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Par NSALASANI NSUKA Noel
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention de Grade de gradué en Sciences Pharmaceutiques
NOVEMBRE 2020
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Faculté des Sciences Pharmaceutiques
B.P.1825
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FRÉQUENCES DES ANTIPALUDÉENS ET
COÛT DE LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET
KAMALONDO
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Par NSALASANI NSUKA Noel
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention de Grade de gradué en Sciences Pharmaceutiques
Directeur : Dr Phn LUMBU SIMBI
Jean-Baptiste
Professeur Ordinaire
ANNEE ACADEMIQUE : 2019 - 2020
DÉDICACE
A la grande famille NSUKA, ce présent travail est le
fruit de votre sacrifice et de votre confiance en mon égard.
REMERCIEMENTS
Le présent travail réalisé, qui
sanctionne la fin de notre premier cycle dans la faculté de Sciences
Pharmaceutiques de l'Université de Lubumbashi est le fruit des efforts
de plusieurs personnes qui méritent les témoignages d'une
cavité considérable de notre profonde reconnaissance.
Nos sincères remerciements s'adressent de prime
à bord au professeur LUMBU SIMBI Jean-Baptiste professeur ordinaire de
l'université de Lubumbashi qui a accepté de diriger ce travail,
malgré nos défaillances et ses multiples occupations. Nous vous
prions d'agréer le témoignage de notre haute considération
et l'expression de notre gratitude. ;
Au chef de travaux BASHIGE CHIRIBAGULA Valentin,pour avoir
accepté notre encadrement pendant une très longue période
plein de peine scientifique.Votre rigueur scientifique et souci d'un travail
bien fait nous ont beaucoup marqué. Vous avez investi du temps pour
corriger ce travail, guidé nos pas dans ce monde scientifique perplexe
en acceptant nos limites tout en nous poussant à donner le meilleur de
nous-même.
Aux assistants SUMBU NZUKI Trésor, NKWANGA
Jean-Claude, MOKE, Cédrick MUTOMBOet autres qui nous ont accordés
leurs disponibilités avec différentes observations dans l'une ou
l'autre phase expérimentale de ce présent travail.
Aux membres du corps académique et scientifique de la
Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l'UNILU. Pour la formation de ce
premier cycle au sein de cette Faculté, trouvez en ces mots l'expression
de notre gratitude !
Il nous sera ingrat de terminer cet épisode sans
présenter notre gratitude aux personnes qui nous ont soutenue
financièrement, moralement et spirituellement ; il s'agit de mes
parents NSUKA MAKIMA Antoine et BAKEBILA BAYIKA Marie Thérèse,
mes frères et soeurs les NSUKA'S ainsi qu'à ma grande famille
MIREC.
A toutes personnes qui ont de près ou de loin
apporté une pierre pour la construction de cet édifice, acceptez
nos reconnaissances dans ce dernier paragraphe.
NSALASANI NSUKA Noel
ABSTRACT
Malaria is one of the main public health problems threatening
the development of the poorest countries and the well-being of the
populations.
This retrospective cross-sectional descriptive study assesses
the frequency of antimalarials and the cost of treating malaria in the communes
of Kenya and Kamalondo.
The sampling technique is probability using cluster sampling.
The subjects were divided into clusters which are made up of neighborhoods,
avenues of 2 surveyed municipalities, so the general population was 832. The
pharmacies of these two (2) municipalities were chosen in a grouped manner, ie
50 pharmacies for each municipality. Responses were anonymous and confidential,
and participants were informed of this before starting to answer the
questionnaire.
The frequency of quinine was more remarkably in the majority
of pharmacies, ie 50% among so many other molecules. The cost of treating
malaria in households, the indirect cost (food) is the highest with an average
of 15.5 #177; 13.9 USD in the municipality of Kenya and 24.3 #177; 17.6 USD for
Kamalondo commune. It should be noted that the households surveyed did not have
access to laboratory examinations and did not attend the hospital environment
for hospitalization costs, self-medication was at the base of this and the cost
of the average treatment. was 4.3 #177; 2.9 USD in Kenya commune and 5.4 #177;
0.3 USD for households in Kamalondo commune and the direct cost for the
treatment of malaria, that of hospitalization is the most high with an average
of 21 #177; 9.9 USD for patients hospitalized in HGR Kenya and 15.8 #177; 7.4
USD for patients at HGR Kamalondo. Followed by that of the consultation and the
Treatment with an average of 17 #177; 5.8 USD and 14.4 #177; 5.1 USD
respectively for 2 HGR. It should be noted that indirect costs were not
evaluated because the study was retrospective.
The difference observed was not statistically significant
between the 2 sectors surveyed.
The economic losses linked to the cost of malaria are all the
more important for the population of Kamalondo and Kenya communes and this
requires assistance in the care and cost of care from the government and
partners working in the sectors of health.
KEYWORDS: Frequency, antimalarials, Cost of
care, Coverage, malaria, Kamalondo, Kenya, Lubumbashi Democratic Republic of
Congo.
RESUME
Le paludisme est l'un de principaux problèmes de
santé publique menaçant le développement des pays les plus
pauvres et le bien-être des populations.
Cette étude descriptive transversale
rétrospective évalue la fréquence des antipaludéens
et le coût de la prise en charge du paludisme dans les communes Kenya et
Kamalondo.
La technique d'échantillonnage est probabiliste
utilisant l'échantillonnage en grappe. Les sujets ont été
repartis en grappes qui sont constitués des quartiers, des avenues de 2
communes enquêtées, ainsi la population générale
était de 832. Les officines de ces deux (2) communes ont
été choisies de manière groupée, soit 50 officines
pour chaque commune. Les réponses étaient anonymes et
confidentielles, et les participants en ont été informés
avant de commencer à répondre au questionnaire.
La fréquence de la quinine était plus
remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant
d'autres molécules. Le cout de la prise en charge du paludisme dans des
ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus
élevée avec une moyenne de 15,5 #177; 13,9 USD dans la commune
Kenya et 24,3 #177; 17,6 USD pour la commune Kamalondo. Il sied à
signaler que des ménages enquêtés n'ont pas eu accès
aux examens de laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu
hospitalier pour les frais d'hospitalisation, l'automédication a
été à la base de cela et le cout du traitement moyenne
était de 4,3 #177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD
pour les ménages de la commune Kamalondo et le cout direct pour la prise
en charge du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus
élevé avec une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients
hospitalisé dans l'HGR Kenya et 15,8 #177; 7,4 USD pour les patients de
l'HGR Kamalondo. Suivi de celui de la consultation et du Traitement avec une
moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4 #177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il
sied à signaler que les couts indirects n'ont pas été
évalués car l'étude était rétrospective.
La différence observée n'a pas été
statistiquement significative entre les 2 secteurs enquêtés.
Les pertes économiques liées au coût du
paludisme sont d'autant plus importantes pour la population de la communes
Kamalondo et Kenya et cela nécessitent une assistance de la prise en
charge et coût de soins de la part du gouvernement et des partenaires
oeuvrant dans les secteurs de la Sante.
MOTS-CLES : Fréquence,
antipaludéens, Coût des soins, Prise en charge, paludisme,
Kamalondo, Kenya, Lubumbashi République Démocratique du Congo.
LISTE DES ABREVIATIONS
ACT
|
Combinaison thérapeutique à base
d'artémisinine.
|
Amp
|
Ampoule
|
Bte
|
Boite
|
CDF
|
Francs congolais
|
Ces
|
Comprimés
|
DT
|
Dose Total
|
FG
|
Forme Galénique
|
HGR
|
Hôpital générale de référence
|
Inj
|
Injectable
|
MI
|
Médecine interne
|
OMS
|
Organisation mondiale de la santé
|
PNLP
|
Programme national de lutte contre le paludisme
|
Pl
|
Plaquette
|
PT
|
Prix total
|
PU
|
Prix unitaire
|
Qtés
|
Quantités
|
RDC
|
République démocratique du Congo
|
TTT
|
Treatment
|
USD
|
relative au Dollar American
|
WHO
|
World Health Organization.
|
TABLE DE MATIÈRES
DÉDICACE
1
REMERCIEMENTS
2
ABSTRACT
3
RESUME
4
LISTE DES ABREVIATIONS
5
TABLE DE MATIÈRES
6
LISTE DES FIGURES
8
LISTE DES TABLEAUX
9
INTRODUCTION
1
Ière parties :
2
CONSIDERATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
2
I. DONNES BIBLIOGRAPHIQUES
3
I.1 MALARIA : ASPECTS CLINIQUES DU
PALUDISME
3
I.1.1 VECTEUR & PARASITE DU PALUDISME
3
I.2 ASPECT THERAPEUTIC DU PALUDISME
6
I.2.1 DIAGNOSTIC DU PALUDISME
6
I.2.2 PRISE EN CHARGE DU PALUDISME
6
I.2.3 TRAITEMENTS DU PALUDISME
7
I.2.4 PROPHYLAXIE DE LA MALARIA
8
IIème PARTIE : DONNEES
EXPERIMENTALES
9
II. MILIEU, MATÉRIEL ET MÉTHODE &
PROTOCOLE EXPÉRIMENTAUX
10
II.1 CADRE DE RECHERCHE
10
II.1.1 TYPE D'ETUDE
11
II.1.2 CRITERES D'INCLUSION ET D'EXCLUSION
11
II.2 METHODES & PROTOCOLE EXPERIMENTAUX
11
II.2.1 ANALYSE STATISTIQUE
12
II.3 RESULTATS & DISCUSSION
13
II.3.1 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES DANS LES
MENAGES
13
II.3.2 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES DANS LES
OFFICINES
15
II.3.3 CARACTERISTIQUES DES SUJETS ENQUETES EN
HOSPITALIERS
16
II.3.3.1 SIGNES CLINIQUE DEFECTIF DU PALUDISME EN
HOSPITALIER
16
II.3.4 LES ANTIPALUDEENS UTILISEES DANS LA PRISE EN
CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO
17
II.3.5 COUTS DE LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS
LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO
19
CONCLUSION
22
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
24
LISTE DES FIGURES
Figure 1 vecteur du paludisme (Anophèle)
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 3 Cycle parasitaire de Plasmodium falciparum
(White et al., 2014).
6
Figure 2: Évolution de la répartition
mondiale de Plasmodium spp. Entre 2000 et 2016 (WHO, 2016)
7
Figure5: Cartes des communes KAMALONDO et KENYA dans
la ville de Lubumbashi dans le Haut Katanga.
11
Figure 6 symptômes du paludisme
15
Figure 7 symptômes et/ou signes cliniques du
paludisme
18
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I Caractéristiques
socio-démographiques des sujets consultés dans les communes
1
Tableau II Répartition des responsable
(Tenancier) des officines ouvertes au public
16
Tableau III Répartition des vendeurs
(dispensateurs dans des pharmacie)
16
Tableau IV Répartition des
antipaludéens présents dans les officines
17
Tableau V caractéristiques
générales des sujets consultées
18
Tableau VI Coût du traitement du paludisme En
ambulatoire et en hospitalier dans la commune Kamalondo et Kenya
21
INTRODUCTION
Le paludisme est l'un de principaux problèmes de
santé publique menaçant le développement des pays les plus
pauvres et le bien-être des populations (Le Sueur, 1996) ; (OMS, 2001).
L'Afrique est la plus concernée en ce sens dont la majorité (90%)
des décès dus au paludisme y survient (Kouadio et al., 2006 ;
Assimadi et al., 1998). Le paludisme est à l'origine de 25 à 35%
des consultations en ambulatoires dans les pays d'endémie, de 20
à 45% des hospitalisations et de 15 à 35 % des
décès à l'hôpital (Wery, et Coosmans., 1993). En
Républiques Démocratique Congo, le paludisme figure parmi les
principales causes de morbidité et de mortalité surtout chez les
enfants de moins de 5 ans. En effet, plusieurs études menées
à travers le pays ont décrit les problèmes et les
conséquences dues à cette affection (PNLP, 2007).
Les économistes attribuent au paludisme un
déficit de croissance annuel pouvant atteindre 1,3% dans certains pays
d'Afrique (Kouadio et al., 2006). Dans certains pays fortement impaludes, les
dépenses peuvent représenter jusqu'à 40% des
dépenses de santé publique, 30-50% des admissions
hospitalières et jusqu'à 50% des consultations externes.
Les considérations générales sur les
couts allouent à la pris en charge du paludisme dans le monde,
renseignent que ces derniers constituent un véritable problème
macro et micro-économique dont l'impact négatif sur les familles
pauvres n'est plus à démontrer dans les pays en voie de
développent. Le paludisme contribue au processus d'épuisement des
capitaux des ménages et de perte de revenu et fait donc baisser la
consommation de ceux-ci (Faye et al., 1995).
Le cout total de la stratégie mondiale de la prise en
charge du paludisme est estime à une moyenne de 5,9 milliards de $US par
an de 2011 à 2020. La situation socio-économique que traverse le
pays ne permet pas aux congolais d'être en mesure de payer le cout des
soins tel que facture par les structures des soins pour une prise en charge
correcte du paludisme. Pourtant, en Républiques Démocratique du
Congo, peu d'études analysent le lien direct entre le coût de
cette prise en charge en ambulatoire et aux structures sanitaires dans la
pauvreté économique des ménages.
C'est dans ce cadre que ce travail évalue, à
l'aide d'une enquête rétrospective transversale, le coût de
cette prise en charge en ambulatoire et hospitalier à Lubumbashi, plus
précisément la commune Kamalondo et Kenya en vue de
déceler les raisons de la différence des coûts.
Deux parties constituent ce travail, la première
abordera les données bibliographiques relatives avec le paludisme, et la
deuxième sera consacrée au cadre expérimental et donc la
présentation des résultats ainsi que leurs interprétations
s'en suivront.
Ière
parties :
CONSIDERATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
I. DONNES
BIBLIOGRAPHIQUES
La malaria est une maladie infectieuse due à un
parasite du genre plasmodium et dont l'anophèle femelle constitue le
vecteur de première importance(Yombi and Olinga 2015)
Cette partie aborde le paludisme dans sa
généralité en évoquant les aspects relatifs aux
aspects cliniques et thérapeutiques. Un point est dédié au
coût de prise en charge.
I.1MALARIA : ASPECTS
CLINIQUES DU PALUDISME
I.1.1 VECTEUR & PARASITE
DU PALUDISME
I.1.1.1. Vecteur
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L'anophèle femelle est le vecteur principal de la
malaria. C'est un insecte de l'embranchement Arthropoda, de la classe
Insecta, de la sous-classe Pterygota, de l'ordre
Diptera, de sous-ordre Nematocera, de la famille
Culicidae, de la sous-famille Anophelinae, du genre
Anopheles. Ce genre
Figure 1Anopheles freeborni,
Freeborni Subgroup, Maculipennis
Group, Anopheles Series, Angusticorn Section, Subgenus
Anopheles (Harbach 2013)
Comprend 484 espèces diversement distribuées
dans le monde et dont environ 60 sont des vecteurs de la malaria (Harbach, 2013
; Norris & Norris, 2016). En RDC, Anophele funestus et A.
gambiae sont des vecteurs de première importance(Nardini et al.
2017)'''(Wat'senga et al. 2020) (Nardini et al., 2017 ; Wat'senga
et al., 2020) et à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, A.
funestus et A. gambiae sont les plus prépondérants
(Bandibabone et al. 2018)
I.1.1.2 Parasites
Le plasmodium, parasite responsable de la malaria, est un
protozoaire de l'embranchement Apicomplexa (sporozoa), de la classe
Haemosporidea, de l'ordre Haemosporida, de la famille
Plasmodiidae, du genre Plasmodium(Letcher and Powell 2019).
Il existe plus de 200 espèces plasmodiales parmi
lesquelles dix infectent l'homme et 29 infectent d'autres primates. D'autres
espèces parasitent les oiseaux, les reptiles et les rongeurs (Arisue et
al. 2019) et sont à la base du développement de différents
modèles expérimentaux pour l'évaluation in vivo
de l'activité antiplasmodiale (Fidock et al. 2004).
Cinq espèces plasmodiales sont les plus
incriminées dans les infections humaines ; parmi elles, trois sont
exclusivement humaines, P. falciparum Welch, P. vivax Grassi
et Feletti et P. ovale. Stephens, et deux, P. malariae Grassi
et Feletti et P. knowlesi Knowles, sont à la fois humaines et
simiennes (Amir et al. 2018; Kavunga-Membo et al. 2018). De toutes ces
plasmodies, Plasmodium falciparum est la plus dangereuse pour l'homme
à cause de sa forte prévalence, avec 99 % d'infections palustres
en Afrique en 2017, et de sa virulence, il est en effet, responsable de plus de
97 % des cas de malaria compliquée - (Ranford-Cartwright and
Gómez-Díaz 2019; Sampaio et al. 2018).En RDC, P. falciparum
représente plus de 96 % des cas chaque année (Jiang et al.
2019; Mandoko et al. 2018) suivi de P. vivax avec près de 3 %
des cas (Brazeau et al. 2020).
I.1.1.3. Cycle plasmodial
L'infestation naturelle de l'homme se fait par une
inoculation des sporozoïtes pendant la piqûre de l'anophèle.
Les parasites ne restent pas plus d'une ½ heure dans le sang puis vont se
réfugier dans les hépatocytes où ils se multiplient dans
le cytoplasme en formant des volumineuses cellules plurinucléées,
les schizontes hépatocytaires. Quand ces schizontes arrivent à
maturité, la cellule est lysée et libère autant de
mérozoïtes qu'il n'y avait de noyaux dans le schizonte. Cette
période est cliniquement muette et se prolonge d'une à trois
semaines. Ces mérozoïtes gagnent la circulation sanguine et
colonisent les globules rouges. Ils deviennent alors des trophozoïtes
intra-érythrocytaires qui à leur tour subissentune schizongonie
(division multiple). À maturité, les schizontes
intra-érythrocytaires sont appelés « corps en rosace ».
En lisant leur cellule hôte, ils se scindent, libérant dans le
sang des mérozoïtes qui vont entamer un nouveau cycle
érythrocytaire. Après plusieurs cycles érythrocytaires, la
reproduction asexuée (mérogonie) débute et des cystes se
forment. Ces derniers ne pourront évoluer que chez l'anophèle
où se déroulent entre 10 à 20 jours la fin de la gamogonie
puis la sporogonie (formation des sporozoïtes). Dans le tube digestif de
l'insecte, chaque gamétocyte évolue en un macrogamétocyte
femelle. Un macrogamète et un microgamète fusionnent pour former
l'ookynète,oeuf mobile qui traverse la paroi du tube digestif et
s'enkyste en oocyte juste sous la membrane basale. À l'intérieur
de chaque oocyte se forme un grand nombre de sporozoïtes qui vont
être libérés dans les lymphes pour gagner les glandes
salivaires, prêt à être inoculé lors de la prochaine
piqûre de l'insecte. La durée du cycle chez l'anophèle est
d'environ une à deux semaines et dépend de l'espèce
plasmodiale et de la température ambiante. Il faut signaler que lors du
cycle intra-hépatique, certaines espèces, comme le vivax et
l'ovale, vont donner des formes dormantes appelées hypnozoïtes qui
seront responsables des rechutes ou reviviscences. Dans le cycle
intra-érythrocytaire, la libération des mérozoïtes va
se faire toutes les 72 heures pour le plasmodium malariae et il provoquera de
la fièvre tous les 4 jours, d'où la notion de fièvre
quarte et toutes les 48 heures pour falciparum, vivax et ovales responsables
d'une fièvre tierce (Greenwood et al. 2005)

Figure 2
Cycle parasitaire de Plasmodium falciparum (White et al., 2014).
I.1.1.4. Formes cliniques
Plusieurs formes cliniques peuvent être décrites
notamment l'accès palustre simple, l'accès pernicieux au
paludisme grave, le neuropaludisme et le paludisme viscéral
évolutif.
L'accès palustre simple se caractérise par
de pics fébriles réguliers avec des frissons, des
céphalées, des fatigues, des nausées, des vomissements,
des diarrhées et des douleurs diffuses.
Le paludisme sévère : il s'agit d'une
symptomatologie qui ressemble à celle d'un accès palustre simple
mais plus sévère, et au frottis sanguin et à la goutte
épaisse, on distingue des formes asexuées de plasmodium
falciparum et on note au moins un des critères cliniques et
biologiques de gravité. Dans ces formes de paludisme
sévère, les atteintes organiques apparaissent avec un timing
variable après l'admission. On sait que les manifestations
cérébrales et l'atteinte rénale sont les plus
fréquentes dans les 48 premières heures de la présentation
alors que l'ARDS est souvent rare au début et la majorité des cas
d'ARDS qui surviennent après le 3ème jour de
l'admission.
Le neuropaludisme : il s'agit d'une atteinte du système
nerveux central qui s'associe à une défaillance
multiviscérale avec #177; syndrome de détresse respiratoire
aiguë, #177; collapsus, #177; insuffisance rénale aiguë dans
un contexte de comorbidité ou de décompensation d'une pathologie
sous-jacente. La mortalité est très importante. Il faut dans ce
contexte sévère exclure les méningites bactériennes
et les méningo-encéphalites par une ponction lombaire, la
fièvre typhoïde en réalisant des hémocultures, des
dengues sévères en réalisant des sérologies, des
septicémies à Bacille Gram négatifs en réalisant
des hémocultures, la leptospirose ictéro-hémorragique en
réalisant des sérologies et la ponction lombaire, des borrelioses
avec frottis sanguin et sérologie ponction lombaire, des risckettsiose
avec les sérologies, des viroses respiratoires de type grippe ou SARS ou
une hypoglycémie majeure. Des associations sont également
possibles avec d'autres pathologies d'où l'importance de
réaliser, de façon systématique, un frottis et une goutte
épaisse chez un patient qui revient des tropiques avec une fièvre
(Greenwood et al. 2005).
I.2 ASPECT THERAPEUTIC DU
PALUDISME
I.2.1 DIAGNOSTIC DU
PALUDISME
Devant toute fièvre au retour
des tropiques, le diagnostic de paludisme ou malaria doit être
évoqué. Plusieurs méthodes de diagnostic sont à
notre disposition, notamment les tests diagnostiques rapides (TDR) qui doivent
toujours faire l'objet d'une confirmation par un frottis sanguin ou une goutte
épaisse.
Le frottis sanguin et la goutte épaisse sont
le gold standard pour le diagnostic de la malaria (Greenwood et al. 2005). La
goutte épaisse détecte la présence ou non du parasite et
le frottis mince permet de voir la morphologie et faire le diagnostic
différentiel (permet d'établir la parasitémie et faire le
diagnostic de l'espèce plasmodiale).
Les tests de diagnostic rapide(TDR) qui sont basés sur
la détection d'histidine riche protéine 2 (HRP-2), du parasite
lactate déshydrogénase et de l'aldolase. Ces tests ont une
sensibilité entre 88 et 99% pour le plasmodiumfalciparum mais
ont une mauvaise sensibilité pour les autres plasmodiums
particulièrement le plasmodiumovale et le plasmodium
malariae. Ils doivent toujours être confirmés par un frottis
sanguin et une goutte épaisse. Il persiste particulièrement pour
ceux qui utilisent l'histidine riche protéine 2 plus de 43 jours
après le traitement (Kyabayinze et al. 2010).
I.2.2 PRISE EN CHARGE DU
PALUDISME
La conduite à tenir devant une malaria à
plasmodium falciparum de l'adulte est de toujours rechercher les
signesde gravité. Si ceux-ci sont présents, il faut discuter
d'unehospitalisation en urgence, soit en réanimation, soit
enunité de surveillance continue ou dans des unités
spécialespour un traitement intra-veineux. En l'absence de signede
gravité, il faut s'assurer que le patient ne présentepas de
trouble digestif notamment des vomissementsou des diarrhées pouvant
compliquer la prise orale. Sic'est le cas, il faut alors également
hospitaliser le patient.Un traitement ambulatoire n'est envisageable que si
lescritères en sa faveur sont réunis. Si un seul de ces
critèresn'est pas vérifié, une hospitalisation
s'avère nécessaire Lepatient sera suivi avec un frottis sanguin
et une goutteépaisse à 72 heures, à J7 et à J28
pour éviter les récidivestardives (Yombi and Olinga 2015).
I.2.3 TRAITEMENTS DU
PALUDISME
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a
établi les recommandations (WHO, 2015). Pour le traitement des malaria
sévères chez l'adulte et l'enfant (Tableau I) et des malaria non
compliquées (Tableau II).
Tableau I. Traitement Malaria
sévère selon OMS
· Artésunate 2·4 mg/kg en intraveineux or
intramusculaire, suivi de 2·4 mg/kg à 12 het 24 h ; en infusion
continue si possible une fois par jour
· Artemether 3·2 mg/kg en IM, suivi par 1·6
mg/kg par jour
· Quinine dihydrochloride 20 mg salt / kg à
infuser pendant 4 h, suivi par 10 mg salt per kg en perfusion de 2-8 h toutes
les 8 h
|
Associer la doxycycline 200 mg par jour ou la clindamycine 10
mg/kg par 8h durant 7 jours
|
Tableau II. Traitement malaria non
compliquée selon OMS
Type de plasmodium
|
Traitement
|
Tous les plasmodium falciparum
|
ü Artemether-lumefantrine 1·5 mg/kg-9 mg/kg deux fois
par jour pour 3 jours avec le repas ou le lait
ü Artesunate 4mg/kg par jour pendant 3 jours et mefloquine
25 mg base / kg (8 mg/kg/j pendant 3 jours)
Dihydroartemisinin-piperaquine 2·5 mg/kg - 20 mg/kg par jour
pendant 3 jours
|
Plasmodium falciparum sensible
Plasmodium vivax *,
Plasmodium malariae, Plasmodium
ovale*, Plasmodi
|
ü Artesunate 4mg/kg/j pendant 3 jours et une dose unique of
sulfadoxine-pyrimethamine 25 mg/kg - 1·25 mg/kg
ü Artesunate 4 mg/kg and amodiaquine* 10 mg base / kg/j
Pendant 3 jours
Chloroquine 10 mg /kg suivi, par 10 mg/kg à 24 h et 5
mg/kg à
48 h
· Plus 14 jours de primaquine (CI si deficit en
G6PD)
|
Pour les malarias sévères chez l'adulte et chez
l'enfant, l'artésunate 2.4 mg/kg en intra-veineux ou en intramusculaire
suivi par 2.4 mg/kg à 12 heures et à 24 heures en injection
continue 1x/j si nécessaire. En l'absence d'artésunate,
l'arthéméther 3.2 mg/kg en intra-musculaire suivi de 1.6 mg/kg
par jour. La quinine hydrochloride 20 mg de sel/kg en bolus à infuser
pendant 4 heures suivie par 10 mg de sel/kg infusé durant 2 à 8
heures tous les 8 heures. L'artésunate est effectivement le traitement
de choix (Jones et al. 2007) ; (Gasasira et al. 2008).
I.2.4 PROPHYLAXIE DE LA
MALARIA
Il s'agit de prendre un médicament et une série
de mesures afin d'éviter la malaria. Tout dépendra du lieu, des
conditions et de la durée du séjour. Il faut se rappeler qu'il
n'existe pas de prophylaxie efficace à 100% et son efficience est
variable en fonction du type de médicament. Cette prophylaxie peut
s'accompagner d'effets secondaires. Avant donc de faire un voyage dans les
régions tropicales et sub-tropicales qui sont des régions
à risque, il faut évaluer le risque de contagion. L'objectif de
la prophylaxie est de lutter contre le vecteur en évitant les
piqûres de moustiques. C'est pourquoi de simples recommandations de
prudence telles que l'utilisation des repelants, le port d'habits à
manches longues, surtout le soir et au lever du coucher et des moustiquaires
imprégnés sont utiles. Le 2ème volet est
l'utilisation d'une prophylaxie médicamenteuse. Celle-ci dépendra
de la zone où le voyageur se rendra (Yombi and Olinga 2015).
IIème PARTIE : DONNEES EXPERIMENTALES
II. MILIEU, MATÉRIEL
ET MÉTHODE & PROTOCOLE EXPÉRIMENTAUX
Dans cette partie nous présentons le cadre de
recherche ainsi que la méthodologie suivie, pour générer
les résultats qui sont présentés et discuter plus loin.
II.1 CADRE DE RECHERCHE
Cette étude s'est effectuée dans deux communes
de la ville de Lubumbashi savoir Kamalondo et Kenya.

Figure3: Cartes des communes
KAMALONDO et KENYA dans la ville de Lubumbashi dans le Haut Katanga.
Kenya et Kamalondo sont deux communes de la ville province
du Haut Katanga aux coordonnées ci-après : l'altitude plus
de 1.730 mètre, latitude : entre 27° 10' et 27° 43' de
longitude, pour la commune Kamalondo qui compte 27911 habitants répartis
en deux quartiers (Kitumaini et Njanja) avec 8 structure sanitaire dont 1 HGR.
Et 112.283 habitants répartis en trois quartiers (Lualaba, Luapula et
Luvua), avec 11° 41' latitude sud et 27° 28' longitude et à 1
230 m d'altitude pour la commune Kenya.
Ils ont une superficie par rapport aux 5 communes que comporte
la ville de Lubumbashi ; de 1,35 Kilomètre carré, et connaissent
deux saisons bien tranchées : la sèche et humide, la
première étant prédominante (d'avril à octobre). Sa
pluviométrie moyenne est de 1 228 mm d'eau et sa température
moyenne de 20 °C.
II.1.1 TYPE D'ETUDE
Le présent travail est une étude descriptive
transversale rétrospective. Elle a été
réalisée de Mars à Aout 2020 a été
réalisée par entretien direct à l'aide d'un questionnaire
guide auprès de la population du deux communes (Kamalondo et Kenya) et
rétrospective de Mars 2019 à Mars 2020 dans les services de
médecine interne de 2 hôpitaux généraux de
références à savoir : Kenya et Kamalondo.
II.1.2 CRITERES D'INCLUSION ET
D'EXCLUSION
Seules les personnes qui ont accepté de
répondre à notre questionnaire après qu'elles soient
informées de l'objectif de l'enquête ont été
incluses dans cette étude.
Sont inclus dans cette étude, les patients ayants
consultés le service de médecine interne à l'un de ces
deux structures sanitaires pour le paludisme dans la période allant de
Mars 2019 à Mars 2020 et aussi les responsables des familles ainsi que
les responsables des officines qui ont accepté des répondre aux
questionnaires. Sont exclus, les patients ayant consultés dans ce
service, soit dans une période non couverte par cette étude, soit
pour une autre cause que la fièvre, céphalées et le
paludisme. Sont également exclus, les patients qui ont consulté
sans fiche. Il en est de même de ceux qui étaient admis dans
l'autre service que celui de la médecine interne. Sont
généralement exclus les gens qui n'ont pas accepté de
répondre au questionnaire ou qui n'étaient pas en mesure d'y
répondre.
II.2 METHODES &
PROTOCOLE EXPERIMENTAUX
Deux hôpitaux généraux de
référence ont été choisi notamment : l'HGR
Kenya ainsi que HGR Kamalondo. Dans ces hôpitaux, le département
de médecine interne a été choisi parmi tant d'autres.
Toutes les fiches de consultation de sujets hospitalisés dont le
diagnostic était le paludisme, ont été
échantillonnées n= 228). Alors que pour les sujets
enquêtés en ambulatoire, la taille d'échantillon a
été déterminée en partant de la formule de la
pharmacopée (N étant le nombre de la population globale).
La technique d'échantillonnage est probabiliste
utilisant l'échantillonnage en grappe. Les sujets ont été
repartis en grappes qui sont constitués des quartiers, des avenues de 2
communes enquêtées, ainsi la population générale
était de 832. Les officines de ces deux (2) communes ont
été choisies de manière groupée, soit 50 officines
pour chaque commune. Les réponses étaient anonymes et
confidentielles, et les participants en ont été informés
avant de commencer à répondre au questionnaire.
En hospitalière, l'étude a été
menée sur les registres d'hospitalisation du service de médecine
interne, cela consistait à prélever les informations relatives
aux nombres de cas du paludisme enregistres durant le période
d'enquête. Les informations suivantes ont été
recueillies : le sexe du malade ainsi que le signe clinique
prélever de ladite pathologie.
En ambulatoire, l'enquête a été
effectuée par une interview directe à l'aide d'un questionnaire
guide reprenant les caractéristiques socio démographiques, la
connaissance sur le paludisme ainsi que le coût de la prise en charge de
cette pathologie des sujets enquêtés.
Dans les officines où nous avons
récoltés la fréquence des antipaludéens le plus
prescrits présent ainsi que leurs coûts.
II.2.1 ANALYSE STATISTIQUE
L'analyse statistique des données a été
rendue possible grâce au logiciel Microsoft Excel version 2016 etLe
logiciel Graph Pad prism version 6 a été utilisé pour
analyser les données statistiquement. Le test du chi carré et le
rapport impair ont établi les facteurs associés au cout des
antipaludéens dans le milieu d'étude, un niveau de
probabilité p <0,05 était considéré comme
significatif.
II.3 RESULTATS &
DISCUSSION
Présentés sous forme des tableaux et des
figures assortis des commentaires y afférents, ces résultats
obtenus au cours de cette étude sont exposés en deux (2)
session : premièrement, l'enquête des ménages en
milieu ambulatoire dans les 2 communes (Kamalondo et Kenya) et
deuxièmes, l'enquête des patients enregistré en milieu
hospitalier dans les HGR du dites Communes.
II.3.1 CARACTERISTIQUES DES
SUJETS ENQUETES DANS LES MENAGES
Plusieurs paramètres relevés au cours de
l'enquête peuvent permettre de dresser les caractéristiques des
sujets enquêtés, présentés dans le tableau
ci-contre :
Tableau III
Caractéristiques globales socio-démographiques des sujets
consultés
Variable
|
Paramètres
|
Kenya
|
Kamalondo
|
?Ni
|
P (÷2)
|
Ni
|
Fr (%)
|
Ni
|
Fr (%)
|
Genre
|
Masculin
|
246
|
54,5
|
159
|
41,7
|
405
|
0,0003
|
Féminin
|
205
|
45,5
|
222
|
58,3
|
427
|
Tranche d'âge
|
[15-27]
|
102
|
22,6
|
29
|
7,6
|
131
|
0,0001
|
]27-37]
|
164
|
36,4
|
55
|
14,4
|
219
|
]37-47]
|
28
|
6,2
|
26
|
6,8
|
54
|
]47-57]
|
89
|
19,7
|
34
|
8,9
|
123
|
>57
|
66
|
14,6
|
24
|
6,3
|
90
|
Statut matrimonial
|
Célibataire
|
128
|
28,4
|
54
|
14,2
|
182
|
0,9692
|
Marié
|
189
|
41,9
|
81
|
21,3
|
270
|
Divorcé
|
19
|
4,2
|
9
|
2,4
|
28
|
Veuf(ve)
|
50
|
11,1
|
24
|
6,3
|
74
|
Niveau d'étude
|
Aucun
|
61
|
13,5
|
33
|
8,7
|
94
|
0,945
|
Primaire
|
58
|
12,9
|
30
|
7,9
|
88
|
Diplômé d'Etat
|
94
|
20,8
|
43
|
11,3
|
137
|
Gradué
|
77
|
17,1
|
36
|
9,4
|
113
|
Licencié
|
46
|
10,2
|
26
|
6,8
|
72
|
Qualités
|
Assistant en Pharmacie
|
9
|
2,0
|
7
|
1,8
|
16
|
0,9739
|
Autres
|
14
|
3,1
|
15
|
3,9
|
29
|
Infirmier
|
13
|
2,9
|
11
|
2,9
|
24
|
Laborantin
|
4
|
0,9
|
5
|
1,3
|
9
|
Médecin
|
4
|
0,9
|
4
|
1,0
|
8
|
Pharmacien
|
6
|
1,3
|
8
|
2,1
|
14
|
Revenue
|
]50-100USD]
|
335
|
74,3
|
144
|
37,8
|
479
|
0,1679
|
[100-200USD]
|
21
|
4,7
|
14
|
3,7
|
35
|
]200-500USD]
|
28
|
6,2
|
6
|
1,6
|
34
|
>500USD
|
2
|
0,4
|
4
|
1,0
|
6
|
Dans l'ensemble de ces 3 sites (n= 832), la majorité
des enquêtés ont été observé en ambulatoire
dans les ménages pour les deux communes (Kenya et Kamalondo) soit
(60,5%) ces sujets sont majoritairement des femmes avec un sexe ratio (F/H de
1,05), des mariés (42%) est majoritairement âgés de 27
à 37 ans (36%) avec une moyenne d'âge de 36,1 #177; 15,3. Ils
n'ont pour la plupart atteint qu'un niveau d'étude secondaire (20,8%),
leur revenu moyen mensuel est à 150USD.
Les données relatives aux caractéristiques
socio démographiques des ménages enquêtés dans le
deux communes (Kenya et Kamalondo) sont consignées dans le tableau
ci-après :
Tableau IV. Caractéristiques
socio- démographique des ménages enquêtés
Variable
|
Paramètres
|
Kenya
|
Kamalondo
|
?Ni
|
P (÷2)2
|
Ni
|
Fi (%)
|
Ni
|
Fi (%)
|
Genre
|
Masculin
|
192
|
57,1
|
78
|
46,4
|
270
|
0,0292
|
Féminin
|
144
|
42,9
|
90
|
53,6
|
234
|
Tranche d'âge
|
[15-27]
|
68
|
20,2
|
29
|
17,3
|
97
|
0,7156
|
]27-37]
|
131
|
39,0
|
55
|
32,7
|
186
|
]37-47]
|
5
|
1,5
|
26
|
15,5
|
31
|
]47-57]
|
78
|
23,2
|
34
|
20,2
|
112
|
>57
|
54
|
16,1
|
24
|
14,3
|
78
|
Statut matrimonial
|
Célibataire
|
86
|
25,6
|
54
|
32,1
|
140
|
0,4821
|
Marié
|
181
|
53,9
|
81
|
48,2
|
262
|
Divorcé
|
19
|
5,7
|
9
|
5,36
|
28
|
Veuf(ve)
|
50
|
14,9
|
24
|
14,3
|
74
|
Niveau d'étude
|
Aucun
|
61
|
18,2
|
33
|
19,6
|
94
|
0,979
|
Primaire
|
58
|
17,3
|
30
|
17,9
|
88
|
Diplômé d'Etat
|
94
|
28,0
|
43
|
25,6
|
137
|
Gradué
|
77
|
22,9
|
36
|
21,4
|
113
|
Licencié
|
46
|
13,7
|
26
|
15,5
|
72
|
Revenue
|
]50-100USD]
|
291
|
86,6
|
144
|
85,7
|
435
|
0,0974
|
]100-200USD]
|
15
|
4,5
|
14
|
8,33
|
29
|
]200-500USD]
|
28
|
8,3
|
6
|
3,57
|
34
|
>500USD
|
2
|
0,6
|
4
|
2,38
|
6
|
Cinq cent et quatre sujets ont été
interrogé dans le deux communes dans les ménages. Avec un sexe
ratio de 1,15 (H/F), ce tableau montre que la plupart des sujets qui ont fait
l'objet de cette étude sont des hommes, avec un âge moyen de 39,2
#177; 15,2 (extrêmes : 15 à 82 ans). Les répondant
issus de 2 communes (Kenya et Kamalondo) étant mariés (54%). La
plupart des répondant à cette étude étaient du
niveau de l'enseignement secondaire couronnée d'un diplôme d'Etat
(28%). La majorité représentée par des commerçants
(62,5%). Ils ont un revenu mensuel de 115 USD (extrême : 30 et
2500USD).
Kouadio et al., (2006) qui avaient traité sur
le Fardeau économique du paludisme sur les ménages démunis
des quartiers défavorisé d'Abidjan, trouvant que le revenu moyen
enregistré dans les ménages était de 71,3 #177; 60,3 USD
par mois.
Il est donc possible que le faible revenu mensuel des sujets
enquêtés soit également un facteur susceptible de
prédisposer les sujets de cette étude de ne pas bien prendre en
charge le paludisme, qui est un facteur associé au coût dans leur
milieu.
II.3.1.1 Symptômes à travers lesquels les
sujets enquêtés identifient le paludisme
Au cours de cette étude, il a été
question de savoir ce que les sujets entendent par le paludisme. Les
éléments de réponse sont consignés dans la figure
ci-après :

Figure 4
symptômes du paludisme
Il ressort de cette figure 6 ci-dessous que les sujets
identifient le paludisme par plusieurs signes associés à la
fièvre (65,5%). Cette dernière est reconnue par tous les sujets
comme évocatrice du paludisme simple tels que décrits par l'OMS
(2015).
II.3.2 CARACTERISTIQUES DES
SUJETS ENQUETES DANS LES OFFICINES
Les données relatives aux caractéristiques
socio démographiques des tenanciers des officines enquêtés
dans les 2 communes (Kenya et Kamalondo) sont consignées dans le tableau
ci-après :
Tableau V. Caractéristiques
socio démographiques des tenanciers des officines
Variable
|
Paramètres
|
HGR Kenya
|
HGR Kamalondo
|
?Ni
|
P (÷2)2
|
Ni
|
Fi (%)
|
Ni
|
Fi (%)
|
Genre
|
Masculin
|
14
|
28,0
|
9
|
18,0
|
23
|
0,3421
|
Féminin
|
36
|
72,0
|
41
|
82,0
|
77
|
Tranche d'âge
|
[15-27]
|
23
|
6,8
|
34
|
20,2
|
57
|
0,8028
|
]27-37]
|
18
|
5,4
|
11
|
6,5
|
29
|
]37-47]
|
9
|
2,7
|
5
|
3,0
|
14
|
Statut matrimonial
|
Célibataire
|
42
|
12,5
|
33
|
19,6
|
75
|
0,0634
|
Marié
|
8
|
2,4
|
17
|
10,1
|
25
|
Qualités
|
Assistant en Pharmacie
|
9
|
2,7
|
7
|
4,2
|
16
|
0,9739
|
Autres
|
14
|
4,2
|
15
|
8,9
|
29
|
Infirmier
|
13
|
3,9
|
11
|
6,5
|
24
|
Laborantin
|
4
|
1,2
|
5
|
3,0
|
9
|
Médecin
|
4
|
1,2
|
4
|
2,4
|
8
|
Pharmacien
|
6
|
1,8
|
8
|
4,8
|
14
|
Revenue mensuel
|
]50-100USD]
|
44
|
13,1
|
42
|
25,0
|
86
|
0,4128
|
>100USD
|
6
|
1,8
|
8
|
4,8
|
14
|
Cent officines ont été enquêtés
dans notre étude. Dans l'ensemble des officines, la majorité des
tenanciers de ces derniers sont des femmes (avec une sexe ratio F/M de 3,34),
des célibataires (75%) et majoritairement âgés de 15
à 27 ans (57%) avec une moyenne d'âge de 28,3 #177; 6,17 ans
(extrêmes : 15 et 37 ans). Parmi les tenanciers de ces officines,
les non pharmaciens ont représenté la majorité de cas dans
ces deux entités soit (86%), les pharmaciens ont occupée (14%) au
service de la population. Ce constant est pareil au travail de Mukendi, (2019)
sur « Niveau de la règlementation dans le point de vente des
produits pharmaceutiques à Lubumbashi cas de la commune Kenya) où
il a observé 90% des personnes qui détiennent les officines sont
des non- pharmaciens. Il sied à signaler que L'exercice de la pharmacie
semble être illégal dans commune Kenya et Kamalondo dans la
majorité d'officine. %). Ils ont un revenu mensuel moyen de 81 #177;
65,3 USD (extrêmes : 30 et 350 USD).
II.3.3 CARACTERISTIQUES DES
SUJETS ENQUETES EN HOSPITALIERS
Tableau VI. caractéristiques
socio démographique des sujets enquêtés en hospitalier
Variable
|
paramatres
|
HGR Kenya
|
HGR Kamalondo
|
?Ni
|
p (÷2)
|
Ni
|
Fr(%)
|
Ni
|
Fr(%)
|
Genre
|
Masculin
|
40
|
61,5
|
72
|
44,2
|
112
|
0,0195
|
|
Feminin
|
25
|
38,5
|
91
|
55,8
|
116
|
Tranche d'age
|
[15-27]
|
11
|
3,3
|
93
|
55,4
|
104
|
0,0001
|
|
]27-37]
|
15
|
4,5
|
25
|
14,9
|
40
|
|
]37-47]
|
14
|
4,2
|
14
|
8,3
|
28
|
|
]47-57]
|
11
|
3,3
|
18
|
10,7
|
29
|
|
>57
|
12
|
3,6
|
8
|
4,8
|
20
|
|
Non defini
|
2
|
0,6
|
5
|
3,0
|
7
|
Ce tableau montre que deux cent vingt-huit patients ont
été accueillis dans les services de médecine interne de 2
HGR de la ville de Lubumbashi (Kenya et Kamalondo) de Mars 2019 à Mars
2020. Les patients enregistrés, majoritairement été des
femme (sex-ratio homme-femme : 0,96), avec un âge moyen de 36 #177; 16,7
ans (extrêmes : 15 et 97).
II.3.3.1 SIGNES CLINIQUE
DEFECTIF DU PALUDISME EN HOSPITALIER
Plusieurs signes cliniques sont identifiés en
hospitalier illustré dans la figure ci-dessous, comparable aux
différents symptômes évoquer par la population en
ambulatoire pour l'identification du paludisme.

Figure 5
symptômes et/ou signes cliniques du paludisme
II.3.4 LES ANTIPALUDEENS
UTILISEES DANS LA PRISE EN CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET
KAMALONDO
Tableau VII Les antipaludéens
utilisés dans la prise en charge du paludisme en Ambulatoire
Produits
|
DCI
|
Forme
|
Kenya
|
Kamalondo
|
Total
|
Ni
|
Fi (n=894)
|
Ni
|
Fi (n=446)
|
Maladox®
|
Sulfadoxine & Pyrimethamine
|
Ces
|
275
|
28,5%
|
113
|
22,5%
|
388
|
Falcidox®
|
Sulfadoxine & Pyrimethamine
|
Ces
|
182
|
18,9%
|
42
|
8,3%
|
224
|
Co-Arteme®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
49
|
5,1%
|
104
|
20,7%
|
153
|
Quinine®
|
Quinine
|
Ces
|
306
|
31,7%
|
153
|
30,4%
|
459
|
Cether-L®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
82
|
8,5%
|
24
|
4,8%
|
106
|
Les données du tableau ci-dessus montrent que parmi
les antipaludéens, la quinine est plus utilisée chez nos
enquêtés à 32,3% des cas suivi de Maladox® 29%.
Ces résultats sont proches de ceux observés par
Mabela, (2010) : 51,5% n= 200. Le cout abordable de ces molécules
sur le marché serait une des raisons qui justifie sont fort taux de
sollicitation.
Les différents antipaludéens présents
dans officines enquêtées sont présentés dans le
tableau ci-après :
Tableau VIII. Les
antipaludéens auprès des tenanciers des officines
Produits
|
DCI
|
Formes
|
Kenya
|
Kamalondo
|
Total
|
Ni
|
Fi (n=6480)
|
Ni
|
Fi (n=4880)
|
ARH®
|
á-â Artemether
|
Inj
|
46
|
0,7%
|
21
|
0,4%
|
67
|
Arteped®
|
Artemether-Lumefantrine
|
Ces
|
37
|
0,6%
|
11
|
0,2%
|
48
|
Arteped®
|
Artemether-Lumefantrine
|
Sp
|
39
|
0,6%
|
9
|
0,2%
|
48
|
Artequick®
|
Amodiaquine & Artesunate
|
Ces
|
51
|
0,8%
|
11
|
0,2%
|
62
|
AT120®
|
Artesunate
|
Inj
|
92
|
1,4%
|
71
|
1,5%
|
163
|
AT240®
|
Artesunate
|
Inj
|
102
|
1,6%
|
58
|
1,2%
|
160
|
AT30®
|
Artesunate
|
Inj
|
185
|
2,9%
|
205
|
4,2%
|
390
|
AT60®
|
Artesunate
|
Inj
|
105
|
1,6%
|
211
|
4,3%
|
316
|
Fansidar®
|
Sulfadoxine & Pyrimethamine
|
Ces
|
103
|
1,6%
|
86
|
1,8%
|
189
|
Cether'L®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
63
|
1,0%
|
96
|
2,0%
|
159
|
Cether'L®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Sp
|
152
|
2,3%
|
82
|
1,7%
|
234
|
Coartem ®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
255
|
3,9%
|
187
|
3,8%
|
442
|
L-artem fort®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
41
|
0,6%
|
102
|
2,1%
|
143
|
L-artem®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
54
|
0,8%
|
127
|
2,6%
|
181
|
Lonart®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
27
|
0,4%
|
54
|
1,1%
|
81
|
Falcidox®
|
Sulfadoxine & Pyrimethamine
|
Ces
|
402
|
6,2%
|
277
|
5,7%
|
679
|
Lumeart®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
90
|
1,4%
|
102
|
2,1%
|
192
|
Luther DP®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
91
|
1,4%
|
90
|
1,8%
|
181
|
Luther fort®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
88
|
1,4%
|
91
|
1,9%
|
179
|
Malaxin Plus®
|
DHA
|
Ces
|
95
|
1,5%
|
79
|
1,6%
|
174
|
M-arret 120®
|
Artesunate
|
Inj
|
79
|
1,2%
|
95
|
1,9%
|
174
|
M-arret 30®
|
Artesunate
|
Inj
|
34
|
0,5%
|
79
|
1,6%
|
113
|
M-arret 60®
|
Artesunate
|
Inj
|
47
|
0,7%
|
34
|
0,7%
|
81
|
Mefanther®
|
Artemether & Lumefantrine
|
Ces
|
35
|
0,5%
|
21
|
0,4%
|
56
|
Planether225mg®
|
á-â Artemether
|
Inj
|
32
|
0,5%
|
0
|
0,0%
|
32
|
Quinine®
|
Quinine
|
Sp
|
253
|
3,9%
|
302
|
6,2%
|
555
|
Quinine®
|
Quinine
|
Ces
|
1336
|
20,6%
|
851
|
17,4%
|
2187
|
Quinine®
|
Quinine
|
Inj
|
1894
|
29,2%
|
1050
|
21,5%
|
2944
|
Maladox®
|
Sulfadoxine & Pyrimethamine
|
Ces
|
652
|
10,1%
|
478
|
9,8%
|
1130
|
La fréquence de la quinine était plus
remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant
d'autres molécules. Selon l'OMS, la quinine est le dernier rempart des
antipaludéens (OMS, 2013). Suite à cela que la majorité
des officines n'en manque cette molécule.
Tableau IX. Les antipaludéens
utilisés dans la prise en charge du paludisme en Hospitalier
Produits
|
DCI
|
Forme
|
Kenya
|
Kamalondo
|
|
Ni
|
Fi (n=5020)
|
Ni
|
Fi (n=2765)
|
Total
|
ACT
|
As-AQ
|
Ces
|
1170
|
23,3%
|
1010
|
36,5%
|
2180
|
Quinine®
|
Quinine
|
Inj
|
2850
|
56,8%
|
1195
|
43,2%
|
4045
|
Artesunate
|
Artemisinine
|
Inj
|
490
|
9,8%
|
90
|
3,3%
|
580
|
Artemether
|
Artemether
|
inj
|
225
|
4,5%
|
140
|
5,1%
|
365
|
Quinine®
|
Quinine
|
Ces
|
285
|
5,7%
|
330
|
11,9%
|
615
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Signalons que les différents antipaludéens
présents dans ces structuressanitaires sont dotés par le
ministère de la santé au programme de la lutte contre le
paludisme et ces molécules sont donnée gratuitement aux
patients.
II.3.5 COUTS DE LA PRISE EN
CHARGE DU PALUDISME DANS LES COMMUNES KENYA ET KAMALONDO
Le cout direct, indirect et le cout d'opportunité de
prise en charge de paludisme supporte par les ménages des communes Kenya
et Kamalondo sont présentes dans le tableau ci-dessous :
Tableau X. cout de prise en charge de
paludisme supporté par les ménages des communes Kenya et
Kamalondo
Variables
|
Kenya (USD)
|
Kamalondo (USD)
|
Examen de labo
|
0
|
0
|
Médicament + Traitements
|
2,9 #177; 4,3
|
5,4 #177; 0,3
|
Hospitalisation
|
0
|
0
|
Alimentation
|
13,9 #177; 15,5
|
17,6 #177; 24,3
|
En évaluent le cout de la prise en charge du paludisme
dans des ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus
élevée avec une moyenne de 15,5#177;13,9 dans la commune Kenya et
24,3 #177; 17,6 pour la commune Kamalondo. Il sied à signaler que des
ménages enquêtés n'ont pas eu accès aux examens de
laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu hospitalier pour
les frais d'hospitalisation, l'automédication a été
à la base de cela et le cout du traitement moyenne était de 4,3
#177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD pour les
ménages de la commune Kamalondo.
En milieu Hospitalier, Le cout de prise en charge du
paludisme supporte par les patients accueillit dans l'HGR Kenya et Kamalondo
sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau XI. Cout de la prise charge en
Hospitalisation
Variables
|
Kenya (USD)
|
Kamalondo (USD)
|
Examen de labo
|
7,5 #177; 5
|
7,2 #177; 5
|
Médicament
|
17 #177; 5,8
|
14,4 #177; 5,1
|
Hospitalisation +Traitements
|
21,0 #177; 9,9
|
15,8 #177; 7,4
|
Alimentation
|
0
|
0
|
Si l'on évalue le cout direct pour la prise en charge
du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus élevé avec
une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients hospitalisé dans l'HGR
Kenya et 15,8 #177; 7,4 pour les patients de l'HGR Kamalondo. Suivi de celui
de la consultation et du Traitement avec une moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4
#177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il sied à signaler que les
couts indirects n'ont pas été évalués car
l'étude était rétrospective.
Ces résultats est semblable aux travaux de Bisimwa
et al., 2014 sur Prise en charge et coût des soins d'un
épisode du paludisme dans la zone de santé de Miti-Murhesa,
République Démocratique du Congo ou ils trouvèrent que le
cout direct pour la prise en charge du paludisme le plus élevé
est l'hospitalisation avec une moyenne de 10,7 #177; 5 USD suivi de celui de la
consultation avec une moyenne de 1,7 #177; 1,3 USD.
Les résultats de Russell ne précisent pas les
éléments pris en compte dans le calcul des couts directs
notamment les couts médicaux (consultation, hospitalisation,
médicaments), les couts non médicaux ont concernés le
transport et les dépenses alimentaires sur les lieux des soins. Pour
Abdel-Hameed et al., 2001, les couts varient selon le type de
traitement, type de fournisseur et de la sécurité sociale.
Bien qu'elle accuse des limites, les résultats de
l'étude ne sont pas à mettre en cause dans la mesure où
ils donnent des orientations non négligeables sur les facteurs qui
augmenteraient la vulnérabilité économique des
ménages dans les communes Kenya et Kamalondo, ce qui est un point de
départ important dans la règlementation des tarifs des soins mais
aussi un plaidoyer pour appuyer le programme dans les Hôpitaux
généraux de références.
Les molécules antipaludiques rencontres dans les
milieux d'étude ainsi que leur cout sont présentés dans le
tableau ci-dessous :
Tableau XII. Cout globale des antipaludéens dans les
milieux d'études
Paramètres
|
Produits
|
Forme
|
Kenya (USD)
|
Kamalondo (USD)
|
Total
|
P (÷2)
|
Ambulatoire
|
Maladox®
|
Ces
|
0,25
|
0,25
|
0,5
|
0,9005
|
Falcidox®
|
Ces
|
0,4
|
0,5
|
0,9
|
Fansidar®
|
Ces
|
0,5
|
0,5
|
1
|
Co-Arteme®
|
Ces
|
1,25
|
1,5
|
2,75
|
Quinine®
|
Ces
|
1,25
|
1,25
|
2,5
|
Cether-L®
|
Ces
|
3,75
|
4
|
7,75
|
Officines
|
ARH®
|
Inj
|
4,25
|
4
|
8,25
|
0,9136
|
Arteped®
|
Ces
|
4
|
3,5
|
7,5
|
Arteped®
|
Sp
|
3,25
|
3
|
6,25
|
Artequick®
|
Ces
|
3,75
|
3,75
|
7,5
|
AT120®
|
Inj
|
4
|
3,75
|
7,75
|
AT240®
|
Inj
|
5,5
|
5,75
|
11,25
|
AT30®
|
Inj
|
2
|
1,75
|
3,75
|
AT60®
|
Inj
|
2,25
|
2
|
4,25
|
Fansidar®
|
Ces
|
0,5
|
0,75
|
1,25
|
Cether'L®
|
Ces
|
3,75
|
4
|
7,75
|
Cether'L®
|
Sp
|
3,25
|
3,4
|
6,65
|
Coartem ®
|
Ces
|
1,25
|
1,25
|
2,5
|
L-artem fort®
|
Ces
|
2,5
|
3
|
5,5
|
L-artem®
|
Ces
|
2,5
|
2,5
|
5
|
Lonart®
|
Ces
|
2,5
|
2,25
|
4,75
|
Falcidox®
|
Ces
|
0,5
|
0,5
|
1
|
Lumeart®
|
Ces
|
3,5
|
3,5
|
7
|
Luther DP®
|
Ces
|
4,75
|
4,25
|
9
|
Luther fort®
|
Ces
|
3,75
|
4
|
7,75
|
Malaxin Plus®
|
Ces
|
4,75
|
4,75
|
9,5
|
M-arret 120®
|
Inj
|
4
|
4
|
8
|
M-arret 30®
|
Inj
|
1,75
|
1,75
|
3,5
|
M-arret 60®
|
Inj
|
2
|
2
|
4
|
Mefanther®
|
Ces
|
3,25
|
3,25
|
6,5
|
Planether225mg®
|
Inj
|
4,25
|
4,25
|
8,5
|
Quinine®
|
Ces
|
1,5
|
1,25
|
2,75
|
Quinine®
|
Sp
|
1,75
|
1,5
|
3,25
|
Quinine®
|
Inj
|
0,25
|
0,4
|
0,65
|
Maladox®
|
Ces
|
0,25
|
0,25
|
0,5
|
HGR
|
ACT
|
Ces
|
0
|
0
|
0
|
0,9013
|
Quinine®
|
Inj
|
0
|
0
|
0
|
Artesunate
|
Inj
|
0
|
0
|
0
|
Artemether
|
Inj
|
0
|
0
|
0
|
Quinine®
|
Ces
|
1,25
|
1,5
|
2,75
|
Ce tableau illustres que le cout des antipaludéens
dans les secteurs d'études différé d'une structure
(officine) à l'autres. Notons la gratuité des
antipaludéens a été observer dans les HGR
enquêtés, notamment les molécules recommandées par
l'Organisation mondiale de la santé ainsi que les programmes nationaux
de la lutte contre le paludisme (OMS, 2005 & PNLP, 2016).
.
CONCLUSION
Cette étude a évalué la fréquence
des antipaludéens et les coûts de la prise en charge du paludisme
en ambulatoire ainsi qu'en hospitalier dans les 2 communes de la ville de
Lubumbashi notamment, la commune de Kamalondo et celle de Kenya en vue d'en
comparer les différents coûts utilisés par la
communauté dans la prise en charge de ladite pathologie.
Dans l'ensemble de ces 3 sites (n= 832), la majorité
des enquêtés ont été observé en ambulatoire
dans les ménages pour les deux communes (Kenya et Kamalondo) soit
(60,5%) ces sujets sont majoritairement des femmes avec un sexe ratio (F/H de
1,05), des mariés (42%) est majoritairement âgés de 27
à 37 ans (36%) avec une moyenne d'âge de 36,1 #177; 15,3. Ils
n'ont pour la plupart atteint qu'un niveau d'étude secondaire (20,8%),
leur revenu moyen mensuel est à 150USD.
La fréquence de la quinine était plus
remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant
d'autres molécules.
En évaluent le cout de la prise en charge du paludisme
dans des ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus
élevée avec une moyenne de 15,5#177;13,9 dans la commune Kenya et
24,3 #177; 17,6 pour la commune Kamalondo. Il sied à signaler que des
ménages enquêtés n'ont pas eu accès aux examens de
laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu hospitalier pour
les frais d'hospitalisation, l'automédication a été
à la base de cela et le cout du traitement moyenne était de 4,3
#177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD pour les
ménages de la commune Kamalondo.
Si l'on évalue le cout direct pour la prise en charge
du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus élevé avec
une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients hospitalisé dans l'HGR
Kenya et 15,8 #177; 7,4 pour les patients de l'HGR Kamalondo. Suivi de celui
de la consultation et du Traitement avec une moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4
#177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il sied à signaler que les
couts indirects n'ont pas été évalués car
l'étude était rétrospective.
La différence observée n'a pas
été statistiquement significative entre les 3 secteurs
enquêtés. La fréquence des antipaludéens et le cout
dans les officines enquêtés, le coût en ambulatoire
n'était pas statistiquement lié au coût de la prise en
charge du paludisme en milieu hospitalier.
La prise en charge correcte du paludisme est un pilier
important dans la lutte antipaludique, le coût de ce dernier demeure un
problème communautaire de la faite que des conditions sociales
économiques sont insatisfaisantes face à cette population.
Nous recommandons d'encourager toute action visant une
protection durable des plus pauvres contre les maladies en
général et le paludisme en particulier qui devra s'appuyer sur le
renforcement des dotations en capital des ménages à travers par
exemple un appui aux associations de développement a la mutuelle de
santé.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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