,09

0,00

1 398,09

0,0

5

Cadeaux

1 000 000,00

0,00

1 000 000,00

0,0

6

Pièces de recharge pour moyen roulant

1 000 000,00

20 000,00

980 000,00

2,0

7

Carburant lubrifiant et charbon de bois

7 500 000,00

1 500 000,00

6 000 000,00

20,0

10

Indemnité de sortie

2 000 000,00

100 000,00

1 900 000,00

5,0

11

Fourniture petit matériel de bureau

1 644 012,17

225 229,67

1 418 782,50

13,7

12

Vaisselles et ustensiles de cuisine

1 000,93

0,00

1 000,93

0,0

13

Ciment, sable, argiles

1 000 000,00

0,00

1 000 000,00

0,0

14

Tissus

500 000,00

0,00

500 000,00

0,0

15

Hébergement

2 394 898,00

0,00

2 394 898,00

0,0

16

Communication et télécommunication

500 000,00

60 000,00

440 000,00

12,0

17

Impression, reproduction reliure

2 000 000,00

320 000,00

1 680 000,00

16,0

18

Transport d'objet

500 000,00

0,00

500 000,00

0,0

21

Entretien réparation de mobilier et matériel de bureau

2 000 000,00

220 000,00

1 780 000,00

11,0

22

Rencontre locale

5 700 000,00

74 100,00

5 625 900,00

1,3

23

Entretien et réparation d'équipement

25 000,00

0,00

25 000,00

0,0

24

Généraux

1 000 000,00

13 000,00

987 000,00

1,3

25

Entretien et décoration d'édifice

25 000,00

0,00

25 000,00

0,0

26

Frais de mission à l'intérieur

13 363 676,89

253 909,86

13 109 767,02

1,9

27

Frais de mission à l'extérieur

36 320 261,80

0,00

36 320 261,80

0,0

28

Frais secret de recherche

499 301,00

0,00

499 301,00

0,0

29

Intervention sociale

441 440,00

0,00

441 440,00

0,0

30

Intervention scientifique et culturelle

500 000,00

0,00

500 000,00

0,0

31

Catastrophe calamité et accid. Majeurs

1 500 000,00

18 000,00

1 482 000,00

1,2

32

Aides et secours

67 874,60

407,25

67 467,35

0,6

33

Frais soins médicaux et pharmaceutique

8 000 000,00

0,00

8 000 000,00

0,0

34

Frais funéraires

2 400 000,00

0,00

2 400 000,00

0,0

TOTAL

130 306 786,48

4 888 806,78

125 417 979,70

3,8

Source : Rapport annuel de comptabilité du secteur Lua exercice 2017

Le tableau n°XIIIindique que pendant l'exercice 2017, le secteur Lua n'a réalisé que 3,8% par rapport aux prévisions assignées.

Tableau XIV: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2018

LIBELLE

PREVISION

REALISATION

%

 

1. Traitement de base du personnel permanent

7.200.000

4.375.250

60,7

 

2. Prime d'indemnité permanente

177.336.893

2.900.700

1,6

 

3. Prime gratification et indemnité non permanente

7.000.000

4.306.603

61,5

 

4. Indemnité de sortie

10.000.000

0

0

 

5. Indemnité et petit matériel du bureau

1.644.012

389.800

23,7

 

6. Matériel éducatif : Bancs + Tableaux

2.102.923

0

0

 

7. Articles et produits d'entretien divers

1.398.099,07

0

0

 

8. Cadeaux

1.000.000

0

0

 

9. Pièces de recharge pour moyen roulant

1.000.000

39.600

4

 

10. Carburant, lubrifiant et charbon de bois

4.500.000

1.729.740

38

 

11. Hébergement

7.394.898

3.422.412

46

 

12. Vaisselles et ustensiles

1.000,93

0

0

 

13. Ciment, sable, argile

2.000.000

132.5000

6

 

14. Tissus

1.000.000

126.000

12,6

 

15. Communication et télécommunication

1.000.000

185.543

18

 

16. Impression, reproduction et reluire

3.370.463.129

500.000

0,014

 

17. Transport

1.000.000

680.000

68

 

18. Frais secret des recherches

1.499.301

0

0

 

19. L'achat des équipements et matériels

8.500.000

895.000

10

 

20. Entretien et répartition de mobilier et matériel du bureau

1.000.000

133.500

13

 

21. Rencontre locale

2.700.000

0

0

 

22. Entretien et répartition d'équipement généraux

1.500.000

0

0

 

23. Entretien de décoration d'édifice

500.000

335.000

67

 

24. Frais de mission à l'intérieur

20.600.000

400.000

2

 

25. Frais de mission à l'extérieur

50.700.000

0

0

 

26. Intervention sociale

441.440.027

0

0

 

27. Intervention scientifique et culturelle

1.000.000

0

0

 

28. Catastrophe calamité et accident majeur

1.000.000

0

0

 

29. Aides et secours

670.874,65

225.000

33,5

 

30. Frais soins médicaux et pharmaceutiques

10.000.000

4.356.750

43,5

 

31. Frais funéraires

7.400.000

50.400

0,68

 

32. Réhabilitation de routes et ponts

50.000.000

2.420.698

4,84

 

33. Construction de logis dans le groupement

30.000.000

0

0

 

34. Construction des habitations des Agents

30.000.000

0

0

 

35. Construction maison de passage

25.000.000

0

0

 

36. Construction d'un pavillon à la Zone de Santé

25.000.000

0

0

 

37. Réhabilitation des écoles

13.391.343

0

0

TOTAL GENERAL

385.314.299,97

27.611.500

7

Source : Rapport annuel de comptabilité du secteur Lua exercice 2018

Le tableau n°XIVindique que pendant l'exercice 2018, le secteur Lua a réalisé que 7% par rapport aux prévisions assignées.

Tableau n° XV: Prévision et réalisation des dépenses exercice 2019

LIBELLE

PREVISION

REALISATION

%

 

1. Traitement de base du personnel permanent

5.580.000

3.048.350

54

 

2. Prime d'indemnité permanente

25.362.549,349

26.393.391

0,10

 

3. Prime gratification et indemnité non permanente

7.000.000

6.361.458

90,8

 

4. Indemnité de sortie

10.000.000

0

0

 

5. Indemnité et petit matériel du bureau

1.644.012

768.000

46,7

 

6. Matériel éducatif : Bancs + Tableaux

1.102.923

0

0

 

7. Articles et produits d'entretien divers

1.398.099,07

0

0

 

8. Cadeaux

1.000.000

0

0

 

9. Pièces de recharge pour moyen roulant

1.000.000

0

0

 

10. Carburant, lubrifiant et charbon de bois

20.000.000

1.576.051,3

7,8

 

11. Hébergement

5.163.694,82

4.050.550

78,4

 

12. Vaisselles et ustensiles

1.000,93

46.000

4.595

 

13. Ciment, sable, argile

2.000.000

941.693

47

 

14. Tissus

1.000.000

80.000

8

 

15. Communication et télécommunication

1.000.000

241.600

24

 

16. Impression, reproduction et reluire

2.370.463,139

588.300

24,8

 

17. Transport

1.000.000

1.113.000

111,3

 

18. Frais secret des recherches

1.499.301

0

0

 

19. L'achat des équipements et matériels

2.437,173

440.350

18

 

20. Entretien et répartition de mobilier et matériel du bureau

1.000.000

233.000

23,3

 

21. Rencontre locale

1.700.000

0

0

 

22. Entretien et répartition d'équipement généraux

1.500.000

0

0

 

23. Entretien de décoration d'édifice

500.000

335.000

67

 

24. Frais de mission à l'intérieur

10.600.000

1.683.500

15,8

 

25. Frais de mission à l'extérieur

30.700.000

0

0

 

26. Intervention sociale

441.440.027

0

0

 

27. Intervention scientifique et culturelle

1.000.000

0

0

 

28. Catastrophe calamité et accident majeur

1.000.000

0

0

 

29. Aides et secours

670.874,65

270.000

40

 

30. Frais soins médicaux et pharmaceutiques

5.270.695

5.320.244,25

101

 

31. Frais funéraires

7.400.000

100.000

1,3

 

32. Réhabilitation de routes et ponts

30.000.000

4.288.506

14

 

33. Construction de logis dans le groupement

20.000.000

0

0

 

34. Construction des habitations des Agents

20.000.000

0

0

 

35. Construction maison de passage

15.000.000

0

0

 

36. Construction d'un pavillon à la Zone de Santé

15.000.000

0

0

 

37. Réhabilitation des écoles

7.870.736,035

0

0

TOTAL GENERAL

239.712.746,746

57.878.993,55

24,1

Source : Rapport annuel de comptabilité du secteur Lua exercice 2019

Le tableau n°XVindique que pendant l'exercice 2019, le secteur Lua a réalisé 24,1% par rapport aux prévisions assignées. Ce taux d'augmentation des assignations est dû au changement opéré au niveau de chef de secteur.

3.4. ANALYSE DES SYSTEMES D'EXPLOITATIONS DES RESSOURCES NATURELLES DANS LE SECTEUR DE LUA

A l'origine,  l'espèce faisait partie au même titre que les autres espèces vivantes, des grands écosystèmes de la terre. Le cheminement évolutif des êtres humains, avec la chasse, la cueillette, pêche et l'agriculture, a conduit à la civilisation actuelle à l'aube de 1980 bien que reposant toujours si les écosystèmes naturels la plupart de civilisation sont loin de s'y intégrer harmonieusement.

Actuellement la majorité de la population du secteur LUA consommant plus de 90% de la production primaire de l'ensemble des écosystèmes terrestre pour assurer leur survie et leur mieux-être ils en tirent leur nourriture, leur vêtement, leur maison, leur objets de luxe comme ceux de nécessité.

La croissance démographique de milieu de notre étude et le rythme accéléré de consommation des ressources naturelles obligent aujourd'hui toutes les sociétés à reconsidérer leurs mondes d'exploitations de la richesse naturelle.

3.4.1. Système d'exploitation « agriculture »

L'agriculture est le système d'exploitation dominant dans le secteur de notre études, cette exploitation est source de subsistance de ménages par autoconsommation mais aussi la principale source de revenu ménager constituant ainsi l'épine dorsale de l'économie locale.

En effet, les résultats de notre enquête renseignent que plus de 89% des ménages enquêtés tirent leur revenu principalement de l'agriculture.

Le mode d'accès à la terre est dominé par l'attribution coutumière et ou héritage et dans certaine mesure l'achat et location.

L'agriculture est pratiquée exclusivement en forêt, basé sur le travail manuel avec culture sur brûlis utilisant la jachère naturelle pour la fertilisation et le maintien de la fertilité du sol.

Les cultures pratiquées sont principalement vivrières entre autres le manioc, le maïs, les arachides, la banané plantain...

Les cultures de rente sont faiblement exploitées, les ménages pratiquent généralement le semis à la volée de semence locale provenant de grenier familiale limitant ainsi le nouveau de la productivité. Dans ce cadre il sied de relever la rareté de la semence améliorée dans les milieux de notre Etudes

En effet, après désengagement de service de développement de CDI Bwamanda Absl dans la production de semences améliorés et encadrement de la population dans le milieu de notre étude. La mise en place d'une filière semencière durable ne peut être envisageable qu'à partir de profonds changements dans l'organisation du secteur.

L'étendue moyenne annuelle exploitée par ménage est d'un hectare avec faible productivité de 45% des productions. Cas de maïs et manioc cette dimension de l'étendue exploitée associée à la technique de culture sur brûlis avec méthode d'assolement (plusieurs cultures sur même terrain cultivée) dans le secteur de notre étude.

3.4.2 Système d'exploitation« Pêche »

La pêche s'est avérée comme l'un de principaux systèmes d'exploitation par l'ensemble de communautés des secteurs de LUA.

En effet, les résultats de notre enquête renseignent que plus de 31% de manage enquêtés tirent leur revenu principalement de la pêche.Elle est pratiquée sur la rivière, les forêts marécageuses,les ruisseaux de la LUA.

Avec utilisation de nouvelles techniques se traduiraient à revanche par une surexploitation d'un stock amenant à terme une baisse des captures. Il y a surpêche ou surexploitation d'un stock de poissons dans le secteur de LUA car le capture annuelle dépasse les productions nettes de ce stock. Des nombreux stocks sont déjà surexploités et ont vu leur productions baissées.

Plusieurs causes sont associées au problème de la surpêche. D'abord un manque de vision des écosystèmes marins et au mauvaise technique de pêche utilisé dans le secteur LUA. Les techniques de pêche utilisées sont et surtout :

- Ecopage,

- Le barrage,

- Les hameçons,

- Nasses,

- Filet tiré

- Sagaie

- Zéro bouton

- Empoisonnement

- Nduka pressé

- Bindo

- Filet invisible

- Mutara

- Selon gbala (selon la force de chacun).

Le Développement de la pêche du point de vu production et commercialisation connait beaucoup de contraintes. La gestion des stocks demeure très difficile dans le secteur LUA et d'autres secteurs dans la province de SUD UBANGI. Les difficultés rencontrées récemment par les pêcheurs de notre milieu d'études ont ouvert les yeux à bien des gens sur les effets réels de la surpêche. Malheureusement il n'y a pas que la population de secteur LUA qui présente des ruptures des stocks.

3.4.3. Système d'exploitation  «  Chasse » 

Tout comme l'agriculture et la pêche, la chasse est également pratiquée dans le milieu de notre étude en tant que système de production, elle est source de subsistance des ménages par l'autoconsommation de la viande de brousse. D'une manière générale la chasse contribue à la constitution du revenu ménager et l'économie locale bien qu'elle n'est pas pratiquée par majorité de la population, les chasseurs de secteur LUA se servant d'une variété d'outils ci-après : Pièges, fusil, lance, Filet, Chien, Empoissonnement.

Le Développement « cette fois si » de la chasse du point de vu production et commercialisation connait beaucoup de contraintes. La mauvaise gestion de la faune est dans l'éclat dans notre milieu d'étude, les chasseurs rencontrent les difficultés énormément liées à la surexploitation des animaux et non-respect du calendrier de pêchequi occasionne la disparition de certaines espèces (éléphant, lion, léopard, chimpanzé nais, bonobo, et certaines espèces de singes). Aucune aire protégée ne s'y trouve dans le secteur de la LUAque dans la province en général.

La chasse qui se pratique dans les zones forestières du secteur de la LUAse fait de manière incontrôlée, et au mépris des dispositions légales. Non seulement elle s'opère en dehors de toute autorisation de l'autorité et au-delà des périodes autorisées, mais elle utilise aussi des instruments prohibés. Certains villageois chassent individuellement, au moyen des fusils communément appelés « Calibres 12 » ou encore en recourant aux pièges. Le trafic des calibres 12 est régulier. Dans d'autres provinces comme à l'Equateur et en province Orientale, les rapports signalent des cas de chasse traditionnelle, au moyen des instruments traditionnels de chasse, mais sans contrôle de l'autorité.

En ce qui concerne la chasse telle que pratiquée en milieu rural, la communauté locale du secteur LUA qui dispose malgré d'une forêt de 15%pas assez fournie en gibier ne sait pas qu'il lui faut un permis de chasse et que la chasse doit s'opérer en des périodes déterminées avec des instruments légalement admis.

3.4.4. Système d'exploitation des « Produits forestier non ligneux (PFNL) »

C'est aussi comme l'agriculture, la pêche, la chasse le PFNL est aussi exploitée dans le secteur de LUA cette exploitation à triple objectifs d'abord elle source de substance de ménages pas l'autoconsommation elle procure de revenus aux ménages permet également acquisition de biens matériels.

Les enquêtes menées montrent que le prélèvement des ressources forestières non ligneuses, telles que les écorces, les racines, les rameaux, les plantes médicinales, les chenilles, les légumes et fruits, les champignons, le miel, les résines, les escargots, etc., relève des droits d'usage forestier (articles 36 et suivants du code forestier). Il est libre, pour autant que le produit de ce prélèvement soit destiné à la satisfaction des besoins domestiques, individuels ou communautaires. Le code forestier interdit la commercialisation des produits forestiers prélevés au titre des droits d'usage (article 37).

Au cas où le prélèvement des PFNL a pour fin la commercialisation, un tel prélèvement cesse de relever des droits d'usage et devient assujetti à l'obtention d'un permis de récolte. Il donnera lieu à l'obtention d'un permis spécial de récolte, si le PFNL dont le prélèvement est envisagé est une espèce protégée. Ces spécifications découlent de l'arrêté portant sur les mesures relatives à l'exploitation forestière. Bien souvent, il y a non-respect ce qui entraîne des conflits.

Cependant, les investigations de terrain ne confirment pas l'orientation du législateur. En effet, l'analyse des données de terrain révèle que les communautés locales du secteur LUA prélèvent toutes sortes de produits forestiers non ligneux, qui servent soit à l'autoconsommation, soit à la commercialisation sans tenir compte de régénération.

Lorsqu'ils prélèvent le PFNL à des fins de commercialisation, qu'ils les prélèvent dans leurs forêts propres ou dans les forêts des autres communautés voisines ou lointaines, les villageois le font librement et n'obtiennent aucun permis. Et les administrations locales ne sont pas non plus informées de leurs attributions de délivrance de permis pour ce genre de prélèvement. On peut dès lors supposer toute la difficulté qu'il pourrait y avoir à imposer aux populations locales l'obtention d'un permis, pour une activité qu'elles ont longtemps considérée comme relevant de leurs droits naturels.

Après notre enquête, nous avons constaté qu'il y a disparition des PFNL notamment : les arbres à chenilles, les plantes médicinales, les légumes et fruits, les champignons, le miel, les résines, les escargots, etc., dûe à l'exploitation abusive des ressources forestières par la communauté locale.

3.5. IMPACT DE MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES SUR LE SECTEUR DE LA LUA

Tenant compte de la situation démographique et socio-économique du secteur de la Lua, en accord avec les objectifs de la décentralisation qui restent la promotion de la démocratie, à travers la bonne gouvernance et développement local. L'impact des ressources financières et naturelles dans ce secteur est moins remarquable sur tous les plans, car non seulement la mégestion de ressources financières et naturelles à partir de la non-implication de tous les acteurs concernés, mais également la mauvaise gouvernance qui favorise la mise en place d'un système de gestion non-orthodoxe, on fait de celle-ci un moyen d'enrichissement illicite. Certains dirigeant et mandataires considèrent que les ressources des ETD constituent un bonus destiné à leur intérêt privé et à augmenter leur revenu. Cette mégestion occasionne sur imposition dont la population en est victime ; car tant au niveau national qu'au niveau local, il n'y a pas de contrôle rigoureux pouvant aboutir à la sanction de ces dirigeants. Ainsi donc, cet impact reste négatif. Nous même nous sommes témoins de ces pillages systématiques qui ont poussé des racines dans les ETD.

Du point de vue social, le vécu quotidien de la population n'a pas évolué en débit des ressources financières et naturelles, car cette population qui est tellement cultivatrice a besoin d'une tolérance agricole, de la réhabilitation tant des routes de dessertes agricoles que celle d'intérêt général afin de lui permettre d'évacuer ses produits agricoles vers les centres d'achat et rationaliser l'exploitation de forêt. Car, il est difficile de comprendre que dans un secteur où la forêt occupait plus de 85% de son étendue, il ne reste aujourd'hui que 15%39(*). C'est inimaginable.

Du point de vue économique, quand le social est négligé c'est l'économie qui est entravée, car l'amélioration du social entraine ipso-facto, celle de l'économie, ainsi donc, même si la population du secteur de la Lua produit encore, mais suite aux difficultés d'évacuation de sa production, elle manque des revenus et ne peut donc pas arriver à supporter la scolarité de ses enfants, à se prendre en charge soit pour le traitement médical.

A partir de tout ceci, les ressources financières ne peuvent pas favoriser l'éclosion du développement local, car même les initiatives, les compétences et capacités locales ne sont pas promues. Ils ont lieu mais elles sont très inférieurs et ne peuvent répondre aux besoins et attente de la population. Signalons aussi le manque d'organe délibérant pouvant contrôler les dirigeants des ETD mais qui n'a jamais été mise en place jusqu'à ce jours, ce qui prouve également le manque de la bonne gouvernance.

Pour satisfaire ses besoins et combler ses désirs , la société humaine puise également dans les ressources renouvelables et non renouvelables ce qui ne pas conséquences sur les milieux naturels cette vision à court terme associé au Développement le technique d'exploitation toujours plus efficace et illicite sont entrainé une surexploitation de certain ressource et amené divers déséquilibre les exemples suivants montre certaines lacune relative en monde de gestion des ressources naturelles dans le différents secteurs d'activités.

CONCLUSION PARTIELLE

Le troisième et dernier chapitre nous a permis de comparer et d'évaluer les prévisions et les réalisations des recettes d'une part et des dépenses d'autres part ainsi que d'analyser le système d'exploitation des ressources naturelles et son impact dans le secteur de la Lua.

A l'aide d'une batterie de question, nous avons recueilli des résultats consignés aux tableaux des prévisions et réalisations exprimées en pourcentage. Nous avions également commenté chaque tableau.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre mémoire, nous nous somme efforcé d'analyser les prévisions et les réalisations des recettes et dépenses y compris système d'exploitation des ressources naturelles du secteur de la Lua dans le territoire de Kungu, province de Sud Ubangi.

L'étude menée sur terrain montre que les moyens financiers misent à la disposition des dirigeants du secteur ne sont pas gérés par toute la population mais plutôt par ceux qui dirigent ses entités territoriales décentralisées.

Les mal qui rongent le secteur Lua sont d'abord et surtout l'immoralité, l'inconscience, l'incompétence... qui provoquent la gestion non orthodoxe des ressources financières du secteur de notre étude.

Le secteur Lua présente une réalisation moyenne de 8,06% par rapport aux assignations projetées durant la période de 2015 à 2019. Vu la nature de chaque recette, nous avons remarquésque les réalisations présentent toujours un écart des moins-values par rapport aux prévisions.

Vu cet état des choses, nous disons que le secteur Lua ne réalise pas des recettes suite à la mauvaise gestion des ressources publiques et évasion fiscale dû de la non implication des tous les acteurs, mais également la mauvaise gouvernance qui favorise la gestion non orthodoxe, on fait des ressources financières un moyen d'enrichissement illicite.

Certains dirigeants et mandataires considèrent les ressources des ETD constituent un bonus destiné à leurs intérêts privés et à augmenter leurs revenues. D'où la naissance de système connu sous l'appellation « opération retour »des fonds sous toutes ses formes et à tous les niveaux.

Cette mégestion occasionne la surimposition dont la population en est victime.

Quant à la gestion des ressources naturelles, notre étude sur terrain démontre que les ressources naturelles subissent une haute pression de la part des communautés locales. Ce qui engendre une production médiocre, voire les produits forestiers non ligneux perdent leurs existences telles que les arbres à chenilles, ... il est difficile de comprendre dans le secteur Lua où la forêt occupait plus de 85% de son étendue, mais il reste que moins de 15% actuellement.

Une grande disparition de certaines espèces aquatiques et fauniques est très remarquables dû aux exploitations irrationnelles et pression sur la forêt. L'appauvrissement du sol par la communauté causée par l'agriculture sur brûlis avec le système d'assolement et labour, ce qui est à l'origine d'une production médiocre mais la population du secteur Lua et leur dirigeant ne cessent pas de mettre la pression sur les ressources naturelles, ils continuent à surexploiter bien que la disparition de ses ressources s'observe.

Cette mégestion des ressources financières que naturelles est dû :

§ A la mauvaise gouvernance ;

§ Au manque de contrôle ;

§ A l'incompétence technique que celle de direction des dirigeants mandataires des ETD ;

§ A l'ingérence des classes politiques dominantes ;

§ A la non organisation des élections municipales et urbaines ;

§ Au manque de capacité des différents acteurs et mandataires des ETD ;

§ La croissance démographique ;

§ Au manque de politique agricole ;

§ A l'inexistence de service d'encadrement de la population et mandataires des ETD ;

§ Surexploitation des ressources naturelles ;

§ A la méthode néfaste de défrichage, incinération forestière et déboisement ;

§ Aux techniques de pêche non appropriées ;

Eu égard à tout ce qui précède, nous suggérons au pouvoir central, provincial, ETD, la communauté locale et les ONG locales qu'internationales ce qui suit :

- Changement de mentalité des parties prenantes ;

- Organiser les élections urbaines, municipales et locales ; pouvant mettre en place l'organe délibérant censé contrôler et évaluer les dirigeants des de ces entités ;

- Etablir les responsabilités des uns et des autres et en tirer toutes les conséquences de droit ;

- Sanctionner sans complaisance, punir et au besoin arrêter conformément à la loi les contrevenants en vue d'éradiquer le virus de la mégesiton des ressources financières;

- Mettre fin à ce qui est connu sous l'appellation de « Opération retour » des fonds sous toutes ses formes et à tous les niveaux ;

- Promouvoir les activités alternatives pour limiter les pressions sur les ressources naturelles ;

- Organiser des formations pouvant renforcer les capacités des différents acteurs et mandataires au niveau local, municipal, urbain et provincial ;

- Mettre en place le service d'encadrement de la communauté pour la gestion des ressources naturelles ;

- Mettreà la tête des ETD des hommes qu'il faut à la place qu'il faut ;

- Renforcement de capacité de la communauté aux techniques culturales ;

- Approvisionnement en semences améliorées en courtes durées ;

- Promouvoir les activités alternatives, créer des opportunités d'emploi et diversifier les sources des revenues ménagères pouvant limiter les pressions sur les ressources naturelles ;

- Règlementer la pêche et la chasse tout en vulgarisant les mesures de réglementation ;

- Stabiliser la croissance démographique par la promotion de la vulgarisation des méthodes de la planification familiale ;

- Respecter le calendrier de pêche et chasse ;

- Exploiter les ressources naturelles rationnellement afin de penser aux générations futures ;

- Pratiquer les techniques de pêche et de chasse appropriées ;

- Utiliser les intrants recommandés pour la pêche ;

- Créer une aire protégée pour limiter la disparition de certaines espèces ;

- Délocaliser toute la population habitant le campement et la forêt pour limiter les fortes pressions sur les ressources naturelles ;

- Mettre à la disposition de la communauté et vulgariser le code forestier ;

- Promouvoir les projets de développement ;

- Mettre en place un mécanisme de suivi et évaluation.

Pour terminer, nous souhaitons que notre mémoire soit le point de départ d'autres recherches.

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. CHAUVEAU, J P et consorts (in Winter) (1982). Inégalités et politiques

publiques en Afrique. Pluralité des normes et jeux d'acteurs. Paris, Karthala et IRD.

2. De PLAEN, G., (1974)« Les structures d'autorité des Bayanzi, Editions

universitaires », Paris.

3. DEBROUX, L., HART, T., KAIMOWITZ, D., KARSENTY, A., TOPA,

G., (Edst),  (2007)«  La forêt en RDC post-conflit. Analyse d'un agenda prioritaire, Rapport collectif des équipes de la Banque mondiale, du Center for international Forestry Research (CIFOR, du Centre International pour la Recherche Agronomique », Jakarta Indonesie.

4. DEVALLOIS, B., (1996)« Discours d'ouverture, in Droit, Forêts et

développement durable », Bruylant, Bruxelles

5. DUPUY, B., (1996-1999)« Gestion durable des forêts denses humides

africaines. Série de documents élaborés dans le cadre du projet Forafri Cirad », Montpellier, France cédérom

6. FRANK André Gunder (1970) : Le développement du sous-développement,

l'Amérique latine, Paris, Maspéro

7. INADS FORMATION (2011); La décentralisation dans les ETD,

Kinshasa, CEPAS,

8. LATOUCHE Serge (1986): Faut-il refuser le développement ? Essai sur

l'antiéconomique du Tiers Monde, Paris, PUF, coll. Economie en liberté.

9. Père Gaston (1950) ; Lengengo nu Ubangi, CRP, Léopold Ville,

10. PERROUX François (1991) : L'économie du XXe siècle, Presses

Universitaires de Grenoble, Grenoble, (1ère éd. PUF 1961).

11. RIVERO J. et WALINE J. (2000) ; Droit administratif, 18e éd. Dalloz

12. TSHIKOJI MBUMBA S (2007) ; De la bonne gouvernance : Appel à un

nouvel ordre éthique du pouvoir en Afrique noir, Kinshasa, Cerdaf.

II. Dictionnaires

1. Petit Larousse ; Dictionnaire de Poche, Paris, éd. Hachette, 2014

2. Yves Capul et Olivier Garnier ; Dictionnaires d'économie et des

sciences sociales, Paris, Harmattan, 2009

III. Notes de cours

1. THSONGA ONYUMBE ; Initiation à la recherche scientifique, G1

GAISF, ISP/MBKA, 2012, cours inédit

2. MWANZO Eddy ; Finances et Fiscalité, G3 tous, ISDR-MBKA, 2017-

2018, cours inédit

3. SIMANDA Camille, Gestion des ressources naturelles, L1 EDD,

ISDR/MBKA, 2018, inédit

IV. TFC et Mémoires

1. Campus R. ; De la décentralisation territoriale en RDC, regard sur

l'autonomie organique et socio-économique, Mémoire, UNIKIN, L2, Droit Privé, 2016

2. GBIANDO LENA Crispin ;Problématique de la mégestion de la

rétrocession des entités territoriales décentralisées dans la province du Sud-Ubangi, TFC, G3, Gestion des entreprises, ISDR-MBKA, 2015, inédit

3. MBARUSHIMAMA V. ; Etat d'avancement de la politique de la

décentralisation de l'éducation en province de Kigali-ngali, Mémoire, Université national de Rwanda, L2, sciences politiques, 2011

V. Journal officiel

1. Journal du fonctionnaire ; décentralisation pour une administration

de proximité, avril - juin 2015, n°03

VI. Rapports

1. Institut National de recherches agronomiques ; Rapports annuels, 2015-2017

2. Service comptabilité ; rapport annuels 2015-2017

3. Service d'environnement ; rapport annuels 2015-2017

4. Service d'Etat-civil ; rapport annuels 2015 - 2017

5. Service de culture & arts ; rapport annuels, 2015-2017

6. Service de la santé ; rapport annuels 2015-2017

VII. Webographie

1. Google ; http// :fr.secteur.wikipedia.org

2. www.vie-publiques.fr

3. http//:wikipedia.decentalisation.wiki.net

4. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/frein/35159

5. https://journals.openedition.org/developpementdurable/3961

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

IN MEMORIAM II

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

SIGLES ET ABREVIATIONS VI

LISTE DES TABLEAUX VII

LISTE DES FIGURES VIII

LISTE DE SCHEMA IX

INTRODUCTION GENERALE 1

1. Problématique 1

2. Hypothèses 2

3. Etat de la question 3

4. Choix et Intérêt du sujet 5

5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 5

6. DELIMITATION DU SUJET 6

7. DIFFICULTES RENCONTREES 6

8. CANEVAS DU TRAVAIL 7

CHAPITRE PREMIER : DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 8

1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE 8

1.1.1. Mégestion 8

1.1.2. Ressources financières 8

1.1.3. Ressources Naturelles 9

1.1.4. Un Frein 9

1.1.5. Développement 9

1.1.6. Entité territoriale 10

1.1.7. Secteur 10

1.1.8. Décentralisation 10

1.1.9. Entités territoriales décentralisées (ETD) 11

1.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE : SECTEUR DE LA LUA 11

Bref aperçu historique 11

1.2.1. Situation géographique 12

1.2.2. Climat 12

1.2.3. Hydrographie 13

1.2.4. Végétation 13

1.2.5. Situation démographique 14

1.2.6. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE 15

1.2.6.1. L'agriculture 15

1.2.6.2. Transport et communication 15

1.2.6.3. Elevage 15

1.2.6.4. Pêche et chasse 16

1.2.6.5. Commerce 16

1.2.7. ASPECT SOCIO-CULTUREL 17

1.2.7.1. Santé et éducation 17

1.2.7.2. Habitat et Artisanat 18

1.2.7.3. Sport et loisirs 18

1.2.8. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIF 19

CONCLUSION PARTIELLE 22

CHAPITRE DEUXIEME : LIGNE BUDGETAIRE DE GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET LES RESOURCES NATURELLES DISPONIBLES DES ETD 23

2.1. INTRODUCTION ET APERCU HISTORIQUE DE DECENTRALISATION 23

2.1.1. Introduction 23

2.1.2. Bref aperçu historique sur la décentralisation en RDC 23

2.1.3. Objectif de la décentralisation 25

2.2. LE REVENU DSPONIBLE DE L'ETD 26

2.2.1. Les ressources fiscales 26

2.2. 2. Les ressources budgétaires 27

2.2.4. Les emprunts et les subventions de partenaires extérieurs 27

2.3. RESSOURCES NATURELLES DISPONIBLES DE L'ETD 28

2.3.1. Types des ressources naturelles 28

2.3.1.1. Ressources naturelles renouvelables 28

2.3.1.2. Ressources naturelles non renouvelables 29

2.3.2. Principaux ressources naturelles disponibles dans le secteur Lua 31

2.3.3. LES GRANDS AXES D'ACTION LIES AUX RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES DES ETD 31

2.3.3.1. Les ressources financières des ETD 31

2.3.3.2. Gestion durable des ressources naturelles et le capital 32

2.3.3.3. La planification du développement local (PDL) 32

CONCLUSION PARTIELLE 34

CHAPITRE TROISIEME: MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES DU SECTEUR DE LA LUA 35

3.1. ANALYSE DE GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES DANS LE SECTEUR LUA 35

3.1.1. Présentation des données 35

3.1.1.1. L'Etat 35

3.1.1.2. Les élus locaux 36

3.1.1.3. Collège exécutif 36

3.1.1.4. Les citoyens 37

3.1.1.5. Les documents comptables 38

3.1.1.6. Les pièces justificatives 38

3.2. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES DU SECTEUR DE LUA DE 2015 à 2019 39

3.3. LES PREVISIONS ET REALISATIONS DES DEPENSES DU SECTEUR LUA DE 2015 - 2019 51

3.4. ANALYSE DES SYSTEMES D'EXPLOITATIONS DES RESSOURCES NATURELLES DANS LE SECTEUR DE LUA 59

3. 4.1. Système d'exploitation « agriculture » 59

3.4.2 Système d'exploitation « Pêche » 60

3.4.3. Système d'exploitation  «  Chasse » 61

3.4.4. Système d'exploitation des « Produits forestier non ligneux (PFNL) » 62

3.5. IMPACT DE MEGESTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET NATURELLES SUR LE SECTEUR DE LA LUA 63

CONCLUSION PARTIELLE 65

CONCLUSION GENERALE 66

BIBLIOGRAPHIE 69

I. Ouvrages 69

II. Dictionnaires 70

III. Notes de cours 70

IV. TFC et Mémoires 70

V. Journal officiel 70

VI. Rapports 70

VII. Webographie 71

ANNEXES 72

TABLE DES MATIERES 73

* 1 Rapport service environnement, secteur LUA, 2015

* 2 TSHIKOJI MBAMBAS, ; de la bonne gouvernance ; Appel à un nouvel ordre éthique du pouvoir en Afrique noir, Kinshasa, CERDAF, 2007, p21

* 3 TSHONGA ONYUMBE S. ; Notes de cours de l'IRS, G1 ISP/Mbka, 2010, p14, inédit

* 4 IVES Capul et Olivier G. ; Dictionnaire d'économie et des sciences, Paris, Harmattan, 2009, p103

* 5 https://lesdefinitions.fr/ressources-financieres

* 6 https://www.mataf.net/fr/edu/glossaire/ressources-financieres

* 7 https://www.universalis.fr/encyclopedie/ressources-naturelles/

* 8 https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/frein/35159

* 9 https://www.memoireonline.com/05/07/471/m_developpement-humain-dans-les-pvd1.html

* 10 http://fr,secteur.wikipedia.org

* 11 www.vie-publiques.fr

* 12 TSHIKONJI, MBUMBA S. ; op.cit. p63

* 13 Gaston P ; Lengengo nu Ubangi, CRP, Léopold Ville, éd.1950, p.34

* 14 Institut National de recherche agronomiques (INERA) ; Rapports annuels, 2015 - 2017, p18

* 15 Idem

* 16 INERA ; op.cit. p19

* 17 Archives annuels du service d'Etat-civil, 2015-2017

* 18 Service de cultures et arts du secteur : archives de rapports administratif, 2015

* 19 Service de santé du secteur : Archives de rapports administratifs, 2015-2017

* 20 http//:wikipedia.decentralisation.wiki.net

* 21 http//:wikipedia.decentralisation.wki.net

* 22 Campus R. ; De la décentralisation territoriale en RDC, regard sur l'autonomie organique et socio-économique, Mémoire, UNIKIN, Droit privé, 2016, p43

* 23 RIVERO J. et WALINE J. ; Droit administratif, 18e éd. Dalloz, 2000, p312

* 24 MBARUSHIMAMA ; Etat d'avancement de la politique de la décentralisation de l'éducation en province de Kigali-ngali, Mémoire, Université de Rwanda, 2011, p17

* 25 MWANZO E. ; Notes du cours de finances et fiscalité, G3, ISDR-MBKA,2017-2018, p11, inédite

* 26 INADES FORMATION ; La décentralisation dans les ETD, Kinshasa, 2009, p39

* 27 INADS Formation, op.cit.p52

* 28Wikepedia, 2011

* 29 Terre comprise : Gestion des ressources naturelles, sd.

* 30 SIMANDA Camille, cité par Jean MONGONDO ; étude descriptive de l'exploitation des ressources naturelles et ses conséquences sur l'écosystème forestier, TFC ; ISDR/MBKA, 2016, p15, inédit

* 31 Terre comprise, op.cit. p4

* 32 SIMANDA Camille, op.cit., p10, inédit

* 33 Idem ; p.37

* 34 NGELINKOTO MPIA, Notes de cours d'économie d'environnement, L1, ISDR/MBKA, 2019, p18, inédit

* 35 INADES FORMATION ; Op.cit.p49

* 36 INADES Formation ; Op.cit., p60

* 37 INADES Formation ; p62

* 38 www.pièce_jutificative.cd

* 39 Service environnement du secteur de la Lua






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery