1
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE TOGOL
AISE
DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ECOLE NORMALE SUPERIEURE(ENS) BP : 07 TEL : 24 40 00 57
ATAKPAME --TOGO
IMPACT DE LA SITUATION ECONOMIQUE DES PARENTS SUR LA
REUSSITE DES ELEVES EN SVT AU COLLEGE
SECRETARIAT GENERAL
ET DE LA RECHERCHE
TRAVAIL--LIBERTE-- PATRIE
Mémoire de Licence Professionnelle
d'Enseignement(LPE)
..................
.....................
......................
Option : Science de la Vie et de la Terre
(SVT)
Présenté par : Sous la direction
de :
Atsu Kodjo George KPORVIE M.Kossi Célestin
SABLASSOU,
Promotion : 2015 - 2016 formateur à
l'ENS
OCTOBRE 2016
2
Dédicace
Je dédie ce mémoire :
A DIEU tout puissant mon créateur.
A mon papa KPORVIE Kwasi Mawulawoe et à ma maman KLU
Adzowa Monique. Les diverses souffrances que vous endurez pour la
réussite de vos enfants ne sont pas vaines. Je garde de vous l'image de
parents soucieux de la réussite de leurs enfants. Considérez ce
travail comme le fruit de vos espoirs.
3
Remerciements
Nos remerciements vont à l'égard de diverses
personnalités qui ont soutenu ce présent travail :
A Monsieur Adji Sardji ARITIBA, le Directeur de l'ENS
d'Atakpamé.
A Monsieur Koffi Seto NOTOKPE, le Directeur des études
à l'ENS d'Atakpamé.
A Monsieur Kossi Célestin SABLASSOU, mon Directeur de
mémoire qui a accepté de nous encadrer avec une
disponibilité particulière.
A tous les enseignants et formateurs de l'ENS
d'Atakpamé.
A mes frères : Edem, Mawuli, Selom, Agbesi,
Kévin.
A mes soeurs : Akpédjé, Dadoh, Dopé
A tous mes collègues de l'option SVT, promotion
2015-2016.
Nous remercions également : BAHESSILE Powedéo,
BILOU Esso-Ham et KPODE Atsu
Etant conscient que beaucoup de noms qui doivent figurer dans
cette rubrique n'y sont pas, que chacun de près ou de loin trouve dans
ce mémoire mes sincères reconnaissances.
4
TABLE DES MATIERES
Dédicace
|
i
|
REMERCIE
|
.ii
|
TABLE DES MATIERES
|
iii
|
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX
|
..v
|
LES ABREVIATIONS
|
vi
|
RESUME
|
vii
|
INTRODUCTION
|
. 1
|
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE
|
.2
|
1.1 Constats
|
2
|
1.2 Enoncé du problème
|
2
|
1.3 Justification de la nécessité de l'étude
|
3
|
1.4 Objectifs de la recherche
|
3
|
1.4.1 Objectif général
|
3
|
1.4.2 Objectifs spécifiques
|
3
|
1.5 Hypothèses de recherche
|
.3
|
1.5.1 Hypothèse générale
|
4
|
1.5.2 Hypothèses spécifiques
|
.4
|
1.6 Définition des variables
|
.4
|
1.6.1 Variable dépendante
|
4
|
1.6.2 Variables indépendantes
|
4
|
CHAPITRE 2 : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE
|
.5
|
2.1 Définition des concepts
|
5
|
2.2 Revue de littérature
|
5
|
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
|
12
|
3.1 Cadre géographique de l'étude
|
12
|
3.2 Population cible et échantillonnage
|
12
|
3.2.1 Population cible
|
12
|
3.2.2 Echantillonnage
|
12
|
3.3 Méthodologie
|
12
|
3.3.1 Instruments de recherche
|
12
|
3.3.2 Collecte des données
|
..13
|
3.4.2 Traitement des résultats
|
13
|
3.5 Difficultés rencontrées
|
14
|
CHAPITRE 4 : PRESENTATION, ANALYSE ET COMMENTAIRE DES
RESULTATS . 15
5
4.1 Résultats du premier trimestre des
élèves en SVT 15
4.2 Disparités des résultats scolaires des
élèves selon le niveau de vie des parents
d'élèves 16
4..3 Variation de la performance scolaire des
élèves selon le degré d'investissement des
parents d'élèves 17
4.4 Causes du déficit d'investissement parental dans
l'éducation des enfants ..23
CHAPITRE 5 :SYNTHESE ET SUGGESTIONS . 26
5.1Synthèse ....26
5.2 Suggestions 27
5.2.1 A l'endroit des pouvoirs publics 27
5.2.2 A l'endroit des chefs d'établissement 27
5.2.3 A l'endroit des enseignants chargés de cours
27
5.2.4 A l'endroit des parents d'élèves 28
CONCLUSION 29
BIBLIOGRAPHIE 30
Annexes .a
6
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX
LES FIGURES
Figure 1 : Résultats du premier
trimestre des élèves en SVT 15
Figure 2 : Performance des
élèves en SVT selon la possession des matériels
scolaires ..18
Figure 3a : Résultats scolaires des
élèves selon l'intervention d'un répétiteur .19
Figure 3b : Résultats scolaires des
apprenants selon l'absence d'un répétiteur 19
Figure 4 : Résultats scolaires des
élèves en fonction de celui ou de l'organisme qui prend
en charge le payement des frais scolaires 20
Figure 5 : Performance des
élèves selon la fréquence des promesses faites par les
parents
d'élèves 21
Figure 6 : Performance des apprenants selon
que les parents récompensent ou non les élèves
en cas de bons résultats 22
LES TABLEAUX
Tableau 1 : L'échantillon de
recherche
Tableau 2 : Performance des apprenants selon
le niveau de revenu des parents. 16
Tableau 3a: Causes de l'absence de
l'investissement parental dans l'éducation des apprenants
selon les enquêtes auprès des apprenants 23
Tableau 3b: Causes de l'absence de
l'investissement parental dans l'éducation des
apprenants selon les enquêtes auprès des parents
24
7
LES ABREVIATIONS
CEG : Collège
d'Enseignement Général.
CEGIL : Collège
d'Enseignement Général à
Initiative Locale.
CPT : Collège
Pour Tous.
ENS : Ecole
Normale Supérieure.
IESG : Inspection de
l'Enseignement Secondaire
Général.
INRP : Institut
National des Recherches
Pédagogiques.
OCDE : Organisation de la
Coopération et le Développement
Economique.
PSE : Plan
Sectoriel de l'Education.
8
Résumé
Les résultats scolaires des élèves en SVT
au collège ne sont pas toujours satisfaisants. Bien que beaucoup
d'efforts soient menés pour la professionnalisation des enseignants de
SVT, le problème demeure .Il s'avère donc indispensable de cerner
le problème. Afin d'apporter des éclaircissements et trouver
d'éventuelles solutions, l'étude s'est penchée sur
l'impact de la situation économique des parents sur la réussite
des élèves au collège. C'est ainsi que trois (03) aspects
importants sont abordés : les revenus des parents
d'élèves, l'investissement des parents d'élèves
dans l'éducation de leurs enfants et les raisons du déficit de
cet investissement. Pour une bonne enquête, des questionnaires sont
adressés non seulement aux parents d'élèves mais aussi aux
élèves par rapport aux différents aspects
mentionnées ci-dessus. Les réponses obtenues ont
été scindées en quatre (04) groupes sur la base des
performances scolaires des apprenants en SVT au collège. Les
résultats stipulent que la prise en compte des différents aspects
indexés dans notre étude explique le taux de réussite en
SVT au collège. Les élèves réussissent mieux les
SVT que si les parents sont financièrement aisés.
L'amélioration des conditions d'études des élèves
par leurs parents contribue à une meilleure réussite scolaire au
premier cycle du secondaire en SVT.
Mots clés : situation économique; parents ;
réussite ; élèves ; SVT.
9
INTRODUCTION
L'une des finalités de la politique éducative au
Togo est de former des citoyens sains, équilibrés et bien
éduqués. La réussite d'une telle finalité doit
être le fruit de l'effort consenti par l'ensemble des acteurs du
système éducatif togolais. Si le système éducatif a
évolué depuis quelques années, les écarts de
réussite et de parcours entre les élèves des parents de
différents niveaux de vie économique restent criards: les
élèves issus des familles en situation financière
difficile réussissent moins les enseignements des Sciences de la Vie et
de la Terre (SVT) que ceux des parents nantis. Ainsi, pour une bonne
réussite des élèves au premier cycle du secondaire en SVT,
la situation économique des parents doit être prise en compte. Ces
parents ou tuteurs parviennent difficilement à subvenir aux besoins
scolaires de leurs enfants. En effet ils éprouvent de grandes
difficultés à mettre à la disposition de leurs enfants les
matériels didactiques (les livres) indispensables à la
compréhension des cours des SVT qui sont des sciences
expérimentales. D'autre part le retard du payement des frais scolaires
entraine des absences répétées (renvoies) des enfants de
parents moins nantis aux cours des SVT. Or il est impossible de reprendre des
expériences, des sorties de terrain et les observations pour les
élèves absents durant la période où ces
activités pédagogiques ont été effectuées.
Il résulte de cette situation de mauvais rendements pour les enfants
concernés. Il s'ensuit des découragements qui se terminent
parfois par des délinquances juvéniles en dépit de leurs
talents. Face à cette situation, pouvons-nous dire que les enfants des
parents financièrement pauvres sont condamnés à un tel
sort ? N'existe-t-il pas des solutions à ce problème qui est en
fait d'ordre national voire international ? Ce sont ces interrogations qui nous
ont incités à réfléchir sur le thème
intitulé : impact de la situation économique des parents sur la
réussite des élèves en SVT au collège. Pour bien
élaborer notre travail nous avons entrepris une recherche
articulée autour de cinq chapitres à savoir :
? Problématique
? Cadre de référence théorique
? Méthodologie de la recherche
? Présentation, Analyse et Commentaire des
résultats
? Synthèse et Suggestions
10
Chapitre 1 : PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble des questions
posées relatives à un fait dont la résolution suscite de
nombreuses réflexions. La problématique de notre travail
s'articule autour des points suivants : les constats, l'énoncé du
problème, justification de la nécessité de l'étude,
les objectifs de la recherche, les hypothèses de recherche et la
définition des variables.
1.1 Constats
Tous les élèves qui suivent le même cours
d'un même enseignant dans les mêmes conditions doivent avoir les
mêmes notes dans la même évaluation. Or il n'en est rien.
Ceci dit que chaque élève possède des traits
spécifiques, tant sur le plan biologique que socio-économique,
qui influent sur son résultat scolaire. VOLTAIRE (1759), n'a donc pas
tort de dire que « le succès dépend de trois facteurs :
le talent, le travail et la chance. La chance étant par nature
très aléatoire et le talent plus ou moins
héréditaire, le seul facteur sur lequel on peut compter est le
travail». Il revient donc à combler les disparités de
chances et de talents par le travail. Cette lourde tâche ne peut
être réussie que si les éléments nécessaires
à sa réalisation sont mis en place par les acteurs
impliqués à savoir les parents d'élèves, les
enseignants et les élèves eux-mêmes. Ce pendant, nous avons
constaté que les parents en situation financière
défavorisée n'arrivent pas à assumer leurs rôles
dans la réussite de leurs enfants. Par conséquent les enfants
issus de ces familles économiquement pauvres obtiennent souvent de
mauvaises notes en SVT. Ces faits observés au cours de notre cursus
scolaire, lors de l'exercice du métier d'enseignant en tant que
volontaire, ainsi que durant notre stage de responsabilité ont
attiré notre attention. Il est même constaté que les
enfants sont des fois renvoyés lors des évaluations pour cause du
non payement des frais scolaires. D'autre part certains enfants n'ont jamais
disposé de matériels didactiques livresques en SVT.
1.2. Enoncé du problème
A partir de nos constats ci- dessus évoqués,
nous posons le problème en ces termes : La situation économique
des parents n'a-t-elle pas des influences sur la réussite des
élèves en SVT ?
11
1.3. Justification de la nécessité de
l'étude
Nous voulons par ce travail sensibiliser les uns et les autres
sur la place qu'occupe la situation économique des parents dans
l'éducation des enfants et trouver les mesures adéquates pour
offrir les mêmes chances de réussite scolaire aux
élèves nonobstant les situations économiques
différentes des parents. Au fait nul n'a choisi des parents dont il doit
être issu. Il est donc inconcevable qu'on soit bloqué dans son
évolution intellectuelle pour cause des parents financièrement
pauvres.
1.4 Objectifs de la recherche
Nous allons distinguer l'objectif général et les
objectifs spécifiques.
1.4.1 Objectif général
L'objectif général de notre étude est de
montrer que la précarité financière des parents
d'élèves contribue à l'échec scolaire des
apprenants plus précisément aux mauvais résultats obtenus
en SVT.
1.4.2 Les objectifs spécifiques
De façon spécifique, notre étude vise
à :
? Relever les causes du manque d'investissement parental dans
l'éducation des enfants.
? Mettre en évidence la corrélation entre les
revenus des parents et le rendement scolaire des élèves.
? Montrer l'impact de la prise en charge des dépenses
scolaires par l'élève lui-même sur ses résultats en
SVT.
? Montrer l'influence du non investissement parental dans la
réussite des enfants en SVT.
? Faire ressortir l'importance de la motivation parentale dans
la performance des élèves en SVT.
1.5 Hypothèses de recherche
Nous allons formuler l'hypothèse générale et
les hypothèses spécifiques.
12
1.5.1 Hypothèse générale
La réussite scolaire d'un élève
dépend en partie de la situation économique de sa famille.
1.5.2 Hypothèses spécifiques
> La pauvreté des parents constituerait un facteur
défavorable pour la réussite des apprenants en SVT.
> Les parents financièrement aisés
s'occuperaient mieux de l'éducation des enfants.
> Les élèves qui se prennent en charge lors
de leur cursus scolaire éprouveraient des difficultés à
réussir en SVT.
> Les élèves motivés par leurs parents
en dehors des dépenses scolaires amélioreraient leur performance
en SVT.
1.6 Définition des variables
Les variables sont les facteurs de recherche qui peuvent
prendre différentes valeurs aussi quantitatives que qualitatives afin de
se rendre compte de l'atteinte des objectifs, de la confirmation ou de
l'infirmation des hypothèses. Il existe des variables dépendantes
et des variables indépendantes.
1.6.1 Variable dépendante
Elle est l'effet présumé du
phénomène étudié. Dans notre étude la
variable dépendante est la réussite des élèves en
SVT.
1.6.2 Variables indépendantes
Elle est la cause présumée du
phénomène indexé par la recherche. Dans notre étude
elles sont les suivantes :
y' Le niveau socio-économique des parents
d'élèves.
y' L'implication effective des parents dans le processus
enseignement-apprentissage en SVT des élèves.
13
Chapitre 2 : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE
2.1 Définition des concepts :
Il s'avère nécessaire de définir certains
concepts utilisés dans ce travail :
Impact : C'est l'« effet produit par
quelque chose », LAROUSSE(2005)
Il s'agit dans notre travail de relever l'effet de la situation
parentale sur la réussite des élèves.
Situation : D'après LAROUSSE (2005), la
situation est l '« état, la fonction de quelqu'un par rapport aux
autres ».
Economique: C'est ce qui est « relatif
à l'économie », LAROUSSE(2005). Nous allons aborder dans ce
travail la situation économique des parents d'élèves.
Parents : D'après Le Robert (2010),
c'« est le père et la mère » .Ainsi le parent
d'élève c'est le père ou la mère de
l'élève.
Dans notre travail, toute personne qui a en charge un
élève et qui paye ses études est un parent
d'élève.
Réussite : Selon LAROUSSE (2005), c'est
le « résultat favorable ».
Pour le compte de ce travail nous allons aborder la
réussite scolaire des élèves.
Elève : D'après le dictionnaire
universel (2010), l'élève est l'« enfant, adolescent qui
reçoit l'enseignement donné dans une école, un
collège ou un lycée »
2.2 Revue de littérature
D'après Bouchard (1996), on peut définir la notion
de réussite scolaire de différentes manières selon les
objectifs que les acteurs ont fixés. Pour Bouchard on peut parler de
réussite scolaire à la sortie du système éducatif
nanti de compétences, de connaissances et de
14
diplômes. Aussi la réussite scolaire peut se
situer à l'intérieur du système éducatif. Dans ce
dernier cas, selon Bouchard, on parle de « réussite proprement
dite » ou de réussite « en cours de route »
qui s'explique par l'obtention de bonnes notes par l'élève
lors des évaluations.
Delandsheere (1992), quant à lui, avait aperçu
la notion de réussite scolaire comme une « Situation où
un objectif éducatif a été atteint ». Pour lui
une situation dans laquelle « l'objectif éducatif n'a pas
été atteint » est un échec scolaire. Crahay
(1996), quant à lui fait une analyse historique à propos de la
réussite scolaire et de l'échec scolaire afin de
déterminer les facteurs influençant les résultats
scolaires. Il mentionne que jusqu'aux années 1950, les termes de
réussite scolaire et d'échec scolaire étaient
utilisés pour désigner la situation scolaire des enfants issus de
familles nanties qui normalement étaient destinés à faire
de longues études. Il souligne aussi qu'il a fallu attendre les
années 1960 pour voir apparaitre dans la communauté scientifique
de nombreux articles consacrés aux termes de réussite et
d'échec scolaires.
Bawa (2007), toujours sur la définition de la
réussite scolaire et l'échec scolaire, asserte que la
réussite signifie une bonne performance et que l'échec veut dire
une mauvaise performance. Il a ajouté dans ces écrits que le taux
d'échec au Togo est très élevé et que cela
s'explique par plusieurs facteurs. Il s'est beaucoup plus
intéressé à l'estime de soi de l'enfant. Il estime que
l'absence, la carence ou l'insuffisance de cette estime de soi peut être
à la base des mauvais résultats de l'apprenant. Il a aussi
affirmé qu'il existe une estime de positive et une estime de soi
négative. Selon lui les enfants présentant une estime de soi
positive réussissent mieux que ceux qui possèdent une estime de
soi négative. Pour Da-Costa (2013), une estime de soi valorisante
(positive) permet à l'apprenant d'augmenter son investissement scolaire,
de contribuer à valoriser ses aspirations, ses projets et même ses
compétences et par là, conduire à un accroissement de sa
réussite scolaire. Lorsque la famille investit financièrement
dans l'éducation de l'enfant, ce dernier se sent psychologiquement
à l'aise, développe une estime de soi positive et accorde de
l'importance à ses études scolaires. Et pour parler Bawa (2008),
l'estime de soi donne à l'identité personnelle sa totalité
affective et à ce titre, elle apparait comme un fondement de la
réussite à l'école.
15
De nombreux ouvrages expliquent la réussite scolaire de
l'apprenant par l'investissement parental dans l'éducation de leurs
enfants.
Parlant de l'investissement parental dans la réussite
scolaire des enfants, une enquête a été menée dans
les 34 pays de l'OCDE (Organisation pour la Coopération et le
Développement Economique) et 10 pays partenaires en 2009.Cette
étude avait pour thème : Réussite scolaire, comment
les parents peuvent-ils aider leurs enfants ? Les résultats de
cette enquête ont montré que l'investissement des parents durant
la première année de la scolarité des enfants a des effets
positifs sur l'ensemble de sa scolarité. Il est aussi souligné
dans cette enquête que la scolarisation des enfants ne doit pas
être perçue comme une décharge par les parents. C'est dans
cet ordre d'idées que Macaire (1993), affirme : « Parents, vous
ne livrez votre enfant comme on se décharge d'une corvée sur un
mercenaire. A ce maître, vous confiez votre enfant non parce que c'est
obligatoire mais en vertu d'une responsabilité personnelle que vous lui
demandez de partager ? » Selon Macaire les parents ne doivent pas
laisser les apprenants à la merci des enseignants. Parents et
enseignants doivent unir leurs forces pour la réussite scolaire des
enfants mais c'est aux parents d'être les pionniers. C'est ce qui
amène Nguimfack (2011), à dire que « L'éducation
est avant tout une oeuvre d'amour. L'enfant a besoin de l'amour de ses parents
tout comme celui de son maître sans quoi il ne peut s'épanouir.
Les parents en tant que premiers éducateurs de l'enfant doivent jouer un
rôle moteur dans le processus d'enseignement/apprentissage de leurs
enfants ». Selon lui, bien que l'éducation des enfants soit
une responsabilité partagée entre parents et maîtres, le
rôle des parents est primordial. Si les parents échouent à
leur responsabilité « les enseignants se sentent quelque peu
impuissants, voient leur rôle minimisé et se sentent «
déresponsabilisés.» », déclare Jean-Michel
Devaux et al, (1989).
Abordant le sujet dans le même sens Deslandes (2004),
déclare que le rôle des parents dans la scolarisation de leurs
enfants n'est pas à minimiser. D'après cet auteur, les parents
doivent préparer l'enfant pour l'école, l'accueillir du retour de
l'école, le suivre, contribuer à sa motivation (payement
d'écolage, achat de fourniture et livres). La responsabilité des
parents se réfère donc à une gamme de comportements qu'ils
doivent obligatoirement adopter.
Parfois les parents ne jouent pas leur rôle à
cause de leur situation socio-économique. C'est ce qui amène
Jean-Michel Devaux, Michèle Hamel et Bernard Vrignon (1989), à
affirmer
16
dans « L'école, les parents et la
réussite scolaire » que de nombreuses études
sociologiques, conduites à partir de statistiques, ont mis en
évidence la corrélation entre échec scolaire, ou
réussite scolaire, et statut socio-économique des familles des
élèves. Cette critique sociologique de la « mission
libératrice de l'école » et des résultats
parfois décevants de la démocratisation de l'enseignement a
suscité un intérêt certain dans l'opinion publique qu'elle
a alertée. Ils ajoutent que cette « sociologie de
l'éducation » s'est essentiellement développée
depuis la mise en place, dans les années 60, du CPT c'est-à-dire
« collège pour tous ». Selon eux cette tentative
officielle de démocratisation de l'enseignement a largement servi de
révélateur aux inégalités sociales devant la
scolarisation. Ils réitèrent que tout ceci a pour
conséquence que si l'école, avant 1960, était
perçue positivement comme synonyme de réussite, elle est
aujourd'hui davantage considérée en terme d'échecs,
échecs qui sont inévitablement plus nombreux puisque tous les
élèves quelque soit la situation socio-économique de leur
famille doivent maintenant suivre au collège le parcours autrefois
réservé à l'élite. Cette dégradation de la
situation provoque un malaise chez les enseignants car la responsabilité
de l'échec se situe à l'extérieur de l'école
(statut socio-économique des familles) c'est-à-dire hors des
possibilités. D'après ces auteurs « ce sont les enfants
issus des milieux socialement défavorisés qui réussissent
le moins bien à l'école.»
Même le PSE (Plan Sectoriel de l'Education) 2010-2020 au
Togo a présenté les estimations du profil de scolarisation global
des groupes de population selon le niveau de richesse familiale qui regroupe
les deux quintiles les plus pauvres 1 et 2 (variable notée Q12), des
quintiles moyens 3 et 4 (variable notée Q34) et le quintile le plus
riche (Q5). Selon ce rapport « les trois variables de segmentation ont
bien chacune une incidence significative sur les profils de scolarisation, les
disparités allant bien sûr dans le sens anticipe : les pauvres
sont en retrait par rapport aux riches ... » Ce qui signifie que la
situation économique des parents influe sur la scolarisation des
enfants.
Il semble avéré que les enfants
défavorisés subissent un handicap durable par rapport aux autres
enfants. Mayer (2002), indique par exemple : «Le revenu des parents est
positivement en corrélation avec presque toutes les dimensions du
bien-être de l'enfant, que les scientifiques sociaux évaluent, et
ceci dans tous les pays pour lesquels nous disposons les données. Les
enfants des parents riches sont plus en bonne santé, se comportent
mieux, sont
17
plus heureux et mieux éduqués dans leurs
enfances...que ne le sont des enfants issus des familles pauvres.»
Cependant, il n'est pas évident que les différences
observées sont dues au revenu des parents en soi ou à d'autres
facteurs corrélés au revenu (origine sociale etc.).
D'après Karine Martel et Guillaume Legault (2002), au
moment où l'échec scolaire est régulièrement
invoqué pour justifier une sélection plus stricte à
l'entrée des filières et des niveaux d'études, «
il n'est pas inutile de rappeler que la réussite scolaire et
l'orientation des élèves sont déterminées par leur
origine sociale » bien plus que par de prétendues
«capacités». Selon eux l'origine sociale est un
déterminant crucial de la réussite et de l'orientation scolaire.
Ils affirment que plusieurs familles vivant sous le seuil de la
pauvreté, ont pour préoccupation première la satisfaction
des besoins fondamentaux comme celui de manger à sa faim et que cette
pauvreté est le lot de plusieurs familles monoparentales. Les chefs de
ces familles qui sont dans le majeur des cas des femmes, ne vivent souvent que
grâce aux revenus provenant de l'aide sociale et possèdent peu de
ressources et de soutien pour élever un ou plusieurs enfants.
Vissého ADJIWANOU (2000), dans son mémoire
« Impact de la pauvreté sur la scolarisation et le travail des
enfants de 6-14 ans au Togo » affirme que la
détérioration des conditions de vie des ménages contraint
les parents à privilégier la survie quotidienne des enfants sur
leur bien-être futur, c'est-à-dire à utiliser la
capacité productive de leurs enfants immédiatement sur le
marché du travail. Il renchérie que dans la mesure où la
gratuité de l'école n'est pas encore traduite dans les faits,
l'investissement dans le capital humain ne sera qu'illusoire pour des
ménages pauvres. Pour lui ces ménages rencontrent beaucoup de
problèmes surtout d'ordre financier qui ne leur permettent pas de
répondre aux besoins d'éducation de leurs enfants. De plus, la
mise au travail des enfants constitue une source non négligeable de
revenu de ces ménages. Cet état des choses oblige les parents
pauvres à engager très tôt leurs enfants dans les
activités génératrices de revenus.
Au Ghana, Maitra et Ray (2000), trouvent que si les enfants
combinent à la fois le travail et l'école, ils contribuent en
moyenne à environ 20% du revenu des ménages. Ce taux
représente le tiers des revenus si les enfants sont envoyés
uniquement sur le marché du travail. En s'appuyant sur les
données de l'enquête nationale auprès des ménages en
1995 en Côte d'Ivoire, Diallo montre que le travail des enfants augmente
et la scolarisation baisse au fur et
18
à mesure que le niveau de vie du ménage baisse.
La pauvreté ambiante des ménages se conjugue souvent avec
certains aspects du sous développement des pays pauvres pour amplifier
les tendances vers une sous scolarisation des enfants.
Le dossier d'actualité n° 63, IFé (ex
INRP), juin 2011, portant sur les effets de l'éducation familiale sur la
réussite scolaire montre que la famille est le « premier
système social » par lequel le jeune enfant acquiert et
développe des compétences cognitives et sociales.
Les questions autour desquelles ce dossier s'est articulé sont
: Existe-t-il une corrélation entre « réussite scolaire
» d'un élève et le suivi parental ? Comment la recherche
aborde-t-elle l'influence familiale sur les apprentissages et la socialisation
des enfants ? Selon ce dossier, ce qu'il faut retenir de la littérature
de recherches portant sur l'incidence de l'environnement familial sur la
scolarisation de l'enfant et de l'adolescent est la multiplicité des
éléments qui façonnent la trajectoire scolaire. L'un des
principaux facteurs cités est le style éducatif de la
famille. Entre contrôle coercitif et style permissif, il
est difficile de définir un modèle type qui soit plus favorable
à la réussite scolaire. Selon ce dossier, dans une approche qui
se doit plurielle, il convient de prendre en compte le statut
socio-économique de la famille qui est un atout ou un obstacle au
développement cognitif de l'enfant. A cause du contexte
socio-économique, les attentes des parents et leurs
projets liés à la scolarité influent sur la motivation et
le suivi parental. Cet engagement, variable selon l'âge, est
facilité par un accompagnement bienveillant à la
scolarité. C'est au travers d'activités éducatives ou
culturelles dans l'environnement familial, avec l'appui financier des parents,
voire de la fratrie, que se co-construit la socialisation scolaire.
Les recherches qui essaient d'analyser la multiplicité
de facteurs déterminants pour la socialisation et la scolarisation
s'interrogent sur l'impact du contexte socioculturel. Le déterminisme
social est-il suffisant ou ne doit-on pas croiser cette variable avec d'autres
données ? Certains chercheurs évoquent des interactions
gènes/environnement socio-économique, notamment dans le cadre du
développement cognitif du très jeune enfant. D'autres prennent
appui sur quelques réussites ou échecs improbables, pour tenter
d'expliquer a contrario des dysfonctionnements qui peuvent favoriser la
réussite scolaire.
19
L'ensemble des travaux, aussi incomplets soient-ils, montrent
combien certaines familles doivent être soutenues dans leur prise de
responsabilité éducative.
Il est donc clair au vu du parcours de la littérature
qu'il existe un lien entre la "défavorisassions" et la réussite
éducative. Cette revue de littérature confirme que le niveau
socio-économique des parents influence significativement dans les deux
sens négatif et positif les résultats scolaires des enfants.
La pauvreté est plus qu'un handicap économique,
elle est aussi une véritable disqualification tant sur le plan social
que sur celui du vécu quotidien.
Bien que la littérature soit assez riche, nous revenons
sur cette situation-problème. Nous voulons faire ressortir les causes
sociales du manque d'investissement des parents dans l'éducation des
enfants, l'influence de ce manque d'investissement sur les résultats en
SVT des élèves et proposer des solutions pour pallier ce
problème.
20
Chapitre 3 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1 Cadre géographique de l'étude
Le cadre de notre recherche est le CEG TSEVIE VILLE 2 et le
CEGIL FONGBE. Les deux CEG sont sous la direction de l'Inspection de
l'Enseignement Secondaire Général (IESG) de TSEVIE. Le premier
CEG se trouve dans la ville de TSEVIE et le second se trouve dans le village de
FONGBE à vingt-deux kilomètres à l'est de la ville de
TSEVIE.
3.2 Population cible et
échantillonnage
3.2.1 Population cible
Les élèves et leurs parents sont les populations
cibles. Nous avons choisi ces deux entités pour la fiabilité et
la véracité des résultats de nos enquêtes
étant donné que parents et enfants sont en relation
étroite.
3.2.2 Echantillonnage
L'échantillon de notre travail se résume dans le
tableau 1 : Tableau 1: L'échantillon de recherche
Etablissement
|
Effectif des apprenants
|
Effectif des enseignants
|
CEG TSEVIE VILLE II
|
130
|
130
|
CEGIL FONGBE
|
70
|
70
|
Total
|
200
|
200
|
3.3 Méthodologie
3.3.1 Instrument de recherche
La méthode utilisée pour la collecte des
données est le questionnaire d'enquête distribué sous forme
de fiche d'enquête. Le questionnaire « est une liste de
questions auxquelles on doit
21
répondre », LAROUSSE(2005).Nous avons
préparé deux (02) questionnaires : un (01) pour les parents
d'élèves et un (01) pour les élèves.
3.3.2 Collecte des données
Notre enquête a duré du 02 au 15 février
2016.
? Pour le questionnaire des parents d'élèves,
nous avons distribués 200 formulaires dont 180 ont été
récupérés, soit un pourcentage de 90%.
? Pour le questionnaire des élèves, nous avons
fourni 200 formulaires dont la totalité a été
ramassée, soit un pourcentage de 100%.
3.3.3 Traitement des résultats
Les questionnaires récupérés ont
été analysés scrupuleusement. Nous avons
séparé les questionnaires reçus en quatre (04) groupes en
fonction de la moyenne du premier trimestre des élèves en SVT:
groupe 1(G1) : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne inférieure à 10 /20
groupe 2(G2) : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne supérieure ou égale à 10/20
groupe 1'(G1') : regroupe les parents d'élèves
dont les apprenants ont obtenu une moyenne inférieure à 10 /20
groupe 2'(G2') : regroupe les parents d'élèves
dont les apprenants ont obtenu une moyenne supérieure ou égale
à 10/20
Les résultats sont présentés sous forme
de figures ou de tableaux et sont parfois exprimés en pourcentage.
22
3.4 Difficultés rencontrés
? Nous n'avons pas eu suffisamment de temps
étant donné que nous avons associé les activités
pédagogiques à nos recherches.
? Le manque des moyens financiers ne nous a
pas permis d'étendre nos recherches à plusieurs
établissements scolaires.
? Certains parents n'ont pas pu remplir leurs
formulaires à temps.
Chapitre 4 : PRESENTATION, ANALYSE ET COMMENTAIRE
DES
RESULTATS
Les réponses recueillies auprès des
élèves et des parents d'élèves lors de nos
enquêtes sont présentées sous forme de figures ou de
tableaux. Chaque figure ou tableau est analysé(e) puis
commenté(e).
4.1 Résultats du premier trimestre des
élèves en SVT
? La réussite des élèves
en SVT qui constitue la variable dépendante est supposée varier
en fonction des modalités indiquées dans nos questionnaires.
Ainsi nous avons voulu savoir le profil de la performance des
élèves en SVT en fonction des moyennes obtenues en SVT au premier
trimestre. Pour en arriver, nous leur avons posé la question suivante :
Quelle est ta moyenne en SVT au premier trimestre ?
Les réponses à cette question sont
représentées par la figure 1:
Effectifs des élèves
120
100
40
80
60
20
0
moyenne<10,G1=102,G1=0
moyenne>10,G1=0,G2=98
102
G1 G2
0 0
98
Groupes
G1 ou Groupe 1 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne inférieure à 10 /20
G2 ou Groupe 2: regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne supérieure ou égale à 10/20
23
Figure 1: Résultats du premier trimestre des
élèves en SVT.
Sur les 200 élèves enquêtés :
? 102 élèves sont du groupe 1 ? 98
élèves sont du groupe 2
Dans la suite de notre analyse nous allons croiser les
résultats obtenus ci-dessus avec les questions qui sont en rapport avec
les facteurs considérées.
4.2 Disparités des résultats scolaires
des élèves selon le niveau de vie des parents
d'élèves
? La recherche des causes de la disparité des
résultats nous a amené à enquêter sur le revenu
annuel des parents ou tuteurs des élèves. Les deux questions
suivantes sont adressées aux élèves pour obtenir des
réponses en ce sens.
Peux-tu évaluer le revenu annuel de ton père ou de
ton tuteur (en FCFA) ? Peux-tu évaluer le revenu annuel de ta
mère ou de ta tutrice (en FCFA) ? Les résultats de ces
investigations sont consignés dans le tableau1.
Tableau 2 : Performance des apprenants selon le niveau de revenu
des parents
Niveau
|
Revenu annuel des parents(FCFA)
|
Effectifs
|
Totaux
|
G1
|
G2
|
1
|
= 144 000
|
50
|
1
|
51
|
108
|
2
|
] 144 000 -360 000]
|
31
|
3
|
34
|
3
|
] 360 000 - 720 000]
|
10
|
13
|
23
|
4
|
] 720 000 - 1 080 000]
|
7
|
18
|
25
|
58
|
5
|
] 1 080 000 - 1 440 000]
|
3
|
30
|
33
|
6
|
] 1 440 000 - 3 600 000]
|
1
|
18
|
19
|
19
|
7
|
> 3 600 000
|
0
|
15
|
15
|
15
|
|
Total
|
102
|
98
|
200
|
24
NB : Le revenu annuel des parents est la somme
du revenu annuel du père et celui de la mère.
25
D'après le tableau 1 on constate que :
? Le nombre total des élèves dont les parents ont
un revenu annuel inférieur ou égal 720 000 FCFA c'est-à-
dire les niveaux 1, 2 et 3 est égal à 108 (soit un pourcentage de
54%).
Sur ces 108 élèves, 91 (soit un pourcentage de
84,25%) n'ont pas la moyenne en SVT contre 17 élèves seulement
qui ont une note supérieure ou égale 10.
? Le nombre total des élèves dont les parents ont
un revenu annuel compris entre 720 000 FCFA et 1 440 000 FCFA (niveau 4 et 5)
est égal à 58.
Sur ces 58 élèves, 10 (soit 17,24%) sont du groupe
G1 contre 48 élèves (82,75%) du groupe G2.
? 19 élèves ont des parents dont le revenu
annuel est compris entre 1 440 000 FCFA et 3 600 000 FCFA (niveau 6).
Sur ces 19 élèves, 18 (94,73%) ont la moyenne en
SVT contre 1(5,26%) qui n'a pas la moyenne.
? 15 élèves seulement sur les 200
élèves enquêtés ont des parents dont le revenu
annuel
dépasse 3 600 000 FCFA. Tous ces 15 élèves
(100%) appartiennent au groupe G2. Cette analyse nous montre que plus le revenu
des parents augmente plus le taux d'échec diminue. Le niveau de vie
économique des parents d'élèves influence dans les deux
sens positif et négatif le résultat scolaire des apprenants.
4.3 Variation de la performance scolaire des
élèves selon le degré d'investissement des parents
d'élèves
? Pour qu'un apprenant soit performant il lui faut des outils
d'apprentissage. Ainsi à la question « Quels matériels
scolaires ou outils scolaires tes parents (ou tuteurs) t'ont-ils achetés
pour faciliter ton apprentissage en SVT ? », les réponses sont
représentées par la figure 2 :
100
80
60
Effectifs des elèves
70
120
100
10
40
20
0
18
2
Internet Livres Aucun document
G1
G2
outils de travail
26
G1ou Groupe 1 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne inférieure à 10 /20
G2 ou Groupe 2 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne supérieure ou égale à 10/20
Figure 2 : Performance des élèves en SVT selon la
possession des matériels scolaires.
La figure 2 nous révèle que :
? Sur les 102 élèves qui n'ont pas la moyenne, 100
élèves (soit 98,03%) n'ont aucun document contre 2
élèves (soit 1,96%) seulement qui possèdent des livres.
? Sur les 98 élèves qui ont la moyenne 18
élèves (soit 18,36%) possèdent l'internet, 70
élèves (soit 71,42%) possèdent des livres contre 10
élèves (soit 10,20%) seulement qui n'ont aucun document.
Il ressort de ces résultats que les élèves
qui disposent des matériels scolaires tels que la possession de la
connexion internet à domicile et les livres réussissent mieux les
enseignements en SVT que ceux qui n'en ont pas. Les matériels scolaires
sont donc utiles pour une meilleure performance des élèves en
SVT. Il en résulte que les apprenants dont les parents sont incapables
de satisfaire ce besoin rencontrent des difficultés à
réussir en SVT.
? Un autre facteur à prendre en compte dans la
réussite des élèves est la répétition. Ainsi
les réponses obtenues à la question « As-tu un
répétiteur en SVT ? » nous ont permis de savoir la
performance des apprenants selon l'intervention ou non d'un
répétiteur.
Les figures 3a et 3b résument les résultats de
cette investigation :
G1ou Groupe 1 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne inférieure à 10 /20
G2 ou Groupe 2 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne supérieure ou égale à 10/20
Intervention
de
répétiteur:G1=0,G2=53
Absence de
répétiteur:G1=102,G2=45
3O,31%
69,38%
G1
G2
27
Figure 3a : Résultats scolaires des élèves
selon Figure 3b : Résultats scolaires des élèves selon
l'intervention d'un répétiteur l'absence d'un
répétiteur
D'après la figure 3a nous remarquons que :
? Tous les 53 élèves qui ont un
répétiteur en SVT ont la moyenne.
D'après la figure 3b nous constatons que :
? Sur les 147 élèves qui n'ont pas de
répétiteur seul 45 élèves (soit 30,31%) sont du
groupe G2 contre 102 élèves (soit 69,38%) du groupe G1.
Ces résultats nous montrent que les
répétitions ont des effets positifs sur la réussite
scolaire des apprenants en SVT puisque le taux d'échec est égal
à zéro lorsqu'il y a des cours de répétions selon
nos enquêtes. Les répétitions contribuent donc à la
réussite scolaire des élèves. Elles permettent de
maitriser des acquisitions et d'éviter l'oubli. Or les parents ou
tuteurs qui n'ont pas de moyens financiers ne peuvent pas engager des
répétiteurs à leurs enfants. Ces enfants
généralement issus des familles financièrement
défavorables n'arrivent pas à approfondir et à consolider
leurs connaissances. Ils réussissent moins les enseignements des SVT.
? Par ailleurs aucun élève ne peut suivre les
cours dans un établissement scolaire sans en payer les frais. Il arrive
des fois que l'élève prenne lui-même en charge le payement
de ces frais scolaires. Pour montrer l'impact que cela peut avoir sur les
résultats scolaires
28
des apprenants nous avons formulé dans le questionnaire
des apprenants la question suivante : Qui te paie les frais scolaires ?
La figure 4 résume les réponses obtenues à
cette question :
Effectifs des élèves
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Auteurs du payement des frais scolaires
Parents Tuteurs
ONG
13
82
10
12
0
2 2 Groupes
Toi-même
79
G1
G2
G1
G2
G1 ou Groupe 1 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne inférieure à 10 /20
G1 ou Groupe 2 : regroupe les apprenants qui ont obtenu une
moyenne supérieure ou égale à 10/20
Figure 4 : Résultats scolaires des élèves
en fonction de celui ou de l'organisme qui prend en charge le payement des
frais scolaires.
Il découle de la figure 4 que :
? Seuls 2 élèves (soit 2,46%) sur les 81
élèves qui payent eux-mêmes leurs frais scolaires ont la
moyenne en SVT contre 79 élèves (97,53%) qui n'ont pas la
moyenne.
? Sur les 119 élèves dont les frais scolaires
sont payés par leurs parents ou par leurs tuteurs ou par les ONG, 96
élèves (soit 80,67%) ont la moyenne contre 23
élèves (soit 19,32%) qui n'ont pas la moyenne.
29
Il résulte de ces analyse que la prise en charge des
frais scolaires par les élèves eux- même est un facteur qui
impacte négativement sur la réussite scolaire des
apprenants.
? Les promesses et les récompenses sont des facteurs
non négligeables dans la réussite des apprenants. Alors nous
avons voulu dégager leur importance dans notre travail. Pour ce faire
nous avons adressé deux questions aux parents d'élèves
:
? Faites-vous des promesses à votre enfant pour
l'encourager à bien réussir les SVT ?
La figure 5 résume les réponses données par
les parents d'élèves à cette question :
Souvent Parfois Jamais
promesses
Effectifs des parents
5
62
12
20
74
G1
G2
7
Fréquence des
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Groupe 1(G1) : regroupe les apprenants qui ont obtenu une moyenne
inférieure à 10 /20
Groupe 2(G2) : regroupe les apprenants qui ont obtenu une moyenne
supérieure ou égale à 10/20
Figure 5 : Performance des élèves selon la
fréquence des promesses faites par des parents
d'élèves.
Les résultats de la figure 5 montre que :
? 92,53% des 67 parents qui motivent souvent leurs
enfants par des promesses sont du groupe G2' contre 7,47% des parents du groupe
G1'.
? 62,5% des 32 parents qui motivent parfois leurs enfants par des
promesses sont du groupe G2'contre 37,50% des parents du groupe G1'.
? Seuls 8,64% des 81 parents qui ne motivent jamais leurs enfants
par des promesses sont du groupe G2' contre 81,35% des parents du groupe
G1'.
Il ressort de ces analyses que la fréquence des
promesses influe sur les résultats scolaires des apprenants. Plus les
promesses sont fréquentes plus l'apprenant réussit mieux les SVT.
Elles permettent à l'apprenant d'accorder de l'importance à
l'apprentissage et de ce fait accroit ces performances scolaires. Or il est
très difficile aux parents moins nantis de faire des promesses à
leurs enfants. Ces derniers accordent moins d'importance à
l'apprentissage et obtiennent souvent de mauvaises notes lors des
évaluations.
? Récompensez-vous votre enfant s'il a de bonnes moyennes
en SVT ? Les réponses à cette question sont consignées
dans la figure 6 :
Effectifs des parents
G1' G2'
90 80 70 60 50 40 30 20 10
0
OUI NON
Groupes'
G1'ou Groupe 1' : regroupe les parents d'élèves
dont les apprenants ont obtenu une moyenne inférieure à 10 /20
G2' ou Groupe 2' : regroupe les parents d'élèves dont les
apprenants ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à
10/20
Figure 6 : Performance des apprenants selon que les parents
récompensent ou non les élèves en cas de bons
résultats.
30
D'après la figure 6 :
31
? Seuls 11 parents (soit 16,17%) des 68 parents
d'élèves qui affirment avoir récompensé les bons
rendements de leurs enfants en SVT sont du groupe G1' contre 57 parents (soit
83,82%) qui sont du groupe G2'.
? Des 112 parents d'élèves qui n'ont pas
récompensé les bonnes prestations de leurs enfants en SVT; 80
parents d'élèves (soit 71,42%) sont du groupe G1' contre 32
parents (soit 28,57%) seulement qui sont du groupe G2'.
On peut affirmer à partir de cette analyse que
l'absence de récompense contribue à l'échec scolaire des
apprenants. La récompense de bonnes notes constitue un acte qui motive
l'élève à réussir les enseignements. Or la promesse
d'une récompense dépend de la disponibilité
financière des parents. Ainsi les parents moins nantis ne
récompensent pas les bons résultats de leurs enfants. Ceci
entraine la démotivation des enfants issus de ces familles. Ils sont par
conséquent moins performants en SVT.
L'investissement parental est donc indispensable à la
réussite scolaire des élèves. 4.4. Causes du
déficit d'investissement parental dans l'éducation des
enfants.
Les justifications apportées par les élèves
et les parents à nos questions nous ont permis de réaliser les
tableaux 3a et 3b :
Tableau 3a: Causes de l'absence de l'investissement parental
dans l'éducation des apprenants selon les enquêtes auprès
des apprenants.
Actions
|
Réponses recueillies
|
Effectifs
|
Totaux
|
Prise en charge des fournitures par
les élèves eux- même
|
Orphelin de père et de mère
|
04
|
20
|
108
|
Enfant laissé pour compte
|
05
|
Pauvreté des parents
|
11
|
Aucune réponse à la question
|
00
|
Prise en charge des frais scolaires par les élèves
eux-mêmes
|
0rphelins de père et de mère
|
04
|
20
|
Enfant laissé pour compte
|
05
|
Pauvreté des parents
|
11
|
Aucune réponse à la question
|
00
|
Fourniture tardivement au complet
|
Pauvreté des parents
|
64
|
68
|
Enfant laissé pour compte
|
04
|
Aucune réponse à la question
|
00
|
32
Tableau 3b: Causes de l'absence de l'investissement parental
dans l'éducation des apprenants selon les enquêtes auprès
des parents.
Actions
|
Réponses recueillies
|
Effectifs
|
Totaux
|
Aucun document
|
Manque de moyen financier
|
95
|
98
|
512
|
L'enfant ne me respecte pas
|
02
|
Aucune réponse à la question
|
01
|
Absence de répétiteurs
|
Manque de moyen financier
|
122
|
130
|
Refus de l'enfant
|
02
|
Rareté des répétiteurs qualifiés
|
03
|
Aucune réponse à la question
|
03
|
Payement tardif des frais scolaires
|
Manque de moyen financier
|
82
|
89
|
L'enfant ne me respecte pas
|
02
|
Aucune réponse à la question
|
05
|
Absence de promesse
|
Manque de moyen financier
|
71
|
84
|
Eviter le conditionnement
|
10
|
Aucune réponse à la question
|
03
|
Absence de récompense
|
Manque de moyen financier
|
108
|
111
|
Aucune réponse à la question
|
03
|
D'après le tableau 2a on constate que :
? Sur les 108 réponses données par les
élèves 86 réponses (soit 79,62%) sont liées
à la
« pauvreté des parents.»
D'après le tableau 3b on remarque que :
? Sur les 512 réponses données par les parents 478
réponses (soit 93,35%) se révèlent
être le « manque de moyen financier »
En résumé :
Sur la totalité des 620 réponses données
par les parents et les élèves : 564 réponses (soit 90,96%)
sont en rapport avec la pauvreté des parents d'élèves.
33
Il ressort de ces analyses que la pauvreté est la cause
du déficit d'investissement des parents dans l'éducation de leurs
enfants. Ce manque d'investissement agit négativement sur la
réussite scolaire des apprenants étant donné que les
résultats de nos travaux ont démontré que l'investissement
parental favorise un meilleur rendement scolaire de l'élève.
34
Chapitre 5 : SYNTHESE ET SUGGESTIONS
5.1 Synthèse
Au vu de ces résultats nous constatons que la
réussite scolaire des élèves dépend de la situation
économique des parents.
Notre première hypothèse selon laquelle la
pauvreté des parents constituerait un facteur défavorable pour la
réussite des apprenants en SVT est vérifiée. En effet les
parents qui sont en difficultés financières n'arrivent pas
à s'investir dans l'éducation de leurs enfants (tableau 1 ;
figures 2 ; figure 3 ; figure5 et figure 6).
La deuxième hypothèse selon laquelle les parents
financièrement aisés s'occuperaient mieux de l'éducation
de leurs enfants est aussi vérifiée. Plus les
élèves sont bien soutenus et bien encadrés plus leurs
résultats scolaires sont favorables (tableau 1 ; figures 2 ; figure 3 ;
figure5 et figure 6).
La figure 4 nous a permis de vérifier notre
troisième hypothèse qui stipule que les élèves qui
se prennent en charge lors de leur cursus scolaire éprouveraient des
difficultés à réussir en SVT. Si les élèves
payent eux-mêmes leurs fournitures et leurs frais scolaires, ils
réussissent moins en SVT que les élèves dont les
dépenses scolaires sont supportées par leurs parents, leurs
tuteurs ou les ONG.
La quatrième hypothèse qui dit que les
élèves motivés par leurs parents en dehors des
dépenses scolaires amélioreraient leur performance en SVT est
également vérifiée. Les élèves
motivés accordent de l'importance à l'apprentissage et par
conséquent réussissent mieux en SVT (figure5 et figure 6).
Les tableaux 3a et 3b nous ont permis de conclure que la
pauvreté est l'une des causes du déficit d'investissement des
parents dans l'éducation des apprenants.
35
5.2 Suggestions
Nous ne saurions terminés notre travail sans les
suggestions. Ainsi nos suggestions vont à l'endroit des pouvoirs
publics, aux chefs d'établissements, aux enseignants chargés de
cours et aux parents d'élèves.
5.2.1 A l'endroit des pouvoirs publics Nous
suggérons :
- de doter suffisamment les établissements des
matériels adaptés (livres, internet) afin de faciliter les
apprentissages chez chaque élève.
- de créer et soutenir les projets qui oeuvrent pour la
scolarisation des enfants déshérités.
- de sensibiliser les foyers surtout ceux des paysans sur les
méthodes de planning familial en vue de la limitation des naissances.
5.2.2 A l'endroit des chefs d'établissements
Aux chefs d'établissements nous proposons :
- de ne pas renvoyer les élèves lors des
évaluations à cause de l'écolage.
- de répartir le payement des frais scolaires en trois
(03) tranches selon les trimestres.
- de connaitre individuellement les élèves
(conditions de vie et de travail) afin d'être en mesure de les comprendre
et de les aider efficacement. Dans le cas des établissements à
grand effectif le directeur peut confier ce travail aux professeurs surtout les
titulaires des classes.
5.2.3 A l'endroit des enseignants chargés de
cours
Nous proposons aux enseignants chargés de cours de bien
expliquer les leçons en classe pour permettre aussi aux
élèves qui n'ont pas de répétiteurs de
réussir.
36
5.2.4 A l'endroit des parents d'élèves
Nous suggérons :
? de se sacrifier pour les enfants tout en investissant
pleinement dans leur scolarisation. ? de suivre les enfants dans l'utilisation
des matériels scolaires.
? d'aider les enfants déshérités si l'on a
le moyen.
37
CONCLUSION
Au terme de notre recherche relative à l'impact de la
situation économique des parents sur la réussite des
élèves, il apparait que le niveau de vie des parents ainsi que
leur degré d'investissement dans l'éducation des apprenants
influencent les résultats des apprenants. En effet les parents
financièrement pauvres n'arrivent pas à bien soutenir les enfants
dans leur cursus scolaire. Les apprenants ainsi concernés
réussissent moins souvent à l'école car ils n'ont pas pu
disposer de l'encadrement nécessaire (payement des frais scolaires,
achat des fournitures et des outils de travail, motivation par les promesses et
les récompenses) pour s'épanouir. Ce pendant la plupart des
apprenants qui réussissent mieux à l'école ont des parents
non seulement financièrement riches mais qui investissent aussi dans
leur éducation. Par ailleurs quelques rares apprenants issus des
familles moins nantis, doués de talent, arrivent à tirer leur
épingle du jeu. Mais cela ne doit pas constituer une porte ouverte pour
les parents nantis de ne pas financer l'éducation de leurs enfants.
Aussi, certains élèves, nonobstant un investissement parental
important dans leur éducation ne réussissent pas les
études. Cela est dû au manque de suivi parental, à une
mauvaise orientation ou à un manque de volonté de la part de ces
apprenants. Pour permettre aux apprenants de mieux réussir leurs
études, plusieurs mesures doivent être prises telles que : la
limitation des naissances, la réduction ou suppression des frais
scolaires dans les collèges publics, la réinstauration des
cantines scolaires, la disponibilité en quantité suffisante des
matériels scolaires adaptés dans les établissements, avoir
de l'empathie et de la sympathie pour les élèves
nécessiteux, le suivi des élèves dans leurs
activités scolaires. Tous les acteurs du système éducatif
doivent prendre conscience de cette situation- problème.
L'éducation permet aux enfants de développer des valeurs, des
normes et attitudes pouvant conduire à une éventuelle sortie de
la précarité financière et à la construction d'un
pays de mieux en mieux émancipé.
Nous venons de montrer que la situation financière des
parents influe sur la réussite scolaire des enfants. Qu'en est-il du
niveau d'éducation des parents ? A-t-il un rôle aussi important
dans la réussite scolaire des élèves ? Ces interrogations
pourront constituer de thèmes de recherche pour nos successeurs.
38
BIBLIOGRAPHIE
A Bawa (A.), 2007, Estime de soi et
performances scolaires chez les adolescents
(Togo). Mémoire de DESS, Filière de
Psychologie Appliquée, Université de Lomé.
A Bawa (A.), 2008, Pratiques
éducatives familiales), estime de soi et performances scolaires chez les
adolescents : cas des adolescents de la commune d'Atakpamé (Togo).
Mémoire de DEA, Filière de Psychologie
Appliquée, Université de Lomé
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doctorat, Université de Bourgogne. UFR Sciences Humaines et Sociales,
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39
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l'adresse
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www.acelf.ca/revue/31-1/index.htm>.
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A Macaire (F.) 1993, «Notre beau métier
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A Maitra et Ray (2000), « The word of child
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http://www.msd.govt.nz/documents/publications/csre/influence-of-parentalincome.
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A Plan Sectoriel de l'Education 2010-2020 au Togo,
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A Vissého ADJIWANOU, 2000, « Impact de
la pauvreté sur la scolarisation et le travail des enfants de 6-14 ans
au Togo »
A VOLTAIRE, 1759, « candide »
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE ADDRESSE AUX ELEVES DU
COLLEGE D'ENSEIGNEMENT GENERAL
Instruction : Veuillez lire attentivement les
questions. Donnez vos réponses soit par une croix, soit par un texte
dans les espaces réservés à cet effet.
Féminin
I. IDENTIFICATION DE L'ELEVE
1. Age :
2. Sexe : Masculin :
3. Classe :
II. SITUATION PARENTALE SOCIALE ET SOUTIEN DANS LA
SCOLARISATION
6. Quelle est la profession de père ou
tuteur :
7. Peux-tu évaluer le revenu annuel de ton père ou
de ton tuteur(en
FCFA)
8. Quelle est la profession de ta mère ou
tutrice :
9. Peux-tu évaluer le revenu annuel de ta mère ou
de ta tutrice (en FCFA) :
10 .Quels matériels scolaires ou outils scolaires tes
parents (ou tuteurs) t'ont-ils achetés pour faciliter ton apprentissage
en SVT ?
Livres de SVT Ordinateur (internet)
Autres :
Aucun matériel : Pourquoi :
11. As-tu un répétiteur en SVT ? Oui Non
Si non, pourquoi ? :
40
Si oui, combien de temps il te répète par jour :
heures.
12. Qui t'achète les fournitures scolaires ?
Parents Tuteurs
|
ONG Toi-même
|
Autres :
Si ce n'est pas tes parents,
Non
Non
Non
pourquoi ?
13. Quand est ce que tes fournitures sont au complet ?
a. Au début de la rentrée académique
b. Au cours de la première semaine de la
rentrée
c.
Non
Après une semaine de la rentrée
d. Autres :
e. Jamais au complet : Oui
Si Non, pourquoi :
14. Qui te paie les frais scolaires ?
Parents
|
Tuteurs
|
ONG Toi-même
|
Autres :
Si ce n'est pas tes parents,
pourquoi ?
41
15. Tu as raté les séances de cours de SVT, parce
que : a. Tu n'avais pas payé les frais scolaires : OUI
Si Oui,
pourquoi ?
b. Tu étais malade ? Oui
c. Autres :
16. Tu as raté les évaluations (interrogations,
devoirs, compositions) en SVT parce que : a. Tu n'avais pas payé les
frais scolaires : OUI
Si Oui, pourquoi
b.
Non
42
Tu étais malade ? Oui
c. Autres :
17. Tu manges pendant la recréation :
Toujours
|
Souvent
|
Rarement
|
Jamais
|
Dans les trois derniers cas, dis
pourquoi :
III. RESULTATS DES ELEVES
18 .Quelle ta moyenne en SVT au premier trimestre ?
Inférieure à 8 8 - 9 10 11 12
Supérieure à 12
19. Es-tu satisfait de ta moyenne trimestrielle en SVT ? Oui
Non
20. Comment peux-tu expliquer l'obtention de cette moyenne en
SVT ?
Merci pour votre contribution à ma recherche
43
ANNEXE 2 : QUESTIONNAIRE ADDRESSE AUX
PARENTS
D'ELEVES DU COLLEGE D'ENSEIGNEMENT GENERAL
Instruction
Instruction : Veuillez lire attentivement les
questions. Donnez vos réponses soit par une croix, soit par un texte
dans les espaces réservés à cet effet.
I. IDENTIFICATION
1. Date de naissance . . / . . / . . . .
2. Sexe : Masculin
|
Féminin
|
II. SITUATION SOCIALE ET SOUTIEN DANS LA SCOLARISATION
DE LEURS ENFANTS
3. Profession :
4. Estimer votre revenu annuel(FCFA) .
5. Estimer votre dépense annuel pour la scolarisation de
votre enfant(en FCFA) .
6. Quels matériels scolaires avez-vous mis à la
disposition de votre enfant pour faciliter son apprentissage en SVT ?
Livres de SVT
|
Ordinateur (internet)
|
Autres .
Aucun matériel : Pourquoi .
7. a. Avez-vous reçu un répétiteur à
votre enfant en SVT ? Oui
|
Non
|
b. Si Oui, évaluer le salaire mensuel du
répétiteur (enFCFA) .
c. Si oui, évaluer le nombre d'heures de travail par
semaine en
SVT . heures
8. Quand payez-vous les frais scolaire à votre enfant
?
1er Trimestre 2eme Trimestre
|
3eme Trimestre
|
Autres .
Si vous payez les frais scolaires au dernier moment, dites
pourquoi .
9. Faites-vous des promesses à votre enfant pour
l'encourager à bien réussir les SVT ?
Parfois Souvent Jamais
Si jamais, pourquoi .
10. a. Récompensez-vous votre enfant s'il a de bonnes
moyennes en SVT ?
Oui Non
b .Si Non, pourquoi ?
c. Si Oui, quelle set la nature de cette récompense ?
Encouragements et félicitations
|
Don financier
|
Don matériel
11. Lorsqu'il arrive à votre enfant de ne pas avoir de
bonnes moyennes en SVT, quelle est votre réaction ?
Punition Des promesses Pas de réaction
III. RESULTATS DES ELEVES
12. Quelle est la moyenne trimestrielle de votre enfant en SVT
?
Inférieure à 8
|
8 - 9
|
10 11
|
12
|
Supérieure à 12
|
13. 44
Quelle est l'appréciation que vous faites du rendement
scolaire de votre enfant
en SVT ? Mauvais
|
Faible
|
Insuffisant
|
|
Acceptable Assez bon Bon Très bon
14. Que pensez-vous faire pour améliorer le rendement
scolaire de votre enfant en
SVT ?
Merci pour votre contribution à ma recherche