Développement d’un système d’information géographique pour la gestion des complexes funèbres. Application sur le cimetière de Some dans la commune d’Abomey-Calavi au sud du Bénin.

Dél d' S è d'If i Gé hi l i d l fè

REPUBLIQUE DU BENIN

************

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

****** **************

ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS GEOMETRES TOPOGRAPHES (ESIGT)

***********************************

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES POUR L'OBTENTION DU DIPLÔME D'INGENIEUR

GEOMETRE TOPOGRAPHE

Thème :

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la
gestion des complexes funèbres : Application sur le cimetière de
SOME dans la commune d'Abomey-Calavi au sud du Bénin

Réalisé par :

Patricia Murielle Y. HOUNGAN

Sous la direction de :

Ir. BOCCO Elvarez Jean-Michel
Enseignant- Consultant en Génie
informatique

Dr Ing Conchita MEVO GUEZO KÊDOWIDÉ Géomètre Expert et Géomaticien

Soutenu et défendu publiquement le 07 Juillet 2018 devant le jury composé comme suit

Président : Pr. Dr Ir. Guy Apollinaire MENSAH, Directeur de Recherche (CAMES) Rapporteur : Dr Ir. Conchita MEVO GUEZO KÊDOWIDÉ, Géomètre - Expert Examinateur 1: Ir. Risley Marius GNASSOUNOU, Géomètre - Expert Examinateur 2: Ir. Ange DENAGBE, Ingénieur des Systèmes d'Information

Année académique : 2017-2018

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN

I

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

Sommaire

Dédicace II

Remerciements III

Sigles et acronymes IV

Liste des figures V

Liste des tableaux VII

Liste des graphes VII

Avant-propos VIII

Résumé IX

Abstract X

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 4

1.1. CONTEXTE, JUSTIFICATION ET PROBLEMATIQUE 4

1.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE 6

1.3. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 6

1.4. QUELQUES DEFINITIONS 12

CHAPITRE II. GESTION DES CIMETIERES AU BENIN ET CONCEPT SIG 15

2.1. GESTION DES COMPLEXES FUNEBRES AU BENIN 15

2.2. SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG) 17

2.4. SIG-CIMETIERE 21

2.5. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L'UTILISATION DU SIG DANS LA GESTION DES

CIMETIERES ET DANS D'AUTRES DOMAINES AU BENIN. 21

CHAPITRE III. METHODOLOGIE DE DEVELOPPEMENT DU PROTOTYPE 28

3.1. ANALYSE ET FORMALISME DES BESOINS 28

3.2. MODELISATION DE LA BASE DE DONNEES 31

3.3. COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES 37

3.4. DEVELOPPEMENT DU VOLET WEB 43

CHAPITRE IV. RESULTATS DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES 46

4.1. SPECIFICATIONS DU PROJET "SIG-CIMETIERE" 46

4.2. PRESENTATION DE L'INTERFACE BUREAUTIQUE DE L'APPLICATION 49

4.3. PRESENTATION DE L'INTERFACE WEB DE L'APPLICATION 59

4.4. DISCUSSION ET PERSPECTIVES 64

CONCLUSION 71

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES XI

ANNEXES XV

TABLE DES MATIÈRES XXI

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II

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

Dédicace

Je dédie ce travail à titre posthume à :

? La mémoire de ma mère Simone et de mon père Paulin ;

? La mémoire de ma grand-mère Marie-Clémence et de ma soeur Hermine, décédées dans la période de mon stage.

C'est de leur amour, que j'ai puisé la force nécessaire pour avancer. Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour leur exprimer toute ma gratitude. Amen !

Ce travail est également à titre posthume un hommage au Fondateur de l'Ecole Supérieure des Ingénieurs Géomètres Topographes (ESIGT), Monsieur BAH Constantin.

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN

III

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

Remerciements

Au terme de la rédaction de ce mémoire, nous tenons à remercier :

- Le Docteur Conchita MEVO GUEZO KÊDOWIDÉ, Géomètre Expert, Directrice Générale de l'ESIGT et notre maître de mémoire qui, malgré ses multiples occupations, s'est toujours montrée très disponible tout au long de la réalisation de ce mémoire ;

- M. BOCCO Elvarez Jean-Michel, notre encadreur, pour ses précieux conseils lors de l'exécution des présents travaux ;

- M. ADJE Karl, pour sa disponibilité et le temps qu'il a bien voulu nous consacrer dans le cadre du présent mémoire ;

- M. HAZOUME Bertrand, Géomètre Expert, pour l'inspiration, l'aide et les multiples contributions ;

- M. TOSSOU Daniel, Directeur Général de la société ATLAS GIS Sarl pour ses judicieux conseils et divers apports dans le cadre de notre croissance professionnelle ;

- Le corps professoral et administratif de l'ESIGT pour la qualité de la formation reçue.

Nos vifs remerciements vont également à:

- M. ADEOTI Yaya, Chef du Service Affaire Funéraire de la Mairie de Cotonou et son collaborateur M. SANSAN Fabrice pour leur disponibilité et leur contribution à la collecte des données ;

- M. DJAMBA Crispin pour sa précieuse aide lors du développement de l'application ; - M.FAFOUMI Freddy et à toute sa famille pour leur soutien.

Un sincère merci à tous nos frères et soeurs, amis et collègues pour leurs prières et encouragements sans lesquels ce travail n'aurait vu le jour. Amen !

Nous n'oserons point oublier nos membres du jury pour l'intérêt qu'ils ont porté à notre recherche en acceptant d'examiner notre travail et de l'enrichir par leurs observations et critiques constructives que nous allons prendre en considération dans la version finale de notre mémoire.

Infiniment merci à tous ceux que nous n'avons pas pu citer ici et qui ont contribué de près ou de loin, à la réalisation de ce travail.

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IV

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

Sigles et acronymes

ADULLACT : Association des Développeurs et Utilisateurs des Logiciels Libres pour les

Administration et les Collectivités Territoriales

API : Application Programming Interface

CENATEL : Centre National de Télédétection et de suivi écologique

CFC : Comité Français de Cartographie

CIF : Contrainte d'Intégrité Fonctionnelle

DAT : Délégation de l'Aménagement du Territoire

DSEF : Direction des Services Economiques et Financières

DSP : Direction des Services à la Population

DST : Direction des Services Techniques

GESCOF : Gestion des Complexes Funèbres

IGN : Institut Géographique National

INSAE : Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique

MCD : Modèle Conceptuel de Données

MLD : Modèle Logique de Données

MPD : Modèle Physique de Données

RGPH : Recensement Général de la Population et de l'Habitat

RTK : Real Time Kinematic

SAF : Service des Affaires Funéraires

SFPT : Société Française de Photogrammétrie et Télédétection

SGBD : Système de Gestion des Bases de Données

SI : Système d'Information

SIF : Système d'Information Foncière

SIG : Système d'Information Géographique

SIT : Système d'Information Territorial

WFS : Web Feature Service

WMS : Web Map Service

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V

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Page

Liste des figures

7

Figure 1 : Localisation de la zone d'étude

Figure 2 : Aperçu de l'espace du complexe funèbre de Somè 8

Figure 3 : Les composantes d'un SIG 18

Figure 4 : Modèle Raster 19

Figure 5 : Modèle Vecteur 19

Figure 6 : Architecture webmapping 20

Figure 7 : SIG de Prairie Home Cemetry 22

Figure 8 : Modèle Conceptuel de Données 33

Figure 9 : Modèle Conceptuel de Données simplifié 34

Figure 10: Modèle Logique de Données 35

Figure 11 : Modèle Physique de Données 36

Figure 12 : Script de création de la table inhumé 37

Figure 13 : Script de création de la table fosse 37

Figure 14 : Aperçu des champs de la table `agent' 37

Figure 15 : Programmation de la mission de vol 39

Figure 16 : Quelques Photographies aériennes 39

Figure 17: Alignement des photos 40

Figure 18: Insertion des GPC 40

Figure 19 : Orthophoto du complexe de Somè 41

Figure 20: Aperçu des données de la table `fosse' 42

Figure 21: Aperçu des données de la table `Inhumé' 42

Figure 22: Aperçu des couches et attributs publiés 43

Figure 23 : Configuration du projet dans LizMap 44

Figure 24 : Architecture du système de gestion des complexes funèbres 48

Figure 25 : Fenêtre de connexion au GESCOF 49

Figure 26 : Menu principal du GESCOF 49

Figure 27 : Enregistrement d'une attribution de fosse 51

Figure 28: Aperçu d'un état généré suite à une opération d'attribution de fosse 51

Figure 29 : Affichage des informations relatives à une attribution existante 52

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VI

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Figure 30: Enregistrement de la transformation d'une fosse 52

Figure 31 : Volet cartographique : Fosses 53

Figure 32 : Affichage des informations relatives aux fosses dans QGIS 54

Figure 33 : Volet cartographique : secteurs et lots 54

Figure 34 : Aperçu du plugin de recherche Gescof 55

Figure 35 : Localisation de fosse et exportation du résultat de la recherche 56

Figure 36 : Itinéraire entre deux fosses 56

Figure 37 : Résultats recherche par nom d'un inhumé dont le nom de famille est FABRY 57

Figure 38 : Résultat inhumé dont la mère est ABINET Josephine 57

Figure 39 : Recherche et visualisation des informations relatives à la fosse 0003CS 57

Figure 40 : Liste des personnes inhumées en 2007 58

Figure 41 : Aperçu de la fenêtre statistique 58

Figure 42 : Aperçu du volet administration 59

Figure 43 : Connexion à la fenêtre projet sous LizMap web client 59

Figure 44 : Interface du webmapping 60

Figure 45 : Quelques éléments du volet web 61

Figure 46 : Quelques rendus cartographiques 61

Figure 47 : Localisation d'une sépulture 62

Figure 48 : Aperçu du résultat issu de la recherche du défunt dont le prénom est ROBERT 62

Figure 49 : Répartition des fosses dont le nom de l'inhumé est ROBERT 63

Figure 50 : Localisation de la sépulture de l'inhumé ROBERT Othon 63

Figure 51 : Visualisation des informations d'une sépulture 64

Figure 52 : Aperçu du cimetière Akpakpa de Cotonou 65

Figure 53 : Aperçu du cimetière PK 14 de Cotonou 66

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Données nécessaires 28

Tableau 2 : Quelques points sommets du complexe de Somè 38

Tableau 3 : Fonctionnalités du système 46

Tableau 4 : Boutons et fonctionnalités 50

Tableau 5 : Analyse de coût 70

Liste des graphes

Graphe 1 : Evolution de la population de Cotonou 10

Graphe 2 : Evolution de la population d'Abomey-Calavi 11

VII

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VIII

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Avant-propos

Ce document est un mémoire de fin de cycle rédigé en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur Géomètre-Topographe, dont les enseignements sont dispensés par l'Ecole Supérieure des Ingénieurs Géomètres Topographes (ESIGT) de Cotonou. Il présente les résultats des travaux réalisés lors de notre stage sur le développement d'un Système d'Information Géographique (SIG) pour la gestion et le suivi des complexes funèbres au Bénin.

Bien que le cas traité ici soit celui du complexe funèbre de Somè, vaste domaine situé dans la commune d'Abomey-Calavi, acquis et géré par la Mairie de Cotonou. Le prototype développé peut être élargi de façon progressive aux autres cimetières du Bénin.

Notons cependant que, pour des raisons de confidentialité, les informations relatives aux inhumés et aux titulaires des fosses ne nous ont pas été fournies. Outre la cartographie des fosses (position géographique et numéro de fosse), les différentes données attributaires utilisées dans le cadre des présents travaux sont donc toutes fictives et ont juste permis de s'assurer de la fonctionnalité et de la mise en place de l'application.

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IX

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Résumé

La gestion des complexes funèbres en République du Bénin et plus précisément dans la commune de Cotonou se heurte à des difficultés majeures qui, pour la plupart, tirent leur origine dans l'absence au niveau de la mairie d'outils adéquats pour le suivi et la planification des espaces de cimetières. L'étude vise, à travers l'implémentation d'une base de données à référence spatiale, l'intégration des potentialités des Systèmes d'Information Géographique (SIG) dans la gestion et le suivi de l'information sépulcrale. Après l'étude des outils de gestion et de suivi des espaces de cimetière existant au niveau de la Mairie de Cotonou et plus précisément au niveau du Service Affaires Funéraires, l'approche méthodologique adoptée a consisté à l'analyse et au formalisme des besoins du projet, à la modélisation et au développement de l'application, et enfin à la collecte des données géographiques par les techniques de prises de vues aériennes par drone et leur intégration dans l'ossature du système. L'implémentation des interfaces bureautique et web de l'application a facilité l'enregistrement des opérations afférents aux cimetières par les gestionnaires et la consultation de l'information par la population. Ainsi, sur la base de la cartographie de l'espace funèbre du cimetière de Somè et des données relatives aux fosses et aux inhumés, a été développée une application "SIG-Cimetière" devant permettre aux mairies, une fois qu'elles se l'auront appropriée, (i) de mieux gérer leur données funèbres, (ii) de pouvoir aisément anticiper les besoins des administrés à travers un suivi en temps réel de l'évolution de l'espace du complexe et (iii) d'assurer aux populations un accès sécurisé à l'information sépulcrale en tout temps et en tout lieu. L'application proposée constitue un outil d'aide au suivi des espaces de cimetière du Bénin et son succès ainsi que sa pérennisation reposent entièrement sur l'usage qui en sera fait par les futurs utilisateurs.

Mots clés : Complexe funèbre, Gestion, SIG, Cartographie en ligne, Somè, Bénin

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Abstract

In the Republic of Benin and in particular in the municipality of Cotonou, the management of cemetery is confronted to major difficulties, most of them originate in the absence of adequate tools for monitoring and planning cemeteries.at the level of the City Council. Through the implementation of a database with spatial reference, the objective of the study is to include the GIS potentialities in the management and monitoring of sepulchral information. After studying managing and monitoring cemeteries' tools available in Cotonou City Council and in particular at the Funeral Service level, the adopted methodological approach consisted of the analysis and the formalism of project needs, the modeling and development of the application, the collection of geographical data by drone aerial photography and the integration of collected data into the system. The implementation of the office and web interfaces for the application had facilitated the cemeteries' operations recording by managers and consultation of information by the public. Thus, based, on Somè's cemetery mapping and data relating to the pits and the burials, an application of "GIS-Cemetery" was proposed which must allow the City Councils (i) to better manage their funeral data; (ii) to easily anticipate the citizens' needs and (iii) ensure people a secure access to sepulchral information at any time and in any place. The proposed application is a tool for monitoring cemeteries in Benin and its success as well as its sustainability depend entirely on the use that will be done by its future users.

Key words: Cemetery, Management, GIS, Webmapping, Some, Benin

X

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1

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

INTRODUCTION

Le transfert, par l'Etat, de compétences particulières aux collectivités territoriales confère à ces dernières plusieurs prérogatives en matière de gestion et de prise de décision. En effet, avec l'avènement de la décentralisation, les communes sont devenues autonomes et se sont vu déléguer un certain nombre de responsabilités parmi lesquelles la création, la gestion et l'entretien des complexes funèbres.

Créer, aménager et entretenir les cimetières, y assurer l'hygiène, la salubrité, la sécurité et le bon ordre, suivre les différentes opérations d'inhumations qui s'y effectuent, garantir suffisamment de place pour accueillir les nouveaux défunts, sont désormais autant d'obligations qui incombent aux communes.

Si, pour la plupart, les cimetières apparaissent comme des lieux où le temps s'est arrêté mais pour leurs gestionnaires, ils s'avèrent être tout le contraire (BRUN, 2014). L'évolution spectaculaire de ces aires d'accumulation rend assez complexe leur administration et, quelle que soit leur taille, elles requièrent dans leur gestion et organisation un suivi assez particulier. Afin de mieux remplir leur mission, les communes font alors appel à divers outils de gestion dont les plus usuels sont les registres des concessions, les répertoires des inhumés et les plans de cimetières. Cependant, la présentation de ces supports de bases et leurs aspects varient d'une commune à une autre. Pendant que certaines profitent des multiples avancées réalisées dans le domaine de l'informatisation en utilisant des solutions informatiques intégrées pour mieux gérer leurs données, d'autres procèdent encore à un archivage manuel de l'information.

Le cas de la commune de Cotonou dans la gestion du complexe funèbre de Somè a particulièrement retenu notre attention. Le problème de recherche est l'insuffisance d'outils de gestion des complexes funèbres au Bénin. Le thème de l'étude est intitulé : « Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres : Application sur le cimetière de Somè dans la commune d'Abomey-Calavi au sud du Bénin ».

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Les présents travaux visent à améliorer le système de gestion des données sépulcrales des cimetières du Bénin à travers la mise en place d'une application SIG. Ils s'articulent autour de quatre grands chapitres.

Le premier chapitre traite essentiellement de la problématique du sujet, des objectifs de recherche et du cadre géographique de l'étude.

Le second chapitre donne un bref aperçu du système de gestion des complexes funèbres au Bénin, aborde la notion de SIG et de webmapping et présente la synthèse bibliographique sur l'utilisation du SIG dans la gestion des cimetières et dans d'autres domaines au Bénin.

Dans le troisième chapitre, est exposée la méthodologie de travail adoptée pour la mise en place du prototype "SIG-CIMETIERE".

Enfin, le quatrième et dernier chapitre présente les résultats de nos travaux, leur discussion et les perspectives envisagées.

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Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

3

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Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

1.1. CONTEXTE, JUSTIFICATION ET PROBLEMATIQUE

Longtemps considérés comme secondaires dans l'ensemble des responsabilités communales, laissés « en friche », les cimetières sont désormais revenus au centre des attentes de la population et des services en charge de leur gestion (DEFLORENNE, 2002). Lieux spécifiques dédiés à l'ensevelissement des défunts et au recueillement, et équipements indispensables aux communautés à cause du rôle non négligeable qu'ils jouent dans l'assainissement du territoire. Les cimetières sont aujourd'hui sujets à des pressions d'ordres divers. En effet, avec l'accroissement de la population et l'augmentation des décès, les aires sépulcrales connaissent une dynamique assez remarquable qui influence largement leur mode de gestion et invite à la réflexion. Les cimetières sont des espaces d'accumulation par nature, qui ne cessent de se densifier et de s'étendre (PHILIFERTI, 2002). Ainsi, au fil du temps, les superficies communales qui leur sont préalablement affectées ne suffisent plus pour couvrir les besoins des populations. Les cimetières se saturent, l'espace devient rare et de nouvelles décisions doivent être prises par les gestionnaires pour faire face à la demande. La saturation des cimetières est une problématique difficile à contourner à laquelle les communes font face depuis des années (BERLIER, 2016). Elle est un sujet un peu délicat auquel il est essentiel de trouver des solutions (ROOSEN, 2016).

Aussi, l'absence d'une cartographie de l'évolution de l'occupation des espaces des cimetières ou l'inexistence de plans actualisés montrant les différents emplacements rend-elle souvent difficile la réalisation de toute opération de planification et l'orientation au sein des cimetières.

Du côté des services administratifs en charge de la gestion des complexes funèbres, le volume de données à gérer et de besoins à satisfaire augmente quotidiennement. En un temps relativement court, ces services se retrouvent à faire le suivi administratif d'une multitude de fosses. L'archivage des données devient de plus en plus complexe et les recherches d'informations nécessitent davantage de temps.

Au Bénin, et plus précisément dans la capitale économique, l'influence de l'explosion démographique sur le remplissage des cimetières s'observe de plus en plus. Les différents

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espaces aménagés par la Mairie de Cotonou pour l'ensevelissement des défunts se sont au fil du temps remplis avec les besoins croissants des populations.

Des échanges réalisés avec le chargé du Service Affaires Funèbres de la mairie de Cotonou, il ressort que la mairie, la plupart du temps, surprise par l'atteinte du seuil d'accueil de ses cimetières et ne disposant pas du temps nécessaire pour préparer un nouvel emplacement à cause des demandes qui l'abondent, attribue aux populations, pour l'inhumation des nouveaux défunts, les allées préalablement prévues pour la circulation des personnes et des visiteurs. L'accès aux tombes devient alors très difficile et presque acrobatique. Déambulant dans les allées, sans orientation précise, les populations ont davantage de la peine à retrouver les tombes de leur parent ou ami(e). Parfois, sans l'aide des agents des cimetières, certains visiteurs fatigués sont obligés de rebrousser chemin. Les plus patients qui arrivent finalement à retrouver l'emplacement recherché, sont souvent contraints de réduire leur temps de recueillement afin de vaquer aux autres tâches planifiées.

Au sein de la Mairie de Cotonou, la formalisation des opérations funèbres et leur suivi procèdent toujours d'une gestion classique des données avec des méthodes d'archivage manuel. Les fiches d'attribution de fosses ou celles des demandes d'exhumation ou d'aménagement s'empilent, encombrant les locaux et les recherches d'information nécessitent plus de temps.

Faute d'outils adéquats de suivi et planification, les deux grands cimetières de Cotonou sont aujourd'hui saturés. Seul le complexe funèbre de Somè est fonctionnel et capable de répondre encore aux besoins des populations.

Aménager et organiser l'espace funèbre, actualiser continuellement l'inventaire des fosses, évaluer, planifier et anticiper les besoins, faciliter la recherche d'information devient alors une nécessité pour le service en charge de la gestion des cimetières.

Aussi, le recours aux sciences de l'information géographique pour la gestion des complexes funèbres est-il devenu une technique innovante à laquelle il est judicieux que la Mairie de Cotonou s'intéresse pour une meilleure administration et suivi du cimetière de Somè. En effet, la capacité de stockage, de traitement et d'analyse des SIG font d'eux des outils adéquats pour l'organisation et le suivi des espaces. Dans le cas des cimetières via un système informatique, les données sépulcrales recensées sont fiabilisées et l'accès à l'information thématique

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souhaitée est quasi-immédiat. La mémoire des informations du cimetière n'est plus tributaire d'une personne mais simplement de la bonne sauvegarde des données enregistrées (AMJ GROUPE, 2016).

Face à la problématique que suscitent le mode de gestion et de suivi des complexes funèbres au Bénin et surtout à Cotonou, les objectifs de travail suivants sont émis.

1.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE

L'objectif principal de l'étude était de mettre en place une application "SIG-cimetière" indispensable à la gestion et au suivi des complexes funèbres au Bénin.

De façon spécifique, il s'agissait de :

- Déterminer les fonctionnalités du déploiement de l'application ;

- Elaborer la base de données à référence spatiale du "SIG-Cimetière" ;

- Rendre opérationnel le SIG de gestion et de suivi des cimetières du Bénin.

1.3. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

1.3.1. Complexe funèbre de Somè

1.3.1.1. Situation géographique

Le complexe funèbre de Somè est situé au sud du Bénin, dans la commune d'Abomey-Calavi et plus exactement dans l'arrondissement de Togba, entre 6°26'55» et 6°27'11 de latitude Nord et 2°17'19» et 2°17'35» de longitude Est. Il est à environ 24 km ouest de Cotonou, capitale économique du Bénin.

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Figure 1 : Localisation de la zone d'étude,(source CENATEL et travaux terrain)

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1.3.1.2. Description du domaine

Le complexe funèbre de Somè a été créé en 2005 par la Mairie de Cotonou face à la saturation du cimetière "PK14" (sur la voie de Cotonou-Ouidah). De forme irrégulière, il s'étend sur une superficie de 16,52 hectares et est entièrement clôturé par un mur en maçonnerie. Ses limites Nord, Ouest et Sud-Est sont bordées chacune par une voie de cinq mètres. Quant à ses côtés Sud et Est, ils sont limités par des propriétés privées contiguës au domaine.

Pour une meilleure organisation de l'espace, la construction des fosses sur le domaine se fait par lots séparés par des allées de dix mètres, le nombre de fosse variant d'un lot à un autre. Des allées de cinquante centimètres sont aussi prévues entre les fosses pour faciliter la circulation des familles et des visiteurs. A la date de rédaction du présent document, seule la partie supérieure nord du complexe et une petite bande côté ouest sont exploitées. La portion restante est couverte par la végétation.

Figure 2 : Aperçu de l'espace du complexe funèbre de Somè, image Google earth 2017

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Le complexe compte actuellement 4094 fosses ordinaires orientées ouest-est et une fosse commune pour l'ensevelissement des indigents. Les fosses ordinaires sont de forme rectangulaire (1.20 m×2.40 m) avec une profondeur de 1 m. Quant à la fosse commune, elle a une profondeur d'au moins 14 m avec un diamètre de 8 m. Contrairement aux cimetières d'Akpakpa et de PK14 (sur la voie de Cotonou-Ouidah), les allées du cimetière de Somè sont encore dégagées et l'orientation des tombes est respectée.

Propriété de la Mairie de Cotonou, le complexe funèbre de Somè dessert non seulement la population de Cotonou mais aussi celle d'Abomey-Calavi.

1.3.2. La commune de Cotonou

1.3.2.1. Situation géographique

La commune de Cotonou est située au sud du Bénin, sur le cordon littoral qui s'étend entre le

lac Nokoué et l'Océan Atlantique. Elle est limitée :

- au Nord par la commune de Sô-Ava et le lac Nokoué ;

- au Sud par l'Océan Atlantique ;

- à l'Est par la commune de Sèmè-Podji et

- à l'Ouest par la commune d'Abomey-Calavi.

D'une superficie de 79 km², elle constitue la seule commune du département du Littoral et comprend 13 arrondissements subdivisés en 144 quartiers.

1.3.2.2. Dynamique démographique

Au plan démographique, la ville de Cotonou a connu une croissance extrêmement rapide avec un phénomène migratoire très remarquable. A partir du noyau originel des Toffins, elle s'est progressivement enrichie de toutes les ethnies du Bénin. Mais, l'accroissement de la population qui était importante entre 1979 et 1992 (3,76%), a baissé entre 1992 et 2002 (2,17%) pour pratiquement se stagner entre 2002 et 2013 (0,18%). Cette stagnation s'explique en réalité par le déversement de la population de la ville vers les localités voisines notamment Abomey-Calavi au Nord-Ouest et Sèmè-Podji à l'Est (DAT, 2014). Le quatrième recensement de la population et de l'habitat de 2013 a permis de dénombrer 679 012 habitants dont 325 872 hommes et 353 140 femmes (INSAE, 2015).

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Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

y = 120427x + 249256

665100

536827

320348

679012

1979 1992 2002 2013

POPULATION Linéaire (POPULATION)

1000000 900000 800000 700000 600000 500000 400000 300000 200000 100000

0

Graphe 1 : Evolution de la population de Cotonou de 1979 à 2013

1.3.2.3. Dynamique spatiale

L'évolution de la population, loin de laisser l'espace indifférent, engendre une dynamique spatiale. C'est ainsi que de sa création en 1830, la ville de Cotonou s'est étendue progressivement, au rythme du développement de ses activités économiques et de l'accroissement de sa population, jusqu'à atteindre aujourd'hui une stagnation (DAT, 2014).

Selon les résultats du quatrième Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH4) de 2013, la ville de Cotonou présente la densité moyenne la plus élevée avec 8.595 habitants par km² (INSAE, 2015). Elle reste la ville la plus grande et la plus densément peuplée du Bénin bien que figurant au nombre des communes les plus petites du pays en matière de superficie. Entre mer et lagune, le bâti s'est rapidement étalé et la trame urbaine s'est fortement densifiée sans prendre nécessairement en compte les contraintes naturelles de la ville. Déjà dans les années 90, la ville amorce sa saturation et prend l'allure de conurbation avec l'extension vers les communes voisines (DAT, 2014).

Les disponibilités foncières de la ville se sont au fil du temps considérablement réduites au profit de l'extension des zones d'habitation et la commune dispose de moins en moins de réserves foncières pour l'implantation des projets d'équipements et d'aménagement. Aussi, l'administration a-t-elle recours aux disponibilités foncières des communes voisines. C'est le cas des complexes funèbre de PK14 et de Somè dont les sites sont situés géographiquement dans la commune d'Abomey-Calavi.

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1.3.3. La commune d'Abomey-Calavi

1.3.3.1. Situation géographique

La commune d'Abomey-Calavi est située dans le département de l'Atlantique à environ 14 km

ouest de la ville de Cotonou. Elle est limitée :

- au Nord par la commune de Zè,

- au Sud par l'océan Atlantique,

- à l'Est par les communes de Sô-Ava et de Cotonou, et

- à l'Ouest par les communes de Tori-Bossito et de Ouidah.

Elle s'étend sur une superficie de 539 km² et compte 70 villages et quartiers de ville répartis en neuf arrondissements que sont : Calavi Centre, Godomey, Akassato, Zinvié, Ouèdo, Togba, Hêvié, Kpanroun et Golo-Djigbé.

1.3.3.2. Evolution de la population

De par sa position géographique, la commune d'Abomey-Calavi connait une vitalité démographique importante. De 126.507 habitants en 1992, elle est passée à 307.745 en 2002 avec un taux d'accroissement de 9,43%. En 2013, le quatrième Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH4) a permis de dénombrer dans la commune 656.358 habitants résidents dont 323.574 personnes de sexe masculin et 332.784 de sexe féminin (INSAE, 2015). Ainsi, la population d'Abomey-Calavi a plus que doublé de 2002 à 2013 (2,13 fois).

EVOLUTION DE LA POPULATION D'ABOMEY-CALAVI

900000

1979 1992 2002 2013

800000

effectif de la population

700000

600000

500000

400000

300000

200000

100000

0

y = 196795x - 204140

Graphe 2 : Evolution de la population d'Abomey-Calavi de 1979 à 2013

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Les Aïzo constituent l'ethnie autochtone dominante de la commune, mais les migrations récentes ont permis l'installation d'autres ethnies comme les Fons, les Toffins, les Yorubas, les Nagots, les Gouns et autres. (MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE D'ABOMEY-CALAVI, 2006).

1.4. QUELQUES DEFINITIONS

1.4.1. Cimetière ou Complexes funèbres

Etymologiquement, le mot cimetière provient du mot grec koimêtêrion qui signifie « lieu pour dormir, dortoir ».

Le cimetière désigne tout terrain public et sacré où, après une cérémonie, l'on enterre les morts d'un même groupe humain dans des tombes individuelles ou lignagères. C'est un lieu où, leur souvenir est généralement signalé par un monument, des symboles ou des inscriptions (LAUWERS, 2005). Le cimetière constitue donc un espace réservé aux morts, à leur ensevelissement et à l'entretien de leur mémoire.

Nécropole, champ funéraire, complexe funèbre, boulevard des allongés sont autant de mots qui désignent le cimetière.

1.4.2. Information géographique

L'information géographique est la représentation d'un objet ou d'un phénomène réel, localisé dans l'espace à un moment donné (QUODVERTE, 1994).

Aujourd'hui, l'information géographique peut être organisée, structurée et stockée dans des bases de données qui intègrent la localisation physique et la description des objets représentés. Elle devient ainsi utilisable dans un système d'information géographique par un très grand nombre d'usagers.

1.4.3. Système d'Information (SI)

Le système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources qui permet de collecter, stocker, traiter et distribuer l'information souvent grâce à un ordinateur (COURCY, 1992)

1.4.4. Base de données

Une base de données est un ensemble d'informations logiquement reliées entre elles. De façon plus précise, elle est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation : ajout, mise-à-jour, recherche de données (CHAABANE, 2008).

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La mise en oeuvre de ce stockage se fait au moyen d'outil logiciel spécialisé appelé Système de Gestion des Bases de Données (SGBD).

1.4.5. Modélisation

La modélisation est une technique visant à définir le mode de fonctionnement et à comprendre le système du SIG. Cette compréhension passe souvent par la visualisation d'un graphique qui permet de schématiser la structure du logiciel tel qu'il doit être. (ALVES, 2006).

Elle est une étape fondamentale dans la conception des bases de données dans la mesure où, d'une part, on y détermine le contenu de la base de données et d'autre part, on y défini la nature des relations entre les concepts principaux.

1.4.6. Drone

Un drone ou Unmanned Aerial Vehicle (UAV) est un aéronef sans passager ni pilote qui peut voler de façon autonome ou être contrôlé à distance depuis le sol. Il peut avoir un usage civil ou militaire ( www.futura-sciences.com ).

Les drones s'affirment de plus en plus comme des outils de cartographie efficaces pour répondre à des besoins aussi nombreux que variés (BANQUE MONDIALE, 2016).

1.4.7. Orthophotographie

L'orthophotographie est un assemblage d'images orthorectifiées donnant un visuel précis d'une large zone géographique (STUDIOFLY TECHNOLOGIE, 2017). Dans le cadre des présents travaux, l'orthophotographie exploitée est obtenue à l'aide de plusieurs images de hautes résolutions prises par le drone DJI PHANTOM PRO 4 (Annexe 4).

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CHAPITRE II : GESTION DES CIMETIERES AU BENIN
ET CONCEPT SIG

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CHAPITRE II. GESTION DES CIMETIERES AU BENIN ET CONCEPT SIG

2.1. GESTION DES COMPLEXES FUNEBRES AU BENIN

2.1.1. Cadre légal

A l'instar de tous les pays qui ont opté pour un transfert des attributions de l'Etat aux collectivités territoriales, le Bénin, à travers ses gouvernements successifs, a voté plusieurs textes de lois, définissant très clairement le rôle des différents acteurs dans le processus de la décentralisation.

C'est ainsi, qu'en application de l'article 76 de la loi N° 97-029 du 15 Janvier 1999 portant Organisation des Communes en République du Bénin, « Le maire assure la police des funérailles et des cimetières [...] » et qu'aux termes de l'article 93 de la même loi, « la commune a la charge [...] de la création, de l'entretien et de la gestion des cimetières et des services funéraires ».

Sur le fondement de ces dispositions, la gestion et l'aménagement des cimetières relèvent totalement de la compétence du Maire, qui fait exécuter l'ensemble des opérations nécessaires au bon entretien des parties publiques du cimetière. Cela inclut, par exemple, les opérations de désherbages des allées et d'électrification du cimetière. L'entretien de la clôture des cimetières et leur translation, en vertu de l'article 17 de la loi N° 98-007 du 15 Janvier 1999 portant Régime financier des Communes en République du Bénin, constituent des dépenses obligatoires pour la commune.

Bien que, l'article 18 du Décret N°2009-27 du 04 Février 2009 portant modalité d'exercice des pouvoirs de police administrative du maire dans les communes à statut particulier en République du Bénin stipule que « [...] les opérations d'exhumation, de réinhumation et de translation de corps s'effectuent sous la responsabilité du maire [...] », ce dernier n'est pas chargé de l'entretien des tombes, hormis celles dont la commune s'est engagée à assurer l'entretien. Toutefois, toute opération relative aux tombes doit être signalée et enregistrée au niveau de la mairie.

Au vu de ce qui précède, si l'entretien des espaces publics du cimetière relève de la compétence du maire, l'entretien des sépultures incombe aux familles titulaires.

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2.1.2. Service des Affaires Funéraires (SAF)

Les échanges réalisés avec les agents des cimetières, il ressort qu'à Cotonou, la gestion des cimetières est confiée au Service des Affaires Funéraires (SAF) qui est sous la tutelle de la Direction des Services à la Population (DSP) de la Mairie. Ce service est chargé de coordonner et de superviser les différentes opérations qui s'effectuent dans les cimetières. Il gère toutes les données relatives aux tombes et aux inhumés. Il tient des registres mentionnant pour chaque sépulture, les nom et prénoms du défunt, la date du décès, et éventuellement le numéro de la fosse. Notons cependant, que bien que le SAF soit en charge des affaires funèbres au niveau de la Mairie de Cotonou, la construction des fosses est confiée à la Direction des Services Techniques (DST) qui se charge de les creuser et de les numéroter. Quant à l'acquisition, elle se fait auprès de la Direction des Services économiques et Financières (DSEF).

2.1.3. Opérations funèbres

Diverses opérations relatives aux fosses sont enregistrées et gérées chaque jour par le Service des Affaires Funéraires (SAF) de la mairie de Cotonou. Au nombre de celles-ci, nous avons :

? Inhumation et attribution de fosse

Au décès d'un citoyen et en vue de mettre son corps en terre, les parents du défunt, munis de l'acte de décès se rapprochent de la mairie pour souscrire aux frais d'attribution de fosse. Cette formalité, une fois accomplie, la mairie délivre aux parents sur la base des informations fournies par ceux-ci un acte d'attribution de fosse contenant les informations relatives à l'inhumé (nom, prénom, etc...) et au numéro de fosse.

? Exhumation/ Transformation de fosse

La réutilisation d'une fosse est conditionnée par une autorisation qui n'est accordée que si la dernière utilisation de la fosse date d'au moins 20 ans.

? Réservation de tombes

Des citoyens d'un certain âge peuvent réserver à souhait leur tombe au cimetière municipal. Pour l'utilisation d'une tombe réservée, une demande d'autorisation d'inhumé est adressée à la Mairie pour des vérifications d'usage.

Les tombes réservées par les tiers peuvent cependant, au fil du temps, si elles ne sont pas utilisées, être attribuées à d'autres familles qui sont dans le besoin. Dans ce cas, la mairie

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effectue un déplacement de la tombe, c'est-à-dire qu'elle attribue une autre fosse au citoyen qui avait fait la réservation avec obligation que ce nouvel emplacement se trouve dans le même cimetière.

? Aménagement des tombes

Après l'acquisition des fosses et leur utilisation pour l'inhumation, certaines familles décident de les aménager. Pour ce fait, une demande est adressée au Maire. A cette demande, il est joint le certificat d'attribution de fosse. L'autorisation accordée, une taxe est payée par le demandeur auprès de la mairie.

? Service des indigents

En vue de l'inhumation des corps découverts sur les plages (noyade), suite à un suicide, un accident, ou simplement dans les rues et ceux abandonnés dans les morgues nationales, il est prévu, au niveau de la mairie de Cotonou, le service des indigents. Les corps sont enterrés dans la fosse commune sans autres formes de procédures.

2.2. SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)

2.2.1. Notion de SIG

Le SIG est un outil qui, grâce à l'informatique, permet de stocker de nombreuses données localisées de sources variées, de mieux les structurer, de les croiser, de les analyser et de les restituer sous forme graphique ou cartographique en fonction du but visé ou des besoins exprimés (KÊDOWIDE, 2014).

Le SIG permet donc, à partir de diverses sources, de rassembler et d'organiser, de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l'espace (SFPT, 1989).

2.2.2. Composants du SIG

Un SIG est constitué de cinq composants majeurs (figure 3) que sont :

? Matériels

L'élément fondamental de cette composante reste l'ordinateur. Le SIG fonctionne aujourd'hui sur une gamme très diversifiée d'ordinateur : des serveurs de données aux ordinateurs de bureaux connectés en réseau ou utilisés de façon autonome.

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? Logiciels

Les logiciels sont des composants essentiels d'un SIG. Ils offrent une panoplie d'outils et de fonctionnalités qui permettent de stocker, d'analyser et d'afficher des données géographiques.

? Données

Les données sont les composantes les plus importantes des SIG. Elles constituent en quelque sorte le carburant qui les alimente. Elles peuvent être constituées en interne, soit acquises auprès de producteurs de données tels que l'INSAE pour les données démographiques, l'IGN BENIN, le CENATEL, ou LANDSAT pour les supports cartographiques, etc.

? Utilisateurs

Un SIG étant avant tout un outil, ce sont ses utilisateurs (le personnel qui entretient et gère le système) qui lui permettent d'exister et de donner toute l'efficacité dont il peut être porteur.

? Méthode

La mise en oeuvre et l'utilisation d'un SIG ne peut s'effectuer sans l'application de méthodes, de règles et de procédures. Ces méthodes permettent une utilisation rigoureuse et cohérente du matériel, des logiciels et des données du SIG par l'ensemble des utilisateurs et cela afin de répondre aux objectifs fixés au préalable.

Figure 3 : Les composants d'un SIG (LARTIGOU, 2017)

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2.2.3. Représentation des données

Les SIG sont des représentations plus ou moins réalistes d'un environnement spatial basées sur des couches d'information qui sont des images ou des primitives graphiques (point, ligne, polygone) auxquelles sont rattachées des données alphanumériques (texte et nombre), qui sont les données attributaires (FANTINO ,2012).

Deux modèles sont donc utilisés par les SIG pour représenter l'information géographique : le modèle raster et le modèle vecteur (figure 4).

? Données raster

Au niveau des données raster, la réalité est décomposée en une grille régulière et rectangulaire, organisée en lignes et en colonnes. Chaque maille de cette grille a une intensité de gris ou une couleur. La juxtaposition des points recrée l'apparence visuelle du plan et de chaque information.

? Données vectorielles

Les limites des objets spatiaux sont décrites à travers leurs constituants élémentaires, à savoir les points, les arcs, et les arcs des polygones. Chaque objet spatial est doté d'un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire.

Figure 4 : Modèle Raster Figure 5 : Modèle Vecteur

Dans le cadre des présents travaux, les deux types de données ont été utilisés.

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2.3. WEBMAPPING OU CARTOGRAPHIE EN LIGNE

2.3.1. Notion de Webmapping

Le Webmapping ou cartographie en ligne définit le processus de génération des cartes ainsi que leur diffusion pour visualisation via le réseau internet. Il répond à de réels besoins de diffusion rapide de l'information et de mise à jour à distance des données. Le webmapping regroupe plusieurs technologies qui reposent principalement sur les trois composantes que sont : le client, le serveur et les données (AKPE, 2012). A l'instar des SIG, c'est un domaine en pleine expansion.

2.3.2. Principes du webmapping

Le webmapping utilise comme support de communication un réseau qui permet à des ordinateurs connectés d'échanger de l'information. Le protocole de communication utilisé pour permettre aux ordinateurs branchés en réseau d'échanger de l'information via un navigateur Web est le TCP/IP. L'architecture est de type client-serveur (figure 6). L'utilisateur sur sa machine locale effectue des requêtes pour demander une carte spécifique ; le serveur cartographique interprète cette requête (GetCapabilities, GetMap, GetFeatureInfo) et renvoie la carte sous forme d'une image matricielle (gif, jpeg, jpn,) ou vectorielle (svg, flash). La consultation de l'information requiert l'existence d'un serveur web comme Apache qui tourne en tâche de fond et donnent accès aux serveurs de cartes à l'Intranet et à l'Internet.

Figure 6 : Architecture webmapping, (MILLOGO, 2012)

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2.4. SIG-CIMETIERE

Le "SIG-Cimetière" est un système d'information géographique multi-site ou non mis en place pour la gestion des complexes funèbres. Il gère et cartographie l'ensemble des sépulcres d'une commune regroupées ou non au sein d'un même cimetière et offre toutes les fonctionnalités nécessaires aux tâches quotidiennes afférentes aux opérations sur les fosses ou caveaux.

Mise en place, l'application permet une consultation intuitive du plan des cimetières et des différents éléments qui les composent (zone, lots, emplacements) par simple navigation sur carte ; des thématiques permettent de visualiser les emplacements disponibles et de créer avec précision de nouveaux emplacements. Le "SIG-Cimetière" est donc un stockage organisé des informations funèbres en vue d'en extraire à volonté et visualiser des données pour un ensemble particulier d'objectifs.

2.5. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L'UTILISATION DU SIG DANS LA GESTION DES CIMETIERES ET DANS D'AUTRES DOMAINES AU BENIN.

Il existe très peu de documents scientifiques qui soutiennent les "SIG-Cimetières". En effet, l'intégration des potentialités des SIG dans la gestion des cimetières est assez récente dans la majorité des pays et en pleine expansion.

Nous avons cependant BUCCIO (2012) et son équipe qui ont travaillé sur la construction d'un SIG pour l'étude du cimetière de "la Ferme de Pouy" dans la commune de Mortefontaine en France. Le SIG intra-site mis en place au sein du pôle archéologique du Conseil Général de l'Aisne permet l'enregistrement et l'interprétation des données de la fouille, l'automatisation de nombreux calculs : les dimensions des tombes, le ratio longueur-largeur, l'orientation de chaque tombe, etc.

Plusieurs collectivités locales, organismes et structures européens et américains se sont aussi penchés sur la question et ont réfléchi sur la possibilité d'exploiter les multiples potentialités des SIG afin de mieux administrer les cimetières.

2.5.1. Quelques "SIG-Cimetière"

? Le SIG de Prairie Home Cemetry

Le SIG de « Prairie Home Cemetry » est une base de données spatiale conçue par la commune
de Waukesha aux Etats-Unis pour la gestion et le suivi de son cimetière. Il a été développé à

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partir du logiciel "eCIMs Cemetery" et gère comme données les noms et prénoms des inhumés, la position géographique des tombes, les dates de naissance et de décès de chacun des occupants des fosses. Il inclut aussi l'âge, le sexe et les informations relatives aux services funéraires. Le SIG est mis en ligne et la recherche d'information peut se faire depuis le site web www.findagrave.com .

Ce qui est particulièrement intéressant au niveau du SIG de « Prairie Home Cemetery », c'est qu'il permet à l'utilisateur, à travers la visualisation de la carte, de constater lui-même les espaces disponibles et ceux déjà vendus. Des couleurs ont en fait été attribuées aux espaces en fonction de leur disponibilité : disponible, réservé, restreint, vendu ou vendu avec enterrement (figure 7).

Figure 7 : SIG Prairie Home Cemetry

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La faiblesse principale du SIG de « Prairie Home Cemetry » est qu'il ne permet de rechercher une information qu'à partir du nom ou du prénom de l'inhumé. Il n'offre pas d'autres possibilités de recherche ou d'analyse spatiale. Cette faiblesse que présente l'application a été prise en compte lors de la conception de notre prototype "SIG-cimetière".

? Le « National Cemetry Administration »

Le « National Cemetry Administration » d'Alexandrie (Etats-Unis) a été mis au point par le « Historic American Landscape Survey/Cultural Ressources GIS (HALS/CRGIS) » en collaboration avec la Direction Nationale des Cimetières du Ministère des Anciens Combattants. L'application a été développée dans ESRI ArcGis 9.1. Les tombes et les lots du cimetière sont tous codifiés ; les cartes et photographies aériennes géoréférencées sont scannées et insérées dans la base.

L'application est accessible depuis le site web du Ministère des Anciens combattants ( www.cem.va.gov ). Grâce à ses fonctionnalités, il est possible de localiser sur demande des tombeaux et de visualiser les informations générales sur toute personne décédée et le lieu de sépulture.

? Le SIG de « St Michael's Cemetery »

Le SIG de St Michael's Cemetery a été développé en 2012 par les étudiants et les professeurs de l'Université de l'Ouest de la Floride et est géré par l'université. Sa base de données contient les informations relatives aux emplacements géographiques de chaque tombeau, les photographies des monuments commémoratifs, les prénoms, noms, années de naissance, années de décès, épitaphes (inscription sur les tombes) et occupations. Les données supplémentaires incluses dans ce SIG sont les informations topographiques du terrain et les données botaniques.

Le SIG permet aux utilisateurs d'effectuer des recherches en fonction du nom de famille, de l'année de naissance, de l'année de décès, de l'épitaphe et de l'identifiant de la tombe. La base de données botanique est consultable selon le nom commun de la végétation. Les données environnementales supplémentaires, comme la topographie et le sol, sont fournies à titre d'information uniquement sans attributs de recherche.

L'utilisateur a la possibilité d'exporter et d'imprimer les résultats de ses recherches. Une autre option de recherche que propose le « SIG de St Michael » est la recherche spatiale. Cette

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option n'est pas disponible au niveau du SIG de « Prairie Home Cemetery ». Elle donne en fait à l'utilisateur la possibilité de rechercher des tombes qui sont à une distance donnée d'une autre tombe ou d'un élément botanique.

Les données de l'application sont accessibles depuis le site web www.findagrave.com .

? Le « Cimetieres-de-france.fr "

Le " Cimetieres-de-france.fr" est une plateforme qui permet aux municipalités et aux organismes publics de la France de partager entre eux et avec la population, les différentes informations en matière de cimetière.

Depuis ce SIG-Web, il est possible de visualiser les plans de tous les cimetières français référencés et intégrés dans la base, de localiser un cimetière précis, de rechercher un défunt en fonction du cimetière dans lequel il a été inhumé et de son nom ou prénom, de localiser une sépulture et de visualiser les fiches des inhumés qu'elle contient.

2.5.2. Quelques logiciels métiers SIG-Cimetière

Nous disposons aujourd'hui de toute une gamme de logiciels SIG-cimetière libres ou payants, qui peuvent être acquis par toute commune intéressée.

? Géo-cimetière®

Le Géo- cimetière est une application payante conçue par AMJ-GROUP. Le système inclut un noyau SIG dédié à au suivi et à la gestion des concessions des cimetières. L'application permet de localiser géographiquement l'emplacement d'une tombe, d'un caveau ou d'une concession et de consulter leurs données descriptives. Elle permet aussi de faire des requêtes et de visualiser les résultats sur la base des critères définis. Le Géo-cimetière permet également au gestionnaire des cimetières d'éditer les plans de cimetière, de gérer les taxes, la création, la suppression et la modification d'un emplacement, d'une concession ou d'un individu, le renouvellement de concession et la mise en historique d'une concession ou d'un individu, l'édition de documents à partir des informations enregistrées et la gestion des évènements funéraires.

? OpenCimetière

OpenCimetière est une application libre développée par l'ADULLACT en 2005 qui existe en plusieurs versions. Elle permet de situer et de visualiser les concessions sur plan ou fonds

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cartographiques et dispose d'un module de stockage de fichier (filestorage) qui facilite la numérisation de tous les documents.

L'OpenCimetière étant une "open source", elle aurait pu être téléchargée et utilisée pour la gestion du complexe funèbre de Somè. Mais, l'application, comme toutes celles existantes, présente certains volets tels que la "Gestion du columbarium", la "Reprise de concession", le "Renouvellement de concession », "Gestion de taxe" qui ne sont pas pris en compte dans le mode de gestion des cimetières au Bénin. Nous avons alors jugé judicieux de partir de la réalité béninoise en matière de gestion des cimetières pour concevoir une application propre au Bénin et de ne pas nous appuyer sur les applications métiers préconçues existantes.

Toutefois, le prototype "SIG-Cimetière" mis en place s'inspire des forces et faiblesses des applications existantes pour une meilleure gestion de l'information funèbre. Tout comme le « Prairie Home Cemetery », il permettra à l'utilisateur, à travers la visualisation de la carte, de constater lui-même les espaces disponibles et ceux déjà vendus. La recherche d'information se fera aussi bien à partir du nom ou du prénom de l'inhumé ou de toute autre information relative à ce dernier (nom du père, nom de la mère, date de décès, date d'inhumation, etc). Les photographies aériennes géoréférencées fourniront des informations par rapport à la topographie de la zone d'étude et aux détails qu'elle contient.

2.5.3. Applications SIG au Bénin

Même si l'usage des SIG est encore à la traîne dans les pays en développement et que l'intégration de leur potentialité dans la gestion des cimetières est presque inexistante, il ressort de nos recherches qu'il existe au Bénin quelques applications SIG qui ont été développées dans le domaine de l'aménagement du territoire, du foncier, du transport, etc.

? Le Système d'Information Territorial (SIT) :

Le Système d'Information Territorial (SIT) est une base de données spatiale mise en place par la Délégation de l'Aménagement du Territoire (DAT) pour la gestion des informations relatives aux différents équipements et infrastructures sociocommunautaires présents au niveau des communes. Il est actuellement installé au niveau de 14 communes du Bénin.

? Le Système d'Information Foncière (SIF) :

Le Système d'Information Foncière (SIF), est une application SIG conçue pour la gestion de l'information foncière. Il a été élaboré sur la base des données issues des opérations

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d'établissement des Plans Fonciers Ruraux et est actuellement installé au niveau de 45 communes du Bénin.

Le SIF comprend deux volets : un volet Access qui gère les données descriptives du plan parcellaire et un volet cartographique développé sous le logiciel SIG libre QGIS qui permet la visualisation du plan parcellaire et l'édition de requêtes spatiales.

? La banque de données routières du Ministère du transport.

La banque de données routières du Ministère du transport est une base de données qui contient les informations relatives aux routes géolocalisées : gestion, géométrie, état et trafic, etc.

À travers la mise en place de ces applications, le Bénin montre son arrimage aux nouvelles technologies des sciences de l'information géographique dont le champ d'intervention ne cesse de s'élargir. L'intégration des potentialités des SIG dans la gestion des complexes funèbres ne serait donc qu'une réaffirmation de cette adhésion.

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CHAPITRE III :

METHODOLOGIE DE DEVELOPPEMENT DU
PROTOTYPE "SIG-CIMETIERE"

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CHAPITRE III. METHODOLOGIE DE DEVELOPPEMENT DU PROTOTYPE

3.1. ANALYSE ET FORMALISME DES BESOINS

La réussite d'un projet SIG dépend, pour une bonne part, de facteurs non techniques tels que l'analyse des besoins, la méthodologie de mise en place, les conditions économiques et juridiques liées aux données géographiques (KÊDOWIDE, 2014). Il était avant tout essentiel pour nous de bien définir les besoins des futurs utilisateurs, d'en déduire les objectifs du projet et ses applications et de choisir les outils adéquats en tenant compte du contexte et des contraintes.

3.1.1. Analyse des besoins des futurs utilisateurs

L'analyse des besoins a été une étape très cruciale dans la méthodologie d'élaboration du prototype "SIG-Cimetière". Elle a permis d'identifier de façon explicite les besoins des futurs utilisateurs du système. Elle a été possible à travers les échanges organisés avec les différents acteurs suivants intervenant dans la gestion et la vie des cimetières :

? le Service Affaire Funéraire (SAF) ;

? la Direction des Services Economiques et Financiers (DSEF) ; ? la Direction des Services Techniques (DST) ;

? les usagers du cimetière (population).

Les besoins identifiés lors des échanges avec les différents acteurs ont permis de définir les fonctionnalités de l'application, de définir son architecture et de déterminer les futurs utilisateurs du système.

3.1.2. Analyse des données

Face aux besoins exprimés par les futurs utilisateurs et tenant compte des problèmes à résoudre par l'application SIG, deux types de données ont été nécessaires (Tableau 1).

Tableau 1:Données nécessaires,

DONNEES		DESCRIPTIONS
Spatiale	Plan d'état des lieux et /ou photographies aériennes du cimetière	Ces documents graphiques présentent les différents éléments du complexe : ses limites, les lots, fosses et allées qui le constituent.

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DONNEES		DESCRIPTIONS
Attributaire	- Registres des inhumés - Fiches de demande	Dans ces documents sont consignés les différentes informations relatives aux inhumés et aux différentes opérations funèbres : nom et prénom(s) de l'inhumé, numéro de fosse, titulaire de la fosse, demande d'exhumation, etc...

Source : enquêtes terrain, Février 2018

3.1.3. Analyse technologique

Les matériels suivants ont été utilisés.

Matériel de terrain

Le matériel terrain utilisé pour la collecte des données spatiales se composait de :

- un récepteur Trimble R8 GNSS pour l'observation du point de base ;

- un récepteur Trimble R7 GNSS pour le relevé des limites de la zone d'étude;

- un drone Dji phantom Pro 4 et accessoires pour la couverture en photographies

aériennes de la zone d'étude.

Matériel de bureau

Le matériel de bureau se composait d'un laptop et des logiciels ci-après décrits.

? PowerAMC

Le PowerAMC a permis de modéliser les données (MCD, MLR, MPD) et de générer le script

pour la création des tables de la base de données spatiales.

? Map Pilote

L'application Map Pilote a permis la planification du vol et la prise de vue automatique suivant

le plan de vol défini. Elle est installée sur la tablette de la radiocommande.

? Agisoft Photoscan

Le logiciel Agisoft Photoscan a été utilisé pour le traitement photogrammétrique des images

numériques acquises.

? Trimble Business Center (TBC)

Le Trimble Business Center a permis de prendre en charge et de calculer les observations GPS

réalisées.

? Trimble Data transfer:

Trimble Data transfer a permis le transfert des données du GPS à l'ordinateur.

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· QGIS desktop 2.14.

QGIS est un logiciel SIG bureautique facile à appréhender. Il permet de visualiser, consulter et gérer les informations géographiques en toute simplicité. En plus d'être gratuit, il présente l'avantage de prendre en charge les formats de données SIG les plus courants et ses fonctionnalités peuvent être étendues à travers des plug-ins (extensions) personnalisés. Le 2.14 est actuellement la version stable du logiciel.

Il a été utilisé pour la création des données spatiales collectées et la visualisation cartographique de l'information.

· PostgreSQL 9.5. / PostGIS

Le PostgreSQL est un Système de Gestion de Base de Données Relationnelles (SGBDR) libre, gratuit et facile à manipuler. Le PostGIS constitue son extension spatiale.

· Windev 18

WinDev est une application permettant de développer des applications Windows (et linux) dans de nombreux domaines : gestion, industrie, médical, etc... Il est un outil facile d'accès, en constante évolution offrant beaucoup d'avantages dans la simplicité de maintenance des applications développées qui peuvent inclure l'accès à des informations stockées dans des bases de données. Il a été utilisé pour la création de l'interface bureautique de l'application.

· QGIS server

QGIS Server fournit un service web cartographique (WMS) utilisant les mêmes librairies que l'application bureautique QGIS. Il est libre et est comparable aux solutions MapServer, GeoServer ou Mapnik.

· Lizmap web client

Lizmap facilite la mise en ligne des données depuis QGIS. Il est une solution de publication de carte QGIS sur internet. Il est aussi gratuit.

· Apache 2.4

Apache est l'un des serveurs web les plus utilisés. Il a été choisi parce qu'il fonctionne sur tous les systèmes et qu'il est gratuit.

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3.2. MODELISATION DE LA BASE DE DONNEES

La mise en place d'une base de données pour la gestion des fosses d'un complexe funèbre nécessite l'adoption d'une approche logique fondée de l'administration qui en est réellement faite. Des échanges organisés avec les différents acteurs intervenant dans la vie du cimetière de Somè, les entités, les règles de gestions et les modèles de données ci-après ont donc été établis.

3.2.1. Définition des entités

Une entité représente un objet du système d'information ou plus exactement un ensemble d'objets ayant les mêmes caractéristiques. Dans le cadre des présents travaux, les dix entités suivantes ont été définies :

· CIMETIERE

· LOT

· FOSSE

· ALLEE

· INHUME

· TITULAIRE

· REQUERANT

· AMENAGEMENT

· AGENT

· INFRASTRUCTURE

Pour chacune de ces entités, un identifiant unique a été défini. L'identifiant d'une entité est une propriété qui permet de déterminer les autres propriétés de l'entité.

3.2.2. Quelques règles de gestion

Les règles de gestion décrivent l'ensemble des contraintes du fonctionnement du système. En d'autres termes, ils permettent de définir les relations de cardinalités entre les différentes entités. La liste ci-après des règles de gestion (R) n'étant pas exhaustive, d'autres éléments ayant trait à la gestion des complexes funèbres peuvent donc être inclus :

R1- Un cimetière est équipé de plusieurs infrastructures ou d'aucune infrastructure.

R2- Un cimetière est constitué d'un ou plusieurs lots. Un lot constitué se trouve dans un et un seul cimetière.

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R3- Un lot contient plusieurs fosses ou aucune fosse.
Une fosse est située dans un et un seul lot

R4- Une allée délimite plusieurs fosses ou aucune fosse.
Une fosse est délimitée par une ou plusieurs allées.

R5- Une allée limite un ou plusieurs lots.
Un lot est limité par une ou plusieurs allées.

R6- Une famille peut s'attribuer une ou plusieurs fosses. Une fosse est attribuée à une famille ou n'est pas attribuée.

R7- Une fosse peut renfermer plusieurs corps ou aucun. Un corps est renfermé dans une et une seule fosse.

R8- Un requérant peut demander la transformation d'une ou plusieurs fosses après 20 ans Une fosse peut faire ou non objet de demande de transformation.

R9- Une fosse peut faire objet ou non d'une demande d'aménagement.

3.2.3. Etablissement du dictionnaire de données

Pour faciliter la manipulation des données et une meilleure compréhension de celles-ci, un dictionnaire de données a été établi (Annexe 2). Le dictionnaire de données est en fait un document qui regroupe toutes les données conservées dans la base. Pour chaque donnée, il indique le code mnémonique (libellé), la désignation (mention décrivant ce à quoi la donnée correspond), le type de donnée (alphabétique, numérique, alphanumérique, date, etc...) et la taille (exprimée en nombre de caractères ou de chiffres).

3.2.4. Association et cardinalités

Afin de traduire une image fidèle du prototype, les dix entités définies ont été reliées entre elles par des associations. En tenant compte des règles de gestion, des cardinalités ont été positionnées sur chacune des branches des associations indiquant ainsi le nombre de fois (minimum et maximum) que le lien entre deux entités liées peut se produire. La valeur des cardinalités varie entre 0,1 et N (plusieurs).

3.2.5. Modèle Conceptuel de Données (MCD)

La modélisation conceptuelle des données a pour objectif d'exprimer formellement la signification de l'ensemble des informations du système d'information, sans contraintes technique ou économique. Le MCD est essentiellement préoccupé par la sémantique des

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informations. Pour la gestion du complexe funèbre de Somè, le MCD élaboré se présente comme l'indique la figure 8.

Figure 8 : Modèle Conceptuel de Données

L'existence d'associations non porteuses ayant sur l'une de leurs branches une cardinalité maximum 1 au sein du MCD, a amené à aborder la notion de Contrainte d'Intégrité Fonctionnelle (CIF).

Une CIF se définit par le fait que l'une des entités participant à l'association est complètement déterminée par la connaissance d'une ou plusieurs autres entités participant dans cette même association. La prise en compte des CIF a permis d'obtenir la figure 9.

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Figure 9 : Modèle Conceptuel de Données simplifié

3.2.6. Modèle Logique de Données (MLD)

Le Modèle Logique des Données (MLD) a été une étape intermédiaire pour passer du MCD, qui est un modèle sémantique, à une représentation physique des données. Il a consisté en effet à établir les différentes tables des objets. Ainsi, les règles de passage ont été les suivantes :

- Les entités deviennent des tables, les propriétés des attributs et les identifiants des clés primaires.

- Dans les associations "père-fils", l'identifiant de l'entité père migre dans la table fils pour
devenir une clé étrangère.

- Dans les associations "plusieurs à plusieurs", l'association devient une table et sa clé est la concaténation des identifiants de toutes les entités qui interviennent dans l'association.

L'application de ces règles a permis d'obtenir le schéma de la figure 10.

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CIMETIERE (cimnom, cim_dep, cim_arr, cim_qtr, cim_superficie, cim_geom)

INFRASTRUCTURE (inf mat, inf_nom, inf_type, inf_datcrea, inf_x, inf_y, # cim_nom)

LOT (lotnum, lot_sup, lot_foss, lot_geom, # cim_nom)

ALLEE (allnum, all_emprise, all_geom)

FOSSE (fos num, fos_cat, fos_statut, fos_nbrinh, fos_prix, fos_geom, #lot_num, #tit_mat,

#amg_mat)

TITULAIRE (tit mat , tit_nom, tit_prenom, tit_profess, tit_adress, tit_tel1, tit_tel2 , tit_piece)

INHUME (inhmat, inh_titre, inh_nom, inh_prenom, inh_sexe, inh_age, inh_datnaiss, inh_datdead,

inh_datinh, inh_photo, inh_actdecès, inh_pere, inh_mere, # fos_num)

REQUERANT (req mat, req_nom, req_prenom, req_profess, req_adress, req_tel, req_piece)

AMENAGEMENT (amgmat, amg_nom, amg_prenom, amg_profess, amg_adress, amg_tel1,

amg_tel2, amg_piece)

AGENT (agtmat, agt_nom, agt_prenom, agt_fonction, agt_adress, agt_tel, agt_piece, #cim_nom)

TRANSFORMER (#fosnum,#reqmat, transf_num, transf_datdemande, transf_dattransf,

tps_avttransf, transf_quitt, lien_req)

Figure 10: Modèle Logique de Données (Voir en annexe le dictionnaire des données pour la description de

chaque attribut)

3.2.7. Modèle Physique de Données (MPD)

Dans le modèle physique de données (figure 11), les attributs du MLD deviennent des champs. Les clés étrangères deviennent des clés externes de la table. Toute clé étrangère au niveau logique indique automatiquement la création d'un lien entre deux tables au niveau physique.

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Figure 11 : Modèle Physique de Données

Une fois la conception des différents modèles de données achevée, nous avons procédé à la création des tables.

3.2.8. Création des tables

Une base de données est un ensemble structuré de tables organisées sous forme de tableau où les colonnes correspondent à des catégories d'information et les lignes à des enregistrements. Du MPD conçu, un fichier script associé au SGBDR utilisé a été généré. Ce fichier a ensuite été exécuté dans l'environnement du PostgreSQL, permettant ainsi la création des différentes tables (figures 12, 13 et 14).

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Figure 12 : Script de création de la table `inhumé' Figure 13 : Script de création de la table `fosse'

Figure 14 : Aperçu des champs de la table `agent'

3.3. COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES

3.3.1. Cartographie du complexe funèbre de Somè

L'absence de document graphique montrant l'organisation et l'évolution de l'espace du complexe funèbre de Somè a nécessité des opérations de terrain. Ces opérations ont consisté en un premier temps au relevé topographique du périmètre du site puis à la cartographie aérienne par drone des fosses qu'il contient. Les différentes tâches suivantes ont été accomplies :

3.3.1.1. Délimitation de la zone d'étude : Lever du périmètre du site

En l'absence de points de référence proche, un point de base a d'abord été installé dans l'enceinte du complexe. Ce point a été matérialisé par un piquet métallique scellé dans du béton. Sa position a été choisie de telle sorte que les mesures ne soient pas altérées par d'éventuels masques et aussi pour permettre sa réutilisation pour des travaux complémentaires sur le site. Ce point de base a été observé par GPS bifréquence en mode statique. Les coordonnées calculées en post traitement avec le logiciel Trimble Business Center ont été déterminées dans le système des stations permanentes du Bénin.

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Après la base, il fut procédé au lever du périmètre du site et du sommet des lots de fosses. Ainsi donc, les points caractéristiques du contour du site de Somè ont été relevés. De même, pour avoir la configuration des aménagements déjà effectués, nous avons relevé tous les sommets des lots identifiés sur le terrain. Les données ont été collectées au GPS Trimble R7 en mode RTK avec pour point de référence le point de base précédemment calculé (Tableau 2).

Tableau 2:Quelques points sommets du complexe de Somè

PTS	X	Y	CLASS
B1	421820,61	713400,85	Sommet
B2	421806,17	713233,05	Sommet
B3	421783,90	713177,40	Sommet
B4	421811,46	713124,94	Sommet
B5	421817,91	712958,97	Sommet
B6	421833,75	712930,75	Sommet
B7	421843,81	712868,20	Sommet

Source : Travaux terrain, Mars 2018

Vu le nombre important de fosses, nous avons, pour la collecte des informations sépulcrales eu recours à l'imagerie comme source d'information. Des séances de prises de vues aériennes par drone ont donc été organisées pour cartographier la partie exploitée du complexe c'est-à-dire celle contenant les lots de fosses.

3.3.1.2. Cartographie aérienne par drone

Création de la mission de vol

Les photographies aériennes de la zone d'étude ont été prises avec le drone DJI PHANTOM 4 PRO à une altitude de 73 m pour une résolution de 2cm/pixel. La création de la mission de prise de vues s'est faite depuis le fichier SIG de la zone d'étude avec le logiciel MapPilote installée sur la tablette de la radiocommande du drone. Il est en effet, parfois délicat de dessiner la zone à survoler directement dans l'application Map pilote. Ainsi, en partant du fichier SIG présentant les limites précédemment relevées du domaine, la zone de survol a été dessiné en prenant le soin d'ajouter des marges de part et d'autre des limites du complexe. Au total, 329 photos ont été prises avec un recouvrement longitudinal de 80% et recouvrement latéral de 60% (figures 15 et 16).

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Figure 15 : Programmation de la mission de vol

Figure 16 : Quelques Photographies aériennes

? Mosaïquage d'images

De retour au bureau, après la séance de prise de vues, les images brutes acquises ont été traitées. La première étape a été le mosaïquage des images. Cette étape a permis d'aligner les photographies entres-elles en comparant et en regroupant statistiquement les pixels entre eux. Le mosaïquage s'est fait à travers la fonction d'alignement des photos du logiciel Agisoft Photoscan (figure 17)

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Figure 17 : Alignement des photos

? Maillage et insertion des Ground Point Control (GPC)

Après l'alignement des photographies, le nuage dense et le maillage de la zone ont été générés. Le maillage a permis de positionner les points d'appuis au sol. Une fois le maillage réalisé, les points terrain ou repères (points relevés dans l'enceinte du complexe de Somè) ont été positionnés au sein de la modélisation (figure 18). Parmi les photographies prises, celles contenant les repères ont donc été identifiés et l'emplacement des repères a été précisé en renseignant leurs coordonnées (X, Y, Z).

Figure 18 : Insertion des GPC

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? Production du MNT et de l'Orthophotographie

Après la création des repères et le géoréférencement des photographies, nous avons poursuivi avec la génération du Modèle Numérique de Terrain (MNT) afin de pouvoir produire l'orthophotographie de la zone objet de notre étude à 2 cm de résolution spatiale (figure 19).

Figure 19 : Orthophoto du complexe de Somè

L'orthophotographie produite a été ensuite importée dans le logiciel QGIS pour servir de base à la numérisation des fosses

3.3.2. Création des couches spatiales

Trois types de données spatiales en mode vecteur existent pour représenter les différentes entités géographiques du complexe funèbre de Somè :

- le point pour les infrastructures futures du complexe ;

- la ligne pour les allées ;

- le polygone pour le cimetière, les lots et les fosses.

A chaque élément créé dans l'environnement du logiciel QGIS, correspond un code et une table attributaire qui a été renseignée.

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3.3.3. Intégration des données géométriques

Le volet spatial à couvrir par le prototype "SIG-Cimetière" implique, dans l'implémentation de la base de données devant l'alimenter, la création de tables devant stocker et restituer de façon précise les différentes informations géographiques collectées (fosses, lots, allées, etc.). Des tables à colonnes géométriques ont donc été créées dans PostGis par simple importation des couches shapefiles (.shp) préalablement conçues dans QGIS (figure 20).

Figure 20 : Aperçu des données de la table `fosse'

3.3.4. Intégration des données descriptives

Pour cause de confidentialité certaines données attributaires ne nous ont pas été fournies par la Mairie de Cotonou. Il s'agit plus exactement des registres des inhumés et des fiches d'attribution des fosses. Des données fictives ont donc été utilisées pour remplir les tables et s'assurer de la fonctionnalité de l'application (figure 21).

Figure 21: Aperçu des données de la table `Inhumé'

3.3.5. Implémentation de l'interface SIG-bureau

WinDev 18 nous a permis d'implémenter l'interface de notre application SIG et d'utiliser notre base de données PostgreSQL/PostGis pour des fins d'archivage, de consultation et de

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production continue des données. Les fenêtres de l'application sont présentées dans la partie résultat du document.

3.4. DEVELOPPEMENT DU VOLET WEB

L'un des buts visés par les présents travaux, outre l'élaboration d'une base de données spatiale, est le déploiement de la base de données sur internet afin de faciliter sa consultation par les populations. L'élaboration de ce volet web s'est fait en plusieurs étapes décrites ci-dessous.

3.4.1. Formatage des données

Pour être décryptable par le server cartographique, les attributs des différentes couches créées doivent être mis sous le format WMS (Web Map Service) ou WFS (Web Feature Services). Avec le logiciel QGIS, cette conversion des fichiers Shape en WMS et WFS se fait automatiquement dès la création des couches avec la possibilité pour le gestionnaire de la base de retirer les données à ne pas publier (figure 22).

Dans le cas des présents travaux, toutes les couches spatiales ont été converties en format WMS mais seulement certains de leurs attributs ont été diffusés.

Figure 22: Aperçu des couches et attributs publiés

3.4.2. Configuration du projet et mise en ligne des données

En plus du serveur cartographique, la mise en ligne d'un projet QGIS nécessite, un serveur web et un client cartographique. Ceux utilisés pour les présents travaux sont respectivement

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Apache http serveur et LizMap web client. Après la configuration d'apache et des options de publication de LizMap (échelle, métadonnée, fonds de carte, etc.) dans QGIS (figure 23) et la synchronisation des données, la cartographie du complexe funèbre de Somè réalisée dans QGIS est désormais accessible sur internet à l'identique. Elle est consultable sur l'application LizMap web client à travers les navigateurs majeurs Firefox, Chrome, Internet Explorer.

Figure 23: Configuration du projet dans LizMap

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CHAPITRE IV. RESULTATS, DISCUSSION ET
PERSPECTIVES

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CHAPITRE IV. RESULTATS DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES

4.1. SPECIFICATIONS DU PROJET "SIG-CIMETIERE"

4.1.1. Besoins des acteurs et fonctionnalités envisagées

Plusieurs besoins ont été formulés par les différents acteurs intervenant dans la gestion des complexes Funèbres de la Mairie de Cotonou. Ces besoins sont récapitulés dans le tableau 3.

Tableau 3:Fonctionnalités du système

ACTEUR		BESOINS
Service des Affaires	·	Archivage numérique des données relatives aux inhumés ;
Funèbres (SAF)	·	Visualisation graphique des emplacements ;
	·	Suivi de l'évolution de l'occupation de l'espace pour une anticipation des besoins ;
	·	Edition de requêtes : nombre de fosses disponible ou utilisées, genre, etc... ;
	·	Impression des données : plan du cimetière, fiche des inhumés, états ;
	·	Mise à jour de l'information ;
	·	Application dédiée à la gestion des cimetières ;
	·	Interface simple et ergonomique.
Direction des	·	Enregistrement numérique des demandes ;
Services	·	Archivage numérique des données relatives aux inhumés ;
	·	Consultation des données relatives aux inhumés (rechercher les informations
Economiques et		relatives à une fosse ou à un inhumé) ;
Financiers (DSEF)	·	Suivi des attributions de fosse ;
	·	Impression des données : fiche des inhumés, des titulaires, états ;
	·	Consultation du plan du cimetière ;
	·	Génération d'états.
Direction des	·	Consultation du plan du cimetière ;
Services Techniques	·	Mise à jour du plan du cimetière (création de fosse, de lots, etc.).
(DST)
Population	·	Recherche d'un inhumé (nom, prénom, date, etc.) ;
	·	Géolocalisation d'une fosse dans le cimetière ;
	·	Chemin d'accès à une fosse donnée ;
	·	Accès à la position d'une fosse et à ses données à partir d'une quelconque information.

Source : enquêtes terrain, Février 2018

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4.1.2. Utilisateurs

Le système gestion des cimetières de la Mairie de Cotonou comporte les quatre utilisateurs suivants :

? L'utilisateur SAF (Service des Affaires Funéraires)

Il est l'administrateur principal du système et a accès à tous les volets de la base. Il a la possibilité de supprimer ou d'inclure d'autres utilisateurs.

? L'utilisateur DSEF (Direction des Services Economiques et Financiers)

Les demandes d'attribution, d'exhumation ou d'aménagement de fosse sont enregistrées au niveau de la Direction des Services Economiques et Financiers. L'utilisateur DSEF a donc un accès total aux volets permettant l'enregistrement et la gestion des opérations funèbres : inhumation, exhumation et aménagement. Mais, pour le volet spatial, cet utilisateur est défini comme simple consultant. Il peut visualiser le plan du cimetière, effectuer des requêtes sur les couches spatiales sans pouvoir y apporter des modifications.

? L'utilisateur DST (Direction des Services Techniques)

L'utilisateur DST est celui qui est chargé de la mise à jour de l'information spatiale : création de lots, de fosses, infrastructures, etc. Il a accès au volet spatial de la base où il ne peut créer, modifier que les entités des couches spatiales prédéfinies. Il est défini comme simple consultant pour les couches sans géométries.

? Le visiteur (la population)

Le visiteur représente la population. Il est un utilisateur secondaire dont les fonctionnalités se limitent à la consultation des données cartographiées depuis un navigateur web.

4.1.3. Architecture logicielle

Le prototype SIG proposé pour la gestion des complexes funèbres est constitué d'une base de données spatiale PostgreSQL / PostGis permettant de gérer et de stocker les données et d'un module cartographique géré sous QGIS. Il présente deux interfaces, l'une bureautique développée sous WinDev 18 et l'autre web gérée sous Lizmap web client avec pour serveur cartographique QGIS server. Son architecture a été présentée sur la figure 24

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Figure 24

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4.2. PRESENTATION DE L'INTERFACE BUREAUTIQUE DE L'APPLICATION

L'application conçue est un exécutable Windows fonctionnant sur les plates-formes 32 ou 64 bits. Nous l'avons dénommé GESCOF (Gestion des complexes funèbres).

4.2.1. Connexion au GESCOF

Pour une sécurisation des données, l'accès à l'application est conditionné par la saisie d'un identifiant et d'un mot de passe (figure 25).

Figure 25: Fenêtre de connexion au GESCOF

Une fois que les paramètres de connexion sont bien renseignés, l'utilisateur accède au menu principal de l'application (figure 26).

Figure 26 : Menu principal du GESCOF

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4.2.2. Boutons et fonctionnalités

L'interface du GESCOF présente divers boutons qui ont permis à l'utilisateur d'accéder aux différentes fenêtres de l'application (tableau 4)

Tableau 4 : Boutons et fonctionnalités du GESCOF

N°		Boutons		Fonctionnalités
1				Enregistrement et suivi des opérations d'attribution de fosse.
2				Enregistrement et suivi des demandes d'exhumation et de transformation de fosses.
3				Enregistrement et suivi des demandes d'aménagement de fosses.
4				Visualisation du volet cartographique de l'application.
5				Gestion des utilisateurs, des droits, audit de la base, statistique des connexions (seul l'administrateur a accès à ce volet).
6				Consultation et/ou impression des différents états générés suite aux diverses opérations enregistrées.
7				Consultation des statistiques relatives aux différentes opérations enregistrées et suivi de l'évolution de l'occupation de l'espace funèbre.
8				Recherches informations inhumés et fosses
9				Gestion des agents du cimetière
10				Fermeture de l'application

4.2.3. Gestion des opérations funèbres

La gestion des opérations funèbres a été faite sous forme des trois types d'enregistrement suivants

4.2.3.1. Enregistrement d'une opération d'attribution de fosses

Les opérations d'attribution de fosses sont gérées dans la fenêtre « ATTRIBUTION DE FOSSES » accessible à partir du bouton « Attribution ». Le contenu de la fenêtre varie en fonction du

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type d'attribution à enregistrer. Dans le cas d'une réservation de fosses, seules les informations relatives à l'acquéreur de la fosse sont demandées et saisies. S'il s'agit par contre d'une utilisation immédiate, et les informations du demandeur et celles du défunt à inhumer sont renseignées (figure 27).

Figure 27 : Enregistrement d'une attribution de fosse

Après l'enregistrement de l'opération, un état est automatiquement généré par l'application et peut être imprimé pour servir lieu de récépissé (figure 28).

Figure 28: Aperçu d'un état généré suite à une opération d'attribution de fosse

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Les informations relatives à une ancienne attribution peuvent aussi être visualisées en sélectionnant le numéro de la fosse concernée. Mais dans ce cas, les données affichées par l'application sont grisées et ne peuvent pas être modifiées par l'utilisateur (figure 29).

Figure 29 : Affichage des informations relatives à une attribution existante

4.2.3.2. Enregistrement d'une exhumation / transformation de fosse

L'enregistrement des demandes de réutilisation de fosses se font à partir de la fenêtre « EXHUMATION /TRANSFORMATION DE FOSSE ». La fenêtre présente pour chaque fosse ayant fait objet de transformation le nombre et la liste des inhumés contenus dans la fosse, la durée avant la demande de la transformation, les nom et prénoms du demandeur ainsi que son lien avec le titulaire de la fosse. Pour l'enregistrement d'une transformation, une fois la fosse choisie et les données du demandeur saisies, les informations du nouveau défunt à inhumer sont renseignées en cliquant sur le bouton « Ajouter » de la fenêtre (figure 30).

Figure 30 : Enregistrement de la transformation d'une fosse

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La liste des transformations enregistrées est affichée dans le coin bas droit de la fenêtre et les données peuvent être consultées en sélectionnant et en double cliquant sur une ligne du tableau. Tout comme pour l'attribution de fosse, un état est généré et peut être imprimé pour servir de récépissé.

4.2.3.3. Enregistrement d'une demande d'aménagement de fosse

L'érection d'une tombe est conditionnée par une demande d'aménagement adressée à la mairie. Cette demande peut être enregistrée dans la base par la fenêtre « AMENAGEMENT DE FOSSE » accessible par le bouton « Aménagement » de l'application.

4.2.4. Volet spatial

Le volet cartographique de la base est géré dans QGIS et est accessible à partir du bouton « Spatial » de l'application. Dans cet environnement, l'utilisateur peut visualiser le plan graphique du complexe funèbre. Il peut également y effectuer beaucoup d'autres opérations en fonction des permissions qui lui sont accordées : création des fosses, constitution des lots, localisation de fosses, recherche d'itinéraire, impressions, etc.

Comme pour le SIG de « Prairie Home Cemetery », des couleurs ont été attribuées aux fosses en fonction de leur disponibilité (réservée, occupée, libre) afin de permettre aux utilisateurs de constater eux-mêmes, à travers la visualisation de la carte, les fosses disponibles, celles déjà utilisées et celles réservées (figure 31).

Figure 31 : Volet cartographique : Fosses

Les informations relatives à chacune des fosses enregistrées (fosse, inhumé et titulaire) peuvent être facilement consultées par les utilisateurs avec l'outil « identifier les entités » de QGIS (figure 32).

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Figure 32 : Affichage des informations relatives aux fosses dans QGIS

Pour une meilleure organisation de l'espace du complexe et la génération de données statistiques utiles à son suivi, le domaine a été découpé en quatre grands secteurs et sa partie non encore exploitée a été morcelée en des lots de superficies variables (figure 33)

Chacune des allées délimitant les différents lots constitués sont numérotées et des niveaux de rendu ont été définis pour éviter toute surcharge du plan.

Figure 33 : Volet cartographique : secteurs et lots

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Pour faciliter la réalisation des requêtes spatiales standards telles que la localisation de fosses, de lots, d'allée ou la recherche d'itinéraire, un plug-in de recherche a été développé dans QGIS (figure 34). A chaque requête, un zoom est effectué sur l'entité localisée et elle est mise dans une couleur qui la démarque des autres éléments du complexe (figure 35). L'outil "Exporter le résultat" présent au niveau du plugin développé permet à l'utilisateur d'exporter dans une mise en page prédéfinie les résultats de ses recherches.

Figure 34 : Aperçu du Plugin de recherche Gescof

Géolocalisation d'une entité spatiale

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Figure 35 : Localisation de fosse et exportation du résultat de la recherche

Figure 36 : Calcul d'itinéraire

? La recherche d'itinéraire peut se fait aussi du portail du cimetière vers la fosse recherchée ou entre deux fosses données (figure 36).

4.2.5. Volet Recherche

Le volet "Recherche" de l'application est conçu de sorte à faciliter aux utilisateurs ayant accès à la version bureautique du "SIG-Cimetière" la recherche de certaines informations basiques. Mais, contrairement au volet spatial, seules les informations attributaires de l'entité recherchée sont affichées.

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? La recherche d'un inhumé

Avec le GESCOF, la recherche d'un inhumé peut se faire soit à partir de son nom ou de son prénom ou des noms ou prénoms de ses parents. Lorsque les paramètres de recherche saisis concernent plusieurs inhumés, une liste de résultat est affichée après la requête, donnant la possibilité à l'utilisateur de sélectionner dans la liste l'information qui l'intéresse (figures 37 et 38).

Figure 37 : Résultats recherche par nom d'un inhumé dont le nom de famille est FABRY

Figure 38 : Résultat Inhumé dont la mère est ABINET Joséphine

? La recherche des informations relatives à une fosse

Outre le volet cartographique de l'application, les informatiques relatives à une fosse peuvent être recherchées et visualisées par l'utilisateur depuis la fenêtre "Recherche" (Figure 39).

Figure 39 : Recherche et visualisation des informations relatives à la fosse 0003CS

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? La recherche d'information par date

L'application offre aussi à l'utilisateur la possibilité de réaliser des recherches sur les fosses en fonction d'une date donnée. Nous pouvons, par exemple, en vue de produire de la statistique, rechercher toutes les personnes inhumées en une année donnée (figure 40).

Figure 40 : Liste des personnes inhumées en 2007

4.2.6. Volet "Statistiques"

L'une des fonctionnalités attendues du système est le suivi de l'espace funèbre pour une anticipation des besoins. Le GESCOF, à travers sa fenêtre « STATISTIQUE » présente les statistiques relatives à l'utilisation de la superficie du complexe, à l'évolution des attributions de fosses et des inhumés, etc. (figure 41). Ces données peuvent permettre au gestionnaire qu'est le chef service affaires funéraires d'avoir une idée précise de la superficie disponible, de suivre le rythme des opérations d'attribution et de pourvoir faire des planifications afin d'anticiper les besoins en matière d'espace.

Figure 41 : Aperçu de la fenêtre statistique

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4.2.7. Volet "Administration"

La fenêtre "Administration» n'est accessible qu'à l'utilisateur SAF qui est l'administrateur principal de la base. Elle permet à celui-ci de gérer les utilisateurs de l'application. En se connectant avec ses identifiants d'administrateur, il a la possibilité de créer un utilisateur, de modifier les informations relatives à un utilisateur (identifiant, mot de passe ou droits), de supprimer un utilisateur, de suivre les statistiques de connexion et de faire la sauvegarde des données (figure 42).

Figure 42 : Aperçu du volet Administration

4.3. PRESENTATION DE L'INTERFACE WEB DE L'APPLICATION

4.3.1. Connexion à e-GESCOF

Le volet web de l'application est accessible depuis l'application LizMap web client à travers les navigateurs Firefox, Chrome, Internet Explorer etc. Il peut être aussi lancé depuis le bouton « Allez à e-GESCOF » de l'application bureautique (figure 43).

Figure 43 : Connexion à la fenêtre projet dans LizMap web client et au projet

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Une fois connecté, l'utilisateur accède à la cartographie en ligne du complexe funèbre de Somè (figure 44)

Figure 44 : Interface du webmapping

4.3.2. Fonctionnalités du volet web

L'interface web de l'application présente les fonctionnalités de base de la cartographie

interactive (figure 45) :

- Déplacement panoramique ;

- Zoom avant et arrière selon une liste d'échelles prédéfinies (1/50, 1/5000, 1/25000) ;

- Affichage de la carte globale (permet aussi les déplacements) ;

- Outil de recherche (par numéro de fosse ou par nom/prénom de l'inhumé) ;

- Interrogation d'un objet (visualisation des informations relatives à une fosse) ;

- Impression de la carte ;

- Etc.

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Légende Outils de zoom Plan de situation et Echelle de la vue Barre de menu

Outil de recherche de fosse

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Figure 45 : Quelques éléments du volet web

Le rendu cartographique est le même que celui définit dans QGIS desktop. Des niveaux de rendu ont été aussi définis afin de ne pas surcharger la carte et faciliter sa lecture par les utilisateurs. Ainsi, les numéros des allées ne s'affichent qu'à une échelle supérieure au 1/2000 et les étiquettes des fosses à une échelle supérieure au 1/120 (figure 46).

Figure 46 : Quelques rendus cartographiques

Par simple navigation sur carte, l'utilisateur peut constater les espaces disponibles et ceux déjà attribués par la Mairie. La légende précise en effet pour chacune des couleurs attribuées aux fosses le statut correspondant.

Tout comme la version bureautique, la version web, grâce à ses différents outils permet à l'utilisateur de consulter les données et d'effectuer un certain nombre de recherches.

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4.3.3. Recherches d'information

4.3.3.1. Localisation d'une sépulture

La recherche ou la localisation de sépulture dans e-GESCOF se fait à partir du numéro de la fosse avec l'outil « localisation » de l'application (figure 47).

Figure 47 : localisation d'une sépulture

4.3.3.2. Recherche d'un défunt

La recherche d'un défunt peut se faire à partir de son nom ou de son prénom. Cette recherche se fait dans l'onglet « données » de l'application. Tout comme au niveau de l'application bureautique, lorsque les paramètres de recherche concernent plusieurs inhumés, une liste de résultat est affichée après la requête (figures 48 et 49). L'utilisateur pourra donc sélectionner dans la liste l'inhumé qu'il recherche.

Figure 48 : Aperçu du résultat issu de la recherche du défunt dont le nom est ROBERT

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L'application offre à l'utilisateur la possibilité de filtrer les résultats de ses recherches et de pouvoir les exporter pour des besoins spécifiques.

Figure 49 : Répartition des fosses dont le nom de l'inhumé est ROBERT

Pour localiser la fosse d'un inhumé contenu dans la liste de résultat, l'utilisateur sélectionnera la ligne affichant les données du défunt et avec l'outil loupe de la table. Il demandera qu'un zoom soit fait sur la fosse correspondant à sa sélection (figure 50).

Figure 50 : Localisation de la sépulture de l'inhumé ROBERT Othon

4.3.3.3. Visualisation des informations d'une fosse

L'outil pop-up de l'application permet de visualiser les informations relatives à une sépulture sélectionnée (figure 51).

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Figure 51 : visualisation des informations d'une sépulture

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4.4. DISCUSSION ET PERSPECTIVES

4.4.1. Discussion

Dans son rôle de gestionnaire de cimetières, la Mairie de Cotonou et plus précisément le Service de Affaires Funèbres, fait appel à trois outils essentiels pour l'enregistrement et le stockage des informations relatives aux espaces de cimetière.

- Les formulaires papiers d'enregistrement des opérations d'attributions, de demandes d'exhumation / transformation et d'aménagement de fosse ;

- le registre des inhumés contenant les noms et prénoms des inhumés,

- le registre des inhumations contenant les statistiques annuelles des opérations d'inhumation réalisées dans l'enceinte du complexe.

Ces outils, dans leur ensemble, permettent d'une part à la Mairie de disposer de toutes les informations administratives nécessaires à la formalisation des opérations funèbres et de pouvoir d'autre part produire des statistiques périodiques (nombre de fosses attribuées, nombre de fosses utilisées en une période donnée, etc.). Cependant, ils ne collectent et ne fournissent aucune information de type géographique pouvant permettre la géolocalisation d'une fosse ou le suivi de l'évolution des aires sépulcrales.

Outre les numéros de fosses inscrits sur les actes d'attributions et sur les fosses, aucune liaison concrète n'est établie entre les données administratives enregistrées au format papier au

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niveau de la Mairie et les données géographiques présentes dans l'enceinte des cimetières de telle sorte que :

- partant du nom d'un défunt, l'on puisse instantanément localiser sa tombe, visualiser ses informations, celles du titulaire de la fosse et les données relatives à l'acte d'attribution de la fosse ou,

- connaissant l'emplacement, l'on puisse aussi rapidement retrouver les défunts déjà enfermés dans la fosse et les titulaires définis sur l'acte d'attribution ou

- connaissant le numéro de l'acte d'attribution, l'on puisse immédiatement localiser la fosse et citer les noms des personnes inhumées dans la sépulture.

Les informations sépulcrales disponibles au niveau de la mairie de Cotonou ne sont en effet pas structurées et centralisées dans une base de données à référence spatiale. Elles existent juste en version papier. Cette méthode de gestion pose non seulement un problème d'archivage mais également de sauvegarde.

De plus, au niveau spatial, les quatre espaces affectés par la mairie de Cotonou pour les opérations inhumations se sont progressivement remplis voire même saturés sans qu'aucune cartographie montrant l'évolution de leur occupation n'ait été établie. L'absence de plans de cimetières ou l'inexistence au niveau de la Mairie de supports cartographiques rend difficile la réalisation de toute opération de planification et favorise largement la saturation des cimetières (figure 52 et 53).

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Figure 52 : Aperçu du cimetière Akpakpa de Cotonou Source : Google earth

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Figure 53 : Aperçu du cimetière PK 14 de Cotonou

Source image Google

En effet, combinés aux données statistiques existantes, les supports cartographiques s'ils existaient, auraient permis à la Mairie de Cotonou d'avoir une idée générale de la capacité d'accueil de chacun de ses sites, de définir sur la base d'analyse le rythme d'occupation des espaces, le taux d'accroissement des demandes et d'estimer le temps de saturation de chaque cimetière.

La solution proposée rassemble, structure, relie et stocke toutes les données du cimetière (plan, registre des inhumés, fiche d'attribution, etc...) dans un même système de gestion, assurant ainsi au mieux l'archivage des données, leur sauvegarde et surtout le suivi de l'espace sépulcrale pour des opérations de planification. Le volet cartographique présente l'étalement des fosses dans l'espace du complexe permettant ainsi aux administrateurs de pouvoir non seulement localiser une fosse à partie d'une information donnée mais aussi évaluer les disponibilités en matière de superficie et faire des prévisions.

Une lecture des statistiques annuelles d'inhumation obtenues auprès de la Mairie, nous a par exemple permis de constater que 332 opérations d'inhumations sont en moyenne effectuées par an dans l'enceinte du complexe funèbre de Somè. Soit une utilisation d'au moins une fosse par jour. Au plan spatial, en nous basant sur les photographies, les superficies déjà exploitées du complexe ont été estimées. La superficie couverte en fosse du complexe de Somè qui était de 16.749 m² en 2013 est passée à 19.218 m² en 2015 et est aujourd'hui de 21.495 m² pour 4094 fosses. Face aux besoins à satisfaire, la superficie disponible de Somè se réduit progressivement à un rythme qu'il conviendrait à la Mairie de déterminer afin d'éviter toute saturation du domaine.

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La combinaison des données statistiques et des données géographiques du volet spatial du système développé permettra donc à la mairie de faire de la prospective et de pouvoir anticiper les besoins des populations.

Tout comme les SIG de « Prairie Home Cemetery » et de « St Michael's Cemetery », la base de données du GESCOF gère les informations relatives aux emplacements géographiques de chaque fosse, les prénoms, noms, années de naissance et de décès, âge et sexe des inhumés. Mais en plus de celles-ci, elle gère aussi les photos des inhumés, les copies de leurs actes de décès, les noms et prénoms de leur parent, les informations relatives aux agents des cimetières (régisseurs, gardien, etc...) et aux infrastructures présentes dans l'enceinte du complexe (puits). En matière de recherche, elle offre beaucoup plus de possibilités que le SIG de « Prairie Home Cemetery » qui lui ne permet d'effectuer des recherches que par les nom et prénoms des inhumés.

Un autre atout important de l'outil réalisé est son architecture qui est du type client-serveur. Depuis leurs postes, les différents utilisateurs peuvent établir une connexion sécurisée au serveur de données et effectuer des actions en fonction des permissions qui leur sont accordées. De plus, les différentes applications entrant dans cette architecture ne nécessitent pas l'acquisition de licences sauf le logiciel winDev. L'orientation vers le libre minimise largement le coût de déploiement de l'outil.

4.4.2. Critique de la méthodologie et limites du travail

Lors de la collecte des données auprès de la mairie de Cotonou, l'accès à certaines informations n'a pas été possible pour des raisons de confidentialité. Il s'agit principalement des informations descriptives relatives aux inhumés et aux titulaires de fosses enregistrés par la mairie. Nous avons donc été contraints d'utiliser des données fictives et d'établir sur la base de celles-ci le lien avec le volet cartographique du système.

Aussi, l'absence de statistiques exactes relatives aux opérations d'attribution de fosses ne nous a-t-elle pas permis d'approfondir le volet prospectif de l'étude afin de déterminer avec plus de précision la date de saturation du cimetière.

Comme autre limite, nous avons l'implémentation de l'interface de QGIS dans la fenêtre de WinDev. Lors de la modélisation du « SIG-CIMETIERE », l'objectif de départ était de pouvoir piloter le volet cartographique du système directement dans un panel de l'interface WinDev

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en utilisant les API (Application Programming Interface) de communication du logiciel QGIS. Malheureusement, la fonctionnalité de WinDev qui devait nous permettre d'interagir avec les API de QGIS n'était pas stable dans la version du logiciel utilisé. Deux interfaces sont donc exploitées par l'application « SIG-CIMETIERE » : l'interface présentant le menu principal de l'application avec WinDev et celle permettant la gestion du volet cartographique avec QGIS. Ces deux interfaces sont toutes liées à la base de données spatiale (PostgreSQL/PostGIS) de sorte que toute modification effectuée depuis l'une soit automatiquement constatée au niveau des données affichées dans l'autre.

4.4.3. Perspectives

Malgré l'existence des fonctionnalités basiques que doit fournir tout SIG telles que la visualisation des données spatiales, leur stockage et interrogation, leur représentation d'une manière facilitant leur analyse et interprétation, etc., il n'existe pas de limites pour enrichir un SIG par des nouvelles fonctionnalités. Des améliorations peuvent donc être apportées au système afin de le rendre beaucoup plus utile aux mairies et aux populations.

4 Restitution des résultats aux gestionnaires des cimetières

Le succès d'un projet SIG se mesure essentiellement à la satisfaction des besoins des utilisateurs et surtout à l'utilisation du système par ces derniers. Tout au long du développement de l'application, les apports du Service Affaires Funéraires ont largement été sollicités afin d'adapter au mieux les fonctionnalités de l'application aux besoins des gestionnaires de cimetière. A l'issu donc des présents travaux, une restitution des résultats obtenus sera faite aux bénéficiaires de l'application que sont les mairies.

4 Phase pilote de 6 mois

En accord avec la Mairie de Cotonou, le système développé sera installé et mis à la disposition du Service des Affaires Funèbres pour une période d'essai de six mois. Cette phase pilote permettra de tester la dimension technique de l'application, de l'améliorer au besoin, d'évaluer l'adhésion des utilisateurs et de mieux préparer son déploiement.

4 Généralisation

Après la phase pilote et la correction des éventuels bugs que pourrait présenter l'application, des démarches pourront être entreprises pour son déploiement vers les autres communes du

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pays afin de permettre à celles-ci d'accomplir au mieux leurs rôles de gestionnaire des complexes funèbres.

4 Mise à jour et sauvegarde

Pour une pérennisation du système, la cartographie de base réalisée doit être continuellement actualisée et les données sauvegardées.

La mise à jour des données spatiales est capitale pour un bon suivi de l'espace du cimetière. Toutes les fois que de nouvelles fosses seront construites, l'utilisateur DST ou l'administrateur du système devra mettre à jour sa base en y intégrant les nouvelles données disponibles. Cette actualisation peut se faire en se basant sur des photographies aériennes acquises par drone (résolution 2cm) de façon périodique.

En matière de sauvegarde de données, PostgreSQL conserve dans son journal, de façon automatique, toutes les modifications apportées aux fichiers des bases de données. Ce journal existe principalement pour des raisons de sécurité : si le système tombait en panne, la base de données peut être simplement restaurée à partir du dernier enregistrement du journal. Toutefois, une sauvegarde régulière de la base de données doit être faite par l'administrateur du système.

4 Elaboration d'un plan de gestion des cimetières

Le plan de gestion constitue un véritable outil de management et de suivi des espaces.

Sur la base de la cartographie réalisée, la Marie de Cotonou pourra établir un plan de gestion du complexe funèbre qui définira le type d'intervention à appliquer dans les diverses zones du cimetière et présentera les lots et les fosses projetés. Connaissant ainsi le nombre de fosses disponible et le rythme de demande et d'occupation des fosses, la mairie pourra faire des projections. L'imprimé de ce plan de gestion pourra aussi être affiché avec les indications nécessaires à l'entrée du cimetière pour servir d'orientation aux visiteurs.

4 Aménagement des espaces de cimetières

Bien que symbole d'évènement douloureux, le cimetière est un espace clé dans une commune vu comme un lieu de repos et de recueillement. Les communes devront donc chercher dans le même temps à offrir un cadre plus agréable et mieux aménagé à ces lieux publics. De plus, tout comme les parcs, squares et jardins, ces lieux publics jouent un rôle non négligeable dans la trame verte urbaine.

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4 Maintenance du système

Il s'agira de maintenir le système fonctionnel en rectifiant les éventuelles anomalies et en prenant en compte les demandes d'évolution des utilisateurs.

4 Vers une application eCim mobile

Avec l'installation progressive des smartphones dans le quotidien de la population et l'arrivée de la fibre optique au Bénin, les méthodes de communication et de travail se tournent de plus en plus vers le numérique. Pour un meilleur partage de l'information, une application eCim mobile androïd pourra être développée et mise à la disposition des administrés sous Play store.

4.1.1. Analyse de coût

Le coût de mise en place d'un SIG varie en fonction du besoin en matériel, des logiciels choisis, et les dépenses d'acquisition et d'entrée de données. Il est par conséquent très difficile d'estimer le coût. Dans le cadre de la mise en place du GESCOF selon les étapes décrites précédemment, une estimation approximative du coût en homme/jour est présentée dans le tableau 5.

Tableau 5: Analyse de coût

ÉTAPES	COÛT ÉSTIME
Analyse et formalisme des besoins	05 Hommes / jours
Développement	60 Hommes / jours
Installation logicielle et base de données	01 Homme / jour
Collecte, traitement et intégration des données	10 Hommes / jours
Formation du personnel - GESCOF - QGIS - Lizmap	10 Hommes / jours
Accompagnement dans la mise à jour	-
TOTAL	86 Hommes/ jours

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CONCLUSION

Les SIG montrent jour après jour des progrès considérables en termes de capacités et de fonctionnalités. Leur domaine d'intervention s'étend davantage et des avancées notables se réalisent en matière d'outils, de technologies et d'approche dans le processus de développement des SIG

Les travaux réalisés permettent d'exploiter d'une part les avantages qu'offrent aujourd'hui les drones en matière de cartographie des espaces et d'autre part les potentialités des SIG et de mettre en place une application métier simple et intuitive dédiée à la gestion et au suivi des espaces de cimetière.

Partant des besoins exprimés par les bénéficiaires de l'application, nous procédons à la modélisation du système et à son déploiement sur la base de divers choix technologiques avec une orientation exclusive vers les outils libres. Pour ce faire, nous choisissons le SGBD libre PostgreSQL avec sa cartouche spatiale PostGis, le QGIS desktop pour la gestion du volet cartographique. Le développement des différentes interfaces se fait avec WinDev 18 et LizMap. La facilité qu'offrent les outils en matière de programmation et de mise en ligne de l'information cartographiques est le motif de ces choix.

L'évaluation de l'application révèle plusieurs possibilités d'amélioration et d'enrichissement du prototype " SIG-CIMETIERE" par de nouvelles fonctionnalités. Le prototype « SIG-CIMETIERE » conçu constitue un véritable outil d'aide à la gestion des complexes funèbres. Son succès ainsi que sa pérennité ne peuvent être garantis que par sa mise à jour de la base de données qui ne peut être assurée que par les services concernés de la Mairie.

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STUDIOFLY TECHNOLOGIE, Orthophotographies par drone, 2017. http://www.studiofly-

technologie.fr/Orthophotographies-drone .

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

LIENS UTILES

Apache : https://httpd.apache.org/docs/2.4/fr/

LizMap: https://docs.3liz.com/fr/publish/advancedlizmapconfig.html

PostgreSQL : https://docs.postgresql.fr/

PostGis : http://www.postgis.fr/chrome/site/docs/workshop-foss4g/doc/index.html

QGIS Server : https://docs.qgis.org/2.18/en/docs/trainingmanual/qgisserver/install.html

XIV

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

ANNEXES

XV

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XVI

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

ANNEXE 1 : Guide d'entretien

1- Quel service de la mairie est en charge de la gestion des cimetières ?

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2- De combien de cimetières dispose la mairie de Cotonou ? Comment sont-elles gérées ?

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3- Quels sont les différents acteurs de la mairie qui interviennent dans la gestion des complexes ? Quel est le rôle joué par chacun de ces acteurs ?

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4- Quelles sont les difficultés majeures que rencontrent ces acteurs dans l'accomplissement de leur rôle ?

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5- Quelles sont les différentes opérations sépulcrales enregistrées au niveau de la mairie ?

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6- Quel est le mode de gestion et d'archivage des données sépulcrales au niveau de la mairie ? Quels sont les différents outils utilisés? Quelle appréciation faites-vous de ces outils ?

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7- Comment sont organisés les espaces des cimetières de Cotonou ?

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8- Comment se fait le suivi des espaces sépulcrales ? Face à la saturation des espaces et à l'augmentation des besoins à satisfaire, existent-ils au niveau de la mairie des documents graphiques et des statistiques permettant de réaliser des opérations de planification ?

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9- La mairie a-t-elle déjà envisagé la possibilité d'utiliser une solution informatique pour gérer ces données ?

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10- Quelles pourraient être les fonctionnalités à remplir par la solution informatique ?

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11- Quels seraient les potentiels utilisateurs de l'application ?

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12- Pour une mise en ligne de données, quelles sont les informations qui peuvent être diffusées ?

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XVII

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

ANNEXE 2 : Dictionnaire de données

	Libellé	Désignation	Type	Taille
CIMETIERE	Cim_nom	Nom du cimetière	Texte	80
	Cim_dep	Département dans lequel se situe le cimetière	Texte	80
	Cim_com	Commune dans laquelle se situe cimetière	Texte	80
	Cim_arr	Arrondissement dans lequel se situe le cimetière	Texte	80
	Cim_qtr	Quartier dans lequel se situe le cimetière	Texte	80
	Cim_sup	Superficie du cimetière	Décimal	10,2
LOT	Lot_num	Numéro attribué au lot	Texte	10
	Lot_fos	Nombre de fosse contenu dans le lot	Entier	2
	Lot_sup	Superficie du lot	Décimal	10,2
FOSSE	Fos_num	Numéro de la fosse	Texte	7
	Fos_cat	Catégorie de fosse	Texte	30
	Fos_statut	Statut de la fosse	Texte	30
	Fos_nbrinh	Nombre d'inhumé contenu dans la fosse	Entier	1
	Fos_creat	Date de création de la fosse	Date
	Fos_attrib	Date d'attribution de la fosse	Date
	Fos_x	Coordonnée x du centroïde de la fosse	Décimal	10,2
	Fos_y	Coordonnée y du centroïde de la fosse	Décimal	10,2
ALLEE	All_num	Numéro de l'allée	Texte	10
	Alll_emprise	Emprise de l'allée	Entier	2
	All_type	Type d'allée	Texte	30
INHUME	Inh_mat	Numéro d'enregistrement de l'inhumé	Texte	10
	Inh_nom	Nom de l'inhumé	Texte	80
	Inh_prenom	Prénoms de l'inhumé	Texte	80
	Inh_sexe	Sexe de l'inhumé	Texte	1
	Inh_age	Age de l'inhumé à son décès	Entier	3
	Inh_datnaiss	Date de naissance de l'inhumé	Date
	Inh_datdead	Date de décès de l'inhumé	Date
	Inh_datinh	Date probable d'inhumation	Date
	Inh_photo	Photo de l'inhumé	Texte	80
	Inh_actdeces	Acte de décès de l'inhumé	Texte	80
	Inh_titre	Titre de l'inhumé	Texte	15
	Inh_pere	Nom et prénoms du père de l'inhumé	Texte	80
	Inh_mere	Nom et prénoms de la mère de l'inhumé	Texte	80
	Inh_nomjf	Nom de jeune fille de l'inhumée au cas celle-ci aurait été mariée de son vivant.	Texte	80

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XVIII

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

	Libellé	Désignation	Type	Taille
TITULAIRE	Tit_mat	Numéro d'enregistrement de l'attribution de fosse	Texte	10
	Tit_nom	Nom du titulaire de la fosse	Texte	80
	Tit_prenom	Prénoms du titulaire de la fosse	Texte	80
	Tit_profess	Profession du titulaire de la fosse	Texte	30
	Tit_adress	Adresse du titulaire de la fosse	Texte	30
	Tit_tel	Numéro de téléphone du titulaire de la fosse	Entier	8
	Quittance	Numéro de la quittance d'attribution de fosse	texte	30
REQUERANT	Req_mat	Numéro d'enregistrement de la demande d'exhumation ou de réutilisation de fosse	texte	10
	Req_nom	Nom du requérant	texte	80
	Req_prenom	Prénoms du requérant	texte	80
	Req_profess	Profession du requérant	texte	30
	Req_adress	Adresse du requérant	texte	30
	Req_piece	Numéro de la pièce d'identité du requérant	texte	30
	Req_tel	Numéro de téléphone du requérant	Entier	8
AMENAGEMEN T	Amg_mat	Numéro d'enregistrement de la demande d'aménagement	Texte	10
	Dem_nom	Nom du demandeur de l'opération d'aménagement	Texte	80
	Dem_prenom	Prénom du demandeur de l'opération d'aménagement	Texte	80
	Dem_profess	Profession du demandeur de l'opération d'aménagement	Texte	80
	Dem_adres	Adresse du demandeur de l'opération d'aménagement	Texte	30
	Dem_tel	Numéro de téléphone du demandeur de l'opération d'aménagement	Entier	8
	Dem_piece	Numéro de la pièce du demandeur de l'opération d'aménagement	Texte	80
	Dem_date	Date d'enregistrement de la demande d'aménagement	Date
AGENT	Agt_mat	Numéro matricule de l'agent	Texte	10
	Agt_nom	Nom de l'agent du cimetière	Texte	80
	Agt_prenom	Prénoms de l'agent	Texte	80
	Agt_fonction	Statut de l'agent	Texte	80
	Agt_adress	Adresse de l'agent	Texte	80
	Agt_tel	Numéro de téléphone de l'agent	Entier	8
	Agt_piece	Numéro de la pièce d'identité de l'agent	Texte	30
INFRASTRUCTU RE	Inf_mat	Matricule de l'infrastructure	Texte	10
	Inf_nom	Nom de l'infrastructure	Texte	80
	Inf_type	Type d'infrastructure	Texte	80
	Inf_x	Coordonnée x de l'infrastructure	Décimal	10,2

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Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

	Libellé	Désignation	Type	Taille
	Inf_y	Coordonnée y de l'infrastructure	Décimal	10,2
TRANSFORMER	Transf_num	Numéro d'enregistrement de la transformation ou de la réutilisation de la fosse	Texte	10
	Transf_datdem	Date de demande de la transformation	Date
	Transf_tpsavt	Nombre d'année écoulée avant la demande de réutilisation de la fosse	Entier	2
	Lien_req	Lien entre le requérant et le titulaire de la fosse	Texte	250

XIX

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XVIII

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

ANNEXE 3 : Diagramme de Gant

^TACHE

^MOIS 1 ^MOIS 2 ^MOIS 3 ^MOIS 4 ^MOIS5 ^MOIS 6

^S1

^S2 ^S3 ^S4 ^S1

^S2

^S3

^S4

^S1

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^S3

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^S1

^S2

^S3

^S4

^S1

^S2

^S3

^S4

^S1

^S2

^S3

^S4

^1

^RECHERCHE DOCUMENTAIRE

^2

^ANALYSE ET FORMALISME DES BESOINS

^2.1

^Rencontre et échanges avec les acteurs

^2.2

^Analyse des besoins

^2.3

^Definition de l'architecture de système

^3

^MODELISATION DE LA BASE DE DONNEES

^3.1

^Definition des entités

^3.2

^Definition des regles de gestion

^3.3

^Etablissement du dictionnaire de données

^3.4

^MCD -^MLR -MPD

^3.5

^Création de la base

^3.6

^Creation des tables

^4

^DEVELOPPEMENT DES INTERFACES

^4.1

^Interface SIG bureau

^4.2

^Interface SIG web

^5

^COLLECTE ET INTEGRATION DES DONNEES

^5.1

^Travaux terrain

^5.2

^Traitement des données

^5.3

^Création des couches spatiales

^5.4

^{Intégration des données dans l'ossature du SIG}

^{REDACTION MÉMOIRE}

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XIX

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

ANNEXE 4 : Fiche technique du drone DJI PHANTOM 4 PRO

Poids (batterie et hélices incluses)	1388 g
Diagonale (Sans hélice)	350 mm
Vitesse ascensionnelle max	Mode S : 6 m/s (19,7 ft/s) Mode P : 5 m/s (16,4 ft/s)
Vitesse max	72 km/h (45 mph) (Mode S) ; 58 km/h (36 mph) (Mode A) ; 50 km/h (31 mph) (Mode P)
Angle d'inclinaison max.	mode S : 42° mode A : 35° mode P : 25°
Vitesse angulaire max.	250°/s (mode S); 150°/s (mode A)
Plafond pratique max. au-dessus du niveau de la mer	6 000 m (19 685 pieds)
Résistance au vent max.	10 m/s
Temps de vol max.	Environ 30 minutes
Plage de précision du vol stationnaire	Verticale : #177; 0,1 m (avec Vision Positioning) ; #177; 0,5 m (avec GPS Positioning) Horizontale : #177; 0,3 m (avec Vision Positioning) ; #177; 1,5 m (avec GPS Positioning)
Plage de températures de fonctionnement	0° à 40° C (32° à 104° F)
Systèmes de positionnement satellite	GPS/GLONASS
NACELLE
Stabilisation	3 axes (inclinaison verticale, roulis, panoramique)
Plage réglable	Inclinaison verticale : de -90° à +30°
Vitesse de contrôle angulaire max.	Inclinaison : 90°/s
Précision du contrôle angulaire	#177;0,01°
SYSTÈME DE DÉTECTION INFRAROUGE
Plage de détection d'obstacles	0,2 à 7 m (0,6 à 23 pieds)
FOV	70° (Horizontal), #177;10° (Vertical)
Fréquence de mesure	10 Hz
Conditions de fonctionnement	Surface avec matériau à réflexion diffuse, et réflectivité > 8 % (comme les murs, les arbres, les humains, etc.)
RADIOCOMMANDE
Fréquence de fonctionnement	2,400 - 2,483 GHz et 5,725 - 5,825 GHz

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN

Développement d'un Système d'Information Géographique pour la gestion des complexes funèbres

Distance de transmission max.	2,400 GHz - 2,483 GHz (espace dégagé, sans interférences) Conformité FCC : 7 km (4,3 mi) Conformité CE : 3,5 km (2,2 milles) SRRC: 4 km (2,5 mi) 5,725 GHz - 5,825 GHz (espace dégagé, sans interférences) Conformité FCC : 7 km (4,3 mi) Conformité CE : 2 km (1,2 mi) SRRC : 5 km (3,1 mi)
Plage de températures de fonctionnement	0° to 40° C (32° to 104° F)
Batterie	6000 mAh LiPo 2S
Puissance de l'émetteur (EIRP)	2,400 GHz - 2,483 GHz FCC : 26 dBm CE : 17 dBm SRRC: 20 dBm 5,725 GHz - 5,825 GHz FCC : 30 dBm CE : 14 dBm SRRC : 20 dBm

XX

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XXI

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TABLE DES MATIÈRES

Sommaire I

Dédicace II

Remerciements III

Sigles et acronymes IV

Liste des figures V

Liste des tableaux VII

Liste des graphes VII

Avant-propos VIII

Résumé IX

Abstract X

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 4

1.1. CONTEXTE, JUSTIFICATION ET PROBLEMATIQUE 4

1.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE 6

1.3. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 6

1.3.1. Complexe funèbre de Somè 6

1.3.2. La commune de Cotonou 9

1.3.2.3. Dynamique spatiale 10

1.3.3. La commune d'Abomey-Calavi 11

1.3.3.1. Situation géographique 11

1.3.3.2. Evolution de la population 11

1.4. QUELQUES DEFINITIONS 12

1.4.1. Cimetière ou Complexes funèbres 12

1.4.2. Information géographique 12

1.4.3. Système d'Information (SI) 12

1.4.4. Base de données 12

1.4.5. Modélisation 13

1.4.6. Drone 13

1.4.7. Orthophotographie 13

CHAPITRE II. GESTION DES CIMETIERES AU BENIN ET CONCEPT SIG 15

2.1. GESTION DES COMPLEXES FUNEBRES AU BENIN 15

2.1.1. Cadre légal 15

2.1.2. Service des Affaires Funéraires (SAF) 16

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XXII

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2.1.3. Opérations funèbres 16

2.2. SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG) 17

2.2.1. Notion de SIG 17

2.2.2. Composants du SIG 17

2.2.3. Représentation des données 19

2.3. WEBMAPPING OU CARTOGRAPHIE EN LIGNE 20

2.3.1. Notion de Webmapping 20

2.3.2. Principes du webmapping 20

2.4. SIG-CIMETIERE 21
2.5. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L'UTILISATION DU SIG DANS LA GESTION DES

CIMETIERES ET DANS D'AUTRES DOMAINES AU BENIN. 21

2.5.1. Quelques "SIG-Cimetière" 21

2.5.2. Quelques logiciels métiers SIG-Cimetière 24

2.5.3. Applications SIG au Bénin 25

CHAPITRE III. METHODOLOGIE DE DEVELOPPEMENT DU PROTOTYPE 28

3.1. ANALYSE ET FORMALISME DES BESOINS 28

3.1.1. Analyse des besoins des futurs utilisateurs 28

3.1.2. Analyse des données 28

3.1.3. Analyse technologique 29

3.2. MODELISATION DE LA BASE DE DONNEES 31

3.2.1. Définition des entités 31

3.2.2. Quelques règles de gestion 31

3.2.3. Etablissement du dictionnaire de données 32

3.2.4. Association et cardinalités 32

3.2.5. Modèle Conceptuel de Données (MCD) 32

3.2.6. Modèle logique des données (MLD) 34

3.2.7. Modèle physique des données (MPD) 35

3.2.8. Création des tables 36

3.3. COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES 37

3.3.1. Cartographie du complexe funèbre de Somè 37

3.3.2. Création des couches spatiales 41

3.3.3. Intégration des données géométriques 42

3.3.4. Intégration des données descriptives 42

3.3.5. Implémentation de l'interface SIG-bureau 42

3.4. DEVELOPPEMENT DU VOLET WEB 43

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN

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3.4.1. Formatage des données 43

3.4.2. Configuration du projet et mise en ligne des données 43

CHAPITRE IV. RESULTATS DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES 46

4.1. SPECIFICATIONS DU PROJET "SIG-CIMETIERE" 46

4.1.1. Besoins des acteurs et fonctionnalités envisagées 46

4.1.2. Utilisateurs 47

4.1.3. Architecture logicielle 47

4.2. PRESENTATION DE L'INTERFACE BUREAUTIQUE DE L'APPLICATION 49

4.2.1. Connexion au GESCOF 49

4.2.2. Boutons et fonctionnalités 50

4.2.3. Gestion des opérations funèbres 50

4.2.4. Volet spatial 53

Figure 32 : Affichage des informations relatives aux fosses dans QGIS 54

4.2.5. Volet Recherche 56

4.2.6. Volet "Statistiques" 58

4.2.7. Volet "Administration" 59

4.3. PRESENTATION DE L'INTERFACE WEB DE L'APPLICATION 59

4.3.1. Connexion à e-GESCOF 59

4.3.2. Fonctionnalités du volet web 60

4.3.3. Recherches d'information 62

4.4. DISCUSSION ET PERSPECTIVES 64

4.4.1. Discussion 64

4.4.2. Critique de la méthodologie et limites du travail 67

4.4.3. Perspectives 68

4.4.4. Analyse de coût 70

CONCLUSION 71

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES XI

ANNEXES XV

TABLE DES MATIÈRES XXI

XXIII

Réalisé et soutenu par Patricia Murielle Y. HOUNGAN