Situation socioéconomique des ménages et la gestion des déchets dans la ville des Cayes.par Sahens Dessimis Université Notre Dame D'Haiti - Diplome d'ingénieur agronome 2019 |
5.1.3. Niveau d'étude du chef de ménageLe niveau d'étude des chefs de ménage est très varié. La plupart ne savent même pas signer leur nom, d'autres ont un niveau d'étude primaire, d'autres ont un niveau d'étude secondaire et d'autres ont un niveau supérieur ou universitaire. La figure 2 présente le niveau d'étude des chefs de ménage
Figure 2 : Niveau d'étude des chefs de ménage En ce qui a trait au niveau d'étude des chefs de ménage, 6% sont des alphabètes, 17% ont un niveau d'étude primaire, 40% ont un niveau secondaire et 37% un niveau supérieur ou universitaire et les chefs de ménage qui ne savent pas lire ne représentent que 6% (ANNEXE A-2) Comparativement aux résultats précédent où 54,4% des chefs de ménage de la population ne savent pas ni lire ni écrire (IHSI, 2007). Le pourcentage des chefs de ménage analphabètes est nettement inférieur par rapport à la moyenne nationale. Ceci serait le résultat de plusieurs facteurs tels que: le temps car, l'étude antérieure date déjà de plus de 12 ans, le milieu, car en milieu urbain la scolarisation est plus accessible qu'en milieu rural et que plus de la majorité de la population vit en milieu rural. 5.1.4. Revenu des ménagesLe revenu des ménages pourrait avoir des impacts sur la gestion des déchets car il conditionne le pouvoir d'achat des ménages. La figure 3 présente le niveau de revenu des ménages : Il est montré dans cette figure que 71% des ménages ont un revenu de moins 10000 Gdes le mois, 16% des ménages ont un revenu allant de 10000 à 20000 Gdes et 13% des ménages ont un revenu de plus de 20000 Gdes le mois (ANNEXE A-3). Toutefois le revenu moyen mensuel est de 5830,19 Gdes/ménages (ANNEXE A-3). Le revenu moyen mensuel des ménages est de 5830,19 Gdes ce qui permet d'évaluer le revenu moyen annuel à 69962,28 Gdes et le revenu par tête à 13718,09 Gdes/hab/an. Comparativement aux données antérieures, où le revenu par tête pour la zone métropolitaines de Port-au-Prince est évalué à 12701,9 Gdes/hab/an, (IHSI, 2003) et 5616,2 Gdes pour les autres milieux urbains, il existe une très grande différence. D'une part le revenu par tête de la ville des Cayes est légèrement supérieur par rapport à celui de Port-au-Prince, soit 1016,19 Gdes de plus. Ceci serait le résultat de dépréciation de la monnaie haïtienne durant ces derniers temps. Car les résultats de l'IHSI datent déjà de 16 ans et de 2003 à nos jours la Gourde ne cesse de perdre de plus en plus sa valeur et l'inflation4(*) ne fait qu'augmenter. D'autre part le revenu par tête de la ville des Cayes est plus que le double du revenu par tête des autres villes qui était évalué à 5616,2 soit 2,44 fois moins le revenu par tête de la ville des Cayes. * 4Selon le dictionnaire Larousse, l'inflation désigne un phénomène inscrit dans la durée et touchant la plupart des prix des biens et des services. On ne saurait donc parler d'inflation s'il se produit une hausse de prix ponctuelle, même de forte importance. Il en est de même si cette hausse des prix provoque simplement une baisse de la demande des biens concernés et ne provoque pas d'effet en chaîne sur les autres prix. |
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