Résumé et mots clés
Notre étude rétrospective a porté sur un
échantillon de 75 enfants âgés de 0 à 59 mois qui
ont été hospitalisés pour la méningite
bactérienne au service de pédiatrie de l'HGR NDESHA-ETAT du
1er janvier 2019 au 31 décembre 2021 dans le but de
déterminer la fréquence de la méningite bactérienne
chez les enfants de 0 à 59 mois dans l'hôpital et la
période ci-haut cités.
Afin d'atteindre ce but, les objectifs ci-après ont
été fixés :
- Estimer la proportion de la MB chez les sujets de notre
étude ;
- Décrire leurs caractéristiques
sociodémographiques (âge, sexe);
- Décrire les caractéristiques
cliniques ;
- Décrire les caractéristiques para cliniques
usuelles ;
- La thérapeutique utilisée ;
- Déterminer l'évolution après la prise
en charge.
Pour collecter les données, nous avons utilisé
la méthode d'analyse documentaire couplée à la technique
d'analyse documentaire.
Ainsi, après l'analyse et interprétation de
données, nous avons constaté ce qui suit :
- La MB n'est pas endémique dans notre milieu vu la
fréquence globale de 6,7% ;
- Elle prédominait chez les sujets de 24 à 35
mois avec 43% ;
- Le sexe féminin était le plus touché
avec 56% ;
- La fièvre et les convulsions étaient les
manifestations les plus fréquentes avec 81% ;
- La ponction lombaire était réalisée
à 100% des cas ;
- Ceftriaxone et gentamicine étaient beaucoup
utilisées dans le traitement avec 56% ;
- 77% étaient guéris.
Mots clés : fréquence, méningite
bactérienne, enfant, hôpital.
Epigraphe
« Partout où elle frappe, la
méningite peut-être mortelle et débilitante ; elle se
développe rapidement, a des graves conséquences sur la
santé et l'économie et entraine des flambées
épidémiques dévastatrices »
(OMS, 2021).
Dédicace
A mon précieux Papa Symphorien MADILU :
dépourvu des mots avec lesquels t'exprimer mes sentiments de ce jour. Tu
es toujours à nos côtés, tu nous apprends le sens de la
dignité, de l'honneur ainsi que du respect. Tes prières et tes
bénédictions ne nous ont jamais fait défaut, y compris ton
soutien moral tant affectif que matériel. Je dois te remercier pour
toute ta confiance en moi depuis notre premièreséparation
jusqu'à présent, grand merci pour tout ce que tu as fait et pour
tout ce que tu comptes faire encore pour nous. Au nom de toute la famille, je
te dis encore merci, merci pour tout.
A ma précieuse Mère Anastasie MBUYI ; femme
courageuse, croyante, généreuse, source de ma vie. Tu nous as
toujours rassurés et réconfortés. Tes sacrifices pour tes
enfants feront de nous ce que tu souhaites, pardonne-moi pour tous les soucis,
angoisses et fatigues que je t'ai causés, puisse Dieu le
miséricordieux te bénir et te garder longtemps auprès de
nous.
Remerciements
A Dieu le tout puissant, mon Seigneur et Sauveur, toi qui as
permis que je voie ce beau jour, qui as dirigé mes pas et toi qui, dans
les bons que dans les mauvais moments as été toujours
présent, tu mérites d'être magnifié. Merci de
m'avoir donné la santé et les moyens nécessaires pour
réaliser ce travail.
ASSISTANT 2 Augustin TSHITADI BIDUAYA, mon directeur, je vous
remercie pour votre rigueur et votre participation dans la réalisation
de ce travail ;
Chef de Travaux Yves KAMUYAYA :
Sois assuré de ma profonde reconnaissance, de mon
respect et de ma sympathie ;
Grand frère Donatien KANYINDA :
Je n'oublierai jamais ton soutien indéfectible pour la
bonne marche de ce travail ;
Camarade Jacky MBUYI, il n'y a que moi et toi qui connaissons
ce que nous nous avons faits, sois remerciée de tout coeur ;
Mon Papa Symphorien MADILU et toute la famille : recevez
mes sincères remerciements. Que Dieu vous garde encore en bonne
santé à nos côtés ;
Tantine Bernadette TUMUTEKE :
Je n'oublierai jamais l'un de vos bons actes que je ne dois
pas ici citer. Longue vie à vous.
A mes ami(e)s que je ne peux citer de peur d'en oublier
mais je suis sûr qu'ils sauront se reconnaitre, merci de votre
soutien.
A toutes mes connaissances :
Je profite de cette occasion solennelle pour vous adresser mes
remerciements.
Merci aussi à tous ceux qui, de loin ou de
près, ont contribué au déroulement de ce travail et
à tous ceux que j'ai omis.
Mention spéciale
· A mon pays la RDC
· A la section des sciences infirmières
· A l'orientation de pédiatrie
· A toutes les victimes de la méningite en RDC et
à travers le monde.
Sigles et Abréviations
· ADH : Hormone anti diurétique
· CDC : Center of Disease control and
prevention
· CSRef : Centre de santé de
référence
· CHU : Clinique hospitalier universitaire
· Cm : Centimètre
· HGR : Hôpital général de
référence
· LCR : Liquide céphalorachidien
· MB : Méningite bactérienne
· Mm : Millimètre
· MSF : Médecins sans frontières
· PEV : Programme élargi de vaccination
· RDC : République démocratique du
Congo
· SNA : Système nerveux autonome
· SNC : Système nerveux central
· SNCS : Système nerveux
cérébrospinal
· SNP : Système nerveux
périphérique
· UNICEF : Fonds des nations unies pour l'enfance
· TTT : Traitement
· % : Pourcentage
· OMS : Organisation mondiale de la santé
Table des matières
Résumé et mots clés I
Epigraphe II
Dédicace III
Remerciements IV
Sigles et Abréviations VI
Table des matières VII
INTRODUCTION
1
I.ENNONCE DU PROBLEME
1
II.QUESTION DE RECHERCHE
4
III.BUT DE RECHERCHE
4
IV.OBJECTIFS SPECIFIQUES
4
V.CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
1.Choix
4
2.Intérêt
5
VI.DELIMITATION DU SUJET
5
VII.DOMAINE ET TYPE D'ETUDE
6
a.Domaine
6
b.Type
6
VIII.DIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
7
I.1. DEFINITION DES CONCEPTES CLES
7
I.1.1. Fréquence
7
I.1.2. Méningite
7
I.1.3. Bactérie
7
I.1.4. Enfant
7
I.1.5. Hôpital
7
I.2. RAPPEL SUR LE SYSTEME NERVEUX
8
a. Définition
8
b. Organisation générale du
système nerveux
8
1.SYSTEME NERVEUX CEREBROSPINAL
8
A.L'ENCEPHALE
8
A.1. Le cerveau :
9
A.2. Le cervelet
10
A.3. Le tronc cérébral
10
A.La moelle épinière
10
1.SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE
11
III. LES MENINGES ET LE LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN
12
III.1. LES MENINGES
12
III.2. LE LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN
13
III.2.1. Caractéristiques
13
III.2.2. Composition :
13
I.3. GENERALITES SUR LA MENINGITE BACTERIENNE
13
I.3.1. Définition
13
I.3.2. Epidémiologie
13
I.3.3. Causes
14
I.3.4. Mode de transmission
14
I.3.5. Physiopathologie
14
I.3.6. Symptomatologie
16
I.3.7. Diagnostic
17
A.PONCTION LOMBAIRE
17
B.ANALYSE DU LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN AU COURS
DE LA MENINGITE BACTERIENNE
18
I.3.8. Pronostic
18
I.3.9.COMPLICATIONS
19
I.3.10. Traitement
19
A. Mesures simples
19
B. Vaccination
19
C.Antibiotiques
19
I.4. ETUDES ANTERIEURES
21
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
23
2.1.DESCRIPTION DU TERRAIN D'ETUDE
23
2.1.1.Historique
23
2.1.2.Situation géographique
23
2.2.SITUATION SANITAIRE
24
2.3.POPULATION CIBLE ET ECHANTILLONNAGE
24
2.3.1.Population cible
24
2.3.2.Echantillonnage et taille de
l'échantillon
24
2.3.3.Critères d'inclusion et d'exclusion
25
2.4.Méthodes et techniques
25
2.4.1.Méthode
25
2.4.2.Technique
25
2.5.INSTRUMENT DE COLLECTE DE DONNEES
25
2.6.DEROULEMENT DE L'ETUDE
25
2.6.1.Démarche préliminaire
25
2.6.2.Démarche proprement dite
26
2.7.PLAN D'ANALYSE DE DONNEES
26
2.8.CONSIDERATION ETHIQUE
26
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET
DISCUSSION
27
3.1.PRESENTATION DES RESULTATS
27
3.2.DISCUSSION
31
3.2.1.Années d'étude
31
3.2.2.Tranche d'âge
31
3.2.3. Le sexe
31
3.2.4.Manifestations cliniques
32
3.2.5.Examen para clinique
32
3.2.6.Le traitement
32
3.2.7.L'évolution
33
CONCLUSION
34
SUGGESTIONS
35
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
36
INTRODUCTION
I.
ENNONCE DU PROBLEME
La méningite est une maladie très grave, dont le
taux de létalité est élevé et qui entraine des
graves séquelles. Elle reste un réel problème de
santé chez l'enfant, à l'échelle mondiale en raison de son
incidence, sa morbidité et sa mortalité. Environ 500.000 cas de
méningite sévissent annuellement dans le monde selon les
estimations de l'OMS (OMS, 2021).
Les méningites aiguës les plus fréquentes
sont d'étiologie virale et sont bénignes pour la plupart des
enfants, les méningites bactériennes bien qu'elles soient rares,
sont des urgences vitales extrêmes qui imposent un diagnostic et un
traitement immédiat (Stahl JP, 2012).
Dans les pays industrialisés, on note une incidence des
méningites bactériennes de 2,5 à 10 pour 100.000
habitants. Alors qu'elle est 10 fois plus élevée dans les pays en
développement. Les 2/3 de ces méningites surviennent chez les
enfants de moins de 5 ans. (LABREZE I, 2008).
En Amérique du Nord, on compte 2,5 à 3,5 cas de
méningite pour 100.000 habitants (Boucher F., 2005).
D'après l'institut national de veille sanitaire de
France (INVS, 2006), l'incidence des méningites bactériennes
aiguës communautaires était de 2,23 sur 100.000 habitant et chez
l'enfant, l'incidence était plus élevée que chez l'adulte
en 2002 : 44 sur 100.000 habitants pour les moins de 12 mois et 6,9 sur
100.000 habitants entre 1 et 4 ans (ABOUCAYA D.2009).
La méningite est une maladie qui, sous forme
épidémique, affecte fortement l'Afrique depuis le
19ème siècle. Les épidémies touchent
environ 14 pays d'Afrique subsaharienne regroupés au sein de la
« ceinture méningitique africaine ». La maladie
constitue, en Afrique une menace pour la santé publique. Durant la
période 1993-2012, près d'un million de cas
présumés ont été notifiés, dont 100.000
décès estimés (OMS, 2013).
Les enfants victimes d'attaque méningitique meurent
dans 2 à 15% des cas et 10 à 15% des survivants présentent
diverses séquelles (Des Portes, 2009). De ce fait, le
traitement rapide est recommandé, surtout chez les enfants
(Maconochie et Baumer, 2008).
Au Maroc, les méningites constituent l'un des
principaux problèmes de santé publique dus aux maladies
transmissibles. Elles sévissent à l'état
endémo-sporadique avec émergence de temps à autres de
micro-foyers épidémiques de méningites
méningicocciques et virales. Le profil épidémiologique est
dominé par la méningite à méningocoque dont le
sérogroupe dominant est B. le taux de létalité reste
élevé et varie selon l'agent pathogène en cause, en
moyenne de 8 à 12% par an (ministère de la santé-Maroc,
2010).cette létalité est particulièrement
élevée chez les groupes vulnérables, dont les enfants de
moins de 5 ans chez qui les méningites aiguë étaient
responsables de 2,7% de causes de décès en 2014, contre 0,2% chez
la population générale (Ministère de la
santé-Maroc, 2015).
En 2007, les données de flambée de
méningites ont été publiées représentant 4
pays de l'Afrique dans la ceinture de méningite Africaine de la
manière ci-après : dans le Nord de l'Ouganda, 2961 cas dont
105 décès, dans le Sud du Soudan, 6946 cas dont 430
décès, au Burkina Faso, 4958 cas dont 432 décès et
la RDC, 730 cas et 84 décès (OMS et MSF,
2007).
D'après le centre national de surveillance des maladies
(NCDC, 2017), au Nigeria 13.420 cas suspects de méningites ont
été enregistrés dans 23 de ses Etats, causant 1.069
décès, soit un pourcentage de 8% des personnes infectées.
Dans le passé, des épidémies de
méningite sont déjà survenues dans plusieurs provinces de
la RDC. En 2009, une épidémie avait fait 15 morts sur 214 cas.
(UNICEF, 2015), une autre dans la province de Tshopo, dans le
Nord-Est du pays, où 261 cas suspects et 129 décès
(Létalité de 50%), (OMS, 2021).
La méningite bactérienne chez les enfants de
moins de 5 ans occupe une place importante dans la littérature. Mais
tout au long de nos recherches, nous nous sommes rendu compte qu'il y existe
très peu de travaux consacrés à cette pathologie. Au
Kasaï central et précisément à Kananga où
aucune publication sur ce sujet n'a été publiée
jusqu'à ce jour à part les 770 cas qui ont été
suspectés dans les 4 zones de santé (TSHIKULA, LUBONDAYI,
BUNKONDE ET DIBAYA) en 2014 par les médecins sans frontière
(MSF, 2015).
Hormis les épidémies, l'haémophilus
influenzae est l'agent le plus fréquent des méningites de
l'enfant avant son 5ème anniversaire (20 à 40%), le
pneumocoque prédomine chez les nourrissons et chez les personnes
âgées (15 à 30%) et le méningocoque atteint tous
les âges (20 à 50%) les autres bactéries ne
représentent que 20 à 30% des isolements (E. Varon,
2009).
Malgré les progrès de la réanimation et
le développement des nouveaux antibiotiques, les méningites
bactériennes s'associent à une forte morbi-mortalité et se
classent parmi les dix (10) premières causes de décès
d'origine infectieuse (Van de beek, 2005).
I.
QUESTION DE RECHERCHE
Vu ce qui précède, nous nous posons la question
de recherche ci-après :
- Quelle est la fréquence de la méningite
bactérienne chez les enfants de 0 à 59 mois à
l'hôpital général de référence de NDESHA de
2019-2021 ?
II. BUT DE RECHERCHE
Le présent travail a pour but de déterminer la
fréquence de la méningite bactérienne chez les enfants de
0 à 59 mois à l'hôpital général de
référence de NDESHA de 2019-2021.
III. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Afin d'atteindre ce but, les objectifs spécifiques
ci-après ont été fixés :
- Estimer la proportion de la MB chez les sujets de notre
étude ;
- Décrire leurs caractéristiques
sociodémographiques (âge, sexe);
- Décrire les caractéristiques
cliniques ;
- Décrire les caractéristiques para cliniques
usuelles ;
- La thérapeutique utilisée ;
- Déterminer l'évolution après la prise
en charge.
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1.
Choix
Le choix de mener cette étude n'est pas ni du hasard ni
de l'influence des autres.
Cependant, dans nos milieux, et lors de nos stages
professionnels en soins infirmiers dans différentes structures, nous
avons fait face à des cas de méningite bactérienne qui
n'étaient pas nombreux mais des complications liées à
cette pathologie laissaient à désirer chez les enfants
survivants, il y en a qui restaient sourds, d'autres infirmes et certains
devenaient inutiles dans la société parce qu'ils ne savaient pas
comment s'exprimer. Tous ces éléments justifient le choix de
notre étude.
2.
Intérêt
Cette présente étude a un triple
intérêt :
- Pour nous-même : elle nous permet d'approfondir
nos connaissances théoriques en matière de la méningite
bactérienne ;
- Pour les autres chercheurs : elle sera un outil de
référence pour des études similaires
- Pour les cliniciens : elle servira d'un guide pratique
de prise en charge de la méningite bactérienne.
V.
DELIMITATION DU SUJET
Pour être précis, notre étude se limite
dans le temps et dans l'espace :
- Sur le plan spatial : elle s'effectue à l'HGR
NDESHA, se trouvant dans la zone de santé de NDESHA, ville de Kananga,
province du Kasaï central en RDC ;
- Sur le plan temporel : elle couvre une période
de 3 ans allant de 2019 à 2021.
VI. DOMAINE ET TYPE D'ETUDE
a.
Domaine
Notre étude s'inscrit dans le domaine de la
santé publique, l'accent étant mis sur la méningite
bactérienne chez les enfants de 0 à 59 mois.
b.
Type
Notre étude est descriptive du type rétrospectif
et basée sur l'analyse documentaire.
VII. DIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail sans compter l'introduction et la
conclusion, il est divisé en 3 chapitres ci-après :
- Chapitre 1er : revue de la
littérature
- Chapitre 2ème : méthodologie
de la recherche ;
- Chapitre 3ème : présentation
de résultats et discussion.
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. DEFINITION DES CONCEPTES CLES
I.1.1. Fréquence
C'est le nombre de fois qu'un phénomène a
été ou est observé pendant une unité de temps
(BOPE M., 2019).
I.1.2. Méningite
C'est une inflammation des différentes couches
tissulaires qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière
(méninges) et de l'espace contenant un liquide situé entre les
méninges (espace sous-arachnoïdien) (John E.,
2020).
I.1.3. Bactérie
C'est un micro-organisme unicellulaire et autonome de forme
arrondie, cylindrique, spirale ou polymorphe (MPINDA P.,
2020).
I.1.4. Enfant
C'est un être humain dont l'âge varie de la
naissance à moins de 18 ans (OMS, 2021).
I.1.5. Hôpital
C'est un établissement publique ou privé
où sont effectués les soins médicaux ou chirurgicaux, et
ainsi que les accouchements (NGOLELA I., 2016).
I.2. RAPPEL SUR LE SYSTEME NERVEUX
a. Définition
Le système nerveux est un système biologique
responsable de la coordination des actions avec l'environnement
extérieur et de la communication rapide entre les différentes
parties du corps. (J.J Matras et all, 2000).
b. Organisation générale du système
nerveux
SNC : a) Encéphale
b) Moelle épinière
Cerveau
Cervelet
Tronc cérébral
Mésencéphale
Bulbe rachidien
Pont de varole
Substance réticulée
1) SNCS
SNP
Nerfs crâniens
Nerfs rachidiens
SNP
S.N Sympathique
S.N Para sympathique
2) SNP (SNA, SN involontaire ou SN de vie de relation)
Légende :
- SNCS : Système nerveux
cérébrospinal
- SNC : Système nerveux central
- SNP : Système nerveux
périphérique
- SNA : Système nerveux autonome (Farish,
1993).
1.
SYSTEME NERVEUX CEREBROSPINAL
A.
L'ENCEPHALE
C'est une grosse mesure ovoïde contenue à
l'intérieur de la boite crânienne pesant 1400g soit à peu
près 2% du poids corporel alors qu'il consomme 20% de l'oxygène
totale de l'organisme.
Il comprend 3 structures :
- Cerveau ;
- Cervelet ;
- Tronc cérébral (KABUAMBA G.,
2019).
A.1. Le cerveau :
Situé au-dessus du tronc cérébral et il
comprend : le diencéphale (thalamus, hypothalamus et hypophyse) et
les 2 hémisphères cérébraux, attachés sur
les côtés du diencéphale qui les recouvre et les masque.
A l'intérieur du cerveau existent des cavités
(contenant de liquide cérébro-spinal) et les 4 ventricules
cérébraux (KABUAMBA G., op cit).
Ú PRINCIPALES FONCTIONS
Elles sont secondaires ou lobes :
· Lobe frontal
- La motricité volontaire ;
- Programmation motrice ;
- Le langage ;
- La planification ;
- L'organisation intellectuelle ;
- Convenance sociale ;
- Le comportement.
· Lobe pariétal
- La sensibilité ;
- Le langage.
· Lobe temporal
- L'audition ;
- Le langage ;
- La mémoire.
· Lobe occipital
- La vision (FARISH, op cit).
A.2. Le cervelet
Il est situé sous le cerveau, en arrière du
tronc cérébral. Il est attaché au tronc
cérébral par les pédoncules cérébelleux.
Il est formé par une proportion médiane impaire,
le vermis et de 2 parties latérales, les lobes latéraux,
situés de part et d'autre de vermis.
Il joue un rôle d'équilibreur et de
contrôleur de l'activité cérébrale,
c'est-à-dire, il dose, coordonne et discipline les ordres moteurs
donnés par le cerveau. Ainsi donc, le dérèglement du
cervelet va entrainer de l'hypermétrie, de l'ataxie et un
déséquilibre du corps (KABUAMBA G., op cit).
A.3. Le tronc cérébral
C'est la partie du SNC située entre la moelle et le
cerveau et à laquelle est annexé le cervelet.
Il comprend :
- Le bulbe rachidien ;
- La protubérance annulaire ou pont de
varole ;
- Mésencéphale ;
- Substance réticulée.
Il forme une sorte de tige qui soutient le cerveau par sa base
et se prolonge en bas par la moelle épinière (Farish, op
cit).
A.
La moelle épinière
Elle va de la vertèbre cervicale jusqu'à la
2ème vertèbre lombaire ; car après L2 il
n'y a pas de moelle épinière, la pointe de la moelle
épinière s'appelle la queue de cheval.
Elle est logée dans le canal formé par les
vertèbres qui est le canal rachidien. Elle se prolonge vers le bas du
bulbe rachidien à partir du trou occipital.
C'est un long cordon d'environ 1cm de diamètre contenu
dans le canal rachidien formé par la superposition des vertèbres
et sa longueur est de 45cm (Farish, op cit).
Ú ROLES
La moelle épinière a un double
rôle :
- Un centre de reflexe c'est-à-dire, la moelle joue le
rôle dans les réponses automatiques ;
- Un organe conducteur c'est-à-dire, elle conduit les
influx sensitifs de la périphérie après analyse au niveau
du cerveau (Matthieu S., 2009).
1.
SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE
Il est constitué de 12 paires de nerfs crâniens
et les nerfs rachidiens qui sortent du névraxe où ils
pénètrent par leur ramification dans les différentes
parties du corps. C'est ce qu'on appelle « plexus » ou
« tronc ».
Les 12 paires de nerfs du SNP sont :
· Nerfs olfactifs ;
· Nerfs optiques ;
· Nerfs moteurs oculaires communs ;
· Nerfs pathétiques ;
· Nerfs trijumeaux ;
· Nerfs moteurs oculaires externes ;
· Nerfs facial ;
· Nerf auditif ;
· Nerf glosso-pharyngien ;
· Nerfs pneumogastrique ;
· Nerfs spinal ;
· Nerfs grand hypoglosse (Farish, op
cit).
Ú SYSTEME NERVEUX AUTOMATIQUE
Constitué de 2 systèmes dont:
- Sympathique et parasympathique.
Ils agissent en périphérie par des
médiateurs magiques qui sont:
o Noradrénaline pour le SN sympathique ; qui est
libérée au niveau de fibre du post_ganglionaire ;
o Acétylecholine pour le système
parasympathique, elle agit sur les fibres préganglionaires
(Farish. op cit).
III. LES MENINGES ET LE LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN
III.1. LES MENINGES
Sont des enveloppes qui entourent complétement le
système nerveux (KABUAMBA G. op cit).
Pour la bonne compréhension, la classification de
méninge se fait en 3 parties :
1. Méninge dure ou dure-mère : est une
épaisse membrane fibreuse de 2mm très solide qui tapisse toutes
les parois osseuses auxquelles elle adhère.
2. Méninge molle ou leptoméninge : elle est
faite de 2 minces feuillets qui sont :
- La pie-mère qui est au contact même du
cerveau ;
- L'arachnoïde qui est plus superficielle.
Les espaces compris entre ces 2 feuillets « espaces
sous-arachnoïdiens » sont remplis du LCR de la boite
crânienne jusqu'au canal rachidien (Farish, op cit).
III.2. LE LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN
Il circule d'une manière centrafigée et il est
sécrété par les plexus choroïdes, il occupe l'espace
sous-arachnoïdien.
Il est résorbé au niveau de lacs sanguins de la
dure-mère (Sinus veineux) par des granulations de
PACIONI(KABUAMBA G., op cit).
III.2.1. Caractéristiques
- Quantité : environ 150mm et peut aller à
170mm ;
- Aspect ; clair, transparent.
III.2.2. Composition :
- L'eau ;
- Sel ou chlorure de sodium ;
- Protéine : albumine ;
- Carbonate : alcalin (Farish, op
cit)
I.3. GENERALITES SUR LA MENINGITE BACTERIENNE
I.3.1. Définition
La méningite bactérienne est une inflammation
aiguë ou chronique des méninges et des espaces
sous-arachnoïdiens due au développement dans l'organisme d'une
bactérie endocellulaire généralement saprophyte du
rhinopharynx de l'homme (V. Fattorusso, 2000).
I.3.2. Epidémiologie
L'incidence la plus élevée des méningites
purulentes est retrouvée chez l'enfant âgé de moins de 2
ans (MUJINGA N., 2016).
I.3.3. Causes
I.3.3.1. Chez les enfants de moins de3 mois
Les bactéries en cause de méningite chez
l'enfant de moins de 3 mois sont :
- Escherichia coli 20%
- Le bacille à gram- (Klebsiella, citrobacter Koseri)
10%
- Listeria 5%
- Streptococcus pneumoniae 6%
- Streptococcus agactae 45% (TSHIMANGA L.,
2022).
I.3.3.2. Chez les enfants de plus de 3 mois
La microbiologie de méningite chez les enfants de plus
de 3 mois est différente :
- Neisseria méningitidis
(méningocoque) ;
- Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) ;
- Haemophilus influenzae capsulé (TSHIMANGA,
op cit).
I.3.4. Mode de transmission
La transmission se fait de personne à personne par le
transfert des bactéries à partir des sécrétions
(nez, gorge), lors des contacts étroits : baisers,
éternuements, toux, embrasser, partage des tasses, brosses à
dents,... (Jackou-BOULAMA, al, 2005).
I.3.5. Physiopathologie
Les germes peuvent atteindre les méninges de plusieurs
manières : soit spontanément par la circulation sanguine ou
par continuité directe, par exemple lorsqu'il existe une communication
entre les méninges et les fosses nasales ; soit secondairement par
un traumatisme crânien ou d'un acte de neurochirurgie. Le plus souvent,
une méningite est hématogène, secondairement au passage
dans le sang d'un germe présent au niveau des muqueuses. Lorsqu'il
s'agit d'une bactérie, une telle invasion est souvent facilitée
par une infection virale qui altère la barrière muqueuse
physiologique.
Une fois dans la circulation, cette bactérie
pénètre l'espace sous arachnoïdien en franchissant un point
de faiblesse de la barrière hémato-encéphalique par
exemple au niveau de plexus choroïde.
Ainsi, une méningite survient chez ¼ des
nouveau-nés atteints de septicémie à streptocoque B.
lorsque la contamination des méninges est directe, elle peut être
liée à la présence d'un dispositif à demeure,
à une fracture du crâne ou à une infection des voies
aériennes supérieures avec formation d'un chenal vers l'espace
sous-arachnoïdien ; rarement, une pathologie congénitale de la
dure-mère est en cause (Saez-Liorens X ; all,
2003).
L'inflammation diffuse de l'espace sous arachnoïdien au
cours d'une méningite n'est pas directement lié à
l'existence d'une infection, mais plutôt à la présence
d'une réponse immunitaire à la suite de cette infection.
Lorsque les cellules immunitaires du SNC (astrocytes et
microglocyte) détectent des molécules caractéristiques des
bactéries, ils sécrètent une quantité importante de
cytokines, médiateurs qui recrutent d'autres cellules pour participer
à la réponse immunitaire. La perméabilité de la
barrière hémato-encéphalique est augmentée,
provoquant un oedème cérébral dit
« vasogénique (augmentation de volume du cerveau liée
au passage d'un liquide provenant de vaisseaux sanguins). De nombreux
leucocytes envahissent le liquide céphalorachidien, menant à une
réaction inflammatoire des méninges et à un oedème
interstitiel. L'inflammation touche également les parois des vaisseaux,
ce qui diminue la circulation sanguine et provoque un oedème dit
« cytotoxique ». cet oedème, issu de 3
mécanismes de formation différents, aboutit à une
augmentation de la pression intracrânienne, ceci, avec la diminution de
pression artérielle souvent associée, conduit à une
diminution de la vascularisation du cerveau, et les neurones privés
d'oxygène meurent par apoptose. (Saez-Liorens X, op
cit).
I.3.6. Symptomatologie
La clinique est très différente selon
l'âge du patient : plus l'enfant est grand, plus les signes
méningés décrits chez l'adulte sont visibles.
I.3.6.1. Chez les nourrissons
La raideur de nuque n'est pas objectivement détectable,
le nourrisson est très fébrile, il est irritable (la teinture
grise, pâle avec somnolence), refus de boire ou de téter et
vomissement.
Cliniquement, la fontanelle antérieure est
bombée avec rejet de la tête en arrière, une hypotonie
axiale peut être présente (TSHIMANGA L., op
cit).
I.3.6.2. Chez les grands enfants
Les signes méningés peuvent malgré tout
manquer. Cependant, il existe des tests cliniques pour diagnostiquer une
méningite ;
- Raideur de la nuque (parfois absente au
début) ;
- Signes de BRUDZINSKI : qui signifient une flexion
rapide de la nuque provoquant une flexion brutale du genou ;
- Signes de KERNIG : les cliniciens remarquent une
raideur de la nuque lorsqu'ils tentent une extension de la jambe vers la
cuisse.
- A côté de ces signes, les symptômes
ci-dessous peuvent être présents chez le plus grand enfant :
la fièvre, céphalées, vomissement, photophobie,
hyperacousie, des convulsions, le coma, (TSHIMANGA L., op
cit).
I.3.7. Diagnostic
I.3.7.1. Biologie sanguine et imagerie
Une ponction veineuse est effectuée afin de rechercher
les marqueurs d'inflammation (Elévation de la CRP, Hyperleucocytose) et
d'effectuer une hémoculture (TUNKEL AR, al. 2004).
L'examen complémentaire essentiel à
l'identification d'une méningite est l'analyse du liquide
céphalorachidien obtenu par ponction lombaire. (Straus SE, al,
2006).
A. PONCTION LOMBAIRE
C'est un geste médical permettant
unprélèvement de liquide cérébrospinal. Le patient
positionné soit en décubitus latéral, soit en position
assise, rachis en flexion. Une aiguille adéquate est
insérée après avoir effectué une anesthésie
locale. Ce geste permet de mesurer la pression d'ouverture de l'espace sous
arachnoïdien, en utilisant un manomètre dès que l'aiguille
est en place. Sa valeur est normalement comprise entre 6 et 18cm d'eau
(STRAUS SE, op cit).
Elle est habituellement élevée en cas de
méningite bactérienne (Chaudhuri A, 2008).
B. ANALYSE DU LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN AU COURS DE LA
MENINGITE BACTERIENNE
Type de méningite
|
Glucorachie
|
protéinorachie
|
Formule
|
Bactérienne aiguë
|
Basse
|
Elevée
|
Neutrophile souvent <300/mm3
|
L'échantillon de liquide céphalorachidien est
analysé au laboratoire afin de déterminer la numération de
cellules (GR, GB), la protéinorachie et la glucorachie. Une coloration
de gram est également effectuée afin de mettre en évidence
une bactérie, présente à l'examen direct dans 60% des cas
seulement, moins souvent en cas d'antibiothérapie préalable (20%)
ou lorsque listéria est en cause. La culture a une sensibilité
plus élevée, de l'ordre de 75%, mais ce résultat peut
demander jusqu'à 48h de délai (TUNKEL AR ; op
cit).
Le diagnostic de méningite peut être porté
après la mort lorsqu'une autopsie est réalisée, montrant
une inflammation de la pie-mère et de l'arachnoïde avec des
neutrophiles pouvant gagner le système nerveux central à l'aide
de nerfs ou les vaisseaux méningés, parfois entourés de
pus (Warrell DA, al, 2003).
I.3.7.2. Diagnostic différentiel
· Paludisme grave forme neurologique
· Encéphalite,...(MUJINGA N., op
cit)
I.3.8. Pronostic
Non traitée, la méningite bactérienne est
presque toujours fatale. La mortalité d'une méningite
bactérienne, lorsqu'elle est traitée dépend de l'âge
avec une mortalité estimée de 20 à 30% chez les
nouveau-nés, 2% chez les plus grands (Saez-Liorens X.,op
cit).
Le risque de décès dépend d'autres
facteurs tels que le germe en cause et le temps nécessaire pour
l'éliminer du LCR (Richardien, op cit).
I.3.9.COMPLICATIONS
Chez l'enfant, les séquelles potentielles,
résultant d'une lésion du système nerveux, sont
nombreuses : surdité, épilepsie, trouble de l'apprentissage
ou du comportement, ou déficit intellectuel. Elles sont relevées
chez 15% des survivants. Certaines atteintes auditives sont
irréversibles (Richardson MP, al, 1997).
I.3.10. Traitement
I.3.10.1. Traitement préventif
A.
Mesures simples
- L'évitement du contact rapproché ;
- Lavage des mains (CDC, 2009).
B. Vaccination
Depuis les années 1980, de nombreux pays appliquent
chez les enfants un programme de vaccination systématique contre
Haémophilus influenzae type B, permettant de pratiquement
éliminer la méningite à hémophilus chez les enfants
concernés. (Ségal S, al. 2004).
C.Antibiotiques
L'antibioprophylaxie est utilisée en traitement
préventif. Dans le cas de la méningite à
méningocoque, pour les sujets en contact proche d'un cas, un traitement
par rifampicine, ciprofloxacine ou ceftriaxone peut réduire le risque de
développer la maladie à court terme (A. Zalmanovici T.,
2011).
I.3.10.2. Traitement curatif
Ø Antibiothérapie
Traitement probabiliste (en fonction de l'âge, des
signes de gravité et de l'examen directe de LCR), urgent, par voie
veineuse, à doses méningées fait d'un antibiotique qui
traverse la barrière méningée.
§ Si suspicion méningocoque : claforan
(200mg/kg en 4prises) ou rocephine (75mg/kg en une prise) ;
§ Suspicion pneumocoque : claforan (300mg/kg en 4
prises) ou rocephine (100mg/kg en 1 prise) si sensibilité
diminuée du pneumocoque.
§ Suspicion Haemophilus influenzae : claforan
(200mg/kg en 4 prises pendant 7 jours) ou rocephine (75mg/kg en 1 prise).
Ø Corticothérapie
Si confirmation pneumocoque ou Haemophilus avant ou
concomitamment à l'antibiothérapie. Soludecadron 0.15mg/kg, en 6
heures
Ø Traitement associé
· Antipyrétique et antalgique :
paracétamol 15mg/kg, toutes les 4 heures ;
· Benzodiazépine : diazépam 0,5mg/Kg
en intra rectal ou 0,3mg/kg dilué en IV de 10 minutes si convulsions
· Sérum glucosé 5% avec électrolyte
en l'absence de la sécrétion d'ADH (MUJINGA N., op
cit).
I.4. ETUDES ANTERIEURES
1. MUAMBA ODON KABWE (2009) a mené une
étude intitulée « Fréquence et prise en charge
de la méningite bactérienne à l'hôpital provincial
de référence Jason SENDWE » dans les buts de
déterminer la fréquence de la méningite bactérienne
et évaluer la prise en charge de cette pathologie à
l'hôpital provincial de référence de Jason SENDWE à
LUBUMBASHI. Pour réaliser son travail, il avait fait recours à la
méthode d'enquête descriptive transversale à visée
retro-prospective avec comme technique : l'analyse documentaire,
l'observation et l'interview sur un échantillon de 65 cas sur 5250
malades âgés de 0 à 59 mois.
Après l'analyse et interprétation de
données, il avait obtenu les résultats ci-après : sur
la fréquence totale de 1,23%, 83,1% de cas étaient de la tranche
d'âge de 0-11 mois, 53,8% étaient de sexe féminin.
2. M. Ismaila M BERTHE (2020)a mené
une étude intitulée « Etude
épidémiologique clinique bactériologique et
thérapeutique des méningites bactériennes chez les enfants
de 0-15ans dans le Centre de Santé de Référence et MSF de
KOUTIALA » le but de son étude était de
déterminer les aspects épidémiocliniques de la
méningite bactérienne chez les enfants de 0 à 15ans
hospitalisés au service de pédiatrie du Centre de santé de
référence et médecin sans frontière de KOUTIALA
au Mali. Pour collecter les données, il avait utilisé la
méthode d'analyse documentaire, sur un échantillon de 51 cas de
méningite bactérienne sur 12441 patients hospitalisés dans
le service de pédiatrie du centre de santé de
référence KOUTIALA.
Ainsi, après l'analyse et l'interprétation de
données, il avait obtenu les résultats ci-après : la
fréquence totale était de 0,40% ; 84,3% de cas
étaient de la tranche d'âge de 0 à 5 ans ; 59%
étaient de sexe masculin ; 100% de patients présentaient la
fièvre ; 76,5% de cas avaient un statut vaccinal inconnu ; 58%
présentaient des convulsions.
3. MUSUWA MULUMBA (2019) a mené une
étude intitulée « fréquence de la
méningite chez les enfants de 0 à 5 ans à l'hôpital
général de référence NDESHA ETAT » le but
de son étude était de déterminer la fréquence de la
méningite chez les enfants de 0 à 5ans hospitalisés dans
le service de pédiatrie de l'hôpital général de
référence NDESHA ETAT dans la zone de santé de NDESHA
à Kananga.
Pour collecter les données, il avait utilisé la
méthode d'enquête descriptive avec comme technique :
l'analyse documentaire sur un échantillon de 86 cas sur 282 enfants de 0
à 5ans admis.
Après l'analyse et interprétation de
données, il avait obtenu les résultats ci-après : sur
la fréquence de 30,4% ; la tranche d'âge de 0 à 9
mois était la plus touchée avec 24,4%, 53,4% étaient de
sexe féminin et 21% de cas présentaient des
céphalées.
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
2.1. DESCRIPTION DU
TERRAIN D'ETUDE
2.1.1. Historique
Notre cadre de recherche n'a pas été directement
hôpital général de référence.
Ç'a commencé par être un dispensaire
fondé en 1954 et construit en 1960 puis occupé 10 ans plus tard
par la Croix-Rouge de la république démocratique du Congo.
En 1965, il fut récupéré par l'inspection
provinciale de la santé de Kananga et MUTSHIPAYI BADIBANGA fut le
premier médecin consultant dans ce dispensaire avec une équipe
d'infirmiers.
Ce dispensaire dévient centre de santé Ndesha en
1985-1986 grâce aux efforts du médecin cité ci-haut.
De 1986 à 2015, des organismes ont eu à
financer cette institution sanitaire en matériels qu'en produits
pharmaceutiques et IMA fut l'organisme qui a beaucoup financé afin que
ce centre devienne un hôpital, aujourd'hui hôpital
général de référence Ndesha.
2.1.2. Situation géographique
L'hôpital général de
référence Ndesha est situé en république
Démocratique du Congo, province du Kasaï central, ville de Kananga,
commune de Ndesha, au numéro 7 de l'avenue Kamuandu, quartier
TSHIBANDABANDA.
Il est limité :
· Au Nord par l'institut normal Basangile et le centre de
santé CASOP ;
· Au Sud par l'hôtel KEMPE ;
· A l'Est par la commune de Ndesha et l'église
protestante ;
· A l'Ouest par l'école affaire sociale.
2.2. SITUATION
SANITAIRE
L'HGR Ndesha organise les services ci-après :
§ La maternité ;
§ La médecine interne (hommes et femmes) ;
§ La pédiatrie ;
§ Les urgences ;
§ La chirurgie ;
§ Le laboratoire.
2.3. POPULATION
CIBLE ET ECHANTILLONNAGE
2.3.1. Population cible
Notre population cible est constituée de tous les
enfants dont l'âge varie de 0 à 59 mois souffrant de n'importe
quelle pathologie et ayant consulté l'HGR Ndesha pendant notre
période d'étude allant de 2019 à 2021,dont le nombre
s'élève à 1.112 enfants.
2.3.2. Echantillonnage et taille de l'échantillon
Nous avons utilisé le procédé
d'échantillonnage non probabiliste par le choix de convenance
constitué de tous les dossiers médicaux des enfants
âgés de 0 à 59 mois qui ont souffert de la méningite
bactérienne pendant notre période d'étude dont le nombre
s'élève à 75 cas.
2.3.3. Critères d'inclusion et d'exclusion
2.3.3.1. Critères d'inclusion
- Etre âgé de 0 à 59 mois ;
- Avoir un dossier médical d'HGR Ndesha;
- Etre hospitalisé ou reçu pendant notre
période d'étude et être traité de MB.
2.3.3.2. Critères d'exclusion
· Un dossier médical dont l'âge est
supérieur à 59 mois ;
· Un dossier médical de 0 à 59 mois ayant
consulté pour d'autres pathologies.
2.4.
Méthodes et techniques
2.4.1. Méthode
Concernant notre étude, nous avons utilisé la
méthode d'analyse documentaire qui consiste à fouiller les fiches
et les registres des patients selon notre période d'étude allant
de 2019 à 2021.
2.4.2. Technique
La technique utilisée dans notre étude est
l'analyse documentaire, qui nous a permis de lire des archives afin de
collecter les données fiables.
2.5. INSTRUMENT DE
COLLECTE DE DONNEES
La grille d'enregistrement de collecte de données nous
a servi pour la collecte de données.
2.6. DEROULEMENT DE
L'ETUDE
2.6.1. Démarche préliminaire
Avant de commencer notre recherche, nous avons eu d'abord la
recommandation de recherche livrée par le secrétariat
général académique de l'ISTM Kananga.
C'est grâce à cette lettre que nous sommes
parvenu à descendre sur terrain de recherche qui est l'hôpital
général de référence Ndesha.
2.6.2. Démarche proprement dite
Après avoir présenté l'attestation au
directeur de nursing de cet hôpital, nous avons eu l'autorisation de
parcourir toutes les fiches, les registres de malades afin d'avoir le nombre
exacte de patients ayant souffert de la méningite bactérienne
pendant la période de 2019-2021 dans le service de pédiatrie de
l'HGR NDESHA.
2.7. PLAN D'ANALYSE
DE DONNEES
Les données ont été saisies et ont subi
l'analyse statistique descriptive. Pour les insérer dans le tableau,
nous avons utilisé la technique de calcul, de pourcentage avec la
formule ci-après :
Légende :
- %= pourcentage
- ni= effectif de l'échantillon
- N= nombre total de sujets.
2.8. CONSIDERATION
ETHIQUE
Pendant notre étude, nous avons été tenus
à respecter certains principes éthiques, entre autre :
- Le respect à l'anonymat et
- La confidentialité de résultats recueillis.
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET
DISCUSSION
3.1. PRESENTATION
DES RESULTATS
· Fréquence de la MB
Tableau n°1 : Répartition des cas selon les
années d'étude
Années
|
Nombre des patients
|
Fréquence
|
%
|
2019
|
420
|
35
|
8,3
|
2020
|
370
|
22
|
5,9
|
2021
|
322
|
18
|
5,5
|
Total
|
1.112
|
75
|
6,7
|
Ce tableau révèle que la fréquence de la
MB est de 6,7% pour les années d'étude.
Tableau n°2 : Répartition des patients selon
les tranches
d'âge
Tranche d'âge en mois
|
Fréquence
|
%
|
0-11
|
2
|
2
|
12-23
|
14
|
19
|
24-35
|
32
|
43
|
36-39
|
12
|
16
|
40 et plus
|
15
|
20
|
Total
|
75
|
100
|
Ce tableau stipule que 43% des cas sont de la tranche
d'âge de 24-35mois.
Tableau n°3 : Répartition des patients selon
le sexe
Sexe
|
Fréquence
|
%
|
Masculin
|
33
|
44
|
Féminin
|
42
|
56
|
Total
|
75
|
100
|
Nous avons constaté dans ce tableau que le sexe
féminin est le plus touché avec 56% de cas.
Tableau n°4 : Répartition des patients selon
les
manifestations cliniques
Manifestations cliniques
|
Fréquence
|
%
|
Fièvre +convulsions
|
61
|
81
|
Fièvre +fontanelle bombée
|
5
|
7
|
Convulsions + céphalées+ fièvre
|
4
|
5
|
Raideur de la nuque+ fièvre+ convulsions
|
5
|
7
|
Total
|
75
|
100
|
Ce tableau nous révèle que la fièvre et
les convulsions sont les manifestations cliniques ayant réalisé
un grand pourcentage soit 81%.
Tableau n°5 : Répartition des patients selon
les examens
de laboratoire
LCR
|
Fréquence
|
%
|
Positif
|
75
|
100
|
Négatif
|
0
|
0
|
Total
|
75
|
100
|
Ce tableau révèle que tous nos participants
(100%) avaient un germe dans leur LCR.
Tableau n°6 : Répartition des patients selon
le TTT
Traitement
|
Fréquence
|
%
|
Ceftriaxone+ para + dexa+ gentamicine+ Diazépam
|
42
|
56
|
Ampiciline + Gentamicine+ Para+ Diazepam
|
9
|
12
|
Ceftriaxone + Dexametazone
|
5
|
6,5
|
Ampicilline + Gentamicine+ Dexa
|
9
|
12
|
Dexa +Genta + Para + Ampi
|
5
|
6,5
|
Ceftriaxone + Dexa + Para + Diazepam
|
5
|
7
|
Total
|
75
|
100
|
Les résultats de ce tableau montrent que 56% de nos
enquêtés ont été pris en charge avec ceftriaxone +
paracétamol + Dexametazone+ Gentamicine + Diazépam.
Tableau n°7 : Répartition des patients selon
l'évolution
Evolution
|
Fréquence
|
%
|
Guérison
|
58
|
77
|
Décès
|
17
|
23
|
Total
|
75
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les patients sont
généralement sortis guéris avec 77% des cas.
3.2. DISCUSSION
3.2.1. Années d'étude
La méningite bactérienne reste un motif non
fréquent d'hospitalisation dans le service de pédiatrie de
l'hôpital général de référence NDESHA. Il est
noté dans le tableau 1 que notre étude avait trouvé une
fréquence de la méningite bactérienne de 6,7%
contrairement à une étude précédente menée
en 2020 par MUSUWA MULUMBA dans le même service qui avait trouvé
30,4%. Ce qui démontrerait une baisse de la fréquence
d'hospitalisation de cette maladie dans notre milieu.
3.2.2. Tranche d'âge
Nous avons trouvé dans le tableau 2 que la tranche
d'âge de 24 à 35 mois était la plus touchée avec
43% des cas.
Ces résultats ne concordent pas avec ceux de MUAMBA
Odon KABWE (2009) dans son étude intitulée
« fréquence et prise en charge de la méningite
bactérienne à l'hôpital provincial de
référence Jason SENDWE » dans laquelle il avait
constaté que 83,1% des cas étaient de la tranche d'âge de 0
à 11mois.
3.2.3. Le sexe
Il est noté dans le tableau 3 que le sexe
féminin était le plus touché avec 56% des cas.
Contrairement à l'étude de YOUSSOUF KEITA (2008)
sur « Méningites bactériennes chez les enfants de 0
à 15 ans hospitalisés dans le service de pédiatrie du
CHU-Gabriel TOURE de janvier à décembre 2008 » dans
laquelle il avait trouvé une prédominance masculine avec 51,9%.
3.2.4. Manifestations cliniques
Les résultats du tableau 4 indiquent que 81% de cas
présentaient la fièvre et les convulsions.
Ces résultats ne rejoignent pas totalement ceux de M.
Ismaila M Berthe (2020) dans son étude intitulée «
Etude épidémiologique clinique, bactériologique et
thérapeutique des méningites bactériennes chez les enfants
de 0 à 15 ans dans le Centre de santé de référence
et MSF de KOUTIALA » où il avait constaté que 58% des
cas manifestaient des convulsions.
3.2.5. Examen para clinique
Nous avons trouvé dans le tableau 5 que 100% des cas
ont été soumis à la ponction lombaire.
Ces résultats marchent de pair avec ceux de YOUSSOUF
KEITA (2009) dans son étude intitulée «
méningites bactériennes chez les enfants de 0 à 15 ans
hospitalisés dans le service de pédiatrie du CHU-Gabriel TOURE de
janvier à Décembre 2008 » dans laquelle il avait
constaté que tous les participants (100%) avaient un germe dans leur
LCR.
3.2.6. Le traitement
Les résultats du tableau 5 indiquent que 56% de nos
enquêtés ont été traités avec ceftriaxone,
paracétamol+ dexametrazone+ gentamicine et diazepam.
Ces résultats hormis les accessoires, sont
inférieurs à ceux de DIARA F et al qui avaient utilisé
ceftriaxone+ Gentamicine dans 75,1% des cas.
3.2.7. L'évolution
Une grande majorité de nos enquêtés a
été guérie sans séquelle avec 77% des cas. Nos
résultats sont largement supérieur à ceux de GOITA (2005)
dans son étude intitulée « les méningites
purulentes de l'enfant : fréquence, aspect clinique,
étiologique, thérapeutique et évolutif à la
pédiatrie du CHU Gabriel TOURE thèse de Médecine Bamako,
2003.
CONCLUSION
Nous avons mené une étuderétrospective
sur un échantillon de 75 enfants de 0 à 59 mois qui ont
été hospitalisés pour la méningite
bactérienne au service de pédiatrie de l'HGR NDESHA du
1er janvier 2019 au 31 décembre 2021. Le but était de
déterminer la fréquence de la méningite bactérienne
chez les enfants de 0 à 59 mois dans l'hôpital et la
période ci-haut cités.
Afin d'atteindre ce but, les objectifs ci-après ont
été fixés :
- Estimer la proportion de la MB chez les sujets de notre
étude ;
- Décrire leurs caractéristiques
sociodémographiques (âge, sexe);
- Décrire les caractéristiques
cliniques ;
- Décrire les caractéristiques para cliniques
usuelles ;
- La thérapeutique utilisée ;
- Déterminer l'évolution après la prise
en charge.
Pour collecter les données, nous avons utilisé
la méthode d'analyse documentaire couplée à la technique
d'analyse documentaire.
Ainsi, après l'analyse et interprétation de
données, nous avons constaté ce qui suit :
- La MB n'est pas endémique dans notre milieu vu la
fréquence globale de 6,7% ;
- Elle prédominait chez les sujets de 24 à 35
mois avec 43% ;
- Le sexe féminin était le plus touché
avec 56% ;
- La fièvre et les convulsions étaient les
manifestations les plus fréquentes avec 81% ;
- La ponction lombaire était réalisée
à 100% des cas ;
- Ceftriaxone et gentamicine étaient beaucoup
utilisées dans le traitement avec 56% ;
- 77% étaient guéris.
SUGGESTIONS
Les résultats de cette étude nous amènent
à suggérer ce qui suit :
A. Aux autorités provinciales
- De dotation au laboratoire de l'HGR NDESHA des
matériels et réactifs qui lui permettront de confirmer
précocement les cas de méningites et rendre permanent
l'antibiogramme ;
- La poursuite de la vaccination selon le programme
élargi de vaccination.
B. Au personnel de santé
ü La sensibilisation de la population sur l'importance
des consultations précoces ;
ü La sensibilisation surtout des mamans afin d'amener
régulièrement leurs enfants à toutes les séances de
vaccination.
C. A la population du Kasaï central
ü La fréquentation régulière et la
vaccination correcte des enfants dans le cadre de PEV de routine ;
ü La consultation de la structure sanitaire devant tout
cas de la fièvre ainsi que des convulsions.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Aboucaya D. (2009) : Thèse ; la
méningite bactérienne aiguë communautaire :
enquête sur le savoir et les pratiques déclarées des
médecins généralistes ambulatoires de Seine-Et-Marne et de
paris.
A Zalmanovici Trestioreanu, (2011) "Antibiotics for preventing
meningococcal infections".
Boucher F, Chantal D. La méningite bactérienne
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