Annexe 3 : Les classifications descriptives des
réseaux hydrographiques
(Sébastien LE PAPE , « analyse et
quantification du réseau hydrographique ; Le réseau
hydrographique comme objet vectoriel », 1998, pp 8-11)
Dans ce chapitre, nous allons reprendre plus en détail
l'un des types de chenal fluviatile précédemment définis :
le chenal unique. Nous en énumérerons les différentes
formes rencontrées sur la planète, à travers des
classifications.
Le principal travail sur ce sujet est signé par Howard.
Il a établi une classification descriptive des différentes formes
de réseau hydrographique. Cette classification est fondée sur
l'aspect géométrique (en plan : ce que nous étudions)
à laquelle correspond un nom d'identification. D'autres travaux ont
été entrepris pour essayer de classifier les réseaux
hydrographiques selon d'autres critères.
2.2.1. La classification descriptive de Howard
Howard n'est pas le précurseur en matière de
classification, mais ses travaux sont cités comme étant
remarquables, détaillés et abondamment repris3.
L'énumération que propose Howard est classée
en divers types :
- les types de base qui définissent huit classes
principales (Cf. Figure 2-6) ;
- les types modifiés ou qui détaillent les huit
classes principales (Cf. Figure 2-7). 2.2.1.1. Type dendritique
(D):
Ce type correspond soit à des sédiments
uniformément résistants, horizontaux ou biseautés par une
surface horizontale, soit à des roches cristallines ; une pente
régionale faible devait exister au moment de l'installation du
drainage.
Types modifiés :
- sub-dendritique (1) : traduit un contrôle structural
secondaire mineur;
- penné (2) : présente une texture souvent
très fine, ce type est fréquent dans les
matériaux fragiles ;
- distributaire (ou dichotomique) (3 et 4) : caractérise
les cônes alluviaux et les deltas.
|
(T) Treillis
(P) Parallèle
(R) Rectangulaire (Ra) Radial
(A) Annulaire (M) Mulitbassins (Co) Contourné
|
(D) Dendritique
|
Figure 2-6 : Classification descriptive : types de base du
réseau hydrographique
|
205
|
1. sub-dendritique
|
|
2. penné
|
|
3. dichotomique
|
|
4. distributaire
|
|
5. tressé
|
|
6. sub-treillis
|
|
7. treillis directionnel
|
|
8. treillis de faille
|
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9. treillis de joints
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10. treillis recourbé
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11. sub-parallèle
|
|
12. colinéaire
|
|
13. angulaire
|
|
14. centripète
|
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15. karstique
|
|
16. thermokarstic
|
|
17. étiré
|
|
18. glaciaire
|
|
19. irrégulier
|
|
20. composé
|
|
21. palimpseste
|
|
22. palimpseste
|
|
23. yazoo
|
|
24. anthropogénique
|
|
25. dérangé
|
|
26. complexe
|
|
27. réticulé
|
|
28. entéromorphe
|
|
29. amorphe
|
|
|
NB : les types en italique ne sont pas explicités
|
Figure 2-7 : Classification descriptive : types
modifiés de réseau hydrographique
|
2.2.1.2. Type en treillis (T):
Ce type est caractéristique des roches
sédimentaires, volcaniques ou faiblement métamorphiques, ayant un
pendage net ou des zones de fractures parallèles ou des loess1 ou des
fonds marins à découvert, striés de cordons littoraux.
Toutes les transitions sont possibles avec le type
parallèle. Ce type de drainage est défini comme l'un de ceux
où les petits affluents ont essentiellement la même importance de
part et d'autre de longs fleuves subséquents.
206
Types modifiés :
- sub-treillis (6) : correspond aux formes des reliefs
allongés ;
- treillis directionnel (7) : caractérise des
monoclinaux modérés ;
- treillis de faille (8) : fréquent dans les
régions affectées de failles grossièrement
parallèles,
divergentes, convergentes ou ramifiées ;
- treillis de joints (9) : caractérise des zones
où les failles sont parallèles ou bien met en
valeur les joints des roches ;
- treillis recourbé (10) : sur un substrat
plissé où les axes des plis ont un prolongement net.
2.2.1.3. Type parallèle (P):
Ce type indique généralement une pente moyenne
à forte, mais peut également se trouver dans les régions
à structure topographique allongée et parallèle. Toutes
les transitions sont possibles également entre ce type et le type
dendritique en treillis.
Types modifiés :
- sub-parallèle (11) : traduit une pente
intermédiaire ou un contrôle par des formes topographiques
parallèles ;
- colinéaire (12) : fréquent entre les
crêtes de sable ou de loess. 2.2.1.4. Type rectangulaire (R):
Il s'établit sur un substrat où les joints de
failles se croisent à angle droit ; il lui manque l'ordonnancement de
type treillis. Les fleuves et les lignes de partage des eaux masquent la
continuité régionale.
Types modifiés :
- angulaire (13) : caractérise des joints ou des
failles et se coupent suivant des angles non droits. Il est fréquent de
rencontrer un type mélangé angulaire et rectangulaire.
2.2.1.5. Type radial (Ra):
Il est fréquent sur les volcans, les dômes, il
est possible de définir un type multiradial dans le cas de drainage
radial complexe en terrain volcanique.
N.B. : On va trouver là les réseaux liés
à la présence d'un dôme tectonique tardif.
Types modifiés :
- centripète (14) : caractérise les
cratères, les caldeiras et les autres dépressions. On peut
également rencontrer des zones de drainage multi-centripète.
2.2.1.6. Type annulaire (A):
Il draine les dômes et les bassins structuraux. Les
affluents longs des fleuves subséquents circulaires indiquent
généralement la direction du pendage et permettent de distinguer
les dômes des bassins.
2.2.1.7. Type contourné (Co):
207
Ce type se trouve sur des roches contournées,
grossièrement litées, métamorphiques. Les dykes, les
veines et les zones migmatisées1 y forment des couches dures par
endroit. Ce type de drainage diffère du type en treillis recourbé
par l'absence d'ordonnancement régional, la discontinuité des
reliefs et des vallées et l'échelle en général plus
faible. Les affluents les plus longs des fleuves subséquents courbes
indiquent en général le pendage de roches métamorphiques
et plongements anticlinaux et synclinaux.
2.2.1.8. Types divers :
- composé (20) : présentant deux types (ou plus)
de drainages contemporains dans la même zone ;
- palimpseste (21 et 22) : où un drainage ancien,
abandonné, d'un certain type, est recoupé par un drainage
récent, actif de type différent ;
- complexe (26) : correspond à un agrégat de
type dissemblable reflétant différents contrôles
structuraux dans des zones voisines.
2.2.1.9. Conclusion
Il convient de noter que dans cette classification des
réseaux, la distinction n'est jamais clairement faite entre ce qui
ressort de la structure géologique et ce qui est du domaine des formes;
l'existence d'un réseau de type rectangulaire suppose, par exemple, non
seulement un réseau de joints ou de diaclases, mais aussi l'installation
de ce même réseau sur une surface de départ qui peut
être structurale (revers de côte par exemple) mais aussi
d'érosion.
3.1. La hiérarchisation d'un réseau
hydrographique
(Sébastien LE PAPE , « analyse et
quantification du réseau hydrographique ; Le réseau
hydrographique comme objet vectoriel », 1998, pp 14-16)
Un observateur étudiant la structure du réseau
hydrographique ressent intuitivement le besoin de classer, suivant une certaine
hiérarchie, les différents cours d'eau composant l'arborescence
de la rivière.
Ainsi la hiérarchisation d'un réseau
revient-elle à attribuer un numéro (ordre ou magnitude) à
chaque tronçon selon une codification. Plusieurs codifications sont
proposées dans la littérature et présentent un
intérêt plus ou moins grand suivant l'objectif fixé ; nous
ne présenterons ici que les principales hiérarchisations.
Depuis J. Playfair (1800), initiateur des études sur le
réseau hydrographique, de nombreux auteurs comme Horton (1945) ou
Strahler (1952) ont hiérarchisé les réseaux
hydrographiques. Voici, ci-dessous, un bref panorama présenté par
Deffontaines Benoît1, des principales hiérarchisations
classiquement retenues et ayant une signification hydrologique et
géologique.
3.1.1. Les différentes hiérarchisations
Les premières hiérarchisations ont comme origine
le niveau de base général (l'océan). Il s'agit des
classifications des hydrogéologues. La révolution
occasionnée par la hiérarchisation d'Horton fut d'inverser la
numérotation et d'attribuer aux sources les ordres les plus faibles.
208
3.1.1.1. Gravelius (1914)
"According to this system, the largest river is considered to be
of first order from source to mouth.
The tributaries flowing directly into it are of second order, ail
streams flowing into a second order tributary are of third order, and so on
down to the smallest stream"1.
3.1.1.2. Duffar
La hiérarchisation de Gravelius a été
améliorée en prenant en compte des niveaux de base relatifs.
Le nombre de cours d'eau est égal au nombre de confluence
+ 1. Chaque bras multiple est compté comme un cours d'eau ainsi que les
rives des quelques rares lacs.
3.1.1.3. Horton
Dès 1945, Horton s'intéresse à cette
question et développe une méthode pour classifier (Cf. Figure
3-1).
En fait, il s'est aperçu que des règles ou des
lois statistiques organisent les réseaux hydrographiques, et il en a
déduit qu'une hiérarchisation était nécessaire.
La hiérarchisation faite par Horton est la suivante,
elle se décompose en deux étapes :
1ère étape : attribuer à chaque segment
du réseau un numéro ou un ordre, pour cela Horton procède
comme suit :
- tout tronçon sans affluent est d'ordre 1
;
- toute confluence de segments d'ordre identique donne un
segment d'ordre supérieur qui reçoit des affluents d'ordre
inférieur.
2nde étape : Redistribuer les ordres en fonction des
longueurs des segments :
- il faut alors "remonter" le réseau en donnant l'ordre
supérieur au segment le plus long. 3.1.1.4. Strahler (1952)
En 1952, Strahler poursuit ces études. Il adapte les
lois statistiques proposées par Horton à sa propre classification
(Cf. Figure 3-1).
Le principe de classification qu'il énonce est le
suivant : il définit un bief1 comme étant un segment de cours
d'eau.
- tout bief sans affluent est d'ordre
1
- tout bief formé par la confluence de deux biefs
d'ordre n est d'ordre
n+1
- tout bief formé par la confluence de deux biefs
d'ordre différent prend l'ordre du bief le plus élevé
Le défaut des classifications exposées ci-dessus
est de ne pas prendre en compte les cours de petits ordres qui se jettent dans
les ordres supérieurs ; les auteurs suivants essayèrent de
pallier cet inconvénient.
209
3.1.1.5. Rhzanitsyn (1960):
Il s'agit des mêmes équations que la
hiérarchisation de Strahler (1952), mais avec une restriction.
Lorsque un cours d'eau d'ordre "i" reçoit
consécutivement deux affluents d'ordre "n", tel que "n<i" alors la
rivière principale devient, en aval du second affluent, d'ordre
(i+1).
3.1.1.6. Scheiddegger (1965)
La hiérarchisation de Scheiddegger (1965) additionne
les ordres des affluents à chaque confluence, elle est construite
à partir de chiffres pairs en attribuant un ordre 2 aux biefs
ordinairement d'ordre1.
3.1.1.7. Shreve (1967)
Pour ses travaux, Shreve s'inspire des études d'Horton
et de Strahler et propose une nouvelle classification (Cf. Figure 3-1).
Dans cette classification, il définit le réseau
hydrographique comme étant une arborescence composée de segments
qui peuvent être intérieurs ou extérieurs, avec chacun leur
magnitude (Shreve a préféré le terme de magnitude à
ordre) :
- les tronçons sont intérieurs
lorsqu'ils relient deux confluences successives dans
l'arborescence ;
- ils sont extérieurs
lorsqu'ils relient les sources aux premières confluences
en aval.
Dans un second temps, il précise d'avantage sa
classification en donnant des numéros (magnitudes) à chaque bief,
il procède selon la règle suivante :
- tout bief extérieur est de magnitude 1 ;
- tout bief formé par la confluence de deux biefs de
magnitudes n et n' est de magnitude n+n'
(la somme des magnitudes des segments en amont).
Finalement, on s'aperçoit que la magnitude du bief
exutoire correspond aux nombres de sources du bassin versant.
210
Annexe 4 : Grille multi usage des
critères d'appréciation globale de la qualité de l'eau
|
Classe de qualité
|
Paramètres physico- chimiques
|
1A
|
1B
|
2
|
3
|
Hors classe
|
Température (°C)
|
< 20
|
20 à 22
|
22 à 25
|
25 à 30
|
> 30
|
Conductivité (us/cm)
|
< 400
|
400 à 750
|
750 à 1500
|
1500 à
3000
|
> 3000
|
pH
|
6,5-8,5
|
6,5-8,5
|
6,5-8,5
|
5,5-9,5
|
< 5,5 ou ? 9,5
|
O2 dissous (mg/L)
|
? 7
|
5 à 7
|
3 à 5
|
< 3
|
|
MES (mg/L)
|
< 30
|
< 30
|
< 30
|
30 à 70
|
< 70
|
Turbidité (NTU)
|
< 5
|
< 5
|
5 à 30
|
30 à 50
|
> 50
|
DBO5 (mg/L)
|
< 3
|
3 à 5
|
5 à 10
|
10 à 25
|
25
|
DCO (mg/L)
|
< 20
|
20 à 25
|
25 à 40
|
40 à 80
|
> 80
|
Oxydabilité
|
< 3
|
3 à 5
|
5 à 8
|
> 8
|
-
|
Azote Kjeldhal (NTK)
|
< 1
|
1 à 2
|
2 à 3
|
> 3
|
-
|
Ortho phosphates (PO43-)
|
< 0,2
|
0,2 à 0,5
|
0,5 à 1
|
1 à 2
|
> 2
|
Phosphore total
|
< 0,1
|
0,1 à 0,3
|
0,3 à 0,6
|
0,6 à 1
|
> 1
|
Source : BEAUX, 1998
MES = Matières en Suspension, DBO = Demande Biochimique en
Oxygène, DCO = Demande Chimique en Oxygène.
Classe1A : eaux exemptes de
pollution.
Classe1B: d'une qualité
légèrement moindre, ces eaux peuvent néanmoins satisfaire
tous les usages. Classe 2 : la qualité est
passable : suffisante pour l'irrigation, les usages industriels, la production
d'eau potable après un traitement poussé. L'abreuvage des animaux
est généralement toléré. Le poisson y vit
normalement mais sa reproduction est aléatoire. Les loisirs liés
à l'eau y sont possibles lorsqu'ils ne nécessitent que des
contacts exceptionnels avec elle.
Classe 3: la qualité est
médiocre : juste apte à l'irrigation, au refroidissement et
à la navigation. La vie piscicole peut subsister dans ces eaux mais cela
est aléatoire.
Classe 4: eaux
considérées comme inaptes à la plupart des usages et
peuvent constituer une menace pour la santé publique et
l'environnement.
211
GRILLE MULTI-USAGES DE L'AGENCE DE L'EAU
212
Annexe 5 : Coupe schématique
nord-sud en août de la troposphère au-dessus de l'Atlantique vers
le méridien origine.
Source : B. Fontaine (1990)
1= Front intertropical (FIT) ; 2= Limite inférieure de
l'air équatorial d'altitude ; 3= Limite supérieure de la mousson
; J.E.a.= Jet d'Est africain (AEJ) ; j.E.t.= Jet d'Est tropical (TEJ). Zones de
temps : A = zone sans pluie ; B= zone avec des orages isolé ; C1= zone
où dominent les lignes de grains ; = zone où dominent les pluies
de mousson. D = zone avec des pluies réduites. Les flèches
schématisent les flux et en particulier les mouvements de convection ou
de subsidences des masses d'air (d'après Detwiller, 1965 ; Flohn, 1965 ;
Leroux, 1970 ; Burpee, 1972 ; Dhonneur, 1974 ; cités par Maley, 1981 et
Olivry, 1986).
213
Annexe 6: Résultats du test de
significativité de la différence des moyennes et des tendances
pluviométriques dans les HER de l'Atacora et de Gourma
Test de significativité de la différence des
moyennes pluviométriques dans les HER de l'Atacora et de Gourma
|
HER-Atacora (station de Natitingou)
|
HER-Gourma (station de Tanguieta)
|
Nombre d'années
|
46
|
Minimum
|
866,723
|
690,994
|
Maximum
|
1768,200
|
1508,600
|
Moyenne
|
1231,247
|
1068,519
|
Ecart-type
|
206,808
|
174,580
|
T
|
4,078
|
L'hypothèse H0 : La différence entre les moyennes
est nulle (H0 = 0).
L'hypothèse Ha : La différence entre les moyennes
est différente de 0 (Ha ? 0).
Le résultat de la statistique de Student donne T
= 4,078, ce qui est supérieur à 1,96 au seuil de 5% et 2,57
au seul de 1%. D'où l'hypothèse H0 est rejetée et par
conséquent, les deux séries ont des moyennes significativement
différentes.
Résultats du test de significativité des tendances
pluviométriques dans les HER de l'Atacora et de Gourma
|
HER-Atacora (station de Natitingou)
|
HER-Gourma (station de Tanguieta)
|
N1(1961-1975)
|
15
|
15
|
N2(1976-2006)
|
31
|
31
|
??1(1961-1975)
|
1348,14
|
1131,78
|
??2(1976-2006)
|
1174,69
|
1037,91
|
??1(1961-1975)
|
232,37
|
174,96
|
??2(1976-2006)
|
169,76
|
168,71
|
U
|
2,58
|
1,73
|
Hypothèse H0 : La tendance dans la série n'est pas
significative
Hypothèse Ha : La tendance dans la série est
significative
Le résultat de la statistique de Student donne U
= 2,58 pour la station de Natitingou ; ce qui est supérieur
à 1,96 au risque de 5%. D'où l'hypothèse H0 est
rejetée et par conséquent, la tendance à la baisse des
pluviosités observée dans l'HER de l'Atacora est
significative.
214
A la station de Tanguieta, U = 1,73 ; ce qui est
inférieur à 1,96 au seuil de 5%. D'où l'hypothèse
H0 n'est rejetée et par conséquent, la tendance à
la baisse des pluviosités observée dans l'HER de Gourma n'est
significative.
Ce qui nous amène à émettre
l'hypothèse que les pluviométries observées dans le bassin
versant de la Pendjari en générale sont dominées par
celles de l'HER de l'Atacora. Cette hypothèse est confirmée par
le diagramme de dominance de pluviosité entre les données de la
station de Natitingou et de la station de Tanguiéta (figure 23).
Figure : Diagramme de dominance de pluviosité
entre l'HER de Gourma et l'HER de l'Atacora
215
|