REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEGNEIMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE ET DE NOUVELLES
TECHNOLOGIES
251656704« ISSNT-GOMA »
Site web:
www.issntgoma.net
EFFETS DU COMMERCE INFORMEL SUR LA VIE SOCIOECONOMIQUE
DES MENAGES
CAS DES VENDEUSES DU QUARTIER NDOSHO
DU 15 AVRIL AU 15 MAI 2017
251655680E-mail:
issntgoma@yahoo.fr
Présenté par : ASIFIWE YVETTE
Rachel
Travail présenté et défendu en vue de
l'obtention du diplôme de graduat en statistique
Option : Techniques Mathématiques de
Gestion
Directeur : Ass2 KADHA BADINGA
Albert
Année académique 2016-2017
251657728
EPIGRAPHE
« Les statistiques sont nécessaires pour la
connaissance de la situation économique et sociale. Elles sont
indispensables pour la conception, le suivi et l'évaluation des
politiques, des programmes et des projets de développement. Sans une
information quantifiée, l'évaluation des progrès accomplis
ne peut être que partielle »
Mme Marie SHEMETSI BAENI
DEDICACE
A mes très chers parents NZIRIME Jean Pierre et
BISHEBEREJIKI Fifi
A tous ceux que j'estime
ASIFIWE YVETTE Rachel
AVANT-PROPOS
Le cursus de formation universitaire prévoit pour tout
étudiant finaliste en graduat tout comme en licence, une
présentation sous forme écrit, d'un travail effectué dans
le cadre de recherche orienté dans son domaine d'étude en rapport
avec sa filière ou sa faculté.
C'est dans cette optique que nous avons choisi d'orienter nos
réflexions vers un sujet intitulé : « effets
du commerce informel sur la vie socioéconomique des ménages, cas
des vendeuses du quartier NDOSHO vu son importance et son actualité. Le
commerce informel est une activité exercée par une grande partie
de la population de la ville de Goma en générale et plus
particulièrement celle du quartier Ndosho. Visiblement, les femmes sont
majoritaires à exercer cette activité mais fort malheureusement,
leur travail ne semble pas avoir une considération à
l'égard de la communauté et n'attire pas l'attention des
autorités politico-administratives de la ville.
Notre espoir est que nos lecteurs puissent trouver dans notre
travail les réponses à certaines questions concernant la pratique
du commerce informel par les femmes et ses avantages pour la formation du
revenu du ménage.
ASIFIWE YVETTE Rachel
REMERCIEMENTS
De prime à bord, nos remerciements s'adressent
à l'éternel notre Dieu pour le souffle de vie, la connaissance,
l'intelligence, la sagesse, l'humilité et pour toutes les
bénédictions qu'il nous accorde du jour au lendemain.
Étant donné que notre oeuvre est le fruit du
concours des diverses personnes, notre conscience nous oblige de leur exprimer
notre gratitude, car, sans leur encadrement, nous ne saurons pas aborder le
contenu du présent travail.
Nos sincères remerciements s'adressent à
l'assistant Albert KADHA BADINGA qui, en dépit de ses multiples
occupations a accepté la direction dudit travail. Ses remarques
pertinentes nous ont permis d'aboutir à la forme de ce travail.
Dans ce même cadre, nos remerciements s'adressent
directement au corps professoral et administratif de l'Institut
Supérieur de Statistique et des Nouvelles Technologies (ISSNT/GOMA) qui
a usé de tous les moyens possibles afin de nous fournir un enseignement
incontestable et de bonne qualité.
Que nos parents NZIRIME Jean Pierre, BISHEBEREJIKI
Fifi ; nos frères et soeurs NIKUZE Bénite, MAPENZI Alice,
AMINI Josué, MUGISHA Aimable, BYIRINGIRO Charmant, IRATUZI Hortense,
TANTINE ; reçoivent l'expression de nos sentiments les plus
distingués.
Nous ne passerons sous silence sans remercier nos compagnons
de lutte, c'est-à-dire nos camarades avec qui, nous avons partagé
toutes les joies et les peines tout au long de notre vie estudiantine. C'est
entre autre : ASIFIWE Liliane, MURHULA Daniel, CHIBANVUNYA Mirielle,
KAKULE Désiré, PALUKU Gloire, KIMONYO Valence, KADORO Nelson,
KUBUYA Espérance, BYUKUSENGE Charles, Augustin KINGUTSE, IMANI
NDANGAMIRA, KASONGA MBOMBO Fabrice, la liste n'est pas exhaustive.
A tous ceux qui ont concouru de près ou de loin et qui
ne sont pas nommément cités dans ce travail, nous retiendrons nos
sincères remerciements envers eux.
ASIFIWE YVETTE Rachel
SIGLES ET ABREVEATIONS
ANOVA : Anaysis Of Variance (Analyse de la
Variance)
ISSNT : Institut Supérieur de Statistique et des
Nouvelles Technologies
RDC : République Démocratique du Congo
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
Ddl : Degré de Liberté
H0 : Hypothèse nulle
H1 : Hypothèse alternative
SCE : Somme des Carrés des Ecarts
SPSS : Statistic package for socials sciences (Package
Statistique pour les Sciences Sociales)
0
.INTRODUCTION
0. 1 GENERALITE
En RDC, le caractère subalterne et marginal de la
condition se trouve comme dans la plupart des sociétés
africaines, implanté dans la coutume. En effet, l'économie
congolaise ne réserverait pas la place importante à la
contribution de la femme aux revenus du ménage, Elle était une
personne majeure incapable d'une part ou mineure d'autre part.
Après la prise de conscience de la part de la femme
dans le développement socioéconomique et la promotion du genre,
la femme est actuellement intégrée dans tous les domaines
économiques, raison pour laquelle nous avons jugé bon mener une
recherche pour nous rendre compte de la contribution de la femme
exerçant le commerce informel sur la vie socioéconomique de son
ménage1(*).
Alors que le sexe est une donnée biologique, le genre
est la dimension culturelle du « féminin » et du
« masculin ». Le genre ne désigne ni les hommes ni
les femmes, mais les relations entre les hommes et les femmes et les
différences sociales entre eux ; et donc les rôles
attribués à chacun dans une société donnée.
Les rôles des genres sont appris et évoluent. Ils varient
légèrement dans notre région d'un territoire à un
autre et en fonction des cultures locales de base .En revanche les
différences des rôles liés au statut social ne semblent
tenir qu'au moyens financiers dont disposent les femmes.
Les perceptions des rôles des femmes et des hommes sont
bien entendu divergentes : L'homme est traditionnellement
considéré comme le chef de la famille et le principal
gagne-pain ; la femme comme une gardienne du foyer, qui veille au bien
être de sa famille. Une femme nantie en milieu urbain semble jouir d'un
rôle différent des autres femmes ; mais en
réalité, ce rôle n'est lié qu'à sa
capacité à distribuer les moyens. Si pour une raison ou une autre
elle arrive à manquer des moyens (refus, perte des ressources, veuvage,
...) elle se retrouve dans le rôle traditionnel dévolu à la
femme du Nord Kivu.
On constate des différences d'accès des femmes
et des hommes à des postes salariés et ou à des revenus
réguliers, des différences d'accès au contrôle des
moyens financiers et des autres moyens de production : crédits et
emprunt, propriétés foncières,...
Les hommes comme les femmes effectuent tous deux un travail
producteur des biens. Cependant, leurs fonctions et leurs
responsabilités sont différentes. En général, le
travail productif des femmes est moins visible et moins bien payé que
celui des hommes même s'il arrive fréquemment que les
salariés hommes comme femmes ne touchent pas leur salaires. Une
certaine transformation culturelle se fait sentir : des travaux
traditionnellement exécutés par les hommes tels que la
révolte et la vente produits agricoles sont aujourd'hui davantage
entre les mains des femmes et du coup, ces travaux soient moins
rémunérateurs et perçus comme moins prestigieux2(*).
0.2 ETAT DE LA QUESTION
Dans toute recherche scientifique, les travaux des
ainés ont une importance très capital en ce sens qu'ils
permettent au chercheur d'avoir une vue d'ensemble concernant son sujet de
recherche; mais également tracer une ligne à suivre tout au
long de son étude. Étant donné que nous ne sommes pas le
premier chercheur à aborder cette thématique, nous avons fait
recours à d'autres chercheurs qui l'on abordé d'une
manière ou d'une autre. C'est le cas de:
1. Dr Willy MUSTU LUFUNGULA, dans son livre
intitulé « la femme congolaise: pilier de
l'économie en milieu urbain ». Après ses
recherches, il est parvenu à démontrer que les activités
informelles en RDC peuvent être classifiées selon plusieurs
critères notamment selon la branche et le degré
d'officialité de l'activité.
En ce qui concerne le petit commerce, la femme urbaine en RDC
en général et en ville de Goma en particulier, vend au
marché ou sur le trottoir des quartiers périphériques
populeux des produits agricoles traditionnels (farines ou cossettes de manioc,
maïs, arachides, huile de palme, courge, piment, tomates, légumes,
fruits, poissons, viandes, etc.) et les produits manufacturés de
consommation courante (production des cosmétiques et de beauté,
chaussures, vêtements neufs et usés, matériels scolaires,
boites de conserve, pétrole à lampe etc.)
Notons que dans certains cas, le capital de la femme urbaine
commerçante ne dépasse pas 5$ pourtant elle devrait faire face
à tous ses besoins vitaux fondamentaux et ceux de sa famille
(alimentation, soin de santé, logement, habillement, scolarité
des enfants, transport etc.) comme elle n'y parvient pas toujours, elle s'en
tient à l'indispensable comme l'alimentation. Elle est contrainte de
travailler chaque jours car un jour de repos signifie pour elle un jour de
faim .Malheur à elle si elle tombe malade car non seulement sa famille
pâtira, mais elle risquera de dépenser tout son capital pour les
soins médicaux .Pour éviter cette éventualité en
cas de maladie, elle recourt à la médecine traditionnelle dont le
cout en terme financier lui est abordable ou presque nul. Il faut toutefois
mentionner que cette médecine présente aussi des limites qui
peuvent être fatales au patron.
En conclusion, le chercheur a trouvé que la crise
d'emploi dans les pays africains en général et en RDC en
particulier fait que la femme, en plus de son rôle traditionnel
d'épouse, de mère, de ménagère, de gardienne et
d'éducatrice des enfants est devenue, par la pratique du commerce et des
technologies appropriées de l'économie informelle, est un acteur
économique incontournable dans la survie de la substance de beaucoup de
ménages en milieu urbain.3(*)
2. Kristof TITECA et Célestin
KIMANUKA, dans leur article intitulé « Marche
dans l'obscurité : le commerce informel transfrontalier dans la
région des grands lacs ».
Dans cet article, les chercheurs définissent le
commerce informel comme étant le commerce dont les commerçants
ne sont pas enregistrés et ne paient pas l'impôt. Constatant que
les femmes représentent 74 % des commerçants exerçant
le commerce informel, les résultats de cette recherche sont entre
autre:
Ø Les revenus du commerce informel sont principalement
utilisés dans lSes ménages pour couvrir les besoins primaires
comme l'alimentation, ou la scolarisation des enfants. Les femmes en
particuliers jouent un rôle important dans ce commerce, car elles
constituent la majorité de commerçants et que ce commerce est
leur principal moyen de substance. Les femmes commerçantes vendent
surtout des produits alimentaires de faible valeur marchande tandis que les
commerçants hommes vendent une plus grande variété des
produits de valeur supérieure.
Ø Les femmes commerçantes sont
confrontées à des difficultés spécifiques. Elles
ont des petits capitaux de départ, elles font généralement
du commerce de biens qui génèrent le moins de profit, et elles
sont confrontées aux harcèlements à la frontière
ainsi qu'à une perception négative de leur activité de la
part de leur entourage(sauf leur propres familles). En plus leurs
activités commerciales ne le libèrent pas des leurs
responsabilités familiales, leur commerce les oblige à revenir
à la maison tard le soir, pour assurer ensuite les besoins du
ménage.4(*)
3. KANYANKOLE GAHAMANYI Claude, il a
traité le sujet intitulé « Analyse de la
contribution de la femme au revenu du ménage cas de la ville de Goma du
15 mai au 15 juin 2015 ». Il a voulu se rendre compte des
facteurs influençant la contribution de la femme dans le revenu du
ménage ; les domaines d'intervention où la femme affecte son
revenu ; mais également l'appréciation de la femme par
elle-même à la formation du revenu de son ménage. Au terme
de son travail, il a constaté que la part de revenu que les femmes
apportent dans leurs ménages n'est pas négligeable.
Également, les femmes vivant seules contribuent plus dans le revenu
total du ménage cela s'explique par le fait que suite à l'absence
des maris, elles n'ont pas de personnes auxquelles elles font recours pour
gagner un revenu du ménage.5(*)
Quant à notre travail, nous voulons savoir les effets
du commerce informel exercé par la femme sur la vie
socioéconomique de son ménage. Il sera question dans notre
travail, d'analyser la contribution de la femme exerçant le commerce
informel sur la formation du revenu de son ménage ;
l'appréciation du travail de celle-ci par elle-même, son conjoint,
ses semblables et la communauté toute entière.
O.3 PROBLEMATIQUE
Aujourd'hui, dans les différents pays de la
région des Grands Lacs en Afrique Centrale, de plus en plus de femmes
luttent pour gagner leur autonomisation, et cela au niveau politique,
économique, social et culturel. À cet égard, la question
des rapports de genre, des relations entre hommes et femmes devient un
élément fondamental dans les choix qui devront être faits
pour le développement durable de cette partie du monde.
Cette autonomisation des femmes parait d'autant plus
importante à la lumière du rôle qu'on leur reconnait
volontiers dans la résolution des conflits, et cela à un moment
où pratiquement tous les pays de la région ont été
ou sont encore en proie aux guerres les plus violentes, guerres dont les
premières victimes demeurent les civils, notamment les femmes et les
enfants.
Il y a de plus en plus consensus selon lequel la suppression
des obstacles à l'autonomisation des femmes est indispensable à
une croissance économique soutenu exclusive et durable, à la
réduction de la pauvreté, à la sécurité
alimentaire et à l'atteinte de l'égalité entre les sexes.
Le fait que les femmes aient plus de l'argent a des répercussions
majeures sur le développement parce qu'elles ont tendance à
consacrer une plus grande part de leur revenu à leur famille.
L'augmentation du revenu des femmes et leur contrôle
accru sur les dépenses familiales peuvent se traduire par des
améliorations de la nutrition, de la santé, et de
l'éducation des enfants et ce faisant, contribue à briser le
cycle de la pauvreté intergénérationnelle. Comme les
femmes constituent la majorité des pauvres, l'amélioration de
leur situation économique peut aussi contribuer directement à
réduire la pauvreté et à des niveaux accrus
d'égalité entre les sexes sont associés à des taux
moindre de pauvreté et d'insécurité alimentaire au sein de
la population en générale, a un classement plus
élevé selon l'indice du développement humain et à
une plus faible dégradation environnementale6(*).
Vu ce qui précède, les préoccupations
suivantes attirent notre attention :
1. Quels sont les facteurs ou les raisons poussant la femme
à l'exercice du commerce informel ?
2. Quelle est l'appréciation de la femme sur sa
contribution à la formation du revenu du ménage ?
3. Le commerce informel exercé par la femme
influence-t-il à sa considération à l'égard de son
mari, ses semblables et la communauté toute entière ?
0.4 HYPOTHESES
Par définition, l'hypothèse est une proposition
de réponse à une question posée. Elle établit une
relation qui peut être vérifiée empiriquement entre une
cause et un effet supposé7(*). Ainsi, face aux questions reprises ci-haut, nous
émettons les hypothèses suivantes :
1. L'exercice du commerce informel par la femme serait
influencé par plusieurs raisons parmi lesquelles nous pouvons citer: la
taille du ménage, l'âge des enfants, les dépenses du
ménage, l'insuffisance du salaire du conjoint, le chômage du
conjoint, le fait d'éviter l'oisiveté mais également la
recherche de l'indépendance de la part de la femme.
2. L'appréciation de la femme serait
élevée pour la formation du revenu de son ménage
3. Le commerce informel influencerait positivement la
considération de la femme qui l'exerce à l'égard de son
mari, ses semblables et la communauté toute entière.
0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'analyse de l'impact de l'exercice du commerce informel sur
la vie socioéconomique des ménages de la ville de Goma en
général et ceux du quartier Ndosho en particulier, trouve son
intérêt dans la problématique de la réduction de la
pauvreté en RDC et dans la réalisation des Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD en sigle) en vue de
promouvoir l'égalité de sexe et de chance entre l'homme et la
femme en vue d'atteindre l'autonomisation totale de la femme dans les
années prochaines.
Principalement, notre travail vise comme objectif de montrer
à la face du monde, l'impact ou même l'importance de l'exercice du
commerce informel de la femme sur l'économie et le social des
ménages de la ville de Goma. Pour y arriver, on adopte une approche
intégrée de l'égalité entre les sexes et de
l'égalité de chances entre les hommes et les femmes. La prise en
compte des résultats attendus est meilleure susceptible de bien diriger
les politiques visant à promouvoir l'autonomie de la femme dans
l'environnement où elles sont confrontées à plusieurs
responsabilités.
En effet, la présente étude se penche
spécialement à connaitre comment la femme exerçant le
commerce informel contribue au développement du ménage ; et
de montrer que les femmes sont capables d'épargner et de trouver ce
dont elles peuvent contribuer pour la satisfaction de leurs besoins
ménagers.
Eu égard, les objectifs spécifiques que cette
étude vise à atteindre sont :
· Au niveau national : cette
recherche participe à l'élaboration des programmes nationaux dans
les domaines de la promotion de la femme. Elle contribue à
l'évaluation des OMD en RDC ;
· Au niveau local : ce travail
suscite dans les chefs des ménages, la nécessité voire
l'importance d'agir immédiatement dans le sens de l'amélioration
des conditions d'existence de leurs femmes. En outre, cette étude est
une interpellation conjointe aux autorités politiques pour la
mobilisation des moyens nécessaires et la prise de conscience de la part
des communautés locales de base de leur mode de vie ;
· Au niveau académique:
Étant donné qu'à la fin d'un cycle, chaque
étudiant finaliste à l'ISSNT est obligé de
réaliser un travail de recherche scientifique en vue de marier les
connaissances théoriques acquises aux réalités des
milieux dans lesquels il est appelé à vivre et à
travailler. Au même titre que tout travail scientifique, cette
étude portera une certaine contribution à la connaissance d'un
phénomène socioéconomique. L'impact de l'exercice du
commerce informel de la femme sur la vie socioéconomique du
ménage, jusque-là négligé et même mal connu
dans la société congolaise constitue par la suite un
complément aux travaux scientifiques antérieurs. Il servira aussi
comme outil de base d'autres chercheurs qui seront animés de la
volonté de l'approfondir.
· Au niveau personnel : La
situation actuelle de la femme nous préoccupe au plus haut niveau. En
effet, leur état social et économique, leur grand nombre, leurs
charges familiales ainsi que leurs initiatives dans la lutte pour la survie,
ont attiré notre attention à telle point que nous nous sommes
proposées d'analyser la part de la contribution de la femme
exerçant le commerce informel au revenu du ménage dans le
quartier Ndosho le but de proposer des nouvelles stratégies qu'elle
pourrait adopter dans l'optique de développement de leur milieu. C'est
la raison pour laquelle nous avons eu à choisir le présent
sujet.
0.6 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour toute recherche qui se veut scientifique, le recours
à certaines approches méthodologiques est impératif pour
une bonne estimation des valeurs. Comme l'indique PINTO. R et GRAWTZ. M, la
méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre une vérité
qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie. Ici, il est donc
question de préciser les différentes méthodes et
techniques utilisées depuis la récolte, l'analyse et
jusqu'à l'interprétation des données. Pour ce qui nous
concerne, nous avons fait usage des méthodes et techniques
ci-après :
A. METHODES
Ø La méthode statistique :
Cette méthode consiste à recueillir les données
observables et quantifiables, les présenter, les traiter, voire les
interpréter afin d'attendre les objectifs du travail.
Elle nous a aussi aidés à collecter,
présenter, traiter et interpréter les résultats des
données chiffrées au cours de notre travail.
D'où nous nous sommes servis de certains logiciels
d'analyse statistique comme SPSS et Excel pour un traitement plus fiable et le
Microsoft Word pour la saisie des données.
Ø La méthode analytique :
Elle nous a été importante car elle nous a permis d'analyser les
données afin d'aboutir aux présents résultats.
B. TECHNIQUES
Dans le but de collecter les données, nous avons fait
recours aux techniques suivantes :
v La technique documentaire : Elle nous
a permis à travers les rapports, les ouvrages, les articles et les
mémoires d'avoir une exposée théorique en rapport avec
notre étude ;
v L'interview: cette technique nos a
facilité le contact direct avec les enquSêtés et connaitre
leurs caractéristiques socioéconomiques dans la ville. Pour
récolter les données, nous avons élaboré un
questionnaire standard qui contient plus des questions fermées et des
questions semi-fermées.
v La technique d'échantillonnage :
Cette technique nous a permis de procéder par le calcul de la
taille de l'échantillon et le prélèvement des
unités statistiques, dans le but de pouvoir mener notre étude.
Grace à un questionnaire, nous avons ainsi soumis nos
enquêtés à une suite des questions afin d'obtenir des
renseignements pour notre étude. Ensuite nous avons
généralisé les résultats de l'échantillon
sur l'ensemble de la population.
v La technique d'observation directe :
elle nous a permis d'observer chaque unité statistique (ici les femmes
exerçant le commerce informel) sur les caractères que l'on
s'était proposé d'étudier, notamment le sexe,
l'état civil, le niveau d'étude de la femme, le revenu, les
dépenses du ménage ....
0.7 DELIMITATION DU SUJET
Notre travail porte sur les effets de l'exercice du commerce
informel par la femme sur la vie socioéconomique des ménages de
la ville de Goma, cas du Quartier Ndosho pour une durée d'un mois allant
du 15 avril au 15 mai 2017. Nos enquêtés ont été
tiré dans un échantillon des femmes vendeuses du petit
marché de Ndosho.
0.8 DIVISION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Partant de sa conception, le présent
travail est subdivisé en trois chapitres à part l'introduction et
la conclusion générale :
· Le premier chapitre porte sur la définition des
quelques concepts utilisés et la présentation du cadre
d'étude ;
· Dans le deuxième nous essayons de décrire
les méthodes statistiques utilisées dans les analyses de nos
données ;
La présentation des données (et du cadre
conceptuel pour travaux en statistique) ; présentation et
interprétation des résultats suivi d'une série de
discussions sont les points saillants du troisième chapitre.CHAPITRE I. CONSIDERATIONS
GENERALES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE
BASE
A. EFFET
L'effet est un nom masculin désignant
selon le dictionnaire Larousse, ce qui est produit par une cause,
résultat de ce qui est produit par quelque chose.
B. COMMERCE INFORMEL
Le commerce informel est un commerce de rue ou ambulant qui se
définit par des situations d'échangées économiques
caractérisées par l'occupation temporaire ou précaire
d'une espace de circulation ouvert au public. Il propose une ébauche de
modélisation systématique et contextuelle des rapports entre les
transactions ambulantes et la métropolisation, saisie du point de vue du
client, dans la perspective de l'intensification des mobilités, de la
multiplication des interstices socio-spatiaux, et d'une citadinité
éclatée entre les différentes dimensions de
l'expérience métropolitaine.8(*)
C. LA VIE SOCIOECONOMIQUE
C'est une vie ayant une relation mutuelle, relative à
l'économie ainsi qu'à la société.
D. MENAGE
Le code de la famille de la République
Démocratique du Congo définit le ménage comme étant
une institution où l'on trouve les époux, leurs Enfants ainsi que
tous ceux envers qui les époux sont tenus d'obligation alimentaires
à condition que ces derniers demeurent régulièrement dans
la maison conjugale et soient inscrits au livret de ménage.
Démographiquement, le ménage est
considéré comme un ensemble de personnes vivant sous le
même toit, prenant leur repas en commun. Autrement dit un groupe des
personnes vivant dans un foyer, se partageant régulièrement la
nourriture sous l'autorité d'une même personne. Cependant, il
existe deux types des ménages :
- Le ménage ordinaire ou privé et
- Le ménage collectif
Le ménage ordinaire appelé
aussi ménage privé est un ensemble de personnes
apparentées ou non, reconnaissant l'autorité d'un seul individu
appelé ·chef de ménage· et
dont les ressources et les dépenses sont également communes. Ces
personnes habitent sous le même toit, dans le même cours ou la
même concession.
Par exemple : un homme avec son
épouse et leurs enfants, l'homme étant considéré
comme le chef de ménage.
Le ménage collectif est
définit comme un groupe de personnes qui n'ont
généralement pas de liens de parenté mais qui vivent en
commun pour des raisons de discipline, de travail, d'étude, de
religion, etc.
Exemple : Les internats scolaires, les
prisons, les monastères, etc.
Les ménages collectifs en RDC représentent
moins de 2% que les ménages ordinaires.9(*)
I.2. PRESENTATION DU QUARTIER NDOSHO
Le quartier Ndosho se situe dans la commune de KARISIMBI qui
est l'une de deux communes de la ville de Goma. La commune de KARISIMBI
s'étend sur une superficie de 33,415km carré. Ladite commune
comprend onze quartiers dont voici :
1. MUGUNGA : avec 5 cellules et 14
avenues
2. NDOSHO : avec 7 cellules et
31avenues
3. MAJENGO : avec 5 cellules et 23
avenues
4. KATOYI : avec 4 cellules et 25
avenues
5. KAHEMBE : avec 5 cellules et 13
avenues
6. VIRUNGA : avec 4 cellules et 22
avenues
7. KASIKA : avec 3 cellules et 36
avenues
8. MABANGA NORD : avec 2 cellules et 8
avenues
9. MABANGA SUD : avec 3 cellules et 17
avenues
10.
BUJOVU : avec 3 cellules et 13 avenues
11.
MURARA : avec 4 cellules et 32 avenues
1.2.1. Historique
Ndosho est une colline aujourd'hui située dans le
quartier Kyeshero qui signifie « pierre
ronde » qu'on trouvait sur cette colline. Dans le temps
Kyeshero et Bugamba étaient des villages qui furent fusionné et
forma ainsi la localité Ndosho en extension du groupement MUDJA. C'est
alors que suivant l'ordonnance présidentielle, cette localité
sera changée en quartier Ndosho et fit séparer du quartier
Kyeshero et du groupement MUDJA.
a. Délimitation
Le quartier Ndosho est limité :
Ø Au Nord : par le groupement MUDJA
Ø Au sud : par la route Goma-Sake
Ø A l'est : par le quartier Katoyi
Ø A l'Ouest : par le Quartier Mugunga
b. Coordonnées géographiques
Ø Altitude : 1550 m
Ø Latitude sud : 1°41
Ø Longitude Est : 19°13
c. Relief
Le relief est dominé par une plaine à l'Est et
au centre par une colline sablonneuse
d. Nature du sol
Le sol est entièrement d'origine volcanique, constituer
de pierres laissées par le volcan Nyiragongo.
e. Population
La population du quartier Ndosho est
hétérogène, les principales ethnies qui la constituent
sont : les HUTU, les NANDE les HUNDE, les SHI, les NYANGA, les REGA, les
KUMU ; les nationaux occupent 99% de toute la population.
1.2.2. Aspect politico-administratif
Le quartier Ndosho est une entité administrative
dirigée par le chef du quartier assisté par le chef de quartier
adjoint, un secrétaire administratif et deux recenseurs.
Tableau n°1. Succession de chefs du quartier
Ndosho et leurs adjoints
Noms et post-noms des chefs du quartier et leurs
adjointsMandatureDurée de mandat1. GIFUFULI AKILIMALI avec la
dame UWAMARIYA PaulineLe 12/11/1998Non
déterminée2.SEBAZUNGU NZAMUYE avec
BUDOGO TEMBANon determineNon
déterminée3. KADEDE NSIDIRO avec EKANGA
FAZILI Le 08/10/20072ans
4. Le chef du quartier LEKESA
NDATALe 08/06/20092ans5. SAFARI MBALIBUKIRA avec
NZABONIMPA InnocentLe 11/05/20113ans6.AYINKAMIYE
AYUBUSA Elisabeth avec KUBUYA SITATSI EmmanuelLe
24/08/2015 De 2015 jusqu'à nos jours
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Source : rapport final de recensement du quartier
Ndosho, 2016
2.4. ORGANIGRAMME
CHEF DE QUARTIER TITULAIRE
CHEF DE QUARTIER ADJOINT
RECENSEURS
SECRETARIAT
251654656
4.1. Les Cellules
Nous avons 7 cellules
1. Cellule munanira : 5 avenues
Ø Avenue rulenga
Ø Avenue du cinq chantiers
Ø Avenue mutwanga
Ø Avenue garamba
Ø Avenue kito
2. Cellule des écoles: 4 Avenues
Ø Avenue mitumba
Ø Avenue de la carrière
Ø Avenue kako
Ø Avenue de la démocratie
3. Cellule ndebo: 5 Avenues
Ø Avenue Luapula
Ø Avenue ubangi
Ø Avenue itimbiri
Ø Avenue kiwanja
Ø Avenue Renga
4. Cellule cajed: 5 Avenues
Ø Avenue lulua
Ø Avenue ngungu
Ø Avenue orphelinat
Ø Avenue minova
Ø Avenue kalima
5. Cellule salama: 4 Avenues
Ø Avenue kabasha I
Ø Avenue kabasha II
Ø Avenue bugamba
Ø Avenue muhabura
6. Cellule ndihira: 5 avenues
Ø Avenue rwasama
Ø Avenue iléo sango
Ø Avenue kalonji
Ø Avenue kasavubu
Ø Avenue kanyamuhanga
7 .Cellule des okapis : 3 Avenues
Ø Avenue kisasu
Ø Avenue maendeleo
Ø Avenue lusuli
Signalons aussi que chaque avenue est subdivisé en
plusieurs nyumba Kumi dont le nombre varie1.2.5. Aspects
démographiques
Tableau n°2 : Mouvement de la
population
SEXE
|
H
|
F
|
TOTAL
|
ENTREES
|
500
|
430
|
930
|
SORTIES
|
0
|
0
|
0
|
Source : rapport final de recensement du quartier
Ndosho, 2016
Au cours de l'année 2016 il n'y avait pas eu de
nombreux mouvements extérieurs, néanmoins il y a eu les
déplacés de guerre et nombreux d'entre eux venaient de BENI et
RUTSHURU. Il s'agit du tableau ci-après :
Tableau n°3 : Contrôle des mouvements
de la population
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
401
|
469
|
870
|
Source : rapport final de recensement du quartier
Ndosho, 2016
Ce déplacement massif a eu comme conséquence
l'exode rural qui a occasionné une sous-alimentation très
élevé dans le quartier Ndosho10(*)
1.2.6. Aspect économique
La plupart de la population du quartier Ndosho vit des petits
commerces, de l'élevage des petits bétails, cassage des pierres,
de la maçonnerie et des petits métiers comme la
ménuserie,etc.
1.3. Aspect socio-culturel
a. Education
De ce fait, il est à signaler que le quartier Ndosho a
plusieurs écoles maternelle, primaire, secondaire même des
universités les quelles sont en caractère conventionnelles ou
privées
b. Santé
Le quartier Ndosho possède deux centres de sante
officiels malgré l'insuffisance d'équipements pour accueillir les
malades :
· Le centre de santé Ndosho
· Le centre de santé HEBRON
Il existe aussi des dispensaires et des pharmacies pour les
particuliers dont seuls 31 dispensaires et 14 pharmacies sont
enregistrés au bureau du quartier.
Ce rapportant à la religion, actuellement toute la
population de cette quartier croit en un seul Dieu, c'est-à-dire qu'elle
est monothéiste seulement, elle est éparpillée dans
différentes communautés religieuse, notamment :
Ø Les catholiques
Ø Les protestants
Ø Les témoins de Jéhovah
Ø Les adventistes
Ø L'Islam.
CHAPITRE II. THEORIES SUR LES METHODES UTILISEES
II.1. DÉFINITIONS DE BASE EN STATISTIQUE
II.1 DEFINITIONS DE BASE EN STATISTIQUE
Par définition, la statistique est l'ensemble des
méthodes scientifiques à partir desquelles on recueille,
organise, résume, présente et traite les données et qui
permettent d'en tirer des conclusions judicieuses pour l'amélioration de
la connaissance humaine et pour faire avancer la science11(*).
La statistique est une science moderne et positive car elle
met en lumière les faits les plus obscurs.
· La statistique descriptive inscrit par ordre et
décrit un ensemble des données numériques, tandis que
l'inférence statistique généralise sur la population dans
certaines conditions les conclusions obtenues.
· La population statistique : c'est l'ensemble des
éléments du même genre sur lesquels portent les
observations.
· Décision statistique : c'est une
décision prise au sujet d'une population à partir de
l'information que donne un échantillon.
· L'échantillon : c'est une partie de la
population sur la quelle portent les examens, il est dit représentatif
si les conclusions tirées à partir de lui, représentent
mieux celles de la population d'où il est prélevé avec la
formule qui estime sa taille12(*).
n = taille de l'échantillon ;
z = niveau de confiance à 95% ( Sa valeur type est
1,96)
q=1-p : la proportion des personnes ne présentant
pas l'évènement (50%);
p= Proportion de la population concernée par
l'événement (50%) ;
e= Marge d'erreur (9%).
L'application de la formule ci-dessous nous a permis de
trouver un échantillon de Base de 118, 56 que nous avons arrondi
à 120 Femmes exerçant le commerce informel.
Dans le but de nous rassurer de la
représentativité de notre échantillon, nous avons
appliqué l'échantillonage en grappe en un degré. Pour ce
faire, nous avons avons fait la selection aleatoire de 5 marchés
informel du Quartier Ndosho en Raison du marché termunus (entrée
ulpgl), Marché Cajed, marché Saint Michel, Marché Station
Mode et le marché Antenne Kabasha.
Pour ce qui concerne la collecte de données, nous avons
procédé par une selection aléatoire de femmes en raison de
24 femmes commercantes par marché.
· Une variable : est une
propriété d'un objet ou évènement qui peut prendre
différentes valeurs. Ici on distingue :
· Les variables discrètes ou discontinues
qui sont celles qui prennent des valeurs par bond sans qu'elles ne
puissent prendre des valeurs intermédiaires. Par exemple nombre des
vieillards.
· Les variables continues qui peuvent
théoriquement prendre toutes les valeurs dans un intervalle
qualitatif.
· Variables quantitatives, qui peuvent
prendre toutes les valeurs dans un intervalle quantitatif. Par exemple revenu
d'un commerçant, les points d'un élève...13(*)
· Un paramètre : c'est une
mesure qui se réfère à l'ensemble de la population.
· Hypothèses statistiques :
pour prendre une décision statistique, il convient de faire des
hypothèses sur la population correspondante.
a) Hypothèse nulle (Ho) :c'est
une hypothèse statistique formulée dans le seul but de la rejeter
ou de l'annuler.
Au cas où cette hypothèse est acceptée,
ça veut dire que la différence observée entre la
réalité et les résultats de l'hypothèse ne peut
être attribué qu'aux fluctuations dues à
l'échantillonnage dans la population.
b) Hypothèse alternative (H1) :
c'est toute hypothèse qui diffère de l'hypothèse
nulle donnée.
La variation des résultats constatés ne peut pas
être due à la seule loi du hasard, mais bien à une
différence dans les populations étudiées.
Ainsi, l'hypothèse de recherche correspond à
l'hypothèse alternative. On peut conclure que l'hypothèse est
vraie si les données de l'échantillon permettent de rejeter
l'hypothèse nulle. Si on accepte ou si on rejeté, le jugement se
trouve dans le tableau ci-dessous :
Tableau n°4: Jugement des hypothèses
statistique
Décision
|
HO Vraie
|
HO Fausse
|
Accepter H0
|
Bonne décision
1-n
Niveau de confiance
|
Erreur de 2eme espèce
ß
|
Rejeter
H0
|
Erreur de la 1 ère espèce
1-n
Seuil de
signification
|
Bonne
décision
1-ß
Puissance du test
|
Source : notes de cours de statistiques appliquée
o L'erreur du type I ou du 1ere espèce consiste
à rejeter Ho lorsqu'elle est vraie ;
o L'erreur du type II ou de 2eme espèce consiste
à accepter Ho alors qu'en réalité elle est fausse.
II.2 TABLEAU DE CONTINGENCE
Un tableau de contingence donne la répartition d'une
population statistique suivant deux caractères qualitatifs
éclatés chacun en modalités exhaustives et exclusives les
uns des autres. Un tableau de contingence se présente de la
manière suivante :
Tableau n°5 : Tableau de contingence
Car 1
Car 2
|
1
|
2
|
...
|
J
|
...
|
H
|
Totaux
|
1
|
|
|
...
|
|
...
|
|
N .
|
2
|
|
|
...
|
|
...
|
|
N .
|
.
|
|
|
|
|
|
|
|
I
|
|
|
...
|
|
...
|
|
N .
|
|
|
|
|
|
|
|
|
K
|
|
|
...
|
nkj
|
...
|
|
N .
|
Totaux
|
M.
|
M.
|
...
|
M.
|
...
|
M.
|
N
|
Source : notes de cours de statistiques appliquée
Avec le nombre d'individus possédant la modalité i du
caractère 1 et la modalité j du caractère 2
II.3 TEST D'INDEPENDANCE
Le test d'indépendance sert à tester la
vraisemblance d'une absence de liaison, dans une population à partir de
l'échantillon. Il renseigne sur la force de l'évidence et non sur
la force de l'association. La difficulté est qu'un nombre unique ne peut
représenter les différentes facettes des liaisons entre 2
variables. Ces tests ont pour but de contrôler l'indépendance
stochastique de deux ou plusieurs critères de classification. Ils
permettent également d'effectuer des comparaisons des pourcentages ou
des proportions.
Dans le cas d'une recherche d'indépendance entre la
variable ligne et la variable colonne d'un tableau de contingence, on compare
la distribution statistique observée dans l'échantillon à
une distribution théorique. Cette distribution théorique est
celle que l'on doit avoir si les 2 variables sont indépendantes,
c'est-à-dire sous l'hypothèse Ho. On veut savoir si les
écarts entre ces deux distributions sont imputables aux fluctuations
d'échantillonnage, ou si au contraire, les écarts sont trop
importants pour que l'on puisse accepter l'hypothèse Ho.
Pour le lecteur sceptique, citons une remarque de
D.SCHWARZ :
"On notera qu'un très élevé permet de rejeter avec une grande
sécurité l'hypothèse d'indépendance, mais ne prouve
pas que la liaison soit très forte, car lorsqu'il existe une liaison, la
valeur de augmente avec l'effectif de l'échantillon. Le ne mesure pas l'intensité de la liaison, intensité qu'il
est d'ailleurs difficile de définir."
On fait appel au test de khi deux ( ) pour tester l'indépendance des deux caractères regroupes
dans un tableau de contingence ou dans un tableau de fréquences.
Condition de validité
ü Le test du peut s'appliquer sur tous les types des variables nominales, variables
ordinales, variables d'intervalle ou de ratio.
Cependant pour les 3 derniers types, il existe d'autres
indicateurs ou mesures d'associations mieux adaptées.
ü Les effectifs théoriques dans toutes les cases
doivent être au moins égaux à 5 pour que le test de soit valide. Cette règle fait à peu près
l'unanimité des théoriciens de la statistique.
Si cette règle n'est pas vérifiée, on
applique le test exact de Fisher
ü Pour appliquer le test de , on fait la supposition que les proportions marginales dans la
population totale sont les mêmes que celles observées sur
l'échantillon.
ü Le test de ne s'applique que dans un cadre d'inférence. C'est-à-dire
lorsque l'on veut étendre les résultats observés a la
population. Si l'échantillon recouvre toute la population, faire un test
de n'a pas de sens.
ü Le test de est sensible à la taille de l'échantillon.
Le étant une mesure de l'écart existant entre les
fréquences observées et les fréquences théoriques
et il est donné par la statistique suivante :
· Fréquences observées et
fréquences théoriques
Les résultats de l'échantillonnage ne concordent
pas toujours avec les résultats théoriques que laisse
prévoir le calcul de probabilité. Nous appelons fréquences
observées, les différentes proportions obtenues dans
l'échantillon , tandis que les fréquences théoriques sont des
proportions que laisse prévoir le calcul de probabilité
: Étant donné par le produit de total ligne et total
colonne sur le total général.
· Test de khi deux ou test de Pearson
Pour un tableau de contingence (k ), on détermine d'abord le nombre de degré de
liberté (ddl).
1. ddl= (k-1)(h-1), avec k nombre de lignes et h nombres de
colonnes.
2. La règle de décision : une
hypothèse souvent considérée consiste à supposer
que les deux caractères étudiés sont indépendants
entre eux, c'est-à-dire qu'il n'existe pas des relations entre les
caractères étudiés.
Si, nous acceptons l'hypothèse nulle selon laquelle les
caractéristiques considérées sont indépendantes.
Pour tester l'indépendance de deux caractères regroupés
dans un tableau de contingence (k, h), l'expression simple est :
Avec :
i : indice de sommation du premier
caractère ;
j : indice de sommation du deuxième
caractère ;
: Nombre d'observations pour les deux caractères correspondants
à la ligne i et à la colonne j
k : nombre des lignes ;
h : nombre des colonnes ;
M.j : totaux marginaux des observations du second
caractère appartenant à la colonne j ;
Ni. : Totaux marginaux des observations du premier
caractère appartenant à la ligne i
n : effectif total de l'échantillon.
· Coefficient de contingence
Ce coefficient mesure le degré de dépendance et
de corrélation des caractères étudiés dans le
tableau de contingence.
Son expression est : C=
Par convention, on dira que la relation entre X et Y
est 14(*):
Ø Parfaite si la valeur de C=1 ;
Ø Très forte si C ;
Ø D'intensité moyenne si C se situe entre 0,5 et
0,8 ;
Ø Faible si C se situe entre 0 et 0,2 ;
Ø Nulle, si C=0.
Attitude à adopter
vis-à-vis des petits effectifs
Si le nombre de degré de liberté est
supérieur à 1 ; on procède par voir s'il ya
possibilité de fusionner les catégories. Lorsque les effectifs
théoriques des certaines catégories sont inférieures
à 5, on fusionne avec une ou deux catégories voisines afin
d'obtenir une catégorie ayant un nombre d'effectifs supérieur ou
égal à 5. On ne peut pas fusionner les catégories si le
nombre des catégories ou l'effectif est inférieur à 5 ne
dépassant pas 20% de l'ensemble des catégories, et si aucun
effectif n'est inférieur à 2. Ainsi, on applique le test de .
II.4. ANALYSE DE VARIANCE
L'analyse de la variance : est une technique statistique
permettant d'analyser des mesures des plusieurs types d'effet opérant
simultanément, de décider quels types d'effets sont importants et
d'estimer ces effets. Elle permet la comparaison simultanée des moyennes
des plusieurs populations à l'aide d'une comparaison de variance, elle
permet de mettre en évidence les causes éventuelles qui sont
supposées être à la base de
l'hétérogénéité ou de la
variabilité.
Lorsque la classification des observations suit la base d'un
seul critère on parle d'une analyse de la variance à un facteur
ou ANOVA I.15(*)
II.4.1. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN FACTEUR (ANOVA I)
L'analyse de la variance a pour but de comparer les moyennes
des plusieurs populations supposées normales et de même variance
à partir d'échantillons aléatoires, simple et
indépendante les uns et les autres.
Lorsque la classification des observations suit la base d'un
seul critère telle que la variété des produits ou la
variété de traitement, on parle d'une analyse de la variance
à un facteur ou ANOVA I15(*)
a) Le principe de l'ANOVA I
Pour tester l'hypothèse d'inégalité des
moyennes de K population, la formulation est :
Testons Ho : M1=M2=........= Mk contre
H1 : au moins deux moyennes sont différentes.
On doit d'abord prélever un échantillon
aléatoire simple dans chaque population.
Les moyennes de K échantillon et la moyenne
géniale de l'ensemble des observations permettent en suite de
définir deux types de variations.
- Ces écarts existants entre les différents
échantillons (c'est-à-dire variation entre échantillon ou
variation due au facteur contrôle encore variation factorielle).
- Les écarts existants à l'intérieur des
échantillons (c'est-à-dire variation dans les échantillons
ou variations résiduelles)
b)Condition d'application de l'ANOVA I
- La variation étudiée doit suivre une
distribution normale
- Les K population sont indépendant et normalement
distribuée avec une moyenne M1, M2, .... Mk
- Les échantillons extraits de chacune de K population
sont indépendantes et identiquement distribuées.
L'équation d'analyse de la variance (ANOVA I) se présente de la
manière suivante :
Cette équation montre que la sommation des
carrés des écarts par rapport à la moyenne
générale, appelé somme des carrés des écarts
est les calculs sont généralement résumés dans le
tableau d'ANOVA I qui se présente de la manière
suivante :
TABLEAU N°6: TABLEAU D'ANOVA I A UN CRITERE
Source de variations
|
SCE
|
Degré de liberté
|
Carré moyen
|
Statistique F
|
Entre population (facteur contrôlé ou
traitement)
|
SCEa
|
k - 1
|
|
|
SCEr
|
n - k
|
|
|
|
Totaux
|
SCEt
|
n - 1
|
|
|
Source : notes de cours de statistiques appliquée
F est une variable de SNEDECOR à K1 = k - 1 et k2 = n -
k degré de liberté.
La moyenne de cette variable F est voisine de
l'unité
Les valeurs entendues du numérateur et du
dénominateur sont égales.
Règle de décision
On rejette Ho si : tiré de la table F SNEDECOR Ce test est toujours initial.
II.4.2. Comparaison des moyennes pour les
échantillons appariés (dépendants)
Il s'agit de comparer deux moyennes observées soit sur
le même sujet soumis à deux conditions expérimentales
différentes, soit sur deux échantillons dont les
éléments de l'un vit un correspondant dans l'autre.
Voici la formule pour comparer deux moyennes issues de deux
échantillons dépendants (grands ou petits).
N = n1= n2 (taille de
l'échantillon) ; dl = N-1
D = Différence entre les données de Ech1 en
correspondance avec Ech2
CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre, il sera question de présenter et
d'analyser les données ensuite interpréter les résultats
à l'aide des logiciels statistiques SPSS 23 et EXCEL. L'application de
différentes méthodes statistiques d'analyse des données
fera aussi l'objet de cette partie de notre travail en vue de ressortir
certains déterminants de la part de contribution de la femme
exerçant le commerce informel sur la formation du revenu de son
ménage.
1. CARACTERISTIQUES DES ENQUETEES
Avant de soumettre nos données aux analyses
approfondies, commençons par quelques analyses descriptives qui nous
permettrons d'avoir les principales caractéristiques sociales des femmes
vendeuses enquêtées :
a. Age et Etat matrimonial des
enquêtées
A ce niveau, nous essayons de faire une petite description de
l'age et l'état matrimonial de répondants.
Tableau n°7 Age des enquêtées
groupe des âges
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
15 à 25 ans
|
19
|
15,8%
|
26 à 35ans
|
51
|
42,5%
|
36 à 45ans
|
37
|
30,8%
|
46 à 55ans
|
9
|
7,5%
|
56 à 65 ans
|
3
|
2,5%
|
65 ans et plus
|
1
|
0,8%
|
Total
|
120
|
100%
|
Source : Nos analyses, juin 2017
La majorité des femmes vendeuses enquêtées
ont un âge compris entre 26 à 45 ans, l'âge moyen
étant de 35 ans avec un écart type de 9 ans.
Tableau n°8 : Etat matrimonial des
enquêtées
Etat Matrimonial
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Marié
|
102
|
85%
|
Veuve
|
11
|
9%
|
Divorcé
|
6
|
5%
|
Célibataire
|
1
|
1%
|
Total
|
120
|
100%
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Près de la totalité des femmes vendeuses
enquêtées sont mariées tandis que les autres vivent sans
conjoints et dont la majorité parmi elles seraient des veuves
b. Religion et niveau d'étude des femmes
vendeuse
Dans cette partie, nous repartissons les répondants
selon leur réligion et niveau d'étude.
Tableau n°9 : Religion des
enquêtées
Religion fréquentée
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Protestante
|
62
|
51,7%
|
Catholique
|
26
|
21,7%
|
Adventiste
|
9
|
7,5%
|
Musulmane
|
1
|
0,8%
|
Autres religions
|
22
|
18,3%
|
Total
|
120
|
100%
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Les religions catholique et protestante sont les plus
pratiquées par les femmes vendeuses de Ndosho. Les autres religions
étant dans la majeure des cas les églises de réveil.
Tableau n°10:niveau d'étude des
enquêtées
Niveau d'étude
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Sans
|
50
|
42%
|
Primaire
|
30
|
25%
|
Secondaire
|
38
|
32%
|
Universitaire
|
2
|
2%
|
Total
|
120
|
100%
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Les femmes vendeuses avec un certain niveau d'étude
seraient les plus nombreuses à pratiquées le petit commerce, le
plus haut niveau atteint par la majorité parmi elles étant le
niveau secondaire. Cependant, il est à noter aussi que deux sur cinq
femmes n'auraient aucun niveau d'étude.
Nous essayons de calculer la taille de ménage des
ménages du Quartier Ndosho.
Tableau n° 11 : Composition du ménage
Composition du ménage
|
N
|
Moyenne
|
Mediane
|
Ecart type
|
120
|
6,94
|
7
|
2,71
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Partant de ce tableau, nous constatons que les ménages
de nos enquêtées sont formés de 7 personnes en moyenne.
2. ANALYSES PROPREMENT DITE SUR LE REVENU DU
MENAGE
Dans cette partie, nous allons chercher la liaison entre les
dépenses du ménage avec la contribution de la femme et la taille
du ménage. Ainsi, après analyse, nous sommes aboutis aux
résultats suivants :
1.1. Pratique du petit commerce par les
femmes
Dans cette partie, nous essayons d'étudier
l'encienété des femmes dans l'exercice du commerce informel.
Tableau n°12 : Ancienneté dans l'exercice du
commerce informel
Durée d'exercice du commerce
informel
|
Effectif
|
Médiane
|
Ecart type
|
120
|
78
|
102,4
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Les données du tableau ci?haut montrent que la
durée médian d'exercice du commerce informel de nos
enquêtés est de78 mois. La plupart de femmes pratiquant ainsi le
petit commerce informel seraient ayant déjà près de 7 ans
d'expériences dans cette activité.
Graphique n°1 : Autre activité de la femme
Source : Nos analyses, juin 2017
Les résultats de notre étude stipulent de plus
que la quasi-totalité de ces femmes (98%) n'ont que cette unique
activité pour subvenir aux besoins de leurs ménages. Ce qui nous
prouve ainsi l'importance que ces femmes portent sur la pratique de
l'activité.
Tableau n°13 : Analyse du capital de
départ, actuel et le bénéfice mensuel de la
femme
Analyse du capital de la femme
|
Moyenne
|
Médiane
|
Ecartype
|
Capital de départ
|
64
|
30
|
118
|
Capital actuel
|
95
|
47
|
164
|
Bénéfice mensuel moyen
|
72
|
50
|
65
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Les résultats du tableau ci-haut montent que le capital
médian de départ pour les femmes exerçant le commerce
informel est estimé à 30$, le capital actuel médian
étant de 47$. Ces femmes gagnent en moyenne un bénéfice
mensuel estimé à 50$.
Tableau n° 14 : Les facteurs poussant la
femme à l'exercice du commerce informel
Facteurs de l'exercice du commerce
informel
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
taille du ménage
|
4
|
3%
|
dépenses du ménage
|
32
|
27%
|
insuffisance du salaire du conjoint
|
32
|
27%
|
Chômage du conjoint
|
36
|
30%
|
âge des enfants
|
1
|
1%
|
Indépendance de la femme
|
8
|
7%
|
éviter l'oisiveté
|
7
|
6%
|
Total
|
120
|
100%
|
Ce tableau montre les différents facteurs poussant la
femme à l'exercice du commerce informel. Visiblement, 30% de nos
enquêtées sont poussées par le chômage du conjoint.
Les dépenses du ménage ainsi que l'insuffisance du salaire du
conjoint influencent à 27% chacune, à l'exercice du commerce
informel par la femme dans le ménage.
251658752 Graphique n°2: Considération de
la femme exerçant le commerce informel par son mari.
Source : Nos analyses, juin 2017
Nos résultats montrent que plus de 7 femmes sur 10
exerçant le commerce informel bénéficient d'une
considération positive à l'égard de leurs conjoints.Cela
étant, nous constatons qu'une femme sur 10 vit sans conjoint
étant soit veuve ou divorcée.
Graphique n°3: Considération de la femme
exerçant le commerce informel par sa communauté.
Source : Nos analyses, juin 2017
Le graphique ci-haut montre que 57% de nos
enquêtées jouient d'une considération positive à
l'égard de leurs communauté car cette dernière
considère l'exercice informel comme une activité contribuant au
développement du milieu.
1.2. Revenu dans le ménage
L'analyse du revenu et des dépenses des ménages
est focalisées sur les différentes sources auxquelles les
ménages accèdent au revenu et la façon dont ces
ménages répartissent ce revenu lors de la consommation
a. Source de revenu
La source de revenu étant un canal par lequel le
ménage accède à une somme d'argent pouvant l'aider
à subvenir à ses besoins, au cours de la collecte de
données, nous avons demandé aux enquêtées
d'énumérer les différentes principales sources auxquelles
elles font recours pour que le ménage accède au revenu.
Graphique n°4. Principales sources de revenu
Source : Nos analyses, juin 2017
Le graphique ci?haut nous renseigne sur les différentes
sources de revenu auxquelles les ménages ont eu à recourir les
30 jours précédant l'enquête. Nous constatons que, dans la
majorité des cas, que le ménage accèdent à un
revenu via le commerce informelle.
Le revenu moyen mensuel du ménage étant de 123$,
on constate qu'il y a une différence significative (p?value=0,000007)
entre les revenus moyens selon les sources de revenu.
Tableau n°15 : Analyse du revenu mensuel du
ménage
Revenu mensuel du ménage
|
moyenne
|
Médiane
|
Ecartype
|
Revenu mensuel de la femme
|
71,6
|
50,0
|
65,2
|
revenu mensuel du conjoint
|
51,4
|
0,0
|
72,2
|
Revenu total du ménage
|
123,0
|
98,5
|
108,6
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Avec un revenu moyen mensuel estimé à 123$ pou
tout le ménage, visiblement les femmes exerçant le commerce
informel contribuent avec 71,6$ soit 58% pour la formation du revenu total de
leurs ménages.
Graphique n°5 : Répartition du revenu mensuel
de la femme
Source : Nos analyses, juin 2017
Les résultats de notre étude montrent que la
femme exerçant le commerce informel consacre plus de 70% de son revenu
aux besoins de son ménage tandis que la reste est réserve comme
épargne.
2 .3. Dépenses mensuelles du le
ménage
Les dépenses du ménage donnent une image de la
façon dont le revenu a été affecté aux
différents postes au cours de 30 derniers jours précédent
l'enquête.
Tableau n°16 : Tableau des dépenses
globales mensuelles du ménage
Dépenses globales des
ménages
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Pourcentage
|
Dépense mensuel loyer
|
5,2
|
6,8
|
3%
|
Dépense mensuel en alimentation
|
97,2
|
53,6
|
61%
|
Dépense mensuel scolarisation
|
22,0
|
24,2
|
14%
|
Dépense mensuel en soin de
santé
|
8,3
|
30,0
|
5%
|
Dépense mensuel en habillement
|
7,6
|
11,3
|
5%
|
Autres dépenses régulières du
ménage
|
19,9
|
12,2
|
12%
|
Total dépenses
|
160,1
|
|
100%
|
Source : Nos analyses, juin 2017.
La grande partie des dépenses mensuelles des
ménages est consacrée à l'alimentation ( 61%), suivi de la
scolarisation et les autres dépeses du ménage constituées
en grande partie des dépenses en eau. Les autres dépenses telles
que les soins de santé, le loyer et l'habillement des membres du
ménage ne représentent que 13% des dépenses globales
mensuelles du ménage.
Graphique n°6 : Les dépenses
globalesmensuelles du ménage
Source : Nos analyses, juin 2017
La grande partie des dépenses des ménages est
consacrée à l'alimentation (61%), suivi de la scolarisation et
les autres dépenses du ménage constituées en grande partie
des dépenses en eau. Les autres dépenses telles que les soins de
santé, le loyer, et l'habillement des membres du ménage ne
représentent que 13% des dépenses globales mensuelles du
ménage.
Graphique n°7.Contribution de la femme aux
dépenses mensuelles du ménage.
Source : Nos analyses, juin 2017
La grande partie de dépenses de la femme dans le
ménage est consacrée à l'alimentation, suivi de
l'épargne, le transport et d'autres dépenses formées
essentiellement de l'approvisionnement en eau et autres petits besoins
ménagers quotidiens. Le loyer, la communication, la scolarisation,
l'habillement des membres du ménage ainsi que la santé ne
représentent que 16% de dépenses totales de la femme dans le
ménage. Les résultats de cette étude montrent que la femme
exerçant le commerce informel couve en grande partie les dépenses
de son ménage que les autres partenaires
Graphique n° 8 : Dépenses moyennes
mensuelles de la femme dans le ménage selon les postes de
dépenses.
Source : Nos analyses, juin 2017
Comme déjà signalé dans le graphique
ci-haut, l'alimentation reste le poste le plus important dans les
dépenses du ménage. L'épargne vient en second lieu suivi
des autres dépenses telles que l'approvisionnement en eau et autres
dépenses ménagères ainsi que le transport qui semblent
avoir les mêmes dépenses mensuelles. Il sied de signaler que 68%
des dépenses ménagers sont satisfaites par la femme ayant le
commerce informel comme activité génératrice de revenu.
Graphique n°7 : dépenses de la femme
pour ses propres besoins
Le camembert ci?haut montre que la grande partie des
dépenses de la femme est consacrée à l'habillement suivi
des souliers. Les cheveux et les autres dépenses (achat cotex,...) sont
des postes dans lesquels elle investit un revenu non néglige
Tableau n°17: Dépenses mensuelles des
femmes selon leurs propres besoins ( en $)
Poste de dépenses
|
Somme
|
Moyenne
|
Ecartype
|
Cheveux
|
522,51
|
4,35
|
5,64
|
Lait de beauté
|
320,95
|
2,67
|
4,09
|
Habillement
|
1984,1
|
16,53
|
8,63
|
Bijoux
|
71,41
|
0,60
|
1,47
|
Soulier
|
747,66
|
6,23
|
4,93
|
Autres dépenses
|
463,94
|
3,87
|
4,89
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Comme déjà signalé dans le graphique
ci-dessus, l'habillement reste le poste le plus important dans les
dépenses privées de la femme. Les souliers, les cheveux et les
autres suivent ayant presque les mêmes dépenses ; quant aux
bijoux et le lait de beauté, on y réserve une somme faible par
rapport à d'autres dépenses.
2.4. ANALYSES BIVARIEES
Tableau n° 18 : indépendance entre les
facteurs poussant la femme à l'exercice du commerce informel et son
influence sur la considération conjoint.
Test de khi carré
|
Valeur
|
ddl
|
p-valeur
|
Khi-deux de Pearson
|
33,707a
|
18
|
.b
|
Rapport de vraisemblance
|
30,470
|
18
|
0,022
|
Test exact de Fisher
|
28,696
|
|
0,016
|
Nombre d'observations valides
|
120
|
|
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Etant donné que cellules ont un effectif
inférieur à 5 (confer les analyses avec spss), nous allons
prendre la décision à partir du test exact de Fisher.
Hypothèses à tester :
H0 : il ya indépendance entre les
facteurs poussant la femme à l'exercice du commerce informel et son
influence sur la considération conjoint.
H1 :il ya dépendance entre les facteurs
poussant la femme à l'exercice du commerce informel et son influence sur
la considération conjoint
Interprétation : Comme le p-value (0,016) est
inférieur au seuil (0,05), nous adoptons l'hypothèse alternative
H1 selon laquelle, les facteurs poussant la femme à
l'exercice du commerce informel dépendent de l'influence de l'exercice
de cette activité par la considération du conjoint.
Tableau n°19 : Profil ligne
Facteurs poussant les
femmes/Considération du conjoint
|
Negative
|
Neutre
|
Positive
|
sans mari
|
Total général
|
age des enfants
|
0%
|
100%
|
0%
|
0%
|
100%
|
Chomage du conjoint
|
8%
|
11%
|
78%
|
3%
|
100%
|
dépenses du ménage
|
0%
|
6%
|
63%
|
31%
|
100%
|
eviter l'oisivete
|
0%
|
14%
|
71%
|
14%
|
100%
|
Independance de la femme
|
0%
|
13%
|
88%
|
0%
|
100%
|
insuffisance du salaire du conjoint
|
6%
|
13%
|
78%
|
3%
|
100%
|
taille du ménage
|
25%
|
0%
|
50%
|
25%
|
100%
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Du tableau ci-dessus, nous constatons que ce sont plus les
femmes pratiquant les petit commerce informel pour des raisons
d'indépendance, du chômage de leur mari, de l'insuffisance du
salaire de leur conjoint et d'éviter l'oisiveté qui sont beaucoup
plus appréciées positivement par leur mari. La taille
ménage et l'âge des enfants restent considérés comme
des raisons les moins influencent de l'appréciation positive du mari.
Tableau n°19 : Croisement de la variable
dépenses mensuelles totales du ménage et l'état
matrimonial
Etat Matrimonial
|
Dépenses mensuelles totales du ménage en
$
|
|
Moyenne
|
Effectif
|
Ecart-type
|
Célibataire
|
133
|
1
|
|
Mariée
|
165,88
|
102
|
77,55
|
Veuve
|
112,90
|
11
|
72,52
|
Divorcée
|
153,19
|
6
|
60,58
|
Total
|
160,12
|
120
|
77,09
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Les résultats de ce tableau montrent que pour les femmes
mariées exerçant le commerce informel, leurs ménages
présentent les dépenses mensuelles estimées à
165,88$ supérieures aux autres catégories.
Tableau n°20 : Anova pour les variables
dépenses mensuelles totales du ménage et l'état
matrimonial
|
SCE
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Intergroupes
|
28939,68
|
3
|
9646,559
|
1,649729
|
0,181779
|
Intra-classe
|
678293,6
|
116
|
5847,359
|
|
|
Total
|
707233,3
|
119
|
|
|
|
Source : Nos analyses, juin 2017
Hypothèses à tester :
H0 : Il n'y a pas une différence
significative entre les dépenses totales du ménage et
l'état matrimonial
H1 : Il ya une différence significative
entre les dépenses totales du ménage et l'état
matrimonial
Interprétation : Avec un p-value de 0,181779
supérieur au seuil (0,05), nous adoptons l'hypothèse nulle selon
laquelle Il n'y a pas de différence significative entre les
dépenses totales du ménage et l'état matrimonial
Graphique n° 7 : Appréciation de la
contribution de la femme par elle-même
Source : Nos analyses, juin 2017
Plus de 70% de femmes enquêtées avouent que leur
contribution à la formation du revenu est élevée.
Toutefois, 2 sur 10 femmes disent que leur contribution est moyenne.
CONCLUSION
GENERALE
Au terme de ce travail, il convient de rappeler qu'il portait
sur les effets de l'exercice du commerce informel par la femme sur la vie
socioéconomique des ménages, cas des vendeuses du Quartier Ndosho
en ville de Goma.
Pour entreprendre cette étude, nous étions
partis des questions suivantes :
1. Quels sont les facteurs ou les raisons poussant la femme
à l'exercice du commerce informel ?
2. Quelle est l'appréciation de la femme sur sa
contribution à la formation du revenu du ménage ?
3. Le commerce informel exercé par la femme
influence-t-il à sa considération à l'égard de son
mari et de sa communauté ?
A l'issu de ces questions, quelques réponses
provisoires ont été formulées à priori :
1. L'exercice du commerce informel par la femme serait
influencé par plusieurs raisons parmi lesquelles nous pouvons citer: la
taille du ménage, l'âge des enfants, les dépenses du
ménage, l'insuffisance du salaire du conjoint, le chômage du
conjoint, le fait d'éviter l'oisiveté mais également la
recherche de l'indépendance de la part de la femme.
2. L'appréciation de la femme serait
élevée pour la formation du revenu de son ménage.
3. Son exercice influencerait positivement sur la
considération de la femme qui l'exerce à l'égard de son
mari également à la communauté toute entière.
Ainsi, pour obtenir une lumière au problème
poursuivi, nous avons fait recours aux différentes méthodes et
techniques de recherche développées en long et en large dans
l'introduction du présent travail. Après analyse de nos
données, nous avons abouti aux résultats suivants :
Ø 35% de nos enquêtées affirment que le
chômage du conjoint est la raison qui leur poussent à l'exercice
du commerce informel. Les dépenses du ménage ainsi que
l'insuffisance du salaire ou le revenu du conjoint sont les facteurs qui ont
poussé 3 femmes sur 10 soit 27% pour chacun.
Ø Plus de 55% de nos enquêtées jugent
positive l'appréciation de leur conjoint face à l'exercice du
commerce informel de leurs conjointes.
Ø 70% des femmes exerçant le commerce informel
affirment que leur contribution à la formation du revenu est
positive.
Ø 6 sur 10 femmes exerçant le commerce informel
constatent que leur activité influence positivement leur
considération à l'égard des autres femmes (semblables) et
à la communauté toute entière, car non seulement le lucre
qu'elles visent, elles contribuent d'une manière ou d'une autre au
développement de leur milieu.
Ces résultats viennent de confirmer toutes nos
hypothèses
Ne prétendant pas la perfection, nous recommandons aux
chercheurs ultérieurs de nous emboiter les pas pour l'enrichissement de
l'un ou l'autre aspect de cette recherche scientifique.
RECOMMANDATIONS ET
SUGGESTIONS
· Aux femmes exercant le commerce
informel
De travailler avec courage et surtout d'avoir la fierté
lors de l'exercice de leur activité car elles font partie des agents
économiques les plus importants.
· Au Gouvernement
De formaliser ce commerce car, avec l'imposition, cette
activité constitue une source de recette publique non négligeable
pouvant être un ajout à ce qui entre dans le trésor
public.
· Aux humanitaires
Un projet en renforcement en capitaux aux femmes exerçant
le commerce informel serait avantageux en vue de leur permettre un
accroissement économique car dit???on « le
bénéfice est fonction du capital inves
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
1. Dr Willy MUSTU LUFUNGULA, « La femme
congolaise : pilier de l'économie en milieu
urbain », :
http ://www.uqac.ca/jmt-sociologue/
2. Indicateur du développement économique de la
RDC, Kinshasa 2005
3. Kristof TITECA et Célestin
KIMANUKA, « marche dans l'obscurité :le commerce
informel transfrontalier dans la région de grands lacs »
article publié à Goma, septembre 2012
4. Rapport Annuel du quartier Ndosho, P.16, Exercice 2016
5. Regards croisés, Implantation des femmes dans les
activités agro-commerciales à petit échelle au Nord-Kivu
de la survie au leadership ?, Goma, juin 2011.
6. HOWELL C.D,Méthodes statistique en sciences
humaines, ed Deboeck, Liège, juillet 2014.
Notes des cours
7. CT KIMANUKA R. C., cours de Statistique Appliquée.
inédit, G2 Statistique, ISSNT/GOMA, 2015- 2016
8. KANYANKOLE GAHAMANYI Claude, mémoire
présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme
de licence en Statistique.
9. Paluku M., Cours d'initiation à la recherche
scientifique, Inédit, G2 Statistique, ISSNT/GOMA, 2015-2016.
10. Professeur Joseph NKANKU M., Cours de méthode
et collecte des données démographiques, inédit, G2
Démographie, ISSNT/GOMA.
11. Patient MUBALAMA, cours d'initiation aux logiciels SPSS et
EPI INFO, inédit, G3 Statistique, ISSNT/GOMA, 2016? 2017.
12. KIMANUKA R., Cours des méthodes de collecte des
données en Démographie, inédit, G2Démographie,
ISSNT/GOMA, 2015-2016.
13. KABAKA Jonathant, cours de Statistique
Descriptive,inédit, G1 Statistique, ISSNT/GOMA, 2014-2015
14. KABAKA Jonathant, cours de Théorie et pratique
de sondage,inédit, G2 Statistique, ISSNT/GOMA, 2015-2016
Sites internet
15. www.cairn.info, Le 23
Décembre 2016 à 20h50
16. www.google.comLe 15Novembre 2016
à 21h02
17. www.memoireonline.com,
Le 22 Décembre 2016 à 22h48
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
AVANT-PROPOS
iii
SIGLES ET ABREVEATIONS
v
0 .INTRODUCTION
1
0. 1 GENERALITE
1
0.2 ETAT DE LA QUESTION
2
0.3 PROBLEMATIQUE
5
0.4 HYPOTHESES
6
0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET
7
0.6 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
8
0.7 DELIMITATION DU SUJET
10
0.8 DIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
10
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS
GENERALES............................................................11
I.1 DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS DE
BASE....................................................11
I.2. PRESENTATION DU QUARTIER NDOSHO
12
CHAPITRE II. THEORIES SUR LES METHODES UTILISEES
19
II.1. DÉFINITIONS DE BASE EN STATISTIQUE
19
II.2 TABLEAU DE CONTINGENCE
21
II.3 TEST D'INDEPENDANCE
22
II.4. ANALYSE DE VARIANCE
26
CHAPITRE III : ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
29
_Toc48080066
RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS
45
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................46
TABLE DE
MATIERES............................................................................................48
ANNEXES.............................................................................................................49
ANNEXE
251659776QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE
Nous répondons au nom de ASIFIWE YVETTE RACHEL,
étudiante à l'institut supérieur se statistique et des
nouvelles technologies« ISSNT/GOMA » en sigle. Nous sommes
en pleine étude concernant « l'effet du commerce
informel sur la vie socioéconomique des ménages : cas des
vendeuses du Quartier Ndosho. Ainsi, nous sollicitons votre volonté de
répondre à nos questions pour cette fin tout en vous garantissant
la confidentialité.
0. IDENTIFICATION
Date
:...........................
Numéro de la fiche
:...........................
Q101. Age
:...........................
Q102. Etat Matrimonial :
1. Célibataire 2. Mariée 3. Veuve
4. Divorcée
Q103. Niveau d'étude :
1. Sans 2. Primaire 3. Secondaire 4.
Universitaire
Q104. Religion fréquentée :
1. Protestante 2. Catholique 3. Adventiste 4. Musulmane
5. Kimbanguiste 6. Autre
Q105. Taille du ménage
:........................
1. QUESTIONS RELATIVES A L'ACTIVITE DE LA
FEMME
Q201.Depuis combien de mois exerce-vous ce genre
d'activité ?................................
Q202. A part cette activité, avez-vous une autre
activité génératrice de revenu ?
1. Oui 2. Non
Q203. Si oui,
laquelle ?........................................................................
Q204. Quel était votre capital de
départ ?.......................................... (en $)
Q205. Quel est votre capital
actuel ?..................................................... (en $)
Q206. Quel est votre bénéfice mensuel
moyen ?................................ (en $)
2. QUESTIONS RELATIVE AU REVENU DU MENAGE
Q301. Quel est le revenu mensuel provenant de votre
activité que vous affectez dans les dépenses du
ménage ?.................................. (en $)
Q302. Combien gardez-vous en guise
d'épargne ?........................................... (en $)
Q303. Quel est revenu mensuel de votre
conjoint ?............................................ (en $)
Q304. Quelle est la principale source de revenu de votre
ménage ?
1. Salaire 2. Commerce informel 3.Prime 4.Dons ou aides
reçues
Q305. Quelles sont les dépenses globales mensuelles
pour tous les besoins du ménage ?(Faisant référence
au mois passé)
1. Loyer......(en $)
2. Alimentation......(en $)
3. Soin de santé.........(en $)
4. Habillement.........(en $)
5. Scolarisation..........(en $)
6. Autres........(en $)
Q3O6. Comment répartissez-vous votre revenu mensuel
(revenu de la femme en $)
Loyer
|
Alimentation
|
Santé
|
habillement
|
scolarisation
|
transport
|
communication
|
Autres dépenses
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Q307. Quels sont les montants que vous affectez dans vos
besoins personnels suivants :
Cheveux
|
Lait de beauté
|
Habillement
|
Bijoux
|
Souliers
|
Autres à préciser
|
|
|
|
|
|
|
3. QUESTIONS RELATIVES A LA FEMME
Q401. Quels sont les facteurs qui vous ont poussé
à exercer cette activité ?
1. Taille du ménage
2. Les dépenses du ménage
3. L'âge des enfants
4. L'insuffisance du salaire du conjoint
5. Chômage du conjoint
6. Le revenu total du ménage
7. L'indépendance
8. Eviter l'oisiveté
Q402. Comment appréciez-vous votre contribution
à la formation du revenu ?
1. Elevée 2. Moyenne 3. Faible
Q403. Quelle est l'influence de l'exercice de cette
activité sur votre considération par votre mari ?
1. Positive 2. Négative 3. Neutre
Q403. Quelle est l'influence de l'exercice de cette
activité sur votre considération par votre mari ?
1. Positive 2. Négative 3. Neutre
Merci pour votre participation
* 1Indicateur du
développement économique de la RDC, Kinshasa 2005
* 2Regards croisés,
Implantation des femmes dans les activités agro-commerciales à
petit échelle au Nord Kivu de la survie au leadership ?, Goma, juin
2011
* 3 Dr Willy MUSTU LUFUNGULA,
« La femme congolaise : pilier de l'économie en milieu
urbain », :
http ://www.uqac.ca/jmt-sociologue/
* 4Kristof TITECA et
Célestin KIMANUKA, « marche dans
l'obscurité : le commerce informel transfrontalier dans la
région de grands lacs » article publié à Goma,
septembre 2012
* 5KANYANKOLE GAHAMANYI
Claude, « Analyse de la contribution de la femme au revenu du
ménage cas de la ville de Goma du 15 mai au 15 juin 2015 »
* 6 www.google.com
* 7Paluku M. , Cours
d'initiation à la recherche scientifique, Inédit, G2 Statistique,
ISSNT/GOMA, 2015-2016
* 8 www.cairn.info
* 9 Joseph NKANKU M., Cours des
méthodes de collectes des données démographiques
* 10 Rapport final 2016 du
quartier Ndosho, p.16
* 11 Jonathan KABAKA,
Coursde Statistique descriptive, inédit, G1 statistique,
2014-2015
* 12 Jonathan KABAKA,
Coursde Théories et pratique de sondage, inédit,
G2 statistique, 2015-2016
* 13HOWELL C.D:
Méthodes statistiques en sciences humaines, éd.
deboeck, liège, juillet 2014
* 14Josiane CONFAIS
(UPMC-ISUP), la procédure des fréquences des tests
d'indépendances et mesures Sd'association dans un tableau de
contingence.
|